#- Cet homme est un suspect
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lolochaponnay · 10 months ago
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Un inspecteur de police fait passer un entretien à trois blondes afin de trouver sa partenaire pour les enquêtes de terrain. Il regarde la première blonde et lui montre une photo: - Cet homme est un suspect, regardez bien sa photo. Comment le reconnaîtriez-vous dans la rue? La première blonde répond: - Facile Monsieur, il n'a qu'une seule oreille. L'inspecteur est surpris, il s'exclame: - Mais c'est normal qu'il n'ait qu'une oreille, il est de profil sur la photo! Il se tourne vers la deuxième blonde et lui montre la même photo. Celle-ci lui répond: - Facile, il n’a qu’un oeil. Le policier commence à s’énerver: - C'est normal qu’il n’ait qu’un oeil et qu’une oreille, il est de profil. Il se retourne vers la troisième blonde et lui lance: - Réfléchissez bien avant de dire quoi que ce soit. Comment reconnaitriez-vous le suspect? La blonde, un peu paniquée, réfléchit un instant puis répond: - Facile, il porte des lentilles de contact! Le policier, qui n’était pas au courant de cet indice, se précipite donc pour voir le dossier et vérifier l’information. Le suspect porte bien des lentilles de contact. Il retourne vers la dernière blonde, très surpris, et lui demande: - Comment avez-vous su qu’il portait des lentilles? - Facile, avec un œil et une oreille, il ne pouvait pas porter de lunettes!
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das-coven · 8 days ago
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(via 1816 : L’Année sans été – Cataclysme climatique, réveil de l’occulte et sources d’inspiration pour les créateurs)
L'Année sans été offre un cadre unique pour aborder des récits où les personnages marginalisés – qu’ils soient femmes, personnes LGBTQIA+, ou figures spirituelles – jouent un rôle central, souvent en défiant les attentes de leur société ou en trouvant leur force dans la solidarité. 
Voici quelques amorces de scénarios qui pourraient enrichir vos parties :
Le Cercle de la Lumière Cachée
Une petite communauté de femmes guérisseuses et de figures marginalisées se forme discrètement pour survivre à l’hiver qui ne finit pas. Ce cercle cache bien des secrets, car il s’agit d’un groupe où des femmes qui aiment d'autres femmes et des personnes trans cherchent refuge. Ensemble, elles doivent utiliser leurs talents – qu’il s’agisse d’herboristerie, de magie ancienne, ou de rituels de protection – pour préserver leur village des forces obscures. Mais un prêtre itinérant commence à les suspecter de sorcellerie, et les joueurs devront décider jusqu’où ils sont prêts à aller pour protéger leur secret et leur communauté.
L’Auberge de l’Espoir Caché
Une auberge isolée, perdue dans les montagnes suisses, devient un point de rencontre pour les voyageurs pris au piège par le froid. Parmi eux, un jeune poète androgyne en fuite, accusé à tort de blasphème, et une aventurière au passé mystérieux qui prétend être un homme pour parcourir le monde en toute sécurité. Alors que d’étranges événements se produisent autour de l’auberge, les joueurs devront découvrir comment ces âmes perdues peuvent s’unir pour repousser des créatures qui semblent se nourrir de la peur et des préjugés.
Les Érudites de l’Ombre
À Genève, un cercle d’intellectuelles – composé de femmes qui ne peuvent publier leurs travaux sous leur propre nom et de jeunes hommes désireux d’explorer leur identité de genre dans une société étouffante – se réunit en secret pour discuter de philosophie et d’alchimie. Mais lorsque l’une des membres commence à avoir des visions prophétiques, qui semblent liées aux ténèbres qui enveloppent le monde, les joueurs sont entraînés dans une enquête qui les mène jusqu’aux bibliothèques interdites et aux rituels oubliés. Un équilibre doit être trouvé entre la quête de savoir et la préservation des identités de chacun.
L’Amour Maudit d’un Été Perdu
Une romance naissante entre deux personnages féminins (ou entre deux personnages de même genre) se développe en pleine Année sans été. Mais cette histoire d’amour est hantée par des ombres, littéralement : des entités qui semblent se nourrir de la culpabilité et des peurs qu’impose la société patriarcale. Les joueurs doivent aider les amoureuses à braver les préjugés de l’époque, tout en cherchant un moyen de bannir les spectres qui les poursuivent et qui symbolisent les jugements de leur entourage.
Le Gardien du Jardin des Cendres
Dans une campagne reculée, un domaine autrefois prospère est maintenant couvert de cendres et de plantes mortes. Le gardien du domaine, un ancien soldat trans qui a trouvé dans cet endroit un refuge loin des attentes de la société, fait appel aux joueurs pour comprendre pourquoi les terres dépérissent de manière si étrange. Le mystère s’épaissit quand il s’avère que le sol cache des reliques d’un ancien culte dédié à une divinité oubliée, et que les personnages doivent choisir entre réveiller les forces qui y sommeillent ou laisser le domaine mourir à jamais.
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omagazineparis · 10 months ago
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Catherine Leroy - femme photographe de guerre
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Suite de notre visite de l’exposition “Femmes photographes de guerre” se tenant au musée de la Libération de Paris – musée du général Leclerc – musée Jean Moulin. Après les pionnières Gerda Taro et Lee Miller, la directrice du musée Sylvie Zaidman évoque cette fois les portraits de trois photographes françaises, Catherine Leroy, Christine Spengler et Françoise Demulder. Toutes trois se sont fait connaître sur des terrains d’opération modernes : Vietnam, Proche-Orient, etc. Chacune a alors pu jeter son regard particulier, tour à tour direct, empathique ou distancié, sur les conflits de la deuxième moitié du 20e siècle… Article rédigé par : ZIEL Jérôme Catherine Leroy : son côté direct… Avec Catherine Leroy, nous entrons de plain pied dans la guerre ‘moderne’ car elle s’est notamment illustrée pendant la guerre du Vietnam. Alors qu’elle n’a qu’une vingtaine d’années, elle décide de partir au Vietnam en 1966. Sylvie Zaidman nous rappelle que le pays est alors le laboratoire de la guerre froide : « une république démocratique au nord fait face à un régime ultra-autoritaire au sud, soutenu par les Américains. Ces derniers s’engagent massivement dans le conflit à la fin des années 60 ». Comme le note Sylvie, « les photographies de Catherine Leroy sont très crues. Elle se confronte à son sujet et met en avant les visages, quitte à se montrer très directe. N’oublions pas qu’il s’agit aussi pour elle de vendre ses photos. Or, les agences de presse jouent la concurrence et l’émulation entre les photographes ». Sylvie s’arrête sur une photo montrant un soldat américain assénant un coup de poing en plein visage d’un Vietnamien suspecté d’être un Vietcong. … doublé d’une grande compassion Malgré son côté direct, Catherine Leroy parvient à se faire publier dans le journal féminin Elle en 1968. Quel contraste de voir parmi les articles consacrés à la mode, une photo de marine trouvant des suspects vietcongs. On le voit les sortir manu militari de l’eau d'un étang où ils s’étaient cachés ! Un autre de ses clichés les plus connus représente Vernon Wike, infirmier militaire. Visiblement, elle a pris la photo couchée sur le sol. Elle réalise alors un portrait tout en action de cet aide-soignant. Au milieu de la bataille, ce dernier vérifie si, parmi les victimes tombées sur le champ de bataille, se trouvent encore des hommes en vie. Après la guerre, Catherine Leroy montre le traumatisme subi par les vétérans du Vietnam en les suivant après leur retour aux États-Unis. Elle retrouve ainsi Vernon Wike alors qu’il a 58 ans et réalise un second portrait de l’homme. En tirant le portrait de cet homme cassé, elle montre que les soldats eux-mêmes ne se remettent jamais des violences qui continuent de les hanter, bien des années après les faits. Christine Spengler : une empathie transparaissant sur ses clichés Christine Spengler est une photographe de guerre active dans les années 60/70. Une de ses photos a d’ailleurs été utilisée pour l’affiche de l’exposition ‘Femmes photographes de guerre’. Elle a commencé à photographier alors qu’elle était au Tchad, aux mains de groupes locaux. Elle a eu envie de témoigner des évènements en prenant des prises de vue. Comme l’explique Sylvie : « Quand j’ai fait la sélection des photos, j’ai tenu absolument à montrer des clichés du conflit irlandais, dans le but de faire comprendre au public que les conflits pouvaient avoir lieu près de chez nous. C’était avant que l’actualité ne nous rattrape avec la guerre en Ukraine ». Ce qui frappe chez Christine Spengler, c’est sa dimension empathique, proche de ses sujets. Ainsi, elle n’hésite pas à photographier des enfants. Elle dit d’ailleurs qu’elle « n’a jamais volé une seule photo sans le consentement de ses sujets ». Elle préfère au contraire fixer ses sujets en comptant jusqu’à trois, avant de déclencher. Cela laisse le temps aux personnes de s’en aller si elles ne souhaitent pas être photographiées. Christine rend souvent visite au Musée de la Libération de Paris. Sylvie précise même qu’elle a laissé un bouquet de fleurs artificielles sur place, exposé sous l’une de ses photos. « Elle voulait vraiment rendre hommage aux victimes de la guerre en Ukraine. Ce qui est un geste important ». Christine Spengler : le désastre de Phnom Penh repris sur l’affiche de l’expo Sur une de ses photos, Christine Spengler a photographié des enfants jouant dans le Mékong avec des douilles d’obus, image déjà terrible en soi. Quelques heures plus tard, elle se retrouve face au corps d’un militaire venant d’être tué. Elle s’aperçoit alors que l’un des enfants qui jouaient quelques heures plus tôt dans le Mékong n’est autre que le fils de ce militaire tué. Elle décide d’immortaliser cet enfant agenouillé devant le body bag de son père… Christine s’est retrouvée sur des terrains aussi divers que le Vietnam, le Cambodge, l’Iran, etc. Elle se promène ainsi en Iran en burqa, sous laquelle elle cache son appareil. Elle y fait des photos transfixiantes, comme celle d’un cimetière de martyres. La photo de Christine reprise pour l’affiche de l’expo représente le désastre de Phnom Penh. Comme Sylvie le note : « On ne sait trop quoi dire devant le spectacle d’une telle apocalypse. La photo date de 1975. Elle a fait une première photo avec les personnages de dos. Au moment où l’un des personnages se retourne, elle est tellement émue par son air désespéré qu’elle prend une deuxième photo. Christine a refusé que nous montrions une photo d’elle où il y avait des cadavres, car elle ne l’aimait pas. Cependant, elle nous prouve que les photos sans cadavre disent parfois beaucoup plus de choses sur les guerres ». Sans titre (c) Dotation Catherine Leroy Françoise Demulder : des photos ‘neutres’… en apparence Françoise Demulder a elle aussi travaillé au Cambodge et au Vietnam. D’abord mannequin dans une première vie, elle décide de partir pour le Vietnam aux côtés d’un ami journaliste. Elle se met alors à photographier ce qu'elle voit sur place. Elle fait partie de ces femmes qui se font concurrence entre elles en tant que photographes. Les grandes agences contribuaient fortement à cette concurrence puisqu’elles payaient les photos à l’unité : 15 $, 20 $ le cliché… Sur ses images, Françoise a toujours un pas de côté par rapport à ses sujets. Selon Sylvie, « elle a notamment réalisé des photos d’enfants soldats qui interpellent car ils n’ont pas l’air malheureux. Ces enfants se reposent ; ils sont à l’entraînement ; ils sont attentifs ; ou ils prennent la pose. Pour le regard occidental, il est insupportable de voir des enfants soldats. Car il s’agit de chair à canon. Nous savons bien qu’ils seront envoyés en première ligne ! » Pourtant, tels qu’ils sont immortalisés par Françoise Demulder, ils restent mutiques sur ce qu’ils vivent. C’est la raison pour laquelle le regard de Françoise paraît distancié. Elle nous laisse le soin d’apposer un jugement moral sur les sujets qu’elle donne à voir. Françoise Demulder, du Vietnam au Liban L'une de ses photos les plus connues montre l’entrée des troupes communistes dans Saigon, alors qu’elle est l’une des seules occidentales encore sur place. Comme l’explique Sylvie, « quand on voit ces troupes rentrant dans Saigon, on voit des militaires. On voit aussi une foule présente, ni enthousiaste, ni désespérée. On aperçoit un portrait de Ho Chi Minh. Les caractères chinois inscrits sur les camions indiquent l’origine de ces équipements. C’est une scène magnifiquement composée, mais cela ressemble à une pièce à conviction. Là encore cela ne dit pas grand-chose ». La photo la plus étonnante de Françoise Demulder, pour laquelle elle a reçu le prix de la ‘photographie de l’année’ attribué en 1977 par la Fondation World Press Photo a été prise à Beyrouth, dans le quartier de la Quarantaine. « Nous sommes en 1976, le Liban entre dans une période de guerre civile. Il est déchiré par de multiples attentats, suivis de représailles. La photo représente une femme voilée implorante face à un soldat des milices chrétiennes, réputées pour leur brutalité. On ne sait pas très bien ce qui va se passer, mais c’est une scène qui raconte une histoire, contrairement aux autres. » Malheureusement, cette histoire ne va pas très bien se terminer car ses protagonistes ont trouvé la mort peu après. L’agence de presse Gamma n’était pas fan de cette photo. Finalement, elle est parue dans Die Zeit. La publication a d’ailleurs choisi de la recadrer, donnant ainsi un aspect plus massif et écrasant encore au guerrier, qui semble complètement dominer la femme. (À suivre) Read the full article
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pedanther · 2 years ago
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Madame Danglars has less to say on the subject of guilt in the older translation:
—Je crois que de votre part, monsieur, votre puritanisme s’exagère la situation, dit Mme Danglars, dont l’œil si beau s’illumina d’une fugitive lueur. Ces sillons dont vous parliez à l’instant même, ont été tracés par toutes les jeunesses ardentes. Au fond des passions au-delà du plaisir, il y a toujours un peu de remords; c’est pour cela que l’Évangile, cette ressource éternelle des malheureux, nous a donné pour soutien, à nous autres pauvres femmes, l’admirable parabole de la fille pécheresse et de la femme adultère. Aussi, je vous l’avoue, en me reportant à ces délires de ma jeunesse je pense quelquefois que Dieu me les pardonnera, car sinon l’excuse, du moins la compensation s’en est bien trouvée dans mes souffrances; mais vous, qu’avez-vous à craindre de tout cela, vous autres hommes que tout le monde excuse et que le scandale anoblit?
“I think, sir, you exaggerate your situation,” said Madame Danglars, whose beautiful eyes sparkled for a moment. “The paths of which you were just speaking have been traced by all young men of ardent imaginations. Besides the pleasure, there is always remorse from the indulgence of our passions, and, after all, what have you men to fear from all this? the world excuses, and notoriety ennobles you.”
“I think that, so far as you are concerned, Monsieur,” said Mme Danglars, her lovely eyes briefly lighting up, “you are overscrupulous and exaggerating the situation. The tracks that you mentioned have been made by all hot-blooded youths. Beneath passion and beyond pleasure, there is always a trace of remorse; and that is why the Gospel, that everlasting succour to the unfortunate, has given us poor women as a prop the excellent parable of the sinner and the woman taken in adultery. So, when I consider the follies of my youth, I sometimes think that God will forgive them, because some compensation for them (though not an excuse) is to be found in my sufferings. But what do you have to fear from all this, you men whom everyone excuses and who are elevated by scandal?”
A slight disagreement about who says what about the Count of Monte Cristo (and in particular who raises the possibility of poison and who dismisses it). In each case, it's Villefort speaking first, then Mme Danglars:
—Mais l’avez-vous examiné profondément parfois? —Sans doute. Il est bizarre, mais voilà tout. Une chose qui m’a frappée seulement, c’est que de tout ce repas exquis qu’il nous a donné, il n’a rien touché, c’est que d’aucun plat il n’a voulu prendre sa part. —Oui, oui! dit Villefort, j’ai remarqué cela aussi. Si j’avais su ce que je sais maintenant, moi non plus je n’eusse touché à rien; j’aurais cru qu’il voulait nous empoisonner. —Et vous vous seriez trompé, vous le voyez bien. —Oui, sans doute; mais, croyez-moi, cet homme a d’autres projets.
“But have you ever watched him carefully?” “Doubtless he is capricious, but that is all; one thing alone struck me,—of all the exquisite things he placed before us, he touched nothing. I might have suspected he was poisoning us.” “And you see you would have been deceived.” “Yes, doubtless.” “But believe me, that man has other projects.
“But have you ever looked closely at him?” “Of course. He is odd, that’s all. I did, however, notice one thing which is that, throughout the whole of that exquisite meal which he gave us, he himself touched nothing from any dish.” “Yes, I too noticed that. If I had known what I know now, I should not have eaten anything myself. I should have thought he wanted to poison us.” “But you would have been wrong, as you see.” “Certainly, but that man, believe me, has some other plans.
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leblogdemarinaetjeanmarie · 20 days ago
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MARDI 5 NOVEMBRE 2024 (Billet 2 / 3)
« JURÉ N°2 » (1h54)
Un film de Clint Eastwood, avec Nicholas Hoult, Toni Collette, Zoey Deutch, Kiefer Sutherland…
Titre original : Juror #2
Critiques sur le Site AlloCiné, Presse : 3,7 / Spectateurs : 4,0
Commençons par la critique du Figaro, nous vous dirons ce que nous en avons pensé ensuite.
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L'intrigue de « Juré n° 2 » se déroule en Géorgie, dans un Savannah aux arbres envahis de mousse espagnole. Dans la nuit, sa voiture a heurté quelque chose. Justin (Nicholas Hoult) est sorti sous les trombes d'eau, a regardé dans le fossé, n'a rien vu. Ce trentenaire a une vie paisible. Son épouse (Zoey Deutch) est enceinte. Jusque-là, la grossesse se déroule normalement.
Quelque temps après, Justin est désigné d'office pour appartenir à un jury. Il ne se doute pas que ce choix va avoir de multiples conséquences. Le 25 octobre précédent, on a retrouvé le cadavre désarticulé d'une femme en talons hauts au bord d'une route. Il se souvient de cette soirée-là. Il était allé dans un bar. Cet ancien alcoolique avait commandé un verre de bourbon, qu'il n'avait pas touché.
Dans le box des accusés, un barbu nie être responsable de l'accident. La procureur (Toni Collette) marche sur des œufs. Elle se présente aux élections. Il ne faudrait pas que ce procès tourne au fiasco.
Autour de Justin, ils sont onze. Justin essaie d'éviter la chaise électrique au suspect. Des remords le taraudent. Et si les autorités découvraient qu'il possède un 4 × 4 Suzuki ? Que faire ?
Avec Clint Eastwood, tout est possible. Ce huis clos lui réussit. Il ne faut pas oublier que le cinéma a pris ses premières leçons au théâtre. S'il s'agit vraiment de son ultime long-métrage, il n'aurait pas à en rougir. Il y aurait vraiment pire, comme adieux.
(Source : « Eric Neuhoff – critique cinéma au Figaro »)
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Reprenons la dernière phrase du critique : « Il y aurait vraiment pire, comme adieux… », nous la complétons par : « Mais nous avons vu beaucoup mieux ! ».
Et oui, le problème c’est que ce film nous rappelle trop « 12 hommes en colère », lui, un vrai chef d’œuvre. Et alors que nous aimons tous les deux les films dits « de prétoire », celui-ci n’est pas à la hauteur des derniers que nous avons vus, « Anatomie d’une chute »… et même, tout dernièrement, « Le fil » de et avec Daniel Auteuil.
« Juré N°2 » n’est pas raté, non, c’est juste un film mineur et nous nous attendions à beaucoup mieux de la part de Clint Eastwood.
Marina s’est un peu ennuyée et JM, un peu moins. Elle lui donne ❤️❤️❤️ et JM ❤️❤️❤️,3 sur 5.
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hopefuless · 3 months ago
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Comment rencontrer des hommes gays sur les forums et tchats en ligne
À l'ère du numérique, les rencontres en ligne ne cessent de prendre de l'ampleur. Pour les célibataires gays, ces plateformes offrent des opportunités incroyables pour se connecter et rencontrer des personnes partageant les mêmes intérêts. Si tu es un homme gay à la recherche d'amitié, d'amour ou même d'une relation plus éphémère, cet article est pour toi. Découvre comment maximiser tes chances de rencontrer des hommes gays sur les forums et tchats en ligne, tout en restant en sécurité et en tirant le meilleur parti de ces outils.
Les avantages des rencontres en ligne pour les gays
Les rencontres en ligne offrent une flexibilité et une accessibilité uniques. Voici quelques avantages clés pour les hommes gays :
Diversité des options : Trouve des profils variés en fonction de tes préférences.
Accessibilité : Connecte-toi facilement depuis le confort de chez toi.
Anonymat : Choisis quand et comment révéler des informations personnelles.
Choisir la bonne plateforme
Avant de te lancer, il est crucial de choisir une plateforme adaptée à tes besoins. Par exemple, Super-rencontres.biz offre une section dédiée aux surfeurs gays, idéale si tu partages cette passion. De même, la Haute-Normandie dispose de nombreuses options pour les rencontres gays dans cette région spécifique.
Les fonctionnalités essentielles des forums et tchats en ligne
Pour optimiser tes chances de succès, privilégie les forums et tchats offrant des fonctionnalités robustes :
Profil détaillé : Plus tes informations sont complètes et précises, plus il sera facile de trouver des personnes compatibles.
Filtres de recherche avancés : Utilise ces outils pour affiner tes recherches selon des critères précis (âge, localisation, intérêts).
Messagerie privée : Entre en contact de manière discrète et sécurisée.
Créer un profil attractif
Ton profil est ta carte de visite. Voici quelques conseils pour le rendre attrayant :
Photo de profil claire et récente : Une image vaut mille mots.
Description authentique : Partage tes intérêts et ce que tu recherches de manière honnête.
Hobbies et passions : Mentionne tes activités préférées pour attirer des personnes ayant des intérêts similaires.
Participer activement aux discussions
L'interaction est la clé pour se faire remarquer. Voici comment te démarquer :
Engagement régulier : Participe fréquemment aux discussions pour rester visible.
Positivité et respect : Les interactions amicales et respectueuses sont toujours mieux perçues.
Partager des expériences : Offre des conseils et des anecdotes pour enrichir les conversations.
Utiliser les fonctionnalités de tchat en direct
Les tchats en direct permettent une interaction en temps réel. Voici comment en tirer le meilleur parti :
Briser la glace : Commence par un compliment ou une question intéressante.
Rester naturel : La spontanéité est souvent plus appréciée.
Respecter les limites : Ne force pas la conversation si la personne semble désintéressée.
La sécurité avant tout
La sécurité est primordiale dans les rencontres en ligne. Voici quelques conseils pour rester en sécurité :
Ne jamais partager d'informations personnelles sensibles : Adresse, numéro de téléphone, etc.
Utiliser des messageries sécurisées : Privilégie les plateformes offrant des options de messagerie privée et sécurisée.
Signaler les comportements suspects : Les modérateurs sont là pour t'aider.
Rencontrer des hommes gays sociables
Si tu cherches des hommes sociables, Super-rencontres.biz est un excellent point de départ. Les profils sont variés et tu peux facilement trouver des personnes partageant cet aspect de personnalité.
Comparer les forums et tchats avec les applications de rencontre
Les forums et tchats offrent une expérience différente des applications de rencontre. Voici quelques points de comparaison :
Interactions plus profondes : Les forums permettent des discussions plus longues et détaillées.
Communauté : Les forums créent souvent un sentiment de communauté plus fort.
Moins de superficialité : L'accent est mis sur les discussions et non sur les apparences uniquement.
Conclusion & Avis
En somme, les forums et tchats en ligne sont des outils puissants pour les hommes gays à la recherche de nouvelles rencontres. En choisissant les bonnes plateformes, en créant un profil attrayant et en participant activement aux discussions, tu maximiseras tes chances de rencontrer des personnes intéressantes. N'oublie jamais de privilégier ta sécurité et de profiter pleinement de ces expériences enrichissantes.
Pour aller plus loin dans ta quête de la rencontre idéale, n'hésite pas à visiter Super-rencontres.biz. Ils offrent une multitude de ressources et de fonctionnalités pour t'aider à trouver ce que tu cherches. Bonne chance et bonnes rencontres !
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ondessiderales · 5 months ago
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Lettre à un otage
« Lettre à un otage est une œuvre de l'écrivain Antoine de Saint-Exupéry.
Saint-Exupéry a écrit initialement ce texte pour la préface d’un roman de son meilleur ami, Léon Werth : 33 jours. Ce dernier est alors réfugié dans le Jura durant l’automne 1940 du fait de ses origines juives. Son livre ne paraîtra cependant pas et l’écrivain a remanié alors considérablement sa préface en supprimant toute référence directe à son ami, qui devient alors anonyme dans le texte, et symbolise ainsi le Français « otage » de l’occupant. Cette version a été publiée en juin 1943 de manière autonome. L’œuvre est composée de six courts chapitres, reprenant les éléments récents de la vie de l’écrivain (voyage au Portugal, évocation du Sahara, séjour aux États-Unis…), y mêlant des références à son amitié pour le dédicataire et son attachement à son pays. »
Chapitre IV
C’était au cours d’un reportage sur la guerre civile en Espagne. J’avais eu l’imprudence d’assister en fraude, vers trois heures du matin, à un embarquement de matériel secret dans une gare de marchandises. L’agitation des équipes et une certaine obscurité semblaient favoriser mon indiscrétion. Mais je parus suspect à des miliciens anarchistes.
Ce fut très simple. Je ne soupçonnais rien encore de leur approche élastique et silencieuse, quand déjà ils se refermaient sur moi, doucement, comme les doigts d’une main. Le canon de leur carabine pesa légèrement contre mon ventre et le silence me parut solennel. Je levai enfin les bras.
J’observai qu’ils fixaient, non mon visage, mais ma cravate (la mode d’un faubourg anarchiste déconseillait cet objet d’art). Ma chair se contracta. J’attendais la décharge, c’était l’époque des jugements expéditifs. Mais il n’y eut aucune décharge. Après quelques secondes d’un vide absolu, au cours desquelles les équipes au travail me semblèrent danser dans un autre univers une sorte de ballet de rêve, mes anarchistes, d’un léger mouvement de tête, me firent signe de les précéder, et nous nous mîmes en marche, sans hâte, à travers les voies de triage. La capture s’était faite dans un silence parfait, et avec une extraordinaire économie de mouvements. Ainsi joue la faune sous-marine.
Je m’enfonçai bientôt vers un sous-sol transformé en poste de garde. Mal éclairés par une mauvaise lampe à pétrole, d’autres miliciens somnolaient, leur carabine entre les jambes. Ils échangèrent quelques mots, d’une voix neutre, avec les hommes de ma patrouille. L’un d’eux me fouilla.
Je parle l’espagnol, mais ignore le catalan. Je compris cependant que l’on exigeait mes papiers. Je les avais oubliés à l’hôtel. Je répondis : « Hôtel... Journaliste... », sans connaître si mon langage transportait quelque chose. Les miliciens se passèrent de main en main mon appareil photographique comme une pièce à conviction. Quelques-uns de ceux qui bâillaient, affaissés sur leurs chaises bancales, se relevèrent avec une sorte d’ennui et s’adossèrent au mur.
Car l’impression dominante était celle de l’ennui. De l’ennui et du sommeil. Le pouvoir d’attention de ces hommes était usé, me semblait- il, jusqu’à la corde. J’eusse presque souhaité, comme un contact humain, une marque d’hostilité. Mais ils ne m’honoraient d’aucun signe de colère, ni même de réprobation. Je tentai à plusieurs reprises de protester en espagnol. Mes protestations tombèrent dans le vide. Ils me regardèrent sans réagir, comme ils eussent regardé un poisson chinois dans un aquarium.
Ils attendaient. Qu’attendaient-ils ? Le retour de l’un d’entre eux ? L’aube ? Je me disais : « Ils attendent, peut-être, d’avoir faim... » Je me disais encore : « Ils vont faire une bêtise ! C’est absolument ridicule !... » Le sentiment que j’éprouvais – bien plus qu’un sentiment d’angoisse – était le dégoût de l’absurde. Je me disais : « S’ils se dégèlent, s’ils veulent agir, ils tireront ! »
Étais-je, oui ou non, véritablement en danger ? Ignoraient-ils toujours que j’étais, non un saboteur, non un espion, mais un journaliste ? Que mes papiers d’identité se trouvaient à l’hôtel ? Avaient-ils pris une décision ? Laquelle ?
Je ne connaissais rien sur eux, sinon qu’ils fusillaient sans grands débats de conscience. Les avant-gardes révolutionnaires, de quelque parti qu’elles soient, font la chasse, non aux hommes (elles ne pèsent pas l’homme dans sa substance), mais aux symptômes. La vérité adverse leur apparaît comme une maladie épidémique. Pour un symptôme douteux, on expédie le contagieux au lazaret d’isolement. Le cimetière. C’est pourquoi me semblait sinistre cet interrogatoire qui tombait sur moi par monosyllabes vagues, de temps à autre, et dont je ne comprenais rien. Une roulette aveugle jouait ma peau. C’est pourquoi aussi j’éprouvais l’étrange besoin, afin de peser d’une présence réelle, de leur crier, sur moi, quelque chose qui m’imposât dans ma destinée véritable. Mon âge par exemple ! Ça, c’est impressionnant, l’âge d’un homme ! Ça résume toute sa vie. Elle s’est faite lentement, la maturité qui est sienne. Elle s’est faite contre tant d’obstacles vaincus, contre tant de maladies graves guéries, contre tant de peines calmées, contre tant de désespoirs surmontés, contre tant de risques dont la plupart ont échappé à la conscience. Elle s’est faite à travers tant de désirs, tant d’espérances, tant de regrets, tant d’oublis, tant d’amour. Ça représente une belle cargaison d’expériences et de souvenirs, l’âge d’un homme ! Malgré les pièges, les cahots, les ornières, on a tant bien que mal continué d’avancer, cahin-caha, comme un bon tombereau. Et maintenant, grâce à une convergence obstinée de chances heureuses, on en est là. On a trente- sept ans. Et le bon tombereau, s’il plaît à Dieu, emportera plus loin encore sa cargaison de souvenirs. Je me disais donc : « Voilà où j’en suis. J’ai trente-sept ans... » J’eusse aimé alourdir mes juges de cette confidence... mais ils ne m’interrogeaient plus.
C’est alors qu’eut lieu le miracle. Oh ! un miracle très discret. Je manquais de cigarettes. Comme l’un de mes geôliers fumait, je le priai, d’un geste, de m’en céder une, et ébauchai un vague sourire. L’homme s’étira d’abord, passa lentement la main sur son front, leva les yeux dans la direction, non plus de ma cravate, mais de mon visage et, à ma grande stupéfaction, ébaucha, lui aussi, un sourire. Ce fut comme le lever du jour.
Ce miracle ne dénoua pas le drame, il l’effaça, tout simplement, comme la lumière, l’ombre. Aucun drame n’avait plus eu lieu. Ce miracle ne modifia rien qui fût visible. La mauvaise lampe à pétrole, une table aux papiers épars, les hommes adossés au mur, la couleur des objets, l’odeur, tout persista. Mais toute chose fut transformée dans sa substance même. Ce sourire me délivrait. C’était un signe aussi définitif, aussi évident dans ses conséquences prochaines, aussi irréversible que l’apparition du soleil. Il ouvrait une ère neuve. Rien n’avait changé, tout était changé. La table aux papiers épars devenait vivante. La lampe à pétrole devenait vivante. Les murs étaient vivants. L’ennui suinté par les objets morts de cette cave s’allégeait par enchantement. C’était comme si un sang invisible eût recommencé de circuler, renouant toutes choses dans un même corps, et leur restituant une signification.
Les hommes non plus n’avaient pas bougé, mais, alors qu’ils m’apparaissaient une seconde plus tôt comme plus éloignés de moi qu’une espèce antédiluvienne, voici qu’ils naissaient à une vie proche. J’éprouvais une extraordinaire sensation de présence. C’est bien ça : de présence ! Et je sentais ma parenté.
Le garçon qui m’avait souri, et qui, une seconde plus tôt, n’était qu’une fonction, un outil, une sorte d’insecte monstrueux, voici qu’il se révélait un peu gauche, presque timide, d’une timidité merveilleuse. Non qu’il fût moins brutal qu’un autre, ce terroriste ! mais l’avènement de l’homme en lui éclairait si bien sa part vulnérable ! On prend de grands airs, nous les hommes, mais on connaît, dans le secret du cœur, l’hésitation, le doute, le chagrin...
Rien encore n’avait été dit. Cependant tout était résolu. Je posai la main, en remerciement, sur l’épaule du milicien, quand il me tendit ma cigarette. Et comme, cette glace une fois rompue, les autres miliciens, eux aussi, redevenaient hommes, j’entrai dans leur sourire à tous comme dans un pays neuf et libre.
J’entrai dans leur sourire comme, autrefois, dans le sourire de nos sauveteurs du Sahara. Les camarades nous ayant retrouvés après des journées de recherches, ayant atterri le moins loin possible, marchaient vers nous à grandes enjambées, en balançant bien visiblement, à bout de bras, les outres d’eau. Du sourire des sauveteurs, si j’étais naufragé, du sourire des naufragés, si j’étais sauveteur, je me souviens aussi comme d’une patrie où je me sentais tellement heureux. Le plaisir véritable est plaisir de convive. Le sauvetage n’était que l’occasion de ce plaisir. L’eau n’a point le pouvoir d’enchanter, si elle n’est d’abord cadeau de la bonne volonté des hommes.
Les soins accordés au malade, l’accueil offert au proscrit, le pardon même ne valent que grâce au sourire qui éclaire la fête. Nous nous rejoignons dans le sourire au-dessus des langages, des castes, des partis. Nous sommes les fidèles d’une même Église, tel et ses coutumes, moi et les miennes.
Chapitre V
Cette qualité de la joie n’est-elle pas le fruit le plus précieux de la civilisation qui est nôtre ? Une tyrannie totalitaire pourrait nous satisfaire, elle aussi, dans nos besoins matériels. Mais nous ne sommes pas un bétail à l’engrais. La prospérité et le confort ne sauraient suffire à nous combler. Pour nous qui fûmes élevés dans le culte du respect de l’homme, pèsent lourd les simples rencontres qui se changent parfois en fêtes merveilleuses…
Respect de l’homme ! Respect de l’homme !… Là est la pierre de touche ! Quand le Naziste respecte exclusivement qui lui ressemble, il ne respecte rien que soi-même ; il refuse les contradictions créatrices, ruine tout espoir d’ascension, et fonde pour mille ans, en place d’un homme, le robot d’une termitière. L’ordre pour l’ordre châtre l’homme de son pouvoir essentiel, qui est de transformer et le monde et soi-même. La vie crée l’ordre, mais l’ordre ne crée pas la vie.
Il nous semble, à nous, bien au contraire, que notre ascension n’est pas achevée, que la vérité de demain se nourrit de l’erreur d’hier, et que les contradictions à surmonter sont le terreau même de notre croissance. Nous reconnaissons comme nôtres ceux mêmes qui diffèrent de nous. Mais quelle étrange parenté ! elle se fonde sur l’avenir, non sur le passé. Sur le but, non sur l’origine. Nous sommes l’un pour l’autre des pèlerins qui, le long de chemins divers, peinons vers le même rendez-vous.
Mais voici qu’aujourd’hui le respect de l’homme, condition de notre ascension, est en péril. Les craquements du monde moderne nous ont engagés dans les ténèbres. Les problèmes sont incohérents, les solutions contradictoires. La vérité d’hier est morte, celle de demain est encore à bâtir. Aucune synthèse valable n’est entrevue, et chacun d’entre nous ne détient qu’une parcelle de la vérité. Faute d’évidence qui les impose, les religions politiques font appel à la violence. Et voici qu’à nous diviser sur les méthodes, nous risquons de ne plus reconnaître que nous nous hâtons vers le même but.
Le voyageur qui franchit sa montagne dans la direction d’une étoile, s’il se laisse trop absorber par ses problèmes d’escalade, risque d’oublier quelle étoile le guide. S’il n’agit plus que pour agir, il n’ira nulle part. La chaisière de cathédrale, à se préoccuper trop âprement de la location de ses chaises, risque d’oublier qu’elle sert un dieu. Ainsi, à m’enfermer dans quelque passion partisane, je risque d’oublier qu’une politique n’a de sens qu’à condition d’être au service d’une évidence spirituelle. Nous avons goûté, aux heures de miracle, une certaine qualité des relations humaines : là est pour nous la vérité.
Quelle que soit l’urgence de l’action, il nous est interdit d’oublier, faute de quoi cette action demeurera stérile, la vocation qui doit la commander. Nous voulons fonder le respect de l’homme. Pourquoi nous haïrions-nous à l’intérieur d’un même camp ? Aucun d’entre nous ne détient le monopole de la pureté d’intention. Je puis combattre, au nom de ma route, telle route qu’un autre a choisie. Je puis critiquer les démarches de sa raison. Les démarches de la raison sont incertaines. Mais je dois respecter cet homme, sur le plan de l’Esprit, s’il peine vers la même étoile.
Respect de l’Homme ! Respect de l’Homme !… Si le respect de l’homme est fondé dans le cœur des hommes, les hommes finiront bien par fonder en retour le système social, politique ou économique qui consacrera ce respect. Une civilisation se fonde d’abord dans la substance. Elle est d’abord, dans l’homme, désir aveugle d’une certaine chaleur. L’homme ensuite, d’erreur en erreur, trouve le chemin qui conduit au feu.
Chapitre VI
C’est sans doute pourquoi, mon ami, j’ai un tel besoin de ton amitié. J’ai soif d’un compagnon qui, au-dessus des litiges de la raison, respecte en moi le pèlerin de ce feu-là. J’ai besoin de goûter quelquefois, par avance, la chaleur promise, et de me reposer, un peu au delà de moi-même, en ce rendez-vous qui sera nôtre.
Je suis si las des polémiques, des exclusives, des fanatismes ! Je puis entrer chez toi sans m’habiller d’un uniforme, sans me soumettre à la récitation d’un Coran, sans renoncer à quoi que ce soit de ma patrie intérieure. Auprès de toi je n’ai pas à me disculper, je n’ai pas à plaider, je n’ai pas à prouver ; je trouve la paix, comme à Tournus. Au-dessus de mes mots maladroits, au- dessus des raisonnements qui me peuvent tromper, tu considères en moi simplement l’Homme. Tu honores en moi l’ambassadeur de croyances, de coutumes, d’amours particulières. Si je diffère de toi, loin de te léser, je t’augmente. Tu m’interroges comme l’on interroge le voyageur.
Moi qui éprouve, comme chacun, le besoin d’être reconnu, je me sens pur en toi et vais à toi. J’ai besoin d’aller là où je suis pur. Ce ne sont point mes formules ni mes démarches qui t’ont jamais instruit sur qui je suis. C’est l’acceptation de qui je suis qui t’a fait, au besoin, indulgent à ces démarches comme à ces formules. Je te sais gré de me recevoir tel que me voici. Qu’ai-je à faire d’un ami qui me juge ? Si j’accueille un ami à ma table, je le prie de s’asseoir, s’il boite, et ne lui demande pas de danser.
Mon ami, j’ai besoin de toi comme d’un sommet où l’on respire ! J’ai besoin de m’accouder auprès de toi, une fois encore, sur les bords de la Saône, à la table d’une petite auberge de planches disjointes, et d’y inviter deux mariniers, en compagnie desquels nous trinquerons dans la paix d’un sourire semblable au jour.
Si je combats encore je combattrai un peu pour toi. J’ai besoin de toi pour mieux croire en l’avènement de ce sourire. J’ai besoin de t’aider à vivre. Je te vois si faible, si menacé, traînant tes cinquante ans, des heures durant, pour subsister un jour de plus, sur le trottoir de quelque épicerie pauvre, grelottant à l’abri précaire d’un manteau râpé. Toi si français, je te sens deux fois en péril de mort, parce que français, et parce que juif. Je sens tout le prix d’une communauté qui n’autorise plus les litiges. Nous sommes tous de France comme d’un arbre, et je servirai ta vérité comme tu eusses servi la mienne. Pour nous, Français du dehors, il s’agit, dans cette guerre, de débloquer la provision de semences gelées par la neige de la présence allemande. Il s’agit de vous secourir, vous de là-bas. Il s’agit de vous faire libres dans la terre où vous avez le droit fondamental de développer vos racines. Vous êtes quarante millions d’otages. C’est toujours dans les caves de l’oppression que se préparent les vérités nouvelles : quarante millions d’otages méditent là-bas leur vérité neuve. Nous nous soumettons, par avance, à cette vérité.
Car c’est bien vous qui nous enseignerez. Ce n’est pas à nous d’apporter la flamme spirituelle à ceux qui la nourrissent déjà de leur propre substance, comme d’une cire. Vous ne lirez peut- être guère nos livres. Vous n’écouterez peut-être pas nos discours. Nos idées, peut-être les vomirez-vous. Nous ne fondons pas la France. Nous ne pouvons que la servir. Nous n’aurons droit, quoi que nous ayons fait, à aucune reconnaissance. Il n’est pas de commune mesure entre le combat libre et l’écrasement dans la nuit. Il n’est pas de commune mesure entre le métier de soldat et le métier d’otage. Vous êtes les saints.
A lire en entier ici : https://babybluedog.wordpress.com/wp-content/uploads/2017/09/st-exupery-otage.pdf
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didierleclair · 5 months ago
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UNE ODEUR COUPABLE
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Le roman de Philippe Claudel, L’archipel du chien, Stock, 2018 est d’actualité. Il est question de migrants clandestins et d’odeur coupable. L’histoire est simple et les scènes sont construites avec dextérité.
On est sur une île dont les contours géographiques donnent l’apparence d’un chien tous crocs dehors. Il y a les notables : docteur, maire, instituteur, curé et deux hommes à tout faire, des pêcheurs. L’île est dominée par un volcan, le Brau, qui est toussoteux et rappelle son existence tous les jours aux paysans et pêcheurs qui tentent de l’ignorer. Il y va de grognements, de quelques secousses mais pas d’éruption.
L’île ne produit rien de substantiel. On y cultive seulement des vignes, des oliveraies, des vergers de câpriers. Cela dit, le maire et le docteur travaillent sur un projet de complexe hôtelier. Ils comptent sur les eaux thermiques des lieux pour attirer les touristes et redonner vie à un lieu qui est à l’agonie. En effet, les jeunes de l’archipel du chien quittent dès l’âge adulte pour chercher du travail sur le continent et ne reviennent jamais.
Cet archipel qui pourrait être français, espagnol ou autre est le théâtre d’un drame contemporain. Trois corps d’Africains échouent sur la plage de ce lieu presque en dehors du temps. Que faire ? L’institutrice à la retraite qui promenait son chien sur la plage décide d’appeler le maire pour qu’il décide de la suite.
Philippe Claudel noue une intrigue ressemblant quelque peu à un roman policier sans en être un. Certes, il y a mort d’hommes mais la cause semble en tout apparence la noyade. Le maire et ses comparses se mettent d’accord d’enterrer en cachette les « nègres » pour utiliser le terme du curé afin d’éviter de nuire au projet de complexe hôtelier.
La seule voix discordante est celle de l’instituteur. Il réclame la venue de policiers et d’un juge pour mener une enquête et aller au bout de cette affaire. Contrarié, le maire déclare être l’autorité capable de décider du sort de ces Noirs. Son ami, le docteur, a conclu après un examen rapide des corps, qu’il n’y a aucun signe de mort suspecte : les Africains ont été des victimes de la mer.
On enfouit les trois corps dans un des trous brûlants proches du volcan sans autre forme de procès. L’auteur, avec patience et ténacité, nous révèle la connivence des notables à faire disparaître cet événement fâcheux de leur vie quotidienne. Il n’y a que l’instituteur mû par une conscience morale inflexible qui va exprimer sa désapprobation.
Il finit par causer des soucis au maire qui se demande comment l’empêcher de fouiner. Puis, Philippe Claudel met en scène un commissaire. Qui le fait venir ? Personne ne sait vraiment. Il est là, c’est l’essentiel.
L’homme boit beaucoup sans montrer de défaillances dans son raisonnement. Il sort des photos satellitaires révélant des images compromettantes. On y voit les notables de l’île en train de jeter, avec l’aide des pêcheurs, les trois corps des Africains dans un orifice volcanique.
Le maire se sent cerné comme un animal sur le point d’être piégé. L’instituteur, par contre, se réjouit de la venue d’un commissaire et annonce au maire qu’il compte faire un compte rendu détaillé de ce qu’il sait sur l’affaire des Africains.
Entretemps, une odeur pestilentielle envahit toute la communauté. Les corps pourrissants réclament justice et convoquent les charognards affamés autour du cratère où ils sont lâchés dans les méandres de la terre.
Pour empêcher de faire sortir la vérité au grand jour, le maire fomente une affaire de pédophilie contre l’instituteur qui cause de grands remous. Le commissaire va confronter l’instituteur à la suite de ces accusations. L’accusé, enfermé dans une pièce, perd rapidement le contrôle de la situation au point de ne plus savoir se défendre et prouver son innocence.
C’est ici que Philippe Claudel décide de détricoter son histoire. Il nous apprend que le commissaire n’en est pas un, juste un envoyé des investisseurs hôteliers inquiets de la façon dont le maire a enterré les Africains. Il n’y aura donc aucune accusation formelle contre les notables.
Ensuite, le maire et le docteur décident de libérer l’instituteur en prétextant une erreur dans les accusations de pédophilie. Mais l’instituteur est mort dans la pièce qui lui servait de cellule de détention, asphyxié au monoxyde de carbone. S’est-il tué ou a-t-il bloqué sa fenêtre pour ne plus entendre les cris de haine des paysans mobilisés contre lui ? Il n’y a aucune réponse à ce sujet.
L’auteur écrit ensuite : « Il fallut quelques jours pour qu’on parvienne à recommencer à faire semblant. À tenter de reprendre le cours ordinaire des choses. Chacun refit les gestes qu’il savait faire. On échangea des propos sans importance. On ne reparla plus de l’Instituteur, même si on y pensait sans cesse (…) »
Désormais, une malédiction s’est abattue sur l’archipel. Les marins reviennent bredouilles après dix jours de pêche, le docteur se déplace désormais avec un mouchoir sous le nez à cause de l’odeur nauséabonde des cadavres qu’il sent pour toujours et le maire a vieilli du jour au lendemain n’ayant plus que la peau sur les os.
Dans ce récit, tous les innocents meurent : les trois Africains et l’instituteur. Quant aux coupables, ils macèrent dans une eau saumâtre de culpabilité morale.
Les personnages mercantiles, racistes et pleutres sont condamnés à humer leur lâcheté comme l’odeur rance d’un péché jamais expié.
Philippe Claudel ne se fait ni juge, ni complice. Il renvoie chaque personnage à sa conscience, même ceux qui n’en ont aucune.
La disparition du faux commissaire est un tour de passe-passe qui permet d’éviter de rendre des comptes à la justice. C’est le seul incident fâcheux de l’histoire. Certains lecteurs auraient préféré qu’un vrai juge d’instruction se saisisse de l’affaire.
Philippe Claudel nous avertit dès le début du livre : « Je suis le gêneur. Je suis celui à qui rien n’échappe. Je vois tout. Je sais tout. Mais je ne suis rien et j’entends bien le rester. Ni homme ni femme. Je suis la voix, simplement. C’est de l’ombre que je vous dirai l’histoire. »
Un narrateur dans l’ombre raconte les crimes impunis des temps modernes. Il ne peut se résoudre à condamner ses concitoyens. Après tout, il vit probablement dans l’archipel. Il est possible que l’instituteur fut le sien, que le docteur l’ait vu grandir.
Ce récit est beau et réaliste, la plume est élégante, précise. Nous avons droit à un faux commissaire, un instituteur juste, un curé raciste, un docteur lâche et un maire affairiste. Philippe Claudel aurait pu inverser les rôles. Ce sont des humains, c’est tout.
Pour Philippe Claudel, la prison est l’archipel en forme de chien, tous crocs dehors.
Didier Leclair, écrivain.
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Mort de Shanon 13 ans violée
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Le jeune homme mis en examen pour le viol début mars à Rantigny (Oise) de Shanon, décédée trois semaines plus tard, nie toute « violence », selon son avocate. L’adolescente de 13 ans « avait été hospitalisée dans un état grave, avec pronostic vital engagé » à la suite d’un viol, a indiqué samedi le procureur de la République de Senlis Loïc Abrial. Une autopsie médico-légale doit encore déterminer « précisément les causes du décès ». Le suspect âgé de 19 ans a été mis en examen pour « viol commis sur un mineur de 15 ans par un majeur avec différence d’âge d’au moins 5 ans », et placé en détention provisoire, a précisé le procureur. Un autre jeune majeur et une collégienne amie de la victime ont été mis en examen pour non-empêchement de ce crime. Aucun n’a d’antécédent judiciaire. Invitée chez une amie « Mon client avait des raisons de penser qu’elle était plus âgée, et leur relation était réciproque », a fait valoir l’avocate du principal mis en cause, Me Caty Richard. « Il n’a jamais employé une quelconque violence ou contrainte à l’encontre de Shanon, » a-t-elle assuré, indiquant « attendre les explications médicales à ce décès ». La saisine du juge d’instruction a été étendue à la suite du décès de la jeune fille à la qualification de viol ayant entraîné la mort. Selon Frédéric Le Bonnois, avocat de la famille de la victime, Shanon passait l’après-midi du 6 mars chez une amie, « avec l’accord des parents ». Cette dernière, âgée de 14 ans, « aurait contacté sur les réseaux sociaux deux personnes plus âgées, de 18 et 19 ans », qui les ont ensuite rejointes chez elle.
Dans le coma jusqu’à son décès
Shanon a alors été violée et « peut-être victime d’un acte de barbarie » puisque victime d’un arrêt cardiorespiratoire, s’émeut Me Le Bonnois. Transportée à l’hôpital, « elle n’a jamais recouvré ses esprits, elle est restée dans le coma » jusqu’à son décès, précise l’avocat. La collégienne mise en examen a elle-même été « soumise à des actes sexuels forcés durant cet épisode » a rapporté l’avocat de cette dernière, Me Maxime Gallier, soulignant qu’elle avait tenté de ranimer son amie. « Derrière un téléphone, on ne sait pas qui peut se présenter », alerte la mère de l’adolescente. Dans une interview donnée ce mardi sur TF1, la mère de Shanon appelle les jeunes à se méfier des inconnus sur les réseaux sociaux Elle lance un appel poignant aux jeunes qui risquent de faire de mauvaises rencontres sur les réseaux sociaux. « J’ai fait tout pour que ma fille n’ait pas de contact avec des étrangers. Je voudrais dire que derrière un téléphone, on ne sait pas qui peut se présenter. Je voudrais dire aux gens qu’ils surveillent vraiment leurs enfants », a lâché la maman de la jeune fille de 13 ans. Selon les premiers éléments de l’enquête cités par l’avocat de la famille à 20 Minutes, Me Frédéric Le Bonnois, Shanon aurait rencontré le violeur présumé et un autre jeune homme, tous deux majeurs, sur Internet avant de les rejoindre chez son amie. « J’ai entendu la voix de sa copine tremblante » Toujours sur TF1, la mère de Shanon, dévastée, évoque l’appel reçu de l’amie de sa fille, le 6 mars, jour du drame : « Mon téléphone a sonné à 16h20. J’ai entendu la voix de sa copine tremblante, me disant que Shanon avait fait un malaise. » « Elle avait encore beaucoup de choses à vivre. Elle aimait la musique, sortir avec ses copines, comme toutes les petites filles », a encore confié la mère de Shanon. Et de livrer des vidéos sur lesquelles on peut voir une jeune ado souriante qui aurait dû fêter ses 14 ans ce vendredi. Une autopsie réalisée le vendredi 29 mars dont on attend toujours les résultats et l’enquête devraient permettre de comprendre ce qui s’est passé ce 27 mars à Rantigny (Oise). Le suspect, un homme de 19 ans, a été placé en détention provisoire. Il encourt jusqu’à trente ans de réclusion criminelle. Read the full article
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manue-ringo · 9 months ago
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L'interrogatoire de Krycek partie 3
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Vous ne croyez pas si bien dire Krycek. Parlez-nous de lui. Pourquoi a-t-il pris autant de risque pour aider l'agent Parker ? Comment l'avez-vous connu ? Interrogea Scully, son ton trahissant une curiosité professionnelle mêlée d’inquiétude personnelle.
Krycek, le regard sombre, répondit avec une gravité inhabituelle :
Je n'en sais pas plus que vous. Peut-être qu'il a été trahi lui aussi et qu'il a voulu prendre sa revanche. Il travaillait pour eux, je crois.
Saviez-vous qu'il a été assassiné ? Demanda Skinner droit dans les yeux de Krycek.
Non, je l'ignorais. Ça vous étonne ? Rétorqua Krycek, son arrogance habituelle tempérée par un soupçon de sincérité.
Que s'est-il passé exactement là-bas ? Qu'a-t-il voulu montrer à l'agent Parker ? Insista Skinner.
Je ne sais pas, cet homme n'a pas voulu me laisser entrer. Je suppose qu'elle a vu leurs travaux. Ils ont discuté un long moment puis ils sont chacun reparti de leur côté. J'ai voulu l'interroger à ce sujet, mais elle m'a gentiment envoyé me faire voir. Dit-il dans un sourire amusé.
J'ai une question plus officieuse qui me taraude l'esprit. Avez-vous dérobé des documents top secret provenant du Centre au domicile de l'agent Parker ? Demanda Skinner en stoppant l'enregistrement.
Krycek hésita, puis, avec une méfiance palpable, avoua :
Peut-être bien, mais je l'ai fait sous la contrainte. Je me fiche de ces conneries ! Ces documents n'ont aucune valeur pour moi ! Mais cet homme... Il est allé trop loin. C’est pourquoi j’ai dû tout arrêter. Vous savez de quoi il est capable. Ce n'est pas aussi simple de se sortir de ses griffes quand il vous tient. Vous en savez quelque chose vous aussi. N'est ce pas ? Son regard accusateur se planta dans celui de Skinner.
Skinner dut reconnaître qu'il n'avait pas tort à ce sujet. Il reprit d'une mine imperturbable :
Vous n'êtes pas totalement innocent pour autant Krycek et vous en avez fait bien assez comme ça. Comprenez bien que vos actes, volontaires ou non, ont littéralement brisés la vie de mon agent ! Regardez ou nous en sommes à présent ! Dit-il en tentent de garder le contrôle de ses nerfs.
Je le sais ! C'est pour ça que je suis ici ! Tout ça ne m'amuse plus ! Personne n'en ressortira gagnant de cette foutue histoire ! Je vous ai dit tout ce que je savais. À vous de faire votre boulot. Renchéri-t-il les nerfs à vif.
Encore une dernière chose Krycek. Avez-vous proféré des menaces à son égard ? Demanda Scully, lui présentant une lettre suspecte
Après avoir lu la lettre, Krycek éclata d’un rire jaune :
Désolé de vous décevoir, mais ce n’est pas mon œuvre. Je le jure. Si j'étais vous, je me méfierais davantage de mes compères. Le FBI n'est pas aussi exemplaire qu'il n'y paraît. Comme partout il y a des failles. Enfin, je ne vous apprends rien. N'est ce pas ?
Skinner et Scully échangèrent des regards approbateurs. Ils avaient également pensé à cette théorie. Au même moment, la porte s'ouvrit brusquement. La secrétaire de Skinner, apparut, visiblement bouleversée. Scully et Skinner comprirent que quelque chose n'allait pas.
Monsieur Skinner, je suis désolée de vous interrompre, mais il y a une urgence concernant l’agent Parker. Dit-elle, l’urgence dans la voix.
Que se passe-t-il Kimberley ? Dit-il en se levant brusquement de sa chaise en venant à sa rencontre.
C'est à propos de l'agent Parker. Elle a eu un malaise. Les secours sont en route monsieur. Je suis désolé. Dit-elle, son visage reflétant la gravité de la situation.
L'agent Scully s'était levé à son tour afin de savoir de quoi ils parlaient.
L'agent Parker a des ennuis, je dois vous laisser Scully. Je vais appeler mes hommes pour qu'ils se chargent de Krycek. Je vous tiens au courant. Dit-il en repartant aussitôt.
Scully, ayant rejoint Skinner, échangea un regard alarmé avec lui avant de quitter la pièce à la hâte.
Nom d'un chien, mais que se passe-t-il Scully ? Demanda Mulder, confus et inquiet.
Je suis désolé Mulder, c'est Andréa, elle ne va pas bien. D'après ce que j'ai entendu, elle a été prise d'un malaise. Dit-elle, sa voix trahissant son inquiétude.
Mulder blêmit, l’angoisse se lisant sur son visage : Je dois la voir, je ne peux pas attendre ! S’exclama-t-il,
Voyant sa réaction, Scully reprit en tentant de garder son calme :
Mulder écoute, avant de t'imaginer le pire, nous devons attendre de voir ce qu'il en est réellement. Je vais contacter Skinner pour en savoir plus d'accord ?
Je dois aller lui parler ! Je ne peux pas attendre plus longtemps ! Dit-il avec empressement.
Du calme Mulder ! Ça va aller. J'appelle Skinner. Dit-elle en sortant son téléphone.
Non, ça ne va pas du tout ! J'aurais dû rester près d'elle ! Si jamais elle … Commença-t-il complètement hors de contrôle. Scully tenta de le calmer comme elle pouvait, elle reprit en le retenant fermement :
Mulder, s'il te plaît, reprend toi ! Pour le moment, tu dois rester fort, d'accord ?  Tien bon, je suis là. Dit-elle en le serrant dans ses bras pour le calmer. Mulder semblait s'être apaisé de quelque peu en versant quelques larmes dans les bras de son amie. Scully essaya de ne pas craquer à son tour face à la détresse de son partenaire. Après quelques instants tendus et des appels frénétiques, Skinner répondit enfin :
Dieu soit loué, monsieur que se passe-t-il ? Quelles sont les nouvelles ?
Tout vas bien Scully les secours l'ont pris en charge pour l'emmener à Georgetown. Elle est toujours inconsciente, mais son état est stable. Vous pouvez me retrouver là-bas si vous voulez. À tout à l'heure.
Entendus, nous arrivons, merci monsieur. Dit-elle en raccrochant.
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christophe76460 · 10 months ago
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🛑 TÉMOIGNAGE D'UNE SŒUR, EX GÉREUSE DE BIZI AVEC DES BAYAS MALÉFIQUES !!
✍️L’Éternel est vivant au nom de Jésus !
Épître 2
« Géreuse de bizzi », ma copine Gh��za et moi, nous prospérions dans cette forme de prostitution qui consiste dans l’envoûtement des hommes. Notre force maléfique résidait dans nos perles autour de la taille, appelées Baya. Aucun homme qui couchait avec nous ne pouvait résister à tout ce que nous lui demandions. Je quittai le père de mon enfant pour me prendre un luxueux appartement où vivre avec mon fils et sa nounou. J’avais un petit boulot pour camoufler le plus vieux métier du monde, dans ma vie. C’est ainsi que je souillai mon corps en empruntant, dans l’ignorance, le couloir de la mort (Osée 4 : 6).
Un jour, mon père tomba malade. Mes frères m’appelèrent d’urgence, comme toujours lorsqu’il y avait un souci dans la famille. Je vins aussitôt avec ma voiture et je trouvai mon cousin Koffi Koffi avec ma mère et mes frères qui étaient au salon avec papa. Les amulettes autour de ma taille se resserrèrent brusquement comme si mon corps avait pris du volume. Ce phénomène étrange me mit très mal à l’aise car j’avais l’impression que mes précieux colliers allaient céder tellement ils m’étrillaient autour du bassin.
- Dépouillez-vous. Nous allons ensemble invoquer le saint nom de l’Éternel Dieu au nom de Jésus pour la guérison de papa et que nous soyons sanctifiés pour être exhaussés (Romain 13 :12) !
Mon cœur faillit céder lorsque mon cousin Koffi Koffi prononça ce commandement de purification de L’Éternel Dieu qui me concernait (Genèse 35 : 2). Si je me levais pour aller enlever mes Bayas, je serai suspecte aux yeux de tous. Maintenant que je n’obéissais pas à la parole de Dieu qui m’ordonnais de me débarrasser des œuvres ténébreuses, je souffrais car mes bayas me serraient fort et j’avais très mal.
Mon cousin demanda à tous, au nom de Jésus, de baisser la tête et d’élever la voix pour prier et chasser le mal spirituel qui rongeait papa. Dans ce brouhaha qui animaient notre salon, avec les prières des uns et des autres, je sentais une forte brûlure autour de mon bassin comme si les billes de mon Bayas avaient pris feu. Je poussai de terribles cris de douleur et l’on pensa que j’étais tombée sous l’onction du Saint-Esprit. Or la douleur était insupportable pour moi jusqu’à ce que mes colliers fétiches, autour de mon bassin se rompent. Je fus soulagée quand je perdis mes amulettes qui me procuraient des douleurs, lors de la prière.
Mon père fut guéri miraculeusement par les mains que lui imposa mon cousin Koffi Koffi et toute ma famille fut dans l’étonnement (Marc 16 :17). Tous reconnurent la puissance du Seigneur Jésus. Mon père, ma mère et mes frères et sœurs se convertirent au Christianisme et suivirent mon cousin dans son église. Quant à moi, j’étais dans la confusion. Je pris ma voiture pour regagner ma maison. Je ne savais que penser. Devais-je renoncer à mes Bayas après cette démonstration de force de Dieu par la main de mon cousin koffi Koffi qui avait anéanti, en un instant, la puissance maléfique que me donnaient mes Bayas (Actes 16 : 16-19) ?
J’expliquai à ma copine Ghéza, la perte de la source de mes gains. Elle fut très en colère et vint me voir. Elle me proposa d’aller revoir l’homme mystique qui nous avait donné ces Bayas. J’étais dans l’hésitation car je ne voulais plus revivre ce quart d’heure infernal lors de la prière de mon cousin, au nom de Jésus-Christ. Mais comme l’Apôtre Paul nous l’a enseigné, les mauvaises mœurs corrompent les bonnes. A force de parole, ma copine Ghéza me convainquit de retourner voir cet homme mystique (1 Corinthiens 15 : 33).
- Envoyez-moi le sperme de celui qui crache du feu dans ta famille, je vais l’aveugler et il ne pourra plus rien faire !
Ce que nous dit l’homme mystique après avoir consulté ses dieux était une mission impossible car celui dont il parlait et qui crache le feu est mon cousin Koffi Koffi, ce serviteur intègre de Dieu. Comment prendre son sperme ?
La galère commençait à me frapper puisque je n’avais plus mes Bayas pour attirer les hommes afin de me prendre en charge dans cette vie de luxe. La seule solution pour reprendre mes forces occultes et renouer avec la belle vie était de recueillir le sperme de mon cousin. En y réfléchissant, je me souvins que quand nous étions à l’âge adolescent, mon cousin Koffi Koffi était très amoureux de moi et une nuit, il avait tenté de me violer par « un chat noir ». Je me suis dit qu’il pouvait avoir encore des sentiments. Je l’invitai chez moi.
Nous étions tous deux dans mon appartement, après avoir éloigné mon fils et sa nounou et je fus très étonnée que mon cousin, l’homme que tous voyaient comme un saint opérant des miracles dans la famille, accepte aussi facilement de coucher avec moi, sa cousine. C’est ici l’avertissement que le seigneur donne à ses serviteurs : l’esprit est bien disposé mais la chair est faible (Matthieu 26 : 41).
Je recueillis sa semence dans la capote après les rapports sexuels. Le féticheur me demanda d’autres choses en plus du sperme de mon cousin. Il fit un rituel et me donna à nouveau des Bayas. Alors, mon cousin Koffi Koffi, le serviteur de Dieu qui a miraculeusement guéri mon père, tomba gravement malade. Personne n’osait pronostiquer sa guérison. Mon père le fit évacuer au village où tout le monde attendait sa mort mais une fois encore, le miracle s’opéra dans la vie de mon cousin qui ne mourut pas. Seulement, il fut frappé d’aveuglement, il perdit son emploi en ville et resta au village. Ce fut là la sanction que reçut mon cousin Koffi Koffi pour son impudicité. C’est ici la parole de Dieu qui met en garde tous ceux qui sont à son service et qui ne résistent pas au péché (1 Corinthiens 11 : 30).
Avec mes Bayas, à nouveau je redevins plus prospère qu’avant et je changeai ma voiture. Mais j’avais un souci avec la maison de mon père. Chaque fois que je rendais visite à mes parents, mes Bayas me chauffaient le corps lorsqu’on prononçait le nom de Jésus. Je trouvai l’astuce pour éteindre l’esprit dans la maison de mon père : un foyer de feu contre mon idolâtrie, une puissance qui n’est rien d’autre que l’Esprit de Dieu (Actes 1 :8). Je convainquis mon père de déménager du quartier avec ma famille pour les éloigner de l’église, proche de la maison. Je lui proposai beaucoup d’argent et mon père accepta de s’éloigner de sa famille spirituelle sans le savoir, en déménageant. Loin de l’église, mon père finit, avec ma famille, par oublier Dieu (Psaume 78 : 11).
J’étais devenue la grande dame de la famille, respectée par tous. Personne ne pouvait contester mes prises de décisions quand bien même je n’étais pas l’aînée. Avec l’argent que me rapportaient mes Bayas, je mangeais la vie à pleines dents, pour parler comme les insensés de mon quartier. J’ignorais cette parole de sagesse du Psalmiste Salomon, inspiré par Dieu : « Le pain du mensonge est doux à l’homme… et plus tard, sa bouche est remplie de gravier » (Proverbes 20 : 17).
Un jour, le père de mon enfant vint déposer mon fils qu’il avait pris avec lui pour le weekend. Je détestai ce mec, tout simplement parce qu’il ne me donnait jamais la somme d’argent que je voulais. Je le voyais comme un gars misérable mais mon cousin Koffi Koffi et d’autres personnes avaient prophétisé que c’était lui mon mari. Je plaisantai avec lui, en disant :
- Toi, qu’est-ce que tu attends pour te marier ?
- C’est toi que j’attends ! Quand tu auras accepté Jésus qui te fera retourner chez tes parents, j’irai te chercher là-bas !
Sa réponse m’énerva tellement que je le chassai de chez moi. Et depuis ce jour, je ne voulus plus qu’il mette les pieds chez moi pour voir son enfant.
On m’appela pour me dire que mon père était malade. Je demandai qu’on l’interne d’urgence, par ambulance, dans le plus grand hôpital du pays. J’avais l’argent pour ça et si cela ne suffisait pas, je pouvais l’envoyer vers l’Europe ou n’importe où dans le monde pour le faire soigner. Je sortais avec un grand type de ce pays dont je tairai le nom. Mais quand je me rendis à l’hôpital, je trouvai ma famille en pleurs. Je me jetai par terre et me mis à pleurer la mort de papa, sans chercher à demander quoi que ce soit. Voici que le médecin arrive et dit :
- Mais pourquoi vous pleurez ? votre père n’est pas mort !
Je me levai du sol pour demander la raison des pleurs de ma mère et mes frères. Le médecin avait dit que mon père était victime d’un cancer fulgurant, il devait être opéré urgemment et le coût de l’opération était de cinq (5) millions. C’était là, la raison des pleurs. J’assurai à ma famille que cette somme était une petite affaire : dès demain, je trouverai les cinq (5) millions pour l’opération de papa.
Le même soir, je passai quelques appels téléphoniques et je réunis la somme de cinq (5) millions. Pendant mon sommeil, je me retrouvai face à une forte lumière. Quelqu’un apparut dans cette vision. Cette personne qui m’apparut était transparente, assise sur un trône et je ne voyais que son contour dans la lumière aveuglante :
- Méchante femme ! Tu as aveuglé mon serviteur, la sentinelle que j’ai postée sur ta famille ! Maintenant, c’est toi que j’établis sur ta maison comme ma servante, pour veiller sur tous les membres de ta famille, sauf ton père qui mourra. Et comme nul ne peut servir deux (2) maîtres, je t’amènerai à faire un choix (Matthieu 6 : 24) quand tu seras en face de l’autel de Satan, le père du mensonge (Jean 8 : 44 ).
Je me réveillai au petit matin et l’on m’annonça la mort de papa. Tellement j’étais tourmentée par le décès de mon paternel, j’oubliai cette troublante vision.
Pendant les obsèques de papa au village, je vis mon cousin Koffi Koffi, l’aveugle par ma faute, pleurer mon défunt père, son oncle. Il vint vers moi et me dit à l’oreille :
- Tu as ouvert le séjour des morts sur ta famille. Si tu ne te repends pas de ton iniquité, tu perdras les membres de ta famille et toi aussi tu mourras par l’épée de l’ennemi. Servante de Dieu !
Quand j’entendis Servante de Dieu, je me souvins de cette vision où ce mystérieux personnage assis sur un trône, dans la lumière, m’avait parlé. Mais je ne reconnus pas que Dieu m’avait parlé comme le révèle Elihu, dans le livre de Job : « Dieu parle cependant, tantôt d’une manière… Tantôt d’une autre, et l’on y prend point garde. Il parle par des songes, par des visions nocturnes… Alors, il donne des avertissements… Et met le sceau de ses instructions… Afin de détourner l’homme du mal… Et le préserver du mal… Afin de garantir son âme de la fosse et sa vie du coup du glaive» (Job 33 : 14-17).
Ne pouvant plus supporter le tourment que me causait cette vision, je voulus en parler au père de mon enfant, qui lui, s’est ancré dans le christianisme, mais il me déçut quand je le vis avec sa fiancée venir me présenter ses condoléances. Et dans ma colère je lui dis :
- N’as-tu pas prophétisé : « C’est toi que j’attends ! Quand tu auras accepté Jésus qui te fera retourner chez tes parents, j’irai te chercher là-bas ! » ? Maintenant, que fais-tu avec celle-là ? Menteur, tu es un faux prophète !
Je fus saisie par un mauvais esprit de jalousie et je couvris ainsi le père de mon enfant de honte devant sa fiancée.
Quelques semaines après, ma mère, mes frères et sœurs tombèrent malades tous à la fois et le mal dont ils souffraient était indétectable à l’hôpital. Je dépensai beaucoup d’argent mais aucun d’entre eux n’obtint la guérison. Je finis par vendre ma voiture pour m’occuper des nombreuses ordonnances des membres de ma famille. J’en arrivai à reconnaître mon appel à servir Dieu.
J’avais l’intention de laisser mes Bayas magiques pour me convertir au Christianisme mais ma copine Ghéza me donna l’idée d’aller voir un puissant féticheur hors du pays qui pourrait empêcher la mort des membres de ma famille. Ghéza paya nos billets d’avion et nous nous rendîmes dans le pays étranger où était ce grand homme mystique qui, après avoir consulté ses dieux, me révéla ceci :
- Tu dois faire un grand sacrifice pour apaiser l’esprit de ton défunt père dans sa tombe. C’est par ta faute qu’il est mort, en aveuglant ton cousin qui protégeait la famille !
Cet homme mystique, prépara un canari avec un crâne humain que je devais déposer sur la tombe de mon père afin d’apaiser son esprit.
De retour au bercail, ma copine Ghéza m’accompagna dans sa voiture, au village. Pour masquer le mobile de ma visite inopinée et inhabituelle, je mentis à ma tante chez qui j’étais logée au village avec Ghéza : « Je suis venue voir mon cousin Koffi Koffi et lui apporter des présents mais je resterai chez toi jusqu’à demain pour lui faire la surprise ». Le plan était de ne pas attirer l’attention de mon cousin Koffi Koffi sur ma présence au village, il pourrait soupçonner notre opération maléfique.
Contre toute attente, ma copine Ghéza me fit savoir qu’elle avait un gros Bizzi à gérer en ville pour cette seule nuit (Elle devait passer la nuit avec une haute autorité venue d’un pays étranger, et son cachet pouvait valoir jusqu’à dix (10) millions). Elle me laissa au village et me promit de revenir me chercher le lendemain. Je devais de ce fait me rendre toute seule au cimetière.
Au cœur de la nuit, je me levai pour aller vers le cimetière. Pour ne pas avoir peur, j’avais pris de la drogue. L’homme mystique m’avait assuré qu’il endormirait tout être vivant dans le village, cette nuit-là, quand je serai en train d’aller au cimetière et c’est le constat que je fis. Pas même un animal ne parut devant moi sur le chemin qui y mène.
Mais voici qu’une voix m’appela. C’était celle de mon cousin Koffi Koffi :
- Florentine, crois-tu que ton père est dans la tombe pour te pardonner ton crime ? Ce tombeau sur lequel tu vas, se trouve le corps sans vie de ton père Koffi Agbêkou Bokan qui est livré en pâture aux vers de terre (Job 21 : 23-26).
Je regardai tout autour de moi mais je ne vis personne. A ce moment, l’effet de la drogue me quitta et je fus saisie de frayeur, je marchais avec la peur au ventre. La voix de mon cousin Koffi Koffi se fit entendre encore en me disant :
- Florentine, crois-tu que l’âme de ton père est dans son tombeau ? Sache que son âme est au séjour des morts et attend la résurrection, au jour du Seigneur (1 Thessaloniciens 4 : 16). Le corps dans le tombeau qui perd sa chair et laisse apparaître des ossements deviendra de la poussière (Genèse 3 : 17-19).
Je continuai ma marche, toujours dans la plus grande peur de ma vie. Et pour la troisième fois j’entendis la voix de mon cousin Koffi Koffi :
- Florentine, crois-tu que le pardon de ton crime se trouve parmi les cadavres dans ce cimetière ? Sache que C’est L’Éternel Dieu qui pardonne les péchés et nous avons auprès de lui, notre avocat, Jésus-Christ le Juste (1 Jean 2 :1 ).
Je parvins au cimetière et je partis sur la tombe de papa. Quand je déposai le canari avec le crâne humain et que je sortis le couteau pour égorger le poulet du sacrifice, le décor du cimetière changea et je me retrouvai dans un grand et beau palais. J’étais à une très grande cérémonie, il y avait une ombre assise dans le fond ténébreux que je ne pouvais pas dévisager à part ses cornes qui se courbaient jusque dans la terre. Il avait un aspect effroyable. Voici à ma grande surprise, ma copine Ghéza, qui vint vers moi avec une couronne en or sur sa tête. C’était une reine dans cette confrérie. Je vis tous les hommes mystiques chez lesquels elle m’avait envoyée pour prendre les Bayas. Je demandai à ma copine Ghéza :
- Tu devais être en ville pour gérer un Bizzi et revenir me chercher demain. Que fais-tu ici ?
Elle me dit :
- Tais-toi, tu es en présence du grand chef qui change la vie en or. Tu ne seras plus jamais pauvre de ta vie. Je te donne ces Bayas en or. Fais maintenant ton offrande au prince assis sur son trône.
Je pris le couteau pour immoler le poulet quand je vis dans ce poulet, attachés, ma mère et mes frères. Je retirai le couteau que j’avais placé sur le cou du volatile pour demander à ma copine Ghéza :
- Qu’est-ce que ça signifie, ce rituel, où je vois mes parents enchaînés dans ce poulet ?
- Tue cette bête et tu seras dans notre camp. Le camp des gens riches, par la grâce du prince assis sur son trône.
Je compris que j’étais en face de Satan, le prince assis sur un trône dans le fond ténébreux de ce somptueux décor d’un palais royal. Je dis à ma copine :
- Moi, j’ai choisi mon camp. Celui du Roi assis sur son trône, dans la lumière et non le prince assis sur son trône dans les ténèbres (Jean 12 :31).
Mes propos jetèrent un grand silence dans ce palais lugubre. Ma copine me demanda :
- Qui est donc ce Roi ?
- Jésus !
Ce nom que je prononçai était vraiment une puissance, une arme spirituelle contre ce lieu satanique (2 Corinthiens 10 : 4). Il fit trembler tout ce lieu mystérieux par un grondement de tonnerre et un grand vent balaya tout le décor. Je me retrouvai en face de ma copine Ghéza, toutes deux (2) dans le cimetière, sur la tombe de papa. Ma copine me suppliait :
- Ne fais pas ça ! regarde !
Elle sortit des liasses de billets de banque pour me les présenter afin de ne pas renoncer au sacrifice sur la tombe de mon père. Mais je refusai.
- Tu l’auras voulu !
Me dit ma copine Ghéza, avant de disparaître du cimetière. Mais les Bayas en or était restés autour de ma hanche et commençaient à me serrer. Le couteau dans ma main ne pouvait pas les couper. Je souffrais beaucoup. J’avais l’impression d’être coupée en deux (2) mais une voix vint me délivrer de ces Bayas en or :
- Satan, je t’ordonne de libérer cette servante de Dieu au nom de Jésus !
Les Bayas en or explosèrent autour de mes reins et disparurent. C’était mon cousin Koffi Koffi qui était sorti de son lit, cette nuit, avec sa cécité pour venir me sauver dans ce cimetière, de cette prise démoniaque, au nom de Jésus (Marc 16 :17). Et je crus vraiment en Jésus !
Mon cousin jeta mon canari et le crâne humain dans le fleuve et il me baptisa, cette même nuit, dans ce cours d’eau non loin de mon village, pour mon salut. Il fit cela, sous la conduite de la Sainte Ecriture, qu’il me dicta : « Celui qui croira et qui sera baptisé sera sauvé… » (Marc 16 : 16).
Le lendemain, personne ne sut ce qui s’était passé au cimetière dans le village. Nous avons fait une bonne sauce avec le poulet que je devais immoler et qui incarnait l’esprit de ma famille. Tous les membres de ma famille furent guéris. Avant de quitter le village, mon cousin Koffi Koffi m’assura que la prophétie d’épouser le père de mon enfant allait s’accomplir, mais je ne le crus pas car celui-ci était dans les préparatifs de son mariage avec sa fiancée.
De retour en ville, je retournai en famille et bonjour la galère, sans mes Bayas. Je perdis mon petit emploi et je fis de petits commerces pour épauler ma mère qui avait certains de mes frères à sa charge. Je me mis au service de Dieu et abandonnai, à jamais, cette vie de prostituée de « Géreuse de Bizzi », pas par mes propres forces mais par le Saint-Esprit et Dieu m’utilisa dans ma communauté chrétienne. Et tous ceux qui m’ont connu dans ma vie de débauche étaient dans l’étonnement, me voyant faire des miracles.
Je ne revis plus ma copine Ghéza « Géreuse de Bizzi » et plus jamais je n’eus l’intention de chercher à la voir. Je me souvins qu’elle maudissait les sorciers dans nos causeries. Or, elle-même était une reine sorcière. C’est cela qu’a enseigné notre Seigneur sur le royaume de Satan qui n’est pas divisé, mais qui s’accorde dans le mal (Marc 3 : 24-26).
J’étais vraiment dans la joie pour mon cousin Koffi Koffi a qui la miséricorde a été accordée par le ciel. Dieu lui permit de bâtir une église au village et malgré son état d’aveugle, il fit de grands miracles. Il se maria et Il décida de venir me rendre visite, en ville, avec son épouse qui était enceinte. Je pleurai beaucoup quand je vis mon cousin avec son handicap, conduit par sa femme. Je n’arrivais pas à oublier que c’était moi qui l’avais rendu aveugle, dans ma folie. Mais lui avait des paroles de bénédiction pour moi :
- Florentine, quelle prophétie, que j’ai prononcée, ne s’est pas encore accomplie dans ta vie ?
Ce jour-là, j’eus du mal à répondre devant toute ma famille réunie autour d’une agape, excepté mon défunt père car pour moi, était impossible mon mariage avec le père de mon enfant. Il m’avait appelée, pour me dire qu’il allait quitter notre pays pour aller travailler en Europe. Il m’avait demandé de préparer les documents qui lui permettraient de partir avec mon fils juste après son mariage. Son mariage avait été retardé depuis des mois et maintenant, Dieu était favorable pour qu’il paie la dot de sa fiancée. J’avais fait beaucoup de mal au père de mon enfant. Je considérai que c’était juste, cette sanction de la part de Dieu de me priver de la grâce du mariage à cause de mon péché. Et je fondis en larmes, regrettant mon passé de femme méchante envers tous les hommes, dans ma prostitution.
Ma mère se mit à chanter les louanges de l’Éternel au nom de jésus. Et elle termina son cantique par cette parole du Seigneur :
« Ne t’ai-je pas dit, si tu crois tu verras la gloire de Dieu ? » (Jean 11 : 40) Et tout le monde a commencé à applaudir celui qui entrait dans la maison. Avant de lever la tête que j’avais abaissée pour pleurer, mon fils courut vers le visiteur en criant :
- Papa ! Papa !
C’était le père de mon enfant et il me dit :
- Vos papiers sont-ils prêts pour l’Europe ? Ma chère et tendre épouse, nous quittons le pays dans un mois !
Je comprenais bien ce qu’il me disait, mais il avait déjà une femme. Loin de moi cette idée d’être une coépouse. Je n’accepterai jamais d’être l’objet d’une polygamie, même si on me donnait tout l’or de ce monde ! Ou bien, qu’il abandonne sa fiancée pour moi, c’était un péché ! Alors, mon cousin Koffi Koffi se leva, face à mon indifférence aux propos du père de mon enfant et me dit :
- Ton futur mari craint Dieu et il est conscient qu’il n’a droit qu’à une seule femme. Si jusque-là, il n’a pas pu payer la dot de sa fiancée, c’est parce que cette dernière avait une relation amoureuse qu’elle cachait. Et Dieu l’a dévoilée. Le père de ton fils a rompu avec sa fiancée et est libre de t’épouser ! Tu te souviens de cette parole qu’a prononcée ton futur mari « C’est toi que j’attends ! Quand tu auras accepté Jésus qui te fera retourner chez tes parents, j’irai te chercher là-bas ! » ? C’est une prophétie de Dieu ! Certes elle a tardé, mais en son temps fixé qui est ce jour, elle s’accomplit (Habacuc 2 : 2-3) !
- Alléluiaaaaaaaaaaaaaaaaaa !!!
S’écria de joie toute l’assistance.
« Frères et sœurs, tout nous est permis mais tout n’est pas utile comme nous l’enseigne l’Apôtre Paul (1 Corinthiens 10 : 23). Examinez profondément toute chose avant de vous y engager (1 Thessaloniciens 5 : 19-22) et ne vous laissez pas entraîner dans le gain facile, c’est un piège ! » (Matthieu 7 :13-14)
La sœur Florentine en Europe.
En attendant la prochaine épître, si vous n’avez pas été édifiés par celle-ci, lisez-là et relisez-là encore, avec votre bible à côté, comme les chrétiens à Bérée pour examiner les écritures (Actes 17 :11), jusqu’à ce que vous perceviez la vérité. (Jean 8 :32) … N’oubliez pas de partager cette lettre avec quelqu’un, pour l’édification du corps du Christ car vous avez reçu gratuitement, donnez gratuitement et restez bénis au nom de Jésus (Matthieu 10 : 8).
Amen !
PRIS SUR UN MUR.
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meogam · 1 year ago
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QUÉ PASA ?
Farcry 6, toujours développé par Ubisoft nous propose dans cet énième opus de nous rendre sur l'île fictive de Yara, où une révolution est au cœur des enjeux. Le choix d'être un homme ou une femme t'appartient désormais, et tu t'appelleras Dani quoiqu'il arrive. Rassemble les différents clans locaux à rejoindre ta cause contre le méchant Anton Castillo (et son mioche inutile pour le coup). 
EL DIABLO 
L'intrigue du jeu reste sur la même idée que celles des autres opus de la franchise. Un tyran, une population pas en accord avec la dictature du coin, du trash et de l'exploration à foison. 
Dans cet épisode, Anton Castillo est interprété par Giancarlo Esposito, grand acteur reconnu pour son rôle dans la série "Breaking Bad", plus récemment aussi dans la série Disney+ “The Mandalorian”. Beaucoup de gens oublient son petit passage dans le film classique "Usual Suspects" (Normal, il est gentil...). 
Son personnage dans le jeu prétend être un amoureux du peuple, de l'île qu'il dirige et de l'ordre. Et ça, vous allez en bouffer jusqu'à la fin de la partie. Il apporte néanmoins une touche d'humanisme sur ses motivations quand la dernière cinématique du jeu s'en vient. On en regrette presque de chercher à le tuer tout du long. Son sadisme reste très similaire aux autres antagonistes de la saga (depuis Farcry 3). On sent qu'Ubisoft ne compte pas amener de l'âme dans le développement de ses bad guys, puisque ça marche à chaque fois. Malgré un manque cruel de renouvellement d'écriture sur ce point, on se souvient bien des années après de ces psychopathes. À quand une femme machiavélique ? Et pourquoi pas transgenre ? Au vu de la tendance sociétaire actuelle. Y'a peu de chance, Ubisoft n'est pas aussi progressiste que la machine aux grandes oreilles. 
MUNDO PARADISIACO 
L'action du jeu se passe sur une île paradisiaque. Yara nous fait directement penser à Cuba, là où l’on se croyait dans le Montana dans Farcry 5. Ubisoft sait représenter des lieux et des ambiances. Des plages de sable blanc aux montagnes bordées de cascades et palmiers, la faune et la flore, le langage des habitants locaux, la playlist du jeu : tout est très bien reproduit à ce niveau-là et on a plaisir à contempler l'archipel après chaque largage wingsuit. 
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NINGUNA REVOLUCION 
Si vous aimez comme moi la franchise, vous y trouverez votre compte. Mais est-ce que juste un changement de map suffit ? Parce que c'est clairement ça. On a beau contrôler maintenant un personnage qui a la parole, on ne peut toujours pas prendre de réelles décisions avec. L'armurerie propose les mêmes armes depuis le troisième volet, et ne me parlez pas du Suprêmo! Pas foutu de détruire un char à coup sûr... 
La faune ressemble aux anciennes, rien de particulier pour cela. Chevaucher un cheval reste très anecdotique. Je suis content qu'ils n'aient pas créé de créatures au moins.  
La flore est juste représentative de ce que l'on pourrait retrouver sur toutes les îles du monde. 
Le moteur graphique est encore en retard, ce n'est pas affreux comme ce n'est pas incroyable. Pas même les cinématiques. La synchronisation des dialogues a dû être gérée par le stagiaire du studio. Difficile de s'immerger quand ton interlocuteur virtuel bouge encore la bouche 10 secondes après avoir fini sa phrase. Les phases de combat et les objectifs sont du déjà vu : infiltration, capture de base, coffres aux trésors.
VIVA LIBERTAD 
Dans l’ensemble, Farcry 6 reste fidèle à ce qu’il a toujours proposé. Rien d’innovant, mais toujours agréable à jouer. Les missions sont redondantes. On nage dans du copier-coller des autres Farcry. Être accompagné d’un crocodile ou d’un chien sur roulettes n’ajoute en rien du fun au jeu. Mais n’en enlève pas non plus. Il serait temps qu’Ubisoft se renouvelle graphiquement, dans le scénario et sur le gameplay s'ils veulent que les joueurs soient au rendez-vous Day-one pour un potentiel Farcry 7.  La partie la plus immersive à mes yeux aura été la mission “Stranger Things”. L’ambiance de cette partie est réellement bien travaillée. On est stressé, on a peur, et l’histoire donne même envie que tout le reste du jeu reste sur ce thème.  Les trophées du jeu sont simples à obtenir. Mention spéciale à l’idée de devoir se connecter 2 autres fois à une semaine d’intervalle afin de compléter le trophée “ça suffit”. Frustrant mais original.  L’IA n’est pas plus réfléchie que dans Assassin’s Creed. On peut toujours passer à travers les gardes comme si on allait poster une lettre. Rien d’angoissant dans ces phases de jeu.  J’attends une suite. Cette saga me tient tout de même à cœur, j’aime découvrir ce que les développeurs ont a proposer, bien qu’il y ait un ressenti de fainéantise depuis Farcry 4.  Je ne serai pas joueur Day-one, mais je serai présent pour connaitre la suite. Sans grandes attentes et somme toute content de reposer la main sur un nouveau Farcry. 
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omagazineparis · 10 months ago
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Catherine Leroy - femme photographe de guerre
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Suite de notre visite de l’exposition “Femmes photographes de guerre” se tenant au musée de la Libération de Paris – musée du général Leclerc – musée Jean Moulin. Après les pionnières Gerda Taro et Lee Miller, la directrice du musée Sylvie Zaidman évoque cette fois les portraits de trois photographes françaises, Catherine Leroy, Christine Spengler et Françoise Demulder. Toutes trois se sont fait connaître sur des terrains d’opération modernes : Vietnam, Proche-Orient, etc. Chacune a alors pu jeter son regard particulier, tour à tour direct, empathique ou distancié, sur les conflits de la deuxième moitié du 20e siècle… Article rédigé par : ZIEL Jérôme Catherine Leroy : son côté direct… Avec Catherine Leroy, nous entrons de plain pied dans la guerre ‘moderne’ car elle s’est notamment illustrée pendant la guerre du Vietnam. Alors qu’elle n’a qu’une vingtaine d’années, elle décide de partir au Vietnam en 1966. Sylvie Zaidman nous rappelle que le pays est alors le laboratoire de la guerre froide : « une république démocratique au nord fait face à un régime ultra-autoritaire au sud, soutenu par les Américains. Ces derniers s’engagent massivement dans le conflit à la fin des années 60 ». Comme le note Sylvie, « les photographies de Catherine Leroy sont très crues. Elle se confronte à son sujet et met en avant les visages, quitte à se montrer très directe. N’oublions pas qu’il s’agit aussi pour elle de vendre ses photos. Or, les agences de presse jouent la concurrence et l’émulation entre les photographes ». Sylvie s’arrête sur une photo montrant un soldat américain assénant un coup de poing en plein visage d’un Vietnamien suspecté d’être un Vietcong. … doublé d’une grande compassion Malgré son côté direct, Catherine Leroy parvient à se faire publier dans le journal féminin Elle en 1968. Quel contraste de voir parmi les articles consacrés à la mode, une photo de marine trouvant des suspects vietcongs. On le voit les sortir manu militari de l’eau d'un étang où ils s’étaient cachés ! Un autre de ses clichés les plus connus représente Vernon Wike, infirmier militaire. Visiblement, elle a pris la photo couchée sur le sol. Elle réalise alors un portrait tout en action de cet aide-soignant. Au milieu de la bataille, ce dernier vérifie si, parmi les victimes tombées sur le champ de bataille, se trouvent encore des hommes en vie. Après la guerre, Catherine Leroy montre le traumatisme subi par les vétérans du Vietnam en les suivant après leur retour aux États-Unis. Elle retrouve ainsi Vernon Wike alors qu’il a 58 ans et réalise un second portrait de l’homme. En tirant le portrait de cet homme cassé, elle montre que les soldats eux-mêmes ne se remettent jamais des violences qui continuent de les hanter, bien des années après les faits. Christine Spengler : une empathie transparaissant sur ses clichés Christine Spengler est une photographe de guerre active dans les années 60/70. Une de ses photos a d’ailleurs été utilisée pour l’affiche de l’exposition ‘Femmes photographes de guerre’. Elle a commencé à photographier alors qu’elle était au Tchad, aux mains de groupes locaux. Elle a eu envie de témoigner des évènements en prenant des prises de vue. Comme l’explique Sylvie : « Quand j’ai fait la sélection des photos, j’ai tenu absolument à montrer des clichés du conflit irlandais, dans le but de faire comprendre au public que les conflits pouvaient avoir lieu près de chez nous. C’était avant que l’actualité ne nous rattrape avec la guerre en Ukraine ». Ce qui frappe chez Christine Spengler, c’est sa dimension empathique, proche de ses sujets. Ainsi, elle n’hésite pas à photographier des enfants. Elle dit d’ailleurs qu’elle « n’a jamais volé une seule photo sans le consentement de ses sujets ». Elle préfère au contraire fixer ses sujets en comptant jusqu’à trois, avant de déclencher. Cela laisse le temps aux personnes de s’en aller si elles ne souhaitent pas être photographiées. Christine rend souvent visite au Musée de la Libération de Paris. Sylvie précise même qu’elle a laissé un bouquet de fleurs artificielles sur place, exposé sous l’une de ses photos. « Elle voulait vraiment rendre hommage aux victimes de la guerre en Ukraine. Ce qui est un geste important ». Christine Spengler : le désastre de Phnom Penh repris sur l’affiche de l’expo Sur une de ses photos, Christine Spengler a photographié des enfants jouant dans le Mékong avec des douilles d’obus, image déjà terrible en soi. Quelques heures plus tard, elle se retrouve face au corps d’un militaire venant d’être tué. Elle s’aperçoit alors que l’un des enfants qui jouaient quelques heures plus tôt dans le Mékong n’est autre que le fils de ce militaire tué. Elle décide d’immortaliser cet enfant agenouillé devant le body bag de son père… Christine s’est retrouvée sur des terrains aussi divers que le Vietnam, le Cambodge, l’Iran, etc. Elle se promène ainsi en Iran en burqa, sous laquelle elle cache son appareil. Elle y fait des photos transfixiantes, comme celle d’un cimetière de martyres. La photo de Christine reprise pour l’affiche de l’expo représente le désastre de Phnom Penh. Comme Sylvie le note : « On ne sait trop quoi dire devant le spectacle d’une telle apocalypse. La photo date de 1975. Elle a fait une première photo avec les personnages de dos. Au moment où l’un des personnages se retourne, elle est tellement émue par son air désespéré qu’elle prend une deuxième photo. Christine a refusé que nous montrions une photo d’elle où il y avait des cadavres, car elle ne l’aimait pas. Cependant, elle nous prouve que les photos sans cadavre disent parfois beaucoup plus de choses sur les guerres ». Sans titre (c) Dotation Catherine Leroy Françoise Demulder : des photos ‘neutres’… en apparence Françoise Demulder a elle aussi travaillé au Cambodge et au Vietnam. D’abord mannequin dans une première vie, elle décide de partir pour le Vietnam aux côtés d’un ami journaliste. Elle se met alors à photographier ce qu'elle voit sur place. Elle fait partie de ces femmes qui se font concurrence entre elles en tant que photographes. Les grandes agences contribuaient fortement à cette concurrence puisqu’elles payaient les photos à l’unité : 15 $, 20 $ le cliché… Sur ses images, Françoise a toujours un pas de côté par rapport à ses sujets. Selon Sylvie, « elle a notamment réalisé des photos d’enfants soldats qui interpellent car ils n’ont pas l’air malheureux. Ces enfants se reposent ; ils sont à l’entraînement ; ils sont attentifs ; ou ils prennent la pose. Pour le regard occidental, il est insupportable de voir des enfants soldats. Car il s’agit de chair à canon. Nous savons bien qu’ils seront envoyés en première ligne ! » Pourtant, tels qu’ils sont immortalisés par Françoise Demulder, ils restent mutiques sur ce qu’ils vivent. C’est la raison pour laquelle le regard de Françoise paraît distancié. Elle nous laisse le soin d’apposer un jugement moral sur les sujets qu’elle donne à voir. Françoise Demulder, du Vietnam au Liban L'une de ses photos les plus connues montre l’entrée des troupes communistes dans Saigon, alors qu’elle est l’une des seules occidentales encore sur place. Comme l’explique Sylvie, « quand on voit ces troupes rentrant dans Saigon, on voit des militaires. On voit aussi une foule présente, ni enthousiaste, ni désespérée. On aperçoit un portrait de Ho Chi Minh. Les caractères chinois inscrits sur les camions indiquent l’origine de ces équipements. C’est une scène magnifiquement composée, mais cela ressemble à une pièce à conviction. Là encore cela ne dit pas grand-chose ». La photo la plus étonnante de Françoise Demulder, pour laquelle elle a reçu le prix de la ‘photographie de l’année’ attribué en 1977 par la Fondation World Press Photo a été prise à Beyrouth, dans le quartier de la Quarantaine. « Nous sommes en 1976, le Liban entre dans une période de guerre civile. Il est déchiré par de multiples attentats, suivis de représailles. La photo représente une femme voilée implorante face à un soldat des milices chrétiennes, réputées pour leur brutalité. On ne sait pas très bien ce qui va se passer, mais c’est une scène qui raconte une histoire, contrairement aux autres. » Malheureusement, cette histoire ne va pas très bien se terminer car ses protagonistes ont trouvé la mort peu après. L’agence de presse Gamma n’était pas fan de cette photo. Finalement, elle est parue dans Die Zeit. La publication a d’ailleurs choisi de la recadrer, donnant ainsi un aspect plus massif et écrasant encore au guerrier, qui semble complètement dominer la femme. (À suivre) Read the full article
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Regarder Anatomie d’une chute en streaming vf 100% gratuit, voir le film complet en français et en bonne qualité. Anatomie d’une chute Streaming vf les films et les livres tiennent une partie de mon cœur. Et de cette façon, j’aime tout. Non, je ne parlerai pas de la scène entière, je pourrais finir avec un nouveau film si je le faisais,
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Sortie du film Anatomie d’une chute : Date de sortie? Anatomie d’une chute 2023 France Drame film réalisé Philippe Martin et joué par Sandra Hüller, Milo Machado-Graner. Samuel est retrouvé mort dans la neige au pied du chalet isolé où il vit avec sa femme Sandra, écrivaine allemande, et leur fils malvoyant de 11 ans, Daniel. Une enquête conclut à une "mort suspecte" : impossible de savoir s'il s'est suicidé ou s’il a été assassiné. Sandra est mise en examen, et nous suivrons son procès, véritable dissection du couple. Daniel est tiraillé : du tribunal à la maison, le doute s’installe entre la mère et le fils.
Anatomie d’une chute, le film sera là ! Sandra, Samuel et leur fils malvoyant de 11 ans, Daniel, vivent depuis un an loin de tout, à la montagne. Un jour, Samuel est retrouvé mort au pied de leur maison. Une enquête pour mort suspecte est ouverte. Sandra est bientôt inculpée malgré le doute : suicide ou homicide ? Un an plus tard, Daniel assiste au procès de sa mère, véritable dissection du couple.
L’intrigue du film Anatomie d’une chute L’amour d’Hardin et Tessa est encore une fois mis à l’épreuve. Ces deux adolescents vont devoir affronter leur passé. Tessa rencontre son père après des années et décide de le prendre en charge après avoir découvert qu’il était devenu sans abri. Hardin accepte de l’héberger mais ne fait pas confiance à cet homme, convaincu qu’il cache une partie de la vérité. Mais ce n’est pas le seul obstacle. À travers une série de quiproquos, les deux amoureux vont s’éloigner l’un de l’autre après que Tessa ait découvert qu’Hardin a passé toute la soirée en compagnie d’une amie de la famille, appelée Lillian
Le manque de communication conduit le protagoniste à chercher du réconfort dans de vieilles amitiés, dont Zed et Steph, mais la sortie ne se déroule pas comme comme prévu. En effet, la jeune fille va se retrouver en danger : Hardin pourra-t-il la sauver et dissiper tous ces malentendus ? Concernant l’intrigue du film, Castille Landon, le réalisateur d’Anatomie d’une chute nous assure qu’il sera fidèle au roman du même nom.
Le casting du film Anatomie d’une chute : qui sera là ? Nous verrons probablement le retour de deux personnages principaux : Héro Fiennes-Tiffin et Josephine Langford, comme Hardin et Tessa, Anatomie d’une chuteivement. Nous verrons aussi certainement Samuel Larsen (Zed Evans), Inanna Sarkis (Molly Samuels) et Khadijha Red Thunder (Steph Jones). Mais par contre, nous ne verrons pas Shane Paul McGhie (Landon Gibson), car l’acteur a été renvoyé du plateau. Dylan Sprouse, dont le rôle est Trevor ne revient pas non plus.
Mais il y a aussi une nouvelle de dernière minute : d’autres acteurs ne reviendront pas dans le troisième film, d’où la nécessité d’un renouvellement. Déjà dans Anatomie d’une chute 2, on se rend compte que le père d’Hardin n’est plus joué par Peter Gallagher (Andy Cohen pourquoi es-tu parti ?) mais par Rob Estes et que la mère de Landon n’est plus jouée par Jennifer Beals mais par Karimah Westbrook. Nous verrons également beaucoup de changements dans Anatomie d’une chute. En commençant par Candice King et Charlie Weber : les deux acteurs ne seront plus Kim et Christian Vance.
L’actrice que nous avons appris à aimer dans The Vampire Diaries comme Caroline est enceinte de son deuxième enfant ! Sa grossesse l’empêche donc de retourner sur le plateau pour filmer Anatomie d’une chute. Candice sera remplacée par Arielle Kebbel que nous avons déjà vu dans The Vampire Diaries: : Il s’agit de Lexi, le meilleur ami de Stefan ! Charlie sera remplacé par Stephen Moyer. Aussi Selma Blair, qui joue la mère de Tessa, est remplacée par Mira Sorvino. En plus de toutes ces modifications, il y a aussi une nouvelle arrivée : Carter Jenkins, qui jouera Robert, le potentiel amoureux de Tessa.
La raison de tous ces changements est que le fait de tourner deux films ensemble empêche aussi certains des acteurs principaux de participer à d’autres engagements professionnels ou autres.
23 août 2023 en salle / 2h 32min / Policier, Drame, Thriller, Judiciaire De Justine Triet Par Justine Triet, Arthur Harari Avec Anne-Lise Heimburger, Sandra Hüller, Swann Arlaud
Synopsis et détails : Environ un an après avoir affronté Riot, Eddie Brock « cohabite » toujours avec le symbiote Venom. Alors qu’il tente de relancer sa carrière de journaliste d'investigation, Eddie se rend en prison pour interviewer le tueur en série Cletus Kasady. Il ignore que ce dernier est lui aussi l'hôte d'un symbiote, Carnage.
. Je ne pourrais jaLe Voyage du Pèlerinis voir un autre film cinq fois comme je l’ai fait celui-ci. Retournez voir une seconde fois et faites attention. RegarderIp Man 4 : Le dernier combat Movie WEB-DL Il s’agit d’un fichier extrait sans erreur d’un serveur telLe Voyage du Pèlerin, tel que Netflix, ALe Voyage du Pèlerinzon Video, Hulu, Crunchyroll, DiscoveryGO, BBC iPlayer, etc. Il s’agit également d’un film ou d’une éAnatomie d’une chute ion télévisée téléchargé via un site web comme on lineistribution, iTunes. La qualité est assez bonne car ils ne sont pas ré-encodés. Les flux vidéo (H.264 ou H.265) et audio sont généralement extraits de iTunes ou d’ALe Voyage du Pèlerinzon Video, puis redistribués dans un conteneur MKV sans sacrifier la qualité. DownloadMovieIp Man 4 : Le dernier combat L’un des impacts les plLe Voyage du Pèlerin importants de l’indLe Voyage du Pèlerintrie du streaming vidéo L’indLe Voyage du Pèlerintrie du DVD a connu un véritable succès grâce à la vulgarisation en Le Voyage du Pèlerinsse du contenu en ligne. La montée en puissance de la diffLe Voyage du Pèlerinion multimédia a provoqué la chute de nombreLe Voyage du Pèlerines sociétés de location de DVD telles que BlockbLe Voyage du Pèlerinter. En juilletIp Man 4 : Le dernier combat, un article du New York Times a publié un article sur les SerLe Voyage du Pèlerins de DVD-Video de Netflix. Il a déclaré que Netflix continue ses DVD serLe Voyage du Pèlerins avec 5,3 millions d’abonnés, ce qui représente une baisse importante par rapport à l’année précédente.
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justeunefilleblog · 1 year ago
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Parlons livres #1
⚠ ALERTE SPOIL : livre "juste une ombre" : je tiens à signaler que beaucoup de spoil sont présents dans cet article ⚠
Bon, je viens de finir un livre là et je suis sous le choc, il faut que j'en parle.
Le livre en question : juste une ombre de Karine Giebel J'ai fini le livre depuis presque une heure et je suis bloquée. Ça tourne en boucle dans ma tête, je repense à tout le livre.
Au début, je trouvais Cloé apathique, arrogante et hautaine. Sa peur ne m'avait pas touché, j'étais plutôt spectatrice de son malheur. Plus on avançait, plus ses défauts étaient mis en lumière. Puis petit à petit, je la tolérais. Et arrivé un moment, je la plaignais. Elle vivait quelque chose d'horrible et personne ne la croyait, pas même la meilleure amie avec qui elle partageait 20 ans d'amitié. Son copain, ce salopard de Bertrand l'a largué d'une manière dégueulasse. Il planifiait de la quitter depuis le début, il a attendu qu'elle s'attache à lui. Il a attendu qu'ils finissent de faire l'amour pour la larguer comme ça. Juste comme ça.
Oui, petit à petit, je m'impliquais, mon statut de spectatrice avait fini par passer l'arme à gauche.
Et puis il y a Alexandre. Ce flic avec lequel je ne savais pas sur quel pied danser. Je ne savais pas quoi penser de lui. Jusqu'à ce que je découvre, qu'il ne portait qu'un masque avec les autres. Une fois rentré chez lui, il était un homme au bord du gouffre, regardant la femme qu'elle aime, avec qui il est marié depuis 18 ans se battre pour survivre. Il regardait la vie partir d'elle chaque jour. Il n'y avait qu'elle qui le maintenait en vie. Puis sa femme est morte. Sa raison de vivre est morte. Il n'aspirait qu'à la suivre. Et ajouté à cela, surgit l'accident de son collègue par sa faute. Il a vu de ses propres yeux la voiture le frapper, ensuite le rouler dessus. Il portait ce fardeau. Il portait la vie que ce jeune homme raterait sur sa conscience.
Le fait que Laval, son collègue, n'était pas encore mort, mais était en coma, était la seule chose qui le maintenait en vie. Il se devait de s'assurer que Laval se réveille. Il voulait lui demander pardon.
Puis a eu la rencontre. La fille hantée par une ombre et l'homme hanté par la mort.
Alexandre s'est tout de suite dit qu'il devait l'aider. Et voilà comment Cloé a trouvé la première personne qui a pris son histoire au sérieux et qui a voulu l'aider. J'ai été soulagé pour eux deux. D'un côté, je me disais qu'enfin l'ombre allait être arrêté et d'un autre côté, je me disais qu'enfin Alexandre avait trouvé une raison de vivre (même si c temporaire).
Après cette rencontre, tout s'accélère et se bouscule. Une enquête commence. Une aventure sur laquelle personne n'a mis de mot entre Cloé et Alexandre commence.
Lorsque Alexandre a trouvé un suspect. Il s'avérait que ses théories étaient vraies. Et c'est là que l'enfer a pris plus d'ampleur. L'ombre s'est introduit chez lui, lui a dévoilé ses plans et l'a tué.
Oui… Alexandre est mort. Lorsque c'est passé, j'étais sous le choc et j'ai passé le reste du livre à être dans le déni et à me dire qu'il réapparaîtra. Punaaise, il s'était rendu compte qu'il aimait Cloé ! IL AVAIT TROUVÉ LE COUPABLE ! Lui qui voulait tant mourir s'était rendu compte qu'il voulait en fait vivre et vivre au côté de Cloé…
Une fois que l'ombre a fait taire le faiseur de trouble, il est allé martyriser Cloé. Cloé qui n'était plus que l'ombre d'elle-même. Cloé qui ne dormait pas, ne mangeais pas. Cloé qui ne cessait de regarder derrière elle lorsqu'elle marchait dans la rue. Cloé la proie.
Il est rentré chez elle, l'a attaché, l'a touché, lui a dit que son flic s'était suicidé parce qu'il préférait la mort à elle. Je le détestais. J'étais tellement frustrée et désespérée pour elle. MAIS PUNAISE croyait là, il existe vraiment l'Ombre. Elle a perdu le seul truc positif qu'elle avait. Elle a perdu la seule personne qui la croyait. J'ai eu tant de peine pour elle. J'avais envie d'une manière ou d'une autre de la prendre dans mes bras et de la rassurer.
Lorsqu'elle a su que ce que l'ombre lui avait dit était la vérité. Elle m'a surprise. Punaise je ne m'y attendais pas. Ah, je ne l'avais pas mentionné, mais elle soupçonnait que l'Ombre c'était son rival au bureau où elle travaillait. Elle croyait qu'il faisait ça pour l'empêcher d'avoir le titre de PDG. Elle a même fini par croire qu'il avait engagé Bertrand, son ex, pour lui faire du mal.
Donc oui, elle a agi d'une manière inattendue. Elle a tué son ex et son rival. J'étais abasourdie. J'ai bugué pendant un moment. Dans ma tête, je la criai qu'elle se trompait, que c'étaient pas eux…
Et puis lorsqu'elle a voulu mettre fin à ses jours, on l'a arrêté pour le meurtre des deux là. Elle s'est retrouvé dans un centre psychiatrique là où... *roulement de tambour* l'ombre travaillait.
OULALA quand je vous dis que j'ai imploré qu'on la laisse souffler un peu. Sa vie a n'a été que tourment après tourment. L'ombre lui a dit qu'elle avait tué deux innocents.
Elle a fini par se suicider…
À la fin du livre, j'étais sans voix. J'ai espéré tout le long du livre qu'Alexandre se transforme en Jésus et revienne d'entre les morts. J'ai espéré qu'une personne finisse par voir que Cloé n'était pas folle. J'ai espéré que je ne sais qui tue l'ombre. J'ai eu envie de pleurer à la fin du livre.
Si seulement quelqu'un avait cru Cloé. Elle a porté plainte à la police un nombre incalculable de fois. Sa meilleure amie pensait qu'elle était folle. L'ombre a abusé d'elle, mais personne ne la croyait parce qu'il n'y avait pas de marque.
Si seulement les collègues d'Alexandre l'avait pris au sérieux, avait pris son enquête au sérieux.
Cloé est morte en pensant qu'Alexandre s'est suicidé. Alexandre est mort avec le poids de la culpabilité de ne pas avoir pu aider Cloé.
À la fin, on nous montre que le collègue d'Alexandre qui était entre la vie et la mort a repris l'enquête d'Alexandre. Mais même ça, ça ne m'a pas soulagé. Il est seul comme Alexandre était seul. Qu'est-ce qui nous dit qu'on le prendrait au sérieux ? L'ombre a aussi déjà trouvé une nouvelle cible. Qu'est-ce qui nous dit qu'elle sera sauvée ? Qu'est-ce qui nous dit qu'elle ne subira pas le même sort que Cloé ?
Voilà quoi, j'ai fini le livre, et j'ai passé les dernières heures à tout ressasser et à me poser des questions. Ce livre m'a tellement marqué ! Même si au début, on trouvait les persos détestables, on finit par s'y attacher et par compatir à leur malheur. La fin m'a brisé le cœur…
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angellyslion · 1 year ago
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OS : La fille de l'organisation
FemConan, elle est ma fille du boss de l'organisation. Elle l'a fui et tous les membres sont à sa recherche.
Rye et Bourbon travail pour l'organisation et espionnent le FBI et le PSB. Shinichi et Conan sont deux personnes différentes.
Shuichi est adossé contre un mur déguisé en fille, il espionne les actions de Gin et vodka. Il entend les bruits des klaxons et des bavardages des passants mais n'y prête aucune attention. Il est concentré sur sa mission. Il déteste devoir se faire passer pour une femme. La robe restreint ces mouvements et la perruque la démange. Son attention est attirée par une petite main qui tire sur sa robe. Il se met au niveau de l'enfant et ainsi les cacher de la vue des deux hommes.
« Ne Mio-neechan, pourquoi tu fixes autant cet homme ? J'avoue qu'il y a quelques points communs avec Kukai-nii-san. Il t'a trompé je suis persuadé que tu trouveras un meilleur nii-san pour moi que lui. En plus tu as promis à kaa-san de m'emmener m'acheter un nouveau livre et une glace. Si tu ne tiens pas ta promesse je le dirai à kaa-san. La fille murmure, rentre dans mon jeu si moi je t'ai vu les regarder ils ont dû sentir que tu les fixés. Le souci que tu n'es pas une femme et que tu es un agent du FBI.
- Qu'est-ce qui te fait dire ça ? Et qui es-tu ?
- Je suis Enola Edogawa, une détective ! Après comment je sais que tu étais un agent c'est très simple là dans ta voiture même si elle est cachée j'ai pu voir ta veste ou c'est inscrit les lettres FBI. Tu as une arme cachée et attachée dans ton dos. Tu as une oreillette dans l'oreille droite. Et donc il fait que tu es déguisé en femme pour espionner ces hommes en noir qui sont suspects. Et que  j'ai deviné que tu n'étais pas une femme c'est que la plupart des filles aiment prendre soin de leurs cheveux qui soit doux et soyeux et ta posture est beaucoup trop raide pour être une fille. Et de plus ta robe montre un peu les défauts même si on pourrait penser que tu as des formes.
- Tu as raison Imuto, allons chercher ton livre et ta glace.
- Arigato neechan ! L'enfant souris. Les deux montent dans la voiture. Si j'étais toi j'éviterai de les suivre et partir dans le sens contraire. La prochaine fois que tu auras l'occasion place leur un traceur indétectable sur leur voiture pour pouvoir les suivre.
- Tu as quel âge ?
- J'aurai l'âge sur tu me donneras !
- Ça ne répond pas à ma question ! En apparence tu fais sept ans mais mentalement je dirais que tu es plus âgée mais je ne pourrais pas dire lequel.
- Alors j'ai sept ans, la fille hoche des épaules. Tu peux t'arrêter ici, j'habite à deux pâtés de maisons. En regardant autour de lui, Shuichi remarque qu'ils sont à Beika.
- Je peux te raccompagner jusqu'à chez toi !
- Ne t'inquiètes pas, monsieur l'agent je peux finir le reste du chemin à pied.
La fille attend que l'homme s'arrête. Il le fait en soupirant. Shuichi regarde la fille à la queue de cheval haute qui quitte son champ de vision.
- Shu ça va ? demande une voix de femme à son oreille.
- Je vais bien Jodie ! J'ai juste rencontré une petite fille très intéressante.
- Comment ça intéressante ?
- Elle elle est arrivée à deviner que j'étais un agent et que je n'était pas une femme en quelques secondes d'observation. Pour son âge elle est très perspicace elle ne doit pas avoir plus que sept ans. Je rentre au QG à toute suite Jodie. Shuichi raccroche. Il pense, je t'ai enfin retrouvé Hime-sama.
Pendant ce temps de l'autre côté de la ville.
- Que se passe-t-il Vodka demande Gin avec une cigarette à la bouche voyant que son coéquipier à la tête ailleurs.
- Je crois avoir aperçu Hime-sama tout à l'heure.
- Quand ?
- Au moment où cette femme nous fixait. Mais du peu que j'ai entendu l'un de nous ressemblait à son ex. Les deux étaient sœurs, c'est pour cela que je n'ai rien dit. Les deux sont parties dans l'autre sens. 
- J'espère juste que ce n'est pas elle. Qui aurait pensé qu'une simple enfant nous donne autant de fil à retordre.
- Tu sais bien Aniki que ce n'est pas une simple enfant !
- Elle est fille d'Ano Kata. Je sais et qu'aucun mal ne doit lui arriver.
Enola souffle de soulagement, elle est arrivée à échapper à Gin et Vodka de justesse. Elle s'effondre sur son lit. Au bout de plusieurs heures à ruminer sur son passé, l'enfant se lève et se prépare un petit repas. Une fois ce dernier avalé, elle se brosse les dents et part se coucher.
Le lendemain, elle se rend à l'école tout en restant sur ses gardes entre l'agent du FBI qui connait le quartier où elle habite et les hommes en noir qui sont sur ces traces elle doit rester discrète et faire attention.
Une fois arrivée à l'école, elle soupire une nouvelle fois de soulagement. Elle se dirige vers sa classe et s'assit à sa place. Elle s'installe et prépare ses affaires pour les cours à venir tout en le faisant, elle a une mauvaise intuition.
À la sonnerie, au moment où le directeur Ryujiro Uematsu rentre dans la classe avec une femme qu'Enola reconnaît après que leur regards se sont croisés. Elle pourrait reconnaître l'individu sous n'importe quel masque qu'il pouvait porter.
- Votre sensei a eu un accident, elle est actuellement à l'hôpital. Le temps de son hospitalisation, vous aurez une nouvelle sensei Nagisa Takami. Je vous laisse faire connaissance. Si vous avez besoin de moi Takami-san venez me voir dans mon bureau.
- Arigato Uematsu-san. Une fois que le directeur a quitté la classe. Vous allez tous sortir une feuille et noter votre prénom sur cette dernière. Et pour terminer vous allez la plier pour pouvoir mettre votre prénom en évidence et face à moi. Une fois que tout le monde a exécuté la demande. Arigato mina.
La journée se passe et à la grande surprise d'Enola, la femme n'a rien tenté pour l'approcher. Elle range ses affaires.
- Enola-san pourrais-tu rester, j'aurai besoin d'avoir quelques mots avec toi ? C'était trop beau pense qu'elle ne me reconnaisse pas, pense la fillette.
- Hai sensei, répond l'enfant sachant très bien qu'elle ne peut pas refuser. Les deux femmes attendent que tous les enfants quittent la salle de classe.
- Tu vas continuer longtemps à jouer la comédie Imuto ?
- Je ne sais pas de quoi vous parlez sensei.
- Imuto, arrête ce jeu ! Père a envoyer tout le monde à ta recherche ! Cela fait des mois que tout le monde est sur tes traces ! Il a fallu un appel de Rye pour confirmer que tu es toujours en vie !
- Je suis orpheline !
- Hime ! S'orripille la femme. Ne dis pas ça !
- Il m'a renié. Il n'est plus mon père.
- Il le regrette, rentre à la maison avec moi ! Elle la supplie du regard.
- Non, Puis-je y aller sensei ?
- Bien, soit prudente sur le retour !
- Hai ! Mata ashita sensei !
- À demain Enola !
L'enfant quitte la salle soulagée que l'interrogatoire soit terminé.  Avant de rentrer chez elle, Enola fait un détour au Konbini pour s'acheter quelque chose à manger ce soir. Elle n'avait pas envie de cuisiner. Quand elle s'apprête à rejoindre la fille d'attente pour payer, une voix l'interrompt.
- Tous à terre vous allez tous mettre votre argent et votre téléphone. Étant une enfant, Enola ne bouge pas. Elle fait semblant d'être effrayée et de chercher sa maman de yeux alors qu'elle scanne les cinq voleurs. Elle se couche. Très vite, elle sent une présence à côté d'elle qui l'a prend dans ses bras.
- Ne t'inquiètes pas Enola-Chan, je suis là. Murmure le nouvel arrivant
- Amouro-niisan ?
- Oui, c'est moi, Enola-chan.
- Que fais-tu ici Amouro-niisan ?
- Je faisait quelques courses pour le café.
- Le café est très loin d'ici et je sais qu'il a un autre konbini plus proche du café sur celui-ci.
- Celui-ci est plus grand et les produits sont meilleurs !
- Ce n'est pas pour me surveiller plutôt Amouro-niisan ?
- Pas du tout Enola-chan ! As-tu une solution pour sortir d'ici ?
- Un seul parmi eux a un vrai pistolet les autres sont factices par contre ils ont des taseurs. Celui qui a le vrai pistolet est le chef, c'est lui qui a crié à terre. Vu leur postures aucun des voleurs ne savent se battre. Je suis la seule enfant, sinon il y a cinq adolescents et une quinzaine d'adultes. Je sais que tu as une arme sur toi, Amouro-niisan. Si tu le fais sans avoir peur des conséquences cela signifie que tu es autorisé à en porter une. Donc tu travailles pour la police mais puisque je ne t'ai jamais vue dans les différentes préfectures cela signifie que tu travailles pour le PSB et que tu es un agent haut placé. Et si tu veux avoir une chance de les vaincre commence par le chef. Une fois mis hors jeu, les autres vont avoir peur et cela sera plus simple pour les arrêter, ils feront plus facilement des erreurs et donc par conséquent plus facile de les battre. Et le seul adulte qui sait se battre est le caissier. Amuro fait trébucher le chef, récupère l'arme et l'assomme. Pendant que les autres voleurs sont surpris, le caissier profite de cette opportunité pour mettre KO, le voleur qui est prés de lui.
Le chef se réveille, Enola le voyant lui lance un ballon et le renvoie dans le monde des rêves. Les deux hommes mettent rapidement les autres hors jeu. Les deux hommes ligotent les voleurs et quelques secondes plus tard la police arrive sur les lieux.
- Que sait-il passer demande Megure.
- Ces hommes ont essayé de voler ce magasin. Et Amuro-san et le caissier sont arrivés à les maîtriser.
- Ah Enola-chan ! Pourquoi cela ne m'étonne pas que tu sois mêler à cette affaire ?
- L'habitude ? Vous savez très bien Megure-keiji que je suis un aimant pour les crimes en tout genre. L'enfant hoche des épaules.
- Je vais vraiment finir par te mettre une équipe sur le dos pour m'assurer qu'il ne t'arrive rien. Plaisante l'inspecteur.
- Même si j'ai une équipe de protection, cela ne changera pas grand-chose Megure-keibu. Je sais qu'il faudrait faire une déposition, serait-il possible que je la fasse demain ?
- Bien sûr Enola-chan ! J'enverrai Takagi pour venir te chercher vers huit heure !  Et j'appellerai ton école pour les prévenir.
- Arigato Megure-keibu.
- Sato-san te ramène.
- Hai ! Viens Enola-chan je vais te ramener chez toi ! Enola sourit et suit docilement la policière.
Une fois dans la voiture, Enola laisse tomber son masque.
- Je sais que c'est toi Vermouth. Déclare l'enfant d'un ton neutre.
- Tu n'es pas drôle Imuto ! Vermouth boude.
- La vraie Sato est où ?
- Endormie dans le coffre.
- On peut s'arrêter en route pour commander quelque chose ?
- Bien sûr Imuto ! Quesqui te ferai plaisir ?
- Peu importe, le temps que c'est à emporter.
- Tu es si froide avec moi, Imuto.
- C'est de ta faute, s'ils sont morts !
- Père voulait te récupérer à tout prix et ta mère a refusé qu'il te prenne et je n'ai pas eu le choix en la matière.
- Tu aurais pu trouver une autre solution que d'assassiner ma famille !
- Et comme quoi Hime ?
- Me faire passer pour morte, faire un procès et prouver qu'ils ne pouvaient pas s'occuper de deux enfants en même temps. Il y avait plein de manières de me récupérer sans les tuer ! Tu as préféré la facilité en tuant tout le monde !
- C'était une assurance que personne ne te récupère et te recherche.
L'enfant reporte son attention sur l'extérieur et ne dit plus un mot.Elle lâche un "Arigato" quand sa soeur lui tend un plat. Enola quitte la voiture une fois devant le manoir Kudo. Elle souffle.
Une fois à l'intérieur de sa chambre, la jeune fille s'autorise à pleurer. Sa famille lui manque. Même si Yusaku n'était pas son père biologique, elle le considère plus comme son père que son vrai père. Elle mange son repas et pars se coucher. Le lendemain, elle se réveille avec les yeux bouffi.  
Elle n'a pas arrêté de cauchemarder. Elle pouvait voir sa sœur tuer sa mère Yukiko, son père adoptif Yusaku et son demi-frère Shinichi. Elle peut aussi ressentir la chaleur de l'incendie qui a ravagé leur maison de vacances à Hawaï. Elle se lève péniblement, va à la salle de bain et passe de l'eau sur son visage.Enola s'installe dans le salon et patiente que Takagi arrive. Après plusieurs minutes d'attente, le policier sonne.
- Bonjour Enola-chan es-tu prête à y aller ?
- Hai Takagi-keiji.
- Alors allons-y ! Elle hoche de la tête et ferme le manoir à clé. Elle monte dans la voiture. Et sur le trajet les deux échanges des banalités.
- Bonjour Enola-chan, salut le chef de la division 1, prête ?
- Oui.
- Très bien, commençons par le début, présente toi.
- Enola Edogawa sept ans.
- Que faisais-tu le lundi 7 juin à 19h00 ?
- Je me rendais au konbini pour m'acheter un repas préféré. Quand cette dernière s'est faite attaquer par des voleurs. Ils nous ont ordonné de donner notre argent et notre téléphone. Étant qu'une enfant, j'ai fait semblant de chercher ma maman et de n'avoir rien sur moi. J'ai appelé discrètement le poste de police, sans pour autant répondre aux questions posées pour ne pas me faire prendre. Amuro-san m'a dans un premier temps rejoint pour me calmer et me rassurer. Et dans un deuxième temps, je lui ai dit qui était vraiment armé. Il l'a mis K.O et le caissier en a profité pour mettre le voleur près de lui dans le même état que leur chef. Les deux hommes ont œuvrés ensemble pour mettre le reste des hommes hors service puis vous êtes arrivés.
Après quelques autres questions, Enola est libre de partir. À la sortie du poste, elle croise Amuro.
- Bonjour Enola-chan ? Comment vas-tu ?
- Bien et toi Amouro-niisan ?
- Ça va !
- Que fais-tu ici ?
- Je suis venue te ramener chez toi à la demande de ton père ! Il t'aurait laissé vivre ta vie mais avec les derniers événements, il ne peut plus te laisser faire.
- Je ne veux pas ! Le blond s'approche doucement de l'enfant et lui murmure.
- Si tu crois que tu as le choix, tu fais fausse route Hime-sama. J'ai deux choix à te proposer soit tu viens de manière pacifique avec moi soit j'emploie les grands moyens. À toi de voir Hime-sama.
- Je ne retournerai pas là-bas !
- Tu ne me laisse pas le choix Hime-sama.
Bourbon pique discrètement l'enfant avec une drogue. La fille de sept ans tombe dans les bras du blond. Celui-ci la porte jusqu'à sa voiture à l'abri des regards.
- Rye, Gin et Vodka soyez prêts. Je l'ai récupéré et pour ce faire j'ai dû la droguer, elle ne voulait pas venir autrement.
- Message reçu, soupire Gin, content que la mission cache-cache se termine après deux ans. Ils ont plus qu'à retrouver la traite.
Après les huit heures de route qui séparent Tokyo de Kurayoshi et les quelques réveille de l'enfant. Vermouth récupère sa sœur qui commence à émerger. La fille gémi.
- Chut Hime, rendors toi ! Tu es en sécurité maintenant. La plus jeune suis le conseille de la plus âgée. Elle à trop mal à la tête pour réfléchir correctement.
Quelques heures plus tard, Enola se réveille, son monde n'est plus aussi sensible qu'avant.
- Bonjour Hime, je suis ravi de te revoir après deux ans de fugue. C'est bon de te revoir. Grâce à ton départ w j'ai amélioré tout le système de sécurité. Il sera activé tout le temps, jusqu'à ce que je puisse te faire confiance à nouveau. Et c'est mon dernier mot.
- Je te hais !
- Moi aussi, je t'aime Musume.
L'homme quitte la chambre de sa cadette la laissant le maudire. Une fois qu'elle se calmera, il ira la revoir.
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