#- Vous ne me croirez pas si je vous le dis.
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Un policier rencontre une petite fille perdue et lui demande : - Où habites tu ? - Avec ma famille. - Et où habite ta famille ? - Avec moi. - D'accord, mais où se trouve ta maison ? - À côté de celle de mes voisins. - Et où est la maison de tes voisins ? - Vous ne me croirez pas si je vous le dis. - Essaye toujours... - À côté de la mienne.
#Un policier rencontre une petite fille perdue et lui demande :#- Où habites tu ?#- Avec ma famille.#- Et où habite ta famille ?#- Avec moi.#- D'accord#mais où se trouve ta maison ?#- À côté de celle de mes voisins.#- Et où est la maison de tes voisins ?#- Vous ne me croirez pas si je vous le dis.#- Essaye toujours...#- À côté de la mienne.
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Moi, la guerre, je l’ai faite, figurez-vous. Oui, on ne dirait pas en me voyant. Cet air de s’en foutre que j’affiche toujours du coin de mon œil bleu, les gens se disent en le découvrant que je dois être un fieffé malin, peut-être même un salaud, un abuseur, allez savoir.
Moi, je les emmerde tous. J’ai pas survécu à la mitraille, à la boue, aux Boches et aux rats pour subir leur sale gueule et baisser les yeux. Je les emmerde, je vous dis. Et dans des proportions que vous ne soupçonnez pas. Pas l’un d’eux ne trouvera grâce à mes yeux. Ni le bourgeois replet parti prier son Juif repenti à l’église le dimanche, ni le tchékiste resté à encenser son grand Staline dans une réunion de quartier. Les deux me font chier – et savez-vous pourquoi j’entretiens à leur endroit une haine parfaitement égalitaire ? Mais parce qu’ils sont jumeaux, sortis du même ventre flasque de la Révolution, de la même fente puante, matrice qui dégueule son trop plein d’humanité féroce, foetus aux dents acérées, dévoreurs de mamelle ! Boivent autant de sang que de lait, ces monstres absurdes. Des vraies dégueulasseries biologiques conçues pour anéantir le monde beau et sauvage qui ne les a pas vu venir.
Ces affreux-là, j’en ai croisé sur le front. Jamais en première ligne, trop couards pour ça. Toujours en retrait, juste ce qu’il faut. Se chiant dessus à la première déflagration, même lointaine, même ténue. Terrorisés à l’idée d’une baïonnette boche s’enfonçant dans leur sale bide tout gonflé de haricots mal cuits et de gaz diaboliques. Le rouge et le calotin unis dans la même pétoche minable, incapables de transcender leur peur de mammifère absurde, condamnés à baisser la tête, à lever les bras, à écarter leurs miches poisseuses de merde honteuse. Ah ils puaient ces deux-là, faut me croire. Dans les abris, on les laissait pas rentrer ces ordures. “Allez les gars, soyez pas salauds, allez. Faites une place... Je boirais bien la moitié d’un quart de soupe... Allez…” Des cafards, des magouilleurs, arrangeurs, tricoteurs. Des enculés de frais. “Va chier avec ton quart, sale rat !”, que je leur gueulais. “Quand il fallait monter l’échelle tout à l’heure, t’étais où, hein, mon salaud ?” Généralement, ils baissaient la tête ou mieux, ils se barraient. Partaient pleurnicher dans l’abri d’à-côté. Mendigoter un quignon ou une tige à de bonnes âmes qui ne les avaient pas vu s’affaler au signal de l’assaut. Les mêmes tous les deux ! Le rouge et le calotin. Tout pareillement conjoints dans la terreur, taillés pour survivre à tout, coûte que coûte, dussent-ils se faire cracher à la gueule pour l’éternité des temps, se faire maudir par les agonisants, ceux dont la tripe s’étalait tout autour et qui mettaient pourtant tant de temps à crever ! J’aurais jamais assez de toute ma vie pour les maudire, ces fils de salaud, ces petits rongeurs sans honneur, sans grandeur, sans rien !
Et allez ! Que croyez-vous ? Qu’on n’avait pas peur nous autres ? Qu’on ne pleurait pas en claquant des dents au milieu des éclairs qui hurlaient la mort ? Que l’on se prenait pour des Croisés ou pour des Jean-sans-Peur ? Tu parles ! Dans toute cette apocalypse, nous n’étions plus rien ! Et c’est bien à cause de cela qu’on se redressait et qu’on y allait. Parce que je vais vous dire, moi, l’idée de crever recroquevillé comme un cafard, ça m’a toujours été insupportable. Si je dois y passer, ce sera debout, nom de Dieu. À ma gauche, j’avais Lepault Gaston, un garçon gentil comme tout qui voulait entrer dans la banque. À ma droite, j’avais Lefeuvre Martial, fils de paysan, au travail depuis ses treize ans, père de quatre marmots à pas vingt-cinq. Un peu plus loin, il y avait notre lieutenant, un marquis avec un nom à rallonge incroyable, qu’on appelait Duguesclin pour faire court. Eh bien vous le croirez ou pas, mais on est sortis de la tranchée tous les quatre comme un seul homme et moins de deux minutes plus tard, j’étais le seul en vie, coincé dans un trou peu profond, avec un éclat boche calé dans la cuisse. Les autres étaient partis en poussière, pulvérisés par un obus fabriqué avec soin par de rondelettes bouffeuses de saucisse, quelque part du côté de Cologne.
Alors ne venez pas me faire chier avec mon regard inquisiteur. Il fera toujours moins mal que le shrapnel, tas de cons. Si je vous attrape du coin de l’œil... si je vous ajuste, pour tout dire, soyez heureux que ce ne soit pas entre deux rangées de barbelés avec, calé dans la molletière, le beau couteau de chasse que mon oncle Albert gardait depuis Sedan.
J.-M. M.
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Venir à la vérité 30/05/2024
Vous sondez les Écritures, parce que vous pensez avoir en elles la vie éternelle, ce sont elles qui rendent témoignage de moi. Et vous ne voulez pas venir à moi pour avoir la vie ! Jean 5.39-40
« À quoi servirait à un homme de posséder des clés s’il se désintéresse des portes ? » écrit avec pertinence François Garragnon¹. Curieux paradoxe, on peut connaitre une chose, la comprendre et l’admettre pour vraie, tout en refusant de l’appliquer à soi…
Dans le récit de l’Évangile, Jésus expose la bonne nouvelle du salut aux hommes, mais beaucoup la refusent. Il semble que ce rejet résulte d’un choix délibéré de sauvegarder leurs intérêts personnels plutôt que de saisir la vérité dont ils redoutent sans doute les conséquences. Blaise Pascal évoque ce choix de l’amour propre qui fausse notre jugement sur le vrai, « pour nous crever les yeux agréablement »². L’apôtre Paul décrit ceux qui suivent les séductions de l’iniquité parce qu’ils n’ont pas reçu l’amour de la vérité pour être sauvés ³.
Ici, Jésus s’étonne que ceux qui avaient la connaissance de Dieu par l’enseignement des Saintes Écritures, repoussent son témoignage et passent à côté de la vie éternelle. Plus loin, il en donne la raison simple : « Vous n’avez point en vous l’amour de Dieu ».
Puissiez-vous, au contraire, choisir l’amour de la vérité en ouvrant votre cœur à Jésus…
Dominique Moreau
¹ Philosophie du quotidien, p17 ² Pensées, fr78 ³ 2 Thessaloniciens 2.10
__________________ Lecture proposée : Évangile selon Jean, chapitre 5, versets 33 à 47
.33 Vous avez envoyé vers Jean, et il a rendu témoignage à la vérité.
34 Pour moi ce n'est pas d'un homme que je reçois le témoignage; mais je dis ceci, afin que vous soyez sauvés.
35 Jean était la lampe qui brûle et qui luit, et vous avez voulu vous réjouir une heure à sa lumière.
36 Moi, j'ai un témoignage plus grand que celui de Jean; car les oeuvres que le Père m'a donné d'accomplir, ces oeuvres mêmes que je fais, témoignent de moi que c'est le Père qui m'a envoyé.
37 Et le Père qui m'a envoyé a rendu lui-même témoignage de moi. Vous n'avez jamais entendu sa voix, vous n'avez point vu sa face,
38 et sa parole ne demeure point en vous, parce que vous ne croyez pas à celui qu'il a envoyé.
39 Vous sondez les Écritures, parce que vous pensez avoir en elles la vie éternelle: ce sont elles qui rendent témoignage de moi.
40 Et vous ne voulez pas venir à moi pour avoir la vie!
41 Je ne tire pas ma gloire des hommes.
42 Mais je sais que vous n'avez point en vous l'amour de Dieu.
43 Je suis venu au nom de mon Père, et vous ne me recevez pas; si un autre vient en son propre nom, vous le recevrez.
44 Comment pouvez-vous croire, vous qui tirez votre gloire les uns des autres, et qui ne cherchez point la gloire qui vient de Dieu seul?
45 Ne pensez pas que moi je vous accuserai devant le Père; celui qui vous accuse, c'est Moïse, en qui vous avez mis votre espérance.
46 Car si vous croyiez Moïse, vous me croiriez aussi, parce qu'il a écrit de moi.
47 Mais si vous ne croyez pas à ses écrits, comment croirez-vous à mes paroles?
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LAISSONS PARLER LA BIBLE
SI VOUS NE CROYEZ PAS A SES ECRITS,COMMENT CROIREZ-VOUS A MES PAROLES ?
Jean 5.31-47
31 »Si je me rends témoignage à moi-même, mon témoignage n'est pas valable.
32 C'est un autre qui témoigne en ma faveur, et je sais que le témoignage qu'il me rend est
vrai.
33 Vous avez envoyé une délégation vers Jean, et il a rendu témoignage à la vérité.
34 Pour ma part, ce n'est pas d'un homme que je reçois le témoignage, mais je dis cela afin que vous soyez sauvés.
35 Jean était la lampe qui brûle et qui brille, et vous avez voulu vous réjouir une heure à sa lumière.
36 Pour ma part, j'ai un témoignage plus grand que celui de Jean: ce sont les oeuvres que le Père m'a donné d'accomplir. Ces oeuvres mêmes que je fais témoignent à mon sujet que c'est le Père qui m'a envoyé,
37 et le Père qui m'a envoyé a rendu lui-même témoignage à mon sujet. Vous n'avez jamais entendu sa voix, vous n'avez pas vu son visage
38 et sa parole n'habite pas en vous, puisque vous ne croyez pas en celui qu'il a envoyé.
39 Vous étudiez les Ecritures parce que vous pensez avoir par elles la vie éternelle. Ce sont elles qui rendent témoignage à mon sujet,
40 et vous ne voulez pas venir à moi pour avoir la vie!
41 »Je ne reçois pas ma gloire des hommes.
42 Mais je vous connais: vous n'avez pas l'amour de Dieu en vous.
43 Je suis venu au nom de mon Père et vous ne me recevez pas; si un autre vient en son propre nom, vous le recevrez.
44 Comment pouvez-vous croire, vous qui recevez votre gloire les uns des autres et qui ne recherchez pas la gloire qui vient de Dieu seul?
45 Ne pensez pas que c'est moi qui vous accuserai devant le Père; celui qui vous accuse, c'est Moïse, celui en qui vous avez mis votre espérance.
46 En effet, si vous croyiez Moïse, vous me croiriez aussi, puisqu'il a écrit à mon sujet. 47 Mais si vous ne croyez pas à ses écrits, comment croirez-vous à mes paroles?»
LA BIBLE
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Tout est différent après avoir connu l'amour. Le premier amour qui ouvre la porte aux sensations encore inconnues. Est ce que vous me croirez si je vous dis que je suis encore coincée au premier stade après une rupture ? Oublier tous ces moments, toutes ces sensations qui capturent la peau et les espaces à l'intérieur de notre tête, oublier la personne ; c'est difficile. Comment on fait ?
Puis, je me rends compte qu'on oublie jamais vraiment quelqu'un. Et mon cœur bat fort. Très fort. De quoi ? je ne sais pas. Pourquoi ? je ne sais toujours pas.
Tout ce que je sais, c'est que je ne veux pas avoir mal. Mal de tous ces souvenirs.
Maintenant, je comprends toutes ces chansons qui parlent d'amours finis. (ma phrase fait cliché mais c'est la vérité toute nue.) Je m'endors parfois en les écoutant en boucle. Ça tourne entre apaisement et tristesse.
19/06/22
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Aujourd’hui ma générosité est de sorti
Je vous partage, à vous lecteurs et lectrices une magnifique photographie.
Via cette photo, je veux vous témoigner la puissance du naturalisme.
Oui, cet photo a été prise naturellement, sans être voulus, par pure hasard.
C’est très beau, je vous l’affirmes
Lorsque que j’ai inspecté cette image plus en détaille, j’ai ressentis une certaine aura émanante de cette dernière.
J’ai trouver sa curieux qu’une simple photo puisse procurer autant d’émotions.
J’ai essayé, par la suite, de déceler toute ses émotions dégoulinante de cette photo.
Deux hypothèses se sont présentées à moi.
L’amour : la présence de deux personnes qui s’aimes et qui voulaient immortalisé ce moment.
Fraternité: deux frères et sœurs, extrêmement proche avec une complicité hors du commun.
Que pensez-vous de cela ?
Pour tout vous dire, ce n’est ni de l’amour, ni de la fraternité
Mais une simple amitié
Eh oui les deux personnes figurant dans cette photo sont de simple amis.
Étrange vous me diriez
Analysons le peux d’émotion facial que nous pouvons observer
Un eyes contacte fort, gorger de mystère et d’interrogation
Est-ce la un regard neutre ou un regard d’amour et de tendresse ?
Encore une fois, aucun de ses arguments n’est correctes.
Ces regards sont de simple regard d’amitiés
Époustouflant vous me diriez
Parlons du sourire de la jeune fille
Nous avons la un détaille assez intrigant
Ce sourire est difficilement saisissables
Il nous véhicule pas forcément d’émotion ressentis.
Était-ce un sourire forcer ?
Était-ce un sourire honnête ?
Était-ce un sourire narquois ?
Nous le seront jamais malheureusement.
Une information a ne pas négliger, le rapprochement de leurs visage, presque coller, prêt à s’embrasser.
Un élément qui laisse certains doutes sur leur relation dite « amical »
Parlons de l’endroit de la photo
Devant le reflet d’une fenêtre
La jeune fille est assises sur un bureau.
Quand au jeune homme, il est debout entre ses jambes.
Sa mains gaucher positionne sur sa cuisse
Sa mains droite positionner sur son bassin.
De simple amis sont-ils
Un dernier point a éclaircir, leur intimité
Une forte intimité est présente entre ces deux personnes.
Ils paraissent inséparables, on dirait même qu’ils sont lier par le sang.
Pourtant ce ne sont que de simple amis.
Extraordinaire vous me diriez
Maintenant, j’ai une question à vous posez
Me croirez vous si je vous dis que c’est deux personne ne se parle plus.
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Anniversaire Simeon 1-1 à 1-9
Demande d’anniversaire de Simeon
Luke – MC, j'ai besoin de te demander quelque chose ! Tu sais que l’anniversaire de Simeon approche à grands pas, non ? Il, euh… m'aide toujours, alors j'aimerais lui organiser une fête… pour lui dire merci. Est-ce que tu souhaites en faire partie ? MC - Je serais ravi d’aider ! / Est-ce une fête surprise ? Luke - Merci ! Je sais que nous pouvons réussir ensemble ! Cela doit rester entre nous, d'accord- Aah! Asmo – MC ! Pour dîner ce soir… Oh, bonjour Luke. Luke - Les démons ne frappent jamais ?! J’ai presque fait une crise cardiaque ... Asmo – Tu tombe à pic. Joins-toi à nous pour le dîner ! Luke - Hein ? Asmo - Tada ! Le fabuleux menu de ce soir se compose de concombre de mer d'ombre géant dans un ragoût de lait ! Mammon - Mec, ça a l'air génial ! Luke - La-La-La chose bouge toujours ! Asmo - Mange de tout ton cœur ♥ Luke - Ugh… Mammon – Tu fais quoi ici tfaçon, Luke ? Asmo - À ce sujet, vous ne le croirez jamais ! Luke et MC avaient une réunion secrète derrière notre dos ! Mammon – Quoi ? T’es un ange. Qu'est-ce que tu complotes ? Luke - Je ne suis pas comme vous les démons ! Je suis juste en train de préparer un anniversaire surp-… Oups. Lucifer - Ah, oui. L’anniversaire de Simeon approche. Luke -… !
Lucifer -… je vois. Tu souhaites donc remercier Simeon pour sa gentillesse ? Luke - Oui, mais ne lui parle pas de ça ! Simeon – Ne lui parle pas de quoi ? Luke - DAAAH ! Simeon ? Simeon - Bonjour, Luke. Satan m'a dit que tu étais ici, alors je suis venu te chercher. Ta réunion secrète avec MC, est-elle terminée ? Luke - Comment est ce que tu peux être au courant ? Simeon - Hehe. Je peux généralement deviner ce que tu penses, Luke. MC - Qu'allons-nous faire, Luke ? / Il n'y a pas eu de réunion secrète. Luke - Merci, MC. Mais ça va. Je vais lui dire. Ton anniversaire approche, non, Simeon ? Je parlais à MC d'organiser une fête pour toi. Je voulais que ce soit une surprise, mais… Simeon - Vraiment… ? C’est tellement attentionné de ta part, Luke. Merci. Satan - Puisque tu a perdu l’élément de surprise, pourquoi ne fait tu pas un anniversaire de demande à la place ? Luke - Qu'est-ce qu'un anniversaire de demande ? Satan - C’est assez simple. Simeon fait des demandes… et nous les remplissons le jour de la fête. Belphie - Gotcha. Cela me semble bien. Lucifer - Simeon, tu as aussi fait beaucoup pour mes frères. Ce serait une excellente occasion pour nous de démontrer notre gratitude. Simeon - Demandes… ? Je ne sais pas quoi dire. Luke - Je… je sais déjà ce que tu veux ! Tu n’as pas à me le dire ! Je vais te concocter quelque chose de très spécial, prépare toi bien !
Simeon -… Alors, c’est ce qui s’est passé. Tout le monde est si attentionné que je commence à me réjouir de mon anniversaire. Barb – Un anniversaire de demande, dis tu ? Quelle magnifique idée. Diavolo – Tu va, bien sûr, nous faire des demandes aussi, je présume ? Simeon - Pardon ? Barb - Nous souhaitons également célébrer avec toi. Nous sommes camarades de classe, n'est-ce pas ? Simeon – Vous aussi les amis… Merci. Je vous en suis reconnaissant. MC - Quelle est ta demande pour Diavolo ? / Quelle est ta demande pour Barbatos ? Simeon - A propos de ça… J'ai une idée, mais je te le ferai savoir un peu plus tard. Diavolo - Très bien. Je serai patient. As-tu déjà fait des demandes aux autres ? Simeon - Pas encore. Je devrais probablement me dépêcher, mais rien ne me vient à l'esprit. Diavolo - Il n'y a pas de précipitation. Prends le temps de réfléchir à ce que tu veux vraiment. Barb - L'important n'est pas la demande elle-même, mais de savoir si elle te fait sourire. Simeon - Hmmm… Vous avez raison. Mais que demander ? Héhé, j'ai tellement d'options.
Simeon - Je dois dire que le thé et le gâteau de Barbatos ne déçoivent jamais. Cependant, je suis surpris que lui et Diavolo aient accepté de participer à la fête. MC – Tu peux leur demander n'importe quoi. / La fête devrait être animée avec eux en plus. Simeon - Oui. C'est un honneur. Et tout cela grâce à Luke… Oh, tu veux bien regarder ça. Un nouveau magasin de variétés a ouvert ici. Il y a une paire d'animaux en peluche dans la fenêtre. Leurs pulls à carreaux assortis sont adorables, non ? C’est ça. MC, de ta part, je voudrais quelque chose qui forme une paire. MC - Une paire ? / C'est parfait ! Simeon - N’est-ce pas ? En prime, Ça me dira comment tu aimerais passer du temps avec moi. Je peux difficilement attendre. MC - C’est beaucoup de pression. / Je ferai de mon mieux ! Simeon - Hehe. C'est bon. Tu peux y aller doucement… Hmm ? Qui vient par ici ? Belphie - Oh ? MC. Simeon aussi. Beel - Est-ce que vous êtes sortis quelque part ? Simeon - Nous avons été invités au château du seigneur démon pour prendre le thé. Je suppose que vous êtes sur le chemin du retour du RAD ?
Belphie - Ouais. J'attendais la fin du cours supplémentaire de botanique du Devildom de Beel. Il a fini par finir assez tard. Simeon - Botanique du Devildom… Je pense que j’ai décidé ce que j’aimerais de vous deux. Belphie - Oh, pour la fête, hm ? Quoi ? Simeon - Connaissez-vous les fruits du crimson dogwood ? Beel - Je n'en ai jamais entendu parler. Belphie - Moi non plus. Simeon - C’est un fruit rouge avec des bosses noires qui brillent comme l’obsidienne. La rumeur veut qu'il pousse dans la forêt du sud. C’est soi-disant l’un des fruits les plus délicieux du Devildom, alors j’ai toujours voulu en essayer un. Je voudrais que vous en preniez pour le dessert à la fête. Beel - Allons-y, Belphie. Belphie - Hein ? Beel - Si c'est aussi bon, alors nous devons le trouver tout de suite. Belphie - H-Hey, attends ! Beeeeeeeeel! Simeon - Beelzebub est partie en portant Belphegor… Est-ce que ça ira ? MC - Ça arrive tout le temps. / Je suis un peu inquiet. Simeon – Vraiment ? Bon, je considère ma demande pour eux comme complète. Au fait, es-tu disposé à t’arrêter au Purgatory Hall ? J'ai une faveur à demander.
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Fin du voyage
Lundi 8 juillet - Mardi 9 juillet
Ce matin, je me suis levé tard. 7 heures. A partir de 5 heures du matin, il me presse de reprendre la mochila. Je n’arrive pas encore à me mettre dans la tête que c’est fini.
Aujourd’hui, j’ai commandé le promène-couillons pour Finisterre et Muxia. Finisterre parce que c’est la fin du monde (enfin à l’époque où on croyait que la terre était plate), et Muxia parce que c’est un lieu légendaire du périple de Saint Jacques : La Virgen de la Barca. Je raconterai après.
Bon, je vais pas vous la faire « carnets de voyage », j’en suis bien incapable et vous trouverez ça partout. Le rendez-vous est à 9h30 devant la Cathédrale. J’y suis. Vous ne le croirez jamais : Les premières personnes que je vois, auprès du guide (il est reconnaissable, c’est le type à la casquette jaune !), c’est le couple d’Italiens odieux que j’ai eu à fréquenter au moins trois ou quatre fois sur le trajet (En fait, je n’en ai souffert qu’une fois, les autres fois, je les ai ignorés et tout s’est bien passé). Pendant une fraction de seconde, j ‘ai caressé l’idée de rebrousser chemin. Et puis non, je vais quand même pas changer mon emploi du temps pour deux blaireaux agressifs, tout italiens soient-ils ! En fait, durant tout le périple, nous ne nous adresserons même pas un regard et tout se passera bien. Pour eux comme pour moi.
Il y a une vingtaine de personnes dans le bus. Deux Français (un monsieur et une dame, qui se sont rencontrés sur le chemin, et ont marché un peu ensemble). Lui est un pro du Camino, il l’a fait plusieurs fois, et nous la joue « je connais tout », jusqu’à nous emmener dans le restaurant de Finisterre où il connaît tout le monde, et vous allez voir ce que vous allez voir, comment on sera reçus comme des rois ! En fait, personne ne le connaît, bien évidemment, mais il s’adresse aux gens comme à des vieux potes, il embrasse le patron, parle très fort ... Dire que je suis gêné serait faux. En fait, je ne sais plus où me mettre.
Elle, vient de Nantes. Elle aurait à peu près 65 ans (je demande pas leur âge aux dames, c’est mon éducation qui veut ça). Elle boîte à un point inimaginable. Je ne sais pas si elle a mal comme ça depuis longtemps, mais ça a l’air terrible. Sans que je ne lui demande rien, elle me tient un discours curieux. Elle a fait le chemin, parce que jamais de sa vie, elle n’avait fait quelque chose par elle-même. Elle a toujours obéi à quelqu’un. Ses parents, ses profs, ses chefs, son mari. Elle me dit : « Je n’ai jamais rien décidé moi-même ». Et dès le premier jour du chemin, me dit-elle, elle s’est sentie enfin libre. Je n’ai pas osé lui demander l’effet que ça lui faisait de rentrer, mais elle m’a fait un peu froid dans le dos. Je ne pensais pas que de nos jours, une femme pouvait encore se sentir soumise à ce point.
On est donc allés à Finisterre. C’est vrai que ça fait un peu bout du monde. Quelques photos pour vous faire montrer (c’est absolument pas français, mais j’aime bien).
Un peu avant d’arriver à Finisterre, à Dumbría, il y a une curiosité. Le Rio Mino n’est pas au niveau de la mer. Il s’y jette après une chute d’eau gigantesque. Évidemment, les gens se servent de cette énorme source d’énergie pour faire fonctionner des turbines et fabriquer de l’électricité
À Dumbría, il y a le plus gros horreo du monde :
Et voilà donc Finisterre
Une autre :
Et encore une. Partout, des petits « totems », où les gens laissent leur marque ou une intention de prière pour un de leurs proches.
Et si d’aucuns doutaient qu’ on est tout près du Portugal :
On est remontés dans le bus en direction de Muxia. Il faut quand même que je vous raconte le voyage en bus, ça fait longtemps que je n’ai pas râlé. Juste devant moi, trois Italiens à gauche, deux Italiens à droite. Au début, ça va. mais petit à petit, ils deviennent copains. Et alors, je ne sais pas comment vous dire, plus ils sont copains, et plus il faut que tout le monde le sache. Jusqu’aux hurlements et aux éclats de rire. Mais quand je dis éclats de rire, c’est un euphémisme ! Je ne savais pas que de si petits corps étaient capables d’émettre de tels niveaux sonores. Ca, c’est pour la qualité. Maintenant, la quantité. En une heure de trajet, de Finisterre à Muxia, il n’y a pas eu dix secondes de répit. Evidemment, je ne sais pas de quoi ils ont parlé, mais ils ont parlé. Enfin, si on peut parler de “parler” !
Personne ne râle, dans le bus, alors que moi, j’ai les tympans qui vrillent. Je me dis que je suis peut-être un fâcheux, alors je change de place et m’installe au fond du bus. J’entends toujours les Italiens, mais moins. Le bonheur. Enfin, trois minutes de bonheur. Juste derrière moi, à droite, un Espagnol. Côté fenêtre. Juste derrière moi, à gauche, une Espagnole. Côté fenêtre. Et ils se mettent à parler. Fort d’abord, puis très fort. Puis très très fort. Je me demande s’ils font un concours avec les Italiens. Je suis tenté de dire au monsieur de s’asseoir à côté de la dame, de sorte de ne pas être forcé d’hurler pour faire traverser au son la largeur du bus, mais j’en ai marre de passer pour le casse-pieds de service. Alors je sors mes écouteurs, je me les colle bien profond dans les oreilles et je mets de la musique. Dire Straits, pour les gens qui connaissent. Ca ne suffit pas à couvrir les voix des Espagnols, mais c’est mieux que rien. En plus, c’est joli. Ai-je réussi, de façon subliminale, à vous faire sentir que j’avais vécu un voyage en bus tout simplement infernal ?
Nous arrivons à Muxia. La “Virgen de la Barca’ (la Vierge de la barque). Je vous raconte la légende : L’apôtre Jacques, venu de Palestine pour évangéliser l’Europe, se retrouve, après un périple inouï, à Muxia. Il est crevé et démoralisé. Il s’assied sur un rocher en regardant la mer, et il dit à Dieu “Je n’en peux plus, des mois, des années que je marche et que je parle, j’en vois des vertes et des pas mûres, j’en prends parfois plein la figure, j’en ai, pour tout dire, ras la casquette. Alors soit tu me fais un signe tangible pour m’encourager, soit je te rends mon tablier” (c’est son discours en substance, je ne suis pas sûr des mots exacts). Et là, il voit, sur la mer, s’approchant de lui, la Vierge Marie, debout sur une barque en pierre. Elle lui sourit et lui dit qu’il a bien travaillé, que Dieu est fier de lui et qu’il peut rentrer chez lui, en Palestine, pour vaquer à ses occupations. Et effectivement, à proximité de la mer, il y a une énorme pierre ressemblant à une barque à l’envers, et une très grosse pierre plate en équilibre, qui serait la voile de la barque. On dit que si un homme parvient, à la seule force de ses bras, à la faire pivoter, alors ses péchés lui seront remis. Aujourd’hui, il y a de moins en moins de péchés à remettre, parce que comme c’était dangereux, la pierre a été scellée au sol.
Voilà le décor
Ça, c’est la barque (à l’envers, évidemment !
Et ça, c’est la voile
On se balade un peu, et on reprend le bus vers Santiago. Je ne sais pas si les Italiens sont toujours copains ni si les Espagnols ont fini par se marier, j’ai mis mes écouteurs sur les oreilles, la musique, et je me suis endormi.
Je me réveille à Santiago, où je fais quelques courses, histoire de rapporter des bricoles en France. Je trouve un petit restaurant qui propose un “menu peregrino”, je mange et je rentre à l’hôtel. Au passage, si, sur tout le chemin, on mange très bien pour 10€, voire moins, à Santiago, il est difficile de trouver un menu à moins de 16, voire 20€. Tu penses, ils sont pas fous !
A l’hôtel, comme je vous l’ai peut-être déjà dit, j’ai des soucis avec mon téléphone. J’ai deux câbles pour le charger, l’un qui vient de France et l’autre que j’ai achet�� à Burgos (je crois ...), les deux câbles sont morts. Quand, au prix d’efforts terribles, je parviens à voir la petite icône qui indique la charge, il faut que je cesse d’y toucher, et même de la regarder. Pour taper 100 lignes, c’est sportif. En plus, j’en aurai besoin demain, mes billets de bus et d’avion sont dessus ! Tant pis, je ferai ça dans l’avion (J’avais juste oublié que dans l’avion, il n’y a pas d’Internet !), et c’est la raison pour laquelle je suis en train d’écrire depuis mon bureau, à Favières, en compulsant les notes que j’ai prises à l’hôtel pour ne rien oublier.
Mardi matin donc, je quitte l’hôtel vers 8h30. Le bus est à midi, j’ai le temps de me promener et de terminer mes achats. Je prends des photos, je me laisse aller au hasard dans les rues de la ville ... C’est ce qui est bien avec le GPS. On peut se perdre pendant des heures, il retrouve toujours le chemin. J’ai la mochila sur le dos, évidemment. Avec plaisir. Depuis lundi, je marche seul, elle reste à l’hôtel. Mais je me sens mieux avec elle. Comme une présence rassurante. Comme une partie de moi.
Me voilà au terminal des bus. Je ne sais plus si je vous l’ai dit, pour des raisons financières et pratiques, l’astuce, plutôt que de prendre l’avion à Santiago, consiste à descendre en bus jusqu’à Porto, où on prend un avion Ryanair pour Beauvais. C’est moins de moitié moins cher.
Dans le bus, rebelote ! Mais cette fois, avec une Américaine qui raconte sa vie avec une voix insupportable, à un niveau moyen de 95 décibels. Là, je vais la voir, et avec un sourire, je lui demande de bien vouloir baisser le niveau sonore. Elle me regarde avec des yeux de merlan frit, mais obtempère. Quand je retourne à ma place, plusieurs personnes me font signe qu’ils partagent mon agacement et me remercient. Sauf que l’Américaine monte le son petit à petit au point qu’un quart d’heure plus tard, c’est comme si je n’avais rien demandé. Je jette un regard autour de moi, plusieurs personnes me regardent d’un oeil mouillé pour que j’y retourne. Zut, à la fin ! Je ne suis pas le ronchon de service ! Alors je regarde un monsieur à côté de moi, et je lui dis que lui aussi, il peut intervenir. Elle va quand même pas le manger, l’Américaine ! Et je le dis en français, en anglais et en espagnol, suffisamment fort pour que tous mes voisins l’entendent. Hé bien croyez-moi si vous voulez, personne ne s’est levé ! Ils ont tous baissé le nez et l’Américaine a terminé le voyage au bord de l’extinction de voix. Moi, je m’en moque, j’avais mes écouteurs et Dire Straits.
Un autre truc amusant, sur ce voyage en bus. Au milieu du chemin, le bus s’arrête pour prendre des passagers. Je suis à la place n°2. la place n°1, à côté de moi, côté fenêtre, est libre. Les gens derrière moi, aux places 5 et 6 dorment profondément. Un type monte. Il a la place n°5. Je lui fais signe qu’il peut laisser les gens dormir et qu’il vienne s’asseoir à la place n°1, puisque c’est exactement la même que celle qu’il aurait dû occuper, à cinquante centimètres près. Et là, il se fâche. Il me montre que sur son billet, c’est marqué “place n°5″ et que c’est quand même un comble que quelqu’un se permettre de s’installer à la place n°5 alors que c’est la sienne ! Il a donc secoué la jeune fille (car c’était une jeune fille) qui dormait à la place n°5 pour la réveiller afin qu’elle se rende bien compte de l’incivilité qu’elle venait de commettre. Donc, tout le monde se lève, le type prend la place n°5, dans une posture victorieuse, son voisin (qu’il a évidemment réveillé aussi) se rassied, et la jeune fille vient s’asseoir à côté de moi, à la place n°1, après, évidemment, que je me sois levé aussi pour la laisser passer.
Mais bon, il a raison, le type ! Si on laisse faire des choses pareilles, petit à petit, on se fait déborder et tout fout le camp ! En plus, je suis désolé, mais j’ai vu de mes yeux que sur son billet, c’est bien la place n°5 qui lui était affectée !
On arrive à l’aéroport de Porto. C’est rigolo, l’avion ! Il y a deux heures de vol, mais on poireaute quatre heures dans l’aéroport, plus une heure à l’arrivée pour récupérer la mochila. Sinon, ben c’est rapide !
Vers 22 heures, j’arrive à Beauvais, où Agnès m’attend. Evidemment, je suis heureux, évidemment je suis content de la retrouver, évidemment j’ai hâte d’être à la maison.
Mais je me force. Comme je le disais, un grand vide. Je pense aux autres, à Valentino, Gauthier, Kaska, Pier, Eric, la mochila sur le dos, qui cheminent. Et moi, j’ai fini. Un grand coup de blues. La seule chose qui me console, c’est que je sais que ça ne va pas durer. Mais à cet instant précis, et tout le temps du trajet, je me sens mal. L’idée générale, c’est “qu’est-ce que je vais faire, maintenant ?”. C’était tellement fort, tellement délirant, tellement inhabituel, tellement impossible que je me demande ce qui pourrait bien, maintenant, me faire vibrer à ce point.
On verra bien. Je ne suis pas à court de ressources !
Voilà, c’est la fin du voyage. Je suis désolé de finir sur une note un peu tristounette, mais je vais quand même pas vous mentir. C’était magnifique, merveilleux, indescriptible. Moi qui déteste autant la marche, que le sport, que le tourisme, j’ai vécu trois mois d’une intensité rare.
C’est que le chemin, ce n’est ni de la marche, ni du sport, ni du tourisme. C’est unique. Il y a incontestablement quelque chose de surréel dans le Camino. Quelque chose d’inoubliable. Quelque chose qui vous change un bonhomme.
Est-ce que quelque chose a changé pour moi ? Je ne sais pas. Aujourd’hui, je suis encore sonné. Je n’arrive pas à me dire que c’est fini. Demain, debout à 5 heures, la mochila est prête, je sangle mes chaussures, je n’oublie pas mes bâtons, mon bob sur la tête. On y va.
D’ici quelques semaines, j’aimerais écrire un billet. Juste pour dire ce qui reste quand on a tout oublié.
Et puis je voudrais dire mon immense gratitude à tous ceux qui m’ont suivi, soutenu, encouragé ... Tous ceux aussi qui, par leurs mails, leurs SMS, leurs coups de fil, m’ont rappelé que ce n’est pas que pour moi que je suis parti, mais pour eux aussi.
Et que d’une certaine façon, eux aussi, ont fait le Camino.
Et moi, vidant mon sac à dos de toutes les belles personnes qui y avaient pris place, j’ai déposé un petit morceau de chacune d’elles sur la Praza do Obradoiro, le parvis de la Cathédrale. Il ne tient qu’à vous de venir vérifier que le vôtre est toujours là.
Buen Camino.
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Le monde Infernal Ch1
Kay CH1 L’arrivé en enfer
Nous somme à Paris le 3 septembre, C’est la rentré des classes pour les Français. A 7h00 du matin un jeune garçon ce réveil dans son lit, le soleil brille et une belle et chaude journée s’annonce.
-Enfin la rentré des classe !! Je vais pouvoir aller au lycée avec Sakura, faut que je m’habille bien pour cette rentrée. (Kay)
Je m’habillai vite, fallait que je sorte pour 7h30, je pris un bermuda en jean et un teeshirt noir avec une faucheuse en gris dessus. Puis un petit déjeuné rapide, une pomme pote, un pain au lait et un verre de lait.
-Kay moins vite tu vas t’étouffer. (Mère de Kay)
-Oui maman, mais je dois retrouver Sakura devant chez elle à 7h30. Faut que j’y aille, je vais être en retard. (Kay)
-Bonne rentré mon chéri. (Mère de Kay)
J’étais déjà entrain de courir, Sakura m’attend, je suis tellement heureux de pouvoir aller dans le même lycée qu’elle. On était les meilleurs amis du monde en primaire mais même si on a que quelques maisons d’écart entre chez nous, on n’a pas était dans le même collège. Mais on était resté meilleurs amis, on continué de ce voir, on a choisi le même lycée pour être ensemble.
-Kay, je suis là ! (Sakura)
-Bonjour Sakura, comment sa va ? (Kay)
-Bien et toi ? (Sakura)
-Sur excité pour la rentrée. (Kay)
-C’est bien toi. (Sakura)
Elle c’était mise à rire, son rire est tellement magnifique. Je dois lui avoué mes sentiments cette année, elle est tellement belle, intelligente, gentil et sensible.
-C’est pas tout mais on va louper notre métro si tu reste rire pendant une heure. (Kay)
-Ah oui, désolé. On y va. (Sakura)
Après une marche d’à peu près une demi-heure on arriva au métro juste à temps, pour le notre. On avait de la chance, il y avait beaucoup d’élèves monde dans notre wagon, mais on avait pu trouver des sièges pour s’assoir.
-Au faite, tu es parti où pour t’es vacance d’été Sakura ? (Kay)
-Je suis allé voir ma grand-mère au japon avec mes parents et mes frères. Et toi ? tu es parti un peu avant moi. (Sakura)
-Oui, je suis allé avec mes parents voir ma grande sœur au canada pendant une semaine. C’était super, il faisait super beau et chaud, il y avait des super lieux. En plus je vais bientôt être oncle, ma sœur est enceinte de deux mois. (Kay)
-Génial, ça à du être super, moi je vais tout le temps au japon, même si j’adore mon pays d’origine, j’aimerai aller ailleurs de temps en temps. (Sakura)
-Je sais, la prochaine fois, tu viens avec moi au canada et moi je viendrai avec toi au japon. T’en pense quoi ? (Kay)
-Ca serait génial ! (Sakura)
-Alors je te promets que je partirais avec toi soit au canada soit au japon pour les prochaines vacances. Promis ? (Kay)
-Promit…… . (Sakura)
Ce fut le trou noir, je m’étais évanoui dans le wagon. J’ai chaud. J’ouvris les yeux et vis un désert rouge. Mais où je suis ? Comment je suis arrivé là, j’étais dans le métro avec Sakura. Sakura !!! Où est elle, je la vois pas. Je dois la trouvé, qu’est ce que, il y a quelqu’un qui arrive. C’est un garçon, je vais lui demandé ce qui ce passe.
-Salut, il se passe quoi on est où ? (Kay)
-Moi je ne sais pas, j’ai atterri y’a quelque minute. Mais faut fuir y’a des monstre qui me poursuive, désolé. (Le garçon)
Hein des monstres ?, le soleil lui à tapé sur la tête. Je me tournai vers l’endroit qu’il était venu, il y avait un groupe d’homme qui arrivais. Je dois aller leur demander de l’aide. Je m’approcha du groupe lorsque je vis une femme courir vers le groupe, surement pour demander aussi de l’aide. Mais lorsqu’elle arriva près d’eux, elle se retourna pour fuir mais les hommes se jetèrent sur elle pour la manger. C’était horrible, je dois fuir, fuir. Mais là un des hommes me vis et tous commencèrent à venir vers moi.
Je couru pendant au moins 5 minute je l’ai ne pouvais plus les voir. Mais je me doutais qu’ils étaient derrière moi, je marcher pour reprendre mon souffle et là je vis le garçon à coté d’un corps. Je me rapprocha près de lui, et je reconnu Sakura, enfin je l’avais retrouvé.
-Tu es toujours vivant, tu la connais ? (le garçon)
-Oui, c’est ma meilleur amie Sakura. J’ai vus les monstres, c’est des zombies ? (Kay)
-Je ne sais pas et je leur ai pas demandé, aide moi à la réveillé, ils ne vont pas tarder à arriver. (Le garçon)
-Sakura, Sakura réveille toi. (Kay)
Je la frappa pour la réveille, ce qui fonctionna mais je me sentais un peu mal.
-Qu’est ce qui ce passe ? C’est qui lui ? On est où ? (Sakura)
-Désolé, mais il y a pas le temps pour les questions de ta copine, ils arrivent, ils sont lent mais endurant. (Le garçon)
-Sakura faut courir ou ils vont nous tués. (Kay)
-Ok…… . (Sakura)
On ce mit à courir pour distancé les monstres, le garçon nous guida vers la dune en disant que en nous ne voyant pas ils ralentiront. On l’écouta et on courut vers la dune, mais une fois de l’autre coté, il y avait un autre groupe de monstre. On couru de l’autre coté mais le groupe nous avais rattrapé, ils nous avaient piégés. Ils se rapprochaient de plus en plus et en regardant de près ils étaient tous vert sauf un qui était rouge.
-Kay, j’ai peur. On va faire quoi. (Sakura)
-T’inquiète, je vais te protéger. (Kay)
Les monstres étaient presque sur nous, je savais me battre mais avec un si grand nombre je pensé pas tenir le coup. Peut-être permettre à Sakura de fuir. Pendant que j’étais en train de réfléchir, un des monstres attrapa l’autre garçon alors plusieurs d’entre eux se jeta sur lui. On était foutu, ils étaient vraiment trop nombreux. Mais au moment où je perdis tout espoir, deux garçons apparu aves une épée en main, ils décapitèrent plusieurs monstres. Puis un ce tourna vers nous.
- Vite suivaient-nous ! (un des garçons)
On suivi les deux garçons, mais le monstre rouge me mordis pendant qu’on s’échappa. On réussi je ne sais comment à semé le groupe de monstre. On marcha pendant au moins deux bonne heures dans ce désert, ils nous avaient pas parlé pendant ce temps à part pour nous dire de marcher plus vite. Bon ils nous avaient quand même donnés de l’eau.
-Je pense que c’est bon, on doit être assez loin pour qu’ils ne nous repère plus. Vous avez de la chance qu’on vous ait sortie de là. Sinon vous seriez devenu de la patté à zombie. (Le garçon qui nous avez parlé)
-C’étaient des zombies ces trucs !!, ils ne ressemblent pas aux zombies des films. Et plus important on est où, c’est quoi cette merde ?! (Kay)
Le garçon qui nous avait répondu me regarda fixement, il avait les cheveux bruns foncé court et en bataille, il était très grand, il devait avoir vers les 18 ans. Il regarda après son ami, l’autre garçon, celui-ci était très différent, il avait les cheveux long, blanc gris. Puis le brun ce tourna vers moi.
-Vous êtes nouveau ici ? (le brun)
-Oui, eux…. (Kay)
Sakura pris la parole d’un coup.
-On était dans le métro de paris pour aller au lycée et on c’est évanouis. Et lorsqu’on c’est réveillé on était ici. Moi, c’est Sakura et lui c’est Kay. Merci de nous avoir sauvaient. (Sakura)
-C’est rien, on aide les gens de temps à autre. Moi c’est Jordan et voici Peter. (Jordan)
-Vous savez où on ce trouve ? (Sakura))
-Oui, mais si je vous le dis, vous ne me croirez pas.
Comment ça on n’allait pas le croire, il nous prend pour des débiles. Je ne l’aime pas ce Jordan. Faut régler ce problème, on doit rentrer tout les deux, cet endroit est trop dangereux.
-Jordan tu pourrais être plus sympa, dit leurs où ils sont. (Peter)
L’autre sait parler, wah, il n’avait pas sorti un mot, en plus il a parlé qu’à son pote. Si tu veux qu’on sache la vérité alors dit le nous.
-Bon alors, je vous souhaite la bienvenue dans le monde infernal. (Jordan)
-Comment ça le monde infernal, c’est l’enfer ? Comment on a atterrie ici. (Kay)
Moi et Sakura on commença à paniqué complètement, on était en enfer c’est quoi ce bordel, pourquoi ? On a rien fait de mal, on n’a commis aucun péché.
-Vous arrivez ici par la volonté de dieu, ceci n’est pas l’enfer c’est pire. Vous êtes toujours vivant, dieu vous a téléporté dans ce monde. Je vais vous expliquer pendant qu’on marchera vers notre repaire. (Jordan)
Il nous fit signe de les suivre, même si moi et Sakura on était choqué, on savait que c’était notre seul chance de survivre dans ce monde. On marcha pendant un moment, puis lorsque je commençai à me calmé Sakura pris la parole.
- Donc on n’est pas en enfer, mais c’est dieu qui nous a envoyé ici.
-Oui, enfaite faut que je vous donne un petit cours d’histoire du monde humain. Il y a des milliers d’année l’homme était attaqué tout le temps par les démons, donc dieu rentra en guerre pour protégé les humains. Mais elle fut terrible, il perdit tout ses enfants, après la mort du dernier il décida de faire la paix avec les démons mais aussi on était au bord de l’extinction. Les démons ne voulaient pas laisser les humains alors dieu fit ce marché : les démons laisse la terre tranquille en échange ils pourront faire ce qu’ils veulent au humain qu’il enverra dans une dimension de poche qui créa. Le diable a accepté le marché, donc dieu envois souvent des humains dans ce monde pour servir de joué au démon. (Jordan)
-Donc on est des sacrifices, il nous prend pour des moutons. Comment on rentre chez nous ? (Kay)
- On n’est pas tous des moutons, dieu nous a pas envoyé mourir, on peut ce défendre dans ce monde. On a bien tué c’est zombies tout à l’heure. De plus on voit rarement des démons, on voit surtout les monstres qu’ils ont créés pour nous. De plus il est impossible de partir et personne ne vous cherchera car dans le monde des humains vous êtes mort, au bout d’un moment vous vous souviendrez de votre façon de mourir. (Jordan)
-On est mort dans le monde humain ?! (Kay)
-Oui, dieu essaye de ne pas laisser la famille dans le doute, une disparition et pire qu’une mort car on ne sait pas si la personne et morte ou non. Moi en tout cas je préfère que mes parents pense que je suis mort, et non qu’il me cherche à s’en épuisé mentalement et physiquement. (Jordan)
Jordan avait raison, c’est surement le plus facile pour nos parents. Mais cela veux dire qu’on ne reverra plus jamais nos parents, maman, papa. Pourquoi ce matin je suis parti aussi pressé, je n’ai même pas dit en revoir à ma mère correctement. C’est idiot comme pensé.
-Donc les zombies on était crées par un démon ? (Sakura)
-En parti. (Jordan)
-Comment ça en parti ? (Kay)
-Enfaite le rouge que vous avez vue était le premier zombie du groupe, un zombie à donné un virus démoniaque pour que ça le transforme et qui le transmette à d’autre humain. Si tu es mordu tu deviens un zombie vert car ils n’obtiennent pas tous les pouvoirs du rouge. Le rouge est plus fort, plus rapide et intelligent. (Jordan)
D’un coup je me senti mal, j’avais la tête qui tourne. Il fait trop chaud, je me sens mal. Je tombai par terre et tout le monde s’approcha de moi. Peter me regarda un instant puis ce tourna vers Jordan.
-Il c’est fait mordre. (Peter)
-Oui je sais, ça se voie au symptôme. Qui ta mordu, un vert ou le rouge ? (Jordan)
-C’est le rouge. (Kay)
-On c’est fait avoir, il a du nous sentir venir de loin. Il l’a mordu pour pouvoir nous suivre jusqu'à notre planque. Peut-être qu’on n’aurait pas dû les sauver. (Peter)
-Tu rigoles là, c’est toi qui a insisté pour les sauver. On a encore des remèdes contre le virus à la planque. Mais le rouge saura où on est, ce n’est pas si grave, on aura qu’à le tué demain. (Jordan)
Jordan m’attrapa le bras et me mis sur ses épaules et commença à marché.
- Tu ne voulais pas nous sauver, pourquoi ? (Sakura)
-C’est compliqué, il y a longtemps on a aidé une personne qui venait d’arrivé comme vous, il a rejoint notre groupe parce qu’on s’entendait bien. Mais en faite il s’agissait d’un espion d’un grand groupe qui tue et vole les autres. On s’est fait donc fait piéger et on ne veut pas encore se faire avoir, pour vous, on vous a cru sinon vous ne seriez pas là. (Jordan)
-Sinon comment ce truc rouge peu me suivre ? (Kay)
-Simple, par magie, il est plus doué que les autres. On va bientôt arriver, vous allez pouvoir vous reposer ainsi que vous restaurer. (Jordan)
On s’approchait de plus en plus d’une formation rocheuse qui sortait de ce désert rouge. Jordan me posa à terre pendant que lui et Peter allaient sur le coté la formation rocheuse. Puis ils appuyèrent sur plusieurs pierres en même temps, puis un bruit de mécanique se fit entendre et une partie de la roche s’éleva pour ouvrir un passage caché.
-C’est donc votre cachette, vous ne devez pas avoir beaucoup de problème de voisinage. (Sakura)
-Oui, c’est vrais. On ferait mieux de rentrer la nuit va pas tarder, vient là toi. (Jordan)
Il me prit par l’épaule et rentra dans le passage, Sakura le suivi puis Peter ferma la marche, il s’avança vers un levier et le baissa ce qui ferma le passage. La caverne n’était pas du tout sombre, il y avait des mousses phosphorescentes sur le plafond ce qui l’éclairé. On entendait un bruissement d’eau, il y avait comme des pièces dans cette grotte, j’en comptais sept. Trois à droite, trois à gauche et une au bout de ce hall. Peter entra dans l’une d’elle, la première à droite et on entendit fouiller, pendant ce temps là, Jordan était rentré dans une autre pièce de la caverne celle du bout. Puis on entendit plus de bruit et Peter revint avec une fiole.
-Jordan j’ai trouvé l’antidote. Tu fais quoi, je lui donne ? (Peter)
-Non, j’arrive ! (Jordan)
-Pourquoi vous ne voulez pas la donner !! il est de plus en plus mal !! S’il vous plaît aidé le. (Sakura)
Jordan arriva pendant que Sakura paniqué pour moi, j’étais de plus en plus engourdit. Jordan tenais un sachet dans sa main.
-Ca sert à rien de lui donné, le virus du premier et plus puissant que celui d’un vert. Faut rajouter une fleur de lumière, comme celle de ce sachet. Peter donne moi le remède. (Jordan)
Jordan mélangea la fleur à la potion, puis il secoua et me la fit boire d’un coup. Le remède me fit de l’effet de suite.
-Merci beaucoup, je me sens mieux. Je ne sais pas ce qu’on aurait fait s’en vous. (Kay)
-Kay !!! Merci de l’avoir sauvé et je m’excuse d’avoir crié. (Sakura)
-on va vous montrer la chambre d’ami et on va vous donner à manger. (Jordan)
-Je vais chercher de la viande séchée et des fruit secs. (Peter)
Il alla dans la pièce du milieu à droite, pendant que Jordan nous guidait vers celle du milieu à gauche. La pièce était en faite plus une bibliothèque qu’une chambre, il y avait des étagères rempli de livre. Mais au milieu de la grande pièce il y avait des espèces de canapé en pierre très grand, avec une table en bois entre les deux. Jordan s’approcha d’un coffre derrière une des banquettes et il y sorti deux énormes fourrures très épaisses.
-Chacun son lit, tenait, ces fourrures sont très épaisses, elle remplace les matelas dans cette grotte et elles sont très chaudes. (Jordan)
-Voilà le repas! (Peter)
Il était revenu avec un grand plateau avec du pain, des saucissons, du jambon, des dattes, des abricots sec, du beurre et du fromage. On mangea ensemble sur les banquettes, puis d’un coup Jordan se mit à parler.
-Demain on vous conduira dans un village, et de là vous vous débrouillerez. (Jordan)
-Tu pourrais être plus sympa, pourquoi ne pas les entrainer. (Peter)
-Tu es sûr de toi, tu te souviens de la dernière fois ? Tu te souviens comment ça c’est fini, désolé mais je n’ai plus confiance en l’homme. (Jordan)
-Anna l’aurai fait elle. (Peter)
Qui est cette Anna, en tout cas cela mis en colère Jordan qui fusilla du regard Peter. Il était très fâché, ils ne vont pas se battre quand même ? Puis Jordan commença à s’apaisé, il se leva et se dirigea vers la sortit mais il s’arrêta devants le seuil de la sortit.
-D’accord pour les garder, mais dès qu’ils ont un niveau correct ils s’en iront. De plus s’ils font des missions, on prendra 50% de leur part de gain, ce sera notre rémunération pour leurs entrainements. Vous me donnerez votre réponse demain matin, bonne nuit. (Jordan)
Je pensé au départ que Jordan été le plus sympa des deux, mais c’était le plus froid, le plus distant. Même si Peter ne nous parlait pas directement on ne le dérangé pas, alors que pour Jordan on était comme une épine dans la main. Peter lui souriait tout content de l’avoir fait changer d’avis, puis il se leva, nous salua et parti. On ce retrouva moi et Sakura seul dans notre chambre, on allait enfin pouvoir parler.
-Ils sont bizarres l’un comme l’autre, tu ne trouve pas Sakura ? (Kay)
-Non pas tellement que ça, je pense que la trahison qu’ils ont subit, a affecté Jordan très durement. Pour Peter je pense que le problème est autre, il nous aime bien, il est peut être timide. (Sakura)
-Pourquoi tu leur donne des excuses pour leur comportement ? (Kay)
-Parce qu’ils sont gentil dans le fond, de plus je pense que cette Anna à quelque chose à voir avec le comportement de Jordan. Vu que Peter en a parler au passé, elle doit être morte. N’oublie pas qu’ils nous ont sauvé, je ne pense pas qu’ils soient méchant. (Sakura)
Sakura avait raison, ils nous avaient sauvé et deux fois pour moi. De plus c’était Jordan qui avait voulu me soigner absolument. Ils vont nous protéger en plus, on ne devrait pas dire du mal d’eux.
-Tu as raison Sakura, on peut leur faire confiance. (Kay)
-Je suis morte, cette longue marche ma crevé, je vais dormir. Bonne nuit. (Sakura)
-Bonne nuit Sakura. (Kay)
On se coucha chacun dans notre banquette emmitouflée dans les fourrures. Cette fourrure me chauffais correctement et en plus elle était bien moelleuse. On ce serait dit dans un vrai lit. Je regardais Sakura, celle-ci était déjà endormi alors je fermais les yeux et sombra dans l’inconscience.
Pendant la nuit nous fument réveillé par des cries, on se leva à toute vitesse et on alla voir dans la pièce central ce qui ce passé. Les cries venaient de la pièce du bout on regarda dedans et on vit Peter tenant Jordan pendant que celui-ci hurlais alors qu’il dormait. Des terreurs nocturnes ? Puis il arrêta de bouger et ce calma.
-Jordan sa va ? Tu as vus quoi ? (Peter)
Jordan ouvrit les yeux mais il paraissait dans les vapes, je remarquais alors que celui-ci était allongé sur un gros bloc de pierre sculpté en lit sur lequel il y avait des fourrures comme les nôtres.
-Qu’est ce qui lui arrive, il va bien ? (Sakura)
-C’est rien, ça arrive de temps en temps. (Peter)
Quoi, il nous avait parlé, c’était la première fois. Peut être que ce qui arrivait à Jordan était grave. Puis Jordan commença à se levé faiblement, on aurait dit qu’il avait eu un accident.
-Peter, c’est grave. (Jordan)
-Qu’a tu vus de si grave, c’est mauvais comment ? (Peter)
- On mourait tous dans mon rêve. (Jordan)
-Ah, il a juste fait un cauchemar, si tu peux tuer des monstres comme les zombies ce n’est pas un rêve qui devrais te faire peur. (Kay)
Là Peter se leva du lit et marcha rapidement vers moi et me gifla, je l’avais pas vue venir. Cela lança un froid dans la pièce et figea Sakura.
-Ne te moque jamais de Jordan et de ses rêves. (Peter)
-Pourquoi es-tu si fâché pour ce que j’ai dit ? (Kay)
Peter se retourna vers moi et recommença à marché vers moi, et moi je commencé à reculé instinctivement.
-Ça suffit!!!! Peter, c’est bon, autant leur expliqué parce qu’ils ne comprendront pas même si tu les mets K.O. (Jordan)
-D’accord Jordan. Qu’a tu vue exactement dans ton rêve. (Peter)
-Bon d’abords je leur explique. Mes rêves son prémonitoire, c’est pour ça que quand ils sont violent, ils ressemblent à des terreurs nocturnes. (Jordan)
-Donc tu rêves du futur et t’as vu ta mort ? (Sakura)
-Oui et pas que la mienne, on était tout les quatre. On était dans le désert il y avait plusieurs colonne noir qui nous entourait, et on en avait très peur. Puis on a levé nos têtes et là il y avait un gros corps duquel sorti un rayon d’énergie qui nous tua. (Jordan)
-C’était arachnasse ? C’est bien ça ? (Peter)
-Arachnasse c’est qui ? (Sakura)
-Il s’agit d’une araignée géante, créer par les démons pour tué une grande quantité d’humains. Mais ils ont perdu le contrôle sur elle, à cause de son appétit démesuré. Elle a tellement semé la destruction qu’elle a faillit détruire la poche dimensionnelle, les démons ont donc dû l’arrêter et ils l’ont scellé. J’ai vue qu’elle allait se libérer le jour de l’éclipse solaire. (Jordan)
-Mais c’est dans deux semaines !!! Il faut fuir et vite. (Peter)
La tout le monde commença à paniqué, moi y compris. Sakura c’était mise à pleuré en disant qu’elle ne voulait pas mourir, Peter courrai de pièce en pièce pour faire je ne sais quoi et moi je rageais sur place. Mais Jordan était sur son lit calme posé, il réfléchissait, cela commença à me calmé.
-Bon tout le monde ce calme, on va s’en aller d’ici pour éviter la prémonition. Par contre Peter, ils ne survivront pas à cette menace s’ils n’obtiennent pas leurs facultés. Est qu’on aura assez d’argent ? (Jordan)
- Non, on n’a même pas assez pour un. (Peter)
-De quoi vous parlez !! (Sakura et Kay)
-On parle d’un monastère, c’est un lieu où toute personne qui y vont, obtiennent des facultés magique ou de combat spéciale du à leur rang. Exemple Peter est un mercenaire magique, il est très fort en combat corps à corps, et en arme même les magique. Mais tout ce qui concerne sort magique il est nul et la guérison il ne maitrise même pas. (Jordan)
-C’est comme les RPG, chaque joueur a des force et des faiblesses, donc il faut mieux formé un groupe pour que chacun aide pour les faiblesses des autres. (Sakura)
-Et pourquoi il faut de l’argent pour ce monastère ? (Kay)
-Parce que pour avoir son rang et ses facultés, il faut payer les moines 50 000 crédit par personne. (Jordan)
-Mais c’est beaucoup !! (Sakura)
-Oui surtout que obtenir une tel somme sans avoir ses faculté c’est presque impossible. Jordan il ne nous reste que 20 000 crédit. Mais on a récupéré des demandes de mission ce matin. (Peter)
-D’accord, on va gérer ça moi et Peter. Retourné vous couché, demain on va beaucoup marcher.
Sakura et moi, on alla nous couché comme il nous l’avait demandé. On était très inquiet et on eu du mal à nous rendormir, mais la fatigue était plus forte que le stress.
Le lendemain matin je fus réveillé par une odeur de nourriture appétissante, je me leva et constata que Sakura c’était déjà levé. Je marcha jusqu'à la pièce centrale et suivit l’odeur jusqu'à la pièce du milieu droit. Peter était assis sur un banc de pierre devant une table elle aussi en pierre, Jordan aussi était là il faisait à ce que je voyais le petit déjeuné.
-Salut. Où est Sakura. (Kay)
-Ah, elle est entrain de se laver. (Jordan)
-Hein, comment elle peut se lavé dans cette grotte ? (Kay)
-Il y a une salle de bain, on a l’eau courante dans la grotte. Il y a un courant qui passe, on a creusé une sorte de baignoire, on à mis des pierres chauffantes qui chauffe l’eau. (Jordan)
Jordan vint avec une poêle bizarre dans laquelle ce trouvé quatre œufs au plat, il en servit deux à Peter et servit les autres dans une autre assiette. Sur la table se trouvait du pain et de la confiture. Jordan me fit assoir en face de Peter. Celui-ci me regarda avec un regard noir, il était encore fâché de la veille. Je commença à mangé mes œufs et Peter fit de même, Jordan lui c’était remis à cuire des œufs au plat, surement pour lui et Sakura. Puis Sakura passa l’entré de la salle, elle était habillé avec d’autre vêtement que les siens, elle porté un short en jeans noir, un teeshirt blanc et une espèce de veste de militaire noire. Elle vint à coté de moi et me fis la bise.
-Bonjour Kay, tu es enfin réveillé. (Sakura)
-Oui, j’ai senti l’odeur des œufs et je suis venu jusqu’ici. (Kay)
-J’aurai dû y penser lorsque j’ai essayé de te réveiller mais tu ne voulais pas bouger. J’aurai dû parler de nourriture, tu aurais sauté du lit. Au fait merci Peter et Jordan pour les vêtements. (Sakura)
-De rien c’était tout naturel, fallait bien que tu te lave et change de vêtement pour être propre. (Peter)
Après ça phrase il me regarda, l’aire de dire toi tu pue et tu as des habits salle. Mais on ne te prêtera pas de vêtement.
-J’espère que notre salle de bain ta plus ? (Jordan)
-Oui, beaucoup, on dirait un bain public au japon. (Sakura)
-Content que ça ta plût. Kay quand tu auras fini tu pourras y allait, j’ai laissé une tenue pour toi sur une des chaises. J’espère qu’elle te plaira. Par contre tu devrais faire vite j’aimerai qu’on parte le plutôt possible, en plus j’ai des équipements à vous donner. (Jordan)
-Ok, mais j’ai une question avant. Comment on va gagner de l’argent pour le monastère. (Kay)
-C’est vrais que je me suis aussi demandé comment on allait faire. (Sakura)
-Bon, il existe 3 façons de gagné beaucoup d’argent : 1 on fait le commerce de produit important comme les armes, les potions, etc.…, 2 le vole, on vole les plus faible et on les tues pour évité d’être arrêter après, 3 être un chasseur, celui-ci chasse les monstres pour des primes. Nous on est des chasseurs. (Jordan)
-Donc on va aller chasser les monstres. (Sakura)
-Sa va pas être trop dangereux pour nous ? Enfin c’est surtout pour Sakura que je m’inquiète. (Kay)
-Non sa va aller, je serais avec vous. On part tout les trois pour une chasse, et Peter seul. (Jordan)
-T’inquiète Kay, si Jordan nous accompagne ça ira. (Sakura)
-Sa va aller seul à chasé pour toi? (Kay)
Il ne me répondit pas, ce qui créa un froid. Je mangea vite fait pour aller me laver, une fois dans la pièce je vis la baignoire creusé dans le roc. J’entrai dans l’eau, celle-ci était à bonne température, je pris le savon et commença à me laver. Une fois fini je m’avança vers la chaise, il y avait un miroir sur le mur. Les vêtements sur la chaise était un peu grand pour moi, mais il était sympa, un bermuda noir, un teeshirt camouflage militaire et une veste militaire aussi.
Une fois habillé, je me mis à chercher Jordan et Sakura, ils étaient encore dans la cuisine.
-Tu as fini, bien. Hier soir j’ai préparé vos sacs, dedans il y a quelque tenu de rechange, de la nourriture et des potions de soin. Vous avez aussi une carte, de l’eau et une boussole. (Jordan)
-Merci beaucoup. Mais comment on va faire pour ce protégé si on va à la chasse aux monstres? (Kay)
-Ne t’inquiète pas toi et ta petite amie on va vous fournir une arme. Mais je voulais que vous veniez pour être sur de l’arme que vous aurez. (Jordan)
Petite amie, ils nous voyaient comme un couple. Bon ce n’est pas dérangeant, j’aime Sakura, mais c’était gênant pour moi mais aussi pour Sakura qu’il le sorte à haute voie.
-Bon suivais moi, au faite dans le désert faudra pas trainer, ok ?
-Oui, Monsieur. (Kay)
-On fera de notre mieux. (Sakura)
Jordan nous fit entrée dans la troisième salle de gauche, celle du bout. Elle était remplie de quantité d’objets : des armes, des meubles, des instruments, etc.…, une vraie caverne d’Ali Baba. On regarda donc tous c’est trésors moi et Sakura quand Jordan ce tourna vers nous.
-C’est quoi toute c’est armes et c’est trucs ? Vous préparez une guerre ? (Kay)
-On est déjà en guerre. Bon choisissait une arme, je peu vous donnez des conseils si vous voulez. (Jordan)
On commença à regarder tout les deux les armes pour en choisir une, il y avait de tout. Des pistolets, des lances, des haches, et des épées. Je m’arrêta devant une grande épée, bien sur les armes étaient de toute formes et de tout temps, allant du pistolet pirate à la mitraillette. Elle serait parfaite pour découper des zombies, de plus un pistolet pour moi très peu, je ne saurai pas bien viser. Sakura elle tenait dans ses mais un pistolet et une petite épée.
-Bien, vous avez fait des choix intéressant, vous voulez tout les deux des lames, normale rien de plus efficace. Pour toi Sakura je te conseillerais plutôt une rapière, vu que tu es une gymnaste, tu pourras faire des mouvements plus souple et rapide. La bleue là-bas serait bien. (Jordan)
-Comment vous avez su??? (Sakura)
-Très simple, à ta façon de te tenir et comment tu bouge, toi Kay par exemple je sais que tu pratique un sport qui demande du muscle. Tu arrive à porter une grande épée alors qu’elle est très lourde. (Jordan)
-C’est vrais que je fais de la boxe, mais pourquoi c’est si important ? (Kay)
- Vos capacités que vous utilisiez pour vous amuser peuvent vous sauver ici. Et pour moi c’est pour mieux vous équiper. Ton épée est trop abimé elle ne tiendra pas vu tes compétences, tient prend cette épée berséckeur. Elle tue les démons sans problème, prend aussi ces gantelets, ils ont des piques pour faire mal quand tu bastonneras des monstres. (Jordan)
-Pas mal les gants, mais je trouve que cette épée est bizarre. (Kay)
-Et moi pour un pistolet ? (Sakura)
-L’épée est lourde mais tu la porte donc c’est celle qui te faut, ce que tu sens de bizarre est l’énergie qu’a l’épée. Elle porte le nom berséckeur car c’est une épée de démon mais elle est sans danger pour un humain. Et toi Sakura tu sais tirer ? (Jordan)
-Non. (Sakura)
Elle l’avait répondu un peu déçu, mais moi j’étais un peu choqué, une épée démoniaque !!! Comment et où avait-il eu ce truc ? C’est pour ça que je la trouve bizarre, mais bon autant lui faire confiance, en plus elle tue les démons donc c’est un plus.
-Tu sais ce n’est pas grave si tu ne sais pas tirer, je vous apprendrez en chemin pour le monastère. C’est toujours bien de savoir utiliser plusieurs armes. En plus les balles spéciales valent trop chères. (Jordan)
Jordan marcha vers un tas d’armes et prit un coffret en bois qui y avait dans le tas. Puis il nous fit signe de le suivre on sorti de la pièce et il alla dans sa chambre pour ce préparer. Nous on attenta dans le hall qu’il finisse de ce préparé. Il revenu après quelque minutes, il porté un énorme sac comparé à nous, il le posa par terre. Il portait un gros sabre sur son dos, une épée sur son coté gauche et un pistolet sur son coté droit. Ce sabre et bien trop gros, ce n’est pas normal, il doit être spéciale.
-Peter je suis presque prêt, j’ai plus qu’à prendre mes instruments !! (Jordan)
Après avoir crié, Jordan s’avança devant un des murs du hall et ouvris une cache duquel il sortit un ocarina et une flute. Peter arriva après, il avait un pistolet lui aussi et une grande épée. Par contre pourquoi prendre ces instruments ?
-Pourquoi tu prends des instruments ? (Kay)
-Il on une valeur sentimental pour moi, ok. (Jordan)
-D’accord, je comprends. (Kay)
-Il y a pas mal de zombie dehors, le traqueur de l’autre en a ramené une bonne cinquantaine, et peut être une surprise avec. (Peter)
-Commença mon traqueur !!! (Kay)
-C’est toi qui as été mordu par lui, alors c’est ton traqueur. Bon vous, vous allez au bout de la pièce on va ouvrir la porte et dégommer tout les zombies. Sortez vos armes, vous en aurez peut être besoin. Peter c’est toi qui ouvre moi je réceptionne les premiers. (Jordan)
Après que Jordan ai parlé, on se mit au fond et Peter devant une autre cache du hall, qui contenait un mécanisme, surement d’ouverture. Jordan attrapa son sabre et le sépara en deux, ceci expliqué donc pourquoi il était si gros. Peter activa le mécanisme ce qui ouvris la porte. Punaise mais il y a combien de zombies ?! Il y a au moins une centaine là, on va mourir ils ne pourront pas gérer tout ça à tout les deux. Puis Jordan commença à bouger vite très vite et des têtes de zombies commencèrent à tombé en pagaille. Puis Peter tira avec son pistolet et tua une dizaine de zombie avant de ce mettre à les combattre avec son épée, en deux minute tout les zombies été morts. Mais ce n’était pas encore fini, le traqueur apparu avec deux monstres bizarre noir et énorme. Là Jordan ce retourna vers nous.
-Là c’est du lourd, donc on ne va pas pouvoir vous protéger du rouge. Alors débrouillez vous. (Jordan)
-Je prends celui de droite. (Peter)
Ça avait le mérite d’être claire, les deux monstres noirs fondirent leurs bras sur Jordan et Peter. Mais ils réussirent à les arrêter avec leurs armes mais les lames ne les blésèrent pas même elle ne pénétrer pas leurs peaux. Pire, les monstres se mirent à frapper plus vite et fort.
-Kay attention !!! (Sakura)
Le traqueur me fonça dessus, je l’attrapa par les bras, mais il me fit basculer. Il est sur moi comment je vais faire pour m’en débarrasser. Merde, il est trop fort, sa tête ce rapproche de mon cou. Là une pointe dépassa de sa tête et il tomba sur moi mort. Sakura l’avait transpercé avec sa rapière.
-Merci Sakura. (Kay)
Elle m’aida à me relever, puis on se rapprocha l’un de l’autre. Enfin notre premier baisé, j’attends ce moment depuis longtemps. Mais deux coups de feu nous ramenèrent à la réalité, on se retourna et vis Jordan tenant le pistolet et les deux monstres noir tombèrent sur eux avec un énorme trou à la tête. On a loupé note coche, quand pourrais-je l’embrasser ? Quand pourra-t-on vivre une histoire ? A ce moment j’été le garçon le plus frustré, car en moins de 24h j’été tombé en enfer et en plus je me suis fais attaquer par des monstres mais en plus de tout ça on va peut-être bientôt mourir.
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Qui suis-je ?
Ecrire est ma passion, au point de m’être précipitamment mise à écrire, j’en oublie mes bonnes manières. Je ne me suis pas encore présentée.
Je m’appelle Caroline. C’est plutôt un joli prénom, ça veut dire ” courage” en allemand. J’ai 26 ans, et j’ai mis 6 ans de celle-ci à la détruire. Involontairement au départ, puis volontairement. J’adore écrire, lire, écrire et lire de la poésie.
Si je dis que j’ai fait des études de Lettres modernes complètement par hasard, vous ne me croirez pas. C’est pendant ces années à la fac que mon anorexie a commencé. Mes plus belles années, mais aussi les plus tristes, ternes, vides. Toutes ces années où j’étais tel un fantôme, une autre personne aux yeux de ma famille, comme si une partie de moi était morte intérieurement. Je me laissais vivre, tel un être vide. J’étais considérée comme une malade. Une folle. Et parfois, je crois que je le suis. Alors je craque, je m’étouffe, je pleure, je me détruis. Je ne m’accepte pas. J’ai toujours joué avec les limites comme un enfant. M’interdire, c’est m’inciter.
Qui aurait pu imaginé que la petite fille qui aimait tant manger et qu’on surnommait “ la grande (grosse?) mangeuse” serait anorexique, fumerait des joints par-ci, par-là, draguerait des hommes, leur enverrai des nudes pour ensuite les ghoster?
Personne. J'étais l'enfant sage, polie, obéissante et souriante. Discrète, timide, sérieuse et travailleuse à l'école. Moi-même je ne m'en doutais pas. Je ne savais pas ce que voulait dire “anorexie”. Je me disais que je ne toucherai jamais à la drogue. Qu’elle est naïve la p’tite Caro.. Quand j'étais petite je voulais vivre. Aujourd'hui aussi d'ailleurs. Mais il y a eu ce moment d’épuisement. Un épuisement tellement intense au point de se demander si le seul remède ne serait pas un sommeil sans fin. Alors je me fait du mal. Me faire du mal pour me faire du bien.
Mon anorexie a commencé bien plus tard que les jeunes filles en général. J’ai été diagnostiquée anorexique mentale à l’âge de 20 ans. Et pourtant, je n’ai jamais voulu l’être. Je me souviens lorsque j’étais plus jeune (15-16 ans) regarder des reportages sur les mannequins, sur l’anorexie, en me disant que c’était moche et je remerciais Dieu de ne pas ressembler à ces filles squelettiques. Peut-être n’aurais-je pas dû le remercier? Car quelques années plus tard, ce fut mon tour. Me voilà être une de ces filles squelettiques, maigre, me voilà anorexique.
Je l’ai déjà dit: je ne voulais pas être maigre. Je trouvais ça laid. Mais plus je me voyais dans la glace, plus je me disais que je devais l’être.
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Veillée de Noël 2020
Ce culte est aussi disponible en directe sur FaceBook et plus tard cet après-midi sur la chaîne “Andrew Rossiter” en YouTube
20 décembre 2020 à 10h30 Célébration de Noël pour les enfants de l’École Biblique et les jeunes du KT 2020 Préparation: Il faut un narrateur avec un micro. Un micro portatif pour les enfants qui parlent.. Il faut préparer la « musique de la fête » en scène 2 et le PowerPoint (scène 4). Joseph et Marie auront besoin de sacs de voyage et peut-être un baton. Ils se trouvent dans la chaire avant que le culte commence.
Musique
Allumer la quatrième bougie de l’Avent
Chant 14-03. 1 et 8
Scène 1 Narrateur Voici nos deux amis en route en ce temps d’hiver. Ils doivent quitter leur maison, leur village et partir loin. Dans ce temps-là les autorités n’avaient pas la possibilité de pister tout le monde par l’usage des réseaux sociaux ou par la géolocalisation du téléphone portable (ce n’était pas encore inventé), le gouvernement a donc décidé de décréter le recensement de toute la population.
Joseph et Marie arrivent et tournent un peu en rond.
Narrateur Tout homme doit se rendre dans sa ville de naissance. Donc Joseph part de Nazareth où il s’est installé comme charpentier, avec sa toute jeune femme, Marie, pour aller à Bethléem. Ils comptent passer trois jours et deux nuits pour parcourir les 160 kilomètres avant d’y arriver. Deux nuits à la belle étoile, comme on dit, sauf qu’en cette saison les étoiles sont plutôt voilées, quand il ne pleut pas. En plus Marie arrive au terme de sa grossesse. Mais une fois arrivée sur place, Joseph peut compter sur sa famille pour les loger et prendre soin d’eux. Donc c’est presque des vacances, des retrouvailles et de la joie qui les attendent à Bethléem. Nous les quittons sur la route. Ne vous inquiétez pas, rien de méchant leur arrivera, pas de bandit, si nombreux dans les montagnes, ni d’accidents. Ils vont bientôt arriver et nous les retrouverons là-bas.
Lecture: Luc 2. 1-5 Chant 32-13 Nuit Lumineuse (musique: Nos cœurs te chantent)
Scène 2 Narrateur Joseph est fatigué mais soulagé, et Marie est épuisée, quand ils arrivent à Bethléem. Ça fait tellement longtemps que Joseph n’a pas mis les pieds à Bethléem, et avec toutes les nouvelles constructions, les sens-uniques et les changements il a du mal a repérer où se trouve la maison de sa famille. Enfin ce n’est pas tout à fait de la famille proche, c’est plutôt la demie-soeur de son oncle par alliance. Comment trouver la rue? Il va demander à quelqu’un:
Joseph: Excusez-moi je cherche la maison de la famille Kileab de la famille de David? Passant: Je viens d’arriver moi-même. C’est à cause du recensement, je viens de Hébron et je cherche aussi la maison de ma famille. Mais si je me souviens bien, elle doit se trouver dans la rue Droite qui est la première à gauche juste après la rue des Enfants, là devant vous. Bonne chance! Joseph: Merci mon ami et bonne chance aussi.
Narrateur Ils trouvent la maison, et elle est exactement comme il se souvient, même la couleur de la porte n’a pas changé. Narrateur Mais en entrant, la maison est pleine, vraiment pleine. Il y a des gens partout, même là où les animaux dorment. Evidemment il n’y a pas de place pour eux. Sa « presque tante » lui conseille d’essayer de trouver de la place chez son frère quelques rues plus loin. Mais là encore tout le monde a eu la même idée. Pas de place. Et encore et encore, le pauvre Joseph fait le tour de sa famille, et les familles de sa famille, mais c’est toujours la même réponse. Que vont-ils devenir? Joseph et Marie s’installe autour d’une mangeoire
Narrateur Enfin quelqu’un veut bien pousser un peu le foin d’un coin et les laisser passer quelques nuits chez eux. Ce n’est pas l’idéal pour Marie, mais que faire d’autre? Nous allons les laisser s’installer aussi confortablement qu’ils le peuvent, au moins ils ont un toit au-dessus de leurs têtes et la chaleur des animaux pour compagnie, et un coin pour préparer leurs repas. C’est là que Marie va donner naissance à son enfant, Jésus.
Lecture: Luc 2.6-7 Annonces Offrande Chant 32-27 Les anges dans nos campagnes
Scène 3 Narrateur Le monde est sens dessus dessous en ces temps. D’abord le printemps était très sec, l’été long et chaud et puis à l’automne nous avons eu des orages, des vents violents et des inondations. Vous avez sûrement entendu parler de ces 18 personnes écrasées quand la tour de Siloé leur ait tombé dessus? Ou encore de ces attentats sur les marches du temple quand les prêtres ont été égorgés par quelques fous-fanatiques? En effet nous vivons un drôle de moment ce temps-ci. Personne ne peut se sentir en sécurité aujourd’hui. On m’a parlé aussi des manifestations sur les carrefours et sur les places à Rome, ils se font appelés les « toges jaunes », je ne sais pas ce que cela va devenir. Maintenant que l’hiver arrive, nous ne savons pas quoi penser, même les bergers parlent de descendre leurs troupeaux des collines plus tôt que d’habitude cette année.
Quelques bergers arrivent
Narrateur Tiens, les voilà. Déjà, mais ils sont fous, ils sont en ville et ils n’ont pas leurs animaux. S’ils arrivent en courant comme ça il faut barricader les portes des maisons, je connais la réputation ils ont de tout voler. On dit dans notre pays, « Faire confiance à un berger, c’est comme mettre ta main dans la gueule d’un lion ».
Les bergers crient, tous en même temps. «Les anges, j’ai vu des anges», «As-tu entendu leurs chants». «Quelle beauté et quel éclat dans le ciel». «Et où est-il?» «Qui aurait pensé voir un tel spectacle». «J’en ai compté une centaine facilement». «Je veux savoir où il est» «J’ai soif». «Il faut le trouver avant le couvre-feu».
Narrateur Mais, qu’est-ce qu’ils disent, ils crient tous en même temps. Je n’arrive pas à comprendre. Attend, je vais lui demander, il a l’air un peu moins excité que les autres. Narrateur: Hey-hoola, oui toi, viens par ici un moment. Quoi? Tu n’as pas le temps. Mais c’est juste pour savoir pourquoi vous êtes tous si excités? Berger: Alors si je vous le dis, vous me croiriez pas. Narrateur: Non, non essayez toujours, allez-y. Berger: Nous étions avec les troupeaux bien protégés du vent. Il a commencé à neiger, donc au commencement je pensais que c’était la neige qui a fait que le ciel est devenu blanc. Mais non, des voix, des hommes, ou comme des hommes, des chants. Narrateur: Quoi? Je vous connais, vous les bergers… trop de calva c’est ça votre problème… Berger: Non, non, non je n’ai pas bu, ou pas beaucoup en tout cas. Et tout d’un coup nous avons compris qu’il fallait venir à Bethléem pour voir la naissance d’un nouveau roi. Narrateur: Alors là, vous déjantez complètement, il n’y a pas de roi ici. Et attention à ce que vous dites… les murs ont des oreilles, vous savez. Quelqu’un peut vous entendre et vous dénoncer. Berger: Je m’en fiche. Je vous ai dit que vous ne me croirez pas. Narrateur: Mais çà alors!
Musique Lecture: Luc 2.8-20 Chant 32-14 Oh! Quel éclat sur nos matins Prières
Jésus mon frère et mon maître tu es venu jusqu’à nous. Tu as habité une vraie maison, avec une famille des bêtes, des instruments de travail et peut-être dans le désordre d’une maison ordinaire. Puisque tu es venu jusqu’à nous je te demande de venir aussi habiter ma maison. Jésus mon frère et mon maître tu es né dans une famille humaine une famille ordinaire avec les joies et les difficultés avec des frères et des sœurs à partager ta vie d’enfant. Puisque tu es venu dans une famille je te prie pour ma famille pour ceux et celles qui sont loin et aussi pour ceux et celles qui sont proches je te dis merci pour ceux et celles qui m’ont précédé et pour toutes ces personnes qui partagent ma vie. Jésus mon frère et mon maître tu as marché sur notre terre, tu as guéri et tu as enseigné aux gens. Je te prie pour toutes les personnes qui sont malades ou isolées en ce temps de Noël. Je te prie pour toutes les personnes qui souffrent de la guerre et qui sont loin de chez elles, toutes ces personnes qui errent sur la route en recherche d’un foyer ou d’un pays d’accueil. Jésus mon frère et mon maître tu es venu jusqu’à moi ouvre mes yeux pour que je découvre ta présence dans ma vie. Toi, qui nous a enseigné ta prière: Notre Père
Scène 4 Narrateur C’est exactement comme je vous ai dit, ces bergers ont fait entrer le loup dans la bergerie, ha ha c’est pas mal pour les bergers! Bref les choses se sont empirées depuis cette naissance. D’abord il y avaient ces gens étranges venus de loin. Tout vêtu de soie, avec leurs chameaux, serviteurs, le grand train. J’imagine d’ici peu ils feront fortune avec leurs petro-dollars et vont revenir tout acheter, des stades, des hotels… et tout. On verra, mais souvenez bien de ce que je dis. Ces guignols qui pensent tout se permettre ont crié sur les toits qu’ils étaient venus pour rendre hommage à un roi. Encore une histoire de roi. Et je vous le dis, il n’y a qu’un roi dans ce pays, et il habite Jérusalem et il sait tout ce qu’il se passe dans le pays. Il a des espions partout. Donc chuchotes après le couvre-feu chez toi si tu veux, mais ne crie pas sur les toits qu’il y a un nouveau roi. Et c’est justement ce qu’ils ont fait. Et puis ce qui devait arriver, est arrivé. Mais oui un massacre. C’est terrible, toutes ces femmes et ces hommes qui pleuraient. Les mères qui serraient leurs enfants contre elles. Et les soldats partout, du sang sur leurs épées, sur leurs mains et sur leurs uniformes. A cause de ces « sages ». Et eux? Ils sont partis tranquillement comme si rien ne s’est passé. Quand je pense de cette nuit j’ai des cauchemars, j’en ai régulièrement. Je ne veux pas en dire plus, c’est trop dure.
Et alors je sais ce que tu penses. Je sais ce que tu veux demander. Et ce roi, qu’est-ce qu’il est devenu après tout ça? Et c’est ça le plus extraordinaire. Ce bébé, un miraculé, on dirait aujourd’hui. Né dans des conditions pas trop hygiéniques, élevé en fuyant vers un autre pays, obligé de passer son enfance loin de chez lui dans un pays étranger. Et quand il était grand il a été mis à mort, crucifié. Oui crucifié, encore ces Romains qui ont fait ça. Enterré, comme il est né, loin de chez lui dans une tombe que quelqu’un lui a prêté. Et puis, ses amis, les disciples, l’ont rencontré un peu partout. Lui, il est devenu le plus grand roi de tous les temps.
Voix 1: Il est devenu roi sans jamais siéger sur un trône.
Voix 2: Il est devenu roi sans jamais commander une armée, sans jamais avoir fait la guerre.
Vois 3: Il est devenu roi sans jamais avoir eu une cour, une capitale ou même un pays à lui.
Narrateur Il est roi dans les cœurs de tout le monde. Il règne sur un royaume de paix, d’amour, de pardon et de générosité. Il est le roi de ma vie, et il ne demande qu’une seule chose, de devenir roi de ta vie. Musique Chant 32-22 O peuple fidèle Envoi Merci, mon Dieu, d’être venu et me chercher. Merci d’être ici avec nous ce matin. Merci pour ta présence à mes côtés tous les jours de ma vie. Je te bénis car maintenant tu m’attends dehors. Là où je vis ma vie: à l’école, en famille dans mon village. Merci, parce tu es toujours là pour moi.
Bénédiction Musique
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Évangile de Jésus-Christ selon saint Luc 22,14–23,56
La Passion de notre Seigneur Jésus Christ selon saint Luc Indications pour la lecture dialoguée : Les sigles désignant les divers interlocuteurs sont les suivants : X = Jésus ; L = Lecteur ; D = Disciples et amis ; F = Foule ; A = Autres personnages.
14 L. Quand l’heure fut venue, Jésus prit place à table, et les Apôtres avec lui. 15 Il leur dit : X « J’ai désiré d’un grand désir manger cette Pâque avec vous avant de souffrir ! 16 Car je vous le déclare : jamais plus je ne la mangerai jusqu’à ce qu’elle soit pleinement accomplie dans le royaume de Dieu. » 17 L. Alors, ayant reçu une coupe et rendu grâce, il dit : X « Prenez ceci et partagez entre vous. 18 Car je vous le déclare : désormais, jamais plus je ne boirai du fruit de la vigne jusqu’à ce que le royaume de Dieu soit venu. » 19 L. Puis, ayant pris du pain et rendu grâce, il le rompit et le leur donna, en disant : X « Ceci est mon corps, donné pour vous. Faites cela en mémoire de moi. » 20 L. Et pour la coupe, après le repas, il fit de même, en disant : X « Cette coupe est la nouvelle Alliance en mon sang répandu pour vous. 21 Et cependant, voici que la main de celui qui me livre est à côté de moi sur la table. 22 En effet, le Fils de l’homme s’en va selon ce qui a été fixé. Mais malheureux cet homme-là par qui il est livré ! » 23 L. Les Apôtres commencèrent à se demander les uns aux autres quel pourrait bien être, parmi eux, celui qui allait faire cela. 24 Ils en arrivèrent à se quereller : lequel d’entre eux, à leur avis, était le plus grand ? 25 Mais il leur dit : X « Les rois des nations les commandent en maîtres, et ceux qui exercent le pouvoir sur elles se font appeler bienfaiteurs. 26 Pour vous, rien de tel ! Au contraire, que le plus grand d’entre vous devienne comme le plus jeune, et le chef, comme celui qui sert. 27 Quel est en effet le plus grand : celui qui est à table, ou celui qui sert ? N’est-ce pas celui qui est à table ? Eh bien moi, je suis au milieu de vous comme celui qui sert. 28 Vous, vous avez tenu bon avec moi dans mes épreuves. 29 Et moi, je dispose pour vous du Royaume, comme mon Père en a disposé pour moi. 30 Ainsi vous mangerez et boirez à ma table dans mon Royaume, et vous siégerez sur des trônes pour juger les douze tribus d’Israël. 31 Simon, Simon, voici que Satan vous a réclamés pour vous passer au crible comme le blé. 32 Mais j’ai prié pour toi, afin que ta foi ne défaille pas. Toi donc, quand tu sera revenu, affermis tes frères. » 33 L. Pierre lui dit : D. « Seigneur, avec toi, je suis prêt à aller en prison et à la mort. » 34 L. Jésus reprit : X « Je te le déclare, Pierre : le coq ne chantera pas aujourd’hui avant que toi, par trois fois, tu aies nié me conna��tre. » 35 L. Puis il leur dit : X « Quand je vous ai envoyés sans bourse, ni sac, ni sandales, avez-vous donc manqué de quelque chose ? » 36 L. Ils lui répondirent : D. « Non, de rien. » L. Jésus leur dit : X « Eh bien maintenant, celui qui a une bourse, qu’il la prenne, de même celui qui a un sac ; et celui qui n’a pas d’épée, qu’il vende son manteau pour en acheter une. 37 Car, je vous le déclare : il faut que s’accomplisse en moi ce texte de l’Écriture : Il a été compté avec les impies. De fait, ce qui me concerne va trouver son accomplissement. » 38 L. Ils lui dirent : D. « Seigneur, voici deux épées. » L. Il leur répondit : X « Cela suffit. » 39 L. Jésus sortit pour se rendre, selon son habitude, au mont des Oliviers, et ses disciples le suivirent. 40 Arrivé en ce lieu, il leur dit : X « Priez, pour ne pas entrer en tentation. » 41 L. Puis il s’écarta à la distance d’un jet de pierre environ. S’étant mis à genoux, il priait en disant : 42 X « Père, si tu le veux, éloigne de moi cette coupe ; cependant, que soit faite non pas ma volonté, mais la tienne. » 43 L. Alors, du ciel, lui apparut un ange qui le réconfortait. 44 Entré en agonie, Jésus priait avec plus d’insistance, et sa sueur devint comme des gouttes de sang qui tombaient sur la terre. 45 Puis Jésus se releva de sa prière et rejoignit ses disciples qu’il trouva endormis, accablés de tristesse. 46 Il leur dit : X « Pourquoi dormez-vous ? Relevez-vous et priez, pour ne pas entrer en tentation. » 47 L. Il parlait encore, quand parut une foule de gens. Celui qui s’appelait Judas, l’un des Douze, marchait à leur tête. Il s’approcha de Jésus pour lui donner un baiser. 48 Jésus lui dit : X « Judas, c’est par un baiser que tu livres le Fils de l’homme ? » 49 L. Voyant ce qui allait se passer, ceux qui entouraient Jésus lui dirent : D. « Seigneur, et si nous frappions avec l’épée ? » 50 L. L’un d’eux frappa le serviteur du grand prêtre et lui trancha l’oreille droite. 51 Mais Jésus dit : X « Restez-en là ! » L. Et, touchant l’oreille de l’homme, il le guérit. 52 Jésus dit alors à ceux qui étaient venus l’arrêter, grands prêtres, chefs des gardes du Temple et anciens : X « Suis-je donc un bandit, pour que vous soyez venus avec des épées et des bâtons ? 53 Chaque jour, j’étais avec vous dans le Temple, et vous n’avez pas porté la main sur moi. Mais c’est maintenant votre heure et le pouvoir des ténèbres. » 54 L. S’étant saisis de Jésus, ils l’emmenèrent et le firent entrer dans la résidence du grand prêtre. Pierre suivait à distance. 55 On avait allumé un feu au milieu de la cour, et tous étaient assis là. Pierre vint s’asseoir au milieu d’eux. 56 Une jeune servante le vit assis près du feu ; elle le dévisagea et dit : A. « Celui-là aussi était avec lui. » 57 L. Mais il nia : D. « Non, je ne le connais pas. » 58 L. Peu après, un autre dit en le voyant : F. « Toi aussi, tu es l’un d’entre eux. » L. Pierre répondit : D. « Non, je ne le suis pas. » 59 L. Environ une heure plus tard, un autre insistait avec force : F. « C’est tout à fait sûr ! Celui-là était avec lui, et d’ailleurs il est Galiléen. » 60 L. Pierre répondit : D. « Je ne sais pas ce que tu veux dire. » L. Et à l’instant même, comme il parlait encore, un coq chanta. 61 Le Seigneur, se retournant, posa son regard sur Pierre. Alors Pierre se souvint de la parole que le Seigneur lui avait dite : « Avant que le coq chante aujourd’hui, tu m’auras renié trois fois. » 62 Il sortit et, dehors, pleura amèrement. 63 Les hommes qui gardaient Jésus se moquaient de lui et le rouaient de coups. 64 Ils lui avaient voilé le visage, et ils l’interrogeaient : F. « Fais le prophète ! Qui est-ce qui t’a frappé ? » 65 L. Et ils proféraient contre lui beaucoup d’autres blasphèmes. 66 Lorsqu’il fit jour, se réunit le collège des anciens du peuple, grands prêtres et scribes, et on emmena Jésus devant leur conseil suprême. 67 Ils lui dirent : F. « Si tu es le Christ, dis-le nous. » L. Il leur répondit : X « Si je vous le dis, vous ne me croirez pas ; 68 et si j’interroge, vous ne répondrez pas. 69 Mais désormais le Fils de l’homme sera assis à la droite de la Puissance de Dieu. » 70 L. Tous lui dirent alors : F. « Tu es donc le Fils de Dieu ? » L. Il leur répondit : X « Vous dites vous-mêmes que je le suis. » 71 L. Ils dirent alors : F. « Pourquoi nous faut-il encore un témoignage ? Nous-mêmes, nous l’avons entendu de sa bouche. » 23 1 L. L’assemblée tout entière se leva, et on l’emmena chez Pilate. 2 On se mit alors à l’accuser : F. « Nous avons trouvé cet homme en train de semer le trouble dans notre nation : il empêche de payer l’impôt à l’empereur, et il dit qu’il est le Christ, le Roi. » 3 L. Pilate l’interrogea : A. « Es-tu le roi des Juifs ? » L. Jésus répondit : X « C’est toi-même qui le dis. » 4 L. Pilate s’adressa aux grands prêtres et aux foules : A. « Je ne trouve chez cet homme aucun motif de condamnation. » 5 L. Mais ils insistaient avec force : F. « Il soulève le peuple en enseignant dans toute la Judée ; après avoir commencé en Galilée, il est venu jusqu’ici. » 6 L. À ces mots, Pilate demanda si l’homme était Galiléen. 7 Apprenant qu’il relevait de l’autorité d’Hérode, il le renvoya devant ce dernier, qui se trouvait lui aussi à Jérusalem en ces jours-là. 8 À la vue de Jésus, Hérode éprouva une joie extrême : en effet, depuis longtemps il désirait le voir à cause de ce qu’il entendait dire de lui, et il espérait lui voir faire un miracle. 9 Il lui posa bon nombre de questions, mais Jésus ne lui répondit rien. 10 Les grands prêtres et les scribes étaient là, et ils l’accusaient avec véhémence. 11 Hérode, ainsi que ses soldats, le traita avec mépris et se moqua de lui : il le revêtit d’un manteau de couleur éclatante et le renvoya à Pilate. 12 Ce jour-là, Hérode et Pilate devinrent des amis, alors qu’auparavant il y avait de l’hostilité entre eux. 13 Alors Pilate convoqua les grands prêtres, les chefs et le peuple. 14 Il leur dit : A. « Vous m’avez amené cet homme en l’accusant d’introduire la subversion dans le peuple. Or, j’ai moi-même instruit l’affaire devant vous et, parmi les faits dont vous l’accusez, je n’ai trouvé chez cet homme aucun motif de condamnation. 15 D’ailleurs, Hérode non plus, puisqu’il nous l’a renvoyé. En somme, cet homme n’a rien fait qui mérite la mort. 16 Je vais donc le relâcher après lui avoir fait donner une correction. » 18 L. Ils se mirent à crier tous ensemble : F. « Mort à cet homme ! Relâche-nous Barabbas. » 19 L. Ce Barabbas avait été jeté en prison pour une émeute survenue dans la ville, et pour meurtre. 20 Pilate, dans son désir de relâcher Jésus, leur adressa de nouveau la parole. 21 Mais ils vociféraient : F. « Crucifie-le ! Crucifie-le ! » 22 L. Pour la troisième fois, il leur dit : A. « Quel mal a donc fait cet homme ? Je n’ai trouvé en lui aucun motif de condamnation à mort. Je vais donc le relâcher après lui avoir fait donner une correction. » 23 L. Mais ils insistaient à grands cris, réclamant qu’il soit crucifié ; et leurs cris s’amplifiaient. 24 Alors Pilate décida de satisfaire leur requête. 25 Il relâcha celui qu’ils réclamaient, le prisonnier condamné pour émeute et pour meurtre, et il livra Jésus à leur bon plaisir. 26 L. Comme ils l’emmenaient, ils prirent un certain Simon de Cyrène, qui revenait des champs, et ils le chargèrent de la croix pour qu’il la porte derrière Jésus. 27 Le peuple, en grande foule, le suivait, ainsi que des femmes qui se frappaient la poitrine et se lamentaient sur Jésus. 28 Il se retourna et leur dit : X « Filles de Jérusalem, ne pleurez pas sur moi ! Pleurez plutôt sur vous-mêmes et sur vos enfants ! 29 Voici venir des jours où l’on dira : ‘Heureuses les femmes stériles, celles qui n’ont pas enfanté, celles qui n’ont pas allaité !’ 30 Alors on dira aux montagnes : ‘Tombez sur nous’, et aux collines : ‘Cachez-nous.’ 31 Car si l’on traite ainsi l’arbre vert, que deviendra l’arbre sec ? » 32 L. Ils emmenaient aussi avec Jésus deux autres, des malfaiteurs, pour les exécuter. 33 Lorsqu’ils furent arrivés au lieu dit : Le Crâne (ou Calvaire), là ils crucifièrent Jésus, avec les deux malfaiteurs, l’un à droite et l’autre à gauche. 34 Jésus disait : X « Père, pardonne-leur : ils ne savent pas ce qu’ils font. » L. Puis, ils partagèrent ses vêtements et les tirèrent au sort. 35 Le peuple restait là à observer. Les chefs tournaient Jésus en dérision et disaient : F. « Il en a sauvé d’autres : qu’il se sauve lui-même, s’il est le Messie de Dieu, l’Élu ! » 36 L. Les soldats aussi se moquaient de lui ; s’approchant, ils lui présentaient de la boisson vinaigrée, 37 en disant : F. « Si tu es le roi des Juifs, sauve-toi toi-même ! » 38 L. Il y avait aussi une inscription au-dessus de lui : « Celui-ci est le roi des Juifs. » 39 L’un des malfaiteurs suspendus en croix l’injuriait : A. « N’es-tu pas le Christ ? Sauve-toi toi-même, et nous aussi ! » 40 L. Mais l’autre lui fit de vifs reproches : A. « Tu ne crains donc pas Dieu ! Tu es pourtant un condamné, toi aussi ! 41 Et puis, pour nous, c’est juste : après ce que nous avons fait, nous avons ce que nous méritons. Mais lui, il n’a rien fait de mal. » 42 L. Et il disait : A. « Jésus, souviens-toi de moi quand tu viendras dans ton Royaume. » 43 L. Jésus lui déclara : X « Amen, je te le dis : aujourd’hui, avec moi, tu seras dans le Paradis. » 44 L. C’était déjà environ la sixième heure (c’est-à-dire : midi) ; l’obscurité se fit sur toute la terre jusqu’à la neuvième heure, 45 car le soleil s’était caché. Le rideau du Sanctuaire se déchira par le milieu. 46 Alors, Jésus poussa un grand cri : X « Père, entre tes mains je remets mon esprit. » L. Et après avoir dit cela, il expira. (Ici on fléchit le genou et on s’arrête un instant) 47 À la vue de ce qui s’était passé, le centurion rendit gloire à Dieu : A. « Celui-ci était réellement un homme juste. » 48 L. Et toute la foule des gens qui s’étaient rassemblés pour ce spectacle, observant ce qui se passait, s’en retournaient en se frappant la poitrine. 49 Tous ses amis,ainsi que les femmes qui le suivaient depuis la Galilée, se tenaient plus loin pour regarder. 50 Alors arriva un membre du Conseil, nommé Joseph ; c’était un homme bon et juste, 51 qui n’avait donné son accord ni à leur délibération, ni à leurs actes. Il était d’Arimathie, ville de Judée, et il attendait le règne de Dieu. 52 Il alla trouver Pilate et demanda le corps de Jésus. 53 Puis il le descendit de la croix, l’enveloppa dans un linceul et le mit dans un tombeau taillé dans le roc, où personne encore n’avait été déposé. 54 C’était le jour de la Préparation de la fête, et déjà brillaient les lumières du sabbat. 55 Les femmes qui avaient accompagné Jésus depuis la Galilée suivirent Joseph. Elles regardèrent le tombeau pour voir comment le corps avait été placé. 56 Puis elles s’en retournèrent et préparèrent aromates et parfums. Et, durant le sabbat, elles observèrent le repos prescrit.
Commentaire de Lc 23,34.43
« Père pardonne-leur, ils ne savent pas ce qu’ils font ! … Aujourd’hui, avec moi, tu seras dans le Paradis. » (Lc 23,34.43) Ces paroles de Jésus, si l’Évangéliste Luc est le seul à les noter, c’est parce qu’elles révèlent bien ce qui est important à ses yeux. D’abord cette prière extraordinaire de Jésus : « Père pardonne-leur, ils ne savent pas ce qu’ils font ! » (23,34) C’est au moment précis où les soldats romains viennent de crucifier Jésus. Que font-ils ? Ils ont expulsé au-dehors de la Ville sainte celui qui est le Saint par excellence. Ils ont expulsé leur Dieu ! Ils mettent à mort le Maître de la Vie. Au nom de Dieu, le Sanhédrin, c’est-à-dire le tribunal de Jérusalem, a condamné Dieu. Que fait Jésus ? Sa seule parole est de pardon ! C’est bien dans le Christ pardonnant à ses frères ennemis que nous découvrons jusqu’où va l’amour de Dieu. « Qui m’a vu a vu le Père » (Jn 14,9) avait dit Jésus, la veille. Deuxième phrase : « Aujourd’hui, avec moi, tu seras dans le Paradis. » (Lc 23,43) À ce moment, tout le monde agresse Jésus; trois fois retentit la même interpellation à Jésus crucifié : « Si tu es... »; « Si tu es le Messie » (23,35), ricanent les chefs... « Si tu es le roi des Juifs » (23,37) se moquent les soldats romains… « Si tu es le Christ » (23,39), injurie l’un des deux malfaiteurs crucifiés en même temps que lui. Et c’est là qu’intervient celui que nous appelons « le bon larron », qui n’était pourtant pas un « enfant de chœur » comme on dit ! Alors en quoi est-il admirable ? En quoi est-il un exemple ? Il commence par dire la vérité : « Pour nous, c’est juste : après ce que nous avons fait, nous avons ce que nous méritons. » (23,41) Puis il s’adresse humblement à Jésus : « Jésus, souviens-toi de moi quand tu viendras dans ton Royaume. » (23,42) Il reconnaît Jésus comme le Sauveur, il l’appelle au secours... prière d’humilité et de confiance... Il lui dit « Souviens-toi », ce sont les mots habituels de la prière que l’on adresse à Dieu : à travers Jésus, c’est donc au Père qu’il s’adresse; on a envie de dire « Il a tout compris ». Dans le récit de la passion, il est une autre phrase que saint Luc, là encore, est seul à dire : « Déjà brillaient les lumières du sabbat » (23,54). Luc termine le récit de la passion et de la mort du Christ par une évocation insistante du sabbat; il précise que les femmes qui accompagnaient Jésus depuis la Galilée sont allées regarder le tombeau pour voir comment le corps de Jésus avait été placé, elles ont préparé d’avance aromates et parfums, puis elles ont observé le repos du sabbat. Le récit de ces heures terribles s’achève donc sur une note de lumière et de paix; n’est-ce pas curieux ? Pour les Juifs, et, visiblement Luc était bien informé, le sabbat était la préfiguration du monde à venir : un jour où l’on baignait dans la grâce de Dieu; le jour où Dieu s’était reposé de toute l’œuvre de création qu’il avait faite, comme dit le livre de la Genèse; le jour où, par fidélité à l’Alliance, on scrutait les Écritures dans l’attente de la nouvelle création. Dans la passion et la mort de Jésus de Nazareth, l’humanité nouvelle est née : le règne de la grâce a commencé. Désormais, nos crucifix nous montrent le chemin à suivre : celui de l’amour des autres, quoi qu’il en coûte, celui du pardon.
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Sondez La Parole De Dieu 04/02/2024
Vous sondez les Écritures […] Ce sont elles qui rendent témoignage de moi. Jean 5.39
Les Israélites étaient très attachés à la lecture des Écritures, lesquelles faisaient leur fierté. Ces textes sacrés reçus de Dieu avaient une valeur inestimable. Les scribes ne cessaient de les recopier pour qu’ils puissent être lus par tous. Ainsi, un ministre éthiopien put acquérir le livre du prophète Ésaïe que Philippe, l’évangéliste, utilisa pour lui révéler le Christ¹. Car Jésus est aussi révélé dans l’Ancien Testament.
Les pharisiens sondaient les Écritures. Mais ils n’avaient pas réussi à y découvrir la présence du Christ. Jésus leur dit : Vous sondez les Écritures, parce que vous pensez avoir en elles la vie éternelle ; ce sont elles qui rendent témoignage de moi. Jésus le confirmera aux disciples d’Emmaüs : Hommes sans intelligence, et dont le cœur est lent à croire tout ce qu’ont dit les prophètes… Et commençant par Moïse et par tous les prophètes, il leur expliqua dans toutes les Écritures ce qui le concernait ².
Ne sommes-nous pas comme ces disciples qui n’avaient pas compris que toute la Bible révèle le Christ, celui qui est le Dieu véritable et la vie éternelle³ ? Alors, avec persévérance, fouillons l’Ancien Testament pour y découvrir Jésus, le Fils de Dieu, le Sauveur du monde, que les Israélites n’avaient pas su découvrir.
Yves Perrier
¹ Actes des Apôtres 8.26-40 ² Luc 24.25-27 ³ 1 Jean 5.20
__________________ Lecture proposée : Évangile selon Jean, chapitre 5, versets 30 à 47.
30 Je ne puis rien faire de moi-même: selon que j'entends, je juge; et mon jugement est juste, parce que je ne cherche pas ma volonté, mais la volonté de celui qui m'a envoyé.
31 Si c'est moi qui rends témoignage de moi-même, mon témoignage n'est pas vrai.
32 Il y en a un autre qui rend témoignage de moi, et je sais que le témoignage qu'il rend de moi est vrai.
33 Vous avez envoyé vers Jean, et il a rendu témoignage à la vérité.
34 Pour moi ce n'est pas d'un homme que je reçois le témoignage; mais je dis ceci, afin que vous soyez sauvés.
35 Jean était la lampe qui brûle et qui luit, et vous avez voulu vous réjouir une heure à sa lumière.
36 Moi, j'ai un témoignage plus grand que celui de Jean; car les oeuvres que le Père m'a donné d'accomplir, ces oeuvres mêmes que je fais, témoignent de moi que c'est le Père qui m'a envoyé.
37 Et le Père qui m'a envoyé a rendu lui-même témoignage de moi. Vous n'avez jamais entendu sa voix, vous n'avez point vu sa face,
38 et sa parole ne demeure point en vous, parce que vous ne croyez pas à celui qu'il a envoyé.
39 Vous sondez les Écritures, parce que vous pensez avoir en elles la vie éternelle: ce sont elles qui rendent témoignage de moi.
40 Et vous ne voulez pas venir à moi pour avoir la vie!
41 Je ne tire pas ma gloire des hommes.
42 Mais je sais que vous n'avez point en vous l'amour de Dieu.
43 Je suis venu au nom de mon Père, et vous ne me recevez pas; si un autre vient en son propre nom, vous le recevrez.
44 Comment pouvez-vous croire, vous qui tirez votre gloire les uns des autres, et qui ne cherchez point la gloire qui vient de Dieu seul?
45 Ne pensez pas que moi je vous accuserai devant le Père; celui qui vous accuse, c'est Moïse, en qui vous avez mis votre espérance.
46 Car si vous croyiez Moïse, vous me croiriez aussi, parce qu'il a écrit de moi.
47 Mais si vous ne croyez pas à ses écrits, comment croirez-vous à mes paroles?
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Si toi tu es le Christ, dis-le nous. Il leur dit : Si je vous le dis, vous ne le croirez pas ; et si je vous interroge, vous ne me répondrez pas, ni ne me laisserez partir. Mais désormais le Fils de l’homme sera assis à la droite de la puissance de Dieu. Luc 22. 67-69
Christ à la droite de Dieu
Nous avons vu que, dans l’Évangile de Marc, le Seigneur Jésus est présenté comme le parfait Serviteur de l’Éternel. Dans l’Évangile de Luc, il apparaît comme l’Homme saint et sans péché, l’homme réellement selon le cœur de Dieu. Le “Fils de l’homme” est un nom que le Seigneur employait souvent en parlant de lui-même. Combien nous sommes reconnaissants pour cette affirmation : “Le Fils de l’homme est venu chercher et sauver ce qui était perdu” (Luc 19. 10) !
Pour nous, l’expression “Fils de l’homme” insiste sur son humanité bien réelle. Elle a aussi un caractère prophétique. Le Psaume 8 nous dit que le Fils de l’homme régnera sur toutes les œuvres sortant des mains de Dieu. Daniel annonce que le Fils de l’homme recevra plus tard “la domination, et l’honneur, et la royauté, pour que tous les peuples, les peuplades et les langues, le servent” (7. 14). Le Père voulait que ce que le Fils a créé, étant Dieu, il le gouverne en tant qu’Homme.
Dans ce passage de Luc 22, Jésus est amené devant les dirigeants d’Israël qui lui demandent s’il est le Christ. Sa vie, ses miracles, son enseignement le prouvaient à tous ceux qui avaient de la foi pour le recevoir et voulaient bien ouvrir les yeux. Mais le Seigneur connaissait leurs cœurs. Leur question n’était pas sincère, et ils cherchaient plutôt une raison pour l’accuser et mettre à mort l’Oint de Dieu, le Fils de l’homme destiné à dominer sur tout.
Il est bien remarquable que ce soit dans cette circonstance où il peut sembler sans pouvoir, que Jésus affirme au contraire qu’il sera désormais assis à la droite de la puissance de Dieu ! Les hommes pouvaient le rejeter de la terre, mais ce ne serait que pour qu’il prenne dans le ciel la place du pouvoir suprême !
K. Quartell
“Que ta main soit sur l’homme de ta droite, sur le fils de l’homme que tu as fortifié pour toi” (Psaume 80. 17). Nous pouvons comprendre d’après ce passage pourquoi le Seigneur prend habituellement le titre de Fils de l’homme. Bien que rejeté, il est Celui sur lequel la main droite de Dieu doit manifester sa puissance… Cela donne une grande importance à ce nom qui, d’après le Psaume 8, apporte la délivrance selon toute la vaste portée de sa puissance.
J.N. Darby
➡ Dimanche 25 juin 2023
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L'Évangile du dimanche 14 avril 2019
Dimanche des Rameaux et de la Passion - Lc 19,28-40 / Is 50,4-7 / Ps 22(21),8-9.17-18a.19-20.22c-24a / Ph 2,6-11 / Lc 22,14-71.23,1-56Le dimanche des Rameaux ouvre la semaine Sainte par l'entrée triomphale de Jésus dans Jérusalem. La foule qui l'acclame est prête à le suivre comme un roi victorieux, mais le condamnera ensuite, manipulée par les chefs des prêtres : « crucifie-le ! ». Ce revirement condense la versatilité des foules soumises à influence. Il illustre notre tendance à changer d'avis selon nos intérêts du moment, et notre propension à suivre celui qui semble le plus fort. Au cœur de la Passion de Jésus, la présence de son Père transparaît dans les attitudes miséricordieuses qu'Il entretient avec tous ceux qu'Il croise. « Pardonne-leur… » est sa seule parole envers ses ennemis ; nous découvrons là jusqu'où va l'amour de Dieu. Aujourd'hui encore, des hommes dressent des croix, torturent et massacrent. Et la volonté de Dieu est de rejoindre ceux qui sont sacrifiés à nos illusoires prospérités ou vérités.
Évangile de Jésus-Christ selon saint Luc 22,14-71.23,1-56
Quand l'heure fut venue, Jésus prit place à table, et les Apôtres avec lui.Il leur dit : « J'ai désiré d'un grand désir manger cette Pâque avec vous avant de souffrir ! Car je vous le déclare : jamais plus je ne la mangerai jusqu'à ce qu'elle soit pleinement accomplie dans le royaume de Dieu. »Alors, ayant reçu une coupe et rendu grâce, il dit : « Prenez ceci et partagez entre vous.Car je vous le déclare : désormais, jamais plus je ne boirai du fruit de la vigne jusqu'à ce que le royaume de Dieu soit venu. »Puis, ayant pris du pain et rendu grâce, il le rompit et le leur donna, en disant : « Ceci est mon corps, donné pour vous. Faites cela en mémoire de moi. »Et pour la coupe, après le repas, il fit de même, en disant : « Cette coupe est la nouvelle Alliance en mon sang répandu pour vous.Et cependant, voici que la main de celui qui me livre est à côté de moi sur la table.En effet, le Fils de l'homme s'en va selon ce qui a été fixé. Mais malheureux cet homme-là par qui il est livré ! »Les Apôtres commencèrent à se demander les uns aux autres quel pourrait bien être, parmi eux, celui qui allait faire cela.Ils en arrivèrent à se quereller : lequel d'entre eux, à leur avis, était le plus grand ?Mais il leur dit : « Les rois des nations les commandent en maîtres, et ceux qui exercent le pouvoir sur elles se font appeler bienfaiteurs.Pour vous, rien de tel ! Au contraire, que le plus grand d'entre vous devienne comme le plus jeune, et le chef, comme celui qui sert.Quel est en effet le plus grand : celui qui est à table, ou celui qui sert ? N'est-ce pas celui qui est à table ? Eh bien moi, je suis au milieu de vous comme celui qui sert.Vous, vous avez tenu bon avec moi dans mes épreuves.Et moi, je dispose pour vous du Royaume, comme mon Père en a disposé pour moi.Ainsi vous mangerez et boirez à ma table dans mon Royaume, et vous siégerez sur des trônes pour juger les douze tribus d'Israël.Simon, Simon, voici que Satan vous a réclamés pour vous passer au crible comme le blé.Mais j'ai prié pour toi, afin que ta foi ne défaille pas. Toi donc, quand tu seras revenu, affermis tes frères. »Pierre lui dit : « Seigneur, avec toi, je suis prêt à aller en prison et à la mort. »Jésus reprit : « Je te le déclare, Pierre : le coq ne chantera pas aujourd'hui avant que toi, par trois fois, tu aies nié me connaître. »Puis il leur dit : « Quand je vous ai envoyés sans bourse, ni sac, ni sandales, avez-vous donc manqué de quelque chose ? »Ils lui répondirent : « Non, de rien. » Jésus leur dit : « Eh bien maintenant, celui qui a une bourse, qu'il la prenne, de même celui qui a un sac ; et celui qui n'a pas d'épée, qu'il vende son manteau pour en acheter une.Car, je vous le déclare : il faut que s'accomplisse en moi ce texte de l'Écriture : Il a été compté avec les impies. De fait, ce qui me concerne va trouver son accomplissement. »Ils lui dirent : « Seigneur, voici deux épées. » Il leur répondit : « Cela suffit. »Jésus sortit pour se rendre, selon son habitude, au mont des Oliviers, et ses disciples le suivirent.Arrivé en ce lieu, il leur dit : « Priez, pour ne pas entrer en tentation. »Puis il s'écarta à la distance d'un jet de pierre environ. S'étant mis à genoux, il priait en disant :« Père, si tu le veux, éloigne de moi cette coupe ; cependant, que soit faite non pas ma volonté, mais la tienne. »Alors, du ciel, lui apparut un ange qui le réconfortait.Entré en agonie, Jésus priait avec plus d'insistance, et sa sueur devint comme des gouttes de sang qui tombaient sur la terre.Puis Jésus se releva de sa prière et rejoignit ses disciples qu'il trouva endormis, accablés de tristesse.Il leur dit : « Pourquoi dormez-vous ? Relevez-vous et priez, pour ne pas entrer en tentation. »Il parlait encore, quand parut une foule de gens. Celui qui s'appelait Judas, l'un des Douze, marchait à leur tête. Il s'approcha de Jésus pour lui donner un baiser.Jésus lui dit : « Judas, c'est par un baiser que tu livres le Fils de l'homme ? »Voyant ce qui allait se passer, ceux qui entouraient Jésus lui dirent : « Seigneur, et si nous frappions avec l'épée ? »L'un d'eux frappa le serviteur du grand prêtre et lui trancha l'oreille droite.Mais Jésus dit : « Restez-en là ! » Et, touchant l'oreille de l'homme, il le guérit.Jésus dit alors à ceux qui étaient venus l'arrêter, grands prêtres, chefs des gardes du Temple et anciens : « Suis-je donc un bandit, pour que vous soyez venus avec des épées et des bâtons ?Chaque jour, j'étais avec vous dans le Temple, et vous n'avez pas porté la main sur moi. Mais c'est maintenant votre heure et le pouvoir des ténèbres. »S'étant saisis de Jésus, ils l'emmenèrent et le firent entrer dans la résidence du grand prêtre. Pierre suivait à distance.On avait allumé un feu au milieu de la cour, et tous étaient assis là. Pierre vint s'asseoir au milieu d'eux.Une jeune servante le vit assis près du feu ; elle le dévisagea et dit : « Celui-là aussi était avec lui. »Mais il nia : « Non, je ne le connais pas. »Peu après, un autre dit en le voyant : « Toi aussi, tu es l'un d'entre eux. » Pierre répondit : « Non, je ne le suis pas. »Environ une heure plus tard, un autre insistait avec force : « C'est tout à fait sûr ! Celui-là était avec lui, et d'ailleurs il est Galiléen. »Pierre répondit : « Je ne sais pas ce que tu veux dire. » Et à l'instant même, comme il parlait encore, un coq chanta.Le Seigneur, se retournant, posa son regard sur Pierre. Alors Pierre se souvint de la parole que le Seigneur lui avait dite : « Avant que le coq chante aujourd'hui, tu m'auras renié trois fois. »Il sortit et, dehors, pleura amèrement.Les hommes qui gardaient Jésus se moquaient de lui et le rouaient de coups.Ils lui avaient voilé le visage, et ils l'interrogeaient : « Fais le prophète ! Qui est-ce qui t'a frappé ? »Et ils proféraient contre lui beaucoup d'autres blasphèmes.Lorsqu'il fit jour, se réunit le collège des anciens du peuple, grands prêtres et scribes, et on emmena Jésus devant leur conseil suprême.Ils lui dirent : « Si tu es le Christ, dis-le-nous. » Il leur répondit : « Si je vous le dis, vous ne me croirez pas ; et si j'interroge, vous ne répondrez pas.Mais désormais le Fils de l'homme sera assis à la droite de la Puissance de Dieu. »Tous lui dirent alors : « Tu es donc le Fils de Dieu ? » Il leur répondit : « Vous dites vous-mêmes que je le suis. »Ils dirent alors : « Pourquoi nous faut-il encore un témoignage ? Nous-mêmes, nous l'avons entendu de sa bouche. »L'assemblée tout entière se leva, et on l'emmena chez Pilate.On se mit alors à l'accuser : « Nous avons trouvé cet homme en train de semer le trouble dans notre nation : il empêche de payer l'impôt à l'empereur, et il dit qu'il est le Christ, le Roi. »Pilate l'interrogea : « Es-tu le roi des Juifs ? » Jésus répondit : « C'est toi-même qui le dis. »Pilate s'adressa aux grands prêtres et aux foules : « Je ne trouve chez cet homme aucun motif de condamnation. »Mais ils insistaient avec force : « Il soulève le peuple en enseignant dans toute la Judée ; après avoir commencé en Galilée, il est venu jusqu'ici. »À ces mots, Pilate demanda si l'homme était Galiléen.Apprenant qu'il relevait de l'autorité d'Hérode, il le renvoya devant ce dernier, qui se trouvait lui aussi à Jérusalem en ces jours-là.À la vue de Jésus, Hérode éprouva une joie extrême : en effet, depuis longtemps il désirait le voir à cause de ce qu'il entendait dire de lui, et il espérait lui voir faire un miracle.Il lui posa bon nombre de questions, mais Jésus ne lui répondit rien.Les grands prêtres et les scribes étaient là, et ils l'accusaient avec véhémence.Hérode, ainsi que ses soldats, le traita avec mépris et se moqua de lui : il le revêtit d'un manteau de couleur éclatante et le renvoya à Pilate.Ce jour-là, Hérode et Pilate devinrent des amis, alors qu'auparavant il y avait de l'hostilité entre eux.Alors Pilate convoqua les grands prêtres, les chefs et le peuple.Il leur dit : « Vous m'avez amené cet homme en l'accusant d'introduire la subversion dans le peuple. Or, j'ai moi-même instruit l'affaire devant vous et, parmi les faits dont vous l'accusez, je n'ai trouvé chez cet homme aucun motif de condamnation.D'ailleurs, Hérode non plus, puisqu'il nous l'a renvoyé. En somme, cet homme n'a rien fait qui mérite la mort.Je vais donc le relâcher après lui avoir fait donner une correction. » […]Ils se mirent à crier tous ensemble : « Mort à cet homme ! Relâche-nous Barabbas. »Ce Barabbas avait été jeté en prison pour une émeute survenue dans la ville, et pour meurtre.Pilate, dans son désir de relâcher Jésus, leur adressa de nouveau la parole.Mais ils vociféraient : « Crucifie-le ! Crucifie-le ! »Pour la troisième fois, il leur dit : « Quel mal a donc fait cet homme ? Je n'ai trouvé en lui aucun motif de condamnation à mort. Je vais donc le relâcher après lui avoir fait donner une correction. »Mais ils insistaient à grands cris, réclamant qu'il soit crucifié ; et leurs cris s'amplifiaient.Alors Pilate décida de satisfaire leur requête.Il relâcha celui qu'ils réclamaient, le prisonnier condamné pour émeute et pour meurtre, et il livra Jésus à leur bon plaisir.Comme ils l'emmenaient, ils prirent un certain Simon de Cyrène, qui revenait des champs, et ils le chargèrent de la croix pour qu'il la porte derrière Jésus.Le peuple, en grande foule, le suivait, ainsi que des femmes qui se frappaient la poitrine et se lamentaient sur Jésus.Il se retourna et leur dit : « Filles de Jérusalem, ne pleurez pas sur moi ! Pleurez plutôt sur vous-mêmes et sur vos enfants !Voici venir des jours où l'on dira : “Heureuses les femmes stériles, celles qui n'ont pas enfanté, celles qui n'ont pas allaité !”Alors on dira aux montagnes : “Tombez sur nous”, et aux collines : “Cachez-nous.”Car si l'on traite ainsi l'arbre vert, que deviendra l'arbre sec ? »Ils emmenaient aussi avec Jésus deux autres, des malfaiteurs, pour les exécuter.Lorsqu'ils furent arrivés au lieu dit : Le Crâne (ou Calvaire), là ils crucifièrent Jésus, avec les deux malfaiteurs, l'un à droite et l'autre à gauche.Jésus disait : « Père, pardonne-leur : ils ne savent pas ce qu'ils font. » Puis, ils partagèrent ses vêtements et les tirèrent au sort.Le peuple restait là à observer. Les chefs tournaient Jésus en dérision et disaient : « Il en a sauvé d'autres : qu'il se sauve lui-même, s'il est le Messie de Dieu, l'Élu ! »Les soldats aussi se moquaient de lui ; s'approchant, ils lui présentaient de la boisson vinaigrée, en disant : « Si tu es le roi des Juifs, sauve-toi toi-même ! »Il y avait aussi une inscription au-dessus de lui : « Celui-ci est le roi des Juifs. »L'un des malfaiteurs suspendus en croix l'injuriait : « N'es-tu pas le Christ ? Sauve-toi toi-même, et nous aussi ! »Mais l'autre lui fit de vifs reproches : « Tu ne crains donc pas Dieu ! Tu es pourtant un condamné, toi aussi !Et puis, pour nous, c'est juste : après ce que nous avons fait, nous avons ce que nous méritons. Mais lui, il n'a rien fait de mal. »Et il disait : « Jésus, souviens-toi de moi quand tu viendras dans ton Royaume. »Jésus lui déclara : « Amen, je te le dis : aujourd'hui, avec moi, tu seras dans le Paradis. »C'était déjà environ la sixième heure (c'est-à-dire : midi) ; l'obscurité se fit sur toute la terre jusqu'à la neuvième heure, car le soleil s'était caché. Le rideau du Sanctuaire se déchira par le milieu.Alors, Jésus poussa un grand cri : « Père, entre tes mains je remets mon esprit. » Et après avoir dit cela, il expira.À la vue de ce qui s'était passé, le centurion rendit gloire à Dieu : « Celui-ci était réellement un homme juste. »Et toute la foule des gens qui s'étaient rassemblés pour ce spectacle, observant ce qui se passait, s'en retournaient en se frappant la poitrine.Tous ses amis, ainsi que les femmes qui le suivaient depuis la Galilée, se tenaient plus loin pour regarder.Alors arriva un membre du Conseil, nommé Joseph ; c'était un homme bon et juste, qui n'avait donné son accord ni à leur délibération, ni à leurs actes. Il était d'Arimathie, ville de Judée, et il attendait le règne de Dieu.Il alla trouver Pilate et demanda le corps de Jésus.Puis il le descendit de la croix, l'enveloppa dans un linceul et le mit dans un tombeau taillé dans le roc, où personne encore n'avait été déposé.C'était le jour de la Préparation de la fête, et déjà brillaient les lumières du sabbat.Les femmes qui avaient accompagné Jésus depuis la Galilée suivirent Joseph. Elles regardèrent le tombeau pour voir comment le corps avait été placé.Puis elles s'en retournèrent et préparèrent aromates et parfums. Et, durant le sabbat, elles observèrent le repos prescrit.
Livre d'Isaïe 50,4-7. Le Seigneur mon Dieu m'a donné le langage des disciples, pour que je puisse, d'une parole, soutenir celui qui est épuisé. Chaque matin, il éveille, il éveille mon oreille pour qu'en disciple, j'écoute. Le Seigneur mon Dieu m'a ouvert l'oreille, et moi, je ne me suis pas révolté, je ne me suis pas dérobé. J'ai présenté mon dos à ceux qui me frappaient, et mes joues à ceux qui m'arrachaient la barbe. Je n'ai pas caché ma face devant les outrages et les crachats. Le Seigneur mon Dieu vient à mon secours ; c'est pourquoi je ne suis pas atteint par les outrages, c'est pourquoi j'ai rendu ma face dure comme pierre : je sais que je ne serai pas confondu.
Voir en ligne : Dimanche dans la ville
Jardinier de Dieu
via Communauté pastorale du Littoral Ouest http://bit.ly/2It0ufX
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L’eau en Islande
Vous allez me dire que c’est un sujet banal, et que j’ai sans doute des choses plus importantes à vous raconter. Mais ils sont où les volcans ? Et les geysers ? Et les paysages de carte postale ? Doucement, ça viendra plus tard. L’Islande est un pays difficile à aborder, et je prends mon temps pour apprécier chaque minute de mon séjour. En plus, vous n’allez pas être déçus. L’eau en Islande est un sujet qui mérite votre attention.
L’eau du robinet
Une des premières choses que m’a dit Íris, la mère de famille, c’est de faire attention avec les robinets. L’eau provient directement du sol, aussi elle peut passer de très froide à très chaude. (L’Islande, terre de feu et de glace, c’est pas juste une image ! L’eau provient directement des volcans et des glaciers). J’ai mis ma main sous le jet d’eau et j’ai été surprise par le froid mordant, puis par la chaleur intense, le changement s’étant opéré en à peine cinq secondes. Devant mon regard étonné, le père de famille, Krístjan, me remplit un verre d’eau froide et le pose fièrement sur la table devant moi. “L’eau d’ici est excellente, surtout n'en achète jamais dans un magasin, elle est potable partout !”. Je suis perplexe et sceptique car l’eau est trouble. En y regardant de plus près, j’observe que la pression a créé des milliers de bulles minuscules qui se dissipent rapidement. L’eau devient parfaitement transparente et, rassurée, je goûte au Saint Graal. On dirait l’eau qu’on achète 3€ au supermarché. Elle est excellente, et riche en pleins de choses très bonnes pour la santé (pardonnez-moi pour le manque de précision, je ne suis pas géologue). Depuis que je suis arrivée, je bois beaucoup plus volontiers qu’avant !
À LA DOUCHE !
Figurez-vous qu’en Islande, les habitants ont accès au chauffage domestique et à l’eau chaude pour trois fois rien ! Ça peut paraître stupide comme ça, mais l’Islande est une ÎLE (nan, sérieux Lisou ?) où il y a des VOLCANS (aux noms imprononçables) et des GLACIERS (très gros glaciers). Pour en savoir plus, rendez vous sur cette page : http://www.islandenpoche.net/geologie.html.
Bref. Íris me dit que je peux rester aussi longtemps que je veux sous la douche, ils ne manqueront jamais d’eau chaude. Ce n’est pas tombé dans l’oreille d’un sourd. Ici, pas de querelles familiales et de débats sans fin pour savoir qui a vidé le ballon d’eau chaude. Ici, on peut prendre des bains tous les jours sans conséquences, et je compte bien en profiter !
Ma première douche était incroyable. Est-ce que vous me croirez si je vous dis que j’ai pu sentir la différence avec la France ? (Beaucoup d’entre vous se diront que je suis aveuglée par l’amour inconditionnel que je porte à ce pays et que je trouve tout plus beau ici, JE SAIS !). L’eau n’est quasiment pas traitée, tant elle est dénuée de pollution. Énormément de gens s’accordent à dire que prendre une douche en Islande est une expérience qui mérite d’être vécue. Je ne sais pas si c’est purement psychologique, mais ma peau parait plus douce depuis que je suis ici !
Petit hic, l’eau chaude n’a pas bon goût et sent le souffre. L’eau chaude provenant des sous-sols est plus ou moins chargée en souffre selon les régions, ce qui peut être dérangeant pour qui n’est pas habitué. Néanmoins, elle reste potable et on s’y habitue vite ! Alors tous à poil, et à la douche !
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