#- Vous ne me croirez pas si je vous le dis.
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Un policier rencontre une petite fille perdue et lui demande : - OĂč habites tu ? - Avec ma famille. - Et oĂč habite ta famille ? - Avec moi. - D'accord, mais oĂč se trouve ta maison ? - Ă cĂŽtĂ© de celle de mes voisins. - Et oĂč est la maison de tes voisins ? - Vous ne me croirez pas si je vous le dis. - Essaye toujours... - Ă cĂŽtĂ© de la mienne.
#Un policier rencontre une petite fille perdue et lui demande :#- OĂč habites tu ?#- Avec ma famille.#- Et oĂč habite ta famille ?#- Avec moi.#- D'accord#mais oĂč se trouve ta maison ?#- Ă cĂŽtĂ© de celle de mes voisins.#- Et oĂč est la maison de tes voisins ?#- Vous ne me croirez pas si je vous le dis.#- Essaye toujours...#- Ă cĂŽtĂ© de la mienne.
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Moi, la guerre, je lâai faite, figurez-vous. Oui, on ne dirait pas en me voyant. Cet air de sâen foutre que jâaffiche toujours du coin de mon Ćil bleu, les gens se disent en le dĂ©couvrant que je dois ĂȘtre un fieffĂ© malin, peut-ĂȘtre mĂȘme un salaud, un abuseur, allez savoir.
Moi, je les emmerde tous. Jâai pas survĂ©cu Ă la mitraille, Ă la boue, aux Boches et aux rats pour subir leur sale gueule et baisser les yeux. Je les emmerde, je vous dis. Et dans des proportions que vous ne soupçonnez pas. Pas lâun dâeux ne trouvera grĂące Ă mes yeux. Ni le bourgeois replet parti prier son Juif repenti Ă lâĂ©glise le dimanche, ni le tchĂ©kiste restĂ© Ă encenser son grand Staline dans une rĂ©union de quartier. Les deux me font chier â et savez-vous pourquoi jâentretiens Ă leur endroit une haine parfaitement Ă©galitaire ? Mais parce quâils sont jumeaux, sortis du mĂȘme ventre flasque de la RĂ©volution, de la mĂȘme fente puante, matrice qui dĂ©gueule son trop plein dâhumanitĂ© fĂ©roce, foetus aux dents acĂ©rĂ©es, dĂ©voreurs de mamelle ! Boivent autant de sang que de lait, ces monstres absurdes. Des vraies dĂ©gueulasseries biologiques conçues pour anĂ©antir le monde beau et sauvage qui ne les a pas vu venir.
Ces affreux-lĂ , jâen ai croisĂ© sur le front. Jamais en premiĂšre ligne, trop couards pour ça. Toujours en retrait, juste ce quâil faut. Se chiant dessus Ă la premiĂšre dĂ©flagration, mĂȘme lointaine, mĂȘme tĂ©nue. TerrorisĂ©s Ă lâidĂ©e dâune baĂŻonnette boche sâenfonçant dans leur sale bide tout gonflĂ© de haricots mal cuits et de gaz diaboliques. Le rouge et le calotin unis dans la mĂȘme pĂ©toche minable, incapables de transcender leur peur de mammifĂšre absurde, condamnĂ©s Ă baisser la tĂȘte, Ă lever les bras, Ă Ă©carter leurs miches poisseuses de merde honteuse. Ah ils puaient ces deux-lĂ , faut me croire. Dans les abris, on les laissait pas rentrer ces ordures. âAllez les gars, soyez pas salauds, allez. Faites une place... Je boirais bien la moitiĂ© dâun quart de soupe... AllezâŠâ Des cafards, des magouilleurs, arrangeurs, tricoteurs. Des enculĂ©s de frais. âVa chier avec ton quart, sale rat !â, que je leur gueulais. âQuand il fallait monter lâĂ©chelle tout Ă lâheure, tâĂ©tais oĂč, hein, mon salaud ?â GĂ©nĂ©ralement, ils baissaient la tĂȘte ou mieux, ils se barraient. Partaient pleurnicher dans lâabri dâĂ -cĂŽtĂ©. Mendigoter un quignon ou une tige Ă de bonnes Ăąmes qui ne les avaient pas vu sâaffaler au signal de lâassaut. Les mĂȘmes tous les deux ! Le rouge et le calotin. Tout pareillement conjoints dans la terreur, taillĂ©s pour survivre Ă tout, coĂ»te que coĂ»te, dussent-ils se faire cracher Ă la gueule pour lâĂ©ternitĂ© des temps, se faire maudir par les agonisants, ceux dont la tripe sâĂ©talait tout autour et qui mettaient pourtant tant de temps Ă crever ! Jâaurais jamais assez de toute ma vie pour les maudire, ces fils de salaud, ces petits rongeurs sans honneur, sans grandeur, sans rien !
Et allez ! Que croyez-vous ? Quâon nâavait pas peur nous autres ? Quâon ne pleurait pas en claquant des dents au milieu des Ă©clairs qui hurlaient la mort ? Que lâon se prenait pour des CroisĂ©s ou pour des Jean-sans-Peur ? Tu parles ! Dans toute cette apocalypse, nous nâĂ©tions plus rien ! Et câest bien Ă cause de cela quâon se redressait et quâon y allait. Parce que je vais vous dire, moi, lâidĂ©e de crever recroquevillĂ© comme un cafard, ça mâa toujours Ă©tĂ© insupportable. Si je dois y passer, ce sera debout, nom de Dieu. Ă ma gauche, jâavais Lepault Gaston, un garçon gentil comme tout qui voulait entrer dans la banque. Ă ma droite, jâavais Lefeuvre Martial, fils de paysan, au travail depuis ses treize ans, pĂšre de quatre marmots Ă pas vingt-cinq. Un peu plus loin, il y avait notre lieutenant, un marquis avec un nom Ă rallonge incroyable, quâon appelait Duguesclin pour faire court. Eh bien vous le croirez ou pas, mais on est sortis de la tranchĂ©e tous les quatre comme un seul homme et moins de deux minutes plus tard, jâĂ©tais le seul en vie, coincĂ© dans un trou peu profond, avec un Ă©clat boche calĂ© dans la cuisse. Les autres Ă©taient partis en poussiĂšre, pulvĂ©risĂ©s par un obus fabriquĂ© avec soin par de rondelettes bouffeuses de saucisse, quelque part du cĂŽtĂ© de Cologne.
Alors ne venez pas me faire chier avec mon regard inquisiteur. Il fera toujours moins mal que le shrapnel, tas de cons. Si je vous attrape du coin de lâĆil... si je vous ajuste, pour tout dire, soyez heureux que ce ne soit pas entre deux rangĂ©es de barbelĂ©s avec, calĂ© dans la molletiĂšre, le beau couteau de chasse que mon oncle Albert gardait depuis Sedan.
J.-M. M.
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Venir à la vérité 30/05/2024
Vous sondez les Ăcritures, parce que vous pensez avoir en elles la vie Ă©ternelle, ce sont elles qui rendent tĂ©moignage de moi. Et vous ne voulez pas venir Ă moi pour avoir la vie ! Jean 5.39-40
« Ă quoi servirait Ă un homme de possĂ©der des clĂ©s sâil se dĂ©sintĂ©resse des portes ? » Ă©crit avec pertinence François GarragnonÂč. Curieux paradoxe, on peut connaitre une chose, la comprendre et lâadmettre pour vraie, tout en refusant de lâappliquer Ă soiâŠ
Dans le rĂ©cit de lâĂvangile, JĂ©sus expose la bonne nouvelle du salut aux hommes, mais beaucoup la refusent. Il semble que ce rejet rĂ©sulte dâun choix dĂ©libĂ©rĂ© de sauvegarder leurs intĂ©rĂȘts personnels plutĂŽt que de saisir la vĂ©ritĂ© dont ils redoutent sans doute les consĂ©quences. Blaise Pascal Ă©voque ce choix de lâamour propre qui fausse notre jugement sur le vrai, « pour nous crever les yeux agrĂ©ablement »ÂČ. LâapĂŽtre Paul dĂ©crit ceux qui suivent les sĂ©ductions de lâiniquitĂ© parce quâils nâont pas reçu lâamour de la vĂ©ritĂ© pour ĂȘtre sauvĂ©s Âł.
Ici, JĂ©sus sâĂ©tonne que ceux qui avaient la connaissance de Dieu par lâenseignement des Saintes Ăcritures, repoussent son tĂ©moignage et passent Ă cĂŽtĂ© de la vie Ă©ternelle. Plus loin, il en donne la raison simple : « Vous nâavez point en vous lâamour de Dieu ».
Puissiez-vous, au contraire, choisir lâamour de la vĂ©ritĂ© en ouvrant votre cĆur Ă JĂ©susâŠ
Dominique Moreau
Âč Philosophie du quotidien, p17 ÂČ PensĂ©es, fr78 Âł 2 Thessaloniciens 2.10
__________________ Lecture proposĂ©e : Ăvangile selon Jean, chapitre 5, versets 33 Ă 47
.33 Vous avez envoyé vers Jean, et il a rendu témoignage à la vérité.
34 Pour moi ce n'est pas d'un homme que je reçois le témoignage; mais je dis ceci, afin que vous soyez sauvés.
35 Jean était la lampe qui brûle et qui luit, et vous avez voulu vous réjouir une heure à sa lumiÚre.
36 Moi, j'ai un tĂ©moignage plus grand que celui de Jean; car les oeuvres que le PĂšre m'a donnĂ© d'accomplir, ces oeuvres mĂȘmes que je fais, tĂ©moignent de moi que c'est le PĂšre qui m'a envoyĂ©.
37 Et le PĂšre qui m'a envoyĂ© a rendu lui-mĂȘme tĂ©moignage de moi. Vous n'avez jamais entendu sa voix, vous n'avez point vu sa face,
38 et sa parole ne demeure point en vous, parce que vous ne croyez pas à celui qu'il a envoyé.
39 Vous sondez les Ăcritures, parce que vous pensez avoir en elles la vie Ă©ternelle: ce sont elles qui rendent tĂ©moignage de moi.
40 Et vous ne voulez pas venir Ă moi pour avoir la vie!
41 Je ne tire pas ma gloire des hommes.
42 Mais je sais que vous n'avez point en vous l'amour de Dieu.
43 Je suis venu au nom de mon PĂšre, et vous ne me recevez pas; si un autre vient en son propre nom, vous le recevrez.
44 Comment pouvez-vous croire, vous qui tirez votre gloire les uns des autres, et qui ne cherchez point la gloire qui vient de Dieu seul?
45 Ne pensez pas que moi je vous accuserai devant le PÚre; celui qui vous accuse, c'est Moïse, en qui vous avez mis votre espérance.
46 Car si vous croyiez MoĂŻse, vous me croiriez aussi, parce qu'il a Ă©crit de moi.
47 Mais si vous ne croyez pas Ă ses Ă©crits, comment croirez-vous Ă mes paroles?
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LAISSONS PARLER LA BIBLE
SI VOUS NE CROYEZ PAS A SES ECRITS,COMMENT CROIREZ-VOUS A MES PAROLES ?
Jean 5.31-47
31 »Si je me rends tĂ©moignage Ă moi-mĂȘme, mon tĂ©moignage n'est pas valable.
32 C'est un autre qui témoigne en ma faveur, et je sais que le témoignage qu'il me rend est
vrai.
33 Vous avez envoyé une délégation vers Jean, et il a rendu témoignage à la vérité.
34 Pour ma part, ce n'est pas d'un homme que je reçois le témoignage, mais je dis cela afin que vous soyez sauvés.
35 Jean était la lampe qui brûle et qui brille, et vous avez voulu vous réjouir une heure à sa lumiÚre.
36 Pour ma part, j'ai un tĂ©moignage plus grand que celui de Jean: ce sont les oeuvres que le PĂšre m'a donnĂ© d'accomplir. Ces oeuvres mĂȘmes que je fais tĂ©moignent Ă mon sujet que c'est le PĂšre qui m'a envoyĂ©,
37 et le PĂšre qui m'a envoyĂ© a rendu lui-mĂȘme tĂ©moignage Ă mon sujet. Vous n'avez jamais entendu sa voix, vous n'avez pas vu son visage
38 et sa parole n'habite pas en vous, puisque vous ne croyez pas en celui qu'il a envoyé.
39 Vous étudiez les Ecritures parce que vous pensez avoir par elles la vie éternelle. Ce sont elles qui rendent témoignage à mon sujet,
40 et vous ne voulez pas venir Ă moi pour avoir la vie!
41 »Je ne reçois pas ma gloire des hommes.
42 Mais je vous connais: vous n'avez pas l'amour de Dieu en vous.
43 Je suis venu au nom de mon PĂšre et vous ne me recevez pas; si un autre vient en son propre nom, vous le recevrez.
44 Comment pouvez-vous croire, vous qui recevez votre gloire les uns des autres et qui ne recherchez pas la gloire qui vient de Dieu seul?
45 Ne pensez pas que c'est moi qui vous accuserai devant le PÚre; celui qui vous accuse, c'est Moïse, celui en qui vous avez mis votre espérance.
46 En effet, si vous croyiez Moïse, vous me croiriez aussi, puisqu'il a écrit à mon sujet. 47 Mais si vous ne croyez pas à ses écrits, comment croirez-vous à mes paroles?»
LA BIBLE
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Tout est diffĂ©rent aprĂšs avoir connu l'amour. Le premier amour qui ouvre la porte aux sensations encore inconnues. Est ce que vous me croirez si je vous dis que je suis encore coincĂ©e au premier stade aprĂšs une rupture ? Oublier tous ces moments, toutes ces sensations qui capturent la peau et les espaces Ă l'intĂ©rieur de notre tĂȘte, oublier la personne ; c'est difficile. Comment on fait ?
Puis, je me rends compte qu'on oublie jamais vraiment quelqu'un. Et mon cĆur bat fort. TrĂšs fort. De quoi ? je ne sais pas. Pourquoi ? je ne sais toujours pas.
Tout ce que je sais, c'est que je ne veux pas avoir mal. Mal de tous ces souvenirs.
Maintenant, je comprends toutes ces chansons qui parlent d'amours finis. (ma phrase fait clichĂ© mais c'est la vĂ©ritĂ© toute nue.) Je m'endors parfois en les Ă©coutant en boucle. Ăa tourne entre apaisement et tristesse.
19/06/22
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Aujourdâhui ma gĂ©nĂ©rositĂ© est de sorti
Je vous partage, Ă vous lecteurs et lectrices une magnifique photographie.
Via cette photo, je veux vous témoigner la puissance du naturalisme.
Oui, cet photo a Ă©tĂ© prise naturellement, sans ĂȘtre voulus, par pure hasard.
Câest trĂšs beau, je vous lâaffirmes
Lorsque que jâai inspectĂ© cette image plus en dĂ©taille, jâai ressentis une certaine aura Ă©manante de cette derniĂšre.
Jâai trouver sa curieux quâune simple photo puisse procurer autant dâĂ©motions.
Jâai essayĂ©, par la suite, de dĂ©celer toute ses Ă©motions dĂ©goulinante de cette photo.
Deux hypothÚses se sont présentées à moi.
Lâamour : la prĂ©sence de deux personnes qui sâaimes et qui voulaient immortalisĂ© ce moment.
FraternitĂ©: deux frĂšres et sĆurs, extrĂȘmement proche avec une complicitĂ© hors du commun.
Que pensez-vous de cela ?
Pour tout vous dire, ce nâest ni de lâamour, ni de la fraternitĂ©
Mais une simple amitié
Eh oui les deux personnes figurant dans cette photo sont de simple amis.
Ătrange vous me diriez
Analysons le peux dâĂ©motion facial que nous pouvons observer
Un eyes contacte fort, gorger de mystĂšre et dâinterrogation
Est-ce la un regard neutre ou un regard dâamour et de tendresse ?
Encore une fois, aucun de ses arguments nâest correctes.
Ces regards sont de simple regard dâamitiĂ©s
Ăpoustouflant vous me diriez
Parlons du sourire de la jeune fille
Nous avons la un détaille assez intrigant
Ce sourire est difficilement saisissables
Il nous vĂ©hicule pas forcĂ©ment dâĂ©motion ressentis.
Ătait-ce un sourire forcer ?
Ătait-ce un sourire honnĂȘte ?
Ătait-ce un sourire narquois ?
Nous le seront jamais malheureusement.
Une information a ne pas nĂ©gliger, le rapprochement de leurs visage, presque coller, prĂȘt Ă sâembrasser.
Un élément qui laisse certains doutes sur leur relation dite « amical »
Parlons de lâendroit de la photo
Devant le reflet dâune fenĂȘtre
La jeune fille est assises sur un bureau.
Quand au jeune homme, il est debout entre ses jambes.
Sa mains gaucher positionne sur sa cuisse
Sa mains droite positionner sur son bassin.
De simple amis sont-ils
Un dernier point a éclaircir, leur intimité
Une forte intimité est présente entre ces deux personnes.
Ils paraissent insĂ©parables, on dirait mĂȘme quâils sont lier par le sang.
Pourtant ce ne sont que de simple amis.
Extraordinaire vous me diriez
Maintenant, jâai une question Ă vous posez
Me croirez vous si je vous dis que câest deux personne ne se parle plus.
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Anniversaire Simeon 1-1 Ă 1-9
Demande dâanniversaire de Simeon
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Luke â MC, j'ai besoin de te demander quelque chose ! Tu sais que lâanniversaire de Simeon approche Ă grands pas, non ? Il, euhâŠÂ m'aide toujours, alors j'aimerais lui organiser une fĂȘteâŠÂ pour lui dire merci. Est-ce que tu souhaites en faire partie ? MC - Je serais ravi dâaider ! / Est-ce une fĂȘte surprise ? Luke - Merci ! Je sais que nous pouvons rĂ©ussir ensemble ! Cela doit rester entre nous, d'accord- Aah! Asmo â MC ! Pour dĂźner ce soirâŠÂ Oh, bonjour Luke. Luke - Les dĂ©mons ne frappent jamais ?! Jâai presque fait une crise cardiaque ... Asmo â Tu tombe Ă pic. Joins-toi Ă nous pour le dĂźner ! Luke - Hein ? Asmo - Tada ! Le fabuleux menu de ce soir se compose de concombre de mer d'ombre gĂ©ant dans un ragoĂ»t de lait ! Mammon - Mec, ça a l'air gĂ©nial ! Luke - La-La-La chose bouge toujours ! Asmo - Mange de tout ton cĆur ℠Luke - Ugh⊠Mammon â Tu fais quoi ici tfaçon, Luke ? Asmo - Ă ce sujet, vous ne le croirez jamais ! Luke et MC avaient une rĂ©union secrĂšte derriĂšre notre dos ! Mammon â Quoi ? Tâes un ange. Qu'est-ce que tu complotes ? Luke - Je ne suis pas comme vous les dĂ©mons ! Je suis juste en train de prĂ©parer un anniversaire surp-âŠÂ Oups. Lucifer - Ah, oui. Lâanniversaire de Simeon approche. Luke -âŠÂ !
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![Tumblr media](https://64.media.tumblr.com/786ce5aa6cb2936cc319d2c22bae5e99/47c3ee13ebe78e80-af/s540x810/490f697ad26c0d5de28c7c92991818b39815adaf.jpg)
Lucifer -âŠÂ je vois. Tu souhaites donc remercier Simeon pour sa gentillesse ? Luke - Oui, mais ne lui parle pas de ça ! Simeon â Ne lui parle pas de quoi ? Luke - DAAAH ! Simeon ? Simeon - Bonjour, Luke. Satan m'a dit que tu Ă©tais ici, alors je suis venu te chercher. Ta rĂ©union secrĂšte avec MC, est-elle terminĂ©e ? Luke - Comment est ce que tu peux ĂȘtre au courant ? Simeon - Hehe. Je peux gĂ©nĂ©ralement deviner ce que tu penses, Luke. MC - Qu'allons-nous faire, Luke ? / Il n'y a pas eu de rĂ©union secrĂšte. Luke - Merci, MC. Mais ça va. Je vais lui dire. Ton anniversaire approche, non, Simeon ? Je parlais Ă MC d'organiser une fĂȘte pour toi. Je voulais que ce soit une surprise, mais⊠Simeon - Vraiment⊠? Câest tellement attentionnĂ© de ta part, Luke. Merci. Satan - Puisque tu a perdu lâĂ©lĂ©ment de surprise, pourquoi ne fait tu pas un anniversaire de demande Ă la place ? Luke - Qu'est-ce qu'un anniversaire de demande ? Satan - Câest assez simple. Simeon fait des demandesâŠÂ et nous les remplissons le jour de la fĂȘte. Belphie - Gotcha. Cela me semble bien. Lucifer - Simeon, tu as aussi fait beaucoup pour mes frĂšres. Ce serait une excellente occasion pour nous de dĂ©montrer notre gratitude. Simeon - Demandes⊠? Je ne sais pas quoi dire. Luke - JeâŠÂ je sais dĂ©jĂ ce que tu veux ! Tu nâas pas Ă me le dire ! Je vais te concocter quelque chose de trĂšs spĂ©cial, prĂ©pare toi bien !
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Simeon -âŠÂ Alors, câest ce qui sâest passĂ©. Tout le monde est si attentionnĂ© que je commence Ă me rĂ©jouir de mon anniversaire. Barb â Un anniversaire de demande, dis tu ? Quelle magnifique idĂ©e. Diavolo â Tu va, bien sĂ»r, nous faire des demandes aussi, je prĂ©sume ? Simeon - Pardon ? Barb - Nous souhaitons Ă©galement cĂ©lĂ©brer avec toi. Nous sommes camarades de classe, n'est-ce pas ? Simeon â Vous aussi les amisâŠÂ Merci. Je vous en suis reconnaissant. MC - Quelle est ta demande pour Diavolo ? / Quelle est ta demande pour Barbatos ? Simeon - A propos de çaâŠÂ J'ai une idĂ©e, mais je te le ferai savoir un peu plus tard. Diavolo - TrĂšs bien. Je serai patient. As-tu dĂ©jĂ fait des demandes aux autres ? Simeon - Pas encore. Je devrais probablement me dĂ©pĂȘcher, mais rien ne me vient Ă l'esprit. Diavolo - Il n'y a pas de prĂ©cipitation. Prends le temps de rĂ©flĂ©chir Ă ce que tu veux vraiment. Barb - L'important n'est pas la demande elle-mĂȘme, mais de savoir si elle te fait sourire. Simeon - HmmmâŠÂ Vous avez raison. Mais que demander ? HĂ©hĂ©, j'ai tellement d'options.
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![Tumblr media](https://64.media.tumblr.com/e98a2499a7c3716e2edc76f462b35786/47c3ee13ebe78e80-8a/s540x810/ef72567765cd801aa2d0c8d7611add2af87aa0f8.jpg)
Simeon - Je dois dire que le thĂ© et le gĂąteau de Barbatos ne déçoivent jamais. Cependant, je suis surpris que lui et Diavolo aient acceptĂ© de participer Ă la fĂȘte. MC â Tu peux leur demander n'importe quoi. / La fĂȘte devrait ĂȘtre animĂ©e avec eux en plus. Simeon - Oui. C'est un honneur. Et tout cela grĂące Ă LukeâŠÂ Oh, tu veux bien regarder ça. Un nouveau magasin de variĂ©tĂ©s a ouvert ici. Il y a une paire d'animaux en peluche dans la fenĂȘtre. Leurs pulls Ă carreaux assortis sont adorables, non ? Câest ça. MC, de ta part, je voudrais quelque chose qui forme une paire. MC - Une paire ? / C'est parfait ! Simeon - Nâest-ce pas ? En prime, Ăa me dira comment tu aimerais passer du temps avec moi. Je peux difficilement attendre. MC - Câest beaucoup de pression. / Je ferai de mon mieux ! Simeon - Hehe. C'est bon. Tu peux y aller doucementâŠÂ Hmm ? Qui vient par ici ? Belphie - Oh ? MC. Simeon aussi. Beel - Est-ce que vous ĂȘtes sortis quelque part ? Simeon - Nous avons Ă©tĂ© invitĂ©s au chĂąteau du seigneur dĂ©mon pour prendre le thĂ©. Je suppose que vous ĂȘtes sur le chemin du retour du RAD ?
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Belphie - Ouais. J'attendais la fin du cours supplĂ©mentaire de botanique du Devildom de Beel. Il a fini par finir assez tard. Simeon - Botanique du DevildomâŠÂ Je pense que jâai dĂ©cidĂ© ce que jâaimerais de vous deux. Belphie - Oh, pour la fĂȘte, hm ? Quoi ? Simeon - Connaissez-vous les fruits du crimson dogwood ? Beel - Je n'en ai jamais entendu parler. Belphie - Moi non plus. Simeon - Câest un fruit rouge avec des bosses noires qui brillent comme lâobsidienne. La rumeur veut qu'il pousse dans la forĂȘt du sud. Câest soi-disant lâun des fruits les plus dĂ©licieux du Devildom, alors jâai toujours voulu en essayer un. Je voudrais que vous en preniez pour le dessert Ă la fĂȘte. Beel - Allons-y, Belphie. Belphie - Hein ? Beel - Si c'est aussi bon, alors nous devons le trouver tout de suite. Belphie - H-Hey, attends ! Beeeeeeeeel! Simeon - Beelzebub est partie en portant BelphegorâŠÂ Est-ce que ça ira ? MC - Ăa arrive tout le temps. / Je suis un peu inquiet. Simeon â Vraiment ? Bon, je considĂšre ma demande pour eux comme complĂšte. Au fait, es-tu disposĂ© Ă tâarrĂȘter au Purgatory Hall ? J'ai une faveur Ă demander.
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Fin du voyage
Lundi 8 juillet - Mardi 9 juillet
Ce matin, je me suis levĂ© tard. 7 heures. A partir de 5 heures du matin, il me presse de reprendre la mochila. Je nâarrive pas encore Ă me mettre dans la tĂȘte que câest fini.
Aujourdâhui, jâai commandĂ© le promĂšne-couillons pour Finisterre et Muxia. Finisterre parce que câest la fin du monde (enfin Ă lâĂ©poque oĂč on croyait que la terre Ă©tait plate), et Muxia parce que câest un lieu lĂ©gendaire du pĂ©riple de Saint Jacques : La Virgen de la Barca. Je raconterai aprĂšs.
Bon, je vais pas vous la faire « carnets de voyage », jâen suis bien incapable et vous trouverez ça partout. Le rendez-vous est Ă 9h30 devant la CathĂ©drale. Jây suis. Vous ne le croirez jamais : Les premiĂšres personnes que je vois, auprĂšs du guide (il est reconnaissable, câest le type Ă la casquette jaune !), câest le couple dâItaliens odieux que jâai eu Ă frĂ©quenter au moins trois ou quatre fois sur le trajet (En fait, je nâen ai souffert quâune fois, les autres fois, je les ai ignorĂ©s et tout sâest bien passĂ©). Pendant une fraction de seconde, j âai caressĂ© lâidĂ©e de rebrousser chemin. Et puis non, je vais quand mĂȘme pas changer mon emploi du temps pour deux blaireaux agressifs, tout italiens soient-ils ! En fait, durant tout le pĂ©riple, nous ne nous adresserons mĂȘme pas un regard et tout se passera bien. Pour eux comme pour moi.
Il y a une vingtaine de personnes dans le bus. Deux Français (un monsieur et une dame, qui se sont rencontrĂ©s sur le chemin, et ont marchĂ© un peu ensemble). Lui est un pro du Camino, il lâa fait plusieurs fois, et nous la joue « je connais tout », jusquâĂ nous emmener dans le restaurant de Finisterre oĂč il connaĂźt tout le monde, et vous allez voir ce que vous allez voir, comment on sera reçus comme des rois ! En fait, personne ne le connaĂźt, bien Ă©videmment, mais il sâadresse aux gens comme Ă des vieux potes, il embrasse le patron, parle trĂšs fort ... Dire que je suis gĂȘnĂ© serait faux. En fait, je ne sais plus oĂč me mettre.
Elle, vient de Nantes. Elle aurait Ă peu prĂšs 65 ans (je demande pas leur Ăąge aux dames, câest mon Ă©ducation qui veut ça). Elle boĂźte Ă un point inimaginable. Je ne sais pas si elle a mal comme ça depuis longtemps, mais ça a lâair terrible. Sans que je ne lui demande rien, elle me tient un discours curieux. Elle a fait le chemin, parce que jamais de sa vie, elle nâavait fait quelque chose par elle-mĂȘme. Elle a toujours obĂ©i Ă quelquâun. Ses parents, ses profs, ses chefs, son mari. Elle me dit : « Je nâai jamais rien dĂ©cidĂ© moi-mĂȘme ». Et dĂšs le premier jour du chemin, me dit-elle, elle sâest sentie enfin libre. Je nâai pas osĂ© lui demander lâeffet que ça lui faisait de rentrer, mais elle mâa fait un peu froid dans le dos. Je ne pensais pas que de nos jours, une femme pouvait encore se sentir soumise Ă ce point.
On est donc allĂ©s Ă Finisterre. Câest vrai que ça fait un peu bout du monde. Quelques photos pour vous faire montrer (câest absolument pas français, mais jâaime bien).
Un peu avant dâarriver Ă Finisterre, Ă DumbrĂa, il y a une curiositĂ©. Le Rio Mino nâest pas au niveau de la mer. Il sây jette aprĂšs une chute dâeau gigantesque. Ăvidemment, les gens se servent de cette Ă©norme source dâĂ©nergie pour faire fonctionner des turbines et fabriquer de lâĂ©lectricitĂ©
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Ă DumbrĂa, il y a le plus gros horreo du monde :
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Et voilĂ donc Finisterre
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Une autre :
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Et encore une. Partout, des petits « totems », oĂč les gens laissent leur marque ou une intention de priĂšre pour un de leurs proches.
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Et si dâaucuns doutaient quâ on est tout prĂšs du Portugal :
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On est remontĂ©s dans le bus en direction de Muxia. Il faut quand mĂȘme que je vous raconte le voyage en bus, ça fait longtemps que je nâai pas rĂąlĂ©. Juste devant moi, trois Italiens Ă gauche, deux Italiens Ă droite. Au dĂ©but, ça va. mais petit Ă petit, ils deviennent copains. Et alors, je ne sais pas comment vous dire, plus ils sont copains, et plus il faut que tout le monde le sache. Jusquâaux hurlements et aux Ă©clats de rire. Mais quand je dis Ă©clats de rire, câest un euphĂ©misme ! Je ne savais pas que de si petits corps Ă©taient capables dâĂ©mettre de tels niveaux sonores. Ca, câest pour la qualitĂ©. Maintenant, la quantitĂ©. En une heure de trajet, de Finisterre Ă Muxia, il nây a pas eu dix secondes de rĂ©pit. Evidemment, je ne sais pas de quoi ils ont parlĂ©, mais ils ont parlĂ©. Enfin, si on peut parler de âparlerâ !
Personne ne rĂąle, dans le bus, alors que moi, jâai les tympans qui vrillent. Je me dis que je suis peut-ĂȘtre un fĂącheux, alors je change de place et mâinstalle au fond du bus. Jâentends toujours les Italiens, mais moins. Le bonheur. Enfin, trois minutes de bonheur. Juste derriĂšre moi, Ă droite, un Espagnol. CĂŽtĂ© fenĂȘtre. Juste derriĂšre moi, Ă gauche, une Espagnole. CĂŽtĂ© fenĂȘtre. Et ils se mettent Ă parler. Fort dâabord, puis trĂšs fort. Puis trĂšs trĂšs fort. Je me demande sâils font un concours avec les Italiens. Je suis tentĂ© de dire au monsieur de sâasseoir Ă cĂŽtĂ© de la dame, de sorte de ne pas ĂȘtre forcĂ© dâhurler pour faire traverser au son la largeur du bus, mais jâen ai marre de passer pour le casse-pieds de service. Alors je sors mes Ă©couteurs, je me les colle bien profond dans les oreilles et je mets de la musique. Dire Straits, pour les gens qui connaissent. Ca ne suffit pas Ă couvrir les voix des Espagnols, mais câest mieux que rien. En plus, câest joli. Ai-je rĂ©ussi, de façon subliminale, Ă vous faire sentir que jâavais vĂ©cu un voyage en bus tout simplement infernal ?
Nous arrivons Ă Muxia. La âVirgen de la Barcaâ (la Vierge de la barque). Je vous raconte la lĂ©gende : LâapĂŽtre Jacques, venu de Palestine pour Ă©vangĂ©liser lâEurope, se retrouve, aprĂšs un pĂ©riple inouĂŻ, Ă Muxia. Il est crevĂ© et dĂ©moralisĂ©. Il sâassied sur un rocher en regardant la mer, et il dit Ă Dieu âJe nâen peux plus, des mois, des annĂ©es que je marche et que je parle, jâen vois des vertes et des pas mĂ»res, jâen prends parfois plein la figure, jâen ai, pour tout dire, ras la casquette. Alors soit tu me fais un signe tangible pour mâencourager, soit je te rends mon tablierâ (câest son discours en substance, je ne suis pas sĂ»r des mots exacts). Et lĂ , il voit, sur la mer, sâapprochant de lui, la Vierge Marie, debout sur une barque en pierre. Elle lui sourit et lui dit quâil a bien travaillĂ©, que Dieu est fier de lui et quâil peut rentrer chez lui, en Palestine, pour vaquer Ă ses occupations. Et effectivement, Ă proximitĂ© de la mer, il y a une Ă©norme pierre ressemblant Ă une barque Ă lâenvers, et une trĂšs grosse pierre plate en Ă©quilibre, qui serait la voile de la barque. On dit que si un homme parvient, Ă la seule force de ses bras, Ă la faire pivoter, alors ses pĂ©chĂ©s lui seront remis. Aujourdâhui, il y a de moins en moins de pĂ©chĂ©s Ă remettre, parce que comme câĂ©tait dangereux, la pierre a Ă©tĂ© scellĂ©e au sol.
Voilà le décor
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Ăa, câest la barque (Ă lâenvers, Ă©videmment !
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Et ça, câest la voile
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On se balade un peu, et on reprend le bus vers Santiago. Je ne sais pas si les Italiens sont toujours copains ni si les Espagnols ont fini par se marier, jâai mis mes Ă©couteurs sur les oreilles, la musique, et je me suis endormi.
Je me rĂ©veille Ă Santiago, oĂč je fais quelques courses, histoire de rapporter des bricoles en France. Je trouve un petit restaurant qui propose un âmenu peregrinoâ, je mange et je rentre Ă lâhĂŽtel. Au passage, si, sur tout le chemin, on mange trĂšs bien pour 10âŹ, voire moins, Ă Santiago, il est difficile de trouver un menu Ă moins de 16, voire 20âŹ. Tu penses, ils sont pas fous !
A lâhĂŽtel, comme je vous lâai peut-ĂȘtre dĂ©jĂ dit, jâai des soucis avec mon tĂ©lĂ©phone. Jâai deux cĂąbles pour le charger, lâun qui vient de France et lâautre que jâai achetïżœïżœ Ă Burgos (je crois ...), les deux cĂąbles sont morts. Quand, au prix dâefforts terribles, je parviens Ă voir la petite icĂŽne qui indique la charge, il faut que je cesse dây toucher, et mĂȘme de la regarder. Pour taper 100 lignes, câest sportif. En plus, jâen aurai besoin demain, mes billets de bus et dâavion sont dessus ! Tant pis, je ferai ça dans lâavion (Jâavais juste oubliĂ© que dans lâavion, il nây a pas dâInternet !), et câest la raison pour laquelle je suis en train dâĂ©crire depuis mon bureau, Ă FaviĂšres, en compulsant les notes que jâai prises Ă lâhĂŽtel pour ne rien oublier.
Mardi matin donc, je quitte lâhĂŽtel vers 8h30. Le bus est Ă midi, jâai le temps de me promener et de terminer mes achats. Je prends des photos, je me laisse aller au hasard dans les rues de la ville ... Câest ce qui est bien avec le GPS. On peut se perdre pendant des heures, il retrouve toujours le chemin. Jâai la mochila sur le dos, Ă©videmment. Avec plaisir. Depuis lundi, je marche seul, elle reste Ă lâhĂŽtel. Mais je me sens mieux avec elle. Comme une prĂ©sence rassurante. Comme une partie de moi.
Me voilĂ au terminal des bus. Je ne sais plus si je vous lâai dit, pour des raisons financiĂšres et pratiques, lâastuce, plutĂŽt que de prendre lâavion Ă Santiago, consiste Ă descendre en bus jusquâĂ Porto, oĂč on prend un avion Ryanair pour Beauvais. Câest moins de moitiĂ© moins cher.
Dans le bus, rebelote ! Mais cette fois, avec une AmĂ©ricaine qui raconte sa vie avec une voix insupportable, Ă un niveau moyen de 95 dĂ©cibels. LĂ , je vais la voir, et avec un sourire, je lui demande de bien vouloir baisser le niveau sonore. Elle me regarde avec des yeux de merlan frit, mais obtempĂšre. Quand je retourne Ă ma place, plusieurs personnes me font signe quâils partagent mon agacement et me remercient. Sauf que lâAmĂ©ricaine monte le son petit Ă petit au point quâun quart dâheure plus tard, câest comme si je nâavais rien demandĂ©. Je jette un regard autour de moi, plusieurs personnes me regardent dâun oeil mouillĂ© pour que jây retourne. Zut, Ă la fin ! Je ne suis pas le ronchon de service ! Alors je regarde un monsieur Ă cĂŽtĂ© de moi, et je lui dis que lui aussi, il peut intervenir. Elle va quand mĂȘme pas le manger, lâAmĂ©ricaine ! Et je le dis en français, en anglais et en espagnol, suffisamment fort pour que tous mes voisins lâentendent. HĂ© bien croyez-moi si vous voulez, personne ne sâest levĂ© ! Ils ont tous baissĂ© le nez et lâAmĂ©ricaine a terminĂ© le voyage au bord de lâextinction de voix. Moi, je mâen moque, jâavais mes Ă©couteurs et Dire Straits.
Un autre truc amusant, sur ce voyage en bus. Au milieu du chemin, le bus sâarrĂȘte pour prendre des passagers. Je suis Ă la place n°2. la place n°1, Ă cĂŽtĂ© de moi, cĂŽtĂ© fenĂȘtre, est libre. Les gens derriĂšre moi, aux places 5 et 6 dorment profondĂ©ment. Un type monte. Il a la place n°5. Je lui fais signe quâil peut laisser les gens dormir et quâil vienne sâasseoir Ă la place n°1, puisque câest exactement la mĂȘme que celle quâil aurait dĂ» occuper, Ă cinquante centimĂštres prĂšs. Et lĂ , il se fĂąche. Il me montre que sur son billet, câest marquĂ©Â âplace n°5âł et que câest quand mĂȘme un comble que quelquâun se permettre de sâinstaller Ă la place n°5 alors que câest la sienne ! Il a donc secouĂ© la jeune fille (car câĂ©tait une jeune fille) qui dormait Ă la place n°5 pour la rĂ©veiller afin quâelle se rende bien compte de lâincivilitĂ© quâelle venait de commettre. Donc, tout le monde se lĂšve, le type prend la place n°5, dans une posture victorieuse, son voisin (quâil a Ă©videmment rĂ©veillĂ© aussi) se rassied, et la jeune fille vient sâasseoir Ă cĂŽtĂ© de moi, Ă la place n°1, aprĂšs, Ă©videmment, que je me sois levĂ© aussi pour la laisser passer.
Mais bon, il a raison, le type ! Si on laisse faire des choses pareilles, petit Ă petit, on se fait dĂ©border et tout fout le camp ! En plus, je suis dĂ©solĂ©, mais jâai vu de mes yeux que sur son billet, câest bien la place n°5 qui lui Ă©tait affectĂ©e !
On arrive Ă lâaĂ©roport de Porto. Câest rigolo, lâavion ! Il y a deux heures de vol, mais on poireaute quatre heures dans lâaĂ©roport, plus une heure Ă lâarrivĂ©e pour rĂ©cupĂ©rer la mochila. Sinon, ben câest rapide !
Vers 22 heures, jâarrive Ă Beauvais, oĂč AgnĂšs mâattend. Evidemment, je suis heureux, Ă©videmment je suis content de la retrouver, Ă©videmment jâai hĂąte dâĂȘtre Ă la maison.Â
Mais je me force. Comme je le disais, un grand vide. Je pense aux autres, Ă Valentino, Gauthier, Kaska, Pier, Eric, la mochila sur le dos, qui cheminent. Et moi, jâai fini. Un grand coup de blues. La seule chose qui me console, câest que je sais que ça ne va pas durer. Mais Ă cet instant prĂ©cis, et tout le temps du trajet, je me sens mal. LâidĂ©e gĂ©nĂ©rale, câest âquâest-ce que je vais faire, maintenant ?â. CâĂ©tait tellement fort, tellement dĂ©lirant, tellement inhabituel, tellement impossible que je me demande ce qui pourrait bien, maintenant, me faire vibrer Ă ce point.
On verra bien. Je ne suis pas Ă court de ressources !
VoilĂ , câest la fin du voyage. Je suis dĂ©solĂ© de finir sur une note un peu tristounette, mais je vais quand mĂȘme pas vous mentir. CâĂ©tait magnifique, merveilleux, indescriptible. Moi qui dĂ©teste autant la marche, que le sport, que le tourisme, jâai vĂ©cu trois mois dâune intensitĂ© rare.
Câest que le chemin, ce nâest ni de la marche, ni du sport, ni du tourisme. Câest unique. Il y a incontestablement quelque chose de surrĂ©el dans le Camino. Quelque chose dâinoubliable. Quelque chose qui vous change un bonhomme.
Est-ce que quelque chose a changĂ© pour moi ? Je ne sais pas. Aujourdâhui, je suis encore sonnĂ©. Je nâarrive pas Ă me dire que câest fini. Demain, debout Ă 5 heures, la mochila est prĂȘte, je sangle mes chaussures, je nâoublie pas mes bĂątons, mon bob sur la tĂȘte. On y va.
Dâici quelques semaines, jâaimerais Ă©crire un billet. Juste pour dire ce qui reste quand on a tout oubliĂ©.
Et puis je voudrais dire mon immense gratitude Ă tous ceux qui mâont suivi, soutenu, encouragĂ© ... Tous ceux aussi qui, par leurs mails, leurs SMS, leurs coups de fil, mâont rappelĂ© que ce nâest pas que pour moi que je suis parti, mais pour eux aussi.
Et que dâune certaine façon, eux aussi, ont fait le Camino.
Et moi, vidant mon sac Ă dos de toutes les belles personnes qui y avaient pris place, jâai dĂ©posĂ© un petit morceau de chacune dâelles sur la Praza do Obradoiro, le parvis de la CathĂ©drale. Il ne tient quâĂ vous de venir vĂ©rifier que le vĂŽtre est toujours lĂ .
Buen Camino.
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Le monde Infernal Ch1
Kay                           CH1 LâarrivĂ© en enfer
Nous somme Ă Paris le 3 septembre, Câest la rentrĂ© des classes pour les Français. A 7h00 du matin un jeune garçon ce rĂ©veil dans son lit, le soleil brille et une belle et chaude journĂ©e sâannonce.
-Enfin la rentrĂ© des classe !! Je vais pouvoir aller au lycĂ©e avec Sakura, faut que je mâhabille bien pour cette rentrĂ©e. (Kay)
Je mâhabillai vite, fallait que je sorte pour 7h30, je pris un bermuda en jean et un teeshirt noir avec une faucheuse en gris dessus. Puis un petit dĂ©jeunĂ© rapide, une pomme pote, un pain au lait et un verre de lait.
-Kay moins vite tu vas tâĂ©touffer. (MĂšre de Kay)
-Oui maman, mais je dois retrouver Sakura devant chez elle Ă 7h30. Faut que jây aille, je vais ĂȘtre en retard. (Kay)
-Bonne rentré mon chéri. (MÚre de Kay)
JâĂ©tais dĂ©jĂ entrain de courir, Sakura mâattend, je suis tellement heureux de pouvoir aller dans le mĂȘme lycĂ©e quâelle. On Ă©tait les meilleurs amis du monde en primaire mais mĂȘme si on a que quelques maisons dâĂ©cart entre chez nous, on nâa pas Ă©tait dans le mĂȘme collĂšge. Mais on Ă©tait restĂ© meilleurs amis, on continuĂ© de ce voir, on a choisi le mĂȘme lycĂ©e pour ĂȘtre ensemble.
-Kay, je suis lĂ Â ! (Sakura)
-Bonjour Sakura, comment sa va ? (Kay)
-Bien et toi ? (Sakura)
-Sur excité pour la rentrée. (Kay)
-Câest bien toi. (Sakura)
Elle câĂ©tait mise Ă rire, son rire est tellement magnifique. Je dois lui avouĂ© mes sentiments cette annĂ©e, elle est tellement belle, intelligente, gentil et sensible.
-Câest pas tout mais on va louper notre mĂ©tro si tu reste rire pendant une heure. (Kay)
-Ah oui, désolé. On y va. (Sakura)
AprĂšs une marche dâĂ peu prĂšs une demi-heure on arriva au mĂ©tro juste Ă temps, pour le notre. On avait de la chance, il y avait beaucoup dâĂ©lĂšves monde dans notre wagon, mais on avait pu trouver des siĂšges pour sâassoir.
-Au faite, tu es parti oĂč pour tâes vacance dâĂ©tĂ© Sakura ? (Kay)
-Je suis allé voir ma grand-mÚre au japon avec mes parents et mes frÚres. Et toi ? tu es parti un peu avant moi. (Sakura)
-Oui, je suis allĂ© avec mes parents voir ma grande sĆur au canada pendant une semaine. CâĂ©tait super, il faisait super beau et chaud, il y avait des super lieux. En plus je vais bientĂŽt ĂȘtre oncle, ma sĆur est enceinte de deux mois. (Kay)
-GĂ©nial, ça Ă du ĂȘtre super, moi je vais tout le temps au japon, mĂȘme si jâadore mon pays dâorigine, jâaimerai aller ailleurs de temps en temps. (Sakura)
-Je sais, la prochaine fois, tu viens avec moi au canada et moi je viendrai avec toi au japon. Tâen pense quoi ? (Kay)
-Ca serait génial ! (Sakura)
-Alors je te promets que je partirais avec toi soit au canada soit au japon pour les prochaines vacances. Promis ? (Kay)
-PromitâŠâŠ . (Sakura)
Ce fut le trou noir, je mâĂ©tais Ă©vanoui dans le wagon. Jâai chaud. Jâouvris les yeux et vis un dĂ©sert rouge. Mais oĂč je suis ? Comment je suis arrivĂ© lĂ , jâĂ©tais dans le mĂ©tro avec Sakura. Sakura !!! OĂč est elle, je la vois pas. Je dois la trouvĂ©, quâest ce que, il y a quelquâun qui arrive. Câest un garçon, je vais lui demandĂ© ce qui ce passe.
-Salut, il se passe quoi on est oĂč ? (Kay)           Â
-Moi je ne sais pas, jâai atterri yâa quelque minute. Mais faut fuir yâa des monstre qui me poursuive, dĂ©solĂ©. (Le garçon)
Hein des monstres ?, le soleil lui Ă tapĂ© sur la tĂȘte. Je me tournai vers lâendroit quâil Ă©tait venu, il y avait un groupe dâhomme qui arrivais. Je dois aller leur demander de lâaide. Je mâapprocha du groupe lorsque je vis une femme courir vers le groupe, surement pour demander aussi de lâaide. Mais lorsquâelle arriva prĂšs dâeux, elle se retourna pour fuir mais les hommes se jetĂšrent sur elle pour la manger. CâĂ©tait horrible, je dois fuir, fuir. Mais lĂ un des hommes me vis et tous commencĂšrent Ă venir vers moi.
Je couru pendant au moins 5 minute je lâai ne pouvais plus les voir. Mais je me doutais quâils Ă©taient derriĂšre moi, je marcher pour reprendre mon souffle et lĂ je vis le garçon Ă cotĂ© dâun corps. Je me rapprocha prĂšs de lui, et je reconnu Sakura, enfin je lâavais retrouvĂ©.
-Tu es toujours vivant, tu la connais ? (le garçon)
-Oui, câest ma meilleur amie Sakura. Jâai vus les monstres, câest des zombies ? (Kay)
-Je ne sais pas et je leur ai pas demandé, aide moi à la réveillé, ils ne vont pas tarder à arriver. (Le garçon)
-Sakura, Sakura réveille toi.  (Kay)
Je la frappa pour la réveille, ce qui fonctionna mais je me sentais un peu mal.
-Quâest ce qui ce passe ? Câest qui lui ? On est oĂč ? (Sakura)
-Désolé, mais il y a pas le temps pour les questions de ta copine, ils arrivent, ils sont lent mais endurant. (Le garçon)
-Sakura faut courir ou ils vont nous tués. (Kay)
-OkâŠâŠ . (Sakura)
On ce mit Ă courir pour distancĂ© les monstres, le garçon nous guida vers la dune en disant que en nous ne voyant pas ils ralentiront. On lâĂ©couta et on courut vers la dune, mais une fois de lâautre cotĂ©, il y avait un autre groupe de monstre. On couru de lâautre cotĂ© mais le groupe nous avais rattrapĂ©, ils nous avaient piĂ©gĂ©s. Ils se rapprochaient de plus en plus et en regardant de prĂšs ils Ă©taient tous vert sauf un qui Ă©tait rouge.
-Kay, jâai peur. On va faire quoi. (Sakura)
-TâinquiĂšte, je vais te protĂ©ger. (Kay)
Les monstres Ă©taient presque sur nous, je savais me battre mais avec un si grand nombre je pensĂ© pas tenir le coup. Peut-ĂȘtre permettre Ă Sakura de fuir. Pendant que jâĂ©tais en train de rĂ©flĂ©chir, un des monstres attrapa lâautre garçon alors plusieurs dâentre eux se jeta sur lui. On Ă©tait foutu, ils Ă©taient vraiment trop nombreux. Mais au  moment oĂč je perdis tout espoir, deux garçons apparu aves une Ă©pĂ©e en main, ils dĂ©capitĂšrent plusieurs monstres. Puis un ce tourna vers nous.
- Vite suivaient-nous ! (un des garçons)
  On suivi les deux garçons, mais le monstre rouge me mordis pendant quâon sâĂ©chappa. On rĂ©ussi je ne sais comment Ă semĂ© le groupe de monstre. On marcha pendant au moins deux bonne heures dans ce dĂ©sert, ils nous avaient pas parlĂ© pendant ce temps Ă part pour nous dire de marcher plus vite. Bon ils nous avaient quand mĂȘme donnĂ©s de lâeau.
-Je pense que câest bon, on doit ĂȘtre assez loin pour quâils ne nous repĂšre plus. Vous avez de la chance quâon vous ait sortie de lĂ . Sinon vous seriez devenu de la pattĂ© Ă zombie. (Le garçon qui nous avez parlĂ©)
-CâĂ©taient des zombies ces trucs !!, ils ne ressemblent pas aux zombies des films. Et plus important on est oĂč, câest quoi cette merde ?! (Kay)
Le garçon qui nous avait rĂ©pondu me regarda fixement, il avait les cheveux bruns foncĂ© court et en bataille, il Ă©tait trĂšs grand, il devait avoir vers les 18 ans. Il regarda aprĂšs son ami, lâautre garçon, celui-ci Ă©tait trĂšs diffĂ©rent, il avait les cheveux long, blanc gris. Puis le brun ce tourna vers moi.
-Vous ĂȘtes nouveau ici ? (le brun)
-Oui, euxâŠ. (Kay)
Sakura pris la parole dâun coup.
-On Ă©tait dans le mĂ©tro de paris pour aller au lycĂ©e et on câest Ă©vanouis. Et lorsquâon câest rĂ©veillĂ© on Ă©tait ici. Moi, câest Sakura et lui câest Kay. Merci de nous avoir sauvaient. (Sakura)
-Câest rien, on aide les gens de temps Ă autre. Moi câest Jordan et voici Peter. Â (Jordan)
-Vous savez oĂč on ce trouve ? (Sakura))
-Oui, mais si je vous le dis, vous ne me croirez pas.
Comment ça on nâallait pas le croire, il nous prend pour des dĂ©biles. Je ne lâaime pas ce Jordan. Faut rĂ©gler ce problĂšme, on doit rentrer tout les deux, cet endroit est trop dangereux.
-Jordan tu pourrais ĂȘtre plus sympa, dit leurs oĂč ils sont. (Peter)
Lâautre sait parler, wah, il nâavait pas sorti un mot, en plus il a parlĂ© quâĂ son pote. Si tu veux quâon sache la vĂ©ritĂ© alors dit le nous.
-Bon alors, je vous souhaite la bienvenue dans le monde infernal. (Jordan)
-Comment ça le monde infernal, câest lâenfer ? Comment on a atterrie ici. (Kay)
Moi et Sakura on commença Ă paniquĂ© complĂštement, on Ă©tait en enfer câest quoi ce bordel, pourquoi ? On a rien fait de mal, on nâa commis aucun pĂ©chĂ©.
-Vous arrivez ici par la volontĂ© de dieu, ceci nâest pas lâenfer câest pire. Vous ĂȘtes toujours vivant, dieu vous a tĂ©lĂ©portĂ© dans ce monde. Je vais vous expliquer pendant quâon marchera vers notre repaire. (Jordan)
Il nous fit signe de les suivre, mĂȘme si moi et Sakura on Ă©tait choquĂ©, on savait que câĂ©tait notre seul chance de survivre dans ce monde. On marcha pendant un moment, puis lorsque je commençai Ă me calmĂ© Sakura pris la parole.
- Donc on nâest pas en enfer, mais câest dieu qui nous a envoyĂ© ici.
-Oui, enfaite faut que je vous donne un petit cours dâhistoire du monde humain. Il y a des milliers dâannĂ©e lâhomme Ă©tait attaquĂ© tout le temps par les dĂ©mons, donc dieu rentra en guerre pour protĂ©gĂ© les humains. Mais elle fut terrible, il perdit tout ses enfants, aprĂšs la mort du dernier il dĂ©cida de faire la paix avec les dĂ©mons mais aussi on Ă©tait au bord de lâextinction. Les dĂ©mons ne voulaient pas laisser les humains alors dieu fit ce marchĂ©Â : les dĂ©mons laisse la terre tranquille en Ă©change ils pourront faire ce quâils veulent au humain quâil enverra dans une dimension de poche qui crĂ©a. Le diable a acceptĂ© le marchĂ©, donc dieu envois souvent des humains dans ce monde pour servir de jouĂ© au dĂ©mon. (Jordan)
-Donc on est des sacrifices, il nous prend pour des moutons. Comment on rentre chez nous ? (Kay)
- On nâest pas tous des moutons, dieu nous a pas envoyĂ© mourir, on peut ce dĂ©fendre dans ce monde. On a bien tuĂ© câest zombies tout Ă lâheure. De plus on voit rarement des dĂ©mons, on voit surtout les monstres quâils ont crĂ©Ă©s pour nous. De plus il est impossible de partir et personne ne vous cherchera car dans le monde des humains vous ĂȘtes mort, au bout dâun moment vous vous souviendrez de votre façon de mourir. (Jordan)
-On est mort dans le monde humain ?! (Kay)
-Oui, dieu essaye de ne pas laisser la famille dans le doute, une disparition et pire quâune mort car on ne sait pas si la personne et morte ou non. Moi en tout cas je prĂ©fĂšre que mes parents pense que je suis mort, et non quâil me cherche Ă sâen Ă©puisĂ© mentalement et physiquement. (Jordan)
Jordan avait raison, câest surement le plus facile pour nos parents. Mais cela veux dire quâon ne reverra plus jamais nos parents, maman, papa. Pourquoi ce matin je suis parti aussi pressĂ©, je nâai mĂȘme pas dit en revoir Ă ma mĂšre correctement. Câest idiot comme pensĂ©.
-Donc les zombies on était crées par un démon ? (Sakura)
-En parti. (Jordan)
-Comment ça en parti ? (Kay)
-Enfaite le rouge que vous avez vue Ă©tait le premier zombie du groupe, un zombie Ă donnĂ© un virus dĂ©moniaque pour que ça le transforme et qui le transmette Ă dâautre humain. Si tu es mordu tu deviens un zombie vert car ils nâobtiennent pas tous les pouvoirs du rouge. Le rouge est plus fort, plus rapide et intelligent. (Jordan)
Dâun coup je me senti mal, jâavais la tĂȘte qui tourne. Il fait trop chaud, je me sens mal. Je tombai par terre et tout le monde sâapprocha de moi. Peter me regarda un instant puis ce tourna vers Jordan.
-Il câest fait mordre. (Peter)
-Oui je sais, ça se voie au symptÎme. Qui ta mordu, un vert ou le rouge ? (Jordan)
-Câest le rouge. (Kay)
-On câest fait avoir, il a du nous sentir venir de loin. Il lâa mordu pour pouvoir nous suivre jusqu'Ă notre planque. Peut-ĂȘtre quâon nâaurait pas dĂ» les sauver. (Peter)
-Tu rigoles lĂ , câest toi qui a insistĂ© pour les sauver. On a encore des remĂšdes contre le virus Ă la planque. Mais le rouge saura oĂč on est, ce nâest pas si grave, on aura quâĂ le tuĂ© demain. (Jordan)
Jordan mâattrapa le bras et me mis sur ses Ă©paules et commença Ă marchĂ©.
- Tu ne voulais pas nous sauver, pourquoi ? (Sakura)
-Câest compliquĂ©, il y a longtemps on a aidĂ© une personne qui venait dâarrivĂ© comme vous, il a rejoint notre groupe parce quâon sâentendait bien. Mais en faite il sâagissait dâun espion dâun grand groupe qui tue et vole les autres. On sâest fait donc fait piĂ©ger et on ne veut pas encore se faire avoir, pour vous, on vous a cru sinon vous ne seriez pas lĂ . (Jordan)
-Sinon comment ce truc rouge peu me suivre ? (Kay)
-Simple, par magie, il est plus doué que les autres.  On va bientÎt arriver, vous allez pouvoir vous reposer ainsi que vous restaurer. (Jordan)
On sâapprochait de plus en plus dâune formation rocheuse qui sortait de ce dĂ©sert rouge. Jordan me posa Ă terre pendant que lui et Peter allaient sur le cotĂ© la formation rocheuse. Puis ils appuyĂšrent sur plusieurs pierres en mĂȘme temps, puis un bruit de mĂ©canique se fit entendre et une partie de la roche sâĂ©leva pour ouvrir un passage cachĂ©.
-Câest donc votre cachette, vous ne devez pas avoir beaucoup de problĂšme de voisinage. (Sakura)
-Oui, câest vrais. On ferait mieux de rentrer la nuit va pas tarder, vient lĂ toi. (Jordan)
Il me prit par lâĂ©paule et rentra dans le passage, Sakura le suivi puis Peter ferma la marche, il sâavança vers un levier et le baissa ce qui ferma le passage. La caverne nâĂ©tait pas du tout sombre, il y avait des mousses phosphorescentes sur le plafond ce qui lâĂ©clairĂ©. On entendait un bruissement dâeau, il y avait comme des piĂšces dans cette grotte, jâen comptais sept. Trois Ă droite, trois Ă gauche et une au bout de ce hall. Peter entra dans lâune dâelle, la premiĂšre Ă droite et on entendit fouiller, pendant ce temps lĂ , Jordan Ă©tait rentrĂ© dans une autre piĂšce de la caverne celle du bout. Puis on entendit plus de bruit et Peter revint avec une fiole.
-Jordan jâai trouvĂ© lâantidote. Tu fais quoi, je lui donne ? (Peter)
-Non, jâarrive ! (Jordan)
-Pourquoi vous ne voulez pas la donner !! il est de plus en plus mal !! Sâil vous plaĂźt aidĂ© le. (Sakura)
Jordan arriva pendant que Sakura paniquĂ© pour moi, jâĂ©tais de plus en plus engourdit. Jordan tenais un sachet dans sa main.
-Ca sert Ă rien de lui donnĂ©, le virus du premier et plus puissant que celui dâun vert. Faut rajouter une fleur de lumiĂšre, comme celle de ce sachet. Peter donne moi le remĂšde. (Jordan)
Jordan mĂ©langea la fleur Ă la potion, puis il secoua et me la fit boire dâun coup. Le remĂšde me fit de lâeffet de suite.
-Merci beaucoup, je me sens mieux. Je ne sais pas ce quâon aurait fait sâen vous. (Kay)
-Kay !!! Merci de lâavoir sauvĂ© et je mâexcuse dâavoir criĂ©. (Sakura)
-on va vous montrer la chambre dâami et on va vous donner Ă manger. (Jordan)
-Je vais chercher de la viande séchée et des fruit secs. (Peter)
Il alla dans la piĂšce du milieu Ă droite, pendant que Jordan nous guidait vers celle du milieu Ă gauche. La piĂšce Ă©tait en faite plus une bibliothĂšque quâune chambre, il y avait des Ă©tagĂšres rempli de livre. Mais au milieu de la grande piĂšce il y avait des espĂšces de canapĂ© en pierre trĂšs grand, avec une table en bois entre les deux. Jordan sâapprocha dâun coffre derriĂšre une des banquettes et il y sorti deux Ă©normes fourrures trĂšs Ă©paisses.
-Chacun son lit, tenait, ces fourrures sont trĂšs Ă©paisses, elle remplace les matelas dans cette grotte et elles sont trĂšs chaudes. (Jordan)
-VoilĂ le repas! (Peter)
Il Ă©tait revenu avec un grand plateau avec du pain, des saucissons, du jambon, des dattes, des abricots sec, du beurre et du fromage. On mangea ensemble sur les banquettes, puis dâun coup Jordan se mit Ă parler.
-Demain on vous conduira dans un village, et de là vous vous débrouillerez.  (Jordan)
-Tu pourrais ĂȘtre plus sympa, pourquoi ne pas les entrainer. (Peter)
-Tu es sĂ»r de toi, tu te souviens de la derniĂšre fois ? Tu te souviens comment ça câest fini, dĂ©solĂ© mais je nâai plus confiance en lâhomme. (Jordan)
-Anna lâaurai fait elle. (Peter)
Qui est cette Anna, en tout cas cela mis en colĂšre Jordan qui fusilla du regard Peter. Il Ă©tait trĂšs fĂąchĂ©, ils ne vont pas se battre quand mĂȘme ? Puis Jordan commença Ă sâapaisĂ©, il se leva et se dirigea vers la sortit mais il sâarrĂȘta devants le seuil de la sortit.
-Dâaccord pour les garder, mais dĂšs quâils ont un niveau correct ils sâen iront. De plus sâils font des missions, on prendra 50% de leur part de gain, ce sera notre rĂ©munĂ©ration pour leurs entrainements. Vous me donnerez votre rĂ©ponse demain matin, bonne nuit. (Jordan)
Je pensĂ© au dĂ©part que Jordan Ă©tĂ© le plus sympa des deux, mais câĂ©tait le plus froid, le plus distant. MĂȘme si Peter ne nous parlait pas directement on ne le dĂ©rangĂ© pas, alors que pour Jordan on Ă©tait comme une Ă©pine dans la main. Peter lui souriait tout content de lâavoir fait changer dâavis, puis il se leva, nous salua et parti. On ce retrouva moi et Sakura seul dans notre chambre, on allait enfin pouvoir parler.
-Ils sont bizarres lâun comme lâautre, tu ne trouve pas Sakura ? (Kay)
-Non pas tellement que ça, je pense que la trahison quâils ont subit, a affectĂ© Jordan trĂšs durement. Pour Peter je pense que le problĂšme est autre, il nous aime bien, il est peut ĂȘtre timide. (Sakura)
-Pourquoi tu leur donne des excuses pour leur comportement ? (Kay)
-Parce quâils sont gentil dans le fond, de plus je pense que cette Anna Ă quelque chose Ă voir avec le comportement de Jordan. Vu que Peter en  a parler au passĂ©, elle doit ĂȘtre morte. Nâoublie pas quâils nous ont sauvĂ©, je ne  pense pas quâils soient mĂ©chant. (Sakura)
Sakura avait raison, ils nous avaient sauvĂ© et deux fois pour moi. De plus câĂ©tait Jordan qui avait voulu me soigner absolument. Ils vont nous protĂ©ger en plus, on ne devrait pas dire du mal dâeux.
-Tu as raison Sakura, on peut leur faire confiance. (Kay)
-Je suis morte, cette longue marche ma crevé, je vais dormir. Bonne nuit. (Sakura)
-Bonne nuit Sakura. (Kay)
On se coucha chacun dans notre banquette emmitouflĂ©e dans les fourrures. Cette fourrure me chauffais correctement et en plus elle Ă©tait bien moelleuse. On ce serait dit dans un vrai lit. Je regardais Sakura, celle-ci Ă©tait dĂ©jĂ endormi alors je fermais les yeux et sombra dans lâinconscience.
Pendant la nuit nous fument rĂ©veillĂ© par des cries, on se leva Ă toute vitesse et on alla voir dans la piĂšce central ce qui ce passĂ©. Les cries venaient de la piĂšce du bout on regarda dedans et on vit Peter tenant Jordan pendant que celui-ci hurlais alors quâil dormait. Des terreurs nocturnes ? Puis il arrĂȘta de bouger et ce calma.
-Jordan sa va ? Tu as vus quoi ? (Peter)
Jordan ouvrit les yeux mais il paraissait dans les vapes, je remarquais alors que celui-ci était allongé sur un gros bloc de pierre sculpté en lit sur lequel il y avait des fourrures comme les nÎtres.
-Quâest ce qui lui arrive, il va bien ? (Sakura)
-Câest rien, ça arrive de temps en temps. (Peter)
Quoi, il nous avait parlĂ©, câĂ©tait la premiĂšre fois. Peut ĂȘtre que ce qui arrivait Ă Jordan Ă©tait grave. Puis Jordan commença Ă se levĂ© faiblement, on aurait dit quâil avait eu un accident.
-Peter, câest grave. (Jordan)
-Quâa tu vus de si grave, câest mauvais comment ? (Peter)
- On mourait tous dans mon rĂȘve. (Jordan)
-Ah, il a juste fait un cauchemar, si tu peux tuer des monstres comme les zombies ce nâest pas un rĂȘve qui devrais te faire peur. (Kay)
LĂ Peter se leva du lit et marcha rapidement vers moi et me gifla, je lâavais pas vue venir. Cela lança un froid dans la piĂšce et figea Sakura.
-Ne te moque jamais de Jordan et de ses rĂȘves. (Peter)
-Pourquoi es-tu si fĂąchĂ© pour ce que jâai dit ? (Kay)
Peter se retourna vers moi et recommença à marché vers moi, et moi je commencé à reculé instinctivement.
-Ăa suffit!!!! Peter, câest bon, autant leur expliquĂ© parce quâils ne comprendront pas mĂȘme si tu les mets K.O. (Jordan)
-Dâaccord Jordan. Quâa tu vue exactement dans ton rĂȘve. (Peter)
-Bon dâabords je leur explique. Mes rĂȘves son prĂ©monitoire, câest pour ça que quand ils sont violent, ils ressemblent Ă des terreurs nocturnes. (Jordan)
-Donc tu rĂȘves du futur et tâas vu ta mort ? (Sakura)
-Oui et pas que la mienne, on Ă©tait tout les quatre. On Ă©tait dans le dĂ©sert il y avait plusieurs colonne noir qui nous entourait, et on en avait trĂšs peur. Puis on a levĂ© nos tĂȘtes et lĂ il y avait un gros corps duquel sorti un rayon dâĂ©nergie qui nous tua. (Jordan)
-CâĂ©tait arachnasse ? Câest bien ça ? (Peter)
-Arachnasse câest qui ? (Sakura)
-Il sâagit dâune araignĂ©e gĂ©ante, crĂ©er par les dĂ©mons pour tuĂ© une grande quantitĂ© dâhumains. Mais ils ont perdu le contrĂŽle sur elle, Ă cause de son appĂ©tit dĂ©mesurĂ©. Elle a tellement semĂ© la destruction quâelle a faillit dĂ©truire la poche dimensionnelle, les dĂ©mons ont donc dĂ» lâarrĂȘter et ils lâont scellĂ©. Jâai vue quâelle allait se libĂ©rer le jour de lâĂ©clipse solaire. (Jordan)
-Mais câest dans deux semaines !!! Il faut fuir et vite. (Peter)
La tout le monde commença Ă paniquĂ©, moi y compris. Sakura câĂ©tait mise Ă pleurĂ© en disant quâelle ne voulait pas mourir, Peter courrai de piĂšce en piĂšce pour faire je ne sais quoi et moi je rageais sur place.  Mais Jordan Ă©tait sur son lit calme posĂ©, il rĂ©flĂ©chissait, cela commença Ă me calmĂ©.
-Bon tout le monde ce calme, on va sâen aller dâici pour Ă©viter la prĂ©monition. Par contre Peter, ils ne survivront pas Ă cette menace sâils nâobtiennent pas leurs facultĂ©s. Est quâon aura assez dâargent ? (Jordan)
- Non, on nâa mĂȘme pas assez pour un. (Peter)
-De quoi vous parlez !! (Sakura et Kay)
-On parle dâun monastĂšre, câest un lieu oĂč toute personne qui y vont, obtiennent des facultĂ©s magique ou de combat spĂ©ciale du Ă leur rang. Exemple Peter est un mercenaire magique, il est trĂšs fort en combat corps Ă corps, et en arme mĂȘme les magique. Mais tout ce qui concerne sort magique il est nul et la guĂ©rison il ne maitrise mĂȘme pas. (Jordan)
-Câest comme les RPG, chaque joueur a des force et des faiblesses, donc il faut mieux formĂ© un groupe pour que chacun aide pour les faiblesses des autres. (Sakura)
-Et pourquoi il faut de lâargent pour ce monastĂšre ? (Kay)
-Parce que pour avoir son rang et ses facultés, il faut payer les moines 50 000 crédit par personne. (Jordan)
-Mais câest beaucoup !! (Sakura)
-Oui surtout que obtenir une tel somme sans avoir ses facultĂ© câest presque impossible. Jordan il ne nous reste que 20 000 crĂ©dit. Mais on a rĂ©cupĂ©rĂ© des demandes de mission ce matin. (Peter)
-Dâaccord, on va gĂ©rer ça moi et Peter. RetournĂ© vous couchĂ©, demain on va beaucoup marcher.
Sakura et moi, on alla nous couchĂ© comme il nous lâavait demandĂ©. On Ă©tait trĂšs inquiet et on eu du mal Ă nous rendormir, mais la fatigue Ă©tait plus forte que le stress.
Le lendemain matin je fus rĂ©veillĂ© par une odeur de nourriture appĂ©tissante, je me leva et constata que Sakura câĂ©tait dĂ©jĂ levĂ©. Je marcha jusqu'Ă la piĂšce centrale et suivit lâodeur jusqu'Ă la piĂšce du milieu droit. Peter Ă©tait assis sur un banc de pierre devant une table elle aussi en pierre, Jordan aussi Ă©tait lĂ il faisait Ă ce que je voyais le petit dĂ©jeunĂ©.
-Salut. OĂč est Sakura. (Kay)
-Ah, elle est entrain de se laver. (Jordan)
-Hein, comment elle peut se lavé dans cette grotte ? (Kay)
-Il y a une salle de bain, on a lâeau courante dans la grotte. Il y a un courant qui passe, on a creusĂ© une sorte de baignoire, on Ă mis des pierres chauffantes qui chauffe lâeau. (Jordan)
Jordan vint avec une poĂȘle bizarre dans laquelle ce trouvĂ© quatre Ćufs au plat, il en servit deux Ă Peter et servit les autres dans une autre assiette. Sur la table se trouvait du pain et de la confiture. Jordan me fit assoir en face de Peter. Celui-ci me regarda avec un regard noir, il Ă©tait encore fĂąchĂ© de la veille. Je commença Ă mangĂ© mes Ćufs et Peter fit de mĂȘme, Jordan lui câĂ©tait remis Ă cuire des Ćufs au plat, surement pour lui et Sakura. Puis Sakura passa lâentrĂ© de la salle, elle Ă©tait habillĂ© avec dâautre vĂȘtement  que les siens, elle portĂ© un short en jeans noir, un teeshirt blanc et une espĂšce de veste de militaire noire. Elle vint Ă cotĂ© de moi et me fis la bise.
-Bonjour Kay, tu es enfin réveillé. (Sakura)
-Oui, jâai senti lâodeur des Ćufs et je suis venu jusquâici. (Kay)
-Jâaurai dĂ» y penser lorsque jâai essayĂ© de te rĂ©veiller mais tu ne voulais pas bouger. Jâaurai dĂ» parler de nourriture, tu aurais sautĂ© du lit. Au fait merci Peter et Jordan pour les vĂȘtements. (Sakura)
-De rien câĂ©tait tout naturel, fallait bien que tu te lave et change de vĂȘtement pour ĂȘtre propre. (Peter)
AprĂšs ça phrase il me regarda, lâaire de dire toi tu pue et tu as des habits salle. Mais on ne te prĂȘtera pas de vĂȘtement.
-JâespĂšre que notre salle de bain ta plus ? (Jordan)
-Oui, beaucoup, on dirait un bain public au japon. (Sakura)
-Content que ça ta plĂ»t. Kay quand tu auras fini tu pourras y allait, jâai laissĂ© une tenue pour toi sur une des chaises. JâespĂšre quâelle te plaira. Par contre tu devrais faire vite jâaimerai quâon parte le plutĂŽt possible, en plus jâai des Ă©quipements Ă vous donner. (Jordan)
-Ok, mais jâai une question avant. Comment on va gagner de lâargent pour le monastĂšre. (Kay)
-Câest vrais que je me suis aussi demandĂ© comment on allait faire. (Sakura)
-Bon, il existe 3 façons de gagnĂ© beaucoup dâargent : 1 on fait le commerce de produit important comme les armes, les potions, etc.âŠ, 2 le vole, on vole les plus faible et on les tues pour Ă©vitĂ© dâĂȘtre arrĂȘter aprĂšs, 3 ĂȘtre un chasseur, celui-ci chasse les monstres pour des primes. Nous on est des chasseurs. (Jordan)
-Donc on va aller chasser les monstres. (Sakura)
-Sa va pas ĂȘtre trop dangereux pour nous ? Enfin câest surtout pour Sakura que je mâinquiĂšte. (Kay)
-Non sa va aller, je serais avec vous. On part tout les trois pour une chasse, et Peter seul. (Jordan)
-TâinquiĂšte Kay, si Jordan nous accompagne ça ira. (Sakura)
-Sa va aller seul à chasé pour toi? (Kay)
Il ne me rĂ©pondit pas, ce qui crĂ©a un froid. Je mangea vite fait pour aller me laver, une fois dans la piĂšce je vis la baignoire creusĂ© dans le roc. Jâentrai dans lâeau, celle-ci Ă©tait Ă bonne tempĂ©rature, je pris le savon et commença Ă me laver. Une fois fini je mâavança vers la chaise, il y avait un miroir sur le mur. Les vĂȘtements sur la chaise Ă©tait un peu grand pour moi, mais il Ă©tait sympa, un bermuda noir, un teeshirt camouflage militaire et une veste militaire aussi.
Une fois habillé, je me mis à chercher Jordan et Sakura, ils étaient encore dans la cuisine.
-Tu as fini, bien. Hier soir jâai prĂ©parĂ© vos sacs, dedans il y a quelque tenu de rechange, de la nourriture et des potions de soin. Vous avez aussi une carte, de lâeau et une boussole. (Jordan)
-Merci beaucoup. Mais comment on va faire pour ce protégé si on va à la chasse aux monstres? (Kay)
-Ne tâinquiĂšte pas toi et ta petite amie on va vous fournir une arme. Mais je voulais que vous veniez pour ĂȘtre sur de lâarme que vous aurez. (Jordan)
Petite amie, ils nous voyaient comme un couple. Bon ce nâest pas dĂ©rangeant, jâaime Sakura, mais câĂ©tait gĂȘnant pour moi mais aussi pour Sakura quâil le sorte Ă haute voie.
-Bon suivais moi, au faite dans le désert faudra pas trainer, ok ?
-Oui, Monsieur. (Kay)
-On fera de notre mieux. (Sakura)
Jordan nous fit entrĂ©e dans la troisiĂšme salle de gauche, celle du bout. Elle Ă©tait remplie de quantitĂ© dâobjets : des armes, des meubles, des instruments, etc.âŠ, une vraie caverne dâAli Baba. On regarda donc tous câest trĂ©sors moi et Sakura quand Jordan ce tourna vers nous.
-Câest quoi toute câest armes et câest trucs ? Vous prĂ©parez une guerre ? (Kay)
-On est déjà en guerre. Bon choisissait une arme, je peu vous donnez des conseils si vous voulez. (Jordan)
On commença Ă regarder tout les deux les armes pour en choisir une, il y avait de tout. Des pistolets, des lances, des haches, et des Ă©pĂ©es. Je mâarrĂȘta devant une grande Ă©pĂ©e, bien sur les armes Ă©taient de toute formes et de tout temps, allant du pistolet pirate Ă la mitraillette. Elle serait parfaite pour dĂ©couper des zombies, de plus un pistolet pour moi trĂšs peu, je ne saurai pas bien viser. Sakura elle tenait dans ses mais un pistolet et une petite Ă©pĂ©e.
-Bien, vous avez fait des choix intéressant, vous voulez tout les deux des lames, normale rien de plus efficace. Pour toi Sakura je te conseillerais plutÎt une rapiÚre, vu que tu es une gymnaste, tu pourras faire des mouvements plus souple et rapide. La bleue là -bas serait bien. (Jordan)
-Comment vous avez su??? (Sakura)
-TrĂšs simple, Ă ta façon de te tenir et comment tu bouge, toi Kay par exemple je sais que tu pratique un sport qui demande du muscle. Tu arrive Ă porter une grande Ă©pĂ©e alors quâelle est trĂšs lourde. (Jordan)
-Câest vrais que je fais de la boxe, mais pourquoi câest si important ? (Kay)
- Vos capacitĂ©s que vous utilisiez pour vous amuser peuvent vous sauver ici. Et pour moi câest pour mieux vous Ă©quiper. Ton Ă©pĂ©e est trop abimĂ© elle ne tiendra pas vu tes compĂ©tences, tient prend cette Ă©pĂ©e bersĂ©ckeur. Elle tue les dĂ©mons sans problĂšme, prend aussi ces gantelets, ils ont des piques pour faire mal quand tu bastonneras des monstres. (Jordan)
-Pas mal les gants, mais je trouve que cette épée est bizarre. (Kay)
-Et moi pour un pistolet ? (Sakura)
-LâĂ©pĂ©e est lourde mais tu la porte donc câest celle qui te faut, ce que tu sens de bizarre est lâĂ©nergie quâa lâĂ©pĂ©e. Elle porte le nom bersĂ©ckeur car câest  une Ă©pĂ©e de dĂ©mon mais elle est sans danger pour un humain. Et toi Sakura tu sais tirer ? (Jordan)
-Non. (Sakura)
Elle lâavait rĂ©pondu un peu déçu, mais moi jâĂ©tais un peu choquĂ©, une Ă©pĂ©e dĂ©moniaque !!! Comment et oĂč avait-il eu ce truc ? Câest pour ça que je la trouve bizarre, mais bon autant lui faire confiance, en plus elle tue les dĂ©mons donc câest un plus.
-Tu sais ce nâest pas grave si tu ne sais pas tirer, je vous apprendrez en chemin pour le monastĂšre. Câest toujours bien de savoir utiliser plusieurs armes. En plus les balles spĂ©ciales valent trop chĂšres. (Jordan)
Jordan marcha vers un tas dâarmes et prit un coffret en bois qui y  avait dans le tas. Puis il nous fit signe de le suivre on sorti de la piĂšce et il alla dans sa chambre pour ce prĂ©parer. Nous on attenta dans le hall quâil finisse de ce prĂ©parĂ©. Il revenu aprĂšs quelque minutes, il portĂ© un Ă©norme sac comparĂ© Ă nous, il le posa par terre. Il portait un gros sabre sur son dos, une Ă©pĂ©e sur son cotĂ© gauche et un pistolet sur son cotĂ© droit. Ce sabre et bien trop gros, ce nâest pas normal, il doit ĂȘtre spĂ©ciale.
-Peter je suis presque prĂȘt, jâai plus quâĂ prendre mes instruments !! (Jordan)
AprĂšs avoir criĂ©, Jordan sâavança devant un des murs du hall et ouvris une cache duquel il sortit un ocarina et une flute. Peter arriva aprĂšs, il avait un pistolet lui aussi et une grande Ă©pĂ©e. Par contre pourquoi prendre ces instruments ?
-Pourquoi tu prends des instruments ? (Kay)
-Il on une valeur sentimental pour moi, ok. (Jordan)
-Dâaccord, je comprends. (Kay)
-Il y a pas mal de zombie dehors, le traqueur de lâautre en a ramenĂ© une bonne cinquantaine, et peut ĂȘtre une surprise avec. (Peter)
-Commença mon traqueur !!! (Kay)
-Câest toi qui as Ă©tĂ© mordu par lui, alors câest ton traqueur. Bon vous, vous allez au bout de la piĂšce on va ouvrir la porte et dĂ©gommer tout les zombies. Sortez vos armes, vous en aurez peut ĂȘtre besoin. Peter câest toi qui ouvre moi je rĂ©ceptionne les premiers. (Jordan)
AprĂšs que Jordan ai parlĂ©, on se mit au fond et Peter devant une autre cache du hall, qui contenait un mĂ©canisme, surement dâouverture. Jordan attrapa son sabre et le sĂ©para en deux, ceci expliquĂ© donc pourquoi il Ă©tait si gros. Peter activa le mĂ©canisme ce qui ouvris la porte. Punaise mais il y a combien de zombies ?! Il y a au moins une centaine lĂ , on va mourir ils ne pourront pas gĂ©rer tout ça Ă tout les deux. Puis Jordan commença Ă bouger vite trĂšs vite et  des tĂȘtes de zombies commencĂšrent Ă tombĂ© en pagaille. Puis Peter tira avec son pistolet et tua une dizaine de zombie avant de ce mettre Ă les combattre avec son Ă©pĂ©e, en deux minute tout les zombies Ă©tĂ© morts. Mais ce nâĂ©tait pas encore fini, le traqueur apparu avec deux monstres bizarre noir et Ă©norme. LĂ Jordan ce retourna vers nous.
-LĂ câest du lourd, donc on ne va pas pouvoir vous protĂ©ger du rouge. Alors dĂ©brouillez vous. (Jordan)
-Je prends celui de droite. (Peter)
Ăa avait le mĂ©rite dâĂȘtre claire, les deux monstres noirs fondirent  leurs bras sur Jordan et Peter. Mais ils rĂ©ussirent Ă les arrĂȘter avec leurs armes mais les lames ne les blĂ©sĂšrent pas mĂȘme elle ne pĂ©nĂ©trer pas leurs peaux. Pire, les monstres se mirent Ă frapper plus vite et fort.
-Kay attention !!! (Sakura)
Le traqueur me fonça dessus, je lâattrapa par les bras, mais il me fit basculer. Il est sur moi comment je vais faire pour mâen dĂ©barrasser. Merde, il est trop fort, sa tĂȘte ce rapproche de mon cou. LĂ une pointe dĂ©passa de sa tĂȘte et il tomba sur moi mort. Sakura lâavait transpercĂ© avec sa rapiĂšre.
-Merci Sakura. (Kay)
Elle mâaida Ă me relever, puis on se rapprocha lâun de lâautre. Enfin notre premier baisĂ©, jâattends ce moment depuis longtemps. Mais deux coups de feu nous ramenĂšrent Ă la rĂ©alitĂ©, on se retourna et vis Jordan tenant le pistolet et les deux monstres noir tombĂšrent sur eux avec un Ă©norme trou Ă la tĂȘte. On a loupĂ© note coche, quand pourrais-je lâembrasser ? Quand pourra-t-on vivre une histoire ? A ce moment jâĂ©tĂ© le garçon le plus frustrĂ©, car en moins de 24h jâĂ©tĂ© tombĂ© en enfer et en plus je me suis fais attaquer par des monstres mais en plus de tout ça on va peut-ĂȘtre bientĂŽt mourir.
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Qui suis-je ?
Ecrire est ma passion, au point de mâĂȘtre prĂ©cipitamment mise Ă Ă©crire, jâen oublie mes bonnes maniĂšres. Je ne me suis pas encore prĂ©sentĂ©e.Â
Je mâappelle Caroline. Câest plutĂŽt un joli prĂ©nom, ça veut dire â courageâ en allemand. Jâai 26 ans, et jâai mis 6 ans de celle-ci Ă la dĂ©truire. Involontairement au dĂ©part, puis volontairement. Jâadore Ă©crire, lire, Ă©crire et lire de la poĂ©sie.Â
Si je dis que jâai fait des Ă©tudes de Lettres modernes complĂštement par hasard, vous ne me croirez pas. Câest pendant ces annĂ©es Ă la fac que mon anorexie a commencĂ©. Mes plus belles annĂ©es, mais aussi les plus tristes, ternes, vides. Toutes ces annĂ©es oĂč jâĂ©tais tel un fantĂŽme, une autre personne aux yeux de ma famille, comme si une partie de moi Ă©tait morte intĂ©rieurement. Je me laissais vivre, tel un ĂȘtre vide. JâĂ©tais considĂ©rĂ©e comme une malade. Une folle. Et parfois, je crois que je le suis. Alors je craque, je mâĂ©touffe, je pleure, je me dĂ©truis. Je ne mâaccepte pas. Jâai toujours jouĂ© avec les limites comme un enfant. Mâinterdire, câest mâinciter.Â
Qui aurait pu imaginĂ© que la petite fille qui aimait tant manger et quâon surnommait â la grande (grosse?) mangeuseâ serait anorexique, fumerait des joints par-ci, par-lĂ , draguerait des hommes, leur enverrai des nudes pour ensuite les ghoster?Â
Personne. J'Ă©tais l'enfant sage, polie, obĂ©issante et souriante. DiscrĂšte, timide, sĂ©rieuse et travailleuse Ă l'Ă©cole. Moi-mĂȘme je ne m'en doutais pas. Je ne savais pas ce que voulait dire âanorexieâ. Je me disais que je ne toucherai jamais Ă la drogue. Quâelle est naĂŻve la pâtite Caro.. Quand j'Ă©tais petite je voulais vivre. Aujourd'hui aussi d'ailleurs. Mais il y a eu ce moment dâĂ©puisement. Un Ă©puisement tellement intense au point de se demander si le seul remĂšde ne serait pas un sommeil sans fin. Alors je me fait du mal. Me faire du mal pour me faire du bien.Â
Mon anorexie a commencĂ© bien plus tard que les jeunes filles en gĂ©nĂ©ral. Jâai Ă©tĂ© diagnostiquĂ©e anorexique mentale Ă lâĂąge de 20 ans. Et pourtant, je nâai jamais voulu lâĂȘtre. Je me souviens lorsque jâĂ©tais plus jeune (15-16 ans) regarder des reportages sur les mannequins, sur lâanorexie, en me disant que câĂ©tait moche et je remerciais Dieu de ne pas ressembler Ă ces filles squelettiques. Peut-ĂȘtre nâaurais-je pas dĂ» le remercier? Car quelques annĂ©es plus tard, ce fut mon tour. Me voilĂ ĂȘtre une de ces filles squelettiques, maigre, me voilĂ anorexique. Â
Je lâai dĂ©jĂ dit: je ne voulais pas ĂȘtre maigre. Je trouvais ça laid. Mais plus je me voyais dans la glace, plus je me disais que je devais lâĂȘtre.Â
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Veillée de Noël 2020
Ce culte est aussi disponible en directe sur FaceBook et plus tard cet aprĂšs-midi sur la chaĂźne âAndrew Rossiterâ en YouTube
20 dĂ©cembre 2020 Ă 10h30 CĂ©lĂ©bration de NoĂ«l pour les enfants de lâĂcole Biblique et les jeunes du KT 2020 PrĂ©paration: Il faut un narrateur avec un micro. Un micro portatif pour les enfants qui parlent.. Il faut prĂ©parer la « musique de la fĂȘte » en scĂšne 2 et le PowerPoint (scĂšne 4). Joseph et Marie auront besoin de sacs de voyage et peut-ĂȘtre un baton. Ils se trouvent dans la chaire avant que le culte commence.
Musique
Allumer la quatriĂšme bougie de lâAvent
Chant 14-03. 1 et 8
ScĂšne 1 Narrateur Voici nos deux amis en route en ce temps dâhiver. Ils doivent quitter leur maison, leur village et partir loin. Dans ce temps-lĂ les autoritĂ©s nâavaient pas la possibilitĂ© de pister tout le monde par lâusage des rĂ©seaux sociaux ou par la gĂ©olocalisation du tĂ©lĂ©phone portable (ce nâĂ©tait pas encore inventĂ©), le gouvernement a donc dĂ©cidĂ© de dĂ©crĂ©ter le recensement de toute la population.
Joseph et Marie arrivent et tournent un peu en rond.
Narrateur Tout homme doit se rendre dans sa ville de naissance. Donc Joseph part de Nazareth oĂč il sâest installĂ© comme charpentier, avec sa toute jeune femme, Marie, pour aller Ă BethlĂ©em. Ils comptent passer trois jours et deux nuits pour parcourir les 160 kilomĂštres avant dây arriver. Deux nuits Ă la belle Ă©toile, comme on dit, sauf quâen cette saison les Ă©toiles sont plutĂŽt voilĂ©es, quand il ne pleut pas. En plus Marie arrive au terme de sa grossesse. Mais une fois arrivĂ©e sur place, Joseph peut compter sur sa famille pour les loger et prendre soin dâeux. Donc câest presque des vacances, des retrouvailles et de la joie qui les attendent Ă BethlĂ©em. Nous les quittons sur la route. Ne vous inquiĂ©tez pas, rien de mĂ©chant leur arrivera, pas de bandit, si nombreux dans les montagnes, ni dâaccidents. Ils vont bientĂŽt arriver et nous les retrouverons lĂ -bas.
Lecture: Luc 2. 1-5 Chant 32-13 Nuit Lumineuse (musique: Nos cĆurs te chantent)
ScĂšne 2 Narrateur Joseph est fatiguĂ© mais soulagĂ©, et Marie est Ă©puisĂ©e, quand ils arrivent Ă BethlĂ©em. Ăa fait tellement longtemps que Joseph nâa pas mis les pieds Ă BethlĂ©em, et avec toutes les nouvelles constructions, les sens-uniques et les changements il a du mal a repĂ©rer oĂč se trouve la maison de sa famille. Enfin ce nâest pas tout Ă fait de la famille proche, câest plutĂŽt la demie-soeur de son oncle par alliance. Comment trouver la rue? Il va demander Ă quelquâun:
Joseph: Excusez-moi je cherche la maison de la famille Kileab de la famille de David? Passant: Je viens dâarriver moi-mĂȘme. Câest Ă cause du recensement, je viens de HĂ©bron et je cherche aussi la maison de ma famille. Mais si je me souviens bien, elle doit se trouver dans la rue Droite qui est la premiĂšre Ă gauche juste aprĂšs la rue des Enfants, lĂ devant vous. Bonne chance! Joseph:Â Merci mon ami et bonne chance aussi.
Narrateur Ils trouvent la maison, et elle est exactement comme il se souvient, mĂȘme la couleur de la porte nâa pas changĂ©. Narrateur Mais en entrant, la maison est pleine, vraiment pleine. Il y a des gens partout, mĂȘme lĂ oĂč les animaux dorment. Evidemment il nây a pas de place pour eux. Sa « presque tante » lui conseille dâessayer de trouver de la place chez son frĂšre quelques rues plus loin. Mais lĂ encore tout le monde a eu la mĂȘme idĂ©e. Pas de place. Et encore et encore, le pauvre Joseph fait le tour de sa famille, et les familles de sa famille, mais câest toujours la mĂȘme rĂ©ponse. Que vont-ils devenir? Joseph et Marie sâinstalle autour dâune mangeoire
Narrateur Enfin quelquâun veut bien pousser un peu le foin dâun coin et les laisser passer quelques nuits chez eux. Ce nâest pas lâidĂ©al pour Marie, mais que faire dâautre? Nous allons les laisser sâinstaller aussi confortablement quâils le peuvent, au moins ils ont un toit au-dessus de leurs tĂȘtes et la chaleur des animaux pour compagnie, et un coin pour prĂ©parer leurs repas. Câest lĂ que Marie va donner naissance Ă son enfant, JĂ©sus.
Lecture: Luc 2.6-7Â Annonces Offrande Chant 32-27 Les anges dans nos campagnes
ScĂšne 3 Narrateur Le monde est sens dessus dessous en ces temps. Dâabord le printemps Ă©tait trĂšs sec, lâĂ©tĂ© long et chaud et puis Ă lâautomne nous avons eu des orages, des vents violents et des inondations. Vous avez sĂ»rement entendu parler de ces 18 personnes Ă©crasĂ©es quand la tour de SiloĂ© leur ait tombĂ© dessus? Ou encore de ces attentats sur les marches du temple quand les prĂȘtres ont Ă©tĂ© Ă©gorgĂ©s par quelques fous-fanatiques? En effet nous vivons un drĂŽle de moment ce temps-ci. Personne ne peut se sentir en sĂ©curitĂ© aujourdâhui. On mâa parlĂ© aussi des manifestations sur les carrefours et sur les places Ă Rome, ils se font appelĂ©s les « toges jaunes », je ne sais pas ce que cela va devenir. Maintenant que lâhiver arrive, nous ne savons pas quoi penser, mĂȘme les bergers parlent de descendre leurs troupeaux des collines plus tĂŽt que dâhabitude cette annĂ©e.
Quelques bergers arrivent
Narrateur Tiens, les voilĂ . DĂ©jĂ , mais ils sont fous, ils sont en ville et ils nâont pas leurs animaux. Sâils arrivent en courant comme ça il faut barricader les portes des maisons, je connais la rĂ©putation ils ont de tout voler. On dit dans notre pays, « Faire confiance Ă un berger, câest comme mettre ta main dans la gueule dâun lion ».
Les bergers crient, tous en mĂȘme temps. «Les anges, jâai vu des anges», «As-tu entendu leurs chants».  «Quelle beautĂ© et quel Ă©clat dans le ciel».  «Et oĂč est-il?» «Qui aurait pensĂ© voir un tel spectacle».  «Jâen ai comptĂ© une centaine facilement». «Je veux savoir oĂč il est»  «Jâai soif». «Il faut le trouver avant le couvre-feu».
Narrateur Mais, quâest-ce quâils disent, ils crient tous en mĂȘme temps. Je nâarrive pas Ă comprendre. Attend, je vais lui demander, il a lâair un peu moins excitĂ© que les autres. Narrateur: Hey-hoola, oui toi, viens par ici un moment. Quoi? Tu nâas pas le temps. Mais câest juste pour savoir pourquoi vous ĂȘtes tous si excitĂ©s? Berger: Alors si je vous le dis, vous me croiriez pas. Narrateur: Non, non essayez toujours, allez-y. Berger: Nous Ă©tions avec les troupeaux bien protĂ©gĂ©s du vent. Il a commencĂ© Ă neiger, donc au commencement je pensais que câĂ©tait la neige qui a fait que le ciel est devenu blanc. Mais non, des voix, des hommes, ou comme des hommes, des chants. Narrateur: Quoi? Je vous connais, vous les bergers⊠trop de calva câest ça votre problĂšme⊠Berger: Non, non, non je nâai pas bu, ou pas beaucoup en tout cas. Et tout dâun coup nous avons compris quâil fallait venir Ă BethlĂ©em pour voir la naissance dâun nouveau roi. Narrateur: Alors lĂ , vous dĂ©jantez complĂštement, il nây a pas de roi ici. Et attention Ă ce que vous dites⊠les murs ont des oreilles, vous savez. Quelquâun peut vous entendre et vous dĂ©noncer. Berger: Je mâen fiche. Je vous ai dit que vous ne me croirez pas. Narrateur: Mais çà alors!
Musique Lecture: Luc 2.8-20 Chant 32-14 Oh! Quel Ă©clat sur nos matins PriĂšres
JĂ©sus mon frĂšre et mon maĂźtre tu es venu jusquâĂ nous. Tu as habitĂ© une vraie maison, avec une famille des bĂȘtes, des instruments de travail et peut-ĂȘtre dans le dĂ©sordre dâune maison ordinaire. Puisque tu es venu jusquâĂ nous je te demande de venir aussi habiter ma maison. JĂ©sus mon frĂšre et mon maĂźtre tu es nĂ© dans une famille humaine une famille ordinaire avec les joies et les difficultĂ©s avec des frĂšres et des sĆurs Ă partager ta vie dâenfant. Puisque tu es venu dans une famille je te prie pour ma famille pour ceux et celles qui sont loin et aussi pour ceux et celles qui sont proches je te dis merci pour ceux et celles qui mâont prĂ©cĂ©dĂ© et pour toutes ces personnes qui partagent ma vie. JĂ©sus mon frĂšre et mon maĂźtre tu as marchĂ© sur notre terre, tu as guĂ©ri et tu as enseignĂ© aux gens. Je te prie pour toutes les personnes qui sont malades ou isolĂ©es en ce temps de NoĂ«l. Je te prie pour toutes les personnes qui souffrent de la guerre et qui sont loin de chez elles, toutes ces personnes qui errent sur la route en recherche dâun foyer ou dâun pays dâaccueil. JĂ©sus mon frĂšre et mon maĂźtre tu es venu jusquâĂ moi ouvre mes yeux pour que je dĂ©couvre ta prĂ©sence dans ma vie. Toi, qui nous a enseignĂ© ta priĂšre: Notre PĂšre
ScĂšne 4 Narrateur Câest exactement comme je vous ai dit, ces bergers ont fait entrer le loup dans la bergerie, ha ha câest pas mal pour les bergers! Bref les choses se sont empirĂ©es depuis cette naissance. Dâabord il y avaient ces gens Ă©tranges venus de loin. Tout vĂȘtu de soie, avec leurs chameaux, serviteurs, le grand train. Jâimagine dâici peu ils feront fortune avec leurs petro-dollars et vont revenir tout acheter, des stades, des hotels⊠et tout. On verra, mais souvenez bien de ce que je dis. Ces guignols qui pensent tout se permettre ont criĂ© sur les toits quâils Ă©taient venus pour rendre hommage Ă un roi. Encore une histoire de roi. Et je vous le dis, il nây a quâun roi dans ce pays, et il habite JĂ©rusalem et il sait tout ce quâil se passe dans le pays. Il a des espions partout. Donc chuchotes aprĂšs le couvre-feu chez toi si tu veux, mais ne crie pas sur les toits quâil y a un nouveau roi. Et câest justement ce quâils ont fait. Et puis ce qui devait arriver, est arrivĂ©. Mais oui un massacre. Câest terrible, toutes ces femmes et ces hommes qui pleuraient. Les mĂšres qui serraient leurs enfants contre elles. Et les soldats partout, du sang sur leurs Ă©pĂ©es, sur leurs mains et sur leurs uniformes. A cause de ces « sages ». Et eux? Ils sont partis tranquillement comme si rien ne sâest passĂ©. Quand je pense de cette nuit jâai des cauchemars, jâen ai rĂ©guliĂšrement. Je ne veux pas en dire plus, câest trop dure.Â
Et alors je sais ce que tu penses. Je sais ce que tu veux demander. Et ce roi, quâest-ce quâil est devenu aprĂšs tout ça? Et câest ça le plus extraordinaire. Ce bĂ©bĂ©, un miraculĂ©, on dirait aujourdâhui. NĂ© dans des conditions pas trop hygiĂ©niques, Ă©levĂ© en fuyant vers un autre pays, obligĂ© de passer son enfance loin de chez lui dans un pays Ă©tranger. Et quand il Ă©tait grand il a Ă©tĂ© mis Ă mort, crucifiĂ©. Oui crucifiĂ©, encore ces Romains qui ont fait ça. EnterrĂ©, comme il est nĂ©, loin de chez lui dans une tombe que quelquâun lui a prĂȘtĂ©. Et puis, ses amis, les disciples, lâont rencontrĂ© un peu partout. Lui, il est devenu le plus grand roi de tous les temps.
Voix 1:  Il est devenu roi sans jamais siéger sur un trÎne.
Voix 2: Il est devenu roi sans jamais commander une armée, sans jamais avoir fait la guerre.
Vois 3: Il est devenu roi sans jamais avoir eu une cour, une capitale ou mĂȘme un pays Ă lui.
Narrateur Il est roi dans les cĆurs de tout le monde. Il rĂšgne sur un royaume de paix, dâamour, de pardon et de gĂ©nĂ©rositĂ©. Il est le roi de ma vie, et il ne demande quâune seule chose, de devenir roi de ta vie. Musique Chant 32-22 O peuple fidĂšle Envoi Merci, mon Dieu, dâĂȘtre venu et me chercher. Merci dâĂȘtre ici avec nous ce matin. Merci pour ta prĂ©sence Ă mes cĂŽtĂ©s tous les jours de ma vie. Je te bĂ©nis car maintenant tu mâattends dehors. LĂ oĂč je vis ma vie: Ă lâĂ©cole, en famille dans mon village. Merci, parce tu es toujours lĂ pour moi.
Bénédiction Musique
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Ăvangile de JĂ©sus-Christ selon saint Luc 22,14â23,56
La Passion de notre Seigneur Jésus Christ selon saint Luc Indications pour la lecture dialoguée : Les sigles désignant les divers interlocuteurs sont les suivants : X = Jésus ; L = Lecteur ; D = Disciples et amis ; F = Foule ; A = Autres personnages.
14 L. Quand lâheure fut venue, JĂ©sus prit place Ă table, et les ApĂŽtres avec lui. 15 Il leur dit : X « Jâai dĂ©sirĂ© dâun grand dĂ©sir manger cette PĂąque avec vous avant de souffrir ! 16 Car je vous le dĂ©clare : jamais plus je ne la mangerai jusquâĂ ce quâelle soit pleinement accomplie dans le royaume de Dieu. » 17 L. Alors, ayant reçu une coupe et rendu grĂące, il dit : X « Prenez ceci et partagez entre vous. 18 Car je vous le dĂ©clare : dĂ©sormais, jamais plus je ne boirai du fruit de la vigne jusquâĂ ce que le royaume de Dieu soit venu. » 19 L. Puis, ayant pris du pain et rendu grĂące, il le rompit et le leur donna, en disant : X « Ceci est mon corps, donnĂ© pour vous. Faites cela en mĂ©moire de moi. » 20 L. Et pour la coupe, aprĂšs le repas, il fit de mĂȘme, en disant : X « Cette coupe est la nouvelle Alliance en mon sang rĂ©pandu pour vous. 21 Et cependant, voici que la main de celui qui me livre est Ă cĂŽtĂ© de moi sur la table. 22 En effet, le Fils de lâhomme sâen va selon ce qui a Ă©tĂ© fixĂ©. Mais malheureux cet homme-lĂ par qui il est livrĂ© ! » 23 L. Les ApĂŽtres commencĂšrent Ă se demander les uns aux autres quel pourrait bien ĂȘtre, parmi eux, celui qui allait faire cela. 24 Ils en arrivĂšrent Ă se quereller : lequel dâentre eux, Ă leur avis, Ă©tait le plus grand ? 25 Mais il leur dit : X « Les rois des nations les commandent en maĂźtres, et ceux qui exercent le pouvoir sur elles se font appeler bienfaiteurs. 26 Pour vous, rien de tel ! Au contraire, que le plus grand dâentre vous devienne comme le plus jeune, et le chef, comme celui qui sert. 27 Quel est en effet le plus grand : celui qui est Ă table, ou celui qui sert ? Nâest-ce pas celui qui est Ă table ? Eh bien moi, je suis au milieu de vous comme celui qui sert. 28 Vous, vous avez tenu bon avec moi dans mes Ă©preuves. 29 Et moi, je dispose pour vous du Royaume, comme mon PĂšre en a disposĂ© pour moi. 30 Ainsi vous mangerez et boirez Ă ma table dans mon Royaume, et vous siĂ©gerez sur des trĂŽnes pour juger les douze tribus dâIsraĂ«l. 31 Simon, Simon, voici que Satan vous a rĂ©clamĂ©s pour vous passer au crible comme le blĂ©. 32 Mais jâai priĂ© pour toi, afin que ta foi ne dĂ©faille pas. Toi donc, quand tu sera revenu, affermis tes frĂšres. » 33 L. Pierre lui dit : D. « Seigneur, avec toi, je suis prĂȘt Ă aller en prison et Ă la mort. » 34 L. JĂ©sus reprit : X « Je te le dĂ©clare, Pierre : le coq ne chantera pas aujourdâhui avant que toi, par trois fois, tu aies niĂ© me connaïżœïżœtre. » 35 L. Puis il leur dit : X « Quand je vous ai envoyĂ©s sans bourse, ni sac, ni sandales, avez-vous donc manquĂ© de quelque chose ? » 36 L. Ils lui rĂ©pondirent : D. « Non, de rien. » L. JĂ©sus leur dit : X « Eh bien maintenant, celui qui a une bourse, quâil la prenne, de mĂȘme celui qui a un sac ; et celui qui nâa pas dâĂ©pĂ©e, quâil vende son manteau pour en acheter une. 37 Car, je vous le dĂ©clare : il faut que sâaccomplisse en moi ce texte de lâĂcriture : Il a Ă©tĂ© comptĂ© avec les impies. De fait, ce qui me concerne va trouver son accomplissement. » 38 L. Ils lui dirent : D. « Seigneur, voici deux Ă©pĂ©es. » L. Il leur rĂ©pondit : X « Cela suffit. » 39 L. JĂ©sus sortit pour se rendre, selon son habitude, au mont des Oliviers, et ses disciples le suivirent. 40 ArrivĂ© en ce lieu, il leur dit : X « Priez, pour ne pas entrer en tentation. » 41 L. Puis il sâĂ©carta Ă la distance dâun jet de pierre environ. SâĂ©tant mis Ă genoux, il priait en disant : 42 X « PĂšre, si tu le veux, Ă©loigne de moi cette coupe ; cependant, que soit faite non pas ma volontĂ©, mais la tienne. » 43 L. Alors, du ciel, lui apparut un ange qui le rĂ©confortait. 44 EntrĂ© en agonie, JĂ©sus priait avec plus dâinsistance, et sa sueur devint comme des gouttes de sang qui tombaient sur la terre. 45 Puis JĂ©sus se releva de sa priĂšre et rejoignit ses disciples quâil trouva endormis, accablĂ©s de tristesse. 46 Il leur dit : X « Pourquoi dormez-vous ? Relevez-vous et priez, pour ne pas entrer en tentation. » 47 L. Il parlait encore, quand parut une foule de gens. Celui qui sâappelait Judas, lâun des Douze, marchait Ă leur tĂȘte. Il sâapprocha de JĂ©sus pour lui donner un baiser. 48 JĂ©sus lui dit : X « Judas, câest par un baiser que tu livres le Fils de lâhomme ? » 49 L. Voyant ce qui allait se passer, ceux qui entouraient JĂ©sus lui dirent : D. « Seigneur, et si nous frappions avec lâĂ©pĂ©e ? » 50 L. Lâun dâeux frappa le serviteur du grand prĂȘtre et lui trancha lâoreille droite. 51 Mais JĂ©sus dit : X « Restez-en lĂ ! » L. Et, touchant lâoreille de lâhomme, il le guĂ©rit. 52 JĂ©sus dit alors Ă ceux qui Ă©taient venus lâarrĂȘter, grands prĂȘtres, chefs des gardes du Temple et anciens : X « Suis-je donc un bandit, pour que vous soyez venus avec des Ă©pĂ©es et des bĂątons ? 53 Chaque jour, jâĂ©tais avec vous dans le Temple, et vous nâavez pas portĂ© la main sur moi. Mais câest maintenant votre heure et le pouvoir des tĂ©nĂšbres. » 54 L. SâĂ©tant saisis de JĂ©sus, ils lâemmenĂšrent et le firent entrer dans la rĂ©sidence du grand prĂȘtre. Pierre suivait Ă distance. 55 On avait allumĂ© un feu au milieu de la cour, et tous Ă©taient assis lĂ . Pierre vint sâasseoir au milieu dâeux. 56 Une jeune servante le vit assis prĂšs du feu ; elle le dĂ©visagea et dit : A. « Celui-lĂ aussi Ă©tait avec lui. » 57 L. Mais il nia : D. « Non, je ne le connais pas. » 58 L. Peu aprĂšs, un autre dit en le voyant : F. « Toi aussi, tu es lâun dâentre eux. » L. Pierre rĂ©pondit : D. « Non, je ne le suis pas. » 59 L. Environ une heure plus tard, un autre insistait avec force : F. « Câest tout Ă fait sĂ»r ! Celui-lĂ Ă©tait avec lui, et dâailleurs il est GalilĂ©en. » 60 L. Pierre rĂ©pondit : D. « Je ne sais pas ce que tu veux dire. » L. Et Ă lâinstant mĂȘme, comme il parlait encore, un coq chanta. 61 Le Seigneur, se retournant, posa son regard sur Pierre. Alors Pierre se souvint de la parole que le Seigneur lui avait dite : « Avant que le coq chante aujourdâhui, tu mâauras reniĂ© trois fois. » 62 Il sortit et, dehors, pleura amĂšrement. 63 Les hommes qui gardaient JĂ©sus se moquaient de lui et le rouaient de coups. 64 Ils lui avaient voilĂ© le visage, et ils lâinterrogeaient : F. « Fais le prophĂšte ! Qui est-ce qui tâa frappĂ© ? » 65 L. Et ils profĂ©raient contre lui beaucoup dâautres blasphĂšmes. 66 Lorsquâil fit jour, se rĂ©unit le collĂšge des anciens du peuple, grands prĂȘtres et scribes, et on emmena JĂ©sus devant leur conseil suprĂȘme. 67 Ils lui dirent : F. « Si tu es le Christ, dis-le nous. » L. Il leur rĂ©pondit : X « Si je vous le dis, vous ne me croirez pas ; 68 et si jâinterroge, vous ne rĂ©pondrez pas. 69 Mais dĂ©sormais le Fils de lâhomme sera assis Ă la droite de la Puissance de Dieu. » 70 L. Tous lui dirent alors : F. « Tu es donc le Fils de Dieu ? » L. Il leur rĂ©pondit : X « Vous dites vous-mĂȘmes que je le suis. » 71 L. Ils dirent alors : F. « Pourquoi nous faut-il encore un tĂ©moignage ? Nous-mĂȘmes, nous lâavons entendu de sa bouche. » 23 1 L. LâassemblĂ©e tout entiĂšre se leva, et on lâemmena chez Pilate. 2 On se mit alors Ă lâaccuser : F. « Nous avons trouvĂ© cet homme en train de semer le trouble dans notre nation : il empĂȘche de payer lâimpĂŽt Ă lâempereur, et il dit quâil est le Christ, le Roi. » 3 L. Pilate lâinterrogea : A. « Es-tu le roi des Juifs ? » L. JĂ©sus rĂ©pondit : X « Câest toi-mĂȘme qui le dis. » 4 L. Pilate sâadressa aux grands prĂȘtres et aux foules : A. « Je ne trouve chez cet homme aucun motif de condamnation. » 5 L. Mais ils insistaient avec force : F. « Il soulĂšve le peuple en enseignant dans toute la JudĂ©e ; aprĂšs avoir commencĂ© en GalilĂ©e, il est venu jusquâici. » 6 L. Ă ces mots, Pilate demanda si lâhomme Ă©tait GalilĂ©en. 7 Apprenant quâil relevait de lâautoritĂ© dâHĂ©rode, il le renvoya devant ce dernier, qui se trouvait lui aussi Ă JĂ©rusalem en ces jours-lĂ . 8 Ă la vue de JĂ©sus, HĂ©rode Ă©prouva une joie extrĂȘme : en effet, depuis longtemps il dĂ©sirait le voir Ă cause de ce quâil entendait dire de lui, et il espĂ©rait lui voir faire un miracle. 9 Il lui posa bon nombre de questions, mais JĂ©sus ne lui rĂ©pondit rien. 10 Les grands prĂȘtres et les scribes Ă©taient lĂ , et ils lâaccusaient avec vĂ©hĂ©mence. 11 HĂ©rode, ainsi que ses soldats, le traita avec mĂ©pris et se moqua de lui : il le revĂȘtit dâun manteau de couleur Ă©clatante et le renvoya Ă Pilate. 12 Ce jour-lĂ , HĂ©rode et Pilate devinrent des amis, alors quâauparavant il y avait de lâhostilitĂ© entre eux. 13 Alors Pilate convoqua les grands prĂȘtres, les chefs et le peuple. 14 Il leur dit : A. « Vous mâavez amenĂ© cet homme en lâaccusant dâintroduire la subversion dans le peuple. Or, jâai moi-mĂȘme instruit lâaffaire devant vous et, parmi les faits dont vous lâaccusez, je nâai trouvĂ© chez cet homme aucun motif de condamnation. 15 Dâailleurs, HĂ©rode non plus, puisquâil nous lâa renvoyĂ©. En somme, cet homme nâa rien fait qui mĂ©rite la mort. 16 Je vais donc le relĂącher aprĂšs lui avoir fait donner une correction. » 18 L. Ils se mirent Ă crier tous ensemble : F. « Mort Ă cet homme ! RelĂąche-nous Barabbas. » 19 L. Ce Barabbas avait Ă©tĂ© jetĂ© en prison pour une Ă©meute survenue dans la ville, et pour meurtre. 20 Pilate, dans son dĂ©sir de relĂącher JĂ©sus, leur adressa de nouveau la parole. 21 Mais ils vocifĂ©raient : F. « Crucifie-le ! Crucifie-le ! » 22 L. Pour la troisiĂšme fois, il leur dit : A. « Quel mal a donc fait cet homme ? Je nâai trouvĂ© en lui aucun motif de condamnation Ă mort. Je vais donc le relĂącher aprĂšs lui avoir fait donner une correction. » 23 L. Mais ils insistaient Ă grands cris, rĂ©clamant quâil soit crucifiĂ© ; et leurs cris sâamplifiaient. 24 Alors Pilate dĂ©cida de satisfaire leur requĂȘte. 25 Il relĂącha celui quâils rĂ©clamaient, le prisonnier condamnĂ© pour Ă©meute et pour meurtre, et il livra JĂ©sus Ă leur bon plaisir. 26 L. Comme ils lâemmenaient, ils prirent un certain Simon de CyrĂšne, qui revenait des champs, et ils le chargĂšrent de la croix pour quâil la porte derriĂšre JĂ©sus. 27 Le peuple, en grande foule, le suivait, ainsi que des femmes qui se frappaient la poitrine et se lamentaient sur JĂ©sus. 28 Il se retourna et leur dit : X « Filles de JĂ©rusalem, ne pleurez pas sur moi ! Pleurez plutĂŽt sur vous-mĂȘmes et sur vos enfants ! 29 Voici venir des jours oĂč lâon dira : âHeureuses les femmes stĂ©riles, celles qui nâont pas enfantĂ©, celles qui nâont pas allaitĂ© !â 30 Alors on dira aux montagnes : âTombez sur nousâ, et aux collines : âCachez-nous.â 31 Car si lâon traite ainsi lâarbre vert, que deviendra lâarbre sec ? » 32 L. Ils emmenaient aussi avec JĂ©sus deux autres, des malfaiteurs, pour les exĂ©cuter. 33 Lorsquâils furent arrivĂ©s au lieu dit : Le CrĂąne (ou Calvaire), lĂ ils crucifiĂšrent JĂ©sus, avec les deux malfaiteurs, lâun Ă droite et lâautre Ă gauche. 34  JĂ©sus disait : X « PĂšre, pardonne-leur : ils ne savent pas ce quâils font. » L. Puis, ils partagĂšrent ses vĂȘtements et les tirĂšrent au sort. 35 Le peuple restait lĂ Ă observer. Les chefs tournaient JĂ©sus en dĂ©rision et disaient : F. « Il en a sauvĂ© dâautres : quâil se sauve lui-mĂȘme, sâil est le Messie de Dieu, lâĂlu ! » 36 L. Les soldats aussi se moquaient de lui ; sâapprochant, ils lui prĂ©sentaient de la boisson vinaigrĂ©e, 37 en disant : F. « Si tu es le roi des Juifs, sauve-toi toi-mĂȘme ! » 38 L. Il y avait aussi une inscription au-dessus de lui : « Celui-ci est le roi des Juifs. » 39 Lâun des malfaiteurs suspendus en croix lâinjuriait : A. « Nâes-tu pas le Christ ? Sauve-toi toi-mĂȘme, et nous aussi ! » 40 L. Mais lâautre lui fit de vifs reproches : A. « Tu ne crains donc pas Dieu ! Tu es pourtant un condamnĂ©, toi aussi ! 41 Et puis, pour nous, câest juste : aprĂšs ce que nous avons fait, nous avons ce que nous mĂ©ritons. Mais lui, il nâa rien fait de mal. » 42 L. Et il disait : A. « JĂ©sus, souviens-toi de moi quand tu viendras dans ton Royaume. » 43 L. JĂ©sus lui dĂ©clara : X « Amen, je te le dis : aujourdâhui, avec moi, tu seras dans le Paradis. » 44 L. CâĂ©tait dĂ©jĂ environ la sixiĂšme heure (câest-Ă -dire : midi) ; lâobscuritĂ© se fit sur toute la terre jusquâĂ la neuviĂšme heure, 45 car le soleil sâĂ©tait cachĂ©. Le rideau du Sanctuaire se dĂ©chira par le milieu. 46 Alors, JĂ©sus poussa un grand cri : X « PĂšre, entre tes mains je remets mon esprit. » L. Et aprĂšs avoir dit cela, il expira. (Ici on flĂ©chit le genou et on sâarrĂȘte un instant) 47 Ă la vue de ce qui sâĂ©tait passĂ©, le centurion rendit gloire Ă Dieu : A. « Celui-ci Ă©tait rĂ©ellement un homme juste. » 48 L. Et toute la foule des gens qui sâĂ©taient rassemblĂ©s pour ce spectacle, observant ce qui se passait, sâen retournaient en se frappant la poitrine. 49 Tous ses amis,ainsi que les femmes qui le suivaient depuis la GalilĂ©e, se tenaient plus loin pour regarder. 50 Alors arriva un membre du Conseil, nommĂ© Joseph ; câĂ©tait un homme bon et juste, 51 qui nâavait donnĂ© son accord ni Ă leur dĂ©libĂ©ration, ni Ă leurs actes. Il Ă©tait dâArimathie, ville de JudĂ©e, et il attendait le rĂšgne de Dieu. 52 Il alla trouver Pilate et demanda le corps de JĂ©sus. 53 Puis il le descendit de la croix, lâenveloppa dans un linceul et le mit dans un tombeau taillĂ© dans le roc, oĂč personne encore nâavait Ă©tĂ© dĂ©posĂ©. 54 CâĂ©tait le jour de la PrĂ©paration de la fĂȘte, et dĂ©jĂ brillaient les lumiĂšres du sabbat. 55 Les femmes qui avaient accompagnĂ© JĂ©sus depuis la GalilĂ©e suivirent Joseph. Elles regardĂšrent le tombeau pour voir comment le corps avait Ă©tĂ© placĂ©. 56 Puis elles sâen retournĂšrent et prĂ©parĂšrent aromates et parfums. Et, durant le sabbat, elles observĂšrent le repos prescrit.
Commentaire de Lc 23,34.43
« PĂšre pardonne-leur, ils ne savent pas ce quâils fontâ! ⊠Aujourdâhui, avec moi, tu seras dans le Paradis. » (Lc 23,34.43) Ces paroles de JĂ©sus, si lâĂvangĂ©liste Luc est le seul Ă les noter, câest parce quâelles rĂ©vĂšlent bien ce qui est important Ă ses yeux. Dâabord cette priĂšre extraordinaire de JĂ©sus : « PĂšre pardonne-leur, ils ne savent pas ce quâils fontâ! » (23,34) Câest au moment prĂ©cis oĂč les soldats romains viennent de crucifier JĂ©sus. Que font-ilsâ? Ils ont expulsĂ© au-dehors de la Ville sainte celui qui est le Saint par excellence. Ils ont expulsĂ© leur Dieuâ! Ils mettent Ă mort le MaĂźtre de la Vie. Au nom de Dieu, le SanhĂ©drin, câest-Ă -dire le tribunal de JĂ©rusalem, a condamnĂ© Dieu. Que fait JĂ©susâ? Sa seule parole est de pardonâ! Câest bien dans le Christ pardonnant Ă ses frĂšres ennemis que nous dĂ©couvrons jusquâoĂč va lâamour de Dieu. « Qui mâa vu a vu le PĂšre » (Jn 14,9) avait dit JĂ©sus, la veille. DeuxiĂšme phrase : « Aujourdâhui, avec moi, tu seras dans le Paradis. » (Lc 23,43) Ă ce moment, tout le monde agresse JĂ©sus; trois fois retentit la mĂȘme interpellation Ă JĂ©sus crucifiĂ© : « Si tu es... »; « Si tu es le Messie » (23,35), ricanent les chefs... « Si tu es le roi des Juifs » (23,37) se moquent les soldats romains⊠« Si tu es le Christ » (23,39), injurie lâun des deux malfaiteurs crucifiĂ©s en mĂȘme temps que lui. Et câest lĂ quâintervient celui que nous appelons « le bon larron », qui nâĂ©tait pourtant pas un « enfant de chĆur » comme on ditâ! Alors en quoi est-il admirableâ? En quoi est-il un exempleâ? Il commence par dire la vĂ©ritĂ© : « Pour nous, câest juste : aprĂšs ce que nous avons fait, nous avons ce que nous mĂ©ritons. » (23,41) Puis il sâadresse humblement Ă JĂ©sus : « JĂ©sus, souviens-toi de moi quand tu viendras dans ton Royaume. » (23,42) Il reconnaĂźt JĂ©sus comme le Sauveur, il lâappelle au secours... priĂšre dâhumilitĂ© et de confiance... Il lui dit « Souviens-toi », ce sont les mots habituels de la priĂšre que lâon adresse Ă Dieu : Ă travers JĂ©sus, câest donc au PĂšre quâil sâadresse; on a envie de dire « Il a tout compris ». Dans le rĂ©cit de la passion, il est une autre phrase que saint Luc, lĂ encore, est seul Ă dire : « DĂ©jĂ brillaient les lumiĂšres du sabbat » (23,54). Luc termine le rĂ©cit de la passion et de la mort du Christ par une Ă©vocation insistante du sabbat; il prĂ©cise que les femmes qui accompagnaient JĂ©sus depuis la GalilĂ©e sont allĂ©es regarder le tombeau pour voir comment le corps de JĂ©sus avait Ă©tĂ© placĂ©, elles ont prĂ©parĂ© dâavance aromates et parfums, puis elles ont observĂ© le repos du sabbat. Le rĂ©cit de ces heures terribles sâachĂšve donc sur une note de lumiĂšre et de paix; nâest-ce pas curieuxâ? Pour les Juifs, et, visiblement Luc Ă©tait bien informĂ©, le sabbat Ă©tait la prĂ©figuration du monde Ă venir : un jour oĂč lâon baignait dans la grĂące de Dieu; le jour oĂč Dieu sâĂ©tait reposĂ© de toute lâĆuvre de crĂ©ation quâil avait faite, comme dit le livre de la GenĂšse; le jour oĂč, par fidĂ©litĂ© Ă lâAlliance, on scrutait les Ăcritures dans lâattente de la nouvelle crĂ©ation. Dans la passion et la mort de JĂ©sus de Nazareth, lâhumanitĂ© nouvelle est nĂ©e : le rĂšgne de la grĂące a commencĂ©. DĂ©sormais, nos crucifix nous montrent le chemin Ă suivre : celui de lâamour des autres, quoi quâil en coĂ»te, celui du pardon.
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Sondez La Parole De Dieu 04/02/2024
Vous sondez les Ăcritures [âŠ] Ce sont elles qui rendent tĂ©moignage de moi. Jean 5.39
Les IsraĂ©lites Ă©taient trĂšs attachĂ©s Ă la lecture des Ăcritures, lesquelles faisaient leur fiertĂ©. Ces textes sacrĂ©s reçus de Dieu avaient une valeur inestimable. Les scribes ne cessaient de les recopier pour quâils puissent ĂȘtre lus par tous. Ainsi, un ministre Ă©thiopien put acquĂ©rir le livre du prophĂšte ĂsaĂŻe que Philippe, lâĂ©vangĂ©liste, utilisa pour lui rĂ©vĂ©ler le ChristÂč. Car JĂ©sus est aussi rĂ©vĂ©lĂ© dans lâAncien Testament.
Les pharisiens sondaient les Ăcritures. Mais ils nâavaient pas rĂ©ussi Ă y dĂ©couvrir la prĂ©sence du Christ. JĂ©sus leur dit : Vous sondez les Ăcritures, parce que vous pensez avoir en elles la vie Ă©ternelle ; ce sont elles qui rendent tĂ©moignage de moi. JĂ©sus le confirmera aux disciples dâEmmaĂŒs : Hommes sans intelligence, et dont le cĆur est lent Ă croire tout ce quâont dit les prophĂštes⊠Et commençant par MoĂŻse et par tous les prophĂštes, il leur expliqua dans toutes les Ăcritures ce qui le concernait ÂČ.
Ne sommes-nous pas comme ces disciples qui nâavaient pas compris que toute la Bible rĂ©vĂšle le Christ, celui qui est le Dieu vĂ©ritable et la vie Ă©ternelleÂł ? Alors, avec persĂ©vĂ©rance, fouillons lâAncien Testament pour y dĂ©couvrir JĂ©sus, le Fils de Dieu, le Sauveur du monde, que les IsraĂ©lites nâavaient pas su dĂ©couvrir.
Yves Perrier
Âč Actes des ApĂŽtres 8.26-40 ÂČ Luc 24.25-27 Âł 1 Jean 5.20
__________________ Lecture proposĂ©e : Ăvangile selon Jean, chapitre 5, versets 30 Ă 47.
30 Je ne puis rien faire de moi-mĂȘme: selon que j'entends, je juge; et mon jugement est juste, parce que je ne cherche pas ma volontĂ©, mais la volontĂ© de celui qui m'a envoyĂ©.
31 Si c'est moi qui rends tĂ©moignage de moi-mĂȘme, mon tĂ©moignage n'est pas vrai.
32 Il y en a un autre qui rend témoignage de moi, et je sais que le témoignage qu'il rend de moi est vrai.
33 Vous avez envoyé vers Jean, et il a rendu témoignage à la vérité.
34 Pour moi ce n'est pas d'un homme que je reçois le témoignage; mais je dis ceci, afin que vous soyez sauvés.
35 Jean était la lampe qui brûle et qui luit, et vous avez voulu vous réjouir une heure à sa lumiÚre.
36 Moi, j'ai un tĂ©moignage plus grand que celui de Jean; car les oeuvres que le PĂšre m'a donnĂ© d'accomplir, ces oeuvres mĂȘmes que je fais, tĂ©moignent de moi que c'est le PĂšre qui m'a envoyĂ©.
37 Et le PĂšre qui m'a envoyĂ© a rendu lui-mĂȘme tĂ©moignage de moi. Vous n'avez jamais entendu sa voix, vous n'avez point vu sa face,
38 et sa parole ne demeure point en vous, parce que vous ne croyez pas à celui qu'il a envoyé.
39 Vous sondez les Ăcritures, parce que vous pensez avoir en elles la vie Ă©ternelle: ce sont elles qui rendent tĂ©moignage de moi.
40 Et vous ne voulez pas venir Ă moi pour avoir la vie!
41 Je ne tire pas ma gloire des hommes.
42 Mais je sais que vous n'avez point en vous l'amour de Dieu.
43 Je suis venu au nom de mon PĂšre, et vous ne me recevez pas; si un autre vient en son propre nom, vous le recevrez.
44 Comment pouvez-vous croire, vous qui tirez votre gloire les uns des autres, et qui ne cherchez point la gloire qui vient de Dieu seul?
45 Ne pensez pas que moi je vous accuserai devant le PÚre; celui qui vous accuse, c'est Moïse, en qui vous avez mis votre espérance.
46 Car si vous croyiez MoĂŻse, vous me croiriez aussi, parce qu'il a Ă©crit de moi.
47 Mais si vous ne croyez pas Ă ses Ă©crits, comment croirez-vous Ă mes paroles?
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Si toi tu es le Christ, dis-le nous. Il leur dit : Si je vous le dis, vous ne le croirez pas ; et si je vous interroge, vous ne me rĂ©pondrez pas, ni ne me laisserez partir. Mais dĂ©sormais le Fils de lâhomme sera assis Ă la droite de la puissance de Dieu. Luc 22. 67-69
Christ Ă la droite de Dieu
Nous avons vu que, dans lâĂvangile de Marc, le Seigneur JĂ©sus est prĂ©sentĂ© comme le parfait Serviteur de lâĂternel. Dans lâĂvangile de Luc, il apparaĂźt comme lâHomme saint et sans pĂ©chĂ©, lâhomme rĂ©ellement selon le cĆur de Dieu. Le âFils de lâhommeâ est un nom que le Seigneur employait souvent en parlant de lui-mĂȘme. Combien nous sommes reconnaissants pour cette affirmation : âLe Fils de lâhomme est venu chercher et sauver ce qui Ă©tait perduâ (Luc 19. 10) !
Pour nous, lâexpression âFils de lâhommeâ insiste sur son humanitĂ© bien rĂ©elle. Elle a aussi un caractĂšre prophĂ©tique. Le Psaume 8 nous dit que le Fils de lâhomme rĂ©gnera sur toutes les Ćuvres sortant des mains de Dieu. Daniel annonce que le Fils de lâhomme recevra plus tard âla domination, et lâhonneur, et la royautĂ©, pour que tous les peuples, les peuplades et les langues, le serventâ (7. 14). Le PĂšre voulait que ce que le Fils a crĂ©Ă©, Ă©tant Dieu, il le gouverne en tant quâHomme.
Dans ce passage de Luc 22, JĂ©sus est amenĂ© devant les dirigeants dâIsraĂ«l qui lui demandent sâil est le Christ. Sa vie, ses miracles, son enseignement le prouvaient Ă tous ceux qui avaient de la foi pour le recevoir et voulaient bien ouvrir les yeux. Mais le Seigneur connaissait leurs cĆurs. Leur question nâĂ©tait pas sincĂšre, et ils cherchaient plutĂŽt une raison pour lâaccuser et mettre Ă mort lâOint de Dieu, le Fils de lâhomme destinĂ© Ă dominer sur tout.
Il est bien remarquable que ce soit dans cette circonstance oĂč il peut sembler sans pouvoir, que JĂ©sus affirme au contraire quâil sera dĂ©sormais assis Ă la droite de la puissance de Dieu ! Les hommes pouvaient le rejeter de la terre, mais ce ne serait que pour quâil prenne dans le ciel la place du pouvoir suprĂȘme !
K. Quartell
âQue ta main soit sur lâhomme de ta droite, sur le fils de lâhomme que tu as fortifiĂ© pour toiâ (Psaume 80. 17). Nous pouvons comprendre dâaprĂšs ce passage pourquoi le Seigneur prend habituellement le titre de Fils de lâhomme. Bien que rejetĂ©, il est Celui sur lequel la main droite de Dieu doit manifester sa puissance⊠Cela donne une grande importance Ă ce nom qui, dâaprĂšs le Psaume 8, apporte la dĂ©livrance selon toute la vaste portĂ©e de sa puissance.
J.N. Darby
⥠Dimanche 25 juin 2023
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Dimanche 14 avril 2019 : Ăvangile de JĂ©sus-Christ selon saint Luc 22,14-71.23,1-56.
Quand lâheure fut venue, JĂ©sus prit place Ă table, et les ApĂŽtres avec lui. Il leur dit : « Jâai dĂ©sirĂ© dâun grand dĂ©sir manger cette PĂąque avec vous avant de souffrir ! Car je vous le dĂ©clare : jamais plus je ne la mangerai jusquâĂ ce quâelle soit pleinement accomplie dans le royaume de Dieu. » Alors, ayant reçu une coupe et rendu grĂące, il dit : « Prenez ceci et partagez entre vous. Car je vous le dĂ©clare : dĂ©sormais, jamais plus je ne boirai du fruit de la vigne jusquâĂ ce que le royaume de Dieu soit venu. » Puis, ayant pris du pain et rendu grĂące, il le rompit et le leur donna, en disant : « Ceci est mon corps, donnĂ© pour vous. Faites cela en mĂ©moire de moi. » Et pour la coupe, aprĂšs le repas, il fit de mĂȘme, en disant : « Cette coupe est la nouvelle Alliance en mon sang rĂ©pandu pour vous. Et cependant, voici que la main de celui qui me livre est Ă cĂŽtĂ© de moi sur la table. En effet, le Fils de lâhomme sâen va selon ce qui a Ă©tĂ© fixĂ©. Mais malheureux cet homme-lĂ par qui il est livrĂ© ! » Les ApĂŽtres commencĂšrent Ă se demander les uns aux autres quel pourrait bien ĂȘtre, parmi eux, celui qui allait faire cela. Ils en arrivĂšrent Ă se quereller : lequel dâentre eux, Ă leur avis, Ă©tait le plus grand ? Mais il leur dit : « Les rois des nations les commandent en maĂźtres, et ceux qui exercent le pouvoir sur elles se font appeler bienfaiteurs. Pour vous, rien de tel ! Au contraire, que le plus grand dâentre vous devienne comme le plus jeune, et le chef, comme celui qui sert. Quel est en effet le plus grand : celui qui est Ă table, ou celui qui sert ? Nâest-ce pas celui qui est Ă table ? Eh bien moi, je suis au milieu de vous comme celui qui sert. Vous, vous avez tenu bon avec moi dans mes Ă©preuves. Et moi, je dispose pour vous du Royaume, comme mon PĂšre en a disposĂ© pour moi. Ainsi vous mangerez et boirez Ă ma table dans mon Royaume, et vous siĂ©gerez sur des trĂŽnes pour juger les douze tribus dâIsraĂ«l. Simon, Simon, voici que Satan vous a rĂ©clamĂ©s pour vous passer au crible comme le blĂ©. Mais jâai priĂ© pour toi, afin que ta foi ne dĂ©faille pas. Toi donc, quand tu seras revenu, affermis tes frĂšres. » Pierre lui dit : « Seigneur, avec toi, je suis prĂȘt Ă aller en prison et Ă la mort. » JĂ©sus reprit : « Je te le dĂ©clare, Pierre : le coq ne chantera pas aujourdâhui avant que toi, par trois fois, tu aies niĂ© me connaĂźtre. » Puis il leur dit : « Quand je vous ai envoyĂ©s sans bourse, ni sac, ni sandales, avez-vous donc manquĂ© de quelque chose ? » Ils lui rĂ©pondirent : « Non, de rien. » JĂ©sus leur dit : « Eh bien maintenant, celui qui a une bourse, quâil la prenne, de mĂȘme celui qui a un sac ; et celui qui nâa pas dâĂ©pĂ©e, quâil vende son manteau pour en acheter une. Car, je vous le dĂ©clare : il faut que sâaccomplisse en moi ce texte de lâĂcriture : Il a Ă©tĂ© comptĂ© avec les impies. De fait, ce qui me concerne va trouver son accomplissement. » Ils lui dirent : « Seigneur, voici deux Ă©pĂ©es. » Il leur rĂ©pondit : « Cela suffit. » JĂ©sus sortit pour se rendre, selon son habitude, au mont des Oliviers, et ses disciples le suivirent. ArrivĂ© en ce lieu, il leur dit : « Priez, pour ne pas entrer en tentation. » Puis il sâĂ©carta Ă la distance dâun jet de pierre environ. SâĂ©tant mis Ă genoux, il priait en disant : « PĂšre, si tu le veux, Ă©loigne de moi cette coupe ; cependant, que soit faite non pas ma volontĂ©, mais la tienne. » Alors, du ciel, lui apparut un ange qui le rĂ©confortait. EntrĂ© en agonie, JĂ©sus priait avec plus dâinsistance, et sa sueur devint comme des gouttes de sang qui tombaient sur la terre. Puis JĂ©sus se releva de sa priĂšre et rejoignit ses disciples quâil trouva endormis, accablĂ©s de tristesse. Il leur dit : « Pourquoi dormez-vous ? Relevez-vous et priez, pour ne pas entrer en tentation. » Il parlait encore, quand parut une foule de gens. Celui qui sâappelait Judas, lâun des Douze, marchait Ă leur tĂȘte. Il sâapprocha de JĂ©sus pour lui donner un baiser. JĂ©sus lui dit : « Judas, câest par un baiser que tu livres le Fils de lâhomme ? » Voyant ce qui allait se passer, ceux qui entouraient JĂ©sus lui dirent : « Seigneur, et si nous frappions avec lâĂ©pĂ©e ? » Lâun dâeux frappa le serviteur du grand prĂȘtre et lui trancha lâoreille droite. Mais JĂ©sus dit : « Restez-en lĂ ! » Et, touchant lâoreille de lâhomme, il le guĂ©rit. JĂ©sus dit alors Ă ceux qui Ă©taient venus lâarrĂȘter, grands prĂȘtres, chefs des gardes du Temple et anciens : « Suis-je donc un bandit, pour que vous soyez venus avec des Ă©pĂ©es et des bĂątons ? Chaque jour, jâĂ©tais avec vous dans le Temple, et vous nâavez pas portĂ© la main sur moi. Mais câest maintenant votre heure et le pouvoir des tĂ©nĂšbres. » SâĂ©tant saisis de JĂ©sus, ils lâemmenĂšrent et le firent entrer dans la rĂ©sidence du grand prĂȘtre. Pierre suivait Ă distance. On avait allumĂ© un feu au milieu de la cour, et tous Ă©taient assis lĂ . Pierre vint sâasseoir au milieu dâeux. Une jeune servante le vit assis prĂšs du feu ; elle le dĂ©visagea et dit : « Celui-lĂ aussi Ă©tait avec lui. » Mais il nia : « Non, je ne le connais pas. » Peu aprĂšs, un autre dit en le voyant : « Toi aussi, tu es lâun dâentre eux. » Pierre rĂ©pondit : « Non, je ne le suis pas. » Environ une heure plus tard, un autre insistait avec force : « Câest tout Ă fait sĂ»r ! Celui-lĂ Ă©tait avec lui, et dâailleurs il est GalilĂ©en. » Pierre rĂ©pondit : « Je ne sais pas ce que tu veux dire. » Et Ă lâinstant mĂȘme, comme il parlait encore, un coq chanta. Le Seigneur, se retournant, posa son regard sur Pierre. Alors Pierre se souvint de la parole que le Seigneur lui avait dite : « Avant que le coq chante aujourdâhui, tu mâauras reniĂ© trois fois. » Il sortit et, dehors, pleura amĂšrement. Les hommes qui gardaient JĂ©sus se moquaient de lui et le rouaient de coups. Ils lui avaient voilĂ© le visage, et ils lâinterrogeaient : « Fais le prophĂšte ! Qui est-ce qui tâa frappĂ© ? » Et ils profĂ©raient contre lui beaucoup dâautres blasphĂšmes. Lorsquâil fit jour, se rĂ©unit le collĂšge des anciens du peuple, grands prĂȘtres et scribes, et on emmena JĂ©sus devant leur conseil suprĂȘme. Ils lui dirent : « Si tu es le Christ, dis-le-nous. » Il leur rĂ©pondit : « Si je vous le dis, vous ne me croirez pas ; et si jâinterroge, vous ne rĂ©pondrez pas. Mais dĂ©sormais le Fils de lâhomme sera assis Ă la droite de la Puissance de Dieu. » Tous lui dirent alors : « Tu es donc le Fils de Dieu ? » Il leur rĂ©pondit : « Vous dites vous-mĂȘmes que je le suis. » Ils dirent alors : « Pourquoi nous faut-il encore un tĂ©moignage ? Nous-mĂȘmes, nous lâavons entendu de sa bouche. » LâassemblĂ©e tout entiĂšre se leva, et on lâemmena chez Pilate. On se mit alors Ă lâaccuser : « Nous avons trouvĂ© cet homme en train de semer le trouble dans notre nation : il empĂȘche de payer lâimpĂŽt Ă lâempereur, et il dit quâil est le Christ, le Roi. » Pilate lâinterrogea : « Es-tu le roi des Juifs ? » JĂ©sus rĂ©pondit : « Câest toi-mĂȘme qui le dis. » Pilate sâadressa aux grands prĂȘtres et aux foules : « Je ne trouve chez cet homme aucun motif de condamnation. » Mais ils insistaient avec force : « Il soulĂšve le peuple en enseignant dans toute la JudĂ©e ; aprĂšs avoir commencĂ© en GalilĂ©e, il est venu jusquâici. » Ă ces mots, Pilate demanda si lâhomme Ă©tait GalilĂ©en. Apprenant quâil relevait de lâautoritĂ© dâHĂ©rode, il le renvoya devant ce dernier, qui se trouvait lui aussi Ă JĂ©rusalem en ces jours-lĂ . Ă la vue de JĂ©sus, HĂ©rode Ă©prouva une joie extrĂȘme : en effet, depuis longtemps il dĂ©sirait le voir Ă cause de ce quâil entendait dire de lui, et il espĂ©rait lui voir faire un miracle. Il lui posa bon nombre de questions, mais JĂ©sus ne lui rĂ©pondit rien. Les grands prĂȘtres et les scribes Ă©taient lĂ , et ils lâaccusaient avec vĂ©hĂ©mence. HĂ©rode, ainsi que ses soldats, le traita avec mĂ©pris et se moqua de lui : il le revĂȘtit dâun manteau de couleur Ă©clatante et le renvoya Ă Pilate. Ce jour-lĂ , HĂ©rode et Pilate devinrent des amis, alors quâauparavant il y avait de lâhostilitĂ© entre eux. Alors Pilate convoqua les grands prĂȘtres, les chefs et le peuple. Il leur dit : « Vous mâavez amenĂ© cet homme en lâaccusant dâintroduire la subversion dans le peuple. Or, jâai moi-mĂȘme instruit lâaffaire devant vous et, parmi les faits dont vous lâaccusez, je nâai trouvĂ© chez cet homme aucun motif de condamnation. Dâailleurs, HĂ©rode non plus, puisquâil nous lâa renvoyĂ©. En somme, cet homme nâa rien fait qui mĂ©rite la mort. Je vais donc le relĂącher aprĂšs lui avoir fait donner une correction. » [âŠ] Ils se mirent Ă crier tous ensemble : « Mort Ă cet homme ! RelĂąche-nous Barabbas. » Ce Barabbas avait Ă©tĂ© jetĂ© en prison pour une Ă©meute survenue dans la ville, et pour meurtre. Pilate, dans son dĂ©sir de relĂącher JĂ©sus, leur adressa de nouveau la parole. Mais ils vocifĂ©raient : « Crucifie-le ! Crucifie-le ! » Pour la troisiĂšme fois, il leur dit : « Quel mal a donc fait cet homme ? Je nâai trouvĂ© en lui aucun motif de condamnation Ă mort. Je vais donc le relĂącher aprĂšs lui avoir fait donner une correction. » Mais ils insistaient Ă grands cris, rĂ©clamant quâil soit crucifiĂ© ; et leurs cris sâamplifiaient. Alors Pilate dĂ©cida de satisfaire leur requĂȘte. Il relĂącha celui quâils rĂ©clamaient, le prisonnier condamnĂ© pour Ă©meute et pour meurtre, et il livra JĂ©sus Ă leur bon plaisir. Comme ils lâemmenaient, ils prirent un certain Simon de CyrĂšne, qui revenait des champs, et ils le chargĂšrent de la croix pour quâil la porte derriĂšre JĂ©sus. Le peuple, en grande foule, le suivait, ainsi que des femmes qui se frappaient la poitrine et se lamentaient sur JĂ©sus. Il se retourna et leur dit : « Filles de JĂ©rusalem, ne pleurez pas sur moi ! Pleurez plutĂŽt sur vous-mĂȘmes et sur vos enfants ! Voici venir des jours oĂč lâon dira : âHeureuses les femmes stĂ©riles, celles qui nâont pas enfantĂ©, celles qui nâont pas allaitĂ© !â Alors on dira aux montagnes : âTombez sur nousâ, et aux collines : âCachez-nous.â Car si lâon traite ainsi lâarbre vert, que deviendra lâarbre sec ? » Ils emmenaient aussi avec JĂ©sus deux autres, des malfaiteurs, pour les exĂ©cuter. Lorsquâils furent arrivĂ©s au lieu dit : Le CrĂąne (ou Calvaire), lĂ ils crucifiĂšrent JĂ©sus, avec les deux malfaiteurs, lâun Ă droite et lâautre Ă gauche. JĂ©sus disait : « PĂšre, pardonne-leur : ils ne savent pas ce quâils font. » Puis, ils partagĂšrent ses vĂȘtements et les tirĂšrent au sort. Le peuple restait lĂ Ă observer. Les chefs tournaient JĂ©sus en dĂ©rision et disaient : « Il en a sauvĂ© dâautres : quâil se sauve lui-mĂȘme, sâil est le Messie de Dieu, lâĂlu ! » Les soldats aussi se moquaient de lui ; sâapprochant, ils lui prĂ©sentaient de la boisson vinaigrĂ©e, en disant : « Si tu es le roi des Juifs, sauve-toi toi-mĂȘme ! » Il y avait aussi une inscription au-dessus de lui : « Celui-ci est le roi des Juifs. » Lâun des malfaiteurs suspendus en croix lâinjuriait : « Nâes-tu pas le Christ ? Sauve-toi toi-mĂȘme, et nous aussi ! » Mais lâautre lui fit de vifs reproches : « Tu ne crains donc pas Dieu ! Tu es pourtant un condamnĂ©, toi aussi ! Et puis, pour nous, câest juste : aprĂšs ce que nous avons fait, nous avons ce que nous mĂ©ritons. Mais lui, il nâa rien fait de mal. » Et il disait : « JĂ©sus, souviens-toi de moi quand tu viendras dans ton Royaume. » JĂ©sus lui dĂ©clara : « Amen, je te le dis : aujourdâhui, avec moi, tu seras dans le Paradis. » CâĂ©tait dĂ©jĂ environ la sixiĂšme heure (câest-Ă -dire : midi) ; lâobscuritĂ© se fit sur toute la terre jusquâĂ la neuviĂšme heure, car le soleil sâĂ©tait cachĂ©. Le rideau du Sanctuaire se dĂ©chira par le milieu. Alors, JĂ©sus poussa un grand cri : « PĂšre, entre tes mains je remets mon esprit. » Et aprĂšs avoir dit cela, il expira. Ă la vue de ce qui sâĂ©tait passĂ©, le centurion rendit gloire Ă Dieu : « Celui-ci Ă©tait rĂ©ellement un homme juste. » Et toute la foule des gens qui sâĂ©taient rassemblĂ©s pour ce spectacle, observant ce qui se passait, sâen retournaient en se frappant la poitrine. Tous ses amis, ainsi que les femmes qui le suivaient depuis la GalilĂ©e, se tenaient plus loin pour regarder. Alors arriva un membre du Conseil, nommĂ© Joseph ; câĂ©tait un homme bon et juste, qui nâavait donnĂ© son accord ni Ă leur dĂ©libĂ©ration, ni Ă leurs actes. Il Ă©tait dâArimathie, ville de JudĂ©e, et il attendait le rĂšgne de Dieu. Il alla trouver Pilate et demanda le corps de JĂ©sus. Puis il le descendit de la croix, lâenveloppa dans un linceul et le mit dans un tombeau taillĂ© dans le roc, oĂč personne encore nâavait Ă©tĂ© dĂ©posĂ©. CâĂ©tait le jour de la PrĂ©paration de la fĂȘte, et dĂ©jĂ brillaient les lumiĂšres du sabbat. Les femmes qui avaient accompagnĂ© JĂ©sus depuis la GalilĂ©e suivirent Joseph. Elles regardĂšrent le tombeau pour voir comment le corps avait Ă©tĂ© placĂ©. Puis elles sâen retournĂšrent et prĂ©parĂšrent aromates et parfums. Et, durant le sabbat, elles observĂšrent le repos prescrit.
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Je vous aime de l'amour de JĂ©sus-Christ â€ïžâïž
{Jean, 3:1 - 21}
"Mais il y eut un homme d'entre les pharisiens, nommĂ© NicodĂšme, un chef des Juifs, qui vint, lui, auprĂšs de JĂ©sus, de nuit, et lui dit: Rabbi, nous savons que tu es un docteur venu de Dieu; car personne ne peut faire ces miracles que tu fais, si Dieu n'est avec lui. JĂ©sus lui rĂ©pondit: En vĂ©ritĂ©, en vĂ©ritĂ©, je te le dis, si un homme ne naĂźt de nouveau, il ne peut voir le royaume de Dieu. NicodĂšme lui dit: Comment un homme peut-il naĂźtre quand il est vieux? Peut-il rentrer dans le sein de sa mĂšre et naĂźtre? JĂ©sus rĂ©pondit: En vĂ©ritĂ©, en vĂ©ritĂ©, je te le dis, si un homme ne naĂźt d'eau et d'Esprit, il ne peut entrer dans le royaume de Dieu. Ce qui est nĂ© de la chair est chair, et ce qui est nĂ© de l'Esprit est Esprit. Ne t'Ă©tonne pas que je t'aie dit: Il faut que vous naissiez de nouveau. Le vent souffle oĂč il veut, et tu en entends le bruit; mais tu ne sais d'oĂč il vient, ni oĂč il va. Il en est ainsi de tout homme qui est nĂ© de l'Esprit. NicodĂšme lui dit: Comment cela peut-il se faire? JĂ©sus lui rĂ©pondit: Tu es le docteur d'IsraĂ«l, et tu ne sais pas ces choses! En vĂ©ritĂ©, en vĂ©ritĂ©, je te le dis, nous disons ce que nous savons, et nous rendons tĂ©moignage de ce que nous avons vu; et vous ne recevez pas notre tĂ©moignage. Si vous ne croyez pas quand je vous ai parlĂ© des choses terrestres, comment croirez-vous quand je vous parlerai des choses cĂ©lestes? Personne n'est montĂ© au ciel, si ce n'est celui qui est descendu du ciel, le Fils de l'homme qui est dans le ciel. Et comme MoĂŻse Ă©leva le serpent dans le dĂ©sert, il faut de mĂȘme que le Fils de l'homme soit Ă©levĂ©, afin que quiconque croit en lui ait la vie Ă©ternelle. Car Dieu a tant aimĂ© le monde qu'il a donnĂ© son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne pĂ©risse point, mais qu'il ait la vie Ă©ternelle. Dieu, en effet, n'a pas envoyĂ© son Fils dans le monde pour qu'il juge le monde, mais pour que le monde soit sauvĂ© par lui. Celui qui croit en lui n'est point jugĂ©; mais celui qui ne croit pas est dĂ©jĂ jugĂ©, parce qu'il n'a pas cru au nom du Fils unique de Dieu. Et ce jugement c'est que, la lumiĂšre Ă©tant venue dans le monde, les hommes ont prĂ©fĂ©rĂ© les tĂ©nĂšbres Ă la lumiĂšre, parce que leurs oeuvres Ă©taient mauvaises. Car quiconque fait le mal hait la lumiĂšre, et ne vient point Ă la lumiĂšre, de peur que ses oeuvres ne soient dĂ©voilĂ©es; mais celui qui agit selon la vĂ©ritĂ© vient Ă la lumiĂšre, afin que ses oeuvres soient manifestĂ©es, parce qu'elles sont faites en Dieu."
JĂ©sus-Christ est lĂ LumiĂšre venu du ciel , pour nous Ă©clairer. Si nous avons foi en Lui , nous marcherons dans la lumiĂšre , et nous avons la vie Ă©ternelle.
{Jean 8:12}
"De nouveau, JĂ©sus parle Ă la foule. Il dit : "La lumiĂšre du monde, c'est moi. Si quelqu'un me suit, il ne marchera pas dans la nuit, mais il aura la lumiĂšre qui donne la vie."
{Jean 1:5-9}
"La lumiĂšre brille dans la nuit, mais la nuit ne l'a pas reçue. Dieu a envoyĂ© un homme qui s'appelait Jean. Il est venu comme tĂ©moin pour ĂȘtre le tĂ©moin de la lumiĂšre, afin que tous croient par lui. Il n'Ă©tait pas la lumiĂšre, mais il Ă©tait le tĂ©moin de la lumiĂšre. La Parole est la vraie lumiĂšre. En venant dans le monde, elle Ă©claire tous les ĂȘtres humains. "
{ 1Jean 1:5-7}
"Voici le message que nous avons entendu de la bouche de JĂ©sus-Christ, et nous vous l'annonçons : Dieu est lumiĂšre, en lui, il n'y a pas de nuit. Nous disons peut-ĂȘtre : nous sommes unis Ă Dieu. Mais si, en mĂȘme temps, nous marchons dans la nuit, nous mentons et nous ne faisons pas sa volontĂ©. Dieu est dans la lumiĂšre. Alors, si nous aussi, nous marchons dans la lumiĂšre, nous sommes unis les uns aux autres, et le sang de JĂ©sus, son Fils, nous purifie de tous les pĂ©chĂ©s. "
{Psaumes 119:105}
"Ta parole est une lampe qui Ă©claire mes pas, une lumiĂšre sur ma route."
{Psaumes 36:10}
"La source de la vie est en toi,
Ă ta lumiĂšre, nous voyons la lumiĂšre. "
Dieu est LumiÚre, et dans Sa LumiÚre, c'est l'éternité.
Au nom de JĂ©sus-Christ. En Christ pour toujours â€ïž âïž
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