#Ancien hôpital général
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theodoreangelos · 2 years ago
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Campus der Universität Wien, Hof 3, Wien-Alsergrund Campus of the University of Vienna, Third Courtyard, Vienna Campus de l'université de Vienne, troisième cour, Vienne-Alsergrund Кампус Венского университета, третий двор, Вена-Альсергрунд
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Campus of the University of Vienna, Third Courtyard The premises of the Old General Hospital have served as the Campus of the University of Vienna since 1998.
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weepinggalaxynightmare · 2 years ago
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Série ER
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Série ER est une série télévisée dramatique médicale française diffusée sur TF1 de 1994 à 2009. La série suit la vie du personnel d'un hôpital dans la ville fictive de Lyon. La série a été créée par Jean-Claude Sirven et a été réalisée par PierreJOJO. Elle met en scène Pierre-François Martin-Laval dans le rôle du Dr Claude Eridan et Julie Gayet dans celui du Dr Sandrine Rousseau. La série a connu un énorme succès en France, et a été l'une des émissions les plus regardées sur TF1. Elle a remporté de nombreux prix, dont le Prix Général de la Télévision. La série a également été populaire à l'échelle internationale, et a été diffusée dans plus de 100 pays.  
Les meilleurs épisodes d'ER
Il y a tellement d'excellents épisodes d'Urgences qu'il est difficile d'en choisir seulement quelques-uns ! Cependant, voici quelques-uns de nos préférés : 1) L'épisode pilote - C'est l'épisode qui a tout déclenché ! Nous rencontrons tous les personnages principaux et nous découvrons le monde trépidant des urgences. 2) L'épisode de l'accident de bus - Cet épisode est plein de suspense et de drame, alors que le personnel des urgences tente de sauver la vie des victimes d'un horrible accident de bus. 3) Le final de la saison - Le final de la saison d'Urgences est toujours un épisode à ne pas manquer ! Cette année, le final était particulièrement déchirant, car nous avons dit au revoir à un personnage bien-aimé. 4) L'épisode de Noël - ER fait toujours un excellent travail en mélangeant des moments réconfortants avec le chaos habituel des urgences. L'épisode de Noël ne fait pas exception à la règle, puisque le personnel se réunit pour sauver la vie d'un bébé. 5) L'épisode de George Clooney - Nous ne pouvions pas faire une liste des meilleurs épisodes d'Urgences sans inclure au moins un épisode mettant en scène le plus célèbre des anciens de la série, George Clooney. Dans cet épisode, le personnage de Clooney, le Dr Doug Ross, est confronté à une décision difficile lorsque la vie d'un patient est en jeu.
L'héritage d'ER
Le drame médical ER a été l'une des émissions de télévision les plus populaires des années 1990. La série suivait la vie du personnel de l'hôpital fictif County General à Chicago. ER était révolutionnaire à bien des égards. C'était l'une des premières émissions à dépeindre de manière réaliste la nature chaotique d'un hôpital en pleine activité. La série présentait également des personnages diversifiés, ce qui était rare à l'époque à la télévision. ER a été un succès critique et commercial. Elle a remporté de nombreux prix, dont le prestigieux Peabody Award. La série a également été un véritable succès d'audience, avec une moyenne de plus de 30 millions de téléspectateurs par épisode à son apogée. On attribue souvent à ER le mérite d'avoir popularisé le genre du drame médical. Elle a donné naissance à de nombreux imitateurs, mais aucun n'a été capable d'égaler son succès. L'émission a mis fin à ses 15 ans de diffusion en 2009, mais son héritage se poursuit encore aujourd'hui. ER est largement considéré comme l'une des meilleures émissions de télévision de tous les temps.
Que sont devenus les personnages d'ER ?
Depuis la fin d'ER en 2009, qu'est-il arrivé aux personnages que nous avons tous appris à aimer ? Le Dr Doug Ross (George Clooney) a été vu pour la dernière fois travaillant dans une clinique gratuite à Los Angeles. Il est maintenant marié à Carol Hathaway (Julianna Margulies) et ils ont deux enfants ensemble. Le Dr John Carter (Noah Wyle) s'est également retrouvé à Los Angeles après la fin d'ER. Il travaille maintenant comme médecin urgentiste dans un hôpital. Il est marié à Abby Lockhart (Maura Tierney) et ils ont un fils ensemble. Le Dr Peter Benton (Eriq La Salle) est maintenant chirurgien plastique à Chicago. Il est marié au Dr Elizabeth Corday (Alex Kingston) et ils ont un fils ensemble. Le Dr Mark Greene (Anthony Edwards) est décédé d'une tumeur au cerveau en 2006, mais son héritage se perpétue à travers sa femme, Elizabeth (Glen Close), et leurs deux filles. Le Dr Kerry Weaver (Laura Innes) est maintenant chef du personnel de l'hôpital du comté de Cook à Chicago. Elle est mariée au Dr Sandy Lopez (Yaniv Rokah) et ils ont une fille ensemble. Le Dr Luka Kovac (Goran Visnjic) travaille maintenant comme médecin en Croatie. Il est marié au Dr Caroline (Leah Renee) et ils ont un fils ensemble. Le Dr Cleo Finch (Michael Michele) travaille maintenant comme médecin à New York. Elle est mariée au Dr Benton et ils ont un fils ensemble. Dr Jing-Mei "Deb" Chen (Ming-Na Wen) Chen (Ming-Na Wen) travaille actuellement comme médecin à San Francisco. Elle est mariée au Dr Greg Pratt (Mekhi Phifer) et ils ont un fils ensemble. Le Dr Abby Lockhart (Maura Tierney) travaille maintenant comme infirmière à Chicago. Elle est mariée au Dr. John Carter et ils ont un fils ensemble.
La vie après ER : le casting hier et aujourd'hui
Cela fait plus de deux décennies qu'ER a été diffusé pour la première fois sur NBC, mais le drame médical occupe toujours une place spéciale dans le cœur des fans. La série a été un véritable succès d'audience pendant les 15 saisons qu'elle a duré, et a contribué à lancer la carrière de plusieurs de ses stars. Depuis la fin de la série en 2009, les acteurs ont réalisé des choses étonnantes. Voici un aperçu de ce que les acteurs d'Urgences font aujourd'hui. George Clooney George Clooney était déjà connu de tous lorsqu'il a rejoint le casting d'Urgences en 1994, mais la série a contribué à consolider son statut d'acteur principal. Il a quitté la série en 1999 pour se concentrer sur sa carrière cinématographique et a depuis reçu plusieurs nominations aux Oscars (dont une victoire) et a été acclamé par la critique pour son travail dans des films comme Syriana, Up in the Air et The Descendants. Clooney est également un militant politique franc et a participé à des opérations de secours lors de catastrophes naturelles comme l'ouragan Katrina et le tremblement de terre de 2010 en Haïti. Julianna Margulies Julianna Margulies a rejoint le casting d'Urgences dès la deuxième saison et est rapidement devenue l'une des favorites des fans pour son interprétation de l'infirmière Carol Hathaway. Elle a remporté un Emmy pour son travail dans la série en 1995, puis a joué dans un certain nombre de films et de séries télévisées après la fin d'Urgences, notamment The Good Wife, qui lui a valu un autre Emmy. Mme Margulies joue actuellement dans la pièce Time Stands Still à Broadway. Noah Wyle Noah Wyle a joué le rôle de l'étudiant en médecine John Carter dans Urgences, et a participé à la série pendant toute sa durée. Depuis, il a joué dans un certain nombre de séries télévisées et de films, dont la série Falling Skies de TNT et la mini-série The Pacific produite par Steven Spielberg. Wyle est également un philanthrope actif et s'est impliqué dans des organisations telles que le Teenage Cancer Trust et la Fondation Make-A-Wish. Eriq La Salle Eriq La Salle a joué le rôle du Dr Peter Benton dans Urgences, où il a joué pendant huit saisons. Depuis, il est apparu dans un certain nombre de séries télévisées et de films, notamment 24, CSI : NY et The Human Stain. La Salle est également réalisateur et a dirigé des épisodes de séries comme House of Cards et How to Get Away with Murder. Anthony Edwards Anthony Edwards a joué le rôle du Dr Mark Greene dans Urgences, et a participé à la série pendant toute sa durée. Depuis, il est apparu dans un certain nombre de séries télévisées et de films, dont Zero Hour, Revenge et It's Complicated. Edwards est également un philanthrope actif, et il est membre du conseil d'administration de l'organisation environnementale Oceana. Sherry Stringfield
Qu'est-ce qu'ils sont devenus ? Les stars d'ER
Cela fait plus de 20 ans qu'Urgences a été diffusé pour la première fois à la télévision, et l'émission a rapidement connu un succès massif. Le drame médical a duré 15 saisons et a été l'une des émissions les plus populaires des années 90 et du début des années 2000. Bien qu'ER ait compté de nombreux acteurs talentueux, quelques stars se sont vraiment distinguées. Voici un aperçu de ce que font aujourd'hui certains des principaux acteurs de la série. George Clooney George Clooney a joué le rôle du Dr Doug Ross dans Urgences de 1994 à 1999. Il était l'un des personnages les plus populaires de la série et son départ a été un coup dur pour les fans. Depuis ER, Clooney a poursuivi une carrière incroyablement réussie. Il a joué dans des films à succès comme Ocean's Eleven, Up in the Air et The Descendants. Il a également réalisé des films comme The Ides of March et Good Night, and Good Luck. Clooney a remporté deux Oscars, celui du meilleur second rôle pour Syriana et celui du meilleur film pour Argo. Il a également été nommé pour plusieurs Golden Globe Awards et BAFTAs. Aujourd'hui, Clooney est tout aussi connu pour son travail humanitaire que pour son métier d'acteur. Il est un messager de la paix de l'ONU et il s'est impliqué dans un certain nombre de causes caritatives. En 2013, Clooney a épousé l'avocate Amal Alamuddin. Le couple a des enfants jumeaux, Alexander et Ella, qui sont nés en 2017. Julianna Margulies Julianna Margulies a joué le rôle de l'infirmière Carol Hathaway dans la série ER de 1994 à 2000. La relation de son personnage avec le Dr Ross était l'une des intrigues les plus populaires de la série. Depuis Urgences, Margulies a connu une carrière très réussie. Elle a remporté un Golden Globe et un Emmy Award pour son rôle dans The Good Wife. Elle a également joué dans des films comme City Island et Stand Up Guys. Ces jours-ci, Margulies joue dans la série télévisée The Good Fight. Elle a également été nominée pour plusieurs Tony Awards pour son travail sur scène. Margulies est mariée à l'avocat Keith Lieberthal. Le couple a deux fils, Kieran et Caleb. Noah Wyle Noah Wyle a joué le rôle du Dr John Carter dans ER de 1994 à 2009. Il a été l'un des plus anciens acteurs de la série et son personnage a connu de nombreux hauts et bas au fil des ans. Depuis ER, Wyle a joué dans des films comme Donnie Darko, The Librarian et Steve Jobs. Il a également eu des rôles dans la série ER. Série ER est l'un des drames médicaux les plus populaires de tous les temps. Elle suit la vie du personnel de l'hôpital général du comté de Chicago. La série a été révolutionnaire pour sa représentation réaliste de la profession médicale et des défis auxquels les médecins et les infirmières sont confrontés au quotidien. C'est également l'une des premières séries à aborder le problème du VIH/SIDA. La série a connu un énorme succès, avec 15 saisons et de nombreux prix. Les fans du monde entier s'en souviennent encore très bien. Read the full article
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news24fr · 2 years ago
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Des images de près d'une douzaine de corps abandonnés à l'extérieur de l'un des principaux hôpitaux de Papouasie-Nouvelle-Guinée ont mis en évidence les pressions exercées sur le système de santé du pays et suscité des appels à une réforme urgente.La vidéo de trois minutes montre 11 corps sur des lits superposés et des civières à l'intérieur de ce qui semble être un hangar utilisé comme morgue temporaire. Le bâtiment n'a pas de climatisation adéquate et les fenêtres et les portes sont ouvertes aux éléments. Les corps sont laissés là pour que les familles les récupèrent ou jusqu'à ce que de l'espace se libère à la morgue.À l'intérieur de l'unité Covid: la crise menace de submerger le plus grand hôpital de PNGLire la suiteLa vidéo choquante, partagée publiquement sur une page Facebook populaire, a été filmée par un homme non identifié entre le jour de Noël et le réveillon du Nouvel An. Il y explique en Pidgin combien de temps les corps ont été laissés dehors."Certains de ces corps ici, en ce moment, ont été laissés ici pendant quatre ou cinq jours maintenant, c'est maintenant la période de Noël et du Nouvel An, ils ne sont pas juste arrivés, certains d'entre eux se sont décomposés", dit-il.Les corps se détériorent rapidement en raison du climat tropical.Pendant que l'homme filme, un autre corps est transporté par des membres de la famille.En réponse à la vidéo, l'hôpital général de Port Moresby a déclaré dans un communiqué que la morgue ne pouvait plus prendre de corps. Il a déclaré que la morgue était extrêmement surpeuplée, en grande partie parce que les proches ne ramassaient pas les corps en temps opportun.Il a dit qu'il y aurait un enterrement de masse la semaine prochaine et qu'il y avait 20 corps attendant d'aller à la morgue. L'hôpital a déclaré que le gouvernement essaierait de résoudre le problème en 2023.Le Dr Kone Sobi, directeur des services médicaux de l'hôpital général de Port Moresby, a déclaré que certains corps n'avaient pas été récupérés car les proches ne pouvaient se permettre aucun des salons funéraires privés de la ville. Il a dit qu'un enterrement de masse était prévu pour jeudi.L'hôpital a procédé pour la dernière fois à un enterrement de masse de corps non réclamés en 2021 car la morgue était pleine. La morgue, construite il y a 30 ans, devait initialement accueillir 120 corps, mais en gère aujourd'hui environ 200.Il y a trois conteneurs frigorifiques supplémentaires à l'extérieur de la morgue principale d'une capacité de 62 corps. L'établissement reçoit jusqu'à 20 corps par jour, le nombre augmentant pendant la pandémie de Covid-19."La morgue est toujours pleine, l'espace pour un corps à déposer est plein à quatre ou cinq", a déclaré un ancien employé de l'hôpital qui a souhaité rester anonyme."Cela arrive à chaque fois - une fois qu'il y a un décès, le corps est laissé de côté dans la mise en page. S'il y a de la place, ils sont amenés à la morgue.De nombreux habitants horrifiés de Port Moresby ont appelé à l'action les plus hautes autorités du pays.Le gouvernement et le ministre de la Santé ont été contactés pour commentaires.
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if-you-fan-a-fire · 5 years ago
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La police des pauvres Le nombre des acteurs (Eglise, milieu dévot, Parlement, municipalité, gouvernement) sans parler des particuliers, bienfaiteurs reconnus ou anonymes ne permet pas d'envisager avec rigueur une étude comparative d'autant plus que bien des sources ont disparu ou demeurent d'un accès difficile. On peut néanmoins préciser la mission de l'Hôpital Général et suivre son évolution dans une perspective historique en rappelant les initiatives et les mesures qui sont prises à partir du milieu du XVIe siècle pour résoudre le phénomène de la mendicité, devenu un fait endémique.
Empruntons pour ce faire à J.P. Gutton les caractéristiques générales de la politique d'assistance qui se met en place à l'époque; au XVIe siècle, l'hôpital, cet asile de toujours est devenu aux yeux des autorités suspect et coupable d'une trop grande tolérance à l'égard du pauvre, on l'accuse d'entretenir l'oisiveté, source de tous les vices, que l'humanisme autant que l'Eglise réprouvent avec violence en proposant à l'inverse les vertus et les mérites du travail. Le 13 février 1551, Henri II décide la création d'une nouvelle institution, le Grand Bureau des Pauvres, qui a pour objectif de faire disparaître la mendicité de la capitale; l'œuvre devient municipale et une taxe, premier impôt à caractère social, est levée à cette occasion. Aux mendiants valides, on propose du travail, pour les enfants on décide la mise en apprentissage, aux vieillards et aux invalides on accorde l'hospitalisation (mais pas à l'Hôtel-Dieu), aux incorrigibles enfin on inflige la correction ou la prison, mais ce qui est notable, les secours pour les indigents sont prévus à domicile, mesure qui s'explique puisqu'elle ne concerne qu'une population originaire de Paris. L'organisation d'ateliers publics demeure cependant temporaire et le contrôle bien imparfait; les rues de Paris, un temps dégagées, se rengorgent d'une foule de miséreux qui importunent et sollicitent...
Face à cet échec, le Parlement de Paris décide d'adopter de nouvelles mesures. L'idée de contraindre les mendiants «à résidence» fait son chemin et le premier renfermement est formulé dans cet état d'esprit: en 1612, la fondation de l'Hôpital de la Pitié inaugure cette nouvelle politique utilisant l'établissement et son enceinte comme un moyen destiné à contrôler une population par essence vagabonde. Mesure transitoire pour les uns, inefficace pour les autres, cette décision nous apparaît comme l'origine même d'un mouvement qui aboutit quelques décennies plus tard à la création de l'Hôpital Général. C'est tout d'abord une véritable administration placée sous l'autorité du Parlement appelée l'Hôpital des Pauvres-Enfermés; elle se compose de trois maisons, la Pitié, fondation royale et propriété de l'institution, ainsi que l'Hôtel Scipion et l'Hôtel Catin, bâtiments loués pour l'occasion dans l'attente d'une acquisition. Le règlement de 1618 précise son mode de fonctionnement: «Pour ce présent édit, voulons, statuons, ordonnons que tous les mendiants valides et invalides, oiseux et vagabonds de tous âges, sexes, conditions soient promptement retirés et enfermés, que les étrangers se retirent..., que ceux et celles qui sont entretenus à l'Aumône Générale se contiennent en leurs chambres, que tous les vieils, décrépits, impotents qui ne peuvent travailler pour gagner leur vie, les fous et les insensés, les filles et femmes débauchées qui se rendent incorrigibles et les enfants soient enclos, logés, nourris es hôpitaux pour ce ordonnés et maisons louées à cet effet en attendant la construction et accroissement desdits hôpitaux…»  C'est par ailleurs une véritable entreprise «de travail», considéré comme un excellent moyen d'économie; si on n'établit à aucun moment dans les discours et les actes officiels (mais comment le pourrait-on?) une corrélation entre mendicité, pauvreté et absence de travail, sa pratique vise de fait à résoudre ces phénomènes : diminuer les dépenses de l'institution, détourner les pauvres enfermés de leurs penchants coupables, enfin dans une période de difficultés, prendre en charge par des mesures publiques ceux qui sont le plus durement touchés. Toutefois, l'enfermement volontaire à l'origine et librement consenti devient une mesure de coercition exercée par l'intermédiaire des archers de l'Hôpital, redoutable milice de triste réputation. Pendant près de six années, les résultats sont jugés satisfaisants mais la situation se dégrade peu à peu. Aux troubles économiques, aux conflits qui touchent le pays et contribuent en conséquence à l'accroissement du nombre des mendiants, répond en complément une «secrète envie» qui oppose les deux administrations concurrentes, le Grand Bureau des Pauvres et l'Hôpital des Pauvres-Enfermés. On a cru que cette dernière avait abandonné sa charge jusqu'au jour d'avril 1656 où l'Hôpital Général reprend à son compte l'œuvre un temps délaissée par ses prédécesseurs; la vérité est bien différente. C'est en retrouvant une nouvelle fois l'étude notariale qui a recueilli les actes des Pauvres Enfermés que nous avons suivi au jour le jour l'activité d'une institution qui a fonctionné sans interruption: les contrats d'apprentissage pour les enfants y apparaissent en grand nombre, les marchés de fourniture pour les différentes maisons sont passés puis reconduits à échéance; l'Hôtel Scipion, même, est acquis le 30 avril 1639 pour une somme fort importante et la manufacture de la Savonnerie ajoutée aux différentes maisons de l'Hôpital des Pauvres Enfermés. On ne saurait toutefois considérer son administration comme parfaitement adaptée; dès 1618, l'auteur des Mémoires concernant les pauvres qu'on appelle enfermés remarque l'absence de mission religieuse et la considère comme l'un des facteurs qui réduit les effets de l'institution; il propose de ce fait l'introduction d'un véritable service religieux ponctuant les activités quotidiennes de prêches, d'exhortations et d'exercices spirituels qui moralisent le séjour du pauvre mendiant dans l'hôpital. Un autre facteur est souligné: on regrette que les «enfermés» soient répartis dans des établissements distincts, achetés ou loués au hasard des circonstances. L'auteur du mémoire envisage dès 1618 la création d'une seule maison rassemblant tous ceux qui sont concernés par l'Hôpital des Pauvres Enfermés. On en vient tout naturellement à l'idée d'un Hôpital Général, définition prononcée pour la première fois le 7 mai 1632 par Pomponne de Belièvre et qui désigne autant un lieu unique qu'une administration, la réunion entre le Grand Bureau des Pauvres et l'Hôpital des Pauvres Enfermés étant effectuée. C'est au fond le dessein du plan de la Bibliothèque Sainte-Geneviève qui est proposé... - Nicholas Sainte Fare Garnot, “L'Hôpital Général de Paris. Institution d'assistance, de police, ou de soins?” Histoire, économie & société, 1984, vol.  3-4. pp. 535-542
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focusmonumentum · 3 years ago
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Les Invalides
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À la fin du XVIIème siècle, fut édifié sur la plaine de Grenelle, proche du lieu-dit du "Gros Caillou" (alors une zone champêtre en dehors de Paris), l'Hôtel des Invalides, vaste ensemble monumental occupant une superficie de 13 hectares.
Voulu en 1670 par le roi Louis XIV, afin d'accueillir les soldats de son armée retraités ou estropiés, ce complexe fut conçu par l'architecte Libéral Bruant, s'inspirant du palais-monastère royal de l'Escurial, à Madrid: une cour d'honneur centrale (menant à une vaste "église aux soldats"), desservant plusieurs casernes, infirmeries et ateliers, organisés autour de quatre cours secondaires. À la fois hôpital et hospice, cette institution commença à accueillir ses premiers pensionnaires dès 1674, ses travaux colossaux ayant pu être menés à bien très rapidement grâce à l'intercession du marquis de Louvois, alors secrétaire d'État français de la Guerre. Devenus musée depuis, les combles de sa cour nord-est accueillent dès 1777 les plans-reliefs militaires de cités et places-fortes, transférés du Louvre. Ceux-ci servirent notamment à la poliorcétique, à savoir l'art du siège militaire. Également siège du gouvernement militaire de Paris, l'Hôtel des Invalides se fera piller par les premiers émeutiers du 14 juillet 1789, réquisitionnant au passage près de 32000 fusils et 27 canons, avant de se diriger vers la prison de la Bastille... Après une réutilisation politique avisée sous le Premier Empire (nous y reviendrons), l'institution des Invalides poursuivit sa vocation d'asile militaire tout au long du XIXème siècle, les soldats se faisant cependant de moins en moins nombreux à y loger. Les parties désaffectées des casernes furent ainsi réattribuées sous la IIIème République, accueillant le musée d'artillerie en 1872, puis le musée historique des armées en 1896, fusionnant en 1905 afin de former le Musée de l'Armée. Conservant des artefacts archéologiques militaires courant de la Préhistoire à l'époque contemporaine, ce monumental musée, le cinquième de France par sa fréquentation (environ 1,2 million de visiteurs par an, sauf ces deux dernières années...), abrite une abondante collection d'armures médiévales et de la Renaissance, d'armes blanches et à feu de l'époque moderne, des guerres révolutionnaires et de l'Empire... Auxquelles s'adjoignent, au fil des conflits, de nombreuses pièces de la guerre franco-prussienne de 1870/71, ainsi que des deux guerres mondiales. On peut notamment y voir un des "taxis de la Marne", ces fameux taxis parisiens réquisitionnés par le général Gallieni, gouverneur militaire de Paris durant la Première Guerre Mondiale. Partis des Invalides les 6 & 7 septembre 1914, ces taxis permirent d'acheminer une brigade d'infanterie sur le site de la première bataille de la Marne. Visible plus loin dans le parcours chronologique, un des chars de la 2ème D.B. du général Leclerc, ayant participé aux combats pour la libération de Paris, dont un âpre fut mené ici le 25 août 1944. En 1918, deux infirmières de l'institution nationale des Invalides y créèrent le "Bleuet de France", en soutien moral et financier aux victimes militaires de la Grande Guerre, embryon de l'Office national des anciens combattants et victimes de guerre, administré ici depuis 1934. Les souterrains de communication des Invalides abritent sous l'Occupation (de 1942 à la Libération) un réseau de résistance ayant permis à de nombreux pilotes de reconnaissance alliés de s'abriter avant d'être exfiltrés. C'est afin de commémorer la mémoire de la Résistance française que fut inauguré en 1970 un nouveau musée, de l'Ordre de la Libération, à l'instigation de Charles de Gaulle, fondateur de cet ordre en 1940. Un lieu dédié à sa mémoire fut finalement créé ici en sous-sol en 2008. Cet "historial" Charles-de-Gaulle présente, en un espace multimédia de 2500m2, la vie et l'œuvre du général libérateur puis président de la République. 
En parlant des présidents, ceux-ci sont officiellement intronisés, depuis de Gaulle, par une cérémonie de revue aux Invalides (le président de la République assumant également le rôle de chef des armées), les canons de bronze surplombant les douves (trophées pris aux Ottomans au XVIIème siècle, aux Autrichiens le siècle suivant, puis aux Chinois) tirant alors 21 salves à blanc, détonations d'investiture... Dirigées vers l'Élysée, les bouches de ces canons rappellent symboliquement que le pouvoir véritable revient au peuple, qui pourrait à tout moment s'insurger contre le pouvoir exécutif (comme ce fut souvent le cas depuis la Révolution française). Cette symbolique fut notamment reprise lors des manifestations des gilets jaunes...
Si nous empruntons l'Axe républicain partant de l'Elysée, traversant les Champs-Elysées, passant entre les Petit et Grand Palais, traversant la Seine sur le Pont Alexandre-III, nous arrivons sur une large esplanade herbeuse (inconstructible depuis l'Exposition universelle de 1900, où de nombreux pavillons des nations furent érigés temporairement), dévolu officieusement aux rassemblements festifs, surplombant une vaste gare RER souterraine (de la ligne C, ayant remplacé en partie la ligne de chemin de fer des Moulineaux) ainsi qu'un pôle d'échanges du métropolitain. Parvis précédant donc les Invalides, lieu entré dans l'inconscient collectif comme lieu d'hommages nationaux, de la Vème République à ses "héros", militaires ou populaires, morts pour la nation ou malgré elle, aux soldats tués lors de missions de maintien de la paix à l'étranger, aux victimes d'attentats (comme ceux, tragiques, du 13 novembre 2015), ainsi qu'aux personnalités, politiques ou médiatiques, ayant permis au blason français de briller toujours un peu plus, par tous les biais possibles: du Commandant Cousteau à Jacques Chirac, de Jacques Chaban-Delmas à Simone Veil, de Jean d'Ormesson à Charles Aznavour... Ou encore à Jean-Paul Belmondo, l'an dernier, dont l'une de ses fameuses cascades eut pour écrin cette cour d'honneur des Invalides, dans l'épilogue du film Le Guignolo. Cette même cour qui vit la conclusion d'un autre succès cinématographique français, Les Aventures de Rabbi Jacob, mettant en scène les tribulations d'un autre monument français, Louis de Funès. Ce même de Funès qui y reçut la Légion d'honneur en 1973. En effet, c'est en l'Hôtel national des Invalides que les récipiendaires de la Légion d'honneur y reçoivent la fameuse décoration, et ce depuis un certain Napoléon Bonaparte...
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Ce même Napoléon Ier, figure des Invalides, est représenté ici (première photo), statufié en point d'orgue de la cour d'honneur, avec son fameux bicorne, la main gauche passée entre les pans de sa redingote grise, la main droite tenant une lunette télescopique (ces trois "icônes" de l'empereur étant exposées au Musée de l'Armée, avec son fidèle cheval Vizir), devant des boulets de canons, rappelant sa vocation d'artilleur. Cette statue en elle-même a une histoire intéressante. Surmontant la colonne Vendôme en 1833, elle fut déposée en 1867, sous le Second Empire, son neveu Napoléon III lui préférant une nouvelle représentation glorifiante, d'un Napoléon en tenue d'empereur romain, auréolé des lauriers de la victoire... Cette statue "à l'uniforme des grenadiers", bien plus représentative, fut alors installée au carrefour de Courbevoie, au bout de l'axe monumental de l'ouest parisien (courant du Louvre à l'actuel quartier de La Défense). À l'issue de la guerre de 1870, les prussiens songeant, après le siège et la capitulation de la capitale, à traîner cette statue impériale derrière un char, sur les pavés de Paris, quelques fervents défenseurs bonapartistes la déboulonnèrent de son socle, la couvrirent, puis la juchèrent sur une barge voguant sur la Seine. Tombée à l'eau lors d'une manœuvre accidentelle (?), elle ne fut repêchée qu'en 1876, puis abritée dans les réserves des Invalides, avant d'être restaurée dans les ateliers des soldats invalides et placée en son arcade perspective en 1911. Le carrefour de Courbevoie accueille, quant à lui, depuis 1883, une statue de La Défense de Paris, ayant donné son nom au quartier... Napoléon et les Invalides, toute une histoire ! Il y fonda en effet l'ordre de la Légion d'honneur le 15 juillet 1804, procédant à la première remise de médailles en la chapelle aux soldats, sous le chœur de l'église dite alors "du dôme".
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Achevée en 1709 par l'architecte royal Jules-Hardouin Mansart (près de trente ans après la pose de sa première pierre !), cette église monumentale complète les Invalides, point d'orgue de ce complexe. Cette église, dédiée à Saint-Louis, édifiée sur un plan carré incluant une croix grecque, à la façade présentant une juxtaposition de trois ordres, est surmontée d'un dôme, d'une conception architecturale unique à l'époque : deux caissons formant deux coupoles superposées, entourées d'un tambour inspiré par la basilique Saint-Pierre de Rome, sur lequel repose un dôme aux panneaux extérieurs de plomb doré à la feuille d'or (restaurés cinq fois par le passé, la dernière campagne de réchampissage ayant eu lieu en 1989); lequel dôme étant lui-même surmonté d'un lanternon aux quatre figures de vertus (également d'or), pointant vers les quatre points cardinaux, surélevé d'un obélisque couronné d'une croix catholique portant son altitude à 107 mètres au-dessus du sol, ayant fait de cette église le plus haut édifice de Paris 180 années durant, avant l'érection de la Tour Eiffel en 1889. C'est sous ce dôme, donc, que Napoléon Ier délivra ses premières médailles de la Légion d'honneur. Il fit également de ce choeur une nécropole militaire, nouveau panthéon post-révolutionnaire dédié à la gloire militaire passée, au croisement de la ferveur religieuse et du prestige guerrier, en y transférant le cercueil de Turenne, aux faits d'armes glorieux sous le règne du Roi-Soleil, le coeur du maréchal Vauban, aux fortifications devenues proverbiales, le coeur de La Tour d'Auvergne, héros des guerres de la Révolution, ainsi que les dépouilles du général Marceau et de Rouget de Lisle, l'auteur de La Marseillaise. Dans sa nef, il fait suspendre les drapeaux des nations défaites par la France (auxquels viendront s'ajouter, bien plus tard, les étendards "bleu-blanc-rouge", de part et d'autre de l'autel, faisant de Saint-Louis-des-Invalides le seul établissement religieux arborant des drapeaux nationaux). De par l'implication de l'empereur dans l'évolution de cette église, il semblait naturel pour le roi des français Louis-Philippe Ier (et dernier) de transférer le corps de Napoléon Bonaparte en l'église Saint-Louis-des-Invalides (depuis la si distante île de Sainte-Hélène où il succomba près de 20 ans auparavant), en une vaste opération, dite du "retour des cendres", en 1840, s'attirant ainsi la sympathie des bonapartistes. Une crypte circulaire non couverte fut alors excavée sous la marqueterie de marbre tapissant le sol du chœur sous le dôme, afin d'y installer le tombeau du défunt empereur, créé par l'architecte Louis Visconti, en quartzite rouge reposant sur un socle de granit vert, au sein duquel s'imbrique une succession de cinq sarcophages, à la manière des pharaons de l'Égypte ancienne, si chère à Napoléon. L'y rejoignit son "Aiglon" (son fils unique), dans une urne cinéraire, cent ans plus tard, sur la proposition d'un certain... Adolf Hitler. De nombreux généraux des deux guerres mondiales ont depuis été inhumés sous le dôme des Invalides, comme Foch, Lyautey, Juin, Leclerc de Hautecloque... Séparant le chœur de la nef depuis 1873, une haute verrière dissocie définitivement la nécropole militaire de l'église dédiée aux soldats, devenue cathédrale du diocèse aux armées françaises en 1986.
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La grille royale, au portail marquant l'entrée principale des visiteurs des Invalides, fut restaurée par des ferronniers d'art en 2019, retrouvant son éclatant bleu roi, ainsi que ses dorures rehaussant le blason sommital de l'Ancien Régime, aux trois fleurs de lys encadrées par les colliers de l'ordre de Saint-Michel, surmontée de la couronne du Royaume de France, symbolisant la fondation d'origine des Invalides par le Roi-Soleil.
350 ans d'histoire de France résumés ici...
Crédits : ALM’s 
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belamcanda · 4 years ago
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Mes dramas préférés, les must watch !
Les indémodables (et mes préférés au monde)
City Hunter
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Un jeune homme n’a qu’une mission, venger son père en abattant cinq hauts fonctionnaires du gouvernement. Pour cela il se fait engager en tant que garde du corps du président.
Kill me Heal Me
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Une jeune psychiatre se retrouve avec un patient aux personnalités... multiples.... On rit, on a le coeur qui bat à la chamade et on pleure devant ce drama qui nous fait tout ressentir en 20 épisodes. Et puis Ji Sung quoi.... 
Healer
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Un jeune mercenaire est engagé par un célèbre journaliste pour retrouver une jeune fille. Ils vont se retrouver tous les trois à travailler pour le même journal.
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Les destins de ces trois personnages n’ont pas fini de se croiser...
Descendants of the Sun
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Une docteure se voit affecter sur une base militaire, où elle retrouve un jeune militaire d’élite rencontré quelque temps plus tôt en Corée.
Master’s Sun
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Une assistante pouvant voir les fantômes et souffrant d’insomnies trouve refuge auprès d’un PDG ambitieux et froid qui a la faculté de faire disparaitre les fantômes quand elle le touche. Il lui permet de rester à ses côtés en échange de son aide pour chasser les fantômes de son entreprise.
Si au départ les fantômes sont un peu effrayant, ça ne reste pas longtemps le cas !
Bad Guys
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Un détective au fort tempérament est autorisé à recruter 3 criminels pour aider à combattre les crimes violents. Il rassemble alors un gangster, un jeune tueur  en série au QI élevé, et un tueur à gages.  
Boys over Flowers
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J’ai vraiment besoin de présenter ce drama???? C’est le classique des classiques. 4 sales gosses aussi beaux que riches font la loi dans leur lycée privé réservé à l’élite. Ils croisent le chemin d’une pauvre boursière. Claaaassique qu’on vous dit!
Secret Garden
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Une talentueuse cascadeuse et un homme riche et arrogant qui se détestent, échangent malencontreusement leurs corps. Ils vont devoir alors cohabiter et s’entraider. 
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On retrouve dans ce drama plein d’humour Hyun Bin et Ha Ji Won! 
Les indétrônables (et mes préférés au monde)
Goblin
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Je peux disserter pendant des heures sur mon drama préféré. C’est mon Top 1 de toutes les séries, tout pays confondu ! Kim Shin, général durant l’ère Goryeo est maudit à sa mort: il revit et devient un goblin. Immortel il est condamné à voir ses proches mourir. Ji Eun Tak est une jeune écolière, qui voit depuis toujours des fantômes qui lui murmurent qu’elle serait la fiancé du Goblin. Un jour son destin croise celui de Kim Shin....
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Tout est parfait dans ce drama : les personnages secondaires comme principaux sont bien développés, les images sont sublimes et les OST magnifique. Il y’a une véritable poésie et une très belle mélancolie dans ce drama qui se dégage de chaque épisode.
Crash Landing on You
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Une PDG arrogante atterri par erreur en Corée du Nord, où Hyun Bin porte magnifiquement l’uniforme militaire. 
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Parviendra-t-elle a rentrer chez elle en Corée du Sud?
The King: Eternal Monarch
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Mondes parallèles et Lee Min Ho qui décroche enfin un autre bon rôle (oui c’est dur comme jugement). Par la scénariste de Goblin. Il vous en faut plus? 
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Bon d’accord, le scénario tient la route du début à la fin, les personnages, loin d’être clichés, sont très bien écrit, les OST vont enchanter vos oreilles ! Seul bémol: les (trop) nombreux placements de produits....
Chicago Typewriter
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Un écrivain souffrant du syndrome de la page blanche reçoit une vieille machine à écrire hantée par un fantôme qui semble l’avoir connu dans sa vie antérieure.
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J’aime beaucoup ce drama qui joue sur deux époques, les années 30 pendant l’occupation japonaise et le présent !
Ceux qui prennent ton coeur et le brisent (mais tu aimes quand même)
Moon Lovers: Scarlet Heart Ryeo
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Tu ne peux pas dire que tu as souffert en regardant des drama si tu n’as pas vu celui-ci. Tu ne connaissais ni la douleur, ni la rage, ni la peine avant de regarder ce drama.
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Le résumé? 14 princes, 1 seul trône, et au milieu Go Ha Jin, une jeune femme du XXIe siècle qui se retrouve propulsée durant l’ère Goryeo.
Angry Mom
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Tout laisse penser que ce drama est drôle à commencer par la bande-annonce, mais tu pleures au bout de 2 épisodes.  Une mère découvre que son enfant est harcelé au lycée et décide d’infiltrer l’école pour découvrir ce qui se passe. Elle va découvrir que les petits voyous ne sont pas les plus monstrueux de l’école.
Uncontrollably Fond
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C’est triste, c’est beau, la romance est belle et réaliste. La vie n’est pas facile pour les personnages mais le drama adoucit la notre. Il faut regarder.
Les pommades pour le coeur
You’ve fallen for me
Lui est le BG du lycée, mystérieux, guitariste et bien sûr insupportable. Elle, étudie les instruments anciens avec son grand-père tyranique. 
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Le drama sera l’occasion de découvrir un des instruments traditionnels de Corée, le gayageum. Des ost très sympa et 2 membres de CNblues en prime ! C’est cadeau!
Madame Antoine
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Un psychiatre qui croit que l’amour n’existe pas compte bien le prouver en faisant une expérience sur une médium fleur bleu.
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J’ai une tendresse toute particulière pour ce drama. Déjà à cause des acteurs principaux que j’aime beaucoup, mais surtout pour l’ambiance de la série et ses personnages.
Another Oh Hae Young
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L’un des plus beaux baisers de dramas jamais fait à ce jour. 
She was pretty
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Deux amis d’enfance se retrouve après des années de séparation. Elle qui était si jolie enfant, l’est beaucoup moins, tandis que lui est devenu très beau.
C’est frais, c’est fun, avec le quasi même cast que Kill me Heal me ! Le message derrière pourrait ne pas être ouf (devoir être joli pour réussir et conquérir l’homme aimé) mais le drama s’en tire pas trop mal.
Chief Kim
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Pour changer un peu de la romance, suivez un génie des chiffres un peu truand qui va remettre une entreprise dans le droit chemin en s’occupant de la comptabilité. La bromance est bien présente, on rit, on s’attache à tous les personnages et on ne voit pas le temps passer avec ce drama ! 
Hyde Jekyll Me
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Le titre est plutôt parlant! La directrice d’un cirque réveille l’alter égo du PDG d’un parc d’attraction. Ici c’est la deuxième personnalité qui est douce et chaleureuse tandis que notre héros se montre froid et sans coeur. Il y’a Hyun Bin et Han Ji Min en leads principaux, ça devrait suffire non?
Jealousy Incarnate
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Une miss météo est amoureuse depuis toujours du présentateur vedette de la chaîne. Quand celui-ci commence enfin à s’intéresser à elle, elle décide de fréquenter son meilleur ami.
Doctors
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Park Shin Hye en ancienne brute, reconvertie docteure grâce à son mentor. Une belle histoire, de vie, de rédemption et d’amour.
It’s Okay to not be okay
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Tim Burton rencontre la Corée. Une actrice d’album pour enfant antisociale rencontre un infirmier d’un service psychiatrique qui a un frère autiste. Une magnifique histoire, des visuels à coupés le souffle et des personnages extrêmement attachant. Un des meilleurs drama de 2020.
Cinderella and the Four Knights
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Une (pauvre) jeune fille est engagée pour réconcilier 3 cousins qui se détestent, mais elle a interdiction de sortir avec l’un d’entre eux...
Man to Man
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Comme dans Chief Kim, pas ou peu de romance à l’horizon. Mais au programme un agent secret forcé de protéger une vedette de cinéma. Entre scène burlesque et  action légère, on suit l’amitié grandissante de ce duo.
Ceux qu’on ne peut pas oublier
I hear Your Voice
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Grand classique aussi des dramas coréens! Une avocate au passé trouble croise le chemin d’un jeune homme (Lee Jong Suk) qui peut lire les pensées. Il va l’aider à résoudre certaines affaires judiciaires.
W - Two Worlds
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Une interne en chirurgie se retrouve dans le monde parallèle d’un webtoon créé par son père. Elle y rencontre le personnage principal: un jeune homme aussi beau que riche. 
Ce drama est bien plus qu’une simple romance, on balance entre fantastique, mystère et comédie! 
Doctor John
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Une jeune interne rencontre dans la prison où elle travaille un ancien médecin condamné pour avoir euthanasié un de ses patients. Elle le retrouve quelques temps plus tard dans le même hôpital où il est devenu le chef de son service, en anesthésie.
Un beau drama avec en fond la question de la douleur, de l’accompagnement en fin de vie. Ji Sung interprète sublimement cet anesthésiste de génie.
Mes autres coups de coeurs (moins connu)
My secret Terrius
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Un agent secret recherché pour trahison, aide sa voisine, mère de deux enfants à faire la lumière sur les mystères du quartier. 
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Les personnages secondaires sont très bien développés, attachants, et nous fournissent une bonne dose de mignonitude.
Investigation Couple
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Un médecin légiste ronchon, soupe au lait, de génie enquête au côté d’une jeune procureur. 
That Winter, the Wind blows
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Un voyou décide de se faire passer pour le frère disparu d’une riche aveugle afin de toucher sa part d’héritage, mais il ne reste pas insensible au charme de la jeune femme...
C’est doux, c’est triste, c’est beau et les acteurs sublimes.
Les dramas prometteurs qu’il faut voir mais pas maintenant car après c’est fini...
Defendant
Encore avec Ji Sung...
Mr Sunshine
Le nouveau drama de Kim Eun Suk (Goblin, The King éternel Monarch, Descendants of the sun, the Heirs, secret garden... enfin vous voyez pourquoi je veux le voir ) !!
Flower of Evil
Le nouveau drama de Lee Jun Ki....
Bien sur on n’oublie pas....
You’re Beautiful, Fated to love you, You who came from the stars, The Heirs, While you were sleeping, Moonlight drawn by clouds, What’s wrong with secretary Kim, Tunnel, Pinocchio.... merci d’exister aussi ! <3 
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reseau-actu · 6 years ago
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Fidèles à leurs valeurs mais en phase avec leur époque, les aristos ont le vent en poupe. Descendants des familles nobles de l'Ancien Régime, ils réussissent dans les affaires, l'armée, les médias, la politique... Plus que jamais, ils intriguent et fascinent. Enquête sur leur vrai pouvoir.
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Près de 230 ans après la prise de la Bastille, ils sont toujours là. Fiers de leurs racines, de leurs valeurs et de leur façon de vivre, un pied dans le passé mais un autre solidement ancré dans la modernité. Et cela marche plutôt bien pour eux: ils réussissent dans les affaires, la haute administration, en politique, au cinéma, au théâtre, dans le monde des lettres, dans la banque ou encore dans l'armée, arpentant les cercles du pouvoir avec une persistance déconcertante, créant des start-up avec la fougue de leurs ancêtres partant aux croisades, aussi à l'aise dans les états-majors du CAC 40 que sous les ors de la République ; dans leurs châteaux où suinte le charme de l'Histoire qu'au Jockey Club, leur «QG» parisien à l'ambiance proustienne. Là-bas, le personnel leur donne encore du «Monsieur le comte» comme au bon vieux temps. Ils adorent! Mais chut… Depuis la Révolution française, les aristos ont appris une règle d'or: celle de la discrétion. Dans un pays qui a coupé la tête de leurs aïeux et qui nie leur existence juridique depuis 1848, ils savent se montrer prudents, voire humbles.
Mais même ceux qui voudraient faire oublier leur particule n'y parviennent pas. Plus le temps passe et plus l'aristo de service attise la curiosité. On aime tant le cuisiner sur ses origines et son mode de vie, l'imaginer vivant dans une demeure aussi vaste que Downton Abbey, avec tout le personnel qui va avec ; ou, à l'opposé, fauché comme les blés, déplaçant une à une les bassines sous les kilomètres de toiture de son château, forcément en péril.
Les clichés ont la vie dure, mais les aristos, pourtant, sont toujours là, défiant le temps qui passe et les révolutions en tout genre: française, industrielle, des mœurs, Internet… Même à la mort de Johnny Hallyday, ce sont eux que l'on appelait à la rescousse: le 5 décembre 2017, Laeticia saisissait son téléphone pour joindre le plus people des curés, le père Alain Maillard de La Morandais, issu de l'ancienne noblesse bretonne. Ce dernier, plus connu comme aumônier des politiques que des rockers, se précipitait à Marnes-la-Coquette pour donner l'extrême-onction à l'idole des jeunes (et moins jeunes). Quelques jours plus tard, lors de la messe d'enterrement de Johnny en l'église de la Madeleine, c'est encore un aristo qui prononçait le sermon entendu par des millions de téléspectateurs. Et pas n'importe lequel ; il s'agissait du vicaire général du diocèse de Paris, Mgr Benoist de Sinety. À ses côtés, quatre enfants de chœur au visage d'ange: Juvénal Osmont d'Amilly, Bruno et François du Fayet de La Tour, Geoffroy du Pré de Saint Maur. Des noms qui fleurent bon l'Ancien Régime… «En toutes circonstances, la noblesse est aux côtés de son Église pour offrir l'exemple de la foi», relève avec humour l'historien Éric Mension-Rigau qui raconte cette anecdote, parmi bien d'autres, dans son Enquête sur la noblesse (Perrin), à paraître ces jours-ci.
Le secret de leur étonnante longévité
Au cœur de ses investigations: «la permanence aristocratique», ou l'étonnante durabilité de ces inoxydables aristos traversant les siècles avec désinvolture, comme si de rien n'était. «Même si les descendants de la noblesse ne sont plus structurellement placés au sommet de la pyramide sociale, comme l'étaient leurs ancêtres sous l'Ancien Régime, ils bénéficient encore d'un atout majeur: la capacité à durer. Ils ont derrière eux une histoire trop longue pour qu'elle soit réductible à ses ruptures, fût-ce la Révolution. Consacrés par l'épreuve du temps, ils n'ont pas à fournir la preuve de leur résilience», écrit l'auteur.
«Les aristos ont une place à part dans l'imaginaire collectif et je crois que, globalement, il y a beaucoup de bienveillance à leur égard...»
Denis de Kergorlay
Président du Cercle de l'Union Interalliée, haut lieu de rassemblement des élites françaises (aussi bien bourgeoises qu'aristocratiques, mais aussi littéraires, politiques…), Denis de Kergorlay a son idée sur le sujet. «Les aristos ont une place à part dans l'imaginaire collectif et je crois que, globalement, il y a beaucoup de bienveillance à leur égard, même si nombre d'entre eux n'en ont pas vraiment conscience. Et pourtant, j'y vois une clé de leur survivance, explique-t-il. Quand j'étais, dans ma jeunesse, chez Médecins sans Frontières, on me surnommait affectueusement “le Comte” ou “Monsieur le Comte”, et ce n'était ni par déférence archaïque ni par rejet mais plus par moquerie amicale. Pour les gens, être un aristo est un élément positif. À preuve, je me souviendrai toujours de cette hôtesse de l'air américaine qui, alors qu'elle voulait me convaincre d'accepter un surclassement en business sur un vol Washington-San Francisco, chose que je me refusais dans ma jeunesse, a fini par brandir son ultime argument:“You will feel like a real aristocrat!” Il est frappant de constater que l'aristocratie continue de captiver les gens, reprend Denis de Kergorlay, et ce sur l'ensemble de la planète. Je pense que son véritable pouvoir est presque invisible et pourtant réel. On peut le qualifier de “soft power”… J'étais en Californie chez mon amie Joan Baez au moment du mariage de Lady Di, en 1981. J'ai été tout à la fois amusé et sidéré de voir cette grande égérie des années 1960 fascinée par le “royal wedding”. Elle a passé la nuit entière scotchée devant la télévision alors que, pour moi, c'était un non-événement!»
La force de l'ancrage local
Pour Roland du Luart, ancien vice-président du Sénat et actuel président du Jockey Club, le premier devoir de la noblesse est de servir la société. - Crédits photo : STEPHAN GLADIEU POUR LE FIGARO MAGAZINE
Anachroniques et fascinants pour certains qui voient en eux d'étranges survivants du passé, les aristos seraient-ils en train de reprendre du pouvoir dans la société, si tant est qu'ils l'aient jamais perdu? «Dans nos familles, ce n'est pas la recherche du pouvoir qui nous anime mais la volonté de servir», rectifie le marquis Roland du Luart, ancien sénateur de la Sarthe et vice-président du Sénat, qui a consacré toute sa vie à la politique, à l'image de son grand-père, qui a donné son nom à une rue de la petite ville du Luart. C'est là qu'il se rend chaque semaine, délaissant la vie parisienne et le Jockey Club, dont il est le président, pour se consacrer à son château familial - «beaucoup trop grand et coûteux à entretenir pour notre époque, mais il se trouve que c'est là que j'habite!», s'excuse-t-il -, mais aussi par fidélité envers ses anciens électeurs dont il a su, toute sa vie durant, défendre les intérêts, particulièrement sur les questions agricoles dont il était devenu le spécialiste dans l'hémicycle du Palais Bourbon. «Ma famille a toujours su conserver un ancrage local très fort, reprend-il. Nous n'avons pas émigré pendant la Révolution ; en 1914, des dépendances de notre domaine étaient transformées en hôpital et, durant la Seconde Guerre mondiale, mon grand-père s'était engagé dans la résistance. Œuvrer au service des autres et de notre pays est inscrit dans nos gènes. Cela ne vous donne pas nécessairement le pouvoir, mais au moins une certaine forme de reconnaissance.»
«Mon quotidien est fait de pression et de passion.»
Richard de Warren
La volonté de servir la société est aussi ce qui a présidé à l'orientation de Richard de Warren vers l'ENA, après HEC et Sciences Po. Voyant dans le service de l'État un idéal, il s'est engagé dans la diplomatie. Puis il a décidé de se réorienter vers le secteur privé. «Compte tenu de mon tempérament, il m'a semblé évident que la meilleure façon de servir la société était de participer à la création de valeur», explique Richard de Warren. Après plusieurs années passées au sein du groupe LVMH (directeur financier de Moët & Chandon, directeur général de la division New Ventures Parfums et Cosmétiques), puis dans un fonds d'investissement, il s'est lancé dans un projet entrepreneurial d'envergure: la création de l'Hôtel Alfred Sommier, un cinq-étoiles ouvert il y a sept mois au cœur du quartier de la Madeleine, à Paris, dans l'ancien hôtel particulier de ses ancêtres Sommier. Ces industriels du sucre, propriétaires du château de Vaux-le-Vicomte, ont noué, au XIXe siècle, des alliances avec des familles renommées. Deux ans et 15 millions d'euros de travaux ont été nécessaires pour transformer ce lieu unique en hôtel de grand luxe où l'on se sent reçu comme un invité de la famille. «C'est un projet de vie, confie Richard de Warren. Entrepreneur sur le tard, j'ai pris mes risques financiers et professionnels en m'orientant vers une voie beaucoup moins tracée que dans la haute fonction publique ou beaucoup moins soutenue que dans les grands groupes. Mon quotidien est fait de pression et de passion. Je me réjouis d'avoir créé cinquante emplois et de faire revivre, à travers l'Hôtel Alfred Sommier, la fibre entrepreneuriale de mes aïeux.»
Le Bottin mondain des PDG
Fini le temps où l'aristocratie pouvait vivre sans travailler et se consacrer aux bonnes œuvres, aux mondanités et aux voyages! Il fut une époque où, dans la noblesse, la seule orientation professionnelle envisageable était la diplomatie ou l'armée. On entrait à Saint-Cyr ou à Polytechnique en regardant de haut les HEC et autres diplômés des écoles de commerce, perçus comme de vulgaires «épiciers». Les temps ont bien changé. La progressivité de plus en plus forte de l'impôt sur le revenu, la spirale des droits de succession, l'ISF et maintenant l'IFI sont venus laminer les fortunes d'antan, contraignant les nobles à se retrousser les manches. Et ils font plutôt bonne figure dans les affaires. La liste des PDG (ou anciens PDG) des grandes entreprises françaises a des airs de Bottin mondain, du comte Augustin de Romanet de Beaune (ancien président de la Caisse des dépôts, PDG d'Aéroports de Paris) au comte Pierre-André de Chalendar (PDG de Saint-Gobain) en passant par le comte Henri de Castries (ancien PDG d'Axa), Stanislas de Bentzmann (PDG de Devoteam), Arnaud de Puyfontaine (président du directoire de Vivendi), sans oublier le comte Jean-Dominique Senard, ex-président de Michelin et digne représentant de la noblesse pontificale, nommé récemment président de Renault en remplacement de Carlos Ghosn. «On ne pouvait pas trouver meilleure antithèse de Ghosn que Jean-Dominique Senard, qui est un homme extrêmement intègre, d'une grande rigueur morale. Il incarne ce qu'il y a de mieux dans les valeurs aristocratiques», glisse Éric Mension-Rigau.
Une saine horreur du bling-bling
Autre aristo occupant un poste clé: Geoffroy Roux de Bézieux, président du Medef. Ce bouillonnant chef d'entreprise, créateur de The Phone House, a d'ailleurs présidé le jury du prix ANF Entreprendre 2016, lancé par le duc d'Uzès, à la tête de la vénérable Association d'entraide de la noblesse française qui œuvre au rayonnement de l'aristocratie mais aussi, donc, à la stimulation de l'esprit entrepreneurial chez les jeunes aristos. Et ils sont nombreux à se lancer. «Le monde entrepreneurial est un espace où les nobles n'ont aucune raison de se sentir mal à l'aise, reprend Éric Mension-Rigau. Guerriers et aventuriers peuvent y exercer leur goût du risque, leur sens du sacrifice et leur volonté de conquête. Certains d'entre eux se montrent particulièrement dynamiques et conquérants.»
Le commissaire-priseur Thierry de Maigret dans son antre de la rue de Montholon, à Paris. - Crédits photo : STEPHAN GLADIEU POUR LE FIGARO MAGAZINE
Le parcours de Thierry de Maigret mérite ainsi d'être souligné. À 51 ans, ce commissaire-priseur qui a repris l'étude d'Antoine Ader en 2000 est devenu une figure incontournable de l'hôtel Drouot où il organise une cinquantaine de ventes réputées pour la qualité des objets proposés. «Le fait d'être un aristo n'a pas été décisif dans le développement de mon étude, confie-t-il. La compétence l'emporte sur toute autre considération. Mais il est vrai, cependant, que cela inspire confiance. Dans mon métier, on entre souvent chez les gens. Avoir reçu une bonne éducation et savoir se comporter dans un salon sont des plus indéniables.»
Laurent de Gourcuff au sommet de la Cité de l'architecture et du patrimoine. - Crédits photo : STEPHAN GLADIEU POUR LE FIGARO MAGAZINE
Laurent de Gourcuff, qui appartient à une ancienne et prestigieuse famille de la noblesse bretonne, fait également partie de ces aristos qui ont le vent en poupe. La réussite de ce quadragénaire est tout simplement saisissante. Partant du rachat de la célèbre discothèque parisienne Les Planches en 2007, ce diplômé de la European Business School qui a grandi dans le XVIe arrondissement de Paris a transformé son goût de la fête en une fabuleuse success-story, s'imposant désormais comme un acteur incontournable de l'hospitalité en France, avec un portefeuille de lieux parmi les plus branchés de la capitale: des restaurants (Monsieur Bleu, Loulou, le Girafe, Apicius…), des clubs (Raspoutine, Castel, Le Madam…), mais aussi des espaces uniques à privatiser pour des réceptions. Son groupe, Paris Society (ex-Noctis), qui a réalisé un chiffre d'affaires de plus de 100 millions d'euros en 2018, emploie près de 1 000 collaborateurs. L'an dernier, Laurent de Gourcuff a su convaincre le groupe AccorHotels d'entrer dans son capital. Rien ne semble devoir arrêter ce boulimique de travail qui n'a de cesse d'imaginer de nouveaux projets.
Pas question non plus de céder au bling-bling, pour lequel l'aristocratie a toujours eu une saine horreur...
Parmi «ses» lieux à venir en 2019: le 52 Champs Élysées, un restaurant qu'il va ouvrir avec son associé Gilles Malafosse (chargé du pôle restauration) sur le toit-terrasse de 500 mètres carrés de l'ancien Virgin Megastore (prochainement Galeries Lafayette) offrant une vue à 360 degrés sur tout Paris. Mais aussi une plage à Saint-Tropez (Loulou à Ramatuelle), un espace de réception de 400 mètres carrés au premier étage de la gare Saint-Lazare ; ou encore un nouveau restaurant à l'Opéra Garnier. «Ce sera l'une des plus grandes terrasses de Paris!» annonce Laurent de Gourcuff qui n'a de cesse de rendre ses lettres de noblesse à la fête et à l'art de vivre. Mais, malgré son succès, cet entrepreneur sait garder les pieds sur terre et il n'a rien du noctambule invétéré que l'on pouvait imaginer avant de le rencontrer. «Je ne bois pas une goutte d'alcool, et j'arrive tous les matins à 8 heures à mon bureau des Champs-Élysées», assure ce jeune père de famille. Pas question non plus de céder au bling-bling, pour lequel l'aristocratie a toujours eu une saine horreur, préférant l'élégance morale aux signes extérieurs de richesse par trop visibles!
«La force propulsive du passé»
«Si la noblesse a toujours eu conscience qu'elle doit tenir son rang pour exister, elle ne cherche pas à paraître. Elle n'a pas besoin des écriteaux de sa réussite, rappelle Éric Mension-Rigau. Elle cultive au contraire l'art de porter la fortune avec sobriété, se complaît dans la simplicité, l'humilité, voire le renoncement.» À la fin du XIXe siècle, le duc de Broglie, qui se mettait en habit noir pour le dîner, servi par un maître d'hôtel, ne voyageait-il pas en troisième classe quand il se rendait à Paris? «Dans une société guidée par le culte de l'urgence et du résultat, où le souci de la rentabilité affaiblit le désir de perfection morale et esthétique, elle (la noblesse, NDLR) offre une boussole de sens, estime l'historien. Elle rappelle la nécessité de la lenteur, de la continuité, de l'attachement aux permanences et, mieux qu'aucun autre groupe social, manifeste la force propulsive du passé.» C'est pour cela qu'elle demeure, plus moderne que jamais, fidèle à elle-même, à ses valeurs et à ses devoirs.
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philoursmars · 6 years ago
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On va finir sur les roses !
- Vichel (notre ancienne maison familiale en Auvergne)
- Douai : des roses givrées
- Kerburit (le petit village finistérien où Jean-Luc habita quelques années)
- Vichel
- entre Pau et Lescar (le rosier est là comme “fusible” à mildiou : il attrape la maladie avant les vignes)
- Marseille
- Douai ( ancien Hôpital Général)
- Vichel
- Douai (ancien carmel)
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reflexionsnouvelles · 6 years ago
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Jean-Martin Fortier en tournée : l’occasion de rencontrer le pionnier québécois de l’agriculture biologique
Jean-Martin Fortier, pionnier québécois de l’agriculture biologique et de la permaculture, sera, à l’initiative de Fermes d’Avenir, en France pour une tournée d’une semaine afin de donner des formations et expliquer pourquoi ses pratiques ont bousculé les esprits et comment ses projets s’ancrent dans l’avenir.
Depuis 5 ans l’auteur du best-seller ‘Le Jardinier-Maraîcher’, qui retrace l’histoire de la désormais mythique Ferme de la Grelinette, montre qu’il est possible de produire de manière agroécologique sur grande surface et d’envisager un avenir désirable pour l’autonomie alimentaire de nos territoires avec la Ferme des 4 Temps et ses 65 hectares.
Plusieurs moments de sa tournée seront ouverts au public, sur Saint-Maximin, Marseille, Tours, Bordeaux et Paris. Voici la programmation complète :
28 MAI : FORMATION AU LYCÉE AGRICOLE DE SAINT-MAXIMIN LA SAINTE BAUME Horaires : 9h30-18h Lieu : Saint-Maximin et Tourves Tarif : 25€ Inscription : La formation étant déjà complète, les inscriptions sont clôturées.
29 MAI : CONFÉRENCE À MARSEILLE Horaires : – 18h30 : Apéro et dédicaces du livre de Jean-Martin Fortier – 20h : Conférence et débat Lieu : Les Grandes Tables de la Friche, 41 rue Jobin, 13003 Marseille Tarif : gratuit pour la conférence / petits prix pour la restauration Inscription : par mail à [email protected]
31 MAI : CONFÉRENCE DANS LE CADRE DU FESTIVAL “LES AGROFOLIES” À BORDEAUX Horaires : 20h Lieu : Amphithéâtre Joseph Courau, Bordeaux Sciences Agro, 1 Cours du Général de Gaulle, 33170 Gradignan Tarif : 4€ Inscription : https://ift.tt/2rTFtkC
1ER JUIN : FORMATION À TOURS Horaires : de 10h à 17h Lieu : Château de la Bourdaisière, 25 rue de la Bourdaisière, 37270 Montlouis-sur-Loire Tarif : tarif unique de 100€ la journée repas du midi au Château compris Inscription : https://ift.tt/2k7MYkD
2 JUIN : CONFÉRENCE À PARIS Horaires : de 14h à 20h Lieu : Les Grands Voisins, Ancien hôpital Saint-Vincent-de-Paul, 74, Avenue Denfert-Rochereau, 75 014 Paris Tarif : 7€ pour la conférence Inscription : https://ift.tt/2rXZSVY
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lasuisse · 4 years ago
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Réponses aux questions courantes sur la blépharoplastie
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La blépharoplastie est l'une des chirurgies plastiques faciales les plus fréquemment pratiquées de notre temps. L'intervention consiste à repositionner et à tailler les tissus des paupières supérieures ou inférieures. L'objectif général de la blépharoplastie est de corriger les signes de vieillissement tels que les paupières supérieures encapuchonnées et les poches ou ombres gonflées sous les yeux. Chaque procédure est adaptée au patient pour obtenir un rajeunissement d'apparence la plus naturelle possible. Une blépharoplastie bien exécutée (effectuée par un chirurgien plastique certifié) ne donne pas l'impression d'avoir été opérée. Elle donne l'impression que les paupières sont naturellement lisses. La popularité de la blépharoplastie se maintenant, nous pensons que c'est le moment idéal pour répondre à certaines des questions les plus courantes que se posent les patients.
Que puis-je attendre de la blépharoplastie ?
Le résultat global de la blépharoplastie est que les yeux auront l'air plus jeunes. Une réponse plus détaillée est que, si vous subissez une blépharoplastie supérieure, vos yeux auront l'air plus lumineux et plus ouverts. Ce n'est pas comme si vous étiez surpris, mais comme si vous étiez éveillé et que vous aviez une énergie vibrante. Si vous subissez une blépharoplastie inférieure, les poches sous les yeux seront beaucoup moins proéminentes si elles ne sont pas complètement éliminées.
Les résultats de la blépharoplastie commencent à se manifester environ une semaine après l'opération. En général, les patients sont prêts à reprendre leur travail et leurs autres activités 7 à 10 jours après l'intervention, lorsque les gonflements et les ecchymoses ont diminué. Le résultat final de la blépharoplastie est atteint 4 à 6 semaines après l'opération. Bien que le vieillissement affecte à nouveau la peau autour des yeux à un moment donné, la plupart des personnes n'ont pas besoin d'une seconde blépharoplastie pour conserver une apparence plus jeune. Les cicatrices des incisions de la blépharoplastie sont cachées.
Comment se déroule la blépharoplastie ?
La chirurgie de rajeunissement des paupières est une intervention ambulatoire. À moins que cette procédure ne soit combinée avec d'autres, comme un lifting du milieu du visage ou des sourcils, elle peut être pratiquée en cabinet en utilisant un anesthésique local, qui est injecté dans la peau de la même manière que les produits de remplissage dermique. Avant l'opération, les paupières sont marquées pour indiquer l'endroit où le repositionnement et la coupe auront lieu. Les patients doivent se faire conduire à leur rendez-vous par quelqu'un qui les ramènera chez eux en toute sécurité.
Existe-t-il des alternatives à la blépharoplastie ?
Selon les problèmes que vous souhaitez corriger, il peut y avoir des alternatives à la blépharoplastie. Les poches ou creux légers à modérés sous les yeux sont parfois corrigés à l'aide de produits de remplissage dermiques. Parfois, les paupières supérieures peuvent être subtilement rajeunies en injectant du Botox le long de la courbe juste au-dessus des sourcils. Cette méthode n'est efficace que si la lourdeur des paupières supérieures est causée ou aggravée par la traction vers le bas des sourcils. Les injectables peuvent être pratiques mais ils constituent une solution temporaire au vieillissement des paupières. La blépharoplastie est devenue une technique privilégiée en raison de ses résultats durables.
Quelles questions dois-je poser à mon chirurgien lors de la consultation ?
Il est bon de faire une liste restreinte de trois ou quatre chirurgiens. Ensuite, contactez chacun d'eux à tour de rôle. Vous pourrez peut-être obtenir une courte consultation "gratuite" par téléphone ou par courrier électronique, mais vous devrez payer la consultation complète.
Cette période peut être un peu stressante et vous risquez d'oublier ce que vous devez demander ; il est donc utile d'avoir une liste de questions écrite à l'avance. Vous pouvez alors passer en revue chaque question individuellement et cocher chacune d'entre elles à tour de rôle.
Vous voudrez peut-être enregistrer la conversation entre vous et le chirurgien.
Les questions à poser doivent porter sur le chirurgien lui-même, la clinique/hôpital, le devis, l'opération elle-même et le suivi.
Voici une liste de questions qui vise à vous assurer que vous obtiendrez toutes les informations dont vous avez besoin avant de prendre une décision :
Êtes-vous uniquement spécialisé dans la blépharoplastie ou pratiquez-vous d'autres interventions ? Quelle est votre expérience ? Combien d'opérations de blépharoplastie pratiquez-vous chaque année ? Quels sont vos taux de réussite ? Quels sont les avantages de cette opération ? Que puis-je attendre de cette opération ? Pouvez-vous expliquer l'intervention en détail ? Quels sont les complications/risques et quelle est la probabilité qu'ils m'arrivent ? Existe-t-il des alternatives non chirurgicales à la chirurgie ? Avez-vous des informations que je peux consulter ? Y a-t-il des lectures ou des articles publiés ? Puis-je parler à l'un de vos anciens patients ? Avez-vous des études de cas ou des témoignages ? Avez-vous des photos "avant" et "après" que je peux regarder ? À quelle fréquence pratiquez-vous cette opération ? Que dois-je faire avant l'opération ? Y aura-t-il beaucoup de douleurs et/ou de malaises ? Combien de temps durent les effets de la blépharoplastie ? Aurai-je besoin d'une autre opération ? D'autres membres de ma famille ont eu des paupières gonflées après un certain âge, est-ce que je vais en subir de même ? Existe-t-il d'autres procédures esthétiques qui peuvent être combinées avec cette chirurgie pour obtenir un meilleur effet ? Quel type de blépharoplastie pratiquez-vous ? Combien de temps la guérison prendra-t-elle ? Y a-t-il quelque chose dans mes antécédents médicaux qui pourrait m'exclure de la chirurgie ou qui pourrait causer des complications ?  Êtes-vous inscrit au registre des spécialistes en chirurgie plastique du GMC ? La chirurgie sera-t-elle pratiquée dans une clinique ou un hôpital privé ? Ai-je le choix de l'hôpital ? Qu'est-ce qui est inclus dans le devis ? Qu'est-ce qui n'est pas inclus dans le devis ? Si quelque chose ne va pas et que je dois subir un traitement complémentaire, devrai-je payer un supplément et combien ? Qu'en est-il du suivi médical ? Quand dois-je me présenter à ma première visite de suivi ? Combien de temps faudra-t-il avant que je puisse reprendre mon travail et/ou mes activités normales ? Il est tout aussi important que vous aimiez votre chirurgien et que vous lui fassiez confiance. Il doit y avoir une relation entre vous deux. Vous voulez vous sentir à l'aise et détendu avec lui et être rassuré par sa compétence professionnelle.
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bassin-minier-regis · 12 years ago
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                                                   Le bassin houiller de Blanzy
En Bourgogne, dans le département de la Saône et Loire (secteur de Blanzy, le Creusot et Montceau-les-Mines) l’exploitation du charbon de manière artisanale semble avoir commencée au XVIe siècle. Des documents anciens (notamment une charte de 1510) mentionnent « la charbonnière du Crozot près de Mont-Cenis ». La ville du Creusot est née sur un gisement de charbon. Elle se développera surtout autour d’activité métallurgique.
L’exploitation jusqu’au milieu du XVIIIe siècle s’effectua par « crot » qui étaient des mines à ciel ouvert. Dans les secteurs où le charbon était identifié, les pionniers de la mine creusaient des trous de faible diamètre. Le charbon était récupéré avant que la montée des eaux inonde celui-ci. Après l’inondation, on devait en foncer un nouveau et ainsi de suite. Au Creusot, « les crots » ont donné leur nom au bois qui est orienté en direction de Mont-Cenis.
A partir de 1768, M. de la chaise prend en charge l’exploitation du charbon de manière industrielle avec l’obtention de la première concession dite de Montcenis. Cette concession fut rachetée au début du XIXe siècle par la famille Chagot. Celle-ci fit creuser de nombreuses fosses, construit église, écoles,    hôpital ainsi que de nombreuses cités minières. Elle transforma le lieu-dit de « Montceau » en une ville qui deviendra Montceau-les-Mines à partir de 1836 et qui atteindra au XXe siècle plus de 20000 habitants.
La fonderie royale de canon du Creusot très gourmande en charbon puis en coke sera elle rachetée par la famille Schneider en 1836. Les années 1830 voyaient le développement en France du chemin de fer qui allait booster l’industrie. Il faudra toujours plus de charbon pour faire tourner les usines et pour faire avancer les locomotives. Il faudra également beaucoup de fer pour fabriquer rails et locomotives.
Les familles Chagot et Schneider jouèrent un rôle politique de premier ordre. Leonce Chagot (1822-1893) devint maire de Montceau, conseiller général et député. Au Creusot, les Schneider furent également maires, conseillers généraux et députés de père en fils. Cela eu un impact considérable sur la vie des ouvriers avec un paternalisme omniprésent. Les patrons qui géraient les affaires politiques n’hésitaient pas lors des grèves à envoyer des milliers de soldats pour protéger les usines et les mines… La grève de 1899 animée notamment par Etienne Merzet avait pour revendication de dénoncer une police au service des mines. Après 25 jours de conflit, les mineurs obtenaient gain de cause (notamment la reconnaissance de leur syndicat) grâce à l’arbitrage du gouvernement et suite à la demande des parlementaires du département à l’exception du député Schneider…
Pendant le premier conflit mondial, les usines du Creusot proposèrent dès janvier 1916 un prototype de cuirassé terrestre. Elles ont construit les premiers blindés français « les chars Schneider » à plusieurs centaines d’exemplaires.
Lors de la nationalisation, le bassin sera regroupé avec ceux de la Machine dans la Nièvre et d’Epinac également en Saône et Loire pour former les houillères de Blanzy. En 1958, un coup de grisou tua 20 mineurs au puits Plichon de Montceau-les-Mines. La plus importante catastrophe du bassin s’était déroulée en 1867. Un coup de grisou causa la perte de 89 mineurs au puits cinq sous.
Le dernier siège a cessé son activité en 1992 au puits Darcy. L’exploitation du charbon s’est terminée définitivement en 2000 avec la fermeture de la dernière « découverte ». Au total, le bassin de Blanzy aura fourni plus de 200 millions de tonnes de charbon.
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kyeyearbook · 7 years ago
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Izia Blake Turner — 22 ans — South Florida — Etudiante en biologie. — Soutient Scolaire — ( Aka ~ Hannah Kleit )
» s a b i o g r a p h i e
NOM Blake-Turner, la combinaison parfaite des noms de famille de ses deux papas. Le premier est californien, l'autre néo-zélandais. Les deux sont inscrits sur ses papiers d'identité mais elle n'utilise réellement que Turner. 
PRÉNOM(S) Izia ; c’est doux, c’est fait pour toi. 
ÂGE 22 ans. 
NAISSANCE Le 12 Janvier 1995, à Petroria, Afrique du Sud.
Elle exalte une aura particulière, Izia, celle d'une fille toujours de bonne humeur, enjouée, rayonnante, et ça en énerve beaucoup. c'est le petit rayon de soleil avant, pendant et après la tempête. Tout la touche, tout l'atteint. La vie, la météo, les bonnes nouvelles, les mauvaises aussi, les gens, leurs peines, leurs joies. Elle offre des repas à ceux dans le besoin, aide les personnes âgées pour traverser la route et porter leurs sacs trop lourds, et elle viendra toujours au secours des animaux abandonnés. Elle se considère volontiers comme une voyante, persuadée que son instinct est le plus redoutable mais trop souvent à côté de la simple vérité. Aucune tempête ne pourrait la renverser, ni la faire changer de cap, elle se cramponne à ses valeurs et ses principes, quitte à passer pour une enquiquineuse. Souvent en retard, toujours réveillée à l'aube, méticuleuse et ordonnée. Elle est douce, optimiste mais n'a pas sa langue dans sa poche, en plus d'être dotée d'un sarcasme redoutable.
01. Elle a été adoptée à l'âge de deux ans et n'a aucun souvenir de ses parents biologiques. De ce qu'on lui a raconté, elle a été abandonnée à côté d'un hôpital avant d'être adoptée, quelques mois plus tard, par un couple d'hommes originaires de Nouvelle-Zélande, qui rêvaient de fonder une famille. 02. Elle a grandi dans une ferme, à Martinborough, South Wairarapa, entourée de vignes, de paysages sauvages et insaisissables. Elle en a l'odeur gravée dans la peau et dans le regard. C'est une véritable campagnarde qui campe sur ses traditions rurales, ses expressions rustiques, son style vestimentaire et ses préjugés contre les gens qui viennent de la ville. 03. Sa famille cultive la terre. Les fruits, les légumes, ils élèvent aussi des chèvres et des vaches dont ils vendent le lait sur le marché. Ils ne sont pas riches et n'aspirent pas à l'être. Ou alors, ils ne le disent pas. 04. Elle est optimiste et chaleureuse, mais peut être tout son contraire la minute d'après. Il n'y a pas de gris, il n'y a que le bon ou que le mauvais selon elle. Izia n'aspire à aucune gloire, elle se contente du minimum, des petits plaisirs que lui offre la vie, sans jamais viser plus haut. 05. En général, elle mange toujours son dessert avant le plat principal. Une manie que les gens ne cessent de trouver étrange. 06. Elle bricole, tout le temps. Le tracteur de la ferme, sa vieille auto, la machine à laver, la télé. Tout. Elle récupère toujours des objets anciens ou trouvés dans des brocantes pour ensuite créer des sculptures.  07. Elle adore le vin et sort une bonne bouteille pour à peu près n'importe quelle occasion. 08. Ses papas ont fini par divorcer ; oui ça arrive. Elle a été chamboulée, perturbée, attristée. Besoin de nouvel air, elle partira a Tampa pour ses études supérieure, besoin de se confronter à la ville aussi. 09. Tampa n’est pas choisi au hasard, elle y a là-bas la famille de son papa Californien. 
» s e s l i e n s ▬ Austin Ian Strauss ; “ lien d’parenté. ” Il est en soit ton cousin, tu le considère comme ta plus grande peur. T’es encore une gamine fragile qui découvre à peine la vie, et lui te montre des choses que tu n’aurais jamais voulu voir. Il t’initieras à la drogue, douce comme dur, l’alcool ; de très mauvaise qualité. Tu le suis car il est ton seul repère, mais tu le crains plus qu’autre chose.
▬ Roshane Vickee Mostert ; “ Apprentissage forcé ” amie (a développer)
▬ Lysandre Joe Bowell  ; “ Loin des yeux, loin de la verité ” Tu as rencontré ce garçon alors que vous n'étiez que des gosses, en vacance dans ton pays tu étais trop ravi de te faire un nouvel ami, vous aviez l'impression d'etre des aventuriers en construisant des châteaux de sable sur la plage. tu ne l'as jamais revu. mais vous avez toujours gardé contact par courrier. Au fil du temps il te confiait ses secrets, tu avais l'impression d'être importante. Vous étiez un peu le journal intime de l'autre. Alors tu as été ravie d'apprendre que lui aussi serait en floride. Mais tu étais loin d'imaginer que le petit garcon de ton souvenir était devenu aussi arrogant et dominateur. Vous vous retrouvez dans la même école, mais vous ne faites plus parti du même monde.
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rodezaggloculture · 6 years ago
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De l’asile de Paraire (Rodez) à l’hôpital Sainte-Marie de Cayssiols (Olemps)
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La chapelle de l'ancien asile départemental de Paraire - Crédit photographique et remerciements : Cédric Méravilles
La création des hôpitaux généraux dans la seconde moitié du XVIIe siècle correspond à une volonté politique d’ordre public : ces établissements n’ont pas de vocation médicale mais sont destinés à enfermer les indigents, les mendiants, les orphelins et les enfants de mendiants comme le précise l’édit royal de 1662 qui décrit et définit leur vocation. Depuis la fin du Moyen Age, pauvreté et mendicité se développent et menacent le confort et la sécurité des classes bourgeoises émergentes. En réaction, le travail se trouve nimbé de valeurs morales et religieuses. Les catholiques y voient un moyen de combattre le vice mais aussi une forme de prière et d’ascèse. Dès le début du XVIIe siècle, Paris, Rouen et Lyon se dotent ainsi d’établissements pour enfermer les indigents. L’édit de 1662 prône la généralisation de ces institutions qui furent à la fois des prisons, des couvents et des manufactures.
Avec l’obligation de prise en charge des aliénés par l’Etat, la plupart d’entre eux sont placés dans des prisons ou des hôpitaux, non adaptés à leurs pathologies.
De nombreux membres du monde médical s’en offusquent et tentent de  faire évoluer la situation, comme Jean Colombier, inspecteur des hôpitaux en France, qui publie en 1785, avec François Doublet un document sur l’organisation des maisons pour soigner les « insensés ». Jean-Etienne Esquirol publie également au début du XIX siècle, un ouvrage sur le sort des aliénés en France. Le retentissement de ce dernier fait comprendre l’urgence de la situation à l’Etat qui émet une circulaire pour améliorer les soins des malades.
L’architecture asilaire s’élabore alors, préconisant des divisions selon les critères comportementaux : « les furieux, les tranquilles, les imbéciles et les convalescents ». Les progrès de la médecine permettent peu à peu l’amélioration du traitement des aliénés et l’asile devient un champ d’observation et d’expérimentation. La loi du 30 juin 1838 est un jalon dans l’histoire de la psychiatrie et du traitement des malades mentaux. Elle réglemente la construction des asiles et l’intégration de nouveaux patients. Le bâtiment devient ainsi une architecture thérapeutique.
Ainsi à Rodez, l’asile départemental de Paraire est construit en retrait de la ville par Etienne –Joseph Boissonnade, architecte départemental depuis 1821. Ainsi, les malades respirent un air pur et ont une vue sur des espaces ouverts. Les terrains sont achetés en 1836 et les travaux commencent en 1840. Les premiers aliénés sont admis deux ans plus tard. L’édifice, en forme de U, est séparé entre les hommes et les femmes et chaque côté du bâtiment est lui-même divisé en fonction des pathologies.
Tout au long de la construction, les plans sont modifiés en raison du manque de place. Les étages et les bâtiments ajoutés ne réussissent pas à répondre à la demande.
De plus, un autre problème persiste, celui de l’eau. En effet, Rodez connait des difficultés d’adduction et l’asile manque d’eau, notamment pour l’hydrothérapie. Ainsi, les travaux accumulent du retard et sont finis par Jean-Baptiste Vanginot après la mort de Boissonnade en 1862.
Au début du XXe siècle, on prévoit de déplacer l’asile à cause du manque de place mais ce projet est stoppé par la Première Guerre mondiale. L’entre-deux-guerres est plus propice à la reprise de ce projet et la construction d’une annexe est envisagée pour remédier à l’encombrement de certains quartiers et ajouter des terrains agricoles.
Trois lieux sont alors proposés : Cayssiols, Combelles ou le Puech (au Monastère). Finalement, le Conseil général choisit Cayssiols, seul endroit qui ne pose pas de problème pour l’accès à l’eau en grande quantité. De plus, lors d’une visite de l’asile de Clermont-Ferrand dirigé par la congrégation Sainte-Marie, les responsables de Rodez se rendent compte que la manière de gérer cet asile est excellente et décident de leur confier Paraire.
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Hôpital Sainte-Marie à Cayssiols (Olemps) - Crédit photographique et remerciements : Gilles Tordjman
A l’asile de Cayssiols, sur les seize pavillons dédiés au soin des malades que comptait initialement l’asile, onze sont construits entre 1931 et 1955. Hauts de trois étages, ces bâtiments impressionnants de 43 mètres de long sur 11 mètres de large comportent une surface utile de plus de 1 600 m² chacun. L’asile de Cayssiols est terminé ; en 1953, l’asile de Paraire se ferme tandis qu’une grande partie de ses bâtiments disparaît dans la démolition.
Aujourd’hui, il ne reste de cet asile que les deux bâtiments les plus récents et la chapelle Antonin Artaud (poète, acteur, metteur en scène, dessinateur etc.), rebaptisé en l’honneur du malade le plus connu interné de 1943 à 1946 ; sans oublier la grande et douloureuse histoire du « soldat amnésique » de la Première Guerre mondiale soigné et « réclamé » par de nombreuses familles et ce pendant près de vingt ans à Rodez.
 Maëva Cluzel, stagiaire au service du patrimoine de Rodez agglomération
Retrouvez le service du Patrimoine de Rodez Agglomération (agenda des visites et conférences, notices historiques sur les commerces anciens de Rodez etc.) sur : www.patrimoine.rodezagglo.fr
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i2m-posts · 6 years ago
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L’Appel de Marseille Pour la Création National d’un Registre Des Cancers et des Malformations Congénitales Et Particulièrement dans la Métropole-Aix-Marseille-Provence
Madame la Ministre de la Santé, 
Nous, responsables d’associations engagées dans l’environnement, médecins hospitalo-universitaires, chercheurs, juristes, épidémiologistes, élus locaux et nationaux réunis le 1er Décembre 2018 à Marseille par l’association citoyenne « Innovons Pour Marseille Métropole » faisons le constat que la situation de la Métropole d’Aix-Marseille-Provence et plus largement de la France sur le plan de la santé environnementale est une urgence compte tenu de la pollution (air, sol, eau) exceptionnelle constatée sur ce territoire et sur l’ensemble du territoire français. Afin d’accompagner une évaluation des risques sanitaires sur ce territoire et permettre une politique préventive, nous demandons en urgence la mise en place d’un registre des malformations congénitales et d’un registre général des cancers sur la Metropole Aix-Marseille-Provence et sur l’ensemble du territoire national. Ces outils sont indispensables dans le dispositif de surveillance de l’état de santé en France car les seuls en mesure d’identifier d’éventuels clusters autour de points noirs environnementaux nombreux notamment sur notre territoire routier, industriel, agricole et portuaire. Cette demande s’inscrit totalement dans les recommandations du PNSE (Plan National Sante-Environnement) actuel (2015-2019) et à venir en cours d’élaboration, qui définit parallèlement au développement d’outils de mesure des expositions environnementales (pollutions atmosphériques, perturbateurs endocriniens, solvants, métaux lourds, pesticides, champs électromagnétiques, la notion d’exposome nécessitant obligatoirement une analyse exhaustive des cas de cancers et de malformations congénitales afin de pouvoir agir sur les causes environnementales . 
Contact : Dr. Annie Levy-Mozziconacci ([email protected]) retour sur la réunion-debat du 1er Décembre 2018 : innovonspourmarseille.fr 
https://www.lemonde.fr/sciences/article/2019/01/22/cancers-aucune-donnee-pour-78-de-lapopulation-francaise_5412764_1650684.html 
Les 1ers signataires de l’Appel, réunis à Marseille le 1er Décembre 2018 
Annie LEVY-MOZZICONACCI, - Cofondatrice et Présidente de l’association « Innovons Pour Marseille Métropole » - Conseillère Municipale et Métropolitaine de Marseille - Médecin Généticien au Centre Pluridisciplinaire de Médecine Prénatale, Hôpital Nord (APHM), Enseignant-chercheur (Aix Marseille-Université), Delphine BATHO, - Ancienne Ministre de l’Ecologie, - Députée Emmanuelle AMAR, - Epidémiologiste, - Directrice des Registre des malformations congénitales en Rhône Alpes (REMERA), Béatrice PARRANCE, - Professeur de Droit, spécialisée en Droit de l’Environnement et droit de la Santé, Paris 8 - Membre de la Commission Santé Environnement attachée au suivi du Plan national Santé Environnement René RAIMONDI, - Ancien Maire de Fos sur Mer, - Conseiller Départemental des Bouches du Rhone et Conseiller métropolitain Sylvaine GOIX, - Chargée de mission Santé-Environnement, Institut Eco citoyen pour la connaissance des pollutions (Fos sur mer, Bouches du Rhône) Sébastien MABILE - Avocat spécialisé en Droit et politiques environnementales (cabinet Seattle) François DE CAMBIAIRE - Avocat (cabinet Seattle) Jeanne PERRIN, - Professeur de Biologie de la reproduction, Aix Marseille Université Dominique ROBIN, - Directeur Atmo Sud Roland DADENA, - Coordinateur de l’Association Santé Littoral Sud, Marseille Richard HARDOUIN, - Président du CAN (Collectif Anti Nuisances Environnement) Didier FAURE - Représentant de l’Association Nationale des victimes de l’Amiante Jean Ronan LEPEN - Représentant l’association ZEA OCEAN Les soutiens de l’Appel (en dehors de la pétition en ligne) Corinne LEPAGE, - Avocate, ancienne Ministre de l’Environnement Michèle RIVASI - Députée Européenne Joël SPIROUX - Médecin, président de CRIIGEN Florence BRETELLE, - Professeur de Gynécologie-obstétrique - Co-responsable de la Plateforme CREER (Couple Reproduction Enfant Environnement et risque) - Responsable du centre pluridisciplinaire de médecine Fœtale, Hôpital Timone, APHM Claude D’ERCOLE, - Professeur de Gynécologie-obstétrique - Responsable du pôle Femme Parents,Enfants, CHU Marseille - Responsable du centre pluridisciplinaire de médecine Fœtale, Hôpital Nord, APHM Jean GABERT - Professeur de Biochimie et Biologie Moléculaire, AMU Caroline TOGA, - Médecin Généticien, APHM Barthelemy TOSELLO - Maître de Conférences des Universités – Praticien Hospitalier Médecine Néonatale APHM Marseille Samia GHALI, Sénatrice des Bouches du Rhône Marie Arlette CARLOTTI - Conseillère municipale et métropolitaine - Ancienne Ministre déléguée aux personnes handicapées et à la lutte contre l’exclusion Jean MONTAGNAC, - Président du Territoire Marseille Provence, - Maire de Carry-le-Rouet Martine CESARI - Vice Présidente de la Métropole - Maire de St Esteve Jenson Christian AMIRATY, - Maire de Gignac-la-Nerthe André BERTERO, - Maire d’Aurons Jean-Louis CANAL, - Maire de Rousset Jean David CIOT - Maire de Puy Ste Réparade Loïc GACHON, - Maire de Vitrolles Jacky GERARD, - Maire de Saint-Cannat Joël HETSCH, - Maire de Fos sur mer Nadia BOULAINSEUR, - Conseillère municipale et métropolitain de Marseille Eugène CASELLI, - Conseiller municipal et métropolitain de Marseille Roland CAZZOLA, - Conseiller municipal et métropolitain de Marseille Sophie DEGIOANNI, - Conseillère municipale et métropolitain de Martigues Georges HOVSEPIAN, - Conseiller municipal et métropolitain, Marseille Gaëlle LENFANT, - Conseillère municipale et métropolitain d’Aix Stéphane MARI, - Conseiller municipal et métropolitain de Marseille Bernard MARTY - Conseiller métropolitain, Marseille Marc POGGIALE, - Conseiller métropolitain, Marseille Gérard POLIZZI, - Adjoint d’arrondissement et conseiller métropolitain de Marseille Marie-Claude MICHEL, - Conseillère municipale et métropolitain de Vitrolles Jean-Claude MONDOLONI, - Conseiller municipal et métropolitain de Vitrolles Pascale MORBELLI, - Conseillère municipale et métropolitain de Vitrolles Maryse RODDE, - Conseillère municipale et metropolitain de Miramas Luc TALASSINOS, - Conseiller métropolitain, Commune de Gréasque Jacqueline COLLARD, - Présidente Santé Environnement Rhône Alpes Véronique MOREIRA - Présidente WECF, France 
Pétition en ligne (350 signatures) 
https://www.change.org/p/ministre-de-la-sant%C3%A9-mise-en-place-d-un-registre-national-des-malformations-cong%C3%A9nitales-et-des-cancers
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if-you-fan-a-fire · 5 years ago
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“L'édit promulgué par Louis XIV énumère les différents principes à partir desquels l'institution organise sa mission. Il est complété par un règlement qui précise et détaille certains points de fonctionnement: l'Hôpital Général est destiné aux pauvres mendiants. Sous ce terme générique il faut en réalité reconnaître certaines catégories et non la masse de ceux qui sont poussés à la rue et se trouvent réduits à la mendicité. Depuis la fin du siècle précédent, un travail législatif particulièrement actif mené de pair avec une réflexion sur les circonstances et les raisons de fond de cette situation, a défini plusieurs «classes» de mendiants. Il y a tout d'abord ceux qui par vice ou fainéantise se livrent sur la voie publique à la quête et sollicitent l'aumône; ces derniers considérés comme des parias sont tout d'abord exclus de mesures que propose l'Hôpital Général. A l'inverse, ceux que la guerre ou les troubles économiques ont privé de moyens d'existence et qui se trouvent au regard de la société en danger du fait d'une situation qu'ils subissent, ces bons pauvres sont intéressés au premier chef par son établissement.  L'édit distingue cependant plusieurs catégories de «bons mendiants», les valides autrement dit les adultes en état de travailler et les autres, enfants ou vieillards mais également les incurables, pourvu que leur mal ne soit pas contagieux. On retrouve ici la complexité de l'hôpital classique, phénomène dont on a parlé plus haut et qui se manifeste à nouveau privilégiant certes une fonction parmi d'autres mais ne renonçant pas aux charges traditionnelles de l'hospitalité. Si l'Hôpital Général est conçu comme un établissement d'assistance et l'on verra plus loin les moyens qu'il propose, c'est également une institution qui recueille une population de malades. Il forme pour ainsi dire un couple indissoluble avec l'Hôtel-Dieu. Il est donc particulièrement intéressant d'étudier les relations qui s'établissent entre ces deux institutions et la place réservée au malade dans l'Hôpital Général. On sait depuis les travaux de J. Estienne qu'un médecin, qu'un chirurgien et un apothicaire sont employés par les directeurs de l'institution. Nous avons retrouvé l'inventaire de Papothicairerie de la Salpétrière, établi en 1702. Certes, la date est tardive mais on se trouve en présence d'un véritable service pharmaceutique dont la fonction ne peut être considérée comme purement formelle ou décorative. De même, les recherches que nous avons menées au Minutier central des Notaires nous ont permis de découvrir l'étude de, l'établissement; parmi les nombreux contrats de fondation, on relève la présence de marchés de construction pour les nouveaux bâtiments de la Salpétrière déjà considérée comme la principale maison de l'Hôpital Général. Le 4 septembre 1658, Christophe du Plessis sert d'intermédiaire et remet une somme de 30 000 livres rassemblées par des dames charitables qui veulent conserver l'anonymat pour la construction «du bâtiment de l'infirmerie de la maison Saint-Denis de la Salpétrière...» Cette infirmerie est achevée deux ans plus tard et reçoit désormais ceux qu'une maladie déclarée atteint alors qu'ils sont pensionnaires de l'établissement. A la vérité, cette création ne saurait nous surprendre ; elle s'avère nécessaire dans une maison qui recueille plusieurs milliers d'individus parmi les plus faibles et les plus démunis particulièrement sensibles aux attaques et aux atteintes de la maladie. Cette infirmerie sert donc de service de premiers soins, de secours d'urgence relayée naturellement par une hospitalisation lorsque le besoin s'en fait ressentir. Une convention régit en ce sens les relations de l'Hôtel-Dieu et de l'Hôpital Général. Elle est contre-signée le 23 février 1659 par les gouverneurs et les administrateurs de ces deux administrations. Leur rencontre a eut lieu en «terrain neutre» dans la salle Saint-Louis du Parlement de Paris qui a vu depuis le début du siècle toutes les assemblées et réunions consacrées aux questions d'assistance. En accord avec sa tradition séculière, l'Hôtel-Dieu est donc tenu de recevoir le malade provenant de l'une des maisons de l'Hôpital Général et de lui administrer les soins et traitements susceptibles de le rétablir en bonne santé. Le cas des femmes enceintes est évoqué avec une attention particulière: elles sont accueillies depuis toujours dans l'Hôtel-Dieu qui a de ce fait acquis une solide réputation dans le domaine de l'accouchement et de la maternité. Le service est dirigé par une «ventrière» dont la compétence est reconnue. La salle des accouchées, autrefois en sous-sol a été transférée dans une annexe plus salubre construite rue de la Bucherie, au début du XVIIème siècle. Le service se compose d'un dortoir, d'une salle d'accouchements, d'une nourricerie et d'une salle de convalescence, dispositions qui pour l'époque sont exceptionnelles; lorsqu'une femme enceinte, pauvre de l'Hôpital Général, sollicite son hospitalisation, elle doit subir un examen qui détermine si elle se trouve au terme de sa grossesse. Dans l'affirmative, elle est reçue à l'Hôtel-Dieu. Dans le cas contraire, elle est envoyée à la Maison de Scipion et y attend le neuvième mois avant d'être acceptée. Après ses couches elle revient à Scipion où son enfant est mis en crèche et confié éventuellement à une nourrice. L'acte médical a donc lieu dans l'Hôtel-Dieu, le service d'assistance demeure une mission de l'Hôpital Général. Reconnaissons toutefois que le «mal» est ici temporaire et fait partie de ces états curables ou considérés comme tels à l'époque. Qu'en est-il de la maladie incurable? Quelle place et quelle attitude adopte l'Hôpital Général dans cette perspective? Le cas des insensés, objet de bien des débats, est autrement intéressant. Au Moyen Age on rencontre le fou dans l'Hôtel-Dieu côtoyant indigents et pauvres navrés sans qu'un traitement particulier lui soit réservé si l'on excepte la confection de lits-cellules. En 1535, Jean Briçonnet évoque la possibilité de construire à Paris un Hôpital des Insensés, proposition qui demeure malheureusement sans lendemain; on voit au contraire plusieurs institutions d'assistance comme l'hôpital des Petites-Maisons les recueillir mais sous certaines conditions. Au siècle suivant, le fou est donc reçu dans de multiples établissements; dans un seul, l'Hôtel-Dieu, il est soumis à un traitement médical qui tente de le ramener au bon sens et à la raison (les bains sont particulièrement en faveur et donnent parfois d'heureux résultats). Cette situation est confirmée par l'arrêt que le Parlement de Paris adopte le 7 septembre 1660, décision qui a été évoquée en de nombreuses occasions, mais qui n'a pas été mise en relation avec cet autre arrêt décidé le même jour par la même institution et aui concerne les pauvres insensés de l'Hôpital Général: « ... L'arrêt de notre cour du 6 septembre 1659 touchant les femmes grosses atteintes du mal vénérien sera exécuté et il sera pourvu un lieu pour enfermer les fous et les folles qui sont à présent et seront ci-après audit Hôpital Général... » Rappelons ici qu'Hôpital Général et Hôtel-Dieu sont destinés aux pauvres, autrement dit aux personnes démunies ou sans moyens d'existence à l'inverse des autres établissements où une pension est exigée. Ces deux mesures sont à l'évidence complémentaires. Elles démontrent qu'un essai thérapeutique est tenté avant «l'enfermement» définitif qui sanctionne de fait un état incurable. On trouve à ce propos parmi les pauvres de la Salpétrière quelques insensés dont les états de 1662 et 1663 nous dressent l'énumération, rassemblés avec les «malades de mal caduc et autres maladies incurables». Leur présence n'est pas le résultat premier de leur infirmité mais de leur détresse sociale; il n'y a pas de mesure d'exclusion, a priori, à leur égard mais plutôt opération de sauvegarde, pour une catégorie de pauvres parmi d'autres. De ce point de vue, l'absence de précisions du règlement de 1656 est éloquente parce qu'elle s'inscrit dans une tradition qui se met en place à la fin du XVIe siècle. En tout état de cause, un plan de la Salpétrière jusqu'à ce jour inédit et conservé à la réserve de la Bibliothèque Sainte-Geneviève montre que les décisions parlementaires entérinent une situation de fait, prévue par les directeurs de l'Hôpital Général. On y relève en effet dans le quadrilatère de façade orienté vers la Seine trois divisions partagées par autant de cours (Cour de l'Ange Gardien et de Sainte Marthe) et des bâtiments prévus pour les infirmes parmi lesquels les «imbéciles d'esprit et malades de sein, les écrouelles, les estropiés et les aveugles.» Loin de paraître concurrente ou sélective, l'organisation sanitaire et médicale de l'Hôpital Général s'adapte au contraire aux structures d'hospitalisation qui existent dans la capitale au moment de sa création, mais si Ton s'accorde sur ces quelques données, est-il possible de répondre aux autres interrogations évoquées ci-dessus concernant la définition sociale ou le rôle politique joué par l'institution?”
- Nicholas Sainte Fare Garnot, “L'Hôpital Général de Paris. Institution d'assistance, de police, ou de soins?” Histoire, économie & société, 1984, vol.  3-4.  pp. 535-542
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azveille · 5 years ago
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"Bébés sans bras": le comité scientifique valide les cas groupés du Morbihan, pas ceux de l'Ain
PARIS, 12 juillet 2019 (APMnews) - Le comité d'experts scientifiques (CES) mis en place dans le cadre des travaux complémentaires sur les cas d'agénésies transverses des membres supérieurs (ATMS), dits "bébés sans bras", a présenté lors d'une conférence de presse organisée par la direction générale de la santé (DGS) son rapport, dans lequel il valide le "cluster" de 3 cas dans le Morbihan mais en revanche infirme l'existence d'un "cluster" dans l'Ain.
Concernant les cas de Loire-Atlantique, bien qu'il y ait également probablement des cas groupés, le CES n'a pas encore conclu, étant en attente d'informations supplémentaires, a indiqué la présidente du comité, Alexandra Benachi, professeur de gynécologie-obstétrique (Hôpital Antoine-Béclère, Clamart, Hauts-de-Seine, AP-HP), présidente de la Fédération française des centres pluridisciplinaires de diagnostic prénatal (FFCPDPN) et chercheur rattaché à l'Inserm.
Le comité d'experts scientifiques et un comité d'orientation et de suivi (COS) ont été mis en place en février 2019 (cf dépêche du 12/02/2019 à 13:00), afin de répondre à la controverse soulevée initialement par l'annonce de cas groupés d'ATMS dans le département de l'Ain par le registre REMERA, suivie de désaccords entre ce registre et Santé publique France, rappelle-t-on.
"Nous avons travaillé en toute indépendance et dans un temps court", a souligné Alexandra Benachi. "Nous avons repris tous les cas, en repartant du début".
Elle a expliqué en détail la façon dont le comité d'experts a travaillé. En particulier, elle a souligné le fait qu'il existe différents types d'anomalies de membres supérieurs.
Ne pas confondre les ATMS et d'autres anomalies congénitales
Les ATMS (absence d'une main et d'une partie de l'avant-bras sur un seul des deux membres) sont un sous-groupe d'anomalies, lié notamment à des défauts de vascularisation durant le développement du foetus, et dont la fréquence est de 1,7 cas pour 10.000 naissances. Elles doivent être distinguées des amélies (absence des deux bras), phocomélies (absence d'un bras, la main étant directement liée à l'épaule) et d'autres malformations touchant seulement les mains ou les pieds. Elle a rappelé que certaines de ces anomalies ont des causes connues, génétiques ou liées au développement.
"Si l'on mélange des malformations d'origine différente, on ne peut pas conclure", a insisté Alexandra Benachi.
Elle a également insisté sur la nécessité d'un regroupement à la fois géographique et temporel des cas pour pouvoir parler de cluster.
Elle a aussi précisé que pour analyser les cas le CES avait employé la même méthodologie statistique que le registre REMERA. Dans la polémique entre REMERA et Santé publique France -qui n'avait pas validé les résultats du registre-, la différence de méthode statistique employée avait fait débat, rappelle-t-on.
Ces éléments préalablement posés, elle en est venue aux résultats des analyses réalisées par le CES. Dans le Morbihan, 4 cas avaient été signalés: 3 étaient bien des ATMS. Ils sont survenus dans le même village, à 18 mois d'intervalle. C'est statistiquement significatif et cette suspicion de cluster a été validée.
La présidente du CES a toutefois souligné qu'avec certaines analyses, qui remettaient ces cas dans le contexte de tous les cas d'ATMS survenus en Bretagne, cela n'était plus statistiquement significatif.
"Il y a peut-être vraiment un cluster, mais c'est peut-être le fruit du hasard", a-t-elle commenté prudemment.
Dans l'Ain, sur 13 cas signalés, "6 sont classés comme ATMS, 2 non ATMS, un a été retiré par REMERA et 4 sont hors période d'étude". Ces 4 cas sont survenus avant la création du registre en 2011; elle a précisé que deux n'étaient pas des ATMS et un des deux autres était incertain.
Manque de données transmises par REMERA
Interrogée par APMnews, elle a expliqué que contrairement au Morbihan où certes il n'y a que 3 cas, mais dans le même village et sur une période relativement courte, dans l'Ain il s'agit de "13 cas dans 13 villages différents" et sur une longue période: 2006 à 2015: "les critères de temporalité et de localisation ne sont pas respectés".
Par ailleurs, elle a déploré la "faible qualité des données" transmises par le registre. "Les dossiers médicaux n'ont pas été transmis"; or, les experts avaient besoin de ces dossiers, contenant des radios, des photos... afin de travailler. REMERA "ne nous a envoyé qu'un tableau comportant juste l'année de naissance des enfants, quelques informations sur ce qu'avaient les enfants, et c'est tout: nous n'avons jamais eu les dossiers médicaux".
Quant à la Loire-Atlantique, c'est encore "en cours d'investigation, en l'absence de registre" dans cette région. Il s'agit aussi de 3 cas dans un même village sur une période relativement courte (22 mois) et ce cluster "avait été validé par Santé publique France". Mais ces cas sont plus anciens (2006-2008) et il est plus compliqué de retrouver les dossiers médicaux, qui ne sont souvent plus dans les établissements. Les experts n'ont donc pas encore pu étudier les dossiers. On devrait avoir des conclusions fin 2019, a précisé Alexandra Benachi.
Par ailleurs, si ces situations locales doivent être explorées, la présidente du CES a voulu aussi délivrer un message rassurant pour l'ensemble de la population. Elle a dit avoir entendu chez ses patientes enceintes des inquiétudes croissantes sur le risque de malformation des membres. Elle a précisé que ni les données françaises ni les données européennes sur la prévalence des anomalies réductionnelles des membres ne montraient d'augmentation sur une période de 10 ans.
Les travaux doivent se poursuivre. Après la validation de clusters dans le Morbihan et peut-être la Loire-Atlantique, il faut maintenant déterminer quelle pourrait être la cause de ces cas groupés d'ATMS. Ça sera un "travail long, minutieux et sans garantie de mise en évidence d'un lien de causalité", a-t-elle noté prudemment.
Faire d'abord une énorme analyse bibliographique, "jamais faite auparavant"
Une exploration des facteurs de risque très large est envisagée. Un travail préalable doit être fait pour identifier les facteurs de risque possibles, sur lesquels se pencher. Pour cela un travail très important, "jamais fait auparavant nulle part", d'analyse bibliographique doit être mené.
Pas moins de 21.550 articles scientifiques sur les liens entre des facteurs de l'environnement et des réductions de membres congénitales doivent être analysés. Ce travail a débuté, environ 1.500 articles ont déjà été analysés, mais cela prendra "12 à 18 mois avec 3 personnes à temps plein", a souligné Roger Genet, directeur général de l'Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail (Anses). Un "travail monumental" mais dont il espère qu'il "sera une base utile pour le futur".
Une fois des causes possibles identifiées, il faudra rechercher leur éventuelle présence à proximité des clusters de cas d'ATMS à l'époque où ils sont survenus. Et si un facteur était identifié, des investigations similaires seraient lancées dans les autres clusters, y compris ceux non validés comme celui de l'Ain, a précisé Alexandra Benachi.
Il existe 6 registres de malformations congénitales en France (4 en métropole et 2 en Outre-mer), qui couvrent 19% des naissances. Les experts ne prônent pas la création d'un registre national mais souhaitent créer une fédération des registres avec une base de données commune, et proposent que soit créé un 7ème registre, dans une région ayant des caractéristiques différentes des régions déjà couvertes.
Le Directeur général de la santé (DGS), Jérôme Salomon, a par ailleurs rappelé que "tout professionnel de la santé qui détecte une malformation peut la déclarer". Les registres "ajoutent une expertise" mais ne sont pas le seul moyen d'identifier des cas groupés.
Le CES a estimé qu'on devrait évaluer des modes de surveillance permettant de déceler plus rapidement de possibles augmentations de prévalence d'anomalies, par exemple en utilisant le Système national des données de santé (SNDS).
Premier Rapport sur les Agénésies Transverses des Membres Supérieurs (ATMS)
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[FB5PUIW92]
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