#Alain Decaux

[empirearchives]

Information on Letizia Bonaparte’s passport in 1814.

Source: Alain Decaux, Napoleon’s mother

[movie-titlecards]

Les Misérables (1982)

My rating: 8/10

Boy howdy, they sure are miserable.

[gracie-bird]

Prince Rainier and Princess Grace of Monaco are greeted by Alain Decaux, representing France in the jury at the Monte-Carlo International Television Festival on March 7, 1972.

[nesiacha]

Little historical anecdote that I took from Alain Decaux on the origin of Mussolini's first name

Benito Mussolini

A few years ago, while listening to an old historical program by Alain Decaux explaining how Mexican President Benito Juarez defeated Napoleon III's troops and allowed the Mexican Republic to continue to exist. Upon learning of this victory, a man named Alessandro decided to name his son in honor of the Mexican president. He would be named Benito Mussolini. Fortunately for the father, he died before seeing what his son would become. Although I knew Alessandro Mussolini's political beliefs, it still shocked me to learn this anecdote.

Benito Juarez

[yespat49]

Mythes et mensonges : “Les femmes ont-elles une âme ?”

Extrait (abrégé) de Alain Decaux, Histoire des Françaises, Librairie Académique Perrin, Paris, 1972, pp.133-134. « On affirme qu’en 585, un concile s’est tenu à Mâcon pour trancher d’une épineuse question : la femme a-t-elle une âme ? On écrit là-dessus comme s’il s’agissait d’un fait historique démontré. D’autres interviennent pour s’écrier qu’il s’agit d’une légende. Continue reading Untitled

[graceandfamily]

Prince Rainier and Princess Grace of Monaco are greeted by Alain Decaux, representing France in the jury at the Monte-Carlo international television festival on March 7, 1972.

[kerloaz]

Maurice Druon & Alain Decaux, French Academicians.

[capitanogiorgio]

Simone Veil et Alain Decaux étaient assis côte à côte à l'Académie :’)

[schrodingersundog]

The Château de Monte-Cristo (Castle of Monte-Cristo) in Yvelines, France

When he lived in Saint-Germain-en-Laye, Alexandre Dumas liked to go for a walk in a vineyard located in Port-Marly (Yvelines). In 1844, in full glory, the famous writer bought this land and decided to build there not one but two castles. He entrusted this project to the architect Hippolyte Durand.

The main castle (dwelling) is built in a neo-Renaissance style, while the second small castle (called the Château d'If, which serves as its study) adopts a Neo-Gothic style (on the walls are inscribed the titles works of the artist). The two buildings were inaugurated with great fanfare in the summer of 1847, during a “rack” with more than 600 guests.

Unfortunately, only a year later, Alexandre Dumas, ruined following the bankruptcy of his theater, was forced to sell the castle. Abandoned later, the castle of Monte-Cristo almost disappeared in the 1960s following the interest of a real estate group who wanted to raze the castle to develop a new program. It owes its salvation only to the historian Alain Decaux who created the Society of Friends of Alexandre Dumas to protect the castle.

Finally, it was in 1970 that 3 municipalities (Port-Marly, Marly-le-Roi and Le Pecq) jointly bought the property and decided to renovate it with the support of patrons, in particular King Hassan II of Morocco.

The castle of Monte-Cristo is today a museum in memory of Alexandre Dumas.

[alexar60]

La Commune

Il existe une période de France qui curieusement est souvent oubliée dans les manuels d’histoire. Il s’agit de la semaine sanglante en mai 1871. Pour expliquer rapidement, les parisiens ont voulu vivre en autonomie mais cela n’a pas plu au gouvernement installé à Versailles, alors l’armée officielle dite versaillaise est venue à Paris mettre une branlée aux communards. Pourquoi est-ce oubliée ? Parce qu’elle est politique, parce que notre république a été créée sur un massacre. Au sujet de la politique, il suffit de dire que le drapeau de la Commune a inspiré le drapeau de l’Union soviétique. Mais ce n’est pas sur les idées ni sur la politique que je voudrais écrire mais sur des ‘à côté’.  

Tout d’abord, la censure. Les dossiers de l’écran, une émission qui proposait un film puis un débat sur le thème du film fit une spéciale, le 15 mai 1971, sur la Commune. On découvrit qu’il n’y avait aucun film français évoquant cette période. Alain Decaux fut invité à raconter comment cela s’est passé. Le premier film dont j’ai trouvé trace et qui en parle est ‘Un autre homme, une autre chance’ un beau western méconnu de Claude Lelouch, sorti en 1977, avec Francis Huster et Geneviève Bugold,  qui raconte l’histoire d’un couple français venu émigrer aux Far West. Ensuite ‘la barricade du point du jour’ sorti au cinéma en 1978. Après, il faut attendre un film engagé de Peter Watkins datant de 2000, qui d’après certains historiens explique bien l’ambiance de cet événement. Bref des films, il n’y pas grand-chose!

Autre fait intéressant est le nombre de morts. C’est un peu comme pour les manifestations, personne n’a les mêmes chiffres. Ca varie entre 6000 et 30000 morts. Il y a eu près de 43000 prisonniers. L’historien contemporain Lissagaray a recensé 17000 enterrements payés par la ville de Paris, donc gardons ce chiffre comme officiel. Si nous comparons à un événement plus connu genre le massacre de la saint Barthélémy qui a eu lieu en 1572 soit 300 ans auparavant, il y a eu entre 3000 et 5000 morts à Paris. Prenons le chiffre maximum de la saint Barthélémy puis divisons-le par le nombre de jour durant laquelle le massacre s’est passé. Nous avons 5000 massacrés sur 3 jours soit 1666 morts par jour. Tandis que durant la semaine sanglante qui s’est déroulée pendant 8 jours, nous obtenons 2125 morts par jours. Bref, la semaine sanglante porte bien son nom, pourtant le massacre de la Saint Barthelemy demeure le massacre le plus célèbre de l’histoire de France.

De plus, en regardant bien, on constate que la semaine sanglante est plus qu’une guerre civile. Certes les raisons politiques en font un sujet facile à censurer officiellement mais elle est aussi marquée par le silence parce qu’elle est familiale. En étudiant ma généalogie, j’ai découvert que mon grand-père paternel en était un bel exemple. Sa mère avait une communarde comme maman alors que son père était le fils d’un officier de l’armée versaillaise. Les repas de famille devaient surement être tendus !

Pour résumé, il n’y a pas qu’en Espagne, en Yougoslavie ni en Syrie que des familles se sont déchirées à cause de conflits. En France aussi mais c’était il y a 148 ans. Par contre, qui s’en souvient ? Ce n’est pas si vieux que ça. 148 ans, ce n’est rien! C’est juste l’espérance de vie d’une tortue géante.

Alex@r60 – mai 2019

Photo de Corinna Paltrinieri

[empirearchives]

Letizia’s letter on learning of the death of her grandson, Napoleon II

Addressed to Hortense de Beauharnais

Year: 1832

“I have been given your letter of August 17th, which found me ill and overcome with grief. I try to take courage, but there are some sorrows which are impossible to endure. The blow I have just sustained is one of those. It has re-opened all the barely healed wounds of my heart, and every day I learn new details which add to my sorrow. . . . You will readily appreciate that my health has been greatly affected. It was already very poor, and this fresh grief has made it worse.”

This passing came around the same time as a number of other deaths in the family. Joseph Bonaparte wrote to his mother: “It is our fate to enjoy a little and to suffer much.”

Source: Alain Decaux, Napoleon’s mother

[francepittoresque]

[OUVRAGE] Alain Decaux raconte ► http://bit.ly/Alain-Decaux-Raconte « Decaux conte comme Homère », affirmait Jean Dutourd, de l’Académie française. Parmi sa centaine d’émissions, l’écrivain d’histoire a adapté les meilleures à destination de son fidèle lectorat : c’est une sélection de ses récits qu’offre ce premier volume

[nesiacha]

Small anecdote on another injustice suffered by the Communards of 1871

Louis Rossel (1844-1871)

Pierre Bourgeois (1848-1871)

Galdric Verdaguer (1842-1872)

When I think about military figures like Louis Rossel, Pierre Bourgeois, and Galdric Verdaguer being executed by a court-martial, sometimes under dubious conditions ((especially for Rossel), while a soldier like Bazaine only got 20 years of fortress detention (from which he escaped in the meantime) , it shows how poorly the Third Republic started off was off to a bad start.

P.S.: I am against the death penalty, even for someone like Bazaine, whom I don't like much (especially since the war was already over) , whether for what he did in Mexico (in the words of historian Alain Decaux: "For the honor of France, we would have preferred such atrocities not to exist") or for his disgraceful behavior at the end of the Franco-Prussian War . But this is to highlight the hypocrisy of the system. To think that a bloodier Thiers, who possibly set records for the Committee of Public Safety during the French Revolution in 1793-1794, in just one week in Paris (the Bloody Week), is much less demonized than them – I just can't understand it.

[henriquecer]

Livros que li em 2021

Livros que li em 2021

A lista tradicional de todos os anos, vamos lá: Le Pouvoir de la Planification Financière – Riko Assumpcao & Virgile Robin (5) 🙂 Meditações – Marco Aurélio (3)Sobre a brevidade da vida – Sêneca (5)O Enchiridion de Epiteto (5)You are a badass – Jen Sincero (3)Vida Rica: Finanças não é só dinheiro – Marcelo Corghi (4)1984 – George Orwell (4)Alain Decaux raconte l’Histoire de France (Edição…

[la-bassijysuis]

Lu : « Black Blocs pour les nuls (-les) Moi, Agnès de C., 52 ans, petite bourgeoise, parisienne de surcroît... artiste subventionnée de gauche... maître de conférence associée et mère de 2 enfants B&B, (Brecht et Benjamin ?), je prends la parole pour les nulles.l.s. Black Blocs Alors donc, les Black Blocs sont jeunes, très jeunes. Elles et ils n'ont pas connu les casseurs violents des manifestations des années FN, début 2000. Des corps broyés, noyés dans la Seine, anti mariage gay, anti tout.. Les Black Blocs du premier mai 2018 en K-Ways avaient 8 années ou 10 années lorsque les fachos en capuche défonçaient les manifestations des années 2000 et crevaient des corps à l'envi. Essayons de comprendre nos jeunes aux « K-Ways sous la plage sans patte d'éléphant », tentons de les comprendre. Revenons à l'étymologie du mot violence, revenons aux typologies de la violence. Nous sommes ici dans la violence symbolique, désignée par Pierre Bourdieu, « un emploi de la force sans égard à la légitimité de son usage ». Nous ne sommes pas dans la violence criminelle, la violence d'Etat ou celle des personnes. Nous sommes dans la violence dite politique, une parole résistante émise face à l'oppression des grands groupes, des grands pontes, des grands extrémistes de la sur-consommation, de l'asphyxie de nos vies. Les Black Blocs sont de jeunes personnes, étudiantes en philo, en art ou en histoire, de très jeunes personnes lycéennes, les Black Blocs sont des infirmiers aussi, des travailleurs, des personnes syndiquées, des mères de familles. La raison de l'habit noir, et de la cagoule ? C'est très simple. Dans les années 2000, il n'y avait pas de caméra de surveillance. Aujourd'hui, tu vas au Monoprix et tu es tracée, tu traverses un pont parisien et tu es suivie, tu ne fais pas 2 pas sans caméra. Tentons de comprendre la posture de nos jeunes. Les Black Blocs ont des lunettes de piscine et des masques à gaz ? C'est très simple. Les CRS balancent des bombes de gaz lacrymogènes à l'envi. Impossible de résister, de ne pas pleurer. Cela ressemble aux vents de force 11 ou 12, un ouragan proche de l'océan. Tu n'y résistes pas. Le vent à 189 km/h à Ouessant et Plovan, même combat. Et c'est écologiquement ce qui nous attend. Nos jeunes le savent. Nous foutons la planète en l'air, nous ne pourrons pas résister aux vents. Sans masque. Les Black Blocs ont été et sont surtout ceux qui protègent les citoyens lors des manifestations extrémistes et frontistes. Nous le savons. Honneur à eux. Alors donc, moi, petite bourgeoise de gauche, j'ai passé une nuit à arpenter les commissariats parisiens pour retrouver mes deux enfants, mineur et majeur. Les représentants de la police m'ont dit que je le méritais, que je méritais que mes gosses soient en garde à vue. Que je n'étais pas une bonne mère. Que mon fils de 15 ans était armé. Que c'était bien fait pour moi. Ils m'ont trainée et sortie comme une merde pour me sortir du dépôt de la rue de l'Evangile à Paris. Et lorsque mes gosses Black Blocs ont été relaxés après 24 heures épuisantes pour eux, ils m'ont raconté l'infamie. Le flic du soir qui impose un prélèvement ADN aux mineurs isolés dans leurs cellules, « sinon tu restes en garde à vue 24 heures de plus ». Le flic de la nuit qui éveille les jeunes filles isolées en cellule toutes les 15 minutes (temps des néons allumés), « enlève tes chaussettes », « viens lire ta déclaration », « on t'emmène ailleurs en fourgon », « pourquoi tu n'aimes pas les flics ? dis-moi pourquoi ? » « tu as les cheveux bleus, j'ai de la chance avec les filles ». Je vous passe les détails où les filles n'avaient pas le droit de pisser dans le jardin des plantes, encerclées pendant plus de 5 heures avant l'enfermement, car il n'y avait pas de femme CRS. Nos jeunes Black Blocs et enfants ont été encerclés et en garde à vue à 17h00, dans cette souricière du Jardin des Plantes. Nous, les parents avons été prévenus vers 23 heures, par des flics qui nous ont raccroché au nez. Nos jeunes Black Blocs ont été transférés de commissariat en commissariat parisiens dans des fourgons, mis en cellule, sans manger, comme des chiens, avec des flics hargneux. Il a fallu attendre des heures entières, 16 heures, le lendemain, pour que des officiers de police éduqués s'excusent, nous appellent et nous rassurent et nous rendent nos enfants – à présent fichés sur prélèvement ADN et empreintes et sous enquêtes. Les officiers éduqués (OPJ) se sont excusés de la grossièreté des flics du soir et de la nuit. Alors donc pour les nulles.l.s comme moi, imaginez nos gosses Black Blocs qui ont traversé ceci et qui savent bien qu'ils n'ont pas envie de bouffer des Macdo toute leur vie, qu'ils ne souhaitent pas participer à ce jeu capitaliste, on fait quoi ? On leur dit qu'en 68, ce n'était pas violent de lancer des pavés ? On leur dit qu'ils sont des racailles ? Que Chris Marker et Alain Resnais sont des bouffons ? Vous avez lu les banderoles des Black Blocs ? C'est joyeux et engageant. Ce sont des jeunes qui ouvrent un espace critique inédit. Aucune violence. Aucun asservissement employant la force physique (coups, viol, torture…). Lorsque le Conseil d'Etat a contraint JC Decaux à retirer 1630 panneaux publicitaires en cette ville de Paris, personne n'a été en garde à vue. Les panneaux publicitaires parisiens sont vides aujourd'hui. Les héritiers de Jean-Claude en pensent quoi ? Les Black Blocs ne sont pas un mouvement, mais un vent de liberté. Ils interviennent là où nous avons besoin d'eux. Il nous protègent. Ils sont si jeunes et clairvoyants. Et ils opèrent pacifiquement, lorsque le Conseil d'Etat fustige 1600 panneaux publicitaires Decaux à Paris, les Black Blocs en brulent 3... Lorsque l'Islande refuse 20 MacDo sur son île, nos jeunes en brulent 1. Pour les nulles.l.s, les black blocs sont de jeunes personnes magnifiques, insultées par les vieux ringards de gauche, la vieille garde de droite, les ignorants et les fatigués. Moi, ringarde de gauche, issue de la vieille garde de droite, ignorante et fatiguée, je vous promets que nos jeunes Black Blocs sont notre futur, mon amour. En toute élégance et sincérité, mon amour. Agnès de Cayeux »