#écrits de la lune
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T'façons c'est pas compliqué les bases pour améliorer sa santé c'est bien dormir, manger équilibré et bouger. Au moins s'étirer.
Ça fait deux variables sur lesquelles j'ai la possibilité d'agir. Le sommeil j'ai abandonné.
Puis il reste le côté chiant de la santé. Quand il faut agir sur le plan médical. J'ai aussi abandonné l'idée de retourner un jour en gynécologie et en cardiologie. J'ai une sorte de dérèglement depuis deux mois, je ne sais pas d'où il vient mais je sens que mon fonctionnement a changé. C'est difficile à définir. Ça n'a pas l'air "grave", c'est juste différent.
Puis la santé mentale. Ça fait des mois que je n'ai plus écrit dans mon carnet, simplement parce que je ne suis jamais seule dans cette maison. Il y a eu les congés scolaires et autant ça me fait du bien d'avoir + de temps le matin, autant nerveusement ça m'épuise. Il faut penser aux repas plusieurs fois par jour, aux loisirs, conduire l'ado à gauche et à droite, dépenser des sous pendant que je n'en gagne pas, profiter du temps libre pour faire des trucs et bosser, parce que les congés scolaires c'est pour l'ado, pas pour moi. Ça me manque d'écrire, écrire sur les plantes, les saisons, les observations, les couleurs, décrire des lumières, des moments, les liens que je tisse entre le hasard et le voulu, des souvenirs. Il y avait une jolie brume qui montait hier soir, la première brume de septembre, et la lune était très fine, le ciel encore un peu coloré, et ce ne sera pas écrit dans mon carnet. Écrire est à peu près le seul truc qui m'aide à ne pas devenir cinglée entre ces murs. Avec la musique. Là je me nécrose. C'est chouette cette idée de cocher des cases mais il me faudrait une matinée sans case à cocher, à un moment où je suis seule.
Bon j'ai commencé en disant que c'est pas compliqué et en fait c'est compliqué.
Allez. Étirements, marche, écriture et arrêter le sucre rapide.
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*prends une profonde inspiration
pour la dernière fois
le crédit, c'est soeurdelune ou lune
pas soeur de lune
pas Soeur De Lune (nioooon pas les majuscules)
c'est soeurdelune, avec ce que ça implique d'inexactitudes orthographiques, en minuscules, tout collé ensemble
voilà, merci
(mais vraiment sinon écrivez lune c'est plus simple, les deux se valent (ou faites un copié-collé, comme c'est écrit sur les billets de mes avatars en plus))
#NE VOUS MOQUEZ PAS D'ACCORD#je sais que ça a l'air ridicule#et oui c'est vrai c'est pas bien grave mais ça me chiffonne ok 😂#on va finir par y arriver ptdr#et sinon merci aux gens qui l'écrivent comme il faut coeur coeur sur vous ♡
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tag game du rpg
règles du jeu : créer un nouveau billet en copiant-collant les questions ci-dessous, y répondre, puis tagger d'autres rpgistes !
Bon je ne fais jamais ces jeux mais si je suis taguée par @valhdia ET @timuschaos (entre autres), j'accepte mon sort. ✨
depuis combien de temps fais-tu du rp? — je ne sais plus exactement quand j'ai commencé et j'ai fait plusieurs pauses entre temps, mais je dirais facilement plus de 10 ans.
quel était le premier personnage que tu as créé? — une gigantesque connasse à la tête d'un empire multimédia, sous les traits de Natalie Portman. C'était une vraie attention whore qui faisait et défaisait les réputations au gré de ses humeurs.
quels sont les faceclaims que tu utilisais souvent à tes débuts? — j'ai abusé de Ben Barnes à une époque mais à part lui, je ne réutilisais pas tant que ça mes fc au départ. Par contre aujourd'hui j'ai mes petits chouchous -- notamment Riz Ahmed qui a volé mon coeur et que je veux jouer absolument PARTOUT, je me confesse.
y a-t-il un genre/univers dans lequel tu n'aimes pas du tout rp? — les forums city vraiment mega chill, de type slice of life, où j'ai beaucoup de mal à trouver une ligne directrice à mes personnages ; je perds la motivation s'ils n'ont pas vraiment d'objectifs.
quelles sont les dynamiques entre personnages/types de liens que tu aimes le plus? — j'aime beaucoup jouer des liens nuancés entre des personnages qui ont un passif très complexe, des relations qui s'étalent sur plusieurs années au cours desquelles iels ont pu être allié.e.s autant qu'ennemi.e.s à des périodes différentes. Dans la même veine, j'adore les ships enemies/rivals to lovers (bonus si c'est un slow burn).
dans quels fandoms ou univers aimes-tu le plus rp? — j'ai un faible pour les univers fantastiques, en particulier les forums avec des créatures surnaturelles. Je dirais que du moment qu'il y a de la magie, le forum a de fortes chances de m'intéresser (je dis ça mais en vrai je suis super picky, oops).
un personnage que tu ne joues plus actuellement mais que tu aimerais reprendre? — LUKYAN. 🐺 Un chasseur de créatures super vénère qui s'est fait mordre par un loup-garou un soir de pleine lune et qui l'a légèrement mal vécu.
y a-t-il des archétypes de personnages que tu joues souvent? — je suis abonnée aux personnages morally grey ascendant bitchy drama queens. 💅
y a-t-il un livre ou un écrit autre qui t'as beaucoup influencé·e pour écrire? — mhmm pas vraiment influencée, mais je citerais tout de même Leigh Bardugo pour l'inspiration que j'ai pu puiser dans ses œuvres pour inventer des univers ou des factions/gangs.
une recommandation pour finir (livre, film, ou pourquoi pas un forum)? — je suis en train de lire Yellowface par Rebecca F. Kuang, ça parle d'appropriation culturelle et de représentation. C'est une sorte de satire de la société actuelle et du monde de l'édition. Je ne suis pas encore très loin dans le livre mais pour l'instant, je suis curieuse de lire la suite!
☞ je tague : les bb @halxmshiral @lunnyii & @amaaaterasu + @maxeine-txt parce que je suis curieuse (sans obligation obvi) ♡
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Mardi
Aujourd'hui, tout est allé de travers. Mais j'ai pris mon premier vrai bain de soleil de l'année et mis mes lunettes noires pour lire Kyoto mon amour de Frédéric Chateau. J'ai contacté la Tasmanie, l'Argentine et les USA sur ondes courtes. Côté musique, j'ai découvert Bekar grâce à L, et j'aime bien. Sinon, j'ai visité ces derniers temps des expositions et vu des films dont je n'ai pas parlé ici. A des moments de plus en plus fréquents, je ne trouve rien à dire à personne. Rien qui soit capable de m'intéresser, écrit Pierre Hebey dans "Le goût de l'inactuel - III". Plus loin, il dit aussi, et ça me touche de près : Il y a des êtres qu'on reste tout ébloui d'avoir connus. Ceux qui, dans le passé, nous ont permis de découvrir l'existence d'une cinquième saison, plus joyeuse, plus riche, plus vivante et plus ensoleillée. Demain, c'est le premier jour du printemps, et cette nuit, la lune est belle. Alors...
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Je t’ai écrit au clair de lune Sur la petite table ovale, D’une écriture toute pâle, Mots tremblés, à peine irisés Et qui dessinent des baisers. Muets comme l’ombre et légers Et qu’il y ait le clair de lune Et le bruit des branches penchées Sur cette page détachée
Cécile Sauvage, Je t’ai écrit au clair de lune
#Cécile Sauvage#Je t’ai écrit au clair de lune#livre#livres#book#citation#citation française#littérature#littérature française#poésie#poème
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Ph . la bouquiniste
George Pichard a repris "étrangement" cette dernière illustration de M. Van Maele pour sa Marie -Gabrielle de sainte-Eutrope(?)...
*
"Bien loin que la foudre infernale l' épuisât, la fit languissante, elle se releva redoutable et les yeux étincelants. La lune, qui, chastement, s'était un monent voilée, eut peur en la revoyant. Epouvantablement gonflée de la vapeur infernale, de feu, de fureur et (chose nouvelle) de je ne sais quel désir, elle fut un moment énorme par cet excès de plénitude et d' une beauté horrible. Elle regarda tout autour… Et la nature était changée. Les arbres avaient une langue, contaient les choses passées. Les herbes étaient des simples. Telles plantes qu'hier elle foulait comme du foin, c'étaient maintenant des personnes qui causaient de médecine.
*
L'unique médecin du peuple, pendant mille ans, fut la Sorcière. Les empereurs, les rois, les papes, les plus riches barons, avaient quelques docteurs de Salerne, des Maures, des Juifs, mais la masse de tout état, et l'on peut dire le monde, ne consultait que la Saga ou Sage-femme. Si elle ne guérissait, on l'injuriait, on l'appelait sorcière. Mais généralement, par un respect mêlé de crainte, on la nommait Bonne dame ou Belle dame (bella donna), du nom même qu'on donnait aux fées.
*
La femme n’a d’amis que ses songes, ne cause qu’avec ses bêtes ou l’arbre de la forêt. Ils lui parlent ; nous savons de quoi. Ils réveillent en elle les choses que lui disait sa mère, sa grand-mère, choses antiques, qui pendant des siècles ont passé de femme en femme. C’est l’innocent souvenir des vieux esprits de la contrée, touchante religion de famille, qui, dans l’habitation commune et son bruyant pèle-mêle eut peu de force sans doute mais qui revient et hante la cabane solitaire.
*
Le grand et puissant docteur de la Renaissance, Paracelse, en brûlant les livres savants de toute l'ancienne médecine, les grecs, les juifs et les arabes, déclare n'avoir rien appris que de la médecine populaire, des "bonnes femmes", des bergers et des bourreaux; ceux-ci étaient souvent d'habiles chirurgiens (rebouteurs d'os cassés, démis) et de bons vétérinaires. Je ne doute pas que son livre admirable et plein de génie sur les "Maladies des femmes", le premier qu'on ait écrit sur ce grand sujet, si profond, si attendrissant, ne soit sorti spécialement de l'expérience des femmes même, de celles à qui les autres demandaient secours : j'entend par là les sorcières qui, partout, étaient sages-femmes. Jamais, dans ces temps, la femme n'eût admis un médecin mâle, ne se fût confiée à lui, ne lui eût dit ses secrets. Les sorcières observaient seules et furent, pour la femme surtout, le seul et unique médecin.
*
Leur juge qui les brûle est pourtant charmé d’elles : « Quand on les voit, dit-il, passer, les cheveux au vent et sur leurs épaules, elles vont, dans cette belle chevelure, si parées et si bien armées, que, le soleil y passant comme à travers une nuée, l’éclat en est violent et forme d’ardents éclairs… De là, la fascination de leurs yeux, dangereux en amour, autant qu’en sortilège.
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Des nouvelles de l’écriture
On ne va pas se mentir, on n'est pas en mai... Pourtant, ce mois aura été Star Wars. De façon assez démente, d'ailleurs, vu que j'ai écrit et publié une fic de plus de 11 000 mots. Le total du mois se situe à 38 500 mots ! C'est tellement satisfaisant <3
Tous ces mots, c'est un peu de Hallmark Movie - j'ai passé la phase de transition qui me bloquait donc ça va bien redémarrer une fois que ma phase de lune de miel Star Wars sera passée. C'est aussi un peu de Genshin - je sais que j'ai l'air de changer de fandom, mais j'ai encore trois fics en cours pour Genshin et j'ai l'intention de les finir, dès que le jeu nous ramènera à Sumeru, ça ira mieux.
Star Wars m'a donc bouffé la tête, une fic qui devait être une simple ficlet parce que @trinitrine voulait un bisou obikin s'est transformé en un truc qui fait plus de 18 000 mots au nom de code "It was only a kiss" et qui est loin d'être fini, parce qu'apparemment, je suis plus capable d'écrire un truc simple sans éprouver le besoin de le justifier. Cette fic en cours m'aura néanmoins permis d'écrire Et tout au bout, ta main tendue, puisqu'elle me permettait d'y faire mes premières armes et de trouver une "voix" aux personnages.
Dans le tas, il y a aussi une fusion avec Scum Villain que j'aimerais écrire juste parce que je suis ravie de mon plot twist à la fin, mais je ne suis pas sûre d'avoir l'énergie d'aller jusque-là, du bidouillage qui ne mérite pas d'être détaillé, et une ficlette Gen qu'il faut que je corrige.
Je fais des rapports abstraits pour me congratuler, mais est-ce que ça intéresserait quelqu'un que je mette des extraits de temps en temps ?
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Au revoir
(Le musicien fantôme, épisode 8 et fin – parce que, contre toute attente et à ma grande surprise, j’ai réussi à terminer ce truc. Joie bonheur.)
C’est le moment de vérité. Jamais je ne me suis senti aussi nerveux de présenter une de mes compositions au public. Mais jamais non plus n’ai-je eu affaire à un auditoire si difficile. Une dizaine de sirènes se sont regroupées à bâbord, le visage fermé, après avoir calmé la tempête. Elles attendent sans un mot, dans la lumière de la lune montante, que l’équipage du Musicien fantôme entame son chant. Je sens les spectres fébriles, et même mon impassible grand-père montre des signes de nervosité. Je leur ai donné l’espoir que cette fois serait la bonne, et je n’ose imaginer ce qui se passerait en cas d’échec.
Je chasse cette éventualité de mon esprit. J’ai fait de mon mieux. Sans fausse modestie, cette pièce est mon chef-d’œuvre. Elle arracherait des larmes à une pierre. Quant aux paroles, si j’y ai ajouté une touche poétique, je suis resté le plus fidèle possible aux regrets exprimés par les spectres lors de nos conversations – je ne pouvais formuler d’authentiques excuses à leur place. Mon grand-père a écrit lui-même de longs passages dépeignant la grâce des sirènes, la beauté de leur chant et l’effroyable crime d’y avoir mis fin. Je dois dire qu’il n’a pas une mauvaise plume – et qu’il semblait sincère.
Je suis même parvenu à transformer cette bande de marins en un chœur plus qu’acceptable qui, à force de répétitions exigeantes, est capable d’une interprétation poignante, à défaut d’être toujours juste. Je ne pense pas que nous arriverions à un meilleur résultat avec plus de temps.
Alors, alea jacta est.
D’un geste, je donne le départ. Les premières notes montent dans l’air du soir, un peu tremblantes. Puis elles s’affirment, s’enchainent d’une façon si naturelle que c’en est presque magique et je ne peux m’empêcher, une fois de plus, de m’émerveiller face à cette transformation, quasi alchimique, des notes abstraitement agencées par mon cerveau en une émotion palpable. Concentré sur la direction du chœur, emporté par la musique, j’en oublie l’étrangeté de mes interprètes et la présence, en retrait, de l’équipage de l’Icare. J’en oublie même de me retourner pour scruter les réactions, pourtant capitales, de l’auditoire.
Ce n’est que lorsque le silence retombe, encore porteur de l’écho des dernières notes, que je me soucie enfin du verdict des sirènes.
Est-ce un rayon de lune qui fait briller leurs yeux, ou avons-nous réussi à les émouvoir ? Comme en réponse à ma question, une larme unique coule sur la joue d’une sirène au maintien solennel. Se tournant face à mon grand-père, elle incline lentement la tête dans un geste grave. A ce signal, toutes les sirènes disparaissent d’un même mouvement dans les profondeurs de l’océan, me laissant avec une douloureuse sensation de perte et l’impression de m’éveiller d’un rêve.
Les spectres poussent un long soupir, presque un gémissement, qui n’est pas sans évoquer le souffle glacé qui accompagne l’ouverture d’un tombeau. Je les vois pâlir et perdre leur consistance, ressemblant de plus en plus aux formes éthérées des récits de fantômes. La main sur le cœur, mon grand-père incline le buste vers moi, s’évaporant peu à peu dans la clarté lunaire, jusqu’à ce qu’il ne reste rien de lui.
Je reste planté là, à regarder longuement l’endroit où il se trouvait, jusqu’à ce qu’une main sur mon épaule me tire de mon engourdissement.
« Je ne connais pas grand-chose en matière de musique mais c’était quelque chose. » Esteban a les yeux rougis et, derrière lui, les membres de son équipage essuient furtivement des larmes. Je mentirais si je disais que je n’en retire pas une immense fierté.
Les privations de ces derniers jours, passés presque sans nourriture ni repos, ajoutées à la joie de retrouver Esteban après l’isolement que je me suis imposé pour conserver ma concentration, me laissent chancelant et je m’effondre lourdement dans ses bras. Il me guide précautionneusement jusqu’au bastingage où je m’appuie, pendant qu’il demande à l’un de ses hommes de me trouver quelque chose à manger.
- Tu devrais te reposer, dit Esteban en s’accoudant à mes côtés.
- Dans un moment.
Je veux admirer, aussi longtemps que je le peux, les flots sombres dans lesquels ont disparu les sirènes, les reflets de la lune sur les vagues maintenant apaisées, les étoiles qui brillent dans le firmament dégagé et pur. Nous restons un long moment dans un silence confortable, que je finis par briser :
- Je suis désolé pour ton bateau.
Il a un geste désabusé et semble s’absorber dans la contemplation de la voûte céleste, rétorquant d’un ton qui se veut léger :
- Je suppose qu’avec un nom pareil, il était destiné à se brûler les ailes tôt ou tard.
Ce n’est pas à moi qu’on peut cacher un tremblement dans la voix, si ténu soit-il. Je pose la main sur son avant-bras.
- Il semblerait que j’hérite de celui-ci et qu’il ait besoin d’un capitaine. Il est à toi. C’est le moins que je puisse faire, même si je sais qu’il ne remplacera pas l’Icare.
Il se tourne vers moi et cligne lentement des yeux, avant de me remercier d’un hochement de tête. Avec un léger haussement d’épaules, j’ajoute :
- Je ne sais même pas si c’est un bon navire. Je ne connais pas grand-chose en matière de bateaux.
Cela lui arrache un sourire en coin.
- J’ai eu plus que le temps de l’explorer ces derniers jours. C’est un bon bateau, oui. Même s’il a besoin d’un sérieux entretien. – Il s’étire. – Et d’un nouveau nom.
Il y réfléchit un moment avant de déclarer, catégorique :
- Il me semble qu’Orphée s’impose.
Je secoue la tête avec autant d’amusement que de tendresse. Il va falloir, sur le chemin du retour, que je l’interroge sur cette obsession pour la mythologie.
- Et tu ne crains pas que cela annonce une autre fin tragique ?
- Ah, il y a toujours une fin, plus ou moins tragique. Mais jusqu’à ce qu’elle survienne, ce nom me rappellera un autre musicien intrépide.
A son regard appuyé, je me sens rougir de plaisir.
- « Intrépide » ? Tu me prêtes beaucoup de crédit. Je n’ai cessé de trembler de terreur tout au long de cette aventure.
- Il n’y a pas de réelle aventure dont la peur serait absente, réplique-t-il simplement.
Je considère sa réponse un instant.
- Je ne sais pas si je suis taillé pour l’aventure, finis-je par soupirer. Regarde où ça a mené mon grand-père… et je t’ai fait perdre ton bateau…
Esteban me tapote l’épaule pour me rassurer.
- Je savais que je m’engageais dans une expédition risquée. Et tu as tenu ta part du marché. Je ne me suis pas ennuyé. Quant à moi, il me reste à respecter mon dernier engagement : te ramener à bon port. Je vais donner des ordres.
Il fait un pas vers l’arrière du navire et j’hésite à le retenir. Je voudrais lui dire… mais j’ai peur d’être ridicule. Peut-être a-t-il perçu mon hésitation car il se retourne, l’air incertain lui-même.
- Bien sûr… fait-il à mi-voix, comme s’il craignait de dire ces mots tout haut, si par hasard tu… enfin si tu voulais un peu plus de temps pour réfléchir à… hum… une éventuelle carrière d’aventurier… rien ne nous oblige à rentrer en droite ligne. On pourrait faire un détour…
Malgré l’obscurité, je pourrais jurer qu’il est en train de rougir. Adorable, définitivement adorable. Je souris.
- J’aimerais beaucoup.
#Ils vont me manquer ces deux idiots#30jourspourécrire#30jourspourecrire#french#français#écriture#my writing#sls's stuff
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Suis-je un sentiment ?
Lorsque la nuit tombe à la fin de l’année, je me dois de voir que plus de trois sont passées Un ciel sombre, un croissant de lune qui se lève à l’horizon, comme celui qui, de ce recueil, est la raison Les écrits qui me précèdent ne sont pas mal faits, mais ils ne font que prétendre, où peut-être que cet autre moi était mauvais Je me libère du miroir, parce que je n’ai plus à vivre en parallèle d’anciens espoirs Et je le libère aussi, va-t’en, toi et ta tristesse, toi et ton cynisme, toi et ton suicide Mais avant tout, oui, surtout, va-t’en avec tous tes meurtres dont je reprends la responsabilité
De quelle empathie tu parles ? Ne te bats pas pour ce que tu n’es pas Des sentiments, des émotions, évidemment, je ne suis pas supérieur à ce qui existe ici-bas Ce soir, je poste une lettre et je m’en vais, parce que le soleil se lève Nous vivrons ensemble, parce qu’une nouvelle fleur est née, d’une graine qui n’aurait jamais cru voir le bleu du ciel Il n’y a aucun moyen de capturer mon essence, même si j’ai pu essayer
L’art se mouve et l’artiste bouge À demain
#writings#ego essem#egone sum#done#écriture#poem#my art#poetry#writing#literature#my writing#art#poésie#poésie francophone#poésie française#french writing#french poem#french poetry
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JO Paris 2024 : une ouverture… sur le néant...
La convention entre nous est précise : l'été, ce blog devient hebdomadaire... ''sauf nécessité''. J'ai un peu hésité avant d'écrire quelque chose sur la cérémonie d'ouverture des Jeux Olympiques de 2024, ce moment de honte et de déshonneur. J'en avais envie autant que j'étais dégoûté de m'abaisser à commenter un tel étalage de saletés. Quelques demandes de lecteurs ont fait taire cette fausse pudeur. Et puis les sondages : 83% de satisfaits (ceux, sans doute, qui regardent le doigt de celui qui montre la lune...), mais 72% de dégoûtés... les gens ne savent plus ! On avait cru ''toucher le fond'' avec l'Eurovision 2024... mais il ne faut jamais douter de la dangerosité du progressisme et de la perversité des progressistes !
J'avoue avoir été rassuré par la levée de boucliers mondiale qui a condamné sans appel cette infâme ''wokerie'' française : même les évêques catholiques français, peu habitués à un tel courage et à une telle conviction, ont trouvé à redire, timidement (''le spectacle était beau, mais...''). Et le plus ridicule a –comme souvent, voire comme toujours-- été notre Méchencon : comblé au début, il a retourné sa veste lorsqu'on lui a confirmé que l'Islam condamnait de tels blasphèmes... et il s'est alors con-fondu (je tiens à ce tiret !) en tweets contre ceux qui ont pratiqué ce soir-là son sport préféré : taper sans limite sur l'église, la foi et les croyants...
Mais revenons à nos moutons –qui sont des moutons enragés. Il ne fait pas de doute que les 2 milliards et quelque de chrétiens, de par le monde, ont été humiliés par le spectacle décadent dirigé contre eux par ceux qui pratiquent au quotidien toutes les horreurs qu'ils essaient d'imputer à cette religion... dont ils ne savent rien et qu'ils assimilent donc à leurs mœurs dépravées et à leurs pratiques décadentes... Car ce que ces pornographes ont étalé n'avait rien à voir avec une célébration de l'esprit sportif : cette enfilade de scènes provocantes et perturbantes était une tartinade d'extrémisme woke. Tous les poncifs, les lieux commun et les contre-vérités cent fois démontrées fausses étaient au rendez-vous de cette misère de la pensée... Il ne manquait pas un seul des clichés cent fois éculés, sauf l'incontournable ''bonne-sœur-en-cornette'', obligée des défilés LGBT etc... ! Que ces ''créatifs'' peuvent donc manquer d'imagination ! Ils sont nuls !
Seuls points ''nouveaux'' (= ceux dont on se serait le mieux passé !) : Marie Antoinette en rose et rouge, mais décapitée (c'est charmant !), l’ostension d'une relation de trouple (= un ''couple à 3''. Que c'est frais et romantique !), ou des hommes qui s’apprêtent à copuler ensemble (quel joli spectacle pour les enfants !)... sont autant d'insultes à la décence et au respect humain. Question suivante : quel rapport peut-il y avoir entre l’esprit sportif et ces mises en scène provocantes.... si ce n'est le désir de ''dé-catholiciser'' un peu plus, par ce spectacle d'une extrême indécence, et de choquer les ''conservateurs'' –qui n'ont jamais mérité autant qu'aujourd'hui d'être écrits, à jamais, en un seul mot ?
Le tableau de la Cène, honteusement souillé avec des drag queens en un soi-disant défilé de mode... les éléments de disco et les performances (?) de Lady Gaga... la scène où Jésus est remplacé par une femme obèse LGBT... la représentation grotesque de Marie-Antoinette dont la tête coupée parlait, ou l'inclusion d'un homme nu (laid, gras et suiffeux, moche à faire peur) peint en bleu Schtroumpf (il paraît que ça se voudrait ''inclusif''. En quoi ?) s'ajoutent à l'insulte aux français qu'est le coût de cette prétentieuse décadence, à un moment où la Nation n'arrive pas à se dépêtrer d'une crise immense due, comme par hasard, à l'impéritie absolue des inspirateurs de cette gigantesque clownerie dégueulasse... On attendait d'eux une description de ''la France recevant le monde'', et on a eu ''la France telle qu'ils voudraient la voir disparaître''... Le monde, en fait, a tranché : c'est NON !
Le coût de cette cérémonie est un outrage pour les contribuables. Le budget initial de 122 millions d'euros pour la cérémonie a explosé, avec un coût total des Jeux désormais estimé à 11 milliards d'euros. La France, déjà endettée à hauteur de 3.100 milliards d'euros, gaspille ses ressources dans un spectacle de débauches même pas tentantes. Les cachets extravagants (700.000 € pour Aya Nakamura, 2 millions pour Céline Dion (unique joli moment, dans ce cauchemar), sans oublier Lady Gaga et l'océan des inconnus grassement rémunérés pour cette horreur, alors que de nombreux français peinent à joindre les deux bouts) illustrent un mépris total pour la réalité économique du pays. Que les ''gros sous'', pourtant, ne nous fassent pas oublier le ridicule de notre belle Garde Républicaine se trémoussant sans grâce autour de la chanteuse sans voix Aya Nakamura, dans un mélange incongru où ce symbole de la République a été associé à la déchéance des traditions républicaines, et où la dignité de la France a été bafouée dans une scène qui ridiculise son image, son Histoire, et son honneur.
Ce mélange de diversité perverse, de féminisme déplacé et mortifère, de wokisme destructeur de toute humanité, de fausse inclusion et de clichés à prétention culturelle... ne fait que diviser plutôt qu'unir. Ce n'est pas ce que l'on attend des Jeux Olympiques, qui devraient être un moment de rassemblement et de célébration des valeurs universelles du sport. Comme le disait récemment Henda Ayari : ''Si c’est ça, le Nouveau Monde qu’on nous propose, je n'en veux pas : je préfère faire machine arrière…''. Cette musulmane (connue pour son rôle important dans le scandale dit ''Tarik Ramadan'') ajoute : ''En tant que femme, je tiens à défendre nos valeurs de liberté, d'égalité et de fraternité, et les racines chrétiennes de notre pays, même si je ne suis pas chrétienne. Ces racines font partie intégrante de notre identité nationale et méritent d'être respectées. Nous devrions être plus nombreux à soutenir nos frères chrétiens face à ces attaques. Les Jeux Olympiques doivent être un moment de fierté et d'inspiration, et non un spectacle de débauche et de provocation imposé par un extrémisme woke qui fait penser à un remake de Sodome et Gomorrhe, et qui marque la déchéance de notre société et de ses valeurs''.
Sa conclusion est un appel vibrant qui devrait réveiller nos consciences endormies, hébétées, et comme droguées : ''Les chrétiens et les patriotes français qui sont attachés à nos valeurs et à la dignité humaine doivent se réveiller. Ils doivent réagir, refuser de se laisser piétiner et dénoncer ces abus, et pas seulement sur les réseaux sociaux, il faut agir concrètement ! Il est temps de rétablir le respect et la dignité lors d’événements importants et de leur rendre leur véritable sens''. Tant qu'une seule voix comme celle-ci se lèvera et se fera entendre dans les borborygmes vulgaires des ennemis de l'humanité et de toute civilisation... l'espoir ne sera pas définitivement perdu...
H-Cl.
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Je t’ai écrit cette lettre
Fandom : Naruto
Relationship : Sasuke x Sakura
Voici ma participation pour le Year of the OTP 2023 pour le prompt : Je t’ai écrit ceci.
J’espère que ça vous plaira.
Résumé : Sasuke rangea rageusement la lettre dans sa poche. Idiot de Naruto, idiot de Kakashi, pensa-t-il. Ils n’avaient aucun besoin de se mêler de ses affaires.
Disclaimer : Naruto appartient à Masashi Kishimoto.
@yearoftheotpevent
AO3 / FF.NET
Sasuke rangea rageusement la lettre dans sa poche. Idiot de Naruto, idiot de Kakashi, pensa-t-il. Ils n’avaient aucun besoin de se mêler de ses affaires.
Sasuke avait loué un petit appartement à son retour à Konoha et Naruto était venu lui rendre visite dans la matinée. Ils ne s’étaient pas revus depuis le lendemain du mariage du jeune Uzumaki car lui et Hinata étaient partis en lune de miel. Ils étaient revenus la veille et Naruto avait décidé de rendre visite à son vieil ami, comme il avait déclaré à Sasuke lorsque celui-ci avait ouvert la porte de son appartement. Au bout d’un moment, Naruto remarqua une lettre posée sur la table basse du salon.
« Qu’est-ce que c’est ? Demanda-t-il en prenant la lettre. »
Sasuke écarquilla les yeux. C’était la lettre qu’il avait écrit à Sakura lors de son voyage de rédemption. Il lui avait écrit qu’il l’aimait et qu’il voulait qu’elle parte avec lui. Cela lui avait été plus facile de coucher ses sentiments sur un papier plutôt que de lui avouer en personne, même s’il n’avait jamais été le genre d’homme à écrire de grandes déclarations d’amour. Mais il n’avait jamais eu le courage de lui envoyer la lettre. Bien sûr, il avait fallu que Naruto la voit. Il n’osait déjà pas la donner à Sakura, alors ce n’était pas pour que Naruto la lise.
« Rends-la moi !
-C’est une lettre pour qui ? C’est pour Sakura-chan ? »
Sasuke rougit.
« C’est une lettre d’amour pour Sakura-chan ? »
Sasuke rougit encore plus et Naruto sourit jusqu’aux oreilles. Sasuke connaissait cette expression. C’était la même qu’il avait lorsqu’ils étaient genins et qu’il cherchait à l’ennuyer. Même s’il était marié et qu’il serait le prochain Hokage, par moment Sasuke avait l’impression qu’il était toujours l’enfant farceur de douze ans qu’il avait été. Naruto s’apprêtait à déplier la lettre. Sasuke se précipita sur lui, mais Naruto l’évita de justesse.
« Naruto, ragea Sasuke. »
Il ne rougissait plus à cause de la gêne qu’il ressentait, il était désormais en colère.
« Allez Sasuke, laisse-moi t’aider. Je peux te dire si ta lettre n’est pas trop mièvre. »
Sasuke essaya de l’attraper, mais Naruto l’esquiva à nouveau avant de s’enfuir par la fenêtre. Le jeune Uchiha le suivit. Il était hors de question qu’il le laisse s’en tirer comme cela. Ils se poursuivirent dans les rues de Konoha, devant le regard médusé de certains passants et indifférent d’autres habitués au comportement des deux amis. Cette poursuite se termina en combat sur le pont du village, Sasuke voulant récupérer sa lettre et Naruto refusant de la lui donner. Tous deux n’avaient pas remarqué que Kakashi les observait. Ils finirent par tomber à l’eau. Kakashi ramassa la lettre qui était tombée par terre et l’ouvrit. Il rit légèrement en la lisant.
« Et bien Sasuke, je ne savais pas que tu écrivais si bien. »
Sasuke rentrait chez lui. Il était trempé et énervé, mais au moins il avait récupéré sa lettre. Il la sortit de sa poche et la regarda à nouveau. Elle était chiffonnée mais au moins, Naruto n’avait pas réussi à la lire. Même si cela le contrariait que Kakashi l’ait lu.
« Sasuke-kun ! »
Il leva les yeux et vit Sakura arriver vers lui. Elle fronça les sourcils en voyant son état.
« Qu’est-ce qui t’es arrivé ?
-Naruto, répondit-il simplement. »
Sakura acquiesça, n’étant pas surprise. Sasuke jeta un coup d’œil à la lettre. C’était maintenant où jamais. Il la lui tendit timidement.
« Je t’ai écrit cette lettre. »
Sakura rougit et la prit. Elle la déplia et commença à la lire. Elle fronça les sourcils et Sasuke sentit son cœur s’accélérer. Est-ce qu’elle allait refuser ses sentiments ? Est-ce qu’elle refuserait de partir avec lui ? Il avait l’impression que tout ce passait bien entre eux. Mais peut-être aurait-il dû réfléchir plus longtemps. Il lui demandait de quitter sa famille, son travail, ses amis pour le suivre. À quoi est-ce qu’il pensait ?
« Sasuke-kun. »
Il retint son souffle quelques secondes.
« Je ne peux pas la lire. »
Elle lui rendit la lettre et il la regarda. Elle était tâchée et par endroit, l’encre avait bavé à cause de l’eau. Elle était complètement illisible. Kakashi n’avait pas pu la lire non plus. Il s’était moqué de lui, pensa Sasuke, agacé.
« Qu’est-ce que tu m’avais écris ?
-Je te le dirai plus tard. Si on allait dîner dans ce nouveau restaurant où tu voulais aller. »
Sakura sourit et acquiesça. Il lui prit la main et ils se dirigèrent vers le restaurant. Ce n’était pas grave si elle n’avait pas lu la lettre, pensa Sasuke. Il était désormais temps qu’il lui avoue ses sentiments et cette fois il les lui dirait de vive voix.
Fin
#year of the otp#year of the otp 2023#naruto#sasusaku#sasuke x sakura#sasuke uchiha#sakura haruno#my writing
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J'ai froid. Il y avait ça par terre. J'ai bien travaillé aujourd'hui. J'hésite à ranger. Il faut que je me démaquille. Ça fait longtemps que je n'ai pas écrit en format journal ici, ou que j'ai reçu une lettre... Les deux me manquent. Il me semble que c'est depuis que mon chat est mort que je ne vous ai plus écrit. J'espère que vous allez bien. Je suis toujours en vie pour ma part - idk how honestly. J'ai étudié à la médiathèque et j'ai trouvé des bouquins incroyables.
J'ai juste emprunté Nakamura et Inoué au final. Je regrette un peu de ne pas avoir pris un Mishima... Mais il y en a là bas et les autres livres devraient m'attendre sagement aussi alors ne paniquons pas.
J'ai ri un petit peu aujourd'hui.
Il y avait devant T. et moi des personnes que je connaissais mais j'ai évité tout contact. Et puis j'ai évité tout contact avec absolument tout le monde. Je vis dans une bulle de solitude ; je ne me savais pas si solitaire. Je n'apprécie pas être seule, pas spécialement, mais je n'ai pas envie de voir les autres. Je me sens en décalage, j'en ai marre des efforts et des justifications... Tant pis. Ce sera pour quand le soleil reviendra.
J'ai enfin un pantalon de pyjama ! Et il y a un poisson dessus. <3
Et oui je suis gelée sur une pile de vêtements avec mon énorme ours en peluche contre moi ; oui oui j'ai bien eu 23 ans cet octobre. Oui oui je suis toujours déprimée et je m'auto trigger c'est super. Oui oui c'était sarcastique. Oh merde il me reste 20% de batterie. Fuck. Je vais chercher mon chargeur, me démaquiller et me brosser les dents, déplacer le tas de fringues... Je rangerai demain (promis).
Suis fatiguée et j'en ai marre. Suis aussi triste et me tape une migraine. Suis pas hyper satisfaite de mon poème Cadavre Exquis... Je vais peut-être le retravailler. Sinon je suis tombée sur une citation de Sylvia Plath (vous savez que je l'adore)... C'était dans le livre des symboles, un extrait d'Ariel à propos de la lune :
La Lune et le cyprès.
Sylvia t'es vraiment super forte. Love you even if you are dead. Might write you a letter one day. Also, I burned things from the past, I enjoyed it. Might do it again.
Gd8.
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Mercredi
Dans onze jours, ce mois de juillet si bizarrement commencé va changer de visage, car si tout va bien, mes Eurasiens d’amour se jetteront alors dans mes bras. En attendant, je rêvasse au soleil, bois du thé glacé, me régale de chansons retrouvées de Bob Dylan, comme Life is hard (album « Together through life ») ou Spirit on the water (album «Modern Times », thème de la tournée qui m’avait permis de le voir en 2008 au Zénith de Toulouse). Et puis je lis avec bonheur « Que reviennent ceux qui sont loin », de Pierre Adrian, qui a pour cadre la Bretagne et la grande maison familiale où se croisent en été toutes les générations. Il écrit, et j’applaudis : Août était le mois qui ressemblait le plus à la vie. Aussi, plus loin : Et je songeais qu’il n’y a qu’au mois d’août qu’on est vraiment un enfant. (sous-entendu, libre, en plein air et en mouvement). Et encore : Je ne supportais pas l’idée d’un lieu où je ne reviendrais plus jamais. (...) Et je croyais que toute la vie, il serait possible de courir partout et de revenir. Comment ne pas penser à notre maison familiale, que j’ai contribué à faire vendre alors que je l'avais toujours considérée comme mon ultime refuge. Auparavant, j’ai lu deux bons romans offerts par mon amie J. : « A pied d’œuvre », de Franck Courtès, et « La Société très secrète des marcheurs solitaires », de Rémy Oudghiri, où j'ai pioché de belles citations : La musique est le désir des choses qu’on ignore, signée Gabriel Fauré, ou : Quand on écoute sans regarder, on voit, de Fernando Pessoa. Les nuages filent, héron cendré et grand cormoran s’affrontent sur les eaux paresseuses de la Garonne, les fruits s’énervent d’été, j'attends le retour de la lune et contemple, rassuré, la pile de livres qui m’attendent : « Dans son sillage », roman de Jessica Andrews recommandé par ma fille, dont je suis aveuglément, ou presque, les prescriptions littéraires et musicales ; « Chelsea Girls », récit autobiographique de la poétesse Eileen Myles ; « Les Jaloux », de l’excellent James Lee Burke (86 ans), dont je lis tout ce qui paraît depuis une quinzaine d’années, comme je le faisais avec d'autres vieux compagnons, Charles Bukowski ou Jim Harrison. Je sais, je parle trop, mais pas souvent.
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De la Good News, Du Crash Douteux et De la Boule Bleue.
Dès le commencement des exactions de "l'armée la plus morale du monde" (TM) des dieux de la Terre qui suivirent les massacres et viols du Hamas de début octobre, j'alertai, chiffres et explications détaillées à l'appui.
Mes explications s'appuyaient sur des années de travail sur l'extrémisme juif, en particulier le kahanisme, suprémacisme violent et expansionniste.
Les tarés usuels me harcelèrent, niant les faits, les bilans des victimes, la situation des habitants palestiniens, l'existence du peuple palestinien.
Pas une once d'humanité dans leur haine délirante face aux chiffres très impressionnants.
Je parlai de génocide dès le départ. Harcèlement, bien évidemment.
Netanyahu n'est qu'un élément. Il y a des cinglés finis à la pisse côté Israël et côté Palestine, plus leurs alliés notamment iraniens.
Ne CHERCHEZ PAS à me foutre dans un camp ou dans l'autre, je suis "ni keffieh ni kippa".
Les événements s'accélèrent...ce mandat est émis le lendemain de l'"accident" d'hélico du président iranien Raïssi, qui est mort avec son ministre des Affaires Etrangères et le principal imam iranien, un jour de Pentecôte, dans un "accident" qui rappelle celui d'Habyarimana en 1 994, attentat qui déclencha le génocide rwandais.
Les faits ont eu lieu alors que le trio de pontes venait inaugurer un barrage en Azerbaïdjan. Ce pays, est, comme je l'ai écrit en 2 020 au sujet des affrontements arméno-azéris, un fort allié d'Israël et un pays à forte communauté juive.
3e fait bien spécial, une boule de feu BLEUE a traversé le ciel portugais et fut vue jusqu'en Espagne. Je vous suggère également de regarder la lune et de "bien étranges variations" depuis 3 semaines, et de penser à l'éclipse solaire totale récente, ainsi qu'aux aurores boréales dans de nombreux pays.
Cela dit, qui diable suis-je pour avoir des "infos spéciales" sur ces infos ? Le clampin moyen, le taré du coin. Faites pas attention.
En vous souhaitant, m'sieurs dames, la belle journée, ou ck'il en reste.
Et méfiez-vous des contrefaçons.
Basile Pesso, 20 mai 2 024 (Fb) Avec post d'Elodie Guérandet sur le mandat d'arrêt international contre Netanyahu
#basile pesso#journalisme#onu#journalistes#écrivains#écrivains sur tumble#moyen-orient#politique#contenu original#analystes géopolitiques#israël#palestine#iran#azerbaïdjan#phénomènes étranges
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J’aime trop le murmure de lune pour laisser filer les étoiles. Quand une poète veille, c’est la nuit qui écrit.
Sandra Dulier - Nocturne
Belle nuit *
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Look My Way : l'amour écrit dans les étoiles? II
Ouverture des portes en musique: la chanson se veut introspective. Seul un diablotin fait irruption dans l'intimité mais disparaît de la scène. Il y a quelques bruits comme l'éclat du cristal d'Asmodée.
Il est bien lové dans son écrin par le Péché de la Luxure et on pourrait même imaginer que le cabas porte le sceau de Fizz en forme de cœur. Paradoxalement le couple le plus sain d'Helluva Boss aide sans le savoir et sans le vouloir à la rupture d'un autre potentiel, à une liaison qui se clôt sans fracas.
C'est ce que l'on ressent quand Stolas referme doucement l'écrin.
"On espère toujours un serment par le sang pour tenir le tome ouvert "
Allusion au grimoire, au pacte et au Stolitz en une phrase et un autre geste évocateur, la fermeture d'un livre.
Dès la première parole, le démon goétique se résigne car cela ne tient plus, la mascarade doit cesser. Il trônait dans sa bibliothèque irradiée de lumière mais il est déjà assombri par ce qui se profile et se replie dans l'obscurité.
"Et la lumière des étoiles continue de briller, nourrit les pouvoirs que j’ai aiguisés,
Oui, je suis un gardien qui veille sur ces rites anciens.
Et pourtant, je me vois dévié de ce chemin
Lors de ces nuits de pleine lune éclairées."
Certaines choses sont immuables tant elles sont anciennes (l'astronomie en est le reflet par excellence et note à part, c'est un domaine que j'adore).
Stolas se réfugie donc dans l'obscurité du cosmos qu'il maîtrise, joue avec les sphères imperturbables dans leur cycle de ses mains expertes.
Mais la lune sous ses doigts freine sa course, c'est un peu Stolas qui ne tourne plus rond, qui n'est plus tranquille, d’un démon royal bien établi en amoureux passionné et désespéré. Victime de la non réciprocité. Et ici encore plus renforcée avec l'univers astral qui est le terrain de jeu des destinées, de la fatalité, de l’inéluctable.
Ou alors c’est un Stolas qui tente vainement de suspendre le temps pour sauver ce qui peut l’être avant le retour dans l’ordre…
A bientôt pour le prochain billet. Oui désolée, votre serviteur prend son temps. La traduction est la mienne et peut être sujette à discussion.
Merci pour ceux qui ont pu précédemment noter ou partager mon post précédent 🙏
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