#90 centime
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Rendhagyó módon egyszerre mutatok be most három különböző országból, azonban azonos évből származó bélyeget. S, hogy miért? Hát egyrészt szomszédos és németajkú országokról van szó, de ezenkívül ami igazán összeköti őket, hogy az 1988-as Europa sorozat tagjai! Az Europa sorozatokról korábban, írtam már az egyik magyar széria kapcsán itt. 1988-ban a téma a Szállítás és hírközlés volt, és 35 ország készített bélyegeket a sorozatba. Nézzük most ezt a hármat:
Svájc (90 centime/rappen/centesimo/rap)
A svájci bélyeg, aránylag minimalista modern megjelenéssel operál, egy Európa térképre vetítve jelenik meg egyfajta stilizált kapcsolatokat jelképező hálózat. Legalább a színek élénkek, a lilás alapszín az élénkzölddel végülis elég feltűnő. A sorozatnak van egy másik tagja is, 50-es névértékkel, nagyon hasonló, csak azon zöld alapon zöld nyilak láthatóak.
A 90-es bizony kétszer annyit ér, mint a zöld, mert nagyjából kevesebb mint ötödannyit nyomtak csak belőle (7,5 millió vs. 40 millió), használtan 150-200 forintért lehet beszerezni, egy postatiszta meg olyan 400-at kóstál. Az 50-est már 100 forint alatt is meg lehet találni használtan.
Német Szövetségi Köztársaság (80 pfenning)
Na igen '88-ban még mindig két Németország volt ugye, pedig mintha tegnap lett volna. A németek egy világoskék párossal készültek ebben az évben, és kicsit azért talán kidolgozottabb, fantáziadúsabb megoldással. Itt is a képen látható bélyeg a nagyobb értékű, és nem mást mint az ISDN internetet ábrázolja, a négy színes 'kábel' mellett rendre ott a Sprache, Text, Bild, Daten felirat. Ez tehát kimerítette a hírközlés témakört, míg a másik 60 pfenninges bélyeg a szállítást hivatott bemutatni, mégpedig egy Airbus A320-al, mely mellett a különböző nemzetek zászlóival ábrázolják, hogy mely részei honnan származnak, így bemutatván az európai együttműködést.
A bélyegek embertelen mennyiségben, 35 (a repülős), illetve 70 milliós (ISDN) lettek nyomva, mindazonáltal van némi értékük az Europa sorozatok gyűjtői miatt. A kettőt együtt nagyjából 150 forinttól lehet beszerezni.
Ausztria (6 schilling)
Az osztrákoké szerintem a legszebb a három közül, szépen kidolgozott, de mondjuk ők aztán nem gondolták túl, jó legyen a hírközlés, akkor abból mi a leglátványosabb, nyilván a kurva nagy parabolák! Nem is készült több bélyeg, ők ezzel az eggyel letudták a dolgot. Valószínűleg ez nem is egy valós osztrák helyszín - legalábbis gigantikus nem derül ki - csak így jól néz ki a zöld dombok közt a szép nagy tányérok. 3,2 millió készült belőle, a használtak kifejezetten filléresek, a postatiszták 2-400 forintba kerülnek.
#bélyeg#stamp#europa stamps#europa#austria#österreich#nszk#németország#deutchland#germany#helvetia#svájc#switzerland#schweiz#1988#80 pfenning#6 schilling#90 centime#szállítás#hírközlés#transportation#communication#kommunikáció#isdn
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do i need to be buying the fresh (and relatively pricey) loaves from the bakery when i could buy cheap sliced bread from the store? no. but i will anyway bc sometimes good bread is the price of happiness.
#also. i am in FRANCE#i will pay a little extra for Good Bread#sophies ramblings#also baguette for 1 euro offsets it#(YES I KNOW you can get them cheaper ELSEWHERE but i am in PARIS#shut up past me paying 90 centimes)
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Comment Voyager Gratuitement ?
Voyager gratuitement, c'est le rêve de nombreux aventuriers. Imagine parcourir le monde, découvrir des cultures et faire des rencontres inoubliables sans que cela te coûte un centime ! Que tu sois un jeune prêt à explorer l'Europe, un passionné de nature ou quelqu'un cherchant à échanger ses talents pour un logement, ce guide te révèle toutes les astuces et plateformes pour voyager sans débourser d’argent.
Pourquoi Voyager Gratuitement ?
Voyager gratuitement offre bien plus que des économies. C’est une expérience authentique et enrichissante qui te plonge dans le quotidien des habitants locaux, te permettant de découvrir des cultures différemment. Que ce soit en échange de services ou simplement en trouvant des moyens créatifs de réduire les coûts, tu vivras un voyage unique, loin des itinéraires touristiques classiques.
Les Solutions pour Voyager Gratuitement
1. Échange de Maison : Voyager comme Chez Soi
HomeExchange, par exemple, est une plateforme où tu peux échanger ta maison avec celle d'un autre membre. Grâce à ce système, tu loges chez quelqu’un d’autre et lui chez toi, sans frais. Lancé à la fin des années 90, HomeExchange permet aujourd'hui des échanges partout dans le monde grâce à un système de points appelé « GuestPoints », accumulés au fur et à mesure des échanges. C’est un moyen parfait pour découvrir une ville tout en profitant de tout le confort d'une vraie maison !
2. Voyager en Échange de Travail : Workaway, Helpx et le WWOOFing
Si tu es prêt à donner un coup de main, Workaway et HelpX sont idéaux pour partir en voyage gratuitement en échange de quelques heures de travail quotidien. Que ce soit pour travailler dans une ferme, garder des enfants ou aider à rénover une maison, ces plateformes proposent des missions variées et te permettent de voyager sans dépenser pour l’hébergement et parfois même pour les repas.
Le WWOOFing, quant à lui, est parfait pour les amoureux de la nature. En échange de quelques heures de travail dans une ferme biologique, tu reçois le gîte et le couvert. Le réseau WWOOF est vaste, s’étendant dans plusieurs pays, et te permettra de vivre une expérience au cœur de la nature tout en apprenant les techniques agricoles locales.
Voyager Gratuitement pour les Jeunes : DiscoverEU
Pour les jeunes Européens de 18 ans, le programme DiscoverEU offre un billet de train gratuit pour explorer l’Europe pendant 30 jours. Ce programme permet aux jeunes de voyager en train, contribuant à une exploration écologique de l’Europe tout en profitant de réductions sur les visites culturelles, les transports locaux et plus encore. Avec DiscoverEU, tu peux partir seul ou en groupe, l’occasion parfaite pour vivre une aventure européenne unique !
Couchsurfing : Séjourner Gratuitement chez des Locaux
Couchsurfing te permet de rester gratuitement chez des habitants locaux qui offrent un canapé ou même une chambre d’amis. En créant un profil détaillé et en cherchant des couchsurfeurs dans la ville où tu te rends, tu pourras non seulement économiser sur l’hébergement, mais aussi rencontrer des gens passionnés de voyages et désireux de partager leur culture. Bien que le service soit maintenant payant, il reste extrêmement abordable par rapport à un hébergement classique. Pour d'autres astuces ici
Sécurité et Voyager Seul : Astuces Incontournables
Voyager seul, surtout gratuitement, peut soulever des questions de sécurité. Voici quelques conseils :
Vérifie toujours les avis : Que tu utilises Couchsurfing, Workaway ou WWOOF, consulte les avis laissés par d’autres voyageurs.
Reste en contact avec tes proches : Partage régulièrement ta position et ton programme de voyage avec des amis ou de la famille.
Fixe des limites : En Workaway ou WWOOFing, par exemple, assure-toi que les conditions de travail sont claires dès le début.
Autres Astuces pour Voyager sans Argent
Faire du stop : Bien que cela demande une certaine prudence, le stop reste une option populaire et gratuite pour se déplacer.
Participer à des échanges linguistiques : Certaines plateformes mettent en relation les gens intéressés par des échanges linguistiques, qui peuvent inclure un logement temporaire.
TrustedHousesitters : Cette plateforme est dédiée aux amoureux des animaux. En échange de la garde d’animaux, tu bénéficies d’un hébergement gratuit dans de nombreuses villes et pays.
WarmShowers : Spécifique pour les cyclistes, WarmShowers te permet de trouver un logement gratuit (et parfois un repas) après une longue journée de pédalage.
Conclusion : Ose l’Aventure sans Te Ruiner !
Voyager gratuitement est à la portée de tous, grâce à des plateformes innovantes et à la générosité de nombreuses communautés. En utilisant les astuces et les plateformes présentées, tu pourras découvrir le monde d’une manière unique, authentique et économique. Alors, qu’attends-tu pour te lancer dans cette aventure ?
#voyage#islandlife#tourdumonde#voyager#voyageursdumonde#travellover#traveltheworld#traveling#triplover#voyages#trip#triplovers#adventurelife#travelling#travelinspiration#roadtrip#destination#europedestinations#quebectravelers#travel#beautifuldestinations#mustdotravels#tripaddict#southoffrance#villagedefrance#tripaddicts#beachlife#indianocean#getaway#francetourisme
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Pourquoi les compagnies aériennes africaines sont loin « des milliards de dollars de profits ». Alors qu’au niveau mondial, les compagnies aériennes se targuaient d’un retour « aux milliers de milliards de dollars de profits », aux premiers jours de l’assemblée annuelle de la Iata à Dubaï, les compagnies africaines, elles, répondent à d’autres réalités… Compagnies aériennes africaines sont loin « des milliards de dollars de profits Transport aérien Air Sénégal réceptionne ses deux premiers L410NG En 2023, les compagnies aériennes africaines ont renoué avec les profits, et la tendance devrait se confirmer en 2024. Mais le triomphe restera modeste : la marge nette s’élève à une centaine de millions de dollars toutes compagnies confondues, soit 50 centimes d’euro par passager en 2023 et 90 centimes en 2024, a révélé l’Association du transport aérien international (Iata), lors de son assemblée Alors que les compagnies aériennes mondiales célèbrent un retour triomphal « aux milliers de milliards de dollars de profits », les compagnies aériennes africaines font face à une réalité bien différente. Lors de l'assemblée annuelle de l'Association du transport aérien international (Iata) à Dubaï, ces compagnies ont affiché des résultats contrastés, témoignant des défis uniques auxquels elles doivent faire face. En 2023, les compagnies aériennes africaines ont réussi à renouer avec les profits, une performance notable après des années de difficultés économiques et opérationnelles. Cependant, ce triomphe demeure modeste. Selon la Iata, la marge nette pour l'ensemble des compagnies africaines s'élève à une centaine de millions de dollars. Cela représente environ 50 centimes d'euro par passager en 2023, et la projection pour 2024 est légèrement meilleure, avec environ 90 centimes par passager. Pourquoi les compagnies aériennes africaines sont loin « des milliards de dollars de profits » Plan stratégique hub aérien www.kafunel.cm Le Ministère du Tourisme convie les partenaires sociaux à la réflexion Plusieurs facteurs expliquent pourquoi les compagnies aériennes africaines sont loin « des milliards de dollars de profits ». Premièrement, le marché africain est caractérisé par une fragmentation géographique et économique. Les infrastructures aéroportuaires sont souvent insuffisantes, et les coûts d'exploitation élevés en raison de la nécessité d'importer du carburant et des pièces détachées. De plus, la concurrence avec les compagnies internationales plus établies et mieux financées reste féroce. Deuxièmement, les réglementations strictes et variées d'un pays à l'autre compliquent les opérations. L'absence d'une libéralisation complète du ciel africain, bien que théoriquement couverte par l'initiative du Marché Unique du Transport Aérien Africain (MUTAA), limite encore l'efficacité des compagnies locales. Cette fragmentation réglementaire augmente les coûts administratifs et opérationnels. Troisièmement, la demande intérieure reste limitée par le faible pouvoir d'achat de la majorité des populations africaines. Le président Donald Trump salue avant d'embarquer à bord d'Air Force One à la base aérienne d'Andrews près de Washington le 17 janvier 2020 →A lire aussi Transport Aérien | La Compagnie Air Sénégal Va Réceptionner Trois Nouveaux Avions Bien que la classe moyenne soit en expansion, le transport aérien reste souvent hors de portée pour une grande partie de la population. Cette demande restreinte réduit les marges de manœuvre des compagnies aériennes pour générer des profits significatifs. Enfin, les compagnies africaines doivent faire face à des défis de gestion et de gouvernance. De nombreuses compagnies aériennes sont encore aux prises avec des problèmes de corruption, de mauvaise gestion et de manque de transparence financière, ce qui entrave leur capacité à attirer des investissements et à se moderniser. Urbanisation rapide et l'intégration économique continentale croissante La fermeture des frontières aériennes prolongée jusqu’au 30 juin (officiel)
Malgré ces défis, le potentiel de croissance pour les compagnies aériennes africaines est immense. Avec une population jeune et croissante, l'urbanisation rapide et l'intégration économique continentale croissante, il y a des opportunités significatives à long terme. Les initiatives visant à améliorer les infrastructures, à harmoniser les réglementations et à stimuler la demande locale seront cruciales pour permettre aux compagnies africaines de se rapprocher des profits massifs observés ailleurs dans le monde. compagnies aériennes africaines sont loin « des milliards de dollars de profits →A lire aussi Transport Aérien | La Compagnie Air Sénégal Va Réceptionner Trois Nouveaux Avions En conclusion, bien que les compagnies aériennes africaines aient renoué avec les profits en 2023, elles restent loin « des milliards de dollars de profits » observés au niveau mondial. Les défis structurels et économiques, ainsi que les opportunités de croissance, continueront de définir l'avenir de l'industrie aérienne en Afrique.
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"Si je pouvais me rajeunir pour passer le plus de temps possible avec toi je le ferais"
Cette phrase résonne encore et encore dans ma tête.
"quand t'auras 30 ans j'en aurai 48, quand t'en aura 50 j'en aurai 68, si ça se trouve je serai même déjà mort, pense à ça"
J'y pense, t'inquiète pas, j'arrête pas d'y penser.
Je suis pas amoureuse. Je suis pas capable de ressentir ça. Mais je me sens tellement bien dans tes bras. Et j'ai l'impression d'être la plus magnifique des princesses. J'ai jamais ressenti ça.
Ça fais mal un peu. Mais ça fait tellement plus de bien.
Tu me réveilles le matin, tu me tends mon café, tu éteints la télévision parce que tu sais que j'aime le silence. Tu discutes avec moi, on va travailler, tu t'arrêtes pour m'acheter mes clopes et mon RedBull, je te dis de prendre le sans marque, celui qui coûte 90 centimes, tu dis rien, t'avance a la caisse et tu paies. Comme si celui qui coûtait moins cher n'était pas à ma hauteur.
Tu m'emmènes au restaurant, tu m'offres des fleurs.
"je pensais pas que t'aimais les fleurs, les filles d'aujourd'hui sont pas trop fan"
Si, j'adore les fleurs, je suis un peu a l'ancienne, j'aime la galanterie.
"maintenant que je sais ça, t'auras ta chambre remplie de fleurs"
Je souris, le genre de sourire triste qui veut dire merci, merci, mais non, s'il te plaît fait pas ça. Je veux pas que tu fasses ça pour moi.
Donne-moi des coups de reins, c'est tout ce que je veux. Je veux juste que tu me baises. Je veux juste sentir ta bite me transpercer et me propulser dans un autre univers. Un univers où il n'existerait que toi, moi, mes cris, l'extase.
Et tout ça en même pas une semaine. C'est quoi le revers de la médaille? Tu vas tout arrêter une fois que j'aurai accepté d'être ta copine? Tu vas me lâcher quand y en aura une plus belle que moi? Tu vas me frapper? Tu vas me menacer de mort?
C'est quoi le putain de revers de la médaille?
Je comprends pas.
Je comprends pas !
J'arrive pas à savoir ce que tu veux. Tu peux pas être amoureux de moi. C'est pas possible. On se connait même pas assez. Je comprends pas putain.
C'est insupportable.
Mais voilà. Ce soir tu vas venir me chercher. Et pour la 5e nuit de suite, je vais dormir dans tes bras.
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Coucou,
Une nouvelle chronique !
Je remercie encore Cindy @papier.coton.et.3merveilles pour sa grande gentillesse et pour son avis très développé 😊
Vous pouvez aller le lire en entier sur son compte : https://www.instagram.com/p/CyYu6zcNP4I/?igshid=MzRlODBiNWFlZA%3D%3D
Merci également pour cette jolie photo 💕
Eh oui, parce qu’en fait, 90% de l’histoire se déroule… en automne ! « Soixante centimètres d’écart ! » est donc une lecture de saison 🍁
Ce service presse a été réalisé via Bookfluencers.io, une nouvelle plateforme de mise en relation entre auteurices et bookfluenceurs-euses 😉
⭐ Roman disponible en formats numériques : ebook + lecture gratuite avec l’abonnement Kindle. Vous pouvez aussi lire un extrait 📖 : https://www.amazon.fr/Soixante-centim%C3%A8tres-d%C3%A9cart-S-Liska-ebook/dp/B0C5S4VGJS/
⭐ En versions papiers : broché et relié 📚 : https://www.amazon.fr/Soixante-centim%C3%A8tres-d%C3%A9cart-S-Liska/dp/B0C5YYNZ26/
Bonne journée 🍁
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🇬🇧 Hi everyone,
Thank you all so much for giving such a great welcome to my novel 💕
It's been out for some months now!
It's really hard when taking an indie path but you're the ones who are making it work 😊
⭐Ebook version and Kindle Unlimited: https://www.amazon.fr/Soixante-centim%C3%A8tres-d%C3%A9cart-S-Liska-ebook/dp/B0C5S4VGJS
⭐Paper versions: https://www.amazon.fr/Soixante-centim%C3%A8tres-d%C3%A9cart-S-Liska/dp/B0C5YYNZ26/
Have a great weekend 🍁
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Le co-fondateur et ancien PDG de FTX, Sam Bankman-Fried, a été accusé d'avoir commis de nombreux crimes : récemment, des rumeurs circulent d'après lesquelles il pourrait aussi être impliqué dans l'arnaque Bald. Chauve et le lien avec l'ex PDG de FTX BALD est un jeton lancé sur le marché de la cryptographie seulement ces derniers jours. C'est un jeton sur Base, une blockchain peu connue avec seulement six millions de dollars de TVL. BALD a été lancé uniquement sur le LeetSwap DEX, et au cours du week-end, il a enregistré un incroyable +4 000 000 % en quelques heures seulement, du moment de l'émission jusqu'à ce qu'il atteigne son prix maximum, avec plus de 100 millions de dollars échangés en 24 heures. Par la suite, sa valeur s'est littéralement effondrée, à tel point qu'elle a perdu 99 % par rapport aux sommets qui viennent d'être enregistrés. Il s'agissait d'un rugpull apparent, car il apparaît que certains commerçants aient envoyé des millions de dollars via un pont à sens unique vers la blockchain de base dans l'espoir de générer des rendements très rapides et attractifs, même si en réalité la blockchain de base n'a pas encore été officiellement ouvert au public. En théorie, Bald devrait être une pièce de mème, mais apparemment, il pourrait y avoir plus derrière son lancement. Il layer 2 Base Base est censé être une couche 2 pour Ethereum, mais sa version actuelle n'est toujours que sur le testnet. Techniquement, c'est un pont qui permet le transfert de jetons entre différents réseaux, mais pour l'instant il n'est disponible que pour les développeurs. Le lancement du réseau principal est prévu pour la fin de l'année. Cela signifie que les jetons lancés sur cette blockchain ne doivent pas être traités comme s'il s'agissait de jetons sécurisés. Mais beaucoup de spéculateurs ne le savent pas, et ils se laissent attirer par l'illusion de profits faciles très rapides quitte à reporter des choses aussi importantes. Rugpull de BALD : est-ce que FTX est derrière ? On soupçonne que derrière le pump&dump de BALD se cache un véritable projet d'arnaque. En effet, tandis que 32 millions de dollars en ETH ont afflué vers ses paires d'échange sur LeetSwap, le développeur qui a créé le token semble en avoir quelques millions en engendrant chuter les prix de 9 à 1 centime en quelques heures. Par la suite, le prix était monté à plus de 4 cents, mais seulement pour plonger à nouveau à 0,6 cents. En d'autres termes, en seulement trois heures, il a perdu 90 %, pour perdre encore 30 % dans les heures suivantes. Le soupçon est que le développeur qui a géré tout ce qu'ETH savait exactement ce qu'il faisait. À ce stade, il est possible d'imaginer que même la première pompe incroyable a été pilotée, voire créée exprès. Coinbase et SBF Le fait est que Base est une nouvelle blockchain de fondation créée par Coinbase. D'après certains, il est possible que le tapis BALD soit une attaque directe contre Coinbase. Cela dit, il convient de rappeler à nouveau que Base est toujours en phase de testnet, il est donc relativement normal qu'il rencontre encore quelques problèmes techniques. Néanmoins, les informations en chaîne montrent que le contrat intelligent avec lequel le jeton BALD a été distribué a interagi avec les portefeuilles Alameda Research, qui étaient un participant actif au début. 1/12D'accord, je suis resté assis sur cette nouvelle toute la journée, mais regardons le déployeur @BaldBaseBald.C'est certainement quelqu'un d'Alameda, mais je ne pense pas que nous puissions dire sain et sauf que c'est @SBF_FTX (même s'il est un psychopathe)Allons-y👇 pic.twitter.com/qs7e2nMTI1– Igor Igamberdiev (@FrankResearcher) 1er août 2023 Alameda Research était la branche spéculative du groupe FTX et était une société fondée par Sam Bankman-Fried lui-même. Alameda a déjà eu affaire à DeFi à multiples reprises, notamment au sein de l'écosystème Terre / Lune qui a implosé en mai de l'année dernière. L'hypothèse qui circule est que, bien qu'il
n'y ait pas encore de confirmation certaine, SBF aurait pu jouer un certain rôle dans cette affaire. Cela dit, il semble peu probable que SBF, actuellement assigné à résidence, puisse accéder à Internet, car en théorie, cela devrait être fortement contrôlé et restreint pour lui. La suspicion circule aussi car d'après quelqu'un, les forces de l'ordre américaines, et la SEC en particulier, auraient peut-être demandé à SBF une sorte d'aide pour attaquer Coinbase afin de souligner à quel point il est facile d'organiser des escroqueries sur leur blockchain. Cela dit, même si SBF n'était pas impliqué, peut-être qu'une personne d'autre qui avait accès à ces portefeuilles Alameda est impliqué. En fait, les collègues de Sam Bankman-Fried sont par ailleurs surveillés par la police, aussi parce qu'ils ont plaidé coupable. Cela dit, tout cela ne suffit pas ni pour dire que c'était une attaque contre Coinbase, ni pour blâmer SBF. PDJ Plus de l'auteur
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Le sachiez-tu ? Un euro coûte environ sept francs (6.55 mais on arrondit, yo), mais la baguette de pain a toujours été à 90 centimes, alors que les salaires ont été ajustés (divisés par sept quoi) pour avoir la même valeur en francs et en euros. Autrement dit la vie est sept fois plus chère actuellement qu'au début des années 2000 💜
#voilà c'était la découverte du jour qui donne envie de mettre des grandes tatanes dans la gueule des gens hihi 💜#french
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Money and Expenses in Les Mis
For comparing daily, monthly, and yearly rates, I’m assuming 6 work days per week (all 52 weeks of the year); rent and childcare are assumed to happen 365 days/year. Approximating months as 30 days each (like Hugo did). 1 franc= 20 sous = 100 centimes.
Food
Marius gets 1 sou rolls for breakfast (3.5.2, 4.9.2); Gavroche spends the same amount for bread for himself and the momes (4.6.2). [Probably ~1/4 lb of bread according to this post, courtesy @pilferingapples]
Two-sou loaves (~1/2 lb) are also available. (3.8.13)
An egg costs from 1 to 3 sous in Paris c.1830. (3.5.2)
Dinner at the Thénardier Inn costs 6 sous; 3 francs (60 sous) when absurdly overcharging Jean Valjean. (2.3.9)
Argenteuil wine costs 6 sous/pint at the "Good Quince." (2.8.6)
An uncooked mutton cutlet costs 6-7 sous, which Marius (at his most poor) makes last three dinners; otherwise he eats 1 sou worth of cheese and an unspecified amount of bread (3.5.1).
In La Force, garlic costs 62 centimes (~12.5 sous). (4.2.2)
A big loaf of bread can be bought for 15 sous or less. (2.3.3)
Three large potatoes cost 10-20 sous or less. (3.8.12-13)
When he’s more established, Marius spend 20 sous/day on food: 4 sous on breakfast; 15 for meat (6 sous), vegetables (3 sous for a half serving), dessert (3 sous) and unlimited bread (3 sous) for dinner in a restaurant, with a 1 sou gratuity. (3.5.2)
During a ~5 hour brunch, Graintaire consumes 2 francs 95 centimes (59 sous) worth of probably-not-great-quality wine, beer, brandy, and absinthe. (4.12.2)
Madeira wine (unspecified quantity) costs 4 francs 50 centimes (90 sous) at Bombarda’s. (1.3.8)
Marius’ indulgent dinner with Courfeyrac costs 6 francs (120 sous). (3.6.6)
Clothes & Goods (mixture of retail and re-sale prices)
A cake of soap can be sold for 1 sou. (4.6.2)
In La Force, cigars cost 5 centimes (1 sou). (4.2.2)
A good bushel of charcoal runs 15 sous. (3.8.12)
Turning an old coat costs 30 sous or 1.5 francs. (3.5.1)
A pair of child’s stockings is worth at least 30 sous [Mme Thénardier claims, may be exaggerating] (2.3.8)
Mabeuf’s antique books are sold for 20-35 sous each; he originally paid up to 20 francs (400 sous) for them. (4.9.3)
An iron chisel sells for 50-60 sous (2.5-3 francs). (3.8.12)
A small pistol is 7 francs, second-hand. (4.1.5)
A warm knit petticoat for a child costs 10 francs. (1.5.10)
A man’s overcoat and a pair of trousers are sold to a dealer for 20 francs (3.4.6)
A fine doll (2 feet tall, with real hair, enamel eyes, and a crape dress) costs 30 francs. (2.3.4, 2.3.8)
A gold watch is sold/pawned for 45 francs (3.4.6).
A year’s linen (undergarments) for a man costs 50 francs (3.5.2). *This is Marius, and he’s keeping 3 shirts at a time, wearing them ragged and then replacing them.*
A year’s washing for 1 man costs 50 francs. (3.5.2)
A (very nice) toddler’s entire wardrobe can be pawned for 60 francs (1.4.3)
A year’s clothing for a man costs 100 francs, excluding linens (3.5.2) *Again, Marius, with one new suit and one old*
A very rare antique book (Mabeuf’s beloved Diogenes Laertus) costs 100 francs. (4.9.3)
A horse and tilbury (small open carriage) costs 100 francs, but JVJ pays 500. (1.7.2)
All of Fantine's clothes and posessions (after 6-7 years of working or being kept in Paris) sell for ~200 francs. (1.4.1)
Silver (six settings and a serving ladle) ~200 francs. (1.2.10)
A set of parlor furniture in mahogany and velvet costs at least 500 francs. (1.1.6)
Lodging
20 sous or 1 franc/night at the Thenardier Inn, 40 sous (2 francs) if they don’t like your look,10 francs (200 sous) if they think you’re a millionaire to gouge. (2.3.8, 2.3.9)
Marius pays 30 francs/year for his single room without a fireplace in the Gorbeau House. (3.5.2)
The Thenardier’s room in the Gorbeau (with a fireplace) costs 40 francs/year (3.5.5, 3.8.9)
Mabeuf rents a three-room cottage and garden (at Austerlitz) for 50 francs/year. (3.5.4)
An unspecified amount of time in the Hotel de la Porte Saint Jacques cost Marius 70 francs (rent, possibly including board).
Mabeuf briefly rented a garden and first floor (Boulevard Montparnasse) at 300 francs/year; in his straightened circumstances, he initially budgeted 200 francs/year in rent. (3.5.4)
Cosette and Jean Valjean average 8,000 francs per year in living expenses from 1828-1833 (including rent on up to three dwellings, food, clothes, furnishings, fuel, wages for one servant, and charity). (5.5.5)
Services
Marius tips the waiter at Rousseau’s 1 sou on a 15 sou dinner. (3.5.2)
Prison "barkers" charge 2 sous for pronouncing a name clearly. (5.4.1)
Marius tips the waiter 6 sous after an indulgent (6 franc/120 sou) dinner. (3.6.6)
The ABC boys pay Nanevette 10 sous to deliver a message (during a proto-riot), and give him an additional 20 sous after doing so. (4.12.2)
In La Force, Brujon spends 10, 15, and 25 sous on messages sent to different parts of the city. (4.2.2)
A guided tour of the field at Waterloo costs 60 sous or 3 francs (2.1.2)
Marius pays 3 francs/month (36 francs/year) for light housekeeping (3.5.2)
Cosette’s stay with the Thenardiers (room/board/’childcare’): Fantine initially offered 6 francs/month (4 sous/day), but agreed to pay 7 (~4 2/3 sou/day). By the end of the first year, she’s paying 12 francs (8 sous/day), and ultimately 15 francs/month (10 sous/day).
A cabriolet charges 2 francs/hour. (3.8.1) Some may charge 1 franc/hour, if Bossuet’s “9000 francs/year rent” joke is correct. (3.4.2). Javert pays 80 francs for 7 1/4 hours service (14.5 francs) and damaged upholstery. (5.3.11)
It costs ~ 6 francs in powder and shot to fire a cannon. (2.2.3)
A fast horse and light vehicle can be rented in Montreuil for 30 francs/day, exclusive of fodder. (1.7.2)
Cosette’s boarding school stay averaged 1,000 francs/year (approximately 2 3/4 francs or 55 sous per day). (5.5.5)
The bishop's travel and carriage stipend is 3,000 francs/year (not that he used it for that). (1.1.2)
Wages & Income
In prison, Jean Valjean is paid approximately 1/2 sou or 2.5 centimes per day. [7.8 francs per year, less fees and unpaid holidays] (1.2.3)
The Thénardiers rent their younger sons to Magnon for 10 francs/month (6.6 sous/day, 120 francs/year). (4.6.1)
The prison wages Fantine fears are 7 sous/day (1.5.13) [~109 francs/year]
Fantine’s sewing in Montreuil paid 12 sous/day, later reduced to 9 sous. (1.5.9, 1.5.10) [187 francs, 140 francs]
JVJ’s pre-prison pruning work paid 18 sous/day (1.2.6) [281 francs/year if he was working year-round at that rate; he actually earned less due to seasonal variations in employment]
An accomplished female cook expects wages of 30 francs/month [360 per year]; Gillenormand offers 50 francs/month [600/year] on the provision that he can call her “Nicolette.” (3.2.5)
JVJ is paid 15 sous/day moving barrels after he gets out of prison; the other workers got paid 30. [486 francs full, 243 francs half wages if paid thus for a year] (1.2.9)
Fantine sells her hair for 10 francs (200 sous) and her front teeth for 40 (800 sous). (1.5.10)
Marius leaves home with 30 francs in his pocket. (3.3.8)
A laywer’s clerk earns ~20 sous(1 franc)/day (360/year). (1.3.6)
Champmatheiu, as a wheelwright’s laborer, earned no more than 30 sous(1.5 franc)/day (~468 francs/year). (1.7.10)
Mlle Baptistine Myriel has an annual income of 500 francs. (1.1.2)
Marius earns 700 francs per year doing translation work (3.5.2)
Feuilly earns (”with difficulty”) 3 francs or 60 sous per day painting fans (~936 francs/year). (3.4.1)
Gillenormand pays Magnon 80 francs/month (960 francs/year) for the care of two children. (4.6.1)
Marius turns down an allowance of 60 pistoles (600 livres) per 6 months (1,200 francs/year, possibly up to ~5,760). (3.3.8)
Marius turns down a salary of 1,500 francs/year (plus room and board) working for a bookseller. (3.5.3)
Provincial dandies like Batamabois have incomes around 1,500 francs/year. (1.5.12)
Before 1830, M. Mabeuf earned ~2,000 francs/year from the sale of his book (3.5.4).
Bahorel enjoys an allowance of ~3,000 francs/year. (3.4.1)
Tholomyes has an allowance of 4,000 francs/year. (1.3.2)
The bishop has a salary of 15,000 francs/years (1.1.2)
M. Gillenormand considered himself ruined with an income of 15,000 francs per year, thinks he needs 100,000/year to keep mistresses. (3.2.1.)
Cosette’s dowry of 586,000 francs affords her a yearly income of 27,000 francs (Marius has 3,000/year from his Grandfather). (5.8.3 with 5.5.5)
Jean Valjean made over 1,630,000 francs during his 7 years in Montreuil-sur-Mer (Dec 1815-March 1823) (1.5.2, 5.5.5).
I’ll probably be adding to this as Brickclub progresses. As always, corrections and additions are most appreciated.
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Le retour de vacances
Bon je suis à la gare, après 40 min de voiture et 1h de rer. Mon TGV est dans un peu moins de 2h. J'ai fait un petit tour au toilettes pour 90 centimes. Vu la greve y'a pas foule dans la gare. Pour le moment tout va bien.
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Comment cette collectivité alsacienne est devenue n°1 française du zéro déchet
La communauté de communes Sud Alsace Largue est la moins productrice de déchets en France. Son secret ? Elle les pèse et les taxe au kilo. Une politique écolo qui profite aux habitants, et qui a de quoi inspirer les candidats aux élections municipales.
À une vingtaine de kilomètres de la Suisse et une trentaine de l’Allemagne, la communauté de communes Sud Alsace Largue affiche, en matière de gestion des déchets, des résultats à faire verdir d’envie les candidats aux élections municipales de mars. La collectivité, qui regroupe 44 communes dans la moitié ouest du Sundgau (Haut-Rhin, Alsace, Région Grand Est), caracole en tête du dernier classement, établi par Zero Waste France, des intercommunalités qui produisent le moins d’ordures ménagères résiduelles (OMR), ces ordures qui finissent dans les incinérateurs ou à la décharge. 63 kg de déchets par foyer et par an, contre 261kg en moyenne nationale ! Cette performance, on la doit à Dany Dietmann, vice-président de la communauté de commune jusqu’en 2018 et maire de Manspach depuis 1983. Voilà près de trente ans qu’il développe un système de réduction des ordures grâce, résume-t-il, à “du bon sens, une volonté et une vision politiques à long terme, et une communication cordiale avec les administrés.”
"Il n'existe pas d'incinérateur vert"
Dany Dietmann revient sur les débuts de cette politique : “Nous avons initié le tri des déchets dès 1991, car 86 % des habitants étaient prêts à le faire, afin d’affamer l’incinérateur de Mulhouse." Sur l'incinération des déchets, l'élu ne mâche pas ses mots : "Jeter à la poubelle produit encore plus de déchets, d'abord des émissions de CO2 lors du transport jusqu’à l’incinérateur. Ensuite, l’incinérateur rejette tout un tas de cochonneries dans l’atmosphère : des gaz, des particules ultrafines et des nanoparticules, des cocktails toxiques extrêmement dangereux, et il nous rend le mâchefer [le résidu solide de l’incinération des déchets], également toxique, qui pollue les sols et les nappes phréatiques. Il n’existe pas d’incinérateur vert ! Sans parler de l’aberration de brûler l’eau, qui compose les déchets organiques à 70 %, pour rejeter encore du carbone ! Non mais il faut arrêter ces conneries ! Pour que les personnes à mobilité réduite puissent elles aussi participer au tri des déchets, c'est la solution du porte à porte qui a été retenue. Et dès 1994, chaque maison est dotée d’un composteur destiné aux déchets fermenticibles, qui permet “de rendre à la terre ce qu’elle a produit, grâce au travail du soleil et des vers de terre”.
Taxer davantage les mauvais trieurs
Après cinq années d’efforts – “produits par certains plus que par d’autres”, note Dany Dietmann –, se pose une question : celle de la redevance payée par les habitants pour l'enlèvement et tri des déchets, qui est alors la même pour tous, calculée au prorata de la surface habitable. “On a demandé aux gens s’ils étaient prêts à accepter que ceux qui trient bien paient moins, et que ceux qui trient moins bien paient plus. Il n’y a pas eu d’opposition.” La pesée embarquée est alors lancée le 1er janvier 1999. Le principe ? Faire payer au poids les déchets que l’on produit, 48 centimes le kilo, et 90 centimes le passage du camion une fois la poubelle pleine. Chaque bac à ordures est équipé sous sa poignée d’une puce électronique. Renseignant l’identité et l’adresse du propriétaire, elle est lue lors de la pesée, juste après que le bras du camion a vidé la poubelle, “pour être sûr qu’on ne paiera pas quelque chose qui serait resté à l’intérieur”, précise Dany Dietmann. Résultat ? Les habitants économisent de l’argent, et les communes s'enrichissent. Celle de Manspach, dont Dany Dietmann est le maire, rénove en 2009 le toit de son église. Elle le couvre de tuiles photovoltaïques en verre recyclé et, autour de la sacristie et du chœur, de tuiles en PEHD à base de bouteilles d’huile et bidons plastiques, “pour montrer que de nos poubelles au toit de l’église il n’y a qu’un geste”.
L’électricité produite, revendue à EDF, rapporte 25 000 euros par an au village. De quoi restaurer le patrimoine immobilier : l’église, la mairie, et bientôt une maison d’ouvriers à colombage de la fin du Moyen-Âge, située au bord de la Largue, que le Maire aimerait démonter et remonter à l’identique, à un endroit accessible aux visites.
Des eaux moins polluées
Plus globalement, ce changement de regard sur les déchets a modifié les modes de consommation – on achète davantage pour garder – et la façon de considérer les quatre éléments, notamment l’eau. “On respecte son cycle : on ne lutte plus contre les inondations mais on les optimise, pour permettre qu’elles s’infiltrent dans la terre et rendent l’humidité aux rivières et aux milieux naturels. On a relancé le poumon hydraulique du bassin versant.”
Finis les évacuateurs de crue ou l’enrochement. De plus, la vallée est sortie de la zone de vulnérabilité nitrates, “après beaucoup de communication avec les agriculteurs”. Une eau de meilleure qualité est désormais distribuée aux habitants. Dany Dietmann se représente aux élections municipales de 2020 avec de nouveaux projets : renforcer et enfouir le réseau électrique de la commune – “il fallait cesser de voir les arbres comme des menaces, susceptibles de tomber sur les poteaux ou les fils électriques” – et lui assurer une couverture internet à très haut débit. “Beaucoup de jeunes diplômés s’installent chez nous, se réjouit-il, à proximité de la Suisse et l’Allemagne où ils travaillent. Il faut qu’ils restent dans l’intercommunalité, qu’ils y lancent des start-up, et qu’ils y fassent des enfants, pour sauver notre école. Une nouvelle génération qui consommera et triera encore mieux que nous”. Une génération zéro déchet ?
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Pourquoi nous avons tout faux...
Paradoxalement, ce sont nos ''grands principes'' qui nous minent. Oh ! Pas les bons et les vrais, bien sûr, ceux qui sont volontairement oubliés, ces éternelles''valeurs'' judéo-chrétiennes, même laïcisées... mais les néfastes ersatz nécrosants qui les remplacent trop souvent. Je ne sais pas si certains ont jamais fonctionné un jour... mais la réponse de toutes les catégories de français fait pencher, aujourd'hui... pour un ''flop'' complet ! En somme, il faudrait et il suffirait de tout reprendre à la base, mais ''pour de vrai'', pas en repassant une fois de plus (de trop ?) de vieux plats réchauffés (comme souvent en France ou comme en Algérie, en ce moment).
Question : à partir de quel moment, et pour quelles raisons nous sommes-nous mis à dériver, et de plus en plus gravement ? Car même si nous avons été trop longtemps fascinés par l'est et les mensonges mortels du communisme, même si nous avons trop souvent tourné le dos à l'ouest et à nos alliés les plus naturels, et même si nous avons, contre toute sagesse et toute prudence, attiré le sud chez nous à grands coups de pompes aspirantes et de subventions perverses... il est vrai que nous avons, surtout, stupidement mais complètement ''perdu le nord''...
Notre erreur la plus impardonnable est d'avoir permis à l'Administration de prendre, en douce, la place qui appartenait à une fonction ''politique'' digne de ce nom (c'est-à-dire à l'opposé complet de ce que sont et font les ''politicards'' qui tiennent aujourd'hui tous les pouvoirs -dont ils usent et abusent). La France, de nos jours, n'est plus dirigée, et la politique est morte. En revanche, elle est insupportablement administrée, voire sur-administrée, ce qui n'a d'intérêt que négatif... et ce qui la tue à petit feu, et nous avec. L'Administration victorieuse se comporte comme un parasite : elle vit aux dépens de sa victime (i.e. le peuple français) sans se rendre compte que, à trop prendre, à trop exiger, à trop ponctionner ou à trop vouloir être obéi, on tue la victime, et que sa mort entraîne toujours celle du parasite coupable... On ne connaît pas d'exemples contraires ! ''Uti sed non abuti'', disaient les romains (traduction, en gros : ‘’Trop, c’est trop’’ !).
La vie d'une vaste majorité de nos concitoyens n'est plus qu'une liste vertigineuse d'interdits, de défenses, d'entraves à la liberté, au profit de choix qui n'ont, en réalité, jamais été faits, mais qui ont l'air de s'être imposés d'eux mêmes, comme le démontre l'exemple (facile tant il est caricatural) de la voiture. Quelle élection a porté au pouvoir les instigateurs de l'atroce système à points, des radars vicieux et de tout l'immense arsenal liberticide que 80 ou 90 % des français soit haïssent, soit rejettent comme le font tous les autres pays ou presque ? Qui a reçu du suffrage universel l'autorisation d'imposer à tous la taxe carbone ou d’interdire (ce qui est totalement inutile et inopérant, nous en reparlerons bientôt) les véhicules de tel âge ou marchant au diesel ? Qui a demandé à son député de punir de + 2 centimes/litre les pauvres transporteurs français déjà saignés à mort ? A quelle date le Premier ministre a-t-il reçu mandat exprès de baisser la vitesse à 80 km/h et de rendre impossible tout retour à la normale, le tout pour un résultat qui hésite entre très négatif et affreux si on fait le bilan d'une année de ''Gilets jaunes'' ? Et au nom de quel ‘‘droit’’ un irresponsable diplômé va bientôt décider de taxer le stationnement des scooters et des motos ? Pas possible, dites-vous ? On parie ?
Eh ! bien, cette démonstration tragi-comique est vraie partout : droit de propriété aux oubliettes, droit des personnes ratatiné, fiscalité inhumaine, immigration incontrôlée par système, liberté de parole et de pensée soumises au diktat de minorités iso-terroristes, subventions de trucs pervers, comités Théodule pour petits copains, coûteuse propagande ''anti-CO²'', Etat qui fourre son nez absolument partout, ou encore l'Europe, la dette, les gaspillages à tous les niveaux, le nombre de fruits par jour, la défense de fumer, d'apprécier Zemmour, d'élever ses enfants en dehors des mensonges officiels ou de transmettre un patrimoine (qu’il soit financier, intellectuel, culturel, moral), la liberté de conscience pour les médecins ou que sais-je encore.... tout, vous dis-je, que ce soit petit ou grand . La France meurt d'une explosion de cellules malignes qui seraient dites cancéreuses partout ailleurs.
Mais l'Administration, dont la seule fonction devrait être d'être au service des français, s'est arrogé des privilèges que jamais personne, même aux temps réputés condamnables de ''l'ancien régime'', n'aurait osé imaginer... Ah ! bien sûr, tous ces abus et ces dévoiements se font en se dissimulant derrière une interprétation mensongère de principes démocratiques détournés, confisqués, tordus et rendus antipathiques : l'élection de représentants ne pouvant intervenir qu'à dates fixes (tous les 4 ou 5 ans...), les ''ponctionnaires'' jouent sur les mots et font semblant de croire que, une fois élus, ils restent, quoi qu'ils fassent, ''les représentants du peuple''... ce qui pourrait être vrai s'ils mettaient un point d'honneur à ne rien faire qui n'ait été explicitement ou, au moins, implicitement convenu (sauf, peut-être, en cas de catastrophe naturelle ou d’agression externe caractérisée). On en est loin ! Résultat : depuis des décennies, la France n'est plus un pays dirigé, conduit, gouverné, qui va vers un futur. C'est un pays géré par une caste de satrapes qui mettent en avant des petits trucs ''sympa'', de temps en temps, pour se dire utiles, donner le change et s'offrir à vil prix une bonne conscience...
Les administrateurs triomphants (dont le modèle idéal est, comme par hasard, sorti de ''l'Ecole Nationale d'Administration'' –les mots sont clairs, et ceci explique cela !) se sentent légitimes à décider de tout, à trancher sur tout, à interdire ce qu'ils veulent interdire, à mettre en œuvre le moindre de leurs fantasmes, à piquer les sommes qu'ils estiment utiles à la satisfaction de leurs dadas permanents ou des idées qui leur viennent en cours de route. De droite comme de gauche, tous, pratiquement, se sont arrogé le droit d'imposer à la France entière telle ou telle ineptie financière, morale, économique ou autre, (mais coûteuse), des barrières de piscine de Raffarin aux 80 km/h de Philippe, en passant par toutes les mauvaises idées inventées par chacun des premiers ministres, et souvent des ministres qui se trouvent très à l’aise dans cette pensée ''administrative'' --puisque c’est la leur !
Et pas question de déroger à une de ces idées ''à la con'' (c'est ce qu'elles sont !) : ce que décidait un homme politique (un vrai, un sérieux. Mais le moule est cassé !) était soumis à interprétation, à adaptation, à exception : il savait, lui, qu'il n'existe que des cas particuliers et que le diable se cache dans les détails... A l'opposé de toute intelligence et de toute humanité, un administrateur, dans son besoin de puissance, n'est jamais prêt à admettre qu'une seule de ses décisions soit autre chose qu'incontournable : toute désobéissance à l'une ou l'autre des marottes de nos Excellences doit être punie de ''135 € et de 3 à 6 points retirés''... ou de ''75 000 € d'amende et 3 ans de prison'', pour des délits... qui n'en sont même pas !
Cependant, tout semble se passer comme si la caste dominante des serviteurs (?) de l’Etat-Dieu, tout puissant, avait dépassé les limites que les esclaves de ce système insupportable... supportaient jusque là. Mais comme les ''aristos'' en leur temps et comme les ''cocos'' au leur, ces tyrans au petit pied n'ont rien vu venir. Aujourd'hui, notre Président a toutes les cartes en main pour libérer les français de ces excès insupportables et de ces ''empêcheurs d'être heureux en rond'', pour redonner aux mots leur sens, aux idées leur pouvoir (et leur humanité), pour rendre à la France le droit d'être un pays ''gouverné'' qui sait où il va, et aux citoyens leur liberté et leur argent, abusivement confisqués par des parasites-suceurs de sang... Mais il faut faire vite : l'Histoire repasse rarement les plats.. En est-il capable ? En a-t-il envie ? Sait-il le faire ? Si non, tout devient possible. Y compris le pire !
H-Cl
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Comment dépenser moins dans l’utilisation de lentilles de contact ?
Le prix des lentilles de vue est habituellement plus conséquent que celui des lunettes de correction de vue. C’est d’autant plus vrai lorsqu’il est question de lentilles de contact marques connues. Il existe toutefois quelques petites astuces pour réduire ses dépenses en utilisant des lentilles de contact.
Opter pour une lentille journalière jetable
Les personnes qui portent des lunettes n’ont habituellement qu’une paire de rechanges en cas de besoin. Ceux qui utilisent la lentille journalière peuvent toutefois utiliser une nouvelle paire tous les jours.
Comment mettre une lentille différente à chaque nouvelle journée ? Tout simplement en utilisant des lentilles quotidiennes jetables. Comme leur nom l’indique, ces types de lentilles peuvent être utilisés pour un jour maximum. Il faudra ensuite utiliser une nouvelle paire pour la journée suivante.
Les lentilles jetables à usage quotidien sont fournies en plusieurs lots dans une même boîte. Un paquet coûte entre 10 € et plus de 100 € et contient habituellement près de 30 lentilles. Il est toutefois aussi possible d’en commander par boîte de 90 ou 180 lentilles. Ces deux dernières options sont plus recommandables pour faire des économies.
Acquérir des lentilles contact pas cher à usage mensuel
Comme la lentille journalière, la lentille de vue mensuelle ne peut être utilisée que pour une durée limitée. Celle-ci s’étend toutefois à un mois au lieu d’un seul jour. Les lentilles à usage mensuel sont aussi fabriquées avec des matériaux plus résistants et plus confortables que les modèles journaliers. Cela explique pourquoi ils coûtent habituellement assez cher. Le prix lentilles de contact mensuelles tourne en effet autour de 100 et 200 euros en moyenne.
La meilleure façon d’obtenir des lentilles de contact pas chères pour un usage mensuel est de les acheter en ligne. La grande majorité des articles disponibles sur les sites d’opticien sont en effet principalement des lentilles de vue pas cher.
Choisir le bon tarif lentilles progressives
Les lentilles avec un concept progressif peuvent corriger la vue sur des distantes variée. Ce genre de lentille convient principalement aux personnes qui développent des signes de presbytie.
Les lentilles progressives existent en deux versions. La première est la lentille multifocale qui rectifie la vision sur une distance de 30 cm à près de 3 mètres. Cela est possible grâce aux nombreuses zones concentriques dont le dispositif est constitué. La deuxième version est la lentille segmentée dont la découpe est définie sur deux ou trois portions. La partie du haut rectifie la vision éloignée. La portion du bas corrige la vision de proximité. Celle du milieu règle quant à elle la vision intermédiaire.
Le tarif lentilles progressives dépend de la fréquence à laquelle vous allez les remplacer. Les modèles journaliers coûtent entre 80 centimes et 2 euros la paire contre 15 à 30 euros pour les versions mensuelles. Les lentilles moins cher à usage annuel coûtent quant à elle entre 80 et 120 euros.
Comment obtenir des lentilles gratuites au design torique ?
Les lentilles à design torique ont été conçues pour corriger les yeux avec une déformation du cylindre. Cela engendre des difficultés à voir de loin comme de près. Ce problème est également désigné sous le terme d’astigmatisme. Les lentilles avec un concept torique sont fabriquées de manière à rester en place lorsqu’elles sont sur l’œil. Ce design particulier est ce qui leur permet de corriger l’astigmatisme de manière plus effective que des lentilles sphériques classiques.
Le design complexe des lentilles toriques suggère aussi qu’il est difficile d’en trouver dans la gamme des lentilles pas cheres. Vous pouvez toutefois toujours obtenir une paire en essai gratuit auprès de votre optométriste. Certains sites spécialisés fournissent aussi des coupons d’essai gratuit ou de réduction pour des lentilles de contact. Vous pouvez les remettre à l’optométriste pour avoir des lentilles gratuites ou des lentilles moins cher.
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Parmi les Français qui manifestent depuis quinze jours, les ruraux et les périurbains sont majoritaires. Souvent des habitants de pavillons, éloignés des centres-villes, dépendants de leur voiture pour aller travailler et endettés. Enquête sur ces villages champignons qui broient du noir, s'estiment méprisés et sont bien décidés à le faire savoir.
«Quand les avions passent à basse altitude au-dessus du lotissement, on se dit: “Tiens, c'est les Parisiens qui, eux, peuvent partir en vacances. Et, en plus, ils nous lâchent du kérosène.”» Parole d'un propriétaire d'un pavillon de 250 mètres carrés et d'un vaste terrain, achetés dans les années 1980 comme une promesse de cadre idéal pour voir grandir sa famille. Trente ans plus tard, Bruno déchante: «Les trains en retard pour aller travailler à Paris, les deux voitures indispensables pour les allées et venues des trois enfants et un bien immobilier qui se déprécie. On est la classe moyenne qui décroche et les rancœurs s'accumulent. Moi aussi, jeune homme, j'ai été bobo en scooter à Paris. J'ai donc vécu des deux côtés de la barricade.» Le salarié d'une entreprise de communication est désormais dans le camp des «assignés à résidence».
«Tout ce qui était positif quand on est arrivé en 1995 a tourné court. La convivialité entre voisins a disparu»
Quatre-vingt kilomètres séparent les «Yvelines Sud», où vivent Bruno et sa famille, de Noisiel, en Seine-et-Marne, où habite Jean-Pierre, employé chez Veolia. «Il ne se passe rien ici. Les adolescents s'ennuient. Pour les occuper, on fait des kilomètres, on les traîne dans les centres commerciaux et on dépense de l'argent. Tout ce qui était positif quand on est arrivé en 1995 a tourné court. La convivialité entre voisins a disparu. On est devenus méfiants. Même le trafic de drogue fait maintenant des ravages. Ça fait trois ans que je cherche à vendre», confie celui qui affiche un gilet jaune sur son tableau de bord en signe d'appartenance au mouvement.
La déprime, cette «France périphérique» du géographe Christophe Guilluy «qui attend d'être intégrée économiquement et respectée culturellement» sert aussi de trame au dernier prix Goncourt (1): «Leur vie durant, les parents d'Anthony avaient eu cette ambition: construire (une maison). Il ne restait plus que vingt ans de traites pour la posséder vraiment. Les murs étaient en placo […]. L'hiver, le chauffage électrique produisait un peu de chaleur et des factures phénoménales. À part cela, deux chambres, une cuisine intégrée, un canapé cuir et un vaisselier avec du Lunéville.»
Dans l'engrenage
Le roman se situe dans les années 1990 mais, jusqu'ici, cette France était restée silencieuse. Elle a relevé la tête lors des grèves SNCF du printemps dernier. Privés de train, les banlieusards, se sentant définitivement exclus des métropoles, ont commencé à donner de la voix sur les réseaux sociaux. Et ce ne sont sans doute pas les annonces du gouvernement qui vont aujourd'hui les faire taire. «Ils nous parlent de fin du monde mais, nous, on n'arrive pas à boucler nos fins de mois», martèlent-ils dans leurs slogans.
» LIRE AUSSI - Gilets jaunes: «Le peuple n'a ni raison ni tort, il décide»
«Ils nous parlent de fin du monde mais, nous, on n'arrive pas à boucler nos fins de mois»
Le «rêve pavillonnaire» a longtemps fait briller les yeux de millions de Français. Encouragé dès les années Giscard par l'accession à la propriété, censée favoriser un électorat de droite. Séduisant aussi pour une classe moyenne qui croyait en l'ascenseur social et voulait s'éloigner des grands ensembles. Entre 1968 et 2011, la population périurbaine est passée de 9,4 millions à 15,3 millions (2). Et ce «périurbain» est à 90 % de l'habitat individuel, dont la moitié organisée en lotissements. Autre donnée, fournie par le sociologue Jean Viard: 80 % des Français vont travailler chaque jour en voiture, dont 40 % n'ont pas d'alternative. La distance moyenne parcourue pour aller travailler est de 50 km par jour. Dans le seul département de Seine-et-Marne, 14.000 nouveaux habitants s'installent chaque année dans des lotissements. «Quand ils résident dans des villes comme Nangis, Montereau ou Provins et travaillent à Paris, ces “commuters” ont quatre heures de trajet par jour. Ils sont épuisés. Leurs enfants sont livrés à eux-mêmes à la sortie de l'école. Les plats sont décongelés à la va-vite au micro-ondes. Le coût social et le gâchis humain sont immenses», décrit Jean-Louis Thiériot, maire de Beauvoir (200 habitants), aux confins de la Brie, ancien président du conseil général et député LR. Qui regrette que ces questions «passent largement au-dessus de la tête» de ses collègues LaREM, «primo-entrants à l'Assemblée, jeunes et urbains».
Mais pourquoi les élus continuent-ils depuis des décennies à multiplier cet habitat horizontal, très gourmand en carbone et sans âme? En réalité, les maires sont, eux aussi, «contraints». Pour garder une école, une gendarmerie ou la Poste, il faut se battre. Et toujours accroître sa population afin d'obtenir des subventions. «Comment faire? En créant des lotissements abordables, on y parvient, mais c'est un système sans fin. Un engrenage et un accélérateur de nos problèmes quotidiens», poursuit l'élu de Seine-et-Marne.
Un «rêve amer»
Outre les déconvenues financières - une maison qui vaut moins qu'à l'achat, des crédits qui plombent les fins de mois et, évidemment, la hausse des carburants -, c'est le sentiment de déclassement qui nourrit la grogne. «Cette impression d'avoir tout faux, on l'a en nous. Et les politiques enfoncent le clou en nous faisant comprendre qu'on a un mode de vie nul», soupire Bruno. Un fossé que le communicant Nicolas Corato, fondateur du think-tank Place de la République, a vu se creuser: «Les valeurs prônées aujourd'hui sont à l'opposé du mode de vie dans ces zones pavillonnaires.»
La charge supposée de Benjamin Griveaux, porte-parole du gouvernement, sur «ces Français qui fument des clopes et roulent au diesel» a laissé des traces. Tout comme la sortie d'Emmanuel Macron lors d'un déplacement en Corrèze devant les salariés de GM&S - «Il y en a certains, au lieu de foutre le bordel, ils feraient mieux d'aller regarder s'ils ne peuvent pas avoir des postes là-bas» -, en référence à une fonderie située à 30 km qui cherchait en vain à recruter.
Samedi dernier, au soir même de la manifestation qui avait mal tourné sur les Champs-Élysées, Patrick, «gilet jaune» de Noisy-le-Grand (Seine-Saint-Denis), pestait contre ces gouvernants qui «nous disent qu'on est nazes. Qu'ils fassent attention. Jusqu'ici, on était désespérés tout seuls, maintenant, on l'est tous ensemble! On est des gens de peu dans ces lotissements et, aujourd'hui, on est prêts à tout. Le rêve est amer».
«La fracture numérique s'ajoute à la dépendance vis-à-vis de la voiture»
«La France amère», c'est justement le titre d'une étude menée par Yves-Marie Cann, qui, en 2014, était directeur en charge de l'opinion à l'institut CSA. Parmi les catégories de Français étudiées, celle de cette «classe moyenne moyenne» montrait une rancœur accumulée pendant des années. Une population qui avait un vote protestataire supérieur aux autres catégories sociales mais qui glissait néanmoins un bulletin dans l'urne. Une population qui a pu également voter Macron en 2017 et qui s'estime «trahie». Des hommes et des femmes qui se lamentent, se décrivant «trop riches pour bénéficier d'aides, mais pas suffisamment pour bien vivre». Une composante de ce «peuple central» sur lequel Marine Le Pen mise désormais. Le Rassemblement national est très présent parmi les «gilets jaunes». «Le vote RN est plus élevé qu'ailleurs, dans ces lotissements. On l'appelle “le vote des haies de thuyas”, allusion à un mode de vie renfermé qui engendre un comportement électoral. Marine Le Pen a fait son pic de 26 % au premier tour à 30 km du cœur des grandes villes. Le vote frontiste suit le développement de cet étalement urbain. En 2002, pour Jean-Marie Le Pen, c'était à 20 km», explique Jérôme Fourquet, directeur du département opinion et stratégies d'entreprise de l'Ifop. En effet, plus les années passent, plus les lotissements s'éloignent des centres-villes, des axes routiers et des transports publics. Des pavillons poussent désormais à la place de champs de betteraves ou de maïs, sans aucun relais avec le monde extérieur. «La fracture numérique s'ajoute à la dépendance vis-à-vis de la voiture», note Jean-Louis Thiériot, qui déplore encore le départ d'un designer industriel installé sur sa commune. L'entrepreneur voulait créer des emplois, mais se heurtait à l'absence de connexion haut débit, indispensable pour travailler avec ses clients et ses fournisseurs.
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Aux ronds-points et sur les parkings des centres commerciaux, des artisans, des employés, des retraités, des fonctionnaires et beaucoup de femmes parmi les gilets fluo. Une France moyenne blanche. La France de Johnny. La France qui se lève tôt. Qui, sur les barrages, parle beaucoup des fins de mois difficiles, râle contre les 80 km/h et la multiplication des radars, ne supporte plus le «matraquage fiscal». Mais qui travaille. Pas une France de la misère, loin de là. «Ces habitants de lotissements se sont placés dans une situation de vulnérabilité. Ils voulaient du foncier pas cher. Ils voulaient les services de la ville dans un décor de campagne. Ils aspiraient à une vie rassurante entre semblables. Mais ils ont sous-estimé le poste “carburant” de leur budget. Ils n'ont pas réalisé qu'une hausse de quelques centimes du prix de l'essence mettrait à mal leur modèle économique», souligne Jean-Nicolas Fauchille, urbaniste, qui enseigne à l'École polytechnique fédérale de Lausanne.
«On se sent piégés»
Une désillusion que vit chaque jour Marc, employé de mairie à Montpellier et logé à Lodève, à 54 km de là: «Cette maison proprette qu'on a bichonnée tous les week-ends, ce grand terrain et cette piscine, on les a parfois en horreur. Avec nos deux voitures diesel, on se sent piégés.» Bruno, l'habitant des Yvelines, confirme: «Pour remplir les réservoirs de nos deux voitures, cela nous coûte 200 à 250 euros par mois.» Un notaire de la Sarthe ironise sur ces couples qu'il voit deux fois en cinq ans. La première pour signer l'achat du pavillon. La seconde où, à force de se disputer dans les magasins de bricolage, ils divorcent.
Le «tout-voiture» incite les urbanistes à penser différemment le développement urbain
À l'heure de la transition écologique, ce «tout-voiture» incite les urbanistes à penser différemment le développement urbain. «Après des années de gâchis, certains élus commencent à comprendre que ce maillage de voies rapides et de rocades sur lequel viennent se plugger des lotissements n'a pas d'avenir et veulent changer de modèle. C'est peut-être la fin du credo “No parking, no business”, imposé par les hypermarchés. Pour éviter l'éloignement, on cherche à densifier l'habitat proche des centres-villes en construisant des maisons jumelées, des maisons superposées, voire des logements sur d'anciens parkings, détaille David Mangin, architecte urbaniste, auteur de La Ville franchisée (3). C'est une autre façon de faire de la maison individuelle mais, bien sûr, ce n'est plus le “petit château avec sa voiture à côté”.»
Bruno, l'habitant des «Yvelines sud», ne rêvait pas d'un château, juste d'une maison agréable. Il n'avait pas imaginé que son éloignement lui attirerait des sarcasmes: «Quand je sors à Paris le samedi soir, je suis obligé de quitter la table à 22 heures pour attraper le dernier train à Montparnasse. Quand mes amis ironisent: “Tu te couches avec les poules”,ça m'achève.»
(1) «Leurs enfants après eux» de Nicolas Mathieu, Actes Sud.
(2) «La Question périurbaine: enquête sur la croissance et la diversité des espaces périphériques» dans la Revue française de sociologie, 2016.
(3) Les éditions de la Villette, 2010.
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Je trouve ça d’un comique de lire les « question » que les joueuses pose surtout celle qui agissent comme si elle connaisse tout de comment le jeu peu marche alors que tout se qu’il prosent c’est juste comment rendre tout cela encore plus gratuit tout en agissent comme si il n’yavait Pas une équipe qui travaille derrière et que beemoov a besoin de les payer lol et certain agissent comme si beemoov Aller couler ou en se moment celle qui crache sur ceux qui sont content du nouveau système 😒
Au final, seul Beemoov sait combien gagne Beemoov xD
Le fait est que c’est ça qui va pencher dans la balance. Si sacrifier la moitié de la communauté permet de gagner plus d’argent, Beemoov l’acceptera, c’est normal. Business is business. Certes, il y a beaucoup de gens en colère, mais si 90% des joueuses en colère sont des joueuses qui ne déboursent jamais un centime, c’est pas une grosse perte d’un point de vue financier.
J’ai remarqué la même chose, la majorité des joueuses qui proposent une alternative, pour un event sur Eldarya par exemple, proposent des solutions dans le sens de la gratuité. “La tenue payante pourrait être disponible en manaas par exemple”. quand tu sais y faire, chopper des manaas sur Eldarya c’est pas le truc le plus compliqué de l’univers.On verra bien, au final
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I get asked this all the time as an American who lives in France. In comparison to the rest of the world (in my experience anyway) Americans are OVERLY friendly. Obviously, it depends where in the states your are from, but when someone doesn't respond with the same enthusiasm, it's read as rudeness. But it's actually just a cultural difference! When I was back in the states over the summer in California, I joked that everyone is so friendly it felt like everyone was flirting with me lmao
Also I would say 90% of the time Americans will act in a way that is perceived as rude by French people without knowing it and the French respond coldly. Now the American thinks. "Aha! The stereotypes are true! I did nothing wrong and this French person is being rude". For example, in French before you speak to someone you absolutely MUST say bonjour first, wait for the other person to say bonjour to you, and then you can speak. ¯\_(ツ)_/¯ thems the rules. I can't imagine asking for help in a store without saying bonjour first, but in the states we tend to say "excuse me" instead just to get their attention. I had an American friend visit me and I explained this to her. We went to a store and the owner said "bonjour", my friend doesn't speak French so she didn't process that they were speaking to her. I saw the the store employees exchange a look of "can you believe this asshole?" Then I said bonjour To them and they all smiled and were very friendly. Cultural differences y'all
Oh and that other 10% is Parisians legit being assholes lol everyone hates Parisians even other French people.... Even other Parisians. The same way New Yorkers are stereotyped as being rude but Americans in general aren't.
Just my two centimes
why are french people rude?
Ah well, the safest explanation when an entire country’s people are stereotyped as rude is that they have their own culture with different criteria for politeness than the ones you are used to. It’s probably easier for Americans to forget this than for the rest of the world, because they consume less foreign media than the rest of us (from literature in translation to foreign films) and are less exposed to aspects of foreign cultures that could inform them about different norms of politeness (online interactions happen in their own language and follow their own (anglo) social codes.) With this insular worldview it's easy to take it for granted that American good manners are universal. They are not!
A very common gripe against American tourists in Paris is that they talk so loudly in public spaces, which is definitely rude here but I assume that in the US, people just have a different threshold for what constitutes 'loud' (I wonder if it is due to being used to having more space than Europeans). I also remember a discussion I had with one of my translation professors about the American concept of ‘active listening’ and how negatively it is perceived in France. It may be that in the US it is polite to make 'listening noises' at regular intervals while someone is speaking to you, ‘uh huh’, ‘right’, ‘yeah’, ‘really?’, and that you would perceive someone who just stands there silently as disinterested or thinking about something else. In France it is more polite to shut up and listen (with the occasional nod or ‘mmh’) and it's rather seen as annoying and rude to make a bunch of useless noise while someone is speaking.
There are of course countless examples like that. The infamous rude waiters in Parisian cafés probably seem a lot more rude and cold to people who have a different food culture... People from other cultures might consider a waiter terrible at his job if he doesn’t frequently check on them to make sure they don’t wait for anything, but the idea that a meal is a pleasant experience rather than just a way to feed yourself (esp when eating out) means we like having time to chat and just enjoy our table for a while, so we don’t mind as much waiting to order or for the next course. French people would typically hate if an overzealous waiter took the initiative to bring the note once we’re done with our meal so we don’t have to wait for it, as it would be interpreted as “you’re done, now get out of my restaurant.”
The level of formality required to be polite is quite high in France, which might contribute to French people being seen as rude by people with a more casual culture. To continue with waiters, even in casual cafés they will address clients with the formal you and conversely, and won’t pretend to be your friend (the fact that we don’t have the American tip culture also means they don’t feel the need to ingratiate themselves to you.) I remember being alarmed when a waitress in New York introduced herself and asked how I was doing. “She’s giving me her first name? What... am I supposed to with it? Use it?” It gave me some insight on why Americans might consider French waiters rude or sullen! It might also be more accepted outside of France to customise your dish—my brother worked as a waiter and often had to say “That won't be possible” about alterations to a dish that he knew wouldn’t fly with the chef, to foreign tourists who were stunned and angry to hear that, and probably brought home a negative opinion of French waiters. In France where the sentiment in most restaurants is more “respect the chef's skill” than “the customer is king”, people are more likely to be apologetic if they ask for alterations (beyond basic stuff) as you can quickly be seen as rude, even by the people you are eating with.
And I remember reading on a website for learning English that the polite answer to “How are you?” is “I’m fine, thank you!” because it’s rude to burden someone you aren’t close to with your problems. In my corner of the French countryside the polite thing to do is to complain about some minor trouble, because saying everything is going great is perceived negatively, as boasting, and also as a standoffish reply that kind of shuts down the conversation, while grumbling about some problem everyone can relate to will keep it going. (French people love grumbling as a positive bonding activity!)
Basically, before you settle on the conclusion that people from a different place are collectively rude, consider that if you travel there and scrupulously follow your own culture's social code of good manners, you might be completely unaware that you are being perceived as obnoxious, rude or unfriendly yourself simply because your behaviour clashes with what is expected by locals.
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