pchdo

[pchdo]

Holà l’internaute - La sensation de bonne bouffe...

Allé, on dit qu'on arrête les idées reçues ? Et que tout se passe bien ? Et on se dit clairement les choses, on arrête d'être con et de croire que dès qu'on se barre de la France il va nous arriver les pires choses du monde.... 

On est enfin arrivé à Buenos Aires ! Qui l'eut cru ? Haha ! Difficilement et crevé ! Autant de route en si peu de temps, à enchaîner les stations essence, les routes pourries et le désert de la Patagonie ! On y est et c'est tant mieux - J'ai envie de dormir et de me réveiller 48h après -  On retrouve une vieille connaissance, Juliette qui nous accueille dans son énorme demeure - Petite colloc des familles, de 23personnes ! Le petit truc tranquille ! - elle nous conseille un endroit pour garer Stan tranquille et qu'on puisse passer la nuit sans problème... - Je vous avoue que c'est la première nuit qu'on passe dans une aussi grande ville ! Et c'est, au début, plutôt pas rassurant, surtout après tout ce qu'on a entendu ! Petite rue calme et a priori sans trop grand danger ! Un plat de pâtes et dodo ! 

C'est sur un 17° qu'on se réveille... c'est drôle ce changement de température, 48h avant on était à -1° ! Ni une ni deux, on ne rêve que d'une chose un repas, un vrai... les sandwichs de l'autoroute, les petits repas sur le pouce, les chips... - Ça me sort du cul hein ! C'est le cas de le dire... - j'en ai un peu marre. C'est fou comme l'humeur change en un claquement de doigts. Quand on était avec les meufs, la joie, le sourire aux lèvres, la rigolade et la connerie étaient avec nous ! Un départ, du froid et de la pluie, on ne réponds plus de rien ! Autant vous dire que posé, une limonade, une salade et un petit soleil... tout de suite, c'est l'été et la folie furieuse dans ta tête ! Ça fait du bien ! J'oublie tout et je kiff ma tronche. On est dans le quartier de Recoleta. Une multitude de parcs, des grandes avenues, une population mega dense mais aussi des petites rues super jolies, sans trop de monde, les gens adorent mettre toutes sortes de plantes sur leurs balcons, ça donne un côté vert à la ville un peu partout. On aperçoit de loin le Père Lachaise de Buenos Aires, Cementerio de la Recoleta. On préfère se concentrer les petits rues et se perdre dans la ville tranquillou. 

Nous allons par la suite dans le quartier de Palermo !... autant vous dire que je suis littéralement ouf de ce quartier ! Principalement résidentiel d'un côté, il est aussi le quartier où toutes sortes de boutiques - En vrai, comparable au Soho de Manhattan - de petits créateurs, les grandes enseignes s'y mêlent aussi... mais pas que ! Et toutes sortes de resto, où la Parrilla est de rigueur - Viande cuite en bbq ou dans une sorte de four à pizza...! Une énorme folie pour les mordues de viande rouge !! - mais aussi la Pizza, les pâtes et les bières locales ! Fin... en vrai c'est le quartier un peu branché plutôt bobo de Buenos Aires mais bizarrement beaucoup moins prétentieux que Paris - La Stan Smith, le chapeau, et le long manteau.. tout ça tout ça !... #CoucouLaCapitale - 

Les spécialités culinaires ne sont pas forcément très variés ici. Les sandwichs, la viande et le fromage argentin - Très très bons... - sont de rigueur ! Mais je vous avoue que là... une petite variante ne sera pas de refus. Virage à 360, ce soir c'est sushi ! Du poisson, du riz... aha ! Et bien... je vous recommande très fortement, Itamae Sushi ! Je suis pas forcément un très grand mangeur de sushis, et je les ai trouvé excellents, voir même succulents ! Une très très bonne adresse ! Les yeux fermés. Et pour un petit apéro hyper sympa, je vous recommande El Club  ! On a aussi kiffé ce petit lieux qui ne paye pas de mine ! Mais entre nous, aucun serveur est venu nous chercher dans la rue pour nous vendre la carte. La musique était la plus agréable de tous les bars de la rue. Et une fois la carte en main, on s'est aperçu que c'était les bières les moins chers ! Un sans faute ! -

Plusieurs personnes nous ont parlé d'un spectacle à Buenos Aires où le principe est pas de ne pas dire ce que c'est, mais de simplement dire d'y aller !.. ça pique la curiosité ! Forcément... ni une ni deux... réservation faite pour Fuerza Bruta !.. Pour les personnes qui me connaissent un peu, vous savez ma passion artistique et ma soif de créativité dans le domaine de la gym, de la danse, du théâtre... Bon... je garde la tradition ! J'en parle... et je ne te dis pas d'y aller... je te demande pourquoi tu n'as toujours pas réservé tes places pour ce show de malade mental du slip !!! C'est étonnant, déroutant, prenant, créatif, sensationnel... ces gens sont cinglés, et j'adore ça ! Leur cerveau sont une mine d'invention ! C'est du jamais vu - Ouais c'est un peu comme Palermo... j'ai mis une option dessus ! - 

Après toutes les péripéties avec Stan. Buenos Aires étant une grande ville, avant d'atteindre le Brésil - On a encore 2500kms avant d'atteindre le dit pays, on est pas encore arrivé -  où je compte lui refaire une santé... pays du Combi, je me dis que ça serait cool de passer un peu de temps dessus. Entre deux vagues et cocktails... à force, la mécanique commence à m'intéresser. Et je trouve ça grave cool de pouvoir bricoler sur sa caisse - En vrai les mains noires et les jeans tachés d'huile carrément moins en revanche ! Une minute de silence pour mes jeans à 150 balles que j'ai niqué pendant ce voyage ! - C'est donc sur une journée pluie qu'on laisse Stan à la révision et qu'on décide de visiter un autre quartier beaucoup plus calme, cosy et résidentiel de Buenos Aires. 

Pour finir cette journée, c'est sur un resto, où finalement Itamae n'aura été qu'une petite régalade comparé au dîner de malade qu'on s'apprête à vivre. Retour à Palermo - En vrai j'ai kiffé ce quartier comme un ouf ! Tout y est, bouffe, shopping, habitation... laissez-moi làààà ! - On est sur un japonais un petit peu plus haute gamme cette fois et où le sushi n'est pas roi. Je suis sur un ceviche de poisson blanc, oignon, jus citroné, coriandre, bâtonnets de mangue.. en vrai je suis sur une énorme folie gustative - Mickette à tes fourneaux, quand je rentre... fin on en reparle - accompagné d'un Pinot Noir sur-fruité et d'une ambiance méga chill, et plutôt tamisée. Les chefs sont faces à nous, coupent et préparent le poisson frais sous nos yeux... - Tu prends un billet d'avion, et tu vas au Osaka  ! C'est cadeau, c'est pour moi - On s'arrête pas en si bon chemin, on s'en va boire un coup et passer une soirée au Ferona ! C'est un mec, il a acheté une maison... il a dit ici on fait un bar ! Du coup t'as l'impression que t'es chez quelqu'un et que tu bois un coup, sur un fond de rap des années 2000, un bon vieux Snoop Dog, Dr.Dre. C'est à 5h qu'on retrouve Stan pour une bonne nuit de sommeil ! 

On visite le quartier un peu plus populaire de Buenos Aires, San Telmo... avec toutes ses boutiques d'antiquaires et son marché, si recommandé, mais qui franchement n'est pas si ouf que ca. J'ai vu des marchés bien plus oufs que celui-ci. Point positif, des Français y sont installés. On a du vrai pain, des croissants et des pains au chocolats. Autant leur sandwichs sont dingues. Autant les pâtisseries... c'est toujours meilleurs que les pâtisseries des Argentins, j'entends. Mais y a un sérieux marché à prendre sur la bouffe et les pâtisseries ici en Argentine ! Surtout avec la viande qu'on y trouve. Je pense qu'un petit resto Français, avec un coin boulangerie... fin je dis ça, je dis rien ! À bon entendeur. 

Je ne veux pas partir d'ici sans avoir fait un brunch !... C'est donc au Malvòn qu'on se rends pour manger ! Je vous recommande plus le décor que la bouffe. Bien que rien à dire dessus de négatif ! C'est même très bon... mais le décor et l'ambiance sont bien plus attirants ! Moment hyper agréable et plutôt posé ! On fait un détour par la fameuse Plaza de Mayo avec la Casa Rosada. Puis après un verre - trois bières pour ma part -, nous sommes allés à la soirée que nous nous sommes réservés, une soirée Tango ! Moyenne d'âge, 45/60ans ! Petite salle de spectacle avec tables pour dîner, tout en lumière rouge et bleue... j'ai aimé découvrir cette danse, on s'est pas foutu de nous sur les musiciens ! En revanche la prestation danseurs laisse à désirer ! Non pas techniquement car, qui suis-je pour juger quelque chose que je ne connais pas, mais plutôt au niveau osmose avec le public. Ils sont là pour faire le taff ! Le partage avec le public et les sourires n'était pas de la soirée. Seul le chanteur a su communiquer avec nous et faire le spectacle. Au prix du show - Ça nous a coûté 75€/pers. quand même l’histoire - j'attendais autre chose ! Inclu avec le show, une bouteille de vin et le dessert. Je m'en serais, volontiers passé, pour un côté mise en scène peut-être plus soigné. - Mec relou qui a fait 3 émissions en stage assistant mise en scène… - Mais bonne soirée quand même ! - Le spectacle qu’on à vu ; El Querandi 

Buenos Aires, c'était de la bouffe et des balades dans les rues. Et un petit peu de spectacle. Pas grand chose à visiter, si ce n'est de se perdre dans les rues et kiffer les rayons de soleil, posé dans un parc ! Les gens sont gentils... je ne me suis jamais senti en insécurité ! On nous avait dit que c'était l'une des villes les plus dangereuses. Ça ne l'ai pas plus qu'à Paris, ou que d'autres grandes villes. Je dis pas que c'est le calme absolu non plus ! J'irais pas crier à Barbès que j'ai le dernier iPhone 7, que je me balade avec 300€ sur moi et que j'ai un appareil photo qui vaut 1000 balles. C'est une question de sens et de logique ! C'est la même chose à Buenos Aires ! Les gens sont modernes et se baladent tous avec un téléphone dans les mains dans la rue ! J'invite les gens à aller faire un tour à Johannesburg... Buenos Aires est le pays des bisounours à côté ! 

Buenos Aires, je reviendrais... 

• Infos Utiles ;

On s'est garé avec Stan dans la rue Guarda la Vieja ! Gratuit. Nous n'avions pas à payer de jour comme de nuit. Contrairement aux parkings payants de partout... qui coûte 100 à 150$AR pour 24h. Nous avons mangé dans les restos tout le temps, et nous prenions une douche directement dans le van, avec une bassine d'eau ! Je vous l'accorde, c'est rustique ! Mais en vrai ça se fait sans problème. Nous n'avons eu aucun problème ! La rue est sécurisé avec une voiture de police H24. 

Nous nous déplacions principalement à pied et avec les bus ! Avec la carte Sube qu'on a pu acheter dans une station de métro. Elle nous a coûté 35$AR, une seule suffit pour deux ! On la recharge au métro ou dans les magasins avec le panneau Sube - Nous rechargions 50$AR à chaque fois - une fois dans le bus, il vous suffit d'annoncer l'arrêt où vous vous rendez, et le chauffeur vous décompte sur votre carte le montant du trajet - Souvent entre 6 & 6,75$AR - pour vos trajets, l'application utilisée par les Argentins est Como Llego, mais j'ai préféré mon bon vieux GoogleMaps. Plus précis ! 

• Deux restos qu'on a kiffé en plus des autres ;

- Guarda la Vieja

Super bonne viande ! Pas super excessif et bonne ambiance. On a dû attendre pour y manger tellement il y avait du monde, mais vraiment chouette. 

- Tea Connection 

Plutôt healthy, multiples choix de thé, les plats sont super cools et plutôt bons ! Et vous pouvez cramer une serviette, par mégarde, ils sont super sympas, ils disent rien ! 

• Pour boire un verre ;

- Temple Craft

Ambiance vraiment chanmé ! On a kiffé les petits lampions. Et les grands tables. Plusieurs choix de bières. Du popcorn gratuit et la deco du bar est assez chanmé(ça fait 2 fois chanmé) ! Possibilité de manger sur place. Les frites sont bonnes ! On a pas goûté les burgers. 

- Bartola à Recoleta

Sur un aprèm ensoleillé, je vous conseille le pichet de limonade ! Excellent, rafraîchissant et surtout bien moins cher que si vous prenez un seul verre. En revanche les plats sont pas oufs ! J'ai trouvé ça cher pour ce que c'était ! (On retrouve ce petit bar en face du Temple Bar, mais on l’a pas testé)

À totbien les copains !

[pchdo]

Holà l’internaute - L’échec au Sud

Guess What ? On est encore en panne - Voix de connasse - mais cette fois, on a pas fait semblant ! On aurait serré le moteur !... 

J'ai beaucoup de mal à y croire. Tout est gelé autour de nous, il fait -1°... serrer un moteur en démarrant.... je suis pas sûr que ça soit possible. Sachant que l'huile est nickelle - Vidange faite la veille !!! - Peu importe, Stan ne démarre plus du tout - Et contrairement à la première fois... le système ne lance même pas genre... il fait juste un petit tic tic - le mécano est catégorique ! On a serré le moteur ! Tout le monde bavent sur notre moteur depuis qu'on a Stan. Tout le Monde est unanime sur le fait que notre moteur est parfait. Serrer sur un démarrage c'est quand même dommage ! Ni une ni deux, j'envoi un message à Okkie ! Il est dans la même optique que moi. Il trouve ça chelou. Le mécano insiste quand même sur " Burro De Arranque " qui est une éventuelle possibilité de panne. Je n'ai jamais compris ce qu'était ce truc - Encore maintenant hein... personne ni même internet n'a su nous le traduire - le fils du mécano, Juan, nous dit alors avec sa copine Yasmine, qu'ils vont nous aider à trouver un camion qui veuille bien nous remorquer jusqu'à Buenos Aires - 2400kms... nixamere - ou nous trouverons un mécanicien qui nous dépannera et nous changera le moteur - Tu la sens venir la grosse douille financière ou pas ? - bien évidemment, des camions y en a... mais va en trouver un qui va à Buenos Aires et qui peut prendre un van et deux mecs - hypers sexys, en pyjama depuis 1 semaine... parce qu'il fait froid sa mère & qu'on galère à laver des fringues !!! - à 18h, dans une ville qui est grande comme le 17ème arrondissement de Paris, mais avec autant de population que le bois de Boulogne !.. Bah vla qu'y en a un... mais ce monsieur nous demande la modique somme de 30 000$AR - Décidément les 30 000 j'y suis abonné - soit l'équivalent à la louche de 1 800€. Bon... ce monsieur fort sympathique est gentiment aller se faire voir, et nous sommes aller chez nos deux nouveaux amis, qui nous ont proposé de manger et dormir chez eux ! 

J'ai donc insisté sur le Burro de Arranque..! Et cherché sur internet pour que Juan regarde et jette quand même un œil ! Au moins essayer ! Puisque son père le mécano, ne peux pas nous aider... pourquoi pas le fils. Entre temps nous nous étions renseignés pour un remorquage, un vrai... et cela nous coûtait 7 000$AR donc 500€ - Pour la grande ville la plus proche, soir 600kms seulement - Toujours très onéreux mais quand y a pas le choix... et ça serait notre vrai dernier recours ! Si vraiment pas le choix ! 

Le lendemain, Juan a réussi à démonter l'engin... - Le fameux Burro de Arranque, apres bon nombre de vidéos sur YouTube et les conseils qu'un collègue - et le mécanisme s'est débloqué !!! Tout tourne au niveau du moteur. Bonne nouvelle on a pas serré. Reste maintenant à réparer la panne.... et une fois bidouillée, et remis en place... c'est un Stan tout nouveau tout beau, qui redémarre et qui va pouvoir continuer de nous trimballer à droite à gauche !... Direction Buenos Aires ! Et on repart sur les routes...!!! Encore une belle rencontre, deux personnes sans le sou qui nous ont offert un toit, un peu de chaleur et surtout de leur temps. 

J'apprends beaucoup pendant ce voyage. J'apprends sur moi, j'apprends une nouvelle langue, j'apprends sur la mécanique, sur les gens, le monde... mais j'apprends surtout à faire des choix et prendre des décisions ! À réfléchir ! La base d'une vie en quelque sorte. J'ai fais un mauvais choix en descendant dans le sud de l'Argentine ! Nous sommes sur les routes depuis bientôt une semaine ! On est descendu plus de 2 000kms, pour n'y rien trouver. Tout est fermé, ou impraticable, ou la météo n'est pas du tout là, et les treks, et balades en montagne sont impossibles. Nous n'avons rien pû faire de El Calafate, El Chalten ou encore de Torres Del Paine ! D'un côté ce n'est pas grave, je reviendrais... mais d'un autre c'est une perte de temps, d'énergie, ça mine le moral, on s'en veux.. puis on relativise et ça passe - Bon t'as bien bien les boules quand même hein, on va pas se mentir - mais on a agit sur un coup de tête. Ce qui nous a fait prendre conscience lors de cette nouvelle panne... que finalement en se posant, en prenant parfois le temps et en réfléchissant mieux et en s'informant surtout... on a réussi à réparer Stan. Sans dépenser une somme folle. À procéder étape par étape et par élimination - Mon Delphin… -… Et on est reparti. Le temps perdu est finalement rentabilisé et pas si perdu que ça. Nouvelle leçon de vie ! 

Ah et pour la petite histoire, les gens sont des menteurs ! Je ne comprends pas où la Patagonie est si magnifique et si incroyable ! Ces gens là n'ont pas traversé les déserts que nous traversons - Il n'y a clairement rien à part des Alpaguas qui traversent la route de temps en temps -. Ces gens là n'ont fait que le nord de la Patagonie. Traverser de Bariloche jusqu'à Buenos Aires n'est pas faire la Patagonie mais un morceau seulement. Je pense que les treks du sud sont magnifiques... mais les 1500kms entre El Bolson et El Chalten... sont les routes les plus chiantes, les moins bien entretenues - des trous de plus de 30cms dans la route - les plus sableuses et boueuses - pas du tout de goudron sur plus de 200kms - qu'on ai eu prendre depuis le début de notre voyage ! Un enfer. Les chevaux sauvages ?.. est ce que c'est une légende ou quoi ?... et je ne vous parle pas du prix et du coup de la vie ici ! La Patagonie, j'ai vu, j'ai vécu, j'en suis revenu.. et je n'y retournerai plus. 

À totbien les copains !

[pchdo]

Holà l’internaute - Glacier, Vin, Bière locale & Yam.

La température est descendue d'un coup - Ouais on se pèle carrément le cul ! J'en ai les mains qui me font mal ! - à tel point que le sommet des montagnes et le bords des routes sont plein de neige ! Jojo a conduit pour la première fois - On se lève tous, un verre de champagne et on applaudit le garçon ! On a failli perdre et le parchocs arrière et la marche arrière mais tout s'est bien passé !!! - Passage à la douane sans problème ! On nous avez dit que ça serait super compliqué - En vrai un sourire, ne pas être chiant et respecter ce qu'ils te disent et avoir tout les papiers pour la bagnole et t'es tranquille mon pote - c'est de nuit que nous arrivons et comme nous sommes dans une ville, il n'est pas possible de pouvoir mettre la tente - Autant dormir dans le van se fait sans problème dans la rue… autant la tente, c'est un poil plus compliqué - on se dit donc qu'on va prendre 2 lits pour les meufs dans une auberge de jeunesse. On se fit au guide du routard - On va en parler du guide du routard hein…! Parce qu'au niveau resto ça va encore… mais conseil ville et auberge on repassera - et on tombe sur une auberge vraiment pas ouf. Du coup… on va à celle d'en face. Une petite nana, un peu hippie nous accueille. Y a de la place pour Stan, niquel. Les filles et Jojo prennent une chambre… moi je fais le tête à tête avec Stan…! La meuf méga cool, me laisse prendre une douche et dîner avec les copains, gratuitement… - Tu sens que je vais te la filer l'adresse de cette auberge hein ? Hostal Achalay - 

Le lendemain, on décide d'aller à l'agence de renseignements… y en a pas 15, y en a qu'une… elle ouvre à 15h30 - On est pas pressé niveau infos à Bariloche.. - alors on s'en va faire un tour dans la ville et c'est plutôt mignon ! Petite ville de campagne, limite station de ski un peu huppée - Les noms des hôtels sont Aspen, Mont-Blanc, Chamonix. Drôle - On goûte le fameux chocolat, réputé comme le meilleur de l'Argentine voir de l'Amérique Latine. C'est pas une folie. Il est bon… c'est indéniable, mais il est pas si ouf que ça d'après les autres et moi - Un bon vieux chocolat suisse est bien meilleur !!! - On arrive à l'heure à l'agence d'infos et on rencontre Patoch & son pote - Tu sais ce genre de mec.. qui à proximité de jeunes, ne sait plus comment s'y prendre !… ce con, qui essaye toujours de faire mieux que tout le monde….! Patoch a Bariloch’ (Prononcé normalement Bariloché mais lui il le dit à la française !) - bref… on apprends qu'ils veulent faire l'ascension du Glacier Cerro Tornador le même jour que nous et on est bien deg ! Parce qu'il y a une nuit à passer en refuge ! Du coup… chiant ! On a pas envie de se les taper. On prends toutes les infos et on se barre boire une bière artisanale - Réputé aussi à Bariloche - vite loin de Patoche ! Autant se le dire… je vous sur-conseille La Cerveza Patagonia. Ce bar/restaurant est une pépite, autant pour sa bière que pour ses plats - et d'autres personnes, y trouveront l'âme-sœur… ou pas ! Delphin… c'est ta cassette #13ReasonsWhy ! -. Dégustation de bière, petit apéro, et une truite, plat typique d'ici ! La soirée est une petite merveille - Et sans le savoir, annonce une suite d'aventures que je n'oublierais jamais - C'est très tôt le matin qu'on se dirige vers le treck du Cerro Tronador, et après un détour, le garde forestier, nous annonce alors que le refuge, donc le trek, sont fermés parce qu'il y a trop de vent. C'est le coup de bâton ! On avait fait un planning - proche de la perfection - pour les jours à venir ! Nous voilà dans l'obligation de tout revoir ! Mais je ne baisse pas les bras et ça ne fait qu'un tour dans ma tête… je propose alors d'aller faire la petite péninsule Llao Llao à vélo. C'est une petite aprèm vélo qui s'engage alors et le soleil est de la partie. Plutôt énervé au départ, c'est content et détendu que je fini ces 26kms. Enfin… moi et Jojo finissent. Ce n'est pas le cas de Marielle et Delphine qui finiront le tour en stop… - C'est cet été à la plage qu'elles le regretteront ! Moi mes mollets sont tellement musclés..! - Vendredi soir, ça fait un moment qu'on veut sortir et se faire une soirée, et c'est la dernière fois que cela est possible puisque la semaine c'est plutôt désert - Basse saison, c'est moins cher… mais moins fun niveau sorties. Quoi que… Je reviendrai en haute saison juste pour voir comment ils sont, car ces personnes sont gentilles, accueillantes, belles âmes… tout ce que vous voulez, mais j'ai quand même l'impression qu'ils manquent sérieusement de fête et de folie ! - et du coup - T'as dit quoi ? - bah c'est un échec, personne ne sort même le WE en basse saison. La plus grosse boîte de la région est fermée. Déception. Ça ne sera qu’une bière pizza pour ce soir. 

Après-midi kayak. On retrouve Naty et Pablo dans un camping, à 45min de Bariloche, pour une virée de deux heures sur le lac Gutierrez. J'y vais avec appréhension. La dernière fois qu'on a fait une activité du style, c'était le rafting, et on s'est retrouvé avec pas mal de touristes et à devoir attendre les bateaux ! Chance… nous sommes tout les 4. Un guide par bateau…! Nous formons les couples Jojo - Delphine / Marielle et moi-même. Marielle et moi en bons sportifs, nous sommes devant et menons la barque - La cadence pour les pointilleux grammatical -. Naty fait des compétitions de Paddle et elle vient de Buenos Aires. Pablo, guide de montagne vit à Bariloche depuis 30ans. On découvre la montagne vue du lac et c'est magnifique ! Ça nous change des routes et des points de vue culminants. Être au plus bas de la montagne ! Le lac est exceptionnellement chaud. D'après Pablo, il devrait être à 6° et il est actuellement à 14°. Pablo trouve la saison vraiment chaude comparée aux autres années - Réchauffement climatique les gars - et quand on dit que c'est à prendre au sérieux ! La planète va de plus en plus mal à cause de nous, l'humain, c'est pas la première fois que j'en parle et j'en découvre les conséquences de plus en plus ! Quand je réalise petit à petit que ces paysages de ouf sont en train de mourir à petit feu… et qu’ils n'existeront plus d'ici quelques années. Je suis content de les avoir vu et de réaliser un rêve…mais j'aimerais qu'ils y soient pour toujours et que la passion du voyage reste intacte - au moins pour les aventuriers de l'extrême comme moi - Petite pause sur des plages… et en pleine contemplation de l'endroit d'où on se trouve… Pablo et Naty sortent du kayak deux sac étanches, et nous font goûter pour la première fois le maté. Boisson traditionnelle d'Argentine. Équivalent du café clope - caca - en France. Ils nous expliquent alors tout le rituel et comment boire cette boisson assez forte et particulière en goût. Un moment de partage dont je ne m'attendais absolument pas. Typiquement à la recherche de ce genre de choses, je suis ravi d'avoir découvert cela avec des locaux et pas simplement dans un resto ou café. Cette matinée kayak prends une toute autre tournure. Et finalement, le changement de programme commence doucement à me plaire. Depuis deux jours, le ciel se dégage de plus en plus et laisse place au soleil. C'est tout en chansons que nous regagnons notre point de départ ! On remercie nos guides et on rentre pour préparer - Enfin… et cette fois j'espère bien que ça sera la bonne - notre ascension du Cerro Tronador - Et on espère que Patoche et son pote ne seront pas la ! -. Une fois arrivés à l'auberge, nous rencontrons Hélène et Simon. Les deux sont tout aussi barrés l'un que l'autre. Ils ne voyagent qu'en sac à dos et se font des randonnées de 5 jours… et ne mange que de l’avoine et de la polenta ! Ils demandent à nous accompagner dans le van jusqu'au début du sentier - En vrai c'est 75km depuis Bariloche, avec 30km de route sentier. Un bus peut les amener mais ça coûte une blinde. Et c'est mega relou de pas être dépendant. On a envie de rigoler, on les embarque ! - 

C'est à 6 que nous commençons l'histoire. Comparé à nos randos habituelles, c'est du petit lait. Le dénivelé est plutôt cool et le temps.. mais le temps est une dinguerie. Finalement ce changement de programme commence à vraiment me plaire. 5 heures d’ascension - Quand même… - On fait connaissance les uns les autres… mes jambes commencent à tirer. En tant que bon français… j'ai pris 3 bouteilles de vin et de quoi faire une bonne petite plâtré de pâtes à mes amis - Ouais parce que franchement c'est quand même plus sympa de se faire un bon gueuleton ? Non… j'ai pas pris le saucisson mais un petit guacamole. Sur un glacier c'est le minimum ! - mais je ne dis rien parce que tout le monde était contre !.. Une fois en haut comme dirais Hélène “ Mais il est génial ce refuge ”, je ne suis pas calé en refuge mais je dois avouer qu'il est plutôt chanmé. Il y fait chaud. On y a chacun son lit à l'étage. Une vue sur le glacier. Une cuisine et des toilettes. Que demander de plus? On y pause nos sacs - Et tout mon bordel - et je me dirige tout droit sur le glacier. Qui a déjà marché sur un glacier ? C'est incroyable cette masse de glace sous nos pieds. Les roches prises dans la glace, cette eau qui coulent et forment de multiples ruisseaux. Ces différents tons de bleus… c'est complètement fou ! Quand tu penses au lac qui se réchauffent…. il en est quoi de ce monstre de glace ? Combien de temps il lui reste à vivre ? Finalement, c'est comparable à une maladie incurable. Ok sa vie se compte encore en centaines d'années, voir quelques milliers… mais quand t'as vécu des centaines de millliers d'années…? Cela fait finalement très peu de temps.. Mais les esprits ne sont pas à la science ce soir…! On s'est moqué de moi avec mes 3 bouteilles… mais elles auront pas fait long feu et heureusement qu'on est dans un refuge génial. La 4ème, 5ème et - Oui oui…! - 6ème bouteilles sont vite arrivées !!! Ils n'aura fallu que quelque minutes à Marielle et moi pour leur mettre du Céline à fond et danser sur les tables - On est quand même une vingtaine de personnes à dormir cette nuit - mais c'est sur une “ Dancing Queen ” qu'on les a perdu et qu'ils ont compris qui on était… ça pousse les tables et les bancs… la musique et les pas de danse se sont tus à 3h du matin ce soir là. Nous avons rigolé, bu, chanté, dansé et regardé les étoiles - Ce moment magique, ou tu te rends comptes qu’ils sont un petit paquet de monsieur et de madame a nous regarder de tout la-haut -, avec nos nouveaux copains ! 6 bouteilles de rouge, 1kg de pâtes, un glacier et un Yam… elle est pas belle la vie ? C’est après un lever de soleil majestueux, genre… le Roi Lion, que nous redescendons ! Hélène et Simon voulaient continuer à marcher. Mais notre folie les pousse à nous suivre pour la.. pour la…. la…. la….. ah oui ! La panne d'essence !!! Bah bien sûr… Stan aussi a soif - On l'oublie pas celui-là ! - mais les bouteilles sont vides et on est sur la fin du sentier de 30km… J'arrête la première voiture et c'est un monsieur, sa femme et leur ami qui connaît “ Mont-Blanc ” et “ Chamonix ” en français qui nous ont aidé à faire un aller-retour afin de chercher de l’essence, Marielle et moi. J'ai parlé anglais - français - italien - espagnol…! Et ce monsieur m'a étrangement fait penser à mon grand-père. Ils nous ont même offert le goûter - J'arrête avec la gentillesse de ces gens ou comment ça se passe ? Leçon de vie numéro 153 - pour finir sur ces belles notes, on fait découvrir le Patagonia à Hélène et Simon..! Rendez-vous pris… je retrouverai Simon pour faire de la plongée et du ski de randonnée - Je t'oublie pas mon pote ! - 

C'est après une nuit dans les petits bois de Bariloche et sous la pluie… qu'on quitte les copains et qu'on se dirige vers El Bolson, - Sans aucun intérêt… - où l'on fera aussi nos aux revoirs aux filles, qui repartent pour Paris la semaine prochaine et qui doivent repasser au Chili pour prendre l’avion.

3 semaines. C'est le temps que j'ai passé avec des personnes qui à première vue n'auraient pas été celles que j'attendais. Tout s'est fait sur un coup de tête, il faut le dire, nous avions chacun nos appréhensions et nos craintes par rapport aux autres. Et j'ai finalement découvert et appris à connaître deux nanas qui n'auront été que du positif dans ce voyage ! Leur touche de bonheur, de fraîcheur, d'être partante pour tout et n'importe quoi. Il y a parfois des signes qu'il faut savoir capter et prendre au vol. Je voudrais vous remercier pour tout. Il y a certains mots, certains gestes que je n'oublierais jamais ! Vous êtes extraordinaires, et je vous remercie d'être là pour moi et dans ma vie ! Vous allez nous manquer pour la suite de notre escapade. Rentrez bien, on vous aime. Arc-en-ciel, pouce dans les airs, face 6 et coeur dans les yeux ! 

A tôtbien les copains.

[pchdo]

Holà l’internaute - 👍🏼🌈

La pluie, la pluie, la pluie... je vous annonçais précédemment que deux petites personnes nous rejoignaient dans notre aventure...! Bah vla qu'elles nous ont apporté de la pluie celles-ci.

C'est chez Marcos que nous nous retrouvons - Je vous plante le décor les gars... - Monsieur d'un certain âge, habitant à Pucón depuis 30ans, anciennement avocat, reconverti architecte et musicien à ses heures perdues. Nous arrivons dans sa demeure - Ouais... sa demeure, quand t'es dans un remake de la baraque d'Edward Cullen...  bon ! - au chaud. Il commence à faire frisquette dans le coin. À cause d'un petit contretemps et de nos escapades montagnardes, la fatigue est là et on décide de ne rien faire pour cette journée d'accueil avec les filles. Rencontre de Marcos, son papa et son frère. Personne tellement gentille et accueillante. Un ami d'une amie de Marielle. C'est dingue comme les gens peuvent être ouverts et hospitaliers sans vous connaître. Est-ce qu'on a déjà été comme ça ?! Est-ce quelque chose qui s'est perdu chez les occidentaux ? Je ne sais pas si on doit apprendre ou réapprendre mais je garde ça dans un coin de ma tête...!

La gentillesse de ce monsieur ne s'arrête pas simplement à son accueil pour déjeuner, puisque nous lui expliquons notre parcours et il nous propose de nous laisser sa petite maison - 3 étages, tour avec vue, Victor le gardien qui vit sur place avec sa femme et ses enfants dans une maison adjointe, 8 chambres, autant de salles de bain, un salon de la taille d'une salle de cinéma... fin un petit truc pour 50 personnes et on est 4 - avec vue sur lac ! Bon bah on va pas se mentir.... on est plutôt bien.. au chaud, protéger de la pluie... une douche et un lit avec couette !.. On décide de faire 3 courses pour le soir et de se faire un vrai dîner - J'oubliais... c'est jour de recensement au Chili.. Tout est fermé. Personne ne travaille ! Niquel -

La pluie ne s'arrête pas, mais on s'en fout parce qu'aujourd'hui on va se tremper le cul dans des piscines naturelles - J'ai quand même des doutes, je reviens là dessus - d'eau chaude perdues dans la montagne.. un petit kiff en fait. 

Au Chili, il y a la masse de Volcan, il n'est donc pas étonnant de trouver des sources d'eau chaude naturelles un peu partout. Les chiliens en ont fait des thermes. Nous voilà parti dans l'un des plus structuré et des plus enfoncé dans la végétation. Les Termas Géométricas sont tellement reculés et dans les hauteurs que la route d'accès est un chemin de terre - Complètement défoncé, dans lequel nous avons crevé, Stan est arrivé un peu fatigué et en boitant ! - et de cailloux, très étroit dans une végétation très dense. Pluie, vent, montagne, forcément... froid ! Tout le monde à poils, et go les piscines. Les températures varient entre 37° et 44° en fonction des piscines. Après les trecks pour nous et les bus pour les nanas... c'est vraiment génial de se détendre un petit peu. Le lieu est trop bien, des allées de bois peintes en rouge relient toutes les piscines, 18 au total. La vapeur qui se dégage des piscines donne des airs de film érotique et d'endroit mystérieux. Nous sommes détendus et relaxés après 4h dans ces bains d'eaux chaudes. En revanche... j'émets un gros doute quand à la température de l'eau dites naturel. Qu'elle sorte d'une source, pourquoi pas... par contre on peut clairement voir que l'eau qui va de piscine en piscine est chauffé par un sytème caché en bois... et que la logique, qui voudrait que ça aille du plus chaud au plus froid n'est pas vrai, puisqu'on passe d'une piscine à 37° à 40°... mais cela est un détail comparé à la beauté et à la magie du lieu - Apres t'y vas pas pour une étude H2o et de réchauffement aquatique ! Tu mets ton maillot et tu kiffes ta baignoire à ciel ouvert dans la jungle de King Kong ! 

Au vu de la super météo, on est moyen en terme de route sous la pluie - Jojo CassDédie - du coup, on se dit qu'on passe la nuit tranquille dans notre méga demeure - Vampire, petite fille… -  et qu'on reprendra la route demain... et au petit matin, après les aux revoirs avec Victor, les yeux humides... - Encore une petite claque hein... le type nous connaît depuis 24h, mais il est tellement content de nous voir enjoués et réjouis de ce court séjour... on a rigolé et on s’est occupés de son fils de 5ans et ça... ça a été je pense pour lui un tel cadeau, qu'il en est ému de nous laisser partir ! - c'est direction Valdivia... au bord de l'Océan Pacifique qu'on vient poser notre tente pour la première fois et bien sûr, notre bon vieux Stan - En tant que gentlemen, on laisse les filles dormir dans la tente... - et on part découvrir le petit marché de fruits et légumes, poissons et artisanat. Je trouve le marché de la bouffe très mignon et super beau, de plus nous avons le droit a un vrai spectacle avec les Otaries a Fourrures, qui attendent gentiment que le poissonnier est fini de découper le poisson et de le vider, pour tout manger - Des énormes bêtes, qui se contentent de si peu… Celui-la de régime pour être aussi grosse !… -  En revanche, le marché artisanal est très touristique et très peu attirant. Franchement pas à faire. En revanche nous avons pris 3 poissons sur le marché pour le soir et une salade - Un délice ! On a kiffé, au bord du lac, avec les étoiles et tout ! Franchement posés -

Les filles ont eu la joie de prendre leur première vrai douche dans la nature - Tout ce qui est bassine et réchaud... ce soir là on en aura vu des lunes ! - et surtout une nuit 4 étoiles à l'hôtel Quechua...! Malheureusement cette nuit là, il a fait un temps pourri et la pluie est tombée toute la nuit..! Tout le monde a eu froid. On a du mal à se réveiller et je me sens tout rouillé ! La pluie n'est vraiment pas cool. Aucun rayon de soleil pour se réchauffer. Je commence à voir les désavantages d'être en van. La pluie est mon pire ennemi ! 

On est sur la route, direction l'île de Chiloé... avec un premier stop avant la traversée à Puerto Montt, petite ville de pêcheurs, où un petit port minuscule et super mignon nous attend !... On y découvre un petit marché artisanal bien plus intéressant que Valdivia si on cherche un peu en dessous de toute la marchandise touristique !.. En revanche on se fait alpaguer de tout les côtés pour manger dans les restos au dessus du marché... et c'est plut��t pénible..! On mange donc un resto un peu plus en retrait, un petit peu plus cher, mais tellement meilleur et beaucoup moins touristique - Sociedad Gastronomica Oliva Spa - ! On sent que les clients sont quelques habitués et d'un certain âge et personnellement ca me rassure sur la fiabilité des produits - Ouais les petits vieux, souvent sur la bouffe ils sont pas trop cons ! Et les locaux, vont pas s'emmerder à manger dans des endroits nazes ! Tuyaux de vieux baroudeur les gars ! - Une fois les panses bien remplies, on reprend la route direction Chiloé... 

Pas besoin d'attendre longtemps, le ferry est en train de manœuvrer pour accueillir dans son entraille métallique toutes sortes de véhicules. Moto, piétons, van, camion, bus... 30min de traversée et voilà sur la petite îles du Chili ou la petite écosse - Regarde " La Part Des Anges " tu comprendras - de par ses paysages verts et ondulés. Le temps pluvieux et brumeux donne un certain charme à ce bout de terre flottant du Pacifique. Ce soir, on décide de dormir tranquille face à l'océan à côté de Ancud... mais le temps reste encore bien bien relou, et surtout un vent assez important souffle sur nos petites têtes. Grâce à l'application iOverlander - L'application indispensable pour tout voyageur en van ou en sac à dos hyper déter à vouloir faire du camping sauvage... carte du monde qui répertorie tout les spots où l'on peut dormir en mode wild. Vraiment, hyper chanmé - on trouve un petit spot méga déter sur la plage... et sur la route on croise des paysans qui font un bbq ! Marielle ParleAToutLeMonde et nous autres avons pleins de questions. Comment vivent ses gens si loin de tout ? Où vont les enfants à l'école ? Comment gagnent-ils leur vie ? Quel est leur quotidien?... C'est alors que l'un d'eux nous explique qu'ils sont tous en majorité paysans sur l'île, et qu'il ont des troupeaux de vaches, moutons, et qu'ils vivent de leur culture. Certain sont plus " évolués " avec des métiers d'artisan ou mécanicien.. les enfants doivent faire des kilomètres de bus pour aller à l'école. C'est un mode de vie différent et totalement à l'opposé de ce que l'on peut connaître, mais tellement intéressant. Pas motivé à sortir la tente pour les filles... on se tente de dormir à 4 avec Stan - Bah... c'est pas le Ritz c'est certain, mais ça se fait largement. Notre lit est vraiment dingue... un matelas par terre à l'avant et ça passe tranquille et ça tiens surtout chaud !!! - Apres des petits sandwichs chiliens faits par mes soins, nous nous couchons et le lendemain suite aux conseils des paysans rencontrés la veille, nous nous dirigeons sur la plage pour voir les pingouins. Il est 8h10, je suis sur une plage du Pacifique, le soleil se lève... la pluie a cessé quelques minutes, - On s’enflamme pas non plus.. - les couleurs orange et rouge dans le ciel qui se mêlent aux nuages me font penser et réaliser que je suis à des milliers de kilomètres de chez moi, de ma vie en générale, de mon quotidien parisien... et j'apprécie ce réveil matinal à prendre de l'air frais et certainement peu pollué en pleine face et à pleins poumons. C'est une sensation tellement étrangère et nouvelle. Après plusieurs minutes d'attente sur la plage et d'observation... aucun pingouin. On s'en doutait fortement... la plupart des gens nous avait dit qu'ils avaient migré. On a tenté le coup... et c'est grâce au zoom ultra sonic de l'appareil photo... que l'on aperçoit en face, sur la petite île... des tâches blanches, d'abord à l'œil nu et finalement grâce à la technologie, des petits pingouins. Encore une petite satisfaction qui confirme que j'ai bien fait de partir à la découverte de cette planète !... spectacle plutôt inattendu et magique. 

(Isla des Pingouins, en tout petit bien-sur..!)

Le temps se gâte réellement, le froid nous glace le sang. Impossible de se réchauffer on décide alors de prendre un Hostel - Ouais là on a fait les petits joueurs des mecs en van...! On a triché - Mais en vrai... il fait tellement froid, humide et on est 4... le van a pris la pluie, nos affaires sont mouillées et une partie du matelas est mouillé - On est pas venu ici pour souffrir ok...! Si c'est pour attraper une pneumonie c'est pas la peine non plus quoi..! - donc on aimerait bien que ça sèche et qu'on puisse reprendre la route tranquille !... Sur des conseils de voyageurs rencontrés sur la route, on s'arrête dans un Hostel et on part découvrir la petite ville de Castro... ni déçu ni content... Chiloé reste très jolie, avec son petit port sur pilotis et ses vieilles maisons en tuiles de bois, qui depuis quelques années sont interdites d'être construites ainsi pour des raisons de sécurité... - Quand tu vois la cathédrale San Francisco au milieu de la place du village... tu te dis que c'est plutôt une bonne décision... parce qu'en vrai à tout moment le truc il s'effondre. On dirait du papier mâché.. - Il n'y a pas grand chose à faire. La plupart des gens y viennent pour se reposer et chiller - Chiloe... Chiller... non ? Je sors... - c'est pour cette raison qu'on décide de repartir assez rapidement. Et qu'on reprend la route direction Barriloche en Argentine ! Nouvelle frontière, nouvelles aventures... et pas des moindres !!

A tôtbien les copains.

Crédit Photo : Marielle & Delphine

[pchdo]

Holà l'internaute - Les alpinistes de pacotille

Bon comme d'hab, tu te doutes que l'Internet c'est pas comme le coca aux USA... d'où ce léger retard sur le poste des articles écrits. Prends le pli...  ça va être comme ça jusqu'à la fin - C'est comme les séries américaines, mais en moins régulier quoi...

Bref, après notre départ de chez Okkie et Paz... nous avons beaucoup roulé. Roulé. Roulé... après une nuit dans une station service - Stan, ce gros dur à cuire de camion ! - où toute sorte de camionneurs se rencontrent et se check en pleine nuit... mais les douches sont parfaites - Sérieux les douches de la station service Copec sont nickelles - nous sommes arrivés à Pucón. Fini le béton, les routes dégueues, les taxis, le monde moderne, les villes quoi... nous sommes à la montagne, la verdure, la nature et les volcans - Tout ce qui est fumée, tout ça tout ça.. 

On découvre une petite ville hyper mignonne et assez cosmopolite, plutôt aisée - C'est le chilien un peu bobo qui a sa maison secondaire ici - et du coup, beaucoup de touristes en back-pack, puisque c'est un petit peu le paradis de la randonnée et du treck - De la grosse godasse et du sac à dos de plus de 16kg.. Cristina, ma cheriiiie -. Nous nous rendons à l'agence Aguaventura pour se renseigner sur l'ascension du volcan Villarica. Agence tenue par un français et par des stagiaires français ! 8 au total - On a kiffé Andréa, Alix et Louis - La conversation s'engage assez rapidement et un bon feeling se crée... ça fait longtemps qu'on a pas vu de français et qu'on ne s'est pas amusé... je leur demande où on sort ce soir, et ils nous invitent a prendre l'apéro chez eux, dans leur méga colloc - juste au dessus de l'agence - Je négocie aussi pour une petite douche au passage ! Et nous voilà embarqués chez cette bande de fous. Soirée vraiment chouette - Bien évidement, j'ai fait honneur... Céline nous a accompagné. 

On se réserve un petit après-midi rafting. J'ai jamais fais de rafting, et je suis méga excité a l'idée d'aller me tremper le cul dans la petite rivière Chilienne - Gelée de ouuuuf !!! - Les guides nous obligent à sauter 4 mètres dans cette eau glacée. 4h de descente dans un décor sublime. Des arbres à gogo, petites maisons en bord de rivière et toujours en fond, le volcan qui domine sur toute la vallée. Puis le lendemain nous avons fait un trek de 8heures, connu sous le nom d'El Cañi. Annoncé comme trek le plus difficile des alentours et plus particulièrement la 1ère heure et demi de montée - Effectivement... c'était assez difficile  - mais en vrai à chacun son rythme, et avec plusieurs pauses - une bonne dizaine pour ma part.. parce que je galère sa mère - on arrive facilement à bout de la première partie avec pour vue, deux lacs. Magnifique... tout au long du trek en fait, en fonction du changement d'altitude et de l'évolution de la marche, on découvre différents types d'arbres, de buissons et d'arbustes. Mais c'est pas encore fini. Il reste encore une bonne heure de marche pour découvrir alors le sommet et une vue à 360° sur toute la vallée avec tout les volcans et la cordillère des Andes. On avait un temps de malade. On a vraiment aimé ce trek. À faire. Pour seulement 4 000$CL, on y a passé la journée. Certains montent même pour y camper en fin de journée. Super chouette.

Conseil : Ne pas monter El Cañi et le volcan à la suite et inversement... 

- Bien sûr c'est ce que nous avons fait ! Parce que sinon c'est absolument pas drôle - autant vous dire que j'ai failli perdre un poumon et une cheville quand à Jojo un genou. J'ai personnellement trouvé plus difficile de monter le volcan que El Cañi. On marche pendant 2h dans de la roche volcanique, soit l'équivalence de sable. Du coup, on s'enfonce et le dénivelé est quand même assez important. Donc j'avais les jambes qui ne tenaient plus. Finalement, une fois la neige atteinte - Aussi étonnant que ça puisse paraître, de la neige éternelle reste au sommet du volcan. C'est incroyable ! - l'ascension devient alors plus facile puisque cela revient à tailler comme des marches dans la glace et nos pieds ne s'enfoncent plus. On retrouve une certaine stabilité. Après 3 heures et demi d'ascension, nous arrivons au sommet, à l'approche de ce cratère, une fumée toxique s'en dégage... mais avec des masques à gaz, on arrive à s'approcher et à regarder à l'intérieur pour y voir la lave - Je me sens tel McLesgui dans E=M6, mes dimanches soirs de gamin refont surface. J'ai les larmes aux yeux quoi... #Joke je suis un bonhomme ! - Un spectacle vraiment ouf et pour le coup unique au monde. Bien évidement une vue à coupé le souffle. Ça faisait deux jours qu'on voyait un nuage au sommet du volcan et je me disais que jamais on ne verrait quoi que ce soit. Jour de chance... pas un seul nuage dans le ciel. En revanche, l'ascension reste une vraie autoroute. Un nombre de touristes assez importants font la montée du volcan. Par groupe de 12 allant jusqu'à une vingtaine de groupes. Ça fait un petit paquet de monde. Dommage.

Finalement épuisés de ces 3 jours d'affilée à faire les sportifs de hautes montagnes nous ont bien épuisés ! On rentre retrouver Stan et on va se coucher ! Mais la suite des aventures promet d'être vraiment hilarante... deux petites personnes nous rejoignent pour la suite. On se retrouve très vite. 

A tôtbien les copains. 

[pchdo]

Holà l’internaute - Okkie & Paz

Ca fait maintenant 5 jours, que nous n’avançons plus. Stan est très malade. Il ne démarre plus le matin, voir plus du tout - S’il est comme moi, on est pas parti je vous le dis - 

Durant 3 matinées, nous devions nous faire tracter pour que la machine se lance et une fois lancée, il n’y avait plus aucun problème jusqu’au lendemain matin. Le troisième matin, il n’a rien voulu entendre. Même après le tractage habituel, il ne veut pas repartir. Nous voilà donc parti comme les 3 derniers matins à chercher un mécanicien - Et donc retarder notre programme - et essayer de trouver la solution, mais cette fois on est deter’ à rester sur place tant que le problème n’est pas réglé - On n’a pas forcément choisi le meilleur endroit, nous sommes a El Tabo, je te laisse téma sur Google Maps où se trouve la fin du monde.. - Le monsieur qui nous aide ce matin parle anglais, c’est pour le coup un énorme plus, parce que je peux m’exprimer clairement sur le problème. Malheureusement ce monsieur vends de la peinture, et ce n’est pas vraiment son domaine. Mais il a est assez chaud pour nous aider. Il nous emmène d’abord chez un premier mécanicien en ville qui est fermé - En vrai, là je me dis.. C’est le début d’un long moment. Mais je panique pas plus que ça - Il nous dit alors qu’il connait un mécanicien américain, qui habite dans les petites habitations à côté pouvant peut être nous aider. Let’s go. 

Je fais la rencontre de Okkie et de sa femme Paz. Avec leurs 4 chiens, et leur petite maison au milieu d’un grand terrain, il nous dit alors qu’il devrait pouvoir nous aider tant que ça reste électrique. On le laisse donc regarder le petit coeur de Stan. Il commence à trouver plein de petits défauts électriques. Il nous assure que la mécanique du moteur est parfaite, que c’est un très bon véhicule, mais que la partie électrique, faites et refaites par les Chiliens est une catastrophe. C’est alors le début d’un séjour totalement imprévu qui commence. Nous discutons, et apprenons à connaître nos nouveaux hôtes. Okkie s’avère être sud-africain et Paz chilienne de naissance mais naturalisée américaine. Ils sont au Chili depuis 3 ans et demi. La première soirée, nous nous faisons gentiment invité pour le BBQ - Encore un. Yummy - … Une petite merveille, et nous profitons de pouvoir prendre une douche, ainsi que de faire une lessive dans le petit village du coin - On s’arrête 3min sur le linge au Chili - 

C’est exorbitant. Nous avons fait une machine de 8 Kilos, cela nous a couté 25€. Et en plus de cela, la personne qui a fait notre linge a trouvé le moyen de nous faire des trous et saloper nos deux jeans. Vraiment, si je peux vous conseiller de prendre un max d’affaires et d’essayer de les laver vous mêmes… Ou si vous avez des connaissances au Chili, comme les québécois que nous avons rencontré précédemment, surtout n’hésitez par à leur demander de laver votre linge chez vos amis. Nous sommes ravis de cette rencontre, et de pouvoir partager ce moment avec des locaux - Pas totalement, totalement… mais un peu quand même - Et finalement, je me dis que de tomber en panne, peut aussi être un avantage parfois… 

Mais le problème persiste. Okkie, mécanicien depuis plus de 39ans, nous explique alors qu’il a tout vérifié mais qu’un problème persiste, et que « This fucking damn shit, doesn’t make sens ». Il décide donc de faire appel à un électricien, qui aura plus d’outils que lui - Parce que Okkie travaille chez lui et bricole plus qu’il ne travaille réellement - et pourra certainement dire plus précisément ce qu’il se passe. Connaissant la mentalité chilienne, et pour nous éviter de payer très cher, Stan lui appartient le temps de cette visite, et nous devons comme disparaitre pour ne pas que l’électricien se doute de quelque chose - Drôle cette petite mission commando. Finalement après plusieurs tests, il s’avère que le câble qui relit le démarreur à la batterie est fortement endommagé et le module d’allumage est mort. Ce qui fait que la pression ne s’opère pas correctement dans le compresseur, et qui empêche de faire démarrer le moteur. Sur ces explications, et étant dans un bled perdu - Loiiiiin - nous devons nous rendre a Santiago, en bus, pour aller acheter et récupérer cette pièce - Heureusement qu’on est pas parti si loin que ça… Il faut aussi savoir que tout est centré a Santiago. Tout ce dont les Chiliens on besoin autre qu’alimentaire, est amené directement de la capitale! Pratique! - Sur cette bonne nouvelle, et futur espoir que Stan démarre enfin… Nous décidons de fêter ça et de lever nos verres. Ce sera alors la soirée révélation - Cela fait déjà 4 jours que nous sommes chez Paz et Okkie - Ils nous disent être très heureux de nous avoir avec eux, et on comprend assez rapidement qu’on est comme une bouffée d’oxygène pour ces personnes. Paz nous avoue même ne pas avoir vu Okkie rire autant depuis un long moment. Okkie nous considère comme de réels amis. Ca nous fait chaud au coeur, et un certain feeling passe ce soir-là. Une certaine leçon de vie aussi. C’est assez incroyable. Etant moi-même dans la télé, je sais et je connais les coulisses. Je sais qu’on joue, qu’on produit des séquences et qu’on est au spectacle. Et je ne croyais pas réellement au fait que l’on puisse s’attacher ou partager des choses fortes et intéressantes avec des personnes aussi rapidement comme on peut le voir dans certaines émissions. Les histoires des uns et des autres, les façons de penser aussi. On est finalement tous dans la même merde. Et c’est assez touchant. Que tu sois à Paris, en France, en Europe, ou dans un petit coin du Chili, où seul une route principale en terre traverse un petit village : A quel moment es-tu supérieur ou différent de ces personnes si ce n’est par la langue ? Ce n’est pas la première fois que je remarque ce genre de chose, et je suis heureux d’être loin des responsabilités et de toute cette pression médiatique, qu’il doit y avoir actuellement en France, à l’approche des élections, même si de loin je m’y intéresse pour établir mon devoir de citoyen. Ca me rend ouf que finalement, qu’on se batte et qu’on se déchire, politiquement parlant, et que la seule chose qui, à l’heure actuelle, intéresse le monde ce n’est que l’argent et non le bien-être et le partage de culture mais aussi et surtout le jugement et la critique de chacun sur son mode de vie. Je diverge - Verge… - mais en vrai ces petits moments de vie, où l’un comme l’autre se livre sur un ressenti et sur sa façon de voir les choses et la vie, ça n’a pas de frontière et de pouvoir s’exprimer c’est bon. Prendre ou laisser les conseils de chacun. Je me couche et ce partage restera un moment unique - Everything happens for something. Got you guys, it’s a real pleasure. Okkie - 

Le lendemain, me voilà parti avec Paz pour prendre un bus pour me rendre à la capitale, et acheter ce fameux module d’allumage. Arrivé en pleine manifestation d’étudiants, et de jets de pierres et roches - Ils les soulèvent et les lancent a deux ces idiots -  sur les voitures et camions de police. C’est en 4ème vitesse que nous faisons notre achat et que nous rentrons… Le verdict est sans appel… Stan redémarre. Il tousse un peu, parce que depuis 4 jours, on essaye avec les modifications apportées petit à petit de le démarrer, mais cette fois-ci c’est la bonne. Nous avons donc un circuit électrique tout neuf, et d’après Okkie, mais aussi d’autres personnes croisées depuis de notre départ, une mécanique impeccable. Nous allons donc pouvoir reprendre notre voyage, et surtout les vidéos, ainsi que les photos et finalement pouvoir enfin profiter. 

Nous devons dire au revoir à Paz et Okkie. Je suis très excité de continuer notre aventure et en même temps, devoir quitter ces deux personnes qui ont tellement fait et donné pour nous, est difficile. Okkie nous a dit le premier soir de notre arrivée qu'il ne nous laisserait pas repartir tant qu’il ne serait pas satisfait du travail et que Stan ne serait parfaitement opérationnel. Il a tenu parole.Nous partons donc, direction le sud du Chili pour de nouvelles aventures et rencontres je l’espère, et nous garderons Okkie et Paz dans nos mémoires pour très longtemps. C’est certain...

Si tu as raté notre première video - Vlog : Santiago

[pchdo]

Holà l’internaute - Petit à petit...

Après notre première nuit, avec Stan... je me réveille, et je suis au taquet. En vrai on a encore l'autoradio à changer, la construction d'une boxe pour ranger nos affaires. Bref. Y a encore des petites choses à faire, et qui mine de rien prennent du temps. Pour le moment, on a que notre lit qui est opérationnel.

On se rend direction Valparaiso. On se rend vite compte qu'on a encore pas mal de chose à acheter pour le van. Des bricoles, mais qui en vrai sont hyper importantes - Vla l'investissement quand même - Les phares ne marchent plus. On se rend compte que ce n'est pas le transfo, mais l'allume cigare qui fait des siennes. On a une vidange à faire et une serrure qui ne ferme plus correctement. Les phares restent le plus gros problème. Au Chili il est interdit de rouler sans phares, même si le soleil est au zénith et qu'il fait un temps de ouf. Nous devons donc quoi qu'il arrive arrêter de rouler à partir de 20h au risque de se faire arrêter - et de se prendre un mur dans la gueule -  Nous nous rendons donc à Valparaiso pour le Week-End. Nous savons d'avance que nous allons être immobilisé puisque tout est fermé à partir de vendredi 15h - Au début c'est drôle... - 

Après avoir quitté l'autoroute et zigzaguer quelques kilomètres dans une végétation assez importante, on arrive à Valparaiso, découverte d'une ville à flanc de colline. On a l'impression que les maisons vont jusque sous l'eau - Genre on dirait qu'elles coulent. C'est assez chelou à expliquer - Ce ne sont que des petites rues type Montmartre. Beaucoup de pavés. Ça grimpe énormément. Au début très sale, peu accueillant. Puis découverte du quartier un petit peu plus entretenu, avec un mélange de street art, de petits bars / restos chill, et d'hostels à gogo - En vrai je pense que t'as compris que les trucs un peu artistique ça me fait kiffer quoi - les maisons sont en taules et très colorés. Et bien sur graffées de tout les côtés. On est parti tard de chez notre hôte de la veille. Pas eu le temps de manger, je crève la dalle. Petit resto. Super sympa. Et puis en mangeant on se rend compte qu'on s'est à peine lavé la veille - Ouais je sais, ça fait parti de l'aventure. Mais j'ai encore du mal à pas me laver la zigounette ! - du coup, suite aux conseils de voyageurs rencontrés, on cherche une auberge de jeunesse, dans laquelle on demande à payer un petit peu seulement pour prendre une douche et profiter un peu du wifi. Après 6 tentatives, 6 explications laborieuses en espagnol - Ça commence à venir sur certains mots, mais les phrases c'est pas encore ça ! - c'est donc 6 " No... no possibile " qu'on se mange en pleine face. Je me dis à ce moment qu'on va vite sentir le chameau, pour un moment. 

Dans un dernier espoir, j'en vois une un peu caché dans une ruelle. Sous la sonnette l'écriteau est en espagnol, anglais et français. Je me dit qu'avec le nombre de français qu'on a croisé c'est sûrement pour cette raison. Enièmes explications laborieuse en espagnol - " Holà es possibile, a prendéré une ducha... " - " Vous êtes français ? " - " Ouais, y a moyen de payer pour prendre une douche vit'euf mec ? " - Je suis pas fan à l'idée de trouver une solution en français dans un pays étranger, j'ai l'impression de tricher. Mais là en vrai... j'étais tellement heureux - Une douche... non mais " Allo quoi ! " - C'est finalement Rémi, heureux proprietaire de ce super Hostel depuis 1 mois qui nous accueille, avec son acolyte Stéphano. De français à francais, pour se rendre service, ces 2heures de discussion, de wifi et de douche nous aurons finalement rien coûté. On repart neuf et propre chez Stan pour passer une bonne nuit de sommeil. Le lendemain c'est dimanche, il fait beau... petite promenade dans Valparaiso. Assez calme, peu de choses à faire en dehors des maisons colorées et rues aux multiples grafitis sur la colline. On se repose et passe du bon temps dans un bar en terrasse, face à la mer. C'est quand même assez particulier les week-ends chilien. Tout est fermé, personne dans les rues... à partir du vendredi 15h jusqu'au lundi 8h. C'est comme si le temps s'arrêtait et tout était en suspend - En vrai c'est chelou.. et tu te fais vite chier ! On va pas se mentir - 

Lundi... c'est reparti. Course contre la montre. Direction le garagiste, les phares ne s'avèrent être finalement qu'un fusible qui a sauté. C'est noté. Je ne me ferais plus avoir. Le coffre de Stan ne ferme plus ! Super... Du coup... il faut trouver une poignée de porte + un système de fermeture - Une galère sans nom... je pensais que les phares aller être le plus relou.. finalement c'est plus simple - On va de garage en garage. On en a fait une dizaine quand même hein ! -  On fini par tomber sur un garagiste spécial Volkswagen... et combi. Cette personne me dit que la pièce n'est pas dispo dans leur garage qu'il faut retourner à Santiago - chiiiiiant... on veut pas y retourner. Loin. Relou - du coup il nous dit qu'il peut la commander et la recevoir le lendemain. En attendant le coffre ne ferme plus du tout. Pas de risque, on prend une auberge de jeunesse avec parking. Comme ça Stan dodo au garage, dans un box - s'il vous plaît... - et nous, dans une chambre, avec d'autres gens, gentils... mais qui ronflent... - Finalement c'est Stan le plus privilégié... - Chance pour nous ce soir, c'est bbq à l'auberge... on va se péter le bide - Niquel. Je crève la dalle...!! - On part faire une petite visite de cette ville de Viña Del Mar située à 5kms de Valparaiso. Plutôt mignon. Ville plus balnéaire et plus " américaine ". Beaucoup de petits joggers... le Miami du pauvre un peu. Énorme mall... On en profite pour acheter des petits accessoire pour Stan pour faire dodo. Puis retour à l'auberge - BBQ...!!!! - On fait connaissance avec les personnes de l'Auberge. On prend conseils et note des expériences et endroits à visiter. Du coup, changement d'itinéraire, donc c'est que du positif - Le BBQ reste quand même l'atout majeur de la soirée quand même - On se couche enfin... après cette petite journée un peu fatigante.

En vrai je t'épargne les garagistes. Mais demander en espagnol. Ne rien comprendre à ce qu'ils te répondent, un qui dit non j'ai pas la pièce va là-bas. Tu vas là-bas. Puis rebelote, "J'ai pas la pièce. Vas voir mon pote là-bas". Avec la circulation, le stationnement impossible; je te jure en vrai les soldes -80% troisième démarque aux galeries Lafayette, c'est de la rigolade - Stan... je l'aime, c'est vrai... mais quand il est malade, j'aimerai bien parfois juste lui donner un doliprane. 

Le lendemain matin, petit dèj a l'auberge. Ça faisait longtemps ! Les produits frais comme les yaourts, le lait, etc...on a pas de frigo. Du coup c'est pas évident évident. Donc je suis content de pouvoir manger des petites choses fraîches - En vrai t'as l'impression je fais Koh Lanta.. - Une fois l'affaire terminée, nous voilà parti pour changer la poignée. Elle est arrivé de Santiago - On a économisé un aller/retour. Contents - Suite aux conseils des voyageurs de la veille, on se dirige vers Concón. Et c'est super mignon. Petites maisons, bord de mer, avec sable fin, dunes et surfeur - En vrai, on est sur des surfeurs chiliens. Loin du blond californien, cheveux longs et musclé ! Du coup... forcément... la blonde californienne n'est pas là non plus. Déception - mais en vrai, c'est plutôt chanmé. On est content que tout soit réglé. On prend le temps de bien ranger Stan. Depuis qu'on est parti de Santiago, on change et modifie plein de choses. On range pas forcément. C'est compliqué au départ de s'organiser et de prendre ses marques dans un espace aussi réduit. Premier repas ce soir, avec notre réchaud à gaz. Face à la mer. Coucher de soleil. Rencontre d'un couple de québécois, qui voyage depuis 7mois. On s'endort avec le bruit des vagues - et des ivrognes ou bouffeurs de cornichons qui jettent leurs bouteilles de verre dans la poubelle recyclage à côté. Passion - c'est plutôt agréable. Je commence à me détendre et apprécier de plus en plus.. on est bien loin de la France !.. vraiment bien !

PS : Je vous mets les liens internet de tout ces petits endroits à la prochaine connexion, celle que j’ai actuellement est très mauvaise ! A très vite, j’ai déjà pleins de choses a te raconter - En vrai c’est une folie…

[pchdo]

Holà l’internaute - Who’s Stan ?

J'ai une super nouvelle a t'annoncer... nous avons trouvé notre van - Alllller là - après plusieurs jours de recherche internet, nous décidons d'en visiter deux. Le premier est parfait. Rien à faire. Clef en main. À nous l'Amérique Latine... on est hyper déter' et les deux mecs qui le vendent nous racontent qu'ils l'ont complètement aménagé eux-mêmes. Le lit comme ci, les rangements comme ça, une cachette ici, la cuisine par-la. Ils en parlent avec passion. On est mega emballé. On discute du prix, mais on reste quand même sur nos gardes. On est pas les seuls sur le coup - Seum intersidéral en vrai... - mais on reste positif. 

Du coup, pour être certain d'avoir un véhicule nous en voyons un autre. Tout autre chose... le rêve de tout les globes-trotters, la Roll-Royce du van ; LE combi Volkswagen - Genre scoubidou... - Carrément moins aménagé que l'autre van qu'on a vu. Un lit sur un vieux mécanisme. Aucun rangement. Le petit date de 1985, donc tout est vieux et marche lentement mais le kiff est la !.. les deux mecs nous en parle avec tout autant de passion ! 

S'offre à nous deux possibilités. Départ clef en main ou réaménager un van, à notre sauce, comme ont pu le faire ceux qu'on a vu en premier. Ce qui nous tente de ouf. 

On réfléchit. Pour. Contre. Budget. Pratique. Mais rien y fait. Les deux ont leurs avantages et leurs inconvénients. C'est finalement un message de la première visite qui s'avère négative qui nous fera choisir.

S'enchaîne alors, tout ce qui est paperasse ( Voir article suivant) - et nous voilà alors heureux propriétaire de Stanislas - Mais tout le monde l'appelle Stan.. - On aménage tout ce qu'il faut à l'intérieur, un lit et une banquette. Dit comme ça, ça paraît simple. Mais il faut trouver du bois, le faire couper aux bonnes dimensions, trouver des vis, des boulons, une perceuse, une scie,... et bien sur tout ça sans parler espagnol et dans une ville qu'on ne connaît pas - On s'en est sorti... mais on a galéré sa mère... et les allers-retours chez Sodimac (Leroy Merlin local) bélin, je le connais par coeur le magasin - après avoir tout trouvé, tout ce dont nous avions besoin et on monte tout ça - L'histoire mon pote... - d'abord on utilise le transfo de la voiture qui est relié à la batterie pour percer le bois. Il nous lâche. Alors on va au parking du Airbnb qui offre seulement 4h pour les visiteurs, on monte notre lit. Fin de journée minuit et demi.  Le lendemain matin - Très très tôt le matin.... - on continu notre bordel. Il nous reste à trouver un matelas. Après trois jours de recherches sans relâche pour un matelas fin, type BZ qu'on peut plier pour mettre dans le van, tout les magasins de literie nous envoie chez leur concurrents. Mais aucun ne fait ce type de matelas. Ça sera finalement un futon japonais. Assez épais quand même mais qu'on peut plier en deux et qu'on adore - Le prix aussi... - Bref. On quitte ENFIN Santiago sur les chapeaux de roues direction Valparaiso. Les phares nous lâchent, on se retrouve à s'arrêter dans un petit village, Curacavi. On va passer notre première nuit dans le van. On s'arrête sur un espèce de lambeau de terre - Un bout de poussière... - débarque alors une petite dame. La joie de vivre est sur son visage. Elle nous demande alors si on compte dormir ici. Elle nous dit que c'est très dangereux. Et qu'il vaudrait mieux qu'on mette notre van dans sa cour - Pékin express... j'adore l'idée - On se retrouve donc dans sa cour. Petit coucher de soleil. Derrière sa maison un terrain de foot. C'est sublime. Pour notre première avec Stan, je rêvais pas mieux....

Sur les 10 jours qu'on a passé à Santiago, c'était principalement pour trouver un van. La ville en elle même n'est pas forcément folle, cela reste une capitale. Avec ses quartiers pauvres - Vraiment pauvres... c'est pas le 19eme qui est pauvre mais bobo - mais très bon marché et super vivant et ses quartiers riches - On est pas loin du 16eme effectivement mais c'est sans " Vue Eiffel Tower " - avec belles maison, voitures, super agréable à vivre. Mais on se fait chier. On y trouve vraiment tout - Sauf un BZ... va savoir pourquoi - et c'est plutôt cool. Contrairement à nos capitales européenne, je trouve qu'il n'y a pas grand chose à faire. Mais y a quand quelques petites choses qui ont retenu mon attention. 

- Pour boire un verre ;

Le Carmelita - 

Adr. : carmelita monjitas 844, Local 58 - Galeria Bahia

Prix : 2 500 - 4 000$CL

- Petit, simple.. Pas grand choix pour manger. Assiettes bien chargées. Pas ouf, ouf… Mais l’une des serveuses est Haïtienne et parle français. Sympa pour se rafraîchir.

Victorino - 

Adr. : José Victorino Lastarria 138

Prix : Pour deux personnes 28 000$CL

- Assez cher pour le quartier, mais les petits plats a partager sont super bon et très copieux. Avec une bière, ça fait un apéro assez conséquent pour la soirée. Vraiment cool.

  - Pour manger le midi ;

Mistika -

Adr. : Antonia Lopez de Bello 42, Bellavista, Santiago

Prix : 3 500$CL menu du midi

- Le décor en premier lieu. Tout droit sorti d’un film. Génialissime. Le street-art s’invite dans le resto lui-même. Les serveuses sont hyper cools. Une entrée, un plat, un dessert… vraiment génial. C’est l’endroit qu’on a le plus adoré. Le quartier de Bellavista y est pour beaucoup aussi !

Le quotidien - 

Adr. : Av. Vitacura 2727 | Las Condes, Santiago

Prix : Pour deux personnes 25 000$CL

- Non loin du Costanera Center, the big tour, quartier un peu plus chic que les autres, du coup carte un peu plus chic aussi. On est tombé dessus par hasard. Deux serveurs parlent français. Très bon, moins copieux que dans les autres restaurants, on dira que c’est plus raffiné et léché niveau cuisine et présentation.

- Une petite boutique ;

Kumen

Adr. : Constitución 211, Providencia

- Petite dame qui vend des produits locaux et Mapuches. Très gentille et avenante, nous avons trouvé cette boutique artisanal très coquette et pleine de bonne surprises. Très joliment aménagé et pleine de charme. 

Enfin pour vous régaler et manger sur le pouce pour moins de 2 000$CL, j’ai adoré manger leurs petits hot dog avec du guacamole, des tomates fraîches et toutes sortes de sauces à mettre à votre convenance - Ma chère Constance… -  Généralement vendus par deux accompagnés d’une boisson, pour un midi rapide et pas trop cher, c’est plutôt agréable. 

[pchdo]

Le petit conseil de la semaine

Après moultes recherches internet sur : Comment acheter une voiture au Chili ? - Autant te dire que j'y ai passé quelques heures ! - Je vais te faire un petit résumer hyper cool pour savoir, enfin, comment ça se déroule. Comment ça se passe et comment on procède en 2017 - Non parce que les articles qui date de 1998 relou ! - Je vais même faire mieux que te donner la procédure, je vais t'expliquer comment moi j'ai fais.. - Après je suis pas ta mère non plus quoi ! 

La recette pour obtenir un véhicule au Chili... 

Un RUT (Numéro de citoyen chilien). Tu peux l'obtenir sans même avoir de voiture. Je te conseille même de le faire dès ton arrivée au Chili. Pour les revendeurs pressés, si tu as déjà ton RUT, cela peut être un argument car cela peut prendre du temps à faire. 

- Te rendre au SII (Servicio de Impuestos Internos) qui se trouve à Padre Alonso de Ovalle à Santiago. Une fois sur place demander le formulaire F4415.1 Nous avons direct demandé à une personne qui nous a aidé. Une fois ce document en main, il faut le remplir - Ouais ils écrivent encore à la main ici. J'ai plus l'habitude non plus. 

- Ce qui m'amène à te dire qu'il te faudra un parrain - Sinon c'est trop facile ! - Un parrain c'est tout simplement une personne qui doit être chilienne et qui a donc forcément un RUT. En vrai, c'est juste pour avoir une adresse fixe au Chili et attester que t'es pas une canaille! Mais du coup, quand t'es comme un con... au milieu de cette ville, où tu connais personne ça peut très vite être un enfer. (attention parfois ils demandent même la présence de la dites personne, ça n'a pas été notre cas). Nous avons donc demandé à notre host airbnb qui a gentiment accepté d'être notre parrain. Faire attention que s'ils crament que c'est vraiment un inconnu ils vous refusent le papier. 

- Une fois le papier rempli, la photocopie en double de ton passeport et de celui de ton parrain, il te faudra aller chez le notaire - Y en autant que de Monop' à Paris ! - Pas de panique c'est pas la même qu'en France - En vrai ici c'est des machines à tampon - Petite précision sur l'administration Chilienne - Ils sont tout en mollesse de la fesse... - principalement ouvert de 9am à 2pm et fermé le samedi et dimanche - À côté la Poste, ils sont énervés sur le travail !

- Une fois vos tampons sur le formulaire.... go back au SII pour leur donner le tout. Et à partir de là - 2h après la queue bien sûr ! - vous obtenez votre RUT. En vrai, vu comme ça c'est rapide, mais ça peut prendre 3/4 jours voir plus si t'es mal organisé et si tu galères à trouver un parrain... 

Une voiture, c'est la deuxième étape ! À partir de maintenant, tant que tu n'as pas de voiture tu ne peux rien faire. Pour trouver une voiture il y a la masse de solutions. Personnellement je me suis mis sur le groupe Facebook - Français au Chili - j'ai aussi pas mal cherché sur - Voyage Forum - et j'ai aussi regardé sur le site - Chileotaus - Bon après t'es grand, tu prends ton ordi et tu cherches un peu ! 

Finaliser la vente, est donc la dernière - chiiiiiant - étapes à faire. Il faut te rendre, toi et la personne à qui tu achètes le van pour faire un transfert de propriétaire, chez le notaire - encore une fois ! - Ils peuvent être relou. Sur le fait que vous ne soyez pas chilien, ou que vos papiers ne soient pas à jour. Pas de problème. Tu changes de notaire - souviens toi, c'est comme Monop' - Une fois que tu as trouvé le bon... Tu as besoin de refaire tout les papiers suivants

- Padron

- Les antécédents du véhicule (amende,.. etc)

- Certificado de Revision Technica

- Certificado d'émission de gaz

- Permiso de Circulation

- Segurado 

- Ton passport

- RUT

- Une attestation de sortie du territoire signé par l’ancien propriétaire

Bien vérifier tout les papiers. Les dates. Les noms, prénoms et adresses sur les papiers et les numéros du véhicule. Le notaire signe. Le vendeur paie le notaire, et il te reste plus qu'à prendre une assurance internationale que l'on trouve assez facilement. Je suis allé chez Falabella, CMR - Bien demander une assurance " véhicule " - et voilà. 

En gros... il nous a fallu 6 jours pour faire tout ça. En sachant qu'il y avait un week-end - Que toute l'administration était donc fermée... Niquel Christel - et que nous avons dû attendre tout ce qui est révision et tout ça du van. Mais je vous assure qu'une fois dans votre maison roulante... tout ces petits moment sont oubliés ! 

C'était le petit conseil de la semaine pour obtenir un véhicule au Chili... 

A totbien les copains !

[pchdo]

Holà l’internaute

Et BAM ! Je suis arrivé Chili les Zigounettes !.. J'ai atterri à 9:04am précisément !  Après un petit départ en vitesse, parce que l'hôtesse à Paris m'a fait acheter des billets de bus, pour avoir une preuve que je quitterai bien le Chili avant les 90jours de visa touristique autorisé… Bah à l'immigration Chilienne, ils m'ont rien demandé ! J'ai perdu 20 balles ! C'est pas grave ! On sert les dents, et on va de l'avant - Aventurier de l'espace ! 

Comme j'ai pu te l'expliquer dans les articles précédents, je veux faire ce tour d’Amérique Latine en van, ce qui me servirait alors de logement ! Je me suis donc donné une dizaine de jours à Santiago. En attendant les démarches administratives pour obtenir le carrosse - Je te ferais un petit résumé du bordel - Je visite un peu et je m'amuse à tester notre matériel vidéos pour te faire des vidéos aux petits oignons - Un truc genre James Cameron… 

Sauf qu'on coule pas à la fin… enfin j'espère. 

J'ai donc pu voir le centre historique de Santiago, où se trouve notre AirBnb. Je t'avouerai que c'est pas une folie à première vue et puis finalement… La chose qui m'a choqué c'est que c'est assez sale, il y a beaucoup de petits vendeurs à la sauvette, et vraiment beaucoup de monde dans les rues, tout le temps à toute heure !  

Après une approche un peu craintive et méfiante, je me suis vite rendu compte que j'étais à Métropolitana, un quartier populaire de Santiago. Et finalement, une fois les préjugés envolés - Bah ouais, je suis français… on se refait pas ! - on se rend compte que les personnes sont accueillantes, très aimables, souriantes et contentes de partager des choses. L'avantage de ce quartier, c'est qu'il est plutôt bon marché… on mange pour pas grand chose ! Deux petits hot-dogs, guacamole, tomate en cube et sauce piquante et un fanta bien sucré, le tout pour 1 810pesos Chilien (2€50). 

Ces petits vendeurs à la sauvette, vendent tout et n'importe quoi ! Du chargeur d'iPhone, aux écouteurs, en passant par des câbles en tout genre, des agrafeuses faisant office de machine à coudre, des tendeurs, mais aussi beaucoup de jus de fruits frais, souvent du jus d'orange et grenade, et beaucoup de petites brochettes !

Le soir je suis allé dîner dans un resto conseillé par le Guide du Routard. Dans le quartier de Lastarria… Nous avons pris une énorme chorillada, un mélange de crevette, bœuf, olive, chorizo, poulet et frite. Malgré la description, c'était délicieux et très copieux. Ainsi qu'un sandwich végétarien - On fait quand même attention à notre ligne… y a les plages brésiliennes qui nous attendent - et deux bières. Petit repas vraiment très bon.. Nous nous en sommes sorti pour 28 000pesos Chilien (39€). Ce qui fait quand même très cher comparé au quartier du centre historique ou de métropolitana. 

Pour le moment nous mettons en stand bye les visites et la découverte de la ville pour nous concentré sur la recherche du van !  

Je vous écris très vite ! 

À totbien les copains.

[pchdo]

Holà l’internaute

Je vais t'expliquer rapidement pourquoi l'Amérique Latine et mon projet - Hyper sympa !

           Premièrement, commençons par le commencement… l'un de mes Disneys préféré c'est Kuzco.. le Lama - Une salade de pomme de terre - donc qui dit Lama, dit Pérou ! Qui dit Pérou dit… Machu Picchu ! Et à force de voir ce petit bout de montagne et ses architectures chelou sur mon Instagram, Facebook, internet… je me suis dit que moi aussi je voulais aller voir cette petite montagne de mes propres yeux ! C'en est devenu une obsession. Et petit à petit je me suis intéressé au Pérou en général. Puis au Chili, l'Argentine, la Bolivie et finalement à l'Amérique Latine toute entière. Le désert de sel, les montagnes avec les cordillères des Andes, les volcans actifs, les icebergs d'Ushuaïa, le bon vin chilien, la bonne viande d'Argentine, le surf brésilien ! Bref… je me suis dit que tant qu'à traverser l'océan autant y aller franchement ! 

  Ma première passion, tu l'auras deviné avec Disney, c'est le cinéma - Hyper original - du coup après une école et un stage, j'ai réussi à y travailler… bon… pour la petite lucarne seulement - Bravo Pignon - et principalement sur des émissions de divertissement - Oh ça va hein !… 

Je me suis donc dis… ou redit, tant qu'à traverser l'océan autant y aller franchement MAIS… avec une caméra ! 

             Merci ! 

  Mon but étant de te faire découvrir un max de choses, un max d'endroits super cool, d'échanger avec toi sur les bons plans que j'aurai trouvé pour que tu puisses, à ton tour, aller faire un tour à dos de Lama - Sans te faire cracher dessus ! - Te dire un peu quel restaurant m'a plu ou pas, quel bar, quelle boite, quel camping, quel hôtel - quel bar à p… - bref… tout ce que je trouverai d'intéressant à partager avec toi, petit internaute. Tu trouveras toute les infos sur ce blog, mais en image animé aussi via mes vidéos - Je suis pas venu ici pour souffrir ok ?.

                    La Chaîne YouTube.

                  Le Instagram.

                  Le SnapChat - PCHDO

                  Le Blog.

      À tôtbien les copains ! 

[pchdo]

Hola l’internaute

Après plusieurs destinations et voyages tamponnés dans mon passport au cours de ces dernières années, je me suis mis en tête de faire le tour de l’Amérique Latine. P’tre ça va être bien, p’tre ça va être nul ! Inchallah.

  C’est ici que je te raconterai ma vie et te donnerai les éventuels adresses et bons plans que j’ai rencontré lors de mon trip. Ca sera un petit peu notre journal intime et notre jardin secret - Autant te dire les choses tout de suite, j’écrirai ces petites pages blanches et vierges… tel de vrai lettres d’amour.

    Tu vois ce que je veux dire ?

  ___________

    Du coup… Pour ce petit week-end road trip j'ai eu besoin :

              - Du vaccin contre la rage

            - Du vaccin hépatite A

            - Du vaccin typhoïde

            - Du vaccin fièvre jaune

  Hyper sympa ce petit cocktail. À consommer en 3 semaines, donc je te conseil de t’y prendre a l’avance. Et surtout de bien économiser  le tout m’a couté 320€

              - D’un visa PVT Argentin

  Etant donné que je pars pour une longue durée, 6mois si tout se passe bien, ma tirelire étant approximative – T’es un aventurier de l’espace ou tu l’es pas ma gueule – j’ai opté pour  cette petite option. Ce visa me permet de travailler pour une durée d’un an sur le territoire argentin si l’envie me prend – ou que je suis en galère sa mère -. Ce visa n’est en aucun cas obligatoire pour entrer sur le territoire Argentin. Il n’y a d’ailleurs besoin d’aucun visa pour les pays de l’Amérique latine. Pour plus d’infos sur le super visa – PVT Argentin

              - D’un billet d’avion aller/retour

  Forcément…. J’y vais pas en vélo – Y a l’océan au milieu… ! – Je suis passé par une agence de voyage, ce qui me permets de pouvoir, en cas de changement de dates de retour, ou d’un éventuel gros problème, d’avoir à faire à une personne réel, plutôt que de passer des heures à écouter les musiques d’attente de compagnies aériennes en tout genre. Un certain luxe – Approximative la tirelire, je te l’ai déjà dit – qui, je pense n’est pas négligeable. Mon agence de voyage

              - D’une assurance tour du monde

  Ok, ca va tu te détends, je sais que l’Amérique Latine c’est pas le tour du monde… Mais, comme je change de pays tout au long de mon voyage, c’est considéré comme tel. Cette assurance est obligatoire a partir du moment ou tu prends un visa, mais si t’es un aventurier de l’espace plus plus – ou que t’es blindé de ouf… – et que tu ne prends pas l’option visa, personne ne t’oblige de la prendre, mais elle est fortement conseillé.

Pour plus d’info sur l’assurance que j’ai prise – MHS International

               - D’un appareil photo et Osmo +

  Si t’as pas les reins de lire tout mon bordel, tu peux suivre aussi mes aventures par vidéo. Pour cela, je me suis un petit peu équipé… – A tout moment tu pars avec un appareil photo jetable, ca marche aussi - J’ai fais l’acquisition d’un Panasonic LX100 ainsi qu’un Osmo +.  J’essaierai de vous faire découvrir un maximum de lieux et de cultures, de personnes et petits bon plans. Tout ca bien sur dans la bonne humeur, et la joie de vivre. Pour l’équipement photo/vidéo - l'Appareil photo et l'Osmo +

              - D’une réservation airbnb

  L’achat d’un van est prévu au programme, mais avant de sillonner les routes à bord de la batmobile – Ca sera plutôt la turevoi de scoubidou en vrai – il faut trouver l’engin. Je me suis donné 10jours. En attendant donc de trouver ma coquille d’escargot, je me pose tranquille dans un petit airbnb 10 jours…

  Bon en gros, j’ai déjà dépensé la masse de tune avant de partir. 3 500€ tout compris. Mais en vrai t’as pas le choix - fait pas ta pince - y a un moment donné faut mettre la main au porte monnaie – Expression de mon père, 1983 - On fera des économies plus tard. Sécurité et confort matériel avant tout, on jouera à l’aventurier de l’espace une fois sur place.

    Départ prévu le 21 mars, encore quelques petits détails à régler. Tout ce qui est valise, sac de rando & paperasse de la vie en France. J’espère te faire rêver, j’espère que tu vas kiffer avec moi, et j’espère surtout que le partage de mon expérience te donnera envie de faire la même chose.

    A tôtbien les copains !