#écrire de la poésie
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laedde · 7 months ago
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Poésie moderne et contemporaine : les contraintes créatives sont-elles liées à ma perte de cheveux ?
Je prépare un recueil de poésie moderne et contemporaine, ce qui est encore plus casse-tête que vous pouvez l'imaginer...
Comme mentionné précédemment, je prépare un recueil de poésie moderne et contemporaine, ce qui est encore plus casse-tête que vous pouvez l’imaginer… Le principe de la poésie “moderne” est de se focaliser sur la forme plutôt que le fond : calligramme, typoésie… D’après les principes de l’Oulipo (“Ouvroir de littérature potentielle”), il s’agit également de s’imposer des contraintes pour se…
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cheminer-poesie-cressant · 1 month ago
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Dois-je tenir les mots, couchés sur le support qui sépare,
ou bien dressés dans l'espace qui rassemble ?
J'opte pour le recul. L'éloignement décidera pour nous.
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(Dans la portée des ombres, extrait)
© Pierre Cressant
(dimanche 16 octobre 2005)
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billetcognitif · 3 months ago
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À la pointeuse
Sonnet d'une série de poèmes ouvriers pleins de joie de vivre
Ne jamais rien finir, sauf peut-être un rye Pour fondre les benzos dans tout le tintouin, Chaque matin, l’alarme est un coup de poing Et le café, trop fort, me tord les entrailles.
Je t’ai revue hier pour les funérailles, Je t’aurais bien parlé, tu restais plus loin  ; L’illusion d’une vie a refait son foin  ; De nous imaginer, voilà, je déraille.
En pointant, j’ai croisé le vieux Stanislav, La gueule défraichie autant que son badge Ou son shit au henné qu’il refourgue en sav’.
Il repart en trainant son corps éclopé, Soi-disant je ressemble à lui à son âge  ; Je me demande encor pourquoi j’ai topé.
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mrlafont · 2 months ago
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Malgré le problème que représente mon existence, et malgré le fait que j'aurais peut-être préféré n'avoir jamais eu à les écrire, je suis fier de toutes ces pensées écrites. Je les parcours, un sentiment chaud, doux et familier me parcourt, me monte à l'âme, et au fond de cette solitude, comme une île perdue dans un univers inconnu, je sens que je me réconcilie, si non avec le monde, du moins avec moi-même, et le monde que mon existence elle-même représente. Ce sentiment poétique, qui hante tous les mélancoliques de la terre, est à la fois notre malédiction et notre salut. Ce que je retiens de toutes ces années d'introspection, de lutte contre et pour la vie, souvent en vain, c'est que le souvenir de soi constitue une étrange et intarissable joie. Dans le tumulte que représente la vie présente, quotidienne, horriblement ennuyeuse, la mémoire dans ce ciel noir agit comme un phare dans lequel il est toujours possible de se réfugier et se retrouver soi, intact, pur, beau. Et ce regard jeté sur tout ce qu'on a été cultive en nous un sentiment agréable du moi. Autour du feu intime, on se réchauffe, on se contemple, et la poésie est en marche. Tout, dans cette contemplation, est sublimé. L'alcool a ce terrible avantage de faire de cette communion intime avec un monde poétique un état partagé. Une solitude à deux. Il est ainsi possible de délirer à deux, d'être ensemble au-delà de la vie. Chose qui est généralement impossible sobre. Émotion, c'est cela qu'il faut chérir. Poésie, musique, art, mémoire et ses souvenirs, émotion en somme.
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30jourspourecrire · 2 months ago
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L'atelier d'écriture de la semaine 47
Bonjour,
Cette semaine, je vous propose de réaliser un exercice que j’aime beaucoup faire lorsque je me promène en ville : écrire un texte avec les mots que vous trouverez sur votre chemin. Il peut s'agir de mots trouvés sur des affiches, des autocollants, des panneaux, des graffitis…
Vous aurez besoin d’un stylo et d’un carnet pour consigner les mots qui vous plairont, ou bien vous pouvez les prendre en photos.
Voici l’exemple d’une de mes récoltes de mots en photos :
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Avec les mots de la ville, vous devrez ensuite écrire un texte de forme libre.
C’est une merveilleuse manière d’apprendre à regarder autour de soi, de redonner de la poésie à la rue, de se réapproprier la ville et de jouer avec les mots.
À la semaine prochaine :)
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vertalligator · 1 year ago
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wow je me sens tellement nostalgique du monde du rpg……. j’ai regardé la liste des forums sur lesquels j’avais été et recherché leurs adresses en vain… certains ont été supprimés…. c’est comme des pans entiers de ma vie qui ont disparu, y a tellement de rps et de présentations que je voulais relire. en plus j’avais fait des .odt de certains mais j’ai évidemment quasi tout perdu
alligators 427, them (black day in rosedale park), poisoned youth, tohu bohu, girls in the club, feuergesicht, à plus tard crocodile, mirapolis, ici le jour, imaginariae curiositates, la part des nuages, pure imagintion, kids in the dark, kids do cry, abyssus abyssum invocat………… ça me manque tellement..
et des pseudos (et surtout, des gens!!!)!!! neptunium 237, douce mélancolie., poésies cendrées (anesidora), la cléôpâtre, saturnz barz, corvidae, soeurs d’armes, january blues, peach’, bandit rouge, princesse voiture, jugband blues, âme à l’amère, syl20, weerasethakul….. j’en ai oublié beaucoup et ça me rend hyper triste à nouveau
c’est si désolant et frustrant qu’il n’y ait plus vraiment d’endroit où faire communauté, où trouver de nouveaux forums, rencontrer des gens (en même temps au vu de ce que c’est devenu)…… j’ai envie de refaire un tout petit forum comme la dictature des ronces.. ou un été dans le désert. un truc simple pour écrire à nouveau avec des gens même si on est pas beaucoup
après je dis ça mais j’ai 0 temps… je voulais juste me plaindre et repenser au bon vieux temps.. j’espère que vous allez bien en tous cas! je ne suis pas très actif•ve mais je passe souvent en underground…. bonnes fêtes de fin d’année hihihuhu
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ernestinee · 5 months ago
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Alors alors. J'ai fini le bouquin. Spoilers dans la suite au cas où vous voudriez lire malgré tout (il a 4,5/5 sur Babelio, je suis juste passée à côté mais foncez foncez, c'est un premier roman, il faut encourager l'écriture, et je suis loin d'être une référence en lecture)
Donc on en était au moment où elle est hospitalisée et Alexandrin devient pote avec le papa.
Et puis ça fait ça :
- tout va bien
- tout va bien
- tout va bien
- ils se marient
- elle annonce sa grossesse le jour du mariage
- tout va bien
- première écho, c'est des triplés.
- tout va bien malgré une légère inquiétude, pour rappel, elle est très malade du cœur
- tout va bien
- deuxième écho c'est des triplées. Monsieur ose raloter une seconde pcq il se voyait bien jouer au foot avec ses petits mecs. Après, il a très vite un élan de paternité protectrice pour toutes ses petites femmes.
- tout va bien.
- elle meurt subitement lors des premières contractions. Césarienne, les petites vont bien.
Alors après le décès, le personnage évolue, et c'est ce qui sauve un peu le livre à mes yeux, il y a de la tristesse, la présence subtile de Marie dans le caractère des filles, une joie légère et enfantine dans les petits détails précieux. La poésie va mieux à la mélancolie qu'au bonheur, c'est mon côté Baudelaire.
Alors je me pose des questions, pourquoi ce livre a-t-il 4,5/5 sur Babelio ? Est-ce que je suis une vieille conne aigrie ? Je n'ai pas aimé, ça ne veut pas dire que c'est mauvais, je ne me permettrais pas. Mais je n'ai pas aimé, je ne suis pas la cible, je suis passée à côté. Le texte est beau quand on aime la poésie. L'histoire est belle quand on aime que tout se passe bien. J'ai trouvé que c'était trop imprégné de clichés sur les hommes, les femmes, la vie. Le personnage principal m'est antipathique et encore maintenant je ne sais pas si c'était voulu. La fin sauve le livre mais tient en 20 pages.
Allez ⭐⭐⭐. La première pcq j'aime quand on ose écrire, la deuxième parce que la poésie est bien mariée à la prose, ça me l'a rendue plus digeste, la troisième parce que la mélancolie finale était douce à lire.
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maxeine-txt · 5 months ago
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TAG GAME DU RPG
règles du jeu : créer un nouveau billet en copiant-collant les questions ci-dessous, y répondre, puis tagger d'autres rpgistes !
Au début, j'avais un peu la flemme. Puis, j'ai reçu un deuxième tag (merci @timuschaos et @dynamiiiight <3). Au pire, comme j'suis un peu nouvelle dans les parages, ça fera une introduction à ce qu'il y a dans ma tête.
Depuis combien de temps fais-tu du rp? — 6 piges, je crois ? Plus ou moins. Et ça fait qu'un peu plus d'une année que je traine sur les forums.
Quel était le premier personnage que tu as créé? — Pallas, ado devenue trop vite adulte ; directrice d'une cathédrale vivante, peut lire dans ta te-tê et broder littéralement les émotions. Elle est sous les traits de Steffy Argelich et aujourd'hui, c'est la protagoniste de mon premier roman (oops).
Quels sont les faceclaims que tu utilisais souvent à tes débuts? — Mes fcs sont toujours équivoque à un perso dans ma tête. Mais je rejoue tout le temps les mêmes persos (et puis c'est encore mes débuts, j'étais sur de l'illustré avant d'arriver sur forum) ; du coup : Kate Snap & Anna Somna, mon duo de fc que je traine partout.
Y a-t-il un genre/univers dans lequel tu n'aimes pas du tout rp? — Le medfan, la fantaisie un peu (un certain univers avec des sorciers aussi) ; j'suis plus dystopie, cyberpunk, goudron, néon, "are you lonely? let me fix that".
Quelles sont les dynamiques entre personnages/types de liens que tu aimes le plus? — Les romances, les trucs durs qui finissent bien. Les familles choisies, les fratries qui essaient de survivre entre eux. Oh, et les figures paternelles pour mes persos. J'aime bien les trucs un peu tristes qui tendent vers le mieux. J'écris jamais de bad ending.
Dans quels fandoms ou univers aimes-tu le plus rp? — Mon petit rêve, c'est d'ouvrir un forum dans l'univers de The Last Of Us. J'ai déjà tout dans ma tête, j'ai même commencé à faire le graphisme. Mais j'sais pas coder mdrr. Sinon, comme j'ai dit plus haut ; cyberpunk, dystopie. Oh et j'adore les conneries avec des super-pouvoirs (que ce soit plus vibe Miss Peregrine ou carrément du capepunk).
Un personnage que tu ne joues plus actuellement mais que tu aimerais reprendre? — Niamh, une ex trop jeune taularde qui peut parler aux morts. Du coup, elle gagne sa vie en se la jouant GussDX. Sous les traits de Sophie Thatcher.
Y a-t-il des archétypes de personnages que tu joues souvent? — Des meufs qui peuvent être ton daron. Plein de défauts. Crades ; plein de poils sur les jambes et plein de tatouages sur les bras. Sinon, je parle souvent de trucs que j'ai vécu. J'ai un aspect assez thérapeutique et cathartique avec l'écriture et le RP. Donc ; je parle souvent quand on confond la faim et une envie de fumer, quand ta chambre à coucher c'est le canapé des potes, quand ta caboche c'est pas ta meilleure pote.
Y a-t-il un livre ou un écrit autre qui t'as beaucoup influencé·e pour écrire? — Le rap français. Même les textes autotunés qu'on juge comme pas bien écrit parce que ça sort pas de l'Académie Française (promis, on a capté que le "p" dans rap ça voulait dire poésie). Mon Hugo à moi, c'est Wallace Cleaver et sa mélancolie. Ma Voltairine de Cleyre, c'est Asinine et sa female rage. Mon Rimbaud, c'est l'autotune de Selug et $enar. Mon Camus, c'est Okis et ses réfs de foot.
Une recommandation pour finir (livre, film, ou pourquoi pas un forum)? — L'album Le plus beau des Monstres de Surprise. Ma rappeuse préférée avec Asinine, j'me reconnais énormément dans ces textes. Oh et L'INVERSE pour mon son préféré. Allez, hop, hop, on soutient les meufs dans l'industrie et on va écouter.
Putain, c'est qu'elle débite la conne.
☞ je tague : @byzantium-pearl @frierenart @montmarays + ceux qui veulent, hein ; soyez pas timide.
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delfiris · 10 months ago
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« L’immobilité de celui qui écrit met le monde en mouvement.
C’est dans la mesure même où l’on est arrêté dans une immobilité voyeuse que les choses sont mobiles. La pensée aussi n’existe que par rapport à un arrêt qui est un blanc. Joël Bousquet a écrit : ce paralytique a fait un trou dans l’espace. Écrire, c’est faire ce trou dans l’espace. Tout part de l’immobilité, de ce travail corporel. Le funambule a le même problème, il tente de réunir le mouvement et l’arrêt, de trouver le juste équilibre entre eux. La table de l’écrivain est mentale, c’est une façon de savoir s’arrêter, de commencer en sachant qu’il n’y a aucune origine. Écrire est un métier d’ignorance.
le silence est une forme »
La poésie entière est préposition, Claude Royet-Journoud, éditions Éric Pesty.
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swedesinstockholm · 1 month ago
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9 octobre
ce matin je suis rentrée dans la cuisine et j'ai dit à n. i don't want it to be a day today. ou i don't want to day today. je sais plus, ça sonnait poétique. elle m'a dit so stay in bed et j'ai crié no! ce qui veut dire que je suis pas complètement dépressive? à la maison j'adore me lever, enfin ça me dérange pas, j'adore le matin, même quand j'ai envie de mourir, rien ne m'enlève mon envie de déjeuner le matin. ici non. j'ai jamais envie de me lever alors je me lève à dix heures et je mange mon porridge à midi et j'aime pas. j'ai ramené mon ordi dans la cuisine pour écrire pendant qu'elle faisait du pain et puis d. m'a fait fuir avec sa mega boombox à fond les ballons alors j'en ai profité pour enfin aller faire les courses, j'ai acheté un million de fruits et de légumes pour treize euros et puis je suis partie me promener sur la karl-marx-allee, très impressionnante et soviétique. j'ai pris le tram à frankfurter tor et ça m'a rappelé l'existence de tout un pan de la ville où j'avais l'habitude d'aller à chaque fois que je venais à berlin mais où je suis pas encore retournée depuis que je suis ici. cette ville est trop grande, j'arriverai jamais à l'avaler.
je devais aller à la soirée de poésie à laquelle j'aurais du participer s'ils m'avaient choisie, au moins j'ai eu droit à une invit gratuite, y avait une fille qui chantait des chansons avec des paroles toutes bêtes et des accords de piano tout simples mais c'était drôle et efficace et je me suis dit voilà c'est ça que je dois faire. elle jouait un personnage, très minimaliste mais elle s'y tenait. je crois qu'on a un peu la même vibe. j'aurais aimé que quelqu'un soit avec moi pour me le confirmer. elle a fait une école d'art en islande. je me demande si c'est l'air islandais qui nous a insufflé quelque chose en commun. je lisais toutes les biographies dans le programme en attendant que ça commence, elles disaient des trucs comme she currently lives in the thuringian village of oberbösa where she translates friederike mayröcker, à chaque fois que je lis des bios d'artiste ça me renvoie l'échec de ma vingtaine en pleine figure, celle où tous les autres étaient occupés à obtenir des diplômes faire des stages gagner des prix demander des bourses faire des résidences et des collaborations et des expos, publier des recueils, commencer une carrière, construire un réseau, etc. à chaque fois je me dis what the fuck lara? t'étais où? pas là. et une fois de plus, je fuis. je dis que je dois m'en aller parce que je suis dépressive mais tout le monde est dépressive à berlin, c'est moi qui suis une petite chochotte, c'est moi qui n'y mets pas du mien, c'est ma faute si j'arrive à rien. à la grande librairie tout à l'heure mona chollet parlait de la culpabilité féminine, est-ce que c'est de la culpabilité féminine? est-ce que je devrais arrêter de me sentir coupable de sans arrêt rater ma vie? c'est ma faute ou c'est pas ma faute?
10 octobre
on avance on avance on arrive aux jours à deux chiffres bientôt la moitié du mois! la psy me répond plus j'espère qu'elle va pas me laisser tomber comme celle de l'année dernière sinon je suis obligée d'en chercher une autre ou alors je déménage directement à bruxelles et je vais chez le psy de r. hahahaha il y a déjà envoyé une de ses amies (la fille qui a réalisé son clip) donc il doit avoir des dispos. hier soir y avait une psy sur scène. elle était psy et poète. peut être que c'est elle qu'il me faudrait. elle avait l'air légèrement mal à l'aise sur scène, pas très sûre d'elle. c'est la seule qui a fait une lecture simple, sans accompagnement musical. c'était en allemand et j'ai pas trop compris de quoi ça parlait mais après sa lecture j'ai noté bonne maison fil doré et maison dorée sur mon téléphone. y avait aussi une performance en portugais, c'était un couple de femmes butch dont une qui me perturbait beaucoup parce qu'elle me faisait penser à liliane avec son visage gentil maquillé comme une dame, j'avais même l'impression de sentir son parfum, mais au lieu des cheveux blonds de liliane elle avait une coupe mullet brune avec le dessus coupé en brosse très années 80. c'était liliane dans une autre vie. elle était musicienne et sa compagne était poète. elle tournait le bouton d'une radio en faisant semblant de changer de fréquence pour faire une bande son de grésillements et de morceaux de chansons et d'infos pendant que l'autre lisait ses poèmes. j'ai beaucoup aimé le moment où y avait une chanson pop très dansante catchy pendant qu'elle disait suddenly you think: i've never been here before this life is entirely new the faces, laws, streets you can love it all while navigating the situation (c'est la traduction du programme) c'était un moment très beau, même si je comprenais pas le portugais.
11 octobre
j'ai rêvé d'un orque dans une chambre d'hôtel. y avait de l'eau et on voulait l'aider à retourner vers le large mais l'orque ne voulait pas, il voulait venir sur terre, il voulait être avec nous, il voulait essayer des chaussures à talons, je sais plus, le rêve me glisse entre les mains comme ce que j'imagine être la peau d'un orque mouillé. peut être que ça a un lien avec le livre de n. que j'ai commencé hier soir où la narratrice dit qu'être hétéro c'est comme vouloir se contenter de vivre sur  terre alors qu'il existe LA MER et ses profondeurs et son intensité, ce que je trouve un peu bizarre comme métaphore. mais moi je voyais bien la bisexualité sous forme de royaumes. l'autre jour dans le tram je me suis rendu compte que depuis r. y avait plus de royaumes. il les a fait disparaitre petit à petit. enfin c'est pas lui c'est moi. je fais plus de séparation entre la moi homo et la moi hétéro, je suis les deux en même temps tout le temps. j'ai enfin fait la paix avec ma bisexualité. en théorie, la pratique restant encore et toujours la grande inconnue. r. était dans mon rêve aussi. non associé à l'orque. je pense moins à lui ces derniers temps. sauf hier soir où j'ai fait l'erreur d'aller voir son instagram et je suis tombée sur une photo de lui avec sa guitare autour du cou, il regarde quelque chose hors cadre avec son regard doux là et ses cheveux bouclés et son grand corps d'homme rassurant wtf daddy issues depuis quand un corps d'homme est rassurant?? je regardais son visage et j'arrivais pas à croire que j'étais même juste amie avec lui. c'est quoi cette méga mise sur piédestal giga dévaluation de moi-même là? en plus la photo est en noir et blanc, ce qui en fait encore plus une idéalisation. une fiction.
hier soir à minuit j'ai vu la date bouger du 10 au 11 octobre et ça m'a rappelé paris quand je comptais les jours pour rentrer à la maison. mais à paris je voulais jamais être le lendemain. ici je veux juste que ça passe, quick quick next one qu'on en finisse. au moins je continue de sortir. hier je suis allée dans une librairie de ma liste, j'y ai feuilleté un livre sans titre pris au hasard et je suis tombée sur... seydisfjördur. c'était un livre d'artiste d'une fille qui avait fait une résidence là-bas, elle y parle de heima et de lunga sans les nommer en parlant de leurs partenariats avec des marques de design scandinaves (les enceintes bang & olufsen à heima, les pubs pour leurs casques avec jonatan en mannequin, les meubles bolia, etc) elle met en parallèle le discours de la marque et le bouton shop the products avec les valeurs de l'école édictées sur le site et le bouton apply here et j'étais là dans le magasin à ouvrir des grands yeux et à me dire wow wow wow quelqu'un a osé toucher à mon mythe!! j'ai jamais eu une vision toute blanche de l'école non plus, mais en lisant ses pages dénonciatrices je pensais à mon expérience de l'endroit et moi je sais que leurs valeurs c'est pas que du blabla, cette école a changé ma vie. mais c'était intéressant d'avoir son point de vue et aussi très déroutant d'ouvrir un livre au hasard et de tomber sur une artiste en train de critiquer une des expériences fondatrices de ma vie somme toute assez niche.
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la-ptite-schtroumpfette · 2 years ago
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J'ai toujours aimé écrire
Déposer des mots sur mes soupirs
Verbaliser mes pleurs et mes sourires
J'avais perdu l'habitude pourtant
J'ai laissé filer le temps, oubliant mes rêves d'enfant...
Jusqu'à toi, mon merveilleux amant
Toi, ma flamme jumelle
Qui m'ensorcelle, me fait pousser des ailes
Et parfois me laisse avec quelques séquelles...
Combien de chemin ai-je fait depuis toi ?
Combien de rimes ne parlent que de toi ?
Même si mes poèmes sont tout de guingois...
A l'image d'une enfant qui parle avec le cœur
Je laisse les mots couler, sans leurre
Appréciant simplement leurs accords et leur profondeur.
Tout ceci je te le dois.
Parce que tu m'élèves et me fais croire en moi
Parce que notre histoire est tellement folle...
Que j'la retiens avec des mots, pour ne pas qu'elle s'envole.
LPS
21.03.23 -Journée mondiale de la poésie...💕
©Tout droits réservés-2023
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orageusealizarine · 1 year ago
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La culture ne me sert qu'à jouir sous le soleil de Delphes ou dans les brouillards londoniens. Accoudée, lasse, un verre d'absinthe à la main et chlorosée jusqu'à l'élégance, me voilà droguée de langueurs amoureuses dans un siècle malade - febris amatoria (fièvre amoureuse) qui fait pâlir les chairs et dresser les perversités ennuyées. Ou étendue dans des poses indécentes sur des terrasses à crier la vie, et puis danser, gorgée de soleil, les muscles vigoureux qui se tendent et s'exaltent et gémissent la volupté - de feu, la sueur qui perle la lumière sur la peau ouverte, pleine, généreuse.
J'ai, mêlé à mon sang, le goût slave des larmes et l'ardeur de l'Espagne, à mon histoire, le ciel cru de l'Algérie et les fugues qui mènent à la tombe de Rimbaud. Je suis hantée par la maladie des Nerval et des Van Gogh - sans porter pourtant aucun fruit - et par un dilettantisme qui passe de la peinture à l'huile au jazz au judaïsme à la russophilie à l'écriture. Je suis ecléctisée, névrosée, passionnée - je suis fragmentée et sensuelle, déchirée dans un ciel sublime et noir.
Et ce n'est pas la nuit - j'ai perfectionné ma langueur et mon style dans un dandysme qui relevait autant de la folie que de l'art, de la survie que de l'extase. Nous savons, elle est moi, que nous sommes plus que des œuvres - nous sommes des artistes (et personne ne peut nous écrire). La poésie donne forme à nos vies et à nos sensualités. Nous nous coulons dans la prose, nous nous faisons au désir de l'autre, de l'ailleurs - puisque là où je m'anéantis, nous sommes,
nous sommes le ciel étoilé et le brasier délié de mes bras qui te prendrait tout entier si ça n'était pas la sève qui nous déborde, nos salives qui suppurent comme cette sueur de mes danses enflammées, de l'un à l'autre, je vais, entre la liquidité et la fièvre, l'épuisement et la luxuriance, je vais, dans un morcellement, une contradiction sans fin, un éclatement jubilatoire,
une explosion entre la pose surannée des anémies jouisseuses et la sanité puissante de mes dents plantées dans un citron - éternité dynamique - hyperesthésie énergique de nos extases physiques (et métaphysicées).
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fuckuuufuckingfuck · 11 months ago
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Ma zouz pense que je devrais écrire de la poésie.
Moi je pense que j’emmerde le fn
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sinniel · 6 months ago
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Questions abouth the author
Merci de m'avoir taguée @ladyniniane, même si c'était parfois un peu compliqué de répondre à certaines questions ^^
About me
When did you start writing?
J'ai commencé à écrire vers mes neuf-dix ans, après avoir passé mon enfance à écouter puis par la suite raconter des histoires avec mon frère.
Are there genres/themes you enjoy reading different to the ones you write?
J'aime beaucoup la poésie, et j'ai énormément lu étant plus jeune. Mon parcours scolaire m'a également fait découvrir beaucoup de genres et de thèmes différents, et si certaines œuvres ne m'ont clairement pas plue à l'époque (La Bête Humaine de Zola notamment ou encore les Mémoires de De Gaule), d'autres m'ont touchée et fascinée (Les Liaisons Dangereuses de Laclos ou encore L'Odyssée d'Homère).
Mes genres préférés restent la fantasy, le fantastique et les œuvres mythologiques. J'aime beaucoup les univers développés par la science-fiction également, mais je n'en lis quasiment pas, ce qui fait que lorsque j'écris dans l'espace, la magie reste présente.
Is there an author you want to emulate, or one to whom you're often compared?
Je ne cherche pas réellement à reproduire le style d'un auteur, mais je sais que je suis fortement influencée par Jacques Prévert. Une amie m'a déjà comparé à des groupes de musiques tels que Artics Monkeys.
Can you tell me a little about your writing space?
Comme pour le dessin, j'écris généralement à une table (sur ordinateur ou papier) ou dans mon lit.
What’s your most effective way to muster up some muse?
Laisser mon cerveau joyeusement divaguer en écoutant de la musique atmosphérique (en ce moment la BO d'Elden Ring aide beaucoup curieusement, particulièrement celle de Leyndell.)
Did the place(s) you grew up in influence the people and places you write about?
Oh que oui ! La présence de l'eau est assez importante dans mes écrits, et ça n'étonnera pas grand monde de savoir que j'ai grandi et que je vis en Bretagne. Les légendes de chez moi m'ont également beaucoup marquées, et je ne peux pas m'empêcher de faire des références en écrivant des personnages ou des lieux.
Are there any recurring themes of your writing, and if so, do they surprise you at all?
Beaucoup de mes histoires, et ce dès mon plus jeune âge, tournent autour de trois thèmes récurents : le deuil, l'absence, et la puissance de l'amour, qu'il soit platonique ou non, dans ses bons et ses mauvais côtés. Ce qui ne m'étonne pas beaucoup, au vu de mon passé, et des œuvres qui m'ont influencée.
My Characters
Would you please tell me about your current favourite character?
... Monsieur le juge c'est pas une question facile ça... On va dire Islin, vu que c'est l'un de mes personnages qui me suis depuis bien... Dix ans ? Je crois ? Ma dou que le temps passe vite.
J'ai déjà parlé de lui il y a longtemps, un aveugle ayant une soeur jumelle, Aria, et qui a vécu une enfance difficile (avec entre autre kidnapping, abandon et brimades et harcèlement dans le village ou il habitait au début de l'histoire que j'ai commencé avec une amie). Vu qu'il a -enter autre- le pouvoir de visiter des timelines différentes, ça me permet d'approfondir son caractère, de voir ce qui aurait pu se passer si... Résultat, c'est passé du "ressemble à un bébou, est un bébou" à "ressemble à un bébou, mais pourrais te tuer sans la moindre hésitation si tu fais du mal à ceux qu'il aime"
Which of your characters do you think you’d be friends with in real life?
Sans doute la plupart ? À part ceux que j'ai écris pour être des ordures, j'ai du mal à ne pas me sentir attachée envers mes personnages. Après, qui sait, je pense que certains aimeraient me coller des baffes vu tout ce que je leur fait subir ^^
Which of your characters would you dislike most if you met them?
Euuuuuuuuh... Plus que détester, ce serait surtout en avoir une crainte sévère : Artémissia, la mère d'Aéria et la patronne de la mafia de la ville censée partir bientôt à la retraite. "Censée".
Tell me more about the process of coming up with your characters.
Généralement je commence par l'apparence (en quelques traits simples : âge, couleurs d'yeux, de cheveux et de peau) puis je cherche un prénom qui collerait à l'histoire que j'imagine. Une de mes fanfictions annonce le twist de fin par le prénom de mon héroïne qui a une signification particulière en breton par exemple.
Do you notice any recurring themes/traits among your characters?
À part la propension de mes personnages d'être des femmes aux cheveux courts qui ont une sale tendance à se sacrifier pour les autres... La plupart feraient tout pour ceux qu'elles considèrent proches, mais certaines sont plus prêtes à se salir les mains que d'autres. Et tous, absolument tous, ont vécu soit un deuil, soit un abandon.
How do you picture your characters?
Je les imagine souvent dans des scènes que je joue dans ma tête. J'ai un mal de chien à les séparer de leur contexte, ce qui fait que des fois, c'est compliqué de les dessiner. Ils gagnent en netteté au fur et à mesure que l'histoire avance
My Writing
What’s your reason for writing?
La plupart du temps c'est parce qu'une histoire a décidé de s'inviter dans mon cerveau, et elle devient tellement omniprésente que je dois la poser sur le papier avant que je ne devienne chèvre. Certaines fois, c'est pour exprimer les émotions qui bouillonnent en moi et qui n'arrivent pas à sortir autrement.
Is there any specific comment or type of comment you find particularly motivating coming from your readers?
J'adore quand mes lecteurs me disent que mes écrits leur ont fait ressentir les émotions de mes personnages. J'avoue que j'ai aussi une certaine fierté lorsqu'on me dit que j'ai réussi à faire les pleurer.
How do you want to be thought of by those who read your work?
Comme quelqu'un qui les a ému.
What do you feel is your greatest strength as a writer?
Ma description des ambiances, des lieux et des émotions. C'est sans doute parce que j'ai commencé à écrire de la poésie, mais j'arrive assez bien à retranscrire des atmosphères et des sentiments via les mots.
How do you feel about your own writing?
Je sens et je vois que j'ai fait beaucoup de chemin. De mes premiers écrits que j'ai du mal à relire à ceux plus récents, on voit clairement une sacrée évolution. Mais ce qui est assez drôle, c'est que déjà toute petite j'avais des thèmes qui me tenaient à cœur et qui le sont restés. Ils ont juste évolués.
If you were the last person on earth and knew your writing would never be read by another human, would you still write?
Oui, tout comme je continuerais de dessiner. C'est quelque chose qui me permet de m'évader, je ne vois pas pourquoi j'arrêterai.
When you write, are you influenced by what others might enjoy reading, or do you write purely what you enjoy? if it’s a mix of the two, which holds the most influence?
Honnêtement, sans doute un peu un mix des deux. Mais c'est surtout ce que moi j'aime faire qui prend le dessus. Je peux suivre des thèmes, des appels à texte, mais au final, j'en fais toujours ce que je veux, et je finis par retomber dans mes thèmes, mes images, mes sons. Parfois ça met du temps à venir. Ça peut danser dans mon crâne des mois, des années avant que je ne le couche quelque part. Alors ça ne sert à rien de suivre les trend. De toute manière, on ne peut pas écrire pour tout le monde, alors autant écrire pour soi.
Je ne tagg personne, mais si certains veulent s'essayer à l'exercice, n'hésitez pas ^^
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pauline-lewis · 10 months ago
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L'art, les femmes et un supermarché japonais
Ces dernières semaines j'ai vu (et revu pour l'un) deux films que j'ai vraiment adoré, deux films qui parlent d'agentivité, du carcan dans lequel sont coincées les femmes dans la société, de comment faire cohabiter l'art, le désir et le couple dans une société hétéropatriarcale. Et puis j'ai aussi regardé un film sur un supermarché japonais, ça n'a aucun rapport but bear with me !
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Maternité éternelle, Kinuyo Tanaka (1955)
Le premier était un rattrapage puisque j'avais raté la ressortie en salles des films de la cinéaste japonaise Kinuyo Tanaka (1909-1977) dont j'avais pourtant entendu beaucoup de bien. J'ai donc commencé par Maternité éternelle (dont je préfère largement le titre anglais Forever a woman), un film de 1955 qui s'inspire de l'histoire vraie de la poétesse Fumiko Nakajō, décédée à l'âge de 31 ans d'un cancer du sein — et qui est écrit par une femme, Sumie Tanaka. Comme vous vous en doutez, c'est un film d'une tristesse infinie. Quand le film commence, Fumiko est coincée entre un mari qui ne l'aime plus, deux enfants dont elle doit s'occuper et un cercle littéraire qui critique sa poésie dans son dos parce que ses sujets ne semblent pas assez nobles. Comprendre par là que ce sont des sujets "de femme".
Elle divorce de son mari et apprend qu'elle doit lui laisser son fils, tandis qu'elle a la garde de sa fille. Ses liens amicaux / secrètement amoureux avec son mentor Takashi Hori (l'un des rares à aimer et comprendre ses poèmes) s'achèvent quand ce dernier décède (oui ce film est vraiment triste, j'ai essayé de vous prévenir). Dans la foulée, elle est diagnostiquée d'un cancer du sein et est hospitalisée. Au même moment, Fumiko apprend la publication de quelques-unes de ses œuvres dans une revue de poésie, ce qui lance sa carrière au pire moment. Évidemment, elle soupçonne son état de santé d'influencer la popularité soudaine de ses écrits.
Elle accepte après de longues tergiversations de s'entretenir avec un journaliste — bien qu'elle sait qu'il ne vient là que pour chercher le récit racoleur de ses derniers jours — et entame avec lui une relation sentimentale et sexuelle. Je précise sexuelle parce qu'il y a des scènes assez incroyables dans ce film dans lesquelles Fumiko exprime son désir sans détours alors même qu'elle souffre de regarder son propre corps suite à sa mammectomie.
Tanaka joue sans cesse avec ce regard douloureux que Fumiko pose sur elle-même. Dans une scène vraiment sublime elle tourne le dos à son amant, qui s'apprête à retourner à Tokyo, et on la voit le regarder dans un miroir. Tout ce jeu de regards dit beaucoup sur le rapport au corps et à la séduction. Maternité éternelle raconte la difficulté pour Fumiko d'être dans un même mouvement une mère, une poétesse, une amante et une femme. Combiner tous ces rôles sans en sacrifier aucun est un vrai fardeau. Et c'est très beau de la voir écrire dans sa chambre d'hôpital (simplement parce que les images de femmes qui écrivent au cinéma me paraissent trop rares), rongée par la peur de n'être aimée que pour son histoire personnelle, de ne trouver personne pour embrasser toutes les facettes de sa personnalité. J'ai fini le film en larmes mais avec aussi l'impression d'avoir vu une œuvre rare sur des sujets peu souvent traités.
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Les chaussons rouges (Powell et Pressburger, 1948)
Et puis la semaine dernière j'étais à Paris et j'en ai profité pour faire un tour au Champo et revoir Les chaussons rouges (de Powell et Pressburger, 1948). J'avais déjà vu ce film il y a dix ans, et le redécouvrir m'a une nouvelle fois permis de mesurer à quel point le temps change notre perception des histoires. J'avais surtout gardé dans ma mémoire le souvenir du ballet central, qui n'est pas comme on a l'habitude de voir dans la comédie musicale un dream ballet mais plutôt un ballet cauchemardesque qui raconte l'histoire d'une femme possédée par ses chaussons de danse rouges. Une fois qu'elle les enfile, elle ne peut plus les enlever, ni s'arrêter de danser, elle est complètement manipulée. Si j'ai gardé un souvenir aussi précis de cette séquence c'est parce qu'elle est impressionnante visuellement, pleine de trouvailles, d'effets de perspective et de transparence, parce qu'elle invente de nouvelles choses à chaque seconde. Et aussi parce que, comme je l'ai dit de nombreuses fois, j'adore les films en Technicolor. Et tout le film fait tellement bien usage de la saturation des couleurs, des chaussons d'un rouge vif aux cheveux roux de l'actrice Moira Shearer.
Mais j'avais oublié que, comme Maternité éternelle, Les chaussons rouges raconte avant tout l'histoire d'une femme tiraillée entre les hommes et l'art dans un monde où l'art est contrôlé par les hommes. Elle est coincée entre celui qui l'a découverte, son "mentor" le tyrannique Lemontov, et celui dont elle est tombée amoureuse, le compositeur du ballet Julian Craster. L'un est machiavélique, l'autre se présente comme un homme bon, mais tous les deux empêchent Vicky, la danseuse, de laisser libre cours à sa créativité. L'un contrôle ses rôles, l'autre contrôle la musique sur laquelle elle danse. Tous les deux sont des marionnettistes.
Les chaussons rouges est une sorte de backstage musical, c'est à dire un film qui raconte les coulisses d'une production. Mais contrairement à ce qui est d'usage dans ce sous-genre de la comédie musicale, l'entertainement ne gagne pas à la fin. Le show ne fait pas tout oublier, il ne suffit pas à effacer les violences et les injustices. Au contraire, le divertissement et les hommes qui en tiennent les ficelles demandent un sacrifice. C'est un film très glaçant mais vraiment passionnant, que je vous conseille de rattraper si vous êtes à Paris !
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Supermarket woman, Jūzō Itami (1996)
Le dernier film n'a pas grand chose à voir mais j'avais quand même envie de l'archiver par ici. C'est un film qui parle de supermarchés, d'ambition, de capitalisme et de sororité. J'ai eu envie de regarder Supermarket woman de Jūzō Itami parce que j'avais adoré son Tampopo, un film qui donnait vraiment envie de manger des ramen. Bref, Supermarket woman met une nouvelle fois en scène l'irrésistible Nobuko Miyamoto et son énergie contagieuse dans un contexte culinaire.
Le scénario tient sur un post-it : une femme qui se pense la "ménagère" moyenne décide d'aider un ancien camarade de classe à sauver son supermarché de quartier. Ce dernier risque de couler à cause de la concurrence d'un supermarché concurrent qui casse les prix. Gros TW morceaux de viande en gros plan, poissons morts, moult fruits et légumes emballés dans du plastique (le film date de 1996). Le personnage de Nobuko Miyamoto, Hanako, infuse donc sa bonne énergie et ses bonnes idées dans ce temple capitaliste. Avec sa modestie, elle fait passer ses trouvailles pour du "bon sens" : écouter les clientes, privilégier les bons produits, s'allier avec les petites mains du supermarché et se rebeller contre la misogynie du boucher et du poissonnier qui font régner la terreur.
J'étais un peu circonspecte devant certains aspects du film — oui, ça reste la victoire d'un supermarché contre un autre, et donc du gentil-capitalisme sur un très-méchant-capitalisme plus agressif — mais je dois avouer que j'ai été happée par le ton léger et les nombreuses intrigues en coulisse. Il y a cette bizarrerie très plaisante qu'on trouvait déjà dans Tampopo. Et puis je me suis retrouvée comme bercée par le côté très familier du supermarché, ses allées, ses promos, ses néons blancs. J'aurais suivi Hanako et son sourire pendant plusieurs heures, ce qui prouve que la magie étrange de ce film opère.
Comme je n'irai jamais au Japon (même si ça a été l'un de mes rêves pendant longtemps), j'ai eu aussi l'impression de pouvoir faire ce que je préfère en voyage : zoner au supermarché et regarder les différents produits. Eh, la magie du cinéma ! Voilà si vous êtes un enfant des années 90 qui adorait aller faire les courses avec sa mère, peut-être que ce film est aussi un peu pour vous ?
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petit-atelier-de-poesie · 1 year ago
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Quelques trucs bien. Juillet 2023
Ces “Quelques trucs bien” s’inspirent directement des “3 trucs bien” de Fabienne Yvert, publié au Tripode.
Pas 3 par jour pour ma part, mais une volonté régulière de gratitude et d’optimisme.
M’entraîner à la poésie et redécouvrir les poèmes à forme fixe
Tenir bon face à maman qui lutte et demande (exige parfois) de continuer de faire « comme avant » alors qu’elle n’en a plus la capacité physique et mentale. Savoir que l’enjeu est une question de vie ou de mort. L’accepter pour elle, qui est dans le déni et le chantage affectif
Refaire le monde tard dans la nuit. Revenir avec humilité sur les rêves de jeunesse et le principe de réalité. Et puis me taire et laisser parler les donneurs de leçons
S’habiller dans toutes les nuances de la « Pink Party » et porter des lunettes extravagantes. Décorer le jardin de papier. Siroter un cocktail au romarin. Préparer une playlist de musiques entraînantes. Danser jusqu’à minuit dans le jardin. Faire un peu semblant de voir la vie en rose
Penser la poésie comme un casse-tête, bref me prendre au jeu du son et du sens
Recevoir mon parrain et ma marraine à la maison afin qu’ils prennent conscience de l’état dégradé de maman. Profiter de la vie tant qu’on peut. Les trouver heureusement inchangés, eux
Recommencer à écrire de la poésie. Commencer à s’entraîner pour les #30jourspourécrire
Organiser une Pink Party avec les copines
Aller au cinéma entre filles (ma sœur et mes deux nièces) pour voir Barbie. Rire et pleurer en conscience des injonctions paradoxales. S’en trouver regonflée et rassérénée avec l’espérance d’un avenir d’égalité homme femme
Perdre la face en amenant maman à son activité de bénévole, alors qu’elle n’en est plus capable. Rester en doublon jusqu’à ce qu’elle demande de rentrer à la maison. L’expérience aura duré deux fois 45 minutes, à deux jours d’intervalle. Décider pour elle et moi que c’est la dernière fois
Passer trois jours avec ma fille, son compagnon et le bébé. Pouponner (les trois)
Recommencer à écrire aussi. Tout doucement avec un haïku
Recommencer à lire. Enfin, plaisir des vacances
Dormir, puis faire la grasse matinée, et encore la sieste pour récupérer du sommeil en retard. Étaler la cure sur 3 jours
Finir l’année scolaire sur les rotules et sur les nerfs. Laisser couler les larmes lors de la dernière soirée. Me sentir bizarre encore mais trouver des collègues empathiques
Manger une paella lors d’une tablée à 25 personnes. Me souvenir des repas de famille où c’est ma grand-mère qui était aux fourneaux
Fêter des anniversaires en dizaines. Laisser un paquet cadeau incognito et recevoir un message de remerciement le lendemain matin
Attendre le mois prochain pour le défi en écriture annuel. Me sentir pourtant sans ressources
Préparer de nouveaux outils pour les collègues à la rentrée. Tirer bénéfices de la dernière formation avec des pictogrammes
Choisir sur cintre une robe par jour, varier les couleurs avec l’humeur estivale
Apprendre par hasard que mon ex est dans une nouvelle relation sentimentale et qu’il a pris un 3ème poste professionnel. Rien de surprenant, rien à envier. Me sentir soulagée d’être dans ma vie
Acheter un album messager pour mon petit-fils qui grandira avec le regard et les mots de ses parents. Écrire son histoire avec le temps qui passe
Rencontrer la médiatrice des ateliers pédagogiques du Musee d’art concret. Faire des projets ensemble sur la même perspective, celle de la valeur de la culture et de l’art accessible à tous
Écouter les cigales chanter l’été dès le lever du jour : 5h45. Il fait déjà trop chaud
Fêter le départ de la cheffe de service. Me laisser emporter par ses larmes de regret et de reconnaissance. Partager l’émotion
Manger au restaurant d’application et d’insertion dans un cadre magnifique. Trouver une équipe bienveillante et efficace. Prendre des contacts pour le réseau professionnel. Envisager d’en faire un lieu de stage pour les jeunes
Bénéficier d’une formation théorique et pratique, de qualité. Se sentir renforcée pour les nouveaux projets. Envisager des lectures offertes de mythes
Améliorer la maison. S’y sentir confortable
Profiter de l’absence de mon fils pour faire le tri dans les vieilleries : photos, souvenirs, fringues, etc. Me sentir allégée et soulagée
Passer des stridulations des cigales à celles des grillons, plus subtiles. Écouter venir la nuit dans la splendeur rose et bleue du crépuscule
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