#|| 9-finite au ||
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9-Finite AU
Time is not chronologically consistent when it comes to the rifts the phantom ruby may tear between two worlds, two objects entering the same crack will end up separated by almost a year when they arrive to the other end. This time aberration may cause that from the perspective of someone in one end, time moves extremely fast or extremely slowly in the other end. While Classic Sonic might spend a short amount of time on the Modern world, for the Classic world... it's been years under the control of Robotnik. It shouldn't be a surprise for either blue hedgehog to find out Eggman's newest bioweapon is none other than their sibling, turned bitter by a horrible world, without the guidance of his brother.
#|| 9-finite au ||#tails the fox#miles prower#nine the fox#miles tails prower#miles nine prower#digital art#digital drawing#artists on tumblr#sonic fanart#sonic art#sonic fan art#|| the jackal's art ||#sonic au#sonic forces au#sonic forces#sonic forces rewrite#infinite the jackal#<- technically
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A thought occurs, (I only know a handful of ways to lead into a rambling session)
So originally, in a hypothetical happy ending for the workers and disassembly drones. If the disassembly drones still had a need for oil, then I figured they have to raid every auto shop and gas station on the planet and then start drilling in order to feed them. Which, while technically finite, could in theory last them till something else killed them.
Episode 7 however offers a renewable alternative. Just have them drink straight up blood.
Because plants and animals are very renewable, and how the Earth ended could imply that they can cool themselves with blood instead. Copper 9 may not be able to suitable for organic life, but surely there's another planet they could travel to to set up this ranching operation? At the very least, the finite oil could last them till they figured that part out. Be it a habitable planet they could export blood off of, or a sort of animal greenhouse set up on Copper 9.
Wouldn't need to kill the animals either, would just need to periodically extract some blood for each of them. So, in theory, they wouldn't need as many individual animals as a human ranch that's raising them for meat would. That, and they're only feeding a handful of disassembly drones, so it's not like they'd need a whole industrial scale ranch. Just enough so they can get enough blood often enough without the animals constantly suffering anemia.
I don't know if there's a point to discussing this, but it's not like that's stopped me before. Guess someone would use it for fanfiction/AU world building if they wanted.
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tag game du rpg ♡
règles du jeu:créer un nouveau billet en copiant-collant les questions ci-dessous, y répondre, puis tagger d'autres rpgistes !
Merci à @soeurdelune pour le tag!
depuis combien de temps fais-tu du rp? — 20 ans et quelques
quel était le premier personnage que tu as créé? — c'était une demi-elfe, sur un forum multivers final fantasy, j'avais 9 ou 10 ans, le personnage n'était pas plus développé que son nom et son statut.
quels sont les faceclaims que tu utilisais souvent à tes débuts? — j'ai commencé par du forum RP avec avatars dessinés, donc c'étaient surtout des images qui trainaient sur internet, puis j'ai eu quelques avatars tirés d'univers d'HP ou de manga (du Clamp notamment).
y a-t-il un genre/univers dans lequel tu n'aimes pas du tout rp? — le post-apo, mais je n'aime pas l'univers en général. les fos célébrités aussi.
quelles sont les dynamiques entre personnages/types de liens que tu aimes le plus? — ça dépend vraiment de mon humeur / envie du moment.
dans quels fandoms ou univers aimes-tu le plus rp? — sur forum, c'est généralement du surnaturel ou du city, en 1v1 j'aime beaucoup l'horreur, le surnaturel, la scifi (inventé ou genre star wars), parfois tiré de jeux vidéo, j'aime aussi beaucoup ce qui a trait au folklore ou aux légendes urbaines.
un personnage que tu ne joues plus actuellement mais que tu aimerais reprendre? — Stigandr, mais à chaque univers où je le joue, il finit par devenir le personnage antagonique - il est imbu de lui-même, hautain, couard, méprisant, mauvais père, yada yada. Mais c'est une dynamique que j'aime bien jouer, surtout dans des univers où il faut donner le meilleur de soi-même.
y a-t-il des archétypes de personnages que tu joues souvent? — les gens simples, souvent teuteus, ou avec de gros défauts sociaux ou physiques qui les handicape pas mal. des personnages qui sont malicieux également, j'aime le côté très chaotique.
y a-t-il un livre ou un écrit autre qui t'as beaucoup influencé·e pour écrire? — Chiens de la nuit de Kent Anderson, Les conditions idéales de Mokhtar Amoudi, L'eau du lac n'est jamais douce de Giulia Caminito, Les enfants des riches de Wu Xiaole, Le frère impossible d'Alexandre Feraga.
une recommandation pour finir (livre, film, ou pourquoi pas un forum)? — La série La première Loi de Joe Abercrombie si vous aimez la fantasy et en roman graphique, la série Il faut flinguer Ramirez si vous avez envie de rigoler un peu (ou Ecoute, jolie Marcia, de Marcello Quintanilha, pas du tout pour rigoler, mais le style graphique mouah).
☞ je tag: (c'est entièrement facultatif, si vous n'avez pas envie de le faire pas de pression !!) @gareauxtrains @ainsleywsin @ltcmdr-fredata @gp-kim @big-bish @crepuscule-pourpre @wiisemary @sm0keyb0nes @adjayd
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<< Ghost in the shell <End of line>
Depuis Octobre 1991, Masamune Shirow pose LES QUESTIONS du 21ème siècle :
Qu’est-ce qui distingue l’être humain d’un robot pensant ayant conscience de son existence ?
Qu’est-ce qui fait la spécificité de la pensée humaine ?
Que peut-on considérer comme « être vivant » ?
Où se situe la frontière entre le corps et l’esprit ?
Must return to the Grid <End of line>
Simply build & build simply.
#rse #esg #ressourceshumaines #philosophie #politique #economiecirculaire #circuitcourt #slasher #punk #managementfrugal #zeitgeist #mettle #etymologie
guillaumehannafo®d
Synopsis (Wikipédia)
Ghost in the Shell est un manga futuriste, de type cyberpunk, se déroulant aux alentours des années 2030.
La trame principale du manga est la traque d’un cybercriminel connu sous le nom du « Marionnettiste » (le Puppet Master). Ce cybercriminel prend le contrôle de l’esprit (« ghost ») d’un humain par l’intermédiaire du Réseau numérique mondial.
Alors que l’enquête progresse, la section 9 finit par découvrir que le criminel n’est pas une personne physique, mais une intelligence artificielle immatérielle, ayant acquis pour la première fois au monde une conscience.
Le désir du Marionnettiste, qui a réussi à s’incarner dans un corps androïde, est de se reproduire. Il ne souhaite pas se dupliquer comme un simple virus (toujours identique et donc vulnérable) mais bien donner naissance à une nouvelle forme de vie. C’est pourquoi il sollicite l'aide de Kusanagi pour fusionner leurs ghosts (l’équivalent de l’âme et de l’esprit) et, ainsi, créer un être nouveau et unique.
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GOOD MORNING NY, version 9🗽
Avoue-le, t'as au moins fait une de ces choses durant tes années universitaires ou tu compte le faire prochainement. Étudiant.e à l'université ou un actif.ve responsable -ce que tu fais croire-. Meneur.se ou suiveur.se, on finit tous dans une case un jour ou l'autre et j'ai envie de te dire qu'on a tous une étiquette collée sur notre front. La routine ? On sombre tous dedans un jour ou l'autre. Métro, boulot, dodo pour certain.e.s et pile de bouquins en guise d'oreiller après une soirée étudiante trop arrosée pour d'autres. The American Dream pour les Dreamers des autres continents qui cherchent simplement à changer de vie, mettre un peu de piquant dans ce quotidien barbant. Une chose est sûre : on a tous ce grain de folie en nous. Ce petit truc qui va nous dévoiler un jour ou l'autre sur la Côte Est des États-Unis.
N’hésitez pas à aller faire votre tour sur Good Morning New York, https://goodmorningny.forumactif.com/
✏️ les commentaires d'Alice !! Voir un de mes premiers headers pris pour un design me fait chaud au cœur, ça été plus compliqué que je pensais de faire le design lié à ce header vu que mon style à BEAUCOUP changé et même ma manière de faire 😂 Mais ça reste un plaisir de bosser sur des headers en libre service !
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tag game du rpg
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depuis combien de temps fais-tu du rp? — hmm... officiellement, depuis 8 ou 9 ans. Officieusement, depuis 24 ans. J'ai fait une très grosse pause, disons.
quel était le premier personnage que tu as créé? — Alors, il s'appelait Dream. C'était un vampire albinos, malkavian hacker ( of course ) et marionnettiste de 700 ans :sisi: ( J'avais 19-20 ans, pour ma défense ) Je dois admettre que jouer un ventriloque/marionnettiste me manque.
quels sont les faceclaims que tu utilisais souvent à tes débuts? — Au début... on n'avait pas de faceclaims. On pouvait poster un dessin/photo dans le salon hors-jeu pour montrer notre personnage, mais il n'y avait pas de faceclaim. Ensuite, j'ai recommencé à jouer avec Cole Sprouse. Et j'avais un personnage avec Richard Ayoade. Ben Whishaw revient souvent.
y a-t-il un genre/univers dans lequel tu n'aimes pas du tout rp? — Tout ce qui est magie/sorcellerie, ce n'est pas mon dada.
quelles sont les dynamiques entre personnages/types de liens que tu aimes le plus? — J'adoooooooore les retrouvailles dramas entre anciens amants et les drames familliaux :hide:
dans quels fandoms ou univers aimes-tu le plus rp? — J'aime le surnaturel léger.
un personnage que tu ne joues plus actuellement mais que tu aimerais reprendre? — Tous! Une fois le personnage créé, il y a TOUJOURS une possibilité de retour. Je m'attache à ces bibittes-là.
y a-t-il des archétypes de personnages que tu joues souvent? — Oui. On finit par me connaître, I guess.
y a-t-il un livre ou un écrit autre qui t'as beaucoup influencé·e pour écrire? — Quand j'étais jeune, je voulais faire des livres comme Poppy Z. Brite et Anne Rice. ( Et mes personnages font beaucoup penser à ceux de Poppy Z. Brite, l'auteur a eu une grande influence sur moi. Et faire des nouvelles comme Edgar Allan Poe. Je voulais laisser ma marque dans les mémoires littéraires. J'ai encore le temps. Enfin, je crois.
une recommandation pour finir (livre, film, ou pourquoi pas un forum)? — J'ai un fun noir sur Sinking-Past! (https://sinking-past.com). Sinon, un livre que j'ai lu cet été : Les ombres familières de Vincent Brault. Je suis un passionné d'histoires de fantômes et cette petite anthologie déborde d'humanité.
☞ je tag: ceux qui veulent bien participer!
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PAPY A FAIT L'ALGÉRIE, par Maud Bachotet (2/2)
Seconde et dernière partie de l'essai littéraire de Maud Bachotet autour de l'Algérie et d'un grand-père approchés par le biais d'archives photographiques familiales. Work in progress d'un ouvrage futur dont l'autrice nous livre un incipit des plus prometteurs. La première partie est à retrouver ici.
Je suis née pulvérisée des embruns marins et maternels sous le signe astrologique du Poisson, pourtant je nage comme un chien de plomb. Mon père, qui est le seul nageur de la famille mais manque aussi de pédagogie, avait entrepris un été de me pousser sous les vagues jusqu’à ce que mon instinct de survie coordonne mes jambes et mes bras. La technique aussi bien que le résultat sont discutables. Mais je dois reconnaître y avoir gagné un peu de témérité ; il m’arrive de me jeter à l’eau de loin en loin, bien que la plupart de mes plongeons malhabiles s’achèvent en plats magistraux. Devant toute une classe de collégiens hilares, on me forcera à avouer mon inaptitude à la survie en pleine mer, condition sine qua non au stage de voile lui-même obligatoire. Je bénéficierai donc de cours quasi particuliers avec mon professeur de sport et la piscine municipale deviendra, les mercredis après-midi, le théâtre de nombreuses reconstitutions d’une célèbre scène du film Mais où est donc passée la septième compagnie ? C’est d’ailleurs peut-être parce que lui-même n’a pas appris à nager que la technique de « la main en sifflet et vers l’extérieur » de Pierre Mondy amuse tant mon grand-père. Il ne peut s’empêcher, lors de chaque visionnage, de se faire l’écho des meilleures répliques qu’il saccade de son rire hoquetant. Sa préférée étant sans conteste « Qu’est-ce qu’il nage bien, le chef ! » Quand je m’étonne qu’un enfant comme lui qui a grandi les yeux tournés vers la mer ne se soit jamais risqué à y brasser, il me répond « Oh, tu sais, on avait autre chose à faire. » Zachary non plus ne savait pas nager – on forme à nous tous une lignée de brasseurs cassés –, il a pourtant fendu plus d’une fois l’Atlantique de la Manche au golfe du Saint-Laurent et réchappé à autant de naufrages. La maîtrise du dos crawlé, lorsqu’on est amené à porter des kilos de laine et de toile cirée sur le dos et plusieurs paires de chaussettes aux pieds, apparaît sans doute comme superflue dans le curriculum vitæ d’un terre-neuvas. Au milieu du grand nulle part de l’océan, même le nageur le plus chevronné finit par sombrer sous le poids de ses décorations. Bien que la profondeur de la Manche (entre 30 et 80 mètres en moyenne) soit loin d’égaler celle de l’Atlantique (jusqu’à 8 605 mètres), je préfèrerais éviter de m’y essayer à la pratique du saut périlleux. Les fonds marins m’ont toujours effrayée. Qui sait ce qui s’y terre lorsque seulement 5 % des océans ont été explorés ? Lorsque le plus grand spécimen de pieuvre observé mesurait 9,1 mètres et pesait 272 kilogrammes ? À trop vouloir plonger dans l’inconnu, découvrirais-je moi aussi un monstre qui se cache sous la surface trouble ?
Mes pensées sur la noyade et les créatures marines s’approfondissent au son d’une voix masculine crachée dans un haut-parleur m’annonçant la levée imminente d’un vent de force 9 sur l’échelle de Beaufort. Il y a treize barreaux à cette échelle de mesure empirique allant de 0 = « calme », à 12 = « ouragan ou bombe météorologique au-dessus du 40e parallèle ». J’en déduis que 9 = « ça va secouer un peu ». Les quatorze heures restantes de traversée risquent d’être longues. Ayant le vertige facile, je n’aime pas beaucoup les échelles. Je serai pourtant bien forcée de grimper celle-ci à la cadence du vent. Par chance, n’ayant pas réservé de cabine, je n’aurai pas à me hisser de surcroît jusqu’à la couche d’un lit superposé. Je gobe un comprimé de Mercalm en prévision, hésite, en jette un second par-dessus la Manche, bercée d’illusions.
Je profite du calme avant la tempête pour éplucher une nouvelle fois les photos prises par mon grand-père. Il n’apparaît sur aucun clichés saisis à la volée sur le paquebot reliant Marseille à Alger. Sans doute quelques compagnons de route et inconnus possèdent dans leurs propres albums ou boîtes cabossées et oubliés dans un coin de grenier la face cachée des vues que je scrute les yeux plissés sur mon écran. Je l’imagine dans son uniforme, en contre-plongée, l'œil droit dans l’objectif, l'œil gauche avalée par sa paupière fermée fort, comme je l’ai si souvent surpris dans mon enfance. Du départ, il ne semble avoir pris que deux photos : deux prises de vue – une plongée, une frontale –, un même sujet – deux soldats, probablement rencontrés peu de temps avant le départ. Les conflits armés, ça rapproche. Moi, sur mon bateau, je ne risque pas de nouer de liens particuliers avec les touristes, les jeunes filles au pair et les familles franco-irlandaises. Il y a deux autres photos prises depuis un bateau dans mon dossier. Le cadrage n’est pas le même, mais il me semble qu’il s’agit d’une autre embarcation. Celle-ci ne part pas vers l’Algérie, elle en revient. Sur le pont, on distingue une majorité de civils, des Algériens pour la plupart, et non pas de soldats. Surtout, le sujet a changé. Ce n’est plus les copains conscrits qui intéressent mon grand-père, toute son attention se porte désormais sur la cathédrale Sainte-Marie-Majeure dont la silhouette seule annonce les retrouvailles avec la mère qui dorlote, le père qui ordonne, les frères et les chiens qui jappent. Dans la boîte en carton, il y avait un document, une permission accordée du 24 décembre 1960 au 17 janvier 1961 délivrée le 12 novembre 1960 et autorisant le port de la tenue civile. Ces images auraient-elles été prises à cette occasion ? Les hommes en bras de chemise et les reflets du soleil m’indiquent le contraire. Je ne m’en sortirai pas sans les mots de l’appelé derrière l’objectif. Va-t-il finir par me parler ?
La nuit se couche sur une mer sans sommeil. Elle se tourne et se retourne dans sa couche sédimentaire. Bientôt se lève et se cabre. Dans la baie du Mont-Saint-Michel, on raconte à qui veut bien l’entendre que la marée monte à la vitesse d’un cheval au galop. On ne dit rien des vagues et de leurs ruades meurtrières, de leurs sabots qui claquent et fauchent, des vents qui lorsqu’elles s’écrasent avec fureur hennissent. Dans les couloirs du ferry, on croise des petits cercles de membres d’équipage de tout service et de tout grade se concerter à voix basse. Ils ont troqué uniformes amidonnés contre Levis 501 et bolo ties[1]. On distribue des Stetson aux passagers. Dans les cuisines, le rodéo a déjà débuté dans un concert de casseroles renversées et d’assiettes brisées. La compétition se divise en trois temps, on l’appelle également le 3x8. Chaque épreuve doit être accomplie en huit secondes ; pas une de plus, pas une de moins. D’abord, chef et commis doivent discipliner les cuisines en empêchant vaisselle et ustensiles de s’écraser au sol (huit secondes). Le passager (ou coéquipier errant) prend le relai en empoignant d’une main son plateau qu’il est tenu d’acheminer jusqu’à une table sans en faire caracoler le contenu (huit secondes). Pour mener son équipe à la victoire, il doit ingérer entrée-plat-dessert qu’il lui faut par la suite contenir en son estomac (huit secondes). Des sacs en papier kraft sont mis à la disposition des candidats, sans limitation.
En Algérie française, le bronco, le cheval sauvage, indomptable, c’est l’Algérien, le Musulman, l’Arabe. Le bicot. Paronymes dans l’oppression. Pour dompter le cheval, on le sépare de ses congénères, on l’attache, on le selle, on le monte. Le cheval se défend, s’efforce à dégager le cavalier de son dos à grand renfort de cabrioles. Jusqu’à l’épuisement. Jusqu’à la résignation à la domination. Pour dompter l’Algérien, on redouble d’ingéniosité, on puise dans des méthodes testées et approuvées. On réprime, on extorque, on terrorise, on humilie, on casse. On rafle, on interne, on torture, on viole, on exécute. Et puis on enrobe ça de bons mots édulcorants : « crevettes Bigeard[2] », « gégène[3] », « corvées de bois[4] ». C’est l’exercice d’une domination sans dénomination qui échouera pourtant à résigner.
À combien s’élève la force du vent qui me traverse sur l’échelle de Beaufort ? Il y a des questions que je ne me suis jamais formulée et qui m’écrasent avec la brusquerie et la puissance de la vague. Celle qui vous entraîne dans son rouleau. Papy peut-il avoir torturé ? Papy peut-il avoir violé ? La tempête qui gronde au-dehors n’est rien comparée à celle que j’abrite. Je ne voudrais pas que la main qui a tracé des volutes dans mon dos ait actionné la gégène. Je ne voudrais pas que les lèvres qui ont pansé mes bobos aient forcé le corps d’une Algérienne. Je ne voudrais pas. Je ne veux pas. Je ne veux pas savoir. C’est peut-être ça que je suis venue fuir dans cette traversée qui n’en finit pas. Je suis bien forcée de m’avouer que je ne connais rien de l’Algérie française ni de sa guerre. Je n’en sais pas beaucoup plus de mon grand-père. Je n’ai jusqu’alors eu accès qu’à l’un de ses visages, celui du grand-père. Qu’en est-il du père, de l’époux, du collègue, du fils, du frère, du petit-fils ? Qu’en est-il de l’appelé ?
Des arbres qui penchent vers un sol dénudé. Çà et là quelques touffes d’herbes sèches. Un paysage de partout. Le voilà dans le tiers gauche de l’image. Sa maigreur post-adolescente flotte dans une veste et un pantalon cargo. Dépasse un col de chemise posé sur un pull. Les jambes en parenthèses, il ceint le cou d’un âne de son bras droit. Dans son dos, une silhouette semble monter l’animal. Les traits de son visage se noient dans la lumière, mais les deux ombres marquées des fossettes laissent deviner un large sourire tout en dents. C’est un enfant qui sourit. C’est un enfant qui chahute avec ses camarades. C’est un enfant qui s’est déguisé en soldat. Dans un paysage qui pourrait sembler de partout, si ce n’était pour la TTA 47/53 (la tenue de combat toutes armes 1947, modifiée en 1953).
Les aboiements des chiens de compagnie encagés sur le pont et l’écho des vomissements des passagers optimistes ayant embarqué sans trousse à pharmacie m’ont tenue éveillée toute la nuit. J’ai besoin de prendre l’embrun, me doucher de la poisse ambiante. Sur le pont, on a fait la paix. Les animaux se sont tus, la mer a décoléré. J’observe pour la première fois de mon existence un horizon nu. Jusqu’alors il y avait toujours eu un obstacle posé sur la mer. Des monts ou des forts. Des îles ou des pointes. Là, rien. Je me sens subitement très seule sur ce ferry low-cost empli de voyageurs blafards. Je suis Robinson Crusoé déviant sur son radeau. Ignorant où je me trouve. À quoi je tente d’échapper. Ce que je suis venue chercher. Bientôt je débarquerai moi aussi sur une île. D’aucuns l’ont sans doute baptisée « île du désespoir » au milieu du XIXe siècle, lorsque se multipliait les visites du cannibale nommé « mildiou », lorsqu’elle se désertait sous les yeux clos des Britanniques, un autre genre de cannibales, plus sournois. J’y rencontrerai les héritiers d’une autre guerre d’indépendance.
Rosslare, ce n’est ni Marseille ni Alger. C’est plat et vert. Il n’y a aucune cathédrale ou basilique à photographier. Seulement des rangées multicolores de containers et des parkings gigantesques où rugissent les moteurs de bus prêts à partir. Les voyageurs n’y voient qu’un lieu de transit qu’ils traversent sans concevoir qu’il s’agit du coin le plus ensoleillé d’Irlande et que les plages de ce village d’à peine 1 800 habitants pullulent chaque été de touristes. Nous débarquons sous la pluie. Dans cinq heures, trois comtés et vingt-six arrêts, je serai à Cork.
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[1] Sorte de cravate associée à la tenue traditionnelle des cow-boys.
[2] Expression qui désigne les personnes exécutées lors de « vols de la mort », jetées depuis un hélicoptère en mer Méditerranée. Elle tient son nom du général Bigeard, qui a servi durant la guerre d’Algérie.
[3] Abréviation de « groupe électrogène » et terme de l’argot militaire français désignant un générateur électrique portatif. La gégène est utilisée pour torturer des personnes en leur appliquant des électrodes sur diverses parties du corps.
[4] Expression utilisée par les soldats français pour désigner les exécutions sommaires de prisonniers algériens.
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FAN-MADE BTD PROJECT!!!!
(this will be my first project so be nice hehe~) remember BTD belongs to gatobob
-First off, what is this project? Well i’ll be clear this project is for the boyfriend to death fandom.
It is essentially a pick your adventure fanfic but post apocalyptic haha.
-This will take me a while since ive never done this before, not to mention this is very ambitious for me.
-when will it be complete? Idk yet but until my weird fanfic thing is out i will give updates. While art is not planned if someone wants to make fanart i will be super grateful (i'm a trash artist)
-characters
-Strade
-Ren Hana (fox during apocalypse) still trying to figure out both his and Strades routes
-Lawrence Oleander (he’s my fave teehee)
-Derek Goffard
-Celia Lede
-Mason Heiral
-Jak Harasi (might include him but please understand if he’s not included this is my first time doing this)
-MULTIPLE SIDE CHARACTERS
-i will try to do each character justice when it comes to this so understand why it might take lots of time.
-ANYTHING RELATED TO MY PROJECT IS OKAY AS LONG AS YOUR RESPECTFUL TO ME (also please if your a minor DNI)
-please ask questions if you want I LIVE FOR QUESTIONS AND INSPO
-lawrences route might be done first but it depends
-IF YOU HAVE ROUTE IDEAS MESSAGE ME ABOUT THEM ... .I might just use them ;)
What is this AU?
-i don’t exactly have a name for the virus yet so for now it will be referred to as the blues this is due to infected peoples skin having moldy and decayed blue spots all over and the sounds they make resemble crying/sobbing. The outbreak started in India before quickly spreading to the entire globe; this happened due to extremists bombing government facilities and major cities through bioterrorism. And society fell currently everything is in a sort of dark age medieval setting with small settlements popping up. Weapons are a precious commodity so guns are only used when necessary as bullets are finite this means main weapons are melee. Clothing looks like that of from the road by cormac mccarthy if you wanna know.
-in the first stage of infection (either from being bit/scratched/or eating an infected) the victim will experience nausea, sickness, hallucinations and occasional blue spots in vision.
-in the second stage small moldy spots will appear on the skin (like chicken pox kinda) and victims start to uncontrollably cry from their eyes and salivate.
-third stage victims become violent and attack fellow humans with the intent to bite.
-fourth stage victims start to decay before going into a fertile area and fully decaying there.
-final stage. They become fertilizer for the surrounding area. This is dangerous because if not diluted enough people that consume bits of decayed infected will not be fully fully sick but will have a very violent and deadly sickness that 99% do not survive. This means while not infected they are bedridden unless they get better.
Current number of planned endings, good or bad, some routes have the same ending (bad and ‘’good’’ can be subjective) and number can change depending on story choices and how expansive I get. so this is the estimated number for now.
-strade: bad endings- 4 good endings- 3 7 endings in total
-Ren/Fox: bad endings-5 good endings-4 9 endings in total
-Lawrence: bad endings-6 good endings- 4 10 endings in total
-Derek: bad endings-5 good endings-3 8 endings in total
-Celia: bad endings-4 good endings-5 9 endings in total
-Mason: bad endings-5 good endings 3 8 endings in total
-(if i do) Jak: bad endings-4 good endings 3 7 endings in total
-SIDE CHARACTERS ARE IMPORTANT DUE TO THIS THERE MIGHT BE EVEN MORE ENDINGS SO BE WISE.
Tribe members (aka who belongs to what) i don’t have names yet because i suck at that stuff 😢 highlighted means leader
Green tribe-strade, ren, and lawrence
Red tribe-Derek, Celia, Mason (they all hate each other this tribe is together for survival 😂) and derek's buddies.
Purple tribe- jak and his sister
Blue tribe- M/C, Jacqueline, Tom, Chamomile, and Richard. (found family?? Just maybe lol)
-
You: this character will be you or M/C basically i don't know yet if i will just do pick your pronouns and go from there or just stick to they/them this depends on route making. I might just stick with they/them but let me know! 🙂
M/C backstory: college student before the fall. Skills include melee combat (im gonna say M/C carries a sword around. Think of a knight's sword), M/C is a capable marksman carrying a rifle only for emergencies as bullets are finite. Clothing consists of warm layers (think of the road by cormac mccarthy for clothing reference) jackets, warm pants, you know the drill.
Anyway i’m so excited to start this project with you all and I hope you can send me questions and ideas! I will update you all on the way. Please do also give me time as I have a life outside of this. If anyone wants to help by writing a route or being a beta player/reader send me a message and I’ll get back to you
IM SO EXCITED AND I HOPE YOUR READY FOR THE RIDE!!
*this will all be on tumblr btw
#boyfriend to death#the price of flesh#btd strade#ren hana#derek goffard#fox tpof#celia lede#mason heiral#fanfic#fanmade#send asks#boyfriendtodeath#boyfriend to death strade#lawrence oleander#jak harasi#yandere male#zombie au#btd au
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Mercedes Maybach Classe S 2021 - Le summum absolu du luxe Mercedes
Mercedes Maybach Classe S 2021 : la nouvelle référence en matière de luxe
La Mercedes-Maybach Classe S 2021 a été révélée un peu plus de deux mois après les débuts de la Classe S de nouvelle génération . Suivant les dessins de la bande de roulement de la classe S sortante Maybach - dont Mercedes-Benz a vendu plus de 60000 unités dans le monde depuis 2015 - la nouvelle classe S Maybach promet de déplacer les objectifs des limousines de luxe en offrant un plus grand espace intérieur et une surabondance de nouvelles fonctionnalités axées sur le confort. - La Mercedes-Maybach classeS 2021 a un empattement de 3396 mm de long - Comprend des sièges Executive inclinables, une compensation active du bruit de la route - Vraisemblablement rejoindre la gamme de classe S en Inde d'ici 2022 Galerie Photos / Maybach Classe S
Dimensions et design Comme il sied à une limousine, la nouvelle Mercedes-Maybach Classe S est une voiture longue . À 5469 mm, il est sensiblement plus long de 180 mm que la version à empattement long de la nouvelle classe S, et tous ces 180 mm sont entrés dans le nouvel empattement du Maybach, qui mesure 3396 mm de long - 31 mm de plus que même le Maybach S- sortant. Pour mettre les choses en perspective, une Maruti Suzuki Alto ne mesure que 49 mm de plus. Intérieur et caractéristiques Bien sûr, l'action avec la nouvelle Mercedes Maybach Classe S est à l'intérieur. Il conserve le design intérieur minimaliste de la nouvelle classe S! ainsi que son système d'infodivertissement MBUX de deuxième génération; son écran d'infodivertissement OLED de style tablette de 12,8 pouces; un écran d'instruments numériques 3D de 12,3 pouces et jusqu'à trois écrans pour le siège arrière. passagers. :arrow: Découvrez aussi : Mercedes Maybach GLS 600 2021 Les finitions en bois pour les dossiers des sièges avant sont spécifiques à la version Maybach! avec une finition assortie également appliquée à la console arrière centrale. De série, la nouvelle Classe S Maybach est dotée de sièges arrière individuels «Executive» et d'un pack Chauffeur de série. Le dossier des sièges Executive peut_être incliné jusqu'à 43,5 degrés! et le dossier du siège passager avant peut être incliné vers l'avant jusqu'à 23 degrés pour libérer encore plus d'espace à l'arrière! permettant au passager arrière pour vraiment s'étirer. Une fonction de massage intégrée Le pack comprend également une fonction de massage intégrée aux repose-mollets des sièges arrière; une fonction de chauffage de la nuque et des épaules pour les passagers arrière; un éclairage arrière adaptatif; une ouverture et une fermeture électriques des portes arrière; un compartiment de réfrigération arrière en option entre les sièges Executive et actif. La compensation du bruit routier, qui utilise le système audio Burmester 4D pour produire des ondes sonores en contre-phase.
Un représentant Mercedes nous a informés que la Mercedes G650 Maybach Landaulet ne sera pas disponible aux États-Unis. Le nouveau Mercedes-Maybach G 650 Landaulet, le cabriolet le plus exclusif, le plus dispendieux et le plus original au monde, fera ses débuts mondiaux officiels au Salon de l’auto de Genève 2017 en mars. Il existe également un système d'éclairage ambiant actif, qui utilise 253 LED; un affichage tête haute avec réalité augmentée; ainsi qu'une fonction d'assistance intérieure en option! qui utilise des caméras pour suivre les mouvements des occupants de la voiture et déclencher de manière proactive certaines fonctions. Par exemple, le système activera la rallonge automatique de ceinture de sécurité du siège arrière! une première pour une berline Mercedes-Benz - s'il détecte que le passager atteint la ceinture. Moteurs et technologie La nouvelle Maybach dispose d'une poignée d'options de moteur! toutes assistées par un système hybride doux 48 V 'EQ Boost' qui peut fournir jusqu'à 20 ch en courtes rafales. Une boîte automatique à 9 rapports est de série, tout comme la transmission intégrale. Comme sur la nouvelle classe S, la Maybach 2021 dispose également d'un système de direction sur l'essieu arrière. Les roues arrière tournent dans le sens opposé de l'essieu avant lors du stationnement, et dans le même sens à grande vitesse. Cela contribue également à donner à la nouvelle Maybach un rayon de braquage plus serré (11,2 m). La nouvelle classe S Maybach est équipée de 18 airbags, dont des coussins gonflables frontaux pour les passagers arrière. Read the full article
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Wips doodles and Sketches i may not finish [2/?]
Sonic X Shadow Generations if it was good /j
low effort attempt at a high effort doodle of a reverse au for stp
I WANTED TO FINISH THIS ONE, BUT THE WINGS GOT ME, SORRY!
#sonic x shadow gens#sonic x shadow generations#infinite the jackal#dandadan au#sonic au#amy rose#gadget the wolf#sonic the hedgehog#zero the jackal#sth#charizard#pokemon#cult of the lamb#cotl#cotl narinder#the one who waits#the lamb cotl#slay the princess au#slay the princess#voice of the broken#stp broken#i should probably make an actual high effort and more thought up version of the broken#|| the jackal's art ||#|| BIAU ||#|| 9-finite au ||
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6 octobre:
Atterrissage à Lima à 05h00 après une escale à Atlanta. Pour rejoindre le quartier de Miraflores je ne dois compter que sur moi même afin d'éviter de prendre un taxi et trouver le bon bus. Finis le monde des bisounourses d'Europe. Je rejoins Javier à son hotel qui partagera mon séjour latino pendant 1 semaine. On prend un petit déjeuner incluant des fruits tout aussi inconnues que délicieux. Puis c'est parti pour une visite d'une journée de cette ville dont on n'attends absolument rien d'un point de vue tourisme.
On ne sera pas déçus. Peu d'intérêt du "vieux" centre mis a part ses cathédrales, la place principale, le palais du gouvernement et le marché dont on mangera un bon ceviche. Puis direction le quartier barranco en bus. Le chauffeur devait être ivre puisqu'il conduisait comme un crétois en Égypte jusqu'à se faire arrêter par la police. Il refuse de donner ses papiers puis prend sa veste et se tire en faisant croire qu'il revenait... C'était divertissant.
Évidement arrivé à Barranco on est déçu mais on aperçoit tout de même une jolie vue sur la plage et les falaises de Lima, ainsi que des surfeurs qui n'auraient pas peur de se baigner dans la Seine à Paris.
Le soir c'est bière puis direction le terminal de bus pour rejoindre Trujillo de nuit.
7 octobre :
Arrivés à destination on se croirait toujours à Lima. C'est moche et je me sens mal d'avoir embarqué Javier avec moi dans ce coin (Cusco et Arequipa sont des merveilleuses villes mais que j'avais déjà visités en 2017). Mais on est venu ici pour les sites archéologiques de Chan Chan et de la Huasca del Sol. Le premier fut fondé par la dynastie Tang de Chine au VIe siècle de notre ère. Je déconne ça n'a aucun sens. Il s'agit d'une ville pre-inca, des chimú, qu'on explore à l'aide d'un guide qui nous raconte plein de chose intéressantes qu'on peut trouver sur Wikipedia. On sera impressionnés par la taille du complexe (80 000 habitants !) dont seuls les murs ont été "déterrés" ornés à certains endroits de sculptures à leurs base. Le 2e site est une pyramide (Huasca) dont on observe des peintures bien préservées sur ses façades. Ceci est dû au fait qu'à chaque mort du souverain Chimú, ils rebatissaient la pyramides SUR l'ancienne. Du coup ça taille augmentait et les peintures étaient emmurées.
Je m'étais déjà fait la remarque à Nazca en 2017: c'est très regrettable et incompréhensible de voir que le gouvernement péruvien se "fiche" de ses vestiges. La fouille et préservation de la Huasca del Sol est entièrement privée, et celle de la Huasca de la Lune publique, toujours à moitié sous terre et ne se visite pas.
Le soir on cherche un bar en vain, et on finit par boire des bières sur la terasse du hostel où l'on fait la connaissance d'autres hôtes.
8 octobre :
Journée posée avec grasse matinée puis direction la plage de Huanchaco. Plage laide, ville laide, paysage laid, ceviche bon. Retour au hostel où l'on retrouve nos "potes" (j'avais perdu l'habitude de m'en faire dans des hostels) et on joue aux Jenga, une activité incontournable au Pérou lorsqu'on doit attendre le bus de nuit pour Huaraz.
9 octobre :
Réveil dans le bus à 05h00 en arrivant dans cette ville située à 3000m d'altitude et aux pieds des cordillères blanches. On rejoint notre hôtel et on enchaîne direct avec une ballade d'acclimatation au lac Roccotuyoc (Paccharuri sur maps). Javier voit son 1er glacier et je partage donc son émerveillement devant cette petite mer de glace qui finit sa course dans un lac truffé de mini-iceberg. On est à 4500m et ça nous mets KO, même si la rando est très courte. On est malheureusement avec un groupe et on fait sur le chemin du retour des activités dont on se serait bien passées: des thermes d'eau chaude et un restaurant imposé (on mangera nos sandwich à l'écart). On finit la journée de manière totalement improvisée et imprévisible, dans un bar.
La journée il fera moche et c'est avec grande déception que j'apprends que la saison des pluies est arrivées 1 mois plus tôt que prévu, du jamais (ou très rarement) vu selon certains locaux. Fait chier, je comptais y rester un petit moment après le départ de Javier.
10 octobre :
Grasse matinée car prévisions météo pourrie. Sauf qu'il fait très beau... donc on se dépêche pour trouver une rando accessible depuis Huaraz. Ca sera donc le lac Churup. 2h de monter pour atteindre cette jolie "laguna" au pied d'un glacier. Évidement je respecte la tradition et je m'y baigne. L'eau venant directement du glacier je m'attendais à être secouru par Javier après évanouissement mais je suis agréablement surpris d'y trouver une eau que j'estime autour de 10°c (oui c'est froid, mais pas pour un lac de glacier).
De retour en ville c'est resto puis dodo. On est suffisamment acclimatés, finit les politesses, demain on rentre dans le dur avec rando sur 2 jours et point culminant à 5000m.
Bilan: 6km, 700m d+, 4500m alt. Max
11 octobre :
C'est parti pour la boucle du "Paso zorro". On galère à trouver l'accès au chemin et on débute 300m plus bas que prévu. Du coup ça sera soit un bivouac au bout de 600m d+ à un "camping", soit au 1er lac à 1100m d+ (à 4600m). La 1ere moitié se passe très bien, ciel bleu, chien errant qui nous tient compagnie, cardio OK, et on décide donc de poursuivre jusqu'au lac. 200m d+ plus haut Javier est HS par le mal d'altitude, je prends tout le poids de son sac que je peux faire rentrer dans le mien (il doit être autour de 23kg). Mais ça ne s'arrange pas pour lui, moi même je me sens anormalement fatigué. Je finis en galère la monté et redescend (50m d-) pour prendre le sac de Javier qui est au bout de sa vie. On monte la tente, on prend l'apero sans les bières (qu'on avait montées pour les vidées par terre tellement l'idée de boir de l'alcool nous écœurait) et on se force à manger (on n'a pas d'appétit non plus). La mauvaise mine ne nous empêche pas d'admirer un coucher de soleil qui peint en rouge les nuages au dessus de nos têtes. La nuit on a du mal à respirer et on mesure notre pouls à 110bpm (tout les 2, synchro). J'essaie de rassurer Javier qui commence un peu à paniquer... Si je n'avais pas vécu bien pire au Kilimandjaro je pense que j'aurai angoissé un peu aussi. Point positif, notre corps chauffe tellement qu'on a absolument pas froid pendant cette nuit en dessous de 0°.
12 octobre :
Avec une nuit de 11h, on a pu trouver certains créneaux pour dormir et avec avoir un sommeil récupérateur. Comme chaque matin, le ciel est complètement dégagé et on re-découvre le paysage avec le petit déjeuner. On entame ensuite la dernière monté vers le Paso Zorro 430m d+ plus haut, à savoir à 5000m d'altitude. Javier m'insulte intérieurement à chaque "faux" col qu'on aperçoit qui nous fait descendre pour remonter de plus belle. Mais à l'arrivée la vue est dignement méritée et nous est présentée par Philippe Ecebez: Sommet blanc sur fond bleu avec coulis de glace émeraude surplombant deux lacs glaciers, avec comme accompagnement sur arrière plan la vallée immense et aride afin d'équilibrer les goûts.
Arrivés au niveau des lacs je me fait un petit bonus pour monter sur la colline entre les 2 lacs et juste en dessous de la mer de glace. Ecebez n'a plus les mots. Et enfin 12 km pour rejoindre notre point de départ sur une descente qui nous fait retrouver nos sens au fur et à mesure que l'altitude baisse. Sur le chemin on admire d'autres sommets blancs, on longe des canaux parfois légèrement aérien qui font jurer Javier (faut dire qu'il ne s'agissait pas du sentier "normal" et il me semblait plus "spicy" de l'emprunter. C'était avant que je constate le vertige de Javier).
Enfin la boucle bouclée, retour à la chambre, douche, bière, pizza, dodo, pas de réveil.
Bilan Paso Zorro (2 jours): 22km, 1700m d+, 5000m alt. Max
13 octobre :
Journée dédiée au repos, absolument rien au programme. Même la seule activité possible à faire à Huaraz, le musé archéologique, on ne le fera pas. Du coup j'en profite pour faire une lessive et me renseigner sur le trek de Huayhuaysh qui se fait en 8 jours. Comme je veux le faire en solo et pas passer par une agence, ça demande un peu de logistique pour le transport. Grosse galère pour obtenir des information, on nous mens, on nous insulte (oui), on nous donne de faux espoirs, bref... je démerderai finalement avec un transport publique puis taxi sur 2 heures, tant pis pour le porte monnaie.
On finit la journée avec bières artisanales et Javier s'en vas prendre son bus pour Lima chopper son avion du retour.
Je me sens seul et j'appréhende pour le trek que je commence demain, je dormirai mal.
14 octobre :
Réveil à 04h00 pour prendre le bus de 05h00 qui m'amène jusqu'à Chiquián. Les 42km sur route non revêtu qui me restent je les effectue en mini bus, mais comme je suis le seul passager et que je suis un gringo je paie le prix d'un taxi. Il me propose 200s, on conclu à 150s (38eur). Ca n'a l'air de rien pour 2 heures de route mais un local doit payer ça à peine 5eur.
Sur le chemin je me fais raquetter de 18eur de droit de passage pour arriver au point de départ. Payer un droit OK, mais pas un smic péruvien non plus.
Bref, je commence mon trek avec une météo passable (au sec) et 3 heures plus tard j'arrive au 1er "camping". Les paysages sont très verts, beaucoup de vaches, on ne se croirait absolument pas à 4000m. Au passage je me fais encore raquetter de 10eur par les paysans du coin. Ramené au niveau de vie locale, ça doit être équivalent à 80 000€ en Haute Savoie.
Comme je suis arrivé à 13h00, je m'ennuie un peu dans la tente sous la pluie qui vient me rappeler que c'est la saison humide. Mais c'est aussi ce que je recherche. Au camping il y a aussi un groupe de 8 personnes qui feront probablement le même trek que moi mais avec une agence. On est donc peu sur ce sentier.
A 17h00 je dîne et à 18h00 dodo.
Bilan: 9km, 600m d+
15 octobre :
Ciel bleu au réveil et vite je me prépare pour profiter de la rando tant que ça dure. Je réalise que j'avais campé pas loin d'un sommet avec glacier, et je prends conscience de la chaîne de montagne blanche dont je vais faire le tour. Je longe les sommets en suivant la vallée et en passant par un col; c'est très beau. Je dépasse le camping pour être tranquil et je pose ma tente dans une vallée assez étroite au bord d'un lac et en bas d'un glacier. Il commence à pleuvoir et je sors ma tête de la tente uniquement quand le glacier gronde pour apercevoir les chutes de blocs de glace. La génération qui suit n'aura vraisemblablement plus ce problème.
J'essaie de m'occuper comme je peux jusqu'à l'heure du dîner (17h00), sachant que j'ai posé la tente à 11h30. Observer les goutes qui ruissellent sur ma tente devient mon passe-temp favori. Je me demande s'il y a eu un chercheur qui se faisait chier comme moi pour établir une relation entre la chute d'une goute sur une paroie, sa masse, sa densité, la rugosité et pente de la surface. A vérifier quand j'aurai internet. Si j'avais internet je ne me poserai pas ces questions...
Bilan: 15km, 650m d+
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Aujourd'hui, nous avons perdu notre individualité dans le cosmos de couverture et de gouttes d'eau de clim qui nous tombent sur le nez. Nous avons travaillé sur le concept de déformation de l'espace temps, et redéfini auprès des plus grands la relativité du flux temporel. Nous nous sommes demandées si vos êtres faisaient partie de la projection de notre esprit torturé ayant créé un passé à notre existence.
Bref, pour les simples d'esprits qui n'auraient pas compris la crise existentielle que nous avons vécue, nous avons donc, contre toute attente, passé SEIZE HEURES TRENTE dans ce bus. Pour un trajet de 8h30 sur maps, et une dame au guichet qui nous avait dit 9.
Puis nous avons eu le stress de rater notre ferry de 1h30, qu'on a finalement attrapé, puis de ne pas avoir le temps de déjeuner (ah oui, parceque a eu le droit à 2 brioches pour ce temps de trajet), qu'on a englouti tel le t rex découvrant un triceratops, puis de ne pas arriver jusqu'à l'auberge ... Une bien bonne journée !
On a quand même eu des places VIP sur le bateau (devant la cabine du capitaine, eh ouais)
Puis profité d'une vue très très sympa et d'une baignade parfaitement agréable, dans une eau où même maman aurait pu rentrer sans frémir. Le tout validé par un petit cocktail, on finit la journée sur une note bien moins épuisante 🤫
On a même eu un visiteur pendant notre repas du soir
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DIMANCHE 7 MAI 2023 (Billet 1 / 3)
Paradoxalement, revenus d’une semaine passée à Rabat, nous n’allons pas vous parler ce matin de Rabat mais de Casablanca… et plus précisément de la grande Mosquée Hassan II que nous avons visitée avec nos amis Fatiah, Mostéfa et leur fille, Sara, rbatis tous les trois, et qui ont par ailleurs été nos adorables guides durant tout notre séjour.
Si nous devions ne choisir qu’un adjectif pour définir cette Mosquée, nous dirions : « EPOUSTOUFLANTE !!! ». Epoustouflante dans tous les domaines : sa situation au bord de l’océan, ses dimensions, la beauté de son architecture, de sa salle prière (« COLOSSALE !!! »), sa décoration (sol, murs, plafonds, lustres…) et ses équipements ultra-modernes, pour ne citer qu’eux.
Pour ceux qui veulent en savoir davantage, nous avons demandé à ChatGPT d’écrire un petit topo récapitulatif à son sujet. Vous le trouverez ci-dessous, après nos photos. Nous nous sommes juste permis de vérifier tout ce qu’« IL » avait écrit en comparant ses données avec celles trouvées sur Wikipédia. Elles sont justes, nous avons seulement relevé plusieurs fautes d’orthographe et quelques-unes de syntaxe sur Wikipédia, ChatGPT, quant à lui, n’en a commises aucune.
Si vous allez un jour au Maroc, notre conseil : ne ratez surtout pas la visite de la grande Mosquée Hassan II… vous allez être émerveillés !
La Mosquée Hassan II de Casablanca est l’une des plus grandes mosquées du monde, elle est considérée comme l’un des joyaux architecturaux du Maroc. Elle a été construite à l’embouchure du Bouregreg, sur une surface de 9 hectares sous le règne et les directives du roi Hassan II. Avec ses dimensions impressionnantes et sa beauté remarquable, la mosquée est devenue l’une des principales attractions touristiques de Casablanca.
La construction de la mosquée a commencé le 12 juillet 1986 et son inauguration a eu lieu le 30 août 1993, après 7 ans de travaux. Elle a été conçue par l’architecte français Michel Pinseau, qui a travaillé en étroite collaboration avec 18 ingénieurs marocains pour donner vie à cette merveille architecturale. La mosquée est construite sur une plate-forme surélevée de 9 mètres au-dessus du niveau de la mer, ce qui la rend visible depuis de nombreux endroits de la ville.
La salle des prières a une superficie totale de 20 000 mètres carrés, une hauteur de plafond de 60 mètres et une capacité d’accueil de 25 000 fidèles. Elle est surmontée d’une structure métallique recouverte de bois de cèdre sculpté et peint qui peut s’ouvrir en 5 minutes grâce à un système de roulement à roues automotrices qui permet (selon le vœu de feu le roi Hassan II) de relier cet édifice à l’air, considéré comme l’un des quatre éléments bénéfiques à la vie : la terre, l’eau, le feu et l’air. L’esplanade extérieure, elle, peut accueillir 80 000 fidèles. La mosquée est dotée d’un minaret de 210 mètres de hauteur, le plus haut du monde, également équipé d’un rayon laser indiquant la direction de La Mecque d’une portée de 30 kilomètres.
Les structures de l'ensemble de la mosquée sont en béton armé habillé de décors issus de l'artisanat marocain. La réalisation de l'ensemble de l'œuvre a mobilisé environ 10 000 ouvriers et artisans effectuant plus de 80 millions d'heures de travail. Des artisans recrutés dans toutes les villes du royaume avaient sculpté 53 000 m2 de bois et assemblé plus de 10 000 m2 de zellige (céramiques) pour le lieu de culte. Pour la finition et les objets religieux, des artisans de tout le royaume ont contribué à couvrir plus de 53 000 m2 de bois sculpté et assemblé plus de 10 000 m2 de zellige représentant 80 motifs originaux. Le plâtre sculpté et peint, a été entièrement travaillé sur place par 1500 artistes sur plus de 67 000 m2. Les coupoles en bois de cèdre ont été fixées sur des charpentes réalisées avec 971 tonnes d'acier inoxydable et suspendues à la structure en béton armé. Les revêtements de marbre et granit d'origine marocaine représentent 50 hectares de superficie avec une épaisseur moyenne de 14 cm.
La mosquée Hassan-II dispose d'une salle d'ablutions dont la superficie est de 4 800 m2, les lustres qui s'y trouvent sont en cuivre, fabriqués à Fès. C'est une salle décorée de zellige et de tadelakt, elle abrite quarante et une fontaines illustrant une fleur de lotus : trois fontaines sont grandes et imposantes, tandis que les trente-huit restantes sont petites avec une centaine de robinets sur la périphérie.
La mosquée Hassan II de Casablanca, construite selon les normes antisismiques, est également dotée de nombreux équipements modernes, tels que le chauffage, des climatiseurs, un système de sonorisation de pointe et des installations de purification d’air pour assurer un confort optimal aux fidèles.
La mosquée Hassan II est ouverte aux non-musulmans et des visites guidées sont disponibles pour les visiteurs intéressés par une visite plus approfondie.
En conclusion, la mosquée Hassan II de Casablanca est une véritable merveille architecturale qui attire des milliers de visiteurs chaque année. Avec sa taille impressionnante, son design élégant et ses équipements modernes, la mosquée est un symbole de la culture et de la tradition du Maroc. Elle est un endroit de culte pour les musulmans, mais aussi un lieu de découverte pour les touristes qui souhaitent en savoir plus sur la religion et l’histoire de la région.
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My dear Harmony, I hope you’re having an absolutely wonderful, restful, recharging evening as you chuckle over the wailing and gnashing of teeth in the memory log tags ✨ I’m the Sleepless-in-Seattle-Christmas-movie truther from AO3 who still owes you like 1000 comments on “Gumption” (aka a fic that lights my heart on fire, I have A Lot of thoughts on the first Ronance chapter that have been in my notes app all week). Getting to read your responses about your writing process are Literally the highlight of my day, the way you interweave all the clever references and wordplay and jokes with your brilliant sense of character voice and just some of the loveliest descriptions I’ve ever read!!! Like, I hope you realize you’re amazing- the kind of talent you’ve got (and the way your love of these characters illuminates all your stories!) does not come along all the time, um, so I for one would like to say thank you to Joe Keery and also Joe Quinn and their palpable chemistry for inspiring you to write, and a huge thank you to you for doing the hard/courageous work of taking words out of brain space and putting them on a screen for us all to share like an absolute hero! ANYWAY, gushing adjourned (for now) but I saw the lil ask game you reblogged, and I’d literally like to read your thoughts on writing and inspo and ships like a book, so if You’d like to share, I’m very curious about #3, 9, 13, and 14 for “Gumption” (my now and forever fave, but clearly only the first of many faves when it comes to your writing) Ok Ok with much affection, imagine I’m heaping Eddie style junk food faves and Steve style power breakfasts on your table 💕 Asters
You are such a DOLL!!! 💕 This absolutely makes my dayyyy that you got so much out of this fic!! I really just ran with it and didn't look back (hence all the errors in it, which I delusionally think adds to the charm lol). 3. What’s your favorite line of narration?
"Carve instruments out of his bones." - this might be my favorite line I've ever written, actually. 9: Were there any alternate versions of this fic? I wrote this fic in 17 days... so no. there was really no time for anything else to even cross my mind 😅 BUT, the title was originally going to be "paper snowflakes, cardboard reindeer" just to play off of all the decorations that Eddie finds tacky. 13. What music did you listen to, if any, to get in the mood for writing this story? Or if you didn’t listen to anything, what do you think readers should listen to to accompany us while reading? This was my first time writing Ronance. I felt comfy writing the Steddie parts, but I was so nervous that I might get the dynamic wrong for Ronance. So the song that helped me through this was She by dodie. It's so bubbly and achy and exactly the energy that I wanted Nancy to have as her feelings develop further. 14. Is there anything you wanted readers to learn from reading this fic? Since this is a The Holiday au, I wanted to stay true to the film in a lot of ways. But I also took TONS of creative liberties as well. The biggest rewrite I did was the ending. All of the characters have a plan for their long distance relationships. This felt more concrete. And as someone who did *cough* five years *cough* of on again/off again ldr - I found it to be helpful to have finite plans. So that's exactly what I gave these characters. Plans and goals and sheer drive to continue the relationships, even when miles are between them.
Thank you SO MUCH for asking these!! Please have an absolutely wonderful day! xx 💕💖
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Comment vivre dans un monde qui n’a jamais voulu de vous depuis votre naissance ? Comment grandir en sachant que vos parents vous ont abandonnée, préférant suivre les lois plutôt que le cœur ? Comment continuer à être heureuse en regardant chaque jour votre reflet dans le miroir et ne voir aucun trait en commun avec vos « parents » ?
Née à Beijing le 9 novembre 1998, sous le nom de Li-Mei, c’est la seconde fille d’un couple de cadres haut placé dans le monde de la finance. A l’époque, en Chine, les familles composées de plus d’un enfant ne sont pas acceptées et sous le poids d’une loi difficile et de reproches incessants de la part de leur famille respective, ils décident d’offrir cette petite fille à des amis qui ne parviennent pas à avoir d’enfants. Ainsi la vie d’Li-Mei commence par un abandon qui restera le plus grand traumatisme de sa vie.
Sa nouvelle famille est aimante, des parents à l’aise financièrement, elle bénéfice de tous les avantages d’être enfant unique ; une école privée et réputée dès son plus jeune âge, des cours particuliers de danse, de langue, de musique, des vacances au bout du monde. Li-Mei ne manque de rien et pourtant, son adolescence est rythmée par des questions existences qui apparaissent lorsque ses traits se transforment et ressemblent étrangement à ceux de sa marraine, lorsque les garçons de sa classe tentent de glisser leurs mains sous sa jupe de lycéenne, lorsque les filles quant à elles lui font les yeux doux.
Elle excelle dans toutes les matières mais son comportement fait parler d’elle ; Li-Mei frôle l’insolence, ses crises de colère sont redoutables et redoutées de tou.te.s, même des professeurs qui font abstraction de son caractère par peur des représailles de ses parents. Elle profite de ses avantages sans aucune vergogne ou du moins c’est ce que tout le monde pensait. C’était sa façon de se venger, des mensonges qui planaient tout autour d’elle, une manière de pousser ses parents à lui avouer la vérité. Li-Mei l’aurait acceptée, leur aurait pardonnés et les aurait remerciés de ne pas l’avoir abandonnée comme ses géniteurs l’avait fait. Mais garder un tel secret, autant d’années, n’a provoqué que dégoût et indignation.
Li-Mei intègre une prestigieuse université pour étudier le commerce. C’est là-bas qu’elle rencontre son premier amour ; Iseul. C’était une jeune femme coréenne, plus âgée qu’elle, en échange pour un an. C’est avec elle qu’elle découvre pleinement sa sexualité, teintée de passion et de honte, de tendresse et de rancœur. Sa chambre universitaire devient le seul endroit où ses ailes peuvent s’étendre — la chenille devient papillon à l’abri des regards indiscrets.
La folie la guette lorsque finalement, après tant d’années de suspicion, elle tombe sur des papiers d’adoption. L’obtention de sa licence est bien dérisoire en comparaison à cette vérité qui éclate en plein jour. Li-Mei disparait soudainement.
Shim Rhéa devient une nouvelle citoyenne coréenne, des faux papiers payés par l’argent volé dans sa précédente vie, elle rejoint Iseul dans l’espoir de vivre son histoire d’amour, l’esprit plus tranquille. La vie dans ce nouveau pays est une sorte de renaissance, une nouvelle chance de vivre comme elle l’entend, avec qui elle le veut. Les années passent, le couple fait face à des épreuves qui le fragilise et le détruit finalement, entre larmes et cris incessants. Elle finit par dormir chez les uns puis les autres jusqu’à trouver un travail stable, chez un créateur, qui lui permet de louer un appartement et obtenir l’indépendance qu’elle rêvait d’avoir.
Saturn — NASA. Mathematical magnificence. It's so hard to realise that it's a photo, it's real.
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Realme 14 Pro+ : Un premier aperçu des fonctionnalités uniques du prochain smartphone
Selon des rapports récents, Realme a invité des journalistes technologiques au Danemark pour un aperçu exclusif du nouveau Realme 14 Pro+. Cette session était plus un aperçu qu’une annonce officielle complète, car les détails clés concernant le Realme 14 Pro+ et son homologue, le Realme 14 Pro, restent encore secrets. Une révélation complète est attendue prochainement.
Design extérieur innovant : une première pour les smartphones
Le Realme 14 Pro+ présente un design unique, fruit d’une collaboration entre Realme et Valeur Designers, un studio de design basé à Copenhague. La caractéristique la plus remarquable est le panneau arrière changeant de couleur, une première dans l’industrie des smartphones. Contrairement aux modèles précédents comme le Realme 9 Pro+, qui changent de couleur lorsqu’ils sont exposés à la lumière du soleil, le Realme 14 Pro+ réagit aux températures froides. Cela le rend particulièrement adapté aux climats froids et aux changements saisonniers.
Dans son état normal, le dos du Realme 14 Pro+ présente une finition blanc perle. Cependant, lorsque la température descend à 16°C (61°F) ou moins, des tourbillons bleus vibrants apparaissent à la surface. À mesure que l’appareil se réchauffe, les tourbillons s’estompent et le dos retrouve sa couleur d’origine, un blanc cassé. Ce matériau innovant est utilisé pour la première fois dans un smartphone. Realme a décrit cette fonctionnalité comme un « bonus », mais les utilisateurs doivent noter que l’effet s’estompera progressivement avec l’exposition prolongée à la lumière du soleil. L’effet de changement de couleur devrait durer environ 12 mois dans des conditions d’utilisation normales.
Photographie sous-marine et durabilité
Le Realme 14 Pro+ introduit également une nouvelle fonctionnalité pour les passionnés de photographie : un mode photo sous-marin. Contrairement aux smartphones conventionnels qui dépendent de l’écran tactile pour capturer des photos, ce mode permet aux utilisateurs de prendre des photos sous l’eau en utilisant les boutons de volume. L’appareil possède une certification IP68 pour l’immersion dans l’eau et une résistance IP69 aux jets d’eau chaude, garantissant sa durabilité dans diverses conditions, y compris lorsqu’il est immergé sous l’eau.
Bien que les spécifications détaillées de la caméra ne soient pas encore disponibles, il a été confirmé que le Realme 14 Pro+ sera le seul modèle de la série équipé d’une caméra périscopique, offrant des capacités de zoom avancées. De plus, le dos de l’appareil présente une disposition circulaire de trois modules de flash LED, que Realme a baptisée « MagicGlow ». Ce design garantit un éclairage uniforme pour les portraits dans des environnements à faible luminosité, et la caméra peut ajuster les températures de couleur pour des résultats plus naturels en photographie de portrait.
Performances puissantes avec le Snapdragon 7s Gen 3
En termes de performances, le Realme 14 Pro+ est propulsé par la puce Snapdragon 7s Gen 3, qui apporte des améliorations significatives par rapport à son prédécesseur, le Snapdragon 7s Gen 2. Fabriqué sur un processus TSMC de 4 nm, le Snapdragon 7s Gen 3 est doté de cœurs ARMv9 Cortex-A720 et A520, ainsi que du GPU Adreno 810 de nouvelle génération. Les données officielles de Qualcomm mettent en avant plusieurs améliorations clés : le nouveau GPU est 40 % plus rapide, les performances du CPU sont améliorées de 20 %, et les performances des tâches d’IA sont augmentées de 30 % par rapport à la génération précédente. De plus, le Snapdragon 7s Gen 3 est 12 % plus économe en énergie, les nouveaux cœurs de CPU étant 45 % plus efficaces que les anciens cœurs ARMv8.
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