#vous étiez où avant lol
Explore tagged Tumblr posts
Text
Looks like the Centre Bell is *sold out*
This is gonna be so fcking cool
#pwhl#pwhl montreal#hockey#womens hockey#i remember back in my days when Les Canadiennes had a crowd of 6k#and we thought that was a lot#lol#vous sortez d'où st jésus lol#vous étiez où avant lol
4 notes
·
View notes
Text
Witchy reminder :
Le cheminement en magie
On a tendance à trop voir le chemin de la sorcière comme quelque chose de linéaire, allant d’un point A à un point B ; vous êtes débutant.e, vous faites un certain bout de chemin conséquent et pof un beau jour vous vous réveillez en tant que sorcière accomplie.
Or la vérité est si loin de ça. Déjà, loin d’être un parcours linéaire c’est peut-être l’expérience la plus chaotique qui puisse être haha. Un peu comme une spirale irrégulière : il y a forcément un début, minime, insignifiant, mais un début quand même : l’étincelle, l’impulsion, le déclenchement. Une fois qu’il s’est opéré, les choses suivent forcément leur cours. La spirale est peut-être la visualisation graphique la plus fidèle à mon sens, car elle peut se perpétrer à l’infini, sa forme n’a pas de limites : une sorcière qui n’a plus rien à apprendre ça n’existe pas.
Enfin, je vois cette spirale comme irrégulière, car qui peut se vanter d’avoir suivi une route très bien tracée, toujours au même rythme et avec le même dévouement ? La vie est faite d’aléas, d’épreuves et de transformations, ce qui fait que vous n’aurez probablement pas toujours la même capacité d’engagement envers votre pratique tout au long de votre vie. Certaines périodes seront “au ralenti”, en veille, où vous vous sentirez bloqué.e. ou perdu.e, d’autres très denses où vos progrès seront fulgurants, faisant que votre spirale sera un joyeux bordel mal dessiné - dans le sens où le rendu sera bien loin de l’idéal parfait et lisse qu’on avait imaginé au début - mais qui paradoxalement sera aussi bien dessiné : dans le sens où vous aurez pris exactement le chemin que vous étiez sensé.e prendre, avec tous ces imprévus et ces désillusions, ces réjouissances et bonds en avant. (vous avez compris mon allégorie, le dessin / le Dessein, tout ça... lol)
Ce qui compte, c’est que la spirale suit son propre cours.
#witchy reminder#witches#witchblr#starhawk#sorcières françaises#french witchblr#sorcellerie#pratique magique#spirale
20 notes
·
View notes
Photo
[Fancafe] #Dongmyeong
오늘 좋은꿈꿨지렁
오랜만에 좋은꿈꾸면서 푹잤어요! 어제 너무 행복한일들만 가득해서 그런거같아요💐 주신선물들 , 편지 항상 소중히 간직할께요! 그리고 어제주신사랑도 항상! 마음에 있으니깐 걱정마요!! 좁은길에서 깜짝이벤트를 진행했는데 혹시나 저희때문에 다치실까바 너무걱정되더라구요.. 다치신분안계시죠???!(제발..ㅠ.ㅠ) 그래도 역시 매너있는 울팬들...🖒엄지척 공연은 재밌으셨나요? 새로운곡도 쓰고 준비하면서 얼마나 설레던지.. 아아!!저 어제 공연시작하기전에 그 스크린 올라가잖아요!! 그때 너무행복했어요진짜!! 그리고 무대에서 바라보는 여러분에 모습은.. 나만보기 미안할정도로 너무 이뻤어요 😍😍 어제 스탠딩 많이 힘들었죠? ? ... 저도 스탠딩공연 많이 가봐서 잘��니다... 다리가없어지는 그느낌 적인 느낌 .... 그럼에도 더높이 더 크게 응원해줘서 너무고마워!! 맼허싸운 렛꼬! 엄청잘들려서 엄지척 모니터스피커를 뚫고 나오는 발성..💓 어제 차타고 집가면서 여러가지 생각이 나더라고용.. 처음멤버들을 만났을때 , 첫버스킹, 첫공연 첫촬영,방송 ... 2015 - 2016 너무행복하다진짜💕💕 울팬들이랑 항상 함께하면 든든하고 어깨힘 뽝 들어간다잉~!~!~!~!!!!!!ㅋㅋㄲㅋ ㅋㅋ 앞으로 쭉쭉 같이 행복한일만 같이 걸어요⚘⚘ 아아!글쓰고있는 지금 틴틴콘서트 시작���!! 본방사수고고고!!! -동 명- ♡
[FR] J’ai fait de beaux rêves aujourd’hui hé
J’ai bien dormi parce que ça faisait longtemps que je n’avais pas fait de beaux rêves ! On dirait qu’hier était rempli de trop de bonheur💐 Je vais chérir pour toujours les cadeaux et les lettres qui m’ont été offerts ! Et comme je vais conserver l’amour qui m’a été donné hier pour toujours! Ne vous inquiétez pas!! Nous avons fait un événement surprise dans une petite rue mais Nous étions tellement inquiet que quelqu’un puisse être blessé à cause de nous.. Personne n’a été blessé pas vrai???! (s’il-vous-plait..ㅠ.ㅠ) Mais comme prévu, nos fans qui ont des (bonnes) manières...🖒Pouce en l’air Est-ce que le concert vous a plus? Comme nous étions impatient en écrivant et préparant les nouvelles chansons.. Ahah !! Hier, avant que le concert ne commence L’écran s’est levé vous savez!! À ce moment, j’étais vraiment tellement heureux !! Et tous vous voir depuis la scène.. D’une certaine façon, je suis désolé d’être le seul à voir ça, vous étiez si beaux/belles 😍😍 C’était vraiment dur de rester debout hier, pas vrai ? ? ... Je suis aussi allé à beaucoup de concert où on se tient debout donc je connais bien... Cette sensation de ne (plus) avoir de jambes.... Mais, nous sommes tellement reconnaissant que vous nous ayez acclamé encore plus haut(?) et plus fort !! Make A Sound, c’est parti ! La réponse était génial, pouce en l’air C’est sorti des enceintes et les voix qui sont arrivées..💓 Hier, en rentrant en voiture à la maison j’ai pensé à beaucoup de choses (dit de manière mignonne).. Quand j’ai rencontré (nos) membres pour la première fois, (notre) premier busking, premier concert Premier enregistrement, émission ... 2015 - 2016 J’étais vraiment tellement heureux💕💕 Si je suis toujours avec nos fans j’ai confiance, la force des mes épaules explose C’est parti~!~!~!~!!!!!! héhéhhhé héhé À partir de maintenant, soyons ensemble et ne marchons que sur un chemin en fleurs⚘⚘ Ahah ! Comme je suis en train d’écrire, TeenTeen Concert est en train de commencer !! Ne manquez pas l’émission, go, go, go!!! -Dongmyeong- ♡
[ENG] I had good dreams today lol
I slept well because I had good dreams in a long time! It seems like yesterday was filled with too much happiness💐 I’m going to treasure forever the gifts and letters given to me! And because I will keep the love given to me yesterday forever! Don’t worry!! We made a surprise event in a small street but We were so worried someone could be hurt because of us.. No one got hurt right???! (please..ㅠ.ㅠ) But as expected, our fans who have manners...🖒Thumb up Did you enjoy the concert? How excited we were while writing and preparing new songs.. Ahah!! Yesterday, before the concert started The screen went up you know!! At this moment, I was really so happy!! And watching all of you from the stage.. In a way, I’m sorry I’m the only one seeing it, you were so pretty 😍😍 Standing was really hard yesterday right? ? ... I also went to a lot of standing concert so I know this well... This feeling of not having legs (anymore) .... Yet, we’re so grateful that you cheered for us even higger(?) and louder!! Make A Sound, let’s go! The reception was awesome, thumb up It went out of the moniter speaker and the voices who came up..💓 Yesterday, while coming back home by car I though about a lot of things (said in a cute way).. When I first met (our) members, (our) first busking, first concert First shooting, broadcast ... 2015 - 2016 I was really so happy💕💕 If I’m always together with our fans I’m confident, the strength of my shoulders is exploding Let’s go~!~!~!~!!!!!! lolollllol lolol From now on, let’s be together and only walk on flower trails⚘⚘ Ahah! As I’m writting TeenTeen Concert is starting!! Don’t miss the show, go, go, go!!! -Dongmyeong- ♡
source : x
3 notes
·
View notes
Text
Pourquoi reprendre ses études à 40 ans et au Québec
Vous pensez que reprendre ses études après 40 ans à l'étranger c'est du délire ? Je vais vous prouver le contraire. Vous pensez que c'est inutile ? Pour certains, sans doute, mais pas pour moi. Vous hésitez à reprendre vos études ? Permettez moi de vous montrer que "tout est possible, tout est réalisable !", c'est parti:
D'une idée persistante, un projet mûrement réfléchi
Alors là, je m'adresse à tous ceux qui sont dans le monde du travail: N'avez-vous jamais eu le sentiment que vous étiez contraints de faire un boulot qui ne vous convenait pas ? N'avez -vous jamais eu l'envie de changer de métier ?
Si votre réponse est oui, alors bienvenue au club. Le problème est qu'en France, on vous laisse une toute petite fenêtre, de quelques années, pour réussir. En gros, vous avez une pression de malade sur les épaules entre 20 et 30 ans parce qu'on vous fait bien comprendre que tout se joue à ce moment. Vous comprenez rapidement que si vous n'avez pas réussi votre vie professionnelle à 35 ans, c'est mort. Si vous n'avez pas valorisé vos diplômes 5 ans maxi après vos études, c'est mort. Vous ré-orienter après 30 ans ? C'est compliqué, pour des raisons que je ne vais pas développer, ça n'est pas le but ici.
Dans beaucoup de profession, difficile, en France en tout cas, de se tailler une part du lion sans le diplôme adéquat. Comment faire alors quand on s'est trompé d'orientation ou que l'on a aucun travail dans sa branche ? Comment se sortir d'une impasse professionnelle ? EPINEUSE question, mon cher Watson, qui mérite mûrement réflexion, d'ailleurs.
La réorientation et le syndrôme de l'épée de Damocles: "réussiS, ou on te coupe la tête".
Alors oui, on va vous dire qu' en France la formation continue est bien présente, qu'elle est accessible, pratique ... blablabla. N'empêche qu'avant d'y accéder, accrochez-vous au rideaux ! Je vous passe les formalités administratives, les refus des employeurs, les problèmes financiers et personnels auxquels il faut faire face avant d'arriver à suivre un cours.
A moins d'avoir le feu sacré pour les professions en vogue et de trouver votre job de rêve avec le premier certificat qui passe, tout est bon pour vous fourguer des petites formations gentillettes saupoudrées à droite à gauche. Tout ça c'est bien joli ... ça aide à décorer le CV d'ailleurs. Au moins, vous serez Chef, mon capitaine (LOL).
Mais voilà: si, de surcroît, vous demandez à préparer un diplôme de A à Z, sur 2 ans et plus, c'est encore une autre affaire.
Alors c'est vrai que devant les difficultés, tous les moyens sont bons pour vous faire rebrousser chemin. Dans les faits, quand on décide de se former en France, une sorte d'apathie généralisée vous "scotche" dans votre situation, comme pour éviter de vous laisser prendre le moindre risque.
Tout est fait pour vous pousser à vous contenter de ce que vous avez (durement) acquis, et pour vous faire peur du changement. Vous vous voyez alors sous un plafond de verre bien épais et bien haut, avec une fenêtre très étroite pour y accéder. Encore une fois, vous comprenez que même pour passer la petite lucarne, vous n'avez pas le droit à l'erreur, et vous allez devoir suer à grosses gouttes.
Et par dessus le marché, la société admet encore avec parcimonie les choix de vie qui sont jugés "atypiques"... Et oui, dans notre monde franco-français, ce sont les jeunes qui vont à la fac, pas les vieux. Et puis votre carrière à 55 ans est foutue de toute façon. Alors pourquoi se prendre la tête quand on a plus que 15 ans à tirer ? et puis quitter un travail, c'est risqué. Après sa formation on peut payer très cher son absence en finissant au placard. On ne peut pas changer d'appart, ou changer de voiture sans CDI. Et apprendre, ça rapporte combien ? Et si ton nouveau diplôme ne te sert à rien, tu auras bossé pour rien ! Ohlàlà, tu vas vivre de quoi ? .. etc..
En bref, ce consensus généralisé franco-français m'a laissé un goût amer, pour tout vous dire. Plein de jugements et de certitudes, plein de regards réprobateurs. Comment peut-on pousser les gens à stopper leur envie d'apprendre et d'entreprendre ? Je ne sais pas vous, mais je trouve ça aberrant.
Alors là, j'entends déjà les levées de boucliers débarquer, du genre: "c'est facile t'es pas à ma place, avec tes belles paroles, tu te la pètes, et t'es inconsciente."
Justement: c'est parce que moi aussi j'ai des obligations, un budget, une vie professionnelle, un certain âge, que je peux vous dire que c'est possible. OUI. Et que parfois, faire ses propres choix sans craindre le jugement d'autrui, ça fait un bien fou. Le tout c'est de le vouloir et de s'y préparer rigoureusement et minutieusement.
Pour ceux qui pensent encore que c'est du flan, je peux vous parler de mon expérience à titre d'exemple: Je suis diplômée en biologie, avec 10 ans d'expérience dans la Banque et l'Assurance. J'ai ensuite monté deux entreprises; un restaurant pendant 4 ans et une société de courtage en Assurances pendant 1 an. Aujourd'hui, je suis étudiante en Informatique, et je reprends tout niveau BAC. Ben oui, quoi. J'aime l'informatique depuis toujours et on a qu'une vie. Si je ne le fais pas pour moi, c'est pas le voisin qui va s'y coller pour me rendre service, non ?
Préparer son retour aux études: une démarche qui se mûrie ... comme un bon vin !!
Comment prendre une telle décision ? C'est simple en fait. Il faut se donner les moyens d'être prêt à sauter le pas. Point à la ligne. Une fois que vous avez compris ça, vous avez tout compris. Toutes ces démarches prennent du temps, et ne se font pas du jour au lendemain. Le tout est d'avoir tout envisagé pour se sentir serein. Comment ? Avec méthode et organisation, of course ! Voici notamment ce que j'ai appliqué, et qui peut vous aider:
Prendre le temps de savoir ce que l'on veut, pour trouver ce qui convient. C'est le premier principe pour se fixer un plan d'action. Se connaître pour comprendre ce qui est adéquat. Les prestations d'un conseiller d'orientation peuvent être utiles ici.
Mesurer les écarts, entre ce qui est faisable, et ce qui ne l'est pas. Rien ne sert de se construire un château en Espagne, puisque certains facteurs vont vous contraindre à faire des compromis. "Choisir, c'est renoncer", comme on dit.
Se fixer des objectifs atteignables et avoir conscience de ses limites. Etudier, c'est tenir dans la durée. Si vous ne pensez pas réussir, vous allez vous planter. C'est clair. Alors ça peut être super d'avoir un proche qui vous soutient d'ailleurs.
Prendre conscience qu'en cas d'échec, c'est pas la fin du monde. Ça, c'est primordial. Figurez vous qu'un recruteur verra toujours d'un bon oeil les efforts que vous aurez fournis pour vous former. Et vous, vous aurez vécu, vous aurez acquis une nouvelle expérience, et surtout, vous vous serez donné la chance de ne rien avoir à regretter.
Se fixer un plan d'action précis, avec un échéancier, et un budget. C'est aussi le moment d'élaborer la stratégie "des plans de sortie": le plan A, le plan B... bref, savoir comment vous retourner si vous échouez, si vous avez des difficultés à trouver du travail ensuite. Déterminer comment financer tout ça et organiser votre vie personnelle et professionnelle.
Ok, mais pourquoi étudier au Québec ?
Après 20 ans de bons et loyaux services en France passés dans différentes entreprises et autres domaines d'activités, j'ai voulu partir rejoindre ma famille en Amérique du Nord. Sur ce, j'ai prospecté pour monter mon entreprise et/ou chercher un emploi. Ouhaaa super, me direz-vous ! Oui. MAIS.
MAIS, MAIS... Il s'avère que je n'ai exercé en France que des professions réglementées en Amérique du Nord. C'est à dire, des professions dont l'accès se fait exclusivement après formation et/ou diplôme spécifique, examen et carte professionnelle. Et là, mes bons amis, ça coince...
Quid des formations professionnalisantes
Sans vous détailler toutes mes pérégrinations et autres recherches sur les VISA disponibles (je ferai un autre post à ce sujet) j'ai réalisé que je ne pouvais exercer AUCUNE des professions que je connaissais en France sans formation préalable. Il fallait donc que je trouve un employeur qui soit suffisamment motivé pour m'embaucher tout en me permettant de passer mes examens de cartes professionnelles... et là, je peux vous dire que c'était pas gagné ...
Et oui, à plus de 35 ans, fini les stages d'échanges à l'étranger, les VISA de PVT et autres VISA d'échanges internationaux... soit vous bossez dans un secteur fortement demandé par l'immigration et on va vous embaucher pour traverser l'Atlantique, soit vous restez où vous êtes. Logique.
Sans boulot, pas de VISA, et sans VISA, pas de boulot.
Ah oui, tant que j'y pense: J'aurais pu tenter le VISA F aux USA malgré tout (m'enfin avec Trump et mes 40 balais, c'était un peu "tendu" quand même); et j'aurais aussi pu tenter de me trouver un job lambda au Québec avant de venir. Certes.
Mais un VISA provisoire qui ne vous sort pas d'une situation précaire, c'est un compromis douteux, je crois... surtout quand votre conjoint quitte sa boîte après 27 ans d'ancienneté pour vous suivre et qu'il est non diplômé. Bref, après avoir pesé le pour et le contre, j'ai décidé de changer mon fusil d'épaule.
Quitte à faire l'effort de repasser une formation, autant qu'elle corresponde à ce qui me conviendrait le mieux. Et puis tant qu'à faire, autant que ce soit un diplôme reconnu en Amérique du Nord qui me permette de travailler sur place ensuite. Et puis tiens, de fil en aiguille, pourquoi ne pas la faire en français ?
Exit le sponsor d'un employeur: "Ton VISA d'étudiante tu demanderas"
Et nous voilà partis dans l'aventure !
Quand j'ai dit à mes amis que je reprenais mes études, et pas en France, mais en Amérique du Nord, on m'a regardé comme si je sortais d'une soucoupe volante.
Ben oui, quoi, je suis déjà BAC + 3 en France, avec une expérience professionnelle de plus de 15 ans. Pourquoi donc se replonger dans un cursus long et coûteux quand je peux trouver du boulot avec mon bagage actuel ? Alors les gars, je vous le dit, c'est vrai qu'être du genre "caissière avec un VISA de 2 ans et des diplômes qui servent à rien", ça va faire comprendre à mon pays d'accueil que je suis indispensable... c'est sûr.
En tout cas, comme disent les américains, soit on aura vécu une aventure, soit on aura une bonne histoire à raconter !
Et vous, pensez-vous reprendre vos études ?
Vous pourriez aimer aussi:
0 notes
Text
Huitième édition de ce nouveau rendez-vous mensuel, qui rime avec « C’est lundi, que lisez-vous ? », et peut se voir comme un complément ou un petit frère dérangé, comme il vous plaira. Je vous invite à l’adopter, il ne mord pas.
Le principe ? Quatre trucs à balancer !
Le Top & Flop de ce que j’ai lu le mois dernier
Au moins 1 chronique d’ailleurs lue le mois dernier
Au moins 1 lien qui m’a fait « Wahou » le mois dernier (hors chronique littéraire)
Et enfin : ce que j’ai fait de mieux le mois dernier
Avant de déployer, comme d’habitude, la liste des ouvrages que j’ai lus le mois dernier et mes coups de cœur parmi eux, petit encart informatif en forme de:
— Je vous présente toutes mes confuses —
Le dernier article publié sur le blog est le C’est le 1er du mois précédent. vous pouvez donc voir deux C’est le 1er s’enchaîner sans articles de fond entre les deux, ce que je trouve vaguement sale et gênant, comme du linge qui traîne par terre dans la salle de bain alors qu’on a des invités.
“Je t’attendais pas”
J’imagine que vous êtes très déçus par mon attitude, et j’imagine sans doute mal, car vous étiez probablement en vacances tout le mois d’août et avez accessoirement d’autres choses largement plus préoccupantes dans votre vie que mon rythme de parution, mais en dépit de la raison, j’imagine quand même que vous êtes déçus, trompés et trahis, aussi je vous présente mes confuses.
La vérité, c’est que j’ai été absente tous les week-ends — pour profiter de mon absence de vacances — et ai eu un gros événement à préparer sur le peu de temps libre qui me restait.
Mais revenons à nos étagères.
Ma mini étagère de bureau “livres en cours”.
Ce mois-ci, j’ai lu 24 livres.
Oui, ça fait beaucoup — mais ce décompte comprend 15 BD et rappelons-nous que la BD, ça se lit plus vite que la littérature écrite en police 10 — donc interdiction de hurler ou de soupirer Oh ! Ah ! Tu lis tellement !… Parce que :
Certes
So what ?
Est-on plus ou moins épanoui à lire plus ou moins de livres par mois ? Est-on content du rythme de ses lectures, ou plutôt de leur qualité ? Lis-je (et lis-tu) de bons titres, ou des trucs complètement con ? À toi seul(e) de répondre à ces questions, petite fleur de lotus.
Voici ces 24 lectures mensuelles :
Côté BD
#gallery-0-46 { margin: auto; } #gallery-0-46 .gallery-item { float: left; margin-top: 10px; text-align: center; width: 20%; } #gallery-0-46 img { border: 2px solid #cfcfcf; } #gallery-0-46 .gallery-caption { margin-left: 0; } /* see gallery_shortcode() in wp-includes/media.php */
Côté romans (et essai)
#gallery-0-47 { margin: auto; } #gallery-0-47 .gallery-item { float: left; margin-top: 10px; text-align: center; width: 20%; } #gallery-0-47 img { border: 2px solid #cfcfcf; } #gallery-0-47 .gallery-caption { margin-left: 0; } /* see gallery_shortcode() in wp-includes/media.php */
Et parmi ces 24 lectures, ai-je des coups de cœur ? OUI.
1) TOP & FLOP
TOP 3
Comme le mois dernier, je vous ai concocté des petits “Prix littéraires” par catégorie. Cependant, mon TOP absolu tout confondu (note-les, toi qui ne liras pas tout) comprend ces trois titres-là :
#gallery-0-48 { margin: auto; } #gallery-0-48 .gallery-item { float: left; margin-top: 10px; text-align: center; width: 33%; } #gallery-0-48 img { border: 2px solid #cfcfcf; } #gallery-0-48 .gallery-caption { margin-left: 0; } /* see gallery_shortcode() in wp-includes/media.php */
Catégorie J’ai soupiré par le cœur, ça faisait un peu mal (Aussi connue sous le nom Joli et badant, mais plus joli que badant)
Lauréat :
Challenger :
Habibi, de Craig Thompson (Casterman, 2011) — LAISSE-TOI BERCER PAR CE CONTE DES CŒURS BRISÉS
Quelle incroyable épopée !… Quelle magnifique plongée dans la culture arabo-musulmane — quelle beauté dans la calligraphie, quelle finesse, intelligence, dans le trait, quelle émotion dans le récit… ! Je devrais m’arrêter, je risque de déblatérer des évidences et des idioties : cette BD est devenu un classique du roman graphique, et tout a été dit 100 fois, et beaucoup mieux que par moi, etc.
#gallery-0-49 { margin: auto; } #gallery-0-49 .gallery-item { float: left; margin-top: 10px; text-align: center; width: 50%; } #gallery-0-49 img { border: 2px solid #cfcfcf; } #gallery-0-49 .gallery-caption { margin-left: 0; } /* see gallery_shortcode() in wp-includes/media.php */
Boris Vian mon amour
Habibi est un pavé pas dans la marre mais dans ta poitrine, que tu te prends de plein fouet au moment où tu t’y attendais le moins. Tu ne peux pas savoir à quel point c’est beau et dingue. Je n’ose imaginer le travail de recherche et d’imprégnation de l’auteur, qui redonne naissance à des contes, à des versets du Coran, à une époque imaginaire du Moyen-Orient, entre monde moderne et Ancien Testament, le tout avec une élégance et une tendresse à pleurer.
C’est l’histoire intime et millénaire de deux personnages, une fillette, Dodola, qui s’enfuit (de chez le mari qui l’a achetée) et adopte sur son chemin un petit garçon esclave plus jeune qu’elle, Zam. On suit la vie de cette gamine et de son habibi qui grandissent dans un univers beau et violent, riche de poésie, de crasse et d’absurdité. On vit leurs affrontements avec le monde extérieur, leurs victoires minuscules (les plus sublimes) et leurs tourments éternels, les sacrifices auxquels ils consentent pour se sauver (sont-ils souillés à jamais par leurs propres cruautés et abandons ?) — et c’est cette relation entre ces deux personnages d’équilibristes furieux de vivre, qui est le cœur de la BD — et m’a soufflée comme un fragile pissenlit.
Cette. BD. Est. Dingue.
Sunny, tome 1, de Taiyou Matsumoto (VO 2010-2015, Kana, 2014-2016) — OÙ VAS-TU, MON ENFANT, DANS CETTE VOITURE QUI NE ROULE PLUS ?
#gallery-0-50 { margin: auto; } #gallery-0-50 .gallery-item { float: left; margin-top: 10px; text-align: center; width: 20%; } #gallery-0-50 img { border: 2px solid #cfcfcf; } #gallery-0-50 .gallery-caption { margin-left: 0; } /* see gallery_shortcode() in wp-includes/media.php */
Sunny, c’est le quotidien d’une bande de gamins en foyer, dans le Japon d’aujourd’hui. Un univers inhabituel, conté de façon réaliste et éthérée. Ce manga est à la fois simple, cool et touchant. En deux mots : il a plutôt la classe, voilà.
Sunny, c’est aussi la marque de la voiture bonne pour la casse qui est stationnée devant le foyer, et dans laquelle les enfants, le temps d’un voyage imaginaire, renouent avec leurs rêves.
J’avais adoré l’univers et le graphisme inhabituels de l’auteur dans Amer Béton (adapté en dessin animé ; pour les aficionados : c’est über cool), et je trouve Sunny plus abouti dans tous les atouts qu’avait déjà Amer Béton (qui est plus fort, mais aussi plus tapageur). On retrouve à la fois cet aspect social dur et cette célébration de l’imaginaire enfantin qui sont chers à l’auteur, mais ici, c’est plus concentré, soigné, et subtil.
Le dessin assez personnel de Matsumoto a cette énergie vive, une tendresse “brute” très authentique dans ses visages et ses corps ; un côté arty qui le démarque. Et au fil de ses publications, il s’est affiné, est devenu moins brouillon et plus délicat, donc je l’apprécie de plus en plus.
Je n’ai lu que le 1er tome et ai beaucoup aimé, aussi je pense lire la suite dès que possible.
#gallery-0-51 { margin: auto; } #gallery-0-51 .gallery-item { float: left; margin-top: 10px; text-align: center; width: 50%; } #gallery-0-51 img { border: 2px solid #cfcfcf; } #gallery-0-51 .gallery-caption { margin-left: 0; } /* see gallery_shortcode() in wp-includes/media.php */
Catégorie 27e Intersidérale du Lol
Lauréat :
Challenger :
La nébuleuse Alma, de Luc Blanvillain (L’École des Loisirs, 2016) — ELLE TÉMOIGNE : JE ME SUIS FAIT PLAQUER PAR MA MEILLEURE AMIE
Ce roman est un coup de cœur d’Août qui m’a mis la pêche ! L’humour était délicieux et impeccablement dosé sur sa tranche de vie, comme du Poulain saupoudré sur une tartine de beurre au bord de la piscine : c’est l’art discret de l’instant parfait.
Et La nébuleuse Alma, c’est une succession d’instants parfaits.
Le pitch ? Alma a une vie plutôt simple et heureuse : une famille bordélique, un petit frère alien et génial, une meilleure-amie irremplaçable, et un tout nouveau tout beau tout frais PETIT AMI IDÉAL, qu’elle vient d’embrasser. Mais soudain, et sans explication, l’un des rouages se détraque : sa meilleure amie la plaque. Ouais, la plaque. En mode “C’est pas toi, c’est moi, désolée, je préfère qu’on reste am-… non en fait, je préfère pas.” Souffrance inouïe de cet abandon incompréhensible — et vaguement humiliant aussi (sa besta lui dit grosso modo “Je m’ennuie avec toi” (Woh ! Mais reste polie !)) — cette rupture amicale est le point de départ du roman, et d’une grande remise en question d’Alma, qui découvre qu’elle est (ok c’est vrai) un peu superficielle, et peut-être un peu égoïste aussi. Mais…
Comme n’imp’ quelle ado de quinze piges, non ?? Alma n’est pas débile, et elle parvient à prendre du recul : C’est trop bizarre, cette rupture. Il y a quelque chose de louche. But what ?
J’ai dévoré et adorééééé La nébuleuse Alma. J’ai beaucoup aimé la relation originale de l’héroïne à son petit frère, qui pour une fois n’est pas idiot et insupportable, mais un vrai complice, et un personnage-pépite, d’une grande drôlerie.
Le style ? Intelligent, allègre, vif, pointu. La construction m’a un brin laissée sur ma faim cependant — j’aurais aimé un joli petit nœud narratif pour emballer le récit, une belle conclusion — là, j’ai eu à demi le sentiment de regarder les héros partir au coin de la rue après m’avoir lancé “À tout’ !”.
Reviens ici faire la bise, malpoli.
(À part ça, c’était très bien.)
Joker, de Benjamin Adam (La Pastèque, 2015) — ILS ÉCHANGENT LEURS VIES : ÇA TOURNE MAL
Une BD inattendue à l’humour absurde, qui traite d’une bizarre affaire d’héritage partie en sucette. Le pitch ? Trois frères, plutôt beauf, jouent aux cartes chaque semaine. L’un d’eux est le patron richissime et célibataires des deux autres, qui sont ses employés vivant respectivement avec leurs huit moutards dans de petites baraques serrées. Or, leurs parties de cartes ont cela de singulier que celui qui tombe sur le Joker peut échanger sa vie avec celle d’un autre joueur pendant une semaine. Ainsi, les trois hommes “tournent”, et échangent métier, maison, femmes, enfants, toutes les semaines. Il y a 1000 raisons pour que ça tourne mal. Et, pour notre plus grand bonheur, ça tourne très, très mal.
Le ton est somptueusement drôle et le récit prodigieusement absurde.
Le journal de Gurty 3. Marrons à gogo ! de Bertrand Santini (Sarbacane, 2017) — EN AUTOMNE, LA NATURE SENT DES FESSES
#gallery-0-52 { margin: auto; } #gallery-0-52 .gallery-item { float: left; margin-top: 10px; text-align: center; width: 33%; } #gallery-0-52 img { border: 2px solid #cfcfcf; } #gallery-0-52 .gallery-caption { margin-left: 0; } /* see gallery_shortcode() in wp-includes/media.php */
Je n’ai pas encore parlé de la série Gurty, je crois : journal d’un chien raconté à la première personne, ou plutôt d’une chienne — attachante, débile et brillante comme une chienne peut l’être. Cette série est un délice d’humour dingo, parsemé de raisonnements circulaires à hauteur de derrières canins. Esclaffades garanties à partir de 6 ans et sans limite d’âge, testé en direct. (Âge idéal : 8-12 environ.)
Dans le genre, peut-êre connaissez-vous Chien Pourri ou Journal d’un chat assassin, que j’aime aussi beaucoup tous les deux, mais qui sont parfois un peu gentillets en comparaison, et en tout cas vraiment moins irrévérencieux que Gurty dans les blagues.
Catégorie Fait péter le style d’enfer (Aussi connue sous le nom Excusez-moi du peu mais ça déboîte sa tata)
Lauréat :
Challenger :
Colorado Train, de Thibault Vermot (Sarbacane, 2017) — UN MONSTRE T’ATTEND AU BOUT DES RAILS
Années 50, petite ville américaine alourdie de poussière rouge, au pied des Rocheuses. Une école, un train, une mine abandonnée, et une bande de gamins à la Goonies. Un jour, un élève de l’école disparaît, puis est retrouvé quelques jours plus tard… mort.
La bande de Michael, Durham, George, Don et Suzy, se réunit : faut retrouver celui qui a fait ça. Mais un sale frisson leur remonte le long du dos… Car le disparu a été retrouvé à demi dévoré.
Qui a pu faire une chose pareille ? Un fou ? Ou… un monstre qui rôde dans les bois, le Wendigo de la légende ?
Ou… pire ?
Colorado Train est un premier roman, ce que je trouve très impressionnant car le mec connaît ses haricots. Structure, style, dialogues, intensité : check, check, check et re-check. La maîtrise narrative est bluffante, les scènes de vie fortes, les gamins ont une voix, et surtout, le style nous embarque — au couteau, évocateur, rythmé, râpeux — rocailleux même —, il jette sur le récit une ambiance de thriller à la King.
Une lecture très crossover, pour les amateurs de Stand by me, avec des ados mis face à un événement beaucoup trop grave pour eux (…et mis face à eux-mêmes).
Panama Al Brown, d’Alex Inker (Sarbacane, 2017) — VAINQUEUR PAR K.O.
Panama Al Brown une BD sur un boxeur champion du monde des poids plumes, qui était aussi un dandy américain, l’amant de Cocteau, le roi des nuits parisiennes, un loubard de Harlem, et un fils d’anciens d’esclaves du Panama. Ah oui, et donc Al Brown était noir et gay dans les années 20-30, décennies pas exactement prêtes pour un personnage d’une telle richesse et ambiguité.
Roman graphique magnifique en purs noirs et blancs par Alex Inker (l’auteur et dessinateur d’Apache qui a reçu plusieurs prix bad-ass) Panama Al Brown est à la fois un sublime objet livre, la biographie romancée d’un homme insaisissable et méconnu, et un angle d’approche étonnant sur l’intersectionnalité dans nos sociétés occidentales.
Catégorie Bizarre et fascinant comme un tractopelle qui flotterait au vent (Aussi connue sous le nom : Je sais pas si c’était beau mais j’y repense souvent)
Ex-æquo
#gallery-0-53 { margin: auto; } #gallery-0-53 .gallery-item { float: left; margin-top: 10px; text-align: center; width: 50%; } #gallery-0-53 img { border: 2px solid #cfcfcf; } #gallery-0-53 .gallery-caption { margin-left: 0; } /* see gallery_shortcode() in wp-includes/media.php */
Servir le peuple, de Yan Lianke (Picquier, 2005) — QUEL PEUPLE VIGOUREUX
C’est l’histoire d’une jeune soldat de l’armée communiste, en Chine, nommé au service quotidien de la femme de son colonel. Celle-ci a très vite envie de sentir sous ses doigts manucurés les biceps musclés de son nouveau jardinier-cuistot. Shenanigans ensue.
Je me suis tantôt ébaubie tantôt ennuyée à la lecture de ce roman, malgré une ironie parfois jouissive, et mon ressenti perplexe tient beaucoup au style traduit du chinois qui me fait presque toujours un effet bancal que j’attends de voir démenti. La force du roman, c’est le second-degré provocateur de ces personnages prétendûment vertueux et fidèles aux préceptes de l’armée et de Mao, qui se convainquent qu’ils Servent le Peuple en se livrant à leurs séances de galipettes. Le léger hic, c’est que l’univers de référence chinois et communiste, à la fois exotique et séduisant, est parfois franchement déstabilisant, et ne fonctionne pas à 100% chez moi — pour saisir le second degré dans toute sa saveur, mieux vaut être à l’aise avec le cadre de référence, ce qui n’est *pas mon cas*. (Du tout.)
Dans la forêt de Hokkaido, d’Éric Pessan (L’École des Loisirs, 2017) — JE L’AI RÊVÉ SI FORT
Une nuit, la narratrice, adolescente française, se trouve empêtrée dans un rêve plus vrai et tangible que le montant du lit, un rêve si intense qu’elle se réveille en hurlant, fiévreuse. Elle était dans la peau d’un petit garçon japonais abandonné par ses parents dans la forêt de Hokkaido. Quelques heures plus tard, alors qu’elle replonge dans le sommeil, elle rejoint le même rêve, avec une continuité chronologique qui lui colle des frissons en même temps qu’une certitude vertigineuse : ce rêve est réel, ce petit garçon existe.
Tandis que la narratrice découvre qu’elle peut contrôler les mouvements du garçon, elle doit lutter avec la réalité et le décalage horaire pour réussir à sauver la vie de ce garçon.
Ce roman, sans être un coup de cœur, est une découverte qui me trotte dans la tête depuis ma lecture. Véritable allégorie de l’empathie, ce récit bref et subtil se vit comme une invitation à la réflexion sur notre rapport émotionnel aux gens qui sont loin de nous (en termes de distance, de culture… de tout).
Catégorie L’OVNI TROP CRACKICHOU
Ma vie de loup, de Clayton Junior (Sarbacane, 2017) — LE BONHEUR À PORTÉE DE TOUTOU
C’est mon coup de cœur inattendu, innocent et entier, que cette BD naïve et tendre d’une cocasserie de dialogues enfantins ❤
On adopte le point de vue d’un chien de berger, qui garde ses copains moutons, mais se laisse un jour séduire par l’appel des loups et leur vie libre et farouche. On s’engage alors dans un voyage dangereux, foufou et décalé, qui m’a fait tout chaud au cœur — j’adore l’humour discret, à la fois moqueur et affectueux, qui sous-tend tous les dialogues entre animaux.
Le héros s’appelle Toutou et il remue la queue quand il est content — je suis sensible à cette vision simple de la vie.
Aux adorateurs de “Doug” dans Là-haut : cette BD est pour vous !
* Fin des Top *
MEH (2)
Article 353 du code pénal, de Tanguy Viel (Minuit, 2016) — PAS INTIMEMENT CONVAINCUE (clin d’œil à ceux qui l’ont lu)
Ce roman de chez Minuit a été sélectionné pour un grand nombre de prix et plusieurs personnes de bon goût me l’avaient recommandé, résultat : j’en attendais des merveilles, ce qui est toujours risqué.
J’ai beaucoup aimé la fin, puissante et émouvante, qui arrive en apothéose d’un long monologue. Mais je me suis lassée assez rapidement des effets de style de la narration (pas de manche, bien de style) : j’ai trouvé les gimmicks littéraires trop répétitifs sur l’ensemble du roman (une fausse oralité appuyée par les mêmes 2-3 astuces syntaxiques ; des images finalement toujours montées sur les mêmes ressorts ; un rythme narratif un peu délayé, circulaire).
Du reste, mon appréciation du roman reste globalement positive, et l’approche du sujet (le point de départ : le narrateur vient de tuer le promoteur véreux qui l’entubait depuis des années tout en lui souriant tous les matins) a une force intime assez viscérale ; si je suis légèrement désappointée, c’est qu’on m’en avait dit tant de bien.
FLOP
L’énorme traître :
Le petit idiot :
LoveStar, d’Andri Snær Magnason (Zulma, 2015)
L’ENNUIIIIIIIIII. Mais mais mais pourquoi tant d’enthousiasme à l’égard de ce récit ? (Je veux dire, à part que la couverture de chez Zulma est très jolie, mais elles sont toujours très jolies ?) Le word-building N’EN FINIT PAS, il n’y a pas de ligne narrative qui se détache et nous raconte une fucking HISTOIRE ; tout juste quelques idées de SF originales qui ne cassent pas trois pates à un ornithorynque quand on a lu ne serait-ce que Le meilleur des mondes (LA B-A-S-E), bref, c’était bâillement sur bâillement, je ne l’ai pas fini, et je grogne dans la direction générale de tous ceux qui me l’ont recommandé. Groumpf.
(BIS)
Il faut que je le retire de ma liste de recommandations dystopiques sinon on va me grogner dessus à mon tour. À RAISON.
Dragon Ball Super t.1, Akira Toriyama (VO 2015, Glénat 2016)
Aïe aïe aïe. L’histoire est incohérente, les ellipses narratives partent en cacahouètes car les scénaristes n’arrivent pas à gérer le multivers et ses nombreux supports, et le manga ne se concentre plus que sur des affrontements, sans prendre le temps de construire leurs enjeux (pour qu’un combat ait du sens, pour qu’on y croie, il faut qu’il soit important, qu’il ait de vraies raisons d’avoir lieu…).
Seul point positif et charmant pour qui veut renouer avec la série : l’humour à la Dragon Ball, fidèle à cette naïveté et cet aspect méta qui caractérisent l’ancienne série. J’ai fait “héhé” et “huhu” deux trois fois, je le reconnais.
Mais sinon, c’est assez mauvais.
§
J’ai lu 24 livres et je vous ai parlé de seulement 13 d’entre eux, aussi, si tu es curieux/se de savoir ce que j’ai pensé des autres, n’hésite pas à me poser des questions en commentaire.
§
2) CHRONIQUES D’AILLEURS
#1. L’article jubilatoire de Lola, qui me donne savoureusement envie de mordre à pleine dents dans le dernier fruit de l’arbre dystopique de Margaret Atwood : critique de C’est le cœur qui lâche en dernier (À l’horizon des mots).
#2. L’article génial de Broco sur Ça, de Stephen King (Le Brocoli de Merlin). Après avoir bouffé masse de films d’enfance des années 80 (à la Stand By Me) et lu Colorado Train (carrément dans la même veine), je me dis que je suis enfin mûre pour cette brique de King.
#3. Bob m’a parlé avec délicatesse de Pebbleboy d’Eric Pessan (Bob et Jean-Michel), et a réussi à me donner envie de lire du théâtre jeunesse (#ignorance totale) aussi je me permets de vous faire rebondir sur mon ignorance, et sur sa critique.
En plus ce sera l’occasion de découvrir un autre texte d’Éric Pessan.
§
3) AILLEURS SUR LE WEB
Il me semble impossible vous ayez raté ça car mon cœur ne bat qu’a doux son du mot “Turtles” depuis trois mois — Turtles ! Turtles ! Turtles ! répété-je tel un Pokémon d’une nouvelle génération — mais, dans le doute : deux ÉNORMES annonces de parution de litté jeunesse ont eu lieu ces dernières semaines :
Turtles all the way down, un nouveau John Green (sortie en VO le 10 octobre 2017)
Le livre de la Poussière, t.1, La Belle Sauvage, un préquel d’À la croisée des mondes, de Philip Pullman (sortie en VO le 19 octobre et sortie française le 16 novembre 2017) #gallery-0-54 { margin: auto; } #gallery-0-54 .gallery-item { float: left; margin-top: 10px; text-align: center; width: 50%; } #gallery-0-54 img { border: 2px solid #cfcfcf; } #gallery-0-54 .gallery-caption { margin-left: 0; } /* see gallery_shortcode() in wp-includes/media.php */
C’est génial ou c’est pas génial ??? Vous êtes surexcités comme une McGonagall à qui on annonce une finale de Quidditch entre Gryffondor et Gryffondor ? Moi oui.
§
4) HAPPY NOMBRIL
Je suis allée à Amsterdam.
(Photo pas à moi)
C’était beau, paisible, j’avais envie de boire un verre en terrasse sur le bord d’un canal pendant tout le reste de ma vie. J’ai fait du pédalo. Peace, love, space cake.
À bientôt, (mais genre, vraiment à bientôt ; j’ai une dizaine d’articles en préparation)
Lupiot
P.S. Vous pouvez rapatrier le lien de votre “C’est le 1er” en cliquant sur la grenouille bleue ci-dessous.
Les “C’est le 1er, je balance tout” du mois de septembre 2017 :
Charmant Petit Monstre
Les Histoires vermoulues
Ma Petite Médiathèque
Tanuki No Monogatari
Les Tribulations de Coco
(Je complète la liste au fur et à mesure.)
1er septembre ! (Omd.) Je balance mes lectures d'été >> masse de coups de cœur (lisez-les!) et 2 livres à venir qui me font très fort envie. Huitième édition de ce nouveau rendez-vous mensuel, qui rime avec « C’est lundi, que lisez-vous ? », et peut se voir comme un complément ou un petit frère dérangé, comme il vous plaira.
0 notes