#“ça va tu t'inquiète pas ? Tu connais pas ses amis en plus. A ta place je m'inquiéterais d'avec qui il est. Et de ce qu'il fait.”
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Ladies and gents, voici le plus bas niveau de médiocrité qu'une personne peut toucher: La belle-mère de mon copain essaie de nous faire rompre. J'aimerais rigoler, mais ça en arrive à du "je vole la culotte en dentelle de la mamie pour la mettre dans le panier de linge sale de mon beau-fils pour que sa copine pense qu'il la trompe".
J'aimerais rigoler.
#l'audace de cette femme#la première fois que j'ai dormi chez eux pendant que mon copain était en sortie avec des amis elle m'a dit 2sc après qu'il soit parti:#“ça va tu t'inquiète pas ? Tu connais pas ses amis en plus. A ta place je m'inquiéterais d'avec qui il est. Et de ce qu'il fait.”#“il a un passif tu sais”#bah vous aussi madame#et surtout qu'il a un passif de dragueur mais PAS de tromper ses copines#bref#déjà qu'elle fait des blagues à longueur de temps sur le fait que mon copain pourrait me tromper#et même qu'il “devrait”#:))))#mais tg quoi en fait#ON SE DIRAIT EN MATERNELLE MADAME WTF
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On Y Va Ensemble - Stiles Stilinski
Drabble Masterlist
Résumé : Avec Stiles, vous faites une soirée films d'horreur, mais vous le regrettez plus tard quand vous entendez un bruit bizarre.
Warnings : mention de films d'horreur, sentiment de peur, dites-moi si j'en ai loupés d'autres.
Nombre de mots : 883
Version anglaise
Prompt utilisé : "Please tell me that was the wind" (S'il te plait, dis-moi que c'était le vent) de cette prompt list faite par @the-moon-dust-writings
Le titre La Nonne apparaît sur l'écran d'ordinateur de Stiles. Pop-corns en bouche, vous commencez à regarder le troisième film d'horreur de la soirée. Comme pour les précédents, vous n’êtes pas tant effrayés. Vous sursautez seulement à quelques moments, mais rien de grave. Cependant, quand le générique défile, tu sens l'angoisse prendre possession de ton corps en repensant aux différentes histoires. Par fierté, tu ne montres rien à Stiles. Il n'a pas l'air d'avoir peur donc tu ne vas pas te dégonfler. Autrement, tu sais qu'il va te taquiner jusqu'à ta mort.
Fatigués par votre soirée films d'horreur, Stiles pose son ordinateur avant d'éteindre la lumière. Enlacés, vous êtes prêts à vous endormir. Enfin, c'est le cas pour Stiles. Tes yeux sont grands ouverts, tes sens à l'affût de la moindre menace. Tu essayes de te rassurer en te rappelant que ce n'est pas la réalité. Tu tentes de penser à des moments drôles pour oublier la Nonne et autres monstres. En vain. Tu t'éloignes du corps de ton petit ami pour te tourner. Peut-être que dans une autre position, tu arriveras à dormir ? Mais encore une fois, tu restes éveillée. Tu soupires en te retournant dans le lit.
- Tu ne dors pas ? te demande Stiles, te faisant sursauter car tu pensais qu’il dormait.
- Je n'arrive pas à trouver ma place.
- Moi non plus.
Tu grognes de frustration. Tu te colles de nouveau à Stiles quand un bruit retentit. Vous vous regardez, complètement paniqués.
- S'il te plait, dis-moi que c'était le vent, chuchotes-tu.
- Oui, c'était sûrement ça, te rassure-t-il, mais un nouveau son se fait entendre.
- C'était quoi ça ? Va vérifier !
- Quoi ? Mais pourquoi moi ? rétorque Stiles, outré et en allumant sa lampe de chevet.
- Parce que c'est chez toi.
- Et alors ? Tu devrais y aller.
- Pour quelle raison ? le questionnes-tu, choquée.
- C'est pas toi qui dis que pour tuer le patriarcat faut détruire les normes de genre ? Dans ce genre de situation, logiquement c'est l'homme qui y va et bah, on change. Va voir, s'exclame-t-il en tentant de te sortir du lit.
- Vous, les hommes, le combat pour l'égalité c'est que quand ça vous arrange ! Allez, Stiles, descends. T'as une batte, je te rappelle ! tentes-tu de le convaincre.
- Je peux très bien te la passer.
- Ton père est shérif. Tu t'y connais mieux en sécurité.
- Ça ne veut rien dire.
- Stiles, si je meurs à cause d'un démon, je reviendrai te hanter.
- Y/N, les démons n'existent pas, te contredit Stiles en tentant de cacher sa peur.
- Ouais, et on pensait pareil pour les loups-garous. Et puis, si t'es si sûr, va vérifier.
- Je bouge pas d'ici, proteste-t-il et tu lèves les yeux au ciel.
- Bon, tu sais quoi ? On y va ensemble. Prends ta batte.
Vous sortez du lit, totalement apeurés. Stiles se saisit de son arme de fortune et te regarde, attendant tes indications :
- Passe devant, je te suis.
- Pourquoi je passerai devant ? s'indigne Stiles.
- Si tu m’aimes vraiment, tu voudras te sacrifier pour me sauver, affirmes-tu avec un grand sourire.
Stiles te regarde, exaspéré par ton argument, avant de rouler des yeux. Tu pouffes avant de lui embrasser la joue.
- Je rigole, tu sais bien que je ne te sacrifierais pas, ajoutes-tu plus sérieusement. Allez, tu as l'arme et je suis juste derrière toi, t'inquiète.
Stiles soupire avant de s'exécuter. Il ouvre doucement la porte pendant que tu t'accroches à son haut de pyjama. C'est ridicule, mais tu te sens plus rassurée. En haut des escaliers, vous remarquez de la lumière venant de la cuisine, signalant la présence d'un inconnu. La panique devient de plus en plus forte. Tu fais mentalement ta dernière prière quand vous descendez les dernières marches. Stiles lève un peu plus la batte alors que vous vous rapprochez de la cuisine. Il te fait signe de ne pas faire de bruit. Vous vous apprêtez à entrer, mais vous lâchez un cri quand, par surprise, la personne apparaît. L'intru porte sa main sur sa poitrine en sermonnant Stiles. En ouvrant les yeux que tu avais fermés sans t'en rendre compte, tu vois seulement Noah, devant vous, désespéré.
- Mais qu'est-ce que vous fichez, bon sang ?
- On...
- Bah, en fait...
Stiles et toi balbutiez quelques secondes avant que Stiles informe en essayant de paraître naturel :
- On voulait te faire peur.
- Me faire peur ? Il est quatre heures du matin, vous devriez être en train de dormir.
- Bah, je suis totalement d’accord, on devrait. Notre blague n'a clairement pas marché en plus.
- Ouais, peu importe. Je vais me coucher. Et vous aussi, dit Noah en faisant un pas en avant. Au fait, Stiles, ta batte de baseball n'est pas une arme, ajoute-t-il en regardant son fils de haut en bas.
Vous attendez que Noah soit monté dans sa chambre avant de reprendre une respiration normale. Vous restez silencieux pendant une seconde, vous sentant complètement idiots.
- Tu ne te rappelais pas que ton père rentrait maintenant, toi ? le réprimandes-tu.
- Ça va être ma faute maintenant ?
- Oui ! Si tu avais réfléchi deux minutes, on n'aurait pas paniqué pour rien.
- C'est toi qui m'as fait paniquer, à parler de démon, rétorque-t-il.
- Oh, s'il te plait ! T'étais déjà en flippe avant.
- Bref, coupe Stiles, plus jamais de films d'horreur après minuit. Et personne ne doit jamais savoir pour ce soir.
- Je suis d’accord.
Drabble Masterlist
#marie swriting in french#tumblr français#teen wolf x y/n#teen wolf x reader#teen wolf imagine#teen wolf#stiles stilinski x you#stiles stilinski fluff#stiles stilinski imagine#stiles stilinski#stiles stilinski x y/n#stiles stilinski x reader#stiles stilinski fanfiction
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Mon ours polaire Ep 1❄
Bruit du réveille matin)DRINGG, DRINGGG, DRINGGGGGG
T/P:Mais tu te la ferme a la fin?!
Tu frappe ton réveil et le calme reviens...
Pffff
Encore une autre journée a ce lycée de merde....
Je me lève a regrette de quitter mon lit pour aller dans la salle de bain me préparer
Je me coiffe et va dans ma cuisine préparé mon sac a dos
Je met mon uniforme plutôt confortable
Comme d'habitude mes parents sont partis très tôt se matin pour aller travailler
Je me retrouve donc seule une fois de plus
Une fois avoir rapatriée mes effets scolaires, je me dirige vers la porte de ma maison qui mène au quartier de mon lycée
Comme je le fais toujours je rentre sans parler a qui que se soit
Une fois a l'extérieur, je branche mes écouteurs et ne dirige vers ce foutu lycée de malheurs
Je n’aime pas parler aux autres jeunes de mon âges
Ils sont tous stupide et violant
Quand j'arrive devant mon casier un garçon que j’appelle la citrouille se met a me parler.
???: Hey toi, toujours aussi bavarde hein?(regard joueurs)
Je continu de vidé mon sac fessant de rien
???: tu m’écoute quand je te parle?!(me pousse)
Toi :je tai rien demander Jimin dégage de ma vu(regard noir)
Jimin: tu vas faire quoi si je veux pas? Me frapper peut être ?(rire)
Prise de colère je prend mes affaires claque la porte de ma case et part en rage
Cest toujours comme sa avec lui grrrrr
Pas capable d’être en paix avec cet imbécile dans les parages
Prof: Bonjour cher élève aujourd'hui nous accueillons un nouveau élève
(Cloche qui sonne)
-Une fois en classe -
Toi: (penser)génial encore un sans cerveau(roulent les yeux)
Prof: Il s’appelle Kim Taehyung et je voudrais que vous soyez gentil avec lui. Tu peux rentré
sous le regard de toute ma classe, celui ci rougis
Tout doucement le fameux nouveau entra dans la classe.
toi:(pense) il na pas l’air d'être comme les autres cretins de l'école
toi:(pense) mais a quoi je pense moi?? Tous les garçons sont pareil!! et c'est pas un petit nouveaux qui va me faire changer d'avis!!
je pris une grande inspiration et repris mes esprits
puis il avança et se place a la seul place qui restais...
Taehyung:(pense) c'est tellement gênant...
c'elle a cotée de ma pire ennemi dans cette classe...
-P.O.V Taehyung-
je cherche du regard un pupitre de libre et en trouve un a cotée d'un fille qui semble plutôt princesse
je me dirigeais vers la seule place de libre et m'assis
???:pstttt
Taehyung:(chuchote) oui?
???:(chuchote)tu connais personne ici?
Taehyung:(chuchote)non...
???:(chuchote)tu veux trainer avec moi alors?(ton terne)
???:(chuchote)a et au fait je m'appelle Joy
je ne sais pas pourquoi mais je la sens pas cette "Joy"
Taehyung:(chuchote) non merci je préfère être seul(détourne le regard)
du soin de l'œil je peux l'apercevoir m'observer avec un regard de défi
merde...
toi:(pense)génial la vipères a déjà prise le nouveau dans son camp...
-P.O.V T/P -
je regarda attentivement les deux j'accaser quand soudain ce "Kim Taehyung" détourne le regard de la vipère
toi:(pense)je crois que c'elle çi c'est prise un râteau... je l'aime bien finalement le petit nouveau(amuser)
pfffff c’est long faire de l'histoire
-Plus tard dans le cours-
prof: écouter moi tout le monde j'ai une annonce a faire
toute la classe la regarde interroger sauf moi, qui gribouille désespérément dans mon cahier de note
prof: la semaine prochaine, vous avez un travail d'équipe a me remettre sur la 2ème Guerre Mondiale qui se déroule de 1er septembre 1939 au septembre 1945
dans la classe on sent une vague d'excitation
de nombreux élèves se regarde entre eux content de cette annonce
prof: comme toujours vous pouvez décider de vos équipes, vous pouvez autre être seul si vous le désirez
prof: vous être libre pour les 5 dernières minutes restantes
face a cette annonce, je tourne les yeux et continu de faire mes gribouillis
prof: T/P?
toi: oui madame?
prof: je sais que tu préfère être seule pour les travails mais...
toi:(pense) merde, tous sauf sa s'il-vous-plait
prof: tu pourrais te placer avec Taehyung pour ce travail?
c'est alors que je l'aperçu en avant de la classe me fixant
toi:(pense)je rêve ou c'est lui qui a demander a la prof d'être avec moi!?
grrrrr
toi: oui oui pas de problème(baisse la tête et parle tous bas)
prof: génial, je compte sur toi T/P
toi:(pense)enfin les cours sont fini
toi:(pense) oui oui bien sûr(roule les yeux)
-À la fin de la journée-
je me dépêche de ranger mes affaires dans mon sac avant que tête de citrouille se ramène
quand soudain quelqu'un m'appella par derrière
je me retourna coup sec
toi: ah c'est juste toi Taehyung. tu veux quoi?
Taehyung:(bégaie) hum... c'est... c'est pour le travail d'équipe?...
face a ces mots je roule les yeux et me retourne vers mon casier
Taehyung: j’aimerais le faire ce soir pour me débarrasser... tu es libre?...
toi: hum oui...
Taehyung: on pourrait le faire chez toi? mes parents ne veulent pas que je ramène personne chez moi...
je pris mon sac, ferme ma case et me retourne vers Taehyung tous rouge attendant ma réponse
je le regarda de haut en bas se qui le fit encore plus rougir
toi: d’accord
Taehyung: cool! on se rejoins a l'entrée de l'école je dois passer un appelle a mes parents(part tous souriant)
je le regarde s'éloigné
c’est blizzard... c'est la première fois que quelqu'un est gentil avec moi ici...
enfin appart lui et jungkook...
je baisse la tête face a de douloureux souvenir qui refait surface
???: hey toi!
je relève la tête
toi:(pense) il manquait plus que lui....
jimin:depuis quand ta des amis toi?(regard rieur)
toi: j'en ai pas d'amis...
jimin:sa remonte a quand la dernière tu en que t'en avais eu? ah oui je m'en rappelle... avant que tu sorte avec cet imbécile de jungk...
je ne le laisse pas finir que je le frappe au visage et pars en courant les larmes aux yeux
arrivé dehors je pris une grande inspiration et sèche mes larmes
toi:(pense)j'en ai mart de cet tête de citrouille bordel! toujours là a me rabaisser!!!!
mais pour une fois j'ai osez lui en mettre une en pleine figure
???:T/P ça vas?
je me retourne et vois Taehyung inquiet
toi: oui t'inquiète
Taehyung: t'es sûr? tu as l'air.. en colère?
il se rapproche de moi et pause une main sur mon épaule
je le repousse aussi tôt
toi: non c'est rien, juste un crétin qui me tape sur les nerfs mais j'ai l'habitude...
nous restons comme sa un moment a se fixer et puis nous partons pour aller a ma maison
part 2 a suivre...
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Une nature morte/vivante
morte/
Je me suis posé sur l'océan et la vague m'a porté sur cette plage. Il y a combien de temps ? Je ne saurai le dire . Le temps n'a plus d'importance pour moi. Ce temps est révolu, je le sais. Je l'ai toujours su que cela serait ainsi.
Je surveille les deux chiens. Ils sont à coté de leur maîtres. Deux pêcheurs de Mancora, je les connais bien, maîtres et chiens. Eux les maîtres ne me reconnaissent pas. Les chiens se sont approchés et ils m'ont flairé. J'ai perçu du respect chez eux, du respect et de la crainte. Ce sont deux jeunes chiens. Le temps n'a pas encore d'emprise sur eux. Ils ne m'ont pas flairé longtemps et sont repartis auprès de leur maître. Ceux-ci sont en train de remailler leurs filets. J'en connais des centaines de filets. Pour chacun d'eux, je pourrais dire à quel bâteau ils appartiennent.
Je frissonne. Une vague vient de me lécher et, en glissant sous moi, me pousse et me tourne de telle façon qu je vois la mer, la plage et la dune à la fois. Plus loin au bout de cette plage il y a ma famille, mes amis. Tous mes amis. Nous vivons sur la lagune en compagnie des flamands roses, des frégates et des cormorans. C'est une réserve et le plus bel endroit du monde. Je ne le reverrais plus.
Je tente encore de me soulever. Mais non, impossible. Mes pattes ne me portent pas. Je tente alors de prendre appui sur une aile et elle s'affaisse aussitôt. J'ai gâché mes dernières force. J'ai vraiment peur. Ce n'est pas facile de partir. J'ai une pensée incongrue. Je vois des milliers de poissons autour de moi. Ils ont des têtes terrifiantes et quand ils ouvrent leurs mâchoires, ce ne sont pas des dents mais des dizaines de couteaux qui brillent dont les lames sont les écailles d'argent de tous les poissons que j'ai mangé depuis que le monde est monde et je voudrais hurler car ils comptent un, deux, trois et en même temps me tombent dessus leur gueule grande ouverte et mon dieu je frissonne encore un peu plus.
A' la prochaine marée je ne serais plus là. Le soleil , le vent, les vagues et surtout le vol au dessus du Pacifique, en escadrille, je ne le referai pas.
Qu'est ce que j'ai pu aimé notre stratégie ! Tout jeune, nous apprenions comment faire. Nous volions en rase-motte au-dessus de la vague. On repérait un banc puis on volait un peu plus haut, dans le sens opposé du banc. Ensuite, alors qu'ils ne s'y attendaient plus, croyant qu'on ne les voyait pas, on faisait une demi voltige arrière puis on descendait en piqué sur notre cible. Bingo. Ca marchait quasiment à tout les coups. Je ne sais pas si la nature est bien faite mais si je me fais dévorer par un banc de poissons, ce ne saurait être que le juste retour de la pièce. Le monde me manque déjà.
Un enfant vient vers moi. C'est un enfant de touriste. Il est très blanc de peau et il a des cheveux de la couleur que la lune a parfois.
Ne touche pas à la bête elle pourrait te faire du mal.
Je ne comprends pas ce que disent les humains.J'imagine qu'avec ma sale gueule et ce long bec, c'est ce que doit dire cette maman à sa progéniture. L'enfant me regarde et tend un doigt.
C'est quoi ça maman ?
Et sa maman doit répondre quelque chose comme, c'est une pauvre bête qui va mourir. Laisse la donc tranquille.
Je vais bientôt partir et voir cet enfant aux cheveux couleur de lune, m’émerveille. Il y a tant d'énergie, tant d'avenir chez ce petit humain, tant de joie. Je me rappellerai toujours mon premier vol au dessus des vagues. Le vent caressant, les embruns salés, le regard affûté. Je regarde cet enfant, et du fond de mes entrailles, je trésaille de tristesse. De douleur. Je ne peux l'imaginer. Ne plus jamais voler tandis que ce petit humain s'en va en courant derrière un crabe, m'oubliant déjà . Il a tant de chose à découvrir. Bon vent mon petit.
Cette plage est notre cimetière. Lors de mon dernier vol, j'ai compté trois loups marins , cinq tortues, et un dauphin. A part deux vieilles tortues qui, à bout de force, ont choisi de venir mourir, là où pendant des années elles avaient pondus leurs milliers d’œufs, tous les autres sont morts à cause des hommes. Le dauphin et les trois autres tortues se sont noyés, accrochés aux mailles des filets. Quant aux magnifiques nageurs que sont les loup marin, hélas, les pêcheurs ne les aiment pas. Ils font fuir les poissons. Si vous regardez ces loups sur la plage vous y verrez des trous laissés par les balles .
Que va devenir la terre de ce pays, la mer de ce pays, ma famille, mes enfants ?Quel sera notre avenir ? Est-ce que vraiment El Niño va détruire tout cela ? Je pars, je le sens et j'ai peur. Une vague me secoue et me bascule du coté de l'océan. Je ne vois plus la plage, je ne vois plus la dune, je ne sais plus où est la lagune. Le Pacifique est immense, le soleil vomit des feux, les vagues m'attendent. Elles sont hautes, de plus en plus hautes. Je rentre ma tête dans mon cou et dans un dernier effort je replie mes ailes au-dessus de ma tête. Leurs dents sont des couteaux aux écailles d'argent, mondieu, mondieu, pas les poissons.
/vivante
Aujourd’hui je voulais tenter le coup sur cette plage de Mancora, dans le nord du Pérou. Courir. Mais au bout d'un moment, la douleur m'a cisaillé le bas du dos et donc, je rentre à l'hôtel en boitant.
Peut-être que je ne pourrais plus jamais courir ?Je sais, je n'ai plus vingt ans et il faut donc ménager la vieille machine, ne pas forcer la nature.
Je m'arrête, m'allonge sur la plage et fais quelques exercices d'assouplissement sous le regard que j'imagine amusé des sombres nettoyeurs qui surveillent cette plage depuis le haut des dunes. Ces bêtes sont patientes. Elles me regardent et semblent dire, fais donc tous les exercices que tu veux, on a notre temps. Tu finiras bien par te lasser. Tout à une fin, et nous, nous finirons le boulot. Prends ton temps, nous, on est pas pressé, amigo.
Comment voulez vous aimer les vautours ? La façon dont ils vous regardent, c'est comme si vous étiez déjà un gigot dans leurs assiettes.
Ca va mieux, malgré une certaine gène, je remarche presque normalement. Je suis tenté de faire un doigt d'honneur à ces funestes oiseaux. Ils doivent y être habitués, alors magistral, je préfère les ignorer.
Ce lieu se prête à merveille à l'introspection, au questionnement. Il y a cette immense plage, l'infini de la mer et juchés ça et là mortes, des tas de bêtes, tortures, loups marins, poissons multiples. Enfin, ce vieux pélicans que la mer vient d'échouer à mes pieds, tandis que , des dizaines de vautours sombres et lugubres à souhait, sont perchés sur les hauteurs des dunes. Dans le ciel le vol des frégates des cormorans et des pélicans est incessant.
C'est à ce moment que d'un coup, je perçois que j'ai vieilli. Je peux même m'imaginer être à la place de ce vieux pélican. Je suis suffisamment proche de lui en âge pour partager ses derniers instants sur cette terre. Et témoigner.
La douleur est toujours là. Les chiens de l'enfer qui m'ont mordu le bas du dos entraînant grimaces et boitements m'incitent à penser à ma mort , à tenter de l'affronter ce que, je l'avoue, d'habitude je ne fais pas. Je sais que je vais mourir comme ces loups marins, ces tortues, ce jeune dauphin et ce vieux pélican. Le temps continue son travail de démolition. Je me rends compte qu'il me faut plusieurs jours pour récupérer après quelques excès de boisson nocturne avec des copains. J’entends de moins en moins bien, et, moi qui est toujours eu une excellente vue, je porte mes lunettes de plus en plus souvent. Tous mes amis ont connu la même expérience. Maintenant ce sont mes muscles et mes os qui se lamentent dans les douleurs de la marche. Oui je vais de toute certitude mourir, et sur cette plage, je le dis à haute voix pour être certain que je ne rêve pas.
Bornu tu vas mourir.
La phrase est simple et nette. Sans aucune précision de dates, elle est aussi tranchante qu'une faux.
Je répète, Bornu tu vas mourir et j'admire le vol des pélicans aux ras des vagues. J'entends la chanson du ressac qui s'épuise sur le sable. Un enfant aux cheveux roux apparaît. Il court après des crabes en riant d'une voix claire et chantante sous le regard sans doute de sa maman, qui amusée, sourit.
Je me sens bien, malgré ce dos. Vivant. J'ai encore une historiette à écrire, il me faut du temps et y penser, alors ce n'est pas la peine de faire trop d'introspection au sujet de la mort. J'admire le magnifique paysage qui s'offre à moi et d'un revers de main, je la congédie cette mort. Qu'elle vienne converser avec moi, un autre jour, d'autant plus qu'arrivé à la porte de ma chambre d'hôtel, mon téléphone sonne.
Je me précipite à l'intérieur, le prend et sort sur la terrasse face à la mer car c'est le seul endroit où l'application Messenger fonctionne correctement, et je décroche.
C'est Louann mon fils. Allô p'pa comment vas-tu ?
Plutôt bien Lou. Bien oui bien. Et toi ?
J'ai trouvé du travail dans un théâtre à la Bonne Graine. Tu vois où c'est?
Oui oui je vois .Ta maman y a jouer plusieurs de ces spectacles. Quand tu étais petit je t'y est emmené plusieurs fois .
Oui c'est ça, dans le 11ème arrondissement.
Je suppose que tu es content ?
Tu sais c'est un service civique. Je gagne même pas la moitié du salaire minimum? Je fais le son et les lumières. Je jardine aussi. Ca je déteste.
Tu jardines je demande?
Oui devant le théâtre . Tu te rappelles, il y a un parterre avec des plantes.C'est moi qui m'en occupe. Sinon c'est sympa. Dis donc p'pa, on m’a dit que tu avais eu des problèmes au Mexique avec des narcos?
Oh tu sais ce n'est qu'une histoire. Elle s'appelle "Courir". Tu ne l'as pas lu, elle est sur mon blog ?
Non P'pa. Tu sais bien , je n'aime pas lire.
C'est vrai. Bon voila j'ai écrit une petite histoire où avec un copain, Miguel,on se prend un coup de poing dans un bar par des narcotrafiquants . C'était une erreur de leur part. Ils se sont excusés et ils nous ont même payé à boire. Ce n'était absolument pas grave. Ne t'inquiète pas.
N'empêche, je suis content que tu ne sois plus dans ce pays. Ca craint trop.
Mais non je réponds. Si tu fais attention ça va. Et puis le Mexique est un pays magnifique, c'est le pays de mon cœur. Je m'y sens bien. J'y retournerais . Par contre en France, ça m'a l'air dur. Dis-moi, ça se passe comment ?
Je suis sûr que tu ne dois rien comprendre à la situation. Tu es parti depuis trop longtemps. Ce président est horrible. C'est la marionnette des banques. Il a passé des lois contre les retraités, les allocations logement on baissé. il y a des flics partout, ils répriment les free party comme jamais. C'est le pire. Pire que le petit gros d'avant.
C'est quand même le petit gros d'avant comme tu l'appelles qui l'a sorti de sa manche.Un socialiste. Il a été élu pour lutter contre le pouvoir affolant des banquiers et qu'à-t-il fait? Il a donné les clés du pouvoir à un banquier. Quel salaud.
Oui Pp'a , ne t'énerve pas. Tu as raison. Mais celui-là c'est vraiment le pire du pire. D'ailleurs samedi ils y une manif contre la vie chère. Ca va être le bordel. tout le monde en a ras le bol. Il faut le vider ce banquier.
Je suis surpris d'entendre mon fils parler politique. Petit je l'emmenais à toutes les manifs. Il aimait bien. Surtout la musique. Il adorait Antisocial de Trust les Clash et Manu Tchao.
En grandissant il n'a plus jamais voulu revenir avec moi. Il s'ennuyait disait-il. La politique ne l'intéressait pas du tout. D'ailleurs à part ses jeux vidéos, j'étais bien incapable de savoir ce que mon fils aimait à 14 ans? Il a maintenant 18 ans et il a évolué. Lou et toute la jeunesse sont les premiers touchés par toutes les mesures antisociales appliquées par les différents gouvernements.
Je suis surpris et heureux de la tournure de cette conversation. Si Louann et cette jeunesse veulent se construire un avenir, il va de soi que ce ne seront pas les politiciens qui lèveront le moindre petit doigt pour les aider .Ils devront construire cet avenir eux-même, comme cela a toujours été le cas.
Je me mets à sourire mais je pense à tout autre chose qu'à la politique en écoutant mon fils . Nous avons tous père ou mère, une tendance inconsciente ou consciente à vouloir que notre enfant réalise les rêves que nous n'avons pas réaliser. Pour ma part, je voyais mon fils joueur de football professionnel. Si je regrette une chose dans ma vie. C'est bien celle-ci, ne pas être devenu un pro, jouer à Barcelone ou à Madrid, gagner une coupe du monde, et être ballon d'or du meilleur joueur de l'année plusieurs fois dans ma carrière, comme Messi, comme Ronaldo. C'est ce rêve gigantesque partagé par des millions de gosses qui me hante encore. Je crois que ce type de rêve reste intacte au fond de nous toute une vie durant. J'ai beau dire je ne regrette rien, au moindre ballon qui passe à côté de moi, je me redresse, mon souffle revient, mon pied se tend et tout mon corps réclame de jouer, comme au temps béni de mes 14 ans et de mes rêves de champion. Le dernier jour de ma vie, je penserai encore au football.
Quand Louann avait aux alentours de cinq ans, nous sommes allé sur une plage en Bretagne. On avait posé nos serviettes sur le sable et j'avais amené un ballon. Je voulais commencer à lui montrer quelques dribbles, comment jongler et, expliquer les différentes manières de tirer dans la balle. Je me souviens d'une belle journée sur cette plage de Penthièvre. Au loin, on devinait la ville de Lanester et de Lorient, l'île de Croix semblait à portée de main. La mer était d'huile et j'ai commencé à jongler.
Tu viens jouer avec moi Louann, j'ai demandé ?
Debout, sur sa serviette de bain, je voyais son petit ventre rebondi qui débordait de son maillot de bain trop haut monté. Alors que je m'attendais à ce qu'il me rejoigne, il s'est allongé sur un coude, sa tête posée dans sa main et au milieu de son visage joufflu, ces yeux pétillaient de malice.
Papa a-t-il dit, tu ne peux pas savoir comme c'est ridicule tous ces enfants qui courent après un ballon. Moi ça ne m'intéresse pas du tout. Et il s'était mis à rigoler. Le football c'est nul, je déteste ça.
Ensuite il s'était redressé et avait fouillé dans le sac de plage pour récupérer une sucette. Il s'était assis en tailleur et il avait commencé à la sucer. Un moment il l'a sortie de sa bouche et la pointa vers mon pied et le ballon.
Papa tu peux continuer à jongler autant que tu veux. Ca ne me gène absolument pas.
Surpris j'avais seulement dit merci Louann.
Puis me rendant compte de mon ridicule avec ce ballon au pied alors que mon fils suçait une sucette dans une indifférence absolue au football, moi aussi, je m'étais mis à rire.
Depuis ce jour j'ai su que mon fils, après moi, ne serait pas le meilleur joueur de football du monde, ni tout simplement un joueur de foot !
Ainsi le dernier jour je penserai au football. J'entendrai aussi une petite voix disant que le foot c'est nul. Et il ne fait aucun doute que j'emporterai avant tout avec moi, le sourire malicieux de mon fils allongé sur cette plage de Bretagne.
Allô P'pa tu m'entends. Ca passe bien avec Messenger ?
Oui oui Lou pas de problème. Dis moi tu vas aller à la manif ce samedi ?.
Non je peux pas. C 'est l'heure où je travaille au Théâtre de la Bonne Graine et puis après il y a le festival. Ca fait des mois qu'on le prépare avec les copains! De quoi tu parles Louann ? De quel festival ?
Comme d'hab, Une free party p'pa. 5O kilo de son. Tu te rends compte le mur de son que ça va être, 50 kilo c'est énorme.
Il m'avait expliqué plusieurs fois ce que c'était qu'un kilo de son. Mais ça ne rentrait pas. Je ne comprenais toujours pas .
Oui oui j'ai dit parce que je ne voulais pas qu'il m'explique une énième fois. On est 8 sound système. Nous, on passe à partir de 3 heures du mat. On va jouer devant des centaines et des centaines de teufeurs p'pa. Il n'est pas question que je loupe ça.
Génial j'ai répondu, je suis heureux pour toi. Mais dis-moi, tu n'as pas trop le trac de faire le D'J devant des centaines de personnes?
Tu rigoles. J'y pense tous les jours.J'attends samedi prochain avec impatience .50 kilo de son. Le mur que ça va être ! Je vais tout donner et j'espère qu'on va pas se faire repérer trop vite par les flics. Tu sais p'pa, les flics de Macron ont piqué le matos des teufeurs dans le centre de la France la semaine dernière. Il y en avait pour plusieurs milliers d'euros. C'est dégueulasse. Tu sais on ne fait rien de mal, on repère les lieux à l'avance. On oriente les murs d' enceintes dans le sens contraire des habitations. On nettoie tout le matin, il reste rien. Après la teuf, c'est comme si on était jamais venu.Nous les teufeurs des free party on est responsable. On a pas envie de tout dégueulasser et d'emmerder le voisinage. Ce sont les journaux,la télé qui disent ça. Mais c'est pas vrai. Bien sûr il y a toujours un con ou deux et des types qu'ont pris trop de dope, trop de merde. Mais dans l'ensemble ça se passe bien.
Et toi Lou tu fais attention j'espère.
Bien sur p'pa, je ne prends rien. Moi je m’éclate avec ma musique. Mais les pouvoirs nous aiment pas nous les jeunes et les moins jeunes aussi. Tu sais que dans nos teufs il y a parfois des vieux comme toi.
Ah ouais je fais. Et avec eux il y a pas de problèmes ?
Non, bien sûr. Ils sont là pour s'éclater comme nous. Pas de problèmes .
Donc je pourrais venir à une de tes teufs Lou ?
Faut pas exagérer . Mon père dans la même teuf que moi. La tête que je ferais. Vous voyez ce vieux avec sa boucle d’oreille en argent .Et bien les copains c'est mon père. Trop la honte p'pa.
Oui bien sûr. Pourtant, j''aimerai bien te voir jouer.
Oui moi aussi j'aimerai que tu me vois au moins une fois. On en reparlera quand tu sera rentré, d'accord. P'pa faut que je te laisse. Ma copine vient d'arriver.
D'accord chéri. Comment s'appelle t-elle déjà ton amoureuse ?
Marie p'pa
Ah oui c'est vrai. Tu lui feras un bisou de ma part.
D'accord. Attend !C'est vraiment n'importe quoi de ma part . Je ne t'ai même pas demandé ou tu es ?
Je suis au Pérou fiston, dans une des seules stations balnéaires du pays , dans le nord, pas très loin de l’Équateur. Depuis plusieurs mois, j'étais dans des grandes villes de la cordillères des Andes. J'avais besoin de voir un peu la mer. Je pars pour la capital Lima dans quelques jours. Je t’appellerai de là-bas Lou. Oui dit-il appelle moi de Lima.
Puis après un bref silence il ajouta, fait bien attention à toi. Je t'embrasse papa.
Moi aussi chéri. Dans 8 jours je t'appelle, mon grand. Bisou.
Bisou.
J'ai mis mon téléphone dans ma poche et me suis accoudé à la rambarde de la terrasse de mon petit l’hôtel. Le ciel du Nord du Pérou est en permanence d'un bleu sans nuage et à l'horizon se dissout dans la mer.
Je suis heureux de l'appel de Lou. Ce voyage commence à se faire long. Les amis et ma famille ont tendance à s'évanouir, à ne plus être des images intérieures. Il m'arrive d' oublier des visages et des perceptions disparaissent. Par exemple, celle du goût du vin ne me manque plus du tout, comme celles des fromages. Comme si je n'avais jamais bu de vin ni mangé de fromage de ma vie. Paris et la Bretagne aussi -là où j'ai vécu et où je vis encore- se dissolvent dans un passé qui me semble loin et qui m'appartient de moins en moins.
Heureusement, il y a Lou, mon fils et ce lien téléphonique. Ils contribuent à accrochée cette vie de voyage à cette vie la-bas.
Parfois je me demande si cette cette vie en Europe est réellement la mienne. Cela ne fait que dix mois que je suis parti. Je ne peux pas être détaché de toutes ces année d'existence en moins d'un an. Cela me semble invraisemblable et pourtant, après ce coup de téléphone, l'arrachement à mon existence passé est un fait bien réel.
Je voyage pour quelle raison si je réfléchis bien ? Pour connaître des peuples ? D'autres géographies ? Pour comprendre les évolutions modernes de ce monde ? Sans doute oui. Mais j'ai vraiment vieilli aujourd'hui , sur cette plage du Nord du Pérou. Je ne peux pas congédier la mort, d'un revers de la main, plutôt littéraire. Trop facile. Pour quelle raison je voyage vraiment ? Pour conserver ou rendre plus fort mon lien avec mon fils. Oui. Cela est une raison légitime et profonde. Pour écrire un petit livre ? Cela en est une autre. Est-ce suffisant ? Je sais que mes textes témoignent essentiellement pour tous ces hommes et ces femmes blessés, bafoués, violés, disparus et même morts sans laisser de trace. Ce continent est plein de cimetières , de cris, de douleurs des fantômes de ce monde qu'on entend pas. Je voyage parmi tous ces fantômes et parfois ils me rattrapent et c'est trop puissant pour moi tous ces morts, toutes ces douleurs. Je dois fuir, courir à en perdre haleine. Je dois continuer ce voyage car si je m'arrête j'ai peur de tomber. Et pourtant il faudra bien un jour ou l'autre s'arrêter.
Je voyage autant que possible, pour un jour poser sereinement mon sac à dos et retrouver Lou, ma famille,mes amis, Paris, la Bretagne.
Les vautours je les vois d’où je suis. lls sautillent sur la plage en direction du pélican qui a ses ailes déployées autour de sa tête et est couché sur le côté. Il doit être mort. La mer l'a rejeté sur la plage. Je festin va pouvoir commencer.
Pérou
Mancora,Trujillo, Lima, Cuzco, novembre2018
Changeons de registre.
Quand j’ai quitté Mancora pour rejoindre Trujillo, je suis tombé sur cette affiche placardée sur la porte des toilettes de mon bus. “Toilettes chimiques. Seulement urinoir. Interdiction de déféquer. Nous sommes en train de vous filmer. L’ENTREPRISE”.
Hélas ce n’est pas une plaisanterie.
Ca ne surprenait pas les 2 touristes à qui j’ai montré l’affiche. Quant aux péruviens.... Je ne crois pas que l’esprit de révolte soit l’un de leurs premiers traits de caractère.
Si un jour, vous allez dans un bus au Pérou. N’oubliez pas. Serrez les fesses et souriez. Vous êtes filmés !
Bonne lecture, j’espère. Et prenez soin de vous.
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La Dernière Âme | Prologue : Malédiction
LA DERNIERE ÂME Prologue : Malédiction
Vendredi 13 août 2083.
Devant l’entrée d’un vieux bâtiment décoré pour l’occasion, une bande d’enfants agités criait et se bousculaient pour obtenir les meilleures places. Une cloche sonna derrière les portes vitrées, elle annonçait le début des festivités. Peu à peu, la foule se calma et leva la tête vers le toit, dans un silence presque religieux.
Un homme, vêtu d'un costume mauve foncé, venait d'y apparaître. Il portait un masque imposant : une tête d'ours en mauvais état, où il manquait une oreille. L'ossature métallique qui comblait les espaces où la peau manquait rappelait à tous ici une époque révolue depuis longtemps. Pendant un moment, il jaugea du regard les enfants, immobile, sur son morceau de tôle qui détonnait au milieu des habitations futuristes entourant cette vieille pizzeria des années 1980. Soudain, il se pencha vers le vide et sa voix, boostée par un micro camouflé, pour préserver la magie de l'instant, résonna dans les gigantesques enceintes qui encerclait la cour pavée où les gamins attendaient, impatients.
« Bienvenue au Freddy Fazbear's Museum, les enfants ! cria t-il, en faisant sursauter plus d'un. Vous avez été nombreux à répondre à l’appel pour notre vendredi treize de l’horreur et vous ne serez pas déçus ! Foxy le Pirate vous effrayait ? Attendez de voir notre nouvelle attraction, tirée tout droit d’une décharge il y a quelques jours à peine. »
Les portes s’ouvrirent, dans un grincement qui aurait décourager n'importe qui s'il s'était retrouvé seul. Pourtant, la foule se rua à l’intérieur en explosant de joie, arrachant un sourire au gardien de nuit sur le toit. Il prenait goût à ce rituel. Il jeta un regard en bas, pour s'assurer que personne ne restait derrière.
Une petite fille attendait patiemment que tous ses camarades entrent, visiblement en retrait. Sur la pointe des pieds, elle cherchait à voir ce qui se trouvait dans le bâtiment. L’homme retira son masque et se laissa glisser le long de la gouttière. Il avança ensuite d’un pas calme vers elle.
« Eh, petite, tu es perdue ? — Non, répondit-elle, nerveuse. C’est ma première nuit ici. Je ne connais personne. »
L’homme passa une main dans ses cheveux, pour la rassurer. Les vendredi treize, le musée n’ouvrait que la nuit et seuls les enfants étaient autorisés à y entrer pour y dormir. Des tas d’animations étaient créées pour ces rendez-vous emblématiques, qui avaient popularisé la vieille pizzeria et ses histoires peu-ordinaires. Beaucoup d'enfants revenaient à chaque nouvelle nuit, les nouveaux se faisaient souvent des amis dès que les jeux commençaient.
« Ne t'inquiète pas, lâcha le gardien. Contrairement aux animatroniques, les autres enfants ne vont pas te manger. »
Elle lui lança un regard mi-effrayé, mi-confiant. Le gardien de nuit lui tendit la main, qu’elle prit volontiers. Ils passèrent la porte tous les deux. L'homme en costume ferma à clé derrière elle, question de sécurité. Il préférait éviter de perdre un enfant trop aventureux pendant les animations. Le chef de l'entreprise avait été clair : aucun accident ne devait se produire, le nom de la compagnie avait déjà trempé dans bien trop d'affaires ces dernières années. Maintenant que le temps avait effacé les derniers procès auxquels ils avaient du répondre, après les accidents de 2022 dans une attraction d'horreur dédiée à la pizzeria, ils veillaient à garder leur image intacte.
Les enfants s’étaient agglutinés dans un coin de la pièce et chuchotaient à voix basse. Un grand sourire éclaira le visage du gardien, fier du petit effet de la nouvelle attraction, présentée pour la première fois aujourd'hui.
Le Fazbear’s Museum était parvenu à récupérer un seul robot des vieilles locations, en piteux état. Sa restauration avait pris du temps, mais depuis plus de deux ans maintenant Foxy le pirate, représentait le meilleur argument marketing de la compagnie. Le renard avait, certes, perdu de sa superbe : son exosquelette dépassait là où les parties de sa fourrure manquaient, il avait perdu un œil, mais pas celui couvert par son bandana, et un bon nombre de vis avaient été nécessaire pour restaurer ses vieux ressorts qui coinçaient parfois, l’empêchant de jouer convenablement son spectacle. Néanmoins, il restait la coqueluche des petits et des grands, qui venaient apprécier les légendes l'entourant avec un grand plaisir.
Mais ce n’était pas lui que les enfants regardaient aujourd’hui.
Il y avait quelques jours, un appel anonyme avait signalé la trouvaille d’un autre animatronique, que l’inconnu conservait chez lui jusque là. Il avait décidé de s’en débarrasser et leur en avait fait don, ne cherchant même pas à monnayer le potentiel commercial énorme qu’il représentait. La mention de son simple nom aurait pourtant valu à son propriétaire l’équivalent en billets du prix de la Maison Blanche. L'homme avait également refusé tout contact avec la compagnie. Il avait déposé le robot un matin dans la cour de la pizzeria, sans jamais se faire voir, et était parti sans laisser aucune trace. Dans un état tout aussi médiocre que le renard, sa restauration n'avait été que partielle, pour garder toute son authenticité.
Au passage du gardien, les enfants s’écartèrent, toujours en murmurant. L’homme se stoppa devant l’animatronique qui avait jadis fait coulé tant de théories sur les forums du monde entier : un grand lapin de couleur jaune délavée, couvert de sang séché et avec plusieurs trous menant droit sur ses composants internes, où autrefois se trouvait le corps d'un homme, dont la compagnie s'était débarrassé pour éviter de se prendre un nouveau procès pour non-respect des normes d'hygiène. Sa position lui paraissait avoir légèrement changée, ce qui interloqua le gardien un moment. Il se ressaisit pourtant rapidement. Il était minuit, les animations devraient être lancées depuis une heure, il ne pouvait pas s'occuper de le remettre en place immédiatement. Il se retourna vers les enfants et leur offrit un grand sourire.
« Vous l’avez reconnu ! Notre surprise du soir, c’est le fameux Springtrap ! On l’appelle aussi le meurtrier d’enfants. Dans le temps, il paraît que c’est lui qui a tué les cinq enfants qui ont ensuite hanté les animatroniques, dans le but de se venger. C’est ce que les rumeurs disent en tout cas, personne n’a jamais pu le démontrer. Ce soir, il revient à la vie. Juste pour vous. »
Tout en parlant, il activa une carte magnétique, qui envoyait le courant nécessaire pour faire bouger le costume. Celui-ci prenait un peu de temps à se lancer, le gardien reprit donc son monologue.
« Vous connaissez les rumeurs sur son sujet ? On dit que les enfants disparus, une nuit, alors qu'ils le hantaient, réussirent à le piéger dans son costume, celui qu'il utilisait pour commettre ses meurtres. Les “springlocks”, qui permettait au costume d’être utilisé par un homme, ont mystérieusement sautées, toutes en même temps. Le pauvre homme a été empalé par des barres métalliques, dont une au niveau de sa gorge, pour l'empêcher de hurler. Les enfants l’ont laissé mourir dans une salle inaccessible et ont veillé à ce qu’il ne puisse plus jamais leur faire de mal. »
Les yeux de l’animatronique, derrière lui, se mirent à briller et la tête du costume pencha légèrement sur le côté. Le gardien sourit, le spectacle allait bientôt commencer. Il jubilait, impatient. Il avait travaillé toute la semaine sur la présentation du robot et avait hâte de voir quelle réaction il provoquerait sur les enfants.
« La légende dit que, pourtant, Springtrap se releva, peut-être même parce qu’il est intuable. Comme les enfants ont hanté les animatroniques, lui s'est mis à hanter son vieux costume. Sa piste a été perdue en 2022, où des rumeurs disaient qu'il avait brûlé avec l'ancien établissement et les âmes de ses précédentes victimes, ne pouvant plus supporter leurs cris et leurs accusations. Mais comme vous pouvez le voir, il est toujours là pour vous hanter ! »
Les enfants eurent un mouvement de recul. Dans leurs yeux se lisaient une terreur indescriptible. L'espace de quelques instants, leur animateur se demanda s'il n'avait pas été trop loin dans son récit. Il oubliait parfois qu'il n'avait affaire qu'à des enfants. Il se radoucit légèrement et leur sourit.
« Ça va, je déconne ! Il ne vous fera rien, ce n’est qu’un robot. On est même pas certains qu’il s’agisse de l’origi… »
Une main robotique se posa sur son épaule et se referma violemment, la broyant sur le coup. Le gardien poussa un cri de douleur, surpris, avant de se retourner pour frapper l’animatronique avec sa lampe-torche, dans un réflexe de survie. Springtrap attrapa l'objet et relâcha le gardien. Pendant quelques instants, il étudia l'appareil, fasciné.
« D'ac.. D'accord, lâcha le gardien, difficilement, maintenant aussi effrayé que les gamins. Les enfants, vous allez reculer et... Et je vais ouvrir la porte et on va... »
Le lapin robotisé souleva le gardien par sa cravate. Il enfonça ensuite la lampe-torche dans la poitrine du pauvre homme qui poussa un cri horrible avant de rendre l'âme. Les enfants s'agitèrent, mal à l'aise et hésitèrent à bouger. Cela faisait-il partie de l’attraction ?
La lumière s’éteignit un bref instant. Ils hurlèrent tous de terreur. La petite fille, toujours en retrait, rebroussa chemin et chercha à atteindre la porte. Une main robotique l’arrêta net. Springtrap avait bougé et venait de se placer devant la porte. Il pencha sa tête de manière étrange. La foule recula lentement, de moins en moins assurée.
« Nous allons jouer à un jeu, dit-il d’une voix hachée. Vous avez trois secondes pour vous cacher. Si je vous trouve… Je vous tue.»
Les lumières s’éteignirent. La petite fille se dégagea de l’emprise de Springtrap et courut droit devant elle.
« Un... »
Les enfants se mirent à courir et à hurler dans tous les sens.
« Deux... »
Les cris doublèrent. Le sang du gardien, piétiné, ruissela sur le sol carrelé.
« Trois ! »
Le plus grand massacre, que la compagnie Fazbear's Entertainment aurait dû prévoir, venait d'avoir lieu.
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Into The Looking Glass 03
Ils avaient les yeux fixés sur l'horloge, ou sur la porte de la salle des profs. L'heure des résultats se rapprochait à grands pas, et pourtant à chaque instant, le temps semblait ralentir.
Arthur n'était pas stressé. Pas pour lui, en tout cas. Pour Perceval, un peu plus. Ils étaient installés sur les escaliers, tous deux observant les gens aller et venir. Jusqu'à ce que Perceval ne lui donne un coup d'épaule.
- T'inquiète mec. Avec ton niveau en musique et en théâtre, tu risques rien.
Arthur se retenait de lui dire qu'il avait déjà sa place attribuée. Il voulait éviter de créer un esclandre. Il tentait de trouver les gens qu'il avait remarqué lors des auditions. La grande brune était introuvable. Mevanwi, elle, traînait avec un groupe de filles, l'air sereine.
Un peu plus loin, adossé au mur, la grande asperge qui avait passé son audition avec Guenièvre. Lui semblait stressé. Il regardait un peu partout, ne semblant s'apaiser que quand il se posait vers le haut des escaliers. Arthur suivit son regard, pour tomber sur Guenièvre.
Elle ne semblait pas spécialement inquiète, mais quelque chose semblait la tracasser. (Pour la première fois, il pu apercevoir ses cheveux trempés. Ils ondulaient légèrement. )
Lorsque la porte s'ouvrit, tous les élèves se raidirent. Que ce soit Arthur, Perceval, Guenièvre, le stress les rattrapa. Les feuilles à peine accrochées, tout le monde se précipita. Arthur fut entraîné par la foule, ballotté par le groupe avant de voir son nom. Il chercha celui de Perceval, de Guenièvre, avant de se rendre compte qu'il ne les connaissait pas.
- Je suis pris ! Et toi Arthur ?
- Moi aussi ouais.
Ils se prirent dans les bras, avant de s'éloigner. Guenièvre, elle, est sur son téléphone. Clairement, elle avait les résultats sur son téléphone.
Les cris de joie et de désespoir emplissaient l'enceinte de l'école. Jusqu'à un cri, plus fort que les autres.
- Sérieux, on se fait piquer nos places par des pistonnés! Ya Pendragon et la fille du directeur !
Arthur tourne la tête. Vu sa prestation en danse, ça risque de lui tomber dessus. Perceval regarde l'agitation avec curiosité.
- T'as croisé le fils Pendragon toi ? Tu sais à quoi il ressemble ?
Arthur se racle la gorge.
- C'est moi.
Les yeux bleus de Perceval se tournent vers lui. Il hausse les épaules.
- Bah du coup ya pas de piston, t'as géré. Et Guenièvre, elle a plus que le niveau requis en danse et en théâtre.
- ...tu connais Guenièvre ?
- On a fait quelques années dans les mêmes écoles. C'est une chouette fille.
- Ose dire que t'as pas eu de passe droit !
L'homme s'est fixé sur Guenièvre. Elle le regarde sans rien dire, de l'étage. Arthur remarque les tremblements de ses doigts.
- T'as appris les pas ya combien de temps ?! Tu les as vu travailler c'est ça ?!
Perceval s'approche.
- Elle danse depuis des années. Elle avait des bonnes notes en danse que tu savais pas lacer tes chaussures !
- Et elle a un très bon niveau en théâtre.
Perceval voit l'asperge s'approcher doucement.
- Elle mérite sa place. Elle a passé les auditions, elle a le niveau.
Le gars s'en va en râlant. Perceval salue le grand, avant de jeter un sourire a Guenièvre. Elle tente un sourire, avant de s'éloigner. Perceval se réinstalle à côté de son ami.
- Il a pas l'air d'un mauvais gars. Il m'a dit qu'il s'appelait Lance.
Il acquiesce. Derrière eux, Mevanwi passe, faisant un clin d'œil à Arthur.
- Cette fille est une cible facile. En même temps, elle fait rien pour sociabiliser.
La liesse passée, les élèves se retrouvent répartis. Arthur voit quelqu'un se placer devant sa chambre.
- Bonjour.
- Il se retourne, surpris.
- Ce… c'est ta chambre c'est ça ? Tu veux que j'en trouve une autre ?
Il jette un regard à Perceval, qui discute avec un autre gars.
- Non, non. Tu peux t'installer. Arthur.
- Lancelot. Tu peux m'appeler Lance.
Ils se serrent la main.
- T'as un sacré niveau en théâtre.
- Toi aussi. Mais j'imagine qu'on te le dit souvent.
- Un peu. Mais partons sur de bonnes bases. Juste Arthur. Okay ?
- Ça me va.
Arthur ouvre la porte, invitant son nouveau colocataire à entrer.
Into the Looking Glass - 00
Voici le premier chapitre de l'UA Kaamelott. Guenièvre est élève dans l'école de ses parents. Une école des arts de la scène. ( Modern AU, années 90/2020?)
(Merci encore à @ironist-lady pour le titre et les idées qu'elle apporte) ----
Guenièvre finissait de se préparer. Ses parents lui avaient prévu un rendez-vous. Des fiançailles. Elle était un peu tombée des nues en les entendant en parler. Ses parents étaient vieux jeu, mais là… on était revenu des siècles en arrière. Ses parents qui décidaient pour elle de son avenir, son futur mari.
En même temps, peut-être que ça l'aiderait. Elle était trop timide et gauche pour trouver quelqu'un.
Elle s'était pressée jusqu'au lieu du rendez-vous. Une petite robe bleue, des talons, ses cheveux ondulés. Elle avait même mis du rouge à lèvres.
Quand elle arriva, ses parents discutaient avec deux femmes à l'air sombre.
- C'est toi Guenièvre ?
Elle se retourne. Un garçon à peine plus âgé qu'elle, cheveux noirs, la peau légèrement tannée par rapport à elle. Il a les bras croisés, l'air aussi sombre que les deux femmes.
- Oui, c'est moi. Vous êtes ?
- Arthur Pendragon. Le gars avec qui tu es sensée te fiancer.
Elle le fixait. Elle qui avait toujours rêvé d'un grand blond se trouvait face à un petit brun à l'air renfrogné. Elle aurait dit bougon, mais c'était trop amical. Elle tenta un petit sourire.
- Et...je pourrai vous convenir ?
Il la détaille rapidement, avant de hausser les épaules.
- J'ai rien contre toi personnellement, mais j'aime pas qu'on me force la main.
- Arthur !
Il s'éloigne sans un regard de plus. Guenièvre soupire, avant de s'avancer vers ses parents.
- Tu l'as vu, le gosse Pendragon. Ça renforcera notre place dans le milieu. Ils ont besoin d'un nouveau point d'attache. C'était les meilleurs. Leur école était celle par laquelle il fallait passer. Tu trouvais toujours du boulot après. Et tu as entendu parler de son père. ça va faire une pub monstre à notre école!
Guenièvre écoutait distraitement. Tout ce côté calculateur de ses parents, elle y était un peu hermétique. Elle savait seulement qu'elle n'y échapperait pas, et qu'elle n'avait pas envie de se battre.
Arthur est assis en face d'elle lors des discussions. Il écoute sa mère parler de son futur, sans dire un mot. Guenièvre, elle, n'écoute pas. Tout cela la dépasse. Elle n'est ni une femme d'affaires, ni en passe de souhaiter de devenir. Ce qu'elle veut, c'est danser. Trouver l'amour, et partir loin.
- Bon, on a un accord. Votre fils épousera ma fille à la fin de leurs études. En attendant, ils sont fiancés. Vu qu'il sera transféré dans l'école, on s'arrangera pour l'intégrer dans la même classe. Vous pourrez faire connaissance.
Guenièvre hoche la tête, essayant de comprendre les attitudes du garçon qui vient de lui être promis.
- Comme promis à votre mère, on a prévu les alliances.
- Je ne mettrais pas ça.
Tout le monde se tourne vers Arthur. Il secoue la tête.
- Pas moyen. J'aime pas les bijoux. Tant qu'on est pas mariés, je n'en porterai pas.
Alors que Séli commence à ouvrir la bouche, Guenièvre inspire profondément.
- Il a raison. De toute façon, on doit tout enlever pour les cours. C'est un coup à les perdre.
Elle prend l'anneau et l'accroche à son porte clé.
- Comme ça on les aura toujours quand même. C'est un bon compromis non ?
Le regard noir de la mère d'Arthur la fait hésiter quelques instants, avant qu'Arthur ne l'imite.
- Elle a raison. On va faire ça pour le moment.
Elle sourit. Elle voit tout le monde se relever, hormis Arthur. Il attend que tout le monde soit assez loin pour se pencher vers elle. Elle l'imite.
- Je fais ça uniquement pour qu'on me foute la paix. Pas la peine de te faire de films. Je te toucherai pas. Et si j'ai envie de me taper quelqu'un, tu n'as rien à dire. A moins que tu veuilles rompre l'alliance que tes parents ont créé.
Elle le regarde avec de grands yeux ronds.
- Tu peux te taper qui tu veux aussi, du moment que ça reste assez discret pour que tes parents en sachent rien.
Il fixe son visage.
- Tu devrais aussi apprendre à mettre du rouge à lèvre. Ça te va pas du tout.
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Petite emmerdeuse
Elle écrit : «
J'ai en permanence l'impression de me battre contre moi même.
Comme si j'avais peur de tomber dans la folie si je laissais tomber ce combats.
Pourtant, la folie à quelque chose d'attirant pour une jeune femme de 20 ans, tiraillée entre ses désirs et ses exigences. La folie... quelle belle invention de l'homme qui cherche à se libérer de ses responsabilités.
Je suis paradoxale. C'est un fait... folie/pas folie. Solitude/pas solitude. Solitude/pas solution. D'ailleurs, je suis tellement paradoxale que je n'arrive plus vraiment à dire des généralités rassurantes sur moi-même et pourtant, je le fais quand-même.
J'ai beaucoup besoin de réfléchir, de tourner et retourner les problèmes dans ma tête pour leurs trouver des solutions ( je m'invente des problèmes quand je n'en ai pas) pour finalement m'auto flageller et me dire que trouver des solutions à mes problèmes ne sert à rien. Puis ressentir de la tristesse, de la colère envers moi-même d'être dans ce processus de création de problèmes inutile.
Et cette impression que la vie est désespérée... C'est insupportable. Je ne sais pas si ce que je dis à un sens, si ce que je dis est dictée par une humeur morose, si je me créée encore un problème là où il n'y en a pas. Je sais seulement que je ne sais rien de moi, que ça me fait peur/ mal de me dire que bientôt je n'aurai plus la force de rentrer chez moi ( non, chez mes parents, enfin chez mon putain de père), que je ne lutterai plus contre l'envie de se couper, de prendre du xanax en overdose tous les soirs et finalement de mourir. Je suis tellement pessimiste tout le temps et je me déteste pour tout ça et pour tout ce que je ne suis pas. Si ça se retrouve j'arrêterai tout ça? (Où est mon Prince et son Cheval Blanc? Tu es ton propre sauveur, n'oublie pas...)
Mon combat est bientôt fini. Je le sens. Mais je ne connait pas encore le vainqueur.
Je me rattache à ma psy et aux mecs qui ont le malheur de passer par là. Je suis un vrai vampire qui chercher le bonheur éphémère. «Tu la connais toi aussi? Cette sensation d'être plus forte, la plus belle, la plus heureuse de toutes? Bah cette sensation là c'est ma drogue.C'est ma raison de vivre.» Je suis une putain de camée. Ça fait peur.
Mon père, ma mère, mon frère, mes sœurs, mes études de psychologie, mon mode de vie, mes mecs, les mecs intéressés et intéressants, mes ex, ma psy, ma psychiatre (qui sert à rien), mes camarades de classes, mes potes, mes amies et même mes meilleures amies je ne les comprends plus, je ne les connais plus. C'est l'enfer comme dirait l'autre.
Mes crises de nerfs mes crises de boulimie d'anorexie de cutter et de larmes (« t'es toujours en train de t'auto flageller et de te plaindre hein?»)
Mes chagrins d'amour tout es deux jours, mes colères, mes terreurs, mon stresse, mon serpent noir, ce tableau noir, ce voile devant les yeux, mes idées noires, mes rêves, mes pulsions et mon autojugement toujours sévère, toujours là: rien ne lui échappe à cette enflure...
J'ai l'impression d'être 10 milliards dans ma tête et que chacun s'entre tue pour prendre le contrôle. D'ailleurs en parlant de contrôle j'ai développé une part de moi, comme une deuxième personnalité (ou peu être que c'est la première?) qui aime avoir le pouvoir sur l'autre et bien sur qu'aimer avoir du pouvoir est la seconde nature de l'homme mais je ne me suis jamais vu comme ça auparavant... Utilisant des jeux de séduction, de déni, de vampiration qui sont certainement des mécanismes de défense bien orchestrées et surtout bien ancrée dans ma petite tête. Ça me vaut d'ailleurs un peu plus de culpabilité chaque jour: «la culpabilité ça n'existe pas» «nianiania. Ferme ta gueule et reste à ta place au lieu de me donner des leçons de vie qui sont même pas applicables. Tu la connais toi? La putain de vraies vie?»
C'est l'enfer comme dirait l'autre. Putain faut que j'arrête d'utiliser les expressions de ce con . On jouait le jeux du «tu me fuit je te suis je te fuis tu me suis» quelle belle connerie ça encore, bien sûr que ça a mal fini.« Mais t'inquiète pas pour moi... jouer avec les autres m'est devenu habituel... Je ne serai pas la plus blessée dans cette histoire...» (hélas?) (En fait c'est plutôt le jeux de «qui va finir le plus en miettes?»).
Et puis toujours cette égo surdimensionné hein, «j'ai toujours besoin de marché la tête haute car au fond c'est tout ce qu'il me reste: un visage muet et un sourire qui t'encule. Quoi? quoi? quoi? Je te fais peur maintenant? Oh... tu a vu ma tête et tu t'ai dis que j'étais une personne gentille, douce, intelligente, humble, mignonne et même un peu sexy. Une fille bien en gros!/gros con je te déteste pour n'avoir vu en moi que ce que je veux monter aux gens insignifiants. Tu mérites d'être baiser et jetter (Hop poubelle. Ahahaha).
Monologue de folle dans un monde de fou sur cette plateforme chelou qu'est tumbler où tu peux voir des gens dépressifs comme du porno. Putain putain putain. Putain, mon cerveau tourne à mille à l'heure et je dois surtout apprendre à fermer ma gueule.
»
Elle a enfin fini de cracher sa colère alors elle la post et elle attend de voir...
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L‘histoire de Vincent (Partie 17)
Au parc d’attraction avec Dimitri
C’est donc avec sa sœur que Dimitri arriva pour venir chercher Vincent. Les enfants furent très contents de se retrouver. Vincent avait préparé son sac et ils reprirent rapidement la route.
- Alors, comment tu vas Vincent depuis la dernière fois que nous nous sommes vus, demanda Hélène, la grande sœur de Dimitri.
- Super bien, répondit Vincent.
Et ce dernier expliqua rapidement tout ce qui lui était arrivé : son séjour chez son cousin et sa cousine, son accident de ski et son séjour à l’hôpital, sa rencontre vers Noémie et également ces derniers jours passés chez ses grands parents.
Vincent raconta également sa journée pêche mais surtout l’humiliation que ;ui fit subir sa grand mère.
- Oh mon pauvre Vincent, ça n’a pas dû être drôle, dit Hélène. Du coup là, tu ne portes pas de couches j’imagine.
- Non, je n’ai pas osé en mettre.
- Avec Dimitri j’ai toujours un sac de couche dans la voiture, est-ce que tu as envie que je t’en mette une ? A moins que tu ne préfères attendre que nous soyons à la maison ?
Vincent et Dimitri se regardèrent avec un sourire.
- Oh oui alors, ça me plairait bien et le plus tôt serait le mieux.
- Très bien, alors dès que je peux je m’arrête sur le côté de la route et je t’en mets une.
- Et toi Dimitri, demanda Vincent, quoi de neuf alors ?
- La routine, répondit Dimitri. Rien de particulier tu sais. On a juste préparé une surprise pour toi demain.
- C’est quoi, demanda Vincent intrigué ?
- Si on te le dit, ce ne sera plus une surprise ajouta Hélène. Soit patient, tu le sauras demain.
Hélène s’arrêta ensuite sur une aire de stationnement sur le côté de la route. Il n’y avait aucune voiture ce qui rassura Vincent.
- Vincent, enlève ton jean, et allonge toi sur la banquette arrière. Je vais te mettre un jogging de Dimitri, tu seras mieux qu’en jean.
Pendant que Vincent s’exécutait, Hélène prit une couche, et plus précisément un change complet.
- Très bien Vincent, je t’enlève ton slip. Lève les jambes maintenant que je te glisse la couche sous les fesses.
Vincent fit ce qu’il lui était demandé et Hélène fixa la couche. Vincent constata que ces couches étaient en extérieur plastique et préférait cela aux couches que sa mamie lui mettait.
- Je te mettrai un body la prochaine fois que je te changerai à la maison. Tu peux te relever et remonter le jogging.
- Merci Hélène, dit Vincent.
- De rien Vincent, allez, on reprend la route.
Le reste du trajet, les 2 enfants et Hélène discutèrent de tout un tas de chose.
Quand ils arrivèrent chez Dimitri, Vincent avait déjà quelque peu mouillé sa couche mais il savait que dans la famille de Dimitri tout le monde s’en moquait bien et que l'on ne lui dirait rien. Dimitri devait certainement avoir sa couche de mouillée.
Vincent dit bonjour à la maman de son ami et les garçons allèrent jouer dans la chambre de Dimitri. Maintenant qu'ils n'étaient que tous les deux, Dimitri questionna longuement Vincent sur tout ce qui lui était arrivé et surtout sur Virginie et Noémie.
- Elles mettent donc toutes les 2 des couches, répéta Dimitri de manière pensive.
- Oui, dit Vincent.
- Tu sais j'ai bien un copain habitant près de chez moi qui met des couches, mais je ne connais aucune fille. Je me demande souvent si plus tard les filles voudront être amies avec quelqu'un comme moi qui est incontinent et qui doit porter des couches jour et nuit.
- Je suis sûr que oui Dimitri, ne t'inquiète pas. Un jour tu viendras en vacances chez moi et je les inviterai toutes les deux, d'accord ?
- Ça serait génial oui.
Deux bonnes heures s'étaient écoulées depuis qu'ils étaient rentrés, et la maman de Dimitri vint les voir.
- C'est l'heure de la vérification des couches, dit-elle. Tu viens me voir Vincent, honneur aux invités.
Vincent alla donc s'installer sur la table à langer. La maman lui enleva son jogging et lui retira sa couche mouillée. Elle nettoya Vincent avec une lingette et lui mit une couche propre.
- Voilà Vincent, tu es au propre et au sec. Maintenant mets toi debout et enlève ton pull et ton t-shirt que je te mette un body.
Pendant que Vincent faisait ce qu'il lui était demandé, la maman de Dimitri roula la couche usagée et la mit à la poubelle.
- Les garçons, on ne va pas ressortir aujourd'hui. Est-ce que vous préférez vous rhabiller avec un jogging ou vous mettre tout de suite en pyjama ?
- Moi je préfère un pyjama dit Dimitri.
- Moi aussi, ajouta Vincent avec un sourire, et même plutôt en grenouillère.
- Ah oui bonne idée, termina Dimitri.
- Je me doutais un petit peu, dit la maman de Dimitri. Très bien, je change Dimitri et vous irez choisir ce que vous voulez mettre.
Dimitri fût mit en couche comme Vincent, et les 2 garçons allèrent ensuite se chercher une grenouillère. Vincent alla chercher dans son sac celle que Dimitri lui avait donné, lorsque ce dernier lui dit :
- Tu ne veux pas en essayer une autre ? J'en ai plusieurs nouvelles, viens voir.
Et effectivement, Dimitri avait plusieurs nouvelles grenouillères. Certaines unies, d'autres avec des imprimés. Vincent se laissa tenter et en choisit une au couleurs de Superman. Dimitri lui choisit celle de Batman. Ces 2 grenouillères avaient des pieds intégrés antidérapants et celle de Vincent se fermait dans le dos tandis que celle de Dimitri avait sa fermeture éclair sur le ventre. Vincent eut donc besoin de son ami pour la fermer.
- Ah mes 2 super héros sont là, dit Hélène en souriant. Vous êtes super beau comme ça. Vous ne vous feriez peut-être pas trop remarquer habillé comme ça demain, dit-elle en faisant un clin d'œil à Dimitri.
- On va où demanda Vincent, dites le moi…
- Tu le sauras demain matin, dit Dimitri en rigolant.
La fin d'après midi passa rapidement, et arriva l'heure du repas. Ce fut de la soupe et si Vincent adorait ça, Dimitri beaucoup moins. Vincent en demanda d'ailleurs plusieurs fois.
Une fois le repas terminé, Vincent fût très étonné d'entendre son ami demander quelque chose à sa maman :
- Maman, j'ai encore faim… Je pourrais avoir un biberon de chocolat au lait s'il te plaît ?
- Hé oui c'est ce qui arrive quand on ne mange pas toute sa soupe, dit sa maman. D'accord je t'en fais un. Vincent, est ce que tu en veux un aussi ?
Vincent n'avait pas bu au biberon depuis qu'il était bébé et il avait très envie d'essayer. Au vu de son sourire, la maman de Dimitri n'attendit même pas la réponse et commença à préparer deux grands biberons.
- Par contre, vous les boirez dans votre lit, il est l'heure de se coucher, c'est une très grosse journée demain. Demandez à Hélène de vous changer votre couche et puis direction le lit, je vous les apporterai.
Vincent était étonné d'entendre qu'ils devaient allés se coucher à cette heure-ci mais ne dit rien. Les garçons allèrent ensuite trouver Hélène.
- Hélène, maman m'a dit de te demander de nous changer avant que nous allions nos coucher, tu veux bien s'il te plaît ? Ensuite maman nous apportera un biberon.
Oui pas de soucis, je vais vous changer votre couche. Et avec tout ce que tu as bu comme soupe Vincent, il est préférable que tu aies une couche propre pour la nuit. Et d'ailleurs, si vous buvez en plus un biberon, vous aller encore plus les mouiller. Si on veut éviter les fuites il va falloir prendre des précautions.
Cela fit sourire Vincent qui savait ce que cela signifiait : une grosse couche épaisse, ce qui ne le dérangeait nullement, bien au contraire.
- Vincent, je vais te mettre une couche que Dimitri a dans son stock et que tu n'as encore jamais mis. Ce sont des couches que nous réservons pour les cas spéciaux comme celui ci. Elles sont très épaisses et très absorbantes. Je vais même rajouter une couche droite dedans je pense. Tu auras vraiment du mal à marcher avec par contre. Tu es d'accord ?
- D'accord, répondit Vincent.
Tous les trois se dirigèrent vers la table à manger et Hélène leur demanda s'ils avaient besoin de passer aux toilettes. Dimitri la prévint qu'il avait besoin d'aller faire la grosse commission. Vincent répondit que non.
Hélène s'occupa donc de Dimitri en 1er et lui enleva sa couche afin qu'il puisse se rendre aux toilettes. Pendant que Dimitri faisait ce qu'il avait à faire, Vincent eut sa couche d'enlevée et remplacée par une nouvelle et effectivement, comme l'avait prévenu Hélène, cette couche était vraiment très épaisse, d'autant plus qu'elle avait été renforcée d'une couche droite.
- Voilà Vincent, ta couche est mise, tu peux te mettre debout.
Vincent descendit donc de la table à langer, vêtu de sa couche et de son body.
- Comment tu te sens ? Lui demanda Hélène.
- Je me sens bien, répondit Vincent, mais cela me gêne un peu pour marcher.
- Oui j'imagine bien. Je t'avais prévenu, mais je préfère que tu sois bien garni avec toute la soupe que tu as mangé et le biberon que tu vas boire. Si ta couche n'absorbe pas assez cette nuit, ça serait l'inondation dans le lit.
Dimitri arriva et son regard fût porté sur le postérieur de Vincent.
- Wahouuu, ta couche est énorme dis donc.
- Installe toi Dimitri, c'est ton tour, dit Hélène.
Dimitri prit place à son tour sur la table à langer. Hélène lui mis la même couche qu'à Vincent, renforcée elle aussi d'une couche droite.
- Dimitri, je te mets aussi une grosse couche, la même qu'à Vincent, c'est juste histoire qu'il n'y ait pas de jaloux mais je ne pense pas que tu en ai besoin, tu n'as pas mangé autant de soupe.
- Ah oui effectivement ça l'est, dit Dimitri une fois debout. Lorsque je marche je suis obligé d'écarter les jambes.
- Allez, mettez votre grenouillère maintenant et au lit, dit Hélène.
Vincent et Dimitri remirent leur grenouillère et c'est en se dandinant ensuite que les 2 garçons rejoignirent leur lit. La maman de Dimitri arriva alors avec 2 gros biberons.
- Merci, dirent-ils ensemble en prenant le biberon.
Vincent mit la tétine dans sa bouche et commença à téter. Allongé dans son lit, en grenouillère, et avec une énorme couche aux fesses, il se sentit bien. Il avait cette impression de bien être, d'être en sécurité et que rien ne pouvait lui arriver. Ce sentiment qu'on certainement tous les bébés.
- Vincent ! Hurla Dimitri. Ça va ? Ça fait 4 fois que j'appelle et que tu ne me réponds pas.
- Oui ça va. Qu'est ce qu'il y a ?
- Je te demandais si tu avais déjà bu un biberon de chocolat au lait avant cette fois-ci. Et si tu trouvais ça bon.
- Non, je n'en ai pas bu depuis des années, depuis que je suis bébé je pense. Et oui c'est super bon. Je me sentais tellement bien que je ne t'ai pas entendu.
- Oui j’ai vu ça, dit Dimitri en riant. Maman m'en fait de temps en temps, et j'adore ça, ajouta Dimitri. Et le lendemain, la couche est généralement bien trempée mais avec ce que nous a mis ma sœur comme couche, je pense qu'on ne craint pas d'avoir une fuite.
- Oui c'est vrai qu'elle est énorme cette couche. C'est la 1ère fois que j'en ai une aussi épaisse. Même si j’aime bien en porter en journée quand je suis à l’extérieur, je ne voudrais pas en porter une comme ça. Tout le monde se retournerait et je serais vraiment gêné.
Vincent tenta une dernière fois de demander à Dimitri ce qu’ils allaient faire le lendemain matin, mais celui-ci tint bon, et ne lui dit rien. Ils discutèrent encore une petite demi heure et l’un comme l’autre s’endormirent.
Vincent s’endormit en ayant une couche sèche mais il n’en fut pas de même quand il se réveilla le lendemain matin, ou du moins quand la maman de Dimitri vint les réveiller.
- Bonjour Dimitri, bonjour Vincent, dit-elle avec une voix tout calme. Si vous souhaitez aller à la surprise, il faut de réveiller et se lever.
Les 2 garçons se levèrent immédiatement et la maman de Dimitri, tâta à travers leur pyjama leur couche.
- Ça ira, vous pouvez aller prendre votre petit déjeuner.
Vincent mit lui aussi sa main sur son entrejambe et constata que sa couche, déjà énorme la veille au soir, l’était encore plus. En commençant à marcher, il s’aperçut qu’il ne pouvait plus du tout faire toucher ses 2 genoux tellement sa couche avait gonflée. Il en fût de même pour Dimitri et les 2 garçons se marrèrent en voyant la démarche de l’autre.
Le petit déjeuner prit, ils furent envoyés à la douche où il s’aidèrent mutuellement à se déshabiller. Ils se lavèrent l’un après l’autre et c’est la maman de Dimitri qui vint voir où ils en étaient. Vincent était déjà lavé tandis que Dimitri était en train de le faire.
- Vincent, ça va être une longue journée à l’extérieur aujourd’hui. Dimitri sera bien évidemment en couche puisqu’il n’a pas le choix. Est-ce que toi aussi tu veux en mettre une ou tu préfères ne pas en mettre ?
- Je veux faire comme Dimitri, annonça Vincent sans hésitation.
- Très bien, alors suis moi, je vais t’équiper.
Vincent suivi donc la maman de Dimitri et s’allongea.
- Je ne vais pas vous mettre une couche trop épaisse pour ne pas que vous soyez gênés dans vos mouvements. Par contre Vincent, il faudra me dire si ta couche est trop mouillée pour que je la change, d’accord ? Sinon ça sera la fuite et je doute que tu apprécies que du monde autour de nous s’en aperçoive.
- D’accord.
Et Vincent fût donc mis en couche : un change complet Tena Slip Super.
Quand Dimitri arriva, sa maman lui mit la même couche et leur donna des habits pour la journée : un jogging à mettre par dessus leur body ainsi qu’un pull.
- Je vous emmène aussi un short et un T-shirt, il semble qu’il va faire beau aujourd’hui, alors je vous changerai peut-être. Allez, dès que vous serez habillé vous irez dans la voiture, on va partir.
Quelques minutes plus tard, la maman et la sœur de Dimitri montaient en voiture, le papa de Dimitri n’ayant pu prendre de journée de repos à son travail ne pouvait pas venir.
- Allez, en route maintenant, dit Hélène. Vincent, je pense que l’on peut te dire où nous allons maintenant. Tu lui dis Dimitri ?
- Vincent, on va à Disneyland ! hurla Dimitri.
- Ah super génial méga cool, dit Vincent. Je n’y suis jamais allé ! Merci !
- Content que cela te fasse plaisir, dit la maman de Dimitri.
- Je n’y suis allé qu’une seule fois et je n’ai quasiment aucun souvenir, dit Dimitri. J’étais très petit alors je suis content d’y retourner. Je pense que l’on va bien s’amuser. J’ai hâte de pouvoir faire les manèges.
Vincent aussi était content d’aller faire des manèges, mais même s’il ne l’avouait pas à Dimitri, certains d’entre eux l’effrayaient lorsqu’il allait dans les foires près de chez lui.
2 heures de trajet plus tard et plusieurs pipis dans sa couche, Vincent put voir l’entrée du parc. Le temps de se garer et tous les 4 rentrèrent dans le parc. Hélène vérifia discrètement les couches des 2 garçons et estima qu’un changement pouvait attendre.
- Bon les garçons, on commence par quoi, dit Hélène ? Ça vous dirait le Space Mountain ?
- Ah oui bonne idée, dit Dimitri, on y va.
Vincent n’eut pas le temps de répondre que Dimitri était déjà partit en direction de l’attraction.
Arrivée à l’entrée, la maman de Dimitri vérifia que nous ayons la taille requise et dit qu’elle attendrait ici, que ce genre de manège ne l’attirait pas du tout. Et c’est donc les 2 garçons et Hélène qui commencèrent à faire la queue.
Vincent commençait à stresser un peu et fit un pipi supplémentaire dans sa couche. Il n’osait pas dire que ce genre de manège lui faisait peur, il n’avait pas envie de passer pour un peureux et se dit qu’après tout il fallait se forcer un petit peu, beaucoup d’enfants de son âge aimaient ce genre de manège. Il sentait néanmoins son estomac se nouer un petit peu et gargouiller.
Dimitri était surexcité et Vincent beaucoup moins. Il regardait une petite fille et sa maman qui était devant eux dans la file d’attente. Il avait entendu la maman l’appeler Lucie et elle devait avoir dans les 10 ans. Après avoir écouté la conversation pendant de longues minutes, il avait appris que Lucie avait insisté pour faire cette attraction et que sa mère avait accepté pour lui faire plaisir.
Après plus d’une heure d’attente, Lucie dit à sa maman qu’elle avait très très envie de faire pipi et qu’elle devait y aller sans plus attendre.
- Ah non Lucie, je n’ai pas fait une heure d’attente pour abandonner maintenant. Dans moins de 10 min c’est à notre tour, alors retiens toi !
Vincent culpabilisait un petit peu. Lui aussi avait eu envie de faire pipi et se s’était pas retenu, il avait tout fait dans sa couche, sans se poser de question. Il se disait qu’il avait bien de la chance de ne pas avoir cette préoccupation.
Au moment où leur tour arriva, Lucie supplia sa maman, mais celle-ci ne l’écouta pas et la fit s’installer dans le wagon. Leurs places étaient juste à côté de celles où se trouvaient Vincent et Dimitri.
- Ça va Vincent, lui demanda Dimitri, tu n’as pas trop peur ?
- Je dois t’avouer que je ne suis quand même pas très rassuré et j’ai de plus en plus mal au ventre.
- Ne t’inquiètes pas, ça ne doit pas durer bien longtemps ce manège. Accroche toi bien, on va bientôt décoller.
Et au moment où le train se mit en mouvement, Vincent eut comme un coup de couteau dans le ventre et se retint de faire caca. Lorsque le 2ème coup arriva, il sentit que du caca se répandit dans sa couche et ne réussit pas à se retenir. C’est à ce même moment que le train accéléra très fort et que le manège commença réellement.
Vincent n’eut pas trop de souvenir lorsque le manège s’immobilisa enfin. Il n’avait pas vraiment profité de ce manège et pensait à ce qu’il venait de faire dans sa couche. Il se dit qu’il était heureux qu’il ait porté cette protection, tout aurait été dans son slip autrement.
Au moment de descendre du train, il sentit cette masse visqueuse sur ses fesses et eut un fort sentiment de honte.
- Waouh, c’était génial dit à cet instant Dimitri.
- C’est vrai que c’était pas mal du tout, ajouta Hélène. Tu as aimé Vincent ?
- Heu… oui oui, dit celui-ci doucement.
Mais Vincent n’était pas trop dans la conversation, il pensait à l’odeur qui devait se dégager sa couche. Et quelque chose lui fit penser à autre chose : Lucie ! Elle se trouvait juste devant lui et il pu constater que son jean était humide ! Lucie n’avait pas réussi à se retenir et s’était fait pipi dessus.
- Lucie ! dit sa maman, tu es vraiment un bébé. Tu t’es pissée dessus comme le ferait ton frère de 2 ans ! Que va-t-on faire maintenant ? Autant j’aurais préparé des affaires de rechange si ton frère était venu avec nous aujourd’hui, autant pour toi, jamais je n’aurai imaginé qu’il puisse t’arriver ça à 10 ans !
Vincent était mal à l’aise pour Lucie. Tout comme lui, elle avait eut un accident mais elle, elle ne portait pas de couche. Et déjà plusieurs personnes voyaient son état et se retournaient sur elle en passant à ses côtés.
Lucie avait sa tête entre ses mains et pleurait doucement, autant parce que sa mère la disputait que parce qu’elle avait bien vu toutes ces personnes qui la regardaient. Elle s’imaginait devoir passer toute la journée dans son jean mouillée ou pire à être obligée de rentrer à la maison alors qu’elle avait attendu plus d’un an de pouvoir venir à Disneyland.
- Que se passe-t-il, demanda Hélène à la maman de Lucie ?
- Ma fille s’est faite pipi dessus pendant le manège et je n’ai pas de quoi la changer.
- Ah je comprends, dit Hélène. J’ai peut-être une solution à vous proposer pour vous dépanner. Est-ce qu’un jogging de rechange pourrait faire l’affaire ? Vous pourriez lui mettre le temps que son jean sèche, et vous me le rendriez en fin d’après midi. Qu’en pensez-vous ?
- Bah je ne sais pas trop, ça ne vous embêterait pas ? répondit la maman de Lucie. Et toi Lucie tu en penses quoi ?
Pendant cette conversation, Vincent et Dimitri observaient la scène et étaient vraiment peinés pour Lucie. Vincent était en plus mal à l’aise dans sa couche remplie de caca. Pour l’instant l’odeur ne semblait pas avoir été remarquée mais il se demandait encore combien de temps cela durerait.
- Je ne sais pas trop, répondit Lucie. Et puis ma culotte est mouillée aussi, et je n’ai pas envie d’être nue dans un jogging.
- Alors là ma fille, c’est ton problème. Je te dis que c’est soit un jogging sans culotte, soit on rentre à la maison avec ton jean mouillé.
- Là encore j’ai peut-être une solution à vous proposer, dit Hélène. Je doute que cela plaise à votre fille, mais il se trouve que je peux aussi vous donner une couche. Mon frère de 9 ans est atteint d’une maladie qui l’oblige à porter des couches 24h sur 24, et la taille de votre fille semble correspondre, donc si cela vous intéresse, je vous en donne une, j’en ai plusieurs d’avance donc cela ne pose aucun problème.
Lucie regarda sa mère et lui dit :
- Oh non maman, pas de couche s’il te plaît, je ne suis pas un bébé. On va se moquer de moi.
- Mais voilà une excellente idée, dit la maman de Lucie. J’accepte avec plaisir votre proposition. Cela nous permettra de rester au parc encore au moins un moment et en même temps cela fera une punition pour ma fille pour avoir fait pipi dans son pantalon. Et tu sais Lucie, personne ne te connaît ici, et quand bien même quelqu’un verrait que tu portes une couche, cela ne serait pas grave. Regarde ce garçon, il a quasiment le même âge que toi et il porte une couche et ne pleure pas !
- Je vous propose de me suivre alors. Je vais aller changer mon frère et son ami. Je pourrai vous donner une couche et un jogging aux toilettes.
- Très bien, je vous suis.
Vincent était mal à l’aise d’avoir entendu Hélène dire que lui aussi portait une couche et lui n’avait pas de raison médicale. Lucie était derrière lui en marchant, et il sentait son regard se porter sur ses fesses. Il se doutait néanmoins que Lucie n’en menait certainement pas large non plus avec son jean mouillé.
Hélène et les garçons expliquèrent à la maman de Dimitri ce qui s’était passé et allèrent tous ensemble aux toilettes, là où se trouvait une table de change pour les bébés.
Une fois tous arrivés près des toilettes, Hélène prévint la maman de Lucie qu’elle revenait d’ici 5 min, prit le sac à langer et poussa les 2 garçons à l’intérieur des toilettes. Vincent savait qu’elle n’allait pas tarder à s’apercevoir qu’il avait fait caca et n’en menait pas large.
- Allez Dimitri, monte sur la table à langer, je commence par toi.
Dimitri fût donc changé et Hélène lui mit un short à la place de son jogging. Ce fût enfin le tour de Vincent. Une mauvaise odeur s’était répandue dans la pièce mais Hélène n’en fit pas mention.
- Vincent, c’est ton tour !
Le petit garçon s’installa donc sur la table à langer.
- J’avais bien sentie une odeur sur le trajet des toilettes, dit Hélène. Je me demandais si c’était l’un de vous deux, et je vois que oui. Pourquoi ne me l’as-tu pas dit ?
- J’avais un peu honte, dit timidement Vincent.
- Il ne faut pas tu sais, cela arrive. Mais c’est rudement liquide dis donc, que s’est-il passé ?
- J’ai eu très mal au ventre et comme des coups de couteau dans le ventre lorsque l’on attendait pour le space mountain.
- Ah je crois que je comprends, dit Hélène. N’aurais-tu pas eu un petit peu peur ?
- C’est possible oui, dit Vincent.
Hélène procéda au nettoyage et lui mit une couche propre et un short également.
Ils ressortirent ensuite tous les 3 et retrouvèrent Lucie et sa maman. Lucie regarda les 2 garçons comme pour voir leur couche à travers leur short.
- Voici un jogging et une couche propre pour votre fille Madame, dit Hélène.
- Je vous remercie, je vais la changer immédiatement. Allez rentre Lucie, ne continue pas à faire le bébé.
Lucie et sa maman ressortirent de longues minutes plus tard. La petite fille avait maintenant sur elle le jogging qu’un des 2 garçons portait auparavant et l’on pouvoir discerner quelque peu une couche en dessous pour les personnes ayant l’œil aguerri.
- Hé bien cela n’a pas été facile, dit la maman. Ma fille n’était pas vraiment d’accord et cela fait bien longtemps que je n’avais pas mis une couche à quelqu’un. En tout cas, je vous remercie beaucoup. Donnez moi votre numéro que l’on reste en contact aujourd’hui pour que je puisse vous rendre votre jogging.
Hélène passa donc son numéro à la dame et elle aussi récupéra son numéro de téléphone. Il fût convenu de se retrouver vers la fin d’après midi vers la sortie du parc.
Pendant ce temps là, Dimitri et Vincent pouvait voir que Lucie était mal à l’aise avec sa couche. Elle n’avait clairement pas l’habitude. Elle n’arrêtait pas de tirer sur la couche à travers son jogging au point que sa mère lui demanda d’arrêter.
- On peut peut-être faire quelques manèges ensemble, proposa la maman de Vincent. Je ne sais pas vous, mais moi je ne fais pas tous les manèges et du coup je les attends à l’extérieur. Si vous êtes comme moi, on pourrait patienter ensemble.
- Ah oui avec grand plaisir, répondit la maman de Lucie. J’y suis allée tout à l’heure pour ne pas que Lucie soit toute seule, mais si elle est accompagnée, je suis comme vous, ce n’est pas vraiment un plaisir pour moi.
Tout ce petit monde partit donc en direction d’un autre manège. Les 2 garçons étaient maintenant en short et c’était beaucoup plus agréable pour eux car un rayon de soleil chauffait le parc. Lucie était elle en jogging et n’avait pas l’habitude de marcher avec une couche.
Les 3 enfants marchaient donc devant les 3 femmes, et la conversation ne tarda pas à s’engager.
- Je m’appelle Dimitri, et ça c’est mon ami Vincent.
- Moi vous l’aurez compris, c’est Lucie.
- Oui, on a entendu ta maman t’appeler ainsi, dit Vincent. Tu sais, ne t’inquiètes pas pour la couche, cela ne se voit presque pas.
- Toi Dimitri j'ai entendu que tu avais une maladie qui t'empêchait de retenir ton pipi et qui t'obligeait donc à porter une couche, mais toi Vincent, tu es malade aussi ?
Vincent sentait bien que la question allait arriver et s'y était préparé. De toute façon, il préférait dire la vérité. Il lui expliqua donc son histoire. Lucie fût quelque peu étonnée de savoir qu'une personne aimait porter des couches mais ne dit rien.
Tout le monde passait un bon moment. Les 2 mamans discutaient pendant qu'Hélène faisait des manèges avec les enfants. Lucie semblait même avoir oublié qu'elle portait une couche tellement elle passait un agréable moment en compagnie des deux garçons. Ils riaient tous ensembles et parlaient de tout et de rien. C'est sa maman qui lui rappela sa condition.
- Lucie, tu n'as pas envie de faire pipi ? Tu ne fais pas dans ta couche hein.
- Non maman, je n'ai pas envie.
Lucie n’avait pas encore envie mais elle s’était posée la question de comment elle ferait quand elle aurait envie. Elle n’avait pas du tout l’intention de faire comme ses nouveaux amis dans leur couche.
Il fût l’heure de manger, et chaque groupe ayant amené des sandwichs, il fût décidé de manger tous ensemble dans une aire de pique-nique. La grande table choisie, tout le monde s’installa, et Vincent qui passait derrière Lucie à ce moment là lui glissa à l’oreille que sa couche dépassait de son jogging, son t-shirt n’étant plus rentré dedans.
Lucie se dépêcha de rentrer son t-shirt dans son pantalon et sourit à Vincent pour le remercier de l’avoir prévenu.
A la fin du déjeuné, Hélène dit aux garçons :
- Vincent et Dimitri, vous venez avec moi, on va vérifier l’état de vos couches, je doute qu’elles soient encore sèches.
- Maman, dit Lucie, j’ai envie de faire pipi.
- Est-ce que vous voulez que j’emmène Lucie aussi, dit Hélène en parlant à la maman de Lucie. Je lui enlève sa couche le temps qu’elle fasse pipi et je lui remets, à moins que sa culotte et son jean aient eut le temps de sécher ?
- J’ai regardé il y a moins de 10 min et ses habits n’étaient pas secs donc il faut lui remettre la couche et avec plaisir pour l’emmener si ça ne vous dérange pas.
Lucie était rouge comme une tomate mais n’osa rien dire. Elle suivit donc Hélène jusqu’aux toilettes avec Vincent et Dimitri.
- Les garçons, vous nous attendez dehors, je vais aller faire pipi avec Lucie, je vous changerai après. Suis moi Lucie.
Lucie suivit donc Hélène qui s’occupa très bien d’elle. Le jogging fût baissé, la couche enlevée et Lucie put aller faire pipi. Lucie se soulagea et revint près d’Hélène qui lui refixa sa couche.
- De ce que je vois Lucie, tu as laissée échapper un peu de pipi dans ta couche, regarde, elle est un peu jaunie.
- Oui je sais, avoua timidement Lucie. C’était tout à l’heure, sur le dernier manège lorsque je riais très fort. Tu ne le diras pas à maman n’est-ce pas ?
- Ne t’inquiètes pas, je ne lui redirai pas. Mais si c’est elle qui te change en fin d’après midi, elle le verra peut-être.
Hélène alla ensuite elle aussi vider sa vessie et les 2 filles ressortirent ensuite. Hélène emmena le sac à langer avec les 2 garçons et s’occupa d’eux.
15 minutes après, tout le monde était à nouveau réunit pour continuer la visite du parc et faire de nouvelles attractions.
Lucie semblait s’être habituée à sa couche et sa démarche s’en ressentait. Elle avait repris du plaisir à être sûr les différents manèges. Elle et sa maman restèrent finalement tout l’après midi avec Vincent et Dimitri. Vint l’heure où il était temps pour elles de rentrer.
- Je vous remercie beaucoup pour cette agréable journée passée en votre compagnie, dit la maman de Lucie. Merci également pour avoir dépanner ma fille avec cette couche et ce jogging. Ses affaires sont sèches maintenant, elle va pouvoir remettre son jean et nous pourrons vous rendre le jogging. Suis moi Lucie, nous allons aux toilettes.
A ce moment là, Lucie regarda Hélène avec un air un peu dépité et Hélène comprit le message.
- Venez les garçons, nous allons nous aussi aux toilettes changer vos couches. Je m’occupe de Lucie madame,
- Ah bon, vous êtes sûre ? demanda la maman de Lucie.
- Oui oui, cela ne me dérange pas du tout, et puis j’ai beaucoup apprécié Lucie, elle est vraiment une petite fille très agréable.
- Très bien alors, merci Hélène.
Une fois les 3 enfants devant les toilettes, Lucie dit à Hélène :
- Je te remercie Hélène, ma maman aurait vu que j’ai fait pipi dans ma couche et je me serais faite disputer.
Hélène enleva donc sa couche à Lucie ainsi que son jogging. Lucie en profita pour aller faire pipi avant de remettre sa culotte et son jogging.
- Tu as encore faire un pipi dans la couche Lucie... Tu as fais exprès ou pas ?
- Oui, j’ai fais exprès, dit Lucie. J’ai voulu essayer voir ce que cela faisait... Vincent m’a expliqué qu'était pratique d’avoir une couche car on n’avait ainsi pas besoin de se retenir.
- Ne sois pas gênée, lui dit Hélène, de toute façon cette couche serait allée à la poubelle. Allez va rejoindre ta maman, je vais m’occuper des garçons maintenant. Dis leur de rentrer.
Lucie sortit et dit à Vincent et Dimitri de rentrer, qu’Hélène les attendait.
Les 2 garçons furent rapidement changés et tout le monde se dit enfin au revoir. Lucie fit un clin d’œil aux garçons ainsi qu’à Hélène.
- Dis moi Hélène, dit la maman de Dimitri une fois que Lucie et sa maman se furent éloignées, est-ce que Lucie avait mouillée sa couche ?
- Oui effectivement, pourquoi tu me demandes ça ?
- Parce que sa maman avait remarqué l’épaisseur sous son jogging et du coup elle m’a demandé de lui donner une couche pour le trajet de retour. Je crois que Lucie ne va pas apprécier de devoir remettre une couche dans la voiture.
Dimitri et Vincent se regardèrent, à la fois un peu tristes mais aussi amusés de la situation.
- Bon les garçons, continua la maman de Dimitri, je pense qu’il est l’heure d’y aller pour nous aussi. Vous je ne sais pas, mais moi je commence vraiment à fatiguer.
Tout le monde acquiesça et commença à se diriger vers la sortie.
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23 - Soutien
- Hey.
Ça devait s'entendre, que ma voix manquait de conviction. Assez pour que Lola ne bouge pas et que je doive lui foutre la main sur l'épaule pour la faire se retourner.
Son visage - souriant à la base - a perdu de son éclat quand elle m'a aperçue.
- Raïra. Hey.
J'essayais de passer outre le fait que, dans la situation, c'était moi qui demandais et elle qui, techniquement, dominait. C'était déjà bien assez humiliant comme ça, d'avouer que j'étais devenue la pire élève de la classe.
- Il faudrait qu'on s'organise, pour... tu sais. Les cours de soutien.
- Ah, ça. Ouais.
Elle avait l'air mal à l'aise, presque autant que moi et fuyait mon regard.
- Heu, j'ai du temps quand tu veux en fait. Tu veux commencer cet aprèm ? Après les cours ?
J'ai réfléchi : j'aurais préféré traîner avec la Meute, mais il me semblait que j'avais congé, ce soir, et c'était sans doute bien : il fallait que je dorme.
- Ça joue, ouais.
- Tu veux qu'on aille en salle d'étude ?
- Heu... plutôt pas.
C'était une question de réputation : je n'avais pas envie de montrer à ceux qui me craignaient que mes études pouvaient me préoccuper.
Presque immédiatement, Lola a répliqué :
- C'est pas possible, chez moi. Y'a trop de bruit et... bref, c'est pas possible.
Elle semblait bien pressée, tout à coup, mais j'ai préféré ne pas creuser. J'ai haussé les épaules.
- Bah, viens chez moi alors.
Tant qu'elle n'essayait pas de fouiller mes tiroirs (tout ce que je pouvais avoir de compromettant était sous clé de toute façon), je pouvais gérer sa présence dans l'appart.
Elle m'a jeté un regard bizarre - à mi-chemin entre la méfiance et la perplexité - puis elle a repris :
- ... ok. Chez toi alors.
- Je vais pas t'égorger, hein.
Une grimace est passée sur son visage, le temps d'une micro-seconde. Mauvaise, j'ai lancé :
- Ou te voler, si c'est ce que tu sous-entends.
- Oh, ça va, hein.
Elle s'est éloignée et j'ai ricané : son embarras manifeste me faisait marrer, à croire qu'elle n'assumait pas le scandale qu'elle avait causé. En bonne connasse que j'étais, je lui ai crié, à travers la classe :
- Si je voulais le faire, j'attendrais qu'on soit dans une ruelle sombre !
Elle m'a adressé un doigt d'honneur pour lequel je ne me suis pas offensée : je l'avais cherché. Puis le cours a commencé et j'ai passé le reste du temps à l'ignorer.
Kate et Cole, en apprenant la nouvelle, ont tous deux réagi avec la même incrédulité. Il fallait dire que ni l'un ni l'autre n'appréciaient particulièrement Lola (Kate était la plus indifférente des deux et Cole lui en voulait encore pour son attitude envers moi). Mais comme j'avais pris ma décision et que rien de ce qu'ils pourraient dire n'y changerait quoi que ce soit, ils ont accepté la chose et, après les cours, ont laissé Lola nous suivre. Le trajet s'est déroulé sans problème particulier, mes amis ayant décidé d'être froidement polis avec ma camarade. Puis on s'est séparés et je suis restée seule avec elle.
Quelques secondes d'un silence gênant, où je l'observais à la dérobée et où elle m'ignorait obstinément pendant qu'on marchait. Jusqu'à ce qu'elle demande :
- On est encore loin ?
- Non.
Le silence entre nous avait l'air de la mettre franchement mal à l'aise. Peut-être par pitié, j'ai poursuivi :
- J'habite dans le quartier, en fait.
- Ah, c'est... pratique.
Et de nouveau, plus rien. Plus rien que le bruit des voitures, les chiens qui aboyaient, tout New Los Angeles qui recommençait à s'animer avec l'arrivée du printemps. J'ai accéléré le pas, insensible à la gêne qui semblait consumer ma camarade.
Un mec en hoverboard est passé entre nous, poussant Lola à s'écarter et moi à marcher plus vite encore - j'étais pressée d'en finir avec tout ce bordel. J'en oubliais l'autre et c'est sans doute cela qui l'a poussée à me choper le poignet.
Je me suis retournée presque immédiatement - le contact physique était devenu, pour moi, un sujet délicat. Lola m'a grippée de ses yeux chocolat.
- J'suis désolée.
- Hein ?
C'était bête, j'aurais pu dire tellement de choses plus spirituelles que ça et pourtant, c'était la seule réaction qui m'était venue spontanément.
- Pour ce que je t'ai dit.
J'aurais pu faire la conne, mais à la place j'ai pris de la hauteur.
- J'ai lu ton mot, ouais.
- Je te parle pas de ça !
Elle semblait excédée et trop émue à mon goût. Un peu gênée, j'ai dégagé ma main.
- C'était pas sincère, ce que je t'ai écrit... c'était trop tôt, je voulais juste éviter de me faire coller. Mais en vrai... je m'en veux. J'aurais pas dû insinuer des trucs sur toi, je te connais pas.
Bien sûr, j'ai été incapable de répondre quoi que ce soit. En face, Lola paniquait et ne s'arrêtait plus.
- C'est juste que... j'ai paniqué. Quand t'es venue vers moi, j'ai compris que tu plaisantais pas, j'ai eu peur et j'ai cru que le meilleur moyen que tu me respectes, c'était de te vanner. Mais c'était stupide, je comprends pas ce qui m'est passé dans le crâne et... bref.
Elle se tordait les mains, plus pitoyable qu'une junkie en manque. Et malgré moi, j'ai senti qu'elle m'émouvait.
Bordel.
- Ok.
Elle a levé ses yeux vers moi.
- Ok ?
- Ok, excuses acceptées.
Ma voix s'est durcie, mon expression aussi.
- Mais si tu recommences, je te défonce. Et arrête de t'écraser, c'est pathétique.
Elle a sans doute protesté, mais j'étais déjà repartie pour me donner un genre et puis parce que la discussion m'avait fatiguée et que je n'avais plus qu'une envie, c'était de rentrer chez moi.
Quelques pâtés de maison, on s'est hâtées jusqu'à l'immeuble, son hall et la boîte aux lettres pleine de missives adressées aux parents. Je les ai récupérées avant qu'on rentre dans l'ascenseur aseptisé. Entre nous deux, l'ambiance s'était légèrement détendue (ce qui a eu l'air de bien soulager Lola alors que dans l'absolu, je m'en foutais).
Je pensais à la Meute, à une nouvelle fille que j'avais bien des problèmes à décoincer. Dans le miroir, mon regard a croisé celui de Lola et je me suis retenue de rire en imaginant sa réaction si elle avait pu lire dans mes pensées. Puis la sonnette a retenti et les portes se sont rouvertes. Sans un bruit, j'ai guidé ma camarade jusqu'à l'appartement.
À peine on était rentrées qu'une odeur de citronnelle nous a assailli les narines. Rosie est apparue par la porte de la cuisine, un produit de nettoyage dans la main.
- Bonjour, Raïra et... ?
- Lola.
Elle s'est avancée et a tendu sa main à Rosie comme une enfant bien élevée.
- Enchantée, madame.
- De même.
Je me suis avancée à mon tour, gênée par le solennel de la scène.
- Lola est dans ma classe. Elle m'aide pour l'école.
- Je vois.
Un temps. Le regard perçant de ma gouvernante passait de Lola à moi dans un silence vaguement gênant. Je me suis adressée à ma camarade de classe :
- Ça te va si on se pose dans ma chambre ?
Elle a hoché la tête.
Ma chambre était la plus petite de celles de l'appartement, mais elle me convenait parfaitement : je l'avais remplie de vieilles choses : un lit en bois ancien, des draps noirs, une bibliothèque pleine à craquer, une commode, un bureau, une vieille chaise et un vieux fauteuil que j'avais récupéré du déménagement, sans compter les cartes anciennes au murs et les étoiles lumineuses au plafond. L'unique fenêtre de la pièce éclairait le tout d'une lueur qui semblait elle aussi vétuste, mais j'adorais cette ambiance.
- Wow. A commenté Lola alors qu'elle passait le seuil. Je lui ai jeté un regard interrogateur, auquel elle a répondu :
- Je me serais pas attendue à une telle déco, de ta part.
- Tu t'imaginais quoi ?
J'ai poussé le fauteuil vers mon bureau, où trônaient une pile d'affaires scolaires et une plante déshydratée. Lola s'est approchée et a haussé les épaules.
- Je sais pas. Un donjon ?
Elle souriait, faisait preuve d'un mordant qui m'a surprise et m'a fait marrer.
- J'aimerais bien mais faudrait être au sommet d'une tour pour ça.
- Ah bon.
- Ouais. C'est les cachots qui sont en bas, le donjon c'est une tour.
Je n'ai pas eu envie d'étaler plus ma science moyenâgeuse. Sans plus de cérémonie, j'ai invité Lola à prendre place dans le fauteuil alors que je m'asseyais sur ma chaise, en face du bureau. Puis on a commencé à réviser.
C'était pas si mal que ça.
Je bloquais sur un problème depuis une bonne vingtaine de minutes quand Lola a refermé le cahier sous mes yeux.
- Ça sert à rien de forcer. On fait une pause ?
- Ok.
Au départ, j'avais fait preuve de mauvaise volonté mais au final, étudier ne m'avait plu paru si pénible que ça : il fallait dire que Lola était étonnement loin d'être une mauvaise prof et que j'avais vite vu cette Science qui me résistait comme une espèce de défi - mon côté obstiné, sans doute, celui que Hakeem possédait aussi.
J'ai reculé ma chaise.
- T'as soif, tu veux quelque chose ?
C'était qu'avec ça, j'en oubliais le goûter.
Lola a hoché la tête, m'a suivie dans la cuisine. Rosie était déjà aux fourneaux et nous avait laissé deux assiettes de pommes découpées. Dans le frigo, j'ai dégoté deux canettes de sodas - je les achetais pour Hakeem et moi, Rosie détestait ça - et, après ce raid, on est retournées dans ma chambre. Ça m'emmerdait de le reconnaître, mais Lola était plus sympa que prévu, d'une simplicité et une sincérité désarmante - à mille lieux de la connasse qui m'avait insultée il y avait de cela plusieurs semaines.
Assise en tailleur sur mon plumard, j'ai fini par le lui dire.
- T'es plus sympa que prévu.
- Hm ?
- Ça m'emmerde.
Elle a ri.
- Désolée de te compliquer la vie.
- Ça va, t'inquiète. J'ai d'autres trucs en tête que ta belle gueule.
Il y avait une sorte de répartie, entre nous : même si elle y allait un peu fort parfois, je reconnaissais qu'elle n'avait pas peur de me tenir tête.
- Alors, je te fais toujours flipper ?
- Non.
Elle était dans mon fauteuil, à manger sa pomme quartier après quartier.
- J'imagine que je me suis laissée influencer par les rumeurs.
- Quelles rumeurs ?
- Oh, y'en a pas mal.
- Dis-m'en une.
Elle a semblé hésiter, avant de me confier d'une petite voix :
- Il parait que t'aurais tabassé un gars de la high school.
- Qui ça ?
- Doug. Un freshman.
- Ah ouais. Lui.
Un temps, durant lequel j'ai repensé à ses couinements alors que Dog lui roulait une pelle. J'ai souri cruellement avant de hausser les épaules.
- Je l'ai pas tabassé, je lui ai juste fait les poches pendant que mon pote le menaçait.
Lola a ouvert de grands yeux et une expression étrange - à mi-chemin entre la peur, l'étonnement et l'amusement - s'est peinte sur ses traits.
- Ouais, ouais, c'est ça.
J'ai recraché un pépin dans ma poubelle.
- Crois ce que tu veux. De toute façon ceux qui sont concernés connaissent la vérité.
J'avais conscience de me donner un genre, mais c'était plus fort que moi : Lola était trop bon public, son visage trop transparent. Typiquement le genre de filles un peu naïves que Hakeem adorait ramener.
Elle a haussé les épaules, avant de reposer son assiette.
- Bon, on s'y remet ?
Une heure plus tard, elle quittait l'appartement. On avait dépassé le temps prévu, mais je ne m'en étais pas vraiment plainte et elle non plus - déterminée, visiblement, à me faire comprendre ce que j'avais loupé, chapitre par chapitre. Hakeem est apparu peu après son départ, l'air agité et visiblement crevé. Quand je lui ai demandé ce qui s'était passé, il m'a parlé d'un problème en rapport avec des types qui traînaient trop près du QG et qui commençaient à inquiéter le chef.
Le soir même, je sortais pour le remplacer, consciente qu'il aurait besoin de se reposer à son tour. Mais c'était drôle, en y repensant.
L'espace d'un jour, ma vie diurne avait presque réussi à prendre le dessus sur l'autre.
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Il faut m'aider j'ai jamais été aussi bas, tout mon corps est douleur, mes pensées suicidaires. Je ne suis pas au sol, je suis déjà couchée dans ma tombe. Je ne veux pas mourir, je veux vivre et apprendre à être heureuse par moi même et non par les autres. J'aimerais pouvoir dire pourquoi je suis mal mais je ne sais pas enfin pas vraiment. C'est un iceberg, le plus gros est caché on ne le soupçonne même pas jusqu'à ce que ça nous face couler. Je veux être heureuse vraiment mais aujourd'hui je l'assume sûrement pour la première fois je ne vais pas bien et j'ai besoin d'aide. J'ai besoin d'aide plus que jamais, je ne veux pas mourir en faisant un acte stupide pour me soulager de cette douleur. J'ai peur de moi même et de ce que je pourrais me faire, juste pour oublier la douleur pour ne plus souffrir. J'ai l'affreuse impression que depuis toujours je souffre, en silence et en souriant. Le sourire c'est important, tu finis par te convaincre toi même que tu es passée à autre chose et que tu es bien. Je ne dirais plus je vais bien car c'est faux. Malheureusement, tout le monde me tournera le dos, tout le monde me verra comme je suis: une petite gamine fragile incroyablement fragile. J'ai été jusqu'à aujourd'hui trop orgueilleuse pour accepter d'être aidée, j'ai éloigné toute les personnes qui comptent, en qui j'ai confiance et Qui voulaient m'aider. Je souffre encore plus par votre absence, et je me comblais en pensant avoir fait ça pour vous, pour vous laissez vivre une meilleure vie loin de la souffrance de la mienne. C'était vrai et ça l'est toujours mais je reconnais maintenant que j'avais trop peur. Peur d'être aidé, peur de découvrir ce que je suis. J'ai peur incroyablement peur, je ne veux pas mourir, je ne veux pas aller en hp, je veux être heureuse. Je veux un jour mourir et pouvoir me dire que j'ai su ce qu'était le bonheur. J'ai besoin de mes amis, des gens de confiance que j'ai tant tourmenté. Je m'excuse, je suis désolée, désolée de tout ce que je vous ai fait subir parce que je n'étais pas prête à remonter de ma tombe que j'ai creusé moi même. Mais aujourd'hui je le dis aidez-moi à sortir. Je ferai preuve de Bonne volonté promis, je ne vous repousserai pas en tout cas pas volontairement. Aidez-moi à apprendre à vivre et à sourire vraiment
Je ressens plus rien, c'est fou comme quelques pilules peuvent te changer. Rien je ne ressens je suis spectatrice. Et maintenant je me trouve bien stupide et je me demande comment on peut être mal à ce point, comment peut-on réagir aussi excessivement pour quelqu'un qui t'abandonne là où tu as besoin de lui, plus que jamais. Mais ça me fait un peu mal même avec les superbes pilules. Je sais que ce n'est pas la solution mais j'ai besoin de me reposer, mon corps en a besoin. Alors je m'anesthésie en espérant me reposer assez pour faire face. Mais faire face à quoi? À l'abandon encore une fois, encore et toujours. J'ai un problème je le sais inconsciemment je pousse les gens qui comptent à bout et ils partent. Un cercle affreux, j'ai peur qu'on m'abandonne alors je fais tout pour qu'ils partent le plus tôt, car après tout le plus tôt sera le mieux. Je ne sais pas d'où ça vient mais mon inconscient me fait souffrir autant que les autres. J'ai parfois l'impression d'être une étrangère dans ce monde et pour moi même. Les règles de la société ne sont pas les miennes, les codes n'ont plus. Est-ce cependant moi qui vais mal ou la société ? Sûrement les deux. Aujourd'hui ça va, je ne vais n'y bien n'y mal, merci aux pilules. C'est tellement triste de devoir prendre quelque chose pour aller mieux, ne pas être capable de se contrôler. Je suis seule pour avancer personne ne me tend la main.
Je suis fatiguée et épuisée même en dormant. Je me réveille et te cherche mais il n'y a personne. Alors je regarde les réseaux au cas où et je vois que toi aussi tu es mal, tu sors tout les soirs beaucoup trop. Ne nie pas je te connais. C'est comme tout, ces réseaux m'ont affaiblie. Au lycée déjà l'harcèlement a commencé sur les réseaux. Des centaines de commentaires d'insultes infondées. Se faire insulter et cracher dessus de pute alors qu'on est vierge n'est-ce pas ironique ? Et j'ai vu mes amis me tourner le dos, finir par croire la foule plutôt que moi. Les gens changent alors de couloir pour t'éviter parce qu'ils ont honte de t'avoir laissé comme ça devant les loups. Mais merci à toi Noémie d'être restée à mes côtés, du moins pour un temps. Le lycée finit tu pars dans une autre ville, je suis heureuse pour toi vraiment mais tu n'as jamais voulu que je vienne pendant des années, silence radio et du jour au lendemain tu veux venir, tu t'excuses et je suis heureuse j'ai retrouvé mon amie, j'accepte ton excuse et de comprendre tu étais en dépression. Mais parce qu'il y a toujours un mais, quand j'ai été mal à mon tour tu ne me l'as pas pardonné. Ne t'inquiète pas tu n'es ni la première ni la dernière à m'avoir abandonnée. Et je sais que toi aussi tu n'as pas une vie facile, j'ai essayé de t'aider et j'ai réussi sur certains points tu t'es ouvert au monde, on s'est éclaté. T'as été la meilleure pote de ma vie vraiment! Merci pour tout ce qu'on a partagé tu m'as rendu plus forte tu sais vraiment, tu m'écoutais je t'écoutais. Tu voyais mes bras et tu m'as dit que tu t'étais habituée à ma peau zébrée. Tu n'imagines pas à quel point ça m'a fait du bien, tu m'acceptais avec les bons et les mauvais côtés. Tu acceptais tout, tu étais juste là sans parler et je faisais de même pour toi. Il n'y a pas besoin de parler pour aider il suffit juste d'être présent. Tu l'as été, c'était nous contre le reste du monde lycéen! J'ai conscience que tu vivais mal le fait que tu étais vu comme le toutou de la pute. Mais tu étais tellement plus et tu le savais bien! Je ne t'en veux pas de m'en vouloir car je t'en ai voulu aussi. Je préfère garder les bons souvenirs même si tu me manques.
Je t'en ai voulu tellement voulu tu sais, pas pour tes décisions mais pour avoir entraîner ton frère avec toi. Adam et James mes petits chouchous mes petits amours. Qu'est ce que j'ai appris auprès de vous. Vous m'avez former l'esprit, m'ouvrir au monde, enlever mes œillères et merci. Merci pour tout. Vous m'avez défendue contre les rumeurs, Adam quand tu as frappé César parce qu'il m'insultait dans le couloir, j'ai tellement eu envie de pleurer. Tu étais et es toujours l'unique personne à m'avoir réellement défendu. Certes c'était pas la réaction la plus utile mais le sourire que tu m'as fait après m'a fait tout oublier. Ils pouvaient m'incendier sur place publique tu étais là. James tu étais présent mais ne disait rien, tu étais là merci. Mais au bout d'un an tu as commencé à changer à te dire que tout le monde avaient sûrement raison après tout pourquoi tout le monde s'acharnerait autant depuis deux ans? Alors tu m'as laissée du jour au lendemain. Adam t'as suivi après tout, tu es son jumeau, je comprends je ne t'en veux pas. J'ai juste été triste mais je comprend promis et je suis heureuse pour vous deux. Je vous vois au loin à la fac et vous avez l'air heureux alors je suis heureuse pour vous. J'ai mis du temps à être heureuse pour vous enfin pour toi James je t'en voulais de m'avoir laissée face aux loups seul. Mais je comprends que se couper de tout un lycée juste pour moi c'était énorme, je comprend qu'on ne veuille pas de retrouver paria.
Un jour une personne m'a dit d'écrire que ça m'aiderait. Sur le principe de base j'étais d'accord mais me dire que tu vérifierais à été la parole de trop. Salut Quentin c'est ton tour. C'était un peu étrange notre première rencontre, je ne sais même pas si tu t'en souviens. On était en seconde, dans le bus de RDTHV, il y avait Romain Capelle qui tentait de me draguer, il m'a proposée un chewing-gum j'ai dit ok. Sauf que c'était les tiens et tu as refusé. T'en souviens-tu ? J'en doute. Toujours est-il que toi aussi je dois te remercier, tu as été vraiment là pour moi à ta manière. Tu voulais sincèrement m'aider je le sais, mais mon dieu que tu t'y prenais mal! Tu me tendais la main je me relevais, j'allais mieux et hop tu me rappelais mes problèmes ce qui me faisait retomber plus bas. Au début j'ai cru que c'était inconscient, que tu avais besoin d'aider les autres pour te sentir bien et que du coup tu me renfonçais pour garder ton rôle. Je ne sais pas si j'ai raison mais je sais que tu as ce besoin de te sentir utile. Tu me manques tu sais et le jour où je t'ai dit que je ne voulais plus qu'on parle, c'était de mes problèmes pas que l'on ne se parle plus du tout! Mais tu as mal compris ton orgueil a pris le dessus et puis sincèrement j'avais du t'épuiser nerveusement. J'avais peur d'être abandonné et je t'ai poussé à m'abandonner mais tu sais tu me manques vraiment, ta présence me calme plus que celle de n'importe qui, je n'ai pas peur que tu t'énerves sur moi ni que tu me fasses du mal. Non j'ai peur que moi je t'en fasse, j'espère vraiment que non. Toi aussi tu m'as abandonnée, tu ne m'as pas laissée t'expliquer et tu es parti sur un mal entendu, je voulais juste qu'on redevienne les amis qui refont le monde et ses théories, que tu me parles des filles qui te plaisent, que tu me fasses rire et sourire c'est tout. Je ne voulais plus que nos échanges soient exclusivement sur mes problèmes existentielles de fille fragile! Parlez de ses problèmes entre amis c'est Normal mais tout le temps non. Alors j'ai fait comme avec les jumeaux je t'ai regardé de loin vivre, tu avais l'air heureux avec Amandine et j'étais heureuse pour toi. J'aurais aimé être là quand ça a été dur pour toi mais ce n'était plus ma place. J'aurai aimé t'aider un peu mais tu ne veux plus de moi dans ta vie. Tu m'as fait du mal en me laissant, je me suis fait du mal en ne te rattrapant pas, j'espère simplement que toi ça ne t'as rien fait au moins un des deux n'aura pas souffert.
Et toi Romain, je ne sais même pas ce que je pourrais dire tellement c'est compliqué. T'es tellement lâche, tu m'as dit que Quentin était un connard qu'il avait changé et qu'il ne reviendrait pas. Et bien tu t'es trompé il est revenu un peu là où toi tu m'as laissée. Je sais que je pousse les gens à bout, mais je t'ai prévenu tu as voulu m'attaquer pour me faire réagir, je t'ai prévenu que j'allais être méchante, tu as continué et tu es parti. Là où je suis au plus bas tu m'as laissée. Tu dis que je te vois comme mon punching-ball mais c'est faux. Tu me dis de ne pas mentir, de ne pas faire semblant. Je l'ai fait et tu as fuis. Ce que tu ne comprends pas, ce que vous ne comprenez pas c'est que oui je ne vais pas bien. Mais que quand je suis avec vous je vais bien; quand je souris et que je ris avec vous c'est vrai. Ce n'est pas du mensonge parce que vous tous vous me changer les idées, vous m'aidez.
Tu m'appris tellement tu étais une amie sincère je pensais qu'on pourrait l'être toujours, je nous voyais dans 10 ans dans un parc avec nos enfants parlant sur un banc en riant. Mais toi Assia tu as changé et tu as pensé que je ne l'accepterai pas mais tu t'es trompée que tu portes le voile ou non, que tu coupes les ponts avec ta famille ou non, j'aurais été là et je suis là. Tu as décidé seule de changer de vie radicalement et de tout laisser derrière toi. Tu sais je t'envie vraiment tu as eu le courage que je n'ai pas. Arrêter cette vie de malheur et partir n'importe où et essayer d'aller mieux. Je t'en ai voulu, je t'en veux toujours mais je comprend et ça me laisse espérer que moi aussi j'y arriverai
Vous tous vous m'avez abandonnée et blessée, mais j'arrive à comprendre et à pardonner. Mais à ce que je ne pardonne c'est tout les autres, tout les gens que je vois tout les jours, à vous avec qui je vois des verres, à vous qui dites être mes potes. Vous ne l'êtes pas, vous ne voulez pas me connaître et encore moins vous intéresser à moi. Je vous déteste tellement à cet instant. Je vous côtoie tout les jours et rien. Certains ont vu mes bras mais n'ont rien dit, certains m'ont vu faire des crises d'angoisse et non rien dit. Vous n'êtes pas des potes et encore moins des amis. Alors oui je me cache mais vous le savez tous et vous ne faites rien, vous m'excluez même, vous oubliez de m'inviter, vous ne me parlez plus. C'est plus facile pour vous c'est sûr. Vous m'avez déçue et je crois que c'est bien pire que ceux qui m'ont fait souffrir. Ils ont eu le mérite de me connaître eux. Alors non je ne veux pas mourir oui je ne vais pas bien.
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Rester amis.
J'vais pas t'mentir. Rester amie avec un ex, c'est pas quelque chose qui marche pour moi.
C'est pas que j'y crois pas, t'sais. J'pense que c'est possible, dépendamment des circonstances. Pis même si j'disais que ça s'peut pas, y'aurait toujours quelqu'un pour essayer de m'prouver le contraire. J'y crois, c'est bon. C'est juste qu'avec moi, ça marche pas.
Et pas de demi-mesure. On s'dit pas «salut» quand on s'croise. On prend pas d'nos nouvelles, on s'dit pas bonne fête, on est probablement même plus amis sur Facebook. Disons qu'on est pas mal loin d'aller prendre un café pour jaser d'nos p'tites vies…
J'comprends t'sais. C'est clair que ça s'est pas terminé dans la flanelle. À m'connaitre, c'était dans les larmes. J'aime pas les fins. J'«deal» très mal avec ça. La fin d'un livre, d'une série, du Temps des Fêtes, la fin d'une vie, la fin d'une étape de ma vie… Faire le deuil de quelque chose, de quelqu'un, ça fait pas partie de mes talents. J'suis peureuse t'sais. J'suis comme un chat qu'on veut lancer dans l'eau. Ça s'peut qu'en essayant désespérément de m'retenir à toi, j'panique, j'sorte mes griffes pis que j'te fasse mal. J'ai d'l'air d'une bête sauvage alors que j'ronronnais v'là quelques minutes. C'est pas que j'voulais t'blesser, t'sais… Ça s'peut aussi que j'savais qu’t'étais pas l'amour de ma vie même si j'suis ben bonne pour me faire accroire le contraire. Ça s'peut que j’m'en suis rendue compte trop tard, quand déjà le mal était fait.
J'comprends. Pis t'es passé à autre chose. C'est tout à fait normal, ça fait partie du cycle de la vie, pis de toute façon, j'voudrais pas m'accorder une quelquonqu'importance à tes yeux. Mais j'avoue qu'des fois ça m'fait d'la peine de plus être là.
C'est pas l'amour qui m'manque. C'est l'amitié. C'est l'affection, c'est les rires et la complicité. C'est d'être quelqu'un pour toi. Parce que pendant l'espace d'une relation, t'as été mon meilleur ami… C'est c'qui m'reste au travers du temps. C'est pas les larmes, c'est pas les insultes, c'est pas la rancune. C'est pas les blessures.
J'comprends et pourtant j'aurais envie d'savoir comment tu vas. Comment tu vas pour vrai là. T'inquiète pas, j'viendrai pas demander. Je sais m'effacer et j'finis par reconnaître quand j'ai plus ma place. J'dérangerai pas.
J'peux juste espérer que tu vas bien. Que t'es heureux. Qu’t'as trouvé quelqu'un pour t'écouter. J'espère que t'aime encore. Que tu t'réveilles le matin en t'disant que t'es chanceux, qu’t'échangerais ta vie pour rien au monde. J'espère que rien ne te barre la route. Que tes rêves se réalisent. Que t'es pas seul dans tes déprimes.
J'suis allé de l'avant et qu'j'ai changé mille fois depuis qu'on n'est plus ensemble. Pareille-pas-pareille, t'sais. J'suis plus exactement là où j'étais. Mais j'suis encore «moi». C'est certainement la même chose pour toi pis ça m'fait bizarre. J'te connais pis j'te connais plus. T'es l'passé, pis t'es l'présent à quelque part d'autre.
Moi aussi, dans l'fond.
Rester amie avec un ex, ça marche pas pour moi. Et pourtant… j'espère encore que tu vas bien.
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