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25 septembre
ce matin je me suis réveillée à l'aube, je suis allée acheter du pain à la boulangerie dans ma chemise de nuit ancestrale et j'ai mangé mon croissant assise dans les dunes en regardant la mer, on voyait bien les pyrénées. puis je suis rentrée mettre mon maillot et je suis repartie à la plage, y avait personne, puis seul au monde m'a rejoint et on est restés assis sur nos serviettes en silence, séparés mais ensemble. quand c. est arrivée il sortait de l'eau et ils ont brièvement discuté, ce qui m'a permis de le voir de près de nouveau. il est très maigre mais musclé, il a l'air vieux, et il a l'accent. je suis retournée à la bouée couvée par son regard et celui de marie, probablement en train de délibérer si j'avais les aptitudes nécessaires pour intégrer leur club des amants de la mer. ça m'a donné du courage, j'avançais comme une fusée. elle nage le crawl elle aussi avec son double bonnet, son masque et son tuba. quand elle sort de l'eau elle le porte sur l'épaule comme un sac à main. quand je suis arrivée à la bouée y avait une mouette perchée dessus, je lui ai dit coucou et je suis repartie aussi sec, j'aime pas trop traîner autour, j'ai peur de la chaîne qui descend dans les profondeurs. en revenant je me suis laissée flotter en chantonnant ma chanson de saturne en pensant à r. qui m'a dit qu'il voulait essayer une instru dessus et je souriais toute seule face à l'horizon pailleté.
hier on a de nouveau eu un de nos échanges où on part d'une image et chacun renchérit dessus avec des mots très imagés très vite et ça pourrait déjà être une performance en soi. ça part toujours tout seul et c'est toujours très drôle. je lui ai parlé de ma passion pour le palais de justice à bruxelles et il m'a demandé si j'y étais déjà rentrée et maintenant j'ai un nouveau fantasme: m'introduire dans le palais de justice avec r. la nuit et explorer tous les étages à la lampe torche du téléphone comme dans une comédie romantiques pour adolescents.
27 septembre
j'ai rêvé de seul au monde, c'était un peu bof, je nageais dans la mer sans regarder où j'allais et je lui suis rentrée dedans, c'était confus et agité et je me suis pas excusée parce que j'y voyais rien, et puis j'étais sur la plage bondée comme jamais et sa serviette était collée à la mienne derrière moi et je me suis retournée pour lui dire je suis désolée de vous être rentrée dedans dans la mer. hier j'ai dit à marie qu'elle avait un très joli chapeau et elle a commencé à me parler de son chapeau mexicain mais j'étais trop occupée à contempler le fait que j'étais en train de lui parler pour écouter ce qu'elle me disait. j'ai appris qu'elle avait 70 ans et que c'est elle qui avait entrainé seul au monde à aller se baigner toute l'année, même en plein hiver. seul au monde a la soixantaine et aux dernières nouvelles il sort toujours avec sophie, mais d'après c. ça va pas durer parce qu'elle a dit qu'elle le trouvait pas très drôle. dans le sens: il a de la place pour qu'une seule passion dans sa vie et c'est la mer, voilà mon avis, mais je sais pas si c'est ce qu'elle a voulu dire.
toujours à narbonne, la vie y est douce. ce matin j'ai fait un sondage sur instagram pour demander aux gens où je devrais déménager et de suite la fille qui était venue me parler à l'entracte de la soirée à la bellone m'a dit de venir à bruxelles avec un coeur et la vie avec instagram c'est bien aussi quand même. bruxelles est en tête mais c'est serré avec sète, suivi de marseille, puis berlin. je sais pas si cette histoire va m'aider à enfin sauter le pas. hier maman m'a appelée pour me dire qu'elle avait regardé les offres d'emploi à sète pour moi. j'ai enfin écrit à c. t. la dramaturge aussi, elle avait bien pensé à moi pour un projet mais depuis il est tombé à l'eau mais elle était trop occupée pour me prévenir. bon, au moins elle a pensé à moi.
28 septembre
de retour sur la plage, je viens de faire coucou à seul au monde en murmurant un petit au revoir imprégné de révérence comme si je m'adressais au grand maître de la mer. en attendant le bus à la gare d'agde une fille avec un sac à dos m'a demandé si le bus pour l'aéroport partait bien à 15h40, elle allait à edimbourg et elle ressemblait un peu à roberta colindrez. j'ai dit j'espère pour vous qu'il aura pas trop de retard et elle a dit oh c'est pas très grave si je rate mon vol, la vie est beaucoup plus belle ici qu'à edimbourg! et je me demande où elle était ces quatre dernières semaines. pourquoi elle était pas sur la plage avec moi? pourquoi y a que des retraités ++ sur la plage quand moi j'y suis? dans le bus tout le monde disait bonjour et au revoir et merci au chauffeur en rentrant et en sortant et il répondait avec plaisir quand on lui disait merci. j'étais toute contente de rentrer chez moi, chez moi à la mer, en sortant du bus. j'ai croisé l'homme hirsute qui habite dans la maison bric à brac avec le vieux bateau dans le jardin et il m'a fait un signe de tête discret et je lui ai fait un sourire discret et puis j'ai levé les bras en l'air de joie, je sais pas trop pourquoi.
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Calendrier de l’avent bilan - 2020
Parce que cette année j’en ai le temps et l’envie je lance un petit calendrier de l'avent qui fera aussi un peu office de bilan. L'idée c'est de parler, sans pression, d'une œuvre que j'ai aimée cette année. Film/série/livre/musique. Inspirée par le hashtag #choisirlesfemmes qui circulait suite à la polémique liée au "Génie Lesbien" d'Alice Coffin, je n'ai choisi que des œuvres réalisées par des femmes et personnes non-binaires. D'ailleurs je ne sais même pas si c'est vraiment un choix puisque cela fait partie de mon quotidien depuis quelques années de leur donner plus de place sur mes écrans et sur mes étagères. Parce que depuis le jour où j'ai intégré la fac de Paris 10 et que mes profs de littérature et ma lecture obsessionnelle de "The Bell Jar" de Sylvia Plath ont mis des mots sur toute cette rage sous-jacente, j'ai eu la chance, moi qui ne m'étais jamais reconnue dans la féminité, de me reconnaître dans le féminisme. Et quelle joie ! L’article sera mis à jour tous les jours par ici !
Jour 1 - La captive, Chantal Akerman (2000)
Lorsque le premier confinement a été annoncé, nous avons commencé avec Aurore à regarder des films français (et francophones) réalisés par des femmes pour faire notre petit zine "Ce n'est pas joyeux mais c'est vivant". C'était chouette de voir ces films à distance, dans un moment où nous étions un peu perdues, et de les débriefer, de faire chacune quelque chose autour et de voir pourquoi ils nous touchaient. Nous avons choisi La captive de la réalisatrice belge Chantal Akerman parce que j'avais vu une autrice que j'aime beaucoup le conseiller sur Twitter (Jakuta Alikavazovic), que j'aimais l'affiche ET que je nourris une passion àlavieàlamort pour l'œuvre de Proust.
Je ne le dis même pas par pédantisme mais bien parce que la lecture de la Recherche s'est imprimée très profondément en moi : à la fois les mots en eux-mêmes et le souvenir de la lecture. Je peux repartir chercher dans ma mémoire ce que je ressentais à chaque tome. La Captive" s'inspire de La Prisonnière, un de mes préférés. Le film explore la jalousie de Simon (Stanislas Merhar) et son idéalisation de la vie d'Ariane (Sylvie Testud). Chantal Akerman disait que la seule manière d'adapter Proust c'était de partir de son souvenir de l'œuvre. C'est peut-être pour ça que, exactement comme La Recherche, La Captive m'a laissé des sensations et s'est mêlé aux angoisses du moment. La moiteur de la salle de bain, les couleurs de la nuit, les phares de la voiture, les regards complices devant l'horizon infini de la mer. Des émotions qui flottent encore en moi, huit mois plus tard.
Jour 2 - Plutôt couler en beauté que flotter sans grâce, Corinne Morel Darleux (éditions Libertalia)
Pendant le premier confinement j'ai lu ce petit essai (je dis petit parce qu'il est court, mais pas du tout parce qu'il n'est pas important) de Corinne Morel Darleux qui parle d'écologie et qui offre de nombreuses réflexions poétiques et politiques sur l'état de la planète. C'est un livre qui ne culpabilise pas, qui ne vous fait pas croire que vous allez sauver la planète en achetant vos lentilles en vrac à la biocoop, mais qui donne par contre vraiment envie d'agir et de s'organiser (ce que je n'ai pas encore fait, mind you). Ce qui m'a particulièrement touchée dans son essai c'est la manière dont elle fait appel à de nombreuses références littéraires et artistiques, de Romain Gary aux lucioles de Pier Paolo Pasolini. En plein confinement j'ai eu la chance de l'interviewer pour la newsletter interview de Women Who Do Stuff !
Jour 3 - Yentl, Barbra Streisand (1983)
Fin 2019 j'ai regardé Funny Girl et j'ai développé une petite obsession pour Barbra Streisand. Avant de voir le film, je ne savais pas grand chose de Barbra, j'imagine que j'avais d'elle une image de diva capricieuse. Depuis, je l'adore et je pense qu'elle est bien plus que tous les clichés qui lui collent aux baskets. Je me suis lancée dans un petit marathon, avec de vraiment belles découvertes (The Way We Were de Sydney Pollack notamment, elle n'y chante pas mais elle y est merveilleuse) et notamment Yentl qu’elle a réalisé. Il s'agit d'une adaptation de la nouvelle du même nom d'Isaac Bashevis Singer (il n'a d'ailleurs pas du tout apprécié le film). Il raconte l'histoire d'une jeune femme juive qui refuse d'être une femme au foyer. Son père, en lui enseignant en secret le Talmud, lui a donné envie d'être, elle aussi, une intellectuelle, de s'éduquer et de réfléchir au sens de la vie. Elle décide donc de se déguiser en homme et d'intégrer une école religieuse normalement interdite aux femmes. Tout le film réfléchit aux opportunités que l'on ferme aux femmes, au désir d'émancipation et aussi, un peu, au sens de la vie. S'y mêle toutes sortes de quiproquos amoureux ET la musique du one and only Michel Legrand. Name a more iconic duo.
Jour 4 - Atlantique (soundtrack), Fatima Al Qadiri (2019)
Ma découverte cette année du très beau film de Mati Diop Atlantique (oui j'étais un peu en retard) m'a permis de décrocher un peu de mon obsession pour la bande originale de Jackie composée par Mica Levi. Une obsession qui dure depuis quatre ans, ça fait long. Bref, je ne vous apprends pas que le milieu de la bande originale de film est très masculin. En juin 2020, un groupe de compositrices de musique de films a d'ailleurs poussé un coup de gueule après avoir appris qu'une seule femme figurait parmi les 28 nommés au prix UCMF (Union des compositeurs de musiques de films).
Il se trouve que la BO d’Atlantique, l'objet de l'obsession dont je voulais parler aujourd'hui, est particulièrement sublime et qu'elle a été composée par une femme. Fatima Al Qadiri, compositrice et productrice de musique éléctronique koweïtienne, qui a su capter quelque chose de l'ambiance étrange du film et du ressac de la mer. Une mer aussi belle qu'inquiétante, sur laquelle viennent se refléter les sentiments les plus complexes. Cette BO est une merveille qui a tourné en boucle dans mon casque toute l'année, tandis que j'étais moi-même hantée par le danger, l'incertitude et une forme insidieuse de résignation.
Jour 5 - PEN15 saison 2 (2020)
L'année dernière la série PEN15, co-crée par Anna Klonke et Maya Erskine était très très haute dans mon bilan de l'année, toutes catégories confondues. Elle m'avait complètement éblouie par son humour décapant mais aussi par sa force émotionnelle. Chaque épisode était une petite bombe qui me faisait remonter des tonnes de souvenirs du collège, douloureux ou non. Jusqu'à cette scène euphorisante sur Dreams des Cranberries qui me rappelait les heures heureuses où j'étais amie avec la fille du gérant du Shopi de Concarneau qui était beaucoup plus cool que moi et qu'on courait dans la réserve comme s'il n'y avait pas de lendemains. J'ai retardé sans cesse le moment de regarder la saison 2 de PEN15 parce que j'avais super peur d'être déçue, comme si Anna et Maya étaient désormais mes amies à la vie à la mort.
Mais je n'aurais jamais dû douter d'elles : cette nouvelle saison est une merveille, notamment dans la manière qu'elle a de raconter les relations mères-filles (d'Anna et de Maya). Ça parle avec beaucoup de subtilité de jalousie, de slut-shaming, de harcèlement, de la douleur de se rendre compte de qui on est et de ne pas être sûre d'être okay. Elle est encore plus poignante que la saison 1 je crois.
En tous cas elle est superbement écrite et je ne peux que vous conseiller de vous lancer dans un marathon si vous l'avez ratée jusqu'ici (elle est visible sur Canal+ !), ce qui devrait rendre votre fin d'année 300% plus cool selon mes calculs scientifiques. J’avais écrit dessus pour Retard si ça vous dit !
Jour 6 - Wanda, Barbara Loden (1970)
J'ai déjà parlé sur Instagram de Wanda de Barbara Loden, qui a été une belle découverte pour moi cette année. Je dis "belle" mais le visionnage de ce film a été aussi assez douloureux, parce que je trouve qu'il raconte vraiment quelque chose de la violence des hommes. Et j'ai eu depuis des conversations sur la passivité du personnage, sa manière de subir. C'est dur de voir l'image d'un personnage qui a un peu abandonné, qui semble complètement seule. Aussi cela semble contraire à ce que l'on veut aujourd'hui revendiquer dans un certain féminisme : les récits de l'empowerment individuel ou collectif, des "femmes puissantes". Oui mais il y a aussi des femmes qui restent, qui ne peuvent pas partir, qui sont coincées. Il faut aussi raconter leurs histoires. C'est ce que fait Wanda avec une force qui est restée me hanter des jours et des jours et des jours. Il m'a d'abord laissée dans une forme de torpeur avant d'infuser en moi sur le long cours. L'effet que me font les meilleurs films, imho.
Jour 7 - The Watermelon Woman, Cheryl Dunye (1996)
J'ai aussi déjà parlé plusieurs fois de The Watermelon Woman de Cheryl Dunye mais c’est un film sur lequel je suis revenue plusieurs fois cette année, j’y ai beaucoup pensé. C'est une sorte de mockumentary dans lequel une jeune femme, interprétée par Dunye, part sur les traces d'une actrice noire. À force de la voir dans de nombreux films des années 30, sans jamais voir son nom au générique, l’héroïne se demande : mais qui est cette femme ? Pourquoi a-t-elle été sans cesse invisibilisée ? Cette recherche lui permet de réfléchir aux rôles stéréotypés que cette actrice a été obligée d'interpréter et à sa propre relation amoureuse avec une femme blanche. Elle y intègre aussi une histoire d'amitié complexe.
Le film explore vraiment son identité de femme lesbienne noire et la manière dont elle se reconnaît ou non dans l'histoire du cinéma, il mêle sans cesse les trajectoires individuelles et collectives. Alors Cheryl se demande : n'est-il pas temps qu'elle invente ses propres récits ? Comment le faire dans un milieu culturel très blanc ? Le film est tour à tour drôle et émouvant et il est vraiment porté par le charisme et l’énergie formidable de Dunye.
Jour 8 - L’une chante, l’autre pas, Agnès Varda (1977)
Vous reprendrez bien un peu de ma théorie préférée : les-films-arrivent-au-moment-où-on-a-besoin-d'eux ? Ça faisait quelques temps que L'une chante, l'autre pas d'Agnès Varda était sur ma liste de films à voir absolument, parce que plusieurs personnes m'avaient indiqué qu'il se situait au carrefour de tout ce que j'aime : la comédie musicale, le féminisme et les amitiés fortes. Et pourtant j'ai attendu d'être au cœur du mal, dans le ventre mou du confinement, pour enfin voir ce film. Grand bien m'en a fait puisqu'il a vraiment insufflé quelque chose de joyeux en moi avec ses couleurs vives et ses chants de femmes. Il a aussi concrétisé une envie que j'avais depuis quelques temps et m'a donné le courage pour me dire que je pouvais y arriver (et avec moi ce n'est : jamais gagné, merci Agnès).
Il m'a rappelé le bonheur d'avoir des amies, d'écrire, la manière dont en racontant sa vie personnelle on raconte un peu du monde. J'ai toujours écrit des lettres dans ma tête, quand je marche dans la rue, et ça m'a vraiment bouleversée de voir ce même procédé dans le film comme si d'un coup j'étais un peu moins seule. Et ce film m'a surtout fait penser à toutes les personnes avec qui l'on a des relations en pointillés qui n'en sont pas moins précieuses, ces personnes dont on colle les carte-postales un peu partout dans l'appartement en attendant de futures retrouvailles. Bref ce film a rempli mon cœur comme peu de films ont su le faire à cette période et j'avais besoin de lui pour que quelque chose en moi se débloque et fasse un petit "clic !".
Ça parle du corps des femmes, d'avortement, de faire entendre ses droits, de se battre mais surtout de la douceur de l'amitié et des mots que l'on se dit les unes aux autres et qui guérissent et qui réparent et qui donnent envie, peut-être, de croire un peu en soi.
Jour 9 - L’autre moitié de soi, Brit Bennett (éditions Autrement)
J'aime particulièrement Brit Bennett, déjà parce qu'elle est brillante, mais aussi parce que c'est l'une des personnes que j'ai préféré interviewer ces dernières années, à un des énièmes moments où je me questionnais sur mon envie d’être journaliste. Je l'ai rencontrée à la rentrée 2016 pour Le cœur battant de nos mères et je me souviens de ma panique au moment de la dernière question quand je me suis souvenue cinq minutes avant la fin qu'à force de décortiquer le livre avec elle j'avais complètement oublié de lui poser une question sur l'élection de Trump et que je me suis dit que j’étais la pire journaliste (tout simplement).
J'attendais donc beaucoup de ce second roman, que je ne suis pas loin de trouver encore plus beau et plus fort que le premier. Brit Bennett y raconte l'histoire de deux jumelles et des trajectoires très différentes que leurs vies vont prendre. C'est une étude très fine et profonde de la société américaine, ça parle de colorisme et d'être une femme noire aux États-Unis au fil des décennies. Mais ce que je préfère chez Brit Bennett c'est vraiment l'empathie incroyable avec laquelle elle écrit, sa manière de creuser chaque personnage, de leur donner une chance d'être pleinement qui iels sont, dans toute leur complexité.
Quand on avait discuté en 2016 je lui avais dit en rigolant que j'étais en colère en lisant Le cœur battant de nos mères d'être aussi émue par le personnage masculin, qui avait pourtant typiquement le genre de discours qui m'irrite irl. Mais voilà le genre de romancières qu'elle est et j'ai vraiment hâte de lire ce qu'elle écrira par la suite. J'ai mis la couverture en anglais (parce que je l'ai lu en anglais) mais le roman est paru en français aux éditions Autrement, dans une traduction de Karine Lalechère. En en petit bonus voilà l'interview que j'ai menée avec Brit Bennett (par mail cette fois) en août dernier et qui est parue dans la newsletter de Women who do stuff !
Jour 10 - Betty, Tiffany McDaniel (éditions Gallmeister)
Quand je travaille sur la rentrée littéraire, je lis beaucoup de livres à la suite. C'est un exercice que j'aime bien, une sorte de sprint de lecture. Je choisis ce sur quoi je vais écrire, et parmi cette sélection quelques romans surnagent vraiment. Je ne sais pas si ce sont forcément les *meilleurs romans*, je n'ai pas l'égo de penser que j'ai des goûts supérieurs à quiconque, mais ce sont ceux qui m'ont bousculée profondément. C'est ceux dont je vais parler ailleurs et plus tard, avec mes phrases à la première personne et pas mes mots de journaliste.
J'ai vécu avec l'héroïne de Betty une expérience très forte. Je me vois encore assise sur mon fauteuil rouge ne pas réussir à lâcher ce livre très dur dans lequel la poésie est brutale. Elle déchire le roman, elle force le passage. Betty est rempli des particularités de son héroïne (née d'un père cherokee, victime du racisme, confrontée aux violences sexuelles et à la précarité) mais quand son histoire a atterri en moi j'ai trouvé qu'elle racontait tout simplement ce que cela fait d'être une adolescence puis une femme. C'est aussi un roman très puissant sur la façon dont la beauté essaie de se frayer un chemin à travers la laideur - parfois c'est formidable et parfois ça fait un mélange indigeste que Betty a simplement envie de vomir.
Je ne saurais pas dire pourquoi Betty, plutôt qu'une autre, a su me tirer le bras si puissamment, pourquoi mes yeux sont devenus les siens et ses souffrances sont devenus les miennes et pourquoi j'ai oublié qui j'étais pour vivre ce qu'elle vivait et m'initier une nouvelle fois à cet univers étrange dans lequel nous vivons. Mais en tous cas quand la littérature me fait ça, j'ai tendance à me dire que je suis face à un roman que je ne suis pas prête d'oublier.
Paru aux éditions Gallmeister, traduit par François Happe
Jour 10 - Travolta et moi, Patricia Mazuy (1993)
Travolta et moi n'est pas vraiment un film, c'est un téléfilm qui a été réalisé par Patricia Mazuy pour Arte. J'ai toujours eu une passion pour les films et livres qui traitent de l'adolescence parce que c'est une période de ma vie où je n'ai pratiquement rien vécu et qui pourtant m'a laissé des souvenirs infinis. L’adolescence a scellé plein de choses en moi : ma capacité à tourner en boucle, mon obsession pour la fiction et une certaine fragilité que, selon les jours, je chéris ou je hais. Sur ma veste, d'ailleurs, j'ai un pin's qui dit : "Relentless adolescence".
Travolta et moi c'est justement le récit de tout cela. L'histoire d'une adolescente que ses parents laissent gérer leur boulangerie un jour comme un autre et qui va se mettre à tourner en boucle. En boucle sur le garçon qu'elle a croisé dans le bus, en boucle sur John Travolta, en boucle sur les Bee Gees, en boucle sur cette rage adolescente tellement difficile à sortir de soi. Je crois que c'est l'un des films vus cette année qui m'a laissé le plus d'images, imprimées en moi à tout jamais : le regard de braise de Leslie Azzoulai, le froid de la patinoire, les corps qui tournoient qui se trouvent et se séparent. Jusqu'à cette scène finale qui m'a frappée le visage comme le premier matin froid de l'hiver.
J'ai souvent pensé qu'on ne représentait pas assez les adolescentes comme elles sont dans la fiction. Travolta et moi le fait, c'est le portrait tellement juste d'un âge absurde où l'on vit tellement profondément à l'intérieur de soi que presque tout fait mal. Aujourd'hui, j'ai beaucoup de tendresse et même d'admiration pour mes obsessions adolescentes. Je vous mets en visuel la superbe affiche d’Aurore qui, je crois, était ma préférée du zine.
Jour 12 - Les abysses, Rivers Solomon (éditions Aux Forges de Vulcain)
River Solomon est clairement l'un·e de mes auteurice contemporain·e préféré·e. L'année dernière au moment de la rentrée littéraire j'ai vraiment pris une claque avec L'incivilité des fantômes, un roman de science fiction extrêmement brillant, très politique, qui parlait du désastre économique et écologique et de lutte des classes.
Je me souviens avoir été très impressionnée de rencontrer Rivers Solomon dans une salle de la maison de la poésie. Nous avions parlé longtemps et j'avais trouvé que c'était l'une des personnes les plus passionnantes que j'avais pu rencontrer jusque là. Sa prose est un mélange vraiment savant d'un regard politique très affuté, de réflexions sur le genre et d'une vraie capacité à faire émerger la poésie au moment où on l’attend le moins. Iel construit des mondes d'une complexité infinie et s’approprie vraiment la littérature pour parler de sujets encore trop peu explorés.
Les Abysses est un roman plus court que L'incivilité des fantômes mais tout aussi réussi. Solomon y parle d'identité et surtout de mémoire, individuelle et collective, en explorant l’héritage de l'esclavage. Avance-t-on mieux en lui faisant une place ou en l'oubliant sans cesse ? Comment composer avec les injustices et les crimes dont ses ancêtres ont été les victimes ? Il y a beaucoup de beauté, aussi, dans ce questionnement douloureux. Et en bonus je vous linke un article que j'ai écrit pour Cheek sur la traduction dans lequel j'interroge notamment le traducteur des Abysses, Francis Guèvremont.
Paru aux éditions Aux Forges de Vulcain, traduit par Francis Guèvremont
Jour 13 - Olivia, Jacqueline Audry (1951)
Quand on a travaillé sur notre zine avec Aurore (désolée d'en parler autant mais je crois bien que, avec le numéro 2 du magazine Women Who Do Stuff c'est bien la chose qui m'a apporté le plus de joie cette année), je me suis rendue compte du nombre de cinéastes dont j'ignorais tout. Du nombre de femmes dont l'existence et les films m'avaient complètement échappée. Parfois par ma faute (parce que je n'avais pas su aller à la rencontre de leur œuvre) et souvent parce qu'elles sont oubliées, invisibilisées. Absentes des rétrospectives, des diffusions à la télévision, des livres. Peut-être que c'est pour cela qu'on a autant parlé (dans mes cercles Twitteriens) de ce très beau film de Jacqueline Audry, Olivia et de sa diffusion sur Arte. Un huis clos lesbien qui se passe dans une école pour jeunes filles.
Tout comme Travolta et moi, Olivia parle de cristallisation émotionnelle, d'obsession et de tous les liens qui se nouent entre professeures et élèves. Olivia tait beaucoup de choses à l'écran mais la majorité des messages du film passent par les sensations, la sensualité qui déborde du cadre. Dans son très beau discours aux assises pour l'égalité, la parité et la diversité dans le cinéma et l'audiovisuel, Agnès Jaoui a expliqué avoir regardé ce film avec un homme très cinéphile qui s'est endormi au bout de cinq minutes.
Jacqueline Audry a réalisé seize films et deux séries. Pourquoi ne connaît-on toujours pas son nom ?
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Jour 14 - Glass Town, Isabel Greenberg (éditions Jonathan Cape)
Je suis très triste que Glass Town ne soit toujours pas traduite en français parce que je crois bien qu'Isabel Greenberg est l'une de mes autrices de BD préférées et je trouve qu'elle mérite qu'on lise ses livres partout dans le monde. Elle a cette capacité à inventer des contes féministes et enchanteurs. Son imagination me semble sans limite et son dessin me bouleverse. Évidemment quand j'ai appris qu'elle allait travailler sur les mondes imaginaires des sœurs (et frère) Brontë, Glass Town, Gondal et Angria, j'étais plus qu'enthousiaste. Et le résultat est une pure merveille. Il ne s'agit pas d'un travail biographique, même si Greenberg dresse des ponts entre l'imaginaire et la réalité.
Ce livre raconte toutes les façons dont la fiction peut sauver nos vies, en aidant à surmonter un deuil ou en nous apprenant à comprendre le monde qui nous entoure et à l’accepter (utile, en 2020). La fratrie Brontë se réfugie dans ce monde inventé où ils peuvent exercer une forme de contrôle qu’ils n’ont absolument pas dans cette réalité cruelle qui leur file entre les doigts. Le style inventif et vif de Greenberg fait vivre sur les pages la démesure de Glass Town et son immense talent de conteuse lui permet de passer du monde réel au monde inventé avec beaucoup de dextérité, en explorant l'imaginaire dans tout ce qu'il a de merveilleux et de triste. Elle nous embarque de la première à la dernière page. Si vous aimez la littérature et que vous lisez l'anglais offrez vous Glass Town !
Jour 15 - Le jour où le désert est entré dans la ville, Guka Han (éditions Verdier)
Je crois qu'il s'agit de l'un des premiers livres que j'ai lus cette année. Peut-être que je pressentais que cette année allait être particulièrement merdique, en tous cas en janvier j'ai enchaîné une ou deux semaines d'insomnie à lire la rentrée littéraire sur le canapé-lit. Tous les romans de cette période me semblent donc comme autant de souvenirs de longues balades étranges aux confins de mes angoisses.
Le jour où le désert est entré dans la ville est le premier livre de l'autrice coréenne Guka Han, qui écrit en français. Ce sont des nouvelles (toutes liées) très étranges et écrites avec un style remarquable qui explorent un monde dont les personnages essaient sans cesse de s'échapper. Quand j'y repense aujourd'hui je trouve que ce livre épousait parfaitement ce qui deviendrait notre quotidien dans toute sa singularité et son irréalité. Je vous conseille vraiment de le rattraper si vous ne l'aviez pas lu et je vous conseille aussi ce très bel entretien mené par Johan Faerber pour Diacritik que j'avais trouvé particulièrement passionnant où l'autrice explique notamment ce que cela fait d'écrire dans une langue qui n'est pas sa langue maternelle.
Jour 16 - I May Destroy You saison 1 (2020)
J'aime beaucoup l'idée d'avoir découvert et aimé Michaela Coel en 2016 avec la mise en ligne sur Netflix de la géniale Chewing Gum et de la retrouver en 2020 avec une proposition radicalement différente et tout aussi brillante. I May Destroy You raconte l'histoire d'Arabella, une jeune autrice qui vit à Londres. Un matin, après être sortie avec des ami·e·s alors qu'elle devait avancer sur son manuscrit, elle se réveille avec le souvenir qu'un homme inconnu l’a violée dans les toilettes du bar où elle buvait des verres. Elle porte plainte. Commence alors l'après. La suite de cet événement, qui semble aux yeux de tous·tes très ordinaire mais qui ne l’est pas du tout pour Arabella. I May Destroy You parle de syndrome post-traumatique et des marques que cette nuit va laisser sur l'héroïne.
Le ton est fort, percutant, par moment on a presque du mal à regarder parce que cette histoire est singulière mais qu’elle ressemble à tant d’autres que nous avons déjà entendues. Aussi parce que Michaela Coel a ce talent pour imaginer des personnages profonds, complexes, et qu'elle creuse toutes les storylines avec la même rigueur. I May Destroy You parle du viol et de la culture du viol mais de beaucoup d'autres choses : d'être une autrice noire en 2020, d'amitié à la vie à la mort, d'éducation, de consentement, de zone grise, des réseaux sociaux et en règle générale de la confusion. Confusion des corps, des sentiments, du monde qui nous entoure. Les costumes sont sublimes, la musique aussi, le rythme est incroyable, et le casting est parfait. Du premier au dernier épisode on est avec Arabella, pour le meilleur et pour le pire, pour une introspection à couper le souffle. À rattraper sur OCS !
Jour 17 - Between the Lines, Joan Micklin Silver (1977)
J'ai découvert Between the Lines un peu au hasard en regardant les ajouts de Criterion. J'ai vraiment beaucoup apprécié ce film et j'ai été assez surprise (bon, pas tellement) de voir que Joan Micklin Silver n'avait pas eu une grande carrière au cinéma par la suite. Il ne nous reste donc qu'à découvrir son second long métrage dans lequel elle suit le quotidien de la rédaction d'un petit journal indépendant qui attend de savoir si le titre va être vendu et perdre son indépendance. Rassurant de voir que ce sujet n'a jamais cessé d'être d'actualité ! L'équipe est peuplée de personnalités fortes : le journaliste égocentrique qui pense que sa petite amie n'est là que pour l'aider à se dégager plus de temps pour lui, le critique rock qui est ravi de toucher sa paie sans rien faire du mois; la photographe pleine de talent sous-utilisée à la rédac...
Tous ces personnages réfléchissent au prix de l'indépendance, à leurs engagements et à leur rapport à l'écriture et les nombreux questionnements qui animent le film ont toujours beaucoup de sens en 2020. Comment la mission d'information du journaliste peut-elle s'inscrire dans une société capitaliste obsédée par le profit ? J'ai particulièrement aimé, évidemment, les personnages féminins qui essaient de tirer leur épingle du jeu dans cette rédac' peuplée d'hommes. Elles refusent d'être condamnées à être les cheerleaders des hommes alors qu'elles aussi elles écrivent, elles réfléchissent, elles photographient. Et souvent mieux que leurs homologues masculins.
Jour 18 - C’est comme ça que je disparais, Mirion Malle (éditions La Ville Brûle)
J'ai tellement aimé C'est comme ça que je disparais que j'ai double-interviewé Mirion cette année, pour Cheek et pour la newsletter de Women Who Do Stuff. Ça a été sans conteste mon premier coup de cœur de l'année, je l'ai lu dans cette période molle et sensible de janvier, au moment où personnellement je me trouve la plus fragile, accablée par les bonnes résolutions qu'il faudrait prendre et que je n'ai toujours pas envie de tenir. Donc la BD de Mirion Malle et les larmes de son héroïne qui coulent dans la neige froide sont arrivées à un moment idéal.
C'est comme ça que je disparais parle de ces moments où l'on perd le goût de vivre. Elle raconte l'isolement, les amitiés qui se fissurent, les mots qui ne veulent pas sortir, les phrases tapées sur le clavier qui n'ont plus autant de sens qu'avant, les joies qui n'arrivent plus à sédimenter. Je pense souvent à cette phrase de François Truffaut que mon père me cite régulièrement qui dit que pleurer c'est une joie et une souffrance. Il y a de ces deux sentiments dans la bande dessinée, dans les mots mais aussi dans le trait mélancolique de Mirion Malle, dans les grandes mains qu'elle dessine et qui recouvrent les yeux de son héroïne. Dans les yeux immenses de Clara où l'on se plonge volontiers. La douceur et la douleur se rencontrent.
Bref, j'en ai beaucoup parlé cette année mais c'est un récit d'une grande force et d'une grande douceur (parce que les deux ne sont pas incompatibles) que je ne peux que vous conseiller de rattraper asap.
Jour 19 - Ce que je ne veux pas savoir et Le coût de la vie, Deborah Levy (éditions du sous sol)
J'ai tout de suite eu envie de lire les deux premiers tomes de l'autobiographie de l'autrice britannique après avoir vu sa traductrice Céline Leroy en parler sur Twitter et aussi grâce aux couvertures et aux titres que je trouve magnifiques. Grand bien m'en a fait. C'est un livre qui parle d'être une écrivaine, de soucis matériels et existentiels, de maternité et de filiation, de relations qui s'achèvent, du quotidien dans tout ce qu'il peut avoir de tristement banal et de parfois incroyable. Deborah Levy y explique qu'il lui a fallu du temps pour trouver sa chambre à elle. Et bizarrement, et je crois que c'est la première fois qu'un livre m'aidait à combattre ma peur de vieillir. En la lisant je me suis dit que le temps n'était peut-être pas l'ennemi de l'écriture. Et que, malgré tout ce qu'on nous disait, il n'était peut-être pas non plus forcément l'ennemi des femmes.
J'ai mis plein de post-it dans le livre pour marquer les phrases qui parlent de l'écriture ("j'avais dit à l'épicier chinois que pour devenir écrivaine j'avais dû apprendre à interrompre, à parler haut, à parler fort, et à revenir simplement à ma propre voix qui ne porte que très peu"), les petites références qui me touchaient : "Judy voulait ressembler à Liza Minnelli dans Cabaret." Et ces phrases qui restent comme si elles m'étaient destinées, écrites puis pliées sur des petits papiers que j'aurais trouvé sur mon chemin. "Cette façons que nous avons de rire. De nos propres désirs. Cette façon que nous avons de nous moquer de nous-mêmes. Pour devancer les autres. Cette façon dont nous sommes programmées pour tuer. Nous tuer. Mieux vaut ne pas y penser." Je vous conseille l'entretien qu'elle a mené avec Marie Richeux dans son émission (toujours parfaite), un moment magique et vraiment suspendu dans le temps.
Paru aux éditions du sous-sol, traduit par Céline Leroy
Jour 20 - Losing Ground, Kathleen Collins (1982)
Kathleen Collins m'a beaucoup accompagnée cette année et j'en ai parlé à plusieurs endroits. J'ai notamment chroniqué son livre posthume Journal d'une femme noire paru aux éditions du Portrait cette année pour Cheek, un recueil de textes réunis par sa fille. Kathleen Collins est morte en 1988 mais j'ai aimé me dire que son œuvre, même si je la découvrais tardivement, m'atteignait à travers les années. Après avoir été très touchée par ses textes (et notamment par ses lettres à sa fille), j'ai regardé Losing Ground, un film sorti en 1982 mais redécouvert par le public américain en 2015. Elle l'a écrit, réalisé et il est souvent considéré comme l'un (le ?) des premiers films américains réalisé par une femme noire.
Il raconte l'histoire d'un couple de new-yorkais, une universitaire et un artiste, qui décident de quitter la ville pour l'été. Elle se retrouve à tourner dans un film (et qu'elles sont belles ces séquences musicales) tandis qu'il se rapproche d'une jeune femme qui l'inspire. Ce que j'ai aimé dans Losing Ground c'est la manière dont Kathleen Collins fait voler en éclats le mythe de "l'intelligence universitaire" vs la "créativité". Son personnage montre qu'elle contient des multitudes, qu'elle est bien plus qu'un rat de bibliothèque. Et puis ce film est bourré de scènes très inventives, notamment celle de l'image présentée ici où le regard masculin est symbolisé par ce monocle. Deux conseils en un donc, voyez "Losing Ground" et lisez les textes de Kathleen Collins, peut-être qu'elle vous fascinera autant qu'elle m'a fascinée cette année.
Jour 21 - High Fidelity saison 1 (2020)
Je sais que ce reboot de High Fidelity, imaginé par Veronica West et Sarah Kucserka, n'a pas fait l'unanimité. D'ailleurs la série a été annulée par Hulu, ce qui m'a fait beaucoup de peine (on a connu pire cette année me direz-vous). La première adaptation du roman de Nick Hornby par Stephen Frears en 2000 a été très importante à un moment de ma vie, comme elle l'a d'ailleurs été pour beaucoup de personnes fans d'indie rock (whatever that means). Pour autant elle confirmait à mes yeux que je n'avais pas vraiment ma place dans ce monde dominé par des hommes à la recherche de meufs cool. Et puis la série est arrivée, avec une Zoë Kravitz magnifique de flegme dans le rôle de Rob, et elle a agi comme une sorte de catharsis pour moi. Qu'est-ce que j'ai trouvé ça cool de voir une meuf parler à un mec de musique pendant 10 minutes sans être interrompue. Que ce soit elle qui merde, qui soit parfois difficile à aimer, arrogante, pédante. Qu'elle mette, elle, les disques sur la platine.
J'ai adoré les deux personnages qui l'entourent, Simon (David H. Holmes) et surtout Cherise (Da'Vine Joy Randolph) qui reprend avec une fougue incroyable le rôle de Jack Black (et j'adorais ce personnage dans la version originale, même s'il critiquait Belle and Sebastian et que ça me brisait un peu le cœur). RIP la saison 2 qui devait se concentrer sur elle. Bref, il y avait quelque chose de très libre dans cette série, notamment au niveau de la bande originale, qui me laissait entrevoir que les choses seraient moins cloisonnées et pénibles pour la nouvelle génération. Et je vous hook up sur un texte que j'ai écrit sur mon blog au moment de la sortie de la série, qui parle basiquement d'être une meuf pas cool et pas jolie sur la scène indie de la fin des années 2000. Daughters of Albion, tmtc.
Fiona Apple, Fetch the Bolt Cutters (2020)
J'ai pas mal réfléchi aux raisons pour lesquelles je n'ai pas écouté beaucoup de disques en 2020. Je crois que c'est parce que j'étais angoissée à peu près tout le temps et que je cherche vraiment refuge dans la musique. J'ai un disque pour chaque occasion, il sert un but précis. Je peux vraiment vivre deux mois dans la même chanson. Donc très certainement que 2020 sera l'année la plus vide de nouveautés. (le seul chanteur qui est entré dans mon cœur c'est Lee Hazlewood)
Mais évidemment, j'ai trouvé une place entre mes oreilles pour le nouveau disque de Fiona Apple cause true love lasts a lifetime et que je l'attendais depuis bien longtemps. Je pense régulièrement à cette chanson de l'album qui dit "I grew up in the shoes they told me I could fill / shoes that were not made for running up that hill / and i need to run up that hill". Fetch the bolt cutters est un disque de rythme et de sensations, qui me parle vraiment à un niveau très intime et personnel. J'ai l'impression que Fiona Apple l'a écrit pour tous·tes les anxieux·ses de cette planète et qu'elle leur chante à l'oreille que l'on finit par s'en sortir en s'entourant bien et en réussissant à s'en foutre un petit peu.
2020 était une année vraiment décevante sur à peu près tous les tableaux et ça m'a vraiment fait ressentir beaucoup de joie que Fiona ne nous déçoive pas et de sentir (et peut-être que je me trompe totalement) qu'elle est un petit peu plus libre qu'avant. Vivement la suite.
Jour 23 - Qui sème le vent, Marieke Lucas Rijneveld (éditions Buchet/Chastel)
Je me souviens d'avoir lu Qui sème le vent cet été à Brest et d'avoir été un peu sonnée. Je ne pouvais pas me permettre, il me restait plein de romans à lire, il fallait immédiatement que je me remette en selle. Marieke Lucas Rijneveld est un·e auteur·trice de 29 ans qui écrit de la poésie et travaille dans une exploitation agricole aux Pays-Bas. Pour écrire son premier roman, iel s'est inspiré de son enfance dans une famille protestante orthodoxe réformiste.
Qui sème le vent raconte l'histoire d'une famille qui vit dans une ferme des Pays-Bas et dont le fonctionnement quotidien va être complètement bouleversé par la mort de l'un de ses enfants à l'âge de 12 ans. Le roman est narré du point de vue de Jas, 10 ans, persuadée d'être responsable du décès de son frère. Le récit, écrit avec un style très cru et imagé qui m'a vraiment retournée à chaque page, est une longue balade dans les méandres du cerveau de Jas tandis qu'elle essaie de comprendre les mensonges de ses parents, les non-dits et qu'elle explore ses désirs. J'avais rarement lu un roman qui explorait avec autant d'acuité la bizarrerie de l'enfance. Le rapport de l'héroïne au sexe est l'un des points les plus étranges et réussis du roman. Tout m'a fascinée dans ce récit d'un "coming of age" très singulier. L'auteur·trice a remporté l'International Booker Prize, je m'en fiche un peu des prix à vrai dire mais ça ne m'empêche pas de trouver que celui-là est plus que mérité.
Paru aux éditions Buchet/Chastel traduit par Daniel Cunin
Jour 24 - Moi aussi je voulais l’emporter, Julie Delporte (éditions Pow Pow)
J'ai choisi l'ordre de ce calendrier en mélangeant toutes les œuvres pour avoir un résultat très aléatoire. Toutes, sauf celle d'aujourd'hui. J'étais sûre que je voulais que la BD de Julie Delporte ferme la marche, parce qu'elle a eu une importance toute particulière pour moi. Elle a vraiment redéfini le cours de mon année. L'année dernière j'ai interviewé Catherine Ocelot et j'avais été très émue par la manière dont elle parlait d'œuvres de ses contemporaines en disant qu'elles lui donnaient des "permissions". Je me disais mais comment Catherine Ocelot, qui est si douée, peut avoir besoin de permissions ? Tout cela pour dire que les livres de Julie Delporte m'ont donné des permissions. Parce qu'elle parle d'écrire sur soi, de partir de soi pour faire une œuvre, de tendre à exprimer beaucoup en disant peu.
Après avoir lu Moi aussi je voulais l'emporter je me suis sentie autorisée à écrire et ressentir. J'ai pleuré toutes les larmes de mon corps en lisant ce livre et pourtant il m'a fait faire un reset complet. J'ai repris des projets d'écriture mis sur pause. J'en ai imaginé de nouveaux et je me suis dit que ce n’était pas grave si j'abandonnais tout, d'ailleurs. Si vous vous faites un cadeau de Noël je vous conseille vraiment de vous acheter Moi aussi je voulais l'emporter, de vous mettre sous la couette, de la lire du début à la fin et puis de la relire une deuxième fois. Vous allez voyager avec Tove Jansson. Vous allez ressentir de la peine, entrevoir des colères sourdes. Vous allez voir des objets du quotidien qui vous sembleront superbes. Vous allez réfléchir à votre passé. Vous allez comprendre pourquoi ce que vous avez à dire peut avoir une importance. Pourquoi les règles de grammaire, les Moomin, les souvenirs d'enfance sont politiques. Vous allez lire des phrases de parfois cinq mots et découvrir qu'elles ont des échos infinis. À la fin, vous aurez appris un secret précieux. Peut-être que vous ferez comme moi et que vous prêterez ce livre à votre meilleure amie pour qu'elle ressente cela aussi. Et combien de livres font cet effet-là ? Combien ?
Merci de m'avoir lue et passez une bonne soirée, peu importe ce que vous avez prévu de faire ! See you on the other side of 2020.
#Chantal Akerman#Corinne Morel Darleux#barbra streisand#Fatima Al Qadiri#PEN15#Barbara Loden#Cheryl Dunye#Agnès Varda#brit bennett#Tiffany McDaniel#Patricia Mazuy#rivers solomon#jacqueline audry#isabel greenberg#Guka Han#michaela coel#joan micklin silver#High Fidelity#Fiona Apple#Marieke Lucas Rijneveld#Julie Delporte
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Les Street Styles du Harajuku Market: Moumousse (Mory Hana)
samedi:
Dimanche:
★ Peux-tu nous présenter ton style ? Comment le définirais-tu ? Je n'ai pas vraiment un style seul et unique, mais un mélange de plusieurs, selon mon inspiration, mon humeur.... Etc. J'ai tendance à beaucoup aimer les motifs floraux et dentelle, donc mon style se rapproche plus du classic/country lolita, du mori et du gyaru. j'ai parfois des envie plus licornesque, ou je serais à tendance fairy kei ^^
★ Comment cela t'est venu ? Cela m'est venu d'une de mes proches amies qui s'était pris de passion pour le lolita et le portait souvent. J'ai donc essayé, puis étant fleuriste, je me suis intéressée à tout ce qui rapprochait de la nature, donc mori, classic et country loli etc.... qui correspondaient mieux à ma personnalité !
★ quelles sont les réactions dans ton entourage ? Ma famille et mes amis étant très ouverts aucun problème, au travail je me fonds au milieu des fleurs, alors c'est très apprécié par le clients! Que du positifs et des compliments !
★ Portes-tu ton style tous les jours ? Quasiment. Mais j'aime aussi porter des salopettes, des jeans tailles hautes avec croc top... Cela dépend de mon humeur, mais je peux vraiment aller acheter mon pain en full mori / loli sans aucun problème, c'est ce que je fais souvent d'ailleurs xD
★ La pièce maîtresse de ta garde-robe ? TOUS MES VÊTEMENTS !! A vrai dire, comme j'ai pas de style fixe, j'ai plusieurs vêtements fétiches, voire beaucoup. Mes belles robes lolita à tendance Hime ou Classic : Mary Magdalene par exemple sont un peut mes pièces les plus belles (et les plus cher) mais ce ne sont pas celles que je mets le plus souvent !
★ Des bonnes adresses ? Aller directement faire son shopping au japon ? ( c'est là où j'ai déniché le plus de vêtements insolites facilement xD) Sinon, dans les vides greniers, plein de vêtements à tendance mori pour pas cher !
★ Si tu avais un conseil à donner à un.e débutant.e/nouveau.elle, quel serait-il ? De ne pas se fixer et s'arrêter un qu'un seul style, mais laisser vraiment sa créativité inventer les meilleurs tenus ! Il n'y a pas de fautes de goûts, il y a simplement les goûts différents de chacun ~
★ Les personnes qui t'inspirent ? Je n'ai pas beaucoup de nom en tête ou beaucoup au contraire, mais sur instagram je suis beaucoup de mori girl, de classic lolita, et tout ce petit monde m'inspire ^^
★ Présente un peu ta tenue ? Samedi: La jupette, le petit châle dentelle lilas et les chaussures: Axes femme (Une de mes marques de vêtement préféré ) L'overdress lilas: Dear Celine Les bijoux et accessoires de ma marque (MoryHana), le collier montre aliexpress. Le reste je ne sais plus hihi x) Inspiration Mori pour la dentelle, un peu lolita dans la coupe de la jupe (mais il n'y a pas de froufrou dessous et peut-être un chouilla court) Dimanche: Aujourd'hui, tenue floral pour aller au travail ! Robe Lizlisa T-shirt tally weijl Chaussures Bodyline que j'ai custom Accessoires de mon shop MoryHana Lunette Aliexpress Voilà voilà
#Street japan style#street style#japanese style#japanese fashion#harajuku girl#harajuku boy#harajuku#fairy kei#aomoji kei#lolita fashion#decora#pastel goth#gyaru#mori kei#visual kei#cult party kei#fashion#harajuku style#harajuku fashion#hadeko#uchuu kei#larme kei
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Ces temps-ci, mes activités me conduisent à aller à Toulouse plus souvent, pas tous les jours, mais presque. Cela m’amène à emprunter souvent le métro. Depuis longtemps, je m'efforce de laisser pendant ces trajets mon téléphone au repos, dans ma poche ou dans mon sac. Je croise tellement de personnes accaparées par l'écran de leur smartphone que je ne veux pas en être une de plus, sauf en cas de nécessité urgente. Du coup, je prends peu à peu pour habitude de transformer ces temps de trajet en temps de pause et d'observation. Les sujets de mon attention sont multiples, qu'ils soient internes ou externes.
Voici trois anecdotes. Chacune aurait pu faire l'objet d'une trace à elle seule. Comme elles ont toutes pour cadre le sous-sol du métro toulousain, je trouve amusant de les regrouper dans une même trace "3 en 1".
Verre brisé
Je descends les escaliers de la station de métro. De nombreuses personnes les remontent. Parmi elles, un couple. Ils montent en courant, ils ont l'air pressé. Enfin, plus exactement, il y a lui, qui monte l'escalier mécanique en marchant d'un pas décidé, et juste à côté, elle, qui monte les marches fixes en courant pour rester à la même hauteur. C'est un jeu, ils rient tous les deux ! C'est drôle de les voir faire la course comme des enfants. Ils sont jeunes, insouciants, sans doute amoureux...
Soudain, CRAC : un grand bruit de verre brisé. Le son porte bien sous le plafond voûté. De nombreuses personnes se retournent. Elle interrompt sa course, les yeux et la bouche grand ouverts. L'instant est suspendu. Le bruit s'est produit juste à ses pieds, derrière elle.
C'est une bouteille qui a littéralement explosé sur les marches de l'escalier. Des morceaux de verre brisé, un liquide rouge sombre qui ruisselle le long des marches... La bouteille était dans son sac à dos, le sac n'était pas fermé. Dans la précipitation de la course, la bouteille a sauté du sac. Le cadeau pour les invités chez qui ils sont attendus est perdu. Une odeur puissante se répand dans l'immense hall de la station de métro.
Je ne peux me retenir de penser : à l'odeur, ce n'est peut-être pas une si grosse perte, cette bouteille !
Inébranlable
Je suis assise et la place en vis à vis de la mienne est encore vide. Il y a encore peu de monde dans la rame. Je me tiens de la façon la plus détendue possible. Je souris en regardant autour de moi. À la station suivante, une dame s'installe en face de moi. Elle se tient très droite, très digne. Elle tient à côté d'elle un grand parapluie, aussi raide qu'elle. Elle n'est pas très grande, mais très mince. Son bras tendu et sa main fermement accrochée à la poignée du parapluie m'évoquent un chevalier qui tiendrait son épée plantée toute droite à ses côtés.
Elle est assise les jambes croisées, l'air pincé, plutôt austère, en tout cas très sérieux. Elle porte des bijoux imposants : de grosses boucles d'oreilles, assez spectaculaires, de grosses bagues, très dorées. Un maquillage aussi discret qu'inutile, sur des lèvres amincies, presque effacées, et des paupières plissées, quasiment dépourvues de cils. Les cheveux sont blonds, pour ne pas être blancs, impeccablement coiffés, avec la mèche sur le front qui dénote un passage récent et fréquent chez le coiffeur.
Je souris toujours et je cherche à croiser son regard. J'aime bien créer de tels échanges fugaces avec mes compagnes ou compagnons de voyage urbain. Cela débouche parfois sur un bonjour ou quelques mots même. Mais là, impossible. Son regard s'échappe toujours. Même dans le reflet de la vitre. Je la regarde avec toute la bienveillance dont je suis capable. Rien à faire. Elle résiste.
Je peux même imaginer les rouages de son cerveau s'activer en se demandant : "mais qu'est-ce qu'elle me veut ?" Je ne veux rien, ou si peu, juste un regard, un sourire. Je la sens sur ses gardes. J'imagine qu'elle vit peut-être son passage dans le métro comme un mal nécessaire, une brève traversée en terrain hostile. En réalité, je n'en sais rien. Peut-être est-elle juste préoccupée...
J'arrive à la station où je dois descendre. Jusqu'au dernier moment, je cherche à établir un contact par le regard. Pas moyen. Ses yeux s'enfuient toujours. Tant pis pour moi. Tant pis pour elle. Intérieurement, je lui souhaite une bonne journée.
Publicité
Je marche le long du couloir de la station de métro. Machinalement, mes yeux voient, sans les regarder vraiment les grands panneaux publicitaires qui viennent, à intervalles réguliers, rompre la monotonie du mur carrelé de blanc. Une affiche accroche mon regard malgré moi. Elle est de couleurs vives, criardes même, rose intense, rouge, jaune. En gros titre, un mot : "TUBECON". C'est quoi, ce truc ? L'image qui me vient est celle d'un contenant pour dentifrice ou pour pommade. Quant au "con"... Sans commentaire... En anglais ? "Tyoub'conn" ? Bof ! Pas plus clair. Un sous-titre : le festival des influenceurs. WTF ?? Sous-sous-titre : plus de 90 influenceurs de YouTube, TikTok, Instagram, suivi d'une longue liste de noms. Mais pas des Hélène Dugenou ou des Jean Dujardin, plutôt des pseudos ou des sigles plus ou moins bizarres. L'événement dure trois jours et c'est une grande première à Toulouse. Et de telles affiches, j'en verrai plein d'autres ensuite, dans d'autres couloirs, d'autres stations.
Cela me plonge dans des abîmes de perplexité. Il m'est déjà arrivé de voir des affiches pour des événements qui me sont totalement étrangers, des concerts pour des vedettes dont j'ignore le nom, des compétitions pour des sports dont les pratiques me sont inconnues, des expositions pour des artistes ou créateurs plus ou moins avant-gardistes et confidentiels... Mais là, mon imagination peine à concevoir en quoi cela consiste.
Les réseaux sociaux, Facebook, Instagram, je vois de quoi il s'agit. Je fréquente ces contrées numériques où se développent des connexions virtuelles. Il m'est même arrivé que cela débouche sur un contact dans le monde réel. TikTok, en revanche, jamais vu, lu ou entendu. Avec Internet toujours dans la poche, c'est facile de poser la question. Je découvre : c'est une plateforme très populaire de partage de vidéos de courte durée, c'est aussi l'application la plus téléchargée au monde et ça vient de Chine ! Cela me fait penser aux "stories" de Facebook et Instagram, dont je n'ai pas encore réussi à saisir l'intérêt. Est-ce que cela veut dire que je deviens vieille ?
Et puis il y a ce mot, "influenceur", qui apparait 2 ou 3 fois sur l'affiche. Cela fait longtemps que tout le monde sait très bien que la publicité cherche par tous les moyens à nous influencer, pour nous faire acheter des choses dont nous n'avons pas besoin. Mais elle emploie pour cela des moyens détournés, pour ne pas que nous nous sentions influencé·e·s. Là, cela suppose que des gens payent volontairement leur place pour être influencés par ces fameux influenceurs... Cela me laisse rêveuse. Il faudra que je demande à ma fille. Peut-être pourrait-elle m'expliquer ?
En attendant, mes pensées poursuivent leur chemin sur le thème de l'influence... Du conseil à la manipulation, où se situe la limite ? À partir de quand l'influence passe-t-elle de saine à malsaine ? Et moi, sans avoir des milliers de "followers" sur les réseaux, quelle influence exercé-je sur mon entourage ? Ma parole est-elle toujours impeccable ? Mon intention toujours exempte d'arrière-pensées ? Me voilà plongée en plein examen de conscience. Et tout ça à cause d'une affiche incompréhensible dans le couloir du métro !
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TRADUCTION FRANÇAISE (de moi)
SPREERADIO
https://www.facebook.com/spreeradio/
https://youtu.be/u57CeICtvec
● Qu'est-ce que vous aimez faire quand vous êtes à Berlin?
J'aime beaucoup aller manger des huîtres. À KaDeWe.
Et j'aime bien aller au KitKat et Berghain.
Et j'aime rencontrer mes amis. Je vous aime. Désolé, je vous ai mis trop bas sur la liste.
● Quel a été le point culminant dans votre carrière jusqu’ici?
Je pense que le point culminant de ma carrière a été de remporter le concours de l’Eurovision. Il serait absurde de ne pas le nommer. Je pense que pour moi personnellement, il y a eu des moments qui ont rivalisé émotionnellement. Être autorisé à me produire à l'Opéra de Sydney était incroyable. Pouvoir travailler avec JPG était incroyable. Apprendre à mieux me connaître dans cette nouvelle vie que j'ai, était épuisant. C'est épuisant, mais j'adore ça. Et j'aime encore plus me reposer en moi et savoir qui je suis et ce que je peux faire.
● Avez-vous une faiblesse? Quelque chose que vous ne pouvez pas faire?
J'ai un quadrillion de faiblesses. Je suis impatient. Je suis coléreux. Je suis arrogant parfois. Je ne peux pas jouer au football. Je n’aime pas les sports de balle, je ne les comprend pas. Oui…
● Avez-vous un passe-temps que nous ignorions tous?
Eh bien, la plupart du temps, il y a une raison pour laquelle vous ne le savez pas. Et je pense juste… un passe-temps. Tout ce que je fais est mon passe-temps. J'aime être. J'aime parler. J'aime parler de moi. J'aime être créatif. J'aime redécorer mon appartement. J'adore manger. Mon dieu, je ne sais pas où m'arrêter.
● Quelle application sur votre smartphone utilisez-vous le plus souvent?
Instagram
● Y a-t-il une personne dans votre vie qui vous a particulièrement inspiré ou influencé?
En dehors de mes parents, bien sûr, qui sont principalement responsables de qui je suis, ma grand-mère. Ma grand-mère est une femme très stricte et très affectueuse qui m’a appris très tôt que les préjugés et la négativité ne font que vous empoisonner et ne vous feront pas avancer. Et que vous devez avancer seul au rythme de votre propre tambour.
● Où préférez-vous les vacances?
Probablement avec mes garçons à Mykonos.
● Si vous deviez vous décrire en trois mots, ce serait quoi?
Moi-même en trois mots. Beaucoup. Beaucoup. Hahaha…
● Film ou série
Série, parce que ma capacité d’attention n’est pas assez longue.
● Café ou thé?
Café
● Lettre ou e-mail?
Euh… Eh bien, je dois dire que j’ai discuté et articulé certaines relations dans des lettres, mais j’ai l'habitude de préférer écrire des mails.
● Héros ou méchant?
Méchant parce que la plupart du temps il est un peu plus intéressant et souvent la trame de fond est la raison pour laquelle quelqu'un devient un méchant.
● Acheter en ligne ou acheter?
J'aime visiter les magasins. J'aime discuter des vendeurs pendant des heures sur toutes mes visions, mon imagination et mes sentiments. Et puis j'appelle un ami - tout le cirque. Mais… Les achats en ligne sont fabuleux aussi. Beaucoup de choses que… je ne sais pas… je ne veux pas ramener chez moi de la pharmacie, je vais les commander (sourire narquois).
● Doux ou aigre?
Épicé. Aigre. Épicé. Aigre. Oui, voilà.
● Britney ou Christina?
Christina
● Prince ou Michael Jackson?
Prince
● Des pâtes ou du riz?
Pâtes
● Coca-Cola ou Pepsi?
Cola
● Cheveux longs ou courts?
Je ne peux pas prendre de décision ici.
● Station sous-marine ou spatiale?
J'ai terriblement peur des profondeurs. Je ne pourrais pas… Vous savez, quand je nage dans un lac ou dans la mer, voici la surface, et je suis une petite balle, je suis là. Et sous moi se trouve un animal comme ça. C'est ma vision de la mer. Donc c’est probablement l’espace.
● Chuchoter ou crier?
Je pense que chuchoter est incroyablement épuisant pour la voix. Et je crie à la plupart de mes concerts.
● Ketchup ou mayo?
Les deux. Et mélangés. Tous les deux.
● Fête costumėe ou fête au bord de la piscine?
Le mieux, une combinaison des deux, mais une fête costumée. Toutes mes fêtes sont des fêtes à thème. Toutes. Je me fiche de savoir si c’est mon anniversaire ou si nous allons simplement boire un verre. Je suggère un code vestimentaire. Je discute de mes humeurs avec tout le monde. Si quelqu'un veut me rejoindre… qu'il en soit ainsi.
● Etre en retard ou sortir de la maison sans préparation?
Uuuh, probablement sortir non préparé et (se préparer) en cours de route…
● N’être jamais bloqué dans le trafic ou ne jamais recharger votre téléphone portable?
Euh… Oh mon Dieu, je dois donner une réponse honnête: ne jamais recharger le téléphone.
#conchitawurst#wurst#tomneuwirth#singer#artist#esc2014#escwinner#music#performer#celebrity#lgbt#interview#traduction
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To Sum Up ! | A Walk To Remember | Un album surprise.
A Walk To Remember est le premier album solo (EP) de YoonA. Il a été publié le 30 mai 2019 (le jour des 29 ans de YoonA), par la SM Entertainment. L’album est composé de cinq pistes dont deux inédites : Summer Night (여름밤) feat. 20 years of Age et Promise (약속). Les autres pistes sont des chansons déjà disponibles qui ont étés publiées en 2016 et 2018 : Deoksugung Stonewall Walkway (덕수궁 돌담길의 봄) en ft. avec 10cm est sortie le 11 mars 2016 sous le projet SM STATION. When The Wind Blows (바람이 불면° ) est sortie le 7 septembre 2017 en version coréenne et chinoise pour le projet SM STATION. Et To You (너에게) a été composé par Lee Sang Soon et écrite par Yoona elle-même. Dans cette chanson, Yoona parle de son experience et de ses souvenirs sur l'île de Jeju (à la suite du tournage de Hyori’s Homestay), elle est sortie 13 mai 2018.
L'album a été annoncé par "surprise" le 22 mai 2019 via le site web officiel de YoonA avec la cover de l'album et trois photos teaser. Après cela NAVER sort un article sur l'album avec plus d'informations : "Comme le nom de l'album, "A Walk To Remember" exprime un voyage de souvenir. Les pistes de l'album ont étés spécialement arrangés en fonction des quatre saisons : printemps, été, automne et hiver. C'est un cadeau spécial pour les fans comme l'album contient des anciennes et nouvelles chansons." (=Traduction de l'Article Entier)
[Cover de l’album]
La pré-vente débute le 23 mai.
Le 24 mai, la chanson titre <Summer Night> est annoncé via le compte twitter des Girls Generation : "Qui est prêt pour la nouvelle (douce) chanson de YoonA ‘여름밤 (Summer Night)’ qui va sortir ce 30 mai ? Nous espérons que vous allez attendre avec impatience la balade acoustique de YoonA qui donnera une ambiance de nuit d'été (Summer Night)." . Le même jour, NAVER dévoile un nouvel article au sujet de cette nouvelle chanson : "La chanson titre 여름 밤 (Summer Night) en ft. avec 20 Years of Age, est une balade acoustique qui compare l'esprit de confort et de relaxation que rencontre des amoureux après la passion à une nuit d'été fraîche." YoonA : “C'est une ballade acoustique, un type de chanson que j'aime et la plupart des instruments ont été enregistrer en live. Vous pouvez entendre un son abondant qui vous rappellera une romantique nuit d'été."
Pour la promotion de l'album trois fansigns vont être organisés.
Le 26 mai, YoonA fête son anniversaire avec ses fans via sa 'Birthday Party'. Durant cette soirée, YoonA partage des informations au sujet de l'album et notamment le nom de la 2e piste inédite : Promise (약속).
[YoonA à sa birthday party, le 26 mai]
Les pistes de l’album sont donc :
Summer Night (여름밤) feat. 스무살
Promise (약속)
When The Wind Blows (바람이 불면)
Deoksugung Stonewall Walkway (덕수궁 돌담길의 봄)
To You (너에게)
Le 27 mai, le 1er vidéo teaser du nouveau titre de YoonA en featuring avec 20 Years of Age (스무살), ‘여름밤 (Summer Night)’ est dévoilé.
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Les photos teasers s’enchaînent et le 28 mai, Ktown4u annonce que l'album est numéro un en terme de pré-commandes sur le site avec plus de 15,000 copies et est en première position sur Synnara Chart.
29 mai, un deuxième teaser vidéo pour la chanson titre <SUMMER NIGHT> sort.
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Le 30 mai, le jour de l'anniversaire de YoonA, le MV de la chanson titre ‘여름밤 (Summer Night)’ en ft. avec 20 Years of Age est dévoilé. L'album sort en même temps sur toutes les plateformes de streaming. Par la suite YoonA, devient en trending sur le MelOn Real Time Search.
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Visuels de l’album :
Lorsque vous achetez l'album sur iTunes vous avez en bonus un "Digital Booklet" avec des photos et messages inédits de YoonA. (Lien pour acheter cette version).
YoonA s'exprime sur instagram pour remercier ses fans :
Plusieurs heures après la sortie de <Summer Night>, le MV atteint les 1 millions de vues !
Hanteo annonce que YoonA rejoint le Top 5 des artistes féminines (groupes + solos) a avoir vendu le plus d'albums le premier jour de leur sortie en 2019 avec plus de 24,000 copies. et atteint la première place chez les solistes.
31 mai, le making off du MV <SUMMER NIGHT> est disponible sur Naver TV et VLive !
Le même jour, YoonA publie un message sur instagram de remerciement à toutes les personnes qui ont participé à la création de l’album : “Merci beaucoup à tous ceux qui étaient avec moi #EtLesSONE #Yoongstagram”.
En 24h, le MV de Summer Night atteint les 1.410.184 vues et a 220,464 likes.
Le 2 juin, on apprend que l'argent de certains albums sera donné à la campagne UNICEF 'Smile For U'. Cette campagne est en partenariat avec la SM et a pour but de promouvoir l'éducation musicale dans des associations pour enfants en Asie.
Le 4 juin, une version 'Kihno' de l’album est disponible sur les sites de ventes.[ Cette version contient un booklet, un poster et une photocard (disponible en 2 versions)]
[photo crédit : @/Real_ChiChinhu)
[5 juin] La marque qui vend le chapeau que YoonA porte dans le MV de Summer Night et sur une photo instagram 'Helen Kaminskique' a annoncé sur instagram que depuis, le chapeau est en rupture de stock en Corée du Sud !
Ensuite un Message vidéo de YoonA (en mandarin) pour la promotion de son album <A WALK TO REMEMBER> : “ Bonjour tout le monde c'est YoonA ! Mon special album 'A Walk To Remember' est enfin disponible ! La chanson titre #SummerNight est une chanson qui correspond à l'été, c'est à dire qu'elle est rafraîchissante. J'ai préparé des chansons que mes fans vont apprécier. J’espère que vous allez écouter mon album de nombreuses fois et que vous allez me donner beaucoup d'amour. Bye bye ~”
Le 13 juin, un clip promotionnelle pour la chanson 'Promise' sort.
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Les fansigns ont eu lieu le 7, 9, et 12 juin. Pour retrouvez les fanaccounts c’est sur twitter :
- https://twitter.com/yoonafrance/status/1137067846683516928
- https://twitter.com/yoonafrance/status/1137750312595394562
Après la fin des fansigns, YoonA publie un message sur instagram : “ Après si longtemps, c'était si agréable de vous voir tous- C'était notre moment où l'on a pu partager des sentiments positifs, j'ai tellement adoré #Yoongstagram”
Le 13 juin, l’album atteint la 13e place au Billboard World Albums !
[cr photo : @/SNSDCHARTSBr]
To Sum Up ! ‘A Walk To Remember’ est un album dédié aux fans de YoonA, avec des visuels resplendissant accompagnés de balades douces et rafraîchissantes. Malgré des promotions très légères et une annonce d’album inattendu, YoonA a su prouver que sa fanbase est toujours présente et prête à la soutenir à travers les ventes d’albums. Cet album n’a pas été uniquement l’opportunité d'avoir des nouvelles chansons/visuels pour YoonA, mais aussi de se rapprocher de ses fans à travers sa birthday party, ses fansigns et ses post instagram : “ Après sa birthday party de cette année, YoonA se sent plus proche de ses fans, et elle a changer sa façon de penser : elle trouve que ses fans lui parlent comme des membres de sa famille et ou des amis. Avant, elle avait comme une barrière avec ses fans mais maintenant elle se sent davantage plus expressive avec eux”. (fanacc’ du 2e fansign de YoonA, cr trans : @/JenaynayX). J’espère que A Walk To Remember fut une bonne expérience pour YoonA, ses fans en tout cas sont ravis et espèrent renouveler l’expérience avec pourquoi pas un nouvel album (plus tard) ?
Merci d’avoir lu, cet article, j’espère avoir mis les plus d’informations possibles, si il en manque ou si vous avez des questions n’hésitez pas à me contacter sur mon ask ou sur twitter !
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Jeudi 17 juin 2021
Paris est magique
Il s'est passé pas mal de choses dans ma vie récemment, je n'ai pas eu le temps de m'ennuyer. J'aurais dû écrire avant mais je n'en avait pas l'envie. Pure flemme. Ah ça, c'est indéniable, je suis un paresseux, c'est pas un scoop. Mais ce soir je suis bien, alors me voilà en boxer, peinard sur le lit dans la chambre du fond à la décoration surannée, moquette aux murs, ambiance années 70.
Je suis rentré l'autre jour de ma presque semaine à Paris. Qu'est-ce que j'ai fait pendant ces six jours ? J'ai beaucoup, beaucoup marché. Les filles m'ont fait marcher. Elles ont eu raison. Ca ne m'a pas fait de mal, en y repensant. Mais sur le coup il y a des moments où j'ai pensé « oh lala, je n'en peux plus ! » (Flora marche très vite!). J'ai passé du temps avec Flora, bien entendu, ma cousine, mon hôte, mon amie, et puis la Parisienne, oui, je l'ai enfin rencontrée, et aussi Canel qui m'a rejoint à Paris où nous avons passés une partie de la journée.
Flora m'avait réservé les deux premières journées. Et puis il y eu des moments où j'étais seul. J'en ai profité pour errer dans Montmartre sans but, jusqu'à une chouette librairie d'où je suis ressorti avec un livre de Patti Smith. Après quoi j'ai continué à marcher jusqu'à rentrer dans le cimetière du coin, gigantesque endroit où je me suis baladé un bon moment, cherchant les tombes des personnalités les plus illustres de la ville tels que Michel Berger (reposant avec sa fille et son épouse France Gall), Sacha Guitry, Emile Zola ou encore Dalida.
Le samedi arrivant, j'ai pu retrouver enfin la Parisienne. Elle est arrivée en retard à cause des transports en commun perturbés, je l'ai donc attendue sur un banc au jardin du Luxembourg. J'étais à moitié stressé, mais pas trop, heureusement, pas de crise d'angoisse en vue. J'ai fini par la voir arriver de loin, et je l'ai repérée sans mal.
Et puis ensuite, ça m'embêterait de raconter tout ce qu'il s'est passé parce que je préfère garder ces jolis souvenirs pour moi mais nous nous sommes bien entendus. Et elle était semblable à l'image que je m'étais fait d'elle, une ravissante jeune fille aussi jolie que cultivée. Je crois qu'elle a appréciée notre rencontre. J'espère que je pourrais la revoir un de ces jours !
Avec Flora nous avons beaucoup mangés, et si je n'avais pas tant marché, j'aurais sans doute pris 3 kilos ! Il est important de noter que pendant ce séjour j'ai peu utilisé les ubers. Par soucis d'économies surtout. Et j'ai bien fait. Je ne me suis jamais trompé de métro. Au fond, ce n'est pas très compliqué, il suffit de suivre les indications. Même un ahuri de ma sorte peut éviter de se perdre.
Avec Canel nous sommes allé faire les librairies. C'était chouette, j'aurais voulu acheter des centaines de bouquins mais j'ai été raisonnable. Nous sommes allés du côté de Saint-Germain-des-Près où je n'étais jamais allé, voilà encore un lieu chargé d'histoires comme je les aime ! Nous nous sommes arrêtés au mythique Café de Flore, hanté par les esprits de Jean-Paul Sarte, Simone de Beauvoir, Boris Vian et bien d'autres encore. Nous y avons bu un coup et nous sommes partis direction le centre Pompidou en passant par le Pont Neuf. En chemin, nous sommes passés sur la terrasse d'un restaurant où j'ai vu la romancière Justine Lévy (fille de son célèbre père le philosophe Bernard-Henri) et son compagnon le comédien Patrick Mille. Ah ! Je savais bien qu'en faisant attention je finirais par croiser des visages célèbres ! Nous sommes ensuite allés dans la librairie du centre Pompidou et puis nous avons bus des milk-shakes après quoi Canel est partie prendre son train de retour pour Clermont-Ferrand.
Le soir venu, sous une publication instagram, j'ai écris un commentaire à Justine Lévy pour lui dire quelque chose du genre « c'est marrant je vous ai croisée aujourd'hui ! » et on a échangé quelques mots et elle a fini par me follow. J'étais honoré et ravi, c'est une chic fille.
Avec Flora nous sommes allés deux fois manger au fabuleux parc des Buttes-Chaumont, c'était vraiment agréable de se poser dans ce cadre paradisiaque.
Finalement, je suis rentré chez moi après 6 jours et aujourd'hui je songe déjà à y retourner. Je crois que j'irais en septembre. Je pense que Paris tous les trois mois, c'est un bon rythme ! J'aime cette ville, de plus en plus. Et si un jour je finissais par m'y installer ? Qui sait, ce n'est pas impossible !
Bande son : Euphories, Videoclub
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bebe Vêtements Disney
Depuis lors, des bijoux fantaisie a suivi la mode et les fluctuations saisonnières sociale du. Et parfois, ils vous disent, Dieu, vos offre sejour disneyland paris sont bizarres. ouvent avoir l'émail brillant détaillant, ou des motifs plus explicites de vacances dauphins, valises, bateaux, etc mais le Tropicana pourrait facilement fonctionner comme un rappel plus subtile de vos vacances.Asia Disney Coffret Cadeau d聮Accessoires Mickey Mouse Layette, Pour Bébé Usine Directe Sortie et accessoires Foire se tient trois fois par an.Quand j'ai obtenu un diplôme collégial dans le milieu des années 1980, la nouvelle vague look a été en et qui a exigé beaucoup de rhinestone bijoux, qui a commencé mes bijoux fantaisie obsession, a expliqué Michelle Iaci, un 32-year-old Seattle bijoux de fantaisie qui perçoit, secrétaire, achetant principalement à antique de centres commerciaux et de ventes de garage. un promotion disney paris de coton vert rembourrés DISNEY PAS CHER. Jacobson dit également les ventes de plain pompes et d'inspiration de ballet shoes ralentissent. Quel est le DISNEY PAS CHER plus gênant dans votre placard. J'ai l'intention de le porter avec un de mes 18-karat or Disney Décor De Fête Toy Story Garantie De Qualité 100% pour un parti cette saison.La victime, des 400 Bloc de High Street, appelé la police d'État lorsqu'elle a découvert l'Effraction dans environ 7 h lundi quand elle est retournée chez elle de travailler. Évitez d'utiliser des morceaux coupants de rendre la basede la disney baby minnie, découper le carton dans une forme désirée comme un coeur, Triangle ou Cercle à environ 3 pouces par 3 pouces.Sa ligne est exploitée à Tomlinson Craft Collection et dans plus de 50 magasins à travers le pays. Marque Singapour été 2015 PreviewLast semaine Marque a organisé un été 2015 pour les médias à Singapour, et les photos de l'événement vitrine du nouveau été mickey mode juste parfaitement.Vous pouvez également la suivre sur Facebook ou Instagram pour plus Marque d'inspiration et un avant goût. Surprise de l'image, mais il semble mignon dans cette campagne shot: Enfin, il y aura aussi une nouvelle édition Moments limitées collection disney pixar, comportant un fermoir pavé (cette image est une gracieuseté de la page l'hiver 2015 est considérablement plus petite que celles visualisé pour l'automne 2015, avec un morceaux préférés de l'hiver 2015 collection, et j'aime la combinaison de la conception du rubanà partir d'un aperçu Marque AW15 à Amsterdam: image par imfongliuFinally, nous avons une sélection de hiver Disney Trousse De Maquillage Le Chat Du Cheshire En Peluche Conception exceptionnelle, avec un couple de modèles de flocon de neige et le petit très jolie cette season. La chose notable sur le disney store paris adresse Blush Fascinant est qu'il est pas réellement un charme de verre de murano il est en fait de cristal de blush rose.mage de Raquel Lopez s'il vous plaît ne le font pas de photos reproduceThese sont publiées avec l'autorisation très aimable de la page Anges Facebook de Marque (et un peu de montage supplémentaire de moi), donc s'il vous plaît ne pas reproduire ces images sans les créditer. Qui me fait sentir comme mon travail -- colorée et dynamique.
www.vetementsprincesse.com/films-star-wars
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Machine Girl - ...BECAUSE I'M YOUNG ARROGANT AND HATE EVERYTHING YOU STAND FOR (Orange Milk, 2017)
Attention ça va très très vite. Après une petite sirène d'introduction, on se prend direct un train dans la gueule. À bord, un mécano un peu fou. Il sort juste de l'adolescence, il porte des fringues fluo, il hurle à s'en arracher les cordes vocales. Il est arrogant, ça ne fait aucun doute mais en même temps il peut se le permettre parce qu'à ma connaissance personne n'a atteint ce niveau de pure brutalité, même pas Death Grips dans leurs moments les plus sauvages. Disons que si Death Grips c'était Son Goku contre Freezer, Machine Girl ce serait Son Goku contre Cell. Une autre division, de quoi être fier parce que la brutalité, c’est bien.
Des choses qui sont contenues dans cette musique :
-Atari Teenage Riot -Acen, Prodigy et "hardcore you know the score" -Les jeux Cave (dodonpachi, Esp Ra De, Esp Galuda etc) -James Ferraro et Daniel Lopatin -Les voix digitales de Mac Os -Rick et Morty et Adventure Time -les modems 56k -Les blood brothers -Beaucoup d'hormones : dopamine, serotonine, adrénaline... -les restes de la culture New Age -Thunderdome, gabber et MDMA -Public Ennemy -Aphex Twin évidemment. -Teklife
je me sens un peu paralysé quand j'écoute cette cassette. Trop d'information. Il y a surchauffe. A côté Richard d James c'est un papy un peu mou du bulbe.
Mais c'est logique : on est dans un monde de plus en plus rapide, on a pas trop le choix, sinon on est un loser. Il faut aller très vite, Machine Girl est plus rapide que tout le monde, c'est un winner. C'est comme pour être président de la république : il faut en avoir envie plus que les autres et c'est gagné. De manière générale dans la vie, tu obtiens ce que tu désires vraiment vraiment beaucoup, généralement. Donc lui, il avait envie de prendre tout le monde de vitesse. Probablement que son cerveau tourne à 500 à l'heure, on appelle ça surefficience mentale, pensée en arborescence, cerveau droit dominant.
Je suis pas super bien placé pour écrire des choses à propos de cette musique, je l'aime trop. Je n'ai qu'un mot en tête : perfection.
La perfection d'une tête qui gonfle qui gonfle qui gonfle et finit par exploser en un feu d'artifice de petits bouts de chair de toutes les couleurs, décorant les murs de la pièce façon Jakson Pollok, sauf que c'est comestible et super bon, les meilleurs bouts de cervelle que tu n'as jamais mangés, ils te donnent une sorte de flash, tes pupilles se dilatent un max, et à ton tour tu as envie de sauter partout, de t'asperger de lait et de céréales Kellog's, d'acheter une kalachnikov sur le dark net pour démolir toutes les oeuvres d'art installées dans la rue par la municipalité, tous ces trucs plus moches les uns que les autres, et puis si une balle se perd et atterrit dans le ventre d'un pigeon c'est pas grave, on le mangera au dîner avec de la mayonnaise et quelques dragibus et puis on vomira tout dans la baignoire, c'est pas grave c'est de l'art, on rigolera bien, on mettra des photos de vomi sur instagram et des MILLIONS de like trop de like partout on partagera sur Facebook sur Myspace sur Linkedin toutes nos belles photos de vomi de pigeon avec un petit bec qui flotte dedans et deux trois dragibus mal digérés. Mais n'allez pas croire qu'on s'arrêtera là, il y a tellement de choses marrantes à faire quand on est un peu excité, qu'on a de l'imagination et pas trop trop d'amour pour son prochain, par exemple tirer les cheveux des filles au hasard dans la rue, balancer ses kleenex usagés sur le trottoir, péter dans la file d'attente du cinéma, voler des choses dans les boutiques, se déguiser en clown et proposer des bonbons hyper pimentés aux enfants à la sortie de l'école, acheter plein de boites de sauterelles à l'animalerie et les libérer dans un tram bondé, et enregistrer les cris des gens sur son zoom h4n, cacher un couteau suisse dans son caleçon avant de rentrer à l'iboat et sectionner discretos tous les cables des enceintes pendant un concert.
Et puis après, rentrer à la maison, se servir un bol de chocapic, et se poser devant Pokémon en soufflant un peu. C'est ça la vraie liberté : c'est jouissif, c'est un peu fatigant aussi, et puis, faut pas rêver, tout ça ne se produit jamais parce qu'on est un peu conditionnés par la télé, par les profs, les parents, les vieux, les jeunes-vieux, les moniteurs d'auto école, Charlie et Lulu, Dorothée, Michel Edouard Leclerc, cette enflure de Mark Zuckerberg, les parents de tes potes. etc. Il ne reste plus qu'un truc : faire de la musique violente à rendre fou, sortir tous ses synthés dans le rade du coin et se défouler devant quelques personnes tout aussi frustrées. C'est pas très politique, mais c'est un point d'équilibre, l'équilibre est bon, j'aime l'équilibre.
...BECAUSE I'M YOUNG ARROGANT AND HATE EVERYTHING YOU STAND FOR by Machine Girl
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29/01/2016 - les horoscopes sont-ils hors scope ?
Nous sommes en 2016, une nouvelle année a commencé, les mugs vont bientôt arriver et la boîte a pensé à nous offrir un gadget qui peut retrouver nos clés (si on les a perdues à moins d'un mètre de soi). Mais il manque toujours le plus important: l'horoscope des collaborateurs pour 2016. Alors c'est bibi qui s'y colle encore une fois! Parce que j'voudrais pas dire, mais y'en a qui ont du talent pour les horoscopes. Y'a qu'à voir, la dernière fois je les ai affichés dans les ascenseurs de l’immeuble et ils y sont bien restés 24 heures avant de finir déchirés ou disparus. J'aime à penser qu'ils ont été volés par une admiratrice secrète qui les garde près d'elle en humant leur parfum délicat d'encre industrielle, provoquant chez elle un torrent d'émotions qui... Ahem. Hem. Enfin. Bref. Lire le futur ce n'est pas donné à tout le monde, et heureusement, sinon ce serait un joyeux bordel (surtout chez les buralistes le vendredi 13). Alors c'est parti pour une nouvelle fournée de prédictions! Et en parlant de fournée, je rappelle au lecteur qu'un horoscope concerne les étoiles et que les blagues sont donc à prendre à plusieurs millions de degrés (soit environ thermostat 5217 pour ceux qui ont des vieilles gazinières (d'ailleurs si c'est le cas faut se faire installer des détecteurs de monoxyde de carbone, c'est la loi, allez hop!)) Bélier : Santé : Vous êtes schizophrène et lunatique mais vous n'en avez rien à faire et en même temps ça vous tracasse et en même temps vous aimeriez bien vous baigner dans du dentifrice et en même temps vous êtes triste et même temps vous avez envie de chanter une chanson de Magic System. Amour : Vous êtes amoureux(se) comme au premier jour. Pas de bol, pour votre partenaire c'est plutôt comme au dernier. Travail : Vous allez recevoir un prix (par erreur) mais ne dites rien et profitez des petits fours, de toute façon c'est votre gain Gescom qui les a payés. Taureau : Santé : Ce n'est pas parce que vous êtes à moitié sourd et en pleine chimio qu'il faut vous laisser abattre, alors allez tuer un chaton pour vous en faire une belle perruque. Et non pas tuer une perruche pour vous en faire un chateau. Amour : Votre nouvelle petite amie fait 1m90, du coup vos amis se moquent de vous parce que ce n'est pas du tout votre “PETITE” amie, mais vous ne trouvez pas ça drôle. Et pour être honnête, c'est vrai que cette blague est quand même bien pourrie. Argent : Bonne nouvelle! Vous allez retrouver des tickets resto en faisant le ménage dans votre chambre! (Valable pour les ascendants Gémeaux uniquement, dans la limite des fonds de tiroir disponibles, mangez 5 fruits et légumes par jour, bougez, chantez, dansez, et vous ferez un ours très bien léché, yeah!). Gémeaux : Travail : Comme nous l'enseignent inlassablement nos profs de français: "un Jamel, des Gémeaux." Votre carrière d'humoriste n'en est pas pour autant lancée. Santé : OUF! Les résultats de vos analyses sont bons, vous êtes en pleine forme! (Par contre Interpol a retrouvé votre trace du coup, alors foncez en argentine retrouver vos anciens amis!) Argent : 216€ (brut), le prix d'un ticket pour l'amérique du sud. Amour : L'achat d'une poubelle verte impressionne votre entourage et vous allez recevoir les compliments de votre gardien(ne) d'immeuble, objet de tous vos fantasmes, à la prochaine fête des voisins. Bien joué, mais vous serez à l'autre bout du monde, pas de bol. Cancer : Argent : Vous roulez sur Laure. La pauvre :'( Coeur : Laure, votre meilleure amie, est morte renversée par une voiture. Salauds de chauffards! Santé : Les astres sont parfois farceurs, ce n'est pas un cancer mais une myoclonie phrénoglottique que vous allez attraper! Contre toute attente, vous allez en mourir le 30 décembre prochain. Le remède sera découvert 3 jours après par Julien Lepers et un des frères Bogdanoff (je peux pas être plus précis, je fais à vue de nez et pas à vue de menton). Email : Pour votre nouvelle boite mail choisissez la simplicité avec un format classique du type : prénom.nom.yoloswag.votreDé[email protected] Lion : Amour : Vous voyez la lumière au bout de votre tunnel de solitude. Pas de bol, c'est sans doute un train lancé à pleine vitesse. Argent : Les cambrioleurs vous tirent leur chapeau. Oui, leur propre chapeau, vous n'avez même pas de quoi vous en payer un. Santé : Vous pétillez comme une bulle de champagne. Ou plutôt comme un cachet d'aspirine. Ou plutôt comme un lépreux dans une piscine. Bref, on sait plus trop si c'est la forme ou pas. Amitié : Les photos instagram de vos repas c'est avant la digestion qu'il faut les prendre pour impressionner vos amis! Manchot : Amour : des nouvelles étonnantes vous arrivent, les bras vous en tombent! Santé : pas de bras, pas de chocolat! Travail : vous n'avez plus de bras mais, plot-twist, vous avez toujours bossé comme un pied alors ça ne change rien. Bonus : vous êtes maintenant tout à fait raccord à votre signe astrologique ! Vierge : Travail : Profitez de votre gueule de bois pour faire un peu de menuiserie et vous construire un chalet à Gstaadt (c'est la saison). Sexe : Vous en avez un, même si à cause de votre ventre volumineux vous en doutiez. Santé : Si vous ne faites pas attention à votre poids, vous allez finir par avoir une influence sur votre horoscope. En tant que planète naine. Argent : Profitez des soldes pour vous acheter des trucs que vous voulez vous acheter. (Tant de sagesse dans celle-là, wow!) Balance : Santé : Mais pas des pieds. (Désolé, j'ai perdu un pari sur celle-là.) Amitié : Les accidents de la route sont en forte hausse. Tous vos amis vont conseillent d'acheter une voiture. Coincidence? Je ne pense pas. Amour : gloire et RTT! Aaaaaamooour, gloire et RTT! Des mots qui font rêveeeeeer! (Et puis y'a pas de raison que je sois tout seul à l'avoir dans la tête). Scorpion : Argent : Arrêtez d'insulter tout le monde de connard au travail, ça fait déjà 250€ que vous mettez dans la boîte à gros mots. Travail : Vos collègues vous A-DO-RENT. Si si, c'est vrai! Santé : Une extinction de voix va vous permettre d'avoir moins de bleus sur la figure (cf. Argent & Travail) Sagittaire : Amour : Que dire? Même les planètes contemplent ce désastre avec une fascination morbide. Santé : Vous allez oublier de recharger votre pass TCL. Et comme c'est la goutte d'eau qui fait déborder le vase, vous allez tomber en dépression. Un truc assez grave, pas mortel, mais grave. Je ne sais pas trop quand vous allez redevenir la personne joviale que vous étiez avant la crise des subprimes et le mort de Filip des 2be3. Proverbe : "Sagittaire ou stagiaire, il s'agirait de vous taire!" - Fucius (qui n'était pas un con) Capricorne : Amour : Votre partenaire vous aime, vous l'aimez en retour, seul hic : votre fils bipolaire mange des agrafeuses, alors pensez à le surveiller et à lui apprendre à distinguer le bien et le mal. Et les aliments des fournitures de bureau. Travail : Votre carrière peine à décoller. Forcément aussi, si vous lisez des horoscopes au boulot, hein! Argent : Vous allez rater votre code (de carte bleue, 3 fois, et la bloquer). Permis de conduire : Vous allez rater votre code (3 fois, et abandonner et vous prendre un abonnement de Velov annuel). Interphone : Vous allez rater votre code (3 fois, et abandonner, et finir à la rue, jusqu'à ce qu'un voisin vous reconnaisse malgré votre barbe, et vous permette de rentrer chez vous). Fougère : Amour : Vous aurez des problèmes de communication. Parlez-en. (Ou pas, vous êtes une plante après tout.) Travail : Comme le disait le très grand Pratchett: "Si tu as confiance en toi, si tu crois en tes rêves, et que tu suis ton étoile... tu te feras quand même battre par des gens qui ont passé leur vie à travailler dur, à apprendre, et qui n'étaient pas des gros fainéants." Humeur : En juin, fais ce qu'il te plaît. Pas de bol, on est pas en juin. Santé : Désolé, mais votre intelligence est équivalente à celle de votre signe: végétatif! Verseau : Vous me décevrez toujours avec votre incroyable capacité à croire que votre signe intéresse encore quelqu'un. Santé : Aucune maladie mortelle ne vous guette cette année, et c'est bien dommage. Amour : Ne doutez pas de votre potentiel de séduction. Il n'y a pas de doute à avoir, vous n'en avez aucun. Humeur : Vous êtes un peu dégoûté d'arriver en avant-dernier dans cet horoscope, mais encore plus d'apprendre que, je le répète, votre signe astrologique n'intéresse absolument personne! Jérôme: (Oui y'a un signe juste pour Jérôme car il est le seul à pouvoir apprécier la phrase suivante à 200%) Argent : Vous allez acheter une villa? Mon conseil : revendez votre vélo d'appartement et achetez vous un vélo de villa pour être cohérent dans vos choix de vie. (En plus ça sonne bien à l'oreille non ? Vélo de villa, vélo de villa, vélo de villa ♫) Poisson : Santé : Vous croyez que vous êtes hypocondriaque, mais vos maladies sont bien réelles. Soignez-vous. Amour : Neptune est en alignement avec Kev Adams et Mercure est en hyperbole trapézoïde avec une galaxie qui était dans votre classe au collège; mais les vitres sont propres et il reste des haricots au frigidaire. Et oui, tout ça n'a aucun sens. Comme votre vie amoureuse. (Et bim!) Argent : Arrêtez absolument d'envoyer de l'argent à des nigériens, ces mails sont des spams. Avec les économies réalisées, réparez plutôt votre voiture. Si vous n'avez pas de voiture, payez une glace à un ami. Si vous n'avez pas d'ami, vous avez du vous planter, vous êtes Verseau. Et le signe bonus, comme tous les ans, pour les collègues, c'est le bar (poisson rare du deuxième décan): Humeur/Chance : Vous avez envie de vous détendre après une semaine chargée? Ça tombe bien, Jupiter est juste au-dessus du bistro du coin. Faire un petit saut là-bas vous serait sûrement profitable! Travail : Ça tombe bien, on est vendredi! Amour : En plus vous aimez la bière? Elle vous le rend bien! Venez vérifier ça ce soir au Coq en Pâte, départ des bureaux aux alentours de 18h15. -- AmVal Ingénieur desigual* Open Source Divinatoire *Voyant, et de mauvais goût.
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Mini de milieu de semaine: révision des cartes de voeux de Sadler Jones.
Je trouve difficile d'acheter des cartes de vœux. La plupart du temps, le papier est moyen, les dessins sont corrects et les prix élevés. J'ai tendance à acheter des cartes quand je les vois afin d'avoir une petite quantité à la maison dans laquelle je peux puiser quand j'en ai besoin. Certains de mes achats récents. J'ai rencontré Sadler Jones via Instagram, j'oublie exactement comment, mais j'ai été attiré par le style de ces cartes. J'ai maintenant acheté deux commandes en gros au cours des derniers mois, car le style et le design de leurs cartes sont si bons. Je voulais partager mes pensées et quelques photos dans le post d'aujourd'hui. Un de mes favoris personnels. Papier de haute qualité. J'aime utiliser des stylos plume lorsque j'écris mes cartes. Le stylo et l'encre sont beaux et spéciaux, surtout si le récepteur n'est pas un utilisateur de stylo plume. Cependant, toutes les cartes ne sont pas compatibles avec le stylo plume, mais les cartes Sadler Jones fonctionnent parfaitement. Le papier est un papier de haute qualité, ce qui signifie que vous pouvez utiliser de nombreux outils d'écriture différents. Les enveloppes semblent assez standard, blanches en général et jaunes pour les cartes enfants. Designs amusants. Sadler Jones a quelques thèmes de cartes différents sur leur site. Certains d'entre eux sont audacieux et lumineux, certains ont de beaux lettrages au pinceau et il y a aussi certains des types les plus effrontés (mes favoris personnels). Joli détail doré. Pensées générales. Comme je l'ai dit au début de la publication d'aujourd'hui, il est difficile de trouver des cartes de haute qualité qui cochent la case design et sont faites avec du papier décent. Sadler Jones est cependant génial et j'ai vraiment aimé les cartes que j'ai utilisées. Les prix sont assez standard et la livraison est vraiment rapide. Je voulais partager mes expériences avec Sadler Jones principalement parce que j'avais du mal à trouver des cartes de bonne qualité en ligne qui sont recommandées, donc je me sentais obligé de partager mes expériences. J'espère que vous trouvez ça utile.
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La Clé du Succès de l'Acheter Instagram Followers
Les Plus Populaires De Acheter Instagram Followers
Une fois que vous achetez déjà des abonnés Instagram, il vous suffit d’attendre les résultats. Eh bien, il existe d'innombrables raisons d'acheter des abonnés Instagram. Ils peuvent être achetés en vrac presque instantanément. L'achat d'adeptes sur Instagram est une méthode éprouvée pour attirer plus de vrais fans. Lorsque vous achetez des abonnés Instagram à Media Mister, vous achetez des goûts authentiques provenant de comptes vérifiés et actifs dans le monde entier. Si vous voulez acheter 10000 abonnés Instagram, il vous suffit d'appuyer sur quelques clics et vous êtes sur la bonne voie. Les gens sont intéressés par des abonnés Instagram clairs qui n'interdiront aucun compte de marque.
Choses que Vous ne Aimez pas à Propos de Acheter Instagram Adeptes et les Choses que Vous
La quantité d'adeptes dans Instagram devient un facteur qui influence les images à apparaître dans la page d'accueil. Une fois que vous avez vérifié, vous recevrez 100 abonnés instagram GRATUITEMENT! Là où beaucoup de gens se trompent, c'est que lorsqu'ils achètent des abonnés actifs sur Instagram, ils utilisent des services pour acheter des likes et des abonnés en vrac, mais négligent l'aspect social de leurs comptes.
Le Bon, le Mauvais et Acheter Instagram Followers
Lorsque vous aurez des suiveurs, vous verrez des résultats immédiats. La principale chose ici est que lorsque vous achetez 250 abonnés Instagram, vous recevez au moins 250 membres. Lorsque vous obtenez de vrais abonnés Instagram, votre marque et vos services se répandent sur les médias sociaux, davantage de personnes vous suivent et augmentent également vos ventes.
Acheter Instagram Adeptes Options
Beaucoup d'adeptes donnent une preuve sociale que vous êtes célèbre sur le marché en ligne. Les vrais suiveurs suivront toujours votre page le plus longtemps, car ils ne seront pas supprimés d'Instagram avec le temps (comme le seront de faux suiveurs). Si vous achetez de vrais abonnés Instagram, vous commencerez à recevoir des «j'aime» dans 48 à 72 heures.
Ce que Vous Devez Faire pour Trouver Acheter Instagram Disciples Avant de Vous êtes de Gauche Derrière
Rien de faux, rien de frauduleux 100% indétectable des adeptes que vous attirez naturellement. En outre, acheter des abonnés Instagram est facile et peu coûteux, comme vous allez le savoir. Avoir des adeptes Instagram peut certes faire du bien, mais les risques qui y sont associés peuvent également poser problème. Cependant, il vous sera facile d’obtenir 10 000 adeptes sur Instagram et d’oublier l’originalité de vos blogs, car le plus important est le nombre d’adhérents que vous avez réussi à Internet.
Ce que Vous Ne Savez pas au Sujet de Acheter Instagram Followers
Si vous voulez acheter des abonnés Instagram, vous êtes au bon endroit. Nos abonnés Instagram fournissent des résultats garantis car nous proposons exclusivement de vrais abonnés Instagram de la plus haute qualité. Vous pouvez toujours acheter des abonnés acheter des followers instagram et des abonnés Twitter pour augmenter l'engagement de votre profil social.
Obtenez le Scoop sur Acheter Instagram Disciples Avant que Vous êtes Trop Tard
De nombreuses personnes demandent s'il est intéressant d'acheter des abonnés Instagram sur les réseaux sociaux. Lorsque vous achetez des abonnés Instagram, il vous suffit de mettre les roues en mouvement. Les abonnés Instagram que nous fournissons sont réels, actifs et nous livrons généralement en quelques heures. Acheter des suiveurs sur Instagram, en revanche, est exactement cela.
Acheter Instagram Adeptes Caractéristiques
Chaque abonné a le potentiel d'engager votre contenu avec des commentaires ou des goûts Si vous envisagez d'acheter des abonnés Instagram, c'est peut-être parce que vous recherchez un millier d'abonnés pour lancer le bal, en espérant que cela encouragera de vraies personnes à consulter votre marque. Lorsque vous aurez autant de suiveurs Instagram, vous obtiendrez également un engagement important dans votre compte de acheter des followers instagram.
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Total Gym Addicts, l'histoire de Danielle
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Je m'appelle Danielle Cooper. Je vis en Floride avec mon mari et nos trois enfants. J'ai actuellement perdu un total de 100 livres et j'utilise maintenant le Total Gym comme source principale d'exercice.
J'ai eu un excès de poids toute ma vie. C'est devenu particulièrement grave après mes deux premiers enfants. Au plus lourd de mes poids, je pesais environ 210 livres et mes moins de 5 pieds. J'étais aussi une taille 18/20. J'étais fatiguée de toujours avoir l'impression de ne pas pouvoir suivre mes enfants, faire les choses que je voulais faire ou même acheter des vêtements dans un magasin ordinaire. J'ai essayé tellement de régimes différents et de régimes d'exercices différents, mais rien ne semblait jamais fonctionner. En tant que mère occupée, je manquais du temps et des efforts nécessaires pour la plupart des programmes de perte de poids. J'avais besoin de quelque chose qui cadrerait avec mon emploi du temps et ne m'éloignerait pas de ma famille pendant de longues périodes.
Je me suis finalement engagé à devenir plus actif et à adopter un mode de vie plus sain, non seulement pour moi, mais pour ma famille. Après avoir eu mon troisième enfant, j'ai pris beaucoup de poids et ma force et mon énergie étaient très faibles. C'était juste au moment où j'en avais le plus besoin, en tant que mère d'un nouveau bébé et de deux enfants plus âgés.
Un jour, je regardais la télévision et je suis tombé sur le Total Gym. Je me suis rendu compte que c’était un exercice qui me plaisait et qui me permettrait de retrouver la force que j’avais perdue au cours de la dernière année. J'aimais pouvoir travailler à la maison, à mon horaire. J'aimais aussi pouvoir commencer à mon niveau et progresser au besoin. J'ai immédiatement acheté le Total Gym et je n'ai pas regardé en arrière. Il a été merveilleux de disposer de tout ce dont j'ai besoin dans une seule machine.
Je suis maintenant 110 livres. et une taille 0 et dans la meilleure forme de ma vie. J'ai progressé plus que je n'aurais jamais cru possible. J'ai vraiment hâte d'assister à mes séances d'entraînement car je sais que je peux simplement aller dans mon salon et obtenir une meilleure séance d'entraînement que dans un gymnase. J'aime aussi le fait que je modélise des habitudes saines pour mes enfants. J'ai constamment des gens qui me demandent comment je pourrais éventuellement atteindre les résultats que j'ai. Tout le monde suppose que je passe des heures au gymnase à faire de l'exercice. Je leur dis que ce n'est pas un secret, mais un engagement constant avec Total Gym. Je suis très reconnaissant d’avoir trouvé le Total Gym et de pouvoir l’apporter chez moi. Ma vie a complètement changé pour le mieux et je suis capable d'accomplir physiquement des choses que je n'aurais jamais imaginées possibles.
Ma routine d'entraînement actuelle consiste à utiliser Total Gym quatre à cinq jours par semaine pendant environ quarante-cinq minutes par jour. J'aime utiliser les vidéos fournies avec Total Gym. Mes vidéos préférées sont la vidéo du défi de Rosalie Brown et la série Advanced de Todd Durkin. J'aime aussi prendre mes exercices préférés, tels que les squats, les hamstring curls et les surfer Rows, et les incorporer à ma propre routine.
Vous pouvez suivre mes progrès sur Instagram sous MacrosFoodandFitness ou sur MacrosFoodAndFitness.com, où j'inclus mes conseils d'entraînement préférés et mes recettes santé!
Total Gym Addicts, l'histoire de Danielle was originally published on Exerciseur Elliptique - Tout sur les machines elliptiques
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