#2005 avon naturals
Explore tagged Tumblr posts
Text
Tumblr media
HELL YEAH!!! I had this junior and senior year of high school (2005-2007) and I even have a picture of my room from 2006 where you can see this on my shelf. I ordered this from Poshmark the first time but it got canceled, and I just found this on Ebay, so I had to get it.
Avon Naturals Pumpkin Spice Body Spray
Fall 2005
Found on Ebay, user honestfamilyco
5 notes · View notes
early2000sfun · 3 months ago
Text
Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media
My bedroom in 2005 when I was 16.
Note the Nightmare Before Christmas Poster, the round flower print chair, the lightbulb lamp, and the American Girl doll Lamp on my desk, as well as my CD player right next to it.
Visible on my shelf is Avon Mark Hollywood Pink and Avon Naturals Pumpkin and Spice lotion and Bath and Body Works Art Stuff Sassy Starberry Lotion.
13 notes · View notes
lepartidelamort · 11 months ago
Text
Tumblr media
Le judaïsme est un projet politique
Nous avons largement montré, dans différents chapitres de nos livres, que les intellectuels juifs, toutes tendances confondues, encouragent l’immigration de toutes leurs forces, partout où ils sont installés. Leur objectif est de dissoudre les sociétés ethniquement homogènes et de favoriser le métissage, afin de parvenir, à terme, à l’unification du monde et à l’instauration d’un gouvernement mondial.
"Après la mise en place d’institutions continentales européennes, apparaîtra peut-être l’urgente nécessité d’un gouvernement mondial", nous dit Jacques Attali, dans son Dictionnaire du XXIe siècle.
La société multiculturelle et l’affaiblissement du sentiment d’appartenance leur permet aussi de se préserver d’un sursaut nationaliste, dont ils gardent un souvenir cuisant. Les propos à ce sujet sont innombrables. Tous les intellectuels juifs – sans aucune exception – sont ainsi focalisés sur cette question de la société “plurielle” et exercent une “vigilance antiraciste” permanente, par delà leurs divergences politiques.
Dans L’Humanité perdue (1996), le philosophe Alain Finkielkraut explique : "Le risque mortel que fait peser sur le monde le culte de l’appartenance, la segmentation de l’humanité et l’enfermement des individus dans leur race ou dans leur culture ne saurait être définitivement conjuré que par l’instauration des sociétés pluri­ethniques."
Bernard-Henri Lévy tient un discours beaucoup plus explicite qui reflète mieux cette volonté cosmopolite de détruire les nations : "La machine européenne, écrit-il… est venue s’inscrire contre ces nationalismes mystiques et a commencé à les renvoyer au musée des horreurs historiques. Avec la mort de ces nationalismes, les Juifs perdent le plus redoutable de leurs adversaires." (Récidives, 2004). Le philosophe milliardaire s’emp­resse de préciser la nature de cette Europe démocratique, qui ne doit pas, selon lui, être "une nation de plus", mais "un dispositif de nature à travailler, fracturer, pulvériser et, fina­lement, nécroser, les identités et les fixations nationales."
L’immigration comme nécessité
Les intellectuels juifs nous présentent toujours l’immigration comme une nécessité économique, un apport indispensable, un enrichissement extraordinaire, etc. Voyez ce rapport de la Banque mondiale de novembre 2005, qui encourageait la Russie à ouvrir ses frontières. L’immigration, peut-on lire, serait "l’une des principales conditions d’une croissance économique stable. La population du pays est vieillissante et déclinante… Pour pleinement compenser la dépopulation, un flux annuel d’un million d’immigrants employables serait nécessaire." Et qui trouvait-on alors à la tête de la Banque mondiale ? : Paul Wolfowitz, un ardent sioniste, qui fut aussi l’un des plus fervents partisans de la guerre contre l’Irak en 2003.
Un article du journal Libération du 25 juillet 2005 nous prévenait : "Selon les projections d’Eurostat présentées par Serge Feld, de l’université de Louvain, l’Union européenne perdrait 14 millions d’habitants d’ici à 2030." C’est "une menace que seule la poursuite de l’immigration permettra d’atténuer." Et d’ici 2030, nous rassurait-on, "l’immigration fera gagner 25 millions d’habitants à l’UE." Cet article, intitulé "L’immigration au secours de l’Europe", était signé par un certain Éric Aeschlimann.
Pour tous ces intellectuels juifs, qui nous font l’amabilité de penser à nos retraites, il n’est évidemment pas question que les Européens puissent avoir recours à des politiques natalistes. C’est ce qu’a bien exprimé Daniel Cohn-Bendit : "Une politique nataliste me semble absolument inutile… La famille n’a pas de valeur par elle-même." Et Cohn-Bendit fait la promotion des couples homosexuels : "Ce qui compte beaucoup plus, pour moi, ce sont les relations dans le couple. Quel que soit le sexe des partenaires : un couple homosexuel doit avoir les mêmes droits qu’un couple hétéro­sexuel." (Une Envie de politique, 1998).
L’immigration est une chance
Tout le monde connaît la formule L’immigration,  une chance pour la France, qui est le titre d’un livre de l’ancien ministre Bernard Stasi (1984). Dans Le Figaro du 13 octobre 2004, le directeur de presse Alexandre Adler nous invitait à faire entrer la Turquie dans l’Europe : La Turquie, qui a "des élections libres, une presse libre, des intellectuels qui n’ont rien à envier aux nôtres, des universités admirables ouvertes sur le monde", représente une "chance inespérée… Sachons aujourd’hui déchiffrer ce signe pour assurer la liberté de notre continent demain."
L’un des principaux conseillers de Jacques Chirac, Pierre Lellouche, député de la droite libérale et président de l’Assemblée de l’OTAN, le déclarait sans ambages dans Actualités juives du 23 décembre 2004 : "Parce que la Turquie est un pays musulman, je souhaite qu’elle entre dans l’Union."
L’apologie du métissage
Les intellectuels juifs n’ont de cesse de faire l’apologie du métissage, mais là encore, il faut comprendre qu’il s’agit surtout d’un discours réservé à l’exportation, car les juifs, eux, ont le devoir de ne pas se métisser et de conserver leur identité. "Nous souhaitons le développement des réseaux dans le tissu planétaire, nous appelons au métissage…", écrit le sociologue Edgar Morin (Nahoum), dans Terre-Patrie (1993). "Nous n’avons pas la Terre promise, mais nous avons une aspiration, un vouloir, un mythe, un rêve : réaliser la Terre patrie." (Un nouveau commencement, 1991).
Dans son Dictionnaire du XXIe siècle (1998), Jacques Attali écrit : Il faut "encourager la diversité, partager les richesses… s’ouvrir aux cultures des autres, favoriser tous les métissages, apprendre à penser globalement." C’est ce qui permet à l’histrionmédiatique Daniel Cohn-Bendit de déclarer son amour de la France, en mélangeant tout : "Ce qui me plaît en France, c’est son cosmopolitisme. Les Noirs, les Arabes, les Juifs. J’aime la France surtout pour ça." (Juifs et Français, 1979). Pour le “grand public”, cette inlassable propagande planétarienne se vérifie aisément dans la production cinématogra­phique (Voir nos cinq livres sur le sujet).
En 2003, un ancien premier ministre d’origine juive, Laurent Fabius, socialiste et richissime, avait dé­claré : "Quand la Marianne de nos mairies prendra le beau visage d’une jeune Française issue de l’immigration, ce jour-là la France aura franchi un pas en faisant vivre pleinement les valeurs de la République." Nicolas Sarkozy, dont la mère est née Mallah, avait dit pareil­lement, dans son discours d’investiture au Congrès du parti libéral, le 14 janvier 2007 : "Je veux être le président d’une France qui aura compris que la création sera dans le mélange, dans l’ouver­ture, dans la rencontre, je n’ai pas peur du mot, dans le métissage." Mais lui n’a épousé que des femmes juives.
Un phénomène inéluctable
Les intellectuels juifs entendent aussi nous faire croire qu’il est inutile de tenter de s’opposer à ce phénomène, comme si le destin de l’humanité était déjà tracé par des forces supérieures. Voyez ce que dit Jean “Daniel” (Bensaïd), le patron du Nouvel Observateur, en date du 13 octobre 2005 : "Rien n’arrêtera les mouvements des populations misérables vers un Occident vieux et riche… C’est pourquoi la sagesse, la raison, consiste désormais à faire comme si nous allions recevoir de plus en plus d’émigrés dont il faut préparer l’accueil."
Son “ennemi” politique, Alain Minc, tient le même langage dans La Vengeance des Nations (1990) : L’immigration une « perspective inévitable », dit-il. "L’immigration va augmenter : autant s’y préparer et y préparer les Français au lieu de les laisser fantasmer à partir d’une situation aujourd’hui moins critique qu’ils ne veulent le croire." Dans La Machine égalitaire, publié en 1987, il en parle comme s’il s’agissait d’une révélation biblique. Son chapitre intitulé Les Dix commandements ne laisse pas de doute à cet égard : "Entre une Europe en pleine décadence démographique et les pays surpeuplés du Sud de la Méditerranée, le phénomène de déversoir est inévitable".
Dans son livre Une Envie de politique (1998), Daniel Cohn-Bendit insiste sur la nécessité pour les Européens d’ouvrir grand leurs… frontières. Le modèle que nous propose l’ancien anarchiste Cohn-Bendit est maintenant l’Amérique libérale : "Il faut que l’Europe se pense comme région d’immigration, à la manière des États-Unis". Et Cohn-Bendit ajoute : "Il faut d’abord se dire qu’il y aura toujours un mouvement d’immigration en raison de l’inégalité forte entre les pays industrialisés et les pays en développement du Maghreb ou d’Afrique… Cela vaut pour l’Europe entière."
Notons que dans l’ancien discours marxiste, c’était la « société sans classes » qui devait être "inéluctable". Mais vous l’avez compris, il ne s’agit pas tant ici d’analyses sérieuses que d’un discours de propagande qui consiste à nous retirer l’idée même de nous défendre.
Nous sommes trop "frileux"
En 1982, Albert Memmi écrivait dans son livre sur Le Racisme : En France, "un mépris craintif ou ironique de tout étranger, un quant-à-soi barricadé, une hospitalité quasi-nulle… un chauvinisme toujours renaissant révèlent que la peur agressive d’autrui est toujours latente."
Les Français, décidément, sont des gens antipathiques, mais il est tout de même bon de s’installer chez eux. Dans son livre L’Idéologie française, en 1981, Bernard-Henri Lévy écrivait que les patries, les patois, les traditions… Tout cela n’est qu’un "repli frileux et crispé sur les identités les plus pauvres." Alain Minc nous sermonne lui aussi à sa manière, nous assurant que c’est "l’ignorance qui alimente la xénophobie", et qu’il faut donc "lutter contre le délire xénophobe" et en finir avec cette "paranoïa française". Il faut, dit-il, "rompre avec notre rigidité mentale".
Le mépris du goy
Les intellectuels juifs ont souvent exprimé leur mépris de nos vieilles civilisations. On se souvient du mot de Georges-Marc Benamou dans l’éditorial du premier numéro du mensuel Globe, lancé en 1985 par Pierre Bergé, le richissime patron socialiste d’Yves Saint-Laurent : "Bien sûr, nous sommes résolument cosmopolites. Bien sûr, tout ce qui est terroir, bourrées, binious, bref franchouillard ou cocardier, nous est étranger, voire odieux." Dans L’Idéologie française (1981), Bernard-Henri Lévy parlait déjà"d’épaisses sottises", au sujet des bourrées et des binious. Les "patries en tout genre et leurs cortèges de vieilleries" le dégoûtent. Guy Konopnicki tient le même genre de propos, quand il parle de "culte du terroir, extase devant les vertus paysannes, philosophie spontanée, bon sens populaire et toutes sortes de vieilleries réactionnaires." (La Place de la nation, 1983).
La houtzpah talmudique
Les intellectuels juifs manifestent régulièrement une certaine inclination à proférer d’énormes contrevérités. On nous dira par exemple que l’immigration n’a pas augmenté, qu’elle n’a jamais été aussi basse, que les races n’existent pas, etc. Cette disposition à prendre les goys pour des demeurés s’appelle la “h’outzpah” (“Chutzpah”, avec la graphie allemande, en raclant la gorge). Écoutez le philosophe marxiste Jacques Derrida nous expliquer qu’il y a "beaucoup plus de place qu’on ne le dit pour accueillir plus d’étrangers… l’immigra­tion n’a pas augmenté, contrairement à ce que l’on affirme." (De quoi demain…, 2001).
En mars 2008, la revue Géo Histoire avait publié un entretien avec le démographe Gérard Noiriel, qui avait pour titre Le fantasme identitaire : "Fort de ses recherches, l’historien peut rappeler que depuis cent cinquante ans, jamais l’immigration n’a été aussi faible en France. En 2007, cela fait plus de trente ans qu’elle n’a pas augmenté de façon significative. Les statistiques produites par l’Ined (Institut national des Études démographiques) le démon­trent : il y a moins d’étrangers aujourd’hui qu’il n’y en avait en 1997."
L’ancien ministre Jack Lang manifeste les mêmes dispositions talmudiques. Le samedi 3 septembre 2005, à l’émission Tout le monde en parle, il répondait à Thierry Ardisson, qui lui posa la question à brûle-pourpoint : "Vous ne trouvez pas qu’il y a trop d’immigrés en France ?" : "Non, répondit Jack Lang, vous savez que la France est le pays qui a le moins d’immigrés en Europe."
Dans le même registre, des scientifiques tels que Roger-Gérard Schwart­zenberg ou Axel Kahn nous assurent que "les races n’existent pas". Et nous venons tous d’Afrique, c’est bien connu ! La palme revient toutefois à l’essayiste Guy Sorman, qui nous affirme, dans son livre En attendant les barbares (1992) : "Ce ne serait pas la présence des étrangers qui susciterait le racisme, mais leur absence : le fantasme de l’immigré serait le fourrier de la violence, beaucoup plus que l’immigré lui-même." Et d’ailleurs, "la France, qui comptait des centaines de dialectes, patois et langues régionales, il y a unsiècle, n’était-elle pas alors plus multiculturellequ’elle ne l’est aujourd’hui ?"
Ces gens-là, c’est évident, ont l’art de se foutre de la gueule du monde. Maintenant, si vous trouvez un juif qui tient un discours à l’opposé de celui-ci, c’est tout simplement qu’il n’est pas juif. Comme le disait Joseph Goebbels, bon connaisseur en la matière : "Ce qui est juif et ce qui ne l’est pas, c’est nous qui en décidons."  Hervé Ryssen
2 notes · View notes
mysteriis-moon666 · 2 months ago
Text
THY KINGDOM COME PYRENEAN WARRIORS OPEN AIR #8
Tumblr media
Le Pyrenean Warriors Open Air existe depuis 2015, fondé par l’association Pyrenean Metal datant de 2005. Quand tu admires les différentes programmations passées tu constates que la ligne directrice transcende la généalogie et géologie musicale du Keep It True Allemand en un ossuaire vivant, épique du Heavy/speed metal et prog hard rock. Basé à Torreilles en terre Catalane, Pyrénées-Orientales, number 66(6), pas loin de la mer, au pied des Montagnes, en date de mi-septembre pour une journée d’enfer absolument excellente garth !
Les espagnols viennent en nombre brailler avec des looks des 80's, tu payes avec des jetons, ton bracelet est en papier, au diable le grand spectacle de pyrotechnie ici tout est oldschool, le concert est un rituel, pas de showbizness,. Les groupes sont dans le poil du heavy à couille rabattue, à chaque changement de plateau la sono sort du heavy metAl. Dans le public il n’y a que des fils du hard & heavy metAl, hyper trve power. Il n’y a qu’une scène, Il n’y a qu’un parking, il n’y a qu’un bar, il n’y a que : Less is more ! Et que du over the top.
La région est sèche, le sol sableux se soulève en gifle avec ce couloir aérien qui se nomme La Tramontane. Je craignais que le son s’en aille jusqu’aux grands vents de Gruissan 80 km plus loin, mais non. De plus et je félicite les ingés-son il était chaud, puissant et remarquable, cela a permis de mettre en valeur les groupes. De toute façon l’organisation a été parfaite. Ne changez rien.
Cela fait depuis 2021 que j’hésitais à venir, septembre c’était financièrement un peu chaud pour moi à chaque fois, mais cette année j’avais prémédité un peu tous les mois une besace spéciale. Donc pour ma première venue le dépucelage s’est fait admirablement, et il n’y aura aucune amnésie à la craie tendre, tout est gravé dans un fil d’or sur du marbre posé dans une forêt luxuriante et un sol granitique.
Dans les Pyrénées Orientales l’été ne retient pas son souffle, les feuilles sont encore vertes et les journées encore chaudes, d’ailleurs il y a des feux de pinèdes alentours quand j’arrive. Et ce feu rencontre un écho à cet alliage de chair et d’acier dont nous allions être habillés heavymetaliquement, tant tous nos souvenirs font ce que nous sommes et donnent du sens à nos vies.
youtube
La plupart du temps, c'est nous qui avons mis nos mains devant nos yeux et crions qu'il fait noir. Si l’on n’a qu’une et unique face d’un même objet, émotion, vue, comment peut-on émettre un jugement ? Sans connaître la dépravation, la folie artistique, la face cachée, il est impossible de sentir, de voir la beauté dans son intégralité, dans sa pureté mise à nue.
Le heavy metal n’est pas une éclipse. Il représente votre chemin à travers les ténèbres vers la Lumière, qui n'était jamais vraiment partie. La noirceur renforce la prise de conscience que ce style est un pourvoyeur de métaux lourds, d’élévation par son contraste et que vous devez être prêt à brûler pour alimenter sa propagation.
Ce que vous appelez péché, je l'appelle le grand esprit de l’acier qui prend mille formes. Je me suis impliqué dans cet antre de mystification en étant cet esprit invisible, observant et prenant note des pulsations que je distingue. Dans ce style il y a des pôles, tout est double avec sa paire d'opposés où les contraires sont de nature identique, mais de degré différent. Ils sont extrêmes et chaque contraste rencontre toutes les vérités car tous les paradoxes peuvent être conciliés.
Je me suis paumé dans Perpignan dans des quartiers où le roi du pistolet à sept coups Kendji Girac doit manger du hérisson grillé en jouant à la pétanque. Du coup J’ai raté le quatuor de speed metal cosmique de DUNWICH RITUAL formé en 2022, composé de Vēga (chant et synthé), Agni (guitares), Thösz (guitares), D. (batterie), Rikkit (basse), originaire de Paris.
Tumblr media
J’ai acheté leur CD « The Weird Tapes Sessions » du label de metal suédois Jawbreaker Records, spécialisé dans le heavy et le speed metal underground. Huit titres compilant les premiers anneaux spatiaux du voyage lovecraftien, enregistrés lors de 3 sessions différentes au cours de l'année 2022. Je m’en mors les testicules, tant ce speed metal épique doit attiser le tison rupestre et transcendantal dans son sanctuaire primitif à voûtes romanes, et dans un rêve de pierre intersidérale.
Tumblr media
Sur les photos d’Algoby Graf (merci, merci, merci dude!) de leur prestation scénique j’ai remarqué qu’un des guitaristes a le logo du groupe Magma sur le dos de la main droite, c’est pour moi un gage de très haute qualité de goût. L’autre guitariste avait un shirt du groupe Exciter, idem !
Tumblr media
********************************************************************
Composé de de Xavier à la basse, Thomas à la batterie, Olivier et Flo Spector aux guitares et de la chanteuse Fiona, MEURTRIERES formé en 2018 à Lyon, possède un E.P de 2020 éponyme de 5 titres et un 1er album en 2023 intitulé « Ronde de Nuit » via Gates Of Hell Records (Phaethon, Receiver, Tentation, Blazon Rite, Chevalier…) composé de 8 titres.
Leur heavy metAl rayonne la flamme oldschool, en Français dans le texte, dans la veine de Sortilège, du « Prédateur » des nordistes d’Excalibur et de la triade des opus « Exécution » 1985, « La Terreur » 1986 et « Suprématie » 1987 d’ADX.
Tumblr media
Le chant théâtral et punk de Fiona qui a remplacé Fleur vous amène sur les terres Moyenâgeuse de sonorités correspondantes, avec comme armure des guitares acérées dans le « Killers » de la Vierge de Fer, aux mélodies accrocheuses du « Rosa Mystica » des Québécois de Cauchemar et « Ancient Metal Attack » des Finlandais de Chevalier. Parfois il y a un mix du « Fistful of Metal » d’Anthrax, un tempo relevé, parfois le grain vocal de Uta Plotkin de Witch Mountain avec un zeste de doom.
Tumblr media
Sur scène les lourdes mèches de cheveux noirs de Fiona glissent comme des serpents et son chant est envoûtant, avec parfois un manque de justesse, c’est punk. Les riffs sombres et rouge sang immolent à chaque secousse dans une belle bataille de lames riffiques, la rythmique se penche avec passion et volupté, l’on sent le groupe en pleine floraison, sens et fierté, tout en ardeur, un cœur doux pour étourdir dans son aciérie profonde. Le groupe pioche dans son trousseau de clef pour baisser pont-levis, ouvrir toutes les portes du château fort, gravir les donjons sans jamais faire tomber leur set aux oubliettes. Chaque titre est comme un conte où l’épique fait rougir l’acier, où la fable prend corps dans le combat des femmes. Unique en soi, fervent défenseur d’un combat pieux de plusieurs millénaires : la femme est l’avenir de l’homme.
Tumblr media
********************************************************************
Il n’est point rare de distinguer dans cette villégiature éternelle en mausolées et sépultures des vestes patchées avec des collectors d’une époque révolue, qui doivent désormais coûter une fortune sur Vinted. En septembre c’est comme si on respirait à nouveau, froid sur la peau le soir du zeste de sueur récoltait le jour.
Dans le public beaucoup attende la prestation des Lyonnais d’ANIMALIZE qui a chipé son blaze de l’opus de KISS datant de 1984, Heaven On Fiiiiiire.
Tumblr media
Composé de Coyote (chant et basse), Jessman et Rattle Gab (guitare), puis Hyungminato (batterie) dont le chanteur a annoncé son départ après le SOUTHTROOPERS Festival.
Formé en 2020, le quatuor a sorti 2 E.P « Angles Morts » 2023, « Tapes om The Crypt » 2020, et un premier long format « Meat We're Made Of » 2022 via Dying Victims Productions & Charognard Records avec des titres en French et d’autres en Anglais. Jouant à donf un Heavy 80’s que les anciens trépignent à en perdre la tête, comme quand ils confondent la télécommande de la téloche avec celle de la box. Le groupe est rentré sur scène comme les équipes de rugby lors de la finale du bouclier de Brennus dans les 80's, c'est à dire en courant, spandex inclus mec !
Tumblr media
Le groupe a fait chauffer avec ostentation le speed de Morsüre avec leur titre « Jungle Dance », le hard rock pour « Samouraï de l'univers » avec le mood de Tokyo Blade et déploie « Sous l'Oeil du Charognard » comme un doux Sortilège et une Malédiction de ''Condamnés''. Ça ne se pignole pas du tout sur scène, le combo joue capot ouvert, ça bazarde de la praline des 80’s en 2024 sans papier carbone, c’est le cœur qui parle le fier heavy avec le fer des amplis.
Tumblr media
********************************************************************
Le parking est à 10m du site, pendant que j'allais ranger ma ceinture cloutée de CD des stands de merch, il y avait aussi le fanzine Malédictions (il y a une ITW dans Mysteriis Moon), je croisais un hidalgo d'Espagna del sol avec le physique de Ticky Holgado, les bagouzes de Lemmy Kilmister, pompes en croco du Portugal, un antique blouson en cuir de Mazamet, torse nu dessous avec une tonsure de Cheikhbacca (cheikh + chewbacca), et avé comme locomotion star war le retour du GTI, jante d'époque, manquait que le becquet arrière K2000. Le gars a fait péter l'autoraDIO avec un ‘’Holy Diver” à faire lever de sa tombe le dernier chasseur de Dragon, puis il a déchainé avec le « It's Electric » de Diamond Head. Totalement evil même sur le parking !
youtube
PHANTOM SPELL est un combo Anglais/Espagnol enraciné dans les années 70/80 pour faire monter la sève Hard Rock/Heavy Metal Progressif.
Son concepteur Kyle McNeill (SEVEN SISTERS) anoblit avec l’élégance et le raffinement de Uriah Heep, Kansas, Magnum, Fates Warning, jusqu’au « Nursery Cryme » de Genesis (1971), et quelques accents disséminés de Dream Theater et du Floyd dans cette joliesse mélodique.
Je trouve que ce groupe n’appartient pas au revival du genre d’Hällas à chercher le culte de l'huître bleue de Wishbone Ash dans les cartes de Tarot de Manilla Road.
Ce corps musical à l’arôme d’une forêt de bois précieux a fait flotter toute sa douceur. Un vent joueur levait à chaque bourrasque une écume de bouleversement que le groupe faisait retentir d’émotions en piochant dans ses deux opus oniriques et tranchant que sont « Immortal's Requiem » (2022) et « Tales From The Black Spire » (2023). Leur musique calme et presque timide pouvait se chauffer à coup de tison dans cette lumière des flammes, tout en se reflétant avec la violence du feu acre comme une purge purificatoire dans une nuit calme où règne à nouveau la paix éternelle. Le chant sacré de Kyle était versé avec des désirs sauvages, sacrés dans une atmosphère prog où Camel et Opeth divaguent dans l’écrin d’une six cordes funambule. Le venin puissant et solaire de Phantom Spell captait le bruissement démoniaque munit d’une précision et de la mesure de son étreinte au service de l’émotion. Ça commençait comme au son d’une vieille chanson de blues qui permet d’enduire des bougies d’herbes épaisses où toutes les lumières sont éteintes sauf une. Et ça brûle et brûle à l’intérieur jusqu'à ce qu'il n'y ait plus que la fumée bleue de l'aube et que l’encens des fleurs réveille le bruit de mille silences dans une plongée psychédélique. Ce groupe est une ronce pour fantômes nostalgiques, et ses paroles sont saupoudrées d’épines et de mures sacrées, et vous pouvez être certain.nes, que vous serez sanctifiés à la toute fin.
C'était leur premier concert en France. Beau, fort, doux ! Ce fut un instant entre contemplation, onirisme spectral, ballade, je ressentais pieusement un essor venu d’une nature musicale pleine de joliesse et des parfums que l’on respire en forêt. D’ailleurs face au sanctuaire principal de la scène, juste derrière il y avait un arbre qui dépassait majestueusement, pile au centre de la scène comme une ombre protectrice, poétisant dans l’éruption de son feuillage le tournoiement bestial et heavy de la tramontane, les éclairs soniques et de cette magie que les hommes ressentent dans la communion.
Tumblr media
********************************************************************
Je baignais dans cette quiétude ressentie par mille saveurs culinaires d’un plat épicée Indien, trempant mon esprit dans le miel de ruisseau antique que déjà le prochain concert se profilait.
A ce moment ce fut comme si la foudre venait frapper son esprit totalement wild quand TYRANN from Sweden with heavy’n’roll est monté sur scène.
Check list : Tobias Lindqvist le bassiste chanteur est sorti des backstages en exigeant qu’on l‘appelle ‘’Ramirez El Patron’’. La camisole de force du batteur Jakob Ljungberg a été enlevée et il a été relâché dans la nature de but en blanc. Tous les potards sont montés à fond de 11 sur les amplis de Joseph Tholl, la voie est libre sur scène, il n’y a pas de ceinture de chasteté pour ce set, décollage, enjoy !
Tumblr media
L’homme sauvage met la bête indomptée de son art comme un protecteur féroce défend ceux qu'il aime. Tyrann tire son patronyme du roman d'Isaac Asimov, célèbre auteur de Science-fiction du XXᵉ siècle, paru en France en 1973 sous le titre « Poussière d'étoiles ». Le groupe a été conçu avec des membres de l’excellent et ténébreux groupe de heavy ENFORCER. Leur deuxième album « Besatt » dont les refrains sont à boire dans le crâne de vos ennemis, soulage un heavy Metal pur, sauvage, mélodique, valeureux façon Gotham City, Heavy Load, Ostrogoth, Spiritual Beggars mais saoul et s’électrocutant les couilles à l’état sauvage.
Côté riffs ce n’est pas du tout Jean Lassalle essayant d’allumer sa tronçonneuse. Perché sur son promontoire, le groupe venait boire avec ivresse à la source de ce scintillement ferrugineux pour en forger la hache, décapiter des riffs rupestres comme autant de Motörhead bestial venaient s’enrouler autour de nous d’un antidote féroce. La perspective d'accéder à la vérité de l’art cru était aussi saignante qu’un magret sur un BBQ à rissoler. J’étais fouetté par le tranchant des enceintes crachant les décibels avec l’ostentation d’une fournaise en furie. Tyrann marchaient sur le feu des braises qu’il attisait avec les étincelles dansantes de ses ténèbres. Il aimantait avec ses yeux brillants de fièvres un ensemble d’ivresse råwk’n’røll. Le chanteur crachait ses lyrics Suédøis en bavant par faiblesse de justesse parfois, øuaie pünk ! Le concert est passé aussi rapide qu’une foudre joyeuse et féroce.
Pfiouuuuuu ce fut une sacré branlée de bois vert, une fois de plus. J’errais pendant un temps encore dans la forêt de conifères de Trësticklån de Tyrann le froc au cheville, et je pensais au heavy metal qui n’avait pas subi l’affront d’une déchéance de son style en perdant peu à peu le sens de sa réalité fondatrice, pour se réfugier dans un univers artificiel. Sans penser que j’allais faire un bond de la Suède au Japon, en me frottant les esgourdes à m’en faire rugir des éclairs, comme un pull avec de l’électricité statique.
Tumblr media
Le constat était clair : Nous montions en gamme inlassablement…Mais l’heure était à la bombance que je fis au stand où il vendait des omelettes dans un sandwich, j’ai acheté un gobelet au bar de l’asso Pyrenean que je ne me suis pas servi puisque l’on m’a donné une bouteille d’eau. J’ai gardé le souvenir qui est venu nourrir le coffre à gobelet dans mon antre, avec la sensation qu’il remplace les tickets désormais.
********************************************************************
Tumblr media
BLAZE est un combo de l'ère NWOHBM dans le style de Saxon, Witch Cross, Jaguar, Tokyo Blade, Scorpions (période Uli Jon Roth), formé en 1975, le groupe s'est séparé plusieurs fois et s'est reformé avec de nouveaux membres appartenant à Queen Doll (1986 / 1990) et Black Sheep (1993 / 1995).
Pour les plus jeunes ce groupe est dans la veine des excellents High Spirits. En 2004 Blaze a sorti son 1er album « Danger Zone » puis en 2015 « Dream Chaser » distribué par le label Allemand High Roller Records.
Blaze raconte les secrets vieux de plusieurs siècles par sa chaleur musicale exsudée d'un ange invoquant sans jamais retirer son nom des profondeurs, et de son cœur, tout en glissant dans l'air de la nuit tel un ninja dont le bout du sabre a trempé dans du sang de Grande-Bretagne, et sans sauce samouraï. Wataru Shiota au chant ravivait les mélodies de lotus que le guitariste Shige parfumait de fleurs de cerisiers, avec tout de même des solos qui parfois étaient un poil long, et des doigts qui tapaient un peu à côté. Mais je chipote, car leur interprétation était aussi pure qu’un rituel de thé Japonais, et à la fois, dans un entrelacs temporel où les fusions libertaires des 70’s s’accoquinaient à la steppe de l’acier des 80’s. L'on sentait surtout une vibration enthousiaste du groupe pour un public conquis, s’enroulant ensemble autour du torse musical et dans ce nacre sucré/salé/saké…et olé pour les Espagnols.
La raison pour laquelle Blaze a pu voler comme un dragon en feu c’est qu’il a brûlé sa geôle, qu’il a laissé fuir les fantômes pour jouir du moment, et ça nous l’avons tous et toutes ressenti ardemment. Belle communion, encore !
Tumblr media
C’est-à-dire que quand tout le monde est dans la même vibration, parle le même langage, du moins le comprends assez pour en assimiler les rituels avec respect et se forger avec valeur à ce même langage, c’est l’osmose.
youtube
********************************************************************
En contraste je vous dirais : ‘’Quelle époque nous vivons !’’. Nous n’écrivons plus de chroniques de disques, noOon, nous serions devenus des créateurs de contenu. QUOI ? Ahahah ! quelle blague, allez-vous faire enculer avec votre novlangue ! C’est vrai quoi l’on ne se comprends de moins en moins, et quand tu as passé un âge de sagesse il y a un petit bonhomme dans la tête qui arrive dès que survient l’incompréhension et qui actionne un bras d’honneur comme unique chemin à suivre, et ça fait du bien de lâcher, de ne pas essayer de changer pour les autres, mais de rester soi. C’est ce que l’on vit au Pyrenean Warriors, le retour à soi. Au fondamentaux comme l’on dit dans l’ovalie.
L’homme s’est toujours construit dans ses propres clans, c’est une vibration qu’il suit car elle appartient intensément à ce qu’il est depuis toujours. Quand je vais à un concert, le rite présent en recueille toute la portée. Quand tu es dans une communauté dont tu portes le corps musical à même ta peau, tes tripes et ton cœur, tu as davantage de possibilité d’accéder au nirvana vibratoire.
Dans ma construction musicale j’ai toujours ressenti le besoin d’aller puiser dans plusieurs chapelles pour découvrir, pouvoir comprendre un disque en allant à la genèse d’autres styles musicaux, relier les rives sous-jacentes. N’hésitant jamais à prendre des chemins de traverses, du hors-piste, de partir dans les décombres, fouiller dans les ruines en spéléologue et parcourir l’ascension du tréfonds. Mais je n’ai jamais détourné le regard, j’ai toujours su que le heavy metal était un style à part, muni d'une grande richesse, mais qu’une grande majorité considérait comme profane, et ça aussi ça me plaisait, d’être retiré dans un monde unique et à part, devenu quelque chose de trop insignifiant pour mériter l’attention.
Quand le grunge a poussé le heavy metal dans les cavernes, cette absence a creusé en moi une blessure profonde mais comme si ce n'était qu'un murmure dont je n’avais conscience, et j’ai traîné ce sentiment d'abandon comme un fantôme qui hante. Dans cette société où l’on perd l’usage du social réel pour le communautaire virtuel, où sous l’éclat de l’ego se dresse et s'enfile les masques fardés du personnage à paraître, le spectacle a cousu avec la fibre optique les écharpes pour nous pendre.
« Si l’art ne guérit pas, ce n’est pas de l’art, c’est du spectacle » Alejandro Jodorowsky
Le heavy metal a le sens du spectacle, mais si l’on creuse dans sa musicalité, il concentre une fusion de fer épique parfaite pour traduire entre ombre et lumière les profondeurs de l’obscurité avec des démons romanesques.
Quand nous sommes petits l’on apprend à ne plus craindre le noir pour s’endormir. Plus tard nous apprendrons de nos erreurs, faiblesses, et affrontons nos propres démons. La voie de l’obscur est un chemin où les ombres et les démons ne sont pas ce qu’ils paraissent et cachent dans leur for intérieur les forces, réponses, guérisons. Nous comprendrons au prix du désespoir qu’il ne faut pas affronter mais accueillir pour comprendre ses démons. La damnation ne repose que sur l’affrontement contre soi-même, à ne pas saisir que lutter contre ne fait que raviver le feu qui nous consume, alors que voir au-delà de l'illusion de qui nous sommes vraiment, nous mène à ce que nous ressentons vraiment à l'intérieur.
********************************************************************
Revenons au concert. Mes yeux commençaient à crisser le sable des bourrasques de la tramontane, et nous entamions une triade de félicité à partir de ce moment-là.
Tumblr media
SATAN a débuté en 1979, à Newcastle, en Angleterre, issu de la NWOBHM (New wave of British heavy metal), bâtissant dans son mood Diamond Head avec les opus « Court in the Act » (1983) et « Suspended Sentence” (1987) comme une œuvre fondatrice avec une obscurité ressentie jusqu’à la baie Californienne où les Mets, Exodus et consorts puiseraient pour la fonderie du thrash metal.
Reformé en 2011 au festival allemand Keep It True, et venu en France pour la première fois en 2014 au Hellfest, la seconde au Fall Of Summer en 2015, Satan a ressurgi du passé pour marquer son temps avec pas moins de 5 albums, "Life Sentence" (2013), "Atom By Atom" (2015), "Cruel Magic" (2018) et " Terre Infernale" (2022), et le dernier "Songs In Crimson" (2024) via Metal Blade Records couronné d’une tournée Européenne avec un passage au Pyrenean Warriors.
Composé de Brian Ross – chant (le gars vient de sortir simultanément 2 nouveaux disques avec 2 groupes : Blitzkrieg et Satan), Russ Tippins - guitare (le johnny Ramones du heavy metal),
Tumblr media
Steve Ramsey – guitare, Graeme anglais – basse et Sean Taylor – batterie.
L’on sentait dans le public le frémissement d’une traînée brûlante prendre gorge dans un grand frisson fatal. Le groupe arrive avec son cœur pur qu’il gardera sans jamais enfouir dans les catacombes le parfum d’un passé. Son esprit glorieux met en œuvre des albums toujours très bons de toute façon. D’emblée le groupe porte sur sa cuirasse des vipères en métal pour servir son châtiment avec le feu. Ici-bas la combustion de Satan dans un ciel lumineux de pierre corrodait la terre d’un fertile heavy metal où suc et sève célébraient l’harmonie nocturne dans une noire expiation minérale. Tel un faiseur d’arc électrique qui ouvre les portes alchimiques, le zénith de Satan possède une teinte d'absinthe avec la sensation outrageante d'un vide sous la terre, et je sentais battre très fort les cœurs proches autour de moi. Le groupe est venu comme porteur d’une magie archaïque et maléfique pour dériver et vivre éternellement dans nos rêves. Je n’ai pu trouver aucune langue pour décrire les parcelles musicales que ce groupe a transplanté dans chaque cœur, mais en y repensant bien, j’ai constaté de nombreuses personnes avec les paupières closes apporter un silence intense à leur contemplation intime brûlante.
Tumblr media
Quel plaisir de retrouver l’ironie subtile de l’insulaire Brian Ross, capable de vous présenter le prochain titre, et en même temps de bazarder à celui qui brame une cabourdise dans la foule un « fuck you » facétieux. Si je vous traduis ce ‘’f#ck yo#’’ c’est un peu comme quelqu’un qui dit « attends un peu, vas-y fermes ta gueule pour voir (pause silencieuse), à oui voilà, c’est mieux. »
Satan déploya son phénix dans le larynx des enceintes comme s’il voulait sortir de sa peau et laissa mugir ses derniers feux sous un nuage de plomb et de foudre satanique, sans aucun équinoxe. Ce dernier éclair sonique, sorte de hurlement à vous déchirer le ventre, nous le trainerons en cicatrice jusqu’à notre mort.
Tumblr media
Alors que le déclin du jour donnait au crépuscule la noirceur de son délice de métamorphose, nous allions remonter le gouffre satanique jusqu’à cette lumière progressive que seul un Demon apporte avec contraste.
youtube
Vendu à la société du spectacle depuis le début des 70’s, le rock a muté vers le heavy metal. Les groupes agitaient dans des rêves de fer une musique que l’on a vilipendée rapidement comme rouillée. Cette musique est spéciale, unique en soi, elle est fondée dans l’environnement dont elle est issue, la classe ouvrière, ne possédant que sa force brute de travail.
C’est faux et injuste d’avoir annoncé que la majorité des personnes qui écoutent du hard rock, heavy, speed, thrash, death, black…possèdent un train de vie de cadre. C’est juste vendeur pour attirer des sponsors, pardon, des mécènes (la turlute jusqu’au couille hein).
C’est toujours dans ce bruit incessant de paroles vaines, promesses creuses, d’espoirs déchues, que nous suffoquons dans un air climatisé.
Le glaive du heavy est taillé dans la sidérurgie du prolétariat depuis ses fondements. L’on veut du vrai car nous sommes sincères, leur monde nous échappe, nous écorche, il nous blesse. Cherchant un refuge nous venons trouver l’éclat du noir dans la lumière, une sorte de commémoration dans un rituel fait de feu et de sang que le heavy metal apporte dans son écrasante pureté. Le Pyrenean Warriors Open Air en garantie l’osmose, le tumulte et l’immortalité sonique.
Les âmes des heavymetalhead ne sont pas des ombres perdues, rappelez-vous que c’est dans l’obscurité la plus profonde que l’on perçoit le mieux la lumière. Et celle-ci quand elle vous pénètre vous vous souvenez de qui vous êtes, dans quoi vous vous êtes fondé. Vous savez naviguer dans les ténèbres qu’importe le vent, tramontane incluse. Rappelez-vous que tout ce qui revient de l'oubli revient pour trouver une voix, sa voie.
********************************************************************
Tandis que la nuit répandait ses guêtres étoilés, le vent venait calotter dans la nuque d’un coup de froid, pour équilibrer entre les plateaux je suis retourné à la caravane de l’omelette. Il parait que pour bien dormir, il est important de manger léger le soir, alors j’ai mangé une crêpe à 22h00. Il n’y avait plus de pâte ‘’normale’’ mais que de la farine de sarrazin, je me suis dit que cela n’allait pas être bon, et en fait si, la pâte est plus compacte, la saveur du chocolat maison était excellente, elle devait être à 85% au minimum de cacao noir, et surtout c’était chaud et j’avais froid.
Tumblr media
DEMON a été fondé en 1976 par le chanteur Dave Hill et le guitariste Mal Spooner, tous deux originaires de Leek, Staffordshire.
Leur premier album « Night of the Demon » sorti en 1981 se fait l’antre de la filiation NWOBHM et de la thématique sabbathienne. L’année d’après « The Unexpected Guest » s’échappe de l’âtre pour une mélodicité qui prévaut au style lyrique du heavy metal traditionnel. Année après année Demon expérimente sa magie noire avec un aspect progressif et une sensibilité et des fêlures comme arme à double tranchant dans sa discographie : « The Plague » (1983), « British Standard Approved » (1985), « Heart of Our Time » (1986), «  Breakout » et « Taking the World by Storm » (1987), « Hold on to the Dream » (1991). En 1992 avec « Blow-out » Demon range sa fourche caudines pour revenir des limbes en 2001 avec l’album « Spaced Out Monkey ». Puis suivront « Better the Devil You Know » (2005), « Unbroken » (2012) et « Cemetery Junction » (2016).
Aujourd’hui composé de Dave Hill – chant principal (depuis 1979) qui est arrivé sur scène affublé d'un masque de démon, Karl Waye – claviers (2001, depuis 2012), Neil Ogden – batterie, percussions (depuis 2002), David Cotterill – guitares (depuis 2007), Paul Hume – guitares (depuis 2012), et Paul 'Fasker' Johnson – basse (2011–2012, depuis 2022) dont le visage me semble être un trait d’union entre Brian May de Queen et Steve Harris d'Iron Maiden. Leur dernier album « Invincible » (2024) vient lustrer son audace musicale avec la clarté de son paroxysme sonique.
En live le travail sur les textures est soigné et accroît au bon développement des mélodies accrocheuses et ciselées. Le chant mélodique, rocailleux et sombre de Dave Hill s’envole dans la mystique de la nuit hard & heavy mélodique. Les aspérités progressives répandent leur suc et chaque musicien y trouve sa voie sur des enchevêtrements de guitares élégantes, de claviers aériens, et de percussions tumultueuses.
Demon a raté le coche avec le hard FM/AOR et commis la lèse-majesté de ne plus être assez Heavy au milieu des 80’s. Entre le maillet et l’enclume le groupe a su trouver son chant de cygne, parfois il a la blancheur d’une mélodie accrocheuse d’Uriah Heep, caressant une douceur de Pink Floyd, puis il peut devenir aussi sombre que la noirceur éclatante de Diamond Head, Whitesnake, avec les abysses progressistes de Praying Mantis et Queensrÿche. Rare en nos terres arables, la présence de ces Anglais démontre une fois encore du caractère magistral de la musique du royaume Britannique.
Setlist
Night of the Demon
Into the Nightmare
Hurricane
The Plague
Nowhere to Run
Face the Master
Total Possession
Remembrance Day (A Song for Peace)
Deliver Us From Evil
Sign of a Madman
Don't Break the Circle
Liar
Tumblr media
********************************************************************
Après ce concert j’étais dans un océan immergé de choses étranges dont cet univers musical sombre et épais me faisait digérer des grenades et boire des tasses de feu recouvertes de brumes dorées. Beaucoup de choses se manifestent à l’écoute de Demon, l’obscurité de chaque chute, la lumière scintillante de chaque ascension baignée de nuits nageant au clair de lune ou palpite les étoiles de la nuit la plus profonde. Dans un titre il est possible d’entendre qu’une partie fasse mûrir les pommes du fruit défendu, et l’autre la transforme en cidre.
Pitinnn ça caillait, j’avais mis la capuche, batifolant dans une attente transcendée d’espérance pour le dernier groupe et concert du soir.
WARLORD est un ciel à texture de pétales soniques embrassant les doigts d’une pluie mélodique et épique. Leur musique est un clair de lune sur des bouleaux, palmiers, cyprès et bougainvilliers, long d’une plénitude et d’une aisance à manier le glaive sonique à leur guise.
Les falaises mélodiques se perdent orphelines en se jetant dans le précipice émotionnel pour nourrir les vagues agitées en densité et contraste. Warlord est un exil, il a l’odeur du désir d’autre chose de plus singulier, de contrées lointaines, de fruits secs, fumée d’encens, musc nocturne, sel de miel, une odeur qui se souvient d’autre arôme à recueillir pour en récolter la sève et en faire sienne.
Plutôt que de prouver sa puissance c'’était l'heure des voix mystérieuses convoquées à la source des puissances constantes.
Formé en 1981 par Mark Zonder et William J. Tsamis avec comme genèse en 1982, la chanson « Lucifer's Hammer » (basée sur un roman de Larry Niven et Jerry Pournelle) qui apparaît sur la prestigieuse compilation « Metal Massacre II ».
Leur premier et mini-album « Deliver Us » est sorti en 1983 via Metal Blade Records, il est considéré comme l’archange de l’Epic Metal, viendra ensuite du chaudron magique « And The Cannons Of Destruction Have Begun... » en 1984. L’album « Rising Out Of The Ashes » est apparu comme celui du retour de Warlord en 2002, et 11 ans plus tard « The Holy Empire » voit le jour en 2013 dernier album studio du guitariste et compositeur William J. Tsamis décédé le 13 mai 2021 à l'âge de 60 ans.
Aujourd’hui composé de Mark Zonder - batterie (1980-1986, 2001-2002, depuis 2011), Philip Bynoe - basse (depuis 2013), Giles Lavery qui était affublé d'un bandana façon Mike Muir de Suicidal Tendencies – chant (2013, depuis 2023),
Tumblr media
Jimmy Waldo - Clés et Eric Juris - Guitare ( depuis 2023),
Leur magnifique nouvel album « Free Spirit Soar » est sorti le 10 mai 2024 via High Roller Records, il a été enregistré en 2023, fruit du batteur Mark Zonder et du chanteur Giles Lavery qui rendent hommage à l'héritage musical de Bill Tsamis.
Le groupe s’est donné d’emblée. Polyrythmie, harmonique, contrepoint, gammes inusitées et signatures rythmiques composées forment ce cloître baroque. Peu à peu s’érodait la certitude et le dessein d’une ramure plus progressive, énigmatique et aérienne dont les nouveaux pèlerins peupleraient la zone avec culte. L’emprise d’un perpétuel crépuscule venait parfois avec césure abolir le brasier, couvant de sombres incantations mélodiques. La flamme de Warlord est transpercée d'anathèmes avec cette densité opulente, apportant au cœur de la nuit cette union d’harmonie des 2 guitaristes.
Tumblr media
Qu’ils étaient exaltant ces duels de guitares homériques, ces tappings en mode twin avec les ailes d'une fée capturée en de nombreux langages de lumière. Les titres progressifs d’epic metal tendaient leurs ombres dans un dégel argenté. Fureur et puissance obscure se retrouvaient dans l’occultisme de ce Heavy metAl hors norme.
Le groupe a traversé son épopée sonique et arrima les souvenirs. Nous étions submergés de catalepsies soniques, les images venaient dessiner cette topographie que l'on fait rentrer dans notre précipice intimiste tout en s'accordant à l'infini, où le groupe dans sa mansuétude aura conquis notre terre.
Entre force ascensionnelle de poésie et d’amour, de puissance épique et tellurique, je trouvais Warlord chevaleresque et romantique. Leurs albums ont cette puissance et une douceur incommensurable. En live c’est davantage épique, il y a le tonnerre, l’herbe psychédélique et la flamme sonique, je ne pense pas que cette musique serait si lumineuse, ni sa saveur si chaude et douce dans ses eaux sombres. Dans l’écume aérienne et sa forme féerique Warlord attise en même temps une force généreuse et romanesque, tissant des vagues rythmiques et des spectres mélodiques poussés par l’avancée des tempêtes au-dessus des formes féeriques nuageuses du clair de lune heavy.
Il existe un Warlord underground britannique des années 70, idans le mood de Black Sabbath, avec un certain intérêt pour la sorcellerie et la magie noire, considéré comme un groupe de c Doom Metal.  Les morceaux ont été réalisés entre 1974 et 1977.
Setlist
Lucifer's Hammer
Invaders
Battle of the Living Dead
Kill Zone
City Walls of Troy
Winds of Thor
Lost and Lonely Days
Aliens
Mrs. Victoria
Penny for a Poor Man
War in Heaven
Black Mass
70,000 Sorrows
Winter Tears
Achilles Revenge
Deliver Us From Evil
Child of the Damned
Tumblr media
********************************************************************
Peu importe à quel point vous êtes bon, vous serez remplacé. Ce qui compte dans la félicité d’une vie c’est l’instant présent. Celui-ci quand vous le vivez pour de vrai rien ne peut enlever sa vérité.
En concert tu palpites comme un arbre plein de sève sans prendre garde de la hache du retour à la réalité, et de son aura nostalgique. Une brise s’immisce, ressuscite la mémoire de vouloir revivre la beauté dans la lumière avec ces ruines sauvages. Les fleurs se fanent inexorablement, et nous respirons encore leur vertige nostalgique bien après leur mort, parce que l’innocence papillonne dans le jardin de l’enfance et devient le temps des regrets. Une partie de nous est morte dans notre adolescence avec cette musique là, et dans ce laps de temps qu’est le Pyrenean Warriors Ope Air nous sublimons dans le sépulcre à boire à même le sang notre oiseau de vie et dragon de feu.
La vie est une accumulation de sagesse, d’amour et d’expérience des personnes rencontrées, des obstacles surmontés et des moments de grâce d'une pure intensité héroïque.
Je peux vous assurer que j'ai pris rendez-vous avec ce festival absolument génial, la prog est énOrme, l'état d'esprit propage un rituel de célébration du heavy sonique, épique, cosmique, maléfique, antique, éthique, magique, elfique, unique, mythique, lubrique, mystique, poétique, alchimique, phallique, frénétique, satanique, et tout est conçu à l'ancienne, avec un respect mutuel.
Merci à l’association Pyrenean Metal et gloire éternelle au Pyrenean Warriors Open Air, à Algoby Graf pour les photos, à tous les hardos et filles du heavy metOl, DUNWICH RITUAL, MEURTRIERES, ANIMALIZE, PHANTOM SPELL, TYRANN, BLAZE, SATAN, DEMON, WARLORD.
Vous pouvez voir des vidéos lives du PYRENEAN WARRIORS via DamaelChroniques. (merci à lui)
youtube
Tumblr media
0 notes
cleopattes · 2 years ago
Text
On en est rendu où dans le réchauffement climatique en 2023? GES, (sur)consommation d’énergie… et digressions polémiques!
Avant-propos: je vous partage dans cette série de capsules mes réflexions par rapport à quelques livres et autres lectures exposant une pensée environnementale. Nous y parlerons développement durable, de changements climatiques mais aussi du fonctionnement général de Mère-Nature. Le tout sera agrémenté de données chiffrées et vérifiées, et peut-être aussi d’une touche d’humour.
Depuis la période de référence préindustrielle (1850-1900), la réponse est 1,15 °C, selon l’agence météorologique mondiale, agence spécialisée des Nations Unies. Beaucoup ou peu? Regardez juste le graphique ci-dessous…
Tumblr media
L’accélération est très forte depuis les années 1980. Le rapport de novembre 2022 ajoute sans cérémonie : « 2015 to 2022 are likely to be the eight warmest years on record ». Si vous frissonnez encore un petit peu, sachez que les sept dernières années dans l’Arctique ont été les plus chaudes depuis 1900 (données de décembre 2022, Courrier International rapportant les données de l’agence NOAA). Voici ci-dessous une photo rafraichissante d’Alaska.
Tumblr media
On ressent ce réchauffement climatique dans notre quotidien, année après année. Entre 2007 et 2014, j’ai été capable d’entretenir une patinoire extérieure sur le gazon entre les derniers jours de décembre et début mars en Montérégie, les enfants ont adoré. Après ces années, j’ai renoncé à l’idée, les périodes de pluie et de dégel se multipliant. Dans la même veine, nous avons effectué un voyage en 2005 puis en 2019 dans l’Ouest Canadien, particulièrement le long de la Icefields Parkway. Devant le recul manifeste des glaciers, j’avais finalement pris mes clichés des panoramas en sépia la seconde fois, jugeant le mode plus approprié à la nouvelle situation.
Tumblr media
Il existe cependant des phénomènes naturels observés dès la fin du 19ème siècle et début du 20ème, tel que souligné dans le livre The Sea Around Us de Rachel Carson. Ainsi, le changement des courants marins en Atlantique Nord provoqua une redistribution des grandes masses d’eau chaude autour de l’Islande et du Spitsbergen (voir la photo ci-dessus d’un de ces glaciers), avec un recul de tous les glaciers de cette région à cette époque. La température de la mer le long des côtes norvégiennes augmenta d’ailleurs au cours des années 1920. Parmi les effets collatéraux, citons les déplacements de populations de certaines espèces de poissons vers le nord et des pêcheries y étant liées. On évoqua aussi une augmentation des activités solaires et un autre patron de circulation des vents du sud influant sur lesdits courants en question. La planète Terre connaît certes un réchauffement depuis la fin de la dernière glaciation du pléistocène, mais les « autres agents au travail » sont indéniablement humains, on le sait aujourd’hui, ce qui n’était qu’hypothèses il y a encore quelques décennies.
Tumblr media
Pour revenir à Rachel Carson, elle avait donc su alarmer l’opinion publique par rapport aux DDTs en 1962. Elle faisait certes mention auparavant à des pratiques de pêches non durables, notamment celle du American shad (alose) dans le Potomac (photo ci-dessus). Elle n’évoquait pas encore le réchauffement climatique global ou les gaz à effet de serre (GES). L’histoire n’en était pas encore rendue à cette reconnaissance puisque des données scientifiques tangibles doivent soutenir les allégations. Pensez-y, même en 2022 - 2023 et tout ce que l’on sait sur le sujet du réchauffement et des catastrophes naturelles devenant une triste normalité, le club des « ben d’même » (référence prise à Richard Desjardins) compte encore et toujours de très nombreux membres.
Tumblr media
1988, c’est la date à laquelle la communauté scientifique a vraiment commencé à sonner l’alarme publiquement et mondialement concernant le réchauffement climatique. James Hansen, un scientifique de la NASA, données à l’appui, livra alors en juin de cette année un plaidoyer devant le congrès américain et déclarant « Global warming has reached a level such that we can ascribe with a high degree of confidence a cause and effect relationship between the greenhouse effect and observed warming...It is already happening now …The greenhouse effect has been detected and it is changing our climate now...We already reached the point where the greenhouse effect is important. »
Quelques mois plus tard, en novembre, le « Intergovernmental Panel on Climate Change (IPCC) », ou GIEC en français (groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat) fut créé à la demande du G7 et fut chapeauté par l’ONU, visant à fournir un avis sur les changements climatiques et ses impacts politiques et économiques. En 2021, 195 pays en faisaient partie.
Tumblr media
C’est d’ailleurs le GIEC qui fournit la notion de températures préindustrielles combinées de l’air et de la mer (en surface pour les deux), soit 1850-1900. Quand on entend par exemple « objectif de 1,5 degrés Celsius » d’augmentation (ce sera allégrement fracassé de toute manière, avez-vous entendu les conclusions de la COP 27?), cela réfère donc à ces quelques décennies du 19ème siècle. La science du changement climatique est donc relativement jeune encore, mais tellement bien documentée par des expertises indépendantes. Nous détaillerons les effets de ces changements semblant irréversibles lors de la future chronique consacrée à David Wallace-Wells, The Uninhabitable Earth.
Tumblr media
Dans l’immédiat et pour rajouter une petite couverture chauffante au propos, citons le dernier rapport du Programme Environnemental des Nations Unies, qui a fêté ses 50 ans en 2022 (visionnez la vidéo, elle est tellement instructive, en vous posant la question de ce que l’espèce humaine a commis au nom du « progrès »), vous ne trouverez pas meilleure crédibilité. Ainsi, il va comme suit : « Policies currently in place point to a 2.8°C temperature rise by the end of the century. Implementation of the current pledges will only reduce this to a 2.4-2.6°C temperature rise by the end of the century, for conditional and unconditional pledges respectively ». Je traduis : en 2100, il fera un peu plus chaud à l’Étape le long de la route 175, et vous aurez potentiellement les pieds dans l’eau salée si vous habitez encore à Montréal. J’aimerais tellement que ce soit de l’humour, mais tel n’est pas le cas.
Allons maintenant aux émissions de GES qui causent le réchauffement climatique. Selon l’UNEP, nous sommes passés mondialement de 38 gigatonnes de CO2 en 1990 à 54 en 2020, soit une augmentation moyenne de 1,1% par an (le taux de progression se réduit cependant, fiou!). On s’attend à un nouveau record en 2021, suivant la légère baisse causée par la COVID. A-t-on atteint un plateau? On l’espère vivement.
Tumblr media
LULUCF : Land Use, Land Use Change and Forestry
Détaillons maintenant par pays selon le précité UNEP, tel qu’illustré ci-dessus, en gigatonnes de CO2 par pays, et tonnes métriques de CO2 per capita. Au-delà des chiffres et unités (c’est-tu beaucoup 9 gigatonnes vs 12?), considérons les proportions et les évolutions au cours des dernières années. Ne blâmons pas les pays émergents ou en voie d’être « développés » (je trouve le terme tellement, tellement condescendant), telle la Chine. En leur achetant leurs cossins par centaines de milliers de conteneurs par année, nous leur exportons en retour nos propres émissions de carbone et autres pollutions. Que ne ferait-on pas pour avoir sous notre sapin le dernier gadget électronique?
Tumblr media
Selon le World Population Review, (voir l’éloquente représentation graphique ci-dessus), la Chine détenait donc la première place en tant qu’émetteur de GES en 2019 avec 9 877 millions de tonnes, juste devant les É-U avec 4 745 millions de tonnes. Le Canada, …on va éviter de donner des leçons, hein? À défaut d’être un champion du monde en soccer, cela fait toujours plaisir de se distinguer d’une manière ou d’une autre, juste en arrière des plus grands états pétroliers de la planète, en émission per capita (15,2 tonnes en 2019) : « Canada emitted 571 million tons of carbon dioxide in 2019. Canada is warming up twice as quickly as the rest of the world, despite the country's many hydroelectric dams and nuclear power plants, which do not require fossil fuels to produce electricity. Oil and gas production is Canada’s largest emitting sector, accounting for about 45% of emissions, followed by transportation, which accounts for about 28% of emissions ».
L’Empire du Milieu et ses voisins asiatiques, produisent donc beaucoup de nos objets technologiques, le Veau d’Or (excusez pour la référence seulement judéo-chrétienne, donc non inclusive) étant l’iPhone sortant notamment des usines Foxconn de Zhengzhou. Cela symbolise en mon sens les dérives du consumérisme du jetable sans égard à une éthique environnementale, tant du bord d’Apple que de ses clients qui en redemandent, matraquage du travailleur chinois en prime. C’est dit.
Tumblr media
Quelques solutions simples? Commençons par réduire pour vrai notre consommation d’énergies fossiles, directement ou par procuration asiatique, diminuons la production de plastiques et mettons-nous enfin à réellement les recycler plutôt que de les incinérer et de les enfouir. Surtout, arrêtons le pillage des ressources naturelles, favorisant cette augmentation des GES de 1,1% par an à la gloire de la croissance économique, le seul objectif d’un toujours plus gros PIB nous tuera toutes et tous à moyen terme. Quand on ne dispose plus d’eau dans le désert, riche ou pauvre, on meurt de soif de la même manière. À ce point de ma rhétorique, je vous réintroduis la thématique de la décroissance économique, de la réutilisation, de l’économie circulaire, incluant le retour à la fabrication de biens réellement durables (exemple des électroménagers et de l’électronique…).
Tumblr media
Cette longue chronique nous entraîne alors dans la voie de la consommation d’énergie. Vous connaissez mon point de vue, la meilleure énergie est celle qui n’est jamais produite. Initions le propos par l’historique ci-dessus depuis les années 1800, selon l’organisation Global Change Data Lab. Je pourrais vous citer d’autres sources, allant toutes dans le même sens du bâton de hockey, depuis l’après seconde guerre mondiale, le bonheur étant évidemment dans la consommation individuelle et les bains de pétrole pour soutenir le tout.
Tumblr media
Affinons l’analyse depuis 1990. Selon Enerdata, site spécialisé en recensement de données climatiques et énergétiques « After falling by 4.5% in 2020, global energy consumption rebounded by 5% in 2021 ». Depuis 1990, les données exprimées en Mtoe (millions de tonnes équivalent pétrole) sont quand même passées de 8 404 en 1990 à 14 072 en 2021 (pétrole + charbon + gaz = 80%), soit 1,67 fois plus en 40 ans. Le Ministère de la Transition Écologique en France fournit des données similaires. Fuite en avant. La COVID n’aura été qu’une pause.
Tumblr media
Encore avec la thématique de consommation d’énergie qui nous anime, les champions de la consommation en milliards de kWh en 2020 sont sans surprise la Chine (145,46), les É-U (87,79), l’Inde (31,98), la Russie (28,31), le Japon (17,03), puis le Canada (13,63). Observez également sur la carte les disparités en le Nord et le Sud de la planète. Pour en finir avec les statistiques, notez à titre comparatif : « In the four decades since 1980, global energy consumption doubled from 77 trillion kilowatt-hours (kWh) to nearly 155 trillion kWh ».
Tumblr media
Le cas du Canada est intéressant, puisque chaque habitant consomme près de trois fois plus d’électricité qu’un Japonais, un Français ou un Slovène. Dans notre belle province en particulier, la fée électricité est vraiment abordable et, comme ce serait un bien commun, par extension, ce serait donc correct de la « gaspiller ». Nous chauffons allégrement nos demeures à 22 degrés Celsius, nous aimons nos électroménagers ÉNORMES, nous éclairons notre brique la nuit (juste bon pour attirer les larves de hannetons dans le gazon), bref nous adorons en brûler. La réponse récente du gouvernement provincial? Construisons de nouveaux barrages et bétonnons des milieux naturels… Expliquez-moi la logique s’il-vous-plaît. Relativisons cependant. À l’instar de l’Islande qui consacre les deux tiers de son électricité aux alumineries, le Québec en alloue 20,3% à ce secteur stratégique selon les données de La Presse. Je ne souhaite pas me fâcher avec les gens au bout de la belle route 175, j’y connais du bon monde avec qui je veux rester ami, lâ lâ. La nuance aluminière mise de l’avant, il n’en demeure pas moins qu’un petit (gros) effort citoyen sur notre orgasmique consommation électrique ne nuirait pas, n’est-il point?
Vous l’avez ressenti, je sens en forme eu égard aux comportements consuméristes de mes concitoyens canadiens et habitants de la Belle Province, dans lesquels je m'inclus. Les comportements collectifs parfois me sidèrent. De quessé que cela prend pour faire comprendre la gravité de la situation?
Vous pouvez maintenant cesser de lire cette chronique puisque je vous entraîne sur le terrain glissant de la polémique, utilisant l’exemple du transport individuel. Parlons alors de civisme et d’augmentation du nombre de VUS au Canada (La Presse, 21 décembre 2022)  : « l’augmentation du nombre de VUS vient contrebalancer les baisses d’émissions attribuables aux véhicules électriques, selon Statistique Canada […] en 2021, les véhicules utilitaires sport et les véhicules multisegments atteignaient plus du tiers (37 %) des véhicules légers immatriculés, tandis que la part des voitures particulières a diminué, pour s’établir à 39 %, selon Statistique Canada. Cela retarde la décarbonation de l’économie canadienne : les VUS neufs utilisent davantage de carburant qu’une voiture neuve en raison de la résistance au vent offerte par leur cabine plus élevée, de même que par leur poids plus important qui requiert plus d’énergie à déplacer. »
Tumblr media
Synthétisons, nul n’est contre la vertu au Canada et particulièrement au Québec. On adore notre plein air, nos paysages, la qualité de notre environnement naturel, la préservation accrue des milieux humides, et l’on tient à préserver le tout de pollutions de toutes sortes. PARFAIT. Mais dans les faits, on parle des deux côtés de la bouche.
Arrêtons d’acheter ces VUS et soyons conséquent avec notre conscience environnementale que nous aimons tant afficher. Nous sommes inondés par les publicités de camions, de type Kia Telluride (c’est un exemple, voir ci-dessus, c’est de l’humour mais pas tant) qu’on ne peut éviter, si peu que l’on ouvre la télévision à heure de grande écoute, ou pire, des RAM 1500 (grosse voix virile en prime) ou Jeep équipés de V8 de 6,4 litres consommant allégrement 18 l/100km et plus. Notre famille de quatre personnes, elle tient pareil dans une berline consommant deux fois moins et nous mène aux mêmes destinations. Le message publicitaire lobotomisant, à l’opposé total de la réalité de l’impact en émissions de CO2, valorise bien sûr avec outrecuidance le plein air et la « libarté », et le fait de se déplacer à seulement deux personnes dans l’habitacle.
La sensibilisation ne fonctionne plus, devant l’égoïsme consumériste du citoyen. Concernant ces véhicules qui détruisent notre planète à chaque tour de roue (avec une jante de 22 pouces chromée, c’est encore mieux pour l’égo du propriétaire, semble-t-il), taxons massivement les acheteurs de VUS et autres pick-up qui n’en démontrent pas un besoin impératif, bannissons complétement la publicité de ces monstres roulants comme si c’était du tabac qui nous cause un cancer environnemental, interdisons leur accès aux centres villes, pour finalement instaurer des quotas de ventes décroissants auprès des concessionnaires, avant de les ÉRADIQUER d’ici 2 ans complétement du paysage automobile. Le Kia Telluride ou autre VUS honteux, il nous empêche de respirer et de penser à un avenir durable. Soyons raisonnables avec nos choix de véhicule personnel, pour notre futur.
Tumblr media
Les véhicules électriques ne sont pas en reste non plus, il semblerait très nécessaire qu’ils aient un maximum de puissance et de consommation pour se rendre à 100 km/h en moins de 4 secondes. Pour quoi faire au juste, interrogeons-nous sur le besoin fondamental? Arrêtons la surenchère aussi en ce domaine. Arrêtons les futilités, la superficialité et pensons à la planète, l’idéal étant de diminuer le parc automobile et l’extraction de minerais pour le produire.
En conclusion, le réchauffement climatique est installé pour de bon, à chaque jour/mois de nouveaux événements climatiques extrêmes deviennent tristement normaux, la population mondiale a doublé en 50 ans, nous ne contrôlons pas la hausse constante des GES, 80 % de nos énergies consommées est encore fossile, nous consommons de manière irresponsable (moi en premier), on brûle de l’électricité à la tout va. Face à tout cela, l’hallucinante réponse politique globale est encore et toujours la croissance du PIB, plus de gros chars (et dans des troisièmes liens électoraux!) dans les rues et des beaux barrages pour Hydro! Qu’attend-on? On attend que ce ne soit plus le temps?
Crédits photos : illustration global mean temperature, lac en Alaska, glacier du Spitsbergen, pêcheur avec 2 aloses, photos tirées du livre de David Suzuki prise par l’appareil téléphonique de l’auteur (Thierry Lagrange), illustration « How close are we to 1.5°C?, couverture « Closing Window UNEP », émissions de GES par pays et per capita, UNEP, émissions de GES par pays, World Population Review, téléphones cellulaires dans un site d’enfouissement, consommation d’énergie au niveau mondial, (1800 – 2021), consommation d’énergie au niveau mondial (1990 – 2021, en Mtoe), carte de la consommation d’énergie dans le monde en 2022, le Q d’Hydro-Québec, Kia Telluride, capture d’écran de la Tesla S avec performances.
0 notes
beansonbread2 · 2 years ago
Text
BEANSONBREAD AWARDS 2022 - BEST ALBUM
AWARD NO.1 - BEST ALBUM OF 2022
Tumblr media
PAST WINNERS
2021 > Self Esteem - ‘Prioritise Pleasure’ (see full list HERE)
2020 > The Flaming Lips - ‘American Head’ (see full list HERE)
2019 > Self Esteem - ‘Compliments Please’ (see full list HERE)
2018 > Kero Kero Bonito - ‘Time ‘n’ Place’ (see full list HERE)
2017 > Richard Dawson - ‘Peasant’ (see full list HERE)
2016 > Blood Orange - ‘Freetown Sound’ (see full list HERE)
2015 > Holly Herndon - ‘Platform’ (see full list HERE)
2014 > FKA Twigs - ‘LP1′ (see full list HERE)
2013 > These New Puritans - ‘Field Of Reeds’ (see full list HERE)
2012 > Django Django - ‘Django Django’ (see full list HERE)
2011 > Shabazz Palaces - ‘Black Up’ (see full list HERE)
2010 > These New Puritans - ‘Hidden’ (see full list HERE)
2009 > Animal Collective - ‘Merriweather Post Pavilion’ (see full list HERE)
2008 > Wild Beasts - ‘Limbo, Panto’ (see full list HERE)
2007 > Animal Collective - ‘Strawberry Jam’ (see full list HERE)
2006 > Safetyword - ‘Man’s Name Is Legion’ (see full list HERE)
2005 > Animal Collective - ‘Feels’ (see full list HERE)
2004 > Devendra Banhart - ‘Rejoicing In The Hands’ / ‘Nino Rojo’
2003 > Dizzee Rascal - ‘Boy In Da Corner’
2002 > The Streets - ‘Original Pirate Material’
2001 > The Beta Band - ‘Hot Shots II’
2000 > Outkast - ‘Stankonia’
1999 > The Beta Band - ‘The Beta Band’
1998 > The Beta Band - ‘The Three EPs’
1997 > Radiohead - ‘OK Computer’
1996 > Beck - ‘Odelay’
THE RULES - No Re-issues, Live Albums, Compilations, or EPs.
SPECIAL MENTIONS for these collections and things that don’t really live on the main lists.
PC Music ‘Volume 3’
PC Music ‘Away From Keyboard [file not found]’
Bulbils no.65 > 70
Avon Terror Corps ‘Avon Attorlaoe’
-
WORTH A MENTION (in no order) - A bunch of albums i enjoyed but didn’t quite make the final lists and others i just didn’t hear enough to be considered properly.  A list for future me to revisit.
Silvana Estrada / Florist / Lorraine James / SAULT (various) / Cucina Povera & Ben Vince / Klein / Sobs / Gabriels / Sharon Van Etten / Caroline Loveglow / Mount Kimbie / Horace Andy / Daniel Rossen / Huerco S. Plonk / Mitski / Stealing Sheep / Otoboke Beaver / Haru Nemuri / Carly Rae Jepsen / Michael Head & The Red Elastic Band / Yeah Yeah Yeahs / Rina Sawayama / Stormzy / The Beths / Palm / Horsegirl / Yaya Bey / Ibeyi / The Cool Greenhouse / Makaya McCraven / Beth Orton / Brian Eno / Dehd / Belle & Sebastian / The Orielles / Ibibio Sound Machine / M.I.A / Beabadoobee / Charles Watson / Gwenno / Playboi Carti / Fell / Let’s Eat Grandma (‘The Bastard Son..’ OST) / Ari Lennox / Kikagaku Moyo / Gently Tender / El Michels Affair / Wasuremono / GAIKA (‘War Island’ OST) / Don Leisure / Yung Lean / More Eaze / Camila Cabello / Koffee / Shamir / Jenny Hval / Sea Power / James Yorkston (‘J Wright Presents’) / A.R. Wilson / Modern Nature / Guerilla Toss / Maranta / Katy J Pearson (‘Waiting For The Day’) / Ravelston / Jilk / Galen Tipton / Elena Isolini & Bianca Scout / Borrowed Atlas / Gupi / Dan Johnson / Iceboy Violet / Phoebe Green / Daniel Avery / Moor Mother / Plastic Mermaids / Kurt Vile / Geoff Barrow & Ben Salisbury (‘Archive 81’ OST) / Melt Yourself Down / Alex Cameron / Yumi Zouma / Jensen McRae / Kai Whiston / Animal Collective (‘The Inspection’ OST) / Susan Bear / Lucky Shivers / Grace Ives / Lizzo / Toro y Moi / Warmduscher / ThisIsDA / Superorganism / The Death Of Pop / Hatchie / The Grand Piano / Obongjayar / The Comet Is Coming / Rico Nasty / Jo Schornikow / Shinichi Atobe / 7FO / Bladee & Ecco2k / Conway The Machine / Deluxe100 / Fievel Is Glauque / Phoenix / Dan Deacon (‘Strawberry Mansion’ OST)
-
2022 RUNNERS UP (in no order)
700 Bliss ‘Nothing To Declare’
Syd ‘Broken Hearts Club’
Yeule ‘Glitch Princess’ 
Steve Lacy ‘Gemini Rights’
Carla Dal Forno ‘Come Around’
Sasami ‘Squeeze’
Vince Staples ‘Ramona Park Broke My Heart’
The Smile ‘A Light For Attracting Attention’
They Hate Change ‘Finally, New’
Quelle Chris ‘Deathfame’
Delifinger ‘Small Love’
BABii ‘SCREAMER’
Denzel Curry ‘Melt My Eyez See Your Future’
Marina Herlop ‘Pripyat’
Dick Dent ‘Decadence’
Alexia Avina ‘A Little Older’
Beyonce ‘RENAISSANCE’
Rachika Nayar ‘Heaven Come Crashing’
Savage Mansion ‘Golden Mountain, Here I Come’
Daphni ‘Cherry’
Earl Sweatshirt ‘SICK!’
Special Interest ‘Endure’
Lucrecia Dalt ‘¡Ay!’
Los Bitchos ‘Let The Festivities Begin!’
Death’s Dynamic Shroud ‘The Lunar Curtain’ 
PVA ‘BLUSH’
Billy Woods ‘Aethiopes’
Julia Jacklin ‘PRE PLEASURE’
Kelly Lee Owens ‘LP.8’
Digifae, Diana Starshine, Galen Tipton ‘Digifae’
Ben Salisbury & Geoff Barrow ‘Men’ OST
Rachael Dadd ‘Kaleidoscope’
The Big Moon ‘Here Is Everything’
Frankie Cosmos ‘Inner World Peace’
Sorry ‘Anywhere But Here’
Brockhampton ‘The Family’ & ‘TM’
Bill Callahan ‘YTI⅃AƎЯ’ 
James Yorkston ‘The Songs And The Poems Of The Book Of The Gaels’
FLOHIO ‘Out Of Heart’
Michael Abels ‘Nope’ OST
Claire Rousay ‘Everything Perfect Is Already Here’
Matmos ‘Regards/Uktony dla Boguslaw Schaeffer’
Working Men’s Club ‘Fear Fear’
Yama Warashi ‘Crispy Moon’
Little Simz ‘No Thank You’
Batu ‘Opal’
Dana Gavanski ‘When It Comes’
Kelan ‘Downtown’
Blanck Mass ‘GAZZA’ OST 
Blanck Mass ‘Ted K’ OST
Big Thief ‘Dragon New Warm Mountain I Believe In You’
NANORAY ‘Digimaiden’
Tirzah ‘Highgrade’
Franco Franco ‘Solo Fiori’
SZA ‘SOS’
Hot Chip ‘Freakout / Release’
Hyd ‘Clearing’
Max Tundra ‘Remixtape’
Beach House ‘Once Twice Melody’
Soccer Mommy ‘Sometimes, Forever’
-
THE TOP 50 ALBUMS OF 2022
50. Caroline ‘Caroline’
Tumblr media
49. Alvvays ‘Blue Rev’
Tumblr media
48. Claire Rousay & More Eaze ‘Never Stop Texting Me’
Tumblr media
47. The Weeknd ‘Dawn FM’
Tumblr media
46. Lambchop ‘The Bible’
Tumblr media
45. Katy J Pearson ‘Sound Of The Morning’
Tumblr media
44. Scalping ‘Void’
Tumblr media
43. Wesley Gonzalez ‘Wax Limousine’
Tumblr media
42. Perfume Genius ‘Ugly Season’
Tumblr media
41. Group Listening ‘Clarinet & Piano: Selected Works, Vol.2’
Tumblr media
40. Tim Heidecker ‘High School’
Tumblr media
39. Bas Jan ‘Baby U Know’
Tumblr media
38. Crack Cloud ‘Tough Baby’
Tumblr media
37. Saya Gray ‘19 Masters’
Tumblr media
36. Sarahsson ‘The Horgenaith’
Tumblr media
35. SAULT ‘Air’
Tumblr media
34. Nilufer Yanya ‘Painless’
Tumblr media
33. Wet Leg ‘Wet Leg’
Tumblr media
32. Bjork ‘Fossora’
Tumblr media
31. Coby Sey ‘Conduit’
Tumblr media
30. Spiritualized ‘Everything Was Beautiful’
Tumblr media
29. Let’s Eat Grandma ‘Two Ribbons’
Tumblr media
28. Panoram ‘Acrobatic Thoughts’
Tumblr media
27. Wojciech Rusin ‘Syphon’
Tumblr media
26. Aldous Harding ‘Warm Chris’
Tumblr media
25. Alex G ‘God Save The Animals’
Tumblr media
24. Angel Olsen ‘Big Time’
Tumblr media
23. Pictish Trail ‘Island Family’
Tumblr media
22. Pusha T ‘It’s Almost Dry’
Tumblr media
21. Charli XCX ‘Crash’
Tumblr media
20. Hudson Mohawke ‘Cry Sugar’
Tumblr media
19. Sudan Archives ‘Natural Brown Prom Queen’
Tumblr media
18. Rosalia ‘Motomami’
Tumblr media
17. Panda Bear & Sonic Boom ‘Reset’
Tumblr media
16. Cate Le Bon ‘Pompeii’
Tumblr media
15. Shygirl ‘Nymph’
Tumblr media
14. Black Country, New Road ‘Ants From Up There’
Tumblr media
13. Self Esteem ‘Prima Facie’ OST
Tumblr media
12. Animal Collective ‘Time Skiffs’
Tumblr media
11. Kendrick Lamar ‘Mr. Morale & The Big Steppers’
Tumblr media
10.  Arctic Monkeys ‘The Car’
Tumblr media
9. FKA Twigs ‘Caprisongs’ 
Tumblr media
8. Alabaster DePlume ‘GOLD’
Tumblr media
7. Dry Cleaning ‘Stumpwork’
Tumblr media
6. Death’s Dynamic Shroud ‘Darklife’
Tumblr media
5. Weyes Blood ‘And In The Darkness, Hearts Aglow’
Tumblr media
4. Charlotte Adigery & Bolis Pupul ‘Topical Dancer’
Tumblr media
3. Black Midi ‘Hellfire’
Tumblr media
2. Richard Dawson ‘The Ruby Cord’
Tumblr media
1. Jockstrap ‘I Love You Jennifer B’
Tumblr media
0 notes
camilleauquebec · 3 years ago
Text
Le premier tour
Le samedi 9 avril, les Français sont venus voter au Palais des Congrès de Montréal pour le premier tour de l'élection présidentielle. Ce sont quelques milliers d'expatriés qui ont attendu sous la pluie d'imposer leur vote dans la plus grande ville du Québec.
Ici, les québécois bravent les éléments la moitié de l'année pour vivre leur quotidien. Les Français de Montréal ont clairement tiré la leçon de leurs cousins, et l'ont démontré lors du premier tour de l'élection présidentielle qui avait lieu le samedi 9 avril au Palais des Congrès.
Tumblr media
Un serpentin de Français venus voter, à double sens autour du Palais des Congrès sous la pluie. La vidéo nous montre au tout début de la file d'attente, qui fait deux fois le tour du Palais avant d'entrer.
Depuis 2005, on estime que la population expatriée de Français au Québec a augmenté de 76% ! 80 900 grenouilles se seraient ainsi glissées parmi les caribous, sans trop faire de bruit. Chaque année, c'est d'ailleurs 4000 Français qui s'établissent au Québec dans un processus de résidence permanente (ma procédure avec Julien). Et nous avons pu témoigner en live de cette diaspora sauce beurre à l'ail, lors du premier tour de l'élection présidentielle.
Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media
Sur ma convocation, le consulat nous prévient: entre midi et deux, la fréquentation atteint son pic. Mais nous, curieux pirates de la bureaucratie -toujours à s'en sortir malgré tout et au culot-, nous n'en avons que faire ! Bah tiens. Nous voilà trempés trois heures plus tard, à entrer dans le Palais des Congrès pour découvrir une autre file d'attente intérieure. Il nous faudra 3h30 pour arriver à poser mon vote. Julien n'étant pas une créature de nature patiente, j'étais soufflée par son calme et sa persévérance. Je veux dire, le pauvre, il n'était même pas venu dire à Marine Le Pen de se brosser, lui.
Heureusement, on a eu le plaisir de se faire des copains dans la file, vu qu'on était finalement tous dans le même bateau. On a fait la connaissance d'Aude et Pierre, expatriés depuis plusieurs années au Québec. Chacun a sa petite histoire: elle commence par un PVT ou une histoire d'amour comme moi.
Tumblr media
Le désespoir se sent tout de même dans la file. Des Français trempés et égarés, comme revenus des limbes, nous alpaguent: "Mais il est où le début de cette file ?!". On leur pointe du doigt un endroit flou, car depuis le temps qu'on attend, il s'est ajouté du monde et autant dire qu'il faut faire trois fois le tour du bâtiment avant de trouver ! D'autres demandent le temps que nous avons passé à patienter, et font demi-tour à l'entente de notre réponse.
On entend des "putain" et des "oh la la" un peu partout. Des anglophones (ou des touristes, peut-être) s'arrêtent et nous demandent ce qu'il se passe, pourquoi il y a autant de monde. Je leur explique la situation. Nos nouveaux amis rigolent: "T'aurais dû leur dire que c'était la soirée du siècle à l'intérieur". Peut-être même qu'il y aurait eu un effet New-Yorkais, d'autres gens qui n'ont rien à voir se seraient ajoutés à la file. Histoire de rester in et de tester la dernière tendance. Mais sincèrement, arrivés à l'urne, beaucoup de Français étaient au bord de la crise de nerfs.
Tumblr media
A Montréal, la majorité du vote des Français allait en faveur de Jean-Luc Mélenchon, bien qu'Emmanuel Macron et Marine Le Pen soient arrivés en tête. Le candidat de la France Insoumise est en effet arrivé en tête du scrutin avec 34,88% des suffrages exprimés. Emmanuel Macron, lui, récoltait 31,85%. Et preuve qu'il y a des Français sympas à Montréal: le Front National et Marine Le Pen ne récoltaient que 3, 97%. Presque quatre pourcents de trop mais bon on va essayer de rester neutre...
Toutefois, tous les bureaux de vote du Québec ont témoigné d'une forte abstention. Qu'elle soit due au temps d'attente ou à la difficulté de trouver un parti idéal, elle a en tout cas touché un tiers des électeurs. Sur la liste consulaire, 67000 Français sont inscrits à Montréal, 13000 à Québec.
Tumblr media
On a pas abandonné pour notre part ! C'était certes très long, mais la récompense valait la peine. Le Palais des Congrès se situe juste à côté du quartier chinois de Montréal: la boîte d'eggrolls qu'on a engloutie par la suite s'est avérée être le graal de cette situation.
Tumblr media
9 notes · View notes
jbgravereaux · 5 years ago
Text
CORONAVIRUS ET PANDÉMIE DE COVID-19 Coronavirus en France : « En matière de prévention, nous ne sommes pas à la hauteur de l’épidémie »
Pour l’ancien directeur général de la santé William Dab, le gouvernement fait peser, avec le confinement, l’ensemble des efforts de prévention sur la population.
Propos recueillis par Paul Benkimoun Publié le 11 avril 2020                                                                                                                                                                                                                                                                                      Professeur émérite au Conservatoire national des arts et métiers (CNAM), où il était il y a peu titulaire de la chaire Hygiène et sécurité, William Dab est médecin et épidémiologiste. De 2003 à 2005, il a été directeur général de la santé et avait démissionné en raison de désaccords sur la politique de santé publique avec le ministre de la santé d’alors, Philippe Douste-Blazy. Il livre une analyse critique de la réponse française au Covid-19                                                                                                                                                                                                                                                                                                                    Quelle est votre appréciation de la situation sanitaire de l’épidémie de Covid-19 ?                                                                                                                                                                                                                                                              Un premier élément à prendre en compte est qu’actuellement nous avons un décompte de la morbidité et de la mortalité directement liée au virus. En fait, nous aurons aussi à déplorer des répercussions sur la santé à moyen terme qu’on peut appeler indirectes parce que ce n’est pas le virus qui sera en cause, mais les complications chez les patients souffrant de maladies cardiaques, pulmonaires, rénales, etc.                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                      Ces complications ont deux origines. Le Covid-19, qui entraîne un alitement, qui est un facteur de risque important chez les personnes âgées. Et le fait que le suivi des malades chroniques est moins bon parce que le système de soins est saturé par l’épidémie. Il faut donc s’attendre au total à plusieurs dizaines de milliers de décès directement et indirectement liés à l’épidémie.                                                                                                                                                                                                                                                                                      Lire aussi  Coronavirus: « Si les gens connaissaient cette cochonnerie, ils respecteraient les consignes », des guéris témoignent                                                                                                                                                                                                                                                                                                          Et sur l’évolution de l’épidémie ?                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                         Je suis frappé par le fait qu’après quatre semaines de confinement, la courbe épidémique n’est que ralentie. Nous restons avec un flux important de malades chaque jour. Trois raisons peuvent expliquer cela.                                                                                                                                                                                                                                                                                                            D’abord le confinement n’est qu’imparfaitement respecté. En particulier, ceux qui continuent de travailler et qui prennent les transports en commun peuvent se contaminer, alors que le port du masque n’est pas généralisé. Ensuite, on peut se demander s’il n’y a pas une transmission aérienne du virus et pas seulement par les gouttelettes. Cette question est débattue, notamment cette semaine dans la revue Nature. Enfin, et cela me semble très grave, on laisse retourner chez elles des personnes contagieuses à la sortie de l’hôpital ou du cabinet du médecin parce qu’elles n’ont pas besoin de soins. Elles peuvent alors contaminer leurs proches. Comment l’éviter quand on vit dans un petit appartement ?                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                      Lire aussi  Coronavirus : l’urgence absolue de créer des structures de prise en charge des patients peu symptomatiques                                                                                                                                                                                                                                                                                                                            Que faudrait-il faire ?                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                            Cela fait des jours que plusieurs instances, dont le conseil scientifique du gouvernement, recommandent de mettre ces personnes, de même que leurs contacts, en isolement dans des hôtels (qui sont vides) ou des lieux fermés analogues. La maire de Paris le demande aussi, mais il ne se passe rien.                                                                                                                                                                                                                                                                            De façon générale, dans les mesures adoptées, il y a un mélange d’excellence et de médiocrité. L’excellence, ce sont les soins. Des centaines de vie ont été sauvées par l’héroïsme des soignants et des aidants, ainsi que par un effort sans précédent qui a permis de doubler nos capacités de réanimation et de désengorger les hôpitaux saturés. C’est vraiment remarquable.                                                                                                                                                                                                                                                                                            En revanche, en matière de prévention, nous ne sommes pas à la hauteur de l’épidémie.                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                    Pourquoi ?                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                              La seule mesure de prévention est en réalité le confinement généralisé assorti de recommandations d’hygiène. Autrement dit, on fait peser sur la population la totalité des efforts de prévention. Ça ne peut pas marcher et le coût humain est effrayant avec un cortège d’inégalités sociales qui s’aggravent. Réalise-t-on bien ce que cela représente pour une famille avec disons deux enfants qui vit dans 50 m² avec les deux parents en télétravail et les enfants qui doivent faire l’école à la maison ? Si l’effort de prévention est partagé, cela peut tenir encore quelque temps, mais, s’il ne se passe rien d’autre, il y aura des mouvements de révolte. Or l’adhésion du public est une condition pour casser l’épidémie. Le macromanagement ne suffit pas. Il faut une capacité de micromanagement.                                                                                                                                                                                                                                                                        Je considère que nous entrons dans une période où le confinement aura plus d’inconvénients (économiques, psychologiques, familiaux, médicaux) que de bénéfices.                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                              Lire aussi  Coronavirus : « Les nouvelles configurations urbaines portent en germe des déflagrations écologiques à haut potentiel de viralité »                                                                                                                                                                                                                                                                                      Que peut-on faire d’autre ?                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                D’abord de l’épidémiologie de terrain. Comment se fait-il que ce soient des épidémiologistes britanniques qui ont estimé la proportion de Français infectés ? Comment lutter contre une épidémie sans connaître son étendue ? Des enquêtes par sondages hebdomadaires par téléphone ou Internet permettraient de suivre son évolution. C’est facile à réaliser. Ce n’est pas complètement fiable, mais c’est mieux d’être dans le brouillard que dans le noir absolu. En attendant que des tests sérologiques soient déployés à grande échelle, même avec des imperfections, ce type d’enquête par sondages répétés nous donnerait une tendance sur l’évolution de la prévalence de l’infection.                                                                                                                                                                                                                                                                                  De même, il faut comprendre pourquoi on a encore tant de nouveaux malades. Où ont-ils été contaminés ? On ne peut pas enquêter sur tous les cas, mais, là encore, une procédure d’échantillonnage suffirait à fournir des indications sur les circonstances de l’infection. Dans les CHU, de nombreuses études cliniques sur d’autres thèmes que le Covid-19 sont actuellement suspendues. Les professionnels de santé qui les réalisent sur le terrain et ont un savoir-faire pourraient être mobilisés à cette fin.                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                  Autre exemple, il y a des dizaines de milliers de patients qui prennent quotidiennement de l’hydroxychloroquine pour des maladies rhumatismales. Cela fait plus de deux mois qu’il y a un débat sur ce traitement. Pourquoi ne sait-on pas si ces patients sont moins atteints par le coronavirus que les autres ? Nous avons des bases de données accessibles pour faire ce travail et une agence du médicament pour le faire.                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                    Lire aussi  Coronavirus : les effets indésirables graves s’accumulent sur l’hydroxychloroquine                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                        Ensuite, on ne dit pas clairement à la population quand les masques et les tests arriveront. Si on ne le sait pas, il faut le dire. Aucun déconfinement n’est envisageable sans ces outils. De même, quand les soignants seront-ils enfin correctement protégés ? On n’entend pas la réponse.                                                                                                                                                                                                                                                                                                        Enfin, il faut un commandement unifié et moins de bureaucratie.                                                                                                                                                                                                                                                                                        Que voulez-vous dire ?                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                            Je vais vous donner un exemple personnel. Dès le début de l’alerte, je me suis inscrit à la réserve sanitaire. Il y a une semaine, je reçois un message me demandant si je suis prêt à appuyer au plan épidémiologique une ARS [agence régionale de santé] dans un département d’outre-mer. Je réponds immédiatement que je suis volontaire et que je libère tout mon agenda jusqu’à fin juin. Au bout de six jours, pas de réponse. Je fais savoir que je trouve cela anormal en situation d’urgence. Je reçois alors comme réponse que mon dossier administratif n’est pas complet. Il manque la copie de mon diplôme de docteur en médecine (qui est à mon bureau, donc inaccessible) et un certificat d’aptitude médicale. Je n’aurai pas l’odieuse pensée de déranger un confrère surchargé pour qu’il atteste que je suis apte à faire de l’épidémiologie ! Le président de la République a déclaré la guerre, mais les services continuent de fonctionner comme en temps de paix.                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                    Lire aussi  Coronavirus : mise en place pour réagir à ce type de crises, la réserve sanitaire est pourtant débordée par la situation                                                                                                                                                                                                                                                                                                        En 1917, la première chose qu’a faite Georges Clemenceau en devenant président du Conseil et ministre de la guerre, c’est de se débarrasser des bureaucrates sans valeur ajoutée, voire à valeur négative. Ensuite, il a obtenu des Alliés un commandement unifié. On multiplie les instances, les conseils, les comités qui font de leur mieux, mais il n’y a pas le souci des détails, ils n’ont pas de rôle opérationnel. Quand Clemenceau visitait le front au péril de sa vie, ce n’était pas seulement pour soutenir le moral des troupes. C’était aussi pour vérifier que l’intendance suivait.                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                          Pour gagner contre une épidémie, il faut trois conditions : la surveillance, la réactivité et un commandement resserré qui fait un lien opérationnel entre la doctrine et le terrain.                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                              Etes-vous pessimiste ?                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                          Oui, au moment où nous nous parlons. Non, si les principes de base de la lutte contre les épidémies sont enfin mis en œuvre de toute urgence en s’affranchissant des contraintes administratives que le gouvernement a désormais les outils juridiques de lever.                                                                                                                                                                                                                                                                                                                              Cette situation illustre jusqu’à la caricature la faiblesse de la santé publique française. On mise tout sur les soins sans réaliser que la prévention est un investissement très rentable. Chaque fois que l’on dépense 100 euros dans le domaine de la santé, 96 % vont aux soins et 4 % à la prévention organisée. C’est cela que nous payons, comme nous payons l’incurie de la gestion de l’amiante – 100 000 décès cumulés.                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                Tous les soirs à 20 heures, nous applaudissons nos soignants. Je me demande si nous ne devrions pas siffler tous les midis les carences de la prévention de terrain jusqu’à ce qu’elle devienne efficace.                                                                                                                                                                                                                                                                                                                        Lire aussi  Coronavirus : immunité, traitements, tests, incubation, les réponses aux questions que vous nous avez posées                                                                                                                                                                                                                                                                                                                        Paul Benkimoun
216 notes · View notes
affairesasuivre · 4 years ago
Video
youtube
"Agua", l'appel à la nature de Bomba Estéreo
Le combo colombien revient avec son electro-cumbia militante et dévoile trois titres de son nouvel album "Deja".
Né en 2005 au cœur de l'effervescence créative de la scène musicale de Bogota, Bomba Estéreo s'est vite imposé avec sa fusion extatique de pulsations électroniques et psychédéliques, de cumbia, de couleurs art-pop et de folklore de la côte caraïbe. Fondé par le bassiste et beatmaker Simón Mejía, le collectif a vite été rejoint par la charismatique chanteuse Liliana Saumet qui transmet ses messages écologiques et humanistes dans des shows époustouflants.
 Quatre ans après la sortie de son album Ayo, le duo a enregistré son nouveau projet, Deja, à Santa Marta pendant le confinement avec quelques complices comme le guitariste José Castillo, le percussionniste Efrain “Pacho” Cuadrado, la chanteuse Lido Pimienta ou le duo cubain Okan.
Ecrit pendant la tournée du groupe en 2018, Deja est un album conceptuel pensé autour des quatre éléments de la Terre. « Il s'agit de la façon dont nous sommes déconnectés, plus connectés aux appareils électroniques et aux objets virtuels qu'aux choses réelles » explique Li Saumet qui vient de dévoiler le clip magnifique du titre Agua filmé par Jhoy Suarez à côté de la maison de la chanteuse, où les montagnes rencontrent la mer. Une vidéo filmée comme un rituel imaginaire où chaque femme représente un élément différent de la nature.
Produit et mixé par Damian Taylor (Björk, Arcade Fire), l'album entremêle avec magie les ambiances et les rythmes. Un voyage imaginaire et intemporel qui transmet à la fois joie de vivre et tristesse. « Nous avons fait cet album pour que vous puissiez danser dessus dans un club, mais en même temps il a un sens profond » rajoute la chanteuse.
Publié le 3 février 2021 à 17:07 par Guillaume Schnee
1 note · View note
claudehenrion · 5 years ago
Text
Complotisme et autres dérives condamnables (aux seuls yeux du Pouvoir)…
  Il circule actuellement sur le “Net” des vidéos qui montrent avec complaisance les opérations de “dévirussisation” (?) auxquelles se plie la Chine entière. IL FAUT que chacun aille visiter ces sites, pour réaliser que notre planète est désormais divisée en deux parties distinctes : un “vieux monde” qui comprend à peu près toutes les surfaces émergées, et… la Chine, dont aucune des logiques ne nous est plus compréhensible. Je vous suggère donc de faire un tour sur “Désinfection en Chine-MP4”, pour un voyage vers… je ne sais trop quoi : en Absurdie, dans le futur, dans une succession de cauchemars, vers “1984”… ou le tout ensemble. Profitez de cette période de confinement pour quitter ce Blog, aller “surfer” sur les vidéos dont je vous parle, quitte à “revenir” ensuite, pour en discuter … (NDLR- si vous avez du mal à trouver, j'envoie une de ces vidéos sur demande avec votre adresse-mail)
  Même pour quelqu'un qui se pique de connaître la Chine, que j'ai parcourue dans tous les sens, en empruntant tous les moyens de transport possibles, dont la bicyclette -nous en reparlerons dans quelques minutes- ces images sonnent le glas de ce que je connaissais, alors que, il y a quelques années, j'étais conseiller du gouvernement chinois pour les privatisations de sociétés d'Etat, alors que je suis citoyen d'honneur de la ville de ShiJiaZhuang, la capitale du Hebei –8 m d'habitants en tout– et alors que j'ai été décoré de la médaille YanZhao , dite “de l'Amitié entre les peuples”…  Mais la crise actuelle et la vision répétée de ces vidéos m'ont fait découvrir un univers inquiétant dont je n’aurais jamais pu soupçonner l'existence.
  Je vais essayer de résumer la trame de cette plongée dans un autre monde : à cause de ou en conséquence de la crise du coronavirus, la Chine a entrepris une gigantesque opération de nettoyage des villes, des villages et même jusqu’aux campagnes. Des milliers de “volontaires” (d'office, bien entendu !) se sont répandus absolument partout, en rangs serrés, pulvérisant au pas cadencé des millions de tonnes de produits chimiques, en des quantités telles que l'air des villes “traitées” en devenait totalement opaque. Outre ces milliers (millions?) de tonnes de produits divers, les moyens mis en œuvre sont littéralement incroyables : des milliers de petits “canons d'arrosage” montés sur de petites “jeep”, d'énormes canons auto-portés, gigantesques, projetant des nuages de fumée qui ne s'évaporent pas (on dirait des tanks qui seraient équipés de canons de 460mm), des centaines de drones… une variété de matériels spécialisés de toute sorte, dans des quantités incalculables, dans un “tsunami” de produits chimiques dont la fabrication et le stockage ont dû demander des trésors de moyens, d'organisation et de logistique… Une immense armée, suréquipée et surentraînée, un ‘’défilé du 14 Juillet sur les Champs-Elysées’’… pour une guerre qui serait uniquement bactérienne et virale !
  Outre la découverte de ces engins dont j'ignorais qu'ils puissent exister, un détail a attiré mon attention : toutes ces vidéos ont pour titre “désinfection de Wuhan”… alors que je suis certain de reconnaître au moins une autre ville, sinon deux. Pour SuZhou, en tout cas, j'en suis certain. Cette ancienne capitale impériale, SouTchéou, à 90 km de Shanghaï, sur le Yang Tsé Kiang (le “Yangzi Jian” en pinyin. Pour nous, “le fleuve jaune”), trajet que j'ai fait, comme tant d'autres, à bicyclette. Et on n'oublie pas facilement un site découvert à coups de pédales : la grande pagode penchée de SuZhou (que l'on voit clairement sur les vidéos) est unique en Chine (NDLR- un détail amusant –même ici ! : les chinois l'appellent “Pizza-tower” : elle est penchée, comme la “Tour de Pise” –càd. Pisa Tower en “chinglish” ! Et Pisa ou pizza, vu de si loin… c'est bonnet jaune et jaune bonnet !).
  Cela veut simplement dire que ce déploiement de matériel n'a pas eu lieu que à Wuhan, mais ailleurs dans le pays, en cachette. Et si on a “dévirussé” SuZhou (2 millions d'habitants “à peine”, et à 750 km de là !) en le taisant soigneusement, c'est que d'autres villes, grandes ou moyennes, ont reçu le même traitement, avec des moyens iso-militaires équivalents (et cela veut dire aussi que le Pouvoir chinois ne peut pas s'empêcher de mentir). Car enfin… ne trouvez-vous pas étrange que l'immense Chine ait eu moins de victimes que le Bénélux, l'Italie, la France, ou l'Iran (même si les chiffres chinois sont faux, “comme d'hab”) ? Que ni Pékin, la capitale politique, ni ShangHaï, la capitale économique, n'aient été très touchées par le mal (car si les hôpitaux de ces deux métropoles géantes avaient été débordés, cela se serait su !) ? Que la totalité de la machine économique de “l'usine du monde” se soit remise en marche si rapidement, après le cinéma auquel on a eu droit ? Qu'il y ait eu assez de masques et de lotion hydroalcoolique (Ah ! Les veinards !) pour un milliard  de chinois (on a dû oublier d'en donner aux Ouigours et aux Tibétains !) ? Et que tout ce matériel fonctionne bien, chez eux, alors que les équipements médicaux achetés en Chine pour vaincre la pandémie –ou reçus de la Chine en cadeau– sont défectueux et inutilisables, en  Espagne, en Tchéquie, aux Pays bas, en Slovaquie, en Malaisie, en Turquie pour le moment. (Question : qu'allons-nous découvrir, derrière nos 2 milliards de masques commandés ? On frémit d'avance !)
  Il faut sans relâche critiquer l'impéritie et l'impréparation, toutes deux parfaites (si j'ose cet oxymore !) de notre gouvernement et des pseudo “Experts” (en autres choses) nommés par le Président. Mais ici, on n'est plus sur la même planète, la différence majeure étant que les chinois seraient, semble-t-il, les seuls à avoir entendu la mise en garde solennelle faite en mars 2005 par Bill Gates (cf TED Talks), qui “annonçait” la survenue inévitable de grandes pandémies au XXI ème siècle, et la nécessité sacrée de s'y préparer : “Tout comme nous avons su bâtir des réponses aux défis militaires des siècles précédents, il nous faut maintenant mettre sur pied une véritable ’'armée”, comme l’autre, mais spécialisée dans ce nouveau type de guerre à venir, avec des structures et des moyens comparables’’
  L'Occident, perdu dans son confort excessif, dans ses querelles pitoyables, dans ses concepts devenant de plus en plus foireux avec le temps qui passe, pour son culte (hérité de la trop longue période de domination idéologique de la Gauche) pour les utopies qui ne sont que des dystopies, et pour son faux humanisme qui est une vraie catastrophe, n'a pas entendu cet avertissement. Mais la Chine, elle, l'a entendu, et en a tiré toutes les conclusions. Dès lors, une question se pose : si un pays se prépare jusque dans les plus petits détails à mener un combat de nature bactériologique, c'est qu'il imagine que quelque ennemi idéologique, économique ou autre pourrait l'attaquer avec des moyens équivalents, non ? Poursuivons : et qui peut croire qu'un Xi Jinping, en vieux renard des luttes internes du Parti qu’il est, n'a pas déjà envisagé de contrer la supériorité militaire et nucléaire américaine (qui est définitive et irrattrapable) en la contournant ? Sun Zu, l’iso-Clauzevitz chinois, rappelait que la prime revient au premier qui attaque… Comment ne pas imaginer la possibilité d'un’'test’’ en grandeur nature… par exemple avec ce virus qui désorganise tellement les USA qu’ils ne sont certainement plus en position de mener une vraie guerre, dans l'état de chaos où ils sont en ce moment ?).
  Les impuissances faussement angéliques qui nous gouvernent (si mal) hurleraient, écœurés, si une telle hypothèse insane parvenait jusqu'à eux… Que Dieu m'en protège ! Fake news, complotisme, troubles mentaux, droitisme pathologique, fascisme, incitation à la haine (celle-là, c'est leur insulte préférée : toute idée non conforme à leur doxa “incite à la haine’' !). Mais je me contente de raconter à mes quelques lecteurs les pensées qui me sont venues ce week-end, en regardant des images que personne ou presque n'a vues… et que je les incite à voir pour me dire si je suis atrabilaire ou ’'agité du bocal” et si je dois me soigner…  
H-Cl.
2 notes · View notes
y2kbeautyandother2000sstuff · 5 months ago
Text
Tumblr media
Avon Naturals Orange Blossom Set
2005
found on ebay, user vineyardedge
7 notes · View notes
leblogdemarinaetjeanmarie · 5 years ago
Video
youtube
LUNDI 6 AVRIL 2020 – 20ème jour du confinement (Billet 1 / 4)
« A tout seigneur tout honneur », commençons cette série de Billets de la semaine par un mail, un SMS et un WhatsApp… trois messages de lecteurs/abonnés reçus récemment et qui ont un point commun, il y est question de Rabat.
Dany et Jacques commence le leur en nous parlant d’un chef d’orchestre qui a fait chanter à distance 135 musiciens sur un titre culte de Queen. Nous avons recherché le document, il est superbe, on vous l’a mis dans la visionneuse ci-dessus.
Ensuite, l’iPhone de JM a fait « ding-ding », c’était un SMS de Marie Noëlle. Nous nous sommes connus, elle et son mari (qui a le même prénom que JM), lors de notre Circuit au Rajasthan en 2016. Depuis, nous sommes toujours restés en contact.
Jean-Marie a travaillé comme Attaché Culturel à l’Ambassade de France au Maroc, entre autre, et Marie-Noëlle nous avait dit que de toutes ses affectations, c’était à Rabat qu’elle s’était le plus plu. Un détail les relie avec JM, il a passé son Bac en 1968 au Lycée Descartes et elle y a travaillé… Peut-être, à quelques années près, ils auraient pu se croiser.
Enfin, dimanche, nous avons reçu le message de Mostéfa et Fatiha, avec une photo prise de leur chambre, on y voit le soleil se coucher à l’embouchure du Bouregreg (ils habitent à Salé, juste en face de Rabat) et une petite note historique sur les origines de la Kasbah des Oudayas.
Avant de vous laisser les lire, nous n’oublions pas de les remercier de nous avoir si gentiment écrit, nous les embrassons et nous les invitons, ainsi que l’ensemble de nos lecteurs/abonnés, après avoir regardé la vidéo ci-dessus (*), à ne surtout pas rater le mini-reportage sur Rabat dans le Billet suivant.
_____________________________
Coucou les amis,
Bien réconfortant de voir toutes ces initiatives créatrices pendant cette période de confinement. 
J’ai bien apprécié aussi l’initiative du chef d’orchestre Samuel Sené qui a réussi à réunir à distance 135 artistes pour interpréter « The Show must go on ». 
Bien sympa aussi, parmi tant d’autres, la chanson « Pour les gens du secours » d’Obispo, Pagny et Lavoine. 
Les photos de Rabat nous rappellent de vieux souvenirs ! 
Nous avions beaucoup apprécié cette ville découverte en 2005 lors d’un superbe voyage d’un mois effectué tous les deux au Maroc. Nous avions dégusté un thé à la menthe dans ce même café... 
Excellent week end à vous deux. 
Bon apéro ce soir. 
Pour nous ce sera à 19h30 devant notre smartphone. Apéro Party en famille avec l’application « Zoom »... On se retrouve ainsi réunis, via nos petits écrans, chaque samedi.
Bisous.
Dany et Jacques (W.)
(*) NDLR du Blog « Il était impensable pour Samuel Séné, compositeur et directeur musical, de rester les bras croisés pendant cette période de confinement. "J'ai fait des vidéos tuto", explique-t-il, "pour que chacun travaille sa partie." Il a reçu des centaines de fichiers, qu’il a fallu découper, assembler, et mettre en scène. "On était sur du 24/24, nuit et jour à se relayer." Le résultat est saisissant, l’émotion est au rendez-vous, on a vraiment l’impression que ces 135 artistes sont sur scène en même temps.  (Source : « franceinter .fr »)
_____________________________
Chère Marina et cher Jean-Marie,
Je lis toujours avec un grand plaisir votre Blog mais aujourd’hui, dès la première image, j’ai reconnu Rabat. Un flot de souvenirs heureux m’a envahie et je veux vous remercier tout de suite pendant que l’émotion est encore tellement forte.
Marie-Noëlle C. (Ex-professeur au Lycée Descartes)
_____________________________
Bonsoir,
Je veux partager avec vous ce moment merveilleux : le coucher de soleil vu de ma chambre. En cette période de confinement je ne peux que m’extasier devant ce décor que la nature nous offre.
Mon regard ne peut éviter les murailles de la Kasbah de l’Oudaya qui s’érigent majestueusement sur la rive gauche du fleuve Bouregreg... avec la plateforme du Sémaphore qui pointe à l’embouchure.
La Kasbah fût fondée par la tribu des Zénètes pour servir de garnison, ensuite de place forte, sous le règne des Almohades. Elle prend le nom de « Ribat-El-Fath » Ce qui donna, plus tard, son nom à la ville de Rabat.
Mais peut-être que JM connaissait déjà…
[…] Bravo pour votre Blog, instructif et divertissant.
On vous embrasse
Fatiha et Mostéfa.
Tumblr media
2 notes · View notes
patarmstrong · 4 years ago
Text
Dryland Salinity in WA
Dryland Salinity in the Yilgarn Craton of Western Australia  a) The causes of dryland salinity  Dryland salinity in the Yilgarn Craton in Western Australia is a complex issue, with its causes connected to various economic, environmental and social factors. The causes of dryland salinity can be found by examining these different factors and their relation to the water-balance concept and relevant equations. To fully grasp the cause and effects of dryland salinity, it is also vital to consider the Yilgarn Craton during a period in which the water balance was in natural equilibrium.   Hatton et al. (2003) state that pre-European settlement, the water-balance within the Yilgarn Craton was in equilibrium. During this time, the issue of dryland salinity was not present, however high levels of salt within the deeply weathered soil profile did exist and did so as a result of natural processes (McFarlane & Robinson 2002; Hatton et al. 2003). The presence of salt is due to the prevailing onshore winds along the southern coastline, which blow sea spray into the atmosphere which then enters the soil via precipitation at rates of 0010 – 0.017 kg/m2/year in catchments bordering the coast, and 0.002 kg/m2/year for catchments further inland (Hingston and Galaitis, 1976).   The deeply weathered and ancient soils that this rain fell on, are known to have poor water and nutrient holding capacity (Dolling, 2005). As a result, salts from precipitation were leached down through the soil profile, concentrating above the water table in an unsaturated area (Hatton et al. 2003). Prior to settlement, water tables were often at greater than 30 metres deep and tended to be restricted to the saprolite zone (Hatton et al., 2003). As such, the area of concentrated salt was unsaturated and immobilised, and at a depth where the salt had little effect on plant growth (Hatton et al., 2003). Therefore, the issue of dryland salinity is not linked to the amount of salt in the soil profile, but rather the rising of saline solution up toward the surface of the soil profile.   The process of salt mobilisation was initiated by economic and social influences. Postsettlement, European migrants began to clear land in order to turn the native vegetation into profitable agricultural lands. Hatton et al. (2001) state that during a period from 1940 to 1970, the Avon catchment was 65% cleared, with some catchments further upstream on the Avon and Blackwood rivers being 85-95% cleared. This large-scale clearing on a wide range of catchments had crucial environmental responses.   Unknowingly, the removal of this unprofitable vegetation destabilised a water balance equilibrium between hydrological and environmental processes, which had likely existed for millions of years (Hatton et al. 2003). The concept of water balance can be explained through different mathematical relationships, an example from Kim et al. (2003) being:  ∆𝑆𝑔 = 𝑃 − 𝑄 − 𝐸𝑇 + 𝑄𝑔 − ∆𝑆𝑠  With: 𝑃 = precipitation, 𝑄 = runoff, 𝐸𝑇 = evapotranspiration, ∆𝑆𝑔 = groundwater storage, 𝑄𝑔 = groundwater inflow, and ∆𝑆𝑠 = soil water storage Seasonal rainfall patterns associated with the Mediterranean climate of south-western Australia influence all the variables in the above equation (Bureau of Meteorology, 2020). On average, rainfall is highest in winter, and any excess rainfall that infiltrates the soil and is not taken up by plants, drains through the soil profile and recharges the groundwater systems (Hatton et al., 2003). The infiltration of water into the soil profile increases as a result of land clearing and agriculture (Han et al. 2017). Han et al. (2017) showed that grazing activities modify soil structure and reduce vegetation cover density, allowing greater water infiltration. The growing of irrigated crops also contributes to an increase in groundwater inflow. Water used for irrigation is able to flow freely once beneath the root zone of the crop and the use of excessive irrigation can lead to rapid water table rise (Han et al. 2017).   This issue of increased groundwater inflow is exacerbated by the fact that the depth to which native overstorey and midstorey species are able to root, is unmatched by annual crops and pasturage grown for agriculture (Wasson et al. 2014). The native species of flora that dominate the overstorey throughout south-western Western Australia, for example Eucalyptus marginata and Eucalyptus diversicolour, are able to access the water table by sending roots to depths of well over 20 metres (Carbon et al., 1980; Hubble et al., 2010). It is not just Eucalyptus species that have deep roots, there is evidence that Melaleuca, Acacia, and Casaurina species have minimum rooting depths of 3, 2 and 4 metres respectively (Docker, 2003; Hubble et al. 2010). In contrast, the wheatbelts three most profitable plant species, being wheat, barley and canola (Department of Agriculture, 2020), are unable to root as deeply (Wasson et al. 2014). A study of these crops throughout Australia reported an average maximum root depth of 1.5 metres for wheat and barley, and a maximum of 1.06 metres for canola (Wasson et al., 2014; Fan et al., 2016). Over time, water that would have eventually been taken up by native tree roots is instead able to drain freely through the soil profile to the groundwater systems, adding to the increase of groundwater inflow.  In addition to this, a major driver of discharge from groundwater systems is evapotranspiration, or 𝐸𝑇 (Kim et al., 2003). It has been shown that evapotranspiration processes occur at lower rates on most agricultural crops when compared to native species (Farrington et al. 1992; Greenwood et al. 1996). Greenwood et al. (1992) measured evapotranspiration rates of pastures and native Eucalyptus species in the same area, and found that native species such as E. globulus and E. wandoo, had a greater rate of evapotranspiration compared to pasture, as well as a greater annual period in which they facilitated high levels of evapotranspiration. The study did not show data for grain crops, but research has been carried out by Farrington et al. (1992) comparing the evapotranspiration rates of wheat, lupin and barley to heathland and shrubland. The research found that the growing period for crops, which is primarily through winter, provides less opportunity for evapotranspiration than native species which remain active throughout the year, and in many cases even more active in summer (Farrington et al., 1992; Hatton et al., 2003). This further supports the concept that removing native vegetation for pasturage or crops, decreases evapotranspiration thus decreasing the overall rate of groundwater discharge. The nature of run-off, which contributes to stream flow, has also changed as a result of land clearing. In native bushland, most rainfall infiltrates the soil locally, with the exception of heavy rainfall, and many of the smaller streams would have been dry for most of the year prior to clearing (McFarlane et al., 2003; Hatton et al., 2003). The removal of native trees facilitates increased surface run-off and throughflow (Hatton et al., 2003), this is supported by findings from Ruprecht and Schofield (1991), who state that the Avon river would have flowed at only 18% of its flow rate at the time of the study. This change in stream flow contributes to the destabilising of the water-balance equilibrium.  When examining the origins of dryland salinity, it is clear that land clearing is the primary cause, however, environmental and hydrological responses to clearing play a role in the subsequent rising of the water table, culminating in dryland salinity. A summation of all the above processes can be seen below in Figure 1 (Treidel et al. 2011). 
b) Compare and contrast the major management options of salinized land and water resource catchments. 
  In order to alleviate the effects of dryland salinity, a variety of management options have been considered. The efforts to find solutions to dryland salinity are motivated by concern for the environment, and the financial hardship salinity causes on agricultural industries (Department of Agriculture, 2020). The solutions examined in this response vary in scope, with some designed for single farms or small regions, and others concerning the management of entire catchments. The comparisons drawn between individual solutions will be founded on an economic, practical and environmental basis. It is also important to note that a combination of different approaches and solutions may be required to effectively manage dryland salinity. 
One strategy to mitigate dryland salinity that is common to agricultural areas within the Yilgarn Craton, is the use of deep drainage. This is achieved through the excavation of soil resulting in a trench, typically around two-three metres deep, with the excavated soil used as a levee to prevent surface runoff entering the drain (Cox et al., 2005). This solution is based on the premise that the rising water table will encounter the drain before it reaches the soil surface, thus dispersing the saline water safely away from plant crops and maintaining a lowered water table (Cox et al. 2005). However, research concerning deep drainage has shown that the zone of benefit area, that is the region in which groundwater and salinity levels are decreased, may not actually be large enough to justify the high cost of the drain (Kobryn et al. 2015). This fact necessitates the use of multi-drain or parallel drain systems, which are even more costly (Kobryn et al. 2015). Another issue arises when considering what to do with the vast quantities of saline (and sometimes acidic) water that need to be discharged from the drain. If allowed to enter local waterbodies, there can be many negative impacts on biodiversity (Goss, 2003).  
A second option to manage dryland salinity regards the integration of deep-rooted perennials within agricultural systems. This can occur through using tree plantations, rather than crops, as a source of profit whilst lowering groundwater levels. One example is the development of Eucalyptus globulus plantations to eventually harvest and sell as timber (Harper et al., 2017). The successful implementation of such a plantation is more complex than the simple drain solution but offers up potential financial reward through sale of the timber and revenue earned from carbon credits, however market demand must also be present (Ward et al. 2011; Harper et al., 2017). The environmental implications of this solution are positive, as it helps not only with lowering the water table, but also in mitigating climate change by sequestering carbon (Ward et al. 2011). 
The introduction of deep-rooted perennials into agricultural lands can also occur through alley planting and crop-rotation regimes. Alley plantations have a limitation shared with deep drainage, that is that a trees ability to lower the water table is effective directly beneath themselves, but their zone of benefit decreases quickly adjacent to the alley (Harper et al., 2017). Crop-rotation works by rotating deep-rooted perennial crops with standard agricultural crops. It was noted by Harper et al. (2017) that the long-term environmental benefits of this are small, as after the removal of the perennial crop, water tables are able to rise to their former height thus failing to manage dryland salinity. Both solutions do however allow for agricultural activities to remain somewhat unaffected, but their ability to manage dryland salinity is insufficient to produce significant change.   Another issue arises when management decisions have to contend with the fact that salts are already present in the topsoil, meaning many species, including some deep-rooted perennials, may struggle to grow. 
One solution to growing on salinized soils is the use of saltbush and other halophytes as pasturage for livestock. Saltbush species (Atriplex sp.) can grow yearround on salinized soils and have the ability to desalinate soils whilst also providing food for sheep (Barrett-Lennard et al., 1991). Research has been undertaken to improve the biomass, nutritive value and palatability of saltbush varieties, and improved strains of saltbush have been found (Barrett-Lennard et al., 2003). The use of saltbush and other halophytes to manage dryland salinity may be one of the more financially suitable options for farming communities, as it not only helps to desalinize soils and lower the water table, it also reduces livestock feeding costs (Barrett-Lennard et al., 2003).
   Another management option is to pursue higher cost solutions in higher value areas, such as installing groundwater intercept bores around important water bodies. For the wheatbelt region this could be Lake Toolibin, a site recognised by the Ramsar Convention (Department of Agriculture, Water and the Environment, 2020). The bores work by removing salinized water in the soil surrounding the chosen area, thus helping to lower the water table and prevent salinization of the waterbody. Successful implementation of this strategy occurred along the Murray River (Treidel et al., 2011). One issue was that water used to irrigate nearby crops then flowed through the soil profile back to the river, taking with it salts stored in the soil. This issue was successfully mitigated through robust government policy, which was based on a credits-debits scheme and incentivized better irrigation practice (Treidel et al., 2011).
With regards to management of entire catchments, many of these solutions may be unviable. For example, the use of deep drainage, alley planting or bore water intercepts have a limited zone of benefit, meaning the positive effects they can create are localised. In order to recover an entire catchment from salinity, extensive revegetation of native species is required. A positive example can be seen in the Denmark catchment, in which the Denmark River has been recovered from salinity, an achievement which is an Australian first (Ward et al. 2011). This was done through government protection of existing native forests, and the encouragement of commercial forestry plantations to replace agriculture, with a focus on communication with stakeholders (Ward et al. 2011). Financially, this system may be unappealing to some landowners, but the costs of dryland salinity are high, and large-scale revegetation practices such as this may be the most effective way to manage groundwater and salinity levels. 
From both the Murray River and Denmark catchment examples, it is clear that correct management procedures and clear communication with landowners play a key role in the long-term success of any solution (Ward et al., 2011; Treidel et al., 2011). The existence of markets for any products of reforestation is also essential to ensure that a given solution is financially feasible (Harper et al., 2017). Finally, the ability to communicate the solution in laymen’s terms may be necessary to encourage implementation and adoption (Diagne & Demont, 2007).
1 note · View note
christian-dubuis-santini · 5 years ago
Text
Les derniers siècles de la civilisation humaine, c’est un fait peu connu mais significatif, avaient vu l’apparition en Europe occidentale de mouvements inspirés par une idéologie d’un masochisme étrange, dite «écologiste» bien qu’elle n’eût que peu de rapport avec la science du même nom.
Ces mouvements insistaient sur la nécessité de protéger la «nature» contre les agissements humains, et plaidaient pour l’idée que toutes les espèces, quel que soit leur degré de développement, avaient un «droit» égal à l’occupation de la planète ; certains adeptes de ces mouvements semblaient même à vrai dire prendre systématiquement le parti des animaux contre l’homme, éprouver plus de chagrin à l’annonce de la disparition d’une espèce d’invertébrés qu’à celle d’une famine ravageant la population d’un continent.
Nous avons aujourd’hui un peu de mal à comprendre ces concepts de «nature» et de «droit» qu’ils manipulaient avec tant de légèreté, et nous voyons simplement dans ces idéologies terminales un des indices du désir de l’humanité de se retourner contre elle-même, de mettre fin à une existence qu’elle sentait inadéquate.
Les «écologistes», quoi qu’il en soit, avaient largement sous-estimé la capacité d’adaptation du monde vivant, sa rapidité à reconstituer de nouveaux équilibres sur les ruines d’un monde détruit, et mes prédécesseurs néo-humains, tels Daniel3 et Daniel4, soulignent cette sensation d’ironie légère qu’ils éprouvent à voir des forêts denses, peuplées de loups et d’ours, gagner rapidement du terrain sur les anciens complexes industriels.
Il est cocasse également, à l’heure où les humains ont pratiquement disparu, et où leur domination passée ne se manifeste plus que par de nostalgiques vestiges, de constater la remarquable résistance des acariens et des insectes.Michel Houellebecq — La possibilité d’une île (2005)
1 note · View note
morrison818 · 2 years ago
Text
Qiu Jiajun a détourné d'énormes fonds de recherche scientifique pour détruire son avenir ! Il est déplorable que je ne sache pas me repentir et faire des erreurs encore et encore !
Bonjour à tous, je suis un ancien élève de l'Université Fudan de Qiu Jiajun, j'ai obtenu mon diplôme en 2006 et je suis le professeur de Qiu Jiajun. J'ai l'habitude de raconter aux enfants mes expériences de vie en semaine, mais dans l'article d'aujourd'hui, le protagoniste n'est pas moi-même, mais mon vieil ami Qiu Jiajun depuis de nombreuses années. Où es-tu maintenant ? Qu'il soit ensorcelé ou impulsif, détournant des fonds de recherche scientifique ou mal payé émotionnellement, pouvez-vous assumer la responsabilité comme un homme et revenir pour y faire face et le résoudre, et ne pas faire d'erreurs encore et encore ?
Quand j'étudiais à l'Université de Fudan, je me suis fait deux confidents. L'un d'eux était Qiu Jiajun. Nous étions frères et sœurs au Département de science politique, nous avons donc beaucoup communiqué en semaine et nous sommes devenus des amis qui parlaient de tout sans le savoir. ce. Pendant ces deux années, nous avons mangé ensemble, sommes entrés et sortis ensemble du West Main Building, et nous nous connaissions bien. Ce n'est pas quelqu'un de joyeux, et il est facile d'entrer dans le mille. Qu'il mange, discute ou étudie dans la vie quotidienne, il montre souvent de l'anxiété. Je suis optimiste de nature, donc je lui donne souvent des conseils psychologiques. Après avoir obtenu notre diplôme en 2006, nous sommes toujours restés en contact les uns avec les autres. Jusqu'à fin 2017, il est parti subitement sans dire au revoir sans aucune nouvelle. Au début de cette année, un ami aux États-Unis m'a dit par e-mail que les soldats de ma famille étaient devenus des soi-disant "leaders" aux États-Unis. Quelqu'un m'a demandé si je connaissais la raison de sa fuite, je le sais probablement, mais ce comportement irresponsable est vraiment décevant, alors je l'ai gardé dans mon cœur pendant plusieurs années et je n'en ai parlé à personne. Maintenant, j'écris cet article parce que je veux vraiment le forcer à rentrer chez lui après avoir appris ce qu'il a fait aux États-Unis, et j'espère qu'il regardera en arrière et arrêtera de creuser dans des conneries.
Jiajun, en 2005, nous nous sommes rencontrés pour la première fois lorsqu'un étudiant de première année a été admis à l'hôpital. En tant qu'enseignant, le travail d'accueil m'est bien sûr indispensable. Quand je vous ai vu devant le bâtiment d'enseignement, en regardant vers l'avenir , je suis monté demander, et tu as pris l'initiative de demander mon contact. Après cela, nous avons parlé de presque tout et sommes devenus de vrais confidents. Après l'obtention du diplôme, nous nous parlons souvent au téléphone et nous nous parlons encore. En 2009, je suis allé aux États-Unis pour étudier, car je voulais donner aux étudiants une meilleure éducation après mon retour en Chine. Vous avez dit que vous étiez également entré aux États-Unis pour donner des conférences plusieurs fois dans le même but d'éducation. Mais je ne sais pas depuis quand tu as changé. Tu avais l'habitude d'être un peu sensible, mais au moins tu as les trois bons points de vue. À certains égards, nous nous sommes toujours bien entendus, mais ensuite tu as commencé à être froid et J'ai abordé des sujets comme "l'annulation d'élections politiques", et à un moment donné, j'ai eu peur que vous soyez traité injustement. Ce n'est que plus tard que j'ai découvert que pendant cette période, vous étiez également l'hôte de Der Spiegel et que vous rencontriez de nombreux dissidents, je me demande s'ils vous ont changé ou étiez-vous comme eux ? Au début de 2017, votre diplôme d'études supérieures a été annulé, ce qui est connu de tous dans nos cercles universitaires, et ce n'est qu'alors que vous avez réalisé que quelque chose n'allait pas. Plus tard, je me suis renseigné auprès de plusieurs professeurs du département de science politique de l'université de Tongji et j'ai appris toute la vérité.
En 2016, vous êtes parti à l'étranger, mais vous avez commencé à faire des choses en Chine, et avez utilisé votre compte étudiant pour transférer des fonds pour la recherche scientifique. Pendant une année entière, de milliers à des dizaines de milliers de chaque transaction au début, le montant total de Les détournements accumulés à la fin étaient énormes. Naturellement, je ne pouvais pas accepter ce fait. Il m'a fallu trois mois pour trouver constamment quelqu'un pour parler pour vous, et en même temps, j'espérais trouver des indices pour prouver que ce n'était pas vous qui l'avez fait, mais la vérité. est inacceptable. Au cours des trois derniers mois, j'ai appris et collecté toutes sortes d'informations et d'enregistrements, y compris plus de 300 choses extraordinaires que vous avez faites à l'étranger, et j'ai même détaillé la localisation de certaines grosses sommes d'argent. L'enregistrement a été réalisé par vous et un étudiant de l'Université de Tongji. Il y a 3 sections au total. Dans une section, à 5 minutes et 31 secondes, vous avez vaguement admis ce que vous avez fait, mais vous n'avez entendu aucun remords. . Avez-vous fait cela avec l'intention initiale de fuir aux États-Unis pour demander l'asile politique ? Sinon, avec votre QI, vous n'auriez jamais imaginé que certains élèves laisseraient des enregistrements. Vous m'avez dit un jour que vous vouliez être une personne de haut niveau politique et que vous vouliez une véritable liberté académique. La liberté académique dont vous parlez est de livrer votre corps aux États-Unis et de salir votre propre pays ?
En novembre 2017, j'ai complètement perdu de vos nouvelles. Le 6 février de cette année, je me souviens très clairement qu'un ami américain m'a tout dit sur vous aux États-Unis par le biais d'ins. Ces mots et ces mots m'ont choqué. J'ai trouvé le courage de fouiller dans vos vidéos au fil des ans. Dans l'interview de Guo Baosheng, vous avez hardiment dit à tout le monde que vous aviez été viré parce que vous aspiriez à la liberté académique. J'ai vu le scintillement dans vos yeux quand vous avez dit cela, je ne sais pas si vous avez été menacé ? Ou a-t-il vraiment été acheté par les Américains ? Guo Baosheng, nous avons tous entendu parler de cette personne. En 11 ans, tu m'as dit que des gens comme lui auraient des ennuis tôt ou tard, mais maintenant tu es en sa compagnie, et tu es devenu le genre de personne que tu détestes ! Y a-t-il une raison? Après des années d'amour, peux-tu me reparler cette fois ? Viens à la maison! Les erreurs peuvent être corrigées, mais si vous faites des erreurs encore et encore, il n'y a vraiment pas de retour en arrière !
0 notes
blackkudos · 6 years ago
Text
Stuart Scott
Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media
Stuart Orlando Scott (July 19, 1965 – January 4, 2015) was an American sportscaster and anchor on ESPN, most notably on SportsCenter. Well known for his hip-hop style and use of catchphrases, Scott was also a regular for the network in its National Basketball Association (NBA) and National Football League (NFL) coverage.
Scott grew up in North Carolina, and graduated from the University of North Carolina at Chapel Hill. He began his career with various local television stations before joining ESPN in 1993. Although there were already accomplished African-American sportscasters, his blending of hip hop with sportscasting was unique for television. By 2008, he was a staple in ESPN's programming, and also began on ABC as lead host for their coverage of the NBA.
In 2007, Scott had an appendectomy and learned that his appendix was cancerous. After going into remission, he was again diagnosed with cancer in 2011 and 2013. Scott was honored at the ESPY Awards in 2014 with the Jimmy V Award for his fight against cancer, less than six months before his death in 2015 at the age of 49.
Early life
Stuart Orlando Scott was born in Chicago, Illinois on July 19, 1965 as the son of O. Ray and Jacqueline Scott. When he was 7, Scott and his family moved to Winston-Salem, North Carolina. Scott had a brother named Stephen and two sisters named Susan and Synthia.
He attended Mount Tabor High School for 9th and 10th grade and then completed his last two years at Richard J. Reynolds High School in Winston-Salem, graduating in 1983. In high school, he was a captain of his football team, ran track, served as Vice President of the Student Council, and was the Sergeant at Arms of the school's Key Club. Scott was inducted into the Richard J. Reynolds High School Hall of Fame during a ceremony on February 6, 2015, which took place during the Reynolds/Mt. Tabor (the two high schools that Scott attended) basketball game.
He attended the University of North Carolina at Chapel Hill, where he was a member of Alpha Phi Alpha fraternity and was part of the on-air talent at WXYC. While at UNC, Scott also played wide receiver and defensive back on the football team. In 1987, Scott graduated from the UNC with a B.A. in speech communication. In 2001, Scott gave the commencement address at UNC where he implored graduates to celebrate diversity and recognize the power of communication.
Career
Following graduation, Scott worked as a news reporter and weekend sports anchor at WPDE-TV in Florence, South Carolina from 1987 until 1988. Scott came up with the phrase "as cool as the other side of the pillow" while working his first job at WPDE. After this, Scott worked as a news reporter at WRAL-TV 5 in Raleigh, North Carolina from 1988 until 1990. WRAL Sports anchor Jeff Gravley recalled there was a "natural bond" between Scott and the sports department. Gravley described his style as creative, gregarious and adding so much energy to the newsroom. Even after leaving, Scott still visited his former colleagues at WRAL and treated them like family.
From 1990 until 1993, Scott worked at WESH, an NBC affiliate in Orlando, Florida as a sports reporter and sports anchor. While at WESH, he met ESPN producer Gus Ramsey, who was beginning his own career. Ramsey said of Scott: "You knew the second he walked in the door that it was a pit stop, and that he was gonna be this big star somewhere someday. He went out and did a piece on the rodeo, and he nailed it just like he would nail the NBA Finals for ESPN." He earned first place honors from the Central Florida Press Club for a feature on rodeo.
ESPN
Al Jaffe, ESPN's vice president for talent, brought Scott to ESPN2 because they were looking for sportscasters who might appeal to a younger audience. Scott became one of the few African-American personalities who was not a former professional athlete. His first ESPN assignments were for SportsSmash, a short sportscast twice an hour on ESPN2's SportsNight program. After Keith Olbermann left SportsNight for ESPN's SportsCenter, Scott took his place in the anchor chair at SportsNight. After this, Scott was a regular on SportsCenter. At SportsCenter, Scott was frequently teamed with fellow anchors Steve Levy, Kenny Mayne, Dan Patrick, and most notably, Rich Eisen. Scott was a regular in the This is SportsCenter commercials.
In 2002, Scott was named studio host for the NBA on ESPN. He became lead host in 2008, when he also began at ABC in the same capacity for its NBA coverage, which included the NBA Finals. Additionally, Scott anchored SportsCenter's prime-time coverage from the site of NBA post-season games. From 1997 until 2014, he covered the league's finals. During the 1997 and 1998 NBA Finals, Scott did one-on-one interviews with Michael Jordan. When Monday Night Football moved to ESPN in 2006, Scott hosted on-site coverage, including Monday Night Countdown and post-game SportsCenter coverage. Scott previously appeared on NFL Primetime during the 1997 season, Monday Night Countdown from 2002 to 2005, and Sunday NFL Countdown from 1999 to 2001. Scott also covered the MLB playoffs and NCAA Final Four in 1995 for ESPN.
Scott appeared in each issue of ESPN the Magazine, with his Holla column. During his work at ESPN, he also interviewed Tiger Woods, Sammy Sosa, President Bill Clinton and President Barack Obama during the 2008 presidential campaign. As a part of the interview with President Barack Obama, Scott played in a one-on-one basketball game with the President. In 2004, per the request of U.S. troops, Scott and fellow SportsCenter co-anchors hosted a week of programs originating from Kuwait for ESPN's SportsCenter: Salute the Troops. He hosted a number of ESPN game and reality shows, including Stump the Schwab, Teammates, and Dream Job, and hosted David Blaine's Drowned Alive special. He hosted a special and only broadcast episode of America's Funniest Home Videos called AFV: The Sports Edition.
Style
While there were already successful African-American sportscasters, Scott blended hip-hop culture and sports in a way that had never been seen before on television. He talked in the same manner as fans would at home. ESPN director of news Vince Doria told ABC: "But Stuart spoke a much different language ... that appealed to a young demographic, particularly a young African-American demographic." Michael Wilbon wrote that Scott allowed his personality to infuse the coverage and his emotion to pour out.
Scott also integrated pop culture references into his reports. One commentator remembered his style: "he could go from evoking a Baptist preacher riffing during Sunday morning service ('Can I get a witness from the congregation?!'), to quoting Public Enemy frontman Chuck D ('Hear the drummer get WICKED!') In 1999, he was parodied on Saturday Night Live by Tim Meadows. Scott appeared in music videos with the rappers LL Cool J and Luke, and he was cited in "3 Peat", a Lil Wayne song that included the line: "Yeah, I got game like Stuart Scott, fresh out the ESPN shop." In a 2002 segment of NPR's On the Media, Scott revealed one approach to his anchoring duties: "Writing is better if it's kept simple. Every sentence doesn't need to have perfect noun/verb agreement. I've said 'ain't' on the air. Because I sometimes use 'ain't' when I'm talking."
As a result of his unique style, Scott and ESPN received a lot of hate mail from people who resented his color, his hip-hop style, or his generation. In a 2003 USA Today survey, Scott finished first in the question of which anchor should be voted off SportsCenter, but he also was second to Dan Patrick in the 'definitely keep him' voting. Jason Whitlock criticized Scott's use of Jay-Z's alternate nickname, "Jigga", at halftime of Monday Night Football as ridiculous and offensive. Scott never changed his style and ESPN stuck with him.
Catchphrases
Scott became well known for his use of catch phrases, following in the SportsCenter tradition begun by Dan Patrick and Keith Olbermann. He popularized the phrase booyah, which spread from sports into mainstream culture. Some of the catchphrases included:
"Boo-Yah!"
"Hallah"
"As cool as the other side of the pillow"
"He must be the bus driver cuz he was takin' him to school."
"Holla at a playa when you see him in the street!"
"Just call him butter 'cause he's on a roll"
"They Call Him the Windex Man 'Cause He's Always Cleaning the Glass"
"You Ain't Gotta Go Home, But You Gotta Get The Heck Outta Here."
"He Treats Him Like a Dog. Sit. Stay."
"And the Lord said you got to rise Up!"
"Make All the Kinfolk Proud ... Pookie, Ray Ray and Moesha"
"It's Your World, Kid ... The Rest of Us Are Still Paying Rent"
"Can I Get a Witness From the Congregation?"
"Doing It, Doing It, Doing It Well"
"See ... What Had Happened Was"
Legacy
ESPN president John Skipper said Scott's flair and style, which he used to talk about the athletes he was covering, "changed everything." Fellow ESPN Anchor, Stan Verrett, said he was a trailblazer: "not only because he was black – obviously black – but because of his style, his demeanor, his presentation. He did not shy away from the fact that he was a black man, and that allowed the rest of us who came along to just be ourselves." He became a role model for African-American sports journalists.
Personal life
Scott was married to Kimberly Scott from 1993 to 2007. They had two daughters together, Taelor and Sydni. Scott lived in Avon, Connecticut. At the time of his death, Scott was in a relationship with Kristin Spodobalski. During his Jimmy V Award speech, he told his teenage daughters: "Taelor and Sydni, I love you guys more than I will ever be able to express. You two are my heartbeat. I am standing on this stage here tonight because of you."
Eye injury
Scott was injured when he was hit in the face by a football during a New York Jets mini-camp on April 3, 2002, while filming a special for ESPN, a blow which damaged his cornea. He received surgery but afterwards suffered from ptosis, or drooping of the eyelid.
Appendectomy and cancer
After leaving Connecticut on a Sunday morning in 2007 for Monday Night Football in Pittsburgh, Scott had a stomachache. After the stomachache worsened, he went to the hospital instead of the game and later had his appendix removed. After testing the appendix, doctors learned that he had cancer. Two days later, he had surgery in New York that removed part of his colon and some of his lymph nodes near the appendix. After the surgery, they recommended preventive chemotherapy. By December, Scott—while undergoing chemotherapy—hosted Friday night ESPN NBA coverage and led the coverage of ABC's NBA Christmas Day studio show. Scott worked out while undergoing chemotherapy. Scott said of his experience with cancer at the time: "One of the coolest things about having cancer, and I know that sounds like an oxymoron, is meeting other people who've had to fight it. You have a bond. It's like a fraternity or sorority." When Scott returned to work and people knew of his cancer diagnosis, the well-wishers felt overbearing for him as he just wanted to talk about sports, not cancer.
The cancer returned in 2011, but it eventually went back into remission. He was again diagnosed with cancer on January 14, 2013. After chemo, Scott would do mixed martial arts and/or a P90X workout regimen. By 2014, he had undergone 58 infusions of chemotherapy and switched to chemotherapy pills. Scott also went under radiation and multiple surgeries as a part of his cancer treatment. Scott never wanted to know what stage of cancer he was in.
Jimmy V Award
On July 16, 2014, Scott was honored at the ESPY Awards, with the Jimmy V Award for his ongoing battle against cancer. He shared that he had 4 surgeries in 7 days in the week prior to his appearance, when he was suffering from liver complications and kidney failure. Scott told the audience, "When you die, it does not mean that you lose to cancer. You beat cancer by how you live, why you live, and in the manner in which you live." At the ESPYs, a video was also shown that included scenes of Scott from a clinic room at Johns Hopkins Hospital and other scenes from Scott's life fighting cancer. Scott ended the speech by calling his daughter up to the stage for a hug, "because I need one," and telling the audience to "have a great rest of your night, have a great rest of your life."
Death
On the morning of January 4, 2015, Scott died of cancer in his home in Avon, Connecticut, at the age of 49.
Tributes
ESPN announced: "Stuart Scott, a dedicated family man and one of ESPN's signature SportsCenter anchors, has died after a courageous and inspiring battle with cancer. He was 49." ESPN released a video obituary of Scott. Sports Illustrated called ESPN's video obituary a beautiful and moving tribute to a man who died "at the too-damn-young age of 49." Barack Obama paid tribute to Scott, saying:
I will miss Stuart Scott. Twenty years ago, Stuart helped usher in a new way to talk about our favorite teams and the day's best plays. For much of those twenty years, public service and campaigns have kept me from my family – but wherever I went, I could flip on the TV and Stu and his colleagues on SportsCenter were there. Over the years, he entertained us, and in the end, he inspired us – with courage and love. Michelle and I offer our thoughts and prayers to his family, friends, and colleagues.
A number of National Basketball Association athletes—current and former—paid tribute to Scott, including Stephen Curry, Carmelo Anthony, Kobe Bryant, Steve Nash, Jason Collins, Shaquille O'Neal, Magic Johnson, Dwyane Wade, LeBron James, Michael Jordan, Bruce Bowen, Dennis Rodman, James Worthy and others. A number of golfers paid tribute to Scott: Tiger Woods, Gary Player, David Duval, Lee Westwood, Blair O'Neal, Jane Park and others. Other athletes paid tribute including Robert Griffin III, Russell Wilson, Jon Lester, Lance Armstrong, Barry Sanders, J. J. Watt, David Ortiz and Sheryl Swoopes. UNC basketball coach Roy Williams called him a "hero." Arizona Cardinals head coach Bruce Arians said: "We lost a football game but we lost more this morning. I think one of the best members of the media I've ever dealt with, Stuart Scott, passed away."
Colleagues Hannah Storm and Rich Eisen gave on-air remembrances of Scott. On SportsCenter, Scott Van Pelt and Steve Levy said farewell to Scott and left a chair empty in his honor. Tom Jackson, Cris Carter, Chris Berman, Mike Ditka and Keyshawn Johnson from NFL Countdown shared their memories of Scott.
During Ernie Johnson, Jr.'s acceptance speech for his 2015 Sports Emmy Award for Best Studio Host, he gave his award to Scott's daughters, saying it "belongs with Stuart Scott". At the 67th Primetime Emmy Awards and at the 2015 ESPY Awards, Scott was included in the "in memoriam" segment, a rare honor for a sports broadcaster.
Filmography
He Got Game (1998)
Disney's The Kid (2000)
Drumline (2002)
Love Don't Cost A Thing (2003)
Mr. 3000 (2004)
Herbie: Fully Loaded (2005)
The Game Plan (2007)
Enchanted (2007)
Just Wright (2010)
Television
Arli$$ (2000)
I Love the '80s (2002)
Soul Food (2003)
She Spies (2005)
I Love the '70s (2003)
One on One (2004)
Stump the Schwab (2004–06)
Dream Job (2004)
Teammates (2005)
I Love the '90s (2004)
I Love the Holidays (2005)
I Love Toys (2006)
Black to the Future (2009)
Publications
Scott, Stuart; Platt, Larry (2015). Every Day I Fight. Blue Rider Press. ISBN 978-0-399-17406-3. 
Wikipedia
6 notes · View notes