#éducation non violente
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Ce qui est magnifique c'est que c'est toujours la faute des femmes. Il suffit de voir comment ont été défendus les deux actes affreux qui se sont déroulés en l'espace de 2 semaines en France. Je parle évidemment du père de famille qui jette ses deux gosses par la fenêtre avant de s'y jeter aussi et de la gamine enlevée et tuée par le père hier soir. C'est majoritairement des hommes qui perpètrent des actes immondes et surtout violents. En effet, les hommes agissent et réagissent avec la colère et la violence, en tout cas, bien plus que les femmes et pour différentes raisons. Si on l'avait déjà bien souligné au niveau des manières de mettre fin à leur jour, on le voit maintenant avec leur rapport à l'autre (et par autre j'entends bcp femmes). Je lisais certains avis sur ces deux histoires sordides au possible dont un qui mettait en lumière l'éducation des hommes. Ça commençait très bien, en effet, la manière dont tu traites toi, les autres et les femmes, ta perception de ça, ça vient beaucoup de ton éducation, du contexte familial dans lequel tu as vécu et de tes traumatismes aussi. Et donc la personne disait que ce manque d'éducation venait des femmes qui avaient élevé ces hommes détraqués et donc, au final, c'était plus de leur faute à elles, qu'à eux. C'est marrant ça, là on parle pas du rôle du père, pourtant bcp élèvent leur enfant à deux ou beaucoup d'enfants ont encore leur deux parents, on parle pas de cette non prise en charge de la charge mentale et des tâches diverses. En revanche, le rôle du père on va en parler quand yen a un qui va faire 5 misérables minutes de ménage de sa propre initiative au sein d'un foyer. Ah là, on va l'applaudir même parce qu'il est trop fort, attentionné et responsable. On parle bcp du rôle maternal en mal car c'est tjrs de leur faute si les gosses sont mal éduqués, si l'enfant pleure, si le repas n'est pas fait de heure fixe, par contre, le role paternel on a tendance à le mettre en avant que quand c'est positif. Et du faux positif qui plus est parce que sérieusement j'ai jamais eu envie d'être fière d'un homme parce qu'il avait plié 3 slips et remis la couette sur le lit hm. Donc ça m'a dérangée cet aspect oui on reconnaît que les hommes manquent cruellement de quelque chose (visiblement de l'éducation et du savoir vivre/être mais pas que) et que ça les mène à des actes terribles, par contre, c'est pas vraiment de leur faute. On les déresponsabilise. Comme le fait que la moitié de ces auteurs sont souvent atteint de troubles mentaux, allant de la dépression, à la personnalité narcissique, en passant par la bipolarité et j'en passe et des meilleurs. On se demande encore pourquoi ils ne sont pas pris en charge et bien ya 2 raisons majeures: la psychiatrie est un des parents pauvres de la santé (sachant que la santé est déjà dans un état minable en France) et que les hommes consultent peu. Ils consultent peu parce qu'on a beau dire qu'on est une génération plus libérée/mature et pleine de moyens, on reste sombrement archaïque sur beaucoup de notions notamment le côté émotionnel chez les hommes. Et malgré tout ça, on a encore du mal à frontalement dire que c'est de leur faute, que la femme ne sera pas toujours là pour faire à sa place et lui dire quoi faire, qu'il est responsable de la même manière dans la parentalité, qu'il faut à un moment donné se déconstruire seul et faire les choses. Et ça m'attriste en fait. Je suis pas là pour dire que c'est aucunement la faute de aucune femme sur cette planète ni qu'aucune femme n'a jamais commis d'actes terribles, je dis seulement que les sondages et les excuses trouvées pour défendre des comportements indéfendables sont déjà explicites.
Et quand j'entends parmi ce ramassis nauséabonds d'excuses qu'il y en a à base de "c'est leurs hormones, les femmes n'ont pas les mêmes, "c'est l'éducation de la mère", "la femme a dû le pousser à bout pour en arriver là" (banalisant viol/violence/agression/meurtre + l'éducation n'est donnée que par les femmes etc) bah ca me heurte honnêtement. Ça me donne l'impression que ça ne changera jamais et que les personnes remises en cause seront toujours les mêmes mais pas souvent les bonnes.
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14 août
encore au lit avant onze heures, j'aime mon nouveau rythme. merveilleuse journée allongée au bord de l'eau à lire jenny diski, à regarder les branches des saules pleureurs onduler au dessus de moi et les bateaux et les pédalos passer sur la spree et les mouettes voler au dessus de l'eau comme si j'étais à la mer, est-ce que j'ai encore besoin d'aller à la mer en septembre? j'ai enfin senti ma chance aujourd'hui. comment je peux avoir le droit de passer toute une journée allongée dans l'herbe comme si la canicule n'existait pas à me faire bercer par la brise en lisant et en mangeant des cookies? au milieu de la journée j'ai reçu un mail de point de chute qui me demandaient si je voulais faire une lecture au poetik bazar en septembre, cadeau sur le cadeau. je vais revoir l. et peut être je verrai r. et quand je retournerai à berlin ce sera l'automne et tout ira bien.
17 août
de retour au cimetière sur la presqu'île de stralau. à force de parler de presqu'îles j'ai l'impression d'être en vacances en bretagne. le bus m'a déposée juste devant l'entrée. parfois quand je prends le bus je me sens comme une reine transportée à travers la ville à moindre effort. surtout quand je suis assise tout devant le dos tourné à la plèbe.
une dame tirée à quatre épingles est en train d'arroser une tombe à côté de moi. elle porte des escarpins en python à lanières sur des fins collants noirs, une jupe bleue canard au genou, une blouse noire transparente qui laisse voir son soutien-gorge et un chapeau de paille avec un ruban noir. ça doit pas être pratique pour faire du jardinage. je me demande si elle s'est habillée exprès pour venir au cimetière. pour son mari mort, je sais pas. je me suis rendu compte que je disais très facilement le mot mort. il est mort. elle est morte. là où maman utilise des euphémismes comme il est parti ou elle n'est plus là. elle dit "depuis que loki n'est plus là" par exemple. dans des contextes plus formels, elle dit décédé. mon mari est décédé. c'est quoi ce mot. dcd. on dirait un acronyme. dans le texte sur ma famille que j'ai envoyé à la revue sève je dis d'entrée de jeu "il est mort" en parlant de mon père. je l'ai relu y a pas longtemps et je l'ai trouvé violent. cru. frontal. pas délicat du tout. je me suis dit mais pourquoi j'ai écrit ça? pourquoi j'ai écrit ça comme ça?
un jour maman m'a raconté que quand mon père était mort elle était venue le dire à ma maîtresse d'école pour qu'elle soit au courant et que quand j'avais dit mon père est mort! elle m'avait dit de me taire. plus tard elle a regretté de pas m'avoir laissée m'exprimer. quand je l'ai raconté à mes psys elles ont dit aïe aïe aïe. peut être que j'aime dire les choses comme elles sont en réaction à l'attitude de maman. peut être que mon amour de la franchise et mon refus du tabou viennent de là. depuis qu'elle sait que j'aime les filles par exemple elle m'en a pas parlé une seule fois. jamais. ça doit venir de son éducation, mais moi j'en veux pas de cette éducation. moi je veux dire, alors j'écris. bon voilà j'ai fini d'être pompeuse.
avant de partir j. m'a demandé où j'allais et je lui ai parlé de mon nouveau cimetière, j'ai dit i love writing in graveyards i'm a romantic et il a dit you write so much!! il m'a rappelé que je lui avais toujours pas dit de quoi parlait mon livre et j'ai dit ohlala my book is in a crisis. ils s'imaginent que je fais qu'y travailler toute la journée alors qu'en vérité je fais tout sauf y travailler parce que je suis trop occupée par mon journal qui est mon véritable livre et mon obsession. j'espère qu'il va oublier de me reposer la question. j'aime pas les non-dits mais j'ai des limites dans la révélation de mes secrets. dans la littérature ça va, dans la vraie vie c'est plus compliqué. parfois au lieu de raconter des trucs aux gens j'aimerais juste leur faire lire mon tumblr. comme à f. par exemple. je lui ai jamais parlé de r. j'aimerais bien lui raconter mais j'y arrive pas. je crois que c'est parce qu'elle me pose jamais de questions et quand on me pose pas de questions j'ai du mal à raconter des trucs parce que je me dis, inconsciemment, et si la personne n'en a rien à foutre? mieux vaut ne pas prendre le risque. peut être que c'est aussi pour ça que je ressens le besoin de publier mon journal sur tumblr. pour pouvoir raconter ma vie sans avoir peur d'ennuyer mon interlocuteur.ice. je force personne à me lire. mais je crois que c'est aussi une question de prendre de la place. raconter sa vie c'est prendre de la place et prendre de la place, ça me pose problème.
hier pour compenser ma non sortie de jeudi j'avais décidé de faire une excursion sur la côte baltique. je m'étais couchée super tôt pour être en forme, j'avais commencé à regarder when harry met sally mais j'ai abandonné à mi-chemin parce qu'y avait trop de bruit dans la cour (combien de temps je vais supporter ça?) alors je suis allée au lit et j'ai commencé le livre que n. m'avait passé avant de partir. je me suis masturbée en lisant la scène de sexe d'ouverture, comme un retour aux sources de mes débuts (la première fois que je me suis masturbée hors la douche c'était en lisant une scène de sexe dans lunar park de bret easton ellis). j'avais mis le réveil à 7h20 mais j'ai pas réussi à me lever alors j'ai pris le train d'après avec la correspondance. évidemment le train a pris du retard et la correspondance était loupée, ce qui rajoutait une heure à mon trajet de trois heures, et puis je suis devenue complètement claustrophobe quand deux familles se sont installées à côté avec leurs enfants insupportables et qu'ils ont commencé à déballer mille contenants de nourriture indienne dont l'odeur a envahi tout le wagon. j'ai pensé à tout ce qui pouvait encore se produire pendant le long trajet de retour et j'ai décidé de faire une miranda july et de couper court à mon voyage en descendant à la première gare dans laquelle on s'est arrêtés (dans all fours la narratrice ne va pas plus loin qu'une petite ville de la banlieue de los angeles alors qu'elle était censée conduire jusqu'à new york). j'ai poussé un soupir de soulagement en me retrouvant sur le quai à l'air libre.
il faisait très chaud à oranienburg et je commençais déjà à regretter les 23 degrés du bord de mer baltique promis par la météo de mon téléphone. j'ai marché jusqu'à la rivière et je me suis rendu compte que c'était la havel, la même qu'à pichelswerder le weekend dernier. mes deux meilleures amies depuis que n. est partie c'est la havel et la spree. merci d'exister rivières d'amour. je me suis assise sous un saule pour manger mes biscuits à l'avoine et j'ai tendu le bras pour toucher ses branches poussées vers moi par la brise, persuadée qu'elles le faisaient de leur propre volonté et qu'elles voulaient vraiment me toucher. j'ai marché le long de la rivière pendant un moment, longé le chateau (bof) jusqu'au petit port dont j'ai fait deux fois le tour en plein soleil parce que je savais plus où aller et j'arrêtais pas de changer d'avis. j'étais de nouveau la fille confuse, totalement paumée (sie laufen da verwirrt rum). la fille qui sait pas ce qu'elle veut. j'ai traversé trois fois le même pont avant de me décider à juste retourner m'assoir sous le saule pour attendre le prochain train vers berlin parce que j'avais trop chaud pour faire quoique ce soit, me maudissant pour mes décisions à la con.
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Crise anglophone
L’Union européenne au secours des enfants sinistrés
Une somme d’1,7 milliard FCFA a été débloquée par l'Union européenne pour soutenir les enfants affectés par la crise sociopolitique dans les deux régions anglophones du Cameroun.
Des enfants sinistrés dans le cadre de la crise anglophone qui sévit dans le Nord-ouest et le Sud-ouest du Cameroun depuis 8 ans, ont reçu l’aide de l’Union européenne. Cette assistance vise à leur permettre de ne pas abandonner totalement leurs études. L’annonce a été faite par le Fonds des Nations unies pour l'enfance. Cette enveloppe devrait permettre de soutenir la scolarisation de nombreux enfants affectés par la crise anglophone qui date de 2016 : « l’aide humanitaire est en faveur de l'éducation et des opportunités d'apprentissage pour les enfants vulnérables dans les zones touchées par la crise », a indiqué l’Unicef. L’organisme de l’ONU indique qu’environ « 488 000 enfants ne sont toujours pas scolarisés en raison de la crise actuelle, ce qui les prive de leur droit à l'éducation ». Dans un rapport publié au mois de février dernier, le Bureau de coordination des affaires humanitaires de l’ONU notait qu’« au moins 25 incidents violents liés à l'éducation avaient été signalés dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest en 2023 ». Cependant, une « augmentation de plus de 13 % du nombre d'écoles fonctionnelles a été signalée entre 2022 (46 %) et 2023 (59 %) dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest ». Pour autant, « au moins 41 % des écoles ne sont toujours pas fonctionnelles ».
Pour Nadine Perrault, représentante de l'Unicef au Cameroun, « en temps de crise, l'éducation est une bouée de sauvetage pour les enfants. Nous nous efforçons de fournir une éducation ininterrompue à chaque enfant. Nous aidons les enfants à développer des compétences pour faire face au traumatisme de la crise, et nous leur fournissons des espaces d'apprentissage sûrs, adaptés aux enfants et équipés d'eau et d'installations sanitaires ».
Dans ces régions en crise, l’Unicef concentre son action sur l'accès et le maintien dans les établissements d'enseignement, y compris la fourniture de services qui améliorent l'environnement d'apprentissage pour les enfants grâce aux services de protection et à un soutien en matière d'eau, d'assainissement et d'hygiène. Ces interventions aident également les enfants d'âge scolaire qui n'ont pas de certificat de naissance à en acquérir un, garantissant ainsi leurs droits à l'état civil et l'accès à la poursuite de l'enseignement supérieur. « Ce financement supplémentaire de l'aide humanitaire de l'UE nous permettra d'intensifier rapidement notre réponse et d'améliorer l'accès des enfants non scolarisés aux possibilités d'apprentissage », précise la représentante de l’Unicef au Cameroun.
La crise anglophone est véritablement amorcée en 2016 à l’occasion d’une grève d’avocats et d’enseignants s’opposant à la nomination de juges francophones dans les régions anglophones. Les manifestations sont réprimées par le gouvernement camerounais et des violences s’en suivent. Depuis lors, une forte insécurité règne dans les régions anglophones du Cameroun, devenues le théâtre d’affrontements et de violences perpétrées sur les populations civiles par les groupes séparatistes et les forces gouvernementales. Cette crise, qui place de manière macabre les établissements scolaires au centre du conflit, a des conséquences non négligeables sur le droit à l’éducation des enfants.
Panisse Istral Fotso
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Afrique du Sud se rappelle encore les périodes sombres de son histoire, il y a 30 ans, l’apartheid était aboli. Ignorant la majorité noire, l'Afrique du Sud contemporaine est née « entre Blancs » en 1910, de l'union des colons britanniques et des Afrikaners (ou Boers), d'origine hollandaise. Afrique du Sud : il y a 30 ans, l’apartheid était aboli L'apartheid, ou « séparation » en afrikaans, a systématisé à partir de 1948 la ségrégation pratiquée depuis le XVIIe siècle par les premiers colons néerlandais. Le système, institué par le Parti national (PN), qui a dominé la vie politique du pays de 1948 à 1994, reposait sur trois piliers : la loi sur la classification de la population, la loi sur l'habitat séparé et la loi sur la terre. À LIRE AUSSI Nelson Mandela : se souvenir de son discours de Rivonia La ségrégation raciale systématisée Les habitants étaient classés dès leur naissance en quatre catégories : Blancs, Noirs, métis ou Indiens. Dans la vie quotidienne, des panneaux réservaient aux Blancs des bus, des restaurants, des guichets ou encore des plages. Les mariages mixtes et les relations sexuelles interraciales étaient interdits. Les Noirs avaient accès à une éducation ou à des soins de moindre qualité. L'essentiel du territoire (87 %) était réservé aux Blancs. Quelque 3,5 millions de personnes ont été expulsées de force et les Noirs, relégués dans des « townships » (cités dortoirs) et des « bantoustans » (réserves ethniques). La question de la redistribution des terres est brûlante aujourd'hui. Jusqu'en 1986, les Noirs devaient se déplacer avec un « pass », une pièce d'identité précisant où ils avaient le droit d'aller, risquant, sinon, la prison ou des amendes. À LIRE AUSSI Il y a 31 ans, Nelson Mandela était libéré par Frederik de Klerk Des résistances ici et là L'instauration de l'apartheid génère des résistances. Le Congrès national africain (ANC) adopte d'abord des méthodes non violentes, prônant grèves, boycotts et campagnes de désobéissance civile. En 1960, la police ouvre le feu sur des manifestants à Sharpeville, tuant 69 Noirs. L'ANC et le Parti communiste sont interdits et l'état d'urgence est instauré. Entré en clandestinité, l'ANC opte pour la lutte armée. En 1964, son leader Nelson Mandela est condamné à la prison à vie pour « sabotage ». En 1976, des milliers d'écoliers descendent dans les rues de Soweto pour dénoncer l'imposition dans l'enseignement de l'afrikaans. La manifestation commence dans le calme mais devient hors de contrôle lorsque la police ouvre le feu. Le soulèvement durera et fera plusieurs centaines de morts. En 1977, Steve Biko, fondateur du Mouvement de la conscience noire, meurt en prison sous les coups de la police. Les sanctions internationales contre l'Afrique du Sud s'accumulent : exclusion des Jeux olympiques, expulsion des organes de l'ONU, embargo sur les armes? Des stars s'engagent contre le régime lors d'un concert géant à Wembley (Grande-Bretagne) en 1990. À LIRE AUSSI Afrique du Sud ? Il y a trente ans, la libération de Mandela 1994, année des premières élections libres En février 1990, le président Frederik de Klerk, au pouvoir depuis cinq mois, stupéfie le pays en légalisant l'opposition noire. Nelson Mandela est libéré le 11 février, après vingt-sept ans de prison. Un an et demi plus tard, le 30 juin 1991, le système de ségrégation raciale est officiellement aboli. La transition démocratique est laborieuse. Parmi les freins, des réfractaires au changement au sein des services de sécurité blancs, ainsi qu'une rivalité sanglante entre des militants de l'ANC et du Parti zoulou Inkatha (IFP). La pression vient également des extrémistes blancs (notamment le Mouvement de la résistance afrikaner, AWB) et noirs (les africanistes de l'Armée de libération du peuple azanien, APLA) qui organisent des attentats. En avril 1993, le pays manque de basculer dans la guerre civile quand un partisan de l'extrême
droite blanche assassine Chris Hani, le secrétaire général du Parti communiste, allié de l'ANC. En avril 1994, l'Afrique du Sud connaît ses premières élections multiraciales, tournant la page de l'apartheid. « Libres enfin ! » s'exclame Nelson Mandela, élu président. À LIRE AUSSI 25 ans après la fin de l'apartheid, l'Afrique du Sud fait le bilan Par Kafunel (avec AFP)
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Afrique du Sud se rappelle encore les périodes sombres de son histoire, il y a 30 ans, l’apartheid était aboli. Ignorant la majorité noire, l'Afrique du Sud contemporaine est née « entre Blancs » en 1910, de l'union des colons britanniques et des Afrikaners (ou Boers), d'origine hollandaise. Afrique du Sud : il y a 30 ans, l’apartheid était aboli L'apartheid, ou « séparation » en afrikaans, a systématisé à partir de 1948 la ségrégation pratiquée depuis le XVIIe siècle par les premiers colons néerlandais. Le système, institué par le Parti national (PN), qui a dominé la vie politique du pays de 1948 à 1994, reposait sur trois piliers : la loi sur la classification de la population, la loi sur l'habitat séparé et la loi sur la terre. À LIRE AUSSI Nelson Mandela : se souvenir de son discours de Rivonia La ségrégation raciale systématisée Les habitants étaient classés dès leur naissance en quatre catégories : Blancs, Noirs, métis ou Indiens. Dans la vie quotidienne, des panneaux réservaient aux Blancs des bus, des restaurants, des guichets ou encore des plages. Les mariages mixtes et les relations sexuelles interraciales étaient interdits. Les Noirs avaient accès à une éducation ou à des soins de moindre qualité. L'essentiel du territoire (87 %) était réservé aux Blancs. Quelque 3,5 millions de personnes ont été expulsées de force et les Noirs, relégués dans des « townships » (cités dortoirs) et des « bantoustans » (réserves ethniques). La question de la redistribution des terres est brûlante aujourd'hui. Jusqu'en 1986, les Noirs devaient se déplacer avec un « pass », une pièce d'identité précisant où ils avaient le droit d'aller, risquant, sinon, la prison ou des amendes. À LIRE AUSSI Il y a 31 ans, Nelson Mandela était libéré par Frederik de Klerk Des résistances ici et là L'instauration de l'apartheid génère des résistances. Le Congrès national africain (ANC) adopte d'abord des méthodes non violentes, prônant grèves, boycotts et campagnes de désobéissance civile. En 1960, la police ouvre le feu sur des manifestants à Sharpeville, tuant 69 Noirs. L'ANC et le Parti communiste sont interdits et l'état d'urgence est instauré. Entré en clandestinité, l'ANC opte pour la lutte armée. En 1964, son leader Nelson Mandela est condamné à la prison à vie pour « sabotage ». En 1976, des milliers d'écoliers descendent dans les rues de Soweto pour dénoncer l'imposition dans l'enseignement de l'afrikaans. La manifestation commence dans le calme mais devient hors de contrôle lorsque la police ouvre le feu. Le soulèvement durera et fera plusieurs centaines de morts. En 1977, Steve Biko, fondateur du Mouvement de la conscience noire, meurt en prison sous les coups de la police. Les sanctions internationales contre l'Afrique du Sud s'accumulent : exclusion des Jeux olympiques, expulsion des organes de l'ONU, embargo sur les armes? Des stars s'engagent contre le régime lors d'un concert géant à Wembley (Grande-Bretagne) en 1990. À LIRE AUSSI Afrique du Sud ? Il y a trente ans, la libération de Mandela 1994, année des premières élections libres En février 1990, le président Frederik de Klerk, au pouvoir depuis cinq mois, stupéfie le pays en légalisant l'opposition noire. Nelson Mandela est libéré le 11 février, après vingt-sept ans de prison. Un an et demi plus tard, le 30 juin 1991, le système de ségrégation raciale est officiellement aboli. La transition démocratique est laborieuse. Parmi les freins, des réfractaires au changement au sein des services de sécurité blancs, ainsi qu'une rivalité sanglante entre des militants de l'ANC et du Parti zoulou Inkatha (IFP). La pression vient également des extrémistes blancs (notamment le Mouvement de la résistance afrikaner, AWB) et noirs (les africanistes de l'Armée de libération du peuple azanien, APLA) qui organisent des attentats. En avril 1993, le pays manque de basculer dans la guerre civile quand un partisan de l'extrême
droite blanche assassine Chris Hani, le secrétaire général du Parti communiste, allié de l'ANC. En avril 1994, l'Afrique du Sud connaît ses premières élections multiraciales, tournant la page de l'apartheid. « Libres enfin ! » s'exclame Nelson Mandela, élu président. À LIRE AUSSI 25 ans après la fin de l'apartheid, l'Afrique du Sud fait le bilan Par Kafunel (avec AFP)
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Afrique du Sud se rappelle encore les périodes sombres de son histoire, il y a 30 ans, l’apartheid était aboli. Ignorant la majorité noire, l'Afrique du Sud contemporaine est née « entre Blancs » en 1910, de l'union des colons britanniques et des Afrikaners (ou Boers), d'origine hollandaise. Afrique du Sud : il y a 30 ans, l’apartheid était aboli L'apartheid, ou « séparation » en afrikaans, a systématisé à partir de 1948 la ségrégation pratiquée depuis le XVIIe siècle par les premiers colons néerlandais. Le système, institué par le Parti national (PN), qui a dominé la vie politique du pays de 1948 à 1994, reposait sur trois piliers : la loi sur la classification de la population, la loi sur l'habitat séparé et la loi sur la terre. À LIRE AUSSI Nelson Mandela : se souvenir de son discours de Rivonia La ségrégation raciale systématisée Les habitants étaient classés dès leur naissance en quatre catégories : Blancs, Noirs, métis ou Indiens. Dans la vie quotidienne, des panneaux réservaient aux Blancs des bus, des restaurants, des guichets ou encore des plages. Les mariages mixtes et les relations sexuelles interraciales étaient interdits. Les Noirs avaient accès à une éducation ou à des soins de moindre qualité. L'essentiel du territoire (87 %) était réservé aux Blancs. Quelque 3,5 millions de personnes ont été expulsées de force et les Noirs, relégués dans des « townships » (cités dortoirs) et des « bantoustans » (réserves ethniques). La question de la redistribution des terres est brûlante aujourd'hui. Jusqu'en 1986, les Noirs devaient se déplacer avec un « pass », une pièce d'identité précisant où ils avaient le droit d'aller, risquant, sinon, la prison ou des amendes. À LIRE AUSSI Il y a 31 ans, Nelson Mandela était libéré par Frederik de Klerk Des résistances ici et là L'instauration de l'apartheid génère des résistances. Le Congrès national africain (ANC) adopte d'abord des méthodes non violentes, prônant grèves, boycotts et campagnes de désobéissance civile. En 1960, la police ouvre le feu sur des manifestants à Sharpeville, tuant 69 Noirs. L'ANC et le Parti communiste sont interdits et l'état d'urgence est instauré. Entré en clandestinité, l'ANC opte pour la lutte armée. En 1964, son leader Nelson Mandela est condamné à la prison à vie pour « sabotage ». En 1976, des milliers d'écoliers descendent dans les rues de Soweto pour dénoncer l'imposition dans l'enseignement de l'afrikaans. La manifestation commence dans le calme mais devient hors de contrôle lorsque la police ouvre le feu. Le soulèvement durera et fera plusieurs centaines de morts. En 1977, Steve Biko, fondateur du Mouvement de la conscience noire, meurt en prison sous les coups de la police. Les sanctions internationales contre l'Afrique du Sud s'accumulent : exclusion des Jeux olympiques, expulsion des organes de l'ONU, embargo sur les armes? Des stars s'engagent contre le régime lors d'un concert géant à Wembley (Grande-Bretagne) en 1990. À LIRE AUSSI Afrique du Sud ? Il y a trente ans, la libération de Mandela 1994, année des premières élections libres En février 1990, le président Frederik de Klerk, au pouvoir depuis cinq mois, stupéfie le pays en légalisant l'opposition noire. Nelson Mandela est libéré le 11 février, après vingt-sept ans de prison. Un an et demi plus tard, le 30 juin 1991, le système de ségrégation raciale est officiellement aboli. La transition démocratique est laborieuse. Parmi les freins, des réfractaires au changement au sein des services de sécurité blancs, ainsi qu'une rivalité sanglante entre des militants de l'ANC et du Parti zoulou Inkatha (IFP). La pression vient également des extrémistes blancs (notamment le Mouvement de la résistance afrikaner, AWB) et noirs (les africanistes de l'Armée de libération du peuple azanien, APLA) qui organisent des attentats. En avril 1993, le pays manque de basculer dans la guerre civile quand un partisan de l'extrême
droite blanche assassine Chris Hani, le secrétaire général du Parti communiste, allié de l'ANC. En avril 1994, l'Afrique du Sud connaît ses premières élections multiraciales, tournant la page de l'apartheid. « Libres enfin ! » s'exclame Nelson Mandela, élu président. À LIRE AUSSI 25 ans après la fin de l'apartheid, l'Afrique du Sud fait le bilan Par Kafunel (avec AFP)
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Allez, petite fic sur la relation entre Arthur et Léodagan (NO SHIP par pitié), ça se passe après que Léo apprend qu'Arthur a fait ses classes à Rome.
"Quand je pense que vous êtes Romain..."
Arthur leva les yeux au ciel. Depuis la "gaffe" de sa mère (il la soupçonnait d'avoir fait exprès de ruiner le repas), Léodagan n'avait cessé de maugréer. Il avait renoncé à son projet de brûler le château, et Arthur savait qu'il le devait à Dame Séli d'une manière ou d'une autre, mais Léodagan continuait à se plaindre de temps en temps, quand ils étaient tous les deux, comme aujourd'hui. Il avait, fort heureusement, fini par avoir la présence d'esprit, de ne pas exposer son courroux à tout le château.
"Romain, un vrai romain..."
Arthur se retourna pour voir si aucun serviteur n'approchait. Rassuré, il décida de confronter son beau-père : cela faisait un mois que sa mère était venue, on pouvait bien passer à autre chose, non ?
"Mais enfin, beau-père, qu'est-ce que ça peut vous foutre au bout d'un moment ? Je suis né à Logres, c'est ce qui compte, non ?"
Léodagan haussa les épaules.
"Il y a qu'vous avez pas grandi à Logres."
Il ne semblait pas tant en colère maintenant, plutôt... résigné. Cela ne lui ressemblait pas. Ça aurait même tendance à inquiéter Arthur. Léodagan avait deux émotions : la joie, rare mais spontanée, victorieuse, et la colère, violente et et explosive. Cette espèce de déception qui se lisait sur son visage... Non, quelque chose n'allait pas.
"Qu'est-ce que ça change ? Vous l'aimez bien Caius, et c'est pareil ! J'ai même fait mon éducation avec lui, si vous voulez tout savoir."
Léodagan haussa les sourcils.
"Et ça vous fait pas trop bizarre de le vouvoyer ici ?
- Si, un peu, mais bon on s'y fait... on a tellement pris le pied qu'on le fait même en privé, c'est pour vous dire à quel point je suis celte aujourd'hui."
Ce n'était pas faux - il avait beaucoup perdu de ses habitudes romaines. Mais il en avait gardé suffisamment pour que Léodagan le regarde toujours l'air suspicieux :
"C'est pour ça les bains trois fois par semaine ?
- J'vois pas trop en quoi mon hygiène personnelle vous regarde, mais oui, c'est pour ça.
- Ma fille dit que vous sentez bon. Pff..."
C'est à peine si Léodagan ne crachait pas son mépris.
"Mais j'aurais dû m'en douter, c'est ma faute."
Arthur écarquilla les yeux. Léodagan, admettre ses torts ? Il se retint de lui toucher le front. L'homme devait être fiévreux, ce n'était pas possible autrement.
"Beau-père, qu'est-ce qui ne va pas ?"
C'était une question inédite pour une situation inédite, presque une question dangereuse : Arthur espérait que le "beau-père" l'adoucirait un peu. Pour une raison quelconque, Léodagan appréciait d'être appelé ainsi, même s'il ne l'aurait jamais admis : ses traits se relaxaient, il se calmait un peu.
Et en effet, Léodagan sembla légèrement se détendre, pour la première fois depuis le début du repas.
"Vous allez vous foutre de ma gueule.
- Mais non, mais non."
(Incroyable à quel point le père et la fille pouvait se ressembler parfois.)
"C'est juste que... je m'étais fait tout un roman. J'aurais dû savoir, hein ! Ça sert à rien de penser à des trucs comme ça, mais bon, on m'a appris à lire alors qu'est-ce que vous voulez, ça cogite sur des niaiseries.
- Des niaiseries ?
- Je m'étais dit : c'est un celte, un vrai celte, qui va épouser ma fille. Un vrai gars de Logres, comme Yvain. Mais contrairement à Yvain, qui sait se battre, qui en impose, qui a pas peur de tenir tête aux clans, aux saxons, à tous les autres cons ici. Un ours, comme moi !"
Arthur tiqua mais ne releva pas.
"C'est con hein, mais je m'étais dit... et si vous rigolez, je vous jure que je vous en colle une... je m'étais dit que vous auriez pu être mon fils quoi."
Un silence s'installa. Arthur ne savait quoi répondre et Léodagan regardait son assiette.
Arthur songeait à ces fois où il avait vu Léodagan sourire après une négociation particulièrement réussie ou une bataille bien menée, sourire accompagné d'une tape virile dans le dos. Arthur appréciait ces rares moments de solidarité, qui faisaient résonner quelque chose en lui, une absence, des moments souvent interrompus par la nouvelle d'un autre problème à gérer.
Arthur pensait à ces tentatives ratées de la part de son beau-père pour "améliorer leur relation". C'était raté car ils finissaient immanquablement par se disputer, à cause d'une remarque sarcastique de Léodagan sur sa gestion ou d'une réflexion d'Arthur sur la puissance militaire de Kaamelott. Mais à chaque fois, ils essayaient, sans trop savoir pourquoi, et à chaque fois, au début en tout cas, Arthur était content : ils avaient fait une ballade en forêt où ils avaient fini par se perdre, ils avaient essayé de chasser mais leur engueulade avait fait fuir toutes les bêtes, ils s'étaient entraînés ensemble et ça ne s'était pas si mal passé, peut-être parce que leur dispute s'accordait bien aux coups qu'ils se donnaient.
Il songea aussi à quel point beau-père ressemblait à père.
Est-ce que c'était ça avoir un père ? Ça ne durait jamais et rapidement Léodagan redevenait son beau-père, son ministre vindicatif, mais l'espace d'un instant, Arthur se demandait si sa relation avec Uther Pendragon, s'il avait été en vie, n'aurait pas été similaire.
Sans doute pour ça qu'il avait un pincement au cœur en voyant Léodagan et Yvain interagir, même en criant. Il ne saurait jamais ce qu'il avait manqué.
Arthur toussota :
"Pour que ça vaut, je me suis toujours dit que vous auriez pu être mon père aussi."
Il prit une grande inspiration.
"Et ça m'aurait p'tête pas déplu."
Léodagan écarquilla les yeux, encaissa la déclaration d'Arthur puis il hocha la tête en reprenant du vin, un petit sourire aux lèvres.
"Ouais. Pareil."
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L’évolution de la communauté RPG francophone
Depuis quelques temps maintenant, la communauté rpg francophone a ouvert les yeux sur ses travers problématiques et discriminants qui ont longtemps fait souffert des personnes racisé.e.s et concerné.e.s en silence. Un changement qui a eu lieu en pleine crise sanitaire et sociale IRL et qui continue d’évoluer depuis.
Qu’est-ce qui a changé ?
C’est lors de la fermeture (justifiée) de Bazzart et du coup de gueule (légitime) des personnes racisé.e.s et concerné.e.s qui l’ont provoqué, que la majorité des rpgistes se sont rendus compte avoir eu, ou avoir laissé passer, des comportements et des idées racistes, lgbtphobes, validistes, classistes, sur les forums et à travers la construction de leurs personnages, univers, règlements.
Cette prise de conscience ne s’est pas faites en un jour, et beaucoup aujourd’hui continuent ou entament à peine le long processus qu’est de se déconstruire et de s’instruire. On parle d’adolescent.e.s. mais aussi de jeunes adultes et de moins jeunes.
Que ce soit via le choix de FC (respecter ses origines, son genre), le fait de chercher à s’instruire avant de vouloir incarner (et de ce fait représenter) un personnage issu d’une communauté dont on ne fait pas partie (qu’elle soit ethnique, sexuelle, etc) ou vivant des expériences et menant des vies qui nous sont étrangères (comme le fait d’avoir un traumatisme, un handicap, de faire partie d’une religion, etc).
Le système de content et de trigger warning a aussi été plus ou moins installé sur différents forums, et est devenu un réflexe que beaucoup apprennent encore à maîtriser et comprendre, car nouveau.
On cherche également à créer des forums plus accessibles en mettant en place des widgets pour les uns, ou en codant & habillant le forum de façon à ce qu’il le soit nativement.
Une communauté divisée par le changement
Le changement s’est d’abord fait brusquement et maladroitement. Une partie de la communauté francophone a accusé les personnes racisé.e.s, concerné.e.s et allié.e.s d’avoir (légitimement) précipité Bazzart à sa chute “privant” ainsi une partie des rpgistes d’un lieu où se retrouver, faire de la pub, et rechercher des avatars.
Tandis qu’une autre partie de la communauté a soutenu le coup de gueule (justifié) et les points relevés par les personnes racisé.e.s, concerné.e.s et allié.e.s en se désolidarisant de Bazzart, et en prenant leur défense.
C’est à ce moment que la communauté s’est scindée en trois.
Dans un premier groupe : ceux qui se voient comme les conscients, les woke, les éduqués et qui ont été perçus par l’autre groupe comme les violents, les méchants, les priveurs. Dans un second groupe : ceux qui se voient comme les victimes, et qui ont été perçus par l’autre groupe comme les oppresseurs, les racistes, les lgbtphobes, les ignorants et les complices.
Dans un troisième groupe : ceux qui n’ont pas pris part à la conversation, au débat ou au conflit ayant engendré le changement, et qui n’ont pas eu le temps de réagir ou de comprendre ce qu’il se passait avant que ça ne soit fait : on les appellera les passifs.
Comment le changement se fait-il ?
La prise de conscience des joueur.se.s derrière les écrans s’est fait (et se fait encore) parce qu’il le faut.
Parce que ces personnes ont compris faire partie ou avoir fait partie d’un système qui oppressait et qui représentait mal des personnes, des communautés ou des expériences bien réelles pour nombre de joueur.se.s.
Le changement s’est surtout fait comme tout changement IRL se passe : il faut se rendre compte, comprendre, vouloir changer, le faire.
Un processus long, donc, qui ne se fait pas en quelques jours, semaines ou mois. Qui est plus ou moins facile pour certaines personnes ou qui peut être très difficile et laborieux pour d’autres pour bien des raisons (éducation, religion, famille, politique, expériences, milieux sociaux, etc).
Croire que se déconstruire et s’instruire est simple, rapide et accessible à tous c’est se tromper. C’est un genre de classisme que beaucoup combattent aussi.
Le changement, et l’évolution qui se fait au sein de la communauté rpgique francophone ne se fait pas que sur écran. C’est quelque chose qui se passe avant tout IRL, puisqu’on demande aux gens de se changer, se déconstruire et s’instruire eux.
C’est un changement long, imparfait, qui se fait parce qu’il le faut, certes, mais qui ne peut se faire que parce qu’on a la volonté de et l’envie de.
Comme pour tout changement qui vise soi-même (que ce soit aussi minime qu’arrêter la cigarette, créer une nouvelle habitude, changer sa routine ou ses réflexes, ou une déconstruction totale comme ici) on n’entame le processus, et on ne s’y tient, que parce qu’on en a envie. On ne s’engage à s’améliorer que parce qu’on a la volonté de.
Pas parce qu’on nous force, pas parce que c’est “tendance” et pas parce qu’on a peur.
Quelles démarches pour changer ?
Très vite après la fin de Bazzart, on a cherché à ce qu’une alternative soit mise en place. Les essais ont été multiples (certains n’ont jamais vu le jour, d’autres comme Broc’art ont rapidement coulé pour des raisons similaires).
C’est finalement une nouvelle scission qui a divisé la communauté : continuer à se regrouper sur des forums d’entraide, ou utiliser discord & tumblr.
Globalement, les joueur.se.s se sont tout simplement mis à partager des ressources où i.e.ls le pouvaient.
Que ce soit des articles, des témoignages, des vidéos, des posts instagram, des blogs, des threads sur n’importe quel sujet touchant les problématiques soulevées par les personnes racisé.e.s, concerné.e.s et allié.e.s dont nous parlions plus tôt notamment.
Ces ressources ont permis à beaucoup d’entamer leur déconstruction et leur instruction. C’est aussi grâce à ces partages que les règlements de forums ont été modifiés afin de sanctionner tout comportement ou représentation discriminant.e.s.
Des discussions et débats ont pris place, permettant aux uns de partager leurs expériences, aux autres d’en apprendre (bien que beaucoup de ces discussions finissent par mal tourner).
Les travers du changement
Mais le changement qui continu de se faire (et il y a encore du chemin, comme au-delà des écrans) dans la communauté rpgique francophone ne s’est pas simplement fait parce qu’il y a eu partage de ressources, discussions et débats entre joueur.se.s bien intentionné.e.s.
Là est tout le problème.
La volonté de changer la communauté rpgique francophone pour de bon et d’en faire une communauté plus consciente a ouvert la porte à des travers problématiques et dangereux.
Discussions violentes, cyber-harcèlement, humiliations, attaques, insultes, jugement moraux sont devenus monnaie courante pour s’adresser à tous.tes en cas de faute.
Qu’il s’agisse d’une personne bien intentionnée faisant preuve de maladresse plus ou moins gravement (par ignorance par exemple) pendant sa déconstruction, ou d’une personne complètement toxique (foncièrement raciste, lgbtphobe ou validiste par exemple) qui soutiendrait des idées ou propos discriminants envers et contre tout.
La distinction entre ne se fait plus, et laisse place à des dérives qui au lieu de pousser les joueur.se.s à s’informer et s’améliorer, nourrissent une atmosphère problématique qui non seulement est propice aux cyber-agressions multiples, mais peut braquer et décourager les personnes bien intentionnées taclées à la moindre erreur et conforter les personnes complètement toxiques dans leurs imaginaires problématiques.
Non seulement on persécute ceux qui fautent sans aucune distinction, mais on cherche à forcer ou à encourager par la peur les personnes qui ne se déconstruisent pas, qui ne se déconstruisent pas assez vite ou qui ne se déconstruisent pas assez bien.
Et maintenant ?
Comme on vous en parlait dans notre billet sur le tumblr @a-white-rpgist-once-said, s’en prendre aux autres n’est pas une forme de progrès, ou de combat social.
Se déconstruire n’est pas une compétition, ou une course. C’est un processus long, qui pour plein de facteurs peut être simple ou laborieux.
Et c’est aussi un processus qu’on ne peut pas faire seul.e.
C’est pourquoi des initiatives comme celles qu’on retrouve sur le Discord des Rpgistes, ou sur des forums qui partagent leurs ressources, aident à la déconstruction de la communauté. C’est de cette manière que le changement pourra être fait, que les moeurs pourront évoluer, que la communauté deviendra plus consciente et plus autonome.
Si ces partages ne sont pas faits et que ces discussions ne sont pas mises en place, nous n’avancerons pas.
Les personnes racisé.e.s et concern.é.e.s sont fatigué.e.s de devoir se battre pour être entendu.e.s et de devoir répéter les mêmes choses. Et ce sont ces partages et ces discussions au sein de la communauté qui permettent de devenir autonome, et de ne plus se reposer sur les personnes racisé.e.s et concern.é.e.s qui sont (à juste titre) épuisé.e.s de porter le poids de l’évolution sociale de la communauté seul.e.s.
Les cyber-agressions qui pullulent sur les réseaux sociaux et sur les forums ne feront pas avancer la communauté rpgique francophone. C’est le partage et les discussions qui le feront.
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“Une éducation bienveillante pour un monde plus humain” par CATHERINE SCHMIDER
Une belle conférence de 15 minutes sur les bienfaits de la communication non-violente dans le monde de l’éducation.
(via https://www.youtube.com/watch?v=6IhhYAqI1do)
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J'étais chez mes parents ce week end et comme c'est notre jeu préféré on s'est écharpés à parler politique pendant des heures (non sans rire on s'amuse bien)
Par contre y'a un truc qui me tue à chaque fois c'est mon père ce putain de boomer :
Athée anticlerical
Pacifiste antimilitariste (a fait une fausse tentative de suicide pour ne pas faire l'armée-it backfired, il a fait l'hôpital psy de l'armée)
Nous a élèvés en écoutant Inti-Illimani (el pueblo unido toi meme tu sais), Pete Seeger, François Beranger, une flopée de groupes hippies des 70s
A été un hippie
A été un anar
A fait partie d'une communauté/secte centrée autour de... Fumer des joints...
A ensuite fait partie pendant des années d'une association de réhabilitation de taulards/drogués/etc
A ensuite embauche des gens dans son entreprise qui sortaient de ce genre de trucs ou hôpitaux psy pke tout le monde a droit à une seconde chance (ou 3... Ou 4...)
A des amis de toutes les couleurs et embauche des gens de toutes les couleurs et protégeait ses employés (principalement arabes) contre le voisin de son entreprise raciste et violent
A des amis queer et n'a rien à dire la dessus a part qu'ils font ce qu'ils veulent et c'est pas ses oignons
A attendu de pouvoir payer des impôts toute sa vie et maintenant qu'il peut est super content et veut qu'on lui en prenne plus
Nous a inculqué que c'est comme ça qu'on redistribue les richesses (meanwhile j'ai appris en 2nde en Ses que je viváis et avais toujours vécu sous le seuil de pauvreté) (il paie des impôts depuis juste quelques années)
Tout le monde a droit à une éducation gratuite
Plein de choses devraient être gratuites et payées par les impôts des autres
La république c'est le peuple
Vomis Sarkozy. Vomis l'extrême droite. Vomis Fillon.
Etc. Etc.
Also mon putain de padre : JE SUIS DE DROITE ! JE NE SUIS PAS DE GAUCHE ! JE VOTERAI JAMAIS MELENCHON CETTE CREVURE SI TU VOTES POUR LUI TU VOTES POUR UNE DICTATURE
Oui c'est une crevure mais tu peux juste lire un programme stp ? Non parce que. Juste. Tu vas voter quoi, Fillon ? Marine? TU VAS REVOTER MACRON ? Comment tu fais pour que ta conviction politique ne s'aligne pas avec ta... Putain de conviction politique ?
Je vais le buter un jour je crois 🙃 jpp
#Le mec en plus il sait très bien ce qu'est la dissonance cognitive#Mais des qu'on parle politique c'est mort#Oui Macron en lui même n'est pas pire que Sarkozy#Mais le résultat est pire Papa#Juste parce qu'ils s'ajoutent
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Les alternatives aux punitions
Bonjour, Aujourd'hui nous sommes le 30 avril, une journée particulière, c'est celle contre la Violence Éducative Ordinaire (les VEO). Je vais vous parler des alternatives aux punitions. Et vous, vous utilisez quelle technique ? #veo
Aujourd’hui nous sommes le 30 avril, c’est un jour particulier, celui de la journée contre la Violence Éducative Ordinaire.
Chaque année je vous fais un article sur les VEO pour vous en parler.
Bon je vous en parle aussi les autres jours, mais ce jour-là c’est un jour très important pour moi.
Je vous ai déjà parlé des VEO et de ses conséquences dans cet article
Ici c’était les réflexions que…
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#alternatives aux punitions#écoute#éducation bienveillante#éducation sans violence#bienveillance#bienveillant#bouteilles de retour au calme#cnv#coin de retour au calme#communication non violente#coussin de la colére#découverte#enfance#enfant#enfants#huile essentielle#journée contre les veo#journée internationnale contre les violences éducatives ordinaires#journéee contre la violence éducative ordinaire#lacher prise#le cerveau dans la main#les effets de la violence éducative ordinaire#les effets des veo#mamam solo#maternage#parentalité#parentalité bienveillante#pas de chantage#pas de claque#pas de fessée
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Quelques semaines que je suis absente car depuis un mois ma vie est compliquée.
Anxiété liée à la voiture tombée en panne, financière car j'ai pour le moment aucune aide de la caf, le boulot qui avance pas, les cours et devoir à assumer, les relations à garder car loin de mes repères, une maison à entretenir, des troubles alimentaires obsessionnels, un ordinateur qui depuis aujourd'hui ne fonctionne pas...
Mais surtout une famille absente. Je pensais garder un lien, un minimum avec ma famille mais depuis la dispute qui a éclaté il y a quelques semaines, je me rends compte d'une chose : j'ai perdu une mère.
Une mère qui était tout pour moi, qui me faisait rire dans les sombres moments, qui égayait mes journées, une alliée précieuse dans ma vie, une béquille.
Depuis ses deux cancers et surtout 2016, je ne reconnais plus ma tendre mère. Qu'est ce que la vie t'a fait pour que tu me rabaisses ? Pourquoi tant de manipulation à l'égard de ta propre fille ? Pourquoi tant de haine et d'amour ?
J'aimerai tellement que maman tu répondes surtout à cette question : pourquoi refais tu la même chose que 2016 ? Pourquoi avoir une emprise sur moi ? Dois je mériter autant de mots violents, de silence et d'ignorance ?
Je sais que tu es fatiguée et brisée maman. J'ai fait ce que j'ai pu à mon niveau. Mais ta maladie n'est pas de ma faute, mes troubles alimentaires non plus et encore moins le fait d'avoir été violée plusieurs fois.
J'écris ces lignes mais si tu savais à quel point j'ai le cœur brisé de t'avoir perdu. J'ai mal et je pleure intérieurement. Sache que tu resteras à jamais celle que j'ai connu avant 2016 dans mon cœur : belle, gentille, presente pour ses enfant, dévouée, attentionnée, à l'écoute.
Merci maman pour ce que tu m'as apporté à un moment donné dans ma vie et de m'avoir transmis cette éducation. Il est temps pour moi de dire au revoir à l'ancienne mère que tu étais et d'accepter qui tu es maintenant. Notamment accepter ta jalousie, tes moqueries, tes rabaissements, tes injures, ta manipulation. Je ne pourrais malheureusement pas te changer.
Juste une chose : tu resteras ma maman, même si tu me tues à chaque poignard lancé.
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6persoschallenge #2, challenge by @mysterious-corvidae
CALLISTA
« votre tout premier personnage rpgique ++ le personnage qui a le plus évolué en jeu ++ le personnage que vous avez joué le plus longtemps »
callista malfoy | fc. dianna agron | forum : filet du diable | univers : harry potter, sombre, victoire de voldemort.
Aka Callista 1.0. Dans un contexte où Voldemort gagne et tue Harry Potter, et tous ses amis, la trahison de Lucius, Narcissa et Draco Malfoy n’a plus qu’un seul résultat possible : leur mort et la déchéance du nom Malfoy. Callista, fille de Seth Malfoy – lui-même cousin de Draco – et de Kira Lestrange – fille de Rabastan Lestrange – grandit avec un seul précepte en tête : redorer le nom des Malfoy. Callista se pense supérieure, princesse au sang doré, noble dans un monde fait pour elle – Callista se pense parfaite et est persuadée que tous ses efforts la mèneront au succès, la mèneront à être celle qui sauvera les Malfoy, celle qu’on se représentera dès qu’on parlera de sa famille. Mais Callista grandit et la réalité est bien loin de ses rêves d’enfant – Callista réalise que le monde n’est pas aussi noir et blanc qu’on le lui a présenté et Callista devient amie avec une sang basique, Ashley Lakefield. Ashley est une vraie amie, une de ses amies qui vous marquent à jamais, une de ses amies avec qui vous pouvez être vraiment vous-même, une amie qui vous marquera pour votre vie entière. Mais Callista grandit encore et réalise que, peu importe à quel point le monde est nuancé, on attend des choses précises d’elle et elle ne peut pas s’y déroger. Alors Callista rejette Ashley, Callista ignore son cœur qui se brise, Callista se renferme toujours plus derrière l’image qu’elle s’est forgée, l’image qu’elle ne peut plus quitter. Callista devient froide et terrible, princesse dont la toute puissance n’est que son imagination, et Callista sombre, sombre, sombre. Callista a besoin qu’on lui tende la main pour l’aider à se relever, mais elle ne rencontre que regards méprisants et manipulations. Alors Callista se relève seule et continue d’avancer. Voldemort meurt et la guerre éclate, trois clans se dessinent : l’Ordre du Phénix, les Modérés (puis les Héritiers) et l’Ombre de la Rose Noire. Les Malfoy et les Lestrange rejoignent les Héritiers, mais là où Seth se cache et où Kira n’est plus que l’ombre d’elle-même, c’est Callista qui se jette dans la bataille. Gamine de seize ans qui devient soldat, elle ne peut pas faillir à la tâche et elle change Callista, elle laisse la guerre la modeler et réalise que son nom, elle veut le récupérer pour elle-même, que sa famille, elle veut la modeler à son image, et non plus suivre les préceptes d’un homme qu’on ne voit jamais baguette à la main. Elle réalise aussi, Callista, que si elle prend cette direction, plus jamais elle ne pourra retourner en arrière, que si elle empreinte ce chemin, alors elle devra renoncer à Ashley. Et elle tente, une dernière fois, elle tente d’aller trouver son amie, elle tente de l’amener dans son camps – jamais Callista ne sera un Phénix, mais Ashley peut devenir Héritière. Elles y croient, pendant de fugaces mois, elles y croient, naïvement, vivant dans un rêve qui a déjà été brisé et qui ne pourra jamais être réparé. Callista se bat pour la pureté de leur sang et Ashley se bat pour sa liberté – jamais elles ne pourront se comprendre, jamais elles ne pourront s’accepter, jamais elles ne pourront partager le même monde. Alors elles hurlent, Callista et Ashley, elles se déchirent, se blessent – rompent à tout jamais tout ce qui aurait pu être. Et Callista avance, encore, ignore son cœur à jamais brisé, elle avance, la tête haute, la baguette dans la main, la marque des Mangemorts gravée sur le poignet. La guerre continue et son père décide, finalement, de la fiancer – elle accepte, Callista, parce qu’elle n’a pas le choix. Elle accepte, Callista, parce qu’elle n’est plus vraiment là, parce qu’une partie d’elle est déjà morte. Mais elle sait aussi, Callista, qu’il est temps qu’elle prenne les choses en main, il est temps qu’elle s’impose et qu’elle devienne maîtresse de sa propre vie. Seth Malfoy n’est plus rien, Kira Lestrange est déjà morte – et lorsque Callista prend la tête de la famille Malfoy, personne ne peut l’arrêter. Personne ne veut l’arrêter, parce qu’elle s’est illustrée, dans cette guerre, parce qu’elle a payé le prix de son sang – et les centaines de marques qui parsèment son corps sont là pour en attester. Elle se marie, Callista, à Emmett Flint – et elle est heureuse, Callista, elle n’a pas le choix de toute manière. Elle ne peut regarder qu’en avant, ignorer tout le reste. Les Mangemorts gagnent la guerre et Emmett prend le nom Malfoy, alors que les Flint sont déchus, chassés, catégorisés comme traîtres. Maître des Malfoy, médicomage accomplie, vétéran de la guerre – elle pense tout avoir Callista, elle pense pouvoir oublier. Et pourtant, pourtant, lorsqu’elle tombe enceinte, lorsque ses enfants viennent au monde – des jumeaux, un garçon et une fille – elle ne peut pas s’en empêcher. Ses yeux se posent sur sa fille et c’est un nom, un seul, qui sort d’entre ses lèvres. Ashley. Parce que ce monde n’était pas fait pour elles, mais que jamais elle ne pourrait l’oublier. Parce qu’à jamais, c’était avec elle que son cœur serait.
je ne sais pas si vous pouvez sentir l’émotion qui m’étreint en rédigeant l’histoire de callista, mais j’ai les larmes qui dévalent mes joues. callista – je ne suis pas sûre d’avoir assez de mots pour la décrire. je ne suis pas sûre de vraiment savoir comment exprimer ce que je ressens. FDD, ça a été mon premier forum rp et callista, mon tout premier personnage. j’avais quinze ans quand je suis arrivée sur FDD, j’en ai vingt-cinq aujourd’hui. ce forum est l’une de mes plus importantes expériences rpgiques – peu importe les hauts et les bas, jamais, jamais, je ne pourrais l’oublier. et callista, parmi tous les personnages nés de ma plume, est celle qui m’a le plus marquée. je lui porte un amour infini, illimité. pour tout ce qu’elle est, tout ce qu’elle a été, tout ce qu’elle aurait pu être. via callista, j’ai pu rencontrer ashley – la joueuse derrière ashley, ma lili. et alors que j’écris ces mots, je sais qu’elle ne s’y attend pas et qu’elle va me maudire ensuite, mais comment vous décrire cette rencontre autrement qu’en vous disant que c’était le destin ? lili, ma frite, c’est plus qu’une rencontre sur un forum rp, c’est plus qu’une simple amie, c’est bien plus que tout ce que je ne pourrais jamais écrire. lili, c’est dix ans d’amitié, c’est une histoire chargée et compliquée et semée d’embûches, mais c’est l’histoire de deux personnes qui se sont toujours retrouvées, peu importe ce qu’il pouvait se passer. mal, c’est mon âme-sœur, tout comme ashley est celle de callista (et tout comme nys est celle d'erys tmtc), et je l’aime plus fort que tout. callista, je l’ai vue grandir, je l’ai vue vieillir, je l’ai vue changer et mûrir. je l’ai vue se marier et tomber enceinte et avoir des enfants – brennan, ashley et aaron. callista, c’est le personnage que j’ai joué pendant quatre ans, puis dont j’ai joué la fille, ashley. mais c’est une autre histoire. callista, c’est un personnage que je ne pourrais jamais oublier. et c’est probablement pour ça qu’avec mal, en tant que deux grandes faibles, avons décidé il y a quelques mois de sortir une version 2.0 de callistash, puis une version 3.0. promis, je ne parle pas autant sur la suite.
callista qel-droma | fc. kat mcnamara | forum : hopes&ashes | univers : star wars, post épisode vi.
aka Callista 2.0. Callista Qel-Droma – Darth Ríoghnach - est la fille d’un Maître Sith, Cassian Qel-Droma, allié et ami de l’Empereur Palpatine depuis des dizaines d’années. Son père étant également son maître, Callista a reçu une éducation violente et compliquée, destinée à faire d’elle la digne fille de son père et une Sith implacable. Mais alors que Cassian baigne dans le monde de l’espionnage et des assassinats, c’est vers les sciences que Callista se tourne – notamment après avoir rencontré un autre Maître Sith, Hàtas, qu’elle voit comme son modèle, qu’elle aurait aimé avoir comme père et maître. Il la mène vers son nouveau chemin – l’alchimie Sith et la terrible beauté des virus. Puis, alors qu’elle n’a que dix-sept ans, Callista rencontre une autre jeune Sith – Ashley Lakefield et lorsqu’elle la voit, elle sait, elle sait qu’elles sont destinées. Mais Ashley refuse et lutte – s’en suit alors un combat que Callista gagne, laissant à jamais une imposante cicatrice sur le dos d’Ashley. Grandissant, s’affirmant, elle prend peu à peu sa prope voie, se tournant vers le Bureau des Sciences et Techniques où elle devient chercheuse, spécialisée en biochimie. Peu de temps après être devenue chevalier Sith, sa route croise celle de Nuur – jeune fille au potentiel énorme, qu’elle décide de prendre comme apprentie, peu importe les protestations de ses parents. C’est Yunuen, ensuite, qu’elle choisit comme deuxième apprentie – jeune Naboo, dont la famille est rebelle, puis républicaine, mais elle s’en moque. Callista prend, sans se poser de questions, Callista agit, avec en tête ses intérêts et ceux de l’Empire. Les années passent, Darth Sidious et Vader meurent, et Callista voit avec dédain son père s'élever, rejoindre ce Conseil Noir qui prend la tête de l’Empire, conseil auquel elle ne peut qu'aspirer pour le moment. Elle le voit prendre une position qui lui donne envie de le détruire, mais elle se retient – un jour, elle aura tout ce qui lui appartient. Un jour, elle sera sur le trône et il ne pourra que la supplier. Néanmoins, cela n'a pas d'importance – pas alors qu'Ashley craque, enfin. Ashley craque, et les bras de Callista sont ouverts au moment même où elle franchit le pas de sa porte. Ashley craque et est à elle. Ashley est sienne, et plus rien ne pourra jamais changer ce fait. Ashley désormais avec elle, Hâtas toujours à ses côtés, Nuur et Yunuen également, Callista forme un cercle, son cercle, loin de l'influence de son père. Et il ne réalise rien, pris dans son ego et dans son arrogance, il ne réalise rien parce qu'il la pense pion alors qu'elle est maîtresse.
j’aime énormément cette version de callista – parce qu’elle est partie de la première version, mais a évolué par elle-même. parce qu’elle a une histoire terriblement intéressante et que dans cet univers, elle ne se pose pas la question de ce qui est juste ou non, de ce qui est bien ou non. parce que dans ce monde-là, elle est une sith, dans tous les sens du terme, qu’elle a épousé le côté obscur et qu’ashley est à ses côtés – parce qu’elles mettent dix ans à se trouver, mais qu’elles se savent destinées et qu’ashley finit par l’accepter également. parce qu’elle a beau avoir déjà tant accompli, ce n’est que le début de son histoire et que rien ni personne ne pourra l’arrêter. (*tousse* impératrice callista *tousse*) j’ai vraiment énormément hâte de la jouer, parce que j’ai déjà beau avoir une sith sur h&a, callista est complètement différente et parce que, pour une fois, ce n’est pas une version de callista qui se torture, qui souffre de qui elle est – au contraire, elle l’embrasse, l’accepte, en fait sa force et avance.
callista selwyn | fc. nicola peltz | forum : welcome home | univers : au harry potter, university like.
aka callista 3.0. oui, parce que rejouer callistash sur un forum n’était pas suffisant, il fallait qu’on les joue sur un deuxième. le nom de selwyn n’est pas gravé dans le marbre très sincèrement, elle aura le nom d’une famille de sang-purs où il y aura de la place. cette callista-là est une gamine de quinze ans, faisant partie de la maison serpentard. cette callista-là est une jeune fille qui se cherche, une gamine qui ne se comprend pas vraiment, une gamine qui essaye de trouver sa place. cette callista-là commence à réaliser qu’elle est lesbienne, qu’elle est amoureuse d’une autre jeune fille – une gryffondor, une sang-mêlée, qui plus est – mais elle sait aussi que sa famille, le monde tel qu’il est fait, ne peuvent pas l’accepter. cette callista-là est romantique et girly, cette callista-là ne connaîtra jamais la guerre et la souffrance qui en découle, cette callista-là finira heureuse, indéniablement, mais passera pas de longs mois compliqués. cette callista-là, je veux lui offrir la vie que la première n’aura jamais pu avoir, je veux lui offrir un dénouement heureux, peu importe les sang-purs et leurs principes arriérés, je veux lui offrir de la joie et du soutien d’amis loyaux. cette callista-là sera heureuse et amoureuse.
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Artemisia - le “viol qui rend puissante” (ou le sacrifice de la force à l’agresseur)
Après son viol par Agostino Tassi, Artemisia Gentileschi peindra des scènes bibliques directement connectées à l’épisode d’agression qu’elle a subi. On sent la rage qui l’enflamme : ces scènes sont plus que paraboliques, elles sont habitées par de vraies présences incarnées. D’autant que dans certains tableaux, elle donne ses propres traits à Judith, et ceux de son agresseur à Holopherne (on notera que ce sujet n’était pas destiné à symboliser le courage des femmes : comme Salomé ou Dalila, Judith est dans la culture biblique une traitresse, une sorcière manipulatrice). Elle peindra aussi à quatre reprises l’épisode du suicide de Lucrèce à la suite de son viol par Sextus Tarquin. Ces tableaux sont très forts visuellement. Comment lire ce destin d’artiste ? L’explication semble toute trouvée, non ? A portée de mains : les tableaux d’Artemisia sont traversés par un feu de vengeance créative. La création qui soulage, l’art qui répare, les thèmes qui exorcisent la mésaventure. On répétera cette histoire inlassablement : une femme violée peint des oeuvres sanglantes pour s’en tirer. De belle manière, avec génie, et par le haut. En se projetant dans des situations fictives très réelles. Mais comme le défend Nathalie Ferlut dans les notes de sa bande dessinée Artemisia (Delcourt/Mirages, 2017), cette logique arrache à Artemisia sa force de femme peintre, pour l’offrir à son agresseur. Car dans les prolongements multiples de la violence faite sur les femmes, on peut compter celui qui consiste à considérer le mal comme désinhibant, libérateur, et pourquoi pas salvateur. Extrait.
(ce deuxième tableau est attribué à son père Orazio Gentileschi - mais on sait que certains tableaux n’ont jamais été attribués à Artemisia)
“Quelle injustice lui fait l’histoire ! Ne devrait-on pas remercier Agostino Tassi d’avoir ainsi, de manière involontaire mais enthousiaste, contribué à la naissance de cette belle étoile dans le ciel de l’histoire de l’art ? Comme s’il n’était pas imaginable que ses peintures aient été fortes et violentes parce que Artemisia Gentileschi était, de naissance, une femme pleine de force et de violence ! Que c’est même, sans doute, ce qui lui a permis d’être cette artiste si acharnée au travail, de surmonter l’épisode Tassi, le procès, les bizarreries de son éducation..
Surtout, c’est oublier ce que c’était qu’être une femme en 1612 : un être faible, avec peu de droits, beaucoup de devoirs, l’obligation d’être pieuse, soumise, vierge, modeste, féconde. Inférieure, surtout : voilà ce qu’elle ne doit jamais perdre de vue. N’importe quel mari, frère ou père, fût-il le plus incapable, le plus jeune, le plus gâteux, vaut mieux que la femme dont il est légalement responsable. Même si cette femme est Artemisia et que son talent vaut de l’or. S’il faut à tout prix rechercher dans ses oeuvres une raison à toute cette violence, et y voir la réponse de la jeune femme au crime de Tassi, peut-être devrait-on étendre un peu ce raisonnement. Le vrai problème d’Artemisia Gentileschi, celui qui vous harcèle, et auquel on aimerait trancher la gorge, ce n’est pas vraiment Tassi, mais plutôt tout un univers où, selon que vous naissez homme ou femme, vous aurez tous les droits ou, malgré tous vos efforts, vous n’en aurez aucun.
Peut-être faut-il apprécier ses oeuvres pour ce qu’elles sont et oublier un peu le sexe de l’artiste : elles sont fortes, singulières, colorées, et, plus de quatre siècles après, ont encore des histoires et de grands émotions à nous transmettre” (Nathalie Ferlut)
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Et le 46 ème Président des Etats-Unis est... Joseph Robinette Biden.
Après des rebondissements qui laisseront longtemps un goût amer, on commence à voir un peu plus clair dans le paysage américain et comme c'est très souvent le cas dans des situations complexes, la réalité est à mille lieues de ce qu'on croit voir et bien plus éloignée encore de ce que peuvent inventer des médias auxquels il est de plus en plus difficile de faire confiance. D’ailleurs, pour quelle raison on devrait les croire sur ce sujet plus que sur d'autres, alors que c'est sans doute l'un de ceux sur lesquels ils sont le plus éloignés de tout ce qui pourrait ressembler à la vérité, voire même à toute vraisemblance : ils racontent n'importe quoi, si c’est faux !
Essayons de résumer en une seule phrase courte la séquence qui se termine aujourd'hui : en gros, ''80 millions d'américains des villes ont démocratiquement battu 75 millions de ruraux''. Autre manière de le dire (selon le ''bord'' auquel on appartient) : ''le ''système'' a gagné et a tout fait pour ça''. Les tricheries ? Mais bien sûr qu'il y en a eu : ça aurait été la première fois qu'il n'y en aurait pas eu ! J'avais eu la chance d'être mêlé à l'élection de 1968, Nixon contre ''HHH'' Humphrey, en tant que ''visiting professor'' dans 11 des plus prestigieuses universités US. Le record de triche était alors Chicago, fief démocrate entre tous, où le sinistre ''Mayor Daley'' avait installé un système incroyable, connu de tous et admis par beaucoup. Il n'était pas le seul mais, en ces temps lointains, on reconnaissait déjà au Parti Démocrate un don pour ‘’aider’’ la démocratie et faire voter les morts. On disait : ''c'est sans influence sur le résultat final''. Vrai ou faux ? On ne le saura jamais !
La question n'est pas, me semble-t-il : ''Y a-t-il eu triche'' (la réponse ne peut être que OUI !), mais ''a-t-elle été très supérieure aux autres fois ?''. Et tous les sentiments de haine que Trump a réussi, par sa manière d'être, à inspirer à des opposants devenus farouches semblent devoir faire pencher la balance en faveur du OUI, là aussi. Au delà de cette hypothèse, on quitte le domaine du factuel pour entrer dans le subjectif et le personnel : Trump, le sachant, a-t-il eu raison ou tort de persister au delà du raisonnable apparent ? Que chacun se demande comment il réagirait dans une telle situation, au lieu de se soumettre aux diktats d'une Presse qui ne connaît rien d'autre que la soumission aux idées du ''système'' contre lequel, précisément, Trump représentait ''ceux qui refusent d'en faire partie'' ? Et même, est-il intolérable de se révolter devant des manquements aux règles ? Faut-il avant tout sauver les meubles, les apparences, et le ''comme il faut'' ? Chacun a sa réponse, pas meilleure que son contraire. Mais ce n'est pas au pays du ''scandale d'Etat Fillon'' d'oser porter des jugements sur le système électoral des autres !
Mais question ''comme il faut'', il ne fait pas de doute que Donald Trump est tout, sauf ça ! C’est un prototype de l'éducation américaine (ou plutôt : de la non-éducation absolue) des années 50 et 60... mais là encore, il est mal venu de s'en étonner : c'est un ''modèle'' bien connu. Par exemple, quand, en 1968, l'Université de Pennsylvanie m'a proposé un véritable ''pont d'or'' pour devenir professeur à temps plein à la prestigieuse ''Wharton School of Business Administration''... j'ai refusé, ne pouvant imaginer que mes enfants chéris seraient, par conséquence directe de cette décision, élevés ''à l'américaine'' et appartiendraient à cette génération de gosses insupportablement mal élevés ! Donald Trump est le prototype de ces ''urchins'' (sales gosses) que rien n'arrête, qui ne se sentent tenus par rien, et devant le bon plaisir de qui tout doit céder. Pourquoi s’en étonner ?
Sa grossièreté fréquente n’excuse pas les contre-vérités et ces lieux communs dont les émetteurs croient que, à force de les répéter, ils vont devenir la réalité. Il est faux, par exemple (ce n'est pas en ces termes que se pose le problème !), de dire que Biden va rétablir l'unité du peuple américain fracturée par Trump : si Joseph Biden a bien été élu dans le système électoral US, Donald Trump l'avait été aussi, et les voix qui s'étaient portées sur son nom étaient, en gros, les mêmes que celles de ces 75 millions (en chiffres ronds) qui se sont reportés sur lui cette fois.
La cassure est bien plus vieille, j'en atteste : le fait d'avoir visité en détail (je veux dire : en prenant mon temps, au volant d'une Chevelle Malibu) la totalité des 50 Etats étoilés sur la ''Star spangled banner'', y compris l'Alaska, Hawaïi, The Virgin Islands et même Porto Rico... mais aussi l'Oklahoma, le Tennessee ou les deux Dakota, dont la plupart des ''correspondants permanents'' de nos médias ignorent jusqu'à l'emplacement sur la carte, obsédés qu'ils sont par les deux côtes, Est et Ouest, m'a fait toucher du doigt la détresse de ces ''gilets jaunes'' avant l'heure. Biden a du boulot, s'il rêve de les réintégrer dans sa vision du monde, de la post-modernité et de ce qu’ils détestent. Et ce n’est pas en rayant d’un trait (ou de 17 décrets) 4 années de Trump qu’il va ‘’réconcilier’’ grand monde. C’est mal barré !
Et il faut savoir que nombre d'américains pauvres, au Sud ''mais pas que'', n'ont toujours pas ''digéré'' la défaite de la Confédération en 1865 et ont encore la nostalgie de la croix de Saint André à 13 étoiles, leur ''Blood stained banner''. Il va en falloir, de l'huile de coude, pour leur faire avaler cette nouvelle défaite (qu’ils disent ‘’aidée’’), dont tout peut faire craindre que certains démocrates de la mouvance Nancy Pelosi vont vouloir tirer avantage : un bon ennemi, disaient leurs ancêtres à propos des indiens, est un ennemi mort. Good luck, Mister President, car en ce moment, et contrairement à ce que racontent les médias, mes très nombreux contacts me le confirment, il y a un face à face entre deux ''amérique(s)'' qui ne se parlent pas, ne se comprennent pas et ne s’aiment vraiment plus du tout. Hier, veille de ‘‘’l’inauguration’‘ de Jo Biden, un sondage CNN révélait que 32% des Américains continuent d'affirmer que Biden n'a pas gagné l'élection de manière "légitime". Pour les électeurs républicains, ce chiffre grimpe même à 75%. Aïe !
Mais je n'ai pas de doute sur les bonnes intentions de Joseph Robinette Biden (ce nom m'enchante, d'un point de vue euphonique !) ni même (je vais peut-être vous surprendre) sur son honnêteté personnelle, et je suis à peu près certain de sa non-participation aux trucages et aux ''manips'' qui l'ont porté à la Maison Blanche. Une chose m'étonne, cependant : comment font nos ''grandes consciences'' (plus con que science !), qui ont assassiné Fillon parce qu'il avait osé dire, haut et fort, ''je suis catholique'', pour plébisciter un Biden qui porte sa foi et son catholicisme en étendard dans un pays où il est (à ce jour ! Comptez sur Kamala Harris pour détruire ça, aussi !) mieux vu d'être ''Wasp'' ? Mystères de la ‘’pensée clonée’’ !
Mais comme les trumpophobes sont, en majorité, peu enclins à rechercher une vérité qui sorte des limites du ''penser correct'' (et comme il est vrai, aussi, que je n'aime pas trop qu'on me fasse de méchants procès d'intention sur ce qu'on croit être mes opinions !), je ne vais pas me lancer dans une évaluation chiffrée de la présidence de Trump : il est trop tôt pour une analyse honnête, simplement factuelle, et le bourrage de crâne trop violent pour que le temps soit venu de parler ''chiffres'' et pas seulement impressions, émotions et jugements à l'emporte-pièce.
Toutefois, comme aucun des sondages faits avant le Covid n'envisageait que Trump ne soit pas réélu... on a un premier bilan sur son action réelle --ce qui devrait alerter ceux qui lui refusent un jugement contradictoire --qu'ils réservent à ceux qui pensent comme eux. Biden est, vraiment, l'élu du coronavirus... ce qui est un argument de plus pour les défenseurs du masque : il faut et il suffit d'arborer fièrement le sien pour devenir ''le 46 ème Président des Etats-unis d'Amérique''. Enfin... presque ! Mais je ne crains pas de me répéter, car je le pense : ''Good luck, Mister President !''. Mais ''ça ne va pas être de la tarte tous les jours'' !
H-Cl.
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Cher Astronogeek, mon couple était sain et pourtant
Un brin de contexte :
Il y a, en juillet 2020, une grosse polémique, provoquée par le youtubeur Astronogeek, principalement sur Twitter et Youtube. Des sujets divers et variés, et notamment de la banalisation du viol conjugal.
J’ai écrit ce texte après avoir vu la vidéo de réponse d’Astronogeek (https://www.youtube.com/watch?v=nA0eTwsdhS8). Ça n’est pas une réponse à ce qu’il dit, d’autres l’ont fait mieux que moi et je ne suis pas là pour ça. Mais dans ce qu’il a dit, quelque chose m’a frappée : il a l’air de croire que le viol conjugal, c’est que dans des pays où « la femme » est moins bien traitée qu’en France, ou alors dans des couples malsains, et que les violeurs ont forcément un rapport malsain au sexe ou à leur compagne. Or, ce que j’ai vécu prouve que non.
C'est également enfin l'occasion pour moi de publier mon #moiaussi, et mon #JaiPasDitOui, que je voulais publier depuis longtemps, qui tournaient dans mon ordi, sous différentes formes, que je voulais mettre dans le monde de manière anonyme, sans savoir comment faire. C'est chose faite, et ça fait du bien.
Je suis de tout coeur avec toi, qui me lis. Tu n'es pas seul-e.
Cher Astronogeek,
Mon couple n’est pas malsain, mon copain n’a pas une influence pas saine sur moi, pas d’emprise, et pourtant j’ai été violée par lui. Contrairement à ce que tu sembles penser, les viols conjugaux, c’est pas juste le problème de mecs qui ont une sexualité déviante, ou qui sont anormalement violents ou déséquilibrés. Non, être un violeur, ça peut aussi arriver à un mec très gentil, pas misogyne pour un sou, qui ne considère pas les femmes comme des objets, qui aime et respecte sa copine, qui a toujours fait attention à elle et à son consentement, qui a avec elle une sexualité saine, pleinement consentie et joyeuse… Jusqu’au jour où. Et puis, qui, une fois, commence à lui faire l’amour et ne la regarde pas. L’habitude, on se connait par cœur, la routine, on fait l’amour mécaniquement. Manque d’attention. Erreur d’inattention… j’ai violé. Le même genre d’erreur d’inattention que le conducteur prudent qui respecte toujours le code de la route, et qui une fois, fait pas gaffe sur son trajet quotidien, et pas de bol, y avait une voiture qui arrivait et bim, l’autre conducteur est mort. Là c’est pareil. Il a pas fait gaffe, et j’aurais pu être consentante, mais pas de bol, je ne l’étais pas et bim, il est un violeur. Et je suis une victime de viol.
Moi, pendant, j’étais tétanisée. La sidération traumatique, tu connais ? Si tu connais pas, tu devrais te renseigner, parce que ça vous arrivera peut-être jamais avec ta copine, je vous le souhaite, j’espère pour elle qu’elle n’ait jamais à vivre ce que je vis depuis des années, mais ça diminue encore la probabilité que ça vous arrive si vous connaissez ce qu’est la sidération. C’est par ailleurs un thème très intéressant, qui explique beaucoup de réactions de victimes, les mêmes réactions qui servent à les traiter de menteuses après coup, où à dire qu’elles ont quand même un peu aimé ça en fait, vu qu’elles se sont pas débattues – parce que trop peu de gens connaissent la sidération, qui est pourtant un mécanisme naturel de survie de notre cerveau.
Moi, disais-je donc, j’étais tétanisée. J’étais incapable de lui parler, de le repousser, de le lui dire ou de le lui signifier d’une manière ou d’une autre. Je n’ai rien fait. Je n’ai pas bougé. Et pourtant, je n’étais pas consentante. Je n’en voulais pas. J’ai encore régulièrement des réminiscences de ce moment et c’est particulièrement désagréable, à chaque fois me revient comment je me suis sentie sur le coup. Paralysée, et absolument pas consentante. Mais je n’ai rien fait. Et ce n’est pas étonnant ni une raison de me blâmer, quand on connait le phénomène de sidération.
Par ailleurs, j’ai depuis toujours des difficultés de communication dans certains contextes, en particulier des difficultés à dire non, à dire aux autres quand quelque chose me déplait. [Et ce n’est toujours pas une raison de me rendre un tant soit peu responsable ou coupable de mon viol, ou de diminuer la responsabilité de mon violeur]. Peur de déplaire à l’autre, de faire quelque chose qui ne sera pas agréable pour lui (ce ne serait pas agréable pour moi et, comme tout le monde, spontanément je pense que tout le monde fonctionne comme moi). Peur de créer une situation malaisante (ces moments qui font partie de toute relation humaine, où on a de la salade entre les dents, ou bien attention, tu me marches sur le pied là – ces moments normaux me mettent profondément mal à l’aise, plus que de raison, et c’est la plupart du temps plus facile pour moi de ne rien dire que de les provoquer et devoir ensuite les gérer… Alors je vous laisse imaginer pour les bafouillages – normaux – de quand on partage du sexe avec quelqu’un). Je suis autiste, ça joue surement.
Mon copain le sait, tout ça. Il le sait depuis le début. Il le savait avant le viol. Il le savait, et pourtant il m’a violée. Il le savait, que j’avais du mal à communiquer par moments, et toutes les autres fois il faisait attention à ça en particulier, on avait nos codes à nous, pour contourner le fait que j’ai du mal avec la communication directe, il savait interpréter mes soupirs, mes mouvements de tête, mes silences, pour deviner quand ça veut dire « je kiffe » et quand ça veut dire « non ». Et pourtant, il m’a violée. Il a pas fait attention une fois, il a été mécanique une fois, et pas de bol, je n’étais pas consentante. J’aurais pu l’être, et il n’y aurait pas eu de problème. Je ne l’étais pas, et ça a résulté en des années de déni, un vaginisme (dont je souffre encore, et ça fait des années), une sortie du déni difficile à vivre, avec pas mal de nuits blanches, des réminiscences traumatiques régulières, je suis probablement passée par une phase d’anorexie à cause de ça, je ne peux plus me laver les dents à cause de ça, ça fait des années que je ne vais plus voir de gynécos à cause de ça et de ma dernière gynéco qui a été horrible avec moi, je n’ai plus pu me masturber pendant des années, ma vie sexuelle en est durablement affectée, et notre vie sexuelle commune aussi, de manière significative. Et je n’ai pas tenté de faire l’amour avec quelqu’un d’autre depuis, ça a été no way pendant des années, maintenant c’est une piste envisagée pour peut-être me reconstruire une sexualité satisfaisante, mais je ne l’ai pas encore fait, je ne peux pas dire comment ça se passerait, mais c’est clair que ça ne va pas de soi maintenant de l’imaginer, et que ça n’ira pas de soi si un jour je partage du sexe avec un autre mec.
Une fois. Une fois, et c’est un mec bien, et on est un couple équilibré, et il n’y a pas d’emprise, et on a eu à part cette fois-là une sexualité épanouie, complice et agréable. Et il n’est pas violent. Et il n’est pas misogyne. Et il n’est pas égoïste. Et il ne pense pas que je lui dois du sexe. Et il n’apprécie pas prendre du plaisir à mes dépends. Et on a des safewords. Et on a notre manière à nous de communiquer. Et on se connait très bien. Et on a été ensemble pendant des années. Et on est tous les deux des années 90, donc on a eu une éducation sexuelle à l’école, par les parents… Dans la moyenne, voire dans la moyenne haute me concernant.
De toute évidence, elle n’était pas suffisante, pas adaptée. Pas assez pour nous protéger d’un viol. On devrait beaucoup plus éduquer au consentement éclairé et enthousiaste – et à quand est-ce qu’on est en état de le donner, et quand est-ce qu’on ne l’est pas (alcool, sommeil, emprise…), nous apprendre à rechercher le plaisir et l’envie mutuelles – et si on ne les a pas, à se débrouiller seul-e ; autant que ce qu’on nous éduque aux IST, aux grossesses non-désirées, et à comment mettre une capote. Nous apprendre qu’il faut écouter et regarder si l’autre dit oui (verbalement ou non, peu importe), plutôt que de nous apprendre qu’on peut dire non. Si la sidération n’existait pas, peut-être que ça suffirait de nous apprendre qu’on peut dire non. Mais elle existe, donc il faut qu’on apprenne à toujours s’assurer du oui, plutôt. C’est plus efficace, c’est plus sûr, pour éviter les viols.
Nous apprendre aussi que faire l’amour c’est pas « pénis dans vagin, éjaculation » que ce qu’il y a avant servirait à préparer (les « préliminaires »), et après c’est fini. Qu'on fait l'amour, même si on fait autre chose que ça. J’aurais beaucoup moins culpabilisé d’avoir un vaginisme, qui a progressivement rendu la pénétration impossible, si j’avais su ça plus tôt. J’aurais moins mal vécu l’après-viol, quand j’étais encore dans le déni, et que je ne comprenais pas pourquoi je n’y arrivais plus, pourquoi j’avais mal, alors que j’avais jamais eu mal avant, j’aurais moins culpabilisé et cru que je privais mon mec de quelque chose, comme si le « pénis dans vagin » je le lui devais…
Mais je digresse. En tout cas, une chose est sûre, avec une meilleure éducation, peut-être qu’il n’y aurait pas eu viol, a minima certainement que l’après-viol aurait été moins douloureux.
Mon mec m’a violée et c’était une des personnes que j’imaginais le moins susceptible d’être un violeur, et je sais maintenant que n’importe quel mec pourra me violer, volontairement ou non, en s’en rendant compte ou non, et ça change tout mon rapport aux hommes et à ma sexualité avec eux. Comme les gens qui ont un accident de voiture et qui, soudain, savent qu’on peut en mourir, de ces véhicules si pratiques. C’est pas la même chose de le savoir et de le savoir, en plein dans sa chair, en plein dans son cœur, en plein dans ses réflexes de survie.
Et je sais aussi que moi aussi, je peux être une violeuse. Qu’il suffit d’une fois, et qu’on peut même l’ignorer, sur le coup ou toute sa vie. Qu’on peut violer sans le vouloir. Qu’on peut violer sans le savoir. Qu’on peut violer même en étant une bonne personne, pas misogyne, pas violente, pas égoïste, pas dominante, pas excitée sexuellement par le fait de forcer l’autre, en en ayant quelque chose à faire de son consentement et de son bien-être, en ayant une relation saine, complice et équilibrée, et une sexualité basée sur le consentement et le plaisir mutuel.
Le monde irait mieux si tout le monde le savait comme je le sais, je pense. Ainsi, on ferait toustes plus attention à chaque instant au consentement de l’autre, comme on le fait avec mon copain depuis, sans se penser absolument pas concerné-e par le sujet parce que « je suis une bonne personne » et « ma relation est saine ». Si tu te poses des questions sur ton couple, n’hésite pas à venir en parler sur le tchat sécurisé et anonyme de https://commentonsaime.fr
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