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Innovons pour Marseille Métropole
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Guidés par des valeurs républicaines et une éthique commune, nous voulons porter ensemble les projets qui permettront à notre territoire de se développer mais pas seulement. I2M s'engage aussi pour la Méditerannée à travers le projet "Mosaïques Plurielles" et au niveau national en étant partenaire du Sommet Citoyen. Devenez acteur de votre avenir. Nous vous attendons, rejoignez-nous.
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i2m-posts · 2 years ago
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i2m-posts · 2 years ago
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I2m s’engage pour la Méditerranée!
Mosaïques Plurielles est un projet porté par notre association.
Son but ?  Rapprocher les deux rives de la méditerranée. De Marseille à Djerba.
Dans une réflexion citoyenne collective pour que la jeune génération puisse s’emparer de son histoire et de son destin, “mosaïques plurielles” porte la Mémoire, la Transmission, la Citoyenneté Et le Multiculturalisme.
En octobre, embarquez pour un Voyage intergénérationnel en terre natale et d’ici là suivez nous ! 
@mosaiquesplurielles
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i2m-posts · 2 years ago
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Retrouvez le mot de notre Présidente Annie LEVY-MOZZICONACCI à propos de la participation d’I2M au G500 ! 
I2M est non seulement partenaire pour la deuxième année consécutive mais présidera aussi la table ronde “Les Citoyens au banc d’essai” le samedi 10 juin à 10h au restaurant Le République. 
Retrouvez le programme et inscrivez vous sur : https://www.sommetcitoyen.fr/
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i2m-posts · 2 years ago
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G500CITOYEN EDITION #2
I2M est partenaire du G500 Citoyen pour sa 2ème édition ! 
Les 8,9 et 10 Juin retrouvez nous à Marseille pour vivre et participer à une véritable révolution culturelle qui part part du terrain et associe tous les acteurs qu’ils soient citoyen, associations, élus !
Inscrivez vous : https://www.sommetcitoyen.fr/event-details 
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i2m-posts · 3 years ago
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Les 3 & 4 juin : VENEZ PARTICIPER AU SOMMET CITOYEN #G500citoyen
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« REDONNONS LE POUVOIR AU CITOYEN ! »
Vous citoyens, venez à la « Table » du gouvernement faire entendre votre voix !
Nous nous engageons à ce que celle-ci soit vraiment entendue.
« Les membres fondateurs de nos mouvements, entourés d’une équipe soudée et motivée, ont mis sur pied un grand projet : réunir ceux qui font battre le cœur de notre pays au quotidien et porter leurs idées pour accompagner notre République vers plus de démocratie participative. » Aurélie Gros, Arnaud Chiche, Gilles Mentré, Pauline Véron, Pierrick Courilleau, Annie Levy- Mozziconacci, Katia Dayan, présidentes et présidents des organisations.
PROGRAMME
Vendredi 3 juin :
Lieu : ARTPLEXE, 125, La Canebière, 13001 Marseille
9h30 – 10h30 : Ouverture / stands associatifs
11h00 – 13h00 :
Tables rondes sous la forme de plaidoyers de CITOYENS porteurs de projets :
1…Engagés : comment trouver de nouveaux moyens afin de permettre l’engagement
2…Ouverts sur le monde : la France des cinq continents / la francophonie
3…Prêts à participer : les nouveaux modes de la citoyenneté
14h-17h :
Table d’orientation, LA GRANDE CONCERTATION, plénière : SANTE/ HANDICAP/ ACTION SOCIALE
17h :
Table des négociations : POUR UNE RÉPUBLIQUE PLUS PARTICIPATIVE
Le face à face des parlementaires et des associations
Samedi 4 Juin
Lieu : Le République, 1 Place Sadi-Carnot, 13002 Marseille
10h – 12h : Le Grand plateau des allocutions finales
- RESTITUTION DE LA GRANDE CONCERTATION
- Les grandes concertations à venir : L’Agenda des réformes
12h30 : « Déclaration de Marseille, pour une République participative »
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i2m-posts · 3 years ago
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Retrouvez l’intervention d’Annie LEVY-MOZZICONACCI sur BFMMarseille à propos du #G500CITOYEN des 3 et 4 juin prochain !
Citoyens engagés, Acteurs de terrain, Responsables associatifs seront au rendez vous pour créer un Ministère des Citoyens ! 
MARSEILLE CAPITALE de La CITOYENNETE ! 
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i2m-posts · 3 years ago
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L’Appel pour un #G500Citoyen s’est tenu le 26 mars au restaurant solidaire Le République ! De nombreuses associations marseillaises étaient au rendez vous ! 
Nous sommes ravis d’avoir accueilli cette première étape avant le Sommet Citoyen de juin prochain.
(Article de La Marseillaise)
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i2m-posts · 3 years ago
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Retrouvez l’intervention de notre Présidente Annie Levy-Mozziconacci sur BFM Marseille à propos du #G500Citoyen. 
 MARSEILLE CAPITALE DE LA CITOYENNETE ! 
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i2m-posts · 3 years ago
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i2m-posts · 3 years ago
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i2m-posts · 3 years ago
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#G500citoyen
Chers adhérents et sympathisants,
Après une période difficile liée en grande partie à la pandémie, l’équipe d’I2M a souhaité se remettre en mouvement.
Cette période, a permis si nous en avions encore un doute, de montrer l’importance de l’engagement citoyen.
À Marseille comme dans toute la Métropole, principalement dans les quartiers populaires, sans l’implication citoyenne, sans l’implication du tissu associatif, sans la volonté et l’innovation des acteurs de terrain, certains ne seraient plus là aujourd’hui.
Personnellement, je n’ai pas oublié le sens de mon engagement, de femme, de médecin et de citoyenne. Au nom d’I2M, nous avons porté notre aide aux territoires marseillais les plus défavorisés et cela depuis le début de la crise dans le cadre du collectif Nord-Covid.
Fort de cet engagement, I2M, a souhaité élargir son champ d’action à la fois sur le plan territorial et national.
Sur le plan territorial nous avons souhaité intégrer à Marseille, au-delà de sa dimension métropolitaine, sa dimension méditerranéenne. Des projets dans ce sens sont en cours.
Sur le plan national nous avons souhaité nous rapprocher de l’association « La France Vraiment ! le Ministère des citoyens » que nous avions invité à Marseille notamment dans le cadre du Grand Débat National en 2019.
Comment les acteurs associatifs, véritables experts, peuvent-ils ainsi intervenir ?
A l’orée des élections présidentielles, notre objectif est ambitieux : Réunir l’ensemble des associations, collectifs de citoyens engagés, véritables acteurs de la société à l’échelle de la France.
I2M s’inscrit ainsi avec « La France Vraiment ! le Ministère des citoyens », dans l’organisation d’un sommet des citoyens, véritable #G500citoyen qui se tiendra à MARSEILLE les 3 et 4 juin 2022.  
Nous vous invitons donc à signer dès aujourd’hui, avec nous, l’APPEL pour ce #G500citoyen !
https://docs.google.com/forms/d/e/1FAIpQLScrZHBbsV5IYEP2RmpCCUes2XhuR7d9izz9epaTm1kOqdXlQw/viewform
 Annie LEVY-MOZZICONACCI
Présidente I2M
Vice-Présidente LFV– Le Ministère des Citoyens
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i2m-posts · 6 years ago
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Compte rendu débat I2m du 25-04-2019 : Marseille, ville pauvre, face à l'urgence de la précarité, quelles réponses ?
Marseille, ville pauvre, face à l'urgence de la précarité, quelles réponses ?
Compte-rendu de la réunion du samedi 25 04 2019 aux Arcenaulx, 25 cours d'Estienne d'Orves 13001 Marseille
Avec
Philippe Langevin, Économiste, maître de conférences, auteur de Pauvres à Marseille, un besoin urgent de fraternité ! (mai 2018), Michel Péraldi, anthropologue, directeur de recherches au CNRS, auteur de Sociologie de Marseille (2015), Alain Fourest, militant associatif, fondateur de l'association Rencontres Tziganes Xavier Blanc, président du Secours Catholique de Marseille. Annie Levy Mozziconacci, présidente d‘I2M, remercie les intervenants et le public de leur présence et fait une courte introduction avant de distribuer la parole.
Elle rappelle quelques chiffres concernant Marseille, 2eme ville de France.
La ville a un taux d’emploi très faible (54,5%) même si le taux de chômage s’améliore, la pauvreté s’aggrave : 25% de sa population vit sous le seuil de pauvreté à Marseille.
La pauvreté à Marseille c’est
*35 quartiers prioritaires dans le cadre de la politique de la ville. Elle rappelle que le 3ème arrondissement est un des quartiers les plus pauvre d'Europe. La moitié de la population y vit sous le seuil de pauvreté (846 euros nets avec impôts et prestations sociales).
*8000 à 12000 personnes vivent à Marseille sans abri (source : Médecins du Monde). Cette situation s’aggrave.
A côté de la pauvreté la précarité est profondément ancrée également (25,8%). Dont de nombreuses familles monoparentales (23%). Elle rappelle également les conclusions du rapport NICOL concernant l’habitat insalubre qui en 2015 avait mis le doigt sur la situation de Marseille avec l’annonce de 40 000 logements insalubres. Une somme de 35 Millions d’euros avait alors été affectée à l’habitat insalubre ce qui est très peu pour une ville comme Marseille.
Elle rappelle le drame de la rue d’Aubagne et insiste sur le fait que la crise est extrême et que tous les jours des habitations sont déclarées en péril avec des familles entières délogées. Une ville de plus en plus inégalitaire avec de la richesse dans certains quartiers et des difficultés pour d’autres à accéder à un simple service public. Mais un nombre croissant de marseillais n’acceptent plus cette marginalisation croissante et veulent faire entendre la voix de la pauvreté. La pauvreté, la précarité, l’inégalité sociale, s’inviteront aux débats des élections municipales de 2020.
Et de conclure : « il est temps de réagir, c’est une question avant tout politique »
Philippe Langevin :
Marseille est une ville inégalitaire où les moyennes ont peu de signification. Quelques chiffres néanmoins :
*Le taux de chômage est élevé. *Le revenu médian est faible par rapport à d'autres métropoles, malgré de grands équipements *Les inégalités de revenu sont de 1 à 14 avant redistribution et de 1 à 5 après *La ville dépend de politiques gouvernementales.
Il y a deux sortes de pauvreté, visible, celle des Roms, des SDF et une autre invisible, celle que l'on trouve sur les ronds-points et qui fait presque la moitié de la population de Marseille. C'est celle des familles monoparentales, de la solitude et du chômage. Pour elles, pas de politique spécifique, sauf après les 8 morts de la rue d'Aubagne.
Deux  problèmes sont majeurs, le logement et l'emploi.
L'emploi, aucune création et même une perte. L'économie « moderne » remplace l’économie traditionnelle. Elle profite  à des jeunes éduqués qui viennent de Paris, pas à la population locale. Les grands équipements Euroméditerranée, Tour Méditerranée, Hôpital Européen, ne sont pas pour faire travailler leurs voisins immédiats, il n'y a pas d'effet d'entraînement. Le développement des nouvelles technologies, l'économie numérique ne va pas changer les choses. Marseille ne va pas augmenter sa capacité à intégrer sa population. Avec le co-working, les «makers», il n'y a pas de capacité d'embrayer et la société est de plus en plus éclatée. D'où le développement d'un bazar, de petites formations, de petits jobs, avec des inégalités entre pauvres encore plus importantes.
Le logement,
Peu de logement social, difficulté d'accès à un logement normal. Les deux parties de la ville ne se parlent pas, il n'y a pas de lien or il faut passer d'une société du bien à une société du lien. On voit une triple rupture : environnementale, sociale avec plus d'inégalité et politique avec l'écart entre élus et population.
Chacun se replie sur soi, sa famille ou son quartier.
Que faire ?
- Impliquer les habitants dans les opérations d'aménagement et les entreprises.
Une action de l’État pour l'emploi, l'insertion. On a besoin d'une discrimination positive entre les Bacs plus 15 et les Bacs moins 15, de la formation professionnelle.
- Pour le logement, il faut du logement social mais pas toujours dans les mêmes quartiers. Les classes favorisées logent toutes dans certains quartiers. Les élus, en particulier habitent tous au Sud.
- Il faut créer du commun. Agir au-delà de l'urgence.
Pour la politique de la ville, passer de la connaissance à la reconnaissance.
Cesser de voir le passé portuaire de la Ville, le port industriel s'est déplacé hors Marseille.
Le débat s'est déplacé sur la métropole qui se heurte au comportement des maires qui ne veulent aucun partage.
Nous avons une responsabilité collective en faveur de ces pauvres invisibles, chacun a la sienne.
- L’État pour l'accès au droit commun
- Les collectivités locales pour donner aux pauvres de la responsabilité, mais les élus locaux, municipaux sont d'une nullité redoutable.
Une addition de communes ne fait pas métropole, on doit faire communauté.
Ici il n'y a plus de galère mais encore des galériens
Michel Péraldi
Est d’accord avec le diagnostic de Philippe Langevin
D’après l'étude Kompass de 2011 et les chiffres de l'Insee, la pauvreté est un fait majeur à Marseille.
Il ajoute 5 points :
1) Il faut être vigilant car il y a une porosité entre la pauvreté et la précarité
2) Il  distingue deux origines, deux «fils»,
- Le premier c'est l'effondrement du système industrialo-portuaire. Dans les années 50, Marseille connaît une crise industrielle comparable à celle de Lorraine, du Pas de Calais mais qui est invisible. Elle laisse sur le carreau une classe ouvrière qui ne trouve pas sa place. Aujourd'hui dans certains quartiers, on trouve 4 générations de non travailleurs, qui ne sont pas salariés, les anciens ouvriers et leurs enfants. Un effet de solidification.
- Le second est historique,  
Marseille a toujours eu une économie informelle, tous les ports en ont, c'est «l'évaporation», selon les dockers. Les classes populaires ont un pied dans l'industrie et un autre pied dans cette industrie-là. Belsunce a vécu de cette industrie, à la Busserine, des appartements étaient des hôtels, un «airbnb» de l'époque. Cette économie s'est effondrée, ces deux portes se sont refermées.
Aujourd’hui, le trafic de shit est une sorte de réinvention de cette économie informelle mais l'emploi est y très restrictif et on n'emploie pas tout le monde.
3) il y a la nature du rapport social.
C'est une ville de fonctionnaires où les salaires les plus hauts sont ceux d'avocats, de médecins et de joueurs de foot.
Ville rentière, ville de France où il y a le plus de propriétaires. Ce genre de ville n'a pas besoin de pauvres. Au contraire, dans une  ville industrielle, il y a un rapport de co-dépendance entre patrons et ouvriers. Mais là, personne n'a besoin de pauvres, les pauvres n'ont pas besoin de riches mais de l’État.
Marseille est la dernière ville dont le centre est occupé par les classes populaires, d'où souci des propriétaires de faire monter le prix du foncier mais ils stagnent et riches et pauvres sont en concurrence sur l'espace. Le vote FN des 13° et 14° arrondissements c'est un vote de propriétaires, des petits villages, des petites citées enclavées or dans les cités populaires on vote moins.
4) socio-géographie de Marseille
La ville est un archipel de micro mondes qui s'enferment les uns sur les autres
Les 1er, 2nd et 3°, le centre historique avec une importante classe populaire, un marché populaire, une occupation symbolique et imaginaire à préserver voire à développer et à réenchanter.
Les quartiers Nord, la confrontation y est très claire entre petites classes moyennes et classes populaires.
7°,8° et 9°, ghetto de riches, en l'espace de ces 20 dernières années, gentrification du Roucas, de Malmousque et d’Endoume, or il y avait des ouvriers dans ces quartiers.
Les minots des quartiers Nord vont à la plage du Prado, les îlots de pauvreté autour des Baumettes créent de la violence sociale.
A l'Est, Montovilet, Saint-Julien et Saint Barnabé, classe moyenne mélangée avec classe populaire  
5) effondrement du dispositif éducatif social mis en place dans les années cinquante qui avait une importance à Marseille. D'après la thèse de Claire Dupont, 6000 personnes étaient employées dans ces structures socio-culturelles, Léo Lagrange, CCO, Centre de culture ouvrière.
Marseille est très singulière en cela, un tissu très marqué par le clientélisme.
La CAF est en cessation de paiement à Marseille
Ce système s'est réduit, les centres sociaux n'emploient plus personne. Les grandes associations sont victimes aussi des grandes affaires comme celles d'Andrieux et de Guérini.
Aujourd'hui, les subventions de la Région sont filtrées. Il y a une suspicion générale sur un certain nombre associations, d'acteurs de l'action culturelle qui, de plus, sont confrontés aux trafiquants de shit dans les quartiers.
Alain Fourest
Depuis les années 60, intervient dans les ZUP, quartiers sensibles, de la politique de la ville, leurs noms changent. Fréquente les habitants, voit comment ils vivent, comment ils survivent. S'interroge sur la notion de pauvreté, pour lui, c'est relatif.
Ces hommes, ces femmes, ces familles sont riches de quelque chose que l'on n'a pas. C'est à dire une grande capacité de survivre avec des éléments qui sont autour d'eux. Ils ont une solidarité entre voisins, il n'y a pas de gens qui font la manche, on répare des voitures. Après le drame du 5 novembre, des habitants des quartiers Nord sont venus organiser les associations de défense de Noailles.
Ont une capacité de s'organiser pour se défendre, pour obtenir quelque chose, voir l’appel des mères de famille contre les règlements de compte. Cette capacité d'initiative citoyenne souvent n'arrive malheureusement à rien.
Ce qui est fondamental, c'est le regard qu'on porte sur eux. Ce regard des autres qui entraîne un sentiment de relégation, de mise à l'écart. Voir le mépris pour les écoles or droit à l'enseignement. Problème de transport mais le logement, l'habitat HLM est perçu comme globalement positif. A Campagne Lévêque, on a la plus belle vue de Marseille.
Alain Fourest se déclare opposé aux démolitions d'immeubles, cite le Petit Séminaire, aujourd'hui détruit par la Mairie.
Conseille une balade de dimanche, aller au Marché aux puces, y voir la misère avec ses acheteurs pauvres, ses biens aux prix imbattables puis aller à Velaux, 8000 habitants, son ancienne et sa nouvelle mairie, sa salle de spectacle, puis Nans, son centre culturel, puis, Saint-Marc-Jaumegarde, 2000 habitants, ses villas, son centre communal.
Dans la métropole de 98 communes, quel poids des pauvres ?  Il est extrêmement inquiet.
La loi SRU demande des PLAI, à côté des PLS (du simple au double pour le loyer avec confort identique).
Annie Levy Mozziconacci
Marseille n'a pas utilisé les dotations de l’État pour le logement social qui étaient réparties au niveau régional, elle en parlé lors de sa rencontre avec le ministre Julien Denormandie. La ville et la métropole décident de ces dotations, l’État ne peut pas tout
Xavier Blanc,
Le secours catholique de Marseille a 600 bénévoles sur 4 secteurs. Est subventionné par des donateurs privés. Son objectif : redonner leur dignité aux personnes car il y a le regard et les préjugés sont énormes
Un plan stratégique à 10 ans 2016-2025 :
-ne jamais agir à la place des gens
-prendre la personne de manière globale
-instaurer un rapport sur le long terme, un accompagnement
-travailler en partenariat
On a aussi une action de «plaidoyer» auprès des décideurs et on attaque l’État en justice pour qu'il respecte ses engagements.
Ce qu'ils font
-l'accueil de jour de Béthanie, rue Malaval, avec domiciliation, café, douche. Ils vont en ouvrir un second à Baille.
-des maraudes 150 personnes vivent à la rue, certaines avec des enfants.
-de l'action collective «Young caritas» va être créée  le 8 juin prochain avec un tournoi de foot international au stade de la Maussane, prêté par la Mairie (parle de ses démarches difficiles pour obtenir un stade).
Annie Levy Mozziconacci évoque l'équipe médicale de Château en santé de Kallisté, elle les a invités mais ils n'ont pas pu venir, ils viendront une prochaine fois.
A l'Hôpital Nord, où elle travaille, il y a des consultations «de précarité», (elle n'aime pas ce terme), mises en place par Marisol Touraine pour les femmes enceintes car  leur grossesse est le seul moment où elles viennent à l'hôpital.
La pauvreté n'est pas seulement un problème économique mais d'école, de santé, etc.
Michel Péraldi,
voir l'ITW de Jean-Claude Gaudin  dans La Provence de ce samedi, où il parle de son cancer et des 5000 logements construits par an dont 1500 de logement social, ce qui veut dire qu'il fait un devoir social minimum et il ajoute, ils ne votent pas pour nous.
Depuis le début, le feuilleton «Plus Belle la Vie» a employé 8000 personnes, ingénieurs du son, par exemple. Ces jeunes précaires se mobilisent pour la rue d'Aubagne, aujourd'hui, 44% des 18-30 ans font des études. Il y a une nouvelle précarité étudiante mobilisée mais pas dans la politique qu'on connaît, il y a un écart.
Les questions
Un homme de retour à Marseille, depuis 6 ans, propose un regard de l'extérieur, parle des divisions « des Marseille », de la multiplicité des pauvretés qui n'essaient pas d'agir ensemble.
Xavier Blanc, parle de l’Église Saint Ferréol occupée par des jeunes migrants sans papier. Le groupe Raphaël accompagne ces jeunes mais de manière individuelle. Pour lui, il y a beaucoup de générosité à Marseille.
Pour Philippe Langevin, c'est difficile de travailler en commun, la Mairie, la CCIMP ne le font pas on ne se parle pas, on s’engueule, on refuse le débat collectif
Anthony Barraco, DRDCS Directeur du Pôle Jeunesse
L'éducation populaire ? Dans les années 70, grands mouvements portés, Léo Lagrange, Centre de culture ouvrière, voir Frédéric Rosmini
Aujourd’hui ces associations sont atomisées car ces mouvements ont été mis en concurrence durant des 15/20 années avec l'Ifac, Synergie Family, …
C'est un vrai souci de politique publique
car
15 piscines seulement et dans un état de délabrement
stades et vestiaires absents
le Maire a dit que les enfants peuvent aller à la mer mais la moitié des enfants ne savent pas nager.
Il propose deux réflexions, l'éducation prioritaire c'est has been ? Et le Plan pauvreté à Marseille de Philippe Langevin ?
Philippe Langevin
Il y a des exemples de crèche pour aider le début de la vie et des chantiers d'insertion pour l'activité économique. Ce sont des réussites mais il manque une politique plus globale. Le dialogue entre l’État et le pouvoir local peut inspirer d'autres mesures mais il a du mal à se mettre en place.
Michel Péraldi
Sur l'éducation populaire
Lucien Weygang l'a mise en place pour servir l'électorat socialiste qui était là mais cet électorat s'est transformé et la gauche n'a pas su s'adapter. Il y a une véritable fracture entre les collectifs, les syndicats et les mères, d'une part et les institutions d'autre part.
La municipalité Gaudin est précarisée, Gaudin a privatisé, pour les propriétaires, a favorisé les promoteurs, n'a pas diversifié son offre. Sa clientèle c'est des propriétaires, des promoteurs. Il a juste revalorisé l'image de Marseille et fait monter le foncier.
L’État gouverne le ville, l’État c'est Euromed, le GPMM, Grand Port Martime de Marseille, c'est l'acteur principal.
Alain Fourest
Il y a des années qu'il dénonce la politique de la ville telle qu'elle est menée à Marseille. Ailleurs, à Nantes, à Strasbourg, élus et fonctionnaires ont essayé d'agir, à Marseille, c'est le contraire. Les élus, médiocres, ne comprennent rien comme  les fonctionnaires municipaux qui, rappelle-t-il sont liés à FO
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i2m-posts · 6 years ago
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Réunion débat i2M - 27 avril 2019
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i2m-posts · 6 years ago
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Un ministère des citoyens ?
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Je me réjouis que la proposition de la création d’un ministère des citoyens par Aurélie Gros et son association « La France Vraiment » soit sur le bureau du Président de la République.  
Notre association a invitée à deux reprises cette association dans le cadre de nos débats . Nous avions en Février animé ensemble une réunion du grand débat à Marseille avec succès . Nous espérons qu’à l’issue de ce grand débat puisse naître un nouveau Ministère celui des citoyens !
Annie Levy-Mozziconacci
Présidente d’I2m
Retrouvez le compte-rendu de l’apéro citoyen “la place du citoyen dans la décision publique” à l’adresse suivante
http://innovonspourmarseille.fr/post/183447884766/compte-rendu-de-la-r%C3%A9union-la-place-du-citoyen
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i2m-posts · 6 years ago
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Compte rendu de la réunion “La place du citoyen dans la décision publique”
Rappel : apéro citoyen co-organisé par trois associations : i2m, Marseille autrement et La France vraiment – dans le cadre du grand débat national (lien vers le carton d’invitation : http://innovonspourmarseille.fr/post/182663970161/ap%C3%A9ro-citoyen )
La place du citoyen dans la décision publique. Au niveau local ? Au niveau National ? Que vous d’un ministère des citoyens ?
Trois associations co-organisent ce débat inscrit dans le cadre du grand débat national ; Il s’agit d’i2m (Innovons pour Marseille Métropole), la France vraiment et Marseille autrement.
Introduction des débats par Annie LEVY-MOZZICONACCI, présidente d’i2m (innovons pour Marseille Métropole) et Aurélie GROS, présidente de la France Vraiment. Aurélie GROS précise que le débat de ce soir s’inscrit dans le cadre du tour de France des initiatives citoyennes de la France Vraiment
Ce qui est en débat ce soir, c’est la question du lien entre citoyens et politiques et comment ce dernier peut-il être organisé, institutionnalisé.
Ce que propose La France Vraiment, c’est un « ministère des citoyens » avec pour ambition d’inciter les citoyens à peser sur le débat public, à être force de propositions à destination des décideurs de notre pays, et à permettre ainsi de construire ensemble les réponses aux préoccupations sociales, économiques, éducatives ou culturelles de la grande majorité d’entre nous.
Annie LEVY-MOZZICONACCI rappelle qu’’i2m a toujours porté l’ambition de participer au changement des pratiques politiques pour une gouvernance de notre ville et de notre métropole plus démocratique et transparente.  L’objectif étant de proposer une nouvelle manière de concevoir et de faire de la politique, plus intègre, efficace et innovante tournée vers les citoyens et non les appareils, en faisant émerger de nouveaux talents, une nouvelle génération issue de la société civile, du monde associatif et militant.
Question / remarque de la salle : sommes-nous dans une réunion politique ?
Aurélie GROS et Annie LEVY-MOZZICONACCI explique que e débat se veut trans-partisan et que ce soir, ce qui est à l’honneur, c’est le débat et l’échange d’idée et non les sensibilités politiques des uns et des autres. Les débats se concentrent autour de la question de la concertation, d’une concertation tout au long de l'année, le plus en amont possible.
Comment donner la parole aux citoyens ?
Pour Aurélie GROS, on ne réforme pas un pays contre ses habitants
Question / remarque de la salle : quelle est aujourd’hui la représentativité des élus ?: Si l'on veut une meilleure représentativité. Il faut organiser la relation entre les élus et leurs entreprises pendant le temps du mandat électif. A l’image des fonctionnaires qui peuvent être détachés puis retrouver ensuite un poste dans leur corps d’origine.
Il n’existe pas de statut de l'élu.
Question / remarque de la salle : il n'existe pas non plus de statut du citoyen engagé (en politique ou dans la vie de la cité)
On évoque la question des referendum et la vision des politiques par rapport à ces pratiques et le résultat de ces référendums. Les exemples (dont certains récents avec le référendum sur Notre Dame des Landes) de non-respect par les politiques du résultat des référendums ont accentué le problème de confiance des Français vis à vis des politiques. Comment restaurer cette confiance. D’où le questionnement sur la représentation citoyenne. Oui, elle est nécessaire, mais pourquoi faire si les politiques ne tiennent pas compte des résultats ?
Question / remarque de la salle  Comment établir un contre-pouvoir ? Comment faire reconnaître l'expertise citoyenne, la connaissance des habitants de leur quartiers, de leur ville ? Nous n'avons pas la culture de la démocratie directe a l'image des Suisses par exemple. Il existe des processus de co-organisation de co-construction
Pourquoi l'AFP par exemple ne formerait pas les citoyens a décrypter l'information. Sans regard critique pas de possibilité d'agir.
Pas forcément simple car les citoyens ne sont pas habitués à cela. Il faut former les jeunes, les citoyens à l'exercice politique.
Question / remarque de la salle : Il faudrait peut-être légiférer pour rendre obligatoire le dialogue et pour permettre cet échange entre élus et citoyens.
Question / remarque de la salle : Marier la démocratie participative et représentative.
Annie Levy-Mozziconacci relate son expérience d’élue. Elle a toujours souhaité - depuis le début de son mandat et elle continue de le faire - associer les citoyens, les associations à la réflexion sur des sujets ou ils sont experts mais elle n’a pas toujours trouvée d’interlocuteurs.  La concertation ne se décrète pas
Aurélie Gros répond que la France Vraiment propose d’Institutionnaliser le principe "pas de loi sans concertation et co-construction".
Question / remarque de la salle : ce qui a été avec la démocratie sanitaire pourrait l'être dans d'autres secteurs et a divers échelons de l'organisation de notre territoire
Non seulement les citoyens sont experts de leur vie quotidienne. Mais ils sont légitimes pour que les élus co-construisent avec eux.
Question / remarque de la salle : comment concerter les citoyens pas seulement pour les grandes lois organiques mais pour des décisions plus petites mais qui ont des répercussions sur la vie quotidienne
Il faut informer et former les plus jeunes au fait politique c'est un fait mais les faire agir c'est mieux. Par exemple les conseils de vie lycéennes. Devraient être généralisés et encouragés.
Cela permettrait d'exercer concrètement l'exercice de la citoyenneté
La pédagogie ne suffit pas car créé une frustration (l'explication d'une politique intervient après). D'où la concertation nécessaire très en amont
Question / remarque de la salle : il faut réfléchir à la place des corps intermédiaires dans la société actuelle. Ils sont été mis de côté depuis le début de ce quinquennat alors même qu’ils sont un rouage essentiel de la démocratie du quotidien.
En France on n'a pas la culture de l'écoute. On ne construit que dans l'affrontement
Le préalable à la concertation, c’est la reconnaissance. Si l'on ne se sent pas considéré, on aura plus de mal à prendre part au débat
Si on installe des outils de concertation il faut que la parole des citoyens soit entendue et respectée.
Des outils existent. La question est pour le citoyen de trouver la bonne structure et quel est le poids de la parole de ce citoyen engagé
La question de tous les invisibles. Comment on fait société sans se priver des apports de pans entiers de la société ?
Pourquoi les conseils de quartier ne sont pas généralisés à l'ensemble des quartiers ?
Annie LEVY-MOZZICONACCI, présidente d’i2m (innovons pour Marseille Métropole) et Aurélie GROS, président de La France Vraiment remercient l’ensemble des participants pour ces échanges riches et constructifs.
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i2m-posts · 6 years ago
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Les Goudes : billet d'humeur de Mme Annie Levy-Mozziconacci
Un dimanche aux Goudes ... version Madame Vassal
Si ce n’était pas si grave et inquiétant, ce serait risible. Le problème posé était comment réduire le nombre de véhicules dans le quartier de la Pointe Rouge et des Goudes ?   La réponse de la Métropole et du maire du 8ème arrondissement a été : élargissons l’Avenue de Montredon pour mieux faire rentrer et sortir les voitures ! Revenir sur une décision prise par les mêmes  en 2012, voilà ce qui a été annoncé en grande pompe hier par Yves Moraine et Martine Vassal. Autant dire une montagne qui accouche d’une souris ! Mais pour faire bien dans le décor, avec le nuage de fumée qui brouille la vue, on annonce vaguement sans aucune précision, comme une petite rengaine l’augmentation des navettes maritimes et le renforcement du bus 19, histoire de continuer à bercer voire berner la population marseillaise, pas uniquement celle du quartier, celle de tout MARSEILLE et aussi des touristes. Aucune concertation avec un tissu d’associations locales très vivant et actif, pas de concertation avec les élus d’opposition, pas plus que de rencontres avec des urbanistes compétents. Non, à Marseille, on peut décider tout seul et contre tous. Toutes les grandes villes d’Europe développent des pratiques multimodales, qui remettent le citoyen et non la voiture au cœur des politiques de mobilité. Non, ici,  on crée sur un parcours limité,  un doublement des voies réservées aux voitures, ce qui augurent de goulots d’engorgement d’anthologie, des surcroîts de voitures à parquer dans des parkings inexistants et une situation encore plus difficile pour les habitants de ce quartier. Et pour ce projet inutile, on détruit des pistes cyclables où il faudrait les renforcer ! Quelle est cette mode marseillaise qui consiste, en politique, de refaire du neuf avec du vieux, à payer des études qui ne sont jamais suivies, à bannir  les concertations citoyennes ?   Je propose pour un quartier que je connais bien et que j’arpente depuis de nombreuses années, en totale concertation avec les habitants et de surcroît en m’appuyant sur les nombreux travaux effectués par des structures compétentes, de créer des parkings de délestage. Dans l’urgence, je demande qu’une étude de faisabilité soit menée  par la ville et la métropole pour étudier pour le Dimanche , journée particulièrement «noire» sur le plan de l’accessibilité aux Goudes une convention avec les parkings vides de la ville.   Pourquoi ne pas réfléchir dès ce printemps à utiliser le parking du Carrefour de Bonneveine et mettre une navette électrique pour desservir cette zone, en bordure du Parc National des Calanques, qui n’attend qu’à devenir un éco-quartier innovant sur le plan de la mobilité ? Prévoir en complémentarité, un nombre suffisant des navettes gratuites dédiées "plages" et si possible non polluantes entre les parkings et les plages, des navettes maritimes à partir du  vieux port au prix d’un ticket de transport en commun et un renforcement des lignes de bus 19 et 83. Pour ces transports en commun, les fréquences devront être décidées à partir des statistiques de fréquentation des plages des années précédentes.
Allons, Madame Vassal, reprenez votre copie, rencontrez les associations et les élus d'opposition pour créer un projet concerté digne de notre ville!
Je suis déçue mais pas surprise ! Innover ensemble pour Marseille ne sera pas donné à tout le monde !
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i2m-posts · 6 years ago
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Conseil métropolitain du 28 février 2019 Question orale d’Annie LEVY-MOZZICONACCI sur l’opportunité de créer un registre métropolitain des malformations congénitales et des cancers
Déposée le lundi 25 février 2019, auprès du secrétariat de la Présidente de la Métropole 
Madame la Présidente de la Métropole, 
Depuis le 20 janvier 2019, avec l’ensemble des acteurs engagés dans la prévention des risques sanitaires et sociaux, nous avons lancé un appel national pour la création d’un registre des malformations congénitales et des cancers. Au sein de notre aire métropolitaine, nous sommes particulièrement exposés aux pollutions atmosphériques, avec la présence de 118 sites pollués. Près de 56 000 personnes sont exposées au dépassement des valeurs limites de polluants réglementés. Une étude parue en février 2018 a d’ailleurs révélé une augmentation de 15,8% d’asthme chez les adultes de Fos-sur-Mer et Port-Saint-Louis-du-Rhône, et 12% de cancers supplémentaires par rapport au reste du département des Bouches-du-Rhône. Marseille reste la ville la plus polluée de France. Le cas des trois filles victimes d’« agénésie des membres supérieurs », nées entre juin et novembre 2016, dans un rayon de trente kilomètres autour de l’étang de Berre, en zone polluée, à Vitrolles, Septèmes-les-Vallons et Gignac-la-Nerthe, ne doit pas nous laisser indifférent. En tant que responsables et décideurs politiques, nous avons le devoir, au-delà de réagir, d’agir concrètement pour éviter ce genre de situation à l’avenir. Malheureusement, nous en sommes encore loin, puisque nous ne disposons pas, à l’heure actuelle, des données de malformations sur le département des Bouches-du-Rhône, nécessaires pour identifier les risques en matière de santé environnementale. En l’absence de registre des malformations congénitales sur notre territoire, c’est la cellule régionale de Santé publique France, sous la responsabilité de l’ARS PACA, qui traite ce « dossier » avec les plus grandes difficultés. Les cas d’agénésie transverse des membres supérieurs (ATMS) représentent 1 naissance sur 10 000 en France, alors qu’il existe seulement 6 registres, couvrant 20% du territoire. La Direction de l’Anses et de Santé publique France a rappelé ce mois-ci, dans une lettre adressée au gouvernement, la nécessité de créer un 7 ème registre pour renforcer la surveillance des anomalies congénitales en lien avec les expositions environnementales. 
Force est de constater, Madame la Présidente, qu’au-delà du retard pris par la France dans le cadre des registres, il est de notre devoir d’appareiller notre territoire, très impacté par la pollution de l’air, du sol et de l’eau. Permettez-moi, Madame la Présidente, de vous demander d’appuyer cette demande urgente auprès de la Ministre de la Santé, et de faire étudier par les services de la métropole la possibilité de créer un registre métropolitain des malformations congénitales et des cancers. Près d’un quart des Maires et Conseils métropolitains d’Aix-Marseille-Provence se sont déjà prononcés pour la création de ce registre. Il constitue la meilleure solution pour collecter et enregistrer les données sur une unique base, afin d’identifier d’éventuels clusters autour de points noirs environnementaux, présents sur le territoire routier, industriel, agricole et portuaire. Il nous permettra de géolocaliser les maladies et malformations pour déterminer si elles ont un lien avec la pollution. Nous répondrons aux recommandations du Plan National Santé Environnement, préconisant le développement d’outils de mesure des expositions environnementales – pollution atmosphérique, perturbateurs endocriniens, solvants, métaux lourds, pesticides, champs électromagnétiques –. 
Nous pourrons enfin construire une politique préventive, en accompagnant l’évaluation des risques sanitaires et sociaux. Ce registre représente pour nous la réponse la plus adaptée à la prévention des risques d’exposition aux polluants atmosphériques. Il est indispensable pour surveiller l’état de santé de l’ensemble de la population métropolitaine et accompagner une politique de santé environnementale. 
Madame la Présidente, pouvez-vous aujourd’hui vous prononcer, devant cet hémicycle, pour la création d’un registre métropolitain des malformations congénitales et des cancers ?
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