#2005 avon naturals
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y2kbeautyandother2000sstuff · 1 month ago
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HELL YEAH!!! I had this junior and senior year of high school (2005-2007) and I even have a picture of my room from 2006 where you can see this on my shelf. I ordered this from Poshmark the first time but it got canceled, and I just found this on Ebay, so I had to get it.
Avon Naturals Pumpkin Spice Body Spray
Fall 2005
Found on Ebay, user honestfamilyco
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early2000sfun · 4 months ago
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My bedroom in 2005 when I was 16.
Note the Nightmare Before Christmas Poster, the round flower print chair, the lightbulb lamp, and the American Girl doll Lamp on my desk, as well as my CD player right next to it.
Visible on my shelf is Avon Mark Hollywood Pink and Avon Naturals Pumpkin and Spice lotion and Bath and Body Works Art Stuff Sassy Starberry Lotion.
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lepartidelamort · 1 year ago
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Le judaĂŻsme est un projet politique
Nous avons largement montrĂ©, dans diffĂ©rents chapitres de nos livres, que les intellectuels juifs, toutes tendances confondues, encouragent l’immigration de toutes leurs forces, partout oĂč ils sont installĂ©s. Leur objectif est de dissoudre les sociĂ©tĂ©s ethniquement homogĂšnes et de favoriser le mĂ©tissage, afin de parvenir, Ă  terme, Ă  l’unification du monde et Ă  l’instauration d’un gouvernement mondial.
"AprĂšs la mise en place d’institutions continentales europĂ©ennes, apparaĂźtra peut-ĂȘtre l’urgente nĂ©cessitĂ© d’un gouvernement mondial", nous dit Jacques Attali, dans son Dictionnaire du XXIe siĂšcle.
La sociĂ©tĂ© multiculturelle et l’affaiblissement du sentiment d’appartenance leur permet aussi de se prĂ©server d’un sursaut nationaliste, dont ils gardent un souvenir cuisant. Les propos Ă  ce sujet sont innombrables. Tous les intellectuels juifs – sans aucune exception – sont ainsi focalisĂ©s sur cette question de la sociĂ©tĂ© “plurielle” et exercent une “vigilance antiraciste” permanente, par delĂ  leurs divergences politiques.
Dans L’HumanitĂ© perdue (1996), le philosophe Alain Finkielkraut explique : "Le risque mortel que fait peser sur le monde le culte de l’appartenance, la segmentation de l’humanitĂ© et l’enfermement des individus dans leur race ou dans leur culture ne saurait ĂȘtre dĂ©finitivement conjurĂ© que par l’instauration des sociĂ©tĂ©s pluri­ethniques."
Bernard-Henri LĂ©vy tient un discours beaucoup plus explicite qui reflĂšte mieux cette volontĂ© cosmopolite de dĂ©truire les nations : "La machine europĂ©enne, Ă©crit-il
 est venue s’inscrire contre ces nationalismes mystiques et a commencĂ© Ă  les renvoyer au musĂ©e des horreurs historiques. Avec la mort de ces nationalismes, les Juifs perdent le plus redoutable de leurs adversaires." (RĂ©cidives, 2004). Le philosophe milliardaire s’emp­resse de prĂ©ciser la nature de cette Europe dĂ©mocratique, qui ne doit pas, selon lui, ĂȘtre "une nation de plus", mais "un dispositif de nature Ă  travailler, fracturer, pulvĂ©riser et, fina­lement, nĂ©croser, les identitĂ©s et les fixations nationales."
L’immigration comme nĂ©cessitĂ©
Les intellectuels juifs nous prĂ©sentent toujours l’immigration comme une nĂ©cessitĂ© Ă©conomique, un apport indispensable, un enrichissement extraordinaire, etc. Voyez ce rapport de la Banque mondiale de novembre 2005, qui encourageait la Russie Ă  ouvrir ses frontiĂšres. L’immigration, peut-on lire, serait "l’une des principales conditions d’une croissance Ă©conomique stable. La population du pays est vieillissante et dĂ©clinante
 Pour pleinement compenser la dĂ©population, un flux annuel d’un million d’immigrants employables serait nĂ©cessaire." Et qui trouvait-on alors Ă  la tĂȘte de la Banque mondiale ? : Paul Wolfowitz, un ardent sioniste, qui fut aussi l’un des plus fervents partisans de la guerre contre l’Irak en 2003.
Un article du journal LibĂ©ration du 25 juillet 2005 nous prĂ©venait : "Selon les projections d’Eurostat prĂ©sentĂ©es par Serge Feld, de l’universitĂ© de Louvain, l’Union europĂ©enne perdrait 14 millions d’habitants d’ici Ă  2030." C’est "une menace que seule la poursuite de l’immigration permettra d’attĂ©nuer." Et d’ici 2030, nous rassurait-on, "l’immigration fera gagner 25 millions d’habitants Ă  l’UE." Cet article, intitulĂ© "L’immigration au secours de l’Europe", Ă©tait signĂ© par un certain Éric Aeschlimann.
Pour tous ces intellectuels juifs, qui nous font l’amabilitĂ© de penser Ă  nos retraites, il n’est Ă©videmment pas question que les EuropĂ©ens puissent avoir recours Ă  des politiques natalistes. C’est ce qu’a bien exprimé Daniel Cohn-Bendit : "Une politique nataliste me semble absolument inutile
 La famille n’a pas de valeur par elle-mĂȘme." Et Cohn-Bendit fait la promotion des couples homosexuels : "Ce qui compte beaucoup plus, pour moi, ce sont les relations dans le couple. Quel que soit le sexe des partenaires : un couple homosexuel doit avoir les mĂȘmes droits qu’un couple hĂ©tĂ©ro­sexuel." (Une Envie de politique, 1998).
L’immigration est une chance
Tout le monde connaĂźt la formule L’immigration,  une chance pour la France, qui est le titre d’un livre de l’ancien ministre Bernard Stasi (1984). Dans Le Figaro du 13 octobre 2004, le directeur de presse Alexandre Adler nous invitait Ă  faire entrer la Turquie dans l’Europe : La Turquie, qui a "des Ă©lections libres, une presse libre, des intellectuels qui n’ont rien Ă  envier aux nĂŽtres, des universitĂ©s admirables ouvertes sur le monde", reprĂ©sente une "chance inespĂ©rĂ©e
 Sachons aujourd’hui dĂ©chiffrer ce signe pour assurer la libertĂ© de notre continent demain."
L’un des principaux conseillers de Jacques Chirac, Pierre Lellouche, dĂ©putĂ© de la droite libĂ©rale et prĂ©sident de l’AssemblĂ©e de l’OTAN, le dĂ©clarait sans ambages dans ActualitĂ©s juives du 23 dĂ©cembre 2004 : "Parce que la Turquie est un pays musulman, je souhaite qu’elle entre dans l’Union."
L’apologie du mĂ©tissage
Les intellectuels juifs n’ont de cesse de faire l’apologie du mĂ©tissage, mais lĂ  encore, il faut comprendre qu’il s’agit surtout d’un discours rĂ©servĂ© Ă  l’exportation, car les juifs, eux, ont le devoir de ne pas se mĂ©tisser et de conserver leur identitĂ©. "Nous souhaitons le dĂ©veloppement des rĂ©seaux dans le tissu planĂ©taire, nous appelons au mĂ©tissage
", Ă©crit le sociologue Edgar Morin (Nahoum), dans Terre-Patrie (1993). "Nous n’avons pas la Terre promise, mais nous avons une aspiration, un vouloir, un mythe, un rĂȘve : rĂ©aliser la Terre patrie." (Un nouveau commencement, 1991).
Dans son Dictionnaire du XXIe siĂšcle (1998), Jacques Attali écrit : Il faut "encourager la diversitĂ©, partager les richesses
 s’ouvrir aux cultures des autres, favoriser tous les mĂ©tissages, apprendre Ă  penser globalement." C’est ce qui permet Ă  l’histrionmĂ©diatique Daniel Cohn-Bendit de dĂ©clarer son amour de la France, en mĂ©langeant tout : "Ce qui me plaĂźt en France, c’est son cosmopolitisme. Les Noirs, les Arabes, les Juifs. J’aime la France surtout pour ça." (Juifs et Français, 1979). Pour le “grand public”, cette inlassable propagande planĂ©tarienne se vĂ©rifie aisĂ©ment dans la production cinĂ©matogra­phique (Voir nos cinq livres sur le sujet).
En 2003, un ancien premier ministre d’origine juive, Laurent Fabius, socialiste et richissime, avait dé­claré : "Quand la Marianne de nos mairies prendra le beau visage d’une jeune Française issue de l’immigration, ce jour-lĂ  la France aura franchi un pas en faisant vivre pleinement les valeurs de la RĂ©publique." Nicolas Sarkozy, dont la mĂšre est nĂ©e Mallah, avait dit pareil­lement, dans son discours d’investiture au CongrĂšs du parti libĂ©ral, le 14 janvier 2007 : "Je veux ĂȘtre le prĂ©sident d’une France qui aura compris que la crĂ©ation sera dans le mĂ©lange, dans l’ouver­ture, dans la rencontre, je n’ai pas peur du mot, dans le mĂ©tissage." Mais lui n’a Ă©pousĂ© que des femmes juives.
Un phénomÚne inéluctable
Les intellectuels juifs entendent aussi nous faire croire qu’il est inutile de tenter de s’opposer Ă  ce phĂ©nomĂšne, comme si le destin de l’humanitĂ© Ă©tait dĂ©jĂ  tracĂ© par des forces supĂ©rieures. Voyez ce que dit Jean “Daniel” (BensaĂŻd), le patron du Nouvel Observateur, en date du 13 octobre 2005 : "Rien n’arrĂȘtera les mouvements des populations misĂ©rables vers un Occident vieux et riche
 C’est pourquoi la sagesse, la raison, consiste dĂ©sormais Ă  faire comme si nous allions recevoir de plus en plus d’émigrĂ©s dont il faut prĂ©parer l’accueil."
Son “ennemi” politique, Alain Minc, tient le mĂȘme langage dans La Vengeance des Nations (1990) : L’immigration une « perspective inĂ©vitable », dit-il. "L’immigration va augmenter : autant s’y prĂ©parer et y prĂ©parer les Français au lieu de les laisser fantasmer Ă  partir d’une situation aujourd’hui moins critique qu’ils ne veulent le croire." Dans La Machine Ă©galitaire, publiĂ© en 1987, il en parle comme s’il s’agissait d’une rĂ©vĂ©lation biblique. Son chapitre intitulé Les Dix commandements ne laisse pas de doute Ă  cet Ă©gard : "Entre une Europe en pleine dĂ©cadence dĂ©mographique et les pays surpeuplĂ©s du Sud de la MĂ©diterranĂ©e, le phĂ©nomĂšne de dĂ©versoir est inĂ©vitable".
Dans son livre Une Envie de politique (1998), Daniel Cohn-Bendit insiste sur la nĂ©cessitĂ© pour les EuropĂ©ens d’ouvrir grand leurs
 frontiĂšres. Le modĂšle que nous propose l’ancien anarchiste Cohn-Bendit est maintenant l’AmĂ©rique libĂ©rale : "Il faut que l’Europe se pense comme rĂ©gion d’immigration, Ă  la maniĂšre des États-Unis". Et Cohn-Bendit ajoute : "Il faut d’abord se dire qu’il y aura toujours un mouvement d’immigration en raison de l’inĂ©galitĂ© forte entre les pays industrialisĂ©s et les pays en dĂ©veloppement du Maghreb ou d’Afrique
 Cela vaut pour l’Europe entiĂšre."
Notons que dans l’ancien discours marxiste, c’était la « sociĂ©tĂ© sans classes » qui devait ĂȘtre "inĂ©luctable". Mais vous l’avez compris, il ne s’agit pas tant ici d’analyses sĂ©rieuses que d’un discours de propagande qui consiste Ă  nous retirer l’idĂ©e mĂȘme de nous dĂ©fendre.
Nous sommes trop "frileux"
En 1982, Albert Memmi écrivait dans son livre sur Le Racisme : En France, "un mĂ©pris craintif ou ironique de tout Ă©tranger, un quant-Ă -soi barricadĂ©, une hospitalitĂ© quasi-nulle
 un chauvinisme toujours renaissant rĂ©vĂšlent que la peur agressive d’autrui est toujours latente."
Les Français, dĂ©cidĂ©ment, sont des gens antipathiques, mais il est tout de mĂȘme bon de s’installer chez eux. Dans son livre L’IdĂ©ologie française, en 1981, Bernard-Henri LĂ©vy écrivait que les patries, les patois, les traditions
 Tout cela n’est qu’un "repli frileux et crispĂ© sur les identitĂ©s les plus pauvres." Alain Minc nous sermonne lui aussi Ă  sa maniĂšre, nous assurant que c’est "l’ignorance qui alimente la xĂ©nophobie", et qu’il faut donc "lutter contre le dĂ©lire xĂ©nophobe" et en finir avec cette "paranoĂŻa française". Il faut, dit-il, "rompre avec notre rigiditĂ© mentale".
Le mépris du goy
Les intellectuels juifs ont souvent exprimĂ© leur mĂ©pris de nos vieilles civilisations. On se souvient du mot de Georges-Marc Benamou dans l’éditorial du premier numĂ©ro du mensuel Globe, lancĂ© en 1985 par Pierre BergĂ©, le richissime patron socialiste d’Yves Saint-Laurent : "Bien sĂ»r, nous sommes rĂ©solument cosmopolites. Bien sĂ»r, tout ce qui est terroir, bourrĂ©es, binious, bref franchouillard ou cocardier, nous est Ă©tranger, voire odieux." Dans L’IdĂ©ologie française (1981), Bernard-Henri LĂ©vy parlait dĂ©jĂ "d’épaisses sottises", au sujet des bourrĂ©es et des binious. Les "patries en tout genre et leurs cortĂšges de vieilleries" le dĂ©goĂ»tent. Guy Konopnicki tient le mĂȘme genre de propos, quand il parle de "culte du terroir, extase devant les vertus paysannes, philosophie spontanĂ©e, bon sens populaire et toutes sortes de vieilleries rĂ©actionnaires." (La Place de la nation, 1983).
La houtzpah talmudique
Les intellectuels juifs manifestent rĂ©guliĂšrement une certaine inclination Ă  profĂ©rer d’énormes contrevĂ©ritĂ©s. On nous dira par exemple que l’immigration n’a pas augmentĂ©, qu’elle n’a jamais Ă©tĂ© aussi basse, que les races n’existent pas, etc. Cette disposition Ă  prendre les goys pour des demeurĂ©s s’appelle la “h’outzpah” (“Chutzpah”, avec la graphie allemande, en raclant la gorge). Écoutez le philosophe marxiste Jacques Derrida nous expliquer qu’il y a "beaucoup plus de place qu’on ne le dit pour accueillir plus d’étrangers
 l’immigra­tion n’a pas augmentĂ©, contrairement Ă  ce que l’on affirme." (De quoi demain
, 2001).
En mars 2008, la revue GĂ©o Histoire avait publiĂ© un entretien avec le dĂ©mographe GĂ©rard Noiriel, qui avait pour titre Le fantasme identitaire : "Fort de ses recherches, l’historien peut rappeler que depuis cent cinquante ans, jamais l’immigration n’a Ă©tĂ© aussi faible en France. En 2007, cela fait plus de trente ans qu’elle n’a pas augmentĂ© de façon significative. Les statistiques produites par l’Ined (Institut national des Études dĂ©mographiques) le dĂ©mon­trent : il y a moins d’étrangers aujourd’hui qu’il n’y en avait en 1997."
L’ancien ministre Jack Lang manifeste les mĂȘmes dispositions talmudiques. Le samedi 3 septembre 2005, Ă  l’émission Tout le monde en parle, il rĂ©pondait Ă  Thierry Ardisson, qui lui posa la question Ă  brĂ»le-pourpoint : "Vous ne trouvez pas qu’il y a trop d’immigrĂ©s en France ?" : "Non, rĂ©pondit Jack Lang, vous savez que la France est le pays qui a le moins d’immigrĂ©s en Europe."
Dans le mĂȘme registre, des scientifiques tels que Roger-GĂ©rard Schwart­zenberg ou Axel Kahn nous assurent que "les races n’existent pas". Et nous venons tous d’Afrique, c’est bien connu ! La palme revient toutefois Ă  l’essayiste Guy Sorman, qui nous affirme, dans son livre En attendant les barbares (1992) : "Ce ne serait pas la prĂ©sence des Ă©trangers qui susciterait le racisme, mais leur absence : le fantasme de l’immigrĂ© serait le fourrier de la violence, beaucoup plus que l’immigrĂ© lui-mĂȘme." Et d’ailleurs, "la France, qui comptait des centaines de dialectes, patois et langues rĂ©gionales, il y a unsiĂšcle, n’était-elle pas alors plus multiculturellequ’elle ne l’est aujourd’hui ?"
Ces gens-lĂ , c’est Ă©vident, ont l’art de se foutre de la gueule du monde. Maintenant, si vous trouvez un juif qui tient un discours Ă  l’opposĂ© de celui-ci, c’est tout simplement qu’il n’est pas juif. Comme le disait Joseph Goebbels, bon connaisseur en la matiĂšre : "Ce qui est juif et ce qui ne l’est pas, c’est nous qui en dĂ©cidons."  HervĂ© Ryssen
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mysteriis-moon666 · 3 months ago
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THY KINGDOM COME PYRENEAN WARRIORS OPEN AIR #8
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Le Pyrenean Warriors Open Air existe depuis 2015, fondĂ© par l’association Pyrenean Metal datant de 2005. Quand tu admires les diffĂ©rentes programmations passĂ©es tu constates que la ligne directrice transcende la gĂ©nĂ©alogie et gĂ©ologie musicale du Keep It True Allemand en un ossuaire vivant, Ă©pique du Heavy/speed metal et prog hard rock. BasĂ© Ă  Torreilles en terre Catalane, PyrĂ©nĂ©es-Orientales, number 66(6), pas loin de la mer, au pied des Montagnes, en date de mi-septembre pour une journĂ©e d’enfer absolument excellente garth !
Les espagnols viennent en nombre brailler avec des looks des 80's, tu payes avec des jetons, ton bracelet est en papier, au diable le grand spectacle de pyrotechnie ici tout est oldschool, le concert est un rituel, pas de showbizness,. Les groupes sont dans le poil du heavy à couille rabattue, à chaque changement de plateau la sono sort du heavy metAl. Dans le public il n’y a que des fils du hard & heavy metAl, hyper trve power. Il n’y a qu’une scùne, Il n’y a qu’un parking, il n’y a qu’un bar, il n’y a que : Less is more ! Et que du over the top.
La rĂ©gion est sĂšche, le sol sableux se soulĂšve en gifle avec ce couloir aĂ©rien qui se nomme La Tramontane. Je craignais que le son s’en aille jusqu’aux grands vents de Gruissan 80 km plus loin, mais non. De plus et je fĂ©licite les ingĂ©s-son il Ă©tait chaud, puissant et remarquable, cela a permis de mettre en valeur les groupes. De toute façon l’organisation a Ă©tĂ© parfaite. Ne changez rien.
Cela fait depuis 2021 que j’hĂ©sitais Ă  venir, septembre c’était financiĂšrement un peu chaud pour moi Ă  chaque fois, mais cette annĂ©e j’avais prĂ©mĂ©ditĂ© un peu tous les mois une besace spĂ©ciale. Donc pour ma premiĂšre venue le dĂ©pucelage s’est fait admirablement, et il n’y aura aucune amnĂ©sie Ă  la craie tendre, tout est gravĂ© dans un fil d’or sur du marbre posĂ© dans une forĂȘt luxuriante et un sol granitique.
Dans les PyrĂ©nĂ©es Orientales l’étĂ© ne retient pas son souffle, les feuilles sont encore vertes et les journĂ©es encore chaudes, d’ailleurs il y a des feux de pinĂšdes alentours quand j’arrive. Et ce feu rencontre un Ă©cho Ă  cet alliage de chair et d’acier dont nous allions ĂȘtre habillĂ©s heavymetaliquement, tant tous nos souvenirs font ce que nous sommes et donnent du sens Ă  nos vies.
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La plupart du temps, c'est nous qui avons mis nos mains devant nos yeux et crions qu'il fait noir. Si l’on n’a qu’une et unique face d’un mĂȘme objet, Ă©motion, vue, comment peut-on Ă©mettre un jugement ? Sans connaĂźtre la dĂ©pravation, la folie artistique, la face cachĂ©e, il est impossible de sentir, de voir la beautĂ© dans son intĂ©gralitĂ©, dans sa puretĂ© mise Ă  nue.
Le heavy metal n’est pas une Ă©clipse. Il reprĂ©sente votre chemin Ă  travers les tĂ©nĂšbres vers la LumiĂšre, qui n'Ă©tait jamais vraiment partie. La noirceur renforce la prise de conscience que ce style est un pourvoyeur de mĂ©taux lourds, d’élĂ©vation par son contraste et que vous devez ĂȘtre prĂȘt Ă  brĂ»ler pour alimenter sa propagation.
Ce que vous appelez pĂ©chĂ©, je l'appelle le grand esprit de l’acier qui prend mille formes. Je me suis impliquĂ© dans cet antre de mystification en Ă©tant cet esprit invisible, observant et prenant note des pulsations que je distingue. Dans ce style il y a des pĂŽles, tout est double avec sa paire d'opposĂ©s oĂč les contraires sont de nature identique, mais de degrĂ© diffĂ©rent. Ils sont extrĂȘmes et chaque contraste rencontre toutes les vĂ©ritĂ©s car tous les paradoxes peuvent ĂȘtre conciliĂ©s.
Je me suis paumĂ© dans Perpignan dans des quartiers oĂč le roi du pistolet Ă  sept coups Kendji Girac doit manger du hĂ©risson grillĂ© en jouant Ă  la pĂ©tanque. Du coup J’ai ratĂ© le quatuor de speed metal cosmique de DUNWICH RITUAL formĂ© en 2022, composĂ© de Vēga (chant et synthĂ©), Agni (guitares), Thösz (guitares), D. (batterie), Rikkit (basse), originaire de Paris.
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J’ai achetĂ© leur CD « The Weird Tapes Sessions » du label de metal suĂ©dois Jawbreaker Records, spĂ©cialisĂ© dans le heavy et le speed metal underground. Huit titres compilant les premiers anneaux spatiaux du voyage lovecraftien, enregistrĂ©s lors de 3 sessions diffĂ©rentes au cours de l'annĂ©e 2022. Je m’en mors les testicules, tant ce speed metal Ă©pique doit attiser le tison rupestre et transcendantal dans son sanctuaire primitif Ă  voĂ»tes romanes, et dans un rĂȘve de pierre intersidĂ©rale.
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Sur les photos d’Algoby Graf (merci, merci, merci dude!) de leur prestation scĂ©nique j’ai remarquĂ© qu’un des guitaristes a le logo du groupe Magma sur le dos de la main droite, c’est pour moi un gage de trĂšs haute qualitĂ© de goĂ»t. L’autre guitariste avait un shirt du groupe Exciter, idem !
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ComposĂ© de de Xavier Ă  la basse, Thomas Ă  la batterie, Olivier et Flo Spector aux guitares et de la chanteuse Fiona, MEURTRIERES formĂ© en 2018 Ă  Lyon, possĂšde un E.P de 2020 Ă©ponyme de 5 titres et un 1er album en 2023 intitulĂ© « Ronde de Nuit » via Gates Of Hell Records (Phaethon, Receiver, Tentation, Blazon Rite, Chevalier
) composĂ© de 8 titres.
Leur heavy metAl rayonne la flamme oldschool, en Français dans le texte, dans la veine de SortilĂšge, du « PrĂ©dateur » des nordistes d’Excalibur et de la triade des opus « ExĂ©cution » 1985, « La Terreur » 1986 et « SuprĂ©matie » 1987 d’ADX.
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Le chant thĂ©Ăątral et punk de Fiona qui a remplacĂ© Fleur vous amĂšne sur les terres MoyenĂągeuse de sonoritĂ©s correspondantes, avec comme armure des guitares acĂ©rĂ©es dans le « Killers » de la Vierge de Fer, aux mĂ©lodies accrocheuses du « Rosa Mystica » des QuĂ©bĂ©cois de Cauchemar et « Ancient Metal Attack » des Finlandais de Chevalier. Parfois il y a un mix du « Fistful of Metal » d’Anthrax, un tempo relevĂ©, parfois le grain vocal de Uta Plotkin de Witch Mountain avec un zeste de doom.
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Sur scĂšne les lourdes mĂšches de cheveux noirs de Fiona glissent comme des serpents et son chant est envoĂ»tant, avec parfois un manque de justesse, c’est punk. Les riffs sombres et rouge sang immolent Ă  chaque secousse dans une belle bataille de lames riffiques, la rythmique se penche avec passion et voluptĂ©, l’on sent le groupe en pleine floraison, sens et fiertĂ©, tout en ardeur, un cƓur doux pour Ă©tourdir dans son aciĂ©rie profonde. Le groupe pioche dans son trousseau de clef pour baisser pont-levis, ouvrir toutes les portes du chĂąteau fort, gravir les donjons sans jamais faire tomber leur set aux oubliettes. Chaque titre est comme un conte oĂč l’épique fait rougir l’acier, oĂč la fable prend corps dans le combat des femmes. Unique en soi, fervent dĂ©fenseur d’un combat pieux de plusieurs millĂ©naires : la femme est l’avenir de l’homme.
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Il n’est point rare de distinguer dans cette villĂ©giature Ă©ternelle en mausolĂ©es et sĂ©pultures des vestes patchĂ©es avec des collectors d’une Ă©poque rĂ©volue, qui doivent dĂ©sormais coĂ»ter une fortune sur Vinted. En septembre c’est comme si on respirait Ă  nouveau, froid sur la peau le soir du zeste de sueur rĂ©coltait le jour.
Dans le public beaucoup attende la prestation des Lyonnais d’ANIMALIZE qui a chipĂ© son blaze de l’opus de KISS datant de 1984, Heaven On Fiiiiiire.
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Composé de Coyote (chant et basse), Jessman et Rattle Gab (guitare), puis Hyungminato (batterie) dont le chanteur a annoncé son départ aprÚs le SOUTHTROOPERS Festival.
FormĂ© en 2020, le quatuor a sorti 2 E.P « Angles Morts » 2023, « Tapes om The Crypt » 2020, et un premier long format « Meat We're Made Of » 2022 via Dying Victims Productions & Charognard Records avec des titres en French et d’autres en Anglais. Jouant Ă  donf un Heavy 80’s que les anciens trĂ©pignent Ă  en perdre la tĂȘte, comme quand ils confondent la tĂ©lĂ©commande de la tĂ©loche avec celle de la box. Le groupe est rentrĂ© sur scĂšne comme les Ă©quipes de rugby lors de la finale du bouclier de Brennus dans les 80's, c'est Ă  dire en courant, spandex inclus mec !
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Le groupe a fait chauffer avec ostentation le speed de MorsĂŒre avec leur titre « Jungle Dance », le hard rock pour « SamouraĂŻ de l'univers » avec le mood de Tokyo Blade et dĂ©ploie « Sous l'Oeil du Charognard » comme un doux SortilĂšge et une MalĂ©diction de ''CondamnĂ©s''. Ça ne se pignole pas du tout sur scĂšne, le combo joue capot ouvert, ça bazarde de la praline des 80’s en 2024 sans papier carbone, c’est le cƓur qui parle le fier heavy avec le fer des amplis.
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Le parking est Ă  10m du site, pendant que j'allais ranger ma ceinture cloutĂ©e de CD des stands de merch, il y avait aussi le fanzine MalĂ©dictions (il y a une ITW dans Mysteriis Moon), je croisais un hidalgo d'Espagna del sol avec le physique de Ticky Holgado, les bagouzes de Lemmy Kilmister, pompes en croco du Portugal, un antique blouson en cuir de Mazamet, torse nu dessous avec une tonsure de Cheikhbacca (cheikh + chewbacca), et avĂ© comme locomotion star war le retour du GTI, jante d'Ă©poque, manquait que le becquet arriĂšre K2000. Le gars a fait pĂ©ter l'autoraDIO avec un ‘’Holy Diver” Ă  faire lever de sa tombe le dernier chasseur de Dragon, puis il a dĂ©chainĂ© avec le « It's Electric » de Diamond Head. Totalement evil mĂȘme sur le parking !
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PHANTOM SPELL est un combo Anglais/Espagnol enraciné dans les années 70/80 pour faire monter la sÚve Hard Rock/Heavy Metal Progressif.
Son concepteur Kyle McNeill (SEVEN SISTERS) anoblit avec l’élĂ©gance et le raffinement de Uriah Heep, Kansas, Magnum, Fates Warning, jusqu’au « Nursery Cryme » de Genesis (1971), et quelques accents dissĂ©minĂ©s de Dream Theater et du Floyd dans cette joliesse mĂ©lodique.
Je trouve que ce groupe n’appartient pas au revival du genre d’HĂ€llas Ă  chercher le culte de l'huĂźtre bleue de Wishbone Ash dans les cartes de Tarot de Manilla Road.
Ce corps musical Ă  l’arĂŽme d’une forĂȘt de bois prĂ©cieux a fait flotter toute sa douceur. Un vent joueur levait Ă  chaque bourrasque une Ă©cume de bouleversement que le groupe faisait retentir d’émotions en piochant dans ses deux opus oniriques et tranchant que sont « Immortal's Requiem » (2022) et « Tales From The Black Spire » (2023). Leur musique calme et presque timide pouvait se chauffer Ă  coup de tison dans cette lumiĂšre des flammes, tout en se reflĂ©tant avec la violence du feu acre comme une purge purificatoire dans une nuit calme oĂč rĂšgne Ă  nouveau la paix Ă©ternelle. Le chant sacrĂ© de Kyle Ă©tait versĂ© avec des dĂ©sirs sauvages, sacrĂ©s dans une atmosphĂšre prog oĂč Camel et Opeth divaguent dans l’écrin d’une six cordes funambule. Le venin puissant et solaire de Phantom Spell captait le bruissement dĂ©moniaque munit d’une prĂ©cision et de la mesure de son Ă©treinte au service de l’émotion. Ça commençait comme au son d’une vieille chanson de blues qui permet d’enduire des bougies d’herbes Ă©paisses oĂč toutes les lumiĂšres sont Ă©teintes sauf une. Et ça brĂ»le et brĂ»le Ă  l’intĂ©rieur jusqu'Ă  ce qu'il n'y ait plus que la fumĂ©e bleue de l'aube et que l’encens des fleurs rĂ©veille le bruit de mille silences dans une plongĂ©e psychĂ©dĂ©lique. Ce groupe est une ronce pour fantĂŽmes nostalgiques, et ses paroles sont saupoudrĂ©es d’épines et de mures sacrĂ©es, et vous pouvez ĂȘtre certain.nes, que vous serez sanctifiĂ©s Ă  la toute fin.
C'Ă©tait leur premier concert en France. Beau, fort, doux ! Ce fut un instant entre contemplation, onirisme spectral, ballade, je ressentais pieusement un essor venu d’une nature musicale pleine de joliesse et des parfums que l’on respire en forĂȘt. D’ailleurs face au sanctuaire principal de la scĂšne, juste derriĂšre il y avait un arbre qui dĂ©passait majestueusement, pile au centre de la scĂšne comme une ombre protectrice, poĂ©tisant dans l’éruption de son feuillage le tournoiement bestial et heavy de la tramontane, les Ă©clairs soniques et de cette magie que les hommes ressentent dans la communion.
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Je baignais dans cette quiĂ©tude ressentie par mille saveurs culinaires d’un plat Ă©picĂ©e Indien, trempant mon esprit dans le miel de ruisseau antique que dĂ©jĂ  le prochain concert se profilait.
A ce moment ce fut comme si la foudre venait frapper son esprit totalement wild quand TYRANN from Sweden with heavy’n’roll est montĂ© sur scĂšne.
Check list : Tobias Lindqvist le bassiste chanteur est sorti des backstages en exigeant qu’on l‘appelle ‘’Ramirez El Patron’’. La camisole de force du batteur Jakob Ljungberg a Ă©tĂ© enlevĂ©e et il a Ă©tĂ© relĂąchĂ© dans la nature de but en blanc. Tous les potards sont montĂ©s Ă  fond de 11 sur les amplis de Joseph Tholl, la voie est libre sur scĂšne, il n’y a pas de ceinture de chastetĂ© pour ce set, dĂ©collage, enjoy !
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L’homme sauvage met la bĂȘte indomptĂ©e de son art comme un protecteur fĂ©roce dĂ©fend ceux qu'il aime. Tyrann tire son patronyme du roman d'Isaac Asimov, cĂ©lĂšbre auteur de Science-fiction du XXᔉ siĂšcle, paru en France en 1973 sous le titre « PoussiĂšre d'Ă©toiles ». Le groupe a Ă©tĂ© conçu avec des membres de l’excellent et tĂ©nĂ©breux groupe de heavy ENFORCER. Leur deuxiĂšme album « Besatt » dont les refrains sont Ă  boire dans le crĂąne de vos ennemis, soulage un heavy Metal pur, sauvage, mĂ©lodique, valeureux façon Gotham City, Heavy Load, Ostrogoth, Spiritual Beggars mais saoul et s’électrocutant les couilles Ă  l’état sauvage.
CĂŽtĂ© riffs ce n’est pas du tout Jean Lassalle essayant d’allumer sa tronçonneuse. PerchĂ© sur son promontoire, le groupe venait boire avec ivresse Ă  la source de ce scintillement ferrugineux pour en forger la hache, dĂ©capiter des riffs rupestres comme autant de Motörhead bestial venaient s’enrouler autour de nous d’un antidote fĂ©roce. La perspective d'accĂ©der Ă  la vĂ©ritĂ© de l’art cru Ă©tait aussi saignante qu’un magret sur un BBQ Ă  rissoler. J’étais fouettĂ© par le tranchant des enceintes crachant les dĂ©cibels avec l’ostentation d’une fournaise en furie. Tyrann marchaient sur le feu des braises qu’il attisait avec les Ă©tincelles dansantes de ses tĂ©nĂšbres. Il aimantait avec ses yeux brillants de fiĂšvres un ensemble d’ivresse rĂ„wk’n’rĂžll. Le chanteur crachait ses lyrics SuĂ©dĂžis en bavant par faiblesse de justesse parfois, Ăžuaie pĂŒnk ! Le concert est passĂ© aussi rapide qu’une foudre joyeuse et fĂ©roce.
Pfiouuuuuu ce fut une sacrĂ© branlĂ©e de bois vert, une fois de plus. J’errais pendant un temps encore dans la forĂȘt de conifĂšres de TrĂ«sticklĂ„n de Tyrann le froc au cheville, et je pensais au heavy metal qui n’avait pas subi l’affront d’une dĂ©chĂ©ance de son style en perdant peu Ă  peu le sens de sa rĂ©alitĂ© fondatrice, pour se rĂ©fugier dans un univers artificiel. Sans penser que j’allais faire un bond de la SuĂšde au Japon, en me frottant les esgourdes Ă  m’en faire rugir des Ă©clairs, comme un pull avec de l’électricitĂ© statique.
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Le constat Ă©tait clair : Nous montions en gamme inlassablement
Mais l’heure Ă©tait Ă  la bombance que je fis au stand oĂč il vendait des omelettes dans un sandwich, j’ai achetĂ© un gobelet au bar de l’asso Pyrenean que je ne me suis pas servi puisque l’on m’a donnĂ© une bouteille d’eau. J’ai gardĂ© le souvenir qui est venu nourrir le coffre Ă  gobelet dans mon antre, avec la sensation qu’il remplace les tickets dĂ©sormais.
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BLAZE est un combo de l'Úre NWOHBM dans le style de Saxon, Witch Cross, Jaguar, Tokyo Blade, Scorpions (période Uli Jon Roth), formé en 1975, le groupe s'est séparé plusieurs fois et s'est reformé avec de nouveaux membres appartenant à Queen Doll (1986 / 1990) et Black Sheep (1993 / 1995).
Pour les plus jeunes ce groupe est dans la veine des excellents High Spirits. En 2004 Blaze a sorti son 1er album « Danger Zone » puis en 2015 « Dream Chaser » distribué par le label Allemand High Roller Records.
Blaze raconte les secrets vieux de plusieurs siĂšcles par sa chaleur musicale exsudĂ©e d'un ange invoquant sans jamais retirer son nom des profondeurs, et de son cƓur, tout en glissant dans l'air de la nuit tel un ninja dont le bout du sabre a trempĂ© dans du sang de Grande-Bretagne, et sans sauce samouraĂŻ. Wataru Shiota au chant ravivait les mĂ©lodies de lotus que le guitariste Shige parfumait de fleurs de cerisiers, avec tout de mĂȘme des solos qui parfois Ă©taient un poil long, et des doigts qui tapaient un peu Ă  cĂŽtĂ©. Mais je chipote, car leur interprĂ©tation Ă©tait aussi pure qu’un rituel de thĂ© Japonais, et Ă  la fois, dans un entrelacs temporel oĂč les fusions libertaires des 70’s s’accoquinaient Ă  la steppe de l’acier des 80’s. L'on sentait surtout une vibration enthousiaste du groupe pour un public conquis, s’enroulant ensemble autour du torse musical et dans ce nacre sucrĂ©/salĂ©/saké et olĂ© pour les Espagnols.
La raison pour laquelle Blaze a pu voler comme un dragon en feu c’est qu’il a brĂ»lĂ© sa geĂŽle, qu’il a laissĂ© fuir les fantĂŽmes pour jouir du moment, et ça nous l’avons tous et toutes ressenti ardemment. Belle communion, encore !
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C’est-Ă -dire que quand tout le monde est dans la mĂȘme vibration, parle le mĂȘme langage, du moins le comprends assez pour en assimiler les rituels avec respect et se forger avec valeur Ă  ce mĂȘme langage, c’est l’osmose.
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En contraste je vous dirais : ‘’Quelle Ă©poque nous vivons !’’. Nous n’écrivons plus de chroniques de disques, noOon, nous serions devenus des crĂ©ateurs de contenu. QUOI ? Ahahah ! quelle blague, allez-vous faire enculer avec votre novlangue ! C’est vrai quoi l’on ne se comprends de moins en moins, et quand tu as passĂ© un Ăąge de sagesse il y a un petit bonhomme dans la tĂȘte qui arrive dĂšs que survient l’incomprĂ©hension et qui actionne un bras d’honneur comme unique chemin Ă  suivre, et ça fait du bien de lĂącher, de ne pas essayer de changer pour les autres, mais de rester soi. C’est ce que l’on vit au Pyrenean Warriors, le retour Ă  soi. Au fondamentaux comme l’on dit dans l’ovalie.
L’homme s’est toujours construit dans ses propres clans, c’est une vibration qu’il suit car elle appartient intensĂ©ment Ă  ce qu’il est depuis toujours. Quand je vais Ă  un concert, le rite prĂ©sent en recueille toute la portĂ©e. Quand tu es dans une communautĂ© dont tu portes le corps musical Ă  mĂȘme ta peau, tes tripes et ton cƓur, tu as davantage de possibilitĂ© d’accĂ©der au nirvana vibratoire.
Dans ma construction musicale j’ai toujours ressenti le besoin d’aller puiser dans plusieurs chapelles pour dĂ©couvrir, pouvoir comprendre un disque en allant Ă  la genĂšse d’autres styles musicaux, relier les rives sous-jacentes. N’hĂ©sitant jamais Ă  prendre des chemins de traverses, du hors-piste, de partir dans les dĂ©combres, fouiller dans les ruines en spĂ©lĂ©ologue et parcourir l’ascension du trĂ©fonds. Mais je n’ai jamais dĂ©tournĂ© le regard, j’ai toujours su que le heavy metal Ă©tait un style Ă  part, muni d'une grande richesse, mais qu’une grande majoritĂ© considĂ©rait comme profane, et ça aussi ça me plaisait, d’ĂȘtre retirĂ© dans un monde unique et Ă  part, devenu quelque chose de trop insignifiant pour mĂ©riter l’attention.
Quand le grunge a poussĂ© le heavy metal dans les cavernes, cette absence a creusĂ© en moi une blessure profonde mais comme si ce n'Ă©tait qu'un murmure dont je n’avais conscience, et j’ai traĂźnĂ© ce sentiment d'abandon comme un fantĂŽme qui hante. Dans cette sociĂ©tĂ© oĂč l’on perd l’usage du social rĂ©el pour le communautaire virtuel, oĂč sous l’éclat de l’ego se dresse et s'enfile les masques fardĂ©s du personnage Ă  paraĂźtre, le spectacle a cousu avec la fibre optique les Ă©charpes pour nous pendre.
« Si l’art ne guĂ©rit pas, ce n’est pas de l’art, c’est du spectacle » Alejandro Jodorowsky
Le heavy metal a le sens du spectacle, mais si l’on creuse dans sa musicalitĂ©, il concentre une fusion de fer Ă©pique parfaite pour traduire entre ombre et lumiĂšre les profondeurs de l’obscuritĂ© avec des dĂ©mons romanesques.
Quand nous sommes petits l’on apprend Ă  ne plus craindre le noir pour s’endormir. Plus tard nous apprendrons de nos erreurs, faiblesses, et affrontons nos propres dĂ©mons. La voie de l’obscur est un chemin oĂč les ombres et les dĂ©mons ne sont pas ce qu’ils paraissent et cachent dans leur for intĂ©rieur les forces, rĂ©ponses, guĂ©risons. Nous comprendrons au prix du dĂ©sespoir qu’il ne faut pas affronter mais accueillir pour comprendre ses dĂ©mons. La damnation ne repose que sur l’affrontement contre soi-mĂȘme, Ă  ne pas saisir que lutter contre ne fait que raviver le feu qui nous consume, alors que voir au-delĂ  de l'illusion de qui nous sommes vraiment, nous mĂšne Ă  ce que nous ressentons vraiment Ă  l'intĂ©rieur.
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Revenons au concert. Mes yeux commençaient à crisser le sable des bourrasques de la tramontane, et nous entamions une triade de félicité à partir de ce moment-là.
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SATAN a dĂ©butĂ© en 1979, Ă  Newcastle, en Angleterre, issu de la NWOBHM (New wave of British heavy metal), bĂątissant dans son mood Diamond Head avec les opus « Court in the Act » (1983) et « Suspended Sentence” (1987) comme une Ɠuvre fondatrice avec une obscuritĂ© ressentie jusqu’à la baie Californienne oĂč les Mets, Exodus et consorts puiseraient pour la fonderie du thrash metal.
ReformĂ© en 2011 au festival allemand Keep It True, et venu en France pour la premiĂšre fois en 2014 au Hellfest, la seconde au Fall Of Summer en 2015, Satan a ressurgi du passĂ© pour marquer son temps avec pas moins de 5 albums, "Life Sentence" (2013), "Atom By Atom" (2015), "Cruel Magic" (2018) et " Terre Infernale" (2022), et le dernier "Songs In Crimson" (2024) via Metal Blade Records couronnĂ© d’une tournĂ©e EuropĂ©enne avec un passage au Pyrenean Warriors.
ComposĂ© de Brian Ross – chant (le gars vient de sortir simultanĂ©ment 2 nouveaux disques avec 2 groupes : Blitzkrieg et Satan), Russ Tippins - guitare (le johnny Ramones du heavy metal),
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Steve Ramsey – guitare, Graeme anglais – basse et Sean Taylor – batterie.
L’on sentait dans le public le frĂ©missement d’une traĂźnĂ©e brĂ»lante prendre gorge dans un grand frisson fatal. Le groupe arrive avec son cƓur pur qu’il gardera sans jamais enfouir dans les catacombes le parfum d’un passĂ©. Son esprit glorieux met en Ɠuvre des albums toujours trĂšs bons de toute façon. D’emblĂ©e le groupe porte sur sa cuirasse des vipĂšres en mĂ©tal pour servir son chĂątiment avec le feu. Ici-bas la combustion de Satan dans un ciel lumineux de pierre corrodait la terre d’un fertile heavy metal oĂč suc et sĂšve cĂ©lĂ©braient l’harmonie nocturne dans une noire expiation minĂ©rale. Tel un faiseur d’arc Ă©lectrique qui ouvre les portes alchimiques, le zĂ©nith de Satan possĂšde une teinte d'absinthe avec la sensation outrageante d'un vide sous la terre, et je sentais battre trĂšs fort les cƓurs proches autour de moi. Le groupe est venu comme porteur d’une magie archaĂŻque et malĂ©fique pour dĂ©river et vivre Ă©ternellement dans nos rĂȘves. Je n’ai pu trouver aucune langue pour dĂ©crire les parcelles musicales que ce groupe a transplantĂ© dans chaque cƓur, mais en y repensant bien, j’ai constatĂ© de nombreuses personnes avec les paupiĂšres closes apporter un silence intense Ă  leur contemplation intime brĂ»lante.
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Quel plaisir de retrouver l’ironie subtile de l’insulaire Brian Ross, capable de vous prĂ©senter le prochain titre, et en mĂȘme temps de bazarder Ă  celui qui brame une cabourdise dans la foule un « fuck you » facĂ©tieux. Si je vous traduis ce ‘’f#ck yo#’’ c’est un peu comme quelqu’un qui dit « attends un peu, vas-y fermes ta gueule pour voir (pause silencieuse), Ă  oui voilĂ , c’est mieux. »
Satan dĂ©ploya son phĂ©nix dans le larynx des enceintes comme s’il voulait sortir de sa peau et laissa mugir ses derniers feux sous un nuage de plomb et de foudre satanique, sans aucun Ă©quinoxe. Ce dernier Ă©clair sonique, sorte de hurlement Ă  vous dĂ©chirer le ventre, nous le trainerons en cicatrice jusqu’à notre mort.
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Alors que le dĂ©clin du jour donnait au crĂ©puscule la noirceur de son dĂ©lice de mĂ©tamorphose, nous allions remonter le gouffre satanique jusqu’à cette lumiĂšre progressive que seul un Demon apporte avec contraste.
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Vendu Ă  la sociĂ©tĂ© du spectacle depuis le dĂ©but des 70’s, le rock a mutĂ© vers le heavy metal. Les groupes agitaient dans des rĂȘves de fer une musique que l’on a vilipendĂ©e rapidement comme rouillĂ©e. Cette musique est spĂ©ciale, unique en soi, elle est fondĂ©e dans l’environnement dont elle est issue, la classe ouvriĂšre, ne possĂ©dant que sa force brute de travail.
C’est faux et injuste d’avoir annoncĂ© que la majoritĂ© des personnes qui Ă©coutent du hard rock, heavy, speed, thrash, death, black
possĂšdent un train de vie de cadre. C’est juste vendeur pour attirer des sponsors, pardon, des mĂ©cĂšnes (la turlute jusqu’au couille hein).
C’est toujours dans ce bruit incessant de paroles vaines, promesses creuses, d’espoirs dĂ©chues, que nous suffoquons dans un air climatisĂ©.
Le glaive du heavy est taillĂ© dans la sidĂ©rurgie du prolĂ©tariat depuis ses fondements. L’on veut du vrai car nous sommes sincĂšres, leur monde nous Ă©chappe, nous Ă©corche, il nous blesse. Cherchant un refuge nous venons trouver l’éclat du noir dans la lumiĂšre, une sorte de commĂ©moration dans un rituel fait de feu et de sang que le heavy metal apporte dans son Ă©crasante puretĂ©. Le Pyrenean Warriors Open Air en garantie l’osmose, le tumulte et l’immortalitĂ© sonique.
Les Ăąmes des heavymetalhead ne sont pas des ombres perdues, rappelez-vous que c’est dans l’obscuritĂ© la plus profonde que l’on perçoit le mieux la lumiĂšre. Et celle-ci quand elle vous pĂ©nĂštre vous vous souvenez de qui vous ĂȘtes, dans quoi vous vous ĂȘtes fondĂ©. Vous savez naviguer dans les tĂ©nĂšbres qu’importe le vent, tramontane incluse. Rappelez-vous que tout ce qui revient de l'oubli revient pour trouver une voix, sa voie.
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Tandis que la nuit rĂ©pandait ses guĂȘtres Ă©toilĂ©s, le vent venait calotter dans la nuque d’un coup de froid, pour Ă©quilibrer entre les plateaux je suis retournĂ© Ă  la caravane de l’omelette. Il parait que pour bien dormir, il est important de manger lĂ©ger le soir, alors j’ai mangĂ© une crĂȘpe Ă  22h00. Il n’y avait plus de pĂąte ‘’normale’’ mais que de la farine de sarrazin, je me suis dit que cela n’allait pas ĂȘtre bon, et en fait si, la pĂąte est plus compacte, la saveur du chocolat maison Ă©tait excellente, elle devait ĂȘtre Ă  85% au minimum de cacao noir, et surtout c’était chaud et j’avais froid.
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DEMON a été fondé en 1976 par le chanteur Dave Hill et le guitariste Mal Spooner, tous deux originaires de Leek, Staffordshire.
Leur premier album « Night of the Demon » sorti en 1981 se fait l’antre de la filiation NWOBHM et de la thĂ©matique sabbathienne. L’annĂ©e d’aprĂšs « The Unexpected Guest » s’échappe de l’ñtre pour une mĂ©lodicitĂ© qui prĂ©vaut au style lyrique du heavy metal traditionnel. AnnĂ©e aprĂšs annĂ©e Demon expĂ©rimente sa magie noire avec un aspect progressif et une sensibilitĂ© et des fĂȘlures comme arme Ă  double tranchant dans sa discographie : « The Plague » (1983), « British Standard Approved » (1985), « Heart of Our Time » (1986), «  Breakout » et « Taking the World by Storm » (1987), « Hold on to the Dream » (1991). En 1992 avec « Blow-out » Demon range sa fourche caudines pour revenir des limbes en 2001 avec l’album « Spaced Out Monkey ». Puis suivront « Better the Devil You Know » (2005), « Unbroken » (2012) et « Cemetery Junction » (2016).
Aujourd’hui composĂ© de Dave Hill – chant principal (depuis 1979) qui est arrivĂ© sur scĂšne affublĂ© d'un masque de dĂ©mon, Karl Waye – claviers (2001, depuis 2012), Neil Ogden – batterie, percussions (depuis 2002), David Cotterill – guitares (depuis 2007), Paul Hume – guitares (depuis 2012), et Paul 'Fasker' Johnson – basse (2011–2012, depuis 2022) dont le visage me semble ĂȘtre un trait d’union entre Brian May de Queen et Steve Harris d'Iron Maiden. Leur dernier album « Invincible » (2024) vient lustrer son audace musicale avec la clartĂ© de son paroxysme sonique.
En live le travail sur les textures est soignĂ© et accroĂźt au bon dĂ©veloppement des mĂ©lodies accrocheuses et ciselĂ©es. Le chant mĂ©lodique, rocailleux et sombre de Dave Hill s’envole dans la mystique de la nuit hard & heavy mĂ©lodique. Les aspĂ©ritĂ©s progressives rĂ©pandent leur suc et chaque musicien y trouve sa voie sur des enchevĂȘtrements de guitares Ă©lĂ©gantes, de claviers aĂ©riens, et de percussions tumultueuses.
Demon a ratĂ© le coche avec le hard FM/AOR et commis la lĂšse-majestĂ© de ne plus ĂȘtre assez Heavy au milieu des 80’s. Entre le maillet et l’enclume le groupe a su trouver son chant de cygne, parfois il a la blancheur d’une mĂ©lodie accrocheuse d’Uriah Heep, caressant une douceur de Pink Floyd, puis il peut devenir aussi sombre que la noirceur Ă©clatante de Diamond Head, Whitesnake, avec les abysses progressistes de Praying Mantis et QueensrĂżche. Rare en nos terres arables, la prĂ©sence de ces Anglais dĂ©montre une fois encore du caractĂšre magistral de la musique du royaume Britannique.
Setlist
Night of the Demon
Into the Nightmare
Hurricane
The Plague
Nowhere to Run
Face the Master
Total Possession
Remembrance Day (A Song for Peace)
Deliver Us From Evil
Sign of a Madman
Don't Break the Circle
Liar
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AprĂšs ce concert j’étais dans un ocĂ©an immergĂ© de choses Ă©tranges dont cet univers musical sombre et Ă©pais me faisait digĂ©rer des grenades et boire des tasses de feu recouvertes de brumes dorĂ©es. Beaucoup de choses se manifestent Ă  l’écoute de Demon, l’obscuritĂ© de chaque chute, la lumiĂšre scintillante de chaque ascension baignĂ©e de nuits nageant au clair de lune ou palpite les Ă©toiles de la nuit la plus profonde. Dans un titre il est possible d’entendre qu’une partie fasse mĂ»rir les pommes du fruit dĂ©fendu, et l’autre la transforme en cidre.
Pitinnn ça caillait, j’avais mis la capuche, batifolant dans une attente transcendĂ©e d’espĂ©rance pour le dernier groupe et concert du soir.
WARLORD est un ciel Ă  texture de pĂ©tales soniques embrassant les doigts d’une pluie mĂ©lodique et Ă©pique. Leur musique est un clair de lune sur des bouleaux, palmiers, cyprĂšs et bougainvilliers, long d’une plĂ©nitude et d’une aisance Ă  manier le glaive sonique Ă  leur guise.
Les falaises mĂ©lodiques se perdent orphelines en se jetant dans le prĂ©cipice Ă©motionnel pour nourrir les vagues agitĂ©es en densitĂ© et contraste. Warlord est un exil, il a l’odeur du dĂ©sir d’autre chose de plus singulier, de contrĂ©es lointaines, de fruits secs, fumĂ©e d’encens, musc nocturne, sel de miel, une odeur qui se souvient d’autre arĂŽme Ă  recueillir pour en rĂ©colter la sĂšve et en faire sienne.
PlutĂŽt que de prouver sa puissance c'’était l'heure des voix mystĂ©rieuses convoquĂ©es Ă  la source des puissances constantes.
Formé en 1981 par Mark Zonder et William J. Tsamis avec comme genÚse en 1982, la chanson « Lucifer's Hammer » (basée sur un roman de Larry Niven et Jerry Pournelle) qui apparaßt sur la prestigieuse compilation « Metal Massacre II ».
Leur premier et mini-album « Deliver Us » est sorti en 1983 via Metal Blade Records, il est considĂ©rĂ© comme l’archange de l’Epic Metal, viendra ensuite du chaudron magique « And The Cannons Of Destruction Have Begun... » en 1984. L’album « Rising Out Of The Ashes » est apparu comme celui du retour de Warlord en 2002, et 11 ans plus tard « The Holy Empire » voit le jour en 2013 dernier album studio du guitariste et compositeur William J. Tsamis dĂ©cĂ©dĂ© le 13 mai 2021 Ă  l'Ăąge de 60 ans.
Aujourd’hui composĂ© de Mark Zonder - batterie (1980-1986, 2001-2002, depuis 2011), Philip Bynoe - basse (depuis 2013), Giles Lavery qui Ă©tait affublĂ© d'un bandana façon Mike Muir de Suicidal Tendencies – chant (2013, depuis 2023),
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Jimmy Waldo - Clés et Eric Juris - Guitare ( depuis 2023),
Leur magnifique nouvel album « Free Spirit Soar » est sorti le 10 mai 2024 via High Roller Records, il a été enregistré en 2023, fruit du batteur Mark Zonder et du chanteur Giles Lavery qui rendent hommage à l'héritage musical de Bill Tsamis.
Le groupe s’est donnĂ© d’emblĂ©e. Polyrythmie, harmonique, contrepoint, gammes inusitĂ©es et signatures rythmiques composĂ©es forment ce cloĂźtre baroque. Peu Ă  peu s’érodait la certitude et le dessein d’une ramure plus progressive, Ă©nigmatique et aĂ©rienne dont les nouveaux pĂšlerins peupleraient la zone avec culte. L’emprise d’un perpĂ©tuel crĂ©puscule venait parfois avec cĂ©sure abolir le brasier, couvant de sombres incantations mĂ©lodiques. La flamme de Warlord est transpercĂ©e d'anathĂšmes avec cette densitĂ© opulente, apportant au cƓur de la nuit cette union d’harmonie des 2 guitaristes.
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Qu’ils Ă©taient exaltant ces duels de guitares homĂ©riques, ces tappings en mode twin avec les ailes d'une fĂ©e capturĂ©e en de nombreux langages de lumiĂšre. Les titres progressifs d’epic metal tendaient leurs ombres dans un dĂ©gel argentĂ©. Fureur et puissance obscure se retrouvaient dans l’occultisme de ce Heavy metAl hors norme.
Le groupe a traversĂ© son Ă©popĂ©e sonique et arrima les souvenirs. Nous Ă©tions submergĂ©s de catalepsies soniques, les images venaient dessiner cette topographie que l'on fait rentrer dans notre prĂ©cipice intimiste tout en s'accordant Ă  l'infini, oĂč le groupe dans sa mansuĂ©tude aura conquis notre terre.
Entre force ascensionnelle de poĂ©sie et d’amour, de puissance Ă©pique et tellurique, je trouvais Warlord chevaleresque et romantique. Leurs albums ont cette puissance et une douceur incommensurable. En live c’est davantage Ă©pique, il y a le tonnerre, l’herbe psychĂ©dĂ©lique et la flamme sonique, je ne pense pas que cette musique serait si lumineuse, ni sa saveur si chaude et douce dans ses eaux sombres. Dans l’écume aĂ©rienne et sa forme fĂ©erique Warlord attise en mĂȘme temps une force gĂ©nĂ©reuse et romanesque, tissant des vagues rythmiques et des spectres mĂ©lodiques poussĂ©s par l’avancĂ©e des tempĂȘtes au-dessus des formes fĂ©eriques nuageuses du clair de lune heavy.
Il existe un Warlord underground britannique des annĂ©es 70, idans le mood de Black Sabbath, avec un certain intĂ©rĂȘt pour la sorcellerie et la magie noire, considĂ©rĂ© comme un groupe de c Doom Metal.  Les morceaux ont Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©s entre 1974 et 1977.
Setlist
Lucifer's Hammer
Invaders
Battle of the Living Dead
Kill Zone
City Walls of Troy
Winds of Thor
Lost and Lonely Days
Aliens
Mrs. Victoria
Penny for a Poor Man
War in Heaven
Black Mass
70,000 Sorrows
Winter Tears
Achilles Revenge
Deliver Us From Evil
Child of the Damned
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Peu importe Ă  quel point vous ĂȘtes bon, vous serez remplacĂ©. Ce qui compte dans la fĂ©licitĂ© d’une vie c’est l’instant prĂ©sent. Celui-ci quand vous le vivez pour de vrai rien ne peut enlever sa vĂ©ritĂ©.
En concert tu palpites comme un arbre plein de sĂšve sans prendre garde de la hache du retour Ă  la rĂ©alitĂ©, et de son aura nostalgique. Une brise s’immisce, ressuscite la mĂ©moire de vouloir revivre la beautĂ© dans la lumiĂšre avec ces ruines sauvages. Les fleurs se fanent inexorablement, et nous respirons encore leur vertige nostalgique bien aprĂšs leur mort, parce que l’innocence papillonne dans le jardin de l’enfance et devient le temps des regrets. Une partie de nous est morte dans notre adolescence avec cette musique lĂ , et dans ce laps de temps qu’est le Pyrenean Warriors Ope Air nous sublimons dans le sĂ©pulcre Ă  boire Ă  mĂȘme le sang notre oiseau de vie et dragon de feu.
La vie est une accumulation de sagesse, d’amour et d’expĂ©rience des personnes rencontrĂ©es, des obstacles surmontĂ©s et des moments de grĂące d'une pure intensitĂ© hĂ©roĂŻque.
Je peux vous assurer que j'ai pris rendez-vous avec ce festival absolument génial, la prog est énOrme, l'état d'esprit propage un rituel de célébration du heavy sonique, épique, cosmique, maléfique, antique, éthique, magique, elfique, unique, mythique, lubrique, mystique, poétique, alchimique, phallique, frénétique, satanique, et tout est conçu à l'ancienne, avec un respect mutuel.
Merci Ă  l’association Pyrenean Metal et gloire Ă©ternelle au Pyrenean Warriors Open Air, Ă  Algoby Graf pour les photos, Ă  tous les hardos et filles du heavy metOl, DUNWICH RITUAL, MEURTRIERES, ANIMALIZE, PHANTOM SPELL, TYRANN, BLAZE, SATAN, DEMON, WARLORD.
Vous pouvez voir des vidéos lives du PYRENEAN WARRIORS via DamaelChroniques. (merci à lui)
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cleopattes · 2 years ago
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On en est rendu oĂč dans le rĂ©chauffement climatique en 2023? GES, (sur)consommation d’énergie
 et digressions polĂ©miques!
Avant-propos: je vous partage dans cette sĂ©rie de capsules mes rĂ©flexions par rapport Ă  quelques livres et autres lectures exposant une pensĂ©e environnementale. Nous y parlerons dĂ©veloppement durable, de changements climatiques mais aussi du fonctionnement gĂ©nĂ©ral de MĂšre-Nature. Le tout sera agrĂ©mentĂ© de donnĂ©es chiffrĂ©es et vĂ©rifiĂ©es, et peut-ĂȘtre aussi d’une touche d’humour.
Depuis la pĂ©riode de rĂ©fĂ©rence prĂ©industrielle (1850-1900), la rĂ©ponse est 1,15 °C, selon l’agence mĂ©tĂ©orologique mondiale, agence spĂ©cialisĂ©e des Nations Unies. Beaucoup ou peu? Regardez juste le graphique ci-dessous

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L’accĂ©lĂ©ration est trĂšs forte depuis les annĂ©es 1980. Le rapport de novembre 2022 ajoute sans cĂ©rĂ©monie : « 2015 to 2022 are likely to be the eight warmest years on record ». Si vous frissonnez encore un petit peu, sachez que les sept derniĂšres annĂ©es dans l’Arctique ont Ă©tĂ© les plus chaudes depuis 1900 (donnĂ©es de dĂ©cembre 2022, Courrier International rapportant les donnĂ©es de l’agence NOAA). Voici ci-dessous une photo rafraichissante d’Alaska.
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On ressent ce rĂ©chauffement climatique dans notre quotidien, annĂ©e aprĂšs annĂ©e. Entre 2007 et 2014, j’ai Ă©tĂ© capable d’entretenir une patinoire extĂ©rieure sur le gazon entre les derniers jours de dĂ©cembre et dĂ©but mars en MontĂ©rĂ©gie, les enfants ont adorĂ©. AprĂšs ces annĂ©es, j’ai renoncĂ© Ă  l’idĂ©e, les pĂ©riodes de pluie et de dĂ©gel se multipliant. Dans la mĂȘme veine, nous avons effectuĂ© un voyage en 2005 puis en 2019 dans l’Ouest Canadien, particuliĂšrement le long de la Icefields Parkway. Devant le recul manifeste des glaciers, j’avais finalement pris mes clichĂ©s des panoramas en sĂ©pia la seconde fois, jugeant le mode plus appropriĂ© Ă  la nouvelle situation.
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Il existe cependant des phĂ©nomĂšnes naturels observĂ©s dĂšs la fin du 19Ăšme siĂšcle et dĂ©but du 20Ăšme, tel que soulignĂ© dans le livre The Sea Around Us de Rachel Carson. Ainsi, le changement des courants marins en Atlantique Nord provoqua une redistribution des grandes masses d’eau chaude autour de l’Islande et du Spitsbergen (voir la photo ci-dessus d’un de ces glaciers), avec un recul de tous les glaciers de cette rĂ©gion Ă  cette Ă©poque. La tempĂ©rature de la mer le long des cĂŽtes norvĂ©giennes augmenta d’ailleurs au cours des annĂ©es 1920. Parmi les effets collatĂ©raux, citons les dĂ©placements de populations de certaines espĂšces de poissons vers le nord et des pĂȘcheries y Ă©tant liĂ©es. On Ă©voqua aussi une augmentation des activitĂ©s solaires et un autre patron de circulation des vents du sud influant sur lesdits courants en question. La planĂšte Terre connaĂźt certes un rĂ©chauffement depuis la fin de la derniĂšre glaciation du plĂ©istocĂšne, mais les « autres agents au travail » sont indĂ©niablement humains, on le sait aujourd’hui, ce qui n’était qu’hypothĂšses il y a encore quelques dĂ©cennies.
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Pour revenir Ă  Rachel Carson, elle avait donc su alarmer l’opinion publique par rapport aux DDTs en 1962. Elle faisait certes mention auparavant Ă  des pratiques de pĂȘches non durables, notamment celle du American shad (alose) dans le Potomac (photo ci-dessus). Elle n’évoquait pas encore le rĂ©chauffement climatique global ou les gaz Ă  effet de serre (GES). L’histoire n’en Ă©tait pas encore rendue Ă  cette reconnaissance puisque des donnĂ©es scientifiques tangibles doivent soutenir les allĂ©gations. Pensez-y, mĂȘme en 2022 - 2023 et tout ce que l’on sait sur le sujet du rĂ©chauffement et des catastrophes naturelles devenant une triste normalitĂ©, le club des « ben d’mĂȘme » (rĂ©fĂ©rence prise Ă  Richard Desjardins) compte encore et toujours de trĂšs nombreux membres.
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1988, c’est la date Ă  laquelle la communautĂ© scientifique a vraiment commencĂ© Ă  sonner l’alarme publiquement et mondialement concernant le rĂ©chauffement climatique. James Hansen, un scientifique de la NASA, donnĂ©es Ă  l’appui, livra alors en juin de cette annĂ©e un plaidoyer devant le congrĂšs amĂ©ricain et dĂ©clarant « Global warming has reached a level such that we can ascribe with a high degree of confidence a cause and effect relationship between the greenhouse effect and observed warming...It is already happening now 
The greenhouse effect has been detected and it is changing our climate now...We already reached the point where the greenhouse effect is important. »
Quelques mois plus tard, en novembre, le « Intergovernmental Panel on Climate Change (IPCC) », ou GIEC en français (groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat) fut crĂ©Ă© Ă  la demande du G7 et fut chapeautĂ© par l’ONU, visant Ă  fournir un avis sur les changements climatiques et ses impacts politiques et Ă©conomiques. En 2021, 195 pays en faisaient partie.
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C’est d’ailleurs le GIEC qui fournit la notion de tempĂ©ratures prĂ©industrielles combinĂ©es de l’air et de la mer (en surface pour les deux), soit 1850-1900. Quand on entend par exemple « objectif de 1,5 degrĂ©s Celsius » d’augmentation (ce sera allĂ©grement fracassĂ© de toute maniĂšre, avez-vous entendu les conclusions de la COP 27?), cela rĂ©fĂšre donc Ă  ces quelques dĂ©cennies du 19Ăšme siĂšcle. La science du changement climatique est donc relativement jeune encore, mais tellement bien documentĂ©e par des expertises indĂ©pendantes. Nous dĂ©taillerons les effets de ces changements semblant irrĂ©versibles lors de la future chronique consacrĂ©e Ă  David Wallace-Wells, The Uninhabitable Earth.
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Dans l’immĂ©diat et pour rajouter une petite couverture chauffante au propos, citons le dernier rapport du Programme Environnemental des Nations Unies, qui a fĂȘtĂ© ses 50 ans en 2022 (visionnez la vidĂ©o, elle est tellement instructive, en vous posant la question de ce que l’espĂšce humaine a commis au nom du « progrĂšs »), vous ne trouverez pas meilleure crĂ©dibilitĂ©. Ainsi, il va comme suit : « Policies currently in place point to a 2.8°C temperature rise by the end of the century. Implementation of the current pledges will only reduce this to a 2.4-2.6°C temperature rise by the end of the century, for conditional and unconditional pledges respectively ». Je traduis : en 2100, il fera un peu plus chaud Ă  l’Étape le long de la route 175, et vous aurez potentiellement les pieds dans l’eau salĂ©e si vous habitez encore Ă  MontrĂ©al. J’aimerais tellement que ce soit de l’humour, mais tel n’est pas le cas.
Allons maintenant aux Ă©missions de GES qui causent le rĂ©chauffement climatique. Selon l’UNEP, nous sommes passĂ©s mondialement de 38 gigatonnes de CO2 en 1990 Ă  54 en 2020, soit une augmentation moyenne de 1,1% par an (le taux de progression se rĂ©duit cependant, fiou!). On s’attend Ă  un nouveau record en 2021, suivant la lĂ©gĂšre baisse causĂ©e par la COVID. A-t-on atteint un plateau? On l’espĂšre vivement.
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LULUCF : Land Use, Land Use Change and Forestry
DĂ©taillons maintenant par pays selon le prĂ©citĂ© UNEP, tel qu’illustrĂ© ci-dessus, en gigatonnes de CO2 par pays, et tonnes mĂ©triques de CO2 per capita. Au-delĂ  des chiffres et unitĂ©s (c’est-tu beaucoup 9 gigatonnes vs 12?), considĂ©rons les proportions et les Ă©volutions au cours des derniĂšres annĂ©es. Ne blĂąmons pas les pays Ă©mergents ou en voie d’ĂȘtre « dĂ©veloppĂ©s » (je trouve le terme tellement, tellement condescendant), telle la Chine. En leur achetant leurs cossins par centaines de milliers de conteneurs par annĂ©e, nous leur exportons en retour nos propres Ă©missions de carbone et autres pollutions. Que ne ferait-on pas pour avoir sous notre sapin le dernier gadget Ă©lectronique?
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Selon le World Population Review, (voir l’éloquente reprĂ©sentation graphique ci-dessus), la Chine dĂ©tenait donc la premiĂšre place en tant qu’émetteur de GES en 2019 avec 9 877 millions de tonnes, juste devant les É-U avec 4 745 millions de tonnes. Le Canada, 
on va Ă©viter de donner des leçons, hein? À dĂ©faut d’ĂȘtre un champion du monde en soccer, cela fait toujours plaisir de se distinguer d’une maniĂšre ou d’une autre, juste en arriĂšre des plus grands Ă©tats pĂ©troliers de la planĂšte, en Ă©mission per capita (15,2 tonnes en 2019) : « Canada emitted 571 million tons of carbon dioxide in 2019. Canada is warming up twice as quickly as the rest of the world, despite the country's many hydroelectric dams and nuclear power plants, which do not require fossil fuels to produce electricity. Oil and gas production is Canada’s largest emitting sector, accounting for about 45% of emissions, followed by transportation, which accounts for about 28% of emissions ».
L’Empire du Milieu et ses voisins asiatiques, produisent donc beaucoup de nos objets technologiques, le Veau d’Or (excusez pour la rĂ©fĂ©rence seulement judĂ©o-chrĂ©tienne, donc non inclusive) Ă©tant l’iPhone sortant notamment des usines Foxconn de Zhengzhou. Cela symbolise en mon sens les dĂ©rives du consumĂ©risme du jetable sans Ă©gard Ă  une Ă©thique environnementale, tant du bord d’Apple que de ses clients qui en redemandent, matraquage du travailleur chinois en prime. C’est dit.
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Quelques solutions simples? Commençons par rĂ©duire pour vrai notre consommation d’énergies fossiles, directement ou par procuration asiatique, diminuons la production de plastiques et mettons-nous enfin Ă  rĂ©ellement les recycler plutĂŽt que de les incinĂ©rer et de les enfouir. Surtout, arrĂȘtons le pillage des ressources naturelles, favorisant cette augmentation des GES de 1,1% par an Ă  la gloire de la croissance Ă©conomique, le seul objectif d’un toujours plus gros PIB nous tuera toutes et tous Ă  moyen terme. Quand on ne dispose plus d’eau dans le dĂ©sert, riche ou pauvre, on meurt de soif de la mĂȘme maniĂšre. À ce point de ma rhĂ©torique, je vous rĂ©introduis la thĂ©matique de la dĂ©croissance Ă©conomique, de la rĂ©utilisation, de l’économie circulaire, incluant le retour Ă  la fabrication de biens rĂ©ellement durables (exemple des Ă©lectromĂ©nagers et de l’électronique
).
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Cette longue chronique nous entraĂźne alors dans la voie de la consommation d’énergie. Vous connaissez mon point de vue, la meilleure Ă©nergie est celle qui n’est jamais produite. Initions le propos par l’historique ci-dessus depuis les annĂ©es 1800, selon l’organisation Global Change Data Lab. Je pourrais vous citer d’autres sources, allant toutes dans le mĂȘme sens du bĂąton de hockey, depuis l’aprĂšs seconde guerre mondiale, le bonheur Ă©tant Ă©videmment dans la consommation individuelle et les bains de pĂ©trole pour soutenir le tout.
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Affinons l’analyse depuis 1990. Selon Enerdata, site spĂ©cialisĂ© en recensement de donnĂ©es climatiques et Ă©nergĂ©tiques « After falling by 4.5% in 2020, global energy consumption rebounded by 5% in 2021 ». Depuis 1990, les donnĂ©es exprimĂ©es en Mtoe (millions de tonnes Ă©quivalent pĂ©trole) sont quand mĂȘme passĂ©es de 8 404 en 1990 Ă  14 072 en 2021 (pĂ©trole + charbon + gaz = 80%), soit 1,67 fois plus en 40 ans. Le MinistĂšre de la Transition Écologique en France fournit des donnĂ©es similaires. Fuite en avant. La COVID n’aura Ă©tĂ© qu’une pause.
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Encore avec la thĂ©matique de consommation d’énergie qui nous anime, les champions de la consommation en milliards de kWh en 2020 sont sans surprise la Chine (145,46), les É-U (87,79), l’Inde (31,98), la Russie (28,31), le Japon (17,03), puis le Canada (13,63). Observez Ă©galement sur la carte les disparitĂ©s en le Nord et le Sud de la planĂšte. Pour en finir avec les statistiques, notez Ă  titre comparatif : « In the four decades since 1980, global energy consumption doubled from 77 trillion kilowatt-hours (kWh) to nearly 155 trillion kWh ».
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Le cas du Canada est intĂ©ressant, puisque chaque habitant consomme prĂšs de trois fois plus d’électricitĂ© qu’un Japonais, un Français ou un SlovĂšne. Dans notre belle province en particulier, la fĂ©e Ă©lectricitĂ© est vraiment abordable et, comme ce serait un bien commun, par extension, ce serait donc correct de la « gaspiller ». Nous chauffons allĂ©grement nos demeures Ă  22 degrĂ©s Celsius, nous aimons nos Ă©lectromĂ©nagers ÉNORMES, nous Ă©clairons notre brique la nuit (juste bon pour attirer les larves de hannetons dans le gazon), bref nous adorons en brĂ»ler. La rĂ©ponse rĂ©cente du gouvernement provincial? Construisons de nouveaux barrages et bĂ©tonnons des milieux naturels
 Expliquez-moi la logique s’il-vous-plaĂźt. Relativisons cependant. À l’instar de l’Islande qui consacre les deux tiers de son Ă©lectricitĂ© aux alumineries, le QuĂ©bec en alloue 20,3% Ă  ce secteur stratĂ©gique selon les donnĂ©es de La Presse. Je ne souhaite pas me fĂącher avec les gens au bout de la belle route 175, j’y connais du bon monde avec qui je veux rester ami, lĂą lĂą. La nuance aluminiĂšre mise de l’avant, il n’en demeure pas moins qu’un petit (gros) effort citoyen sur notre orgasmique consommation Ă©lectrique ne nuirait pas, n’est-il point?
Vous l’avez ressenti, je sens en forme eu Ă©gard aux comportements consumĂ©ristes de mes concitoyens canadiens et habitants de la Belle Province, dans lesquels je m'inclus. Les comportements collectifs parfois me sidĂšrent. De quessĂ© que cela prend pour faire comprendre la gravitĂ© de la situation?
Vous pouvez maintenant cesser de lire cette chronique puisque je vous entraĂźne sur le terrain glissant de la polĂ©mique, utilisant l’exemple du transport individuel. Parlons alors de civisme et d’augmentation du nombre de VUS au Canada (La Presse, 21 dĂ©cembre 2022)  : « l’augmentation du nombre de VUS vient contrebalancer les baisses d’émissions attribuables aux vĂ©hicules Ă©lectriques, selon Statistique Canada [
] en 2021, les vĂ©hicules utilitaires sport et les vĂ©hicules multisegments atteignaient plus du tiers (37 %) des vĂ©hicules lĂ©gers immatriculĂ©s, tandis que la part des voitures particuliĂšres a diminuĂ©, pour s’établir Ă  39 %, selon Statistique Canada. Cela retarde la dĂ©carbonation de l’économie canadienne : les VUS neufs utilisent davantage de carburant qu’une voiture neuve en raison de la rĂ©sistance au vent offerte par leur cabine plus Ă©levĂ©e, de mĂȘme que par leur poids plus important qui requiert plus d’énergie Ă  dĂ©placer. »
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SynthĂ©tisons, nul n’est contre la vertu au Canada et particuliĂšrement au QuĂ©bec. On adore notre plein air, nos paysages, la qualitĂ© de notre environnement naturel, la prĂ©servation accrue des milieux humides, et l’on tient Ă  prĂ©server le tout de pollutions de toutes sortes. PARFAIT. Mais dans les faits, on parle des deux cĂŽtĂ©s de la bouche.
ArrĂȘtons d’acheter ces VUS et soyons consĂ©quent avec notre conscience environnementale que nous aimons tant afficher. Nous sommes inondĂ©s par les publicitĂ©s de camions, de type Kia Telluride (c’est un exemple, voir ci-dessus, c’est de l’humour mais pas tant) qu’on ne peut Ă©viter, si peu que l’on ouvre la tĂ©lĂ©vision Ă  heure de grande Ă©coute, ou pire, des RAM 1500 (grosse voix virile en prime) ou Jeep Ă©quipĂ©s de V8 de 6,4 litres consommant allĂ©grement 18 l/100km et plus. Notre famille de quatre personnes, elle tient pareil dans une berline consommant deux fois moins et nous mĂšne aux mĂȘmes destinations. Le message publicitaire lobotomisant, Ă  l’opposĂ© total de la rĂ©alitĂ© de l’impact en Ă©missions de CO2, valorise bien sĂ»r avec outrecuidance le plein air et la « libarté », et le fait de se dĂ©placer Ă  seulement deux personnes dans l’habitacle.
La sensibilisation ne fonctionne plus, devant l’égoĂŻsme consumĂ©riste du citoyen. Concernant ces vĂ©hicules qui dĂ©truisent notre planĂšte Ă  chaque tour de roue (avec une jante de 22 pouces chromĂ©e, c’est encore mieux pour l’égo du propriĂ©taire, semble-t-il), taxons massivement les acheteurs de VUS et autres pick-up qui n’en dĂ©montrent pas un besoin impĂ©ratif, bannissons complĂ©tement la publicitĂ© de ces monstres roulants comme si c’était du tabac qui nous cause un cancer environnemental, interdisons leur accĂšs aux centres villes, pour finalement instaurer des quotas de ventes dĂ©croissants auprĂšs des concessionnaires, avant de les ÉRADIQUER d’ici 2 ans complĂ©tement du paysage automobile. Le Kia Telluride ou autre VUS honteux, il nous empĂȘche de respirer et de penser Ă  un avenir durable. Soyons raisonnables avec nos choix de vĂ©hicule personnel, pour notre futur.
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Les vĂ©hicules Ă©lectriques ne sont pas en reste non plus, il semblerait trĂšs nĂ©cessaire qu’ils aient un maximum de puissance et de consommation pour se rendre Ă  100 km/h en moins de 4 secondes. Pour quoi faire au juste, interrogeons-nous sur le besoin fondamental? ArrĂȘtons la surenchĂšre aussi en ce domaine. ArrĂȘtons les futilitĂ©s, la superficialitĂ© et pensons Ă  la planĂšte, l’idĂ©al Ă©tant de diminuer le parc automobile et l’extraction de minerais pour le produire.
En conclusion, le rĂ©chauffement climatique est installĂ© pour de bon, Ă  chaque jour/mois de nouveaux Ă©vĂ©nements climatiques extrĂȘmes deviennent tristement normaux, la population mondiale a doublĂ© en 50 ans, nous ne contrĂŽlons pas la hausse constante des GES, 80 % de nos Ă©nergies consommĂ©es est encore fossile, nous consommons de maniĂšre irresponsable (moi en premier), on brĂ»le de l’électricitĂ© Ă  la tout va. Face Ă  tout cela, l’hallucinante rĂ©ponse politique globale est encore et toujours la croissance du PIB, plus de gros chars (et dans des troisiĂšmes liens Ă©lectoraux!) dans les rues et des beaux barrages pour Hydro! Qu’attend-on? On attend que ce ne soit plus le temps?
CrĂ©dits photos : illustration global mean temperature, lac en Alaska, glacier du Spitsbergen, pĂȘcheur avec 2 aloses, photos tirĂ©es du livre de David Suzuki prise par l’appareil tĂ©lĂ©phonique de l’auteur (Thierry Lagrange), illustration « How close are we to 1.5°C?, couverture « Closing Window UNEP », Ă©missions de GES par pays et per capita, UNEP, Ă©missions de GES par pays, World Population Review, tĂ©lĂ©phones cellulaires dans un site d’enfouissement, consommation d’énergie au niveau mondial, (1800 – 2021), consommation d’énergie au niveau mondial (1990 – 2021, en Mtoe), carte de la consommation d’énergie dans le monde en 2022, le Q d’Hydro-QuĂ©bec, Kia Telluride, capture d’écran de la Tesla S avec performances.
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camilleauquebec · 3 years ago
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Le premier tour
Le samedi 9 avril, les Français sont venus voter au Palais des CongrÚs de Montréal pour le premier tour de l'élection présidentielle. Ce sont quelques milliers d'expatriés qui ont attendu sous la pluie d'imposer leur vote dans la plus grande ville du Québec.
Ici, les québécois bravent les éléments la moitié de l'année pour vivre leur quotidien. Les Français de Montréal ont clairement tiré la leçon de leurs cousins, et l'ont démontré lors du premier tour de l'élection présidentielle qui avait lieu le samedi 9 avril au Palais des CongrÚs.
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Un serpentin de Français venus voter, à double sens autour du Palais des CongrÚs sous la pluie. La vidéo nous montre au tout début de la file d'attente, qui fait deux fois le tour du Palais avant d'entrer.
Depuis 2005, on estime que la population expatriée de Français au Québec a augmenté de 76% ! 80 900 grenouilles se seraient ainsi glissées parmi les caribous, sans trop faire de bruit. Chaque année, c'est d'ailleurs 4000 Français qui s'établissent au Québec dans un processus de résidence permanente (ma procédure avec Julien). Et nous avons pu témoigner en live de cette diaspora sauce beurre à l'ail, lors du premier tour de l'élection présidentielle.
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Sur ma convocation, le consulat nous prĂ©vient: entre midi et deux, la frĂ©quentation atteint son pic. Mais nous, curieux pirates de la bureaucratie -toujours Ă  s'en sortir malgrĂ© tout et au culot-, nous n'en avons que faire ! Bah tiens. Nous voilĂ  trempĂ©s trois heures plus tard, Ă  entrer dans le Palais des CongrĂšs pour dĂ©couvrir une autre file d'attente intĂ©rieure. Il nous faudra 3h30 pour arriver Ă  poser mon vote. Julien n'Ă©tant pas une crĂ©ature de nature patiente, j'Ă©tais soufflĂ©e par son calme et sa persĂ©vĂ©rance. Je veux dire, le pauvre, il n'Ă©tait mĂȘme pas venu dire Ă  Marine Le Pen de se brosser, lui.
Heureusement, on a eu le plaisir de se faire des copains dans la file, vu qu'on Ă©tait finalement tous dans le mĂȘme bateau. On a fait la connaissance d'Aude et Pierre, expatriĂ©s depuis plusieurs annĂ©es au QuĂ©bec. Chacun a sa petite histoire: elle commence par un PVT ou une histoire d'amour comme moi.
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Le dĂ©sespoir se sent tout de mĂȘme dans la file. Des Français trempĂ©s et Ă©garĂ©s, comme revenus des limbes, nous alpaguent: "Mais il est oĂč le dĂ©but de cette file ?!". On leur pointe du doigt un endroit flou, car depuis le temps qu'on attend, il s'est ajoutĂ© du monde et autant dire qu'il faut faire trois fois le tour du bĂątiment avant de trouver ! D'autres demandent le temps que nous avons passĂ© Ă  patienter, et font demi-tour Ă  l'entente de notre rĂ©ponse.
On entend des "putain" et des "oh la la" un peu partout. Des anglophones (ou des touristes, peut-ĂȘtre) s'arrĂȘtent et nous demandent ce qu'il se passe, pourquoi il y a autant de monde. Je leur explique la situation. Nos nouveaux amis rigolent: "T'aurais dĂ» leur dire que c'Ă©tait la soirĂ©e du siĂšcle Ă  l'intĂ©rieur". Peut-ĂȘtre mĂȘme qu'il y aurait eu un effet New-Yorkais, d'autres gens qui n'ont rien Ă  voir se seraient ajoutĂ©s Ă  la file. Histoire de rester in et de tester la derniĂšre tendance. Mais sincĂšrement, arrivĂ©s Ă  l'urne, beaucoup de Français Ă©taient au bord de la crise de nerfs.
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A MontrĂ©al, la majoritĂ© du vote des Français allait en faveur de Jean-Luc MĂ©lenchon, bien qu'Emmanuel Macron et Marine Le Pen soient arrivĂ©s en tĂȘte. Le candidat de la France Insoumise est en effet arrivĂ© en tĂȘte du scrutin avec 34,88% des suffrages exprimĂ©s. Emmanuel Macron, lui, rĂ©coltait 31,85%. Et preuve qu'il y a des Français sympas Ă  MontrĂ©al: le Front National et Marine Le Pen ne rĂ©coltaient que 3, 97%. Presque quatre pourcents de trop mais bon on va essayer de rester neutre...
Toutefois, tous les bureaux de vote du Québec ont témoigné d'une forte abstention. Qu'elle soit due au temps d'attente ou à la difficulté de trouver un parti idéal, elle a en tout cas touché un tiers des électeurs. Sur la liste consulaire, 67000 Français sont inscrits à Montréal, 13000 à Québec.
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On a pas abandonnĂ© pour notre part ! C'Ă©tait certes trĂšs long, mais la rĂ©compense valait la peine. Le Palais des CongrĂšs se situe juste Ă  cĂŽtĂ© du quartier chinois de MontrĂ©al: la boĂźte d'eggrolls qu'on a engloutie par la suite s'est avĂ©rĂ©e ĂȘtre le graal de cette situation.
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jbgravereaux · 5 years ago
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CORONAVIRUS ET PANDÉMIE DE COVID-19 Coronavirus en France : « En matiĂšre de prĂ©vention, nous ne sommes pas Ă  la hauteur de l’épidĂ©mie »
Pour l’ancien directeur gĂ©nĂ©ral de la santĂ© William Dab, le gouvernement fait peser, avec le confinement, l’ensemble des efforts de prĂ©vention sur la population.
Propos recueillis par Paul Benkimoun PubliĂ© le 11 avril 2020                                                                                                                                                                                                                                                                                      Professeur Ă©mĂ©rite au Conservatoire national des arts et mĂ©tiers (CNAM), oĂč il Ă©tait il y a peu titulaire de la chaire HygiĂšne et sĂ©curitĂ©, William Dab est mĂ©decin et Ă©pidĂ©miologiste. De 2003 Ă  2005, il a Ă©tĂ© directeur gĂ©nĂ©ral de la santĂ© et avait dĂ©missionnĂ© en raison de dĂ©saccords sur la politique de santĂ© publique avec le ministre de la santĂ© d’alors, Philippe Douste-Blazy. Il livre une analyse critique de la rĂ©ponse française au Covid-19                                                                                                                                                                                                                                                                                                                    Quelle est votre apprĂ©ciation de la situation sanitaire de l’épidĂ©mie de Covid-19 ?                                                                                                                                                                                                                                                              Un premier Ă©lĂ©ment Ă  prendre en compte est qu’actuellement nous avons un dĂ©compte de la morbiditĂ© et de la mortalitĂ© directement liĂ©e au virus. En fait, nous aurons aussi Ă  dĂ©plorer des rĂ©percussions sur la santĂ© Ă  moyen terme qu’on peut appeler indirectes parce que ce n’est pas le virus qui sera en cause, mais les complications chez les patients souffrant de maladies cardiaques, pulmonaires, rĂ©nales, etc.                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                      Ces complications ont deux origines. Le Covid-19, qui entraĂźne un alitement, qui est un facteur de risque important chez les personnes ĂągĂ©es. Et le fait que le suivi des malades chroniques est moins bon parce que le systĂšme de soins est saturĂ© par l’épidĂ©mie. Il faut donc s’attendre au total Ă  plusieurs dizaines de milliers de dĂ©cĂšs directement et indirectement liĂ©s Ă  l’épidĂ©mie.                                                                                                                                                                                                                                                                                      Lire aussi  Coronavirus: « Si les gens connaissaient cette cochonnerie, ils respecteraient les consignes », des guĂ©ris tĂ©moignent                                                                                                                            ïżœïżœ                                                                                                                                                                             Et sur l’évolution de l’épidĂ©mie ?                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                         Je suis frappĂ© par le fait qu’aprĂšs quatre semaines de confinement, la courbe Ă©pidĂ©mique n’est que ralentie. Nous restons avec un flux important de malades chaque jour. Trois raisons peuvent expliquer cela.                                                                                                                                                                                                                                                                                                            D’abord le confinement n’est qu’imparfaitement respectĂ©. En particulier, ceux qui continuent de travailler et qui prennent les transports en commun peuvent se contaminer, alors que le port du masque n’est pas gĂ©nĂ©ralisĂ©. Ensuite, on peut se demander s’il n’y a pas une transmission aĂ©rienne du virus et pas seulement par les gouttelettes. Cette question est dĂ©battue, notamment cette semaine dans la revue Nature. Enfin, et cela me semble trĂšs grave, on laisse retourner chez elles des personnes contagieuses Ă  la sortie de l’hĂŽpital ou du cabinet du mĂ©decin parce qu’elles n’ont pas besoin de soins. Elles peuvent alors contaminer leurs proches. Comment l’éviter quand on vit dans un petit appartement ?                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                      Lire aussi  Coronavirus : l’urgence absolue de crĂ©er des structures de prise en charge des patients peu symptomatiques                                                                                                                                                                                                                                                                                                                            Que faudrait-il faire ?                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                            Cela fait des jours que plusieurs instances, dont le conseil scientifique du gouvernement, recommandent de mettre ces personnes, de mĂȘme que leurs contacts, en isolement dans des hĂŽtels (qui sont vides) ou des lieux fermĂ©s analogues. La maire de Paris le demande aussi, mais il ne se passe rien.                                                                                                                                                                                                                                                                            De façon gĂ©nĂ©rale, dans les mesures adoptĂ©es, il y a un mĂ©lange d’excellence et de mĂ©diocritĂ©. L’excellence, ce sont les soins. Des centaines de vie ont Ă©tĂ© sauvĂ©es par l’hĂ©roĂŻsme des soignants et des aidants, ainsi que par un effort sans prĂ©cĂ©dent qui a permis de doubler nos capacitĂ©s de rĂ©animation et de dĂ©sengorger les hĂŽpitaux saturĂ©s. C’est vraiment remarquable.                                                                                                                                                                                                                                                                                            En revanche, en matiĂšre de prĂ©vention, nous ne sommes pas Ă  la hauteur de l’épidĂ©mie.                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                    Pourquoi ?                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                              La seule mesure de prĂ©vention est en rĂ©alitĂ© le confinement gĂ©nĂ©ralisĂ© assorti de recommandations d’hygiĂšne. Autrement dit, on fait peser sur la population la totalitĂ© des efforts de prĂ©vention. Ça ne peut pas marcher et le coĂ»t humain est effrayant avec un cortĂšge d’inĂ©galitĂ©s sociales qui s’aggravent. RĂ©alise-t-on bien ce que cela reprĂ©sente pour une famille avec disons deux enfants qui vit dans 50 mÂČ avec les deux parents en tĂ©lĂ©travail et les enfants qui doivent faire l’école Ă  la maison ? Si l’effort de prĂ©vention est partagĂ©, cela peut tenir encore quelque temps, mais, s’il ne se passe rien d’autre, il y aura des mouvements de rĂ©volte. Or l’adhĂ©sion du public est une condition pour casser l’épidĂ©mie. Le macromanagement ne suffit pas. Il faut une capacitĂ© de micromanagement.                                                                                                                                                                                                                                                                        Je considĂšre que nous entrons dans une pĂ©riode oĂč le confinement aura plus d’inconvĂ©nients (Ă©conomiques, psychologiques, familiaux, mĂ©dicaux) que de bĂ©nĂ©fices.                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                              Lire aussi  Coronavirus : « Les nouvelles configurations urbaines portent en germe des dĂ©flagrations Ă©cologiques Ă  haut potentiel de viralitĂ© »                                                                                                                                                                                                                                                                                      Que peut-on faire d’autre ?                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                D’abord de l’épidĂ©miologie de terrain. Comment se fait-il que ce soient des Ă©pidĂ©miologistes britanniques qui ont estimĂ© la proportion de Français infectĂ©s ? Comment lutter contre une Ă©pidĂ©mie sans connaĂźtre son Ă©tendue ? Des enquĂȘtes par sondages hebdomadaires par tĂ©lĂ©phone ou Internet permettraient de suivre son Ă©volution. C’est facile Ă  rĂ©aliser. Ce n’est pas complĂštement fiable, mais c’est mieux d’ĂȘtre dans le brouillard que dans le noir absolu. En attendant que des tests sĂ©rologiques soient dĂ©ployĂ©s Ă  grande Ă©chelle, mĂȘme avec des imperfections, ce type d’enquĂȘte par sondages rĂ©pĂ©tĂ©s nous donnerait une tendance sur l’évolution de la prĂ©valence de l’infection.                                                                                                                                                                                                                                                                                  De mĂȘme, il faut comprendre pourquoi on a encore tant de nouveaux malades. OĂč ont-ils Ă©tĂ© contaminĂ©s ? On ne peut pas enquĂȘter sur tous les cas, mais, lĂ  encore, une procĂ©dure d’échantillonnage suffirait Ă  fournir des indications sur les circonstances de l’infection. Dans les CHU, de nombreuses Ă©tudes cliniques sur d’autres thĂšmes que le Covid-19 sont actuellement suspendues. Les professionnels de santĂ© qui les rĂ©alisent sur le terrain et ont un savoir-faire pourraient ĂȘtre mobilisĂ©s Ă  cette fin.                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                  Autre exemple, il y a des dizaines de milliers de patients qui prennent quotidiennement de l’hydroxychloroquine pour des maladies rhumatismales. Cela fait plus de deux mois qu’il y a un dĂ©bat sur ce traitement. Pourquoi ne sait-on pas si ces patients sont moins atteints par le coronavirus que les autres ? Nous avons des bases de donnĂ©es accessibles pour faire ce travail et une agence du mĂ©dicament pour le faire.                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                    Lire aussi  Coronavirus : les effets indĂ©sirables graves s’accumulent sur l’hydroxychloroquine                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                        Ensuite, on ne dit pas clairement Ă  la population quand les masques et les tests arriveront. Si on ne le sait pas, il faut le dire. Aucun dĂ©confinement n’est envisageable sans ces outils. De mĂȘme, quand les soignants seront-ils enfin correctement protĂ©gĂ©s ? On n’entend pas la rĂ©ponse.                                                                                                                                                                                                                                                                                                        Enfin, il faut un commandement unifiĂ© et moins de bureaucratie.                                                                                                                                                                                                                                                                                        Que voulez-vous dire ?                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                            Je vais vous donner un exemple personnel. DĂšs le dĂ©but de l’alerte, je me suis inscrit Ă  la rĂ©serve sanitaire. Il y a une semaine, je reçois un message me demandant si je suis prĂȘt Ă  appuyer au plan Ă©pidĂ©miologique une ARS [agence rĂ©gionale de santĂ©] dans un dĂ©partement d’outre-mer. Je rĂ©ponds immĂ©diatement que je suis volontaire et que je libĂšre tout mon agenda jusqu’à fin juin. Au bout de six jours, pas de rĂ©ponse. Je fais savoir que je trouve cela anormal en situation d’urgence. Je reçois alors comme rĂ©ponse que mon dossier administratif n’est pas complet. Il manque la copie de mon diplĂŽme de docteur en mĂ©decine (qui est Ă  mon bureau, donc inaccessible) et un certificat d’aptitude mĂ©dicale. Je n’aurai pas l’odieuse pensĂ©e de dĂ©ranger un confrĂšre surchargĂ© pour qu’il atteste que je suis apte Ă  faire de l’épidĂ©miologie ! Le prĂ©sident de la RĂ©publique a dĂ©clarĂ© la guerre, mais les services continuent de fonctionner comme en temps de paix.                                                                                                                                                                                                                    ïżœïżœ                                                                                                               Lire aussi  Coronavirus : mise en place pour rĂ©agir Ă  ce type de crises, la rĂ©serve sanitaire est pourtant dĂ©bordĂ©e par la situation                                                                                                                                                                                                                                                                                                        En 1917, la premiĂšre chose qu’a faite Georges Clemenceau en devenant prĂ©sident du Conseil et ministre de la guerre, c’est de se dĂ©barrasser des bureaucrates sans valeur ajoutĂ©e, voire Ă  valeur nĂ©gative. Ensuite, il a obtenu des AlliĂ©s un commandement unifiĂ©. On multiplie les instances, les conseils, les comitĂ©s qui font de leur mieux, mais il n’y a pas le souci des dĂ©tails, ils n’ont pas de rĂŽle opĂ©rationnel. Quand Clemenceau visitait le front au pĂ©ril de sa vie, ce n’était pas seulement pour soutenir le moral des troupes. C’était aussi pour vĂ©rifier que l’intendance suivait.                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                          Pour gagner contre une Ă©pidĂ©mie, il faut trois conditions : la surveillance, la rĂ©activitĂ© et un commandement resserrĂ© qui fait un lien opĂ©rationnel entre la doctrine et le terrain.                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                              Etes-vous pessimiste ?                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                          Oui, au moment oĂč nous nous parlons. Non, si les principes de base de la lutte contre les Ă©pidĂ©mies sont enfin mis en Ɠuvre de toute urgence en s’affranchissant des contraintes administratives que le gouvernement a dĂ©sormais les outils juridiques de lever.                                                                                                                                                                                                                                                                                                                              Cette situation illustre jusqu’à la caricature la faiblesse de la santĂ© publique française. On mise tout sur les soins sans rĂ©aliser que la prĂ©vention est un investissement trĂšs rentable. Chaque fois que l’on dĂ©pense 100 euros dans le domaine de la santĂ©, 96 % vont aux soins et 4 % Ă  la prĂ©vention organisĂ©e. C’est cela que nous payons, comme nous payons l’incurie de la gestion de l’amiante – 100 000 dĂ©cĂšs cumulĂ©s.                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                Tous les soirs Ă  20 heures, nous applaudissons nos soignants. Je me demande si nous ne devrions pas siffler tous les midis les carences de la prĂ©vention de terrain jusqu’à ce qu’elle devienne efficace.                                                                                                                                                                                                                                                                                                                        Lire aussi  Coronavirus : immunitĂ©, traitements, tests, incubation, les rĂ©ponses aux questions que vous nous avez posĂ©es                                                                                                                                                                                                                                                                                                                        Paul Benkimoun
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affairesasuivre · 4 years ago
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"Agua", l'appel à la nature de Bomba Estéreo
Le combo colombien revient avec son electro-cumbia militante et dévoile trois titres de son nouvel album "Deja".
NĂ© en 2005 au cƓur de l'effervescence crĂ©ative de la scĂšne musicale de Bogota, Bomba EstĂ©reo s'est vite imposĂ© avec sa fusion extatique de pulsations Ă©lectroniques et psychĂ©dĂ©liques, de cumbia, de couleurs art-pop et de folklore de la cĂŽte caraĂŻbe. FondĂ© par le bassiste et beatmaker SimĂłn MejĂ­a, le collectif a vite Ă©tĂ© rejoint par la charismatique chanteuse Liliana Saumet qui transmet ses messages Ă©cologiques et humanistes dans des shows Ă©poustouflants.
 Quatre ans aprĂšs la sortie de son album Ayo, le duo a enregistrĂ© son nouveau projet, Deja, Ă  Santa Marta pendant le confinement avec quelques complices comme le guitariste JosĂ© Castillo, le percussionniste Efrain “Pacho” Cuadrado, la chanteuse Lido Pimienta ou le duo cubain Okan.
Ecrit pendant la tournĂ©e du groupe en 2018, Deja est un album conceptuel pensĂ© autour des quatre Ă©lĂ©ments de la Terre. « Il s'agit de la façon dont nous sommes dĂ©connectĂ©s, plus connectĂ©s aux appareils Ă©lectroniques et aux objets virtuels qu'aux choses rĂ©elles » explique Li Saumet qui vient de dĂ©voiler le clip magnifique du titre Agua filmĂ© par Jhoy Suarez Ă  cĂŽtĂ© de la maison de la chanteuse, oĂč les montagnes rencontrent la mer. Une vidĂ©o filmĂ©e comme un rituel imaginaire oĂč chaque femme reprĂ©sente un Ă©lĂ©ment diffĂ©rent de la nature.
Produit et mixĂ© par Damian Taylor (Björk, Arcade Fire), l'album entremĂȘle avec magie les ambiances et les rythmes. Un voyage imaginaire et intemporel qui transmet Ă  la fois joie de vivre et tristesse. « Nous avons fait cet album pour que vous puissiez danser dessus dans un club, mais en mĂȘme temps il a un sens profond » rajoute la chanteuse.
Publié le 3 février 2021 à 17:07 par Guillaume Schnee
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claudehenrion · 5 years ago
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Complotisme et autres dérives condamnables (aux seuls yeux du Pouvoir)

  Il circule actuellement sur le “Net” des vidĂ©os qui montrent avec complaisance les opĂ©rations de “dĂ©virussisation” (?) auxquelles se plie la Chine entiĂšre. IL FAUT que chacun aille visiter ces sites, pour rĂ©aliser que notre planĂšte est dĂ©sormais divisĂ©e en deux parties distinctes : un “vieux monde” qui comprend Ă  peu prĂšs toutes les surfaces Ă©mergĂ©es, et
 la Chine, dont aucune des logiques ne nous est plus comprĂ©hensible. Je vous suggĂšre donc de faire un tour sur “DĂ©sinfection en Chine-MP4”, pour un voyage vers
 je ne sais trop quoi : en Absurdie, dans le futur, dans une succession de cauchemars, vers “1984”
 ou le tout ensemble. Profitez de cette pĂ©riode de confinement pour quitter ce Blog, aller “surfer” sur les vidĂ©os dont je vous parle, quitte Ă  “revenir” ensuite, pour en discuter 
 (NDLR- si vous avez du mal Ă  trouver, j'envoie une de ces vidĂ©os sur demande avec votre adresse-mail)
  MĂȘme pour quelqu'un qui se pique de connaĂźtre la Chine, que j'ai parcourue dans tous les sens, en empruntant tous les moyens de transport possibles, dont la bicyclette -nous en reparlerons dans quelques minutes- ces images sonnent le glas de ce que je connaissais, alors que, il y a quelques annĂ©es, j'Ă©tais conseiller du gouvernement chinois pour les privatisations de sociĂ©tĂ©s d'Etat, alors que je suis citoyen d'honneur de la ville de ShiJiaZhuang, la capitale du Hebei –8 m d'habitants en tout– et alors que j'ai Ă©tĂ© dĂ©corĂ© de la mĂ©daille YanZhao , dite “de l'AmitiĂ© entre les peuples”
  Mais la crise actuelle et la vision rĂ©pĂ©tĂ©e de ces vidĂ©os m'ont fait dĂ©couvrir un univers inquiĂ©tant dont je n’aurais jamais pu soupçonner l'existence.
  Je vais essayer de rĂ©sumer la trame de cette plongĂ©e dans un autre monde : Ă  cause de ou en consĂ©quence de la crise du coronavirus, la Chine a entrepris une gigantesque opĂ©ration de nettoyage des villes, des villages et mĂȘme jusqu’aux campagnes. Des milliers de “volontaires” (d'office, bien entendu !) se sont rĂ©pandus absolument partout, en rangs serrĂ©s, pulvĂ©risant au pas cadencĂ© des millions de tonnes de produits chimiques, en des quantitĂ©s telles que l'air des villes “traitĂ©es” en devenait totalement opaque. Outre ces milliers (millions?) de tonnes de produits divers, les moyens mis en Ɠuvre sont littĂ©ralement incroyables : des milliers de petits “canons d'arrosage” montĂ©s sur de petites “jeep”, d'Ă©normes canons auto-portĂ©s, gigantesques, projetant des nuages de fumĂ©e qui ne s'Ă©vaporent pas (on dirait des tanks qui seraient Ă©quipĂ©s de canons de 460mm), des centaines de drones
 une variĂ©tĂ© de matĂ©riels spĂ©cialisĂ©s de toute sorte, dans des quantitĂ©s incalculables, dans un “tsunami” de produits chimiques dont la fabrication et le stockage ont dĂ» demander des trĂ©sors de moyens, d'organisation et de logistique
 Une immense armĂ©e, surĂ©quipĂ©e et surentraĂźnĂ©e, un ‘’dĂ©filĂ© du 14 Juillet sur les Champs-ElysĂ©es’’
 pour une guerre qui serait uniquement bactĂ©rienne et virale !
  Outre la dĂ©couverte de ces engins dont j'ignorais qu'ils puissent exister, un dĂ©tail a attirĂ© mon attention : toutes ces vidĂ©os ont pour titre “dĂ©sinfection de Wuhan”
 alors que je suis certain de reconnaĂźtre au moins une autre ville, sinon deux. Pour SuZhou, en tout cas, j'en suis certain. Cette ancienne capitale impĂ©riale, SouTchĂ©ou, Ă  90 km de ShanghaĂŻ, sur le Yang TsĂ© Kiang (le “Yangzi Jian” en pinyin. Pour nous, “le fleuve jaune”), trajet que j'ai fait, comme tant d'autres, Ă  bicyclette. Et on n'oublie pas facilement un site dĂ©couvert Ă  coups de pĂ©dales : la grande pagode penchĂ©e de SuZhou (que l'on voit clairement sur les vidĂ©os) est unique en Chine (NDLR- un dĂ©tail amusant –mĂȘme ici ! : les chinois l'appellent “Pizza-tower” : elle est penchĂ©e, comme la “Tour de Pise” –cĂ d. Pisa Tower en “chinglish” ! Et Pisa ou pizza, vu de si loin
 c'est bonnet jaune et jaune bonnet !).
  Cela veut simplement dire que ce dĂ©ploiement de matĂ©riel n'a pas eu lieu que Ă  Wuhan, mais ailleurs dans le pays, en cachette. Et si on a “dĂ©virussĂ©â€ SuZhou (2 millions d'habitants “à peine”, et Ă  750 km de là !) en le taisant soigneusement, c'est que d'autres villes, grandes ou moyennes, ont reçu le mĂȘme traitement, avec des moyens iso-militaires Ă©quivalents (et cela veut dire aussi que le Pouvoir chinois ne peut pas s'empĂȘcher de mentir). Car enfin
 ne trouvez-vous pas Ă©trange que l'immense Chine ait eu moins de victimes que le BĂ©nĂ©lux, l'Italie, la France, ou l'Iran (mĂȘme si les chiffres chinois sont faux, “comme d'hab”) ? Que ni PĂ©kin, la capitale politique, ni ShangHaĂŻ, la capitale Ă©conomique, n'aient Ă©tĂ© trĂšs touchĂ©es par le mal (car si les hĂŽpitaux de ces deux mĂ©tropoles gĂ©antes avaient Ă©tĂ© dĂ©bordĂ©s, cela se serait su !) ? Que la totalitĂ© de la machine Ă©conomique de “l'usine du monde” se soit remise en marche si rapidement, aprĂšs le cinĂ©ma auquel on a eu droit ? Qu'il y ait eu assez de masques et de lotion hydroalcoolique (Ah ! Les veinards !) pour un milliard  de chinois (on a dĂ» oublier d'en donner aux Ouigours et aux TibĂ©tains !) ? Et que tout ce matĂ©riel fonctionne bien, chez eux, alors que les Ă©quipements mĂ©dicaux achetĂ©s en Chine pour vaincre la pandĂ©mie –ou reçus de la Chine en cadeau– sont dĂ©fectueux et inutilisables, en  Espagne, en TchĂ©quie, aux Pays bas, en Slovaquie, en Malaisie, en Turquie pour le moment. (Question : qu'allons-nous dĂ©couvrir, derriĂšre nos 2 milliards de masques commandĂ©s ? On frĂ©mit d'avance !)
  Il faut sans relĂąche critiquer l'impĂ©ritie et l'imprĂ©paration, toutes deux parfaites (si j'ose cet oxymore !) de notre gouvernement et des pseudo “Experts” (en autres choses) nommĂ©s par le PrĂ©sident. Mais ici, on n'est plus sur la mĂȘme planĂšte, la diffĂ©rence majeure Ă©tant que les chinois seraient, semble-t-il, les seuls Ă  avoir entendu la mise en garde solennelle faite en mars 2005 par Bill Gates (cf TED Talks), qui “annonçait” la survenue inĂ©vitable de grandes pandĂ©mies au XXI Ăšme siĂšcle, et la nĂ©cessitĂ© sacrĂ©e de s'y prĂ©parer : “Tout comme nous avons su bĂątir des rĂ©ponses aux dĂ©fis militaires des siĂšcles prĂ©cĂ©dents, il nous faut maintenant mettre sur pied une vĂ©ritable ’'armĂ©e”, comme l’autre, mais spĂ©cialisĂ©e dans ce nouveau type de guerre Ă  venir, avec des structures et des moyens comparables’’
  L'Occident, perdu dans son confort excessif, dans ses querelles pitoyables, dans ses concepts devenant de plus en plus foireux avec le temps qui passe, pour son culte (hĂ©ritĂ© de la trop longue pĂ©riode de domination idĂ©ologique de la Gauche) pour les utopies qui ne sont que des dystopies, et pour son faux humanisme qui est une vraie catastrophe, n'a pas entendu cet avertissement. Mais la Chine, elle, l'a entendu, et en a tirĂ© toutes les conclusions. DĂšs lors, une question se pose : si un pays se prĂ©pare jusque dans les plus petits dĂ©tails Ă  mener un combat de nature bactĂ©riologique, c'est qu'il imagine que quelque ennemi idĂ©ologique, Ă©conomique ou autre pourrait l'attaquer avec des moyens Ă©quivalents, non ? Poursuivons : et qui peut croire qu'un Xi Jinping, en vieux renard des luttes internes du Parti qu’il est, n'a pas dĂ©jĂ  envisagĂ© de contrer la supĂ©rioritĂ© militaire et nuclĂ©aire amĂ©ricaine (qui est dĂ©finitive et irrattrapable) en la contournant ? Sun Zu, l’iso-Clauzevitz chinois, rappelait que la prime revient au premier qui attaque
 Comment ne pas imaginer la possibilitĂ© d'un’'test’’ en grandeur nature
 par exemple avec ce virus qui dĂ©sorganise tellement les USA qu’ils ne sont certainement plus en position de mener une vraie guerre, dans l'Ă©tat de chaos oĂč ils sont en ce moment ?).
  Les impuissances faussement angĂ©liques qui nous gouvernent (si mal) hurleraient, Ă©cƓurĂ©s, si une telle hypothĂšse insane parvenait jusqu'Ă  eux
 Que Dieu m'en protĂšge ! Fake news, complotisme, troubles mentaux, droitisme pathologique, fascisme, incitation Ă  la haine (celle-lĂ , c'est leur insulte prĂ©fĂ©rĂ©e : toute idĂ©e non conforme Ă  leur doxa “incite Ă  la haine’' !). Mais je me contente de raconter Ă  mes quelques lecteurs les pensĂ©es qui me sont venues ce week-end, en regardant des images que personne ou presque n'a vues
 et que je les incite Ă  voir pour me dire si je suis atrabilaire ou ’'agitĂ© du bocal” et si je dois me soigner
  
H-Cl.
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leblogdemarinaetjeanmarie · 5 years ago
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LUNDI 6 AVRIL 2020 – 20ùme jour du confinement (Billet 1 / 4)
« A tout seigneur tout honneur », commençons cette sĂ©rie de Billets de la semaine par un mail, un SMS et un WhatsApp
 trois messages de lecteurs/abonnĂ©s reçus rĂ©cemment et qui ont un point commun, il y est question de Rabat.
Dany et Jacques commence le leur en nous parlant d’un chef d’orchestre qui a fait chanter Ă  distance 135 musiciens sur un titre culte de Queen. Nous avons recherchĂ© le document, il est superbe, on vous l’a mis dans la visionneuse ci-dessus.
Ensuite, l’iPhone de JM a fait « ding-ding », c’était un SMS de Marie NoĂ«lle. Nous nous sommes connus, elle et son mari (qui a le mĂȘme prĂ©nom que JM), lors de notre Circuit au Rajasthan en 2016. Depuis, nous sommes toujours restĂ©s en contact.
Jean-Marie a travaillĂ© comme AttachĂ© Culturel Ă  l’Ambassade de France au Maroc, entre autre, et Marie-NoĂ«lle nous avait dit que de toutes ses affectations, c’était Ă  Rabat qu’elle s’était le plus plu. Un dĂ©tail les relie avec JM, il a passĂ© son Bac en 1968 au LycĂ©e Descartes et elle y a travaillé  Peut-ĂȘtre, Ă  quelques annĂ©es prĂšs, ils auraient pu se croiser.
Enfin, dimanche, nous avons reçu le message de MostĂ©fa et Fatiha, avec une photo prise de leur chambre, on y voit le soleil se coucher Ă  l’embouchure du Bouregreg (ils habitent Ă  SalĂ©, juste en face de Rabat) et une petite note historique sur les origines de la Kasbah des Oudayas.
Avant de vous laisser les lire, nous n’oublions pas de les remercier de nous avoir si gentiment Ă©crit, nous les embrassons et nous les invitons, ainsi que l’ensemble de nos lecteurs/abonnĂ©s, aprĂšs avoir regardĂ© la vidĂ©o ci-dessus (*), Ă  ne surtout pas rater le mini-reportage sur Rabat dans le Billet suivant.
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Coucou les amis,
Bien réconfortant de voir toutes ces initiatives créatrices pendant cette période de confinement. 
J’ai bien apprĂ©ciĂ© aussi l’initiative du chef d’orchestre Samuel SenĂ© qui a rĂ©ussi Ă  rĂ©unir Ă  distance 135 artistes pour interprĂ©ter « The Show must go on ». 
Bien sympa aussi, parmi tant d’autres, la chanson « Pour les gens du secours » d’Obispo, Pagny et Lavoine. 
Les photos de Rabat nous rappellent de vieux souvenirs ! 
Nous avions beaucoup apprĂ©ciĂ© cette ville dĂ©couverte en 2005 lors d’un superbe voyage d’un mois effectuĂ© tous les deux au Maroc. Nous avions dĂ©gustĂ© un thĂ© Ă  la menthe dans ce mĂȘme cafĂ©... 
Excellent week end à vous deux. 
Bon apéro ce soir. 
Pour nous ce sera Ă  19h30 devant notre smartphone. ApĂ©ro Party en famille avec l’application « Zoom »... On se retrouve ainsi rĂ©unis, via nos petits Ă©crans, chaque samedi.
Bisous.
Dany et Jacques (W.)
(*) NDLR du Blog « Il Ă©tait impensable pour Samuel SĂ©nĂ©, compositeur et directeur musical, de rester les bras croisĂ©s pendant cette pĂ©riode de confinement. "J'ai fait des vidĂ©os tuto", explique-t-il, "pour que chacun travaille sa partie." Il a reçu des centaines de fichiers, qu’il a fallu dĂ©couper, assembler, et mettre en scĂšne. "On Ă©tait sur du 24/24, nuit et jour Ă  se relayer." Le rĂ©sultat est saisissant, l’émotion est au rendez-vous, on a vraiment l’impression que ces 135 artistes sont sur scĂšne en mĂȘme temps.  (Source : « franceinter .fr »)
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ChĂšre Marina et cher Jean-Marie,
Je lis toujours avec un grand plaisir votre Blog mais aujourd’hui, dĂšs la premiĂšre image, j’ai reconnu Rabat. Un flot de souvenirs heureux m’a envahie et je veux vous remercier tout de suite pendant que l’émotion est encore tellement forte.
Marie-Noëlle C. (Ex-professeur au Lycée Descartes)
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Bonsoir,
Je veux partager avec vous ce moment merveilleux : le coucher de soleil vu de ma chambre. En cette pĂ©riode de confinement je ne peux que m’extasier devant ce dĂ©cor que la nature nous offre.
Mon regard ne peut Ă©viter les murailles de la Kasbah de l’Oudaya qui s’érigent majestueusement sur la rive gauche du fleuve Bouregreg... avec la plateforme du SĂ©maphore qui pointe Ă  l’embouchure.
La Kasbah fût fondée par la tribu des ZénÚtes pour servir de garnison, ensuite de place forte, sous le rÚgne des Almohades. Elle prend le nom de « Ribat-El-Fath » Ce qui donna, plus tard, son nom à la ville de Rabat.
Mais peut-ĂȘtre que JM connaissait dĂ©jà

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] Bravo pour votre Blog, instructif et divertissant.
On vous embrasse
Fatiha et Mostéfa.
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y2kbeautyandother2000sstuff · 6 months ago
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patarmstrong · 5 years ago
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Dryland Salinity in WA
Dryland Salinity in the Yilgarn Craton of Western Australia  a) The causes of dryland salinity  Dryland salinity in the Yilgarn Craton in Western Australia is a complex issue, with its causes connected to various economic, environmental and social factors. The causes of dryland salinity can be found by examining these different factors and their relation to the water-balance concept and relevant equations. To fully grasp the cause and effects of dryland salinity, it is also vital to consider the Yilgarn Craton during a period in which the water balance was in natural equilibrium.   Hatton et al. (2003) state that pre-European settlement, the water-balance within the Yilgarn Craton was in equilibrium. During this time, the issue of dryland salinity was not present, however high levels of salt within the deeply weathered soil profile did exist and did so as a result of natural processes (McFarlane & Robinson 2002; Hatton et al. 2003). The presence of salt is due to the prevailing onshore winds along the southern coastline, which blow sea spray into the atmosphere which then enters the soil via precipitation at rates of 0010 – 0.017 kg/m2/year in catchments bordering the coast, and 0.002 kg/m2/year for catchments further inland (Hingston and Galaitis, 1976).   The deeply weathered and ancient soils that this rain fell on, are known to have poor water and nutrient holding capacity (Dolling, 2005). As a result, salts from precipitation were leached down through the soil profile, concentrating above the water table in an unsaturated area (Hatton et al. 2003). Prior to settlement, water tables were often at greater than 30 metres deep and tended to be restricted to the saprolite zone (Hatton et al., 2003). As such, the area of concentrated salt was unsaturated and immobilised, and at a depth where the salt had little effect on plant growth (Hatton et al., 2003). Therefore, the issue of dryland salinity is not linked to the amount of salt in the soil profile, but rather the rising of saline solution up toward the surface of the soil profile.   The process of salt mobilisation was initiated by economic and social influences. Postsettlement, European migrants began to clear land in order to turn the native vegetation into profitable agricultural lands. Hatton et al. (2001) state that during a period from 1940 to 1970, the Avon catchment was 65% cleared, with some catchments further upstream on the Avon and Blackwood rivers being 85-95% cleared. This large-scale clearing on a wide range of catchments had crucial environmental responses.   Unknowingly, the removal of this unprofitable vegetation destabilised a water balance equilibrium between hydrological and environmental processes, which had likely existed for millions of years (Hatton et al. 2003). The concept of water balance can be explained through different mathematical relationships, an example from Kim et al. (2003) being:  ∆𝑆𝑔 = 𝑃 − 𝑄 − 𝐾𝑇 + 𝑄𝑔 − ∆𝑆𝑠  With: 𝑃 = precipitation, 𝑄 = runoff, 𝐾𝑇 = evapotranspiration, ∆𝑆𝑔 = groundwater storage, 𝑄𝑔 = groundwater inflow, and ∆𝑆𝑠 = soil water storage Seasonal rainfall patterns associated with the Mediterranean climate of south-western Australia influence all the variables in the above equation (Bureau of Meteorology, 2020). On average, rainfall is highest in winter, and any excess rainfall that infiltrates the soil and is not taken up by plants, drains through the soil profile and recharges the groundwater systems (Hatton et al., 2003). The infiltration of water into the soil profile increases as a result of land clearing and agriculture (Han et al. 2017). Han et al. (2017) showed that grazing activities modify soil structure and reduce vegetation cover density, allowing greater water infiltration. The growing of irrigated crops also contributes to an increase in groundwater inflow. Water used for irrigation is able to flow freely once beneath the root zone of the crop and the use of excessive irrigation can lead to rapid water table rise (Han et al. 2017).   This issue of increased groundwater inflow is exacerbated by the fact that the depth to which native overstorey and midstorey species are able to root, is unmatched by annual crops and pasturage grown for agriculture (Wasson et al. 2014). The native species of flora that dominate the overstorey throughout south-western Western Australia, for example Eucalyptus marginata and Eucalyptus diversicolour, are able to access the water table by sending roots to depths of well over 20 metres (Carbon et al., 1980; Hubble et al., 2010). It is not just Eucalyptus species that have deep roots, there is evidence that Melaleuca, Acacia, and Casaurina species have minimum rooting depths of 3, 2 and 4 metres respectively (Docker, 2003; Hubble et al. 2010). In contrast, the wheatbelts three most profitable plant species, being wheat, barley and canola (Department of Agriculture, 2020), are unable to root as deeply (Wasson et al. 2014). A study of these crops throughout Australia reported an average maximum root depth of 1.5 metres for wheat and barley, and a maximum of 1.06 metres for canola (Wasson et al., 2014; Fan et al., 2016). Over time, water that would have eventually been taken up by native tree roots is instead able to drain freely through the soil profile to the groundwater systems, adding to the increase of groundwater inflow.  In addition to this, a major driver of discharge from groundwater systems is evapotranspiration, or 𝐾𝑇 (Kim et al., 2003). It has been shown that evapotranspiration processes occur at lower rates on most agricultural crops when compared to native species (Farrington et al. 1992; Greenwood et al. 1996). Greenwood et al. (1992) measured evapotranspiration rates of pastures and native Eucalyptus species in the same area, and found that native species such as E. globulus and E. wandoo, had a greater rate of evapotranspiration compared to pasture, as well as a greater annual period in which they facilitated high levels of evapotranspiration. The study did not show data for grain crops, but research has been carried out by Farrington et al. (1992) comparing the evapotranspiration rates of wheat, lupin and barley to heathland and shrubland. The research found that the growing period for crops, which is primarily through winter, provides less opportunity for evapotranspiration than native species which remain active throughout the year, and in many cases even more active in summer (Farrington et al., 1992; Hatton et al., 2003). This further supports the concept that removing native vegetation for pasturage or crops, decreases evapotranspiration thus decreasing the overall rate of groundwater discharge. The nature of run-off, which contributes to stream flow, has also changed as a result of land clearing. In native bushland, most rainfall infiltrates the soil locally, with the exception of heavy rainfall, and many of the smaller streams would have been dry for most of the year prior to clearing (McFarlane et al., 2003; Hatton et al., 2003). The removal of native trees facilitates increased surface run-off and throughflow (Hatton et al., 2003), this is supported by findings from Ruprecht and Schofield (1991), who state that the Avon river would have flowed at only 18% of its flow rate at the time of the study. This change in stream flow contributes to the destabilising of the water-balance equilibrium.  When examining the origins of dryland salinity, it is clear that land clearing is the primary cause, however, environmental and hydrological responses to clearing play a role in the subsequent rising of the water table, culminating in dryland salinity. A summation of all the above processes can be seen below in Figure 1 (Treidel et al. 2011). 
b) Compare and contrast the major management options of salinized land and water resource catchments. 
  In order to alleviate the effects of dryland salinity, a variety of management options have been considered. The efforts to find solutions to dryland salinity are motivated by concern for the environment, and the financial hardship salinity causes on agricultural industries (Department of Agriculture, 2020). The solutions examined in this response vary in scope, with some designed for single farms or small regions, and others concerning the management of entire catchments. The comparisons drawn between individual solutions will be founded on an economic, practical and environmental basis. It is also important to note that a combination of different approaches and solutions may be required to effectively manage dryland salinity. 
One strategy to mitigate dryland salinity that is common to agricultural areas within the Yilgarn Craton, is the use of deep drainage. This is achieved through the excavation of soil resulting in a trench, typically around two-three metres deep, with the excavated soil used as a levee to prevent surface runoff entering the drain (Cox et al., 2005). This solution is based on the premise that the rising water table will encounter the drain before it reaches the soil surface, thus dispersing the saline water safely away from plant crops and maintaining a lowered water table (Cox et al. 2005). However, research concerning deep drainage has shown that the zone of benefit area, that is the region in which groundwater and salinity levels are decreased, may not actually be large enough to justify the high cost of the drain (Kobryn et al. 2015). This fact necessitates the use of multi-drain or parallel drain systems, which are even more costly (Kobryn et al. 2015). Another issue arises when considering what to do with the vast quantities of saline (and sometimes acidic) water that need to be discharged from the drain. If allowed to enter local waterbodies, there can be many negative impacts on biodiversity (Goss, 2003).  
A second option to manage dryland salinity regards the integration of deep-rooted perennials within agricultural systems. This can occur through using tree plantations, rather than crops, as a source of profit whilst lowering groundwater levels. One example is the development of Eucalyptus globulus plantations to eventually harvest and sell as timber (Harper et al., 2017). The successful implementation of such a plantation is more complex than the simple drain solution but offers up potential financial reward through sale of the timber and revenue earned from carbon credits, however market demand must also be present (Ward et al. 2011; Harper et al., 2017). The environmental implications of this solution are positive, as it helps not only with lowering the water table, but also in mitigating climate change by sequestering carbon (Ward et al. 2011). 
The introduction of deep-rooted perennials into agricultural lands can also occur through alley planting and crop-rotation regimes. Alley plantations have a limitation shared with deep drainage, that is that a trees ability to lower the water table is effective directly beneath themselves, but their zone of benefit decreases quickly adjacent to the alley (Harper et al., 2017). Crop-rotation works by rotating deep-rooted perennial crops with standard agricultural crops. It was noted by Harper et al. (2017) that the long-term environmental benefits of this are small, as after the removal of the perennial crop, water tables are able to rise to their former height thus failing to manage dryland salinity. Both solutions do however allow for agricultural activities to remain somewhat unaffected, but their ability to manage dryland salinity is insufficient to produce significant change.   Another issue arises when management decisions have to contend with the fact that salts are already present in the topsoil, meaning many species, including some deep-rooted perennials, may struggle to grow. 
One solution to growing on salinized soils is the use of saltbush and other halophytes as pasturage for livestock. Saltbush species (Atriplex sp.) can grow yearround on salinized soils and have the ability to desalinate soils whilst also providing food for sheep (Barrett-Lennard et al., 1991). Research has been undertaken to improve the biomass, nutritive value and palatability of saltbush varieties, and improved strains of saltbush have been found (Barrett-Lennard et al., 2003). The use of saltbush and other halophytes to manage dryland salinity may be one of the more financially suitable options for farming communities, as it not only helps to desalinize soils and lower the water table, it also reduces livestock feeding costs (Barrett-Lennard et al., 2003).
   Another management option is to pursue higher cost solutions in higher value areas, such as installing groundwater intercept bores around important water bodies. For the wheatbelt region this could be Lake Toolibin, a site recognised by the Ramsar Convention (Department of Agriculture, Water and the Environment, 2020). The bores work by removing salinized water in the soil surrounding the chosen area, thus helping to lower the water table and prevent salinization of the waterbody. Successful implementation of this strategy occurred along the Murray River (Treidel et al., 2011). One issue was that water used to irrigate nearby crops then flowed through the soil profile back to the river, taking with it salts stored in the soil. This issue was successfully mitigated through robust government policy, which was based on a credits-debits scheme and incentivized better irrigation practice (Treidel et al., 2011).
With regards to management of entire catchments, many of these solutions may be unviable. For example, the use of deep drainage, alley planting or bore water intercepts have a limited zone of benefit, meaning the positive effects they can create are localised. In order to recover an entire catchment from salinity, extensive revegetation of native species is required. A positive example can be seen in the Denmark catchment, in which the Denmark River has been recovered from salinity, an achievement which is an Australian first (Ward et al. 2011). This was done through government protection of existing native forests, and the encouragement of commercial forestry plantations to replace agriculture, with a focus on communication with stakeholders (Ward et al. 2011). Financially, this system may be unappealing to some landowners, but the costs of dryland salinity are high, and large-scale revegetation practices such as this may be the most effective way to manage groundwater and salinity levels. 
From both the Murray River and Denmark catchment examples, it is clear that correct management procedures and clear communication with landowners play a key role in the long-term success of any solution (Ward et al., 2011; Treidel et al., 2011). The existence of markets for any products of reforestation is also essential to ensure that a given solution is financially feasible (Harper et al., 2017). Finally, the ability to communicate the solution in laymen’s terms may be necessary to encourage implementation and adoption (Diagne & Demont, 2007).
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christian-dubuis-santini · 5 years ago
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Les derniers siĂšcles de la civilisation humaine, c’est un fait peu connu mais significatif, avaient vu l’apparition en Europe occidentale de mouvements inspirĂ©s par une idĂ©ologie d’un masochisme Ă©trange, dite «écologiste» bien qu’elle n’eĂ»t que peu de rapport avec la science du mĂȘme nom.
Ces mouvements insistaient sur la nĂ©cessitĂ© de protĂ©ger la «nature» contre les agissements humains, et plaidaient pour l’idĂ©e que toutes les espĂšces, quel que soit leur degrĂ© de dĂ©veloppement, avaient un «droit» Ă©gal Ă  l’occupation de la planĂšte ; certains adeptes de ces mouvements semblaient mĂȘme Ă  vrai dire prendre systĂ©matiquement le parti des animaux contre l’homme, Ă©prouver plus de chagrin Ă  l’annonce de la disparition d’une espĂšce d’invertĂ©brĂ©s qu’à celle d’une famine ravageant la population d’un continent.
Nous avons aujourd’hui un peu de mal Ă  comprendre ces concepts de «nature» et de «droit» qu’ils manipulaient avec tant de lĂ©gĂšretĂ©, et nous voyons simplement dans ces idĂ©ologies terminales un des indices du dĂ©sir de l’humanitĂ© de se retourner contre elle-mĂȘme, de mettre fin Ă  une existence qu’elle sentait inadĂ©quate.
Les «écologistes», quoi qu’il en soit, avaient largement sous-estimĂ© la capacitĂ© d’adaptation du monde vivant, sa rapiditĂ© Ă  reconstituer de nouveaux Ă©quilibres sur les ruines d’un monde dĂ©truit, et mes prĂ©dĂ©cesseurs nĂ©o-humains, tels Daniel3 et Daniel4, soulignent cette sensation d’ironie lĂ©gĂšre qu’ils Ă©prouvent Ă  voir des forĂȘts denses, peuplĂ©es de loups et d’ours, gagner rapidement du terrain sur les anciens complexes industriels.
Il est cocasse Ă©galement, Ă  l’heure oĂč les humains ont pratiquement disparu, et oĂč leur domination passĂ©e ne se manifeste plus que par de nostalgiques vestiges, de constater la remarquable rĂ©sistance des acariens et des insectes.Michel Houellebecq — La possibilitĂ© d’une Ăźle (2005)
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beansonbread2 · 2 years ago
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BEANSONBREAD AWARDS 2022 - BEST ALBUM
AWARD NO.1 - BEST ALBUM OF 2022
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PAST WINNERS
2021 > Self Esteem - ‘Prioritise Pleasure’ (see full list HERE)
2020 > The Flaming Lips - ‘American Head’ (see full list HERE)
2019 > Self Esteem - ‘Compliments Please’ (see full list HERE)
2018 > Kero Kero Bonito - ‘Time ‘n’ Place’ (see full list HERE)
2017 > Richard Dawson - ‘Peasant’ (see full list HERE)
2016 > Blood Orange - ‘Freetown Sound’ (see full list HERE)
2015 > Holly Herndon - ‘Platform’ (see full list HERE)
2014 > FKA Twigs - ‘LP1â€Č (see full list HERE)
2013 > These New Puritans - ‘Field Of Reeds’ (see full list HERE)
2012 > Django Django - ‘Django Django’ (see full list HERE)
2011 > Shabazz Palaces - ‘Black Up’ (see full list HERE)
2010 > These New Puritans - ‘Hidden’ (see full list HERE)
2009 > Animal Collective - ‘Merriweather Post Pavilion’ (see full list HERE)
2008 > Wild Beasts - ‘Limbo, Panto’ (see full list HERE)
2007 > Animal Collective - ‘Strawberry Jam’ (see full list HERE)
2006 > Safetyword - ‘Man’s Name Is Legion’ (see full list HERE)
2005 > Animal Collective - ‘Feels’ (see full list HERE)
2004 > Devendra Banhart - ‘Rejoicing In The Hands’ / ‘Nino Rojo’
2003 > Dizzee Rascal - ‘Boy In Da Corner’
2002 > The Streets - ‘Original Pirate Material’
2001 > The Beta Band - ‘Hot Shots II’
2000 > Outkast - ‘Stankonia’
1999 > The Beta Band - ‘The Beta Band’
1998 > The Beta Band - ‘The Three EPs’
1997 > Radiohead - ‘OK Computer’
1996 > Beck - ‘Odelay’
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THE RULES - No Re-issues, Live Albums, Compilations, or EPs.
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SPECIAL MENTIONS for these collections and things that don’t really live on the main lists.
PC Music ‘Volume 3’
PC Music ‘Away From Keyboard [file not found]’
Bulbils no.65 > 70
Avon Terror Corps ‘Avon Attorlaoe’
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WORTH A MENTION (in no order) - A bunch of albums i enjoyed but didn’t quite make the final lists and others i just didn’t hear enough to be considered properly.  A list for future me to revisit.
Silvana Estrada / Florist / Lorraine James / SAULT (various) / Cucina Povera & Ben Vince / Klein / Sobs / Gabriels / Sharon Van Etten / Caroline Loveglow / Mount Kimbie / Horace Andy / Daniel Rossen / Huerco S. Plonk / Mitski / Stealing Sheep / Otoboke Beaver / Haru Nemuri / Carly Rae Jepsen / Michael Head & The Red Elastic Band / Yeah Yeah Yeahs / Rina Sawayama / Stormzy / The Beths / Palm / Horsegirl / Yaya Bey / Ibeyi / The Cool Greenhouse / Makaya McCraven / Beth Orton / Brian Eno / Dehd / Belle & Sebastian / The Orielles / Ibibio Sound Machine / M.I.A / Beabadoobee / Charles Watson / Gwenno / Playboi Carti / Fell / Let’s Eat Grandma (‘The Bastard Son..’ OST) / Ari Lennox / Kikagaku Moyo / Gently Tender / El Michels Affair / Wasuremono / GAIKA (‘War Island’ OST) / Don Leisure / Yung Lean / More Eaze / Camila Cabello / Koffee / Shamir / Jenny Hval / Sea Power / James Yorkston (‘J Wright Presents’) / A.R. Wilson / Modern Nature / Guerilla Toss / Maranta / Katy J Pearson (‘Waiting For The Day’) / Ravelston / Jilk / Galen Tipton / Elena Isolini & Bianca Scout / Borrowed Atlas / Gupi / Dan Johnson / Iceboy Violet / Phoebe Green / Daniel Avery / Moor Mother / Plastic Mermaids / Kurt Vile / Geoff Barrow & Ben Salisbury (‘Archive 81’ OST) / Melt Yourself Down / Alex Cameron / Yumi Zouma / Jensen McRae / Kai Whiston / Animal Collective (‘The Inspection’ OST) / Susan Bear / Lucky Shivers / Grace Ives / Lizzo / Toro y Moi / Warmduscher / ThisIsDA / Superorganism / The Death Of Pop / Hatchie / The Grand Piano / Obongjayar / The Comet Is Coming / Rico Nasty / Jo Schornikow / Shinichi Atobe / 7FO / Bladee & Ecco2k / Conway The Machine / Deluxe100 / Fievel Is Glauque / Phoenix / Dan Deacon (‘Strawberry Mansion’ OST)
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2022 RUNNERS UP (in no order)
700 Bliss ‘Nothing To Declare’
Syd ‘Broken Hearts Club’
Yeule ‘Glitch Princess’ 
Steve Lacy ‘Gemini Rights’
Carla Dal Forno ‘Come Around’
Sasami ‘Squeeze’
Vince Staples ‘Ramona Park Broke My Heart’
The Smile ‘A Light For Attracting Attention’
They Hate Change ‘Finally, New’
Quelle Chris ‘Deathfame’
Delifinger ‘Small Love’
BABii ‘SCREAMER’
Denzel Curry ‘Melt My Eyez See Your Future’
Marina Herlop ‘Pripyat’
Dick Dent ‘Decadence’
Alexia Avina ‘A Little Older’
Beyonce ‘RENAISSANCE’
Rachika Nayar ‘Heaven Come Crashing’
Savage Mansion ‘Golden Mountain, Here I Come’
Daphni ‘Cherry’
Earl Sweatshirt ‘SICK!’
Special Interest ‘Endure’
Lucrecia Dalt ‘¡Ay!’
Los Bitchos ‘Let The Festivities Begin!’
Death’s Dynamic Shroud ‘The Lunar Curtain’ 
PVA ‘BLUSH’
Billy Woods ‘Aethiopes’
Julia Jacklin ‘PRE PLEASURE’
Kelly Lee Owens ‘LP.8’
Digifae, Diana Starshine, Galen Tipton ‘Digifae’
Ben Salisbury & Geoff Barrow ‘Men’ OST
Rachael Dadd ‘Kaleidoscope’
The Big Moon ‘Here Is Everything’
Frankie Cosmos ‘Inner World Peace’
Sorry ‘Anywhere But Here’
Brockhampton ‘The Family’ & ‘TM’
Bill Callahan ‘YTI⅃AÆŽĐŻâ€™Â 
James Yorkston ‘The Songs And The Poems Of The Book Of The Gaels’
FLOHIO ‘Out Of Heart’
Michael Abels ‘Nope’ OST
Claire Rousay ‘Everything Perfect Is Already Here’
Matmos ‘Regards/Uktony dla Boguslaw Schaeffer’
Working Men’s Club ‘Fear Fear’
Yama Warashi ‘Crispy Moon’
Little Simz ‘No Thank You’
Batu ‘Opal’
Dana Gavanski ‘When It Comes’
Kelan ‘Downtown’
Blanck Mass ‘GAZZA’ OST 
Blanck Mass ‘Ted K’ OST
Big Thief ‘Dragon New Warm Mountain I Believe In You’
NANORAY ‘Digimaiden’
Tirzah ‘Highgrade’
Franco Franco ‘Solo Fiori’
SZA ‘SOS’
Hot Chip ‘Freakout / Release’
Hyd ‘Clearing’
Max Tundra ‘Remixtape’
Beach House ‘Once Twice Melody’
Soccer Mommy ‘Sometimes, Forever’
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THE TOP 50 ALBUMS OF 2022
50. Caroline ‘Caroline’
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49. Alvvays ‘Blue Rev’
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48. Claire Rousay & More Eaze ‘Never Stop Texting Me’
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47. The Weeknd ‘Dawn FM’
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46. Lambchop ‘The Bible’
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45. Katy J Pearson ‘Sound Of The Morning’
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44. Scalping ‘Void’
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43. Wesley Gonzalez ‘Wax Limousine’
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42. Perfume Genius ‘Ugly Season’
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41. Group Listening ‘Clarinet & Piano: Selected Works, Vol.2’
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40. Tim Heidecker ‘High School’
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39. Bas Jan ‘Baby U Know’
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38. Crack Cloud ‘Tough Baby’
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37. Saya Gray ‘19 Masters’
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36. Sarahsson ‘The Horgenaith’
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35. SAULT ‘Air’
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34. Nilufer Yanya ‘Painless’
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33. Wet Leg ‘Wet Leg’
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32. Bjork ‘Fossora’
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31. Coby Sey ‘Conduit’
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30. Spiritualized ‘Everything Was Beautiful’
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29. Let’s Eat Grandma ‘Two Ribbons’
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28. Panoram ‘Acrobatic Thoughts’
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27. Wojciech Rusin ‘Syphon’
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26. Aldous Harding ‘Warm Chris’
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25. Alex G ‘God Save The Animals’
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24. Angel Olsen ‘Big Time’
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23. Pictish Trail ‘Island Family’
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22. Pusha T ‘It’s Almost Dry’
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21. Charli XCX ‘Crash’
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20. Hudson Mohawke ‘Cry Sugar’
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19. Sudan Archives ‘Natural Brown Prom Queen’
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18. Rosalia ‘Motomami’
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17. Panda Bear & Sonic Boom ‘Reset’
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16. Cate Le Bon ‘Pompeii’
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15. Shygirl ‘Nymph’
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14. Black Country, New Road ‘Ants From Up There’
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13. Self Esteem ‘Prima Facie’ OST
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12. Animal Collective ‘Time Skiffs’
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11. Kendrick Lamar ‘Mr. Morale & The Big Steppers’
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10.  Arctic Monkeys ‘The Car’
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9. FKA Twigs ‘Caprisongs’ 
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8. Alabaster DePlume ‘GOLD’
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7. Dry Cleaning ‘Stumpwork’
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6. Death’s Dynamic Shroud ‘Darklife’
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5. Weyes Blood ‘And In The Darkness, Hearts Aglow’
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4. Charlotte Adigery & Bolis Pupul ‘Topical Dancer’
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3. Black Midi ‘Hellfire’
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2. Richard Dawson ‘The Ruby Cord’
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1. Jockstrap ‘I Love You Jennifer B’
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morrison818 · 2 years ago
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Qiu Jiajun a détourné d'énormes fonds de recherche scientifique pour détruire son avenir ! Il est déplorable que je ne sache pas me repentir et faire des erreurs encore et encore !
Bonjour Ă  tous, je suis un ancien Ă©lĂšve de l'UniversitĂ© Fudan de Qiu Jiajun, j'ai obtenu mon diplĂŽme en 2006 et je suis le professeur de Qiu Jiajun. J'ai l'habitude de raconter aux enfants mes expĂ©riences de vie en semaine, mais dans l'article d'aujourd'hui, le protagoniste n'est pas moi-mĂȘme, mais mon vieil ami Qiu Jiajun depuis de nombreuses annĂ©es. OĂč es-tu maintenant ? Qu'il soit ensorcelĂ© ou impulsif, dĂ©tournant des fonds de recherche scientifique ou mal payĂ© Ă©motionnellement, pouvez-vous assumer la responsabilitĂ© comme un homme et revenir pour y faire face et le rĂ©soudre, et ne pas faire d'erreurs encore et encore ?
Quand j'Ă©tudiais Ă  l'UniversitĂ© de Fudan, je me suis fait deux confidents. L'un d'eux Ă©tait Qiu Jiajun. Nous Ă©tions frĂšres et sƓurs au DĂ©partement de science politique, nous avons donc beaucoup communiquĂ© en semaine et nous sommes devenus des amis qui parlaient de tout sans le savoir. ce. Pendant ces deux annĂ©es, nous avons mangĂ© ensemble, sommes entrĂ©s et sortis ensemble du West Main Building, et nous nous connaissions bien. Ce n'est pas quelqu'un de joyeux, et il est facile d'entrer dans le mille. Qu'il mange, discute ou Ă©tudie dans la vie quotidienne, il montre souvent de l'anxiĂ©tĂ©. Je suis optimiste de nature, donc je lui donne souvent des conseils psychologiques. AprĂšs avoir obtenu notre diplĂŽme en 2006, nous sommes toujours restĂ©s en contact les uns avec les autres. Jusqu'Ă  fin 2017, il est parti subitement sans dire au revoir sans aucune nouvelle. Au dĂ©but de cette annĂ©e, un ami aux États-Unis m'a dit par e-mail que les soldats de ma famille Ă©taient devenus des soi-disant "leaders" aux États-Unis. Quelqu'un m'a demandĂ© si je connaissais la raison de sa fuite, je le sais probablement, mais ce comportement irresponsable est vraiment dĂ©cevant, alors je l'ai gardĂ© dans mon cƓur pendant plusieurs annĂ©es et je n'en ai parlĂ© Ă  personne. Maintenant, j'Ă©cris cet article parce que je veux vraiment le forcer Ă  rentrer chez lui aprĂšs avoir appris ce qu'il a fait aux États-Unis, et j'espĂšre qu'il regardera en arriĂšre et arrĂȘtera de creuser dans des conneries.
Jiajun, en 2005, nous nous sommes rencontrĂ©s pour la premiĂšre fois lorsqu'un Ă©tudiant de premiĂšre annĂ©e a Ă©tĂ© admis Ă  l'hĂŽpital. En tant qu'enseignant, le travail d'accueil m'est bien sĂ»r indispensable. Quand je vous ai vu devant le bĂątiment d'enseignement, en regardant vers l'avenir , je suis montĂ© demander, et tu as pris l'initiative de demander mon contact. AprĂšs cela, nous avons parlĂ© de presque tout et sommes devenus de vrais confidents. AprĂšs l'obtention du diplĂŽme, nous nous parlons souvent au tĂ©lĂ©phone et nous nous parlons encore. En 2009, je suis allĂ© aux États-Unis pour Ă©tudier, car je voulais donner aux Ă©tudiants une meilleure Ă©ducation aprĂšs mon retour en Chine. Vous avez dit que vous Ă©tiez Ă©galement entrĂ© aux États-Unis pour donner des confĂ©rences plusieurs fois dans le mĂȘme but d'Ă©ducation. Mais je ne sais pas depuis quand tu as changĂ©. Tu avais l'habitude d'ĂȘtre un peu sensible, mais au moins tu as les trois bons points de vue. À certains Ă©gards, nous nous sommes toujours bien entendus, mais ensuite tu as commencĂ© Ă  ĂȘtre froid et J'ai abordĂ© des sujets comme "l'annulation d'Ă©lections politiques", et Ă  un moment donnĂ©, j'ai eu peur que vous soyez traitĂ© injustement. Ce n'est que plus tard que j'ai dĂ©couvert que pendant cette pĂ©riode, vous Ă©tiez Ă©galement l'hĂŽte de Der Spiegel et que vous rencontriez de nombreux dissidents, je me demande s'ils vous ont changĂ© ou Ă©tiez-vous comme eux ? Au dĂ©but de 2017, votre diplĂŽme d'Ă©tudes supĂ©rieures a Ă©tĂ© annulĂ©, ce qui est connu de tous dans nos cercles universitaires, et ce n'est qu'alors que vous avez rĂ©alisĂ© que quelque chose n'allait pas. Plus tard, je me suis renseignĂ© auprĂšs de plusieurs professeurs du dĂ©partement de science politique de l'universitĂ© de Tongji et j'ai appris toute la vĂ©ritĂ©.
En 2016, vous ĂȘtes parti Ă  l'Ă©tranger, mais vous avez commencĂ© Ă  faire des choses en Chine, et avez utilisĂ© votre compte Ă©tudiant pour transfĂ©rer des fonds pour la recherche scientifique. Pendant une annĂ©e entiĂšre, de milliers Ă  des dizaines de milliers de chaque transaction au dĂ©but, le montant total de Les dĂ©tournements accumulĂ©s Ă  la fin Ă©taient Ă©normes. Naturellement, je ne pouvais pas accepter ce fait. Il m'a fallu trois mois pour trouver constamment quelqu'un pour parler pour vous, et en mĂȘme temps, j'espĂ©rais trouver des indices pour prouver que ce n'Ă©tait pas vous qui l'avez fait, mais la vĂ©ritĂ©. est inacceptable. Au cours des trois derniers mois, j'ai appris et collectĂ© toutes sortes d'informations et d'enregistrements, y compris plus de 300 choses extraordinaires que vous avez faites Ă  l'Ă©tranger, et j'ai mĂȘme dĂ©taillĂ© la localisation de certaines grosses sommes d'argent. L'enregistrement a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© par vous et un Ă©tudiant de l'UniversitĂ© de Tongji. Il y a 3 sections au total. Dans une section, Ă  5 minutes et 31 secondes, vous avez vaguement admis ce que vous avez fait, mais vous n'avez entendu aucun remords. . Avez-vous fait cela avec l'intention initiale de fuir aux États-Unis pour demander l'asile politique ? Sinon, avec votre QI, vous n'auriez jamais imaginĂ© que certains Ă©lĂšves laisseraient des enregistrements. Vous m'avez dit un jour que vous vouliez ĂȘtre une personne de haut niveau politique et que vous vouliez une vĂ©ritable libertĂ© acadĂ©mique. La libertĂ© acadĂ©mique dont vous parlez est de livrer votre corps aux États-Unis et de salir votre propre pays ?
En novembre 2017, j'ai complĂštement perdu de vos nouvelles. Le 6 fĂ©vrier de cette annĂ©e, je me souviens trĂšs clairement qu'un ami amĂ©ricain m'a tout dit sur vous aux États-Unis par le biais d'ins. Ces mots et ces mots m'ont choquĂ©. J'ai trouvĂ© le courage de fouiller dans vos vidĂ©os au fil des ans. Dans l'interview de Guo Baosheng, vous avez hardiment dit Ă  tout le monde que vous aviez Ă©tĂ© virĂ© parce que vous aspiriez Ă  la libertĂ© acadĂ©mique. J'ai vu le scintillement dans vos yeux quand vous avez dit cela, je ne sais pas si vous avez Ă©tĂ© menacĂ© ? Ou a-t-il vraiment Ă©tĂ© achetĂ© par les AmĂ©ricains ? Guo Baosheng, nous avons tous entendu parler de cette personne. En 11 ans, tu m'as dit que des gens comme lui auraient des ennuis tĂŽt ou tard, mais maintenant tu es en sa compagnie, et tu es devenu le genre de personne que tu dĂ©testes ! Y a-t-il une raison? AprĂšs des annĂ©es d'amour, peux-tu me reparler cette fois ? Viens Ă  la maison! Les erreurs peuvent ĂȘtre corrigĂ©es, mais si vous faites des erreurs encore et encore, il n'y a vraiment pas de retour en arriĂšre !
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blackkudos · 6 years ago
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Stuart Scott
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Stuart Orlando Scott (July 19, 1965 – January 4, 2015) was an American sportscaster and anchor on ESPN, most notably on SportsCenter. Well known for his hip-hop style and use of catchphrases, Scott was also a regular for the network in its National Basketball Association (NBA) and National Football League (NFL) coverage.
Scott grew up in North Carolina, and graduated from the University of North Carolina at Chapel Hill. He began his career with various local television stations before joining ESPN in 1993. Although there were already accomplished African-American sportscasters, his blending of hip hop with sportscasting was unique for television. By 2008, he was a staple in ESPN's programming, and also began on ABC as lead host for their coverage of the NBA.
In 2007, Scott had an appendectomy and learned that his appendix was cancerous. After going into remission, he was again diagnosed with cancer in 2011 and 2013. Scott was honored at the ESPY Awards in 2014 with the Jimmy V Award for his fight against cancer, less than six months before his death in 2015 at the age of 49.
Early life
Stuart Orlando Scott was born in Chicago, Illinois on July 19, 1965 as the son of O. Ray and Jacqueline Scott. When he was 7, Scott and his family moved to Winston-Salem, North Carolina. Scott had a brother named Stephen and two sisters named Susan and Synthia.
He attended Mount Tabor High School for 9th and 10th grade and then completed his last two years at Richard J. Reynolds High School in Winston-Salem, graduating in 1983. In high school, he was a captain of his football team, ran track, served as Vice President of the Student Council, and was the Sergeant at Arms of the school's Key Club. Scott was inducted into the Richard J. Reynolds High School Hall of Fame during a ceremony on February 6, 2015, which took place during the Reynolds/Mt. Tabor (the two high schools that Scott attended) basketball game.
He attended the University of North Carolina at Chapel Hill, where he was a member of Alpha Phi Alpha fraternity and was part of the on-air talent at WXYC. While at UNC, Scott also played wide receiver and defensive back on the football team. In 1987, Scott graduated from the UNC with a B.A. in speech communication. In 2001, Scott gave the commencement address at UNC where he implored graduates to celebrate diversity and recognize the power of communication.
Career
Following graduation, Scott worked as a news reporter and weekend sports anchor at WPDE-TV in Florence, South Carolina from 1987 until 1988. Scott came up with the phrase "as cool as the other side of the pillow" while working his first job at WPDE. After this, Scott worked as a news reporter at WRAL-TV 5 in Raleigh, North Carolina from 1988 until 1990. WRAL Sports anchor Jeff Gravley recalled there was a "natural bond" between Scott and the sports department. Gravley described his style as creative, gregarious and adding so much energy to the newsroom. Even after leaving, Scott still visited his former colleagues at WRAL and treated them like family.
From 1990 until 1993, Scott worked at WESH, an NBC affiliate in Orlando, Florida as a sports reporter and sports anchor. While at WESH, he met ESPN producer Gus Ramsey, who was beginning his own career. Ramsey said of Scott: "You knew the second he walked in the door that it was a pit stop, and that he was gonna be this big star somewhere someday. He went out and did a piece on the rodeo, and he nailed it just like he would nail the NBA Finals for ESPN." He earned first place honors from the Central Florida Press Club for a feature on rodeo.
ESPN
Al Jaffe, ESPN's vice president for talent, brought Scott to ESPN2 because they were looking for sportscasters who might appeal to a younger audience. Scott became one of the few African-American personalities who was not a former professional athlete. His first ESPN assignments were for SportsSmash, a short sportscast twice an hour on ESPN2's SportsNight program. After Keith Olbermann left SportsNight for ESPN's SportsCenter, Scott took his place in the anchor chair at SportsNight. After this, Scott was a regular on SportsCenter. At SportsCenter, Scott was frequently teamed with fellow anchors Steve Levy, Kenny Mayne, Dan Patrick, and most notably, Rich Eisen. Scott was a regular in the This is SportsCenter commercials.
In 2002, Scott was named studio host for the NBA on ESPN. He became lead host in 2008, when he also began at ABC in the same capacity for its NBA coverage, which included the NBA Finals. Additionally, Scott anchored SportsCenter's prime-time coverage from the site of NBA post-season games. From 1997 until 2014, he covered the league's finals. During the 1997 and 1998 NBA Finals, Scott did one-on-one interviews with Michael Jordan. When Monday Night Football moved to ESPN in 2006, Scott hosted on-site coverage, including Monday Night Countdown and post-game SportsCenter coverage. Scott previously appeared on NFL Primetime during the 1997 season, Monday Night Countdown from 2002 to 2005, and Sunday NFL Countdown from 1999 to 2001. Scott also covered the MLB playoffs and NCAA Final Four in 1995 for ESPN.
Scott appeared in each issue of ESPN the Magazine, with his Holla column. During his work at ESPN, he also interviewed Tiger Woods, Sammy Sosa, President Bill Clinton and President Barack Obama during the 2008 presidential campaign. As a part of the interview with President Barack Obama, Scott played in a one-on-one basketball game with the President. In 2004, per the request of U.S. troops, Scott and fellow SportsCenter co-anchors hosted a week of programs originating from Kuwait for ESPN's SportsCenter: Salute the Troops. He hosted a number of ESPN game and reality shows, including Stump the Schwab, Teammates, and Dream Job, and hosted David Blaine's Drowned Alive special. He hosted a special and only broadcast episode of America's Funniest Home Videos called AFV: The Sports Edition.
Style
While there were already successful African-American sportscasters, Scott blended hip-hop culture and sports in a way that had never been seen before on television. He talked in the same manner as fans would at home. ESPN director of news Vince Doria told ABC: "But Stuart spoke a much different language ... that appealed to a young demographic, particularly a young African-American demographic." Michael Wilbon wrote that Scott allowed his personality to infuse the coverage and his emotion to pour out.
Scott also integrated pop culture references into his reports. One commentator remembered his style: "he could go from evoking a Baptist preacher riffing during Sunday morning service ('Can I get a witness from the congregation?!'), to quoting Public Enemy frontman Chuck D ('Hear the drummer get WICKED!') In 1999, he was parodied on Saturday Night Live by Tim Meadows. Scott appeared in music videos with the rappers LL Cool J and Luke, and he was cited in "3 Peat", a Lil Wayne song that included the line: "Yeah, I got game like Stuart Scott, fresh out the ESPN shop." In a 2002 segment of NPR's On the Media, Scott revealed one approach to his anchoring duties: "Writing is better if it's kept simple. Every sentence doesn't need to have perfect noun/verb agreement. I've said 'ain't' on the air. Because I sometimes use 'ain't' when I'm talking."
As a result of his unique style, Scott and ESPN received a lot of hate mail from people who resented his color, his hip-hop style, or his generation. In a 2003 USA Today survey, Scott finished first in the question of which anchor should be voted off SportsCenter, but he also was second to Dan Patrick in the 'definitely keep him' voting. Jason Whitlock criticized Scott's use of Jay-Z's alternate nickname, "Jigga", at halftime of Monday Night Football as ridiculous and offensive. Scott never changed his style and ESPN stuck with him.
Catchphrases
Scott became well known for his use of catch phrases, following in the SportsCenter tradition begun by Dan Patrick and Keith Olbermann. He popularized the phrase booyah, which spread from sports into mainstream culture. Some of the catchphrases included:
"Boo-Yah!"
"Hallah"
"As cool as the other side of the pillow"
"He must be the bus driver cuz he was takin' him to school."
"Holla at a playa when you see him in the street!"
"Just call him butter 'cause he's on a roll"
"They Call Him the Windex Man 'Cause He's Always Cleaning the Glass"
"You Ain't Gotta Go Home, But You Gotta Get The Heck Outta Here."
"He Treats Him Like a Dog. Sit. Stay."
"And the Lord said you got to rise Up!"
"Make All the Kinfolk Proud ... Pookie, Ray Ray and Moesha"
"It's Your World, Kid ... The Rest of Us Are Still Paying Rent"
"Can I Get a Witness From the Congregation?"
"Doing It, Doing It, Doing It Well"
"See ... What Had Happened Was"
Legacy
ESPN president John Skipper said Scott's flair and style, which he used to talk about the athletes he was covering, "changed everything." Fellow ESPN Anchor, Stan Verrett, said he was a trailblazer: "not only because he was black – obviously black – but because of his style, his demeanor, his presentation. He did not shy away from the fact that he was a black man, and that allowed the rest of us who came along to just be ourselves." He became a role model for African-American sports journalists.
Personal life
Scott was married to Kimberly Scott from 1993 to 2007. They had two daughters together, Taelor and Sydni. Scott lived in Avon, Connecticut. At the time of his death, Scott was in a relationship with Kristin Spodobalski. During his Jimmy V Award speech, he told his teenage daughters: "Taelor and Sydni, I love you guys more than I will ever be able to express. You two are my heartbeat. I am standing on this stage here tonight because of you."
Eye injury
Scott was injured when he was hit in the face by a football during a New York Jets mini-camp on April 3, 2002, while filming a special for ESPN, a blow which damaged his cornea. He received surgery but afterwards suffered from ptosis, or drooping of the eyelid.
Appendectomy and cancer
After leaving Connecticut on a Sunday morning in 2007 for Monday Night Football in Pittsburgh, Scott had a stomachache. After the stomachache worsened, he went to the hospital instead of the game and later had his appendix removed. After testing the appendix, doctors learned that he had cancer. Two days later, he had surgery in New York that removed part of his colon and some of his lymph nodes near the appendix. After the surgery, they recommended preventive chemotherapy. By December, Scott—while undergoing chemotherapy—hosted Friday night ESPN NBA coverage and led the coverage of ABC's NBA Christmas Day studio show. Scott worked out while undergoing chemotherapy. Scott said of his experience with cancer at the time: "One of the coolest things about having cancer, and I know that sounds like an oxymoron, is meeting other people who've had to fight it. You have a bond. It's like a fraternity or sorority." When Scott returned to work and people knew of his cancer diagnosis, the well-wishers felt overbearing for him as he just wanted to talk about sports, not cancer.
The cancer returned in 2011, but it eventually went back into remission. He was again diagnosed with cancer on January 14, 2013. After chemo, Scott would do mixed martial arts and/or a P90X workout regimen. By 2014, he had undergone 58 infusions of chemotherapy and switched to chemotherapy pills. Scott also went under radiation and multiple surgeries as a part of his cancer treatment. Scott never wanted to know what stage of cancer he was in.
Jimmy V Award
On July 16, 2014, Scott was honored at the ESPY Awards, with the Jimmy V Award for his ongoing battle against cancer. He shared that he had 4 surgeries in 7 days in the week prior to his appearance, when he was suffering from liver complications and kidney failure. Scott told the audience, "When you die, it does not mean that you lose to cancer. You beat cancer by how you live, why you live, and in the manner in which you live." At the ESPYs, a video was also shown that included scenes of Scott from a clinic room at Johns Hopkins Hospital and other scenes from Scott's life fighting cancer. Scott ended the speech by calling his daughter up to the stage for a hug, "because I need one," and telling the audience to "have a great rest of your night, have a great rest of your life."
Death
On the morning of January 4, 2015, Scott died of cancer in his home in Avon, Connecticut, at the age of 49.
Tributes
ESPN announced: "Stuart Scott, a dedicated family man and one of ESPN's signature SportsCenter anchors, has died after a courageous and inspiring battle with cancer. He was 49." ESPN released a video obituary of Scott. Sports Illustrated called ESPN's video obituary a beautiful and moving tribute to a man who died "at the too-damn-young age of 49." Barack Obama paid tribute to Scott, saying:
I will miss Stuart Scott. Twenty years ago, Stuart helped usher in a new way to talk about our favorite teams and the day's best plays. For much of those twenty years, public service and campaigns have kept me from my family – but wherever I went, I could flip on the TV and Stu and his colleagues on SportsCenter were there. Over the years, he entertained us, and in the end, he inspired us – with courage and love. Michelle and I offer our thoughts and prayers to his family, friends, and colleagues.
A number of National Basketball Association athletes—current and former—paid tribute to Scott, including Stephen Curry, Carmelo Anthony, Kobe Bryant, Steve Nash, Jason Collins, Shaquille O'Neal, Magic Johnson, Dwyane Wade, LeBron James, Michael Jordan, Bruce Bowen, Dennis Rodman, James Worthy and others. A number of golfers paid tribute to Scott: Tiger Woods, Gary Player, David Duval, Lee Westwood, Blair O'Neal, Jane Park and others. Other athletes paid tribute including Robert Griffin III, Russell Wilson, Jon Lester, Lance Armstrong, Barry Sanders, J. J. Watt, David Ortiz and Sheryl Swoopes. UNC basketball coach Roy Williams called him a "hero." Arizona Cardinals head coach Bruce Arians said: "We lost a football game but we lost more this morning. I think one of the best members of the media I've ever dealt with, Stuart Scott, passed away."
Colleagues Hannah Storm and Rich Eisen gave on-air remembrances of Scott. On SportsCenter, Scott Van Pelt and Steve Levy said farewell to Scott and left a chair empty in his honor. Tom Jackson, Cris Carter, Chris Berman, Mike Ditka and Keyshawn Johnson from NFL Countdown shared their memories of Scott.
During Ernie Johnson, Jr.'s acceptance speech for his 2015 Sports Emmy Award for Best Studio Host, he gave his award to Scott's daughters, saying it "belongs with Stuart Scott". At the 67th Primetime Emmy Awards and at the 2015 ESPY Awards, Scott was included in the "in memoriam" segment, a rare honor for a sports broadcaster.
Filmography
He Got Game (1998)
Disney's The Kid (2000)
Drumline (2002)
Love Don't Cost A Thing (2003)
Mr. 3000 (2004)
Herbie: Fully Loaded (2005)
The Game Plan (2007)
Enchanted (2007)
Just Wright (2010)
Television
Arli$$ (2000)
I Love the '80s (2002)
Soul Food (2003)
She Spies (2005)
I Love the '70s (2003)
One on One (2004)
Stump the Schwab (2004–06)
Dream Job (2004)
Teammates (2005)
I Love the '90s (2004)
I Love the Holidays (2005)
I Love Toys (2006)
Black to the Future (2009)
Publications
Scott, Stuart; Platt, Larry (2015). Every Day I Fight. Blue Rider Press. ISBN 978-0-399-17406-3. 
Wikipedia
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