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Découvrez l'univers et l'histoire de Reines Des Temps Modernes mais pas seulement ...
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queensofmoderntimes · 8 years ago
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(via #RTM | Portrait | Roxane Yap)
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queensofmoderntimes · 8 years ago
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queensofmoderntimes · 8 years ago
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(via https://www.youtube.com/watch?v=zyqeA2Kc3nw)
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queensofmoderntimes · 8 years ago
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(Wendie Zahibo)
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queensofmoderntimes · 8 years ago
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(via #RTM | Portrait | Stevy Mahy)
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queensofmoderntimes · 8 years ago
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(via https://www.youtube.com/watch?v=EscNd50QpfM)
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queensofmoderntimes · 8 years ago
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(via #RTM | « A seat at the table » | Pas à l’abri des préjugés)
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queensofmoderntimes · 8 years ago
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Précommander son beau-livre Reines Des Temps Modernes !
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queensofmoderntimes · 8 years ago
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(via https://www.youtube.com/watch?v=rOvHghBZ1Yw)
#Negus #MusiqueNegre #TheBlackerTheBerryTheBetterTheJuice
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queensofmoderntimes · 8 years ago
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Le temps file. J’ai d’ailleurs du mal à réaliser que nous sommes déjà en septembre et que le 30 septembre approche à grand pas.  Que se passe-t-il le 30 septembre ?  C’est la date officielle du lancement du site de précommande de Reines Des Temps Modernes. (ENFIN !!!!!)
Depuis plusieurs mois, vous nous soutenez, vous partagez, vous parlez du projet autour de vous. Aujourd'hui, plus que jamais, nous allons avoir besoin de vous  pour faire savoir au plus grand nombre que le beau-livre Reines Des Temps Modernes est ENFIN disponible !!
Disponible ? Où ? Quand ? Comment ?
A partir du 30 septembre, il vous suffira de vous rendre sur le site internet de précommande de Reines Des Temps Modernes.
La plateforme www.reinesdestempsmodernes.com offrira ainsi la possibilité au public de choisir l’une des deux éditions du beau-livre #RTM (une édition simple en toile du marais et une édition limitée deluxe en bois).
Plusieurs périodes de précommande seront ouvertes. La première période de précommande durera 40 jours. Vous aurez donc 40 jours (du 30 septembre au 9 novembre) pour passer votre commande.
A partir du 9 novembre, si les 50 précommandes minimum sont atteintes, la production est alors lancée auprès de nos imprimeurs.
Une fois la production terminée, les beaux-livres vous sont expédiés à l’adresse renseignée. Les expéditions sont prévues pour le mois de décembre. Une bonne raison d’anticiper vos cadeaux de Noël  cette année et d’offrir un bel objet d'art à vos Reines Des Temps Modernes.
Le 8 mars dernier, lorsque la campagne de crowdfunding a pris fin, il nous a fallu quelques semaines pour digérer, prendre du recul et tenter de prendre les bonnes décisions.
Fallait-il tout arrêter ? Fallait-il finalement aller frapper aux portes des maisons d’édition ? Fallait-il retenter une campagne de crowdfunding ? Allait-on réussir à faire le public nous suivre pendant ces longs mois d’attentes ?
Toutes ces questions se sont posées et la seule certitude que nous avions était la suivante : ARRÊTER N’ETAIT PAS UNE OPTION.
Nous voilà donc 6 mois plus tard, plus mature, mieux préparé, et toujours INDÉPENDANT.
Le début d’une nouvelle aventure que nous avons hâte de vivre avec vous.
Je vous donne rendez-vous le 30 septembre sur le site : www.reinesdestempsmodernes.com .
On compte sur vous !
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queensofmoderntimes · 8 years ago
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C’est parti pour un nouveau #PortraitRTM. On reste dans le domaine de la coiffure avec notre portrait du jour : la belle et talentueuse Florence, coiffeuse pour le projet Reines Des Temps Modernes. 
Il est important pour moi de mettre un coup de projecteur sur toutes ces personnes qui ont permis à Reines Des Temps Modernes d’exister. Et croyez moi, j’ai encore de jolis portrait sous la main à vous présenter :).
Aujourd’hui, je vous propose de faire un tour dans l’univers de Florence. Elle nous parle de ses projets, de sa passion pour la coiffure et de ses jolies collaborations. 
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WZ- Bonjour Florence, et si tu commençais par nous parler de toi J. Je te laisse te présenter. Nous dire d’où tu viens et ce que tu fais dans la vie.
Florence - Bonjour, j’ai 32 ans. J’ai un Bac+3 en sociologie et une licence en science de l’éducation. J’ai travaillé 4 ans dans une Mission Locale à Noisy-le-Grand. Et nn parallèle j’ai lancé mon concept : Gwada Barber Shop, qui propose des prestations de maquillages, de coiffures et de conseils en respect avec la nature du cheveu crépus, frisé, métissé, bouclé, et locksé.
WZ- À quel moment as-tu décidé de devenir coiffeuse ? Et comment as-tu découvert ce milieu ?
Florence - J’ai toujours été attirée par la coiffure, depuis mon plus jeune âge. J’ai même voulu m’orienter vers un Cap coiffure après ma 3e. Finalement, j’ai poursuivi un cursus général mais sans jamais oublier mon amour pour la coiffure. J’ai décidé de réellement m’investir en tant que coiffeuse, il y a environ 3 ans. Mon projet GBSCONCEPT existait depuis 2 ans déjà, mais en parallèle de mon travail de « conseillère en insertion professionnelle ».
Suite à une remise en question, j’ai décidé de me lancer corps et âme dans la coiffure.
J’ai d’ailleurs  obtenu mon CAP coiffure cette année.
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WZ- Qu’est-ce qui motivent tes créations ? Qu’est-ce qui t’inspirent ?
Florence - L’instant. Je suis fan des cheveux, plus particulièrement des locks. Donc le cheveu même m’inspire. J’ai du mal à planifier une coiffure à l’avance. Je laisse libre court à mes envies et  laisse les contraintes orienter mes actions.
Je m’inspire aussi de ce qui se fait ailleurs, notamment des coiffeuses aux Etats-Unis. Je regarde ce qui se fait, ce qui fonctionnement surtout pour les couleurs.
WZ- Quelles sont les difficultés auxquelles tu as dû faire face pour poursuivre ta passion ?
Florence - Les difficultés sont multiples. Le plus difficile était sûrement le manque d’informations claires sur la création d’entreprises.
WZ- Depuis quelques années, le « nappisme » ou retour au naturel est à la mode dans la communauté afro. Est-ce que tu vois une véritable différence avec ta clientèle ? Est-ce qu’il y a une véritable prise de conscience ?
Florence - Effectivement, les clientes ont beaucoup de questions sur les soins à apporter à leurs cheveux naturels. Les femmes portent un intérêt grandissant au mouvement « nappy ».
Notamment les femmes qui se défrisent les cheveux et qui souhaitent désormais retourner aux naturels pour différentes raisons : santé, nouvelle pratique, s’assumer…
J’ai eu une cliente qui a arrêté de se défriser les cheveux pour sa petite fille :
« Sa fille souhaitait avoir les cheveux lisses comme ses copines à l’école. Sa mère lui explique que ce n’est pas possible car son cheveu est frisé naturellement. Forte de cette explication, sa fille lui demande alors « Mais pourquoi toi, tu as les cheveux lisses maman ? ». 
Voilà. 1-0 pour le NAPPY STYLE.
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WZ-Que penses-tu de l’industrie capillaire afro en France ?
Florence - Le marché se développe. De plus en plus de solutions et d’offres sont proposées, surtout dans pour tout ce qui est produit naturel. Eh oui, prôner le naturel passe par l’utilisation de produits plus sains pour la santé de nos cheveux, mais aussi pour notre propre santé.
Cependant, comme pour tout, on s’oriente sur les produits, experts, marques américaines.
En France on est encore en retard. Heureusement, de plus en plus de marques françaises et naturelles apparaissent comme « Naturels Cosmétiques », que j’utilise au salon « Hair Star Chatelet », 100 % naturels, qui offre un large choix de baumes, cires et huiles capillaires.
WZ - Qu’est-ce qui te plaît dans ce métier ?
Florence - Ce qui me plaît c’est de voir le cheveu grandir, changer d’aspect, de couleurs… j’aime tout.
Voir aussi l’expression des clients quand je finis une prestation, une expression de joie immense avec leurs magnifiques sourires et le « J’adore », « J’aime trop » ou le plus réservé, mais tout aussi important « parfait » « merci » ! C’est une gratification permanente.
J’aime aussi le fait de pouvoir participer ou de créer des projets. Toucher à plein le corps les métiers de : community manager, coiffeuse, maquilleuse, photographe, vidéaste…
Et bien entendu, j’aime le fait de travailler avec des personnes super motivées et le « Gbs Squad » en particulier : Gaël (qui se charge des vidéos et des photos), Johanna et Sauraya (qui s’occupent des collaborations communication). Il faut d’ailleurs savoir qu’en plus d’être ultra talentueux dans leur domaine ce sont aussi les modèles pour GBS, tout comme Laury et Darick Tattoos qui sont toujours disponibles pour poser pour la marque.
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WZ -Parles nous un petit peu de tes projets personnels ! Je sais que tu as lancé une application (GBSConcept), est-ce que tu peux nous en dire plus ?
Florence - Oui l’application mobile, je l’ai mise un peu de côté cette année. Faute de temps. Mais à la rentrée, nous allons partir sur une nouvelle dynamique. Des articles beautés, des vidéos des conseils, des shootings photos… Nous sommes d’ailleurs actuellement à la recherche de partenaires pour mettre en avant ce formidable outil.
WZ - Tu t’es déjà fait un joli nom dans la communauté afro. En suivant tes posts, on se rend compte que bien des stars afro ne passent pas à paris sans passer par ton salon « Hair Star Chatelet » : Fary, Jah Cure, Barone, Saik, Miki Debrouya… Comment as-tu réussi à te construire ce réseau ?
Florence - Merci, ça me fait plaisir.  J’ai constitué mon réseau grâce à mes différentes collaborations, partenariats et rencontres. Notamment grâce à ma participation au Hits Lokal : cérémonie de remise de prix pour les artistes des départements/régions d’outre-mer (DROM) où le public vote pour ses artistes préférés. La prochaine édition arrive d’ailleurs très bientôt.
Le réseau c’est important, il faut toujours y penser !
WZ - Quels conseils donnerais-tu aux jeunes qui souhaitent se lancer dans ce secteur ?
Formez vous un maximum.
Ne vous limiter pas.
Renseignez vous le plus possible, partout et surtout vérifiez vos informations.
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WZ - Et pour finir, quelle est ta définition d’une Reines Des Temps Modernes ?
Florence - Une superwoman qui doit assumer ses différences pour valoriser sa présence dans une communauté, dans une société. Communauté qui se vit, mais qui ne se dit pas. Société qui existe, mais qui nous occulte.
Dans nos sociétés modernes, nous sommes mis constamment dans des cases : « Tu es une femme », « tu es noire », « tu es antillaise », « tu es ronde », « tu es trentenaire »...
Et nous devons tout assumer. Nous devons être cette femme qui assure à la fois professionnellement et sur le plan personnel tout en gardant un bon équilibre psychologique.
A mes yeux, toutes les femmes sont des Reines Des Temps Modernes.
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Merci encore à Florence pour sa confiance et son professionnalisme. Je vous invite d’ailleurs à aller découvrir ses magnifiques créations sur sa page “GBSConcept” :).  Et n’hésitez surtout pas à faire à elle, vous ne serez pas déçus. 
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queensofmoderntimes · 8 years ago
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Internet et ses réseaux sociaux, c’est un peu la caverne d’Ali baba lorsque vous êtes afroféministe et que vous êtes en quête incessante de femmes inspirées et inspirantes. Facebook, twitter, instagram sont tant de viviers de talents au féminin aux initiatives plus ambitieuses et brillantes les unes que les autres.  
Pour le portrait du jour,  direction Montréal où nous partons à la rencontre d’Andréa Bomo.  Jeune entrepreneuse d’origine camerounaise, la première chose qui m’a marqué chez Andréa c’est le rythme de sa voix. Les mots sont posés, bien placés, elle semble en avoir tout le contrôle. Elle me fait penser à ces journalistes que l’on voit à la télévision que rien ne pourrait déstabiliser.
C’est d’ailleurs la voie qu’Andréa a choisi. Bachelière à l’âge de 16 ans, elle se tourne vers des études en commerce international sur Paris pour très vite se rendre compte que ce n’était pas fait pour elle. Elle s’oriente ensuite vers un BTS en communication qu’elle obtient et décide par la suite de tenter sa chance en école de journalisme. Elle ne sera malheureusement pas prise.
Démoralisée, Andréa décide de rentrer au Cameroun, déterminée à se faire sa place dans le milieu de l’audiovisuel. Elle frappe aux portes des grands groupes et décroche un poste au sein d’une chaîne de télévision anglaise « Vox Africa » ayant des bureaux au Cameroun et au Gabon. En parallèle de son expérience professionnelle, Andréa décide de lancer son média en ligne Akouma TV.
A travers des vidéos, des reportages, des interviews, elle souhaite donner une autre image de l’Afrique. A l’époque, il n’y avait pas tout cet engouement autour du continent. Pendant un an, en autodidacte, elle découvre ainsi l’univers de l’entrepreneuriat et de la production audiovisuelle. Nous sommes en 2012.
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En 2013, Andréa reprend le chemin des études mais en Angleterre cette fois. Elle le sait, elle le sent, la France ne lui permettra pas d’atteindre ses objectifs.
Son expérience dans les médias et son projet entrepreneurial lui permettent d’intégrer directement une école de Master en journalisme audiovisuel international. 2 années qui lui permettront de combler sa créativité et ses connaissances dans le domaine.
Côté vie personnelle, Andréa a la chance d’avoir une famille et des parents qui lui font confiance. Ils ne comprennent pas forcement la démarche, mais ils veulent qu’elle découvre le monde, qu’elle ne se refuse aucunes opportunités. C’est cette relation de confiance qui lui permettra de toujours faire face aux phases de craintes et de doutes.
Une confiance qui lui permettra aussi de s’autoriser à oser, oser postuler aux  programmes internationaux destinés aux apprentis journalises par exemple. Et elle a raison de se faire confiance. Andréa sera l’une des 4 journalistes retenues  pour participer à un programme de "mentoring" à Genève aux Nations Unis. Leur mission ? Couvrir une conférence-débat sur le thème de la santé. Les rencontres et connexions qu’elle y fera lui permettront  par la suite de se rendre au Sénégal, au Bénin, en Inde ou encore à Washington, elle aura même l’opportunité d’être invitée à la maison blanche pour discuter de problématiques liées à l’immigration. Devenue membre d’une organisation prénommée « Give One Project », Andréa se passionne pour les problématiques liées aux femmes. Elle décide en parallèle de son cursus à lancer un blog « My African Chronicles » où elle fait découvrir le monde à travers le regard d’une jeune africaine.
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A la fin de ses études en 2015, Andréa décide de rentrer au Cameroun et de lancer une émission de radio « Femmes Lumières ».  Elle en profite pour voyager en Afrique et partir à la rencontre de femmes inspirantes dans le but de les interviewer. Aujourd’hui, « Femmes Lumières », c’est une plateforme multimédia qui parle aux jeunes femmes à la recherche d’outils pour se projeter dans la vie : interviews, documentaires, ressources pédagogiques, événements.  Elle crée aussi sa propre société de production « Be The Light Production » qui lui permet de gagner son indépendance.  Les programmes et documentaires qu’elle produit sont diffusés sur Afrik2 Radio ou encore Vox Africa. Son temps, elle le partage désormais entre le Cameroun et Montréal.
Lorsque je demande à Andréa, les raisons qui la poussent à vouloir concentrer ses travaux sur les femmes, elle me répond :
«  Je pense qu’il y a une véritable source de sagesse qui émane des femmes. Il est important de s’identifier en tant que femme, d’avoir une influence positive. Cette influence, cette force, j’ai su la trouvé chez toutes les femmes inspirantes que j’ai pu rencontrer et notamment une femme en particulier, une femme exceptionnelle qui vit au Bénin, mère Jah, fondatrice de l'école Ecolojah (école primaire alternative dont les fondements sont l'agriculture et l'histoire panafricaine), qui est aujourd’hui l’un de mes mentors.
Cette rencontre m’a complètement changé. Je ressens aujourd’hui la responsabilité de transmettre ce que j’ai appris en tant que jeune femme qui a vécu des traumatismes, qui ne savait pas forcement ce qu’elle voulait. J’ai l’impression que les femmes ont portée la terre entière mais n’ont pas su se porter elle-même. Je veux partager la lumière que chaque femme a en elle. Pour moi la femme c’est un focus naturel, parce que c’est celle qui est le plus lésée dans l’histoire, la femme africaine en particulier.»
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Notre conversation se conclut sur sa définition d’une Reine Des Temps Modernes et une fois de plus je préfère lui laisser la parole :
« Une Reine Des Temps Modernes, c’est une femme en harmonie avec ce qu’elle est, qui œuvre chaque jour pour devenir meilleur, qui est en paix avec son passé. Une femme ambitieuse, audacieuse, courageuse, vulnérable et généreuse. Une lumière. C’est une lumière à la fois pour elle mais aussi pour les autres. »
Ce jour là, je n’étais pas en très grande forme, j’étais fatiguée, je n’avais clairement pas le moral. J’étais même à deux doigts d’annuler l’interview. Lorsque nous avons raccroché, j’avais un énorme sourire sur les lèvres. Ce jour là, Andréa a clairement été ma lumière. Son histoire, son parcours, ses rencontres, sa voix, tout m’inspirait. Et pour ça je l’en remercie !
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queensofmoderntimes · 8 years ago
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Pendant de nombreuses années, l’histoire a ignoré la contribution et même l’existence de Reines Noires, véritables guerrières, leaders, militante ou chefs d’armée, d’Afrique aux Antilles, elles ont marqué leur temps et impulsé divers mouvements de résistances et luttes de libération, contribuant ainsi à l’indépendance de leur pays, l’émancipation des femmes et laissant un héritage sur […]
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queensofmoderntimes · 8 years ago
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Alors que toute l’équipe de Reines Des Temps Modernes prépare le lancement du site internet de précommande, il me semblait important de continuer notre série de #PORTRAITRTM. Vous présentez celles et ceux qui ont rendu ce projet possible, vous présentez les talents qui ont accepté de mettre leur savoir faire au service d’un projet commun.  
Aujourd’hui, Naidy est à l’honneur. Naidy est coiffeuse professionnelle. Elle est l’une des deux coiffeuses qui ont participé au shooting Reines Des Temps Modernes. Nous avons aussi eu la chance de re-collaborer ensemble à l’occasion de l’exposition #MATTER à laquelle nous avons eu la chance d‘exposer quelques clichés du projet.
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L’une des coiffures réalisées par Naidy lors de l’exposition #MATTER!
WZ -  Bonjour Naidy, je te laisse te présenter à nos lecteurs. Parles-nous un peu de ton parcours, de ton métier...
Naidy – Bonjour, je m’appelle Naidy, j’ai 29 ans, je suis originaire de la Guadeloupe et je suis coiffeuse professionnelle. En parallèle, j’apprends à maquiller et je pratique aussi le « Nail Art » (l’art de décorer les ongles). Au-delà de mes activités professionnelles, ma vie de famille reste ma priorité. C’est ce qu’il y a de plus important pour moi. Je suis maman d’une petite fille donc j’essaye d’organiser mes journées afin d’être présente pour elle.
WZ-   A quel moment as­-tu décidé de te lancer dans le secteur de la coiffure ? Quels ont été tes premiers contacts avec l'univers de la coiffure ?
Naidy - Je suis dans ce milieu depuis toute petite. Deux de mes tantes étaient esthéticienne et coiffeuse, elles me sollicitaient le week-end ou pendant les vacances pour leur filer un coup de main. Mais c’est une fois arrivé au collège que je me suis rendue compte que je voulais en faire mon métier. Depuis, je me raccroche à mon rêve, je n’ai jamais abandonné.
WZ -   Qu’est­-ce qui motive tes créations ? Qu’est-­ce qui t’inspire ?
Naidy- J’ai eu la chance de travailler dans plusieurs salons de coiffures : européens, afro antillais, spécialistes du cheveu bouclé ou frisé… Toutes ces expériences m’ont d’une certaines manières influencées. Aujourd’hui, je m’inspire de tout ce que j’ai appris mais aussi des différentes tendances afin de réaliser mes propres créations. J’ai aussi des clients qui viennent me voir avec des photographes, je m’en inspire mais j’essaye de toujours personnaliser mes coiffures.
WZ - Quelles sont les difficultés auxquelles tu as dû faire face pour poursuivre ta passion ?
Naidy – J’ai passé mon CAP et mon BP coiffure en 3 ans. J’étais vraiment déterminée. C’est après la naissance de ma fille que j’ai décidé de me lancer. Mais malheureusement les finances ne me le permettaient pas. C’est ce qui a été le plus difficile. Mais je ne m’en plains pas car Dieu a mis de bonnes personnes sur ma route. Mon mari notamment qui m’a énormément soutenu. D’ailleurs, je pense que s’il n’avait pas été là, je ne serais pas à mon compte aujourd’hui.
WZ – Depuis quelques années, le « nappisme » ou retour au naturel est à la mode dans la communauté afro. Est-ce que tu vois une véritable différence avec ta clientèle ? Est-ce qu’il y a une véritable prise de conscience ?
Naidy – Effectivement, les « nappys » ont une pris une énorme place dans le monde de la coiffure Afro. Mais tous mes clients ne sont pas retournés au naturel. Il y a une prise de conscience pour certains et pour d’autres ce n’est qu’un effet de mode, beaucoup ne tiennent pas très longtemps.
WZ - Qu’est-­ce qui te plaît dans ce métier ?
Naidy – Tout :). Non, plus sérieusement, ce que j’aime réellement, c’est le fait de sublimer les autres. Je participe au bonheur de certains et au plaisir des autres. Cela fait 2 ans que je travaille avec des mariées et l’on sait à quel point une coiffure parfaite est importante pour celle qui s’apprête à dire oui. Je prends tout autant de plaisir à procurer des conseils, qu’à faire de l’entretien ou réaliser des soins. Tout me plaît.
WZ- Parles nous un petit peu de tes projets personnels ! Sur quoi travaille Naïdy actuellement ?
Naidy - Hum effectivement, mon mari et moi avons pas mal de projets personnels en cours, mais nous préférons agir en silence. En ce moment, je mets en place mon prochain shooting photo : recherche de modèles, de photographes, de maquilleuses etc … J’ai aussi pour ambition de mettre en place des ateliers coiffure dans un futur proche. Nous verrons bien comment les choses évoluent avec le temps.
WZ - Quel conseil donnerais-tu aux jeunes qui souhaitent se lancer ce secteur ?
Naidy - Allez-y, foncez ! Avant de vous lancer soyez sur de vous, car ce n'ai pas facile tous les jours, renseignez-vous, n’hésitez pas à demander de l’aide, sachez vous entourer. N’ayez pas peur de travailler, de travailler dur, de travailler plus que les autres.  
WZ – Tu as d’ailleurs participé avec toute l’équipe #RTM à l’exposition MATTER au Badaboum. Tu étais en charge de coiffer les modèles qui vivant qui accompagnaient les œuvres photographiques. Que retiens-tu de tes participations au projet Reines Des Temps Modernes ?
Naidy -  J’espère qu’il y aura encore beaucoup d’autres événements :). Cette expérience était géniale. Avoir la chance de pouvoir participer à des projets tels que celui-ci est une superbe expérience pour moi.  Réfléchir à de nouvelles idées, proposer de nouvelles coiffures… Et puis surtout rencontrer et travailler avec des personnes géniales. Ca, c’est super !
WZ - Et pour finir, quelle est ta définition d’une Reines Des Temps Modernes ?
Naidy - Pour moi une Reine Des Temps Modernes se reconnait à sa beauté intérieure et à l’influence positive qu’elle a sur les autres femmes. C’est une femme qui naturellement inspire. Toutes les cultures ont leurs Reines Des Temps Modernes. Ces femmes qui marquent par leur personnalité et leur action.
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queensofmoderntimes · 8 years ago
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Billet d’humeur ! 
Cela fait bientôt deux ans que l’aventure Reines Des Temps Modernes a commencé. Deux ans que je bois, mange, dors, Reines Des Temps Modernes. C’est long deux ans, et en même temps, le temps passe si vite. En deux ans, il se passe un millier de choses même si bien souvent on aimerait qu’il s’en passe dix milles autres.
Lorsque l’on se lance dans la création et la promotion d’un projet littéraire qui souhaite redonner confiance aux femmes en leur proposant de nouveaux modèles de réussite, on fait face à plusieurs challenges.  En ce qui me concerne, le premier défi a été pour moi d’assumer mon écriture et surtout d’accepter de laisser entrevoir mon “moi sensible” à des personnes qui me sont étrangères. Ecrire est une expérience à la fois très silencieuse et très bruyante. C’est  le seul moment où je parviens à faire le vide autour de moi afin de laisser la musique de mes émotions jouée. Un moment très solitaire où l’on se retrouve face à soi même, où l’on se met à nu.  Je pense d’ailleurs qu’il me serait plus facile de me retrouver nu face à une assemblée que d’accepter que des inconnus m’observent ou me regardent pendant ces moments d’écriture. Mais #RTM me permet cela. Il me permet d’accepter un peu plus chaque jour mon amour pour l’écriture et mon envie de pouvoir le partager.
Mon second grand défi était, ou plutôt est,  de devenir cette femme que j’essaye d’ériger. Je parle ici de femmes ambitieuses et confiantes, qui désir devenir ce qu’elles souhaitent devenir, de femmes rêveuses et déterminées, qui se battent pour ce qui leur est dû, de femmes rebelles et un brin révoltées, qui vont à contre courant et savent faire des injustices leurs combats, de femmes aimantes et aimées, qui quelque soit leur choix de vie, en amour ou en amitié, restent toujours en accord avec elles-mêmes. Des femmes comme celle là, j’en aie découvert des dizaines de centaines depuis que je travaille sur Reines Des Temps Modernes. Chaque jour, je suis amenée à découvrir de près ou de loin des femmes extraordinaires qui m’inspirent et me donnent envie d’aller au bout de mon rêve.  
Mais ce que vous ne voyez pas, ce que le monde extérieur n’est pas amené à voir, est le combat qui se tient chaque jour en moi. Lorsque je parle de cette femme que j’aspire à devenir, c’est bien dire qu’il s’agit d’une personne que je ne suis pas, pas encore ! Mes expériences et mon passé ont forgé celle que je suis avec ses qualités et ses défauts, avec ses peurs et ses angoisses. Mais l’important pour moi est de toujours être honnête envers moi-même et envers les personnes qui suivent le projet. Je ne suis pas parfaite, je suis loin de l’être mais je crois en cette capacité que l’on a de devenir meilleur chaque jour lorsque l’on décide de faire des efforts. Je suis le premier public de mes publications et de mes posts. Je suis la première à regarder ces femmes, ces modèles et à vouloir moi aussi vivre ma vie en accord avec celle que je suis.
Parce qu’il y a des matins où je n’ai pas envie, des matins où je me lève du pied gauche, des matins où je ne veux voir personne,  des matins où j’envie tout le monde et des matins où je suis fatiguée. Tous ces matins là, je pense à ma mère, ma grand-mère, mon arrière grand-mère et toutes les femmes qui font que je suis là aujourd’hui. On me dit souvent que je suis un brin trop « positive » à la limite de la naïveté, je vous avoue que je ne pense pas que ce soit vrai. A cela, on me rétorquera mon esprit de contradiction. Mais celui là je l’assume car c’est celui qui me permet de remettre en question, de me remettre en question dans ces moments de brouillard afin de ne pas laisser mes peurs et celle des autres m’empêcher d’avancer.
Quelques soient la distance parcourue ou qu’il reste à parcourir, je pense qu’il faut savoir prendre le temps de grandir, de mûrir afin d’être en accord avec ses choix et surtout, afin d’être prêt(e) à embrasser ce que l’univers nous réserve une fois que le moment sera venu. Je ne pensais pas que ce serait si difficile de grandir. Mais cela en vaudrait-il la peine, si c’était facile ?
W.Z
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queensofmoderntimes · 8 years ago
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L’art se doit-il d’être social ? 
Il y a quelques jours, je suis tombée sur une interview de Nina Simone qui parlait du rôle des artistes et de leur utilité sociale. La légende du jazz, comme à son habitude, ne mâche pas ses mots   « Un artiste doit refléter son époque ! ».
Cela fait plusieurs jours que la question me taraude: Un artiste se doit-il d’être engagé ? Un artiste doit-il refléter son époque à travers son art ?
Sans trop d’hésitations, je réponds OUI. Un grand OUI.  Je pense qu’un artiste se doit de refléter son époque et d’être engagé. Pourquoi ? Tout simplement, parce que l’art, la culture sont des outils incroyables qui ont la capacité de transcender les différences mais surtout de rassembler. Nous vivons dans une ère où les politiciens ne rassemblent plus et où la politique n’intéresse plus. En revanche, savez-vous ce qui ne désemplit pas ? Les stades ou salles de concert. Les artistes mobilisent, les artistes influencent.
Certains artistes vous diront qu’ils n’ont pas l’obligation de prendre position sur des sujets polémiques, sur des débats politiques ou des crises géopolitiques. Non, en effet ils n’ont pas d’obligations.  Personne n’est obligé de quoique soit : « Les hommes naissent libres et égaux en droit… ». Enfin, tout dépend du pays, de votre sexe, de vos origines, de votre orientation sexuelle ou de votre couleur de peau…Mais il s’agit là d’un autre débat.
Tout cela pour dire qu’évidement, il n’existe pas (encore) de « police de l’art » qui viendrait vous verbaliser si vous ne prenez pas positions sur tel ou tel problème de société.  Mais, comment peut-on se dire artistes, se dire si sensible à ce monde au point de pouvoir s’en inspirer pour créer, pour photographier, pour représenter, pour sculpter, pour filmer, pour animer sans jamais vouloir dénoncer, inspirer ou mobiliser pour une cause en particulier ?
Ce qui est géniale, c’est que nous vivons dans un monde de crises ! Il y en a donc pour tous les goûts. Réchauffement climatique, fonte des glaces, racisme, homophobie, misogynie, islamophobie, antisémitisme, crise des migrants, protection des animaux, lutte contre le terrorisme, les crises sont aussi diverses que variées. Tant de possibilités de prendre position et de mettre son art à disposition d’une ou plusieurs causes. N’est-ce pas merveilleux ?
Quelques uns de mes prédécesseurs avaient d’ailleurs un avis bien tranché sur cette question de « l’art pour l’art ».  Chinua Achebe disait « L'art pour l'art est juste un quelconque morceau de merde de chien désodorisé ».  Léopold Sédar Senghor  ajoutait : « C'est dire qu'en Afrique noire, « l'art pour l'art » n'existe pas. Tout art est social en Afrique noire ». Je pense aussi que l’art est « social », qu’on l’assume ou pas, qu’on le revendique ou pas, l’art est utile au social. « L’art pour l’art », c’est  limiter l’art au beau, à l'agréable, au divertissant mais au-delà d’un visuel, d’une esthétique, l’art c’est un contenu, c’est une expression, un regard personnel sur le monde et la société dans lesquelles l’artiste évolue.
Il est d’ailleurs intéressant de s’intéresser aux artistes africains ou issus de la diaspora pour comprendre la puissance de l’art. Je pense évidement au roi de l’Afrobeat, Fela Kuti qui a su faire de sa musique son arme pour lutter contre la junte Nigériane. Véritable militant, Fela Kuti a su utilisé sa carrière et son aura pour mettre à mal la politique colonialiste en place. Je pense aussi bien sûr à la belle Nina Simone, au grand James Baldwin, à l’inimitable James Brown ou encore à l’incroyable Maya Angelou qui ont tous su donné de la voix au mouvement des Black Panthers.   Plus récemment, je pense au mouvement « Y’en a marre » initié par un groupe de hip-hop sénégalais et des journalistes, qui a su mobiliser toute une jeunesse afin de renverser le gouvernement Wade et ainsi maintenir la démocratie au Sénégal. Un mouvement qui fera d’ailleurs écho dans le monde entier, France, Etats-Unis, Canada...
Aux Etats-Unis, des artistes tels que Beyoncé, Alicia Keys ou encore Kendrick Lamar prennent aussi des positions fortes face aux bavures policières que subissent les noirs américains. Ces soutiens sont plus que nécessaires au mouvement #BlackLiveMatter.
L’artiste se doit de savoir l’arme redoutable qu’il a entre les mains. Il se doit de savoir que son art est bien plus puissant que ce qu’il n’imagine. « L’art pour faire savoir » ne signifie en rien mettre le beau et l’esthétique de côté, bien au contraire. Lorsque le beau est au service d’un message, la force et le pouvoir de l’œuvre n’en sont que décuplés. Comme disait James Balwin : « Alors, le rôle précis de l'artiste, est d'éclairer les ténèbres, de tracer le chemin à travers cette vaste forêt afin de ne pas perdre de vue notre objectif, qui est, après tout, de rendre ce monde plus humain ».
W.Z
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queensofmoderntimes · 8 years ago
Video
youtube
(via https://www.youtube.com/watch?v=ln3wAdRAim4)
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