#éssai
Explore tagged Tumblr posts
les-monumentales · 5 years ago
Text
Jane Nardal
NARDAL Jane
1902-1993 Écrivaine et essayiste France
Jane Nardal et sa sœur Paulette Nardal  ont tenu un rôle majeur dans la genèse de la négritude, mouvement culturel et politique d’émancipation et de réflexion sur la condition noire.
Jeanne dite « Jane » Nardal naît en Martinique d’un père ingénieur et d’une mère institutrice. Ses parents tiennent salon et s’efforcent de donner à leurs sept filles le goût des arts et de l’engagement politique. Jeanne rejoint sa sœur Paulette à Paris, où elle entame des études de littérature à la Sorbonne. Elle est la première noire agrégée de lettres classiques.
Le Paris de l’entre-deux-guerres voit se développer un mouvement sans précédent, la négritude. Des intellectuel·es noir·es revendiquent leur singularité, leur fierté d’être noir·e et rejettent l’assimilation culturelle. Ce bouleversement politique est porté par la littérature. Batouala, véritable roman nègre de René Maran dénonce le colonialisme et reçoit le prix Goncourt, les revues engagées se multiplient. La négritude est influencée par la Harlem Renaissance qui renouvelle en profondeur la culture noire américaine aux États-Unis.  
Si le nom négritude est créé en 1936 par un homme, Aimé Césaire, les femmes occupent dès l’origine une place déterminante au sein du mouvement. Nancy Cunard, une Anglaise installée en France, publie en 1934 un recueil célèbre d’écrivains, poètes et penseurs noirs. Suzanne Roussi Césaire a dans la réflexion de son mari une importance capitale.
C’est chez les sœurs Nardal enfin, qui animent un salon littéraire à Clamart, que se réunissent les figures du mouvement et que naissent et se transmettent les idées au cœur de la négritude. On y croise Léopold Sédar Senghor, Léon-Gontran Damas, René Maran, Aimé Césaire et d'autres venus d'Afrique et des États-Unis, tel Claude McKay, figure de la Harlem Renaissance.
Jane lance en 1928 La Dépêche africaine, organe officiel du Comité de défense des intérêts de la race noire. Elle y publie des articles qui, appelant au réveil de la conscience noire, au renouveau noir francophone et à la constitution d’une identité noire diasporique, jettent les bases théoriques de la négritude. Avec Paulette, elle crée La Revue du Monde Noir dans laquelle elles appellent à un réveil des intellectuels et un internationalisme noir. Elles y dénoncent la colonisation et contribuent, par un important travail de traduction, à faire connaître poèmes, essais et romans américains.
Jane rentre en Martinique en 1929 où elle continue son travail de diffusion de la culture noire américaine, en tentant notamment de faire connaître le blues. Elle correspond assidûment avec Paulette, restée en métropole, afin de poursuivre la réflexion qu’elles ont initiée ensemble. Elle devient enseignante sur l’île puis au Tchad et tente de se lancer en politique. Après des réactions hostiles et voyant sa santé décliner, elle se retire de la vie publique. Elle meurt en 1993.
Son apport déterminant à la négritude, ainsi que celui de sa sœur, a longtemps été occulté. Ce sont trois hommes Léopold Sédar Senghor, Léon-Gontran Damas et Aimé Césaire qui ont recueilli les lauriers de cette aventure collective. Paulette Nardal écrit ainsi :
« J’ai souvent pensé et dit, à propos des débuts de la négritude, que nous n’étions que de malheureuses femmes, ma sœur et moi, et que c’est pour cela qu’on n’a jamais parlé de nous. C’était minimisé du fait que c’étaient des femmes qui en parlaient. »
Une promenade du XIVe arrondissement porte aujourd’hui le nom « Jane et Paulette Nardal ».
3 notes · View notes
toutenprose · 5 years ago
Text
Oxygène
Écrire pour se souvenir. Écrire pour oublier. Écrire pour être soi.   Pour survivre les vivants agissent par instinct. Primaires, mécaniques, pulsionnels. Ils tuent, ils mangent, ils fuient, ils frappent ; ils écrivent. Le prix de la survie se mesure à la capacité à maintenir un système cohérent. Envers le monde, envers les autres, envers soi.   L’écrivain est une bête difforme. Étrange, divisé entre le besoin permanent de sa solitude et la propension variable qu’il a du plaisir d’être lu. Il est à moitié solitaire, à moitié social. Il est dans l’attente mais il n’attend rien. Il ne sait pas ce qu’il attend.   Et pourtant il écrit, des mots comme un besoin de vivre. Une bouteille d’oxygène. Symbole de la relation qui le lie au monde, pour toujours et à jamais, comme les poumons maintiennent en vie l’organisme.   Si il se retient, ou si on l’en empêche : il suffoquera. Il cherchera alors par tous les moyens à écrire ; n’importe quoi, le moindre mot, la moindre phrase : il lui faudra respirer ; ou bien mourir.   T.M.
16 notes · View notes
pinkisbitter · 6 years ago
Text
Teacher: hey can I get ur essay
Me: no sorry i cant read
Teacher: ok i just need ur essay
Me: i drank idiot juice
Teacher: do u have ur essay
Me: i suffer from dumb bitch disease
Teacher: éssay....
Me: stupid thot condition
Tumblr media
56 notes · View notes
christophe76460 · 3 years ago
Text
Tumblr media
💛💓MÉDITATION DE "L'ÉPÎTRE
AUX HÉBREUX💛💓
----------
"DIEU, APRES AVOIR AUTREFOIS, À PLUSIEURS REPRISES ET DE PLUSIEURS MANIÈRES PARLÉ À NOS PÈRES PAR LES PROPHÈTES, DANS CES DERNIERS TEMPS NOUS À PARLE PAR SON FILS.(Heb1:1,2)
📖💓📖💓📖💓
******///*******
Chap:1📖 UN SAUVEUR SUPÉRIEUR.
Jésus apporte une RÉVÉLATION BIEN SUPÉRIEURE à celles des anciens Prophètes
Le livre aux Hébreux ne fait aucune mention d'un Auteur, mais seulement de Dieu..
L'auteur humain demeure inconnu, mais l'INSPIRATION du livre par LE SAINT-ESPRIT est évidente.
Plusieurs noms ont été suggéré par des érudits des Écritures.Entre autre L'Apôtre Paul, Barnabas(Actes4:36), Apollos(Actes 18:24) et, Priscille et Aquilas.(Actes18).
Quoi qu'il en soit, quel que soit l'auteur humain du livre des Hébreux, tout indication pointe vers le fait que celui-ci fut écrit 💕"TÔT"💕 dans la période du Nouveau Testament probablement entre l'an 67 et 69. La référence à TIMOTHÉE (Hébreux13:23)situe ce livre au début de la période du Nouveau Testament.📖💛💓
De plus l'absence d'aucune référence à la DESTRUCTION du second Temple à Jérusalem en l'an 70, semble indiquer que le livre fut t'écris avant cette date.💛💞
Ceci est d'autant plus marquant que l'auteur du livre aux Hébreux était centré sur le fait que l'ancienne alliance (testament) était passagère, il semblerait inconcevable que celui-ci aurait ignorer de mentionner la destruction du Temple si celle-ci avait déjà eu lieu avant d'écrire le livre aux Hébreux.😉
*****////******
"DIEU" ...... (Héb1:1)
Voilà comment dans l'original ce livre est introduit ou commence. Nous ne trouvons ici aucune intention aucun effort de prouver l'existence de Dieu.💛 il est assumé que l'homme connaît l'existence de Dieu et certains de ses attributs,*PAR* la Création. (Ps19:1,4) et (Rom1:20).
L'auteur savait que Dieu existait et avait parlé aux hommes.
****///****
"A PARLÉ AUTREFOIS À PLUSIEURS REPRISES ET DE PLUSIEURS MANIÈRES"
La révélation de Dieu donnée et au travers des prophètes vint en VARIÉTÉS DE FAÇON.
Parfois en parabole, narratives historiques,
Messages prophétiques, 💕📖 Psaumes, Proverbes, exct.
Il est indéniable que Dieu parla de façon variée dans l'Ancien Testament. En voici quelques exemples.
📖Dieu parla à MOÏSE au travers "D'UN BUISSON EN FEU" (Exode 3.)
📖Dieu parle à à ÉLIE dans "UN MURMURE DOUX ET LÉGER" (1Rois19)
📖Dieu parla à ESAÏE par des VISIONS CELESTES (Ésaïe 6).
📖Dieu parla à AMOS par "UNE CORBEILLE DE FRUITS" (Amos 8 1).😉💛
L'idée, le point, et donc ici, que LES PROPHÈTES parlèrent AUX PÈRES de diverses façons, ET NON PAS que Dieu parla aux Prophètes de divers façon. (bien que ceci est également vrai.)💞💛
Toute ces diversités de communications avaient UN CENTRE, UN POINT FOCAL, UNE LUMIÈRE SUBLIME.📖💛💞
****///*****
"DANS LES DERNIERS TEMPS"
Cette expression fait référence à L'ÂGE MÉSSIANIQUE. Celle-ci peut-être vu comme une LONGUE période de temps, 💞💛MAIS TOUTEFOIS(est c'est là le point), LA *DERNIÈRE* FINALE PÉRIODE*.💓💛
*****////*****
"DIEU *NOUS* A PARLÉ"
Nous avons ici la première mention générale des lecteurs du livre, mais ils ne sont pas explicitement identifiées par noms. Toutefois le contexte démontre qu'il fut écris à des JUIFS CHRÉTIENS DU PREMIER SIÈCLE.💛
LA *STRUCTURE* du livre aux Hébreux est différente de tout autre livre du Nouveau Testament.
Le livre débute comme UN ÉSSAI (dissertation),puis continue comme UN SERMON(prédication) et se termine comme UNE LETTRE.(épître).💛📖💓
Le livre aux Hébreux semble avoir POUR OBJECTIF, 💓d'exhorter 💓d'encourager les chrétiens de 💓continuer avec 💓fermeté, 💓enraciné en Jésus, À LA LUMIÈRE DE LA 💛COMPLÈTE SUPERIORITÉ💛 DE SA PERSONNE, ET CE QU'IL A ACCOMPLI POUR NOUS.📖😉
En ce qui concerne Christ, CONTEMPLER SA TOUTE GLORIEUSE PERSONNE TRANSFORME ET AFFERMI LE RACHETÉ.
CONTEMPLER JESUS 💞C'EST ÊTRE TRANSFORMÉ.(2Cor3:18). Je ne peux contempler Dieu et demeurer, rester le même.
*****////*****
" DIEU NOUS A PARLÉ PAR LE FILS."
Littér: "EN FILS"📖
Le point ici n'est pas tellement que Jésus NOUS À APPORTÉ UN MESSAGE, VENANT DU PÈRE, MAIS 💓QU'IL EST*💓 LE MESSAGE VENANT DU PÈRE.
*La révélation de Jésus*lui-même est unique,car non seulement elle est le message de Dieu EN TOUTE PURETÉ, mais également LA PERSONNALITÉ DE DIEU PAR LEQUEL LE MESSAGE EST VENU.😉
Les personnalités de Paul, Pierre, Jean, et autres,transparaissent dans leurs écrits.
AVEC LA RÉVÉLATION DE JÉSUS-CHRIST,
NOUS VOYONS LA PERSONNALITÉ DE DIEU.(Jean1:18)
📖💓 le livre aux Hébreux dans son ensemble ne nous présente pas JESUS PARLANT DE LUI-MÊME MAIS NOUS VOYONS PLUTÔT,LE PÈRE PARLANT CONCERNANT SON FILS. IL est donc correct de dire que le livre aux Hébreux EST DIEU LE PÈRE, NOUS DISANT CE QUE DIEU LE FILS EST.
Par conséquent si les hommes ne peuvent apprendre qui est Dieu DU fils ,tous les prophètes et les voix prophétiques, les œuvres ne pourront les convaincre.
💓💛💓💛💓💛
PROCHAIN PARTAGE:
😉 une 💓SEPTUPLE💓 description
du Fils Glorieux 😉(Héb1:2(b),3)
**************
.
0 notes
antoine-jury · 4 years ago
Photo
Tumblr media
“Un bruit sourd se fait entendre, c’est habituel, mais celui si n’était pas mécanique.”
Éssai pour un dessin sans croquis, avec méthode d’estompage au doigt. 
0 notes
sexyscaphandre · 6 years ago
Photo
Tumblr media
astronaute
éssais d’animation d’astronaute réalisé en septembre 2017
0 notes
pangeanews · 5 years ago
Text
“Tutti avevano visto degli angeli…”. Su Odilon-Jean Périer, il poeta che ha ispirato “Il cielo sopra Berlino” (ma che nessuno si azzarda a citare)
Infine apparvero gli Stranieri.
Se ne parlava appena, in modo vago. Tutti avevano visto degli angeli, ma nessuno credeva agli occhi del suo vicino.
Chi li aveva incontrati, guarito un giorno con l’altro, parlava di poesia, di amore, – di libertà. […]
I più forti o più saggi tra gli uomini, cui nulla era rivelato, per un po’ si fecero beffe di queste visioni. Ma presto toccati dalla grazia, li si vide darsi alla caccia, con gli occhi spalancati sul loro cielo vuoto, a cercare degli dèi con tutto il loro cuore.
Erano consumati dal desiderio, si mordevano i pugni di filosofi e si passavano una mano tremante sulle celebri teste calve.
Tutte le ragazze avevano già il loro angelo, amico intimo. Quei prìncipi volavano come in sogno, senza sforzo alcuno, con attitudine rispettosa. Abbracciando la loro graziosa preda, andavano a sedersi sugli alberi. Ogni ippocastano ospitava svariate coppie d’ali. Il movimento del vento tra le foglie si mescolava al rumore dei baci. I filosofi gironzolavano sotto quegli alberi.
Molti vi morirono, stecchiti come cicale, dopo una canzoncina. Perché la morte faceva di loro dei poeti, e infine si lamentavano quanto più melodiosamente possibile.
Appollaiati sui rami odorosi, gli angeli e le fanciulle, unendo le loro dita leggere, ascoltavano agonizzare sotto la loro ombra rinfrescante quei vecchi signori, non senza un’ammaliante malinconia.
***
Gli “Stranieri” di cui scrive Odilon-Jean Périer sono degli angeli discesi un bel giorno sulla città dello scrittore, Bruxelles, nei suoi parchi, nelle sue strade, sui tetti e nei bar – a osservare la vita quotidiana degli esseri umani – a contemplare da vicino le loro passioni e azioni – fino a voler diventare carnali come loro e viverle.
Una scena già vista da qualche parte? Forse sullo schermo cinematografico? Forse in un film di un regista tedesco? I due sceneggiatori de Il cielo sopra Berlino non ne hanno mai parlato ma forse le pagine de Il passaggio degli angeli ne sono davvero lo spunto, l’“ur-testo” del capolavoro girato pochi anni prima del Mauerfall.
Ora che l’austriaco Peter Handke, che scrisse a quattro mani il film di Wim Wenders, ha vinto il Premio Nobel, e che si celebrano i trent’anni dalla riunificazione della città tedesca e quindi delle due Germanie, è bene ricordare chi fu lo scrittore bruxellois.
Fumatore di pipa, amante delle parole e del design, a sua volta disegnatore, mai avvocato a dispetto della laurea in diritto, flâneur innamorato delle strade, dei parchi, degli alberi, della natura, del silenzio, della libertà, della bellezza, “Odilon-Jean Périer aveva il viso allungato, una fronte larga, i capelli tirati all’indietro. Portava degli occhiali tondi, delle giacche di tweed e dei fazzoletti chiari nel taschino. Amava il tennis, il golf e pure la boxe”, e sin da bambino aveva riempito i suoi quaderni di poesie, sempre in cerca della bellezza. Périer visse appena ventisette anni scarsi, e già in una poesia de Le Citadin faceva eco a un verso de La terra desolata di Eliot: “Non canterò troppo forte né troppo a lungo”.
Il frammento di traduzione de Il passaggio degli angeli e la cronologia biografica di Odilon-Jéan Périer sono qui riprodotti per gentile concessione de La Finestra Editrice di Lavis (Trento) che nel 2018 ha pubblicato l’unico romanzo dello scrittore vallone.
***
“Cronologia della vita e arte di Odilon-Jean Périer”
1901 – Jean Périer nasce il 9 marzo 1901 a Bruxelles da Jeanne Thys, figlia di un generale pioniere del Congo belga, e di Gaston-Frédéric Périer, amministratore di società.
1911 – Attorno ai dieci anni comincia a scrivere poesie. Nel corso dei suoi studi fonda numerose riviste (che avranno tutte la breve vita di un solo numero): La Lyre du potache, Hermès e Le Cénacle (il quale è anche il nome di un circolo letterario la cui sede è nella casa paterna al 50 di rue Defacqz). Da ragazzino s’inventerà anche un Gioco dei Paesi nel quale crea e distribuisce dei paesi simbolici di cui bisogna instaurare il governo e inventare la letteratura, viverne e scriverne la storia.
1912 – La madre, molto amata dal poeta, pubblica una raccolta di novelle, Pendant qu’on dort, dedicata ai suoi due figli, il minore dei quali, Gilbert, è nato un anno dopo Jean.
1918 – Fonda Le Cénacle e scrive, sulla falsariga di Jules Renard, un Petit Éssai de psychologie végétale, oltre a una raccolta di poemi in versi liberi che intitola La Route de sable.
1919 – S’iscrive alla facoltà di Diritto dell’Université Libre di Bruxelles, dove si laureerà senza mai praticare, e dà inizio a una collaborazione biennale con la rivista La Patrie belge, che pubblica tre sue opere, Ariane-des-eaux, Hermès-des-oliviers e Orphée-des-vignes.
1920 – Su ispirazione di autori come Apollinaire e Cendrars e del cubismo scrive il lungo poema Le combat de la neige et du poète e una raccolta di poesie, La Vertu par le chant.
1921 – Termina la sua collaborazione con La Patrie belge e inizia quella col Mercure de France e con Signaux de France et de Belgique. Nel corso degli anni collaborerà anche con La Reinaissance d’Occident e Le Disque vert, con Echantillons, gli Écrits du Nord e la Nouvelle Revue Française. In quel di Parigi ha modo di conoscere gli scrittori francesi Jacques Rivière, Jean Supervielle e Jean Paulhan. Comincia la composizione di un altro volume di poesie, Notre Mère la ville, edito l’anno seguente.
1922 – Durante il servizio militare nel campo di Berverloo, dove conosce Eric de Haulleville, è colpito da angina e reumatismi articolari, che segnano tutto il resto della sua vita.
1923 – Scrive una commedia, Le Grand homme et l’autre e inizia un periodo di tre anni nel corso del quale si divide tra Bruxelles, Le Zoute e Parigi, dove frequenta Pauhlan.
1924 – Dà alle stampe il poema Le Citadin, ou Éloge de Bruxelles una cui nota in apertura annuncia che l’autore rinnega ogni singola cosa che ha pubblicato precedentemente.
1925 – Crea un gioco di carte da lui disegnate, À tous hasards, e compone i nove poemi che costituiscono L’Amour en habit noir e che confluiranno poi nella raccolta Le Promeneur. Al teatro del Marais di Bruxelles viene messa in scena la seconda commedia del poeta, On s’amuse comme on peut, ou Les Indifférents.
1926 – Viaggio a Parigi e Roma. Il 2 settembre si sposa con Laure Féron. Viaggio di nozze in Italia. Pubblica con Gallimard il suo primo e unico romanzo, Le Passage des anges.
1927 – Pubblica con le edizioni della Nouvelle Revue Française la raccolta di poemi Le Promeneur, con un autoritratto di suo stesso pugno. Fonda con l’amico Robert De Geynst la rivista Livrets, sul cui primo numero scrivono: “Prendiamo partito per lo spirito di piacere e di scoperta, contro l’irrequietezza e la noia”. Su domanda dello stesso Gaston Gallimard propone una serie di opere, tra le quali La Maison de verre, la commedia Octave e una tragedia in alessandrini, Pierre, ou Les Bûchérons.
1928 – Comincia la collaborazione con la rivista Échantillons. Il 22 febbraio muore a causa di una pericardite reumatica, senza conoscere suo figlio Olivier, che nascerà solo qualche giorno piú tardi. Lo stesso giorno esce il Deuxième livret. Il 1° aprile sulle pagine della Nouvelle Revue Française viene pubblicata l’ultima poesia che l’autore ha portato a termine, La maison de verre. Il 15 maggio la rivista Variétés pubblica un frammento del prologo del dramma Vous êtes condamné à mort, ancora inedito.
1937 – Viene edito dalle Éditions des Artistes di Bruxelles il volume Les poèmes d’Odilon-Jean Périer, con sei litografie originali di Albert Crommelynck, nel quale è raccolta l’opera completa dello scrittore a esclusione de Le combat de la neige et du poète, che verrà reintegrata tre lustri dopo assieme a un poema inedito, Le corps fermé comme une jeune rose…, nella nuova edizione Gallimard.
1949 – Georges Vitaly mette in scena la commedia Les Indifférents presso il Théâtre Royal du Parc di Bruxelles in concomitanza con l’inaugurazione della fontana dedicata al poeta in fondo ad avenue Louise, al cui numero 268 egli visse dopo il matrimonio.
1957 – Esce la biografia di Périer, opera di Madeleine Defrenne ed edita dal Palais des Académies di Bruxelles.
1987 – Esce nelle sale il film Il cielo sopra Berlino, opera del cineasta tedesco Wim Wenders, sì ispirata ai versi di Reiner Maria Rilke, ma che richiama il tema de Le Passage des anges.
*Presentazione, traduzione e cronologia a cura di Marco Settimini
L'articolo “Tutti avevano visto degli angeli…”. Su Odilon-Jean Périer, il poeta che ha ispirato “Il cielo sopra Berlino” (ma che nessuno si azzarda a citare) proviene da Pangea.
from pangea.news https://ift.tt/33zMIiw
0 notes
umobiliteshdf · 6 years ago
Text
3/X les 15% de concurrence seraient confirmés ("c'est un essai je repete c'est un éssai je repete c'est un éssai" dixit FD). L'europe paiera 1G€ sur les 2 nécéssaires au REGL qui sera étendu comme promis à la picardie.
3/X les 15% de concurrence seraient confirmés ("c'est un essai je repete c'est un éssai je repete c'est un éssai" dixit FD). L'europe paiera 1G€ sur les 2 nécéssaires au REGL qui sera étendu comme promis à la picardie.
0 notes
gabriel-archy-blog · 6 years ago
Photo
Tumblr media
Tu n'as aucune idée de ce dont tu es capable jusqu'à ce que tu éssaies.... https://www.instagram.com/p/BnvUDwSlePR/?utm_source=ig_tumblr_share&igshid=h50l36drnzf0
0 notes
toutenprose · 5 years ago
Photo
Tumblr media
Du petit. Du minuscule. De l’insignifiant. De toutes ces choses si faibles que l’on ne remarque pas.     Les fourmis nous les voyons. Les moustiques s’entendent. Et les douces odeurs Des bouquets de lavande   Nous les sentons.   Égales à eux-même, Plus grand que les plus grands Des immenses domaines.   Nous savourons.   Ils sont autour de nous Tour à tour pareil Dans les airs, dans les murs Sur des herbes, natures.   Des milliers de merveilles.   Le petit est fragile, Le petit marginal Et dans sa discrétion Le petit est banal   Mais pourtant qu’il est beau Le petit est immense D’être là comme il faut.   T.M.     Peinture : Julian Onderdonk, Old Live Oak Tree and Bluebonnets on the West Texas Military Grounds, San Antonio, 1919-1920.
12 notes · View notes
toutenprose · 6 years ago
Photo
Tumblr media
La promenade du rêveur est la plus grande de toutes, et l’homme qui rêve est l’homme le plus libre du monde. Libre parce plus rien ne le retient.   Cette promenade est fugace, spontanée, intenable. Elle est dans l’instant, presque toujours invisible. Et lorsque par mégarde, le rêveur prend conscience de son propre égarement, alors la rêverie s’arrête. Comme démasquée, presque honteuse. C’est en cela qu’elle est intenable. Et pourtant nous continuons de rêver: dans la rue, à la fenêtre, au bureau : partout et en tout lieux où nous passons nos jours. Attaché en nous, le rêve est alors la plus douce malédiction de l’homme.   Dans le rêve tout nous semble infini: le temps, l’espace, le possible et l’impossible, cela n’existent plus. Il n’y a que les images, les sentiments, les souvenirs. Rêver c’est comme un voyage au fond de soi-même. C’est rentrer dans une pièce aux murs couleur de soi. C’est beau et c’est immense, c’est loin, c’est silencieux aussi.   T.M.     Peinture : Félix Vallotton, Soir aux Andelys, 1924.
13 notes · View notes
toutenprose · 7 years ago
Text
Un jour j’écrirai
Le plus important, les sensations humaines. De ce qui tourmente et qui trouble l'être humain. De ce qui le pousse à agir ou à se taire, à éprouver comme à désirer. Oui, j’écrirai l’histoire d’un lâche. . . Mais j’irai vite, car rien n’est plus triste que le morne ennuie de ces écrivains, s’attardant à la description, et nous endormant de leurs excellents mots, précieusement choisis. . Moi j’écrirai sur les putains. Sur celles qui vivent dans d’autres mondes, quand d’autres rêvent dans d’autres lieux. Moi j’écrirai sur le vilain, et rien à foutre du carême. . Et je préfère mille fois le rime, même si la prose je choisirai. Car tout est beau dans les excès, et tout se perd dans l’infime. . J’exalterai tous ces gens là, qui vivent en nous mais qui se taisent. Des pauvres aux riches, comme les parias. Des gens frigides comme ceux qui baisent. . Et les défauts prendront la place, de la beauté en toute chose, car les gens aiment ces choses là: le laid, l’horrible et la névrose. . Bien sur il me faudra être acerbe, crier à l’exagération, parler des pauvres petites pucelles et de leur chastes secrètes passions. . J’élèverai la puterie au rang d’art national, et l’on criera à l’infamie, à l’abject et au scandale. . . Puis la douceur, la légèreté, s’inviteront à mon récit, et je dirai à peine assez, ce qu’il faut dire pour être compris. De sorte que, chaque lecteur la sente furtive et passagère, et qu’il s’indigne à avoir peur de la sentir prendre les airs. . Et quand chacun pensera l’avoir, quand on croira le héros libre, alors d’un trait, d’un coup visible, je le tuerai en pleine poitrine. . Quand meurt l'espoir il naît le drame, et le drame est l'histoire des hommes.
12 notes · View notes
toutenprose · 4 years ago
Text
Incapable de détacher l’esprit, le corps est amené là où la pensée se meurt : aux pays des mille envies, aux régions des mille labeurs. Contrée sans limite, sans taille et sans bordure. Forêt amazonienne, savane de bengale, les temples sont décorés de grands joyaux de jade. En ces vastes palais où des moines prieurs, se lamentent en journée, puis au soir brûlent des fleurs. Pays abandonnés des civilisations. Vieil antique mirage, où sous de lits de feuilles parsemées de rancœur, se cachent de vielles pierres porteuses de messages. Le corps a son langage que l’esprit aime taire. T.M.
9 notes · View notes