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disquaire · 7 years ago
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ON A RENCONTRÉ : S3A (Sampling As An Art)
27/01 - LE PLATEAU MONT-ROYAL - MONTREAL
- Tabernak! Nous voici de retour avec un nouvel Ă©pisode “On a rencontrĂ©â€, on le sait, ça vous a manquĂ©, tout autant que nous ! Une partie de notre krew a montĂ© la tente Ă  MontrĂ©al, chez les cousins, et il faut dire que la scĂšne Ă©lectro n’est pas des moindre. Avec un peu plus de 30 clubs Ă  son actif, des Ă©vĂ©nements en-veux-tu en-voilĂ  et une invasion de festivals en tout genre l’étĂ©, MontrĂ©al est une ville qui bouge, et qui fait les choses bien. Cerise sur le gĂąteau, nous avons retrouvĂ© sur place nos confrĂšres du label Kizi Garden Records qui ont eu l’occasion de booker notre pĂšre spirituel Ă  tous, S3A, ancien rĂ©sident de la Concrete et grand adepte de la house, french touch oblige. En passant par Philip Glass, Motor City Drum Ensemble, Chez Damier et mĂȘme France Gall, l’artiste nous dĂ©voile ses inspirations... et sa vision sur le monde musical d’aujourd’hui. 
Action!
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Le Disquaire : Salut S3A, bienvenue à Montréal! Comment tu te sens?
S3A : Bonsoir ! Il neige dehors, -14°C c’est la fĂȘte ! 
LD : On t’avait prĂ©venu, le QuĂ©bĂ©c hivernal c’est une autre paire de manche! Tu nous disais que ce n’était pas la premiĂšre fois que tu venais outre-atlantique? 
S3A : Ouais, non, j’étais venu Ă  la Bacchanale, on avait fait Salon DaomĂ© aussi, ça s’était super bien passĂ©, on avait passĂ© une trĂšs belle soirĂ©e. J’étais pas prĂ©vu pour passer autant de temps mais, au final, j’ai jouĂ© presque toute la soirĂ©e. C’était vraiment un bon souvenir, le club Ă©tait cool, les gens super sympa : expĂ©rience au top.
LD : Excellent. Tu sentais les gens réceptifs? 
S3A : Absolument, j’ai pas eu longtemps Ă  me chercher si tu veux. Il y a des endroits oĂč tu as plus besoin de chercher les gens, jauger le public, tenter des choses, mais Ă  MontrĂ©al c’était assez naturel, super agrĂ©able. 
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LD : La scĂšne se dĂ©veloppe de plus en plus ici, ça se sent. On va faire un petit flashback, d’oĂč te vient cet amour pour la musique? 
S3A : Mon pĂšre je pense. J’ai Ă©tĂ© Ă©levĂ© dans le rock progressif, jazz, rhythm & blues - le “vrai” R&B je veux dire, pas le rĂ©cent que nous avons aujourd’hui. Puis aprĂšs j’ai croisĂ© mon truc directement dans les 90â€Čs avec la techno Ă  l’époque et plus particuliĂšrement la rave anglaise. C’était une musique dĂ©cĂ©rĂ©brĂ©e, festive, exactement ce que je voulais. J’avais 13 ans, et j’avais besoin de me dĂ©fouler. C’est un truc qui m’allait trĂšs trĂšs bien Ă  l’époque - et qui me va toujours d’ailleurs. 
LD : D’oĂč te vient ce nom de scĂšne, S3A (Sampling As An Art)?
S3A : De Marc Leclerc, alias Akufen, un mec qui compte beaucoup pour moi en terme de musique. Un jour, je suis allĂ© le voir au nouveau Casino Ă  Paris, ça devait ĂȘtre en 2002. Et je me rappelle, il avait un t-shirt orange avec marquĂ© en blanc “Art of Sampling”. Et moi j’ai toujours aimĂ© les comparaisons Ă  l’anglaise “As Something...”. Du coup, je l’ai adoptĂ© en crĂ©ant l’acronyme S3A, c’est restĂ© depuis, ça me correspond assez bien. 
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LD : Une belle histoire plutÎt originale. CÎté inspiration, quel est ton secret? As-tu des mimiques particuliÚres quand tu dig des pépites? 
S3A : Alors, ouais. Quand j’ai commencĂ© le projet, je prenais tout ce qui Ă©tait funk des annĂ©es 74-79 et le rythmique comme la disco entre 79 et 82. AprĂšs, au fur et Ă  mesure, le son change, il devient numĂ©rique et c’est moins authentique. C’est pas du tout la mĂȘme vibe, j’aime moins, et je prĂ©fĂšre conserver cet aspect authentique. 
LD : J’ai vu que tu avais fait un edit de France Gall, tu es un amateur de pop française 80â€Čs? 
S3A : L’edit de France Gall c’était un peu spĂ©cial. J’ai fait ça au Sucre pour Radio Nova, j’étais content de la faire. A la mort de France Gall, je me suis dit “c’est quand mĂȘme bĂȘte, j’ai toujours dit que j’aimais bien ce qu’il faisait Berger” (Michel de son prĂ©nom, nldr). J’ai rĂ©Ă©coutĂ© Starmania avec Besoin d’Amour et, pour moi, elle manquait de patate. Je l’ai travaillĂ© super rapidement, en 2 heures Ă  l’hĂŽtel, sans analogique comme je fais d’habitude. Le but Ă©tait de le passer le soir mĂȘme, ça aurait le mĂ©rite d’ĂȘtre retravaillĂ© mais je suis content de l’avoir fait.  J’aime beaucoup ce qu’écrivait Berger en gĂ©nĂ©ral. Quand tu regardes ce qu’il pouvait produire en 3 semaines... Pour moi c’était une façon de lui rendre hommage.
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LD : Bien jouĂ©, ça rend super bien, et on a vu les foules s’extasier au Sucre ! Qu’est-ce qu’on peut trouver dans ta collection de vinyles?
S3A : Vraiment plein de choses ! J’apprĂ©cie beaucoup le rock progressif, le jazz, un peu de musique brĂ©silienne et le reste de la house, un peu quand mĂȘme ! (rires) Par contre, je n’ai pas un disque tant que je ne l’ai pas en vinyl. Tout ce que j’ai en vinyl, je me numĂ©rise presque directement une fois Ă  la maison.  Pour reparler de ma collec’, je suis pas super spĂ©cialisĂ©. Aujourd’hui, je trouve qu’ĂȘtre spĂ©cialisĂ©, c’est perdre du temps. La vie est trop plurielle, il y a trop de belles choses Ă  choper Ă  droite Ă  gauche pour uniquement se confiner dans un style. Tu peux pas juste aimer la biĂšre blonde, je ne suis pas comme ces DJ monostyles et hyper spĂ©cialisĂ©s. J’ai besoin de jouer autre chose. 
LD : Un vrai puriste, c’est ce qu’on aime. Quel type de son aurais-tu aimĂ© produire?
S3A : Que j’aurais aimĂ© produire? Raw Cuts 6, de MCDE, dans son premier album. Ca m’a foutu le feu. C’est le genre de son qui a contribuĂ© Ă  la naissance de S3A. Il y a eu un espĂšce de combo entre l’EP de MCDE et un dĂźner avec Chez Damier, qui voyait bien que j’étais en train de marmonner mon truc et que j’arrivais pas Ă  avancer. Je voulais un truc en plus, un autre projet, puis il m’a dit “Don’t try to be the red point for the red room. Be the white point in the white room. Be a different point by yourself.” 
LD : Quel est ton son du moment? Tu nous parlais de rock à l’ancienne, est-ce que tu restes authentique ou tu surfes plutît sur la nouvelle vague? 
S3A : Je vais avoir besoin de plusieurs secondes... AprĂšs il y a ce que je peux mettre sur un dancefloor, et ce que je peux mettre en soirĂ©e, qui sont pour moi deux choses bien diffĂ©rentes. Je peux pas me permettre les mĂȘmes choses, Ă  moins d’avoir les gens vraiment dans la poche, mais c’est infaisable sur 2 heures de set - ça sera plutĂŽt sur 3 ou 4 heures.  Alors, je vais te parler de Marc Leclerc, avec Akufen ou Horror Inc, c’est un artiste que j’ai souvent dans les oreilles. Le bon juste mĂ©lange entre notes et musique Ă©lectronique, c’est mĂȘme ce que je recherche Ă  faire avec S3A, et mon album sera comme ça.
🎙“TU PEUX PAS JUSTE AIMER LA BIERE BLONDE, IL Y A TELLEMENT D’AUTRES CHOIX. JE NE SUIS PAS COMME CES DJ MONOSTYLES ET HYPER SPECIALISES.” S3A
LD : Sur le mĂȘme sujet, tu te sens inspirĂ© par Philip Glass, Ă©tant donnĂ© que tu es un grand fan?
S3A : Ah bah oui, je suis ultra ouf de ce mec. Tout a commencĂ© en 1993 lorsque j’ai entendu la musique du film Candyman, dont Philip Glass avait fait la BO. On Ă©tait en famille, et les quelques notes de piano m’ont absolument transportĂ©. Ca m’a particuliĂšrement touchĂ©, je ne comprenais pas pourquoi j’avais autant aimĂ© ce film lĂ . Et un autre jour, j’entends une autre musique dans un autre film, c’était le Truman Show, la musique de fin. Et lĂ , je me dis “c’est marrant, ça y ressemble”. J’ai ensuite fait le lien et je me suis bouffĂ© tous ce qu’il a pu produire, des BO aux opĂ©ras. Ca m’a vraiment pĂ©tĂ© Ă  la tronche lorsque Aphex Twin a fait le remix de Philip Glass et je me suis dit “bah voilĂ , comme quoi, j’étais pas fou!”. Je suis un grand fan de musique d’ambiance, de film. Ca tire sur les cordes sentimentales et les Ă©motions musicales, c’est du gĂ©nie. 
🎙“JE SUIS PAS UN GROS DIGGER, LE GENRE DE MEC A PASSER 8 HEURES POUR UN VINYL. SI C’EST RESTÉ DANS LES BACS, C’EST QU’IL Y A UNE RAISON AUSSI. C’EST PAS PARCE QUE LE MORCEAU EST RARE QUE C’EST FORCÉMENT BIEN.” S3A
LD : Super cool. Et la suite de tes projets? En commençant par une date à Montréal demain?  
S3A : Yes, date Ă  MontrĂ©al demain avec l’équipe de Kizi Garden. AprĂšs il y a un Eureka (label japonais, nldr) qui va sortir bientĂŽt. Un nouveau label appelĂ© LionZoo orchestrĂ© par Paolo Valentino, puis un S3A Records qui va arriver. Quelques projets par an c’est bien, il ne faut pas en abuser. J’avais fait 6 projets en une annĂ©e et c’était pas assez rarĂ©fiĂ©, pas qualitatif. J’essaie d’avoir un certain format quand je joue mais aussi d’ĂȘtre dĂ©tachĂ©. Si je veux faire un morceau Ă  contre pied, je le ferai, pour sortir un peu du moule. 
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disquaire · 7 years ago
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ON A TESTÉ : INNERVISIONS by LEAVE US LOST
25.11 /  OPEN STUDIOS - VANCOUVER, BC
3 artists - 3 bloggers - 1 million of shivers
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Depuis quelques mois, une partie de notre crew a dĂ©cidĂ© de partir Ă  la dĂ©couverte de l’outre-Atlantique, de l’autre cĂŽtĂ© du globe, plus prĂ©cisĂ©ment Ă  l’ouest canadien. AprĂšs quelques expĂ©riences enrichissantes, nous avons amerri Ă  Vancouver, plus connue pour les JO de 2010 que pour son univers techno. Bien heureusement, nous avons sympathisĂ© avec les bons gars de Leave Us Lost, l’un des organisateurs les plus influents de la ville, pour nous offrir une prestation d’un haut standing. On vous raconte, english please.
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Few times after Chris Liebing coming, we felt this city was increasing its techno skills, over and over, for the best fanatics pleasure. Indeed, the west canadian is better known for its landscapes, mixing mountain & ocean to offer you a magnificent magic nature, and we love that. But, on our days, the weather begin to let place to techno world, which titillate Vancouver and its surroundings. Each year for 5 years, Leave Us Lost organize a fabulous deep house event named YVR. All summer, sunny vibes, nice place and good people. We told you these guys rocks ! 
Back to the basics, Leave Us Lost invited us to their prestigious party Leave Us Lost presents Jon Charnis. A memorable night in a fantastic place with good people. Le Disquaire team relate it. 
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The moon is shining, 10.25pm on the watch, we are chill in the no man’s land. We walk in a wasteland area of Vancouver, far away from the downtown activity, what it keeps a real destruction for the next. And that’s what happened. 
Just arrived on place, Open Studios looks mystic from the outside. We can’t wait to see what was happening on it. Time to go inside. Firstly, we get a friendly approach with the guards, who appears more like techno lovers than happiness remover, what we really appreciated. Now, a ‘Z’ stair is erected in front of us. We know it, this is the moment, the debacle is going to start after the first step walked. We begin to heard the sound, the sound of moving. We keep going forward, step by step, with an irresistible feeling to get up and feel the vibes. Action! Here we are, we check the tickets and thank the organisation to create this kind of magic event, and we go on the dancefloor. The venue appears magic. Little and friendly, volcano lights, and an excitation smell. By going everywhere in the venue, we felt that the sound was really well calibrated, one of the best of the city, our ears agreed. 
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Derrick Vnuk is playing and directly let us the power to feel the bass. We recognized his style and good melody, that’s sure cause we already saw him in YVR parties and on 1st Chris Liebing part. This dude knows the rules, he was transported us to and other planet, close to the Innervisions planet. It was perfect to fit with the next. His bass were absorbing, mixed with a bewitching melody, matched with a happy mood. You understood it, our feet were dancing alone. And that’s was only the beginning.
People began to come, party mood was fantastic, the show started ! And it was without . Jon Charnis was here, preparing his equipment, ready to release all of his energy. And that’s what he did. Bass were up, psychic rhythmic, high-pitched mixed with mind-blowing melody and low bass. A really good Innervisions touch, inspired from Recondite and Konstantin Sibold with his own touch. Genius. What happened next is really hard to define with words, that’s a genuine universe, in which you are transported until the infinity. Each drop shoot out in an other dimension, and they Leave Us Lost. Each melody is pushing you forward, away from reality, and you are in a real dream coming true. People feels it, everybody dance with a smile until the ears, and the mood can’t be better like that. That was magic, one of our best parties since we are here, and not the last ! 
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We really want to that you these genius friends from Leave Us Lost to let us lost each time we come feel their parties. They really know how its works, make it best, with always a good mood and a pleasure to offer. We really want them to increase their work, it really worth it, and close to Europe level. Special thanks to Open Studios which is surely the best venue of Vancouver, and Jon Charnis, Derrick Vnuk, and all people presents this night. Peace & bass. 
One love, Le Disquaire
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disquaire · 7 years ago
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ON A RENCONTRÉ : NO QUANTIZE
23/07 - COURS MIRABEAU - AIX-EN-PROVENCE
- Cocorico! Comme nous vous l’annoncions le mois dernier, nous avons lancĂ© la rubrique “On a rencontrĂ©â€ pour mettre en lumiĂšre les talents français de demain. Pour cette 2Ăšme Ă©dition, nous avons rencontrĂ© l’artiste No Quantize dans sa ville natale pour dĂ©couvrir son parcours, ses projets, et la prĂ©paration de son premier album Bird Syndrome. Here we go!
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(No Quantize - Bird Syndrome _ work in progress)
Le Disquaire : Salut No Quantize, ravi de te revoir ! Comment vas-tu?
No Quantize : Au top, je suis en train de finaliser mon lancement d’album qui devrait voir le jour d’ici peu.
LD : C’est une trùs bonne nouvelle que tu nous annonces, on a hñte de voir ça! On va commencer par le commencement, qui es-tu? 
NQ : TrÚs bonne question ! (rires) Je me prénomme Sylvain Bremond, 25 ans, musicien et producteur, basé à Aix-en-Provence dans les Bouches du RhÎne. 
LD : On connaüt bien la ville, on peut dire que tu es bien loti ! Parle-nous un peu de ce nom d’artiste original... 
NQ : Je suis pas trop mal, c’est vrai ! No Quantize, bonne question. Avant, je me nommais “Sylou” en tant qu'artiste. Tous mes potes me connaissent et m'appellent sous ce nom. À la base, c'Ă©tait le petit nom que ma mĂšre et ma grand mĂšre me donnaient enfant ! Mais passĂ© un temps, je voulais un autre nom plus original et moins personnel qu'un surnom. Et c'est sans vraiment chercher que l'annĂ©e derniĂšre "No Quantize" m'est tombĂ© dessus comme une Ă©vidence : "Quantize" signifie quantification, qui en jargon de production est le nom d'une fonction qui remet chaque note jouĂ©e sur une machine, bien prĂ©cisĂ©ment Ă  sa place pour palier aux fautes rythmiques et "gagner du temps". Hors, je suis rapidement devenu fan du procĂ©dĂ©, ce grĂące Ă  JayDee, Flying Lotus (et j'en passe...). Ca laisse une empreinte humaine sur une machine, Ă  savoir toutes les minces fautes que la pĂąte humaine produit, rend un toucher plus naturel. Et voir mĂȘme, progressiste, dans le sens oĂč les fautes de grooves accentuĂ©es ont menĂ© jusqu'Ă  ce qu'on appelle aujourd'hui le "Slug", une forme de groove trĂšs abusive qui me dĂ©visse la nuque ! Et qui plait fortement aux danseurs moderne de Hip Hop. No quantize, c'est aussi pour moi une forme philosophique qui me parle bien, d'assumer pleinement ses goĂ»ts et de pas vouloir forcĂ©ment plaire, mais mettre notre coeur et nos envies au profit de nos convictions. 
🎙 “Je suis un audiophile et je raffole des vieilles bĂ©canes.”
No Quantize
LD : Des rĂ©fĂ©rences, du vĂ©cu, une rĂ©flexion... On voit que ton blaz t’évoque une multitude de choses. Maintenant que nous connaissons ta seconde peau, raconte nous ton parcours musical? 
NQ : J'ai débuté dans la musique à la batterie à l'ùge de 10 ans, poursuivi mon cursus d'apprentissage musical dans plusieurs écoles de musique du Vaucluse, en Jazz, musiques actuelles, en jouant parallÚlement dans divers groupes musicaux aux styles tous différents jusqu'à mes 20 ans. Année durant laquelle j'ai rompue momentanément mes liens avec la batterie et me suis penché sur la culture du vinyle, puis des boites à rythme et diverses machines et séquenceurs, avec lesquelles j'ai débuté la production, en abordant la maitrise des techniques liées au Hip-Hop. Je m'inspire énormément des compositions françaises, telles que celles de la Fonky Family, d'IAM, Carré Rouge, Mani Deiz, Goomar, Creestal ... Ainsi que celle des US, allant des productions de Wu-Tang Clan, Dj Premier, Lewis Parker, en passant par J Dilla, Madlib, Flying Lotus, Kev Brown, CM Jones ... Chemin faisant, et me sensibilisant toujours plus aux musiques de tous horizons, le Trip-Hop est venu entre mes mains comme une évidence. TrÚs tÎt Bonobo vint faire résonner pendant mon adolescence, l'envie de me diriger vers ces orchestrations aux outils largement divers. S'en suivirent des artistes tels que Shlohmo, Shigeto, Quantic, Morcheeba, Kaytranada. 
LD : On sent l’expĂ©rience que tu as acquis en traversant de nombreux sentiers avant de trouver ton chemin fructueux ! Ces noms nous parlent aussi beaucoup, tu ne t’es pas inspirĂ© des moins talentueux. Qu’en est-il de ton crew, ton entourage?
NQ : Mon entourage.... il est large ! J'évolue dans un milieu jazz, celui du rock, du Hip Hop aussi. J'ai un trio de Jazz dans lequel je suis batteur, DJ et producteur de 2 groupes de Hip Hop aixois (La Connaixion) et Marseillais (RPF) et batteur dans un groupe de surf rock/psyché avec les talentueux Julien Amiel, Rémi Bernard et Franck Curatalo. Je suis donc entouré de musiciens et de producteurs d'horizons et d'influences fortement diverses, mais aussi de graphistes, street artistes, vidéastes. A ce sujet, je pense à Lucile Martin, talentueuse graphiste/artiste qui design tout le projet en vinyle et CD, qui a réalisé une cover absolument superbe. Je pense aussi à Arthur Hennequin (Meloman Prod.) et Benjamin Fay (Premier oeil), qui sont deux vidéastes et producteurs de talent. Mais pour revenir à la musique, je pense au poto Saligo avec qui on pond un morceau pour mon album ces jours-ci. C'est un producteur et scratcheur de Strasbourg trÚs talentueux et qui voit loin devant, acolyte de Goomar et Dj de Davodka. Je pense à Appolonie, de son prénom Polly, une chanteuse franco-anglaise qui vit à Londres, elle chante Jazz, RnB moderne et bien d'autres styles, avec je ne sais combien de formations musicales autour d'elle ! On a fait un morceau ensemble justement pour Bird Syndrome. Je pense à Fouch le Mot-Dit, un chanteur à texte, grooveur de premiÚre qui a fait ses armes dans le rap et qui s'accompagne au clavier dans un trio et un big band funk/jungle/jazz. Je pense à tous mes rappeurs de marseille, du centre ville aux quartiers suburbains, Les Sales Gosses, RPF, FPA, Dj DJEL, Tous Salopards, Anone (Cloch'Art).... avec qui l'emulation collective est d'une effervescence infinie. Je pense au Gala Swing Quartet, un groupe de swing/jazz manouche d'Aix en provence, pour qui j'ai prit le son de leur 3 Úme album cette année ("Erreur au wagon bar"), composé de deux guitaristes Tom Valdman et Alexis Desmarais, un violoniste nommé Gaspard Doussiere et Alexandre Florentiny à la basse. Ce dernier avec qui je feature un morceau dans l'album, j'ai rarement rencontré une personne aussi largement cultivé et curieux en musique. Ce type est un vrai couteau Suisse et musicien de talent. Et évidement tous mes potes proches avec qui on ne cesse de faire du son ensemble depuis mes premiÚres production et groupes, qu'ils soient musiciens amateurs, pros ou confirmés, ou absolument pas musiciens. Beaucoup m'apportent énormément dans ma musique, surtout les mélomanes et audiophiles qui m'ont diversifié de maniÚre cruciale. Je pense à Manu Lepine, guitariste manouche d'un potentiel infini, à ma Lucie B. (Loux), Bob et Lalou "Les Couzs", à Adrien Mesples (DJ Ango), Titou, à Anone (Cloch'art), Eugénie B., Tristan dit l'Abbé, super producteur et audiophile, à Clément Serre (Syndicat du Chrome), Felix Beebop, Marie LP, Nathan LL (Jazz Jimi Jazz / The Merry Pranksters), et j'en passe tellement d'autres... la liste est infinie. Quelques uns se retrouveront aussi dans Bird Syndrome, l'album que je suis en train de sortir. 
LD : SacrĂ© crew, on peut te considĂ©rer comme un professionnel ! On sait que tu prĂ©pares un album qui s’annonce tonitruant. Du temps qu’il soit de sortie, as-tu d’autres projets en tĂȘte? 
NQ : Je n’irai pas jusque lĂ  mais je suis bien entourĂ©, oui ! (rires) Je compte continuer Ă  mĂ©langer les pinceaux entre tous mes acteurs et styles de musiques prĂ©fĂ©rĂ©s, du moins ce que je maitrise et cherche Ă  maitriser. Beaucoup de nouveaux groupes sortent chaque jours et c'est une bĂ©nĂ©diction, le monde de la musique est en perpĂ©tuelle expansion, et je compte bien y participer en crĂ©ant un maximum, et en rĂ©alisant pleins de projet musicaux aussi diffĂ©rents les uns des autres.
LD : VĂ©ridique ! Le monde musical ne cesse de se dĂ©velopper dans de nombreux styles diffĂ©rents, c’est bien pour ça que nous en sommes fanatiques. Partons sur une question originale, quel est ton objet musical favori? 
NQ : Question difficile, pas Ă©vident de faire un choix ! Mais puisqu'il le faut, je dirais le vinyle. Raison pour laquelle je sors aussi cet album sur ce support. Ma grand-mĂšre, ma mĂšre et mon pĂšre furent les premiers Ă  m'y pousser, jeter l'oreille et comprendre sa subtilitĂ©, ce sont aussi eux qui m'ont poussĂ© Ă  foncer dans la musique. Mon grand frĂšre a pris le relais puisqu’il s’investit aussi Ă  fond dans le projet. Je sais vers qui me tourner quand j’aurais besoin d’un manager ! (rires) Je dois beaucoup Ă  ma grand mĂšre, elle a crĂ©Ă© en moi cette passion pour le vinyle qui m'a envoyĂ© dans tous les styles du monde. GrĂące au vinyl, on a pu Ă©changer sur toutes nos connaissances en musique. Elle a pu dĂ©couvrir et adorer Flying Lotus par exemple, elle m'a souvent scotchĂ© et pour le coup rendu de plus en plus curieux musicalement ! Et pour moi aujourd'hui, creuser des bacs, c'est comme se retrouver au beau milieu d'un marchĂ© de producteurs, avec toutes les denrĂ©es possibles et imaginables, je suis comme un gamin dans un shop de disque. On a tendance Ă  tout entendre concernant la comparaison entre le vinyle et le reste... aucune comparaison n'est possible, chaque support possĂšde ses avantages et ce n'est qu'une question de goĂ»t. Je suis un audiophile et je raffole des vieilles bĂ©canes. Pour faire de la musique et pour l'Ă©couter, c’est un parti pris.
LD :  Nous raffolons tout autant de ces bonnes vieilles bĂ©canes ! Une derniĂšre question pour la route, et pas des plus minimes. Dans quel festival rĂȘverais-tu de jouer? 
NQ : Le Celebration Days Festival, sans hĂ©sitation ! Pour moi le meilleur festival du monde ! (rires) C'est un "petit" festival, bien qu'il grandisse chaque annĂ©e grĂące Ă  son excellente prestation. SituĂ© en Picardie, au beau milieu d'une forĂȘt Ă  Cernoy, prĂšs de Clermont de l'Oise. Il a Ă©tĂ© montĂ© Ă  la base il y a une dizaine d'annĂ©e par des copains de lĂ -bas. Ils ont juste fait une sorte de "Tribute to Woodstock" dans le jardin d'un pote, et en 10 ans ça s'est transformĂ© en un festival d'une grande finesse, attirant plus de 2000 personnes chaque annĂ©e, avec des programmations souvent peu connues du grand public, mais d'un talent incroyable. Je peux pas te dire combien d'artistes j'y ai dĂ©couvert, mais cette annĂ©e par exemple, Radio Moscow vient jouer chez eux ! Petit Ă  petit le CDF fait son nid. Ce sont 3 jours de musique et de paix, folklore garantie. Et je compte bien y jouer avec mon groupe de psychĂ© l'an prochain !
LD : On ne connaissait pas ce petit coin de paradis, merci pour l’info, on s’y rendra avec plaisir ! On te souhaite de la rĂ©ussite pour la suite de tes projets qui s’annoncent dĂ©jĂ  bien lancĂ©s, Ă  bientĂŽt amigo !
🎉  Nous sommes super fiers d’avoir vu le projet crowdfunding de No Quantize atteindre son objectif, et c’est grĂące Ă  vous !  En prĂ©paration et bientĂŽt dans les backs : un album, des vinyles, un clip et pourquoi pas une tournĂ©e nationale? http://bit.ly/2v5zayr
A trĂšs bientĂŽt pour une nouvelle Ă©dition “On a rencontrĂ©â€.
iHasta luego!
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disquaire · 7 years ago
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On a rencontrĂ© : Pad’Blaz
27/06 - CANAL ST. MARTIN - PARIS
- AprĂšs quelques temps de rĂ©flexion, nous sommes fiers de vous prĂ©senter notre nouvelle rubrique “On a rencontrĂ©â€, basĂ©e sur la rencontre d’un jeune artiste Ă©lectro de la scĂšne française. Pour lancer les hostilitĂ©s, nous avons choisis de nous tourner vers l’un de nos potes, magicien de l’électro-groovy, Pad’Blaz ! Nous l’avons croisĂ© aux abords du Canal St-Martin, le temps de lui poser quelques interrogations musicales... Here we go!
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Le Disquaire : Salut vieux, comment vas-tu?
Pad’Blaz : Super bien, je suis de passage sur Paris pour finaliser mon EP, ça fait plaisir de vous voir !
LD : Tout pareil ! D’ailleurs on profite de te voir pour lancer la 1Ăšre interview de notre nouvelle rubrique “On a rencontrĂ©â€. On espĂšre que ça te fait chaud au coeur ! PB : Oui, c’est une belle idĂ©e. J’espĂšre que ça va lancer ma carriĂšre ! (rires)
LD : On va parler un peu histoire, tu composes depuis quand? PB : Ça doit maintenant faire 5 ans que je compose ma musique, j’ai commencĂ© par produire du hip-hop avec une petite MPC 500, une pĂ©dale loop et ma guitare dans ma chambre puis je suis passĂ© Ă  la MAO (Musique AssistĂ©e par Ordinateur nldr) avec logic pro, pro tools et maintenant Ableton Live qui me donne une libertĂ© de crĂ©er assez importante (pour ne pas dire illimitĂ©e). C’est surtout une question de connaissance et de matĂ©riel maintenant, pour l’instant j’utilise une Ableton Push, un Clavier Alesis V49 et ma gratte qui m’accompagne n’importe oĂč. J’ai tout un attirail de plug qui me servent Ă  mixer et masteriser mes projets moi-mĂȘme.
LD : On voit que tu es en place niveau technique. Tu disais avoir commencĂ© par produire du hip-hop mais tu puises Ă©galement des samples aussi bien de l’univers groove et trap. D’oĂč vient cette crĂ©ativitĂ©?
PB : Je dirais du voyage, j’ai pas mal bougĂ© ces derniers temps et j’ai rencontrĂ© pleins de gens d’horizons complĂštement diffĂ©rents, ça m’a donnĂ© une autre vision de la vie mais aussi une autre perception de la musique. Sachant que j’ai bossĂ© mon projet entre Paris, Bruxelles, Toulon et Bordeaux, je pense que le lieu influence beaucoup ma musique, je garde mon son mais je transmets des Ă©motions diffĂ©rentes. Je me suis beaucoup forcĂ© aussi, l’inspiration ne vient pas toujours toute seule et il m’a fallut parfois enchainer les sessions non productives. Je me force Ă  faire 1 ou 2 heures de musique par jour, ça me permet de m’exercer et aussi de trouver des idĂ©es qui ne sont pas utilisables sur le coup. Quand j’y reviens plus tard et avec un nouvel oeil, j’arrive Ă  en faire quelque chose de concret.
LD : L’art de crĂ©er et moduler pour arriver Ă  l’accord parfait. D'oĂč vient cette passion pour le son?
PB : Franchement, je ne sais pas ! (rires) j’ai toujours eu ça en moi, j’ai toujours bougĂ© la tĂȘte quand il y avait de la musique et j’ai aussi toujours voulu savoir comment tout ces artistes faisait pour composer un morceau... Ca m’a toujours fascinĂ©. Il y a aussi mes parents, ils Ă©coutent de tout et sont trĂšs ouvert d’esprit, du classique au metal, du trip-hop au reggae, il y a avait toujours de la musique Ă  la maison et je pense que cela m’a permis de m’éduquer musicalement et aussi me rendre encore plus curieux sur le fond de la crĂ©ation musicale.
🎙 “Quand j’y reviens plus tard et avec un nouvel oeil, j’arrive à en faire quelque chose de concret.”
Pad’Blaz
LD : On peut dire que la cigogne t’a dĂ©posĂ© au bon endroit ! Parle-nous un peu de ce nom original...
PB : Alors Pad’Blaz... Le premier truc qui saute aux yeux, c’est le « Pas de Blaze », mais pas seulement. Je trouve que l’on vis dans une Ă©poque ou l’on se la raconte beaucoup pour peu de valeur. Si tu regardes, tout le monde a un nom de scĂšne, mais pas tout le monde est capable de suivre un projet ou produire un simple morceau. Et au dĂ©but, moi non plus je n’étais pas capable d’aligner des accords et composer un morceau en entier. C’était mĂȘme pas la peine d’essayer, je reste humble. C’est pour ça que je n’ai pas voulu porter d’attention Ă  mon blaze, je voulais bosser ma musique, mon son, mon grain, sans prĂ©tention. Mais ce n’est pas tout, car au dĂ©but je bossais sur une MPC 500, il y avait des pads dessus et un jour mes potes m’ont dit “gros, t’as pas de blaz, tu fais de la musique avec des Pads, bah tu seras Pad’Blaz”  (big up Ă  Aproh et Tekma pour les Droit d’auteur) Puis c’est restĂ©. J’aime bien et je suis toujours en train de bosser mon son en Soum, ça correspond bien Ă  mon personnage, c’est pas moi l’important dans ce que je fais, c’est ma musique.
LD : C’est une belle philosophie de rester concentrĂ© sur l’essence mĂȘme de son activitĂ© et pas sur l’image. La suite des projets, ça donne quoi?
PB : Je vais accompagner mon premier EP « Journey » sur scĂšne, je bosse un live set de 45 min, ça me prend un temps fou mais bon, j’aime ça ! J’espĂšre faire bouger des tĂȘtes et que les gens suivront mais je sais que je me suis donnĂ© Ă  fond dans ce projet donc le reste ne m’importe peu. Je suis en train de plancher sur les clips du projet aussi, je m’entoure de pas mal de monde pour ça, il y aura l’équipe du Zion Tree, La Marmaille Video et la Team Drastique Mesure qui vont m’accompagner dans tout ça et ça s’annonce vraiment excitant ! Ensuite, j’espĂšre reprendre mes etudes, toujours dans la musique et sortir encore d’autres projets, encore plus aboutis et si mes premiers pas sur scĂšne se passent bien alors j’espĂšre continuer ! Il y a aussi mon crew Indigone, avec qui j’aimerais faire un projet, mes NOMAD’s, le Rap d’HyĂšres, Abiotik, STLR, mes souillons de cogolins AKA Leyso et Tahine, H2T, Noj’, pleins de noms que vous ne connaissez pas encore mais qui taffent Ă  fond
 enfin voilĂ , la suite ça va ĂȘtre encore pleins de projets, pleins de collabs, pleins de style, pleins de voyages, de rencontres et j’espĂšre pleins de rĂ©ussite, en indĂ©pendant !
LD : On te souhaite pleine réussite pour la suite de tes projets. Merci pour ton temps accordé et ta bonne humeur, on se capte bientÎt !
Rendez-vous trĂšs bientĂŽt pour la dĂ©couverte de l’EP que nous avons Ă©coutĂ© en avant-premiĂšre. Attention, c’est de la frappe !
A trĂšs vite pour un prochain “On a rencontrĂ©â€
Ciao !
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disquaire · 8 years ago
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Playlist du Dimanche #20
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Et hop la la petite playlist du dimanche. Au programme, on commence sur quelques gouttes de house pour réchauffer les parisiens et leur magnifique météo du moment ! Et ensuite, on se dope à la techno sombre pour finir ce long weekend ! 
Cheers guys ! 
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disquaire · 8 years ago
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Playlist du Dimanche #19
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Que cette semaine est longue ! Heureusement qu’il y a la playlist du Dimanche. La 19 eme editions ! 
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disquaire · 8 years ago
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Going Down, la lourde collaboration d’Adam beyer et Dense & Pika
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Que dire de cet EP, si ce n’est qu’il est absolument parfait. Produit sur Drumcode et disponible Ă  l’écoute depuis de mercredi, on retrouve dans les 2 tracks qui le composent la recette du succĂšs de Chris et Alex. Un EP rĂ©alisĂ© Ă  6 mains et 2 pattes distinctes mais pas totalement Ă©loignĂ©es. En 2 petits jours !  On est sur un bon ration ! 
On reconnait dĂšs les premiĂšres secondes, les kicks lourds et percutants de Dense & Pika qui s’ajoutent Ă  une bassline saturĂ©e marque de fabrique du SuĂ©dois. 
Mention spéciale à Going Down, qui conjugue vocales, rythme et profondeur dans une grande gifle de 7 minutes dont on ne se lasse que trop peu.  
Malheureusement pour nous les frenchies aucune date n’a encore Ă©tĂ© annoncĂ©e en France pour les voir (ni Adam Beyer d’ailleurs). Pour les plus chanceux, Dense & pika se produiront Ă  la Familia Ă  Londres pour un set de 3h qui s’annonce fou ! 
Vous l’aurez compris chez le Disquaire on aime vraiment ces 2 petits rosbeef qui nous avait d’ailleurs dĂ©puceler du Rex Ă  notre arrivĂ©e dans la capitale en 2013. 
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disquaire · 8 years ago
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Maceo Plex sort son nouvel EP : Journey to Solar
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Ce nouvel LP prĂ©vu pour Novembre produit sur Elum son propre Label nous laisse sur notre faim. Entre electronica et parfois Ă  la limite du down tempo nous sommes bien loin des productions habituelles de l’amĂ©ricain.
 Mais pas d’inquiĂ©tude, ce double vinyle de 7 morceaux nous permet de patienter jusqu’au printemps 2017, date Ă  laquelle sont prochain LP Solar sera (enfin) distribuĂ©.
 Pas de tracks taillĂ©es pour les clubs, pour cela il faudra passer votre chemin, ou pas car Journey to Solar vaut rĂ©ellement le dĂ©tour et s’écoute trĂšs facilement et charme l’oreille. Surtout pour des aficionados comme nous !
 Depuis 2015 nous attendions un retour de l’amĂ©ricain. VoilĂ  chose (presque) faite !
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disquaire · 8 years ago
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On a (re, re, re) testé Peacock Society !
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Le festival n’est plus Ă  prĂ©senter tant il est connu sur la capitale. Avec les weather et autres, il fait partie des incontournables d’un Ă©tĂ© Ă  Paris.
Un lieu toujours identique aux annĂ©es prĂ©cĂ©dentes qui une fois de plus pĂȘche un peu pour son manque d’espace, enfin surtout extĂ©rieur car les 2 hangars qui composent 2 des 3 scĂšnes font largement le taf.
On commence par le vendredi, c’est parti.
ArrivĂ©e 22h pour se chauffer doucement sur un Laurent Garnier en grande forme qui assume Ă  merveille cet horaire pour le moins inhabituel. Entre house douce et quelques immanquables, il assure un set de 4h propre, net et sans bavure. De toute façon jusqu’à minuit, clairement il n’y avait rien d’autre Ă  voir !
On lache la warehouse pour translater vers la square house (oui oui à la Peacock tu translates de scùne en scùne true story), Barac y est là et envoie du bois. Mais genre vraiment ! On teste un petit David August mais nous retournons à Barac, les 2 gars n’ont rien à voir à l’image de la musique qu’ils proposent.
On se prend une petite pause pour aller profiter des espaces extérieurs et manger un bout. Bouger autant donne un sacré dalle croyez-moi.
ArrivĂ©e d’un des personnage emblĂ©matique de Drumcode j’ai nommĂ© Alan Fitzpatrick. DĂšs la premiĂšre note du set tout y est, puissance, bpm survoltĂ© et une patte reconnaissable entre toutes. Le mec est clairement au dessus du soleil.
Puis vient Sven vath grand patron, grand seigneur. On a aimĂ© son beau geste. Prendre un drapeau français et l’étendre sur son deck en hommage Ă  Nice. LOVE MAGGLE.
On finit sur Maceo (ou alors plutĂŽt lui qui nous finit) ! Le jour se lĂšve sur le parc floral il est temps de rentrer pour assumer le lendemain !
On va faire bref car vous l’aurez compris en voyant le line up du jour c’etait du trĂšs lourd. Nous n’avons pas bougĂ© de la warehouse  pour y voir Digas b2b Bambounou, Four Tet, Recondite et Tale of us. Comment ne pas y rester. On a tenter un saut Ă  SBTRKT et Busy P, mais c’était pas le pied !
Donc notre bilan est trĂšs positif Ă  l’image des annĂ©es prĂ©cĂ©dentes avec toujours autant de plaisir Ă  y aller.
Parc floral, Peacock Society on se voit cette hiver ! #bouillant
Cadeaux 2 vidéos que vous pouvez retouver sur Instagram (@alexandrepaste) :
Banbounou b2b Margaret Digas
Tale Of Us
See you !
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disquaire · 8 years ago
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Playlist du Dimanche #17
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Le dimanche on se détend avec un petite playlist aux sonorités House/Deep concoctée par la team du disquaire qui profite de ses vacances en Calvi on the rocks, Peacock Society et Acontraluz ! (les reports vont suivre)  
On passe de la 15 à la 17 pour cause de playlist intermédiaire consacrée au set de RPR à la weather 2016 (ici) 
Mais revenons à nos moutons ! La 17 est juste en dessous. Good listening mates. 
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disquaire · 9 years ago
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Playlist du Dimanche #15
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Notre playlist hebdomadaire chaude en couleur. Cette semaine une playlist essentiellement House et Deep House. 
Bonne écoute ! 
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disquaire · 9 years ago
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ODB 001 - Oxford Nash Featuring Freedom on Sax / Broken Boundaries EP
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Sur le Disquaire on vous parle souvent d’Organic Music label francais aux consonances House/Deep ( ici, ici ou ici)  sur lequel Diego Krause, Flabaire ou encore les Avignonnais de Two Diggers ont dĂ©jĂ  signĂ© quelques EP. 
Aujourd’hui on est heureux de vous prĂ©senter leur nouveau projet : Organic Down Beat.  
Un sub label aux orientations Electronica, Downtempo , Broken Beat , Trip Hop qui vient compléter la famille Organic et qui vient élargir les horizons du label. 
Cette premiĂšre sortie nous vient tout droit de Nouvelle-ZĂ©lande, lieu propice ou Oxford Nash de son nom  Ă  pu nous concocter ce break-beat atmosphĂ©rique accompagnĂ© de Freedom on Sax qui confĂšre Ă  chaque track sa dimension acoustique. Vibrante et pure cette association de genres ne vous laissera pas insensible. Laissez la musique parler d’elle mĂȘme, coupez-vous de tout et apprĂ©cier ces douces mĂ©lodies d’étĂ© que sont Broken Beat et Ocean Groove
Cet EP se complùte d’un remix du jeune et talentueux Flabaire qui confùre à Broken Heat une touche deep house sexy. 
Broken Boundaries se conclue sur un downtempo expérimental de Ocean Groove orchestré par DoubtingThomas.
La boucle est bouclĂ©e l’EP s’arrĂȘte, on en redemande. La suite au prochain Ă©pisode. 
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disquaire · 9 years ago
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ON A TESTÉ : TIME WARP (DE)
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02.03 / Maimarkthalle - Mannheim
42 artistes - 16 heures - 8 nationalités - 6 scÚnes - 2 blogueurs - 1 soirée - 1 million de souvenirs
La Time Warp paraissait ĂȘtre un gigantesque festival oĂč, une fois les portes d’entrĂ©e passĂ©es, nous nous retrouverons dans un monde parallĂšle, lieu oĂč la techno est reine. Il s’est avĂ©rĂ© que les Ă©chos avaient raison, et nous Ă©tions Ă©merveillĂ©s par une telle attraction d’un public Ă  la recherche du meilleur spot possible. Nous sommes alors entrĂ©s en osmose avec un peuple uni pour combattre pour la mĂȘme cause : rĂ©sister le plus longtemps possible Ă  une dĂ©ferlante d’artistes gĂ©niaux qui rĂ©alisent tous une performance hors du commun. Et c’est ce que nous avons fait.
Nous avions prĂ©vus d’arriver Ă  la premiĂšre heure, avant mĂȘme que la horde de soldats dĂ©barque, afin de dĂ©couvrir les 6 lieux mystiques de la Maimarkthalle de Mannheim. Nous sommes alors tombĂ©s sur des hangars des annĂ©es 1940, tous plus grands les uns que les autres, et d’une rĂ©partition sonore sublime. 20h30, c’était dĂ©jĂ  l’heure de lancer les hostilitĂ©s, et nous avions trĂšs hĂąte de commencer.
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Nous avions choisis Nicole Moudaber pour lancer le bal, et quel dĂ©buts ! Nous ne savions pas tout Ă  fait si nous avions prĂ©fĂ©rĂ© sa chevelure resplendissante Ă  ses basses retentissantes, mais l’accueil fut des plus chaleureux ! Tout de suite, une Ă©norme surprise : les animations lumiĂšres Ă©taient Ă  la hauteur du systĂšme son, c’est-Ă -dire proche de l’espace, et nous sommes allĂ©s le visiter.
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Et puis, ce fut le tour d’une de nos lĂ©gendes vivantes de nous enchanter ce dĂ©but de soirĂ©e qui se prĂ©sentait dĂ©jĂ  comme une Ă©dition inĂ©dite. Lorenz, de son prĂ©nom, dĂ©cida alors de lancer un dĂ©but de symphonie accompagnĂ© d’une prestation visuelle sous le signe du voyage. Les soldats s’impatientaient de danser pour laisser exploser leur joie, mais nous n’attendions rien, nous Ă©tions dĂ©jĂ  entrĂ©s dans son monde, situĂ© entre Berlin et Mars. Puis, les premiĂšres basses retentissent, les vibrations Ă©taient lourdes et la mĂ©lodie toujours plus propre, trĂšs propre, very very clean. Lourdes basses, changement de rythmes, sirĂšnes aigĂŒes, transitions parfaites ... Vous l’aurez devinĂ©, Recondite nous a livrĂ© un live d’une haute performance, sĂ»rement l’un des meilleurs de cette Time Warp 2016; c’est dire !
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Encore sous l'Ă©motion du live prĂ©cĂ©dent, nous sommes restĂ©s dans le Floor 2 afin de prendre un bol d’air, mais c’était sans compter l’arrivĂ©e de Maceo Plex qui vint supplĂ©er Mr Recondite. Un set de qualitĂ©, visuellement magnifique, entremĂȘlĂ© d’une tech-house de haut standing. Merci Maceo !
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Direction la surprise du soir, Madga, dont nous connaissions trĂšs peu l’existence, et nous devons dire que la polonaise de 41 ans a du style ! MĂ©lodies virevoltantes, des rythmes Ă©vasifs dans tous les sens, et des tonalitĂ©s lĂ©gĂšrement acides : au final, un rĂ©sultat haut en couleur qui a guidĂ© nos jambes son set tout entier !
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AprĂšs une courte pause dans l’immense salle snacking, nous sommes allĂ©s observer l’un des artistes les plus attendus de la soirĂ©e, Adam Beyer. A peine fini de digĂ©rer que les Ă©normes vagues de basses du suĂ©dois nous ont remuĂ©s la tĂȘte d’un set plein d’énergie, avec un BPM hallucinant. Des lumiĂšres fusant dans tous les sens, une dĂ©coration murale treillis, 10.000 soldats enragïżœïżœs ; ce fut la guerre dans le Floor 1 ! 
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Nous avions alors vue sur le Floor 2, qui promettait lĂ  aussi une prestation digne de ce nom Ă  en croire les soldats encore plus dĂ©foulĂ©s. Nous sommes alors allĂ©s faire un tour du cĂŽtĂ© de la salle multicolore. Dubfire s’y trouvait, sous une pluie de couleurs et de basses aussi puissantes qu’un rĂ©acteur d’A380. On pense alors que l’iranien Ă©tait en super forme pour nous livrer un set d’une telle qualitĂ© ! 
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Alors qu’on s’apprĂȘtait Ă  se rendre voir l’un des plus grand disc-jockey actuel, nous nous sommes arrĂȘtĂ©s devant le Floor 3 qui dĂ©gageait une Ă©nergie dingue. Logique, Ricardo Villalobos Ă©tait en train d’exploser la salle avec ses basses tonitruantes liĂ©es de samples dĂ©composĂ©s mais toujours bien rythmĂ©s. On a aussi adorĂ© son style “jemenfoutiste” lorsqu’il pose un ‘clap’ et qu’il se gambille tel un invertĂ©brĂ©. Clap-Clap Ricardo, tu nous as rĂ©galĂ©, une vĂ©ritable fiesta loca !
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Cette fois, c’était heure de se rendre dans le Floor 4, pour rejoindre le meilleur disc-jockey de l’annĂ©e 2015 selon Resident Advisor... soit un monstre interplanĂ©taire. A peine arrivĂ© sur le lieu, les pĂ©nombres de la salle nous ont tout de suite satellisĂ©s sur la planĂšte, lieu dit, Dixon City. Basses profondes entremĂȘlĂ©es Ă  des synthĂ©s mĂ©talliques nous ont prouvĂ©s Ă  quel point Dixon Ă©tait heureux d’ĂȘtre lĂ . L’un des meilleurs sets de la soirĂ©e, for sure, nous approuvons. 
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Etant donnĂ© que Tale of Us Ă©tait annoncĂ© Ă  la suite, nous sommes restĂ©s sur place suite Ă  cette grandiose prestation, encore le sourire jusqu’aux oreilles. La salle toujours sombre, nous avons lĂ  aussi Ă©tĂ© envoutĂ©s par le duo italien, que nous avions dĂ©jĂ  vu Ă  Marsatac en septembre dernier. Mais cette fois, ils Ă©taient Ă©moustillĂ©s par la Time Warp, qui Ă  priori diffuse une excitation intense Ă  tous les artistes et festivaliers prĂ©sent ce soir lĂ .
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Le soleil commençait alors Ă  faire son apparition, et Jamie Jones l’a tout de suite perçu jusqu’au bout des doigts. Il nous a alors livrĂ© un set sous le signe du soleil, et on sentait que cette matinĂ©e allait ĂȘtre mĂ©morable. Un rythme soutenu, des claps affermis, des voix dissuasives... Jamie nous a livrĂ© un set remarquable; un dĂ©pucelage passĂ© en douceur et voluptĂ© ! 
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Pause, il Ă©tait temps de faire le point sur l’actualitĂ© du festival. Nous avions dĂ©jĂ  vu tellement d’artistes que nous pensions que la Time Warp commençait Ă  s’éteindre, mais c’est Ă  croire la Time Warp ne s’éteint jamais ! Pas le temps de rĂ©flĂ©chir que faire, on savait que le Floor 1 nous rĂ©servait, encore, bien des surprises. Et celle-ci fut de taille, puisque nous aperçûmes, de loin l’ombre de deux DJ, l’un plus Ă©pais que l’autre. Vous l’aurez devinĂ©, Carl Cox & Joseph Capriati venaient de commencer leur set, qui Ă©tait digne des plus grands. Pas Ă©tonnant qu’ils fassent parti des plus grands cela dit. On vous laisse vous faire votre propre opinion de ce B2B gĂ©nialissime, nous manquons de mots !
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Puis, ce fut l’heure d’approcher l’un de nos prĂ©fĂ©rĂ©s, celui qui nous fait vibrer Ă  chaque apparition, et que nous adorons toujours autant. Le graal s’atteignait en Floor 5, salle jusqu’ici inconnue mais sĂ»rement l’une des meilleures. L'astre lumineux brillait de milles feux et tapait sur les vitres du dĂŽme circulaire, qui laissait transpirer les quelques soldats, alors transformĂ©s en de doux passionnĂ©s. Nous Ă©tions donc aux premiĂšres loges, dans un lieu mythiques, et en trĂšs belle compagnie. Nous savions que ce moment serait magique, et la rĂ©alitĂ© fut encore plus grande que nos espĂ©rances. La salle Ă©tait alors pleine de pulsions, les visages tout sourires, mais cela ne suffisait pas Ă  Laurent Garnier qui en rajoutait une couche Ă  chaque drop. Puis, nous aperçûmes quelques uns de ses proches, Ă  savoir Kölsch, Dyed Soundorom (Apollonia) ou encore Arnaud Rebotini qui ont rejoint l’estrade du Floor 5 pour fĂȘter l’anniversaire de Laurent Garnier Ă  ses cĂŽtĂ©s. Alors accompagnĂ© de ses plus chers, ce gĂ©nie nous a livrĂ©, comme Ă  son habitude, un set d’un haut standing, et avec une joie de vivre dĂ©bordante. Une techno explosive, des basses percutantes et quelques sonoritĂ©s acides... Nous Ă©tions alors les plus heureux. Laurent Garnier est un vĂ©ritable artiste, notre pĂšre sonore suprĂȘme, et il nous a fait passer un merveilleux moment. Fantastique !
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Une fois la salle des merveilles quittĂ©e, il Ă©tait l’heure de clore le festival, avec dĂ©jĂ  14 heures de set dans les jambes (et les coeurs). Nous nous sommes alors rendus en lieu de prĂ©dilection, le Floor 2, que nous avions l’habitude de retrouver pour profiter d’un grand disc-jockey. Et l’artiste prĂ©sent pour clore le festival n’était pas des moindres puisque Richie Hawtin avait dĂ©jĂ  commencĂ© son set lorsque nous arrivĂąmes. On s’est alors plongĂ©s dans le noir, dans une techno deep comme en a l’habitude l’artiste au sirop d’érable, qui s’inspire tout droit des influences berlinoises et british. Nous Ă©tions alors sous une effluve de lumiĂšres magnifiques qui allaient dans tous les sens, et de toutes les couleurs. Nous ne pensions pas terminer cette journĂ©e comme elle avait commencĂ©e, sous le signe de la surprise et de l’excitation.
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Ca y est. Il Ă©tait l’heure de quitter la planĂšte Time Warp, lieu oĂč tout se passe, oĂč beaucoup de nationalitĂ©s se rencontrent, de tous les styles et les Ăąges, pour vivre un moment unique accompagnĂ© des plus grands. Aucun artiste nous a déçu, ce qui est incroyable Ă©tant donnĂ© le nombre hallucinant de monstres prĂ©sents (42) ! Alors nous lançons un grand merci, aux artistes, Ă  l’organisation, aux personnes prĂ©sentes ce jour-ci, de nous avoir fait vivre autant d’émotions et de surprises, avec une sensation de “jamais vu” toutes les minutes. Nous vous souhaitons rĂ©ellement de vivre une telle expĂ©rience, et au lieu de tenter d’atteindre la lune sous un silence de mort, rendez vous plutĂŽt sur la planĂšte Time Warp, pour faire vibrer vos tympans d’une Ă©nergie volcanique.
 Sérotoninement, Le Disquaire
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disquaire · 9 years ago
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Playlist du Dimanche #12
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Calme et volupté sont au rendez-vous sur cette 13eme compilation chinée par nos soins.
See you guys !
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disquaire · 9 years ago
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Riva Starr - Dippin Side
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Stafano Miele producteur basé dans le East London, mieux connu sous le pseudonyme Riva Starr a encore frappé ! 
Reconnu et respectĂ© ce natif de Naples possĂšde un appĂ©tit musical insatiable qui n’a d’égal que son talent. Pour notre plus grand plaisir il revient avec Dippin Side un EP enflammĂ© qui lui permet de renouer Ă  ses origines du sud de l’italie aprĂšs un bref passage chez Defected. 
Dippin Side vous assaillit tel la marĂ©e inarrĂȘtable et progressive, vague aprĂšs vague la tension monte pour se relĂącher d’une seule traite. Sans crier garde la ligne de basse profonde vient raisonner et s’abattre brutalement sur nous. Une fois de plus cela illustre bien l’éclectisme musical qui caractĂ©rise le rital. 
En parlant de rital, il invite sur cet EP un de ces italiens bien connus de la scĂšne techno internationale, j’ai nommĂ© Joseph Capriati ! L’italien y apporte sa touche pour nous montrer une toute autre facette de Dippin Side et affirme par la mĂȘme occasion sa suprĂ©matie technique qui transforme alors la track en un voyage plus profond et spĂ©cial. 
Enfin, pour conclure cet EP une exaltante collaboration avec Hainku 575 (duo composĂ© de M_Abbatangelo et Cipy) sur la piste au nom Ă©vocateur Owls & Toucans. Au menu, d’abondantes percussions qui viennent servir les synthĂ©s psychotropes dans lesquels le duo excellent. Ajouter Ă  cela une bonne dose de rythmiques underground injectĂ©es par Riva starr et vous avez la recette de cette EP. 
Un EP  tout simplement époustouflant disponible chez Hot Creations !. 
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disquaire · 9 years ago
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LCNH001 - Chalutier du Havre
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Quel plaisir ce matin en ouvrant notre boite aux lettres ! Nous l’attendions depuis quelques jours et l’impatience Ă©tait palpable. Mais il est bel et bien lĂ  prĂȘt Ă  ĂȘtre dĂ©florer par notre turntable, notre exemplaire de House Nation 1ere sortie de La Chinerie. 
Ni une ni deux, la bĂȘte est lancĂ© et on Ă©coute. 
Quelques minutes nous suffisent pour commencer Ă  se regarder le sourire bĂ©a et l’air apaisĂ©. Une certaine satisfaction se dĂ©gage de ce various, celle du travail bien fait, celle d’une comprĂ©hension mutuelle entre un label naissant et un public en recherche de nouveautĂ©s. 
House nation, nom Ă©vocateur qui ne ment pas. La promesse est foutrement bien tenue ! On oscille entre la tendresse et la douceur d’un Cent Quatre-Vingt-Sept de Joss Moog et Barbes de  Mara Lakour  pour ensuite se ressourcer sur le kick ravageur de NTM de Sweely, qui sont avec Une autre gĂ©nĂ©ration nos morceaux prĂ©fĂ©rĂ©s sans pour autant laisser en reste les autres morceaux qui sont tous d’une qualitĂ© irrĂ©prochable. 
Mention spéciale à la face B (Striker - Sainte Victoire & S3A - Chapitres)  qui nous ramÚne quelques années en arriÚre en y apportant la dose de modernité qui fait toute la différence.  
Au risque de se faire accuser de favoritisme on vous laisse écouter ce Various 100% Made In France. 
Pour l’acheter ça se passe ici sur le site de La Chinerie :
http://lachinerie.bigcartel.com/product/pre-order-lcnh001-v-a-chalutier-du-havre
Et pour Ă©couter les snippets c’est juste en dessous : 
PS: on aime beaucoup l’artwork ! 
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disquaire · 9 years ago
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Playlist du Dimanche #11
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La semaine a été plus que productive ! Et on vous libre ici une de nos compilations les plus disco/house. 
On vous laisse en ce beau dimanche avec ces quelques rayons de soleil qu’on vous envoie pour la semaine à venir. 
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