#1974 sabel
Explore tagged Tumblr posts
Text
Lori Mattix, Sabel Starr (and cropped Iggy) by James Fortune, 1974.
33 notes
·
View notes
Text
Confinement ; enfermés ou libérés ?
Depuis quelque temps, je réalise des recherches au sujet de la convertibilité des espaces. Sensible au modes de présentation de l'exposition et fortement touchée par l’espace de vie des artistes, je me suis intéressée à une question qui nous traverse toutes et tous, je crois, à un moment de nos vies : le manque d’espace. Il me semble que ce manque peut provoquer autant de frustration qu’il engendre une cristallisation de rêveries infinies.
Avant même d’imaginer une vie dans une grande métropole, il fallait se trouver un espace : un commencement. Le toit au-dessus de sa tête comme point de départ et comme refuge de l’art. Réfléchir à nos efforts constants d’améliorer nos intérieurs, pousser les murs, chercher l’économie de place et parfois même la double fonction des objets (1). Cette quête, aussi instable et incessante soit-elle, évoque toute l’énergie déployée à la poursuite de notre bien-être.
Les petits espaces, que l’on considère poétiques voire magiques dans l’imaginaire collectif, correspondent à l’archétype du refuge (2). Abri primitif, il nous entourent, nous rassurent, nous protègent. À notre image, les frontières de nos intérieurs se rapprochent autant que possible de celles de nos corps. Comme nos enveloppes corporelles, l’espace domestique et l’espace de travail nous contiennent autant qu’il nous limitent. L’idée claustrophobique de vivre entre quatre murs qui sembleraient se rejoindre, cohabite avec celle d’envisager le petit espace comme un outil au pouvoir émancipateur. Nous, habitants, aurions le moyen d’embrasser du regard tous les éléments indispensables à nos vies. La sensation de réconfort, d’appartenance et de sécurité est immédiate (3).
Mais au-delà des réalités pragmatiques et rationnelles de nos appartements; que se passe t-il lorsque l’absence d’espace devient tyrannique et que l’immensité de nos désirs nous paralyse, posait Georges Perec en 1965 (4) ? Dans les petits espaces, on trouve des solutions. Sous l’exemple du canapé-lit, intermédiaire de deux usages ; se coucher et s’asseoir, les combinaisons que nous offrent certains endroits ne sont parfois que binaires. Outre l'argument du charme, souvent employé pour apposer des œillères autoritaires sur les yeux de potentiels habitants, la fonctionnalité de ces espaces ne permet que peu d'alternatives. Couchez-vous, asseyez-vous, mais surtout taisez-vous.
Tout comme les corporations d’artistes depuis le XIXe siècle cherchaient à concilier l’art et la vie, nos espaces de vie connaissent une mutation et abritent à présent en leur sein un ensemble beaucoup plus composite d’usages. Alors que nos habitats se font lieu de travail, le champ lexical de l’art est contaminé par cette évolution ; artistes co-locataires, œuvres co-llectives, espaces co-habités. À rebours de la figure romantique du créateur de génie et de son atelier individuel comme celle de Friedrich à Dresde, les artistes inventent aujourd’hui de nouvelles manières de “faire du commun”. Les pratiques autrefois qualifiées de marginales, ou de déviantes sont aujourd’hui joyeusement accueillies par les pouvoirs publics et participent à redorer l’image de certains quartiers (5).
L’artiste n’est plus un squatteur de l'espace mais un résident. L’atelier n’est plus un lieu clos, réservé, mais il devient ouvert, collaboratif et participe à la dynamique de voisinage. En devenant accessible, il s’ouvre lui-même vers de nouveaux espaces artistico-pratiques. À La Friche de la Belle de Mai à Marseille, il est possible de jouer au foot avec des habitants du quartier avant de grimper quelques marches pour visiter une exposition d’envergure, puis de s’arrêter prendre un café tout en écoutant “Radio Galère” et de finir par acheter une édition limitée imprimée sur place, dans un atelier exigu grouillant de coloris pop (6).
Les expériences de mise en commun dans l’art, s’expliquent en partie par des réalités matérielles tangibles et incontestables ; l’envolée des prix de l’immobilier corrélée à l’augmentation croissante d’artistes en situation de précarité (7). Face à ce constat, il ne reste que peu de choix aux artistes pour habiter l’espace : intégrer des résidences de recherche ou de production, partager son atelier et donc son loyer, travailler depuis chez soi, pour des situations sommes toutes fatalement temporaires ou temporairement instables et éreintantes (8).
Il y a l’échelle du temps qui peut être un facteur de stress à l’occupation d’un lieu lorsqu’une échéance d’exposition se rapproche, mais aussi la précarité de l’espace lui-même. N’avez-vous jamais été déçus en vous déplaçant voir un appartement, de constater qu’il n’était pas tout à fait conforme aux photographies alléchantes de l’annonce ? L’art c’est un peu ça en 2020. Ça fait du bien à voir et ça nous fait (re)penser le monde. Face aux œuvres, on échange des discours philosophiques enflammés et engagés pendant des heures, en revanche, si l’on regarde dans le détail, le plafond fuit et il fait froid. Exposez, mais n’attendez pas d’être payés (9) !
Les prix des surfaces minuscules flambent et creusent dans leur sillon, de façon toujours plus profonde, les inégalités sociales entre propriétaires et occupants (10). Cette puissance des uns, érige des murs que les artistes détruisent pour les refonder autrement. En développant durant les avant-garde modernistes le concept de “Maison-Commune”, des personnalités visionnaires ont voulu dépasser le cadre de l’habitat comme refuge de l’individualisme et de la famille au sens le plus traditionnel du terme (11). Ce nouvel habitat conçu par et pour la commune fut aussi appelé “habitat de type transitoire”. Il devait inciter à la vie collective sans toutefois le rendre obligatoire en usant d’équipements communautaires avec des espaces conçus pour être partagés. Instruments d’éducation, ces dits lieux avaient pour ambition de préparer à la vie collective de l’avenir.
L’avenir est là, et l’ambition d'antan a eu des échos dans les espaces artistiques que l’on nomme aujourd'hui sous une multitude d'épithètes ; « Friches culturelles », « Artist-run spaces », « Lieux intermédiaires », « Communautés artistiques ». Il y en aurait des milliers à citer, ne serait-ce que sur le territoire francilien, mais prenons l’exemple du Wonder. Autrefois nommé “Liebert” lorsqu’il s’établissait à Bagnolet (93), puis “Zénith” lorsqu’il s’était implanté à Nanterre (92) et désormais “Fortin” installé à Clichy depuis 2020 (12) Le Wonder est un espace d’expérimentations qui pourrait juxtaposer beaucoup de qualificatifs. L’enjeu d’un tel lieu est clair : mettre à profit l’intelligence collective et la coproduction de savoirs dans un souci économique, politique et social.
Revendiqué libre et indépendant, il n’est plus à présenter tant il s’est imposé comme un lieu archétypal de la scène artistique parisienne, et son organisation non hiérarchisée en tant que collectif ne le rend que plus indéfectible. L’habitation d’espaces généreux d’une ancienne imprimerie que permet le bail d’occupation précaire, autorise les artistes à implanter de l’art là où il n’y en a pas. Du haut de leur toit terrasse ils partent à la conquête du monde (rien que ça), à coups de drapeaux peinturlurés, de ballons immenses gonflés à l’hélium, de performances bruyantes et vibrantes, de projecteurs, de chants, de danses et de spectacles nocturnes infinis.
Du haut d’un immeuble, dans l’interstice d’une impasse ou sur le coin d’une table de cuisine convertie en bureau, les artistes semblent transformer chaque espace en de potentiels lieux de renouveau. Alors certes « Less is more » (13) tient toujours, mais le manque lui, permet-il de s’émanciper ?
(1) Ken Isaacs, How to build your own living, 1974. (2) Mona Chollet, Chez soi, une odyssée de l’espace domestique [ 2015], La Découverte, Paris, 2019.
(3) “Sous nos yeux, ils forment un tableau bien net : l’essentiel est là, à portée de main”. Ibid. (4) Georges Perec, Les choses. Une histoire des années soixante, Julliard, Paris, 1965. (5) Le 6b à Saint-Denis en tant que « lieu de création et de diffusion », bénéficie par exemple de l’aide « Fabriques de culture » déployée par la Région Île-de-France. Il s’agit d’un « dispositif de soutien aux lieux artistiques dits intermédiaires », initié par la Région en 2012.
(6) La Friche la Belle de Mai est à la fois un espace de travail pour ses 70 structures résidentes (400 artistes et producteurs y travaillent quotidiennement) et un lieu de diffusion (600 propositions artistiques publiques par an, de l’atelier jeune public aux festivals).
(7) Isabelle Mayaud, Lieux en commun, des outils et des espaces de travail pour les arts visuels, Rapport commandité par Le Ministère de la Culture et la Direction générale de la création artistique, 2019. (8) La Villa Belleville à Paris, a généreusement prolongé toutes les résidences de ses onze artistes suite à la crise sanitaire du Covid-19 pour leur permettre de profiter plus longuement des espaces individuels et des espaces techniques, collectifs de travail.
(9) Cela fonctionne aussi pour les commissaires d’exposition selon la même formule et dans une formule un peu différente pour les critiques d’art, à savoir: "Écrivez, mais n’attendez pas d’être payés.” (10) Dans son essai paru en 2015, Mona Chollet parle de « despotisme primaire » en développant le fait que n’importe quelle personne qui possède un bien, souhaite en tirer un certain profit. op. cit.
(11) Anatole Kopp, Quand le moderne n’était pas un style mais une cause [1988], École nationale supérieure des Beaux-Arts, Paris, 1996. (12) Le Wonder est un artist-run space géré par et pour les artistes. Après les usines de piles Wonder à Saint-Ouen (93) de 2013 à 2016, la tour Liebert à Bagnolet (93) de 2016 à 2019, le bâtiment Zénith à Nanterre (92) de 2019 à 2020, Le Wonder est désormais installé au Fortin, une ancienne imprimerie située à Clichy (92).
(13) Expression attribuée à Ludwig Mies Van der Rohe (1886-1969), architecte allemand et grand représentant du Bauhaus, dont le sens signifie que l'amélioration d'une œuvre se fait par sa soustraction matérielle, selon une approche minimaliste, épurée et défaite de tout ornement.
(texte rédigé durant le 2eme confinement en France, en novembre 2020).
0 notes
Photo
The link doesn't work anymore, reblogging just for the photos, taken by Julian Wasser.
Lori Mattix, the Tyndall sisters, Thea Constantine, Sabel Starr and other groupies pictured with the New York Dolls for the August 1974 ‘glam rock’ issue of Creem Magazine.
Watch CREEM: America’s Only Rock ‘N’ Roll Magazine, available for streaming now!
#creem50 #boyhowdy #creemmag #creemmagazine
#lori mattix#nancy tyndall#karen tyndall#thea constantine#sabel starr#the new york dolls#david johansen#arthur kane#johnny thunders#sylvain sylvain#jerry nolan#creem#creem magazine#1970s#1974#1974 lori#1974 sabel#lori model#sabel model#teen model#model#muse#boutique owner#julian wasser
90 notes
·
View notes
Text
sabel starr and Johnny thunders!
genuinely not sure what year or date :") guessing around 1974
#70s rock#punk rock#punk music#70s punk#early punk#new york dolls#johnny thunders#david johansen#rock groupie#70s groupie#sable starr#sabel starr
2 notes
·
View notes
Text
Johnny thunders and Sabel starr at Max's Kansas city, 1974
4 notes
·
View notes
Photo
Episode aired on October 17, 1973.
Sabel Starr, Queenie Glam and Chuck E. Starr at Tom Snyder‘s Tomorrow Show, 1974.
Found on Chuck E. Starr’s Facebook. All credit goes to him.
38 notes
·
View notes
Photo
Rodney Bingenheimer’s English Disco
Disappointed with the American music industry, Rodney Bingenheimer moved to London, England, in 1971. There, he discovered and fell in love with the brand new genre of glam rock, which was then unheard of in the United States.
“There was great music in London, like T. Rex, Slade, Mott the Hoople, and the Sweet. [...] All these bands, in these clubs. And David Bowie said, “You should do a club like this in L.A., Rodney.” And I did. I came to L.A. and put together the English Disco.”
Along with his business partner Tom Ayers, Bingenheimer founded The E Club on Sunset Boulevard in October of 1972. It was then moved further down the Sunset Strip and renamed Rodney Bingenheimer's English Disco – it soon became one of L.A.’s hottest spots, introducing glam rock to young Americans. Frequent attendees included rockstars (Iggy Pop, the New York Dolls, Michael Des Barres), groupies (Sabel Starr, Lori Mattix, Queenie Glam, Pleasant Gehman), celebrities (Kim Fowley, Lance Loud, Mackenzie Phillips), and future celebrities (Joan Jett, Cherie Currie, and Jackie Fox of the Runaways).
“The dance floor is a dizzy kaleidoscope of lamé hotpants, sequined halters, rhinestone-studded cheeks, thrift-store anythings and see-through everythings. During the breaks, 14-year-old girls on 6-inch platforms teeter into the back bathrooms to grope with their partners of the moment. Most of the sex is as mixed as the drinks and the drugs the kids bring with them.” –Newsweek magazine
“The crowd at the club ranged in age from twelve to fifteen... Nymphet groupies were stars in their tight little world. Some dressed like Shirley Temple; others wore dominatrix outfits or ‘Hollywood underwear,’ a knee-length shirt, nylon stockings, and garter belts. These stargirls streaked their hair chartreuse and like to lift their skirts to display their bare crotches. As they danced they mimed fellatio and cunnilingus in tribute to [David Bowie]'s onstage act of fellatio on [Mick Ronson]'s guitar.” –Tony Zanetta
“Once inside, everybody's a star. The social rules are simple but rigid: all you want to hear is how fabulous you look, so you tell them how fabulous they look. You talk about how bored you are, coming here night after night, but that there’s no place else to go. If you're not jaded there's something wrong. It's good to come in very messed up on some kind of pills every once in a while, and weekend nights usually see at least one elaborate, tearful fight or breakdown. If you're 18 you're over the hill.” –Richard Cromelin
By 1974, glam rock was going out of fashion, making way to hard rock and disco music. In October of that year, the legendary "Death of Glitter" party took place at the Hollywood Palladium, where Chuck E. Starr (famous groupie and house DJ at the English Disco) was carried onto the stage inside a glitter coffin, as the partygoers threw roses and glitter at him. Due to partnership and licensing problems, the English Disco was closed a few months later, in 1975.
#rodney bingenheimer's english disco#photoset#edit#rodney bingenheimer#sabel starr#chuck e. starr#karen tyndall#nancy tyndall#type: groupie#the first generation#the second generation
151 notes
·
View notes
Photo
Lori Mattix, the Tyndall sisters, Thea Constantine, Sabel Starr and other groupies pictured with the New York Dolls for the August 1974 'glam rock' issue of Creem Magazine.
Watch CREEM: America’s Only Rock ‘N’ Roll Magazine, available for streaming now!
#creem50 #boyhowdy #creemmag #creemmagazine
#lori mattix#lori maddox#nancy tyndall#karen tyndall#thea constantine#sabel starr#sable starr#type: groupie#the second generation#the new york dolls#david johansen#arthur kane#johnny thunders#sylvain sylvain#jerry nolan#creem#creem magazine#creem: america's only rock 'n' roll magazine#creem america's only rock 'n' roll magazine#creem50#boyhowdy#creemmag#creemmagazine#classic rock#1970s#70s
90 notes
·
View notes
Text
February 14, 1974 - His parents were David and Marcelle Sylvain. Backstage at the Academy of Music, NYC.
sylvain sylvain, his parents, sabel starr and some random people idk their names lolol
photo by bob gruen
sabel also looks so pretty here :( miss her
#sabel starr#new york dolls#sylvain sylvain#1974#1974 sabel#1970s#1970s sabel#muse#dancer#Academy of Music
23 notes
·
View notes
Text
By James Fortune, 1974.
i tried to colorize this photoshoot!! i love sabel in it 💋
#iggy pop#sabel starr#lori mattix#1974#1970s#james fortune#1974 lori#1974 sabel#1970s lori#1970s sabel#model#teen model#muse#boutique owner#dancer#reblogging because they are no longer on the rex website#i have when editorial websites remove their photos#i guess they loose the licence#but still
15 notes
·
View notes
Text
Sabel Starr and Lori Mattox at Whisky a Go Go in West Hollywood in 1974, by James Fortune. Unknown further details.
#sabel starr#lori mattix#1970s Sabel#1970s Lori#child model#star model#model#james fortune#1974 lori#1974 sabel#teen model#boutique owner#dancer#muse
35 notes
·
View notes