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disquaire · 7 years ago
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ON A RENCONTRÉ : S3A (Sampling As An Art)
27/01 - LE PLATEAU MONT-ROYAL - MONTREAL
- Tabernak! Nous voici de retour avec un nouvel épisode “On a rencontré”, on le sait, ça vous a manqué, tout autant que nous ! Une partie de notre krew a monté la tente à Montréal, chez les cousins, et il faut dire que la scène électro n’est pas des moindre. Avec un peu plus de 30 clubs à son actif, des événements en-veux-tu en-voilà et une invasion de festivals en tout genre l’été, Montréal est une ville qui bouge, et qui fait les choses bien. Cerise sur le gâteau, nous avons retrouvé sur place nos confrères du label Kizi Garden Records qui ont eu l’occasion de booker notre père spirituel à tous, S3A, ancien résident de la Concrete et grand adepte de la house, french touch oblige. En passant par Philip Glass, Motor City Drum Ensemble, Chez Damier et même France Gall, l’artiste nous dévoile ses inspirations... et sa vision sur le monde musical d’aujourd’hui. 
Action!
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Le Disquaire : Salut S3A, bienvenue à Montréal! Comment tu te sens?
S3A : Bonsoir ! Il neige dehors, -14°C c’est la fête ! 
LD : On t’avait prévenu, le Québéc hivernal c’est une autre paire de manche! Tu nous disais que ce n’était pas la première fois que tu venais outre-atlantique? 
S3A : Ouais, non, j’étais venu à la Bacchanale, on avait fait Salon Daomé aussi, ça s’était super bien passé, on avait passé une très belle soirée. J’étais pas prévu pour passer autant de temps mais, au final, j’ai joué presque toute la soirée. C’était vraiment un bon souvenir, le club était cool, les gens super sympa : expérience au top.
LD : Excellent. Tu sentais les gens réceptifs? 
S3A : Absolument, j’ai pas eu longtemps à me chercher si tu veux. Il y a des endroits où tu as plus besoin de chercher les gens, jauger le public, tenter des choses, mais à Montréal c’était assez naturel, super agréable. 
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LD : La scène se développe de plus en plus ici, ça se sent. On va faire un petit flashback, d’où te vient cet amour pour la musique? 
S3A : Mon père je pense. J’ai été élevé dans le rock progressif, jazz, rhythm & blues - le “vrai” R&B je veux dire, pas le récent que nous avons aujourd’hui. Puis après j’ai croisé mon truc directement dans les 90′s avec la techno à l’époque et plus particulièrement la rave anglaise. C’était une musique décérébrée, festive, exactement ce que je voulais. J’avais 13 ans, et j’avais besoin de me défouler. C’est un truc qui m’allait très très bien à l’époque - et qui me va toujours d’ailleurs. 
LD : D’où te vient ce nom de scène, S3A (Sampling As An Art)?
S3A : De Marc Leclerc, alias Akufen, un mec qui compte beaucoup pour moi en terme de musique. Un jour, je suis allé le voir au nouveau Casino à Paris, ça devait être en 2002. Et je me rappelle, il avait un t-shirt orange avec marqué en blanc “Art of Sampling”. Et moi j’ai toujours aimé les comparaisons à l’anglaise “As Something...”. Du coup, je l’ai adopté en créant l’acronyme S3A, c’est resté depuis, ça me correspond assez bien. 
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LD : Une belle histoire plutôt originale. Côté inspiration, quel est ton secret? As-tu des mimiques particulières quand tu dig des pépites? 
S3A : Alors, ouais. Quand j’ai commencé le projet, je prenais tout ce qui était funk des années 74-79 et le rythmique comme la disco entre 79 et 82. Après, au fur et à mesure, le son change, il devient numérique et c’est moins authentique. C’est pas du tout la même vibe, j’aime moins, et je préfère conserver cet aspect authentique. 
LD : J’ai vu que tu avais fait un edit de France Gall, tu es un amateur de pop française 80′s? 
S3A : L’edit de France Gall c’était un peu spécial. J’ai fait ça au Sucre pour Radio Nova, j’étais content de la faire. A la mort de France Gall, je me suis dit “c’est quand même bête, j’ai toujours dit que j’aimais bien ce qu’il faisait Berger” (Michel de son prénom, nldr). J’ai réécouté Starmania avec Besoin d’Amour et, pour moi, elle manquait de patate. Je l’ai travaillé super rapidement, en 2 heures à l’hôtel, sans analogique comme je fais d’habitude. Le but était de le passer le soir même, ça aurait le mérite d’être retravaillé mais je suis content de l’avoir fait.  J’aime beaucoup ce qu’écrivait Berger en général. Quand tu regardes ce qu’il pouvait produire en 3 semaines... Pour moi c’était une façon de lui rendre hommage.
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LD : Bien joué, ça rend super bien, et on a vu les foules s’extasier au Sucre ! Qu’est-ce qu’on peut trouver dans ta collection de vinyles?
S3A : Vraiment plein de choses ! J’apprécie beaucoup le rock progressif, le jazz, un peu de musique brésilienne et le reste de la house, un peu quand même ! (rires) Par contre, je n’ai pas un disque tant que je ne l’ai pas en vinyl. Tout ce que j’ai en vinyl, je me numérise presque directement une fois à la maison.  Pour reparler de ma collec’, je suis pas super spécialisé. Aujourd’hui, je trouve qu’être spécialisé, c’est perdre du temps. La vie est trop plurielle, il y a trop de belles choses à choper à droite à gauche pour uniquement se confiner dans un style. Tu peux pas juste aimer la bière blonde, je ne suis pas comme ces DJ monostyles et hyper spécialisés. J’ai besoin de jouer autre chose. 
LD : Un vrai puriste, c’est ce qu’on aime. Quel type de son aurais-tu aimé produire?
S3A : Que j’aurais aimé produire? Raw Cuts 6, de MCDE, dans son premier album. Ca m’a foutu le feu. C’est le genre de son qui a contribué à la naissance de S3A. Il y a eu un espèce de combo entre l’EP de MCDE et un dîner avec Chez Damier, qui voyait bien que j’étais en train de marmonner mon truc et que j’arrivais pas à avancer. Je voulais un truc en plus, un autre projet, puis il m’a dit “Don’t try to be the red point for the red room. Be the white point in the white room. Be a different point by yourself.” 
LD : Quel est ton son du moment? Tu nous parlais de rock à l’ancienne, est-ce que tu restes authentique ou tu surfes plutôt sur la nouvelle vague? 
S3A : Je vais avoir besoin de plusieurs secondes... Après il y a ce que je peux mettre sur un dancefloor, et ce que je peux mettre en soirée, qui sont pour moi deux choses bien différentes. Je peux pas me permettre les mêmes choses, à moins d’avoir les gens vraiment dans la poche, mais c’est infaisable sur 2 heures de set - ça sera plutôt sur 3 ou 4 heures.  Alors, je vais te parler de Marc Leclerc, avec Akufen ou Horror Inc, c’est un artiste que j’ai souvent dans les oreilles. Le bon juste mélange entre notes et musique électronique, c’est même ce que je recherche à faire avec S3A, et mon album sera comme ça.
🎙“TU PEUX PAS JUSTE AIMER LA BIERE BLONDE, IL Y A TELLEMENT D’AUTRES CHOIX. JE NE SUIS PAS COMME CES DJ MONOSTYLES ET HYPER SPECIALISES.” S3A
LD : Sur le même sujet, tu te sens inspiré par Philip Glass, étant donné que tu es un grand fan?
S3A : Ah bah oui, je suis ultra ouf de ce mec. Tout a commencé en 1993 lorsque j’ai entendu la musique du film Candyman, dont Philip Glass avait fait la BO. On était en famille, et les quelques notes de piano m’ont absolument transporté. Ca m’a particulièrement touché, je ne comprenais pas pourquoi j’avais autant aimé ce film là. Et un autre jour, j’entends une autre musique dans un autre film, c’était le Truman Show, la musique de fin. Et là, je me dis “c’est marrant, ça y ressemble”. J’ai ensuite fait le lien et je me suis bouffé tous ce qu’il a pu produire, des BO aux opéras. Ca m’a vraiment pété à la tronche lorsque Aphex Twin a fait le remix de Philip Glass et je me suis dit “bah voilà, comme quoi, j’étais pas fou!”. Je suis un grand fan de musique d’ambiance, de film. Ca tire sur les cordes sentimentales et les émotions musicales, c’est du génie. 
🎙“JE SUIS PAS UN GROS DIGGER, LE GENRE DE MEC A PASSER 8 HEURES POUR UN VINYL. SI C’EST RESTÉ DANS LES BACS, C’EST QU’IL Y A UNE RAISON AUSSI. C’EST PAS PARCE QUE LE MORCEAU EST RARE QUE C’EST FORCÉMENT BIEN.” S3A
LD : Super cool. Et la suite de tes projets? En commençant par une date à Montréal demain?  
S3A : Yes, date à Montréal demain avec l’équipe de Kizi Garden. Après il y a un Eureka (label japonais, nldr) qui va sortir bientôt. Un nouveau label appelé LionZoo orchestré par Paolo Valentino, puis un S3A Records qui va arriver. Quelques projets par an c’est bien, il ne faut pas en abuser. J’avais fait 6 projets en une année et c’était pas assez raréfié, pas qualitatif. J’essaie d’avoir un certain format quand je joue mais aussi d’être détaché. Si je veux faire un morceau à contre pied, je le ferai, pour sortir un peu du moule. 
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disquaire · 7 years ago
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ON A TESTÉ : INNERVISIONS by LEAVE US LOST
25.11 /  OPEN STUDIOS - VANCOUVER, BC
3 artists - 3 bloggers - 1 million of shivers
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Depuis quelques mois, une partie de notre crew a décidé de partir à la découverte de l’outre-Atlantique, de l’autre côté du globe, plus précisément à l’ouest canadien. Après quelques expériences enrichissantes, nous avons amerri à Vancouver, plus connue pour les JO de 2010 que pour son univers techno. Bien heureusement, nous avons sympathisé avec les bons gars de Leave Us Lost, l’un des organisateurs les plus influents de la ville, pour nous offrir une prestation d’un haut standing. On vous raconte, english please.
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Few times after Chris Liebing coming, we felt this city was increasing its techno skills, over and over, for the best fanatics pleasure. Indeed, the west canadian is better known for its landscapes, mixing mountain & ocean to offer you a magnificent magic nature, and we love that. But, on our days, the weather begin to let place to techno world, which titillate Vancouver and its surroundings. Each year for 5 years, Leave Us Lost organize a fabulous deep house event named YVR. All summer, sunny vibes, nice place and good people. We told you these guys rocks ! 
Back to the basics, Leave Us Lost invited us to their prestigious party Leave Us Lost presents Jon Charnis. A memorable night in a fantastic place with good people. Le Disquaire team relate it. 
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The moon is shining, 10.25pm on the watch, we are chill in the no man’s land. We walk in a wasteland area of Vancouver, far away from the downtown activity, what it keeps a real destruction for the next. And that’s what happened. 
Just arrived on place, Open Studios looks mystic from the outside. We can’t wait to see what was happening on it. Time to go inside. Firstly, we get a friendly approach with the guards, who appears more like techno lovers than happiness remover, what we really appreciated. Now, a ‘Z’ stair is erected in front of us. We know it, this is the moment, the debacle is going to start after the first step walked. We begin to heard the sound, the sound of moving. We keep going forward, step by step, with an irresistible feeling to get up and feel the vibes. Action! Here we are, we check the tickets and thank the organisation to create this kind of magic event, and we go on the dancefloor. The venue appears magic. Little and friendly, volcano lights, and an excitation smell. By going everywhere in the venue, we felt that the sound was really well calibrated, one of the best of the city, our ears agreed. 
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Derrick Vnuk is playing and directly let us the power to feel the bass. We recognized his style and good melody, that’s sure cause we already saw him in YVR parties and on 1st Chris Liebing part. This dude knows the rules, he was transported us to and other planet, close to the Innervisions planet. It was perfect to fit with the next. His bass were absorbing, mixed with a bewitching melody, matched with a happy mood. You understood it, our feet were dancing alone. And that’s was only the beginning.
People began to come, party mood was fantastic, the show started ! And it was without . Jon Charnis was here, preparing his equipment, ready to release all of his energy. And that’s what he did. Bass were up, psychic rhythmic, high-pitched mixed with mind-blowing melody and low bass. A really good Innervisions touch, inspired from Recondite and Konstantin Sibold with his own touch. Genius. What happened next is really hard to define with words, that’s a genuine universe, in which you are transported until the infinity. Each drop shoot out in an other dimension, and they Leave Us Lost. Each melody is pushing you forward, away from reality, and you are in a real dream coming true. People feels it, everybody dance with a smile until the ears, and the mood can’t be better like that. That was magic, one of our best parties since we are here, and not the last ! 
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We really want to that you these genius friends from Leave Us Lost to let us lost each time we come feel their parties. They really know how its works, make it best, with always a good mood and a pleasure to offer. We really want them to increase their work, it really worth it, and close to Europe level. Special thanks to Open Studios which is surely the best venue of Vancouver, and Jon Charnis, Derrick Vnuk, and all people presents this night. Peace & bass. 
One love, Le Disquaire
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disquaire · 7 years ago
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ON A RENCONTRÉ : NO QUANTIZE
23/07 - COURS MIRABEAU - AIX-EN-PROVENCE
- Cocorico! Comme nous vous l’annoncions le mois dernier, nous avons lancé la rubrique “On a rencontré” pour mettre en lumière les talents français de demain. Pour cette 2ème édition, nous avons rencontré l’artiste No Quantize dans sa ville natale pour découvrir son parcours, ses projets, et la préparation de son premier album Bird Syndrome. Here we go!
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(No Quantize - Bird Syndrome _ work in progress)
Le Disquaire : Salut No Quantize, ravi de te revoir ! Comment vas-tu?
No Quantize : Au top, je suis en train de finaliser mon lancement d’album qui devrait voir le jour d’ici peu.
LD : C’est une très bonne nouvelle que tu nous annonces, on a hâte de voir ça! On va commencer par le commencement, qui es-tu? 
NQ : Très bonne question ! (rires) Je me prénomme Sylvain Bremond, 25 ans, musicien et producteur, basé à Aix-en-Provence dans les Bouches du Rhône. 
LD : On connaît bien la ville, on peut dire que tu es bien loti ! Parle-nous un peu de ce nom d’artiste original... 
NQ : Je suis pas trop mal, c’est vrai ! No Quantize, bonne question. Avant, je me nommais “Sylou” en tant qu'artiste. Tous mes potes me connaissent et m'appellent sous ce nom. À la base, c'était le petit nom que ma mère et ma grand mère me donnaient enfant ! Mais passé un temps, je voulais un autre nom plus original et moins personnel qu'un surnom. Et c'est sans vraiment chercher que l'année dernière "No Quantize" m'est tombé dessus comme une évidence : "Quantize" signifie quantification, qui en jargon de production est le nom d'une fonction qui remet chaque note jouée sur une machine, bien précisément à sa place pour palier aux fautes rythmiques et "gagner du temps". Hors, je suis rapidement devenu fan du procédé, ce grâce à JayDee, Flying Lotus (et j'en passe...). Ca laisse une empreinte humaine sur une machine, à savoir toutes les minces fautes que la pâte humaine produit, rend un toucher plus naturel. Et voir même, progressiste, dans le sens où les fautes de grooves accentuées ont mené jusqu'à ce qu'on appelle aujourd'hui le "Slug", une forme de groove très abusive qui me dévisse la nuque ! Et qui plait fortement aux danseurs moderne de Hip Hop. No quantize, c'est aussi pour moi une forme philosophique qui me parle bien, d'assumer pleinement ses goûts et de pas vouloir forcément plaire, mais mettre notre coeur et nos envies au profit de nos convictions. 
🎙 “Je suis un audiophile et je raffole des vieilles bécanes.”
No Quantize
LD : Des références, du vécu, une réflexion... On voit que ton blaz t’évoque une multitude de choses. Maintenant que nous connaissons ta seconde peau, raconte nous ton parcours musical? 
NQ : J'ai débuté dans la musique à la batterie à l'âge de 10 ans, poursuivi mon cursus d'apprentissage musical dans plusieurs écoles de musique du Vaucluse, en Jazz, musiques actuelles, en jouant parallèlement dans divers groupes musicaux aux styles tous différents jusqu'à mes 20 ans. Année durant laquelle j'ai rompue momentanément mes liens avec la batterie et me suis penché sur la culture du vinyle, puis des boites à rythme et diverses machines et séquenceurs, avec lesquelles j'ai débuté la production, en abordant la maitrise des techniques liées au Hip-Hop. Je m'inspire énormément des compositions françaises, telles que celles de la Fonky Family, d'IAM, Carré Rouge, Mani Deiz, Goomar, Creestal ... Ainsi que celle des US, allant des productions de Wu-Tang Clan, Dj Premier, Lewis Parker, en passant par J Dilla, Madlib, Flying Lotus, Kev Brown, CM Jones ... Chemin faisant, et me sensibilisant toujours plus aux musiques de tous horizons, le Trip-Hop est venu entre mes mains comme une évidence. Très tôt Bonobo vint faire résonner pendant mon adolescence, l'envie de me diriger vers ces orchestrations aux outils largement divers. S'en suivirent des artistes tels que Shlohmo, Shigeto, Quantic, Morcheeba, Kaytranada. 
LD : On sent l’expérience que tu as acquis en traversant de nombreux sentiers avant de trouver ton chemin fructueux ! Ces noms nous parlent aussi beaucoup, tu ne t’es pas inspiré des moins talentueux. Qu’en est-il de ton crew, ton entourage?
NQ : Mon entourage.... il est large ! J'évolue dans un milieu jazz, celui du rock, du Hip Hop aussi. J'ai un trio de Jazz dans lequel je suis batteur, DJ et producteur de 2 groupes de Hip Hop aixois (La Connaixion) et Marseillais (RPF) et batteur dans un groupe de surf rock/psyché avec les talentueux Julien Amiel, Rémi Bernard et Franck Curatalo. Je suis donc entouré de musiciens et de producteurs d'horizons et d'influences fortement diverses, mais aussi de graphistes, street artistes, vidéastes. A ce sujet, je pense à Lucile Martin, talentueuse graphiste/artiste qui design tout le projet en vinyle et CD, qui a réalisé une cover absolument superbe. Je pense aussi à Arthur Hennequin (Meloman Prod.) et Benjamin Fay (Premier oeil), qui sont deux vidéastes et producteurs de talent. Mais pour revenir à la musique, je pense au poto Saligo avec qui on pond un morceau pour mon album ces jours-ci. C'est un producteur et scratcheur de Strasbourg très talentueux et qui voit loin devant, acolyte de Goomar et Dj de Davodka. Je pense à Appolonie, de son prénom Polly, une chanteuse franco-anglaise qui vit à Londres, elle chante Jazz, RnB moderne et bien d'autres styles, avec je ne sais combien de formations musicales autour d'elle ! On a fait un morceau ensemble justement pour Bird Syndrome. Je pense à Fouch le Mot-Dit, un chanteur à texte, grooveur de première qui a fait ses armes dans le rap et qui s'accompagne au clavier dans un trio et un big band funk/jungle/jazz. Je pense à tous mes rappeurs de marseille, du centre ville aux quartiers suburbains, Les Sales Gosses, RPF, FPA, Dj DJEL, Tous Salopards, Anone (Cloch'Art).... avec qui l'emulation collective est d'une effervescence infinie. Je pense au Gala Swing Quartet, un groupe de swing/jazz manouche d'Aix en provence, pour qui j'ai prit le son de leur 3 ème album cette année ("Erreur au wagon bar"), composé de deux guitaristes Tom Valdman et Alexis Desmarais, un violoniste nommé Gaspard Doussiere et Alexandre Florentiny à la basse. Ce dernier avec qui je feature un morceau dans l'album, j'ai rarement rencontré une personne aussi largement cultivé et curieux en musique. Ce type est un vrai couteau Suisse et musicien de talent. Et évidement tous mes potes proches avec qui on ne cesse de faire du son ensemble depuis mes premières production et groupes, qu'ils soient musiciens amateurs, pros ou confirmés, ou absolument pas musiciens. Beaucoup m'apportent énormément dans ma musique, surtout les mélomanes et audiophiles qui m'ont diversifié de manière cruciale. Je pense à Manu Lepine, guitariste manouche d'un potentiel infini, à ma Lucie B. (Loux), Bob et Lalou "Les Couzs", à Adrien Mesples (DJ Ango), Titou, à Anone (Cloch'art), Eugénie B., Tristan dit l'Abbé, super producteur et audiophile, à Clément Serre (Syndicat du Chrome), Felix Beebop, Marie LP, Nathan LL (Jazz Jimi Jazz / The Merry Pranksters), et j'en passe tellement d'autres... la liste est infinie. Quelques uns se retrouveront aussi dans Bird Syndrome, l'album que je suis en train de sortir. 
LD : Sacré crew, on peut te considérer comme un professionnel ! On sait que tu prépares un album qui s’annonce tonitruant. Du temps qu’il soit de sortie, as-tu d’autres projets en tête? 
NQ : Je n’irai pas jusque là mais je suis bien entouré, oui ! (rires) Je compte continuer à mélanger les pinceaux entre tous mes acteurs et styles de musiques préférés, du moins ce que je maitrise et cherche à maitriser. Beaucoup de nouveaux groupes sortent chaque jours et c'est une bénédiction, le monde de la musique est en perpétuelle expansion, et je compte bien y participer en créant un maximum, et en réalisant pleins de projet musicaux aussi différents les uns des autres.
LD : Véridique ! Le monde musical ne cesse de se développer dans de nombreux styles différents, c’est bien pour ça que nous en sommes fanatiques. Partons sur une question originale, quel est ton objet musical favori? 
NQ : Question difficile, pas évident de faire un choix ! Mais puisqu'il le faut, je dirais le vinyle. Raison pour laquelle je sors aussi cet album sur ce support. Ma grand-mère, ma mère et mon père furent les premiers à m'y pousser, jeter l'oreille et comprendre sa subtilité, ce sont aussi eux qui m'ont poussé à foncer dans la musique. Mon grand frère a pris le relais puisqu’il s’investit aussi à fond dans le projet. Je sais vers qui me tourner quand j’aurais besoin d’un manager ! (rires) Je dois beaucoup à ma grand mère, elle a créé en moi cette passion pour le vinyle qui m'a envoyé dans tous les styles du monde. Grâce au vinyl, on a pu échanger sur toutes nos connaissances en musique. Elle a pu découvrir et adorer Flying Lotus par exemple, elle m'a souvent scotché et pour le coup rendu de plus en plus curieux musicalement ! Et pour moi aujourd'hui, creuser des bacs, c'est comme se retrouver au beau milieu d'un marché de producteurs, avec toutes les denrées possibles et imaginables, je suis comme un gamin dans un shop de disque. On a tendance à tout entendre concernant la comparaison entre le vinyle et le reste... aucune comparaison n'est possible, chaque support possède ses avantages et ce n'est qu'une question de goût. Je suis un audiophile et je raffole des vieilles bécanes. Pour faire de la musique et pour l'écouter, c’est un parti pris.
LD :  Nous raffolons tout autant de ces bonnes vieilles bécanes ! Une dernière question pour la route, et pas des plus minimes. Dans quel festival rêverais-tu de jouer? 
NQ : Le Celebration Days Festival, sans hésitation ! Pour moi le meilleur festival du monde ! (rires) C'est un "petit" festival, bien qu'il grandisse chaque année grâce à son excellente prestation. Situé en Picardie, au beau milieu d'une forêt à Cernoy, près de Clermont de l'Oise. Il a été monté à la base il y a une dizaine d'année par des copains de là-bas. Ils ont juste fait une sorte de "Tribute to Woodstock" dans le jardin d'un pote, et en 10 ans ça s'est transformé en un festival d'une grande finesse, attirant plus de 2000 personnes chaque année, avec des programmations souvent peu connues du grand public, mais d'un talent incroyable. Je peux pas te dire combien d'artistes j'y ai découvert, mais cette année par exemple, Radio Moscow vient jouer chez eux ! Petit à petit le CDF fait son nid. Ce sont 3 jours de musique et de paix, folklore garantie. Et je compte bien y jouer avec mon groupe de psyché l'an prochain !
LD : On ne connaissait pas ce petit coin de paradis, merci pour l’info, on s’y rendra avec plaisir ! On te souhaite de la réussite pour la suite de tes projets qui s’annoncent déjà bien lancés, à bientôt amigo !
🎉  Nous sommes super fiers d’avoir vu le projet crowdfunding de No Quantize atteindre son objectif, et c’est grâce à vous !  En préparation et bientôt dans les backs : un album, des vinyles, un clip et pourquoi pas une tournée nationale? http://bit.ly/2v5zayr
A très bientôt pour une nouvelle édition “On a rencontré”.
iHasta luego!
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disquaire · 7 years ago
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On a rencontré : Pad’Blaz
27/06 - CANAL ST. MARTIN - PARIS
- Après quelques temps de réflexion, nous sommes fiers de vous présenter notre nouvelle rubrique “On a rencontré”, basée sur la rencontre d’un jeune artiste électro de la scène française. Pour lancer les hostilités, nous avons choisis de nous tourner vers l’un de nos potes, magicien de l’électro-groovy, Pad’Blaz ! Nous l’avons croisé aux abords du Canal St-Martin, le temps de lui poser quelques interrogations musicales... Here we go!
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Le Disquaire : Salut vieux, comment vas-tu?
Pad’Blaz : Super bien, je suis de passage sur Paris pour finaliser mon EP, ça fait plaisir de vous voir !
LD : Tout pareil ! D’ailleurs on profite de te voir pour lancer la 1ère interview de notre nouvelle rubrique “On a rencontré”. On espère que ça te fait chaud au coeur ! PB : Oui, c’est une belle idée. J’espère que ça va lancer ma carrière ! (rires)
LD : On va parler un peu histoire, tu composes depuis quand? PB : Ça doit maintenant faire 5 ans que je compose ma musique, j’ai commencé par produire du hip-hop avec une petite MPC 500, une pédale loop et ma guitare dans ma chambre puis je suis passé à la MAO (Musique Assistée par Ordinateur nldr) avec logic pro, pro tools et maintenant Ableton Live qui me donne une liberté de créer assez importante (pour ne pas dire illimitée). C’est surtout une question de connaissance et de matériel maintenant, pour l’instant j’utilise une Ableton Push, un Clavier Alesis V49 et ma gratte qui m’accompagne n’importe où. J’ai tout un attirail de plug qui me servent à mixer et masteriser mes projets moi-même.
LD : On voit que tu es en place niveau technique. Tu disais avoir commencé par produire du hip-hop mais tu puises également des samples aussi bien de l’univers groove et trap. D’où vient cette créativité?
PB : Je dirais du voyage, j’ai pas mal bougé ces derniers temps et j’ai rencontré pleins de gens d’horizons complètement différents, ça m’a donné une autre vision de la vie mais aussi une autre perception de la musique. Sachant que j’ai bossé mon projet entre Paris, Bruxelles, Toulon et Bordeaux, je pense que le lieu influence beaucoup ma musique, je garde mon son mais je transmets des émotions différentes. Je me suis beaucoup forcé aussi, l’inspiration ne vient pas toujours toute seule et il m’a fallut parfois enchainer les sessions non productives. Je me force à faire 1 ou 2 heures de musique par jour, ça me permet de m’exercer et aussi de trouver des idées qui ne sont pas utilisables sur le coup. Quand j’y reviens plus tard et avec un nouvel oeil, j’arrive à en faire quelque chose de concret.
LD : L’art de créer et moduler pour arriver à l’accord parfait. D'où vient cette passion pour le son?
PB : Franchement, je ne sais pas ! (rires) j’ai toujours eu ça en moi, j’ai toujours bougé la tête quand il y avait de la musique et j’ai aussi toujours voulu savoir comment tout ces artistes faisait pour composer un morceau... Ca m’a toujours fasciné. Il y a aussi mes parents, ils écoutent de tout et sont très ouvert d’esprit, du classique au metal, du trip-hop au reggae, il y a avait toujours de la musique à la maison et je pense que cela m’a permis de m’éduquer musicalement et aussi me rendre encore plus curieux sur le fond de la création musicale.
🎙 “Quand j’y reviens plus tard et avec un nouvel oeil, j’arrive à en faire quelque chose de concret.”
Pad’Blaz
LD : On peut dire que la cigogne t’a déposé au bon endroit ! Parle-nous un peu de ce nom original...
PB : Alors Pad’Blaz... Le premier truc qui saute aux yeux, c’est le « Pas de Blaze », mais pas seulement. Je trouve que l’on vis dans une époque ou l’on se la raconte beaucoup pour peu de valeur. Si tu regardes, tout le monde a un nom de scène, mais pas tout le monde est capable de suivre un projet ou produire un simple morceau. Et au début, moi non plus je n’étais pas capable d’aligner des accords et composer un morceau en entier. C’était même pas la peine d’essayer, je reste humble. C’est pour ça que je n’ai pas voulu porter d’attention à mon blaze, je voulais bosser ma musique, mon son, mon grain, sans prétention. Mais ce n’est pas tout, car au début je bossais sur une MPC 500, il y avait des pads dessus et un jour mes potes m’ont dit “gros, t’as pas de blaz, tu fais de la musique avec des Pads, bah tu seras Pad’Blaz”  (big up à Aproh et Tekma pour les Droit d’auteur) Puis c’est resté. J’aime bien et je suis toujours en train de bosser mon son en Soum, ça correspond bien à mon personnage, c’est pas moi l’important dans ce que je fais, c’est ma musique.
LD : C’est une belle philosophie de rester concentré sur l’essence même de son activité et pas sur l’image. La suite des projets, ça donne quoi?
PB : Je vais accompagner mon premier EP « Journey » sur scène, je bosse un live set de 45 min, ça me prend un temps fou mais bon, j’aime ça ! J’espère faire bouger des têtes et que les gens suivront mais je sais que je me suis donné à fond dans ce projet donc le reste ne m’importe peu. Je suis en train de plancher sur les clips du projet aussi, je m’entoure de pas mal de monde pour ça, il y aura l’équipe du Zion Tree, La Marmaille Video et la Team Drastique Mesure qui vont m’accompagner dans tout ça et ça s’annonce vraiment excitant ! Ensuite, j’espère reprendre mes etudes, toujours dans la musique et sortir encore d’autres projets, encore plus aboutis et si mes premiers pas sur scène se passent bien alors j’espère continuer ! Il y a aussi mon crew Indigone, avec qui j’aimerais faire un projet, mes NOMAD’s, le Rap d’Hyères, Abiotik, STLR, mes souillons de cogolins AKA Leyso et Tahine, H2T, Noj’, pleins de noms que vous ne connaissez pas encore mais qui taffent à fond… enfin voilà, la suite ça va être encore pleins de projets, pleins de collabs, pleins de style, pleins de voyages, de rencontres et j’espère pleins de réussite, en indépendant !
LD : On te souhaite pleine réussite pour la suite de tes projets. Merci pour ton temps accordé et ta bonne humeur, on se capte bientôt !
Rendez-vous très bientôt pour la découverte de l’EP que nous avons écouté en avant-première. Attention, c’est de la frappe !
A très vite pour un prochain “On a rencontré”
Ciao !
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disquaire · 8 years ago
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Playlist du Dimanche #20
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Et hop la la petite playlist du dimanche. Au programme, on commence sur quelques gouttes de house pour réchauffer les parisiens et leur magnifique météo du moment ! Et ensuite, on se dope à la techno sombre pour finir ce long weekend ! 
Cheers guys ! 
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disquaire · 8 years ago
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Playlist du Dimanche #19
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Que cette semaine est longue ! Heureusement qu’il y a la playlist du Dimanche. La 19 eme editions ! 
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disquaire · 8 years ago
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Going Down, la lourde collaboration d’Adam beyer et Dense & Pika
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Que dire de cet EP, si ce n’est qu’il est absolument parfait. Produit sur Drumcode et disponible à l’écoute depuis de mercredi, on retrouve dans les 2 tracks qui le composent la recette du succès de Chris et Alex. Un EP réalisé à 6 mains et 2 pattes distinctes mais pas totalement éloignées. En 2 petits jours !  On est sur un bon ration ! 
On reconnait dès les premières secondes, les kicks lourds et percutants de Dense & Pika qui s’ajoutent à une bassline saturée marque de fabrique du Suédois. 
Mention spéciale à Going Down, qui conjugue vocales, rythme et profondeur dans une grande gifle de 7 minutes dont on ne se lasse que trop peu.  
Malheureusement pour nous les frenchies aucune date n’a encore été annoncée en France pour les voir (ni Adam Beyer d’ailleurs). Pour les plus chanceux, Dense & pika se produiront à la Familia à Londres pour un set de 3h qui s’annonce fou ! 
Vous l’aurez compris chez le Disquaire on aime vraiment ces 2 petits rosbeef qui nous avait d’ailleurs dépuceler du Rex à notre arrivée dans la capitale en 2013. 
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disquaire · 8 years ago
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Maceo Plex sort son nouvel EP : Journey to Solar
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Ce nouvel LP prévu pour Novembre produit sur Elum son propre Label nous laisse sur notre faim. Entre electronica et parfois à la limite du down tempo nous sommes bien loin des productions habituelles de l’américain.
 Mais pas d’inquiétude, ce double vinyle de 7 morceaux nous permet de patienter jusqu’au printemps 2017, date à laquelle sont prochain LP Solar sera (enfin) distribué.
 Pas de tracks taillées pour les clubs, pour cela il faudra passer votre chemin, ou pas car Journey to Solar vaut réellement le détour et s’écoute très facilement et charme l’oreille. Surtout pour des aficionados comme nous !
 Depuis 2015 nous attendions un retour de l’américain. Voilà chose (presque) faite !
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disquaire · 8 years ago
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On a (re, re, re) testé Peacock Society !
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Le festival n’est plus à présenter tant il est connu sur la capitale. Avec les weather et autres, il fait partie des incontournables d’un été à Paris.
Un lieu toujours identique aux années précédentes qui une fois de plus pêche un peu pour son manque d’espace, enfin surtout extérieur car les 2 hangars qui composent 2 des 3 scènes font largement le taf.
On commence par le vendredi, c’est parti.
Arrivée 22h pour se chauffer doucement sur un Laurent Garnier en grande forme qui assume à merveille cet horaire pour le moins inhabituel. Entre house douce et quelques immanquables, il assure un set de 4h propre, net et sans bavure. De toute façon jusqu’à minuit, clairement il n’y avait rien d’autre à voir !
On lache la warehouse pour translater vers la square house (oui oui à la Peacock tu translates de scène en scène true story), Barac y est là et envoie du bois. Mais genre vraiment ! On teste un petit David August mais nous retournons à Barac, les 2 gars n’ont rien à voir à l’image de la musique qu’ils proposent.
On se prend une petite pause pour aller profiter des espaces extérieurs et manger un bout. Bouger autant donne un sacré dalle croyez-moi.
Arrivée d’un des personnage emblématique de Drumcode j’ai nommé Alan Fitzpatrick. Dès la première note du set tout y est, puissance, bpm survolté et une patte reconnaissable entre toutes. Le mec est clairement au dessus du soleil.
Puis vient Sven vath grand patron, grand seigneur. On a aimé son beau geste. Prendre un drapeau français et l’étendre sur son deck en hommage à Nice. LOVE MAGGLE.
On finit sur Maceo (ou alors plutôt lui qui nous finit) ! Le jour se lève sur le parc floral il est temps de rentrer pour assumer le lendemain !
On va faire bref car vous l’aurez compris en voyant le line up du jour c’etait du très lourd. Nous n’avons pas bougé de la warehouse  pour y voir Digas b2b Bambounou, Four Tet, Recondite et Tale of us. Comment ne pas y rester. On a tenter un saut à SBTRKT et Busy P, mais c’était pas le pied !
Donc notre bilan est très positif à l’image des années précédentes avec toujours autant de plaisir à y aller.
Parc floral, Peacock Society on se voit cette hiver ! #bouillant
Cadeaux 2 vidéos que vous pouvez retouver sur Instagram (@alexandrepaste) :
Banbounou b2b Margaret Digas
Tale Of Us
See you !
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disquaire · 8 years ago
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Playlist du Dimanche #17
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Le dimanche on se détend avec un petite playlist aux sonorités House/Deep concoctée par la team du disquaire qui profite de ses vacances en Calvi on the rocks, Peacock Society et Acontraluz ! (les reports vont suivre)  
On passe de la 15 à la 17 pour cause de playlist intermédiaire consacrée au set de RPR à la weather 2016 (ici) 
Mais revenons à nos moutons ! La 17 est juste en dessous. Good listening mates. 
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disquaire · 9 years ago
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Playlist du Dimanche #15
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Notre playlist hebdomadaire chaude en couleur. Cette semaine une playlist essentiellement House et Deep House. 
Bonne écoute ! 
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disquaire · 9 years ago
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ODB 001 - Oxford Nash Featuring Freedom on Sax / Broken Boundaries EP
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Sur le Disquaire on vous parle souvent d’Organic Music label francais aux consonances House/Deep ( ici, ici ou ici)  sur lequel Diego Krause, Flabaire ou encore les Avignonnais de Two Diggers ont déjà signé quelques EP. 
Aujourd’hui on est heureux de vous présenter leur nouveau projet : Organic Down Beat.  
Un sub label aux orientations Electronica, Downtempo , Broken Beat , Trip Hop qui vient compléter la famille Organic et qui vient élargir les horizons du label. 
Cette première sortie nous vient tout droit de Nouvelle-Zélande, lieu propice ou Oxford Nash de son nom  à pu nous concocter ce break-beat atmosphérique accompagné de Freedom on Sax qui confère à chaque track sa dimension acoustique. Vibrante et pure cette association de genres ne vous laissera pas insensible. Laissez la musique parler d’elle même, coupez-vous de tout et apprécier ces douces mélodies d’été que sont Broken Beat et Ocean Groove
Cet EP se complète d’un remix du jeune et talentueux Flabaire qui confère à Broken Heat une touche deep house sexy. 
Broken Boundaries se conclue sur un downtempo expérimental de Ocean Groove orchestré par DoubtingThomas.
La boucle est bouclée l’EP s’arrête, on en redemande. La suite au prochain épisode. 
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disquaire · 9 years ago
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ON A TESTÉ : TIME WARP (DE)
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02.03 / Maimarkthalle - Mannheim
42 artistes - 16 heures - 8 nationalités - 6 scènes - 2 blogueurs - 1 soirée - 1 million de souvenirs
La Time Warp paraissait être un gigantesque festival où, une fois les portes d’entrée passées, nous nous retrouverons dans un monde parallèle, lieu où la techno est reine. Il s’est avéré que les échos avaient raison, et nous étions émerveillés par une telle attraction d’un public à la recherche du meilleur spot possible. Nous sommes alors entrés en osmose avec un peuple uni pour combattre pour la même cause : résister le plus longtemps possible à une déferlante d’artistes géniaux qui réalisent tous une performance hors du commun. Et c’est ce que nous avons fait.
Nous avions prévus d’arriver à la première heure, avant même que la horde de soldats débarque, afin de découvrir les 6 lieux mystiques de la Maimarkthalle de Mannheim. Nous sommes alors tombés sur des hangars des années 1940, tous plus grands les uns que les autres, et d’une répartition sonore sublime. 20h30, c’était déjà l’heure de lancer les hostilités, et nous avions très hâte de commencer.
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Nous avions choisis Nicole Moudaber pour lancer le bal, et quel débuts ! Nous ne savions pas tout à fait si nous avions préféré sa chevelure resplendissante à ses basses retentissantes, mais l’accueil fut des plus chaleureux ! Tout de suite, une énorme surprise : les animations lumières étaient à la hauteur du système son, c’est-à-dire proche de l’espace, et nous sommes allés le visiter.
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Et puis, ce fut le tour d’une de nos légendes vivantes de nous enchanter ce début de soirée qui se présentait déjà comme une édition inédite. Lorenz, de son prénom, décida alors de lancer un début de symphonie accompagné d’une prestation visuelle sous le signe du voyage. Les soldats s’impatientaient de danser pour laisser exploser leur joie, mais nous n’attendions rien, nous étions déjà entrés dans son monde, situé entre Berlin et Mars. Puis, les premières basses retentissent, les vibrations étaient lourdes et la mélodie toujours plus propre, très propre, very very clean. Lourdes basses, changement de rythmes, sirènes aigües, transitions parfaites ... Vous l’aurez deviné, Recondite nous a livré un live d’une haute performance, sûrement l’un des meilleurs de cette Time Warp 2016; c’est dire !
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Encore sous l'émotion du live précédent, nous sommes restés dans le Floor 2 afin de prendre un bol d’air, mais c’était sans compter l’arrivée de Maceo Plex qui vint suppléer Mr Recondite. Un set de qualité, visuellement magnifique, entremêlé d’une tech-house de haut standing. Merci Maceo !
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Direction la surprise du soir, Madga, dont nous connaissions très peu l’existence, et nous devons dire que la polonaise de 41 ans a du style ! Mélodies virevoltantes, des rythmes évasifs dans tous les sens, et des tonalités légèrement acides : au final, un résultat haut en couleur qui a guidé nos jambes son set tout entier !
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Après une courte pause dans l’immense salle snacking, nous sommes allés observer l’un des artistes les plus attendus de la soirée, Adam Beyer. A peine fini de digérer que les énormes vagues de basses du suédois nous ont remués la tête d’un set plein d’énergie, avec un BPM hallucinant. Des lumières fusant dans tous les sens, une décoration murale treillis, 10.000 soldats enragés ; ce fut la guerre dans le Floor 1 ! 
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Nous avions alors vue sur le Floor 2, qui promettait là aussi une prestation digne de ce nom à en croire les soldats encore plus défoulés. Nous sommes alors allés faire un tour du côté de la salle multicolore. Dubfire s’y trouvait, sous une pluie de couleurs et de basses aussi puissantes qu’un réacteur d’A380. On pense alors que l’iranien était en super forme pour nous livrer un set d’une telle qualité ! 
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Alors qu’on s’apprêtait à se rendre voir l’un des plus grand disc-jockey actuel, nous nous sommes arrêtés devant le Floor 3 qui dégageait une énergie dingue. Logique, Ricardo Villalobos était en train d’exploser la salle avec ses basses tonitruantes liées de samples décomposés mais toujours bien rythmés. On a aussi adoré son style “jemenfoutiste” lorsqu’il pose un ‘clap’ et qu’il se gambille tel un invertébré. Clap-Clap Ricardo, tu nous as régalé, une véritable fiesta loca !
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Cette fois, c’était heure de se rendre dans le Floor 4, pour rejoindre le meilleur disc-jockey de l’année 2015 selon Resident Advisor... soit un monstre interplanétaire. A peine arrivé sur le lieu, les pénombres de la salle nous ont tout de suite satellisés sur la planète, lieu dit, Dixon City. Basses profondes entremêlées à des synthés métalliques nous ont prouvés à quel point Dixon était heureux d’être là. L’un des meilleurs sets de la soirée, for sure, nous approuvons. 
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Etant donné que Tale of Us était annoncé à la suite, nous sommes restés sur place suite à cette grandiose prestation, encore le sourire jusqu’aux oreilles. La salle toujours sombre, nous avons là aussi été envoutés par le duo italien, que nous avions déjà vu à Marsatac en septembre dernier. Mais cette fois, ils étaient émoustillés par la Time Warp, qui à priori diffuse une excitation intense à tous les artistes et festivaliers présent ce soir là.
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Le soleil commençait alors à faire son apparition, et Jamie Jones l’a tout de suite perçu jusqu’au bout des doigts. Il nous a alors livré un set sous le signe du soleil, et on sentait que cette matinée allait être mémorable. Un rythme soutenu, des claps affermis, des voix dissuasives... Jamie nous a livré un set remarquable; un dépucelage passé en douceur et volupté ! 
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Pause, il était temps de faire le point sur l’actualité du festival. Nous avions déjà vu tellement d’artistes que nous pensions que la Time Warp commençait à s’éteindre, mais c’est à croire la Time Warp ne s’éteint jamais ! Pas le temps de réfléchir que faire, on savait que le Floor 1 nous réservait, encore, bien des surprises. Et celle-ci fut de taille, puisque nous aperçûmes, de loin l’ombre de deux DJ, l’un plus épais que l’autre. Vous l’aurez deviné, Carl Cox & Joseph Capriati venaient de commencer leur set, qui était digne des plus grands. Pas étonnant qu’ils fassent parti des plus grands cela dit. On vous laisse vous faire votre propre opinion de ce B2B génialissime, nous manquons de mots !
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Puis, ce fut l’heure d’approcher l’un de nos préférés, celui qui nous fait vibrer à chaque apparition, et que nous adorons toujours autant. Le graal s’atteignait en Floor 5, salle jusqu’ici inconnue mais sûrement l’une des meilleures. L'astre lumineux brillait de milles feux et tapait sur les vitres du dôme circulaire, qui laissait transpirer les quelques soldats, alors transformés en de doux passionnés. Nous étions donc aux premières loges, dans un lieu mythiques, et en très belle compagnie. Nous savions que ce moment serait magique, et la réalité fut encore plus grande que nos espérances. La salle était alors pleine de pulsions, les visages tout sourires, mais cela ne suffisait pas à Laurent Garnier qui en rajoutait une couche à chaque drop. Puis, nous aperçûmes quelques uns de ses proches, à savoir Kölsch, Dyed Soundorom (Apollonia) ou encore Arnaud Rebotini qui ont rejoint l’estrade du Floor 5 pour fêter l’anniversaire de Laurent Garnier à ses côtés. Alors accompagné de ses plus chers, ce génie nous a livré, comme à son habitude, un set d’un haut standing, et avec une joie de vivre débordante. Une techno explosive, des basses percutantes et quelques sonorités acides... Nous étions alors les plus heureux. Laurent Garnier est un véritable artiste, notre père sonore suprême, et il nous a fait passer un merveilleux moment. Fantastique !
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Une fois la salle des merveilles quittée, il était l’heure de clore le festival, avec déjà 14 heures de set dans les jambes (et les coeurs). Nous nous sommes alors rendus en lieu de prédilection, le Floor 2, que nous avions l’habitude de retrouver pour profiter d’un grand disc-jockey. Et l’artiste présent pour clore le festival n’était pas des moindres puisque Richie Hawtin avait déjà commencé son set lorsque nous arrivâmes. On s’est alors plongés dans le noir, dans une techno deep comme en a l’habitude l’artiste au sirop d’érable, qui s’inspire tout droit des influences berlinoises et british. Nous étions alors sous une effluve de lumières magnifiques qui allaient dans tous les sens, et de toutes les couleurs. Nous ne pensions pas terminer cette journée comme elle avait commencée, sous le signe de la surprise et de l’excitation.
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Ca y est. Il était l’heure de quitter la planète Time Warp, lieu où tout se passe, où beaucoup de nationalités se rencontrent, de tous les styles et les âges, pour vivre un moment unique accompagné des plus grands. Aucun artiste nous a déçu, ce qui est incroyable étant donné le nombre hallucinant de monstres présents (42) ! Alors nous lançons un grand merci, aux artistes, à l’organisation, aux personnes présentes ce jour-ci, de nous avoir fait vivre autant d’émotions et de surprises, avec une sensation de “jamais vu” toutes les minutes. Nous vous souhaitons réellement de vivre une telle expérience, et au lieu de tenter d’atteindre la lune sous un silence de mort, rendez vous plutôt sur la planète Time Warp, pour faire vibrer vos tympans d’une énergie volcanique.
 Sérotoninement, Le Disquaire
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disquaire · 9 years ago
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Playlist du Dimanche #12
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Calme et volupté sont au rendez-vous sur cette 13eme compilation chinée par nos soins.
See you guys !
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disquaire · 9 years ago
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Riva Starr - Dippin Side
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Stafano Miele producteur basé dans le East London, mieux connu sous le pseudonyme Riva Starr a encore frappé ! 
Reconnu et respecté ce natif de Naples possède un appétit musical insatiable qui n’a d’égal que son talent. Pour notre plus grand plaisir il revient avec Dippin Side un EP enflammé qui lui permet de renouer à ses origines du sud de l’italie après un bref passage chez Defected. 
Dippin Side vous assaillit tel la marée inarrêtable et progressive, vague après vague la tension monte pour se relâcher d’une seule traite. Sans crier garde la ligne de basse profonde vient raisonner et s’abattre brutalement sur nous. Une fois de plus cela illustre bien l’éclectisme musical qui caractérise le rital. 
En parlant de rital, il invite sur cet EP un de ces italiens bien connus de la scène techno internationale, j’ai nommé Joseph Capriati ! L’italien y apporte sa touche pour nous montrer une toute autre facette de Dippin Side et affirme par la même occasion sa suprématie technique qui transforme alors la track en un voyage plus profond et spécial. 
Enfin, pour conclure cet EP une exaltante collaboration avec Hainku 575 (duo composé de M_Abbatangelo et Cipy) sur la piste au nom évocateur Owls & Toucans. Au menu, d’abondantes percussions qui viennent servir les synthés psychotropes dans lesquels le duo excellent. Ajouter à cela une bonne dose de rythmiques underground injectées par Riva starr et vous avez la recette de cette EP. 
Un EP  tout simplement époustouflant disponible chez Hot Creations !. 
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disquaire · 9 years ago
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LCNH001 - Chalutier du Havre
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Quel plaisir ce matin en ouvrant notre boite aux lettres ! Nous l’attendions depuis quelques jours et l’impatience était palpable. Mais il est bel et bien là prêt à être déflorer par notre turntable, notre exemplaire de House Nation 1ere sortie de La Chinerie. 
Ni une ni deux, la bête est lancé et on écoute. 
Quelques minutes nous suffisent pour commencer à se regarder le sourire béa et l’air apaisé. Une certaine satisfaction se dégage de ce various, celle du travail bien fait, celle d’une compréhension mutuelle entre un label naissant et un public en recherche de nouveautés. 
House nation, nom évocateur qui ne ment pas. La promesse est foutrement bien tenue ! On oscille entre la tendresse et la douceur d’un Cent Quatre-Vingt-Sept de Joss Moog et Barbes de  Mara Lakour  pour ensuite se ressourcer sur le kick ravageur de NTM de Sweely, qui sont avec Une autre génération nos morceaux préférés sans pour autant laisser en reste les autres morceaux qui sont tous d’une qualité irréprochable. 
Mention spéciale à la face B (Striker - Sainte Victoire & S3A - Chapitres)  qui nous ramène quelques années en arrière en y apportant la dose de modernité qui fait toute la différence.  
Au risque de se faire accuser de favoritisme on vous laisse écouter ce Various 100% Made In France. 
Pour l’acheter ça se passe ici sur le site de La Chinerie :
http://lachinerie.bigcartel.com/product/pre-order-lcnh001-v-a-chalutier-du-havre
Et pour écouter les snippets c’est juste en dessous : 
PS: on aime beaucoup l’artwork ! 
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disquaire · 9 years ago
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Playlist du Dimanche #11
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La semaine a été plus que productive ! Et on vous libre ici une de nos compilations les plus disco/house. 
On vous laisse en ce beau dimanche avec ces quelques rayons de soleil qu’on vous envoie pour la semaine à venir. 
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