#⠀⠀ ⠀✦‎  ⠀ֺ     ▭   la beauté et  ira ⠀ ⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀⠀
Explore tagged Tumblr posts
kirakiraz · 8 months ago
Text
Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media
ㅤㅤㅤ ㅤ ︶ིྀᩧㅤ âme de cristallo .. ✦‎
Tumblr media Tumblr media Tumblr media
1K notes · View notes
lounesdarbois · 1 year ago
Text
Tumblr media
Renoir est l'un des derniers peintres à avoir restitué avec exactitude les caractères physiques particuliers du peuple français. Ses peintures sont imprégnées certes de tout ce que l'on sait déjà: la fraîcheur d'un bal ici, la gravité des attitudes là, le bonheur ménager encore ailleurs, mais elles vibrent surtout d'un trésor que nous oublions de regarder à force de le voir c'est la beauté physique au milieu de laquelle nous vivons. Le peuple français est un peuple d'une très grande beauté physique. Renoir a pris soin de rendre le plus fidèle hommage possible à la spécificité de ces yeux profonds, de ces figures symétriques, de ces teints très purs, de cet ordonnancement d'une race déployée sur son pays comme des couleurs sur un nuancier. Un équilibre tel, une variété telle que toute irruption étrangère n'y apporterait rien qui ne s'y trouve déjà, n'y enlèverait rien qui ne soit perdu pour toujours. D'autres peintres du 19ème siècle ont entrepris ce travail inconscient qui consiste à répertorier le peuple et son territoire, ce sont les Monet, les Bouguereau, les gens de l'école de Barbizon et du soi-disant style "pompier" dont les critiques d'art ont dit tant de mal. Renoir est au plan de l'exactitude figurative une sorte de point d'orgue à ce type d'entreprise, et au plan chronologique un point final.
Plus le temps ira plus ces peintres deviendront malgré eux subversifs, leurs oeuvres prenant la forme de vivantes accusations portées contre l'ivresse contemporaine de se rouler dans la boue et la merde, contre ce goût inverti de descendre vers le singe, de dégrader ce que l'on porte en soi, penchant dont Baudelaire avait démasqué les rapports souterrains avec le satanisme. Le legs de ces artistes deviendra alors l'arche d'alliance du dépôt divin que porte en soi le peuple français et plus largement toute la race blanche. «Le Blanc, c'est la sérénité, la pureté, le divin» (Morand), vérité que connaissent toutes les aires géographiques et toutes les religions du monde. Combien de barbares se sont voilés la face en pleurant lorsqu'ils ont vu chez eux débarquer les Aryens, croyant reconnaître les dieux dont parlaient leurs propres traditions? Sagesse de leur crédulité car l'Histoire est l'histoire d'une chute, l'histoire de la Chute. Combien d'adeptes de combien de religions vont à leurs pèlerinages respectifs drapés de vêtements blancs, depuis les Pythagoriciens de l'Antiquité? Le Blanc c'est le divin et Pierre-Auguste Renoir porte jusque dans son nom de famille l'hommage que l'ombre doit rendre à la lumière, clin d'oeil que Dieu nous adresse par ce peintre merveilleux.
7 notes · View notes
ditesdonc · 7 months ago
Text
Le toit du monde
Souvenir de voyage par Catherine Vincetti
Tumblr media
Il y a des évènements de notre enfance qui nous marquent pour toujours. C'est ce qui s'est passé quand au CP, notre institutrice nous avait emmenées assister à une conférence de Frison-Roche "la migration des caribous en arctique". Je me souviens très bien, c'était à la salle Rameau à Lyon. Ces images m'ont transportée et je me suis dit: un jour, tu iras là-bas.
C'est comme cela qu'en 1992, je me suis retrouvée sur un kayak, dans l'Isfjord, au Spitzberg, l'île sur le toit du monde. Un bateau nous a déposés au pied d'un glacier, nous étions 6, et il devait venir nous récupérer à un autre point 12 jours après. Ce fut un enchantement permanent. Le silence qui n'en était pas, puisqu'il y avait le bruit de l'océan, les oiseaux, le bruit du vent sur la glace, le son des icebergs qui se détachaient des glaciers. Nous avions décidé de dormir à la belle étoile, si l'on peut dire, puisqu'il n'y avait pas de nuit. Et quel bonheur d'ouvrir les yeux le matin sur toute cette beauté!
Alors, quand le ciel est devenu sombre et angoissant, que l'océan s'est déchainé, que nous n'étions pas sûrs de pouvoir accoster, les vagues nous emportant vers le large, je me suis dit que peut-être, j'allais mourir là.
Mais peu m'importait, j'étais allée au bout de mon rêve.
3 notes · View notes
truthfullyfromthheart · 2 years ago
Text
❤️J'ai quelques amies, une famille, de l'amour ! Aucune raison valable d'être triste. Pourquoi, à certains moments de ma vie, j'ai l'impression d'être abandonnée ou délaissée... Le sentiment d'être seul surgit seulement quand je me retrouve à la maison. Depuis 3 ans, je vis très mal cette "solitude", j'en ai peur. Quand je sors, je suis heureux, heureux de pouvoir rire, discuter, m'amuser et faire des rencontres. J'évite au maximum de dévoiler ma tristesse, car ce n'est pas moi... Je porte ce vide en moi comme un fardeau et je suis conscient que tout dépend du temps. J'essaie de voir le positif des choses et de me dire : "Ne t'inquiète pas , demain ça ira mieux “ je repense a des souvenir pas ci ancien que ça , j’en deviens nostalique . c’est  souvenirs qui m'ont rendu heureux et qui me procurent encore beaucoup de bonheur. Mais dans ce bonheur, la tristesse se mélange quand je repense à tous ces moments partagés, ces moments de partage, d'amour et d'amitié, en me posant la question : à quel moment tout a basculé ?" Comment une personne aussi aimée que moi a fini par se retrouver presque seule ? J'ai longtemps trouvé cela injuste. Je n'ai même pas essayé de me battre, je me suis laissé tomber sans même essayer , car je pensais que le monde tournait autour de moi alors que c’était le contraire ...... J'ai en tête quelque nom de personne qui mon brisé, des personnes avec qui je ne souhaite plus rien, j'ai encore énormément de colère, de haine et de tristesse, même si je trouve c'est adjectif lourd à mon sens, je n'arrive pas à trouver d'autre mots, c'est ce que je ressent. Je suis tellement horrible et hypocrites, parce que accepter de leur parler, c'est le seul moyens pour moi de sortir de ma solitude.... Alors que parfois je me sans tellement plus seul en leur compagnie. Un jour, je sais que j'arriverai à faire la part des choses à les supprimer définitivement de ma vie. Tout es une question de temps. Mon ami, mon frère, a toujours été là pour moi, un homme incroyable malgré la distance qui nous sépare. Peu importe la situation, il trouve toujours du temps. Un SMS, un message sur Instagram ou même un appel sur Snapchat, je n'ai jamais eu l'impression d'être relégué au second plan. J'ai le sentiment que le seigneur agit avec justesse, que la beauté succède à la tempête. J'y crois énormément. Parfois, certaines personnes surgissent dans nos vies, sans préavis, et tout change. Je ne saurais dire comment cela se produira , mais elles rentrera dans ma vie d'une manière singulière. Elles apportera un sourire qui illuminera mon visage, le genre de personne qui fait rayonner une journée pluvieuse, à rendre les choses grises plus colorées. Le genre de personne qui surgit lorsque l'on s'y attend le moins, une personne qui devient irremplaçable, car elle laisse une empreinte dans nos cœurs, une marque indélébile et réconfortante, teintée d'espoir. Elle comblera le vide qui manquait, un fragment de puzzle trouvé. J'y crois tellement, c'est en quelque sorte ma "3 ème" la personne en qui j'aurais envie de faire ma vie et rendre heureuse.
Je sais que cela va être très compliqué pour moi pour la garder, mais à 2 tout est possible, ont s apportera mutuellement des choses qui font que rien ne pourront nous séparer. S'élever l'un pour l'autre, s'entraider et s'aimer ! Le réel amour, la femme de ma vie, la pièce de puzzle qui me manquais j'ai l'impression que tout s'arrange dans ma vie. Tout devient plus clair . Pouvoir converser, échanger, j'ai l'impression d'être écouté et compris, me sentant moins seul.
Savoir qu'autant de bienveillance et de bonté résident en l'être humain me redonne espoir. Je me dis que je ne suis pas seul. J'ai repris le sport, mes ambitions n’ont pas été moqué mais encouragées. j’ai été  bloqué pendant près de trois ans, mais une rencontre a tout bouleversé... Ce bouleversement est tombé sur moi alors que je n'attendais rien, un cadeau du ciel pour me montrer que la vie en valait la peine, que j'ai le droit d'être triste ou heureux, de hurler quand ça ne va pas. Le seigneur m'a montré par ses signes que j'avais les cartes en main et que moi seule pouvais changer les choses. Il m'aide énormément et m'accompagne de jour en jour.
2 notes · View notes
idrissihafssa-blog · 2 years ago
Text
Ces jours-ci, je me retrouve souvent à regarder le plafond vide et à me poser la même question qui me trottait à l'esprit ces derniers temps.
« Suis-je un raté ? "
C'est une question à laquelle je connais mon côté optimiste et mes amis répondraient immédiatement par un "non", mais c'est la même question qui m'empêche de dormir chaque nuit. Je me retrouve parfois sur le point de tomber en panne parce que je sais par moi-même que j'essaie constamment de progresser, mais au lieu de progresser, je touche constamment le fond. Peut-être que la pression a été un facteur supplémentaire parce que beaucoup de gens ont tellement confiance en moi et que j'ai fini par échouer à atteindre leurs attentes.
J'espère qu'en essayant lentement de me prouver que je ne suis pas un échec, je trouverai la beauté d'avoir peut-être un rêve brisé ou pas parfait mais réalisable. Peu importe à quel point nous pourrions nous sentir imprévisibles, peu importe à quel point c'est difficile, j'espère toujours que, bientôt, les choses tomberont à leur place et tout ira bien.
H.I
2 notes · View notes
mysadecstasy · 1 month ago
Text
Divine
hurle à la nuit les candeurs les rancœurs qui te tissent au naufrage hurle à la nuit tes ruades sauvages cavalcade cavalière du luxe de la luxure blanche exaltée aux frontières de la passion maligne j'ai toujours cette photo de toi prise de haut de toi nue sur le drap couvrant le vieux matelas échoué sur le plancher depuis près de cinquante ans toi sur le flanc et ton regard qui transperce tout lumière de chapelle et corps de nymphe vue d'en haut car par dessus les balcons escarpés de l'Olympe lumière chaude et saturée de sublime comme tes rugissements à la nuit et tu chavires... tu chavires ma beauté mille nénuphars blancs et roses tu chavires je te suis sous la lune dans les labyrinthes du jardin botanique. ivresse de la chasse à la chair ivresse ! des égarements tentaculaires consommer le fruit de ton élégiaque grâce je cherche ton odeur entre la roseraie et les mares de fleurs aquatiques poissons électriques roseaux et lucioles madone fais moi Saint que je goutte au plus subtil des plaisirs fais moi sein que je puisse blasphémer en croquant ta chair blanche crème de nuit crème de vie je veux chuter des jardins suspendus à ta grandeur en buvant le nectar interdit fais moi ange que je puisse couper mes ailes et les dévorer comme un vulgaire insecte hurle à la nuit tes étreintes tragiques et l'étoile qui se tisse autour de tes tremblements oniriques cavalière du luxe de la luxure blanche enrobe moi de miel et d'ambroisie et mes ailes coupées saignant à me rendre exangue fixeront mon regard médusé sous la canopée de toutes tes beautés o ma douce poissons électriques mensonges botaniques un grenouille couronnée me fait signe de la suivre elle est mon lapin blanc mes ailes en sang je vais de branches en branches sous la canopée de tes désirs inavouables ton odeur... ton odeur Madone hurle une dernière fois ma divine hurle à la nuit tes errances en partance et laisse moi encore rien qu'une fois admirer ton corps je suis blême de blasphème sauve ton âme belle guerrière des plaisirs étouffés que l'on mène va va ! et laisse moi errer dans les labyrinthiques espoirs d'un avenir avec toi je le sais tu le sais tout ira à la nuit même la chair blanche ou bleue... même l'amour fou ou l'amour pieu
0 notes
yes-bernie-stuff · 3 months ago
Text
Psaumes 49
Futilité des richesses
1 Au chef des chantres. Des fils de Koré. Psaume. 2 Ecoutez ceci, vous tous, peuples, Prêtez l’oreille, vous tous, habitants du monde, 3 Petits et grands, Riches et pauvres ! 4 Ma bouche va faire entendre des paroles sages, Et mon cœur a des pensées pleines de sens. 5 Je prête l’oreille aux sentences qui me sont inspirées, J’ouvre mon chant au son de la harpe. 6 Pourquoi craindrais-je aux jours du malheur, Lorsque l’iniquité de mes adversaires m’enveloppe ? 7 Ils ont confiance en leurs biens, Et se glorifient de leur grande richesse. 8 Ils ne peuvent se racheter l’un l’autre, Ni donner à Dieu le prix du rachat. 9 Le rachat de leur âme est cher, Et n’aura jamais lieu ; 10 Ils ne vivront pas toujours, Ils n’éviteront pas la vue de la fosse. 11 Car ils la verront : les sages meurent, L’insensé et le stupide périssent également, Et ils laissent à d’autres leurs biens. 12 Ils s’imaginent que leurs maisons seront éternelles, Que leurs demeures subsisteront d’âge en âge, Eux dont les noms sont honorés sur la terre. 13 Mais l’homme qui est en honneur n’a point de durée, Il est semblable aux bêtes que l’on égorge. 14 Telle est leur voie, leur folie, Et ceux qui les suivent se plaisent à leurs discours. – Pause. 15 Comme un troupeau, ils sont mis dans le séjour des morts, La mort en fait sa pâture ; Et bientôt les hommes droits les foulent aux pieds, Leur beauté s’évanouit, le séjour des morts est leur demeure. 16 Mais Dieu sauvera mon âme du séjour des morts, Car il me prendra sous sa protection. – Pause. 17 Ne sois pas dans la crainte parce qu’un homme s’enrichit, Parce que les trésors de sa maison se multiplient ; 18 Car il n’emporte rien en mourant, Ses trésors ne descendent point après lui. 19 Il aura beau s’estimer heureux pendant sa vie, On aura beau te louer des jouissances que tu te donnes, 20 Tu iras néanmoins au séjour de tes pères, Qui jamais ne reverront la lumière. 21 L’homme qui est en honneur, et qui n’a pas d’intelligence, Est semblable aux bêtes que l’on égorge.
Tumblr media
0 notes
christophe76460 · 4 months ago
Text
Tumblr media
Lundi, 18 Novembre 2024
J'ai demandé une chose à l'Éternel, et je la chercherai, afin d'habiter dans la maison de l'Éternel tous les jours de ma vie, de contempler la beauté de l'Éternel, et de m'enquérir dans son temple. Psaumes 27:4
L'obéissance découle de la confiance, et la confiance se révèle par l'obéissance. La volonté du Seigneur dans notre vie est bonne, parfaite et agréable. Jésus lui dit : Je suis la résurrection et la vie; Celui qui croit en moi, fût-il mort, vivra; Et quiconque vit et croit en moi ne mourra jamais. Pour être spirituellement nourris, nous avons besoin de lire la Bible, d'aller à l'église pour entendre la Parole de Dieu, d'apprendre de Jésus, de marcher dans ses voies, de pratiquer ses enseignements et de lui permettre d'œuvrer dans nos vies. De cette façon, nous serons sûrs que nous contemplerons de grands prodiges qui seront accomplis par Jésus et ensuite nous chanterons l'hymne de la victoire. Est-ce la santé? Côté sentimental? Familier? Vous manquez un emploi? Ou est-ce la conversion de quelqu'un que vous aimez beaucoup? Peu importe la situation ! Nous sommes aimés de Dieu et Il prend toujours soin de chaque détail de notre vie, et agit dans le surnaturel, même si nous ne le voyons pas, Il est en train de faire, tout comme Josué est venu à la terre promise, et a vu que la terre était bonne, croyez-moi, sa terre est bonne aux yeux de Dieu. Peut-être qu'aujourd'hui vous traversez une situation difficile, et la seule chose qui vous vient à l'esprit en disant est N'ABANDONNEZ PAS, N'ARRÊTEZ PAS D'Y CROIRE ! Les rêves de Dieu ne mourront pas.
PRIERE: Tu es un projet saint du Seigneur, un jour Il a fait un rêve à ton sujet et aujourd'hui tu es cette personne belle et spéciale. Si ces paroles vous sont parvenues, c'est parce que Dieu les a préparées pour que vous les lisiez. Pour vous rappeler qu'il vous aime. Alors laissez chaque mot s'enfoncer dans votre cœur et là où vous êtes ! Voyez la présence du Seigneur dans votre vie. Et faites-lui confiance ! Aujourd'hui, tout ira bien, ressentez la joie, la paix et l'amour qui viennent du trône de Dieu. Priez : Seigneur, merci de ce que je suis ainsi, parce que tu m'as conçu, enseigne-moi tes voies et délivre-moi de mes ennemis. Au nom de Jésus. Amen.
0 notes
jaimeraisetreheureux · 5 months ago
Text
Ce soir ça va.
Les accords des chansons de Flavia me résonnent en tête. J'entends encore sa voix chanter dans mes oreilles.
C'était beau, c'était l'énergie, c'était joyeux. De la joie de vivre, d'aimer, chanter.
J'aime l'art. J'aime la musique, la beauté, sentir, vibrer. J'ai l'impression de parfois l'oublier, penser que les choses sont grave, avoir peur, et oublier que le son me touche. Qu'il y a des gens qui dansent, qu'il y en aura toujours et que ça ira. Écoute toi Sacha, aime toi et fais toi confiance. T'y arrivera, demain ça ira mieux. Ce soir c'est la tempête, l'angoisse comme un mur entre toi et la paix. Mais demain le soleil se lève, et toi aussi. Tu te lavera, t'habillera, verra le monde et ira faire quelque chose. Sois ta Flavia, heureuse, solaire.
0 notes
tadlonousvoila · 5 months ago
Text
Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media
Tad Lo, on est là!
Réveil échelonné: petit déjeuner Mékong auquel on s'habitue bien et facilement; piscine; bagages.
Nous quittons les 4000 îles ce midi direction Tad Lo.
2h30 pour retourner à Paksé, puis 1h30 jusque TadLo, on est 9, avec autant de bagages; à Paksé, il faut récupérer 3 caisses de bière, 1 caisse de fromage mais Golf descend: qui monte en 1er ?😅
well, tout le monde ira dans la benne! (Et si tu mets le cousin pour les fesses, le cousin pour le dos, la crème sur le nez et le foulard sur tout le reste: le voyage est vraiment sympa.)
Avant l'arrivée sur Paksé, on s'est arrêté au marché simplement histoire de découvrir les différentes étales: tous les animaux sauvages n'y seront pas, mais on a le choix entre cafards, vers, écureuils...bizarrement personne n'avait faim à ce moment là. 
La nuit tombe vers 17h30, bravo Loic pour la conduite de nuit des derniers km, c'est vla sportif: il faut éviter, les piétons, les tracteurs qui s'éclairent à la lampe torche ou encore la vache qui traverse quand tu arrives.
Il fait trop noir pour se rendre compte de la beauté du site, mais déjà l'espace commun, on s'y sent bien !
On fait la connaissance de Pierrot et Kelly, les associés de Loic pour le waterpark et la pizzeria en face du lac...
Un peu ko, on se fait une soirée tranquille et on rejoint nos différentes cabanes...
0 notes
pallakschpallakschpallaksch · 8 months ago
Text
Extrait du 20 II 24
"Ce qui importe le plus dans certaines situations c'est de maîtriser à temps l'euphorie." René Char Le chapitre N est enfin clos. L'histoire fut longue, dure, terrible, tragique mais j'en ressors grandi. Être. Le mystère, quel mystère. Je ne veux pas écrire des poncifs. Je pense souvent à la mort, à papa, à grand-mère. L'idée de mourir me terrifie, ma vie me ravit. Il y a urgence, je dois écrire. Écrire pour venger ma race? J'ai enfin compris la colère, elle est un moteur, une puissant moteur. Tant de choses ces temps. Le stress du mémoire, l'amour de la vie. S: nouvelle idylle, nouveau drame. Ne pas oublier l'aphorisme de René Char. Ne surtout pas l'oublier. Une romance, une idylle, un début d'amour? Ou une passante? Elle me plaît, assurément, sa beauté uniquement? peut-être. Je sais que cela ne pourrait durer. Je suis maladroit, incertain, c'est le signe qu'elle me plaît.Je dois écrire de grande chose, je dois vivre grandement. L'excellence est le début. C'est aussi la fin. Excellence. Je tombe amoureux? Ou serait-ce un amour passager, un amour contingent, deux âmes blessées qui cherchent à panser le passé? Peut-être faut-il ne pas trop se questionner, peut-être faut-il vivre, vivre sans trop de questions, simplement vivre, vivre simplement. "Ce qui importe le plus dans certaines situations c'est de maîtriser à temps l'euphorie." René Char Ne pas oublier l'aphorisme, ne pas l'oublier. Surtout ne pas l'oublier. Eros Eros Eros Eros Eros Eros Epos Epos Epos Affinité élective et tendresse. Tendrement. Rien que de la tendresse. Je ne veux pas t'aimer, tu ne le veux pas. A S A N? Le monde s'est en allé. C'est ce que tu n'as pas compris, le monde s'en est allé. Il est parti, il a fui, il n'est plus. Il faut que tu me portes. Porte moi Tendrement Mélancoliquement Passionnément Mais laisse le monde s'en aller Il doit s'en aller La fin du monde C'est la fin du monde, on attend. Je veux vivre grandement. Je suis un être d'exception, extraordinaire, unique. Je m'aime, je mérite de m'aimer. Quoi qu'en disent les contempteurs. Ton souvenir s'efface. Le monde s'en est allé, j'ai appris à le porter Où sont passés les dieux? Jamais ils ne sont partis, je leur ai tourné le dos. La terre m'accueille, qu'elle te soit douce. Aime la comme tu m'as aimé J'aimerais un jour conter ton histoire, notre histoire, du moins je croyais que je le voulais. Désormais elle n'est qu'un souvenir tendre et douloureux. Elle nous appartient, elle s'en ira avec nous. Il te faut apprendre à vivre sans moi, uniquement avec mon souvenir. Il n'y aura pas d'amitié, il n'y aura plus rien. Rien que le souvenir, juste le souvenir, qui gentiment, tranquillement, paisiblement, avec le temps, dans la douleur et la nostalgie, qui s'en ira et s'effacera jusqu'au jour où mon nom ne sera plus qu'un sourire esquissé. Le souvenir, rien que le souvenir. Je t'ai aimé, plus que de raison. Peut-être étais-je trop jeune? Je ne le crois pas. Ce fut le bon moment, la bonne personne, le bon lieu. la contingence la plus pure.
1 note · View note
leblogdemarinaetjm · 8 months ago
Text
Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media
DIMANCHE 28 JUILLET 2024 (Billet 2 / 3)
Etant parisiens et habitant près de la Seine et pas très loin de la Tour Eiffel, nous avons été plus qu’agacés par les mesures de sécurité qui se sont mises en place dans notre quartier, bien avant l’Ouverture des Jeux Olympiques… même si tout en râlant nous reconnaissions quand même malheureusement leur utilité.
Pourtant, pas rancuniers, vendredi à 19h30, il n’était pas question que nous rations ce spectacle. Sachant qu’il allait durer presque 4 heures, sur notre canapé et devant notre poste de télé, nous avons décidé de nous offrir un petit « Cocktail Gold » (made in Club Med) pour fêter l’événement qui a lieu parait-il en France une fois tous les cent ans. Il y a-t-il des bulles dorées « là-haut » ?... Il vaut mieux donc tenir que courir !...
Les zakouskis sur notre plateau (blinis, tarama, œufs de saumon, crème fraîche, sprats de la Baltique, saumon fumé parfumé à l’aneth et aux zestes de citron), 2 jolies flutes (souvenir du mariage de nos neveux Maïlys et Jérôme), un délicieux Crémant de Loire rosé (Langlois) et une petite carafe de Vodka givrée à l’herbe de bison (Zubrowka)… ont fait que nous avons pu tenir jusqu’à la fin, sans problème.
__________________________
NB 1. Notre « paparazzi » attitré est incroyable, il est présent à tous les moments heureux de notre vie. Du coup, le pauvre, parfois il n’arrête pas (🤣) !
NB 2. Evidemment, dans le défilé des délégations, JM a identifié et photographié l’embarcation du Maroc. Petit clin d’œil à nos amis Mostéfa, Youssef et Noureddine (ainsi qu’à leurs épouses)…
__________________________
Nous avouons avoir été « bluffés » par l’originalité et la beauté de certains tableaux, par la prouesse organisationnelle et technique incroyable que cela sous-entendait, dans des conditions météorologiques tout à fait défavorables… mais aussi CHOQUÉS (nous citons à partir d’ici un article publié le lendemain dans le Figaro auquel bien sûr nous adhérons à 100%) par les nombreuses incartades idéologiques. Comme si, au moment de célébrer sa fierté et son histoire, la France ne pouvait s’empêcher de puiser dans ses entrailles révolutionnaires l’esprit de provocation et de discorde qui alimente depuis la nuit des temps ses propres paradoxes et ses divisions.
Alors voici, pêle-mêle, le flop de ces images que les organisateurs des Jeux Olympiques auraient pu nous épargner - du moins s’ils avaient tenu à maintenir intact l’esprit de concorde propre aux valeurs olympiques. 
Une Marie-Antoinette décapitée portant sa propre tête dans ses mains
Nourrie par les conseils avisés de l’historien Patrick Boucheron, ennemi déclaré du « roman national » français et de toute forme de célébration de l’héroïsme français, la cérémonie a toutefois fait une exception dans son souci de ne pas célébrer les grandes heures de l’Histoire. Certes, Jeanne d’Arc, les Poilus de la Grande Guerre ou Napoléon sont restés au placard, mais il y a tout de même une héroïne de l’Histoire qu’on ne pouvait pas passer à la trappe : la guillotine, bien sûr !
Alors soudain, aux fenêtres rouge sang d'une Conciergerie aux couleurs révolutionnaires, là-même où la reine Marie-Antoinette fut emprisonnée pendant la Révolution française alors que le célèbre monument de l'Île de la Cité était encore une prison, a résonné le chant des sans-culottes. Un « ça ira » entonné par une diva... déguisée en Marie-Antoinette, portant dans ses mains sa propre tête décapitée. Une évocation sans fausse pudeur de la violence révolutionnaire, dont le double régicide en 1793 fut l'apothéose. Un surprenant hommage rendu à la fièvre révolutionnaire en cette année 2024 où la France pleurait, en février, la mort de Robert Badinter, instigateur de l’abolition de la peine de mort...
Une parodie de la Cène avec des drag-queens en lieu et place des apôtres
La France est aussi le pays de la satire et de la moquerie. À condition, bien sûr, de ne pas trop sortir des clous : seule l’iconographie chrétienne aura eu droit aux faveurs d’une parodie burlesque, avec la reconstitution d’une Cène - le dernier repas de Jésus Christ avant sa mort - avec des drag-queens en lieu et place des apôtres et une DJ en très nette surcharge pondérale en guise de… Jésus Christ.
Un choix artistique qui a ébranlé l’Église de France. Mais pas qu’elle. De nombreuses personnalités politiques et des internautes se sont indignées en dénonçant une « provocation », témoignant d’une mise en scène « christianophobe », « irrespectueuse » ou encore « blasphématoire ».
La récupération politique d’Aya Nakamura
C’est peu dire que la participation d’Aya Nakamura déchaînait depuis longtemps déjà les passions. Afin bien sûr de les attiser une dernière fois, les organisateurs ont eu l’idée de faire sortir la chanteuse de... l’Académie française, dans une mise en scène qu’il est difficile de ne pas interpréter comme une réponse aux polémistes qui critiquaient le faible rapport qui existe entre la langue française et les paroles de l’interprète de « Djadja » et de « Pookie » (ne cherchez pas dans le dictionnaire...). Mais bon, « Y’a du rythme, y’a d’la vitalité », après tout.
Philippe Katerine, le schtroumpf en slip
S’il fallait finir sur un choix iconographique qui enterre définitivement l’unité esthétique de la cérémonie, la médaille d’or du mauvais goût revient sans doute au chanteur Philippe Katerine, en tenue d’Adam et la peau bleue, campé en bouffon décadent, avachi sur un pont dans une atmosphère bacchanale.  
0 notes
ondessiderales · 9 months ago
Text
Dieu seul sait 🌠
youtube
Le secret des déesses - Dieu seul sait
Quand tu pleures Compte tes bénédictions Chaque fois que tu essaies Apprends quelque-chose, fais-toi confiance
Regarde le ciel comme un oiseau sans ailes Si tu veux voler, sens ton cœur, libère-toi
Nous vivons tous dans ce monde La vie est parfois injuste On continue dans ce monde Le Seigneur entendra nos prières
Regarde le ciel comme un oiseau sans ailes Si tu veux voler, sens ta respiration, libère-toi Pourquoi soupires-tu ? Compte tes bénédictions Chaque fois que tu essaies Trouve quelque-chose, fais-toi confiance
Ma mission va être difficile Je sais que ce n'est plus un jeu Je jure que je n'échouerai plus Car je ne veux plus avoir de regrets
Peux-tu entendre mon appel ? Je veux juste te sentir N'oublie pas de te souvenir S'il te plaît, souviens-toi
Je t'entends m'appeler Je veux que tu me sentes Tu sais que je n'abandonnerai pas N'abandonne jamais
Je dois exécuter ma mission Je sais que ce n'est plus un jeu Je jure que je n'échouerai plus Car je ne veux plus avoir de regrets
Le secret des déesses - Dieu seul sait
Chapitre 1 : Vulcain (Héphaistos), dieu du feu
Tel est mon destin J'accepte toute la douleur Je surmonterai la souffrance
Je partage ton destin Je ne te laisserai pas tomber Je ferai de mon mieux tout le temps
Tu es ma lumière Je serai ta lumière Alors je resterai à tes côtés Tout ira dans ton sens Et dans mon sens C'est comme un rêve dans la nuit
Voici Luna Toujours scintillante et brillante Il existe une vérité définitive Une noble beauté
Pour un vrai amour Avancer légèrement J'accomplis tous les vœux La vraie justice, c'est ce en quoi je crois
Chapitre 2 : Apollon, dieu de la beauté et de l'amour
Je sais que ce n'était la faute de personne Ne sois pas désolé, ce n'était pas ta faute Souviens-toi que tu es dans mes pensées J'espère que tu ressens la même chose Tu es celui qui peut me sauver
Chaque fois que je pense à toi J'aimerais pouvoir être avec toi Je m'en sortirai, ne pleure plus Je souris pour toi, je chante pour toi
Chaque fois que tu penses à moi Je t'en prie, souviens-toi de ma chanson Je t'attends Donne-moi tout ton amour…
Chapitre 3 : Diane (Artémis), déesse de la chasse et de la Nature
Partout et quand tu as besoin de moi Je viendrai sur le champ pour t'aider N'aie jamais peur Il faut juste que j'ajuste ma visée
Partout et quand tu as besoin d'amour Tu devrais montrer tes vraies émotions Ta respiration Est comme une douce brise
Tu as besoin de quelqu'un qui te prenne la main Ouvre tes yeux et ton cœur Prends ton temps Et dis-moi ce qui te tracasse
Lois naturelles, tout croît Je veux que tu gardes un esprit pur L'amour te rendra plus fort
Lois naturelles, coule la rivière Je veux que tu restes innocent Et l'amour te fera briller
Lois naturelles, souffle le vent Je veux que tu trouves l'amour La vie t'apportera beaucoup de bonheur
Chapitre 4 : Minerve (Athena), déesse de la sagesse
Tu préfères t'asseoir et passer ton temps Seul dans ta chambre silencieuse Et ce que tu préfères Est lire des livres et rêver
Je fais confiance en la sagesse de mon âme Et j'ai foi en mon cœur Même si je trébuche Je me relèverai et marcherai de nouveau
Avance, tente ta chance
Nous y voilà Tes mots et pensées positives T'apporteront la chance
N'hésite pas à dire et exprimer ton amour Libère ton cœur maintenant Tu peux te métamorphoser
Chapitre 5 : Mars (Arès), dieu de la guerre
Mon cœur courageux est une arme puissante Pour combattre le Mal et me battre pour ce qui est juste Comme un belle femme déguisée en homme Tu te défends contre toutes tes peurs
Tu as l'air à l'aise dans ton déguisement Es-tu satisfait de devenir quelqu'un d'autre ?
Mon cœur courageux est une arme puissante Pour combattre le Mal et me battre pour ce qui est juste Comme un belle femme déguisée en homme Tu te défends contre tous tes ennemis
Il faut se battre pour gagner maintenant Cours !
Chapitre 6 : Mercure (Hermès), dieu du voyage
Tu traces ton chemin Dis-moi vers où tu te diriges Ne sois pas pressé, prends ton temps Qu'est-ce qu'il t'arrive ?
Tu es si amoureux De près ou de loin, pensant à lui Imagine ton futur amour Que va-t-il t'arriver ?
Étudier les gens est amusant « Deux hommes différents, deux esprits différents » Je suis curieux de tant de choses De plus en plus
Ne sois pas triste si tu as perdu ton amour Je sais que tu es bien plus courageux que ce que tu crois Et je veux que tu restes tel que tu es Je souhaite que tu sois toujours rempli de bonheur
Épilogue : Amour et renaissance
Le temps est venu De mettre fin à toutes les missions Je ne regarderai pas en arrière Cela appartient au passé désormais
Tu brilles comme les étoiles Si gracieux, si pur, halo de lumière Blanc, brillant (leukos) et des ailes merveilleuses Enfin, je vois toutes les déesses
Je suis un peu déprimé et je me sens vide Tu es si grand et si incroyable Je n'ai fait que mon devoir Enfin, je vois toutes les déesses
Le temps est venu De te faire revivre Mais ce n'est pas si spécial C'est quelque-chose de naturel à accomplir
Tu brilles comme les étoiles Si gracieux, si pur, halo de lumière Blanc, brillant (leukos) et des ailes merveilleuses Enfin, je vois toutes les déesses
Je suis un peu déprimé et je me sens vide Tu es si bien et si beau Je n'ai fait que mon devoir Enfin, je vois toutes les déesses
1 note · View note
tournevole · 10 months ago
Text
MORT / FINE – CHARLINE MIGNOT
Je te voyais partout, je t’imaginais tout le temps Je me rappelais de tes bisous qui sentaient les champs J’avais ton parfum comme seul somnifère Une espèce d’embrun pour que mon sommeil s’accélère
Écoute les parler les autres Ils te diront que ça ira mieux Parce que d’après tous ces apôtres Le ciel redevient toujours bleu
Je les ai vus passer les nuages Sans pouvoir contrôler le vent Je les aurais bien tous mis en cage Dans l’armoire de grand-maman
Mais tu sais moi je demandais rien Je voulais juste qu’on me foute la paix Mais tôt ou tard il revient bien Et puis tu sais comment ça fait
Toi t’étais présent dans tous mes mouvements Y avait ce truc en moi pour me pousser du toit Trop d’années perdues, trop de temps gâché Des gens que j’ai pas vu juste pour ta beauté
T’avais ce sourire qui me faisait pâlire Et puis tes discours incessants chaque jour J’ai arrêté de me battre, ça y est c’est fini J’en ai pris des claques cette fois j’ai compris
1 note · View note
lescinqroyaumesdelachimere · 11 months ago
Text
LUXURE
Tumblr media
Estimant avoir assez paradé, Abigail Bowen s’éclipse de la salle de réception pour gagner le bar du Four Seasons. À en croire les regards envieux des femmes et les mines gourmandes de la gent masculine, elle a fait forte impression dans sa robe Elie Saab. La superbe blonde en a profité pour rallier le gratin de Washington à la cause de son amant. Ce dernier, accompagné de sa cour ainsi que de son épouse, ne lui a prêté aucune attention. Peu importe, c'était le deal.
Oui, Abigail Bowen est la putain du Président. Appartement de luxe dans un quartier huppé, voyages, toilettes haute-couture, parures, compte en banque suffisamment approvisionné... En échange, Abigail doit être disponible à toute heure du jour et de la nuit, prête à jouer de ses charmes pour satisfaire la libido de monsieur le Président ou l'aider à lever des fonds pour sa campagne de réélection. Bien entendu, afin de s'assurer de sa discrétion concernant cette liaison, la jeune femme fait l’objet d’une surveillance constante. Sachant que cela ne durera pas éternellement, elle s'en accommode très bien. Un jour, une autre prendra sa place.
Le barman la salue poliment, puis prend sa commande. Abigail examine son reflet dans le miroir. Ses longs cheveux de miel savamment noués sur la nuque, mettent en valeur un visage de toute beauté, aux pommettes hautes, où brillent deux prunelles noisette cerclées d’or. Sa bouche pulpeuse esquisse un sourire satisfait quand elle remarque, dans son dos, le regard appuyé de son garde du corps glissant le long de sa silhouette aux mensurations parfaites.
Sans plus prêter attention à son surveillant, Abigail récupère son verre, puis se dirige vers un petit salon où elle s’assoit avec délectation. Ses chaussures commencent à la faire souffrir. Elle les ôte discrètement, cachant ses pieds dans le drapé de sa robe en mousseline.
C‘est alors qu’il entre. Vêtu d’un costume gris anthracite, bien bâti, cheveux d’ébène, peau mate, il se dégage de lui une puissance, une sensualité hors du commun. Abigail se force à baisser les yeux. Si son garde du corps surprend son intérêt pour le moins insistant, aucun doute qu’il ira en informer monsieur le Président dans les plus brefs délais. Cependant, elle ne peut résister longtemps.
Assis au bar, ce spécimen de mâle parfait l’observe sans vergogne. Ses yeux… une ardeur soudaine envahit Abigail, sa respiration s’accélère sensiblement.
Oh mon Dieu ! Je me damnerais pour un type pareil !
Il lui sourit. Un sourire prédateur, sauvage. Un sourire qui déchaîne de sombres fantasmes. La jeune femme se prend à imaginer des choses que son amant est dans l’incapacité de concevoir. Son esprit vogue vers l’interdit, son corps, haletant, l’appelle.
C’est indécent. Et impossible. Ce genre de délire, c’est pas pour toi.
Oubliant son verre, Abigail quitte son siège pour se diriger vers la sortie. Elle gagne les ascenseurs à la hâte, suivie de près par son ombre qui appuie sur le bouton du cinquième étage. Un long soupir s’échappe de ses lèvres tandis qu’elle tente de reprendre contenance. En vain.
Au troisième, l’ascenseur stoppe. Les portes s’ouvrent sur l’homme au costume anthracite. La jeune femme doit prendre appui contre la cloison lorsqu’elle croise son regard. Des éclats incandescents embrasent ses yeux couleur d’onyx, faisant naître des centaines de flammèches qui lèchent la peau d’Abigail, avide de délices.
La maîtresse du Président souhaite que le temps s’arrête, prie pour retrouver la liberté à laquelle elle avait renoncé. Malgré le feu qui l'anime, elle sort docilement quand la cabine arrive à son étage. Sur le point de déverrouiller la porte de sa suite, Abigail sent soudain un souffle chaud courir le long de sa nuque. Elle fait volte-face, persuadée que l’adonis se tient juste derrière elle. Toujours dans l’ascenseur, il affiche une nonchalance insolente, regard de braise et sourire carnassier.
Quand elle entre, Abigail reste un long moment adossée au mur, dans l’obscurité de l’entrée, haletante, brûlante, le cœur battant à ses tempes.
Si j’avais pu avoir quelques minutes, juste quelques minutes…
On frappe.
Qu’est-ce qu’il me veut cet abruti de gorille ?
Prête à l’envoyer balader, elle ouvre à la volée. Disparu, le gorille.
— Bonsoir, Abigail.
Sa voix seule est une caresse. Ses yeux brillent d’une lueur envoûtante, son corps… Abigail se sait perdue, happée par ce magnétisme hors du commun.
Sa robe glisse au sol sans qu’il esquisse le moindre geste. Il effleure ses lèvres, son cou, sa clavicule, déclenchant un brasier qui ne demande qu’à être nourri.
— Je connais tes fantasmes Abigail. Je peux les assouvir. Pour toi, j’arrêterai le temps et ouvrirai la porte à tes désirs les plus secrets. Tu hurleras ton plaisir jusqu’au plus profond des abysses. Tu étais prête à te damner pour moi. Que ton vœu soit exaucé.
Une aura sombre l’enveloppe, mais rien ne pourrait la détourner de cet homme mystérieux, fascinant. Abigail Bowen s’abandonne à la spirale de luxure qu’il lui offre. La putain du Président connaît l’extase dans la douleur, une jouissance infinie qui l’amène aux portes des enfers.
— Maintenant, tu vas faire quelque chose pour moi.
La voix caressante a disparu. Le ton se fait à présent grondant et autoritaire. Abigail entrouvre les paupières. Son sang se glace. Au-dessus d’elle pulse une forme terrifiante, un amas sombre et mouvant dans lequel s’entremêlent d’étranges appendices luisants.
Tu es en train de rêver Abi.
La jeune femme cligne des yeux. Son nouvel amant se tient debout à côté du lit. Son sourire prédateur n’a plus rien de séduisant, les braises dans son regard ne sont plus que charbon.
— Tu es marquée de mon sceau, Abigail. Tu fais désormais partie de mon armée.
Abigail prend soudain conscience d’une douleur aiguë au niveau de son flanc droit. Elle effleure la zone du bout des doigts. Prise d’un haut le cœur, elle redresse la tête. Quelque chose sort de son corps, une chose presque reptilienne qui se retire à une vitesse ahurissante, trouvant refuge dans la manche de l’homme au costume. Désorientée, la jeune femme murmure :
— Qui êtes-vous ?
Il se penche sur son esclave, lui saisit brusquement la mâchoire, plantant ses prunelles sombres au plus profond de son âme. Le souvenir de leurs ébats la submerge.
Qui es-tu ?
— Je suis Abaddon, l’Ange exterminateur, dieu de l’abîme. Et toi, vile créature, tu vas perpétrer un massacre en mon nom. Quand ce sera fait, tu rejoindras tes victimes et reposeras à jamais en moi.
La promesse de rester auprès de lui pour l’éternité lui suffit. Comme toujours, Abigail Bowen a obtenu ce qu’elle voulait… comme toujours, elle est prête à en payer le prix.
Extrait ÉLÉMENTS - Emma L. ARCHER
0 notes
mysadecstasy · 1 month ago
Text
Fragments VII
Arbres échevelés en noir et blanc Nus Nus comme toi et ta peau pointillée par le froid Pointes roses comme un Everest Crues sous la soie déboutonnée Entre deux prouesses le sang perle à mes yeux écarquillés Parmi les tombes mon amertume s'égare Chante sous les marronniers Et ton corps plane dans le ciel irradié Mon désir fou profane le luxe de ta légèreté Laissée en offrande à tous les égarés *** Bleu Indicible grâce Cruelle de détachement Envolée à la clarté des frôlements cosmiques Sous un soleil croqué Ténébreux secrets hurlés dans les campagnes C'est ton corps qui brûle Qui incendie les balbutiements fragiles Les étreintes interdites Abeilles de l'univers Ton corps qui brûle sous les orbes sacrés de la sagesse des perdants *** Fleurs coupées Entre tes mains terreuses Séchées sur la table en fer de la terrasse Sous un soleil blanc comme la neige Petites boîtes de carton coloriées Faites de tes mains habiles Volutes et pointillés Pour ranger des petits cailloux Les fleurs dans ton carnet Avec tes grands secrets Tes aventures et tes marbrures Tes vagues à l'âme et tes extases Transfuge sous la lune Tout ira à l'amour *** Pointe en mon cœur  Éclats en mon âme Brûlante et vivace enserrant la vie comme une liane vorace Le Grand Voyage poursuit son chemin Mon corps incandescent descendant le Nil Brille en une nuit sans lune Tout est lent Et doux et suave Du miel coulant dans les bouches excitées Tout est lent les criquets susurrent  Quelques étoiles crépitent calmes et sans odeur Fleuve d'huile pourtant si impétueux après les pluies Source de vie source de mort juge et salut Catharsis je me purifie dans la Passion  *** Vibrants appels venus des profondeurs De l'antre de toute beauté Assoiffé je bois le nectar interdit Au-delà c'est la Bête Irréparable Aliénée et hurlante Comme ton corps de nymphe Prisme de la quadrature La plage est sans fin L'horizon aussi Il faut saisir l'instant La fulgurance éclatée J'attends dans les entrelacs du doute Une main caressante à mon cou *** Sur ton dos coule une larme d'eau salée Je la vois disparaître et tes épaules... Soleil rasant Pathétique comme un suicidé se jette à la mer Grandiose et entravé à son destin Comme toi Enchaînée à l'amour sans savoir pourquoi Entre les ballots de paille Étreinte animale La nuit chuchote la chanson de l'autre rive Croque le fruit sacré et embrasse l'Éternel *** Les cornes du dernier jour hurlent leur complainte Tournées vers l'horizon d'où les braves naissent La nuit tisse sa toile Demain n'existe pas Je sens les battements de ton coeur Ton coeur assoiffé Demain n'existe pas Il n'y a que des promesses prophétiques *** Nuit noire consommée de lunes endormies Sous les phares ta silhouette glisse sur les rideaux ténébreux Décor implacable Enrôlé dans le dernier instant ton sourire fend la mécanique impérissable Jeté ton corps à nu Salie ta bouche crémeuse Oubliés les regards de sang et d'eau tiède L'horreur est muette face au massacre Ton corps est beau dans l'exaction des vices Raccourci Immuable tendreté de ta chair Des falaises pleuvent les désirs inassouvis Les manquements les errances Les maladresses et les trop tard Et tes yeux hurlant l'innocence ont la saveur d'une pêche juteuse L'âpre douceur du dernier jour
0 notes