#AVIS LE ROYAUME PERDU
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Alors le combat d'Amalia autant c'est vrai je peux comprendre pourquoi il est gratifiant. Mais de l'autre, je trouve que la manière dont le combat est dessiné et comment c'est montré. C'est clairement montré comme une mauvaise chose. Comme je l'avais dit dans mon précédent avis, ça va avoir des conséquences. Et on peut être sûre que le roi des Osamodas va répandre la nouvelle de son agression et celle de sa fille par la reine des Sadida. Ce qui risque non seulement que le royaume des Sadida soit mal vu par le royaume des 12. Mais aussi comment les autres seigneurs des douze royaumes verront Amalia en tant que reine. Il la verront pas comme une reine juste et veillant sur son peuple. Ils la verront comme une personne dangereuse qui pourrait mettre en danger non seulement son peuple et ceux des autres.
Je blâme pas Amalia d'avoir réagi comme elle a fait, c'est assez humain surtout qu'elle a perdu toute sa famille et Yugo et ses amis sont les seuls proches qui lui restent. Mais bon sang, cet acte envers la famille royale Osamodas en tant que reine, c'est un acte grave ! Une reine se doit de protéger son peuple, le guider et c'est justement ce qu'essayait de faire Amalia au début. En revanche, un reine se doit aussi d'apprendre à contrôler ses émotions pour empêcher que cela obscurcisse son jugement et qu'elle commette des actes qu'elle risque de regretter. Et c'est justement là que ça déborde pour Amalia après ça fait pas d'elle une mauvaise reine, ça fait d'elle une reine imparfaite. Ce qui est bien plus intéressant à suivre !
Surtout qu'au final plot twist, Aurora et son père n'ont pas empoisonné Yugo mais Julith et Rasalar. Par contre je comprends pas, Rasalar vient voir les frangins pour les aider ?! J'avoue que je comprends pas trop.
So Amalia's fight, while it's true I can understand why it's gratifying. But on the other hand, I find that the way the fight is drawn and how it's shown. It's clearly shown as a bad thing. As I said in my previous review, it's going to have consequences. And we can be sure that the king of the Osamodas will spread the news of his and his daughter's attack by the Sadida queen. Not only will this make the Sadida kingdom look bad in the kingdom of twelve. But also how the other lords of the kingdom of twelve will see Amalia as queen. They won't see her as a fair queen looking after her people. They'll see her as a dangerous person who could endanger not only her own people, but those of others as well.
I don't blame Amalia for reacting the way she did, it's human enough especially since she's lost her whole family and Yugo and his friends are the only loved ones she has left. But for God's sake, this act against the Osamodas royal family as queen, it's a serious act! A queen's duty is to protect and guide her people, and that's exactly what Amalia was trying to do at first. On the other hand, a queen must also learn to control her emotions, to prevent them from clouding her judgment and causing her to commit acts she may regret. And that's precisely where Amalia's emotions boil over: it doesn't make her a bad queen, it makes her an flawed one. Which is much more interesting to follow!
Especially since, in the final plot twist, Aurora and her father didn't poison Yugo but Julith and Rasalar. What I don't get is that Rasalar comes to the brothers to help them! I must admit I don't really get it.
#wakfu#wakfu the great wave#wakfu the great wave spoilers#amalia sheran sharm#wakfu aurora#king of osamodas#yugo#adamai#julith#grougalorasalar
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Perdiccas
Perdiccas (mort en 321 av. J.-C.) était l'un des commandants d'Alexandre le Grand et, après sa mort, le gardien du trésor, le régent de Philippe III et d'Alexandre IV et le commandant de l'armée royale. Lorsqu'Alexandre le Grand franchit l'Hellespont et jeta sa lance sur le rivage de l'Asie Mineure, il entama avec sa fidèle armée un périple de dix ans qui le mènerait jusqu'aux confins de l'Asie, bâtissant un empire sans précédent. Cependant, la mort soudaine du jeune roi en 323 avant notre ère laissa un vaste royaume sans chef et dans le désarroi le plus total; il n'y avait pas d'héritier immédiat ni de successeur désigné. Perdiccas s'avança sur le devant de la scène pour proposer une solution. La chevalière du roi à la main, il tenta de préserver l'intégrité de l'empire. Malheureusement, d'autres fidèles du roi étaient d'un avis différent. En fin de compte, les différents commandants prirent possession de leur petite part du gâteau territorial, ne laissant à Perdiccas qu'une infime chance de reconstruire ce qui avait déjà été perdu.
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chapitre 1
Voici le chapitre 1 dans son entièreté. J'ai actuellement 11 chapitres d'écris, mais ils ne sont pas relus. J'ai le squelette de l'histoire pour les 2 premières parties sur les 3 que j'ai prévu !
N'hésitez pas à me donner votre avis ! Je n'ai pas trop d'expérience en écriture et j'espère m'améliorer !
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le 6 de Marrivent, an 957 de l’air d’Argent
Le soleil se couchait sur le duché de Guyse alors que la fête des vendanges touchait à sa fin. Les bâtiments de pierre blanche étaient illuminés d’une lumière dorée, l’air était encore lourd et chargé de l’odeur d'épices et de vin. Asja avait passé les derniers jours à jouer et à chanter avec sa troupe et malgré sa fatigue, ils devaient repartir le lendemain. Attablée à l'extérieur de l’auberge qui les logeaient, profitant des derniers rayons sous une pergola couverte de lierre, elle faisait les comptes de leurs gains et de leurs dépenses. Des soldats passèrent devant l’établissement et la dévisagèrent. Peut-être car son teint sombre la différenciait des habitants du nord du royaume, ou peut-être que sa beauté la faisait ressortir de la foule malgré tous ses efforts pour passer inaperçue. A côté d’elle, la cheffe de leur troupe, Ariana, leur lança un regard assassin. Elle aurait pourtant été incapable de les arrêter. Elle était vieille et squelettique et bien qu’elle soit versée en lithomancie, elle n'aurait pas pu utiliser ses pouvoirs ouvertement.
Une bourrasque traversa la terrasse et Ariana grinça des dents en défroissant sa carte sur la table. Asja se tourna vers elle, souriant en voyant la vieille femme concentrée ainsi, alors aucun chemin du royaume ne semblait lui être inconnu. Asja interrompit ses réflexions.
“Nous avons assez pour acheter des vivres jusqu’à Ronia, et de quoi payer une auberge pendant quatres jours là-bas. Ensuite, si nous partons toujours vers le nord pour les célébrations des Fomori…
- Non, interrompit immédiatement Ariana, nous irons à Loumnis après une seule soirée à Ronia, et nous ne nous approcherons pas des terres des Fomoris.” Asja l’interrogea du regard et elle continua. “on m’a rapporté des tensions à la frontière. Les barbares et les hommes du duc se disputent pour une mine de fer…
- Comme si les gardes n’avaient pas assez à faire avec les bandits…
- Comme s’ils avaient déjà fait quoi que ce soit pour nous défendre contre eux, soupira Ariana. Elle leva le regard et se redressa. D’ailleurs, Johan semble avoir trouver nos mercenaires.”
Asja suivit son regard pour voir un de leur compagnon arrivé avec un inconnu sur ses talons. Son dos légèrement voûté comme pour cacher sa taille, le mercenaire avança à grandes enjambées, son foulard cachait partiellement ses longs cheveux blond. Elle vit son regard passer sur chaque personne présente sous la pergola. Le bas de son visage était caché sous une barbe grisonnante mais les marques des années et des combats restaient visibles. La jeune femme vit en lui un vieux loup gris qui avait perdu sa jeunesse mais qui était toujours aussi dangereux. Le mercenaire jeta un regard en arrière, sur sa meute. Deux jeunes gens, une femme et un homme ayant un air de ressemblance, qui s’assièrent non loin sous la pergola.
“Vous cherchez des mercenaires pour monter vers Ronia, c’est bien ça ?”
L’homme parla d’une voix grave. Ariana remercia Johan d’un mouvement de tête puis, sans répondre à la question du mercenaire, elle commença à questionner le mercenaire sur leurs prix et leurs compétences. Profitant que l’attention de l'inconnu soit sur son mentor, Asja observa un peu les jeunes mercenaires. Ils étaient larges d’épaule et musclés, mais assez petits comparés à leur meneur. Asja se demanda aussi s’ils avaient des origines en Xion car ils étaient tous les deux bruns au teint clair bien que marqué par le soleil. Ils avaient aussi les yeux sombres et en amande. La jeune guerrière héla un serveur et, un large sourire au lèvre, engagea une discussion avec lui. L’homme portait un foulard sur la tête comme leur chef et il resta impassible à côté d'elle. Imitant leur chef, les yeux du jeune mercenaire passèrent sur la foule et croisèrent le regard de Asja. Il la scruta quelques instants avant de passer au groupe derrière elle. À côté de lui, la jeune femme ria et tappa le serveur dans le dos avant qu’il ne s’en aille. Comme leur chef, ils portaient des cuirasses de cuir, les deux hommes avaient des chemises en dessous, mais la femme avait les bras nus malgré la fraicheur de cette soirée d’automne et, fait rare en Aénor, elle portait un pantalon comme les deux hommes.
“Nous avons déjà protégé des ménestrels, notament la troupe de l'ourse jaune cet été, mais nous avons aussi travaillé avec plein de civil, comme la Borgne et ses comparses…”
Asja releva la tête vers l'homme en l'entendant, Ariana sembla décontenancée. Face à lui, le mercenaire sourit dans sa barbe. Après un instant de silence, la vieille femme dit :
“Pourquoi mentionner une Paravès, accusée de sorcellerie qui plus est, comme référence de votre légitimité ?
- Car si cela vous dérange, je ne crois pas que nous devrions travailler ensemble…”
Le sourire du mercenaire était plus large mais avait perdu toute amabilité. Il fixait Arianna, la jaugeait. Asja compris alors que le mercenaire n'était pas Humain. Elle voyait ses oreilles malgré le foulard, il n'était pas un Elfe. Il pouvait être un Paravès qui aurait caché ses plumes avec sa magie. Mais, étant donné le foulard qu'il portait, il y avait plus de chance qu'il soit un Fomori. Le mercenaire remarqua que Asja le fixait. Il la détailla en retour, comme si lui aussi essayait de déterminer sa nature. Ariana vit cela et reprit la parole pour rapporter l'attention de l'homme à elle.
“Non, cela n'est pas un souci. Vos prix au jour seront les mêmes de Ronia à Loumnis ?
- Nous ne pourrons pas assurer votre protection jusqu’à Loumnis. Marrivent est bientôt terminé, l’automne avec. Nous passerons l’hiver chez nous, et Loumnis nous éloignerait trop.
- Je devine que cela concerne vous et vos deux collègues, soupira Ariana.
- Plus que des collègues, ce sont mes enfants. Et vous pouvez leur proposer de vous accompagner, mais je connais déjà la réponse.” Il rit avant d’ajouter. “Nous pourrons vous conseiller des gens pour nous remplacer une fois à Ronia, mais des convois font régulièrement la route entre les deux villes, vous pourriez aussi vous joindre à eux.
- Mmh, on verra…”
Il eut un moment de silence, puis Ariana se leva et tendit la main vers l’homme.
“Très bien, nous partons demain, lorsque les laudes sonneront.
- Parfait, nous vous attendrons à la porte nord de la ville.”
Le mercenaire serra la main d’Ariana. Il commença à se retourner, mais s’arrêta et dit;
“Au fait, mon nom est Luggh.” Il désigna du pouce les deux jeunes qui s’étaient levés en même temps que lui. “Et eux, c’est Tarann et Ela. À demain.”
Les mercenaires s’éloignèrent en parlant entre eux, sûrement à propos de leur nouvelle mission. Le soleil se cacha derrière les remparts et le froid vint. Asja frissonna et commença à ranger la table. Ariana l’aida et la jeune femme en profita pour lui dire:
“Je fais peut-être une erreur, mais… Je crois que cet homme est un Fomori. La manière dont il portait son foulard, c’était pour cacher ses cornes…
- C’est possible, mais cela ne change pas grand chose…
- Tu m’as pourtant appris que ces barbares plaçaient leur honneur au-dessus de leur vie. S’il s’engage à nous protéger, il ne nous trahira pas.
- Il n’y a que peu de raison pour laquelle l’un d’entre eux vivrait en Aénor, dit Ariana d’une voix morne. Et si une union avec une humaine du Royaume en serait une, la perte de son honneur et de ses cornes en serait une autre.
- Mmh et tu penses que les deux jeunes sont vraiment ses enfants. Le gars semblait cacher des cornes aussi mais pas la femme et elle ne lui ressemblait pas…”
Ariana leva la tête dans sa direction, un sourire triste au lèvre. Les derniers rayons du soleil accentua ses rides et Asja sentit son estomac se nouer.
“Parfois, les liens familiaux ne s’arrêtent pas au lien de sang, Asja.”
————————
Le lendemain, le ciel était illuminé des premières de l’aube quand la troupe quitta l’auberge. Ariana ouvrait la voie avec leur chariot, suivi par celui de Johan et Lucina. Les deux derniers membres de leur troupe, Elis et Tomas, fermaient la marche sur leurs chevaux. Les cloches sonnèrent, couvrant le bruit des sabots et des roues, puis quand elles se turent, la ville retomba dans le silence. Ils passèrent dans les rues vides de leurs habitants et franchirent les portes de la ville. Assise à l’arrière d’un chariot parmi les instruments, Asja observa la relève de la garde sur les remparts, les soldats semblaient fébriles. Avant qu’elle ne puisse comprendre la raison de leur anxiété, Ariana l’interpella et pointa du doigt la source de leur énervement.
“Eh bien, Asja, tu avais raison.”
Les mercenaires attendaient sur leurs montures de l’autre côté des douves. Luggh avait enlevé son foulard et depuis le chariot, Asja pouvait apercevoir ses cornes coupées. Il dominait ses deux enfants depuis le dos de son enbarr, un équidé plus haut et plus trapu que leur chevaux, à poil long et sans crinière, utilisé par les Fomoris. Les deux jeunes étaient montés sur des chevaux, celui qui leur avait été présenté comme Tarann portait toujours son foulard. Leurs armes pendaient à leurs selles; un bec de corbin pour leur chef, un bouclier et une épée pour son fils et une hache à une main pour sa fille; ce qui expliquait la fébrilité des gardes.
Ariana arrêta leur chariot devant eux et le chef des mercenaires la salua de la main. Ils échangèrent quelques mots et les mercenaires prirent place autour de la troupe. Luggh prit la tête du convoi, se plaçant assez près d’Ariana pour continuer d’échanger avec elle. Ela, la jeune guerrière, se plaça au milieu du convoi. Enfin, Tarann laissa le convoi passer sans un mot et suivit le dernier chariot d’une courte distance. Ils passèrent ainsi les quartiers extérieurs de la ville où les habitants se mettaient déjà au travail et commencèrent leur route vers le nord.
La journée avançait sans encombre. Asja nettoyait leurs instruments de musique et écoutait distraitement la conversation entre Ariana et Luggh sur les tensions à la frontière. Elle passa à son oud, caressant délicatement le bois de cèdre. De son chiffon, elle nettoya avec soin les rosaces de bois et d’os qui l’ornaient. Les cordes grincèrent avec la friction. Sans s’en rendre compte, elle commença à chantonner en travaillant. Une fois son travail terminé, Asja releva la tête pour voir Ela la fixer depuis son cheval. Elle se raidit immédiatement et la jeune femme lui sourit, ne voyant visiblement pas le malaise qu’elle avait créé. Asja se racla la gorge et reporta son attention sur son oud.
“ As-tu besoin de quelque chose ? Pourquoi me regardes-tu ainsi ?
- Je voulais regarder ce que tu faisais, répondit Ela. Désolée, je voulais pas te mettre mal à l’aise !”
Un soupir s’échappa des lèvres de Asja. Elle nettoya rapidement la caisse de résonance et le manche avant de l’accorder. Les bruits de sabot s’approchèrent quand la guerrière se rapprocha d’elle.
“J’ai jamais vu une lyre comme celle-là, commenta Ela..
- Surement parce que c’est un oud…
- Ah, je me disais aussi… Tu en joues depuis longtemps ?
- Aussi loin que je me souvienne, j’avais un instrument dans les mains. J'en jouais avant de savoir marcher.”
Ela lâcha un sifflement admiratif. Maintenant qu’elle fut proche de Asja, la jeune femme en profita pour la détailler. Son large sourire fit ressortir une boursouflure sur sa joue, une vieille cicatrice courrait du coin de sa bouche à sa mâchoire. A l’extrémité de cette cicatrice, un boucle d’oreille pendait à son oreille gauche. Un simple anneau qui paraissait doré et auquel pendait une pierre salie par le temps. Un bijou qui dénotait avec les petites boucles d’acier qu’elle portait juste au-dessus et à l’autre oreille. La pierre intriguait particulièrement Asja, elle avait appris à les reconnaître et bien qu’elle ne pouvait être sur sans l'observer de plus près, il lui semblait qu’il s’agissait d’ambre de Cerlug. Mais cette pierre était rare, hors de prix et très recherchée pour ces pouvoirs. Il semblait improbable qu’une mercenaire puisse en porter aussi ouvertement.
“Je t’entendais chantonner tout à l’heure, tu as une belle voix ! Commenta Ela, un sourire idiot au lèvre. Je crois pas t’avoir entendue pendant le festival pourtant.
- Euh merci, répondit Asja en ignorant son second commentaire.
- Et tu sais jouer du oud aussi ! Tu as plein de talent ! Tu dois être habile de tes doigts !
- Ela…”
La voix grave et fatiguée d’un homme surgit derrière la guerrière. Elle se retourna vers son frère qui la fixait, exaspéré.
“Tu vois bien qu’elle n’est pas intéressée, continua-t-il.
- Qu’est que tu fais ici, Tarann? Souria Ela. Tu n’es pas censé surveiller nos arrières ?
- Si tu arrêtais de flirter cinq minutes tu verrais que p’pa nous à fait signe de venir.”
Ela lâcha un juron avant de talonner son cheval. Son frère soupira, avant de se tourner vers Asja.
“Excuse-la, elle ne pensait pas t’embêter, elle a juste du mal à lire les gens, faut pas hésiter à être direct…
- Je m’en souviendrai, elle m’a prise au dépourvue, admit Asja. Je suis habituée à ce genre de commentaire, mais pas de la part d’une femme.”
Tarann rit, un petit son étouffé, loin du rire tonitruant de sa sœur qui avait rempli la pergola la veille. Puis, après un hochement de tête en guise d’au-revoir, il partit à son tour auprès de son père. La famille discuta quelques minutes, riant entre eux avant qu’Ela parte en reconnaissance. Asja reporta son attention sur son oud, le cœur lourd. L’instrument avait été le premier cadeau de sa mère à son père, bien avant sa naissance. C’était tout ce qui lui restait d’eux. Leurs vies, leurs possessions et leurs corps avaient été pris par les gardes, laissant Asja seule. Voir la famille des mercenaires ouvrait des blessures qu’elle avait pensé fermer depuis des années.
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Résumé du message du jour
Shalom, bien-aimés dans le Seigneur ! 😊
Cet après midi, j’aimerais vous partager le message édifiant reçu au culte. Le thème était "Persévérer pour la gloire", un sujet essentiel, car la persévérance est la clé qui nous conduit à l’accomplissement des promesses de Dieu. Mais soyons honnêtes : persévérer n’est pas toujours facile. Trop souvent, des obstacles surgissent, nous ralentissent et, parfois même, nous poussent à abandonner. Pourtant, la gloire promise appartient à ceux qui tiennent ferme jusqu’au bout. C’est pourquoi il est important d’identifier ces freins pour mieux les combattre. Aujourd’hui, nous avons relevé quatre obstacles majeurs qui peuvent nous empêcher d’aller jusqu’au bout du chemin tracé par Dieu.
➡��� OBSTACLE №1: La peur
La peur est un véritable frein à la persévérance. Elle nous paralyse, nous pousse à reculer au lieu d’avancer. Combien de rêves, de ministères, de bénédictions ont été abandonnés à cause de la peur ? Jésus nous donne un exemple frappant avec le serviteur qui a reçu un talent (Matthieu 25:24-30). Au lieu de le faire fructifier, il l’a enterré sous prétexte qu’il avait peur. Son excuse ? "Seigneur, je savais que tu es un maître sévère." Mais en réalité, ce n’était pas une question de sévérité , c’était un problème de foi et de confiance. Résultat : il a perdu son talent et a été rejeté.
Ne laisse donc pas la peur t’empêcher d’obéir à Dieu. Car ce que tu crains aujourd’hui peut être la porte d’une grande bénédiction si tu fais confiance à Dieu et avances malgré tout.
➡️ OBSTACLE №2: Les échecs
Les échecs peuvent devenir un poison pour la persévérance. Après une chute, une déception, ou un projet qui n'a pas abouti, beaucoup baissent les bras. Mais la Bible ne nous appelle pas à abandonner après un échec. Dans Genèse 26, Isaac creuse plusieurs puits, mais à chaque fois, les Philistins les lui prennent. Plutôt que d’abandonner, il persévère et finit par creuser un puits que personne ne lui dispute, qu’il appelle Rehoboth, signifiant "L’Éternel nous a mis au large, et nous prospérerons dans le pays" (Genèse 26:22). Cet exemple nous rappelle que les échecs ne sont pas une fin. Ce qui compte, ce n’est pas combien de fois tu es tombé, mais combien de fois tu te relèves pour poursuivre la volonté de Dieu.
➡️ OBSTACLE №3: La procrastination
Remettre à demain ce que l’on doit faire aujourd’hui est l’un des pièges les plus dangereux pour un chrétien. Dieu parle, il donne des instructions, mais combien d’entre nous répondent par : "Je le ferai plus tard" ? Le problème, c’est que "plus tard" devient souvent "jamais". Si Noé avait repoussé la construction de l’arche, le déluge l’aurait surpris. Si les disciples avaient remis à plus tard la mission que Jésus leur avait confiée, nous n’aurions peut-être pas reçu l’Évangile aujourd’hui.
Chaque opportunité que Dieu te donne a une saison précise. Ne laisses donc pas la procrastination t'empêcher d’entrer dans ta destinée. Ce qu'il faut faire aujourd'hui, fais-le aujourd'hui !
➡️ OBSTACLE №4: Les mauvaises influences
Les mauvaises compagnies, les mauvaises opinions et les conseils erronés ont conduit plus d’un croyant à l’échec. Roboam, le fils de Salomon, en est un exemple. Au lieu d’écouter les sages conseillers de son père, il a suivi les avis de ses jeunes amis, ce qui a causé la division du royaume d’Israël (1 Rois 12:6-19). Si tu veux donc persévérer pour la gloire, fais attention à qui tu écoutes. Tout conseil n’est pas bon, et tout ami n’est pas une bénédiction.
CONCLUSION : @à la une Persévérer jusqu’à la gloire demande du courage, de la foi et de la détermination. Ne laisse ni la peur, ni les échecs, ni la procrastination, ni les mauvaises influences t’éloigner de ce que Dieu a préparé pour toi. Regarde à Jésus. Il a accepté la croix, Il a supporté les moqueries, Il a enduré la souffrance. Il a reçu les marques des clous dans ses mains et les coups sur son corps. Mais après cela, Il a été glorifié, Il a reçu un NOM au-DESSUS de tout nom ! Si lui, le Fils de Dieu, a persévéré jusqu’au bout, alors ne recule pas. N’abandonne pas. N’aie pas honte des épreuves que tu traverses. Ne fuis pas la croix, car c’est elle qui précède la couronne. Aujourd'hui, accepte de porter les marques de Christ, accepte les sacrifices, accepte d’endurer pour la gloire à venir ! Ta souffrance actuelle n’est rien face à la gloire éternelle qui t’attend. Tiens bon, avance persévère !
<< Que le Saint-Esprit te fortifie et t'aide à persévérer jusqu'à la fin ! Amen >>
Shalom 👋 🥰 😘
#𝗝𝗲́𝘀𝘂𝘀_𝗻𝗼𝘁𝗿𝗲_𝘀𝗲𝘂𝗹_𝘃𝗿𝗮𝗶_𝗶𝗻𝗳𝗹𝘂𝗲𝗻𝗰𝗲𝘂𝗿
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Les Hauts de Hurle-Vent : L’Enfance, la Raison et le Mal | ⭐⭐⭐⭐,75 Avant toute chose, il faut signaler aux lecteurs de ce billet que je tiens le sous-titre de ladite chronique, ainsi que les citations (sauf la dernière comme il le sera indiqué) et ma réflexion, de l’article consacré à Emily Brontë par Georges Bataille recueilli dans La Littérature et le mal (1957).
Je dois dire également dans cette “introduction” que le présent billet – ou avis, ou chronique, ou tout ce que vous voulez – m’a été, en plus d’être, je l’imagine, assez mauvais, malaisé à écrire. Les Hauts de Hurle-Vent, sans être un pavé, fait quand même plus de 400 pages mais quelle fulgurance, quelle impression vive, riche, dense, et même, d'une certaine façon, très complète !
Les Hauts de Hurle-Vent, c’est cette histoire qui parcourt toute une vie, celle de Heathcliff, jeune vagabond recueillit par le père Earnshaw dans la jeune enfance de Catherine et Hindley, ses enfants dont la mère vient de mourir. Ces petits vont grandir, et c’est encore plus la passion qui va grandir entre Heathcliff, taciturne, nonchalant, insolent petit être et Catherine, jeune fille puis femme exigeante, exaltée — et fragile d’un certain sens, du fait de sa rationalité vacillante.
“Peut-être même cet amour est-il réductible au refus de renoncer à la liberté d’une enfance sauvage, que n’avaient pas amendée les lois de la sociabilité et de la politesse conventionnelle.”
A vrai dire je crois que ma difficulté à rédiger une critique tient au fait que le livre, avec la plus pure violence, ont fait germé en moi la formulation exacte, la mise en mots parfaite sur ce sentiment crasse, lointain, baigné dans un je-ne-sais-quoi de malsain, de dangereux, qui me remet dans les pompes de ma prime jeunesse. Je parle de cette conscience morale qui s’établit, mais avec un excès, un refus temporaire de la laisser enlever la joie de la période de l’amoralité. Parce qu’il faut dire que c’est ce qui guide notre protagoniste Heathcliff, qui, revendique, qui terrasse la perte de ce qu’on appelle l’innocence, l’absence de moralité et de la raison.
“Le sujet du livre est la révolte du maudit que le destin chasse de son royaume, et que rien ne retient dans le désir brûlant de retrouver le royaume perdu.”
Il y a quelque chose qui vous tort les viscères avec une certaine délicatesse, ou du moins une certaine élégance : ici, dans l’enfance et le tempérament d’Heathcliff, rien de moral, mais juste “l’hypermorale” comme l’appelle Bataille ; encore plus la littérature devient, au même titre que l’enfance, le lieu de l’amoralité ou de “l’hypermorale”.
"Il n’était pas insolent envers son bienfaiteur, il était simplement insensible, tout en sachant parfaitement l’empire qu’il avait sur le cœur de celui-ci et en comprenant qu’il n’avait qu’à parler pour que toute la maison fût forcée de se plier à ses désirs." (Chapitre IV, Les Hauts de Hurle-Vent)
Que dire de plus ? Si l’on parle plus prosaïquement c’est très fluide, ça se dévore — ça nous dévore —, je n’y trouve aucune longueur. Mais subsiste un seul bémol — et pour moi il est, hélas, que trop important : la narration, il faut ARRÊTER avec les récits enchâssés dans les récits enchâssés, les narrations invraisemblables et sans queue ni tête. Mais, malgré tout, retrouverai-je un roman (plus ou moins romantique qui plus est, mouvement qui est très loin d’être mon mouvement préféré) plus exact sur le Mal ?
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Lecture [SP] The Lost One - Tome 2

Service Presse venant de Simplement.Pro Bonjour tout le monde ! Comment allez-vous aujourd'hui ? De mon côté, tout va bien et comme vous le voyez les articles arrivent à un rythme presque régulier pour le moment ! C'est chouette, non ? Cette fois, c'est une suite qui montre le bout de ses lignes sur le blog et si vous souhaitez mon avis sur le tome 1 c'est par ici. Prêts ? Partez ! Après l’ultime bataille contre Abaguo, Trillia se retrouve plongée dans un chaos sanguinaire, où démons et archidémons organisent des génocides pour atteindre le stade de l’archidémon transcendantal. Les Perdus, bien que séparés, doivent faire face à de nombreux défis pour empêcher la race démoniaque de commettre des massacres. Certains d’entre eux sont envoyés à Edra, un pays moderne qui contraste avec l’ambiance médiévale du Royaume de Rymis. Cependant, les conflits politiques du passé rejoignent ceux du présent et s’intensifient, n’aggravant que la situation créée par les archidémons. Jacob, lui, essaye tant bien que mal de se défaire de ses démons intérieurs, mais la quête se complique lorsqu’il fait face à l’ennemi qui l’empêche d’avancer. Pendant ce temps, Rogue reste au Royaume de Rymis où il est appelé à défendre le seul rempart économique du pays : le manoir des Cleared. Les Cleared sont connus pour être la famille la plus riche et la plus influente de la planète, capable d’influencer les décisions du gouvernement. Cependant, ce ne sera pas facile, car son passé le hante, l’empêchant de progresser et de devenir plus fort, en particulier lorsqu’il est contraint de collaborer avec Lana Temparus, l’héritière de la puissante lignée des Temparus, qui se révèle être orgueilleuse et froide. Rogue sera-t-il capable de grandir ? Jacob trouvera-t-il la paix ? Qui viendra se mettre au travers de Rogue et Lana ? Dans ce tome nous suivons principalement Rogue et Jacob même si les autres protagonistes montreront également le bout de leurs nez. Pour ceux ayant oublié, la fin du premier tome était assez tragique et aura marqué les personnages ce qui se répercute sur l'histoire de celui dont je vais vous parler. La plume reste fluide, descriptive tout en permettant à l'intrigue d'avancer rapidement. Elle reste aussi accessible que précédemment même si les thématiques peuvent, encore une fois, toucher le lecteur. Lors des descriptions les cinq sens sont exploité, permettant d'imaginer au mieux tout ce qu'il se produit et de se retrouver embarquer dans des scènes épiques où tout ne se passe pas toujours comme prévu. J'ai adoré suivre l'intrigue de ce tome au point que j'ai été surprise à certains moments. Retrouver les personnages est plaisant, voir leurs évolutions, ce qu'ils deviennent et en découvrir bien plus sur eux est un régal. Ils nous touchent, nous font vivre les événements et l'on s'attache un peu plus à eux au fil des pages. Ce fut mon cas en tout cas, poussée par la curiosité d'avancer afin de savoir ce qu'ils allaient ou non vivre. J'avoue avoir eu une petite préférence pour Rogue durant ce volume ! L'atmosphère est bien retranscrites avec les illustrations présentes, ces dernières permettant également de s'immerger un peu plus dans l'œuvre, d'avoir une idée de visuels. Elles ne dénotent pas tout comme la couverture qui correspond à ce tome. En compagnie des mots employés, l'auteur nous offre des moments plus riches et captivants lors du développement de l'histoire. Ce second tome est meilleur que le premier qui posait les bases de l'univers et que nous retrouvons bien entendu ici. Plus intense et aux émotions bien plus puissantes, il m'aura touchée à certains moments et réussi avec brio à me donner envie de découvrir la suite, de m'intéresser à tout ce beau monde. J'ai hâte de découvrir le troisième volume et de me plonger dans ce dernier. Avez-vous lu le premier tome ? Comptez-vous continuer ? Read the full article
#Fantasy#Fantasyurbaine#Isekai#LightNovel#Medieval-Fantasy#Romance#Romantasy#ServicePresse#ValentinDucros
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The legend of Zelda Breath of the wild : hidden nature
Partie 1, Avant le fléau
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Sommaire
-Votre Altesse ! Combien de fois devons nous vous répéter de ne pas grimper sur le rebord de la fenêtre ! C'est dangereux !
A califourchon sur le-dit rebord, Zehila avait le regard perdu dans l'immensité de la plaine d'Hyrule.
Cela ne l'avait toutefois pas empêchée de sentir l'arrivée de la fille de la conseillère royale.
-(On voit bien le royaume d'ici...) D'accord, désolée d'avoir oublié cette règle... (et je maîtrisait de toute façon...)
-[retrouver les feuilles pour remplir]
-(Oh, merci Impa, je te revaudrais ça ! ...comme d'habitude... )
-Je n'étais pas venue pour ça de toute façon. C'est l'heure des tests.
-[]
-Il faudrait vraiment que vous vous trouviez une meilleure excuse... Mais bon, je laisse passer pour cette fois, souvenez vous juste de ne pas recommencer.
-(Déjà...) D'accord, je te suis.
Les deux jeunes filles se dirigèrent vers l’embarcadère, seule pièce assez grande pour que les potentielles explosions d'énergie se dissipent sans faire de dégâts.
Cela faisait quelques années qu'il avait été décidé que la jeune princesse participerait à ce genre de séances hebdomadaires. Elles rejoignirent rapidement le petit groupe de chercheurs qui les attendaient.
Lors de ces séances, ils tentaient d'en apprendre plus sur les pouvoirs de la jeune princesse et essayaient de les maîtriser, malgré une progression très faible.
Ils avaient à peine découvert un lien avec les énergies des pierres et l'influence du stress.
Ils espéraient aussi trouver des pistes pour aider la princesse Zelda.
-Peut-on réessayer le bouclier d'énergie ?
-Ce ne serait pas mieux de tenter les étincelles ?
-Tu veux une nouvelle coupe de cheveux, Seara ?
-Plus vous vous entrainerez, moins on risquera de déflagration intempestives, non ? Et le bouclier rend fou certains capteurs...
Zehila jeta un regard dubitatif à la sheikah.
-Tu as vu que l'entraînement du bouclier ne faisait pas grand chose, non ? Et les capteurs en question ne sont pas les plus importants...
-Pas grand chose, c'est mieux que rien, Votre Altesse.
Zehila soupira, tendit la main devant elle et se concentra.
La visualisation était l'une des rares méthodes viables, mais demandait temps et calme.
L'avantage de la grotte, creusée dans l’embarcadère puis réaménagée pour eux, était sa position éloignée, qui atténuait le bruit et les mouvements, chose rare dans ce château qui grouillait de monde.
La jeune fille tenta de trouver l'énergie qui circulait en elle, puis de l'amener vers sa main, pour former une petite sphère lumineuse.
Tenta. Une première fois. Raté. Une deuxième fois. Encore raté. Une troisième, une quatrième fois. Toujours et encore un échec.
Les réussites étaient rares, et plus rares encore étaient les moments où elle contrôlait ce qu'elle venait de faire. Elle ne se sentait cependant pas en droit de se plaindre face au problèmes de sa sœur.
(Je vais trop vite. Je me calme...
Je recommence.)
C'était ainsi presque à chaque séance.
-Tarte au pommes du chef ?
-Merci Impa.
-Alors ?
-Alors rien. Encore.
-... Avez-vous déjà tentée de prier au sources ? Vous pourriez accompagner votre sœur.
-Et changer d'air ? Je ne vois pas pourquoi je refuserais !
-Ce sera long et difficile.
-Pour Zelda aussi. Et elle le fait tout le temps.
-La réaction de la Cour peut aussi être problématique...
-Comme à chaque fois. Ce sera sûrement "Elle n'est pas de SANG royal, elle n'a pas le droit."...
-Votre Altesse ! Un peu de respect !
-(Ce n'est pas le respect qui les étouffe, eux... Et tu sais que j'ai raison.) Je préfère malgré tout accompagner ma sœur.
-Donc vous partirez d'ici une semaine pour aller prier à la source de la force.
-... Et l'autorisation de mon père ?
-C'est le Roi lui même qui l'a proposé. Il souhaitait cependant connaître votre avis.
-(Oh... Merci, Père. Vraiment, merci.)
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Partageons mon rendez-vous lecture #37-2022 & critiques
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Voici mes critiques littéraires sur Livres à profusion, Le Royaume perdu de Giacometti et Ravenne Le royaume perdu de Giacometti et Ravenne – Editions JC Lattès La maison sans souvenirs de Donato Carrisi La maison sans souvenirs de Donata Carrisi – Editions Calmann Lévy En lecture, une patience d’ange d’Elizabeth George Une patience d’ange d’Elizabeth George – Editions Pocket Présentation de…

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A Thousand Steps into Night by Traci Chee (September 2022)
In the realm of Awara, where gods, monsters, and humans exist side by side, Miuko is an ordinary girl resigned to a safe, if uneventful, existence as an innkeeper’s daughter. But when Miuko is cursed and begins to transform into a demon with a deadly touch, she embarks on a quest to reverse the curse and return to her normal life. Aided by a thieving magpie spirit and continuously thwarted by a demon prince, Miuko must outfox tricksters, escape demon hunters, and negotiate with feral gods if she wants to make it home again. But with her transformation comes power and freedom she never even dreamed of, and she’ll have to decide if saving her soul is worth trying to cram herself back into an ordinary life that no longer fits her… and perhaps never did.
Level of (dis)satisfaction based on the summary and my expectations? I was really pleasantly surprised by this book, I stumbled upon it in a Cari can read video I think (not sure), and I thought "why not". Well, I didn't regret it.
My thoughts on it? The narration was very fairy-tale-like, it was very easy to read. I really loved the story, characters and worldbuilding. I didn't know it was a fantasy world inspired by Japan, so when I was reading the names of places and people I was confused because it sounded like Japanese but also not? Anyways, it was very cool, and it's refreshing to see something not Europe-centered. Also, can we talk about the second half of the book? No, because I felt my brain melt a little. In a good way. It was very good.
Ah, and there isn't a romance plot so I was happy.
French version under the cut
Dans le royaume d'Arawa, où les dieux, les monstres et les humains coexistent, Miuko est une fille ordinaire résignée à vivre une vie paisible et sans danger dans l'auberge de son père. Seulement, lorsque Miuko est maudite et commence à se transformer en démon au toucher mortel, elle part en quête d'un moyen de briser la malédiction pour retourner à sa vie normale. Aidée par l'esprit d'une pie voleuse et mise en échec par un prince démon, Miuko devra se montrer plus maline que les escrocs, échapper à des chasseur de démons et négocier avec des dieux sauvages si elle veut parvenir à rentrer chez elle. Seulement, sa transformation lui confère un pouvoir et une liberté dont elle n'aurait jamais rêvé, et elle devra décider si le salut de son âme vaut la peine de se reconfiner dans une vie ordinaire qui n'est plus faite pour elle... et qui ne l'a peut-être jamais été.
Niveau de déception/satisfaction par rapport au résumé et tes attentes ? J’ai été très agréablement surprise par ce livre, j’étais tombée dessus grâce à une vidéo de Cari can read je crois (pas sûre) et je m’étais dit “pourquoi pas”. Ben j’ai pas regretté.
Avis sans spoiler ? La narration ressemble beaucoup à celle d’un conte, c’était très facile à lire. J’ai vraiment adoré toute l’histoire, les personnages et le worldbuilding. Je savais pas du tout que c’était un monde de fantasy inspiré du Japon, du coup quand je lisais les noms des villes ou des personnages j’étais perdue parce que ça ressemblait à du japonais mais en même temps non ? Enfin bref, très cool puis ça change des fantasy européano-centrées. Aussi, est-ce qu’on parle de la deuxième partie du livre ? Non parce que j’ai senti mon cerveau exploser un peu. Dans le bon sens. C’était très bien.
Ah et il n'y a pas de romance dans ce livre, du coup j'était contente.
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Comme les Princes qui nous dirigent, parlons de Zemmour...
C'est tout à la fois un choc, une mode, un ''fait de société''... et une révélation : le succès rencontr�� par l'émission quotidienne de Christine Kelly et Eric Zemmour, sur C-News (canal 16, à 19 heures), dépasse tout ce que n’avaient jamais pensé les génies du lavage de cerveaux. On peut imaginer que s'ils l'avaient prévu, elle aurait été interdite, car maintenant, un ''Stop et pas encore'' révélerait ce qu'ils tiennent tellement à cacher : (1)- la main-mise de l'extrême gauche islamophile sur tous les médias et la caste journaleuse, et (2)- la profondeur de l'abîme qui sépare ces soi-disant intellectuels sans tête (un comble !) de la masse de la population française.
Car le fait est là, bien visible, chaque soir : si vous avez envie de vous libérer du carcan de la pensée clonée et de recevoir un avis autre que celui --totalement faux, en tout-- que profèrent nos médias étouffés par la mainmise des lobbys gay et transgenre, des féministes-canal hystérique, des faux décoloniaux (après 60 ans d'indépendance, ils devraient atterrir dans leur siècle) mais vrais racistes anti-blancs, des islamo gauchistes, des ''followers'' des Traoré et consorts... il suffit de rejoindre quelque 750 000 fidèles (en moyenne), ex-déçus et ex-dégoûtés par les mensonges quotidiens qui se retrouvent chaque soir entre amis. Pour beaucoup cocus de la majorité actuelle et de son chef, ils ont enfin retrouvé l'espoir de ne pas mourir idiots. Et si, entre le résultat du scrutin d'avant-hier (honteux pour le pouvoir) et le succès que rencontre tout véritable opposant à leur système pourri, la chape de plomb de cette satanée pensée correcte se fissurait enfin ? Si seulement...
Le succès de cette émission est une humiliation totale, donnée chaque jour aux professionnels du ''vivre ensemble'' (expression qui veut dire, en réalité : ''vivre entre soi... sans être dérangés par tous ceux qui, ayant quelque chose à dire, sont forcés à la fermer : ils ne sont pas dans la ligne du Parti, donc ils n'ont pas voix au chapitre... le tout au nom de la liberté de tout ce que vous voulez, bien entendu...''. On a du mal à comprendre à quel point leur prétendu progressisme tourne autour de la conservation de leurs petits avantages... Et ça fait toujours un choc de réaliser que nous vivons dans une dictature, qui se donne encore des airs ''soft'' mais qui semble bien être en passe de devenir une tyrannie du ''penser unique''.
Revenons à Zemmour, qui illustre si bien la jolie chanson de Guy Béart "Il a dit la vérité, il doit être exécuté" : c'est fou, à quel point dire la simple vérité peut être dérangeant pour le clan du faux ''Bien'', qui impose à l'ensemble de la population française ses pensées mortifères, son système pervers et ses références mortelles. Une émission qui sort du carcan, et tout leur ridicule équilibre liberticide, mensonger et malfaisant s'effondre : ils se mettent tous à faire penser à des poissons sortis de l'eau (en beaucoup plus laid). Les français ont du mal à comprendre la situation, car ils n'avaient pas réalisé à quel point tout était pourri --non pas dans le royaume du Danemark, pour paraphraser Hamlet, mais à notre porte, sur ces sinistres petits écrans qui nous coûtent si cher en ''redevance'', et nous offrent si peu, en retour...
Tétanisés par le succès incroyable d'Eric Zemmour, l'Elysée, le CSA et le Groupe Canal +, dans tous leurs états, ont demandé au Groupe Bolloré de réunir un ''Comité d'Ethique'' pour examiner le ''cas Zemmour'' (sic !), la seule question posée étant : comment mettre fin à un tel succès ? Du coup, pour la première fois dans l'histoire de la télévision, 5 pontifes réunis autour d'une table ont disserté et ont disséqué un cas intéressant : Quoi ? Voilà un chroniqueur qui est suivi par des centaines de milliers de citoyens enthousiastes (''enfin quelqu'un qui n'a pas peur de parler vrai''!, disent-ils en boucle) ? Il doit être exclus et mis au ban, comme une vulgaire crèche est refoulée, à Noël, des espaces convoités par de lamentables non-penseurs pas libres du tout mais naufrageurs chroniques de toute tolérance.
L'Elysée fulmine : l’émission doit être remodelée, tripotée, malaxée, ou annulée, et Zemmour doit être ‘’reconfiguré’’ --et de préférence, à la baisse, bien sûr. Il y aurait eu ‘’un manquement à la bien-pensance’’ (?), des ’’outrances’’, des propos contraires à la charte déontologique du groupe (ça, si c'est vrai, il faut la modifier d'urgence : elle est mauvaise !). Le monde entier se marre, mais eux, confits dans leur ridicule, persistent et signent : à en croire leur analyse perverse de la situation, ''nos valeurs'' et même ''la République" seraient en danger : ''M'sieu l'Agent, y a un type, là-bas, i fait rien que de dire la vérité, toute la vérité, rien que la vérité !''. C'est intolérable ! Le complotisme, le populisme et le conformisme nous menacent !
En un mot, l'émission est beaucoup trop éloignée de la ''pensée'' (?) officielle, et il faut donc inventer des sorties de routes savamment organisées par hasard, et revoir les temps d'antenne de Zemmour à la baisse, et même mieux, annuler cette émission : il a trop de succès, il doit mourir... Et qu'on aime ou pas le personnage n'est plus le problème, c'est la pluralité et la liberté d'expression qui se trouvent directement menacées... tout en affirmant le contraire, car rien ne les arrête. Mais il n'empêche : après délibéré, les cons seillers pétris d'éthique (la leur !), et armés d'une morale conforme aux ordres reçus ont donc tranché : ''l'émission ''Face à l'info'' ne peut pas continuer à être diffusée sous sa forme actuelle : trop grande audience, trop d'adhésion spontanée aux excellentes analyses du chroniqueur...'' Qui a parlé d'une République ‘’bananière’’ ? Prions pour que Bolloré tienne bon !
Contre exemple, l'antipathique Hanouna, clownesque, vulgaire, inintéressant, inculte, bruyant et --disons-le-- franchement mauvais (celui qui réprimande en direct la jeune Mila, insupportable, certes, mais condamnée à mort par des dizaines de fatwas islamistes), lui, peut continuer ses pitreries, en empochant sans remords entre 40 et 96 millions d'euros par an, selon les sources. Lui n’a rien à craindre des ayatollahs de la pensée unique, de l’Élysée ou du CSA : nous sommes en France, et la télévision doit donc continuer à être l’outil majeur de la crétinisation des citoyens. (NDLR : mais à ce prix-là, on comprend bien qu'il cherche à écarter tout concurrent, comme le font aussi, sans cesse, les responsables de Radio-France et de France 2, et les David Pujadas et les Lea Salamé, qui exigent l’interdiction d’Eric Zemmour sur tous les plateaux, pour retrouver leur ex-monopole des entretiens politiques... à ceci près que les leurs sont vraiment très mauvais, comme eux !).
Car Eric Zemmour possède une incroyable culture, une mémoire sans faille, et il replace toujours les événements dans leur contexte (géopolitique, historique, humain…). Ses analyses sont pertinentes, et ceux qui acceptent de débattre en direct avec lui sont souvent mis en difficulté. Mais par habitude, par conformisme et par docilité, beaucoup de nos concitoyens gardent les vieux réflexes pavloviens enfoncés par tant de décennies de ''formatage des esprits'' et se croient obligés de ressortir la formule rituelle (et fausse, bien entendu) : ''Il a parfois des arguments discutables ! On n’est pas obligé de partager la totalité de ses points de vue...'' et autres conneries toutes faites qui ne survivent que quelques petites secondes à la question-en-retour : ''Vous pensez à quoi, par exemple ?'' qui entraîne une débandade bredouillante dans les habituels 4 tronçons de phrases sortis de leur contexte, et qui ne démontrent rien. Ça leur avait si bien réussi avec Jean-Marie le Pen qu'ils ne se sont pas fatigués à trouver quelque chose de moins énorme !
Devant un tel déni de liberté, il faut, et il suffirait sans doute, que chaque personne qui se sent concernée se fasse, in petto, la promesse immédiate de ne plus regarder ni écouter les chaînes de radio et de télé coupables d'une telle forfaiture, ni les émissions politiques du ''Servile public'' (car il est aux ordres, servilement !), et prenne l'engagement solennel de faire campagne autour de lui pour augmenter l'écoute de cette excellente chaîne. Il est vital d'assurer de notre soutien le héraut de ce qui reste de la France, et de demander la mise à l'écart de tous les nuls pernicieux qui détruisent notre liberté, notre culture, notre histoire... et notre futur. Mais ça, tout le monde (sauf ''le Monde'', comme toujours) le sait depuis longtemps : la France et la pensée droite et ''de Droite'' ont perdu la première manche de la bataille pour la vérité, la grandeur, la civilisation ! A nous, la lourde responsabilité de sauver notre honneur et celui de notre chère Patrie, humiliée par les nouvelles idéologies... et ceux qui les propagent... C'est un ''must'' ! On se donne tous rendez-vous, ce soir, sur C-news ? (à suivre)
H-Cl
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10 Août 3025
C'est finis. Tu as perdu ****. Je t'ai finalement vaincu, tu as été mon plus grand adversaire mais tu as perdu...
5 ans en arrière
10 Août 3020
Pdv Kuro:
- Argh Bordel! C'est quoi ce rêve à la con!
Je me lève et remarque qu'il est 8h24 et l'école commence à 8h30.
- Ah non hors de question que j'arrive en retard le premier jour de la rentrée.
Je m'appelle Kuro et aujourd'hui est mon premier jour à l'école de magie d'Avrion. Mon père a dépensé tellement pour me faire entrer à cette école hors de question que je le déçoive. Je me brosse les dents, change de vêtements et prépare mes livres aussitôt je sors de ma demeure et aperçoit Sera qui m'attends bras croisé avec un air désemparé. Seraphina est une amie d'enfance à qui la nature lui fut bien généreuse. Que ça soit ses cheveux gris à ses yeux vert tout est parfait avec elle.
- T'en a mis du temps pour venir.
Elle me dépose un baisé sur les lèvres et je commence à rougir comme une tomate.
- Ça fais pratiquement 2 ans qu'on est ensemble mais t'es toujours tout rouge quand je viens pour t'embrasser, en plus de ça tes beaux cheveux noir sont tous ébourrifé. Aller monte sur mon dos ça sera plus rapide.
Je m'exécute et aussitôt nous voilà déjà arrivé à l'école même si très honnêtement ça ressemble plus à un château vu sa grandeur.
- Bah avec toi Sera je suis pas prêt d'arriver en retard c'est sûr.
- Oui je sais c'est pour ça que je suis la meilleure.
Elle me dit ça avec un petit sourire au coin des lèvres comme si elle était persuadé de ça. Honnêtement, elle a pas tord. On arrive tout les deux en classe sans trop de problème et on alla rejoindre Caelum qui fidèle à lui même était déjà assis et prêt à travailler.
- Page 23 du manuel d'histoire et dépechez vous de vous assoir avant que l'enseignante vous remarque.
- Oui c'est bon. Toujours a presser les gens toi.
L'enseignante venait de rentrer en classe et commença donc son cours.
- Il y a de cela près de 3000 ans que la guerre entre Céleste pris fin. Quelqu'un aurait-il la réponse de quels fus les deux camps qui se sont affrontés?
Caelum se leva pour répondre à la question.
- Ce fut entre les Célestes dirigés par Cadmus Satira et Kiritsu contre les Archidémons dirigés par Lucifer Azazel ainsi que Astaroth.
- Bonne réponse mais pour quel raison a t'elle eu lieu?
- Lucifer voulu voler l'Apex qui était le savoir rassemblé que le tout premier Céleste laissa après sa mort pour dominer sur le monde de Celestia mais a été arrêté et tuer par les Célestes et leurs deux généraux arrêtés et emprisonner dans une prison de Celestia.
- Parfait je vois que tu as bien révisé tes cours. Vous êtes désormais en troisième année d'étude magique et nous allons tester vos capacités ainsi que vos connaissances sur vos différents pouvoirs.
- En premier lieu il y a la magie élémentaire qui possède la capacité de contrôler un des 4 éléments de la nature ensuite il y'a la magie de matérialisation qui te permets de créer tout ce que ton imagination te donne envie. L'avant dernière magie qui est la magie spatiale qui te permets de contrôler l'espace et le temps à un certain niveau et dans une zone limité. Finalement il y a la magie déviante qui n'appartient à aucune de ces catégories est une sorte de mutation qui te permets d'autres prouesses telle que de manipuler la foudre l'utiliser pour augmenter son temps de réaction ou même la magie de guérison utile pour des soins mineurs ou même faire repousser un bras.
Après cette explication sur la magie elle nous a expliqué que demain nous aurons notre premier cours de pratique à la magie. Après notre cours Caelum Sera ainsi que moi même nous nous sommes rendus à la cafétéria car nous avions un temps de pause entre les cours. On s'est tous les trois assis pour discuter. Seraphina qui parlait du fais qu'elle aie hâte de pratiquer sa magie et de l'améliorer car selon elle sa magie était simplement celui de l'espace temps car elle n'aurait pas pu se téléporter si ça avait été un autre type. Caelum dans son cas a aborder le sujet des Célestes.
- Dîtes vous pensez que les Célestes font quoi de leurs journées?
Sera a pris la parole en première.
- Je parie qu'ils passent leur temps à nous observer d'en haut.
Caelum repris.
- Et ça vous dérange pas de savoir qu'ils ont tous ce pouvoir mais qu'il ne font rien pour la Terre.
Sera m'a regardé avec un air triste puis nous a donné sa pensée.
- Je ne pense pas que les Célestes soient vraiment en tord. Le premier des Célestes nous a donné naissance c'est vrai mais ça je ne pense pas qu'il l'a fais pour qu'on se fasse garder par des êtres supérieurs. Il nous a laissé nous développer par nous même au lieu de nous forcer à ce qu'il voulait donc je ne pense pas qu'il faudrait le détester pour ça.
- N'empêche mon avis sur eux ne change pas.
Avec ces derniers mots nous avons fais route vers la classe de géographie qui allait être notre dernier cours de la journée. Le prof arriva et ainsi commença la classe. Il nous parla des trois différents continents dont Avrion le continent humain, Etheria le continent elfique ainsi que Balmund le continent des nains. Les trois continents étaient tous séparés par une mer habitée par des créatures aquatiques tous plus dangereuses l'un de l'autre. Il finissa son cours en parlant des villes et villages du royaume d'Avrion et très honnêtement c'étais clairement le cours le plus ennuyant de la journée. Après son cours Caelum est rentré chez lui et Sera m'a raccompagné chez moi. Pour une raison ou une autre elle avait toujours cette aire triste quand elle remarquait qu'elle devait bientôt rentrer chez elle. Après être rentré j'ai un peu regardé les nouvelles qui parlait uniquement du comportement anormal des animaux d'Avrion. Je suis ensuite aller me coucher car il se faisait tard et comme mon père travaillait tard je n'avais pas vraiment besoin de l'attendre. Il sait que à 16 ans je peux me débrouiller tout seul mais j'aurais aimé pouvoir le voir plus souvent. J'espère ne pas avoir de rêve aussi bizarre que celui de ce matin par contre.
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Mardi 11 août 2020 : Évangile de Jésus-Christ selon saint Matthieu 18,1-5.10.12-14.
À ce moment-là, les disciples s’approchèrent de Jésus et lui dirent : « Qui donc est le plus grand dans le royaume des Cieux ? » Alors Jésus appela un petit enfant ; il le plaça au milieu d’eux, et il déclara : « Amen, je vous le dis : si vous ne changez pas pour devenir comme les enfants, vous n’entrerez pas dans le royaume des Cieux. Mais celui qui se fera petit comme cet enfant, celui-là est le plus grand dans le royaume des Cieux. Et celui qui accueille un enfant comme celui-ci en mon nom, il m’accueille, moi. Gardez-vous de mépriser un seul de ces petits, car, je vous le dis, leurs anges dans les cieux voient sans cesse la face de mon Père qui est aux cieux. Quel est votre avis ? Si un homme possède cent brebis et que l’une d’entre elles s’égare, ne va-t-il pas laisser les quatre-vingt-dix-neuf autres dans la montagne pour partir à la recherche de la brebis égarée ? Et, s’il arrive à la retrouver, amen, je vous le dis : il se réjouit pour elle plus que pour les quatre-vingt-dix-neuf qui ne se sont pas égarées. Ainsi, votre Père qui est aux cieux ne veut pas qu’un seul de ces petits soit perdu. »
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CHRIST EST-IL DÉJÀ REVENU ?
Bonjour, Pasteur John. Je suis professeur de sciences dans un lycée en Alabama. J’aime votre passion et votre joie centrée sur Christ. Je vous écris parce qu’une élève m’a récemment dit que son église croit que la seconde venue de Jésus a déjà eu lieu. Elle a dit qu’ils croient que le livre de l’Apocalypse a été écrit au sujet de la mise à sac de Jérusalem par Rome en 70 ap. J’ai été pris au dépourvu, car je n’avais jamais entendu quelqu’un dire que Jésus était déjà revenu. Je crois que le terme pour cette croyance est « prétériste ». Avez-vous déjà rencontré cette position ? Et comment y répondez-vous ?
Oui, j’ai déjà entendu cette position. Mais voyons si je peux faire la distinction entre un point de vue qui affirme que la seconde venue de Christ a déjà eu lieu et le point de vue qui considère qu’une partie du livre de l’Apocalypse fait référence à la destruction de Jérusalem en 70 après J-C.
Types de prétérisme
L’opinion à laquelle vous faites référence – à savoir que la seconde venue de Christ a déjà eu lieu – est une opinion très rare. Je ne pense pas qu’elle ait jamais été considérée comme orthodoxe. Elle est parfois appelée prétérisme intégral ou hyper-prétérisme. Le prétérisme est une approche du livre de l’Apocalypse qui soutient qu’une grande partie ou la totalité de celui-ci se situe dans le passé, et non dans le futur. Praeter signifie « passé » en latin, d’où le prétérisme. Le livre parlait du futur au moment où Jean l’a écrit, mais tout s’est déjà déroulé.
Ainsi, le prétérisme intégral, l’hyper-prétérisme – ce point de vue rare et peu orthodoxe, je pense – pense que tout le livre de l’Apocalypse, y compris la seconde venue, s’est déjà produit. La venue de Christ est interprétée de telle manière qu’elle ne fait référence qu’à sa puissance se manifestant dans diverses manifestations historiques, comme le sac de Jérusalem. Il n’est pas caché quelque part dans le monde – vous pouvez enlever cela de votre esprit ; ce n’est pas ce qu’ils veulent dire. Il n’est pas caché quelque part dans le monde parce qu’il est déjà revenu ; il est au ciel et il est « revenu » dans le sens où il s’est montré en jugement lors de la destruction de Jérusalem.
Maintenant, ce que l’on pourrait appeler le prétérisme partiel – c’est le type le plus courant et, je dirais, le plus orthodoxe – ne pense pas que la seconde venue de Christ ait déjà eu lieu, même si beaucoup des événements décrits dans l’Apocalypse se sont déjà accomplis dans l’histoire, y compris la destruction de Jérusalem.
La fin de l’histoire telle que nous la connaissons
La question que me pose cet enseignant est de savoir ce que je répondrais à un étudiant qui dit que son église croit que Jésus est déjà revenu et qu’il n’y a aucun espoir que Christ vienne sur les nuées, personnellement, corporellement, pour établir son royaume. Et la façon dont je répondrais est de lui dire :
Le livre de l’Apocalypse a laissé les chrétiens perplexes pendant deux mille ans, et je ne serai probablement pas capable de vous mettre d’accord sur ce point à partir du seul livre de l’Apocalypse. J’aimerais plutôt que vous examiniez avec moi quelques passages de l’Écriture, dans les lettres de Paul, qui, à mon avis, ne cadrent tout simplement pas avec le schéma selon lequel il n’y a pas de venue future de Christ pour le jugement et le salut.
Et je l’emmènerais à 1 et 2 Thessaloniciens, probablement – pas seulement, mais dans un premier temps. Dans 1 Thessaloniciens 4.13-18, Paul essaie de réconforter les croyants qui ont perdu des êtres chers dans la mort. Et la façon dont il les encourage n’est pas de souligner le fait qu’il y aura un jour un sac de Jérusalem. Il les encourage en montrant que ceux qui sont morts ne manqueront pas la venue de Christ parce qu’ils seront ressuscités des morts, de sorte que, avec les vivants, ils rencontreront le Seigneur dans les airs. Il dit :
Nous ne voulons pas, frères et sœurs, que vous soyez dans l’ignorance au sujet de ceux qui sont morts, afin que vous ne soyez pas dans la tristesse comme les autres, qui n’ont pas d’espérance. En effet, si nous croyons que Jésus est mort et qu’il est ressuscité, nous croyons aussi que Dieu ramènera par Jésus et avec lui ceux qui sont morts. Voici ce que nous vous déclarons d’après la parole du Seigneur : nous les vivants, restés pour le retour du Seigneur, nous ne devancerons pas ceux qui sont morts. En effet, le Seigneur lui-même, à un signal donné, à la voix d’un archange et au son de la trompette de Dieu, descendra du ciel.
Laissez-moi m’arrêter là. Ce son de trompette à l’avènement est la façon dont Paul décrit la résurrection dans 1 Corinthiens 15.52. Il ne s’agit pas d’un moment de l’histoire, comme une bataille contre une ville. C’est la fin de l’histoire telle que nous la connaissons, marquée par la résurrection de tous les croyants qui sont morts. Il poursuit :
Et ceux qui sont morts en Christ ressusciteront d’abord. Ensuite, nous qui serons encore en vie, nous serons tous ensemble enlevés avec eux sur des nuées à la rencontre du Seigneur dans les airs, et ainsi nous serons toujours avec le Seigneur.
Voilà la description d’une venue décisive de Christ qui rassemble tous les croyants, morts et vivants, en un seul peuple sous le règne de Christ. Il n’est pas possible de dire qu’il s’agit d’une référence à une visite invisible de Christ à un moment donné dans le passé.
Le Roi Jésus révélé
Et il devient encore plus explicite dans 2 Thessaloniciens, où il dit dans 1.7-10 que le Seigneur Jésus
apparaîtra du ciel avec les anges de sa puissance, au milieu d’une flamme de feu, pour punir ceux qui ne connaissent pas Dieu et ceux qui n’obéissent pas à l’Évangile de notre Seigneur Jésus. Ils auront pour peine une ruine éternelle, loin de la présence du Seigneur et de la gloire de sa force lorsqu’il viendra, ce jour-là, pour être célébré parmi ses saints et admiré parmi tous ceux qui auront cru ; or vous avez cru à notre témoignage.
Ou comme il le dit au verset 6, il est juste aux yeux de Dieu « de rendre la souffrance à ceux qui vous font souffrir » et « de vous donner, à vous qui souffrez, du repos avec nous lorsque le Seigneur Jésus apparaîtra du ciel avec les anges de sa puissance » (verset 7). C’est le jugement de Dieu sur tous les non-croyants, et son sauvetage de tout le peuple de Christ. Dans 2 Thessaloniciens 2.3, 8, Paul soutient que le jour du Seigneur ne peut pas être déjà arrivé comme cela. Il y a des gens à Thessalonique qui pensaient : « C’est déjà arrivé ! C’est déjà arrivé ! » Et il dit :
En effet, il faut que l’apostasie arrive d’abord et qu’apparaisse l’homme de péché, le fils de la perdition . . . que le Seigneur détruira par le souffle de sa bouche et qu’il anéantira par la manifestation de son retour.
Et je dirais à mon jeune étudiant : « Je ne pense pas que ces références et bien d’autres à la seconde venue de Christ dans le Nouveau Testament puissent être légitimement interprétées comme des références symboliques à la destruction de Jérusalem il y a deux mille ans. »
Une espérance bénie
Dans tout le Nouveau Testament, la seconde venue de Christ est présentée comme un espoir précieux et béni de résurrection pour tous les croyants, de soulagement pour tous les saints vivants et de sauvetage de la colère à venir. À maintes reprises, le Nouveau Testament montre le peuple de Christ attendant avec impatience ce que Christ fera pour nous à sa seconde venue – non pas pour quelque chose qui s’est produit il y a longtemps, mais pour ce qu’il fera pour nous à sa seconde venue. Et voici un exemple avec lequel je terminerai :
Quant à nous, notre droit de cité est dans le ciel, d’où nous attendons aussi comme Sauveur le Seigneur Jésus-Christ. Il transformera notre corps de misère pour le rendre conforme à son corps glorieux par le pouvoir qu’il a de tout soumettre à son autorité. (Philippiens 3.20-21)
Et je regarderais mon ami étudiant droit dans les yeux et lui dirais : « Ni toi ni moi n’avons encore un corps aussi glorieux, car le Sauveur n’est pas encore revenu. Mais il reviendra. Et telle est notre espérance. »
Cet article est une traduction de l’article anglais « Did Christ Already Return? » du ministère Desiring God par Timothée Davi.
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l’Évangile au Quotidien
« Seigneur, vers qui irions-nous ? Tu as les paroles de la vie éternelle » Jn 6, 68 Mercredi 5 Août Livre de Jérémie 31,1-7. En ce temps-là – oracle du Seigneur –, je serai le Dieu de toutes les familles d’Israël, et elles seront mon peuple.Ainsi parle le Seigneur : Il a trouvé grâce dans le désert, le peuple qui a échappé au massacre ; Israël est en route vers Celui qui le fait reposer.Depuis les lointains, le Seigneur m’est apparu : Je t’aime d’un amour éternel, aussi je te garde ma fidélité.De nouveau je te bâtirai, et tu seras rebâtie, vierge d’Israël. De nouveau tu prendras tes tambourins de fête pour te mêler aux danses joyeuses.De nouveau tu planteras des vignes dans les montagnes de Samarie, et ceux qui les planteront en goûteront le premier fruit.Un jour viendra où les veilleurs crieront dans la montagne d’Éphraïm : « Debout, montons à Sion, vers le Seigneur notre Dieu ! »Car ainsi parle le Seigneur : Poussez des cris de joie pour Jacob, acclamez la première des nations ! Faites résonner vos louanges et criez tous : « Seigneur, sauve ton peuple, le reste d’Israël ! » Livre de Jérémie 31,10.11-12ab.13. Écoutez, nations, la parole du Seigneur !Annoncez dans les îles lointaines :« Celui qui dispersa Israël le rassemble,il le garde, comme un berger son troupeau. Le Seigneur a libéré Jacob,l’a racheté des mains d’un plus fort.Ils viennent, criant de joie, sur les hauteurs de Sion :ils affluent vers les biens du Seigneur. La jeune fille se réjouit, elle danse ;jeunes gens, vieilles gens, tous ensemble !Je change leur deuil en joie,les réjouis, les console après la peine. » Matthieu 15,21-28. En ce temps-là, partant de Génésareth, Jésus se retira dans la région de Tyr et de Sidon.Voici qu’une Cananéenne, venue de ces territoires, disait en criant : « Prends pitié de moi, Seigneur, fils de David ! Ma fille est tourmentée par un démon. »Mais il ne lui répondit pas un mot. Les disciples s’approchèrent pour lui demander : « Renvoie-la, car elle nous poursuit de ses cris ! »Jésus répondit : « Je n’ai été envoyé qu’aux brebis perdues de la maison d’Israël. »Mais elle vint se prosterner devant lui en disant : « Seigneur, viens à mon secours ! »Il répondit : « Il n’est pas bien de prendre le pain des enfants et de le jeter aux petits chiens. »Elle reprit : « Oui, Seigneur ; mais justement, les petits chiens mangent les miettes qui tombent de la table de leurs maîtres. »Jésus répondit : « Femme, grande est ta foi, que tout se passe pour toi comme tu le veux ! » Et, à l’heure même, sa fille fut guérie. - © AELF, Paris « Jésus se rendit dans la région de Tyr » Jésus est sorti d'Israël (…) : « En sortant de là, Jésus entra dans la région de Tyr » (Mt 15,21), nom qui veut dire « le rassemblement des nations. » C'était afin que, parmi les gens de ce territoire, ceux qui croyaient puissent être sauvés quand ils en seraient sortis. En effet, prête attention à ces mots : « Voici qu'une femme, une Cananéenne, sortant de ces territoires, poussa des cris en disant : ‘Pitié pour moi, Seigneur, Fils de David ; ma fille est tourmentée par un démon’ » (v. 22). À mon avis, si elle n'était pas sortie de ces territoires, elle n'aurait pas pu pousser vers Jésus ces cris jaillis « d'une grande foi », comme il en a témoigné lui-même (v. 28).« Selon la proportion de notre foi » (Rm 12,6), on sort du territoire des nations païennes (…). Il faut sûrement croire que chacun d'entre nous, quand il est pécheur, se trouve dans le territoire de Tyr ou de Sidon, ou du Pharaon et de l'Égypte, ou bien de n'importe quel pays étranger à l'héritage de Dieu. Mais quand le pécheur quitte le mal, revenant au bien, il sort de ces territoires où règne le péché : il se hâte vers les territoires qui sont la part de Dieu (…).Remarque aussi cette sorte de marche de Jésus à la rencontre de la femme de Canaan ; car il semble se diriger vers la région de Tyr et de Sidon (…). Les justes sont disposés au Royaume des cieux et à l'élévation dans le Royaume de Dieu, mais les pécheurs sont disposés à la déchéance de leur méchanceté (…). La Cananéenne, en quittant ces territoires, quittait cette disposition à la déchéance, quand elle poussait des cris et disait : « Pitié pour moi, Seigneur, Fils de David. » (...) Toutes les guérisons que Jésus a accomplies (...), comme les évangélistes les ont racontées, ont eu lieu alors pour que ceux qui les voient aient la foi. Mais ces événements sont le symbole de ce qui est toujours réalisé par la puissance de Jésus, car il n'y a pas d'époque où ce qui est écrit ne se réalise pas, exactement de la même façon.
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Il se fait appeler Saidullah, un nom d’emprunt, de peur qu’un voisin le reconnaisse. Dans une autre vie, il était interprète de l’armée française en Afghanistan. De 2009 à 2013, cet Afghan éduqué a accompagné les patrouilles en opération. « C’est un traître », dit-on désormais de lui, au village où il a grandi. En 2016, une quarantaine de talibans ont pénétré dans la maison familiale. Son frère mécanicien a refusé de dire où se cachait celui qui avait collaboré avec l’armée française. Il a été tué sous les yeux des parents.
La famille de Saidullah vit désormais à Jalalabad, seconde ville d’Afghanistan. Elle déménage dès qu’elle se sent menacée. « Je me méfie de tout le monde, de mes voisins », confie l’ancien interprète. Par deux fois il a sollicité un visa auprès de l’ambassade de France, sans succès, malgré l’appui de militaires français. « J’ai accompli ma mission pour l’armée française. J’ai perdu mon frère et la France ne m’aide pas. » Comme Saidullah, 800 interprètes, cuisiniers et magasiniers afghans ont servi dans l’armée française de 2001 à 2014, date de départ des derniers contingents.
Les mésaventures de ces auxiliaires afghans abandonnés à leur sort ont fait l’objet d’un travail fouillé et argumenté des journalistes Brice Andlauer et Quentin Müller : Tarjuman, une trahison française (1). Les auteurs détaillent comment l’État, du ministère de l’intérieur aux affaires étrangères en passant par l’armée, a systématiquement freiné ou saboté les demandes de visa des employés afghans qui ont collaboré à l’effort de pacification et qui se sont retrouvés, pour certains, menacés de mort par les insurgés.
Instruits du précédent douloureux des harkis, le commandant des forces françaises Olivier de Bavinchove et l’ambassadeur à Kaboul Bernard Bajolet ont cru régler une bonne fois pour toutes la dette morale de la France en rapatriant 73 interprètes en 2012. Le processus de sélection a été mené en toute discrétion, afin de limiter les demandes. Les auteurs de Tarjuman parlent d’un processus « opaque », avec des critères subjectifs comme leur pratique religieuse ou leur capacité à s’intégrer rapidement, ce qui a exclu de ce fait la quasi-totalité des anglophones.
Soixante-treize rapatriements, c’est sans commune mesure avec les efforts d’autres pays de la coalition. Les Allemands, dont le contingent était peu ou prou comparable, ont rapatrié 760 auxiliaires afghans avec leur famille, soit 3 240 personnes. Les Américains en ont accueilli 2 000, sans compter les proches. Les Néo-Zélandais et les Canadiens ont également fait preuve de générosité, les Britanniques beaucoup moins. « Au crédit de la France, les Afghans qui ont reçu un visa ont été très bien accueillis », note la juriste Caroline Decroix.
Sans son intervention, le dossier des auxiliaires afghans aurait sans doute été enterré. Caroline Decroix a découvert la situation des interprètes en lisant un article de La Croix publié le 6 mars 2015. Le journal y relatait une manifestation d’un groupe d’interprètes devant l’ambassade de France. Elle ne connaissait pas l’Afghanistan mais a vécu l’affaire comme une injustice à réparer. « Quand cela touche l’armée française, personne n’est indifférent », rappelle cette spécialiste en droit des étrangers.
Méthodique et combative, cette mère de famille crée l’association des anciens interprètes afghans de l’armée française. Elle reçoit l’appui de l’écrivain et avocat François Sureau, qui a effectué son service militaire dans la légion étrangère. Alertant le président de la République en avril 2015, ils obtiennent l’examen de 252 dossiers. Seuls 103 sont acceptés. « Les décisions de refus de visa n’ont pas été motivées », précise l’association.
Après l’élection d’Emmanuel Macron, l’État procède, sous l’amicale pression de l’association, à un nouvel examen des cas déposés en 2015. Sont exclues toutes les demandes antérieures ou postérieures à cette date. Cette troisième vague aboutit en décembre 2018 à 51 relocalisations, portant à 227 au total le nombre d’interprètes rapatriés. Selon le ministère des armées, « environ 800 personnes ont été accueillies » en comptant les proches (enfants, conjoints).
Dans l’administration, on estime avoir accompli la mission à bien. « Il y a peut-être eu de la lenteur, de la viscosité administrative, affirme le ministère des armées. Y a-t-il eu des erreurs ? Nous ne partageons pas cet avis. Des immeubles – 56 logements – ont été concédés par le ministère à l’association pour l’accueil de certains PCRL (personnels civils de recrutement local, les auxiliaires afghans, NDLR). Nous avons le sentiment d’avoir accompagné la totalité de ceux qui le souhaitaient. » Sollicité, le ministère des affaires étrangères, en charge d’étudier les demandes de visa, n’a pas répondu à nos questions.
L’État français n’en a pourtant pas fini avec les auxiliaires afghans. Au moins une centaine de dossiers sont susceptibles d’être réexaminés, après la dernière décision du Conseil d’État d’accorder une protection à tout employé de l’administration française menacé du fait de son travail. « C’est la décision qu’on attendait depuis le début », poursuit Caroline Decroix.
Combien d’auxiliaires afghans peuvent encore bénéficier de la protection de la France ? Combien le souhaitent-ils ? Tout le monde l’ignore. La France n’a jamais mis en place de processus public permettant de collecter les demandes. À la différence des États-Unis, ni le ministère des armées ni les affaires étrangères n’ont fourni la moindre information à leurs employés sur les droits auxquels ils peuvent prétendre. À ce jour, il n’existe même pas de boîte mail pour les prétendants à un rapatriement.
Joint par téléphone en Turquie, l’ancien interprète Farhad Seddiqi attend un hypothétique réexamen de sa candidature, sans vraiment savoir à qui s’adresser. Cet expert-comptable vivote aujourd’hui à Samsun, une petite ville turque qu’il ne peut quitter, sous peine d’être expulsé vers Kaboul. Traducteur auprès des forces spéciales de 2005 à 2007, il a occupé ensuite le poste de directeur financier d’une ONG, jusqu’au jour où la famille d’un taliban tué par l’armée française l’a reconnu. Les menaces ont alors commencé.
En décembre 2015, un homme armé s’est présenté chez lui. Farhad Seddiqi n’était pas là. Son cousin a ouvert à sa place : il a été exécuté à bout pourtant. Après s’être caché de maison en maison à Kaboul, l’ancien interprète a fini par s’envoler vers la Turquie avec un visa de tourisme. « J’ai fait beaucoup pour les forces spéciales, confie-t-il. Ma famille a tout perdu à cause de moi. Je regrette d’avoir travaillé pour l’armée française. »
Une cinquantaine de pays ont contribué à la Force internationale d’assistance à la sécurité qui s’est efforcée, sans succès, de pacifier l’Afghanistan, entre la chute des talibans, fin 2001, et le départ du gros des forces de la coalition en 2014.
En 2012, environ 130 000 soldats étrangers, dont 90 000 Américains, sont déployés en Afghanistan. Le Royaume-Uni compte alors 9 500 militaires, devant l’Allemagne (4 900), l’Italie (3 800), la France (3 550), la Pologne (2 460), la Roumanie (1 850), l’Australie (1 550), l’Espagne (1 480), la Turquie (1 330) et la Géorgie (800).
Une dizaine de pays suivent avec des contingents de 300 à 700 soldats : Danemark, Bulgarie, République Tchèque, Belgique, Suède, Norvège, Hongrie, Corée du sud, Croatie et Slovaquie. Par ailleurs, une trentaine de pays ont déployé des effectifs symboliques.
Aujourd’hui, les États-Unis comptent 14 000 soldats en Afghanistan. Les forces de sécurité afghanes, estimées à 308 000, supportent l’essentiel de l’effort de guerre contre les insurgés.
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Meilleures cames de tableau de bord de 2019 : les meilleures caméras de tableau de bord du Royaume-Uni
Vous pouvez bien penser à vous-même comme une personne qui n'a pas besoin d'une came de tableau de bord. Ne sont-ils pas juste pour les routes de cheveux-déclencheur de la Russie, où les conducteurs sont légalement obligés de les utiliser? Nos rues - et les conducteurs - peuvent être un peu plus civilisé que celle de la mère patrie, mais vous avez encore beaucoup de dangers là-bas à composer. Donc, investir dans une came tableau de bord ne fera certainement pas de mal.
En fait, les cames de tableau de bord s'avèrent si essentielles dans les cas d'assurance - en particulier dans les collisions avec des conducteurs non assurés - que la police dans le nord du Pays de Galles ont récemment testé un régime dans lequel les automobilistes ont traité leurs propres images de came de tableau de bord, avant de le soumettre à la police comme preuve d'infractions au volant. Le succès a été tel que le programme a depuis été mis en œuvre aux quatre forces de police galloises et a reçu le soutien de Go Safe.

Les meilleures cames de tableau de bord à posséder en 2019
1. Nextbase 512GW

Le Nextbase 512GW se trouve au sommet de la gamme de cames de tableau de bord de l'entreprise et c'est le meilleur que nous ayons jamais utilisé. Il capture la vidéo à une résolution de 2.560 x 1.440 à des taux d'images allant jusqu'à 30fps, il dispose d'un capteur Sony EXMOR et couplé avec un filtre polarisant réglable en face de l'objectif, la qualité de la vidéo qu'il enregistre est superbe. C'est encore mieux que le 412GW ci-dessous et un monde loin d'un bon marché 1080p ou 720p appareil photo.
Dans une came de tableau de bord, où la lisibilité des plaques d'immatriculation est la clé, c'est important et le filtre sur l'avant de la came signifie qu'il peut faire face à des conditions délicates, où le soleil est bas dans le ciel, mieux que la plupart ainsi.
2. Nextbase 412GW

Les cames de tableau de bord de Nextbase ne sont peut-être pas les moins chères autour, mais elles sont les meilleures à notre avis et si votre budget ne s'étend pas tout à fait à la 512GW, le 412GW Professional est une bonne alternative. Il coûte 126 euros et il est toujours emballé avec des fonctionnalités, y compris une monture à libération rapide motorisée qui le rend plus facile à attacher et à détacher lorsque vous entrez et sortez de la voiture.
Vous n'obtenez pas le filtre polarisant que vous faites avec le 512GW, mais sinon c'est assez similaire. La résolution est la même super-forte 2.560 x 1.440, plus vous obtenez GPS, un g-capteur qui marque des clips à enregistrer lorsque la caméra détecte les impacts et le freinage lourd, un écran tactile arrière LCD pour la lecture instantanée et un objectif grand angle de 140 degrés afin que vous puissiez presser beaucoup de l'action dans. La qualité de l'image est grande, même en basse lumière, ce qui en fait l'un des meilleurs dashcam crosstour argent peut acheter.
3. Snooper DVR-4HD

Le Snooper DVR-4HD est assez cher, offre une résolution relativement faible de 1080p et ses images ne peuvent pas correspondre à la Nextbase 412GW pour la netteté ou la performance en basse lumière. Cependant, son objectif f /2 et 1/2.7in capteur assurer la qualité de l'image est toujours bonne et il ya une vaste gamme de fonctionnalités supplémentaires à jouer avec ainsi. En plus des installations de came de tableau de bord, le Snooper est livré avec des alertes de radar, le départ de voie et des avertissements de détection de collision.
Il ya aussi une connexion Wi-Fi afin que vous puissiez connecter votre smartphone iOS ou Android à la caméra et examiner les séquences sans avoir à sortir la carte microSD ou connecter la caméra à votre ordinateur portable. Il ya quelques irritations: il est terriblement difficile de décoller de la monture du pare-brise lorsque vous voulez le sortir de la voiture, et le quai n'est pas alimenté. Dans l'ensemble, cependant, le Snooper DVR-4HD est un très bon produit, et parmi la plupart des cames de tableau de bord riches en fonctionnalités, vous pouvez acheter.
4 Garmin Dash Cam 55

Garmin est une entreprise beaucoup mieux connue pour ses satnavs que ses cames de tableau de bord - mais son haut de gamme 55 est un petit appareil remarquable. Son capteur 1440p capture des images dans un détail ultra-crisp que son rival 1080p ne peut tout simplement pas comparer à - des images que vous pouvez rapidement synchroniser à votre mobile avec l'application Virb de Garmin. Si le pire se produit, le capteur de 3,7 mégapixels du 55 vous permet de prendre des photos de bonne qualité de l'accident, tandis que la fonction de commande vocale vous permettra de prendre une photo ou de vous assurer qu'un clip vidéo n'est pas perdu sans que vos mains ne quittent jamais le volant.
Enregistrement de localisation GPS? vérifier. Détection de collision ? vérifier. La disposition claire et cohérente des menus sur son écran brillant de 2 pouces rend cela très facile à utiliser; la fonction d'assistance au conducteur vous avertit de divers dangers sur la route.
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