#Épouvante
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au-rythme-de-mes-pensees · 1 year ago
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La Chose
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Être qui vient de nulle part ou d’ailleurs,
Chose bizarre qui me donne des frayeurs.
Tu me regardes toujours de tes yeux mystérieux,
Qui m’inspirent le mal et quelque-chose de monstrueux.
Horreur qui m’entraîne au bout de la nuit,
Tu m’exprimes ta haine en me chantant toujours la même mélodie.
Tu murmures dans mes oreilles de ta voix bourdonnante :
《Regarde-moi, je suis le cauchemar qui te hante !》
Tes cheveux hirsutes essayent de me tuer,
Ils enlacent mon cou afin de m’étrangler.
Quel étrange animal es-tu ?
Créature venue de l’au-delà ou de l’inconnue…
Bête immonde, cesse de m’épier !
Tu rends ma vie si compliquée à vouloir toujours t’acharner…
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Petite parenthèse : J'avais écrit ce poème à l'âge de 16 ans à Madagascar... C'était une inspiration qui m'était venue comme ça à l'esprit parce-que j'étais fan de la saga du film "Aliens"... Ce qui est d'ailleurs encore le cas aujourd'hui... Vous pourrez retrouver ce texte ci-après en version manuscrite datant de mes 16 ans... Comme le temps passe vite...
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seb68fr · 9 days ago
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Dandadan
Synopsis : Si Momo Ayase est persuad��e de l’existence des fantômes, Okarun, quant à lui, croit dur comme fer à la présence d’extraterrestres. Pour démontrer la véracité de leurs propos, ils se lancent un pari fou : explorer des lieux chargés d’énergie occulte, sans se douter un seul instant qu’ils sont sur le point de vivre une aventure des plus singulières… Sources: Animation Digital…
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havaforever · 27 days ago
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THE SUBSTANCE - A l’heure où les Céline Sciama, Julia Ducournau et Justine Triet sont les fers de lance du cinéma féministe et progressiste français, la réalisatrice Coralie Fargeat s'affirme avec insolence sur la scène internationale avec The Substance, un “body-horror” décapant récompensé en 2024 à Cannes du prix du meilleur scénario.
Hollywood a aussi immédiatement détecté le potentiel d’une Coralie Fargeat n’ayant pas froid aux yeux, capable de s’affranchir d’une certaine forme d’intellectualisme bon teint, le plus souvent opportuniste, de tout ce cinéma (qui surfe sur la vague) metoo.
The substance va alors permettre à Demi Moore dont la carrière est en mode veille depuis un certain nombre d’années d’effectuer un retour au premier plan avec ce rôle qui entre en résonance avec son propre parcours à Hollywood. On peut déplorer que le film qui critique massivement le jeunisme, et ce de façon beaucoup plus originale que d'habitude, (nous y reviendrons) tombe dans ce même écueil en donnant à Demi le rôle d'une femme de 50 ans, alors qu'elle en a actuellement 62, mais soit!
Elisabeth Sparkle (Demi Moore, donc) star de cinéma reconvertie dans la télévision, anime une émission d’aérobic (qui évoque évidemment celle de Jane Fonda), se voit signifier sans ménagement qu'elle est trop usée, trop vue pour son rôle, alors qu’elle s’apprête à fêter son cinquantième anniversaire à l’antenne.
Les gros plans en fisheye que la réalisatrice inflige à l’ex-beau gosse des années 1990 qui annonce la nouvelle à la star déchue, montrent que malgré les apparences bien trash, c'est l’humour reste le piment de cet opus. Mais il n’est pas l’unique substance de cette formule maléfique; le recours au vitriol n’est pas en reste, surtout pour viser les hommes, qui ne seront à aucun moment épargnés. C’est Dennis Quaid qui est en charge d’expédier Elizabeth au placard. Il est absolument jouissif en producteur aussi rudimentaire dans son fonctionnement que cynique, autocentré et aveugle sur tout ce qui ne touche pas directement à ses intérêts financiers.
Un accident spectaculaire survient à la sortie de route d'Elisabeth déjà très atteinte après ce licenciement meurtrier. Elle découvre à l’hôpital une mystérieuse clef contenant la proposition d’une substance révolutionnaire pouvant lui offrir une version d’elle-même plus jeune, plus belle et plus parfaite. Après une (très) courte période d'hésitation, la tentation de prendre une revanche sur les insultes dues à son âge “rédhibitoire”, prend le dessus.
Une condition essentielle à la bonne marche du pacte dans lequel elle se lance avec un Faust dont on ne verra jamais le visage (évidemment), devient le cœur de l'intrigue : Elizabeth ne pourra accéder à cette version rêvée d'elle-même qu’une semaine sur deux. Le processus agit comme une sorte de garde alternée dont elle sera toujours la matrice; mais surtout, et tout est déjà dit par cette formule lapidaire : elle ne devra jamais oublier qu’elle et son clone rajeuni ne font qu’une.
Le tandem diabolique de la vieille et de sa version+++ rajeunie, se forme avec au-dessus de lui, l'épée de Damoclès qui les lie à la stricte observance de la règle de l'inséparabilité des deux versions d'une part et de leur alternance, d'autre part.
On est alors plongés au cœur de l'aspect d'emblée problématique du jeunisme et des velléités de rajeunissement en général. Toute tentative en ce sens, implique une division du sujet du fait qu’il déclare la guerre entre celui qu'il EST et celui qu'il VOUDRAIT ÊTRE. Ceci est assez évident, mais ce qui apparaît de façon moins flagrante, c’est que la guerre est également déclarée entre celui qu'IL N'EST PLUS, et celui qu'il s'imagine ÊTRE ENCORE. En effet, sur ce second aspect, la dichotomie du sujet est plus ambiguë, mais en réalité tout aussi flagrante : la mémoire de la sublime jeune femme qui joue Peau d’Ane, n'est-elle pas aujourd'hui le pire frein que rencontre Catherine Deneuve pour accepter de vieillir ? C'est de cette dialectique impossible entre passé et présent, mais aussi entre la réalité et l’imaginaire d'un soi hermétique aux marques de la vie, dont il est question dans ce scénario parfaitement mené.
The Substance se saisit du genre Body-Horror pour nous montrer les impasses inéluctables auquel conduit ce combat que la société nous pousse à mener à notre cops défendant : il est impossible de se séparer d'une partie de soi pour devenir quelqu'un d'autre. C'est à imaginer que l'on peut gagner contre notre propre peau, notre rythme cardiaque, nos articulations et nos bourrelets que l'on se jette à corps perdu dans un pari qui, comme au casino, restera toujours perdu d'avance. Et pour cause, l'image que nous avons de nous-mêmes, n'est pas que celle d'une enveloppe ; elle est, comme le disait Lacan, au cœur de l'unification de toutes nos représentations.
C'est dans l’image du corps que l’unité de la subjectivité prend forme. Le réel du corps marqué par le temps s’impose envers et contre tout subterfuge et il martèle en nous l’inéluctable, l’irréversible, bien plus que les saisons et tout autre mouvement mesurable du cosmos. Tenter d’échapper à son corps, implique une dissociation de soi vouée à l’échec parce que toujours déjà rattrapée par l’impossibilité de se scinder en deux êtres distincts.
Pour nous mettre face à la radicalité de cette terrible leçon, Coralie Fargeat s’inspire tout-à-la fois du fameux Étrange cas du docteur Jekyll et de Mr Hyde, de Robert Louis Stevenson maintes fois porté à l’écran et du non moins fameux Portrait de Dorian Gray d’Oscar Wilde. Deux illustres références qu’elle “rajeunit” avec ingéniosité et décalage. L’innovation introduite étant que pour la première fois les deux versions du même personnage sont à la fois “la même personne” tout en étant complètement dissociées; la plus ancienne servant de nourrice à la progéniture qui la sublime dans une version idéale d’elle-même. C'est ainsi posée que l'originalité de la métaphore donne toute sa richesse et sa profondeur au propos.
Chirurgie esthétique bien sûr, mais aussi transhumanisme, et clones manipulables, toutes les versions de nos fantasmes passent sur le billard de cette brillante et cruelle analyse. Dans un appartement qui ressemble étrangement à une salle d'opération ou un laboratoire, nos rêves les plus fous tombent sous le bistouri d'un regard extra lucide qui dit l'impossibilité majeure de ces transformations tant désirées. Et c'est sous le prisme de l'alternance imposée ancienne version/nouvelle version que se révèlent nos failles et nos contradictions.
Il y a en chacun qui s'imagine pouvoir rajeunir, la détestation active de cette personne actuelle qu'il ou elle est devenue d'une part, en même temps que la détestation de celle qu'elle a été, et qu'elle voudrait retrouver, d'autre part. Et cette détestation réciproque ne peut aller qu'en augmentant à mesure où le subterfuge de rajeunissement devient efficace.
Plus le rajeunissement fonctionne, et en un certain sens il le peut, plus le rejet de l'inéluctable devient douloureux. Chercher à combattre le temps, revient en fait mathématiquement et proportionnellement à s'exposer aux pires souffrances de ce que nous restons “en alternance” avec cette façade. Le temps restera toujours partagé. Les heures de l’intime VS celles de l’apparence, celles du jour VS celles de la nuit; mais aussi, la vie avec et sans maquillage, avec et sans les fillers divers et multiples qui masqueront nos rides, avec et sans les interventions chirurgicales qui laisseront leurs cicatrices indélébiles.
De plus, non seulement ces interventions augmentent le rejet de la part qu'elles cachent plus ou moins bien, elles accentuent la perception de vieillissement, en marquant par leur présence si symptomatique les failles qu'elles sont censées couvrir. La raideur du Botox est désormais une marque disgracieuse plus visible encore que la disgrâce originelle cachée. La laideur présumée des rides, ou celle du flasque de la peau, n'est sans aucune mesure avec la laideur d'un visage déformé, grimaçant et engoncé par les substances qui promettent la maitrise du temps.
Mais ce n'est pas tout, l'intervention transformation-déformation, est de nature à générer un vieillissement accéléré des tissus, dans un cercle vicieux que l'on a tous vu sur nos stars préférées. En effet, une fois que la peau a été distendue par les produits, plus aucun retour en arrière n’est possible. La dépendance grandissante à l'injection -qui était facultative au départ- devient injonction : obligation de combler en permanence la distorsion produite par les substances, EN PLUS du relâchement naturel liée au vieillissement.
C'est ce qui fait que dans un cercle vicieux interminable, parfaitement figuré à l'écran, la jeune et belle déteste la vieille qui devient de plus en laide, dont elle issue. Elle la renie et la refoule tout ce qu'elle peut, mais la marâtre-matrice qui reste maitresse à bord, finit par détester plus encore la progéniture aussi ingrate que belle, qu'elle est dans l’obligation d’alimenter quitte à vieillir plus vite encore…
La leçon est aussi radicale que saisissante. Tout n'avait pas encore été dit sur la question, et Coralie Fargeat nous donne à le ressentir dans un frisson aussi désagréable et dérangeant que hurlant d'une vérité assassine et monstrueuse. Mais elle n’oublie jamais le plaisir qu’elle se doit de donner au spectateur venu se distraire; qui attend aussi de se régaler de l'esthétique très particulière de ce film d'horreur.
Pour cela, elle ne se prive pas de convoquer les grands réalisateurs qui ont dû forger sa cinéphilie auxquels elle rend hommage à plusieurs reprises. Stanley Kubrick et Stephen King, David Cronenberg pour l’ensemble de son œuvre et notamment celle des débuts, David Lynch ou Brian De Palma pour la scène finale.
Le film est parfaitement maîtrisé et notamment très équilibré dans l’importance qu’il donne à toutes les phases de l’intrigue. Certains ont fait la fine bouche reprochant à Coralie Fargeat d’exposer trop généreusement les formes de miss Qualley, altérant à leur yeux le message sur la masculinité toxique. La réalisatrice qui ne semble pas militante jusqu'au bout des doigts a sans doute estimé que le pauvre Dennis Quaid et tous ses acolytes avides de bénéfices, avaient assez donné de leur personne pour que le message soit clair. Et puis, elle fait peut être partie de celles qui osent encore remettre en question (voire accuser, quel courage!) la posture des femmes dans leurs obsessions et leurs contradictions patentes. J’y vois le plus grand bien d’un féminisme dont je me réclame bien davantage que ce féminisme qui milite pour faire des femmes les éternelles victimes de tout mais surtout de chacun.
La progression psychologique, anxiogène et oppressive de ce scénario implacable se fait crescendo, avec un final qui restera dans les mémoires. La conclusion relève presque même d'un sentiment de parodie du genre, tant le curseur est volontairement placé à l'excès, mais il va de pair avec le processus et le mécanisme de plus en plus destructeur de la prise de substance.
Le tout est admirablement bien mené (le prix à Cannes n'est pas volé) avec en plus d'un propos riche et profond, beaucoup de thématiques effleurées et développées en surface et en parallèle. On ne peut s'empêcher de sourire devant des détails superflus comme les casiers de livraison (façon Amazon Lockers) bien représentatifs des circuits de vente en ligne et des plans “unboxing” de chaque colis, très évocateurs de la sphère de l'influence.
Mais au paroxysme, la scène finale et le défilé du monstre qui est applaudit, n’est pas sans évoquer l’exhibition de toutes les monstruosités humaines dans leur monstration sur les réseaux, sous prétexte d’inclusion. Des milliers de like ovationnent les modes de vies les plus discutables (littéralement inconscients, dangereux ou détestables), jusqu’aux mensurations les plus difformes, en passant par les cicatrices les plus revulsantes. Le spectacle n’a même plus besoin d’être beau, pourvu qu’il fasse sensation.
Le choix du genre Body-Horror pour porter un tel propos, ne peut séduire tout le monde, il est profondément dérangeant et peut même virer au dégoût pour ceux qui n'en ont pas l'habitude. Mais il est parfaitement adapté à ce message cinglant et sanglant, voire sanguinolant de toutes parts.
NOTE 18/20 - Si ce conte met particulièrement mal à l’aise, c'est d'abord grâce à l’interprétation perturbante à souhait et sans concession de Demi Moore, qui retrouve ici un véritable grand rôle qui pourrait l’emmener jusqu’aux prochains Oscars.
Ce malaise et même les trop longs moments de dégoût, sont au service de vérités qu’il est encore temps de faire exploser comme on voudrait parfois le faire face à des visages surgonflés aux substances.
La générosité du film déborde un peu mais, décomplexée par rapport aux totems du cinéma gore, mais cet excès reste en permanence justifié par un propos original, très fort, profondément juste et percutant.
Pour les besoins de cette fable aussi grandiose qu'écœurante dans ce qu'elle dit et ce qu'elle montre, Fargeat crée de nouvelles images et assume un cinéma d’auteur et de divertissement qui éclabousse l’écran. Bravo.
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ruemorinpointcom · 2 months ago
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Fondation pour l'enfance et la jeunesse
Le Sentier de l’épouvante 2024, un record de participation! Continue reading Fondation pour l’enfance et la jeunesse
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hcdahlem · 3 months ago
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La traversée des bois
Dans ce récit initiatique mené au pas de course, Tristan Duverne raconte comment un garçon naît à la sensualité, comment il découvre en traversant en toute hâte un bois qu'il n'est plus seul.
  En deux mots Un petit garçon s’offre une escapade au cinéma avec sa mère. Mais, ayant pris du retard, ils se hâtent de rentrer pour ne pas f��cher leur mari et père. En route, à travers bois, ils vont faire une rencontre qui va marquer l’enfant. Ma note ★★★ (bien aimé) Ma chronique « Si jamais j’apprends un jour que t’en es toi aussi » Dans ce récit initiatique mené au pas de course, Tristan…
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jeviensdevoir · 1 year ago
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La main (Talk to me), Danny Philippou et Michael Philippou, 2022
Des adolescents utilisent une main pour communiquer avec le monde des morts. Quelques très bonnes idées : le concept de la main à serrer, le parallèle avec l'addiction à une drogue (même si c'est un peu balourd). Mais sinon on retombe sur une histoire classique de fantômes et parfois (souvent) les personnages changent de réaction sans raison.
★✰✰✰✰
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processusmonomaniak · 1 year ago
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This is Halloween !
Ah Halloween… Je rêvais tellement de faire cette fête lorsque j’étais enfant ! Même si j’étais assez peureux, j’avais un goût certain pour le fantastique et l’horreur. Je me souviens de la colère de mon père quand il découvrit dans la cuisine son fils avec un couteau ensanglanté qui lui traversait la tête, en réalité un serre-tête acheté avec le fameux magazine Pif Gadget, que je collectionnais…
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mangacultes80 · 24 days ago
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Kokoro de Natsume Sousek (Act.02)
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Infos OAV : Dans la deuxième partie, « Mes Parents et moi », le narrateur est diplômé et retourne à son domicile en province pour rester au chevet de son père mourant. Le narrateur reçoit alors une lettre de Sensei qui est racontée dans la troisième partie du roman, « Sensei et Son Testament ». Dans cette lettre, Sensei se confie sur sa vie et révèle tous les secrets qu'il avait cachés au narrateur 
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art-vortex · 1 year ago
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(via Coussin avec l'œuvre « "Lueur Sombre de la Citrouille d'Halloween" » de l'artiste Art-Vortex-fr)
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voluxpa · 5 months ago
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-- pub projet de @chimaeric-vixen
CITY SOMBRE SITUÉ EN ARIZONA, PHOENIX -- BIKERS, FLICAILLE. ((-18))
c'est un gévaudan qui calanche sous ses milles bêtes,
dune éphémère, versée d'ocre en cendres infernales; c'est que risée crache son souffle, moquée par les érosions rouges et ces chardons jaunis. naphte fume, comme braises à peine soufflées; sans éther, vallée se glousse par milles vautours. et quand mirages assaillissent l'assoiffé, sèchent les coques osseuses de ces, ô pionniers oubliés,  sur ruban de bitume, il aboie épouvantable. 
ou que milles bêtes calanchent sur gévaudan.
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je vous propose de rejoindre le discord tout juste créé pour le projet, qui restera ouvert jusqu'à l'ouverture. les membres sont comme une famille, alors que vous soyez orphelin de rpg ou que vous ayez envie de vous mélanger avec des plumes incroyables, des bons gros cerveaux, et des coeurs PLUS GROS ENCORE, join us 🔥 ((puis l'admin c la best des worst))
https://discord.gg/fTfcYvWMfM
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ekman · 7 months ago
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– Je vais vous le dire. Une fois pour toutes. Ce qui nous arrive à nous autres Français descendants de Français, c’est tout à fait dans l’ordre des choses.
– Une baisse de moral, Monsieur le Comte ?
– Tsss tsss. J’irai même plus loin, mon cher : ce qui risque d’arriver à l’humanité entière se justifie pleinement. Les Occidentaux ont complètement perdu le goût de vivre en crucifiant tout ce qui les retenait au sacré. Partout ils exhibent leurs tares et leurs vices. Ils se disent “fiers”. Tristes cloportes, incapables de réagir à la disparition programmée de leur vieille nation. Mais si ça se trouve, le processus va s’accélérer et prendre un chemin bien plus radical que l’asservissement à coups d’impôts, de normes, de flicage et de surinades. Les probabilités d’une guerre étendue à l’Est se confirment chaque jour. Décidément, ces Américains sont d’immondes salopards, et leurs vassaux ne valent pas mieux.
– Ah, vous aussi êtes inquiet de cette situation... Le fils du filleul de mon épouse qui est dans les transmissions, à un niveau que je ne puis divulguer, a prévenu ses parents d’un départ imminent à l’étranger, et pas besoin d’être grand clerc pour savoir de quelle région il parle.
– Vous voyez... Cent dix ans après la plus épouvantable catastrophe de l’histoire de ce continent, les veules crétins qui prétendent nous gouverner sont disposés à remettre le couvert. À cela près que la grosse Bertha d’aujourd’hui, si elle devait cesser de dissuader ces malades mentaux, cracherait des gigatonnes de souffle radioactif sur nos têtes de linottes. Et là, même si nos caves sont profondes, je crains que nous n’ayons le temps de vider tous les cols qui s’y trouvent.
– Ce serait fâcheux, Monsieur le Comte. Quand je pense que Monsieur le Comte votre père était parvenu à les soustraire à la connaissance de l’occupant d’avant... 
– Oh, vous savez, l’occupant d’aujourd’hui prétend ne pas boire d’alcool. Mais ça ne compte plus. Si tout cela doit péter, ils seront caramélisés ou cancérisés de la même façon. L’égalité par l’atome, quelle méchante farce !
– Vous avez raison d’en rire, Monsieur le Comte. De toutes les manières, nous n’aurions pas longtemps à pleurer.
– Je me demande qui portera le chapeau, cette fois. Les Danois, ces socialistes qui se prennent pour des vikings ? Les Polonais, ces abrutis de boutefeux ? Les Estoniens, ces acariatres acariens ? Le flamboyant inverti de l’Élysée, les fesses au chaud au dix-septième sous-sol du palais, en compagnie de son messieurs-dames ?
– Ha ha ! Quelle galerie ! C’est la magie de l’UE, Monsieur le Comte ! – Ce qui me contrarie le plus, c’est que l’atome n’a rien de sélectif. Cela nous condamne à périr avec ces ploucs. Vous rendez-vous compte ? Quel embarras que cette ultime promiscuité !
J.-M. M.
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seb68fr · 2 years ago
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Another
Synopsis : En raison de sa santé précaire, Kôichi Sasakibara est contraint de quitter la capitale pour la province de Yomiyama. Intégrant la troisième 3, il est loin de se douter que sa rencontre avec Mei Misaki, une mystérieuse jeune fille ignorée par ses camarades, marque dès lors l’avènement d’une série de catastrophes macabres révélant l’existence d’une ancienne malédiction… Sources:…
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adarkrainbow · 3 months ago
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People frequently talk about the presence of a dragon in Sleeping Beauty - wondering if it is was the Disney movie that invented this concept, if there were cultural precedents to it, or what were Disney's influences if any they were.
Well here's a little piece to add to the puzzle if you want: there was a famous French adaptation of Sleeping Beauty where the prince had to fight a dragon to wake up the Beauty. Well, it was famous back then, today most people don't know about it, but it still is an important piece of fiction because it is tied to someone everybody still knows today: Sarah Bernhardt
Sarah Bernhardt, THE great and famous theater actress of France, the one and only super-star of the second half of the 19th century/early 20th century. She acted as the main actress and stage director of a Sleeping Beauty adaptation that was created in 1907 in her theater: "La Belle au bois dormant" by Jean Richepin and Henri Cain (a duo who had previously worked on Massenet's Cendrillon stage adaptation). This play (a "féerie lyrique" in verse, one prologue, two parts, fourteen tableaux ; all in alexandrins but switching between singing parts and talking parts) was a HUGE success of the time, beloved by both the audience and the critics (Sarah Bernhardt's presence certainly did help, as anything she was in was bound to be a success). It was remember as one of this works that tried and managed to bring a "féerie totale", this desire to create a féerie show where the literary aspect would be just as important and powerful as the musical and theatrical aspects.
In fact, this is what has been doing the success of the play, as some people analyzed: it both spoke to the audience who was in need of huge marvels and powerful supernatural on stage, desiring big-budget "féerie" shows (the play had TONS of singers, dancers, actors, etc, and the sets and props were done by famous craftsmen of the time) ; and to a certain part of people who were complaining that shows were becoming purely "visual" entertainment and "ocular" performances without any actual quality writing or literary effort in there. This show was both a big-budget special-effect feast, AND an effort at being a literary and cultured creation (it gathered and synthetized the many stage-adaptations of Sleeping Beauty of the 19th century - as it had been frequently adapted in theaters - with references to Shakespeare, La Fontaine, Banville and more... (Some have pointed out how the over-saturation of tropes, references and inspirations might have played a part in the show being forgotten, because once Bernhardt was out, it felt like a kitch performance mixing too-obscure references with a superficial fairytale melting pot... anyway).
The prince in this play (played by Sarah Bernhardt herself, since she adored playing "cross-dressing" roles) doesn't just cross the briar forest, he actually has to face three different trials (people have noted an influence of Wagner's creation in the sequence, like his Siegfried and Parsifal). And the first of these trials is a huge dragon. It is the eighth tableau: in "le bois des épouvantes" (the wood of terrors), under loud thunder, in the "half-day of a sinister and greenish twilight"), the prince fights and kills a fire-spitting dragon (later the text evokes a "green dragon spitting red fire", seemingly continuing from the visual color clash).
If you are curious about the other trials, the prince then is literaly englued in a soporific darkness (it is compared to pitch and glue), and as he falls asleep a Demoness/Enchantress appears. She tries to distract him away from his quest by invoking "nymphs with bodies of flowers" and "nymphs with bodies of flames", who perform a flower-fire lascivious ballet representing the "venomous wine-dreams" they send the prince, the Enchantress trying to snatch a kiss from him - but the prince shakes off the lustful illusions and the demoness and her nymphs disappear.
The last trial is at "le lac de désespérance" (the lake of despair - or rather "the lake of despairing"). There, he encounters grey, aetherial women formed out of the mists and fogs over the lake - they are alternatively called "undines" and "the sirens of oblivion", and they perform a sorrowful, sad and haunting melody, with a song about despair, death and eternal rest, inviting the prince to... well to suicide. But the prince refuses the call, refuses to get in the water. The undines disappear in the fog - and when the mist gets away, the Sleeping Beauty's castle is revealed in the light of dawn. The prince then just walks on the waters of the lake like some sort of new Jesus, to go save the princess...
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ruemorinpointcom · 2 months ago
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Le Sentier de l’épouvante est de retour pour sa 4e édition!
Ce samedi le 19 octobre dès 11h00 dans les pistes du Mont-Fortin de Jonquière Continue reading Le Sentier de l’épouvante est de retour pour sa 4e édition!
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christian-dubuis-santini · 2 months ago
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Verdict scandaleux: l'écrivain américain CJ Hopkins reconnu coupable en appel…
Le fait que le tribunal de district de Tiergarten ait acquitté l'auteur CJ Hopkins en janvier n'était pas quelque chose que le parquet de Berlin était prêt à accepter : ils ont fait appel - et ont eu gain de cause.
J'ai déjà assisté à diverses audiences judiciaires, notamment pénales, mais je n'ai jamais vu de scènes comme celle qui s'est déroulée hier, le 30 septembre 2024 à 10h30, devant la cour d'appel de Berlin. Après que l'auteur et satiriste américain Christopher J. Hopkins, basé à Berlin, a été acquitté en janvier par le tribunal de district de Tiergarten de l'accusation de diffusion de symboles anticonstitutionnels, le parquet de Berlin a fait appel - et a gagné : la cour d'appel a reconnu Hopkins coupable de diffusion de matériel de propagande d'une organisation anticonstitutionnelle. L'affaire va maintenant être renvoyée au tribunal de district, qui décidera du niveau de la peine. L'audience d'appel principale d'aujourd'hui s'est déroulée dans des « conditions antiterroristes » épouvantables : tous les visiteurs ont dû remettre tous leurs effets personnels à l'entrée du tribunal - excluant toute responsabilité. Même les journalistes se sont vu refuser l'utilisation d'ordinateurs portables - la liberté de la presse a donc été définitivement restreinte ce jour-là. Le personnel du tribunal était également tendu et extrêmement irritable. Certains de ceux qui attendaient à l’extérieur de la salle d’audience ont été traités comme de petits enfants.
Un critique du gouvernement est jugé – et les plus hautes règles antiterroristes s’appliquent. La raison pour laquelle le procès d’hier a dû se dérouler avec des précautions de sécurité totalement disproportionnées a été immédiatement expliquée aux visiteurs par Lisa Jani, la porte-parole des tribunaux de Berlin, qui s’activait : cela n’avait « absolument rien à voir avec le procès » – bien sûr que non – mais avec le fait que le procès d’hier devait malheureusement se dérouler dans la seule salle d’audience pénale de la Cour d’appel. Sinon, le procès du BND (les services secrets allemands extérieurs) aurait eu lieu là-bas – il s’agirait d’espionnage russe, du FSB, etc., a chuchoté Jani aux personnes présentes d’une voix conspiratrice. Bien sûr, il fallait veiller à ce que les visiteurs du procès d’hier n’installent pas de micros ou d’appareils d’écoute similaires dans la salle d’audience. Théoriquement, le procès d’hier aurait également pu se dérouler dans l’une des salles de droit civil de la Cour d’appel – mais malheureusement, elles étaient toutes déjà occupées. Elles étaient chroniquement surchargées. Eh bien, si les tribunaux n'étaient pas encombrés par tant de procédures stupides à la Hopkins, le pouvoir judiciaire aurait probablement beaucoup plus de liberté, aurait aimé qu'on le dise à la bonne dame - mais ses nerfs étaient déjà à vif de toute façon.
J’ai déjà décrit en détail le contexte exact du procès de l’écrivain et satiriste américain CJ Hopkins en janvier. Dans ce contexte, je ne donnerai donc qu’un bref aperçu du contenu des débats : la couverture du livre à succès international « The rise of the New Normal Reich », qui traite de manière critique de la montée du totalitarisme mondial à l’ère du coronavirus, représentait un masque sur lequel brillait une croix gammée. En combinant ce symbole avec le masque, l’auteur Hopkins a voulu exprimer le fait que le masque, tout comme la croix gammée du national-socialisme, est un symbole de conformité.
Titre du livre de CJ Hopkins « The rise of the New Normal Reich ». Le livre a été retiré d'Amazon en Allemagne après que les accusations contre Hopkins ont été rendues publiques. Il est disponible aux États-Unis et au Royaume-Uni et est un best-seller.
Mais comme beaucoup de gens le comprennent mal, Hopkins n’a même pas été accusé de la couverture du livre elle-même – cette dernière est tout à fait légale. L’acte d’accusation ne concernait que deux publications, à l’époque encore des « tweets » sur la plateforme X, anciennement Twitter, dans lesquelles Hopkins avait lié des extraits d’images de la couverture de son livre à un message politique qui critiquait de manière acerbe et pointue le régime du coronavirus. Il a également souligné le fait que même Karl Lauterbach avait reconnu la nature symbolique du masque. Ci-dessous les deux publications pour lesquelles Hopkins a été traduit en justice pour la deuxième fois hier :
En conséquence de l’ordonnance du procureur, les publications de Hopkins ont été censurées par X, puis par Twitter, et son livre « The Rise of the New Normal Reich » a été retiré du marché allemand du livre. En raison de l’ordonnance de sanction, l’auteur a immédiatement subi des pertes économiques importantes avant même qu’un verdict ne soit rendu. Lors de la première audience au tribunal en janvier de cette année, dont j’ai également fait état, Hopkins a été acquitté de l’accusation de diffusion de symboles anticonstitutionnels – mais non sans que la juge qui présidait l’ait insulté et dénigré ses déclarations comme étant des « âneries idéologiques ». Elle l’a également acquitté, a-t-elle expliqué à l’époque, afin de démentir les déclarations de Hopkins selon lesquelles nous vivions dans un système totalitaire. Car il avait complètement tort. Voici l’extrait pertinent de mon reportage de l’époque – alors que j’étais encore autorisé à prendre des notes sur mon ordinateur portable dans des conditions presque luxueuses :
« L’accusé a été acquitté lors de l’audience de détermination de la peine. Dans ses motifs de verdict, la juge a déclaré que « l’acquittement contredit vos déclarations (de M. Hopkins) selon lesquelles vous vivez ici dans un État totalitaire ». Elle a senti « une certaine arrogance dans sa déclaration », dans le sens de « lui seul l’a compris, tous les autres sont des moutons stupides ». Les autres ont peut-être été convaincus par des scientifiques. Après tout, c’était une situation complètement nouvelle. Le « sentiment subjectif que vous voyez émerger la nouvelle Allemagne nazie… vous avez peut-être déjà quelque chose de totalitaire en vous ». Elle-même était la petite-fille de victimes du nazisme, il n’avait donc pas besoin de se donner des airs ici. Selon elle, les déclarations de Hopkins étaient – ​​elle l’a dit textuellement – ​​des « balivernes idéologiques », mais cela n’était « pas punissable par la loi ». À la fin de l’audience, la juge a quitté la salle d’audience portant un masque FFP2. »
L’atmosphère était au beau fixe avant le procès d’hier. Après le deuxième portique de sécurité, comparable à un poste de contrôle d’aéroport, une trentaine de visiteurs se sont entassés dans l’étroite entrée de la salle d’audience pénale, où se déroulent habituellement les tristement célèbres procès du BND. L’air est immédiatement devenu étouffant. Le personnel de sécurité a distribué des notes et des stylos aux visiteurs sur demande – car il est également interdit d’apporter ses propres stylos et feuilles de papier en vertu de la réglementation antiterroriste. « Veuillez baisser la voix », a réprimandé la porte-parole du tribunal Lisa Jani aux visiteurs adultes qui parlaient entre eux à un volume normal, d’une voix stridente et avec le ton autoritaire d’une institutrice de garderie. Ce n’était pas parce qu’ils étaient mécontents des conditions de vie qu’il était nécessaire de l’insulter. Lorsque j’ai objecté qu’aucun des gens présents ne l’avait insultée et qu’elle avait probablement inventé cette accusation, j’ai reçu un regard du genre « si les regards pouvaient tuer ».
Un assistant du tribunal a alors crié à tue-tête, ce qui a fait sursauter les spectateurs : « Affaire pénale CJ Hopkins » et la foule s'est précipitée dans la salle d'audience. Le procès s'est déroulé derrière une vitre, ce qui a tenu la plèbe à l'écart des sacro-saints débats. Il n'y avait ni table ni bureau - ceux qui voulaient prendre des notes devaient le faire à genoux. C'est ce que j'ai fait. Le compte rendu du procès d'aujourd'hui sera donc beaucoup plus avare que d'habitude en termes d'argumentation juridique précise, car je n'ai pas pu noter tous les détails. Je suis beaucoup plus rapide à taper qu'à prendre des notes à la main. Les conditions étaient difficiles, avec une liberté de presse limitée.
De plus, les intervenants étaient parfois très difficiles à comprendre en raison de la grande distance par rapport à leurs microphones et derrière la vitre. Je voudrais donc m'arrêter brièvement sur les arguments du président du tribunal et du procureur - qui, soit dit en passant, étaient également assez spartiates. Ils n'ont même pas fait un effort particulier. Bien que la procureure ait semblé très détendue, elle a évité de regarder trop souvent l’accusée et s’est concentrée sur des notes très importantes sur son papier. Le verdict devait être contesté car la croix gammée était un symbole interdit et aucune exception ne s’appliquait dans l’affaire Hopkins, tel était l’argument principal. Il avait rendu l’image accessible à un groupe plus large de personnes qui n’étaient pas liées par des relations personnelles, « normalisant » ainsi l’utilisation de ce symbole inconstitutionnel. De plus, l’image n’était pas couverte par la liberté d’art. Inquisition artistique ? – cette idée m’est soudain venue à l’esprit. Avons-nous à nouveau atteint le point où une autorité étatique est autorisée à décider ce qui est de l’art et ce qui n’en est pas ?
L'avocat de CJ Hopkins, Friedemann Däblitz, a ensuite longuement plaidé sa cause, en présentant son cas avec compétence et cohérence. Il a notamment fait référence à des illustrations de croix gammées récemment apparues sur les couvertures du Spiegel et du Stern, qui utilisaient le symbole d'une manière tout à fait analogue à celle de son client : le symbole avait été utilisé pour avertir du retour du fascisme. Le Spiegel mettait en garde contre l'AfD avec l'image de la croix gammée sur sa couverture, tandis que le Stern mettait en garde contre les touristes fêtards de Sylt qui criaient « les étrangers dehors ». Le fait que ce dernier slogan soit dégoûtant est incontestable - mais on peut se demander pourquoi une croix gammée a dû être utilisée pour illustrer ce fait. Néanmoins, cela était légal pour le Spiegel et le Stern pour de bonnes raisons, car ils avaient le droit d'utiliser la croix gammée pour attirer l'attention sur un retour imminent du fascisme. Bien que de nombreuses plaintes pénales aient été déposées contre les couvertures en question, elles n'ont pas été acceptées par le parquet. Ce qui vaut pour Spiegel et Stern doit également s'appliquer à son client exactement de la même manière, conformément au principe de l'égalité devant la loi. Les propos de Däblitz couvraient encore d'autres aspects, que je ne peux pas reproduire plus en détail ici en raison de mes possibilités de documentation limitées.
Après l'avocat de la défense, c'est l'accusé CJ Hopkins qui a pris la parole pour son réquisitoire, que je considère comme la véritable pièce maîtresse du procès en raison de son éclat. Avec l'aimable autorisation de Hopkins, je peux publier ci-dessous son plaidoyer dans son intégralité.
Déclaration à la Cour d'appel de Berlin, 30 septembre 2024
Mesdames et messieurs, je m’appelle CJ Hopkins. Je suis un dramaturge, un auteur et un satiriste politique primé. Mon œuvre est lue par des centaines de milliers de personnes dans le monde entier. Depuis plus de trente ans, j’écris et je m’exprime contre le fascisme, l’autoritarisme, le totalitarisme, etc. N’importe qui peut faire une recherche sur Internet, trouver mes livres, des critiques de mes pièces, mes essais et apprendre qui je suis et quelles sont mes opinions politiques en cinq minutes.
Et pourtant, les autorités allemandes m’accusent de diffuser de la propagande pro-nazie. On m’accuse de le faire parce que j’ai publié deux tweets remettant en cause le récit officiel du Covid et comparant la nouvelle forme naissante de totalitarisme qu’il a fait naître – la soi-disant « nouvelle normalité » – à l’Allemagne nazie.
Soyons clairs. C’est ce que j’ai fait. En août 2022, alors que l’Allemagne débattait de la fin de l’obligation du port du masque contre le Covid, j’ai tweeté ces deux tweets. J’ai remis en question le récit officiel du Covid. J’ai comparé la nouvelle normalité à l’Allemagne nazie. Je l’ai fait avec la couverture de l’un de mes livres. J’ai fait ce que tout le monde est autorisé à faire selon la loi allemande. J’ai fait ce que Karl Lauterbach a fait. J’ai fait ce que des célébrités allemandes comme Jessica Berlin ont fait. J’ai fait ce que les grands journaux et magazines allemands ont fait.
Il y a quelques mois, Stern et Der Spiegel ont publié des couvertures de leurs magazines avec des croix gammées. La couverture de Der Spiegel reprenait exactement le même concept artistique que la couverture de mon livre et de mes tweets. La seule différence est que la croix gammée sur la couverture de Der Spiegel se trouve derrière un drapeau allemand, tandis que la croix gammée sur la couverture de mon livre et dans mes tweets se trouve derrière un masque médical. C'est tout. C'est la seule différence.
Stern et Der Spiegel ont affiché des croix gammées sur leurs couvertures afin d’avertir le public de la montée d’une nouvelle forme de totalitarisme, et c’est exactement ce que j’ai fait. J’ai comparé la nouvelle normalité – c’est-à-dire la nouvelle forme naissante de totalitarisme qui a vu le jour en 2020 – à l’Allemagne nazie. Stern et Der Spiegel ont comparé l’AfD à l’Allemagne nazie. C’est la seule différence.
Je ne suis pas un fan de l'AfD. Je ne suis pas un fan de Stern et de Der Spiegel . Cela n'a aucune importance. Stern et Der Spiegel ont le droit de faire ce qu'ils ont fait, et moi aussi. Ce droit nous est garanti par la Constitution allemande. Nous avons tous le droit, si nous voyons une nouvelle forme de totalitarisme prendre forme, de nous y opposer et de la comparer aux formes historiques de totalitarisme, y compris l'Allemagne nazie.
Je ne suis pas de très près la politique électorale allemande, je ne sais donc pas exactement ce qu'a fait l'AfD pour inciter Stern et Der Spiegel à les comparer aux nazis. Mais je sais exactement ce qu'ont fait les autorités allemandes entre 2020 et 2023.
En 2020, les autorités allemandes ont déclaré l’état d’urgence national, sans fournir de preuves concrètes, et suspendu les droits constitutionnels. L’Allemagne nazie a fait la même chose en mars 1933. De 2020 à 2022, les autorités allemandes ont forcé les gens à porter des symboles de leur conformité à l’idéologie officielle et à effectuer des rituels humiliants de loyauté publique. Les nazis ont également fait cela. Les autorités allemandes actuelles ont interdit les manifestations contre leurs décrets arbitraires. Avec l’aide des médias, elles ont bombardé les masses allemandes de mensonges et de propagande destinés à terroriser le public et à le contraindre à une obéissance aveugle. Elles ont séparé la société en fonction de ceux qui se conformaient ou non à l’idéologie officielle. Elles ont censuré la dissidence politique. Elles ont licencié des gens parce qu’ils refusaient de se conformer à l’idéologie officielle et de suivre des ordres insensés. Les autorités allemandes ont fomenté une haine massive contre une classe de personnes « boucs émissaires ». Elles ont diabolisé et persécuté les critiques des décrets du gouvernement. Ils ont envoyé la police pour les frapper et les arrêter. Ils ont instrumentalisé la loi pour punir les dissidents politiques. L’Allemagne nazie a également fait tout cela, comme la plupart des autres systèmes totalitaires. J’ai documenté tout cela dans mon livre. Je me suis élevé contre cela. J’ai publié des essais à ce sujet. J’ai tweeté à ce sujet.
Ma punition pour cela a été… eh bien, me voici devant un tribunal pénal pour la deuxième fois. Les autorités allemandes ont fait censurer mes tweets. Elles m��ont dénoncé à l’Office fédéral de la police criminelle. Elles m’ont dénoncé à l’Office fédéral de protection de la Constitution, l’agence de renseignement intérieure allemande. Mon livre est interdit en Allemagne. Les autorités allemandes ont enquêté sur moi. Elles m’ont poursuivi en justice. Elles m’ont jugé pour avoir tweeté. Après mon acquittement, cela n’a pas suffi, alors elles m’ont de nouveau jugé. Elles m’ont diffamé. Elles ont porté atteinte à mes revenus et à ma réputation d’auteur. Elles m’ont obligé à dépenser des milliers d’euros en frais juridiques pour me défendre contre ces accusations clairement ridicules. Et aujourd’hui, moi, mon avocat et toutes les personnes présentes dans la tribune avons été soumis à cette démonstration de force officielle et traités comme des terroristes potentiels.
Pourquoi, pourraient se demander les gens rationnels, ai-je été soumis à ce traitement spécial, alors que Der Spiegel , Stern , Die Tageszeitung et bien d’autres qui ont également tweeté des croix gammées, ne l’ont pas été ?
Ce n’est pas un mystère. Tout le monde connaît la réponse à cette question.
Vous ne trompez personne. Tout le monde comprend exactement ce qu’est réellement cette accusation. Tous les journalistes qui ont couvert mon affaire, tout le monde dans cette salle d’audience, comprennent exactement ce qu’est réellement cette accusation. Il ne s’agit pas de punir les personnes qui diffusent de la propagande pro-nazie. Il s’agit de punir la dissidence politique et d’intimider les critiques pour les réduire au silence. Je ne suis pas ici parce que j’ai mis une croix gammée sur la couverture de mon livre. Je suis ici parce que je l’ai mise derrière un masque « Covid ». Je suis ici parce que j’ai osé critiquer les autorités allemandes. Je suis ici parce que j’ai refusé de me taire et de suivre les ordres.
Lors de mon premier procès, j’ai demandé à la juge d’arrêter ce jeu et de suivre la loi. Elle l’a fait. Elle aurait dû m’insulter publiquement, puis porter un masque « Covid » pour afficher son allégeance à la « nouvelle normalité », mais elle m’a acquitté. Elle a suivi la loi. Et je l’ai remerciée. Mais je ne ferai pas appel devant cette Cour. J’en ai assez de ce jeu. Si cette Cour voulait suivre la loi, je ne serais pas ici aujourd’hui. La Cour aurait rejeté les arguments ridicules de l’Accusation dans sa requête en annulation du verdict. Vous ne l’avez pas fait. Je ne vais donc pas faire appel devant cette Cour pour obtenir justice. Ou m’attendre à ce que justice soit rendue.
Vas-y. Fais tout ce que tu sens devoir me faire. Mets-moi à l'amende. Envoie-moi en prison. Mets-moi en faillite. Peu importe. Je ne prétendrai pas être coupable de quoi que ce soit pour que ta punition cesse. Je ne mentirai pas pour toi. Je ne t'obéirai pas parce que tu me menaces, parce que tu as le pouvoir de me faire du mal.
Vous avez ce pouvoir. Je le comprends. Tout le monde le comprend. Les autorités allemandes ont le pouvoir de punir ceux qui les critiquent, qui dénoncent leur hypocrisie, leurs mensonges. Nous avons tous compris le message. Mais ce n’est pas ainsi que les choses fonctionnent dans les sociétés démocratiques. C’est ainsi que les choses fonctionnent dans les systèmes totalitaires.
Je ne coopérerai pas avec ça. Je refuse de vivre de cette façon.
Tant que les autorités allemandes continueront de prétendre que l’Allemagne est un pays démocratique, qui respecte l’État de droit et les principes démocratiques, je continuerai à me comporter comme tel. Je ne me laisserai pas intimider. J’insisterai sur mes droits constitutionnels. Je continuerai à respecter les principes démocratiques et à lutter pour les préserver. Les autorités allemandes peuvent se moquer de ces droits, de l’État de droit et des principes démocratiques si elles le souhaitent. Je ne le ferai pas. Ni pour le procureur de Berlin, ni pour cette Cour, ni pour les autorités allemandes, ni pour personne.
Le totalitarisme, l’autoritarisme et la tyrannie ne sont jamais vainqueurs. Pas à long terme. L’histoire nous l’enseigne. Et c’est l’histoire qui nous jugera tous à la fin.
— CJ Hopkins
Après le plaidoyer de Hopkins, certains membres du public ont applaudi, bien que l'expression d'opinions de la part du public ne soit évidemment pas autorisée dans une salle d'audience. La juge qui présidait l'audience a immédiatement reconnu cela en criant avec colère « Silence ! » et a ajouté que ce n'était vraiment pas le bon endroit pour cela. Elle a fait suspendre la séance des visiteurs : les juges allaient maintenant se retirer. Le verdict a été annoncé vers 12h15.
Puis, après la pause, le verdict. Il était extrêmement détaillé, mais ne répondait ni aux arguments bien pensés de l'avocat de la défense ni à la plaidoirie de l'accusé - comme si ces déclarations n'avaient jamais eu lieu. Comme si elles avaient été récitées devant un mur. Le verdict semblait préfabriqué et complètement détaché de la discussion de fond du procès ; il a été lu avec indifférence et d'une voix monotone. L'image d'une partie de la couverture du livre dans les deux messages en question sur la plateforme X n'était pas couverte par la liberté d'art ou la liberté d'expression. De plus, Hopkins avait banalisé cette dernière en comparant le régime corona au national-socialisme. CJ Hopkins n'avait critiqué que les mesures contre le coronavirus - pas le national-socialisme en tant que tel. Un rejet explicite du national-socialisme n'était pas clairement ressorti de son message, il n'y avait donc pas d'"utilisation négative". Le législateur voulait empêcher que l'utilisation du symbole ne soit "naturalisée", ce qui encouragerait également les défenseurs du symbole à l'utiliser à nouveau sans danger. Ses publications n'étaient pas accompagnées de reportages sur des événements réels ou historiques. Ses publications donnaient l'impression que l'utilisation du symbole était à nouveau tolérée en Allemagne. Pas un mot n'était dit sur Spiegel et Stern.
Conclusion édifiante du procès d'hier
Si l'affaire Hopkins nous montre quelque chose comme un verre qui brûle, c'est bien ceci : l'égalité devant la loi n'existe plus en Allemagne. L'État de droit s'est déjà dégradé de manière si irréversible qu'il serait erroné de le qualifier sans restriction. Ce que Spiegel, Stern ou Jan Böhmermann ont le droit de faire, les critiques du gouvernement ne le peuvent plus depuis longtemps. Ils sont déclarés criminels pour avoir critiqué la politique du gouvernement allemand. Ils se trouvent d'emblée dans une bataille inégale, qu'il leur est presque impossible de gagner : alors que les ressources des particuliers sont limitées, l'État dispose de ressources presque infinies. Chaque acquittement peut ensuite être contesté par le ministère public en trois lignes ; l'argent n'a aucune importance, il est pratiquement infini. C'est notre argent, celui des contribuables.
Outre les aspects financiers, l’usure des personnes concernées est également prévue et prise en compte dans le prix : on s’attend à ce que les accusés ne soient plus capables à un moment donné de supporter la pression psychologique d’un procès qui peut durer plusieurs années et qu’ils capitulent devant leur propre condamnation. L’État peut faire appel aussi longtemps et aussi souvent qu’il le souhaite jusqu’à ce qu’il obtienne le verdict qu’il recherchait depuis le début. Comme les procureurs sont politiquement liés par des instructions, il est prévisible qu’ils ne citeront jamais devant les tribunaux que des critiques du gouvernement – ​​mais pas Jan Böhmermann ou d’autres médias soutenant l’État comme Spiegel ou Stern, sur lesquels ils peuvent désormais compter pleinement.
L’ironie amère de l’histoire : la juge qui présidait le premier procès en janvier, qui avait acquitté Hopkins à contrecœur, avait justifié son acquittement à l’époque en déclarant qu’elle voulait réfuter les « divagations idéologiques » de Hopkins. Contrairement à ce qu’il prétendait, nous ne vivons pas dans un « système totalitaire ». Si l'on prend au mot le juge de l'époque, cela signifie, à l'inverse, que le verdict du procès d'hier donne raison à la thèse de Hopkins - et que nous sommes bel et bien dans un système totalitaire. Hopkins avait raison hier - non pas malgré sa condamnation, mais grâce à elle.
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sofya-fanfics · 3 months ago
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Une mauvaise journée
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Fandom : Naruto
Relationship : Sasuke x Sakura
Voici ma participation pour le Cozytober 2024 pour le prompt : Des câlins après une mauvaise journée.
J’espère que ça vous plaira.
Résumé : Sakura entendit la porte s’ouvrir et des pas se diriger vers le salon. Elle reconnut immédiatement Sasuke. Elle ouvrit les yeux. Il avait allumé la lumière.
« Sakura ? Qu’est-ce que tu fais dans le noir ?
-J’essaye d’oublier cette journée. »
Disclaimer : Naruto appartient à Masashi Kishimoto.
AO3 / FF.NET
Sakura ouvrit la porte de son appartement et entra. Toutes les lumières étaient éteintes. Sarada et Sasuke n'étaient pas encore rentrés. Elle se déchaussa et, sans allumer la lumière, se dirigea vers le salon et s'assit dans le canapé. Seules les lumières du village éclairaient l'appartement. Mais elle se moquait de rester dans la nuit. Elle n'était pas d'humeur à faire comme si tout allait bien. Sa journée avait été épouvantable. Elle avait l’impression que tout et tout le monde était contre elle.
Un scanner était tombé en panne. Elle avait dû supporter les réclamations et les égos surdimensionnés de deux collègues qui étaient en désaccord sur le traitement d’un patient. Naruto n’avait pas pu la recevoir pour signer les papiers pour l’acquisition d’une nouvelle machine. Et elle avait dû confier l’opération qu’elle devait pratiquer à un collègue parce qu’elle avait trop de papier à remplir. Toute cette journée lui avait donné mal à la tête. Elle adorait son métier, mais diriger un hôpital n’était pas tous les jours facile.
Elle s’assit lourdement dans le canapé et soupira bruyamment. Elle était bien contente que cette journée soit enfin terminée. Elle ferma les yeux et se concentrera sur sa respiration pour essayer de se détendre. Elle entendit la porte s’ouvrir et des pas se diriger vers le salon. Elle reconnut immédiatement Sasuke. Elle ouvrit les yeux. Il avait allumé la lumière.
« Sakura ? Qu’est-ce que tu fais dans le noir ?
-J’essaye d’oublier cette journée. »
Il s’avança vers le canapé et s’accroupit devant elle. Il lui prit la main et entremêla ses doigts avec les siens.
« Ça s’est mal passé ?
-Seulement les problèmes habituels de l’hôpital. »
Sasuke embrassa le dos de sa main pour la réconforter. Il s’assit près d’elle, se cala dans le fond du canapé et la prit dans ses bras. Sakura ferma les yeux et se blottit contre lui.
« La journée est terminée, essaye de te détendre. »
Il posa deux doigts sous le menton de Sakura, leva son visage vers le sien et l’embrassa. C’était tout ce dont elle avait besoin. De la tendresse de son mari pour lui faire oublier cette journée.
Fin
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