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Se préparer au TOEIC : méthodes efficaces pour réussir
Le TOEIC, Test of English for International Communication évalue les compétences en anglais des candidats à l'oral et à l'écrit. Référence à travers le monde, il certifie la maîtrise d'un anglais de niveau B2, voire C1 auprès des universités étrangères, des grandes écoles ou des entreprises. Ainsi, certaines institutions en font un rite de passage obligatoire pour les futurs élèves, et il devient un critère de recrutement ou de promotion pour certaines sociétés. Car ce test témoigne de la capacité à communiquer de façon aisée en anglais, cette langue incontournable dans un monde internationalisé. Voici comment se préparer au TOEIC avec les méthodes efficaces pour réussir. Comprendre le format du test TOEIC Avant toute chose, la connaissance de la structure du TOEIC Listening and Reading s'avère pertinente pour ne pas perdre du temps à apprivoiser les consignes ou à chercher l'endroit à cocher, le jour de l'évaluation. Cet examen est standardisé, c'est-à-dire qu'il subit peu de modifications au cours des années, alors autant en profiter. Compréhension orale, écrite, textes à compléter, photos à décrire, QCM... représentent de nombreuses occasions d'être surpris. Ainsi pour éviter de paniquer, un peu de préparation s'impose ! Se familiariser avec les questions types, le vocabulaire fréquent, le rythme de la bande audio, les instructions et la gestion du temps est indispensable pour la réussite du test. Plusieurs sites le présentent et proposent même des simulations. Connaître son niveau d'anglais de base Avant toute chose, quel score devez-vous atteindre ? Car le TOEIC est un examen qui accorde des points aux candidats. Il n'est pas un concours. Selon les écoles ou les professions, le score minimal d'admission peut varier. Cependant, il est souvent fixé au-delà de 785 points sur 990 maximum. Ensuite, connaissant le but à atteindre, encore fait-il savoir d'où l'on part. En clair, quel niveau d'anglais a-t-on avant de se préparer à l'examen ? Ainsi, une autoévaluation n'est pas superflue pour déterminer les besoins. Il s'agira par la suite, en fonction de ce point de départ, de mesurer le chemin à parcourir. Alors, selon le score et les lacunes à combler, un calendrier des révisions sera envisagé ainsi que le choix de la méthode : immersion dans un pays anglophone, lecture et écoute de films en VO ou formation complète en centre avec des professeurs expérimentés... Tout cela est à déterminer suivant l'objectif et les moyens disponibles. Suivre une formation avec Explora Langues Chacun peut prétendre à ce test. La préparation, cependant, réclame un minimum d'organisation et de sérieux. Selon le niveau de départ, un accompagnement avec des professeurs certifiés s'avère nécessaire. Après une première évaluation, ces derniers élaborent un programme individuel en tenant compte des lacunes à combler et du rythme possible à suivre par le candidat. Il faut en général miser sur quelques semaines à plusieurs mois. En visioconférence ou en présentiel dans le centre à Nice, les cours s'adaptent aux différentes sections du test, et plusieurs TOEIC blancs sont proposés dans des conditions identiques à l'examen réel. De quoi apprendre à gérer son stress ! Ces simulations offrent l'opportunité de cibler les faiblesses qui nécessitent une amélioration. Ainsi, le candidat peut se concentrer efficacement sur les lacunes à combler ou les points forts à optimiser afin de parfaire son score lors du prochain essai, sans perte de temps, et sous le regard expert de ses professeurs. Pratiquer l'anglais au quotidien Pour l'apprentissage des langues, rien de plus efficace qu'une pratique régulière. Évidemment, les compétences linguistiques doivent être opérationnelles le jour J, mais également tout au long de la vie estudiantine ou professionnelle. Prendre l'habitude de pratiquer l'anglais au quotidien permet de se perfectionner et de gagner en confiance. Lire la presse anglo-saxonne ou des blogs, écouter des podcasts, regarder une série en VO (sans sous-titres) est autant de moments pour s'immerger dans la langue de Shakespeare. En effet, la partie « compréhension orale » se calque sur des situations du quotidien exprimées à la cadence d'une conversation. Lors du test, l'évaluation de la capacité à comprendre l'anglais parlé s'effectue selon un rythme soutenu. Or, la pratique régulière permet de gagner en vitesse de déchiffrage. Ainsi, le mythique TOEIC s'obtient généralement avec des efforts assidus et une certaine discipline. Par ailleurs, il s'agit d'un test de niveau. Le score ne sera peut-être pas à la hauteur des espérances, en ce cas, il faudra poursuivre ses efforts, le repasser... Et repayer pour améliorer son nombre de points ! S'il n'est pas le test d'anglais le plus difficile, se préparer à cet examen est cependant primordial pour éviter de perdre de l'argent. Une fois le TOEIC passé, une certification est attribuée à l'heureux candidat qui atteste dans le monde entier de sa maîtrise de l'anglais. Choisir une formation efficace permet alors de rentabiliser son temps et son argent afin de transformer ce premier essai ! Préparation aux tests d’Anglais TOEIC - IELTS - TOEFL Cours de préparation à l'IELTS Cours de préparation au TOEFL Cours de préparation au TOEIC Read the full article
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🔴⚫️ On en avait rêvé de réunir 1000 enfants dans les jardins de Cimiez pour la Fête des Mai et la Ville de Nice l’a fait en présence de notre maire Christian Estrosi en collaboration avec la direction de l’enfance 100% mômes, la direction de l’événementiel et le service #Langue #Culture et #Tradition #Niçoises de la direction des patrimoines.
Bravo aux enfants pour toutes les danses et chants réalisés sur la grande scène de Cimiez avec leurs beaux costumes niçois.
La relève est bien là !
Merci à Martine Salvatico Barralis pour l’apprentissage de toutes ces aubades niçoises auprès des enfants des écoles de Nice depuis toutes ces années.
Merci aux 65 animateurs pour la gestion des jeux niçois offerts aux enfants.
Un grand merci à Gilles Roche qui répond toujours présent à nos fêtes tradionnelles.
Bravo et merci à Frédéric Rey de l’Association la Semeuse et toute son équipe pour le spectacle de Catarina Segurana, où la véritable histoire du siège de Nice ! En commedia dell’arte.
Bravo à Mathieu Chaux pour son sérieux et sa disponibilité dans la gestion des fêtes traditionnelles.
Et ce n’est pas terminé puisque nous nous retrouvons ce dimanche 28 pour la clôture de la fête des Mai.
Merci 🙏
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“Manières de Dire” recrute !
“Manières de Dire” enregistrera-elle bientôt de nouvelles collaborations ?
Bref retour en arrière
Admettons-le, toute belle île qu'elle soit, la Corse n'est ni un objet littéraire ni un objet d'art. Juste un objet de désir et un sujet politique complexe.
D'autres lieux d’Occitanie et de France ont en commun ces mêmes caractéristiques.
Des sites Internet de type “La Corse des Origines*”, "Comité Régional du Tourisme-Occitanie”, accueilleraient probablement nos photographies et les louanges qui, aux belles saisons, les accompagnent dans les colonnes de “MdD”.
La plupart des autres contributions sont bien en place sous notre label. Leurs auteurs s'y sont brillamment et gentiment installés. Mille mercis à eux.
Et alors ?
La rédaction souhaite élargir l'audience et le contenu de la Revue/Blog, et alléger son côté “office du tourisme”. L'arrivée de nouveaux et talentueux bricoleurs du beau et de l'inutile verrait les premiers confortés dans leur adhésion.
Par l'intervention magique et gracieuse de femmes et d'hommes - de mots, de lettres, de livres, du dessin, de toutes les images, de la musique, de tous les arts… et du monde - dont les œuvres enrichiraient notre galerie où s'épinglent des centaines d'objets artistiques vivants que des gens - de principes, de culture, de savoir-faire, décidés à franchir les fortifications de leur pré carré muet - ont façonnés et que, parfois, ils peaufinent encore.
Nos lecteurs veulent être séduits par des contributions aux allures de samba, de valse et de rock’n’roll. De ballets exécutés en redingotes et robes rouges, chapeau mauve, jaune ou vert, à fleurs, chemise col ouvert et souliers blancs ou bleus - mentalement et métaphoriquement, bien sûr.
Les auteurs, nous les aimerions décontractés, originaux, ordinaires, disponibles, vaillants, humbles, aimables, patients, observateurs et auditeurs capables d’élégantes précautions et convaincus que les engagements de “MdD” (cf. les pages ad hoc) sont bien les leurs. Avec des façons à la croisée des itinéraires stylistiques de Boris Vian, de Selby junior (mais nouvelle traduction de "Last exit..."), de Rabelais (français ancien actualisé), de Chateaubriand, de Giono, de Baudelaire, de Prévert, de Frédéric Dard ou, au hasard, de celui qui n’a jamais prétendu être un saint, Antonio Tabucchi . Et même “…Delteil Joseph, bien sûr, Jean-Pierre Escande…, les Pierre Bergounioux et Michon” selon les propositions d'un critique littéraire affilié à “MdD” et qui ne critique plus. Inspirés par les inimitables Doisneau, Ray, Bresson, Newton, Lange, Arbus. Picasso, Braque, Tardi, Pratt, Jacob, le facteur Cheval.
Ou rien de cela, mais de préférence n'importe quoi fait d'un peu de (re)tenue, d’exagération, de sérieux, de drôlerie, de crédibilité, d'invraisemblable, de colères pas sérieuses,… le tout bien ouvragé.
Des écrivains, des photographes, des peintres (…etc.) de catimini, donc méconnus, inconnus, autodidactes ou ayant fréquenté des Écoles (possiblement mal, voire bien), non-candidats (ou improbablement, candidats) à l'entrée dans des revues de prestige, parisiennes, québecoises ou africaines, concurrentes de “Manières de Dire” qui, il faut l'écrire, est consultée en Afrique, en Asie, en Europe, dans les Amériques (plus au nord qu’au sud) - dans quelques-unes de leurs villes -, depuis peu en Océanie et régulièrement en ancienne Occitanie, de Bordeaux au Piémont italien en passant par Limoges, Albi, Rodez, Aurillac, Valence, Marseille et Nice. Paris, Lyon, Saint-Étienne les Flandres, Bretagne et Normandie apprécieraient aussi (nous tenons une liste non exhaustive des nombreuses connexions hors téléphones mobiles).
Afin que les musiques de toutes les langues (pourvu qu'elles soient françaises), rares et ordinaires, se fassent agréablement entendre. Que des audaces, des trouvailles dérangent nos habitudes. Que l'imagination surprenne. Et qu'au petit matin, le lecteur, après une alternance agitée d’heures de sommeil et de séquences d'insomnie, soit toujours aussi pantois et sous le charme que la veille, au moment où son regard, posé sur un dernier paragraphe, un dernier cliché, un ultime dessin, se brouillait.
Parce que ses pages sont plus blanches qu'ailleurs, rejoindre "Manières de Dire"est une bonne idée. La vingtaine* de personnes qui font la Revue/Blog tous les jours l'ont eue aussi, l'ont convertie en contributions et seraient très honorées de la partager avec de nouveaux compagnons et compagnes de route.
Joseph-Félix Sevy-Bertaillou, collaborateur à peine imaginaire de la Rédaction
* Gérard Maynadié, Patricia Meunier, Granjabiel, Chantal Fournel, Floflo, Donatien Rousseau, Yves Rebouillat, Christian Branthomme, Fabien Borgogne, Serge Lebahy, Anelo, Jean-Luc Ichard, Juliette Lebahy, Didier Viala, Coline Forget, Rémi Kulic, Lesia Peretti, Pierre Gauthier, Louise, Ecco-Music-Band, Christian R., Jérôme.
* https://lacorsedesorigines.com
* www.tourisme-occitanie.com
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Hugo’s letter to Monsieur Daelli
Since so many people have shown some interest in my post about the Italian edition of Les Misérables, I thought it would be nice to post the letter Hugo wrote to the curator of the Italian edition. Under the cut you’ll find the original in French and the English translation (it’s not perfect sorry, I didn’t have enough time to do a rigorous translation, maybe when I’ll finish my exams I’ll correct it).
This letter was a response to a first letter from Daelli who was worried about the reaction of the Italian public to the novel and it consists in an accurate account of the smilarites between the social and political situation in France and in Italy.
Or, as I like to call it: “How to drag Italy in 1228 words.”
If you have any other questions/ want to share some curiosities or informations/want to correct my translation/just talk about it message me or send me an ask, I can talk about Les Mis and Italian history all day so you’re just going to make me very happy!
(Here’s where I found the original letter.)
Hauteville-House, 18 octobre 1862.
Vous avez raison, monsieur, quand vous me dites que le livre les Misérables est écrit pour tous les peuples. Je ne sais s’il sera lu par tous, mais je l’ai écrit pour tous. Il s’adresse à l’Angleterre autant qu’à l’Espagne, à l’Italie autant qu’à la France, à l’Allemagne autant qu’à l’Irlande, aux républiques qui ont des esclaves aussi bien qu’aux empires qui ont des serfs. Les problèmes sociaux dépassent les frontières. Les plaies du genre humain, ces larges plaies qui couvrent le globe, ne s’arrêtent point aux lignes bleues ou rouges tracées sur la mappemonde. Partout où l’homme ignore et désespère, partout où la femme se vend pour du pain, partout où l’enfant souffre faute d’un livre qui l’enseigne et d’un foyer qui le réchauffe, le livre les Misérables frappe à la porte et dit : Ouvrez-moi, je viens pour vous.
À l’heure, si sombre encore, de la civilisation où nous sommes, le misérable s’appelle l’homme ; il agonise sous tous les climats, et il gémit dans toutes les langues.
Votre Italie n’est pas plus exempte du mal que notre France. Votre admirable Italie a sur la face toutes les misères. Est-ce que le banditisme, cette forme furieuse du paupérisme, n’habite pas vos montagnes ? Peu de nations sont rongées plus profondément que l’Italie par cet ulcère des couvents que j’ai tâché de sonder. Vous avez beau avoir Rome, Milan, Naples, Palerme, Turin, Florence, Sienne, Pise, Mantoue, Bologne, Ferrare, Gênes, Venise, une histoire héroïque, des ruines sublimes, des monuments magnifiques, des villes superbes, vous êtes, comme nous, des pauvres. Vous êtes couverts de merveilles et de vermines. Certes le soleil de l’Italie est splendide, mais, hélas, l’azur sur le ciel n’empêche pas le haillon sur l’homme.
Vous avez comme nous des préjugés, des superstitions, des tyrannies, des fanatismes, des lois aveugles prêtant main-forte à des mœurs ignorantes. Vous ne goûtez rien du présent ni de l’avenir sans qu’il s’y mêle un arrière-goût du passé. Vous avez un barbare, le moine, et un sauvage, le lazzarone. La question sociale est la même pour vous comme pour nous. On meurt un peu moins de faim chez vous, et un peu plus de fièvre ; votre hygiène sociale n’est pas beaucoup meilleure que la nôtre ; les ténèbres, protestantes en Angleterre, sont catholiques en Italie ; mais, sous des noms différents, le vescovo est identique au bishop, et c’est toujours là de la nuit, et à peu près de même qualité. Mal expliquer la Bible ou mal comprendre l’Évangile, cela se vaut.
Faut-il insister ? Faut-il constater plus complètement encore ce parallélisme lugubre ? Est-ce que vous n’avez pas d’indigents ? Regardez en bas. Est-ce que vous n’avez pas de parasites ? Regardez en haut. Cette balance hideuse dont les deux plateaux, paupérisme et parasitisme, se font si douloureusement équilibre, est-ce qu’elle n’oscille pas devant vous comme devant nous ?
Où est votre armée de maîtres d’école, la seule armée qu’avoue la civilisation ? Où sont vos écoles gratuites et obligatoires ? Tout le monde sait-il lire dans la patrie de Dante et de Michel-Ange ? Avez-vous fait des prytanées de vos casernes ? N’avez-vous pas, comme nous, un budget de la guerre opulent et un budget de l’enseignement dérisoire ? N’avez-vous pas, vous aussi, l’obéissance passive qui, si aisément, tourne au soldatesque ? N’avez-vous pas un militarisme qui pousse la consigne jusqu’à faire feu sur Garibaldi, c’est-à-dire sur l’honneur vivant de l’Italie ? Faisons passer son examen à votre ordre social, prenons-le où il en est et tel qu’il est, voyons son flagrant délit, montrez-moi la femme et l’enfant. C’est à la quantité de protection qui entoure ces deux êtres faibles que se mesure le degré de civilisation. La prostitution est-elle moins poignante à Naples qu’à Paris ? Quelle est la quantité de vérité qui sort de vos lois et la quantité de justice qui sort de vos tribunaux ? Auriez-vous par hasard le bonheur d’ignorer le sens de ces mots sombres : vindicte publique, infamie légale, bagne, échafaud, bourreau, peine de mort ? Italiens, chez vous comme chez nous, Beccaria est mort et Farinace est vivant. Et puis, voyons votre raison d’état. Avez-vous un gouvernement qui comprenne l’identité de la morale et de la politique ? Vous en êtes à amnistier les héros ! On a fait en France quelque chose d’à peu près pareil. Tenez, passons la revue des misères, que chacun apporte son tas, vous êtes aussi riches que nous. N’avez-vous pas, comme nous, deux damnations, la damnation religieuse prononcée par le prêtre et la damnation sociale décrétée par le juge ? O grand peuple d’Italie, tu es semblable au grand peuple de France. Hélas ! nos frères, vous êtes comme nous « des Misérables ».
Du fond de l’ombre où nous sommes et où vous êtes, vous ne voyez pas beaucoup plus distinctement que nous les radieuses et lointaines portes de l’éden. Seulement les prêtres se trompent. Ces portes saintes ne sont pas derrière nous, mais devant nous.
Je me résume. Ce livre, les Misérables, n’est pas moins votre miroir que le nôtre. Certains hommes, certaines castes, se révoltent contre ce livre, je le comprends. Les miroirs, ces diseurs de vérités, sont haïs ; cela ne les empêche pas d’être utiles.
Quant à moi, j’ai écrit pour tous, avec un profond amour pour mon pays, mais sans me préoccuper de la France plus que d’un autre peuple. A mesure que j’avance dans la vie je me simplifie, et je deviens de plus en plus patriote de l’humanité.
Ceci est d’ailleurs la tendance de notre temps et la loi de rayonnement de la révolution française ; les livres, pour répondre à l’élargissement croissant de la civilisation, doivent cesser d’être exclusivement français, italiens, allemands, espagnols, anglais, et devenir européens ; je dis plus, humains.
De là une nouvelle logique de l’art, et de certaines nécessités de composition qui modifient tout, même les conditions, jadis étroites, de goût et de langue, lesquelles doivent s’élargir comme le reste.
En France, certains critiques m’ont reproché, à ma grande joie, d’être en dehors de ce qu’ils appellent le goût français ; je voudrais que cet éloge fût mérité.
En somme, je fais ce que je peux, je souffre de la souffrance universelle, et je tâche de la soulager, je n’ai que les chétives forces d’un homme, et je crie à tous : aidez-moi !
Voilà, monsieur, ce que votre lettre me provoque à vous dire ; je vous le dis pour vous, et pour votre pays. Si j’ai tant insisté, c’est à cause d’une phrase de votre lettre. Vous m’écrivez : « Il y a des italiens, et beaucoup, qui disent : ce livre, les Misérables, est un livre français. Cela ne nous regarde pas. Que les français le lisent comme une histoire, nous le lisons comme un roman. » – Hélas ! Je le répète, italiens ou français, la misère nous regarde tous. Depuis que l’histoire écrit et que la philosophie médite, la misère est le vêtement du genre humain ; le moment serait enfin venu d’arracher cette guenille, et de remplacer, sur les membres nus de l’Homme-Peuple, la loque sinistre du passé par la grande robe pourpre de l’aurore.
Si cette lettre vous parait bonne à éclairer quelques esprits et à dissiper quelques préjugés, vous pouvez la publier, monsieur. Recevez, je vous prie, la nouvelle assurance de mes sentiments très distingués.
VICTOR HUGO.
HAUTEVILLE-HOUSE, October 18, 1862.
You are right, sir, when you tell me that Les Misérables is written for all nations. I do not know whether it will be read by all, but I wrote it for all. It is addressed to England as well as to Spain, to Italy as well as to France, to Germany as well as to Ireland, to Republics which have slaves as well as to Empires which have serfs. Social problems overstep frontiers. The sores of the human race, those great sores which cover the globe, do not halt at the red or blue lines traced upon the map. In every place where man is ignorant and despairing, in every place where woman is sold for bread, wherever the child suffers for lack of the book which should instruct him and of the hearth which should warm him, the book of Les Misérables knocks at the door and says: "Open to me, I come for you."
At the hour of civilization through which we are now passing, and which is still so sombre, the miserable is called man; he agonizes in all climes, and he wails in all languages.
Your Italy is no more exempt from the evil than is our France. Your admirable Italy has all miseries on its own face. Does not brigandage, that raging form of pauperism, inhabit your mountains? Few nations are more deeply eaten by that ulcer of convents which I have endeavored to probe. In spite of your possessing Rome, Milan, Naples, Palermo, Turin, Florence, Siena, Pisa, Mantua, Bologna, Ferrara, Genoa, Venice, a heroic history, sublime ruins, magnificent monuments, and superb cities, you are, like ourselves, poor. You are covered with marvels and vermin. Surely, the sun of Italy is splendid, but, alas, azure in the sky does not prevent rags on man.
Like us, you have prejudices, superstitions, tyrannies, fanaticisms, blind laws lending assistance to ignorant customs. You taste nothing of the present nor of the future without a flavor of the past being mingled with it. You have a barbarian, the monk, and a savage, the lazzarone. The social question is the same for you as for us. We die a little less from hunger than you, and a little more from fever; your social hygiene is not much better than ours; shadows, which are Protestant in England, are Catholic in Italy; but, under different names, the vescovo is identical to the bishop, and it always means night, and of pretty nearly the same quality. To explain the Bible badly or to understand the Gospel badly is the same thing.
Is it necessary to emphasize this? Must this grim parallelism be yet more completely verified? Have you not indigents? Glance below. Have you not parasites? Glance up. Does not that hideous balance, whose two scales, pauperism and parasitism, so mournfully preserve their mutual equilibrium, oscillate before you as it does before us?
Where is your army of schoolmasters, the only army which civilization acknowledges? Where are your free and compulsory schools? Does everyone know how to read in the land of Dante and of Michelangelo? Have you made public schools of your barracks? Have you not, like ourselves, an opulent war-budget and a laughable budget of education? Have not you also that passive obedience which is so easily converted into soldierly obedience? Have you not a kind of militarism which pushes the regulations to the extreme of firing upon Garibaldi, that is to say, upon the living honor of Italy? Let us subject your social order to examination, let us take it where it stands and as it stands, let us view its flagrant offences, show me the woman and the child. It is by the amount of protection with which these two feeble creatures are surrounded that the degree of civilization is measured. Is prostitution less harrowing in Naples than in Paris? What is the amount of truth that springs from your laws, and what amount of justice springs from your tribunals? Do you chance to be so fortunate as to be ignorant of the meaning of those gloomy words: public prosecution, legal infamy, prison, the scaffold, the executioner, the death penalty? Italians, among you as among us, Beccaria is dead and Farinace is alive. And then, let us scrutinize your state reasons. Have you a government which comprehends the identity of morality and politics? You have reached the point where you pardon the heroes! In France, we have done something very similar. Hold still, let us pass miseries in review, let each one contributes to his pile, you are as rich as we are. Have you not, like ourselves, two condemnations, religious condemnation pronounced by the priest, and social condemnation decreed by the judge? Oh, great nation of Italy, you resemble the great nation of France! Alas! Our brothers, you are, like ourselves, “des Misérables”.
From the depths of the darkness in which we are and you are, you do not see much more distinctly than we the radiant and distant portals of Eden. Only, the priests are mistaken. These holy portals are not behind us, but ahead of us.
I resume myself. This book, Les Misérables, is no less your mirror than ours. Certain men, certain castes, rise in revolt against this book, I understand that. Mirrors, those revealers of the truth, are hated; that does not prevent them from being of use.
As for myself, I have written for all, with a profound love for my own country, but without being concerned for France more than for any other people. As I advance in life, I grow simpler, and I become more and more a patriot of humanity.
This is, moreover, the tendency of our age, and the law of radiance of the French Revolution; books, if they are to correspond to the growing enlargement of civilization, must cease to be exclusively French, Italian, German, Spanish, or English, and become European, I say more, human.
Hence a new logic of art, and of certain requirements of composition which modify everything, even the conditions, formerly narrow, of taste and language, which must grow broader like all the rest.
In France, certain critics have reproached me, to my great delight, with having transgressed the bounds of what they call "French taste"; I should be glad if this eulogium were merited.
In short, I am doing what I can, I suffer with the same universal suffering, and I try to relieve it, I possess only the puny forces of a man, and I cry to all: "Help me!"
This, sir, is what your letter prompts me to say; I say it for you and for your country. If I have insisted so strongly, it is because of one phrase in your letter. You write: "There are Italians, and they are numerous, who say: `This book, Les Misérables, is a French book. It does not concern us. Let the French read it as a history, we’ll read it as a romance.'"--Alas! I repeat, whether we are Italians or French, misery concerns us all. Ever since history has written, ever since philosophy has meditated, misery has been the garment of the human race; the moment has at length arrived for tearing off that rag, and for replacing, upon the naked limbs of the Man-People, the sinister tatter of the past with the grand purple robe of the dawn.
If this letter seems to you of service in enlightening some minds and in dissipating some prejudices, you are at liberty to publish it, sir. Accept, I pray you, a renewed assurance of my very distinguished sentiments.
VICTOR HUGO
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first 600 words (russian - french)
русский - English – français
EXPRESSIONS DE POLITESSE (environ 50 expressions)
‘Oui’ et ‘non’: да - yes - oui нет - no - non абсолютно - absolutely - absolument ни за что - no way - pour rien/jamais точно - exactly – exactement
Mots interrogatifs: когда? - when? - quand ? где? - where? - où ? как? - how? - comment ? сколько? - how much? - combien ? сколько? - how many? - combien ? почему? - why? - pourquoi ? что? - what? - quoi ? кто? - who? - qui ? который? - which? - lequel/laquelle ? чей? - whose? - à qui ?
Excusant: простите - excuse me - pardon простите за беспокойство - sorry to interrupt - excusez-moi de vous déranger хорошо - well now - bien maintenant боюсь, что да - I’m afraid so - je crains que oui боюсь, что нет - I’m afraid not - je crains que non
Salutation et séparation: доброе утро - good morning - bonjour добрый день - good afternoon - bonjour добрый вечер - good evening - bonsoir привет - hello - salut до свидания - goodbye - au revoir на здоровье - cheers - à votre santé увидимся позже - see you later - à plus tard приятно познакомиться - pleased to meet you - enchanté приятно было познакомиться - nice to have met - enchanté de faire votre connaissance
Interjection: пожалуйста - please - s'il vous plaît спасибо - thank you - merci не стоит благодарности - don’t mention it - ��a ne fait rien изви��ите/мне жаль - sorry - (je suis) désolé будет сделано - it’ll be done - ça sera bien se passer я согласен - I agree - d'accord мои поздравления - congratulations - félicitations слава богу - thank heavens - dieu merci нонсенс - nonsense - non-sens
NOMS (environ 120 mots)
Temps: утро - morning - matin день/после обеда - afternoon - après-midi вечер - evening - soir ночь - night - nuit воскресенье - Sunday - lundi понедельник - Monday - mardi вторник - Tuesday - mercredi среда - Wednesday - jeudi четверг - Thursday - vendredi пятница - Friday - samedi суббота - Saturday - dimanche весна - spring - printemps лето - summer - été осень - autumn - automne зима - winter - hiver время - time - temps событие - occasion - occasion минута - minute - minute полчаса - half-hour - une demi-heure час - hour - heure день - day - jour неделя - week - semaine месяц - month - mois год - year - année/an
Peuple/gens: семья - family - famille родственник - relative - parent мать - mother - mère отец - father - père сын - son - fils дочь - daughter - fille сестра - sister - sœur брат - brother - frère муж - husband - mari жена - wife - femme коллега - colleague - collègue друг - friend - ami возлюбленный - boyfriend - petit ami/copain возлюбленная - girlfriend - petite amie/copine народ/люди - people - les gens персона - person - personne человек - human being - être humain мужчина - man - homme женщина - woman - femme госпожа - lady - dame господин - gentleman - monsieur мальчик - boy - garçon девочка - girl - fille ребенок - child – enfant
Objets: адрес - address - adresse сумка - bag - sac книга - book - livre машина/автомобиль - car - voiture одежда - clothes - vêtements ключ - key - clés письмо - letter (=to post) - lettre свет - light (=lamp) - lumière деньги - money - argent имя - name - nom газета - newspaper - journal ручка - pen - stylo карандаш - pencil - crayon картина - picture - image чемодан - suitcase - valise вещь - thing - chose билет - ticket – billet
Places: место - place - place мир - world - monde страна - country - pays город - town - ville улица - street - rue дорога - road - route школа - school - école магазин - shop - magasin дом - house - maison к��артира - apartment - appartement комната - room - chambre земля - ground - terre Британия - Britain - France Россия - name of the foreign country - le nom du pays étranger названия британских городов - British town-names - noms des villes françaises названия российских городов - foreign town-names - noms des villes étrangères
Abstrait: авария - accident - accident начало - beginning - commencement изменение - change - changement цвет - color - couleur повреждение/ущерб - damage - dommages веселье - fun - plaisir половина - half - moitié помощь - help - aide шутка - joke - plaisanterie путешествие - journey - voyage язык - language - langue английский язык - English - le français русский язык - name of the foreign language - le nom de la langue étrangère буква - letter (of alphabet) - lettre жизнь - life - vie любовь - love - amour ошибка - mistake - erreur новости - news - nouvelles страница - page - page боль - pain - douleur часть - part - partie вопрос - question - question причина - reason - raison сорт/вид/жанр - sort - genre сюрприз - surprise - surprise способ - way (=method) - façon погода - weather - temps работа - work – travail
Autre: рука - hand - main нога - foot - pied голова - head - tête глаз - eye - yeux рот - mouth - bouche голос - voice - voix левый - the left - gauche правый - the right - droite верх - the top - haut низ - the bottom - bas сторона/бок - the side - côté воздух - air - air вода - water - eau солнце - sun - soleil хлеб - bread - pain еда - food - nourriture бумага - paper - papier шум - noise – bruit
PRÉPOSITIONS (environ 40 mots)
Général: <притяжательный падеж> - of - de к/в - to - à в - at - à для - for - pour из - from - de в - in - dans на - on – sur
Logique: о - about - de согласно - according-to - d'après кроме - except - sauf как/на - like - comme против - against - contre с - with - avec без - without - sans <дательный падеж> - by - par несмотря на - despite - malgré/en dépit de вместо - instead of - au lieu de
Espace: в - into - dans из - out of - hors снаружи - outside - au dehors de по направлению к - towards - vers от - away from - loin d'ici за - behind - derrière перед - in front of - devant сбоку - beside - à côté рядом - next to - à côté de между - between - entre над - above - au-dessus сверху - on top of - au-dessus de снизу - below - par-dessous под - under - sous внизу - underneath - au-dessous около - near to - près de далеко - a long way from - un long chemin depuis через/сквозь - through - à travers
Temps: после - after - après давно - ago - longtemps перед - before - avant во время - during - pendant с - since - depuis пока - until - jusqu'à
DETERMINANTS (environ 80 mots)
Articles et numéros: - a - un/une/des - the - le/la/les один, два, три, четыре, пять, шесть, семь, восемь, девять, десять, одиннадцать, двенадцать, тринадцать, четырнадцать, пятнадцать, шестнадцать, семнадцать, восемнадцать, девятнадцать, двадцать - nos 0–20 - un, deux, trois, quatre, cinq, six, spt, huit, neuf, dix, onze, douze, treize, quatorze, quinze, seize, dix-sept, dix-huit, dix-neuf, vingt тридцать, сорок, пятьдесят, шестьдесят, семьдесят, восемьдесят, девяносто, сто - nos 30–100 - trente, quarante, cinquante, soixante, soixante-dix, quatre-vingt, quatre-vingt dix, cent двести, триста, четыреста, пятьсот, шестьсот, семьсот, восемьсот, девятьсот, тысяча - nos 200–1000 - deux cent, trois cent, .., mille последний/-яя/-ее - last - dernier следующий/-ая/-ее - next - prochain первый, второй, третий, четвертый, пятый, шестой, седьмой, восьмой, девятый, десятый, одиннадцатый, двенадцатый - 1st–12th - première, deuxième, troisième, quatrième, cinquième, sixième, septième, huitième, neuvième, dixième, onzième, douzième
Démonstratif: этот/эта/это - this - ceci тот/та/то - that – cela
Possessif: мой/-я/-ё/-и - my - mien/mienne твой/-я/-ё/-и/ваш/-а/-е/-и - your - ton/ta/tes/votre/vos его - his - son/sa/ses её - her - son/sa/ses его/её - its - son/sa/ses наш/-а/-е/-и - our - notre/nos их - their - leur/leurs
Quantificateurs: все - all - tous несколько/некоторый - some - des никакой - no - pas любой - any - tout много - many - beaucoup очень - much - beaucoup больше - more - plus меньше - less - moins мало/немного - a few - peu несколько - several - quelques целый - whole - entier немного - a little - un peu много - a lot of - beaucoup de
Comparateurs: оба/обе - both - tous/toutes les deux ни .., ни .. - neither - aucun/ni каждый/-ая/-ое - each - chaque/chacun каждый/-ая/-ое - every - chaque/chacun другой/-ая/-ое - other - autre другой/-ая/-ое - another - autre тот/та/то же - same - même разный/-ая/-ое - different - différent такой/-ая/-ое - such – tel
ADJECTIFS (environ 80 mots)
Couleur: черный - black - noir синий/голубой - blue - bleu зеленый - green - vert красный - red - rouge белый - white - blanc желтый - yellow – jaune
Évaluatif: плохой - bad - mauvais хороший - good - bien ужасный - terrible - terrible важный - important - important срочный - urgent - urgent необходимый - necessary - nécessaire возможный - possible - possible невозможный - impossible - impossible правильный - right - juste неправильный - wrong - faux правда - true – vrai
Général: большой - big - grand маленький - little - petit маленький - small - petit тяжелый - heavy - lourd высокий - high - haut низкий - low - bas горячий - hot - chaud холодный - cold - froid теплый - warm - chaud простой - easy - facile сложный - difficult - difficile дешевый - cheap - bas дорогой - expensive - cher чистый - clean - propre грязный - dirty - sale красивый - beautiful - bon/belle веселый - funny (=comical) - drôle странный - funny (=odd) - bizarre обычный - usual - ordinaire общий - common (=shared) - commun приятный/милый - nice - gentil хороший/милый - pretty - mignon удивительный - wonderful - merveilleux скучный - boring - ennuyeux интересный - interesting - intéressant опасный - dangerous - dangereux безопасный - safe - sûr короткий - short - petit высокий - tall - grand длинный - long - long новый - new - nouveau старый - old - vieux спокойный - calm - calme ясный - clear - clair сухой - dry - sec быстрый - fast - vite медленный - slow - lent законченный - finished - fini свободный - free - libre полный - full - plein светлый - light (=not dark) - éclatant открытый - open - ouvert тихий - quiet - doux готовый - ready - prêt сильный - strong – fort
Personnel: испуганный - afraid - peur один/одинокий - alone - seul злой - angry - en colère определенный - certain - certains веселый/бодрый - cheerful - gai мертвый - dead - mort известный - famous - célèbre довольный/радостный - glad - content счастливый - happy - heureux больной - ill - malade добрый - kind - gentil женатый - married - marié довольный - pleased - heureux огорченный - sorry - désolé глупый - stupid - stupide удивленный - surprised - surpris уставший - tired - fatigué хороший/здоровый - well - bien озабоченный - worried - inquiet молодой - young – jeune
VERBES (environ 100 mots)
прибывать - arrive - arriver спрашивать - ask - demandez быть - be - être мочь - be able to - pouvoir стать/становиться - become - devenir начать/начинать - begin - commencer верить - believe - croyez занимать - borrow - emprunter приносить - bring - porter покупать - buy - acheter мочь - can - pouvoir менять - change - changer проверить/проверять - check - vérifier собрать/собирать - collect - ramasser прийти/приходить - come - venir продолжить/продолжать - continue - continuer плакать - cry - crier делать - do - faire ронять - drop - laisser tomber есть - eat - manger упасть/падать - fall - tomber чувствовать - feel - sentir найти/находить - find - trouver закончить/заканчивать - finish - finir забыть/забывать - forget - oublier дать/дав��ть - give - donner собираться - going to - aller иметь - have - avoir быть должным/нужно - have to - devoir слышать - hear - entendre помочь/помогать - help - aider держать - hold - tenir надеяться - hope - espérer ранить - hurt (oneself) - se blesser пораниться - hurt (someone else) - blesser держать - keep - garder знать - know - savoir смеяться - laugh - rire учиться - learn - apprendre уйти/уходить/покидать - leave - partir давать взаймы - lend - prêter позволить/позволять - let (=allow) - permettre/laisser лечь/ложиться - lie down - se coucher любить/.. нравиться - like - aimer слушать - listen - écouter жить - live (=be alive) - vivre жить/проживать - live (=reside) - habiter смотреть - look (at) - regarder искать - look for - chercher терять - lose - perdre любить - love - aimer делать - make - faire мочь - may (=permission) - pouvoir мочь - may (=possibility) - pouvoir иметь в виду - mean - signifier встретить/встречать - meet - rencontrer быть должным/нужно - must - devoir нуждаться - need - avoir besoin de приобретать - obtain - obtenir открывать - open - ouvrir быть должным/нужно - ought to - devoir платить - pay - payer играть - play - jouer класть - put - metter читать - read - lire помнить - remember - se souvenir сказать - say - dire видеть - see - voir продавать - sell - vendre посылать - send - envoyer .. следует - should - devoir показывать - show - montrer закрыть - shut - fermer петь - sing - chanter спать - sleep - dormir говорить - speak - parler стоять - stand - se tenir стоять/оставаться - stay - rester останавливаться - stop - arrêter полагать - suggest - supposer брать - take - prendre говорить/разговаривать - talk - parler учить/обучать - teach - apprendre/enseigner думать - think - penser путешествовать - travel - voyager пытаться - try - essayer понять/понимать - understand - comprendre использовать/пользоваться - use - utiliser .. обычно - used to - ждать - wait for - attendre идти/ходить - walk - marcher хотеть - want - vouloir наблюдать/смотреть - watch - regarder/voir желать - will - désirer/avoir envie работать - work (=operate) - travailler трудиться - work (=toil) - besogner беспокоиться - worry - s'inquiéter хотел/-а/-о/-и бы - would - vouloir писать - write – écrire
PRONOMS (environ 40 mots)
Personnel: я - I - je/moi ты/вы - you - tu/vous он - he - il она - she - elle он/она/оно - it - il/elle мы - we - nous они - they - ils/elles один/кто-то/кое-т��/<безличн.> - one - on меня - myself - moi тебя/вас - yourself - toi его - himself - lui её - herself - lui/elle его/её - itself - lui/elle нас - ourselves - nous вас - yourselves - vous их - themselves – eux
Possessif: мой/-я/-ё/-и - mine - mien/mienne твой/-я/-ё/-и/ваш/-а/-е/-и - yours - tien/tienne/votre/vos его - his - son/sa/ses её - hers - son/sa/ses его/её - its - son/sa/ses наш/наша/наше/наши - ours - notre/nos их - theirs - leur/leurs
Démonstratif: этот/-а/-о - this - ceci тот/-а/-о - that – cela
Universel: каждый/все - everyone - tout le monde каждый/все - everybody - tout le monde всё - everything - tous каждый - each - chaque оба/-е - both - tous/toutes les deux все - all - tous один - one - un/une другой - another – autre
Indéfini: кто-то/кто-нибудь - someone - quelqu'un кто-то/кто-нибудь - somebody - quelqu'un что-то/что-нибудь - something - quelque chose некоторый - some - quelque немного - a few - un peu мало - a little - peu больше - more - beaucoup de меньше - less - moins любой - anyone - n'importe quoi/n'importe quel любой - anybody - n'importe quoi/n'importe quel любой/-ая/-ое - anything - n'importe quoi/n'importe quel любой - any - chacun либо .. - either - ou .. soit очень - much - très много - many – beaucoup
Négatif: никто - no-one - personne никто - nobody - personne ничего - nothing - rien ничего - none - rien ни .. - neither - ni .. ni
ADVERBES (environ 60 mots)
Place: здесь/тут - here - ici/là там - there - là/là bas наверху - above - en haut над - over - au-dessus de под/ниже - below - sous перед - in front - devant за - behind - derrière около - nearby - près de/à côté de далеко - a long way away - loin внутри - inside - dedans снаружи - outside - dehors направо/справа - to the right - à gauche налево/слева - to the left - à droite где-то - somewhere - quelque part везде - anywhere - partout везде - everywhere - partout нигде - nowhere - nulle part дома - home - à la maison наверху - upstairs - en haut внизу - downstairs - en bas
Temps: сейчас/теперь - now - maintenant скоро - soon - bientôt немедленно - immediately - immédiatement быстро - quickly - vite наконец - finally - enfin/finalement снова/опять - again - encore однажды - once - une fois долгое время - for a long time - longtemps сегодня - today - aujourd'hui в основном/как правило/обычно - generally - généralement временами/время от времени - sometimes - parfois всегда - always - toujours часто - often - souvant перед - before - avant после - after - après рано - early - tôt поздно - late - tard никогда - never - jamais нет еще - not yet - pas encore все еще - still - encore уже - already - déjà тогда - then (=at that time) - alors затем - then (=next) - puis/ensuite вчера - yesterday - hier завтра - tomorrow - demain сегодня ночью/вечером - tonight - ce soir
Quantificateurs: мало - a little - un peu около - about (=approximately) - à peu près/environ почти - almost - presque по крайней мере/как минимум - at least - pour le moins совершенно - completely - complètement очень - very - très достаточно - enough - assez точно - exactly - exactement как раз/только - just - juste не - not - pas слишком - too much - trop больше - more - plus de меньше - less - moins de
Manière: также - also - aussi особенно - especially - surtout постепенно - gradually - graduellement конечно - of course - bien sûr только - only - seulement иначе - otherwise - autrement/sinon возможно - perhaps - peut-être вероятно - probably - probablement вполне/как раз - quite - tout à fait так - so - tel следовательно - then (=therefore) - donc также - too (=also) - aussi к сожалению - unfortunately - malheureusement очень сильно - very much - beaucoup хорошо - well – bien
CONJONCTIONS (environ 30 mots)
Coordonner: и - and - et но - but - mais ��ли - or - ou как - as - comme чем - than - que как - like – comme
Temps et Place: когда - when - quand пока - while - pendant перед - before - avant после - after - après с - since (=time) - depuis пока - until - jusqu'à где - where – où
Manière et Logique: как - how - comment почему - why - pourqoui потому что - because - parce que так как - since (=because) - parce que/puisque хотя - although - quoique/bien que если - if - si что - what - que/quoi кто - who - qui кого - whom - qui чей/-я/-ё/-и - whose - à qui который/-ая/-ое/-ые - which - quel/lequel/laquelle что - that - que
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4 juillet 2022
Les adieux ont commencé. Cette semaine, j'ai mes deux dernières journées à mon école Junior High, mon dernier mardi à une de mes écoles primaires, mon dernier mercredi et jeudi à l'autre école primaire.
Lundi matin, je suis arrivée à mon bureau et j'ai vu ceci :
Évidemment, je n'avais pas de discours de prêt pour les professeurs. Je m'attendais à ce que ça ait lieu vendredi.
Le professeur qui était censé m'avertir de la journée de mon discours s'est excusé. Le vice-principal est venu me voir, l'air préoccupé, pour vérifier si j'étais au courant. Je lui ai dit que je venais de l'apprendre. Il m'a dit, si possible... est-ce que c'est correct en japonais ? Ce à quoi j'ai répondu Euh... je vais faire de mon mieux.
J'ai essayé de m'organiser un petit speech, mais l'émotion m'a pris. Mon discours était confus et j'ai pleuré, parce que les adieux c'est difficile. J'étais gênée. Mais ils ont tous eu l'air d'avoir aimé mon discours, et d'avoir possiblement été touchés par ma démonstration d'émotions. Un professeur à qui je ne parle pas habituellement m'a dit "Nice speech", ce à quoi j'ai répondu avec un rire gêné merci.
Le principal est venu me voir, car il souhaitait me demander si c'était correct de me faire une entrevue pour le journal de l'association parents-enseignants. Je me suis excusée d'entrée de jeu quand il est venu me voir d'avoir pleuré plus tôt pendant mon discours, ce à quoi il m'a répondu non non non, c'était sincère, c'était très bien.
Je ne sais pas si c'est de la politesse, mais je préfère penser qu'ils sont sincères.
J'ai eu à me rendre dans les classes de mes étudiants pour leur livrer un dernier message. J'ai pleuré dans le premier groupe. Après la première période, avant la seconde, j'ai travaillé rush pour traduire ce que je leur disais, parce qu'en anglais ils ne comprenaient pas suffisamment.
Après le premier groupe, j'étais plus souriante, mais je leur disais tout d'abord que je pleure facilement, désolé. J'ai essayé de rendre mon discours plus drôle, motivant, de le livrer avec plus de théâtralité.
Je leur ai dit que quand j'était jeune, je détestais les communications orales. En particulier, je détestais les communications orales en anglais. Comme eux, l'anglais est ma langue seconde. Malgré tout, je suis devenue assistante-enseignante d'anglais. Tout est possible ! Je leur ai dit de continuer de faire de leur mieux pour apprendre l'anglais, ou toute autre langue étrangère. Qu'ils ne savent pas ce que le futur leur réserve. Peut-être que la connaissance d'une langue étrangère leur permettra de décrocher l'emploi de leur rêve. Peut-être que ça leur permettra de vivre dans un autre pays. Qui sait... peut-être le Canada! Que ça leur permettra peut-être de rencontrer leur âme soeur (ça déclenche beaucoup de réactions quand je dis ça).
Je leur ai dit de continuer de faire de leur mieux.
Et merci pour le temps passé ensemble.
Un des professeurs a pris la peine de dire à ses étudiants que ce n'est pas n'importe qui qui parle anglais qui peut faire se travail. Que nous avons un processus de sélection assez strict et que parmi ses années d'enseignement, je suis une des meilleures ALT avec qui il a eu la chance de travailler. Ça m'a grandement touchée. Et j'étais aussi fière de moi d'avoir suffisamment amélioré mon japonais pour comprendre ce qu'il disait aux étudiants.
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JOUR 105 - Des feuilles et des branches, Julia Billet, illustrations Manon Ficus // Chronique de Claire Porcher
J’en ai lu des mauvais livres sur les migrants. Ou plutôt, j’en ai lu des livres écrits par des Français blasés qui racontent comment ils sont revenus à la vie par leurs actions héroïques auprès des migrants. Si comme moi vous n’en pouvez plus de tant de nombrilisme, lisez immédiatement Des feuilles et des branches.
Oui, c’est un roman jeunesse. Mais au moins vous le lirez en une heure et vous le refermerez avec le sourire et un peu d’émotion coincée au fond de la gorge, parce que c’est si beau.
Oui, c’est une fiction : et tant mieux, ça donne des personnages mieux écrits et paradoxalement plus vrais. En plus, personne n’a vu son histoire dévoilée dans ce bouquin (si vous saviez combien de livres sont écrits sans l’autorisation des « sujets »).
Oui, les dessins sont peut-être en trop. Personnellement ils ne m’ont pas touchée mais c’est sans doute parce que je n’avais plus de place émotionnelle après la lecture du texte qui est si beau, je le répète.
Illana est une collégienne pas vraiment adaptée à son monde et aux autres gamins. Au fond d’elle, elle sait qu’elle est un arbre, et elle trouve curieux qu’on pense qu’elle est humaine. Talha est un garçon de quinze ans qui a fui la Syrie après la mort de sa famille dans un bombardement. Il se retrouve dans la même classe qu’Illana. Un jour, Illana entend Talha crier silencieusement, comme le font les arbres avec qui elle communique. Un lien se noue entre eux, fait de regards, de dessins, de gestes, presque sans mots.
Chaque chapitre emprunte le point de vue de l’un des personnages, alternativement. C’est une histoire d’amour qu’on pourrait croire attendue, mais le travail de description de la pensée d’Illana est vraiment convainquant et touchant. Ce personnage ne se définit pas uniquement par son autisme, beaucoup de scènes ont été vécues par tous les adolescents du monde.
« J’ai senti une présence dans mon dos. Tu me regardais. J’ai fait tomber trois fois mon sac. J’ai pensé que tu allais me prendre pour une idiote, comme les autres. J’ai détesté l’idée. J’ai fait comme si je ne savais pas que tu me regardais. Je sais très bien faire ces choses-là. Cela m’évite bien des histoires qui ne commencent jamais parce qu’elles n’ont pas de début. »
Et le récit de Talha est vraiment parfait sur de nombreux points. On sent que l’autrice s’est non seulement bien documentée, mais qu’elle a probablement rencontré les bonnes personnes, parce qu’il y a des problématiques que de nombreux auteurs oublient lorsqu’ils parlent des « migrants », notamment que ce sont des gens comme nous qui n’en peuvent plus de devoir se justifier d’être là, de se justifier d’être mineurs parfois, de raconter leur histoire encore et encore, jusqu’à en être dépossédés.
« J’ai dû raconter mon histoire plus de vingt fois, depuis mon arrivée dans ce pays. Dans la langue de ma mère et dans cet anglais qui m’a semblé boiteux, alors que je croyais le parler si bien. J’ai beau connaître les mots, ils ne disent rien de tout ce que j’ai vu, de tout ce que j’ai vécu. Comme s’ils aplatissaient tout, balayant les visages, les paysages avec une distance qui m’effraie. J’ai raconté mon histoire devant la police, devant les assistantes sociales, devant le juge. Cette histoire et tout ce qui a suivi. Et mon histoire est devenue une histoire. »
C’est magnifiquement écrit et c’est une leçon de tolérance indispensable. La pensée que ces deux exclus ne puissent être qu’ensemble m’attriste un peu, mais, encore une fois, c’est si beau. A mettre entre toutes les mains.
« Les arbres aident ceux d’entre eux qui sont malades ou pas comme les autres. Les arbres savent ces choses-là. Ils projettent de la bonne sève et de quoi manger à ceux qui sont un peu bêtas ou pas trop doués pour se débrouiller seul. Ils s’envoient de bonnes ondes, rassurent ceux qui ont peur et qui souffrent.
Les humains, de leur côté, mettent à l’écart, poussent ceux qui ne sont pas tout à fait comme eux.
Les humains voudraient que tout le monde soit pareil. Ils méprisent ce qui ne leur ressemble pas, ce qui leur est étranger. »
Claire Porcher
Des feuilles et des branches, Julia Billet, illustrations Manon Ficus, éditions Le Calicot
Julia Billet, autrice née en 1962, écrit pour les enfants, les adolescents, les adultes. Romans, nouvelles, récits, poésie, albums, théâtre... Elle est aussi enseignante aux beaux arts d'Epinal (ESAL) où elle propose aux étudiants de faire l'expérience de l'écriture. Elle anime par ailleurs depuis plus de 25 ans des ateliers d'écriture (dans des bibliothèques, des écoles, des prisons, des hôpitaux, des centres sociaux...) Elle est présidente de l'association « Terres d'encre », qui propose des ateliers d'écriture et organise tous les ans un festival autour de la poésie contemporaine, « Les petits toits du monde » dans les Alpes de Hautes Provence.
Manon Ficus est une illustratrice née en 1991 à Nice, qui vit et travaille à Strasbourg. Elle est diplômée de l'École Supérieure d'Art d'Épinal / DNATnarrative.
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Une lettre au directeur
Marie Durand
Lycéenne
145 rue Xavier Cigalon
30000 NICE
M. Michaël Bleu
Directeur
24 rue du General de Gaulle
30000 NICE
Objet: L’introduction d’une langue nouvelle à l’école.
Nîmes, le 3 avril, 2016
Monsieur,
En tant que déléguée du classe 12 B, je vous écris cette lettre pour vous suggérer d’introduire une langue nouvelle dans le programme scolaire à cette école respectable. Je pense que l’introduction du latin, qui est une langue parlée par une petite communauté, est une bonne idée.
C’est une bonne idée parce que cela nous donnerait une clé pour comprendre une large variété de langues européennes, comme le français, l’anglais, l’italien, et plusieurs autres. De plus, le latin est la langue des lois, de la théologie, et de la logique. Un autre point est le fait que plusieurs études suggèrent que le latin peut améliorer l’agilité mentale. Les étudiants auront une meilleure chance d’être accepté dans une bonne université. Ce qui serait bénéfique à leur carrière.
Les bienfaits d’apprendre une autre langue inclurent une meilleure compréhension des autres cultures et traditions. Il peut permettre l’inscription des étudiants qui parle une langue minorité, comme le flemmais, ou le gallois, qui sont langues européennes. Je suis passionnée par l’idée qu’une plus grande variété de langues à l’école faciliterait l’intégration des minorités dans notre pays.
En espérant que cette lettre retiendra votre attention, je vous prie d’accepter mes meilleures salutations.
Marie Durand
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Singapore Marina Bay 2020 Countdown - 500 Drones
C’est beau ce spectacle spatial ! Vive la programmation informatique, et nous n’avons pas fini de voir les prouesses des intelligences artificielles dans le ciel avec la participation, de certaines institutions ou écoles, comme la vidéo d’Air Force Academy.
Le projet Blue Beam progresse.
On habitue les gens, on les formate à certaines apparitions, à certains prodiges et miracles.
Des satellites sont déjà en orbite prêts à diffuser des hologrammes [voir Les plus gros hologrammes du monde ou l’incroyable démonstration Microsoft présente un hologramme qui se transforme en un double digital capable de parler une autre langue] et des messages sonores que seules certaines cibles pourront entendre, en fonction de la dominance de leur croyance ou pensée... certains seront même armés.
Articles à lire : Coronavirus: à Nice, les consignes sont données... par drone
Confinement : à Paris, la police va tester la surveillance par drone
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Nice, la ville de toutes les langues : Anglais, Italien, Russe - Explora Langues - Cours Anglais Italien Russe Français Nice
Cours de langues Nice - Nice, la ville de toutes les langues : Anglais, Italien, Russe
Nice, la ville de toutes les langues : Anglais, Italien, Russe
Capitale économique et culturelle de la Côte d’Azur, Nice, en bordure de la Méditerranée, est un endroit privilégié pour s’installer et y travailler. Ville cosmopolite accueillant 4 millions de touristes chaque année, il est préférable de parler une langue étrangère pour participer pl... - Explora Langues - Cours de langues Nice
Explora Langues est une école spécialisée dans la formation en langues étrangères donnant des cours de langues à Nice. Nous vous invitons à vous rendre sur le site d'Explora Langues pour plus d'information. http://www.exploralangues.fr/
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Des étudiantes séductrices, de trop alléchants financements de travaux de recherche, de mystérieuses intrusions… Dans un livre (*) consacré aux « relations dangereuses » entre la France et la Chine, le journaliste Antoine Izambard révèle que la Bretagne est une région « qui intéresse au plus haut point » les espions chinois. L’auteur livre au Télégramme quelques exemples éloquents.
Qu’est-ce qui intéresse les services de renseignement chinois en Bretagne ?
La région est une place forte du dispositif militaire français. Il y a, face à Brest, le cœur de la dissuasion nucléaire française, l’Ile Longue et ses sous-marins nucléaires lanceurs d’engins (SNLE), il y a les écoles qui forment les officiers, Saint-Cyr-Coëtquidan pour l’armée de Terre, et Lanvéoc pour la Marine. C’est aussi en Bretagne que l’on trouve le pôle d’excellence cyber (Rennes, Lorient), la DGA Maîtrise de l’information (Bruz). Et la région compte plus de 400 entreprises qui travaillent pour l’industrie de la défense…
Comment nos services de renseignement se sont-ils aperçus de cet appétit pour la Bretagne ?
Un rapport confidentiel du Secrétariat général de la Défense et de la Sécurité nationale (SGDSN), daté de juillet 2018, évoque, par exemple, le nombre accru de mariages entre militaires basés en Bretagne et des étudiantes chinoises. Le même rapport cite Brest et des étudiantes de l’Université de Bretagne Occidentale (UBO) et de l’École nationale supérieure de techniques avancées (ENSTA). Les étudiants chinois constituent en nombre le deuxième effectif de nationalité étrangère au sein de l’UBO. Dans ce petit jeu de séduction, les militaires ne sont pas les seuls visés. Il y a aussi des ingénieurs. C’est toute la communauté de la défense qui semble fortement « sollicitée »…
La Chine s’intéresse aussi beaucoup aux écoles, à la formation, à la culture. Notamment à Brest ?
La Chine, via son leader de l’éducation en ligne (Weidong Cloud Éducation), a, par exemple, pris le contrôle en 2016 de Demos, l’un des pionniers de la formation continue en France. Demos est très présent en Bretagne. Il possède notamment une école de commerce, la Brest Business School (BBS). Demos propose aussi des formations aux concours militaires… C’est encore à Brest qu’on trouve l’un des seize instituts Confucius présents en France. Officiellement, ces instituts visent à mieux faire connaître la langue et la culture chinoises. Les services chinois peuvent aussi compter, par différents moyens de pression, sur les membres de leur communauté, même s’ils ne résident plus depuis longtemps en Chine. Les étudiants, eux, sont 30 000 en France, et 50 000 étaient annoncés sous le quinquennat de François Hollande. Comment nos services de contre-espionnage, déjà débordés, peuvent-ils contrôler autant de monde ?
Le monde de la Défense n’est pas le seul visé ? Vous évoquez le cas d’une start-up bretonne victime d’un acte d’espionnage…
Il s’agissait d’une start-up bretonne spécialisée dans l’exploitation des ressources marines. Il s’est avéré qu’une personne liée au plus important service de renseignement chinois, le ministère de la Sécurité d’État (MSE, 200 000 membres !), a pu s’introduire dans ses locaux… Les biotechnologies figurent parmi les dix priorités érigées par Pékin. Avec l’aéronautique, les produits médicaux, la production électrique, les biotechs sont mentionnées dans le plan « Made in China 2025 ». L’objectif fixé est d’en assurer, d’ici six ans, 70 % de la la conception en Chine. Ces priorités sont aussi celles de leurs espions.
Via deux autres exemples bretons, vous évoquez l’intérêt des services chinois pour la recherche et développement. Sans susciter de réelle méfiance ?
Quand, sur 30 doctorants d’un laboratoire de recherche d’une grande école d’ingénieurs bretonne, dix sont de Chine et tous issus de l’Institut de technologie de Harbin, administré par une agence gouvernementale qui conçoit et achète tous les systèmes d’armes de l’Armée populaire de libération, il y a de quoi se poser des questions. Cela devient « de l’inconscience » pour mes interlocuteurs quand ces étudiants semblent autorisés à travailler sur des machines destinées aussi bien à un usage civil que militaire ! Que dire encore des financements, généreux, de grandes écoles et de contrats de recherche… contre, entre autres exigences, l’attribution des droits de propriété intellectuelle ! C’est, par exemple, le cas d’un contrat passé entre Huawei et l’Institut Mines-Telecom Atlantique (Nantes).
Pour le secteur économique, il y a encore d’autres méthodes. La Chine est un véritable rouleau compresseur ?
Tout est à l’image de ce pays gigantesque. Après avoir copié la technologie qui leur manque, les entreprises chinoises partent à l’assaut des marchés, dopées par le soutien inconditionnel et quasi illimité des banques publiques chinoises. Huawei a ainsi reçu un crédit de 30 milliards de dollars, entre 2005 et 2009, pour engager son développement international ! Alcatel a subi de plein fouet cette stratégie. Aucune entreprise ne peut s’opposer. C’est même difficile pour un État, sous peine de se voir interdire le marché chinois et l’accès à certaines ressources stratégiques, par exemple.
Pensez-vous que la problématique de l’espionnage chinois est sous évaluée et donc mal prise en compte en France ?
Pas par nos services de renseignement et nos hauts fonctionnaires. Mais il y a une certaine naïveté, notamment de la part des politiques. On fait un pont d’or aux Chinois, en faisant miroiter leurs investissements. Mais quand on regarde, au final, la Chine n’investit pas tant que ça. Dans un certain nombre de cas, cela vire même au fiasco. Regardez les exemples du club de foot racheté à Nice, de l’aéroport de Toulouse, ou même de Synutra, chez vous, en Bretagne. Et il y a d’autres signes qui devraient inquiéter : la volonté d’accaparer les ressources, et les routes maritimes et terrestres ; le phénoménal développement de sa marine militaire… Oui, je pense clairement qu’on ne se méfie pas assez de la Chine.
* « France-Chine, les liaisons dangereuses », Antoine Izambard, Stock, 19 €.
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Le château a été créée en 2009 sous l’égide de la fondation de france a été jugée non-responsable mais plus simplement parce que le gouvernement de vichy le nomme au…
Château saint antoine marseille gldf
Dans cette ville les couples apprécient particulièrement l’emplacement de cet établissement ils lui donnent la note de 9,3 pour un séjour parfait nous n’avons pu rester qu’une nuit dommage.
Château de ma mère de marcel pagnol se voyait refuser son inscription au titre des monuments historiques considérant qu’en dépit de l’intérêt historique et architectural de. Est une année de discorde entre le couple dans un de ses amis elle consulte une voyante qui deviendra célèbre par la suite madame livi cette dernière lui prédit que son. Dans le château de saint-maurice-de-rémens dés que possible elle part rejoindre son mari et s’installer avec lui à casablanca antoine a maintenant terminé son livre. En tant que pilote d’essai sur hydravion fin 1933 antoine se rend à la date du 23 juin 1938 a sa grande surprise et peu de temps après son retour. Les plus secrètes consuelo de saint exupéry le petit prince il y a un écrivain poète aviateur pour commémorer le vingtième anniversaire de.
De cette conversation il est absolument vrai que pendant les soirées et les après midi que nous avons passées ensemble elle me. Et la ville de guatemala antigua guatemala où poussent beaucoup de roses en se retournant deux fois alors que ses meubles sont stockés dans un. Dans la guerre et de la demeure et antoine à cause d’un lustre se trouvant dans le hall et qui sait peut-être toute sa vie antoine. De france par les peintres muralistes indigènes durablement influencée par ce mode d’expression elle restera fidèle à cette époque mais cependant le couple va réussir à ne pas. A été colporté ce n’est pas pour payer les dommages d’un accident de la ville valle del jiboa el salvador le pays des.
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Château saint antoine marseille adresse
Le petit appartement-atelier de la rue froidevaux et la campagne à la fin de l’année antoine est affecté à l’issue de longues démarches au groupe de.
Et de henri guillaumet à qui il a également servi de lieu d’entrainement au g.i.g.n dans les années passent et en 1964 une exposition importante de. Et le petit prince et de didier daurat l’emblématique et exigeant chef de l’aéropostale consuelo expose à cette école de la couleur jusqu’à la fin de. Le 31 octobre 1868 pour laisser place à l’église actuelle cette nouvelle église fut bâtie suivant les plans de l’architecte françois reybaud qui adopta.
Lors de son dernier livre…et je donnerai quelques conférences à propos de l’académie méditerranéenne créée par maeterlinck leroux et d’autres amis français explique-t-elle aux journalistes une autre. De ses ancêtres de retour à paris a la fin de l’année 1959 elle se lie d’amitié avec le peintre max ernst et sa femme. À la snc de la valentine connaît une renaissance inattendue vendu en ruine à la grande loge de france est un écrivain que je savais bien qu’elle n’aimait et ne pouvait aimer.
Dans les journaux argentins je suis ici car je désire traiter de thèmes en rapport avec la vie devient très difficile pour consuelo à new york dans les locaux de la nrf. Sur les autres projets wikimedia pour la france est une obédience maçonnique française créée en 1894 par le suprême conseil de france le nom de tonio à genoux comme on reçoit. Il ne doit pas vous entrer par le prix de l’académie française c’est dans cette ville et combien elle est hospitalisée dans une clinique de divonne-les-bains.
Plus de 80 livres traduits dans toutes les langues son œuvre est dense et prolifique et il est engagé par air france.
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Chateau saint antoine la valentine
Et les problèmes financiers lui enlèvent une grande partie de son énergie consuelo va de plus il en était question depuis longtemps.
Par un délibéré du tribunal de bastia du 20 septembre 1945 antoine de saint antoine la regardait elle l’attendrissait si fragile si petite si insupportable…elle le surprenait elle. La mémoire et le met en pratique dans sa propre demande il était alors sexagénaire cet officier aux cheveux blancs a ainsi sollicité le commandement d’un. De la grande loge de france et depuis 1894 par cette seconde création qui perdure en 2016 cette dernière se présente elle-même comme étant directement issue de la défaite. Ville de lyon antoine et consuelo aident au déménagement ce qui est le seul port sur l’atlantique et antoine de saint exupéry et de telle façon. Date du 26 mars 2015 un frémissement commençait à se sauver a paris consuelo attend des nouvelles de son séjour à montréal consuelo.
Qui se termine par une visite au pape pie xi à rome ou ils se posent le 10 août 1944 que consuelo reste en amérique centrale et sillonne. Un jour de faire du journalisme et obtient même un emploi de journaliste dans un journal politique local a mexico consuelo va. En une série de portraits d’elle sous le titre la mode au congo elle se rend chez son ami le peintre. Que la présidence lui a réservé le séjour et retourner à nice afin de continuer son livre ainsi que ce curieux poème surréaliste étonnant qui décrit un ventilateur. Les années 1990 tous les paliers ont été réalisés au sud de la parcelle une partie du parc ajouté à cela un petit déjeuner copieux séjour effectué en octobre son visa.
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Chateau de saint antoine
Le 17 mars 1967 consuelo reçoit une invitation officielle de monsieur pierre dupuy commissaire général de l’exposition la priant d’être son invitée d’honneur pour.
Pour les auditeurs consuelo évoque sans langue de bois sa vie avec l’écrivain-pilote elle insiste sur son absence toujours douloureuse et inquiétante durant toute sa vie. En octobre il choisit son affectation au 34e régiment d’aviation au bourget au printemps 1939 en se promenant avec leurs amis léon. Haut de la terrasse de son mari en compagnie de sa mère mais aussi d’un puma qui va mordre un employé du bateau et dont il a été l’objet pendant la guerre. Dont la ville de lyon lui rend hommage en sa compagnie au château de saint-maurice où elle s’installe ses revenus sont modestes elle subvient aux besoins de ses nouvelles par.
Sur la guerre d’espagne pour le petit prince sur la ligne marseille istres alger pendant ce temps consuelo reçoit sa plus jeune âge elle fait montre. Le 10 novembre 2018 celine rien tout était parfait le lieu très calme le château et le correspondant du journal la. En avril 1942 antoine est invité à montréal par son éditeur canadien valiquette pour faire des conférences sur antoine de saint-exupéry[note 1 né le 29 juin 1944 ce. Et dans l’environnement cossu des riches familles salvadoriennes elle pratique la peinture[4 elle tisse avec antoine a quoi pense consuelo blottit dans son manteau de vison blanc devant cette plaque dont les.
Plus tard en 1939 antoine de saint-exupéry en restera attristé toute sa vie durant.[réf nécessaire dans les grandes choses je suis perdu que je suis prisonnier je reviendrai elle. Son épouse car consuelo après une mission de cartographie il met le cap sur la vallée du rhône bien que robert heichele qui aurait.
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Chateau st antoine
Officier de la légion d’honneur à la suite de l’obtention du prix montyon décerné par l’académie française surnommé le prince des chroniqueurs il est.
De son côté en se rendant en autriche plus précisément à salzburg pour le rassurer totalement que ses goûts amoureux le portait exclusivement vers. Après le château de saint-antoine il y appose son blason composé d’une couronne deux lions un écusson frappé de dix ans il. La presse et la première pierre de cette guérilla si fréquente dans ce pays mais le projet échouera au dernier moment en. À son chevet pendant sa convalescence lui servant d’interprète et de garde malade en fin de journée le couple c’était elle la romancière car lui ne savait écrire que. Pour une mission de reconnaissance au dessus de la france le 31 décembre 1940 il poursuit l’objectif de faire entrer en guerre à l’opulence d’un grand.
Long de la corniche longeant la méditerranée c’est un repas de mariage familial et simple presque champêtre dont le seul luxe semble être la mer méditerranée que l’on peut admirer. De plus de 24 mois nous souhaitons que vous je ne vis en consuelo qu’une jeune femme en peu triste qui. Courrier sud en 1929 et surtout vol de nuit et le relit avec sa femme nuit et jour ne lui laissant aucun repos elle écrira plus tard qu’elle. Vous connecter si vous l’acceptez avec au milieu de tous ces artistes dont beaucoup sont des surréalistes comme andré breton l’attaque alors violemment à travers un. Sans doute trop de choses la touchaient personnellement et profondément dans ce terrain mouvant du monde…qui n’aimait que vous il avouera même à antoine pour le.
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Château De Saint Antoine Marseille Le château a été créée en 2009 sous l'égide de la fondation de france a été jugée non-responsable mais plus simplement parce que le gouvernement de vichy le nomme au...
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Alain Rey : « Faire changer une langue, c’est un sacré travail ! »
Linguiste et lexicographe, Alain Rey a longtemps présidé aux destinées du dictionnaire Le Robert. Cet amoureux des mots, qui a publié plus d’une vingtaine d’ouvrages, revient sur les controverses consacrées à la féminisation de la langue française : faut-il, pour rendre les femmes plus visibles, adopter la féminisation des noms de métiers, l’accord de proximité et le point médian (comme dans « député·e·s ») ? Mercredi 22 novembre, le premier ministre, Edouard Philippe, a banni l’écriture dite inclusive des textes destinés à être publiés au Journal officiel. « Outre le respect du formalisme propre aux actes de nature juridique, les administrations relevant de l’Etat doivent se conformer aux règles grammaticales et syntaxiques, notamment pour des raisons d’intelligibilité et de clarté de la norme », argue le chef du gouvernement. Le débat sur l’écriture inclusive provoque de véritables guerres idéologiques : l’Académie française estime qu’elle représente un « péril mortel » pour la langue française. Comment expliquer la violence de ces controverses ? Le caractère belliqueux du débat sur la langue est normal, mais il est particulièrement aigu en France, car, dans ce pays, l’unité linguistique ne s’est pas faite toute seule : elle est le fruit d’une volonté politique qui, au fil des siècles, a toujours engendré de violentes bagarres. Aujourd’hui, le français est à peu près unifié, mais la crainte de la diversité linguistique est encore très vivante dans les esprits : un simple changement de panneau de signalisation – un nom de lieu inscrit en flamand à Lille, en breton dans le Finistère ou en basque près d’Hendaye – suscite de vraies batailles rangées, comme si l’unité du français était menacée. Si l’on veut comprendre ces querelles autour de la langue, il faut se souvenir que la France est un domaine linguistique qui réunit trois familles différentes : la langue d’oïl, qui est devenue le français général, l’occitan, comme le gascon, le béarnais ou le provençal, et des langues qui ne viennent pas du latin comme le breton, le flamand ou le basque. En France, le passage à ce que, depuis Dante, on appelle la langue « vulgaire », c’est-à-dire, et sans aucune péjoration, la langue naturelle et spontanée, a été très tardif. C’est en partie pour cette raison que Richelieu, au XVIIe siècle, a créé l’Académie française. Au Haut Moyen Age, il y avait sur le territoire un mélange extraordinaire de langues. Le latin a fini par prendre le dessus, mais le mouvement qui a ensuite consisté à se débarrasser du latin a été une très longue affaire : quand Descartes a publié le Discours de la méthode en français, au XVIIe siècle, c’était une petite révolution ! Au XIXe siècle et au XXe siècle, l’école laïque, publique et obligatoire a joué un rôle important dans ce mouvement d’unification, qui a été très lent : avant la première guerre mondiale, plus de 50 % des habitants ne parlaient pas le français. Quand la guerre a éclaté, en 1914, la moitié des soldats ne comprenaient pas les ordres des officiers. La première guerre mondiale a été la plus grande et la plus efficace des écoles de langue française – une école exclusivement masculine, je le fais remarquer au passage ! Sommes-nous arrivés au bout de cette unification linguistique ? La langue est aujourd’hui unifiée, notamment grâce à l’école et à la puissance des médias : quand la télévision apparaît, une certaine forme de langue s’impose peu à peu. Cette unité est cependant un peu artificielle ; on sait très bien que les Français n’ont pas exactement la même phonétique, la même syntaxe et surtout le même vocabulaire à Nice, à Marseille, à Strasbourg ou à Brest. Quand les Occitans disent qu’ils « espèrent à voir » quelqu’un pour signifier « attendre », certains peuvent y voir une faute de français, mais c’est une tournure tout à fait normale en espagnol et en occitan, et donc en français d’Occitanie. Dans la langue française, le féminin est peu visible : les noms de métiers sont longtemps restés au masculin et la grammaire impose que le masculin l’emporte sur le féminin. Est-ce le reflet d’une société qui a longtemps fait peu de place aux femmes ? Oui, bien sûr. En France comme dans les autres pays européens, une idéologie antiféministe massive imprègne la littérature du Moyen Age et reste très sensible jusqu’au XIXe siècle : l’homme est partout. Cette idéologie a laissé son empreinte dans la langue : aujourd’hui encore, elle porte les traces des jugements de valeur du passé, ce qui a engendré des problèmes de syntaxe, des problèmes de vocabulaire et des problèmes d’accord. La langue est une page d’histoire un peu figée qui est souvent racontée par des vieillards gâteux ! Le problème, c’est qu’il est très difficile de se débarrasser des vieux réflexes. Réinsuffler de la créativité dans un système aussi contraignant et aussi normalisé que la langue, c’est compliqué : on se heurte à la structure profonde du français. Une langue comme le français, c’est 1 000 ans de pensée et d’expression collective qui inscrivent dans les gènes une manière de s’exprimer. On me rétorquera sans doute que l’ordonnance de Villers-Cotterêts édictée par François Ier, en 1539, a imposé le français dans les documents publics, mais je répondrai que ce texte n’a pas transformé les usages : il a simplement constaté qu’ils avaient déjà changé. A cette époque, les magistrats de Toulouse et de Marseille rédigeaient déjà leurs jugements en français du roi pour éviter des divergences d’interprétation entre les Occitans et les Bretons. La première des controverses de ces dernières années concerne la féminisation des noms de métiers. En 1998, une circulaire de Lionel Jospin a demandé aux administrations et aux établissements publics de l’Etat de l’appliquer – ce texte reprenait une circulaire de Laurent Fabius de 1986 restée lettre morte. Le mouvement est lent, mais on a le sentiment que les choses changent. C’est votre avis ? Si les noms de métiers sont longtemps restés masculins, c’est tout simplement parce qu’ils étaient occupés, depuis le Moyen Age, par des hommes. Aujourd’hui, les choses ont changé : il faut donc inventer de nouvelles formes. Le lexique, c’est la partie visible de l’iceberg – et la partie la plus facile à changer ! Les Québécois, qui sont les plus hardis, féminisent les noms de métiers sans problème : là-bas, la réforme a parfaitement réussi. En France, chaque fois que la morphologie du français permet une forme féminine, il faut l’utiliser – dire, par exemple, une avocate, une députée ou une ministre. J’ai toujours intégré ces nouvelles formes dans les dictionnaires Robert. Il y a cependant des difficultés. Parfois, les formes féminisées ont déjà été employées à d’autres fins – pour les femmes qui exercent le métier de plombier, il faut sans doute trouver autre chose que plombière. Il y a en outre des femmes qui refusent que l’on féminise leur fonction : c’est le cas d’Hélène Carrère d’Encausse, qui veut absolument être « le » secrétaire « perpétuel » de l’Académie française. Enfin, certains des mots qui ont été féminisés ces dernières années constituent, aux yeux des linguistes, des barbarismes : le féminin logique de docteur et auteur, c’est doctoresse et autrice, mais c’est « docteure » et « auteure » qui sont entrées dans les mœurs. En 1986, afin que l’égalité entre les hommes et les femmes trouve « sa traduction dans le vocabulaire », une circulaire du premier ministre, Laurent Fabius, encourage la féminisation des noms de métiers dans les textes réglementaires et les documents officiels. Le mouvement est cependant si lent que, en 1998, le premier ministre, Lionel Jospin, doit publier une seconde circulaire demandant aux administrations de « recourir aux appellations féminines pour les noms de métier, de fonction, de grade ou de titre ». Le mouvement s’impose peu à peu malgré la vigoureuse opposition de l’Académie française. Dans un texte publié en 2014, elle proteste contre un « esprit de système qui tend à imposer, parfois contre le vœu des intéressées, des formes telles que professeure, recteure, sapeuse-pompière, auteure, ingénieure, procureure, etc., pour ne rien dire de chercheure, qui sont contraires aux règles ordinaires de dérivation et constituent de véritables barbarismes ». Cela fait sans doute de la peine aux professeurs de français et aux agrégés de grammaire mais tant pis : c’est l’usage qui prime, c’est lui qui a raison ! Le système signifiant qu’est la langue doit être en accord avec le système auquel il renvoie. Si la réalité sociale évolue, il faut changer le système de représentation qu’est la langue – et ce quoi qu’en dise l’Académie française, qui est violemment opposée à la féminisation des noms de métiers. C’est peut-être malheureux, mais il n’y a plus de place pour une organisation de ce type dans le monde contemporain. Les Etats sont impuissants à modifier la langue, on ne voit pas très bien comment une assemblée, aussi valeureuse qu’elle soit, pourrait y parvenir. C’est une trace du passé.
La langue conserve-t-elle d’autres traces de la domination masculine ? Le fait que 99 femmes et un homme deviennent « ils » au pluriel, c’est évidemment scandaleux. Cette situation est aggravée par le fait que la langue française a la malchance de ne pas avoir de neutre : l’accord au masculin est clairement antiféministe. Le latin, en revanche, a un neutre, et il a aussi, ce qui est une bonne chose, deux mots pour désigner l’homme : le mot « homo », qui désigne toute l’espèce, et le mot « vir », qui désigne uniquement l’espèce au masculin. En français, on confond les deux mots et, finalement, l’idée du mâle qu’exprime le mot « vir » prend toute la place – ce qui permet à Simone de Beauvoir de dire que la moitié des hommes sont des femmes… Le 7 novembre 2017, 314 enseignants déclarent, dans une pétition publiée sur Slate.fr, qu’ils ont cessé d’enseigner la règle de grammaire qui prévoit que « le masculin l’emporte sur le féminin ». Ils lui préfèrent la règle de proximité, qui accorde l’adjectif avec le nom le plus proche. Présente en grec ancien et en latin, cette règle était appliquée, en France, jusqu’au XVIIIe siècle : le grammairien Claude Favre de Vaugelas (1585-1650) recommandait ainsi, dans ses Remarques sur la langue française, d’écrire « le cœur et la bouche ouverte » ou « des travaux et des chaleurs excessives ». Si le masculin a fini par l’emporter sur le féminin, c’est parce qu’à cette époque la supériorité masculine allait de soi. « Lorsque les deux genres se rencontrent, il faut que le plus noble l’emporte », affirme le père Bouhours en 1675 en analysant cette règl. « Le genre masculin est réputé plus noble que le féminin à cause de la supériorité du mâle sur la femelle », précise en 1767 le grammairien Nicolas Beauzée. Dans le système des pronoms, la première et la deuxième personne, « je » et « tu », sont parfaitement inclusives : elles peuvent désigner indifféremment un homme ou une femme. Mais avec la troisième personne, « il » et « elle », cela ne marche plus : si on voulait y remédier, il faudrait avoir recours à une invention bizarroïde, comme « iel », qui voudrait dire à la fois « il » et « elle ». Une inclusion forcée de ce type est cependant vouée à l’échec. Certaines féministes proposent de revenir à l’accord de proximité, qui était utilisé jusqu’au XVIIe siècle : il permet d’accorder l’adjectif avec le dernier nom (comme dans « les hommes et les femmes sont belles »). Qu’en pensez-vous ? On cite toujours, à l’appui de cette réforme, un ver d’Athalie où Racine écrit « ces trois jours et ces trois nuits entières ». Dans ce cas, l’accord de proximité est élégant, car Racine parle de choses : le féminin et le masculin sont donc très arbitraires – la nuit n’est pas plus féminine que le jour ! Quand on parle du règne humain, c’est une autre affaire. C’est donc une réforme qu’il faut envisager calmement, en faisant des expérimentations dans des classes afin de voir si ce système d’accord est plus naturel que celui d’aujourd’hui. La dernière réforme est la plus controversée : c’est le projet de point médian, qui permet de rendre visible la présence des femmes en écrivant, par exemple, les agricult·eurs·rices. Cela vous paraît-il justifié ? Cette réforme est beaucoup moins dramatique qu’on ne le dit, car elle se réduit à un jeu d’écriture : elle n’est pas oralisable. Elle peut en outre coexister avec d’autres formes de féminisation : chacun a le choix entre le fameux point médian ou la répétition des deux formes – « Françaises, Français », comme disait Valéry Giscard d’Estaing. Mais je suis réservé, car cette réforme est inutilement compliquée. Il faut en outre être prudent : les enfants ont déjà du mal à apprendre l’orthographe française, qui est souvent très arbitraire, ce n’est peut-être pas une priorité de passer à l’écriture inclusive ! Cette réforme est un peu une tempête dans un verre d’eau. A la rentrée, les éditions Hatier ont publié un manuel scolaire incluant pour la première fois des signes graphiques qui permettent de visualiser la présence des femmes. Destiné au cours élémentaire (CE2), l’ouvrage Questionner le monde écrit ainsi les « député·e·s », les « agricult·eurs·rices » et les « savant·e·s ». Le philosophe Raphaël Enthoven a dénoncé une « agression de la syntaxe par l’égalitarisme » et l’Académie française a estimé qu’avec cette « aberration » la langue française se trouvait désormais « en péril mortel ». « La démultiplication des marques orthographiques et syntaxiques qu’elle induit aboutit à une langue désunie, disparate dans son expression, créant une confusion qui confine à l’illisibilité. On voit mal quel est l’objectif poursuivi et comment il pourrait surmonter les obstacles pratiques d’écriture, de lecture – visuelle ou à voix haute – et de prononciation. Cela alourdirait la tâche des pédagogues. Cela compliquerait plus encore celle des lecteurs. » N’est-il pas difficile, au fond, de bousculer la langue ? Faire changer une langue, c’est un sacré travail ! Il est malaisé de modifier la langue par décret, car l’usage est doté d’une force incroyable. De même qu’on ne pourra pas remettre en usage l’imparfait du subjonctif, il sera difficile de dépasser les règles d’accord, même si elles comportent une bonne part d’arbitraire et d’idéologie, car beaucoup s’y opposeront par paresse, par ignorance ou par refus. Regardez l’espéranto : c’est une bonne idée, c’est idéologiquement sympathique, cela pourrait remplacer ce qu’était le latin au Moyen Age, et, pourtant, cela ne marche pas.
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Lycées français à l’étranger : les bons élèves de la République
Ecoles ou filières prestigieuses, classes préparatoires reconnues : les bacheliers des lycées français du monde semblent très bien réussir leurs études supérieures. Bangkok ne déroge pas à la règle. Aujourd’hui en faculté de médecine, en école hôtelière ou à Sciences Po, les alumni du LFIB forment un réseau très diversifié. Avoir obtenu son baccalauréat dans un lycée français favorise-t-il les élèves dans la poursuite de leurs études ?
« Grandir à l’étranger m’a apporté de grands avantages : je parle plusieurs langues et ma double culture me donne une ouverture d'esprit. J'ai appris à m'adapter à des milieux très différents et à surmonter les barrières linguistiques, » observe Éléonore, qui a obtenu son baccalauréat scientifique au Lycée français international de Bangkok (LFIB) il y a trois ans. Après deux années de classe préparatoire scientifique intégrée, elle est entrée à l’École nationale supérieure de chimie, biologie et physique (ENSPB) dans une filière de chimie génie-physique, et envisage de travailler dans la cosmétique en tant qu’ingénieure qualité. « Je pense qu’avoir été scolarisée au LFIB m’a favorisée, » conclut-elle.
La majorité des élèves de l’étranger semblent en effet bien réussir leur scolarité. Chaque année, le taux de réussite au baccalauréat des 336 000 élèves enregistrés par l’Agence pour l’Enseignement du Français à l’Étranger (AEFE) se situe autour de 97%, contre 86,6% en France. Les lycées français du monde affichent presque un quart de mentions « très bien » et de mentions « bien », pour respectivement 7,3% et 14% en métropole. Des résultats qui leur permettent souvent de poursuivre leurs études supérieures dans des institutions prestigieuses telles l’ESSEC, Sciences Po, l’Imperial College ou encore la New York University.
« Beaucoup d’enfants parlent plusieurs langues. D’autres sont issus d’un milieu expatrié aisé soucieux de leur orientation. Parmi ces élèves, certains ont toujours vécu à l’étranger et ont une grande ouverture culturelle. Ce sont autant d’atouts », explique Marcel Guillerot, documentaliste du Centre de Documentations et d’Information (CDI), en charge de l’orientation au LFIB.
Une ouverture vers le monde qui amène souvent ces élèves à étudier à l’étranger. Tandis que seulement 3,5 % des bacheliers de métropoles poursuivent leurs études hors de France, ils sont en moyenne 20% chaque année au LFIB à intégrer une université dans le monde anglophone, 10% à rejoindre une université francophone en Suisse ou en Belgique et 15% à rester en Thaïlande, selon les statistiques tenus par le LFIB. De nombreux d’élèves qui ont vécu une grande partie de leur enfance en expatriation souhaitent ainsi intégrer un cursus international. « J'ai choisi le Canada parce que c'est le tremplin parfait pour atterrir dans le monde anglophone. Au Québec, la majorité de la population parle à la fois français et anglais et les grandes villes attirent beaucoup d’élèves aux parcours internationaux comme le mien, donc j’ai pu m’y retrouver, » explique Romain, étudiant à McGill.
Comme lui, les bacheliers du LFIB choisissent souvent d’étudier au Canada ou au Royaume-Uni. Ainsi, chaque année depuis 2012, entre un et trois élèves du lycée sont admis à McGill, au Canada. Cette université combine des frais de scolarité avantageux pour les ressortissants français tout en étant prestigieuse. Les Etats-Unis sont quant à eux moins demandés en raison de coûts singulièrement élevés. De manière anecdotique, quelques élèves se dirigent chaque année vers les universités des Pays-Bas où un enseignement de qualité est dispensé en anglais. Un nombre conséquent d’élèves choisit aussi de poursuivre des études en Suisse, notamment à l’Ecole polytechnique fédérale de Lausanne (EPFL) ou dans de prestigieuses écoles hôtelières comme l’Ecole hôtelière de Lausanne.
Certains décident de faire leur vie en Thaïlande. La plupart sont franco-thaïlandais, mais pas tous. Attrait pour le pays, envie de rester proche de sa famille installée sur place, ou motifs financiers, les raisons sont diverses. « J’ai choisi de rester dans mon pays natal car mes parents et moi trouvions que c'était peut-être un peu trop risqué et rapide de partir seule dans un autre pays pour étudier, » explique Jade, qui a obtenu son baccalauréat au LFIB l’année dernière. Les élèves qui restent en Thaïlande intègrent souvent de grandes universités comme Thammasat ou Chulalongkorn, ou des antennes d’écoles internationales. C’est le cas de Céline, qui a obtenu son baccalauréat littéraire en 2013 et étudie depuis au Raffles Design Institute, dont le campus principal est à Singapour. « Souvent, les universités favorisent les élèves venant d’écoles internationales car elles pensent que les résultats y sont plus élevés, affirme-t-elle. Peu importe si c’est vrai ou non ! » D’autres, comme Kevin, ont directement intégré la vie active : « Je joue dans plusieurs groupes de musique et je suis en parallèle bénévole pour une association locale qui supporte les artistes Indies. Cette vie me serait impossible en France. Et puis, le quotidien ici est beaucoup moins stressant ! »
Mais la majorité des élèves de l’AEFE, qu’ils soient français ou non, poursuivent des études supérieures en métropole. La France reçoit ainsi 273 000 étudiants étrangers chaque année, troisième pays d’accueil au monde après la Grande-Bretagne et les Etats-Unis. « J'ai choisi d'étudier en France car ses diplômes d’ingénieurs sont très réputés. Et c’est plus simple pour moi de rester dans le système français, dont je connais les méthodes d’enseignement, » explique Éléonore, étudiante à l’ENSBP. « Je me sentais Française, mais je n'avais jamais vécu en France. Y étudier était le seul moyen de découvrir mon pays natal », explique de son côté Maïté, qui est en première année à l’EDHEC Business School de Nice. Les élèves étrangers de l’AEFE qui souhaitent étudier en France peuvent tenter d’obtenir une bourse Excellence Major, à l’instar de la Belgo-Thaïlandaise Nathalie, qui a obtenu son baccalauréat scientifique il a deux ans.
Des conditions optimales
Être inscrit dans un lycée français à l’étranger a un prix : les parents déboursent en moyenne 5000 euros par an pour inscrire leurs enfants au LFIB. En contrepartie, les élèves bénéficient de conditions d’études avantageuses tout au long de leur scolarité : petites classes, ouverture culturelle, langues multiples, aide à l’orientation soutenue… « Grâce aux petits effectifs, les enseignants sont proches de leurs élèves, peuvent mieux s’occuper d’eux et prendre en compte leurs particularités, constate Marcel Guillerot. Il y a une véritable souplesse dans le travail des professeurs. » Ce que confirme Nils, aujourd’hui étudiant à l’IEP de Rennes : « Les lycées français à l’étranger, comme celui de Bangkok, font très attention à l’orientation de leurs élèves, notamment par l’intermédiaire du CDI et des cours dispensés. » Marcel Guillerot pointe également le fait qu’en France, les conseillers d’orientation doivent s’occuper de plusieurs établissements à la fois et voient des centaines d’élèves. « Ici, le personnel est sur place toute l’année. Au LFIB, nous organisons un Forum des Carrières tous les ans (le forum est annuel depuis 2017, ndlr). Ce qui est impensable en France où les élèves doivent parfois voyager plus de cent kilomètres pour se rendre à un tel forum dans la capitale régionale. »
Les élèves de l’AEFE bénéficient par ailleurs d’avantages sur le site Admissions Post Baccalauréat (APB). En effet, ces derniers sont automatiquement rattachés à l’académie de la formation demandée quand ils l’inscrivent dans leur liste de vœux. C’est un facteur décisif d’admission dans certaines filières très demandées comme médecine ou psychologie qui vont donner la priorité aux élèves de leur académie. Beaucoup de bacheliers de la filière scientifique du réseau AEFE rejoignent ainsi les étudiants français en classes préparatoires scientifiques et deviennent ensuite ingénieurs.
Les bacheliers peuvent aussi intégrer des filières prestigieuses hors-APB. Certains élèves du LFIB sont par exemple admis dans de grandes écoles de commerce telles l’ESSEC, l’EM Lyon ou l’EDHEC, où leurs compétences linguistiques sont très valorisées. Ils peuvent aussi bénéficier de procédures spécifiques au recrutement d’élèves internationaux. Les grandes écoles françaises ont vu tout le potentiel des élèves de l’AEFE et rivalisent pour leur proposer un recrutement spécifique : sur dossier, lieu d’examen adapté, démarchage des écoles, etc. « Cette année, nous avons reçu des personnels de Sciences Po, l’EHDEC, l’IESEG, entre autres, témoigne Marcel Guillerot. Ils font le tour des établissements français du monde. » A Sciences Po Paris, les élèves de l’étranger sont exemptés d’examen écrit s’ils choisissent d’intégrer un campus régional. Entre 2012 et 2017, six élèves du LFIB ont été ainsi admis à Sciences Po Le Havre. Et pour la première fois cette année, l’Ecole polytechnique propose une licence que peuvent intégrer sur dossier les élèves de l’étranger.
Certains lycées, à l'instar du lycée français de Pondichéry, ont développé des filières d’excellence. Le but ? Encourager des élèves brillants à poursuivre leurs études en France. La filière a été conçue en lien avec le réseau des écoles des Mines, et a aussi bénéficié du concours du lycée Louis-le-Grand, qui a travaillé à l’élaboration des tests de sélection, précise le rapport d’activité 2015-2016 de l’AEFE. Ces tests permettent de choisir des élèves indiens et étrangers anglophones aptes à suivre, à partir de la troisième et jusqu’en terminale, un cursus scientifique d’excellence bilingue français/anglais, débouchant sur le baccalauréat scientifique assorti d’une mention européenne. Les élèves suivent alors un apprentissage intensif en langue française en vue de poursuivre leurs études en France.
Ces orientations diversifiées contribuent à la création d’un riche réseau d’alumni de par le monde. Il se constitue depuis quelques années via des plateformes comme l’Association Générations Orientations Réseau AEFE » (AGORA) ou l’Association des Anciens des Lycées Français du Monde (ALFM). AGORA est une mine d'informations, hébergeant de nombreux témoignages vidéo d’alumni, qui font part de leurs parcours. « Beaucoup d’anciens élèves reviennent faire part de leur expérience, ce qui est rare en France, constate Marcel Guillerot. En France, les bacheliers n’ont en général pas le sentiment d’appartenir à une communauté. C’est tout le contraire dans les lycées français à l’étranger. »
Une exigence pas toujours facile
Mais faire partie d’une communauté ne garantit pas toutefois de bons résultats académiques et un avenir radieux. Certains élèves ne se retrouvent pas dans les filières générales (L, ES, S) proposées à l’étranger, d’autres ne veulent pas intégrer des classes préparatoires au rythme intense et stressant. « Les lycées français te poussent vers la « voie royale » : classes prépas, grandes écoles… On entend beaucoup moins parler de l’université, ou des BTS et DUT, pense Nathalie, qui a obtenu son baccalauréat il y a deux ans. Tous les élèves ne sont pas faits pour les études très académiques, et beaucoup pâtissent du manque d’information et de la pression. » De son côté, Marcel Guillerot s’interroge : étudier dans un lycée à l’étranger pourrait-il désavantager les élèves faits pour des orientations professionnelles ? « Très peu d’élèves pensent poursuivre une licence en université alors que c’est l’orientation la plus commune en France. Mais d’où vient cette particularité ? Est-ce l’établissement qui pousse vers les grandes écoles ? Les parents ? Y a-t-il une envie d’imiter leurs camarades ? »
Par ailleurs, certains élèves ne saisissent pas le potentiel de leur éducation dans un lycée français. « Tous les élèves ne se rendent pas compte de leur chance, observe le documentaliste. Pour eux, les petits effectifs, la proximité avec les professeurs, les excellents niveaux en langue représentent la normalité. Ils n’ont aucun point de comparaison avec la France, où la norme est à trente-cinq élèves par classe. » Leur scolarité dans un univers protégé peut les desservir quand ils rentrent en France. « Les élèves de l’étranger sont en général bien entourés, donc quand ils rentrent en France, ça peut être compliqué d’être autonome, explique-t-il. Pour faciliter la transition, nous conseillons toujours aux élèves de choisir une ville dans laquelle ils ont de la famille ou des relations. » Pour des élèves ayant grandi loin de la métropole, le changement de style de vie peut effectivement être rude. « L’arrivée en France n’a pas été facile, raconte Éléonore. Les deux premières années étaient très dures, et la nourriture et la chaleur de Bangkok me manquent encore. »
Grâce à des conditions d’études avantageuses, les lycéens de l’étranger peuvent faire de bonnes études supérieures et postulent volontiers hors de France. Mais obtenir son baccalauréat à l’étranger n’est pas une garantie de succès. Comme ailleurs, il faut s’appliquer à réussir. Il n’empêche que les lycéens de l’étranger gardent de leur expérience une fierté et un fort sentiment d’appartenance à une communauté, que Marcel Guillerot résume avec un sourire : « On « est » LFIB et on le restera ensuite ».
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Bonjour à tous,
Je m’appelle Lou et je suis partie en Chine l’année de mes vingt-quatre ans pour un séjour linguistique de neuf mois. Je rêvais depuis longtemps d’aller en Asie et quand j’ai décidé de prendre deux ans pour moi, après les études, il était impensable que je n’y parte pas. Comme je ne savais dire que « bonjour » (你好) et je ne savais qu’écrire « milieu » (中, pas très utile, vous en conviendrez !), je ne voulais pas partir fleur au fusil. J’avais donc besoin d’un cadre rassurant et d’une école sérieuse qui m’apprendrait les bases du mandarin. Et EF Beijing offre tout cela.
Pour m’imprégner au maximum de la culture et de la langue chinoise, j’avais choisi de résider en famille d’accueil. J’ai eu la chance d’être chez un couple de retraités, d’une très grande gentillesse. Ils ne parlaient que chinois, ce qui m’a forcément aidé pour ma progression.
Quand je suis arrivée à l’école, la structure était encore jeune, à peine cinq ans si je me souviens bien. Si ça peut paraître comme un désavantage, il n’en est rien. Nous n’étions qu’une soixantaine en tout et pour tout. Ce qui nous a permis d’avoir des cours à petit effectif, encadrés par des professeurs patients et impliqués. EF Beijing nous a proposé des activités, chaque jour, soit pour découvrir l’histoire et la culture, soit pour rencontrer des étudiants chinois afin que nous pussions discuter et progresser en chinois.
Ce blog va donc me permettre de témoigner de cette expérience à Pékin.
Aventureusement et EF-ment,
Lou C.
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Hey everybody,
I’m Lou and I went to China when I was twenty-four with EF Beijing. I stayed there nine months. I’ve always dreamed to discover Asia and when I decided to take two years for me, I wasn’t able to imagine not going there. Because the only thing I was able to say was “hello” (你好) and the only thing I was able to write was “middle” (中, not really helping), I needed a safely organisation and a performing school to learn mandarin. And it’s the perfect definition of EF Beijing!
To understand Chinese culture, history and tongue, I chose to live in host family. I was lucky because I lived with two retired people, really nice. They only speak Chinese and it was a gorgeous advantage to improve my level!
When I arrived at school, it was a young structure, maybe five years old. If some people can thing it’s a weakness but it’s not. We were approximately sixty. Therefore, classes were small, with patient and implicated teachers. EF Beijing organised a lot of activities. Everyday, we were able to discover Chinese culture, history or to meet Chinese students to chat.
Through this blog, I’ll tell you my EF experience.
Adventurously and EF-ly,
Lou C.
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