#venus endormie
Explore tagged Tumblr posts
artthatgivesmefeelings · 2 years ago
Photo
Tumblr media
François Boucher (French, 1703-1770) VĂ©nus endormie, c.1740 MusĂ©e d’État des Beaux-Arts Pouchkine, Moscou Exposition L'Empire des sens, musĂ©e Cognacq-Jay, Paris
295 notes · View notes
eyeofpsyche · 1 year ago
Text
Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media
Nightmares in Art ('Halloween in Art' Series)
Top LTR:
L:
'The Nightmare,' (1781),
Henry Fuseli (1741–1825),
Oil on canvas, H 101.6 cm × W 127 cm,
Detroit Institute of Arts, Detroit, Michigan, USA (1955–).
R:
'Sleeping Venus (La VĂ©nus endormie),' (1944),
Paul Delvaux (1897–1994),
Oil on canvas, H 172.7 cm × W 199.1 cm,
Tate, London, England, UK (1957–).
Bottom LTR:
L:
'The incubus leaving two young women,' (1793),
Henry Fuseli (1741–1825),
Oil on canvas, H 86.4 cm x W 110.5 cm,
Private collection, Paris, France (2010–).
R:
'Nightmare,' (1846),
Ditlev Blunck (1798–1853),
Oil on canvas, H 62 cm x 49 cm,
Private collection, (2014–).
25 notes · View notes
zialinart · 1 year ago
Text
Tumblr media
Mon cadeau secret santa pour @saemi-the-dreamer ptit dessin et ptite fic mĂȘme si bon, j'Ă©cris pas beaucoup donc c'est sĂ»rement un peu bancal
Il Ă©tait dĂ©jĂ  la fin de l'aprĂšs midi quand Arthur commença sĂ©rieusement Ă  s'impatienter. Ca faisait au moins 3 bonnes heures que lui, une bonne partie des reprĂ©sentants les plus importants du monde breton et des dĂ©lĂ©gations venues d'autres pays pour l'occasion attendaient. Et encore eux ils avaient la chance d'ĂȘtre assis, lui commençait Ă  avoir sĂ©rieusement mal aux pieds. Et bon sang la couronne de fleur que GueniĂšvre avait insistĂ© Ă  lui faire porter lui grattait sĂ©rieusement le crĂąne. Il se tourna une fois de plus vers Perceval qui, tenant son rĂŽle de tĂ©moin trĂšs sĂ©rieusement se tenait totalement immobile, les mains croisĂ©es :
Non mais bordel qu'est-ce qu'ils foutent ?
Vous voulez que j'aille me renseigner sire ?
Vous voulez dire comme les trois autres fois oĂč vous ĂȘtes allĂ©s vous renseigner et vous ĂȘtes revenus bredouille ? Je sais pas vous vous sentez capables de trouver le chemin des vestiaires cette fois ou je vous colle un intendant pour vous accompagner ?
Non mais les autres fois je suis tombé sur Karadoc ça m'a perturbé, là c'est bon il est assis y'a pas de mouron à se faire sire.
Ok mais dĂ©pĂȘchez vous, et dites leur de se bouger aussi ou je sens que l'Ă©glise va se transformer en un champ de bataille romain-visigoth
De son point de vue il pouvait observer toute la salle et voyait clairement que des alliances commençaient Ă  se dĂ©faire au fur et Ă  mesure que les gens s'impatientaient. Les reprĂ©sentants des pays qui parlaient la mĂȘme langue Ă©taient trĂšs agitĂ©s et parlaient de plus en plus fort, semblant ne pas s'entendre sur le goĂ»t du vin, dont ils avaient probablement dĂ©jĂ  un peu abusĂ©. D'un cĂŽtĂ© c'Ă©tait la seule chose Ă  faire en attendant. Perceval partit se renseigner et Arthur alla se chercher une coupe lui-mĂȘme, histoire d'actionner un peu ses jambes. Il avait Ă©tĂ© plutĂŽt fier de son idĂ©e de renouveller son mariage avec GueniĂšvre Ă  la mode catholique, en invitant les plus grands noms du coin afin de montrer qu'il Ă©tait revenu en tant que roi et que le royaume se portait bien dĂ©sormais. Mais maintenant qu'il Ă©tait lĂ , face Ă  tout ce monde qui s'impatientait, il se sentait plutĂŽt nerveux. Bon sang qu'est-ce qu'elle foutait ? C'Ă©tait pas si foutu compliquĂ© d'enfiler une robe potable pour l'occasion, de se faire un peu tresser les cheveux et boum, mariage et on n'en parle plus.
Qu'est-ce que vous foutez retournez Ă  votre place espĂšce de trou du fion !
La voix de sa belle mĂšre resonna derriĂšre lui tandis qu'il se servait un verre. Ah, au moins si elle Ă©tait sortie du vestiaire c'est que c'Ă©tait bientĂŽt fini
En attendant que votre fille daigne se montrer faut bien que je m'occupe
Oui, bah c'est bon vous vous ĂȘtes occupĂ©s retournez Ă  l'autel, lĂ  Elle le poussa vers le fond de l'Ă©glise tandis qu'il protestait
Faites gaffe bordel c'est un costume spécial pour l'occasion j'ai pas envie de le tùcher en renversant du vin
Vous avez qu'à pas faire votre poivrot au moins pour une soirée. Pis toute façon croyez moi vous aurez pas besoin d'alcool quand vous la verrez.
Elle le laisse plantĂ© lĂ , retourna s'asseoir auprĂšs de LĂ©odagan et secoua celui-ci qui s'Ă©tait endormi sur son banc. Arthur prit une gorgĂ©e de vin en rĂ©flĂ©chissant Ă  ces derniĂšres paroles Ă©tranges. Oui ok, il avait Ă©tĂ© assez peu discret ces derniers temps sur les regards qu'il lançait Ă  GueniĂšvre mais enfin de lĂ  Ă  ce que sa belle mĂšre le remarque. Le goĂ»t acre du vin le fit hoqueter et il s'Ă©nerva mentalement sur les paysans qui n'Ă©taient mĂȘme pas capables de fournir un vin correct pour le mariage de leur roi. A ce moment lĂ  Perceval revint, accompagnĂ© de Bohort, l'un en bleu, l'autre en vert pour reprĂ©senter les deux parties du mariage. Pourquoi GueniĂšvre avait choisi Bohort comme tĂ©moin ça le dĂ©passait, aprĂšs tout il ne les pensait pas si proches. Mais d'un autre cĂŽtĂ© il n'avait pas Ă©tĂ© tellement attentif aux passes temps et aux amis de sa femme durant le temps qu'il avaient passĂ© ensemble. Il se promit mentalement de changer ça.
Ah bah c'est pas trop tĂŽt c'est bon elle va venir ou il faut que je reporte Ă  aprĂšs-demain ?
C'est bon, c'est bon sire, dit Bohort avec un sourire jusqu'aux oreilles. Sauf votre respect vous allez ĂȘtre plutĂŽt impressionnĂ© de ce qu'on a fait avec du simple tissu
Je m'en fous un peu de votre tissu Bohort j'aimerais bien commencer le processus pour que les gens finissent pas par s'Ă©triper dans une Ă©glise.
Bohort se rangea du cĂŽtĂ© de la mariĂ©e, toujours souriant, et Arthur remarqua que LĂ©odagan s'Ă©tait eclipsĂ©, sans doute pour pouvoir accompagner la mariĂ©e jusqu'Ă  l'autel, c'Ă©tait bon signe. MĂȘme si bon, ils Ă©taient dĂ©jĂ  mariĂ©s depuis 30 piges techniquement il n'avait pas vraiment sa main Ă  lui donner. Il sursauta alors qu'un orgue commença Ă  rĂ©sonner dans la salle. Ils avaient un orgue dans le coin ? Encore un dĂ©tail qui luil avait Ă©chappĂ©. Il dĂ©posa son verre de vin sur le cĂŽtĂ© tandis que les invitĂ©s se levaient, certains de façon un peu vacillante. Deux petites filles apparurent du fond de la salle et dispersĂšrent des pĂ©tales de rose tout le long de l'allĂ©e. Et puis elle apparut au bras de son pĂšre. Sa machoire tomba et il oublia tout. Les trois heures d'attente, les invitĂ©s qui s'engueulaient, le vin dĂ©gueu, mĂȘme ses pieds. Elle Ă©tait vĂȘtue d'une robe en tulle blanche recouverte de fleurs bleues jusqu'Ă  la taille. Ses cheveux lui tombaient sur les Ă©paules en cascade, avec seulement une couronne de fleurs similaire Ă  la sienne sur la tĂȘte. Elle Ă©tait magnifique. Elle arriva Ă  sa hauteur et LĂ©odagan lui donna sa main et retourna s'asseoir. Elle lui sourit timidement tandis que le prĂȘtre se mettait en position.
Vous dites rien ?
Je euh Pour une fois il était sans voix, tout juste capable de la parcourir du regard bouche bée.
C'est les fleurs c'est ça ? J'ai dit Ă  Bohort que ça faisait trop mais il Ă©tait sĂ»r que c'Ă©tait la mode et puis Merlin les a fait pousser exprĂšs et du coup

Il lui posa un doigt sur la bouche avant qu'elle ne s'emballe trop.
Vous ĂȘtes parfaite, rĂ©ussit-il seulement Ă  murmurer
Son visage s'illumina et elle rougit un peu.
Il sourit à son tour réalisant que la cérémonie lui tenait finalement plus à coeur qu'il ne le pensait. Leur premier mariage avait été un simulacre politique. Celui-ci était un mariage d'amour.
36 notes · View notes
claudehenrion · 4 months ago
Text
Les délices de Capoue...
Il y a quelques jours Ă  peine, je concluais mon ''Ă©ditorial'' par cette remarque un peu acide que ''ce qui va --et doit, si rien n'est tentĂ©-- nous tomber dessus, c'est la victoire du Laid sur le Beau, du Mauvais sur le Bon, du Mal sur le Bien et du Faux sur le Vrai. Et Ă  ce jour, hĂ©las... nous sommes bien mal partis ! '' Mais j'ai dĂ» me fourrer un doigt dans l’Ɠil, ''quelque part'' : en cet Ă©tĂ© de tous les dangers oĂč, comme le dit un titre de Nicolas Baverez, '' Nous dansons sur un volcan'', je ne croise que des gens heureux ou -Ă  tout le moins- contents. La mode, en 2024, est au vacancier heu-reux
Oubliées, les ''rabias'' contre Macron et les gros mensonges post-élections européennes... Envolées les craintes pourtant toutes justifiées sur l'immigration et la sécurité... Balayés, les bobards énormes et les contes de sorciÚres qui ont été déversés sur nous lors du second tour des pseudo-législatives... Nettoyées, les peurs de la décennie précédente sur la terre et le climat ou la fonte de tas de choses un peu partout, sur le tri dans dans la poubelle, la peur de la Gauche pour les sages, la peur de la Droite pour les myopes et la peur du centre pour les décentrés et les con-centrés... En six mots comme en mille : ''Dormez, braves gens, tout va bien''...
Il a suffi que les jeux olympiques se dĂ©roulent normalement, comme il Ă©tait prĂ©visible qu'ils se dĂ©roulent : sans les drames planĂ©taires annoncĂ©s Ă  grand renfort de fake-news et de budgets de ''Comm''. L'Ă©norme prĂ©paration psychologique destinĂ©e Ă  nous faire croire que tout ce que la terre porte de djihadistes-candidats-au-suicide Ă©tait dans les starting blocks (de maniĂšre Ă  faire passer le prĂ©visible ''il ne se passe rien'' comme une immense victoire du macronisme et du darmananisme, unis, comme toujours, dans l'endormissement des cerveaux, la manipulation des foules et le viol des intelligences), a portĂ© ses fruits : la Nation s'est endormie dans la douceur de l'Ă©tĂ©. Tout peuple, depuis toujours et Ă  jamais, aspire Ă  la quiĂ©tude, au bien-ĂȘtre, Ă  la douceur de vivre...
Le pouvoir peut ĂȘtre content : au moment oĂč il a temporairement arrĂȘtĂ© de nous faire paniquer en ne parlant presque plus de Poutine dans ses termes ''con-venus'', oĂč il admet que Kamala Harris serait un choix infiniment plus dĂ©vastateur que le trĂšs-dĂ©testĂ©-en-France ''homme Ă  l'oreille coupĂ©e'', et oĂč le silence des medias ''Main stream'', toujoursaux ordres, nous assourdit... les braves gens peuvent croire que, Ă  force de ne plus parler des vrais problĂšmes, ils auraient disparu comme par enchantement : nombre de français commence Ă  croire que ni l'immigration, ni la violence urbaine, ni la drogue (etc...) ne peuvent avoir de corrĂ©lation entre elles et d'influence sur eux... et que, finalement, les vacances, c'est bien agrĂ©able (ce sur quoi je suis d'accord avec eux !)
Il n'empĂȘche... Au fur et Ă  mesure que l'Europe –qui commence enfin Ă  comprendre qu'elle n'a rien Ă  faire dans cet ''indĂ©merdable merdier'' (Pardon. Si vous avez un meilleur mot, je suis preneur !)-- fait la danse du ventre pour se dĂ©gager du conflit russo-ukrainien, en douce, pour ne pas qu'il soit connu que les livraisons des armes promises sont asymptotes Ă  zĂ©ro et que ZĂ©lensky se prĂ©pare Ă  se jeter dans une guerilla oĂč le petit taon va piquer le gros ours ici et lĂ ... au fur et Ă  mesure que l'Iran, devant l'entĂȘtement d'IsraĂ«l Ă  ne pas Ă©couter les sirĂšnes onusiennes et les conseils de modĂ©ration donnĂ©s par ceux qui veulent sa fin, va finir par ouvrir un front Hezbollah au nord
 nous nous rapprochons Ă  pas feutrĂ©s de vraies guerres... pendant que, la date fatidique approchant, une intervention musclĂ©e chinoise devient de plus en plus prĂ©visible dans le dĂ©troit de Formose. ''Tout va bien...'', qu'ils nous rĂ©pĂštent !
Mais n'ayez aucune crainte, amis lecteurs : pendant que le monde hĂ©site entre effondrement, Ă©croulement et dĂ©gringolade, Macron et son extraordinaire aptitude Ă  procrastiner veillent sur vous. Nous ne sommes pas prĂšs d'avoir un gouvernement (et, Ă  en juger par l'expĂ©rience de nos amis belges, ce serait plutĂŽt la seule vraie bonne nouvelle du moment !), la France est divisĂ©e comme rarement (j'ai vĂ©cu, contrairement Ă  ceux qui en parlent trop souvent, la rivalitĂ© PĂ©tain-De Gaulle), et le monde a, littĂ©ralement perdu la tĂȘte. Les anciennes ''racines''(qui permettaient de s'accrocher en attendant la fin de l'ouragan) ont disparu, sont ridiculisĂ©es et plus que mollement dĂ©fendues, mĂȘme par ceux qui se souviennent encore de leur ''avoir existĂ©'', et qui savent encore que lĂ  seulement se cache, honteusement, la seule et ultime possibilitĂ© d'Ă©viter l'effilochage en cours.
Comme les lecteurs habituels de ce Blog s'en souviennent peut-ĂȘtre, j'ai pas mal ''crapahutĂ©'' cet Ă©tĂ©, d'est en ouest et du nord au sud de la France, et j'ai pu vĂ©rifier la volontĂ© (couronnĂ©e de succĂšs) de nos concitoyens pour le bonheur... Les cĂŽtes semblent s'enfoncer sous le poids des foules de touristes, les montagnes sont usĂ©es par les chaussures de hordes de vacanciers, les rĂ©sidences secondaires ont fait le plein –dans la crainte, sans doute que la connerie militante des mĂ©lenchoniens ne les rĂ©quisitionnent comme le recommande leur stupide et surtout mortifĂšre ''programme''... C'est Ă  peine, disent certains commerçants, s'ils dĂ©pensent peut-ĂȘtre un peu moins. Mais regardez ces vacanciers : sincĂšrement, combien en avez-vous entendu qui arrĂȘtaient de lĂ©chouiller leur cornet ''king size'' pour Ă©voquer la politique, sous quelque forme que ce soit, intĂ©rieure, extĂ©rieure, mondiale ? Je vais vous Ă©conomiser la fatigue –mĂȘme lĂ©gĂšre-- de rechercher : la rĂ©ponse est : zĂ©ro, sauf exception !
''Les peuples heureux n'ont pas d'histoire'', dit le proverbe... Alors que je n'ai jamais Ă©tĂ© d'accord avec cette affirmation, je commence Ă  me rallier Ă  ce qu'elle sous-entend : Ă  force de ne plus avoir d'histoire au prĂ©sent et de rĂ©Ă©crire sans cesse des mensonges progressistes sur son passĂ©, le peuple français est bel et bien en train de sortir de l'Histoire. Et le plus fort, c'est qu'il semble en ĂȘtre heureux... Le rĂ©veil –s'il peut encore avoir lieu-- sera terrible, je le crains... Mais en attendant, nous voici revenus en l'an 215 avant JC, au temps des guerres puniques : l'Ă©tĂ© 2024 aura ressemblĂ© Ă  s'y mĂ©prendre aux dĂ©lices de Capoue, qui ont sonnĂ© la fin de la civilisation carthaginoise...
H-Cl.
7 notes · View notes
clubvideotapes · 10 days ago
Text
La malédiction (The Omen), 1976
Tumblr media Tumblr media
Le diplomate amĂ©ricain Robert Thorn et son Ă©pouse Katherine rĂ©sident Ă  Rome, oĂč Katherine donne naissance Ă  un fils qui, selon les informations communiquĂ©es Ă  Robert, dĂ©cĂšde Ă  la naissance. Le pĂšre Spiletto, aumĂŽnier de l'hĂŽpital, persuade Robert d’adopter secrĂštement un autre nourrisson dont la mĂšre vient de dĂ©cĂ©der en couches. Robert choisit de ne pas informer Katherine que l'enfant n'est pas le leur. Ils dĂ©cident de l'appeler Damien.
Cinq ans plus tard, Robert occupe le poste d'ambassadeur du Royaume-Uni Ă  Londres, tandis que des Ă©vĂ©nements mystĂ©rieux commencent Ă  hanter la famille Thorn. Un Rottweiler menaçant fait une apparition chez eux, la nourrice de Damien se suicide publiquement lors de la cĂ©lĂ©bration de son cinquiĂšme anniversaire, une nouvelle nourrice, Mme Baylock, arrive sans prĂ©avis, Damien oppose une rĂ©sistance violente Ă  l'entrĂ©e d'une Ă©glise, et sa prĂ©sence perturbe les animaux dans un parc safari. Le pĂšre Brennan met en garde Robert concernant les origines de Damien, laissant entendre qu'il n'est pas un enfant ordinaire et exhortant Robert Ă  recevoir la Sainte Communion. Il lui rĂ©vĂšle que Damien est le fils de Satan, que Katherine attend un enfant et que Damien pourrait causer la mort de ses frĂšres et sƓurs Ă  naĂźtre, ainsi que celle de ses parents. Plus tard, le pĂšre Brennan perd la vie Ă  la suite de la chute d'un paratonnerre. Katherine confie Ă  Robert son dĂ©sir d'avorter, une position Ă  laquelle il s'oppose fermement. Damien fait tomber Katherine par-dessus une balustrade, entraĂźnant des blessures pour elle et causant une fausse couche.
Le photographe Keith Jennings observe des ombres sur les photographies de la nounou et du pĂšre Brennan, symbolisant leur destin tragique. Il prĂ©sente Ă  Robert ces images, ainsi que des articles de presse et des extraits bibliques que le pĂšre Brennan avait laissĂ©s, Ă©voquant la venue de l'AntĂ©christ. Par la suite, il accompagne Robert Ă  Rome afin d'explorer les origines de Damien. Ils dĂ©couvrent qu'un incendie a ravagĂ© l'hĂŽpital, emportant les dossiers de maternitĂ© de Katherine et causant la mort du personnel en service. Ils retrouvent le pĂšre Spiletto dans un monastĂšre gravement endommagĂ©, muet, aveugle d'un Ɠil et partiellement paralysĂ©. Celui-ci les conduit vers le cimetiĂšre oĂč repose la mĂšre biologique de Damien. Dans la tombe de cette derniĂšre, Robert et Keith mettent au jour une carcasse de chacal, puis, dans la suite de leur enquĂȘte, le squelette d'un enfant au crĂąne fracturĂ©. Robert dĂ©couvre que l'enfant Ă©tait en rĂ©alitĂ© son propre fils, tuĂ© afin de permettre Ă  Damien de prendre sa place. Une meute de Rottweilers chasse Robert et Keith du cimetiĂšre.
Robert contacte Katherine Ă  l'hĂŽpital pour lui annoncer qu'elle doit quitter Londres. Avant qu'elle n'ait l'occasion de partir, Mme Baylock la prĂ©cipite mortellement par la fenĂȘtre de sa chambre. Par la suite, Robert et Keith font la connaissance de Carl Bugenhagen, un expert en exorcisme de l'AntĂ©christ basĂ© en IsraĂ«l, qui dĂ©clare que si Damien est vĂ©ritablement l'AntĂ©christ, il portera une tache de naissance en forme de trois six. Carl remet Ă  Robert sept poignards destinĂ©s Ă  Ă©liminer Damien sur un territoire sacrĂ©. Bien que Robert refuse d'exĂ©cuter cette mission, Keith demeure convaincu de son importance. Par la suite, Keith trouve une mort tragique en Ă©tant dĂ©capitĂ© par une vitre de camion. En proie Ă  la colĂšre, Robert finit par accepter, Ă  contrecƓur, de mener Ă  bien cette mission.
Robert dĂ©couvre une tache de naissance sur le crĂąne de Damien, alors qu'il est endormi, et se fait attaquer par Mme Baylock, qu'il poignarde mortellement. ÉquipĂ© de ses poignards, Robert conduit Damien vers une cathĂ©drale locale. Son comportement erratique suscite l'attention des forces de l'ordre. Il traĂźne Damien, qui hurle, jusqu'Ă  l'autel dans l'intention de le tuer, tout en suppliant Dieu de lui accorder son pardon. Cependant, la police intervient et ouvre le feu sur lui alors qu'il brandit son poignard.
Le prĂ©sident des États-Unis et la PremiĂšre Dame assistent Ă  ces funĂ©railles. La camĂ©ra effectue un mouvement vers l'arriĂšre, rĂ©vĂ©lant qu'il s'agit des funĂ©railles de Robert et Katherine. Damien, se tenant aux cĂŽtĂ©s du couple prĂ©sidentiel, se retourne et esquisse un sourire Ă  l'attention de la camĂ©ra.
4 notes · View notes
firebirdxvi · 1 year ago
Text
Fils du Feu 02 ~ Flamme d'Espoir
Tumblr media Tumblr media
MaĂźtre Cyril avait rassemblĂ© tous les Immortels aprĂšs que l'agitation gĂ©nĂ©rale se soit calmĂ©e. Dans la grande salle de rĂ©union, celle qui leur servait Ă  mĂ©diter ou Ă  communier ensemble, les murmures allaient bon train. Cette ambiance Ă©tait tout Ă  fait inhabituelle, et il du attendre un moment pour obtenir le silence. Lui-mĂȘme se sentait gagnĂ© par une fĂ©brilitĂ© nouvelle, et il se força Ă  garder le ton calme et monocorde que tout le monde lui connaissait. Son rĂŽle allait devenir encore bien plus important...
Il tendit les mains et commença à parler :
- "Vous savez tous que le grand jour que nous attendions est arrivé : le sérénissime Phénix, flamme de vie, de mort et de renaissance, nous a fait la grùce de s'éveiller et de nous bénir de sa divine présence." Il ressentait un plaisir coupable à prononcer enfin ces mots. "Cependant, son voyage fut long et son retour dans son vaisseau charnel peut s'accompagner de quelques difficultés que nous devrons aider Sa Grùce à surmonter. Bien des années se sont écoulées, notre archiduché est détruit, la famille Rosfield anéantie, mais l'espoir de tout reconstruire perdure."
Des soupirs se firent entendre autour de lui.
- "Le secret absolu doit demeurer. Aucun d'entre vous ne doit évoquer le Phénix hors de ses murs. Celui qui s'en rendra coupable sera exécuté sur le champ. Tel est la loi de notre ordre dont je suis le garant."
AprÚs ce rappel intimidant, un adepte leva la main avec révérence pour demander la parole.
- "Allons-nous le laisser sortir ? Il voudra sûrement découvrir comment le monde a changé en son absence... Comment se porte-t-il ?"
Cyril prit le temps de choisir ses mots.
- "Sa Grùce se remet à peine de son long coma. Des traumatismes physiques et mentaux semblent l'affecter, mais rien que nous ne pourrons surmonter. Si le Phénix est puissant, la chair est faible ; nous devons nous en accommoder. Pour le moment, sa guérisseuse attitrée" - il désigna la concernée - "continuera de s'occuper de sa santé."
- Vous avez parlé de problÚmes... mentaux...", risqua un autre adepte sans avoir levé la main.
Il coupa court à sa question en notant le regard courroucé que Cyril lui lançait de dessous sa capuche. Le Maßtre consentit malgré tout à répondre :
- "Il est inutile de vous cacher la vĂ©ritĂ© : son esprit a Ă©tĂ© abĂźmĂ© par la terrible expĂ©rience de Fort PhĂ©nix. Sa mĂ©moire semble dĂ©faillante et il peine Ă  se souvenir de ce qui s'est passĂ©." Il attendit quelques instants avant de reprendre. "Nous faisons face Ă  un autre problĂšme que nous n'avions pas envisagĂ©. Si son corps a changĂ©, son esprit est toujours celui d'un enfant de dix ans... En plus de cela, il paraĂźt avoir oubliĂ© beaucoup des usages de la vie quotidienne. MĂȘme parler lui est difficile. Il doit rĂ©apprendre tout ce qu'un enfant est censĂ© assimiler en l'espace de plusieurs annĂ©es. Il restera dans le Nid encore un moment je crois."
- "Mais c'est terrible !...", se plaignit une adepte prĂȘte Ă  fondre en larmes.
- "Ses pouvoirs d'Emissaire semblent intacts, n'est-ce pas l'essentiel ?" répondit Cyril, sur la défensive. "Ce n'est qu'une question de temps avant que Sa Grùce ne retrouve toutes ses facultés. Il pourra marcher au milieu de vous quand le moment sera venu." Les adeptes joignirent les mains et quelques-uns tombÚrent à genoux. "Continuez de le servir comme il se doit, et la meilleure maniÚre pour vous de le faire, c'est de suivre mes ordres. Retournez à vos taches."
Il mit fin Ă  la rĂ©union et les Immortels se dispersĂšrent. Seuls restĂšrent dans la piĂšce Cyril, la soigneuse du PhĂ©nix et la jeune Jote. Elles avaient assistĂ© Ă  tout ce qui s'Ă©tait passĂ© et mĂȘme Ă  certaines choses qu'il n'avait pas rĂ©vĂ©lĂ©es aux adeptes.
- "Il va sans dire que je vous ordonne le silence sur ce que j'ai moi-mĂȘme tu", annonça-t-il. "Ils n'ont pas besoin de tout savoir. Et de toute façon, tout ceci passera. Il lui faut du temps..."
- Oui, Maßtre. Sa Grùce est restée endormie cinq ans...", soupira la soigneuse. "Imaginez le choc qu'il a eu en se levant de son lit et en voyant son image sur la surface polie du mur de sa chambre..."
- "Il vous l'a dit ?" s'Ă©tonna Cyril.
- "Pas vraiment. Il ne prononçait pas encore des sons... articulés quand je l'ai quitté. Mai je pense l'avoir deviné. Il se tenait tout prÚs de ce miroir improvisé quand nous l'avons trouvé. Il sanglotait et essayait de se... déchirer le visage..."
- "Vous me l'avez déjà dit, ne prenez pas cet air dramatique", lui intima le Maßtre. Il détestait par-dessus tout les démonstrations de sensiblerie. "Vous lui avez donné des sédatifs ?"
- "Oui, mĂȘme si je pense pour ma part qu'il a assez dormi. Mais je ne voulais pas qu'il se fasse du mal..."
- "Evidemment, ce serait désastreux. Il vaut mieux ne rien révéler de la détresse mentale de Sa Grùce aux adeptes. Je compte sur vous pour remédier à ce problÚme."
- "Je sais soigner les maux physiques, mais ceux de l'esprit me sont plus obscurs... Le savoir des Immortels n'inclut pas..."
- Je suis sûr que vous y arriverez, vous vous occupez de lui depuis longtemps." Il baissa les yeux sur Jote, qui avait écouté en silence jusque-là. "Il serait sans doute bon pour lui d'avoir à ses cÎtés la compagnie d'une jeune personne..."
La petite fille se raidit et son regard se fit déterminé.
- "C'est un grand honneur, MaĂźtre..."
- "Pas de familiaritĂ©s avec Sa GrĂące, cela va de soi. Vous n'ĂȘtes pas son amie mais sa servante. S'il vous demande l'impossible, vous obĂ©issez ; s'il vous demande de mourir, vous le faites. Et il est inutile de le rappeler : personne ne doit lui parler de ce qui est advenu de sa famille. Pour l'instant. Quand la mĂ©moire lui reviendra, nous aviserons."
Tumblr media
Jote hocha la tĂȘte machinalement, comme hypnotisĂ©e par le regard pĂ©nĂ©trant du MaĂźtre des Immortels.
- "C'est ce que nous sommes tous disposés à faire, moi y compris. Nos vies ne servent qu'à son usage. Ne l'oubliez jamais : vous n'existez que pour permettre au Phénix de déployer à nouveau ses ailes."
Il leur indiqua de disposer, ce qui signifiait retourner au Nid. Les deux adeptes seraient mĂȘme sans doute forcĂ©es d'y demeurer la plupart du temps, pour surveiller les moindres faits et gestes de l'Emissaire. Cependant, le MaĂźtre exprima son dĂ©sir de les accompagner.
- "Je veux me rendre compte par moi-mĂȘme de son Ă©tat et lui rendre hommage, mĂȘme s'il est inconscient", expliqua-t-il avant de les prĂ©cĂ©der dans le couloir.
ArrivĂ©s devant la porte en forme d'anneau, la soigneuse prĂ©senta de nouveau la clef et la chambre s'ouvrit. Une forte chaleur rĂ©gnait dans la piĂšce, et ce qui ressemblait Ă  de minuscules plumes de fin duvet blanc flottaient dans les airs... Cyril balaya l'espace devant lui de la main pour les Ă©carter, se demandant bien d'oĂč elles pouvaient venir...
Tumblr media
Joshua Rosfield ne dormait pas. Il Ă©tait allongĂ© dans son lit, le corps recouvert de son draps, et contemplait sa main au bout de son bras tendu vers le plafond. Il ne faisait pas attention Ă  eux. Il tournait et retournait sa main tout en bougeant les doigts, de longs doigts fins et dĂ©licats... qui devaient lui apparaĂźtre comme tout Ă  fait Ă©trangers. Puis, il ramena sa main et en posa le dos sur son front en gĂ©missant faiblement. La soigneuse eu de nouveau un mouvement de rĂ©confort en se portant vers lui. Cyril l'arrĂȘta.
- "Pas d'apitoiements inutiles, vous n'ĂȘtes pas sa mĂšre."
- "Je devrais peut-ĂȘtre l'ĂȘtre si vous voulez que je guĂ©risse son esprit", rĂ©torqua-t-elle, avec un ton de dĂ©fi Ă  peine dissimulĂ©.
Cyril ne rĂ©pondit pas mais se dirigea vers le lit de son seigneur. S'arrĂȘtant Ă  une distance respectueuse, il s'inclina profondĂ©ment devant l'Emissaire, qui se mit Ă  le regarder sans comprendre ce qui se passait. Son regard faisait penser Ă  une page vide...
- "Je suis Cyril, le Maßtre des Immortels. Permettez-moi, illustre Phénix, de vous rendre l'hommage que je vous dois. Sachez que ma vie et celle de tous les adeptes sont vÎtres. Ordonnez, nous obéirons. Vous n'avez qu'un seul mot à dire..."
Mais Joshua ne dit rien, et le bleu-vert de ses yeux sous sa frange de cheveux blonds le transperça, comme s'il pouvait sonder son Ăąme. C'Ă©tait un regard d'enfant qui venait de naĂźtre, mais dans le visage Ă©maciĂ© d'un adolescent qui s'Ă©veillait d'un trĂšs long rĂȘve. Cyril fut presque tentĂ© de le plaindre... mais se reprit immĂ©diatement. Il s'Ă©loigna de la couche.
- "Prenez bien soin de lui. Je veux un rapport quotidien sur ses progrÚs. DÚs qu'il sera capable de comprendre et de parler de façon correcte, je veux le savoir."
- "A vos ordres, MaĂźtre", s'exclamĂšrent ensemble les deux adeptes.
Cyril quitta alors la piÚce, non sans un dernier regard et une ultime révérence vers Joshua qui avait entreprit à présent d'examiner la plante de ses pieds en dérangeant tout à fait l'agencement de ses draps. Il semblait avoir bien du mal à utiliser ses longs membres filiformes... Enfin, il laissa les deux adeptes avec leur patient.
La soigneuse se porta au chevet de l'Emissaire et l'invita à se couvrir de nouveau de son draps. Joshua obéit machinalement, comme un enfant grondé, et croisa sagement ses mains sur ses genoux. Mais on voyait bien qu'il était au bord des larmes. La soigneuse le rassura et balaya les mÚches folles et humides de son front avant de l'observer plus attentivement.
- "N'ayez aucune crainte...", souffla-t-elle doucement. "Personne ici ne vous fera le moindre mal..."
Si elle était parvenue à conserver intactes ses fonctions vitales, l'Emissaire était trÚs amaigri et sa peau avait pris la blancheur de la craie et la fragilité du papier. Ses cheveux blonds-roux avaient aussi considérablement poussés et lui tombaient dans le bas des reins. Elle n'avait pas eu le coeur de les couper car elle ignorait alors s'il désirerait les garder à cette longueur... Ils méritaient par contre un bon nettoyage.
Joshua ne fuyait pas devant elle, comme s'il la reconnaissait en quelque sorte. Mais il la laissa examiner le moindre recoin de son anatomie avec appréhension, d'abord ses cicatrices sur le torse, sur les cuisses, les bras ; puis celle sur son crùne, qui avait causé bien du souci à la soigneuse. Enfin, elle osa lui poser une question :
- "Avez-vous mal quelque part, Votre GrĂące ?"
Elle avait parlĂ© dans un doux murmure, comme une mĂšre l'aurait fait pour son petit garçon malade. Il pencha la tĂȘte, comme s'il entendait un son familier et tenta Ă  son tour de communiquer.
- "Grr.... rrr... aaaa..."
Cela resta coincé dans sa gorge et la soigneuse adopta alors un type de langage universel : celui des signes. Il sembla comprendre ce qu'elle lui demandait et indiqua son propre visage.
- "Il n'y a rien sur votre visage. Il a certes changé mais il n'a rien de laid... Aucune cicatrice n'y est restée, j'ai fais tout mon possible pour ça." Elle lui expliqua par signes.
Le patient se mit alors en tĂȘte d'attraper les plumes duveteuses qui semblaient avoir envahi la piĂšce. Il en saisit une et la regarda avec intĂ©rĂȘt, puis la souleva dans les airs pour la voir flotter de nouveau. Comme effrayĂ© par le phĂ©nomĂšne, il se cacha le visage sous son draps. La soigneuse lui sourit.
- "C'est vous qui générez ces jolies petites choses douces et légÚres", lui expliqua-t-elle avec patience. "C'est votre pouvoir d'Emissaire. Vous ne le contrÎlez plus trÚs bien mais cela vous reviendra petit à petit."
Tumblr media
Joshua semblait un peu apaisĂ© mais la fatigue le gagna. Avant de s'allonger de nouveau sur ses oreillers, il mima des signes dont la signification Ă©tait Ă©vidente, mĂȘme pour la petite Jote, qui observait tout avec intĂ©rĂȘt.
- "Il a soif, c'est ça ?" s'exclama-t-elle.
- "Je crois que oui. Il faut dire qu'il fait une chaleur ici... C'est comme si l'essence du feu elle-mĂȘme avait envahi la piĂšce. C'est sans doute bon signe, il n'a pas perdu le PhĂ©nix...", soupira la soigneuse, comme si elle avait vraiment craint que cela n'arrivĂąt. "Va lui chercher de l'eau fraĂźche. Et ensuite, Votre GrĂące, je vous ferais prendre un bon bain. Vous aimerez ça, vous verrez."
- "Je reviens vite !", s'Ă©cria Jote, toute heureuse de cette mission. "Je ne ferais pas tomber la cruche cette fois !"
Et elle sortit presque en sautillant, insoucieuse qu'on puisse la voir. Le Phénix apportait enfin dans sa vie le changement dont elle avait bien besoin. Elle avait hùte d'apprendre à le connaßtre.
13 notes · View notes
sofya-fanfics · 1 year ago
Text
Les peluches
Tumblr media
Fandom : Fairy Tail
Relationship : Gray x Juvia
Voici ma participation pour le Comfortember 2023 pour le prompt : Peluches.
J’espùre que ça vous plaira.
Résumé : Cela ne faisait que quelques jours que l'équipe Natsu était partie de Magnolia et pourtant Juvia manquait à Gray. Ils passaient tellement de temps ensemble, qu'il avait l'impression qu'une partie de lui manquait quand elle n'était pas là. Il n'avait jamais ressenti cela pour quelqu'un.
Disclaimer : Fairy Tail appartient Ă  Hiro Mashima.
@comfortember
AO3 / FF.NET
Gray prit son sac Ă  dos et alla s’asseoir sur le lit. Il ouvrit le sac et fouilla Ă  l’intĂ©rieur. Il pouvait entendre Natsu et Happy dormir dans le lit Ă  cĂŽtĂ© du sien. L’équipe Natsu avait Ă©tĂ© engagĂ©e pour une mission qui devait durer plusieurs semaines. Ils s’étaient arrĂȘtĂ©s dans un hĂŽtel pour passer la nuit. Lucy, Erza, Wendy et Carla partageaient une chambre, tandis qu’il en partageait une avec Natsu et Happy.
Cela ne faisait que quelques jours qu’ils Ă©taient partis de Magnolia et pourtant Juvia lui manquait. Ils passaient tellement de temps ensemble, qu’il avait l’impression qu’une partie de lui manquait quand elle n’était pas lĂ . Il n’avait jamais ressenti cela pour quelqu’un.
Il sourit lorsqu’il trouva ce qu’il cherchait dans son sac. Il regarda en direction de Natsu et Happy et vit qu’ils Ă©taient toujours profondĂ©ment endormis. Il savait que si jamais ils se rĂ©veillaient, ils n’arrĂȘteraient pas de se moquer de lui.
Il sortit une peluche de son sac. Elle n’était pas trĂšs grande et tenait dans le creux de sa main. Gray ne put s’empĂȘcher de rire lĂ©gĂšrement lorsqu’il repensa au moment oĂč Juvia lui avait donnĂ© la peluche. C’était la veille de son dĂ©part pour la mission. Il Ă©tait en train de prĂ©parer son sac lorsque Juvia Ă©tait venue lui rendre visite.
« Juvia a une surprise pour toi. »
Elle lui tendit un sac que Gray accepta. Il pouvait voir l’impatience dans son regard. Il ouvrit le sac et en sortit une peluche. Gray Ă©carquilla les yeux, ne s’attendant pas Ă  ce genre de cadeau. Il s’agissait d’une petite peluche Ă  l’effigie de Juvia.
« C’est une peluche Juvia, dit la mage d’eau avec un immense sourire. Quand Juvia te manquera, tu pourras la serrer contre toi. Juvia l’a fait petite pour que tu puisses la garder tout le temps sur toi. Et regarde. »
Elle sortit de son sac une peluche de la mĂȘme taille que la peluche Juvia.
« Juvia a un peluche Gray-sama. Elle la gardera tout le temps auprĂšs d’elle, jusqu’à ce que tu reviennes. Comme ça, les deux peluches pourront aussi ĂȘtre rĂ©unies. »
Gray sourit tendrement. Ce n’était pas la premiĂšre fois que Juvia avait ce genre d’attention pour lui. MĂȘme si au dĂ©but, ses cadeaux le gĂȘnaient, il Ă©tait dĂ©sormais touchĂ© par toutes ses attentions. Il lui prit la main, l’attira vers lui et l’embrassa.
« C’est parfait, dit-il en s’écartant lĂ©gĂšrement. »
Gray s’allongea sur le lit, la peluche de Juvia prĂšs de lui. MĂȘme s’il se sentait un peu ridicule, Juvia avait raison. D’une certaine façon, elle Ă©tait auprĂšs de lui. Il finit par s’endormir, impatient de rentrer chez lui et de pouvoir dormir avec Juvia dans ses bras.
Fin
9 notes · View notes
ekman · 1 year ago
Text
Tumblr media
Ah, le joli mois d’octobre ! La dĂ©plorable situation au Proche-Orient – disons en Palestine pour prĂ©ciser les choses –, rĂ©vĂšle, en Occident essentiellement, les peurs, les lĂąchetĂ©s, voire les renoncements de bien des populations et de leur gouvernement. Ce que j’observe, avec amusement autant qu’avec inquiĂ©tude, c’est l’immaturitĂ© des rĂ©actions de la plupart des nations de “l’Occident global” face aux derniers dĂ©veloppements de problĂšmes pourtant vieux comme Mathusalem. Le fond, comme la forme, sont dĂ©sespĂ©rants. L’Europe, et la France en particulier, attestent l’effacement dĂ©finitif de leur rĂŽle historique dans le bassin Levantin. Les mĂ©dias, comme c’est leur habitude, hystĂ©risent les Ă©vĂ©nements et prennent aveuglĂ©ment le parti de leurs actionnaires. “IsraĂ«l ! IsraĂ«l ! IsraĂ«l !” entends-je partout, Ă  tout bout de champ, tout le temps. Il faut dĂ©fendre IsraĂ«l avec les IsraĂ©liens, parce qu’IsraĂ«l, c’est le rempart de notre civilisation contre les sauvages musulmans. Quand IsraĂ«l sera tombĂ©, c’est tout le continent qui sera attaquĂ©, la nuit, Ă  l’aube, au couteau, Ă  l’AK. Nous serons tous pogromisĂ©s, kippa ou pas, pour le seul crime d’ĂȘtre des kafirs.
Je rĂ©sume lĂ  ce qui me semble ĂȘtre, plus ou moins explicitement, plus ou moins bruyamment, le mot d’ordre – ou plutĂŽt la “parole de panique” – qui s’installe sous nos latitudes. Et je joins quelques capsules mnĂ©siques liĂ©es Ă  ces Ă©vĂ©nements :
‱ Il est navrant le spectacle de cette aube automnale si belle qui dĂ©voile le dĂ©filĂ© des assassins Ă  moto, bouchers amateurs partis massacrer des familles endormies. Éternel recommencement de l’insupportable injustice frappant les populations prises Ă  parti, flinguĂ©es, Ă©tripĂ©es, Ă©gorgĂ©es – cadavres et scĂšnes de crimes arrangĂ©s Ă  des fins de terrorisme par l’image. “Allah u-akbar”, comme toujours, ici ou lĂ -bas. Tout  a Ă©tĂ© filmĂ©, par les camĂ©ras d’inutile surveillance des victimes et les go-pros des instigateurs. Tout a Ă©tĂ© montrĂ©. ‱ ScĂšnes Ă  peine croyables – je dis bien “à peine croyables” – des commandos palestiniens faisant dĂ©tonner des explosifs contre des murs en bĂ©ton et des rideaux de barbelĂ©s pour pĂ©nĂ©trer des pĂ©rimĂštres de sĂ©curitĂ© placĂ©s sous surveillance automatique 24/7. Les drones qui ont larguĂ© leurs charges explosives au-dessus des relais de communication et autre appareil de dĂ©tection, volent sans ambage d’un pylĂŽne Ă  l’autre. Pouvait-on ĂȘtre plus prĂ©visible ? Des ailes volantes motorisĂ©es sillonent le ciel, ouvrant le feu sur tout ce qui court en dessous. Pouvait-on ĂȘtre moins discret ? Et pourtant, la petite base armĂ©e prise d’assaut regorge de cadavres en slip, tirĂ©s du lit dans la panique, la plupart n’ayant mĂȘme pas eu le loisir de dĂ©fendre leur peau face aux assaillants brailleurs.
‱ Grand rassemblement dĂ©cadent, scĂšnes et chapiteaux. Les fumeurs de oinjes, les raveurs, les filles et fils de bobos, les zoneurs Ă  dreadlocks et leurs meufs Ă  cheveux bleus fuient dans le dĂ©sert pour Ă©chapper au flinguage venu du ciel. Grand Bataclan Ă  ciel ouvert. On a tous rĂȘvĂ© de dĂ©barquer dans une rave en Hummer pour remettre un peu d’ordre. Mais lĂ , je vois courir tous ces hĂ©bĂ©tĂ©s et je pense aux parents qui, dans quelques heures, recevront qui un coup de tĂ©lĂ©phone, qui la visite d’amis ou d’officiels venus leur annoncer ce qu’aucun parent, jamais, ne devrait ĂȘtre contraint d’entendre.
‱ Un prof a Ă©tĂ© Ă©gorgĂ© dans un lycĂ©e français, le deuxiĂšme et certainement pas le second. HĂ©ros, hommage, hugs. Les trois “H” du cancre Ă©lysĂ©en. À la lumiĂšre des “massacres du Hamas”, de nombreux chroniqueurs ne peuvent s’en empĂȘcher : mais combien sont-ils chez nous, nous les braves et pacifiques Français, Ă  attendre le grand soir et son fameux croissant de lune ?
‱ Prendre parti. Ceux qui dĂ©plorent les Palestiniens Ă©crasĂ©s sous leurs immeubles Ă  coups de bombes sont d’infects islamo-collabos. Les chroniqueurs, chefs de plateau et autres inutiles s’agitent bruyamment, distribuent des bons points et offrent Ă  qui en veut une tournĂ©e de moraline. Ça va de “j’ai d’excellents amis Juifs” Ă  “et la Shoah alors, vous en faites quoi ?”. PathĂ©tiques agitations, pitoyables guignolades.
‱ Je n’entends quasiment personne rappeler ce qu’était encore la diplomatie française d’aprĂšs guerre. Ce que nous avions perdu en puissance militaire, nous pouvions encore le compenser en influence. Le refus d’ĂȘtre infĂ©odĂ©, comme l’obsession de la souverainetĂ©, allait favoriser l’émergence d’une autre voie – le non-alignement –, unique chemin vers la prĂ©servation d’une forme d’indĂ©pendance gĂ©opolitique dans un monde violemment bi-polaire. L’exceptionnel domaine ultra-marin de la France lui confĂ©rait alors une dimension internationale quasi naturelle, prĂ©servĂ©e des affres d’une dĂ©colonisation dramatique. Que reste-t-il de tout cela ? Rien. Absolument rien. La France a perdu partout, elle qui est maintenant devenue une colonie du tiers-monde, le champ d’expĂ©rimentation europĂ©en du globalisme assassin.
‱ Pathos, pathos, pathos ! J’ai du pathos Ă  pas cher, en voulez-vous ? L’heure est donc Ă  l’effroi et Ă  l’indignation. IdĂ©al pour nous rappeler que le peuple juif est un peuple hĂ©roĂŻque. LĂ©gĂšrement dominateur – comme nous le rappelait le grand Charles – mais courageux, combattif, rĂ©solu. IdĂ©al aussi pour dĂ©shumaniser le Palestinien de base et fermer les yeux sur les tonnes de bombes balancĂ©es sur des gens qui rĂȘvaient sans doute d’égorger des Juifs mais qui, Ă©tant donnĂ© leur condition physique nouvelle, n’auront pas le temps de passer Ă  l’acte. Je sais, je fais du mauvais esprit. PrĂ©cisĂ©ment. Ce qui est triste, lĂ -dessous, c’est le cautionnement inconditionnel de la scĂ©narisation tous azimuts. Ces gens-lĂ , Monsieur, n’ont honte de rien. Ceux qui montrent avec le regard fixe, la mĂąchoire d’acier, le geste calme, et ceux qui regardent, le teint livide, la bouche ouverte, l’Ɠil mouillĂ© et la gorge nouĂ©e. Images de salle Ă  manger transformĂ©e en abattoir, de jardinet jonchĂ© de tripaille, de trainĂ©es de sang chaud dans les couloirs. Ça change des parents gris qui beuglent comme des bougres avec le cadavre tout cendrĂ© de leur mĂŽme de quatre ans et demi dans les bras. “Oui, mais en mĂȘme temps, il y a les agresseurs et les agressĂ©s, hein, non ?”. Et dire qu’ils sont payĂ©s pour oser profĂ©rer de telles ignominies.
‱ François Cevert est mort le 6 octobre 1973 sur le circuit de Watkins Glen. C’était le jour du commencement de la guerre du Kippour. Un demi-siĂšcle plus tard, alors que je raconte Ă  qui veut bien m’écouter la carriĂšre fulgurante et la mort tragique de celui qui fut mon idole, le Hamas fourbit ses armes pour son attaque du 7 octobre. CoĂŻncidence ? Je crois bien, oui.
J.-M. M.
9 notes · View notes
les-portes-du-sud · 1 year ago
Text
Les ailes d'Icare 20.08.2023
L'histoire se raconte en un mot, pourquoi pas ? Un son blanc, muet... qui met fin Ă  son existence.
Cris pour de petites gouttes d'oubli, oubli pour tant de pétales finalement fanés
Un amour livré à compte-gouttes.
Une trahison arrosée à flots.
Une cacophonie de bruits sourds qui dévorent une monotonie d'ambivalences litigieuses d'excÚs, si trompeuse, macabre, et pourtant, si neutre dans son mode opératoire, qui enivre, ennuie et piÚge.
Une fleur devient papillon (vivre ainsi un jour au lieu de dix), donne son temps à la liberté... Pauvre Icare du destin ! Si bien défini, mais si mal réalisé, il est parti comme il est venu ; oui.. Elle était morte... mais heureuse. Et qui sommes-nous pour lui refuser un regard ? Pour le couper d'une décision ? Pour le nourrir d'une aile ? Et calciner sa réaction ?
Pauvre agneau qui ne voit pas celui qui le mange.
Tellement inoccupĂ© dans la monotonie que chaque jour devient une mauvaise surprise. Comme tout bijou de foire tzigane, il attire les regards des gens qui n'achĂštent pas... Mais, quand mĂȘme, ils s'approprient votre acquisition.
Il vous enveloppe dans sa compréhension, sans tenir compte du monde, tandis que vous vous nourrissez de son manque de nutriments.
Je ne prévois pas de préciser, je ne prévois pas de planifier... Je prévois de voler sans chercher à préciser.
Pourquoi avoir Ă  voler? Que demander Ă  part des rĂȘves endormis ?
Demande dans ta tombe d'Ă©cume une vĂ©ritĂ©, une raison, un mot que ton pardon t'enlĂšve, qu'on mange l'Ă©quation qui se rĂ©vĂšle dans ton vƓu d'ĂȘtre gris et froid... Ă©quation que tu as crĂ©Ă©, et maintenant tu ne comprends pas , purĂ©e d'addition !
Sacrée réintégration.
Alors en soi le point du rĂ©el est l'histoire elle-mĂȘme, la dĂ©rivation, sa folie et sa rĂ©intĂ©gration dans le nĂ©ant.
Les-portes-du-sud
12 notes · View notes
arsenicetvieillesenseignes · 2 years ago
Photo
Tumblr media
Joli petit rideau métallique d'un autre temps qui, la nuit venue, se métamorphosait en gardien impénétrable pour préserver les trésors d'une boutique endormie.
17 notes · View notes
yaminahsaini · 1 year ago
Text
Tumblr media Tumblr media Tumblr media
20 novembre 2023/derniĂšre partie: Tout ce que j’ai Ă  faire ensuite c’est juste de dormir. Au moins j’ai le confort de pouvoir faire cet examen dans mon environnement et pas Ă  l’hĂŽpital! Je dois noter dans un formulaire qu’ils m’ont donnĂ© Ă  quelle heure je me suis endormie/toutes les fois oĂč je me suis rĂ©veillĂ©e, comment Ă©tait mon sommeil etc
 Ce qui est incroyable c’est que mon chat est venu se blottir contre mes bras au niveau des appareils mĂ©dicaux alors que d’habitude il ne dort que vers mes jambes! C’est pas la premiĂšre fois qu’il fait ce genre de chose lorsque je suis branchĂ©e avec de nouvelles choses (ex lorsque j’avais le midline il Ă©tait venu dormir sur ma perfusion!). On dirait qu’il veut me soutenir c’est trop chou!
3 notes · View notes
rolandsgaard-castle · 1 year ago
Text
Tumblr media
Liste de mes cartes et de mes recherches MĂ J le : 21/10/2023
Gold : / (Recherche Jewel, Magic, Stella, Hunter et Joker)
Silver : / (Starlight, Bella, Jewel, Twins)
Copper : / (Fiona, Friends forever, Jewel, Safire, Silas et Zargo)
Wise Warrior : Sorel, Raimondo (Cantaro, Djengis, Rubin, Medusa, Calato, Prince, Sun, Yasmin)
First Series : Shadow (Starfighter, Sunny, Bella, Fiona, Jewel)
Second Series : Toute les cartes basiques, toute les promos (Apuni, Sunny)
Northern Light : Balto, Conall, Star, Embarr, Lakehorse, Colour, Bella (Donn, Yasmin, Jewel, Fiona, Froya)
Mythologie/Ancient Light : Toutes (sauf Yasmin, Apollo, Balto, Bello, Fiona 68, An.Light Promo Serenity, Mirth, Generosity, Dreamer)
Lueurs Boréales : Toutes (sauf Bella, Chumash, Lakota, Chitimacha, Isleta, Miccosukee, Muscogee, Pauma, P1 à P11 et PS1)
Amis Magiques : Toutes (sauf Ceratos, Chitra, Cindra, Cioccola, Cordelia, Fiona, Giasa, Lillova, Madeja, Merowyn, Ondine, Petri, Savros, Thunder, Zephan P1, P2, P3, P4)
Baby Bella : Aegis, Amor/Venus, Apollo/Athena, Delight, Farfalla, Helia, Iceking/Nyx, Iceprince, Khrysor, Leonardo/Sarah, Mira, Moonbeam, Moonphantom, Moonsprite, Bellerophon, Pythia, Sunbeam, Addis, Bella, Bello/Bella, Beran/Rosebriar, Chromasia, Chryso/Sasha, Cirra, Embarr/Freja, Flame/Nike, Jewel, Mistral, Pavonne, Pegasus/Roxy, Summit, Wodan, Rimfaxe/Aurora (recherche toute les autres)
Trésors Fabuleux : Toutes (Sauf Sophie, Thunder, Starstone, P2 Lily)
Familles Royales : Toutes (Sauf Alina, Gracie, Spottie, Zephyros, P2 River)
Bal de Bella : Toutes les basiques, toutes les promos.
Sunflowers : Toutes les basiques et toutes les promos (Bella/Sara McDonald)
Moonfairies : Toutes les basiques et P1 Twilight (Sauf Anthea, P2 Woodlock)
Starlights : Toutes les basiques, P1 Daybreak (sauf P2 Odyssey)
Carnaval de Printemps : Toutes (sauf La Fanfare, P1 Honora, P2 Kona)
Summer Camp : Monument Bello & Bella, Monument Jewel, Monument Fiona, Esprit Volcan endormis, Esprit Volcan éveillé, Lightning, Ruskin, Ivenna/Myrfor, Esprits de l'été, Bella et Sara, Emma, Addis, Histoire feu de camps, Shamal, Ponderosa, Wildflower, Farah (recherche tout le reste + les promos)
Winter Festival : Elemyn, Frostfire, Gracie, Noel, Sleetmane, Starunna, Tinsel, Mistletoe et Holly, Silver, Esprit du Fjord, Jewel, Fiona, Chocolat des fées, Tannenbaum, Snowhorse (recherche tout + les promos)
Best of Bella Sara : Toutes (sauf P1 Cordelia et P2 Faxon)
Chibis Magiques : Toutes (recherche Ivenna, Myrfor, Pantheon, Mireldis, Snowdreamer et Starlight FR)
Herds of North of North : Ivenna et Myrfor, Styginmoor Castle, Colour, Feywind Castle, Parthamane Castle, Petalhome Castle, Valeryk Castle, Wildscape Castle, Mustang, Shanti, Fiona, Saturna, Starlight, Pantheon (recherche tout + promos P1, P2)
Promos des jeux, puzzle, peluches : / (recherche les 12)
Peluches, jouets, chibis bracelets : Fiona et Coral chibis (recherche peluche Fiona et Jewel, jouets divers Nyx et Iceprince, Fiona, Osage, Jewel, Mireldis et Moonphantom, Uranus, Valkrist, les poulains Moonbeam et Sunbeam chibis Pantheon et Jewel)
Mini figurines : Inupiat, Phoenix, Athena, Anemone, Misla, Fiona, Potawatomi, Kallista (recherche Seraphia, Walter, Amor, Colour, Apollo, Wasco, Rosebriar, Obrylin, Jewel, Osage, Pink Lady, Blossom, Venus, Chromasia)
Tumblr media
2 notes · View notes
sparklingmusicofstars · 1 year ago
Text
Histoire Bonus Hamefura "Dans un sommeil" Geordo (une histoire de son enfance)
J'ai dĂ©cidĂ© de traduire cette histoire Ă©galement en français pour ceux qui veulent, je veux ĂȘtre impartiale aux anglais comme aux français. Si ma maniĂšre de procĂ©der vous convient faites le moi savoir et j'en mettrai plus. Bonne lecture ^^
Moi, Geordo Stuart, j'étais seul dans une piÚce vide. Cela n'arrive généralement pas, mais pour une raison quelconque, je veux vraiment rencontrer quelqu'un et j'appelle pour voir quelqu'un, mais personne ne vient.
Pensant que cela ne servait à rien de faire cela, je me suis glissé hors de la piÚce et je suis sorti, et au loin j'ai vu un parent et un enfant d'une sorte d'aristocrate marcher main dans la main. Ils ont l'air trÚs proches l'un de l'autre.
J'ai l'impression que ma poitrine se serre. Quand je vois mes propres mains que personne ne peut tenir, ma poitrine se serre.
"... Quelqu'un, quelqu'un... avec moi..."
"Prince Geordo, prince Geordo" Quand j'ai ouvert les yeux, il y avait des yeux bleu clair familiers.
Ah, je vois, je suis venu chez Catarina pour jouer... Je crois que je me suis endormi. C'est une pitoyable erreur mĂȘme si j'ai Ă©tĂ© occupĂ© ces derniers temps.
"... Je suis désolé. Dans un endroit comme celui-ci," dis-je,
"Je t'ai rĂ©veillĂ© parce que je pensais que tu avais fait un cauchemar." dit Catarina en secouant la tĂȘte
MĂȘme si Catarina est gĂ©nĂ©ralement dense, elle a quelque chose comme ça (?).
"...Oui. J'ai fait un rĂȘve qui ne me semblait pas trĂšs bon. Merci de m'avoir rĂ©veillĂ©."
« Non, non. L'autre jour, j'ai rĂȘvĂ© que toutes mes sucreries Ă©taient mangĂ©es et c'Ă©tait dur pour moi aussi ! » Je souris involontairement aux paroles de Catarina,
"Ah, c'est vrai ! C'est une merveilleuse façon d'oublier rapidement un mauvais rĂȘve. Allons voir quelque chose. Il y avait un grand arc-en-ciel dans le ciel tout Ă  l'heure."
Catarina l'a dit et m'a pris la main.
J'ai commencĂ© Ă  courir alors que Catarina me tenait la main et me traĂźnait. La chaleur de nos mains jointes effaça rapidement le souvenir du rĂȘve.
4 notes · View notes
steff-02 · 1 year ago
Text
Tumblr media
Ce matin c’est notre dernier matin Ă  Durban, et il fait grand beau ☀. On profite de notre petit dĂ©jeuner puis on fait nos sacs (qu’on voulait faire hier soir mais on s’est endormi 😂). Vers 9h30 on fait le check out et on confie nos bagages Ă  la rĂ©ception pour quelques heures. Comme il fait grand beau et qu’il n’y a pas de vent, on va profiter de notre matinĂ©e pour aller Ă  la plage đŸ–ïž. Il y a eu quelques orages alors la mer a rejetĂ© pas mal de de dĂ©chets (organique et humain). Mais Ă  notre grande surprise, des Ă©quipes de nettoyage s’activent pour la rendre Ă  nouveau toute belle đŸ‘đŸ». Il n’y avait pas grand monde, d’ailleurs les quelques personnes qu’il y avait ne restaient pas sur la plage. Ils venaient, allaient dans l’eau puis repartaient. Nous on voulait poser nos linges. Bien sĂ»r, le temps d’aller dans l’eau on prenait toutes nos affaires qu’on dĂ©posaient prĂšs d’un truc pour les secouristes, comme ça on les avait Ă  l’Ɠil et aprĂšs on aller s’échouer sur le sable ! Et pas de requin en vue aujourd’hui, pour le plus grand soulagement de maman 😘😘.
À midi, nous nous dirigeons gentiment vers l’hĂŽtel pour rĂ©cupĂ©rer nos sacs et troquer notre maillot de bain contre un short, ce sera plus confortable pour notre vol pour Johannesburg. ArrivĂ© Ă  l’aĂ©roport, un petit casse-croĂ»te et on saute dans l’avion. Le temps de vol est estimĂ© aujourd’hui Ă  50 minutes, c’est du rapide! Finalement l’aĂ©roport Ă©tait assez chargĂ© alors on a fait quelques petits tours en l’air avant d’atterrir. VoilĂ , la boucle est bouclĂ©e, nous sommes Ă  nouveau Ă  Johannesburg, au mĂȘme endroit qu’il y a deux semaines Ă  notre arrivĂ©e đŸ’«. AprĂšs avoir rĂ©cupĂ©rĂ© nos bagages, on va prendre pour la premiĂšre fois le train en Afrique du Sud ! Le billet n’est pas trop cher pour nous, mais on pense que c’est pas donnĂ© pour les gens du coins, presque 250 Rand l’aller, soit un peu plus de 10CHF, mais c’est plus cher qu’un menu avec boisson au restaurant. D’ailleurs il n’y a pas beaucoup d’africain dans ce train. Parlons en du train; trĂšs moderne, assez confortable, une cadence toutes les 10 minutes
je suis assez impressionnĂ©. Bon c’est le train qui relie l’aĂ©roport Ă  la ville, il faut bien qu’il fasse bonne impression. Les trains de banlieue c’est autre chose. D’ailleurs on voulait en prendre un pour nous rendre Ă  l’hĂŽtel. C’était dĂ©jĂ  un labyrinthe pour trouver oĂč acheter le ticket et le guichetier nous a dit qu’il y a en fait pas de train pour rejoindre notre gare
bref on est sorti de la gare et j’ai commandĂ© un Uber, l’application tournait un peu dans le vide lorsqu’un taximan est venu vers nous en disant que Uber ne fonctionne pas bien en Afrique du Sud. Il nous propose de nous emmener Ă  l’hĂŽtel pour 100R, soit environ 5CHF. On a exceptĂ© de suite tellement on voulais arriver Ă  l’hĂŽtel, sans compter qu’il commençait Ă  faire nuit et que c’est pas trĂšs safe de se balader dans les rues de Johannesburg la nuit tombĂ©e. Les quartiers que l’on traverse ont l’air trĂšs pauvre et pas trĂšs bien entretenu. Ça change Ă©normĂ©ment de toutes les autres villes que l’on a visitĂ© lors de ce voyage oĂč tout Ă©tait assez propre, mĂȘme dans une grande ville tel que Cape Town. Enfin on verra bien demain comment ça se passera. Le taxi nous dĂ©pose Ă  l’hĂŽtel. TrĂšs content de l’hĂŽtel que nous avons rĂ©servĂ© pas plus tard hier soir 😂. On ne va pas ressortir pour manger. Heureusement l’hĂŽtel a un bar/restaurant dans lequel on a pris un ragoĂ»t de bƓuf avec du mieliepap, une sorte de polenta locale. C’était hyyyyper bon !
3 notes · View notes
bonheurportatif · 1 year ago
Text
En juillet, j'ai quitté tumblr (3)
15 juillet J'ai reçu le Matricule des anges. J'ai mangé ma derniÚre glace avant au moins quatre jours. (J'ai scanné la mauvaise carte de fidélité et j'ai bloqué la caisse automatique.) J'ai envoyé un texte à une revue. J'ai croisé João. J'ai regardé le feu d'artifice à distance du reste la famille avec Cadette. Nous avons fait les bons choix d'itinéraire et de stationnement pour nous éviter la galÚre et nous avons remonté une marée humaine à contre-courant.
16 juillet J'ai commencĂ© mon rĂ©gime de purge. J'ai trouvĂ© sur le blog d'Anne Savelli une liste de journaux en ligne. J'ai envoyĂ© un message, sans envisager qu'il allait ĂȘtre public. J'ai lu Mains, fils, ciseaux, de Norbert Czarny. Anne Saveli m'a rĂ©pondu.
17 juillet J'ai achetĂ© mon premier ebook. (Le lecteur d'ebook gratuit que j'ai tĂ©lĂ©chargĂ© interrompt la lecture par des incitations rĂ©currentes et minutĂ©es Ă  passer la version pro.) J'ai pris un cafĂ© sur la plage avec ma chĂ©rie. J'ai continuĂ© mon rĂ©gime Ɠuf fromage biscottes. J'ai prĂȘtĂ© ma carte d'accĂšs Ă  la dĂ©chetterie aux gars du chantier d'Ă  cĂŽtĂ© (mĂȘme s'ils ne sont plus censĂ©s Ɠuvrer pour des travaux bruyants depuis la fin de la semaine derniĂšre, par arrĂȘtĂ© municipal). J'ai ajoutĂ© une nouvelle piĂšce Ă  ma collection de lieu d'attente en pleine conscience : une aire de covoiturage (d'oĂč j'ai actualisĂ© le prĂ©sent journal). J'ai glissĂ© un livre trĂšs en retard dans la boĂźte Ă  livres de la mĂ©diathĂšque fermĂ©e. Je suis allĂ© me baigner avec les filles et ma chĂ©rie. J'ai regardĂ© Ne croyez pas que je hurle, de Frank Beauvais, sans me souvenir si je l'avais dĂ©jĂ  vu ou non.
18 juillet Une eau marron, terreuse, est sortie en crachotant des robinets de la maison. J'ai téléchargé un nouveau lecteur d'ebook, moins intrusif. J'ai retrouvé et relu une précédente tentative de journal, abandonnée. (Je n'ai rien fait de l'aprÚs-midi.) J'ai préparé l'examen de demain, dans un concert de gargouillements.
19 juillet Je me suis Ă©cƓurĂ© de la solution laxative. J'ai reçu un cadeau par la poste, et dans le cadeau, un cadeau. J'ai lĂąchĂ© le rĂ©cit d'admission Ă  l'Ă©pisode du doigt coupĂ©. J'ai ajoutĂ© une nouvelle salle d'attente Ă  ma collection. Puis une autre, nu avec charlotte. J'ai tout entendu des menus conflits de pause-dĂ©j du personnel infirmier. Une autre salle d'attente, perfusĂ©. J'ai rĂ©pĂ©tĂ© une fois, deux fois, trois fois mon nom, mon prĂ©nom, ma date de naissance, l'heure de mon dernier repas, la nature de mes selles. Je n'ai pas retenu un "outch" Ă  la pause de la perfusion sur la main. Je me suis allongĂ© sur le cĂŽtĂ© droit quand on m'a demandĂ© de m'allonger sur le cĂŽtĂ© gauche. Je me suis endormi avant mĂȘme le dĂ©but de mon premier film de fesse. J'ai adorĂ© mon rĂ©veil en salle de rĂ©veil, comme tirĂ© d'un profond sommeil. Le croissant, l'Ă©clair au chocolat et le pain beurrĂ© du goĂ»ter m'ont paru dĂ©licieux.
20 juillet Je me suis acquittĂ© d'un dernier article avant suspension temporaire d'activitĂ©. J'ai saluĂ© Walid, FrĂ©dĂ©rique, Marc, Marie. Le distributeur de cafĂ© Ă©tait hors-service. J'ai attendu Viki et Pier. Je me suis trompĂ© de jour pour la rĂ©union. J'ai discutĂ© avec Isabelle. Les voisins ont fait nettoyer leur toiture avec un produit qui puait la javel. J'ai cuisinĂ© des poivrons au basilic thaĂŻ. J'ai lu, relu, rĂ©Ă©crit un texte pour une revue. J'ai cuisinĂ© une ratatouille Ă  ma façon. J'ai lu La Couleur des choses de Martin Panchaud. À quelques rues de la maison, une mauvaise fanfare a martelĂ© toute la soirĂ©e Les yeux d'Émilie de Joe Dassin.
21 juillet À force d'arpenter les rayons, j'ai retrouvĂ© le titre du livre que j'Ă©tais venu chercher Ă  la bibliothĂšque, que je n'avais pas notĂ©, et qui m'Ă©chappait. J'ai renoncĂ© Ă  courir pour attraper le train, je n'Ă©tais pas chaussĂ© pour. J'ai envoyĂ© mon texte Ă  la revue. Je me suis goinfrĂ© de biscottes. J'ai replongĂ© dans la guimauve. J'ai cuisinĂ© trop tĂŽt (ou les filles sont revenues de leurs courses trop tard.) Nous avons regardĂ© Viridiana, de Luis Buñuel. Mon agenda affiche "aucun Ă©vĂ©nement au cours des 2 prochaines semaines" pour la premiĂšre fois cette annĂ©e.
Tumblr media
2 notes · View notes
firebirdxvi · 1 year ago
Text
Fils du Feu 09 ~ Flamme retrouvée
Tumblr media Tumblr media
- "Apporte ceux-ci à l'Emissaire, Jote. Je les ai spécialement triés selon les thÚmes qu'il préfÚre !"
La petite fille attrapa la pile de livres que lui tendait l'archiviste et fit en sorte de mettre un pied devant l'autre sans tomber. Heureusement, elle connaissait par coeur le chemin jusqu'aux nouveaux quartiers que Joshua s'était choisis. Se glissant entre les Immortels qui circulaient dans les couloirs, elle parvint enfin à la grande porte autrefois scellée, et qui, grùce au pouvoir de l'Emissaire de Phénix, demeurait toujours ouverte dorénavant.
Elle entendait la voix du jeune homme qui indiquait aux acolytes oĂč poser ses nouveaux meubles. Jote ralentit le pas afin de ne pas gĂȘner les aller et venues. Elle jeta un oeil dans l'alcĂŽve Ă©lue par Joshua ; elle se situait un peu plus profondĂ©ment dans le bĂątiment cĂ©leste que le reste des piĂšces de vie, le garçon l'avait repĂ©rĂ©e durant son pĂ©riple avec Adalia. Elle Ă©tait assez spacieuse pour recevoir un grand lit, une table, trois chaises ainsi que le fameux fauteuil en velours rouge - que Joshua semblait tant aimer - et des Ă©tagĂšres de livres en nombre. Cette piĂšce disposait Ă©galement d'une vasque encastrĂ©e, presque semblable Ă  celle du Nid. On Ă©tait en train d'installer une armoire pour lui permettre de ranger ses vĂȘtements.
La petite fille, essoufflée, posa les volumes sur le sol et s'accorda un moment de répit. Depuis que l'Emissaire avait "éveillé" la cathédrale, les torches n'étaient plus nécessaires. Une lueur bleue suintait de tous les pans de roche grise. Elle ne nécessitait aucune variation car, que ce soit pour la veille ou le repos, elle demeurait d'une intensité parfaite. Les Immortels avaient donc remisé les torches ou les cristaux lumineux, préférant cet éclairage optimal pour toutes les taches de leur quotidien.
Quand Adalia lui avait raconté dans le détail leur voyage souterrain, Jote s'effraya beaucoup ; puis elle regretta de ne pas les avoir accompagnés. Les lieux semblaient receler quelques dangers pour l'heure encore endormis, mais cela avait été rapporté à Cyril, qui avait défendu à quiconque de pénétrer plus avant dans la cathédrale. Joshua aurait aimé explorer les profondeurs encore davantage, mais son humeur était si changeante que ses projets étaient constamment modifiés.
Il avait pris part Ă  la vie du refuge, et dĂ©ambulait parmi les adeptes avec une certaine aisance, essayant de se rendre utile. Cela rendait les Immortels nerveux ; leur dieu n'Ă©tait pas censĂ© les aider, mĂȘme si sa seule prĂ©sence parmi eux les mettait ordinairement en joie. Joshua Ă©tait le premier Ă  se prĂ©cipiter dĂšs que quelqu'un faisait tomber quelque chose, ou se blessait. Il semblait ne plus se souvenir comment guĂ©rir les blessures, et il restait alors, interdit et comme muet, tenant la main du fidĂšle blessĂ© au bord de la syncope, qui n'en revenait pas que le PhĂ©nix lui-mĂȘme lui fasse la grĂące d'un simple contact physique.
Jote ne doutait pas qu'il retrouverait cette facultĂ© mais il s'agissait avant tout de canaliser son Ă©nergie. Joshua pouvait se montrer d'une folle tĂ©mĂ©ritĂ©, puis l'instant d'aprĂšs se plonger dans un livre et dans le silence pendant des heures. Il prenait des dĂ©cisions audacieuses par lui-mĂȘme pour certaines choses, mais se comportait comme un petit enfant timide pour d'autres, quĂ©mandant la permission de faire ceci ou d'aller lĂ  Ă  chaque Immortel qu'il croisait. Il courait parfois dans les corridors avec une idĂ©e fixe en tĂȘte, puis s'arrĂȘtait en pleine course, songeur, s'appuyant contre le mur pour rĂ©flĂ©chir et faire demi-tour. Ses cinq annĂ©es de sommeil semblaient avoir quelque peu affectĂ© sa capacitĂ© Ă  prioriser les choses et Ă  prĂ©voir les dangers.
Il aimait par-dessus tout revĂȘtir la bure grise des Immortels - il avait rĂ©ussi Ă  s'en procurer une - et se glisser parmi ses fidĂšles incognito. Jote l'avait dĂ©jĂ  vu faire. Un jour, il s'Ă©tait assis avec les adeptes durant une de leurs sĂ©ances de priĂšres, et s'Ă©tait assoupi, comme mis en transe par les paroles douces et monocordes de MaĂźtre Cyril. Mais quand il se dĂ©plaçait dans les couloirs, les fidĂšles finissaient par le reconnaĂźtre car il avait une façon bien Ă  lui de marcher, du genre de celle qu'on apprend dans les chĂąteaux. Jote s'en amusait souvent, quand il se faisait dĂ©masquer et que l'Immortel qui le houspillait une minute plus tĂŽt comme un vulgaire apprenti se confondait en excuses en s'aplatissant presque par terre.
Tumblr media
- "Vous devriez traiter tous vos semblables de la mĂȘme maniĂšre que vous me traitez", expliquait alors Joshua avec patience. "Ou alors traitez-moi comme un des vĂŽtres, cela m'est Ă©gal."
Cyril savait tout ceci mais il avait décidé de laisser l'Emissaire agir à sa guise.
Une semaine passa ainsi depuis que Joshua s'était installé dans son nouveau décor. La petite fille prévoyait qu'il aurait de nouveau la bougeotte d'ici peu. Elle le vit soupirer, les yeux levés, quand elle lui amena les cristaux pour son bain. Elle les posa sur la table et demanda la permission de s'assoir.
- "Jote, est-ce que vous croyez que je pourrais sortir ?"
L'Immortelle prit quelques secondes avant de comprendre ce que le mot "sortir" signifiait vraiment ici.
- "Vous voulez dire... dehors ?"
- "Oui, hors du refuge."
Elle saisit alors tous les sens que cette question pouvait revĂȘtir. Il Ă©tait bien Ă©vident que MaĂźtre Cyril n'empĂȘcherait pas l'Emissaire d'aller oĂč il voulait ; mais quant Ă  savoir si Joshua Ă©tait "capable" de sortir Ă  l'extĂ©rieur, au soleil, sous le ciel, de retrouver ses semblables, des individus qui ne seraient pas des Immortels dĂ©vouĂ©s, c'Ă©tait une autre histoire. Il semblait se porter relativement bien sur le plan physique, mĂȘme s'il manquait encore d'exercice pour retrouver une pleine forme. Ses pouvoirs d'Emissaire semblaient revenus mais il Ă©tait difficile de juger de leur puissance et de l'aide qu'ils pouvaient lui apporter en cas de besoin. L'usage de la magie Ă©tait de toute façon trĂšs contre-indiquĂ©e dans et en dehors du refuge ; cela attirait beaucoup trop l'attention.
Jote avait entrepris de suivre des cours d'escrime avec leur maßtre d'arme mais elle n'en était encore qu'au commencement. Elle ne serait d'aucune aide pour le jeune garçon s'il était en danger. Pour l'instant... Jote se gifla mentalement ; Joshua exprimait le souhait de retrouver la vie et elle imaginait déjà le pire !
- "Vous devriez en parler avec le MaĂźtre", se contenta-t-elle de dire.
- "Bonne idée. J'aimerais voir Dame Adalia, elle me dira si je vais assez bien pour me risquer dehors..."
De nouveau, il avait adopté son attitude de petit garçon indécis, peu sûr de lui, alors que la veille il avait encore évoqué son idée de redescendre explorer les ruines célestes. Pour l'heure, il se dirigeait vers les quartiers du Maßtre d'une démarche pas aussi assurée qu'il l'aurait voulu.
Jote, de son cÎté, courut chercher la soigneuse. Elle ne gravitait plus autant autour de l'Emissaire mais se montrait toujours disponible dÚs qu'il avait besoin d'elle. Adalia se trouvait dans l'infirmerie et rangeait des flacons quand la petite fille vint presque se pendre à sa robe.
- "Ma Dame, Jo... l'Emissaire ! Il veut vous voir ! Il est avec MaĂźtre Cyril !"
- "Que se passe-t-il ?"
Jote pensa la rassurer en l'informant que le garçon dĂ©sirait seulement quitter le refuge mais cela ne fonctionna qu'Ă  moitiĂ©... Les deux Immortelles se hĂątĂšrent dans le couloir, Ă©veillant de nouveau l'inquiĂ©tude des acolytes qui les regardaient passer. Qu'avaient-elles encore en tĂȘte pour mettre le refuge sans dessus dessous ?
Joshua était sagement assis dans la chambre de Cyril et le Maßtre se tenait à ses cÎtés, l'air soucieux. Quand le jeune homme vit Adalia, ses traits se radoucirent et il lui sourit.
- "J'espĂšre que vous ĂȘtes remise de notre petite aventure..."
Il s'Ă©tait rendu compte par la suite du danger qu'il avait fait courir Ă  la soigneuse en la laissant venir avec lui mais l'Immortelle ne lui en avait jamais tenu rigueur, mĂȘme si elle avait eu grand peur.
- "Vous souhaitez sortir, Votre GrĂące ?" demanda-t-elle en croisant les mains.
- "Effectivement, le PhĂ©nix trouve peut-ĂȘtre cet endroit trop... Ă©troit pour sa grandeur", prononça Cyril sans aucun sous-entendu. "Je suis particuliĂšrement heureux par la perspective de le voir rĂ©gner de nouveau sur Rosalia, mais c'est encore un peu..."
- "Oh ! je ne compte pas me rendre en ville !" s'empressa de rectifier Joshua. "Juste... marcher sous le soleil, sentir le vent, Ă©couter les sons de la nature... Je crois que tout cela me manque."
- "Si vous ne comptez pas vous Ă©loigner des marais, cela ne devrait pas ĂȘtre trop dangereux. Je peux vous adjoindre une escorte," dĂ©cida Cyril. "Je vais quĂ©rir de ce pas celui qu'il vous faut. En attendant, examinez Sa GrĂące afin de vous assurer qu'il est... apte Ă  cette excursion."
Le Maßtre s'éclipsa, laissant le trio dans son bureau. Adalia se pencha sur Joshua et commença un examen sommaire. Elle lui demanda comment il se sentait, s'il avait du mal à dormir, s'il avait bien mangé ses carottes, ce qui fit sourire de nouveau le jeune homme.
- "Jote m'en a fait manger. Je n'aime toujours pas ça mais j'ai voulu lui faire plaisir..."
- "J'aurais préféré que vous ne me disiez pas la vérité...", se renfrogna la petite fille.
Adalia regarda leur échange avec tendresse puis prononça son diagnostic.
- "Vous avez surtout besoin de vous dĂ©penser. Vous ĂȘtes si jeune ! Vous ne pouvez pas rester ici tout le reste de votre vie. Cependant, ne vous Ă©puisez pas trop. Vous ĂȘtes encore fragile, mĂȘme si vous n'en avez pas l'impression... Dans votre Ă©tat, tout est une question de dosage ; vous devez apprendre oĂč sont vos limites. Vous l'auriez appris naturellement si vous n'Ă©tiez pas tombĂ© dans le coma durant la phase la plus importante de votre dĂ©veloppement de futur adulte..." Adalia soupira. "Vous allez devoir faire avec et rattraper ce temps perdu, mais Ă  votre rythme. Inutile d'aller trop vite ou de chercher les ennuis. Vous me promettez d'ĂȘtre prudent ?"
Joshua hocha la tĂȘte.
- "Je vous donne mon autorisation alors, en tant que médecin. Je me demande qui va vous accompagner..."
Elle n'eut pas longtemps à attendre. Le Maßtre revint accompagné d'un Immortel d'ùge moyen, à la courte barbe brune grisonnante. L'homme portait une petite épée dans les mains, et une autre était ceinte à sa taille.
Tumblr media
- "Votre GrĂące, voici votre escorte. Cet homme sera votre fidĂšle serviteur tant que vous vous dĂ©placerez en dehors de ces murs. Et mĂȘme davantage si vous le souhaitez."
Joshua jaugea l'homme d'un coup d'oeil, lui sourit et lui demanda :
- "Comment vous appelez-vous ?"
Les quatre Immortels Ă©changĂšrent un regard un peu gĂȘnĂ©, ne parvenant pas Ă  s'habituer aux maniĂšres si dĂ©sinvoltes de l'Emissaire qui brisait toutes leurs rĂšgles.
- "Votre Grùce...", commença l'homme, décidé à obéir. "Vous pouvez m'appeler comme vous le désirez..."
- "Donnez-moi un nom, n'importe lequel ! Ce sera plus facile pour moi d'ĂȘtre en votre compagnie si je peux vous appeler par votre nom."
L'homme sembla réfléchir mais Cyril prit les devants.
- "Nommez-le Baden, Votre GrĂące."
- "Baden", rĂ©pĂ©ta le jeune garçon en scrutant l'homme silencieux. Celui-ci hocha la tĂȘte. "Bien, Sire Baden. Menez-moi donc Ă  l'extĂ©rieur par des chemins sĂ»rs."
- "Avant que vous ne partiez, prĂ©cisa Cyril, veuillez prendre ceci." Il lui remit dans les mains la courte Ă©pĂ©e que tenait Baden. "Vous n'avez pas de formation particuliĂšre mĂȘme si on vous a enseignĂ© les rudiments des passes d'armes dans votre jeunesse. Mais je me sentirais plus rassurĂ© si vous portiez une arme."
- "Y a-t-il quelques dangers ?" demanda Joshua en passant la ceinture autour de sa taille.
- "Des bandits peuvent rÎder dans les marais. Nous avons du nous débarrasser de quelques-uns trop curieux déjà..."
Il se rapprocha du garçon, peut-ĂȘtre un peu trop mĂȘme pour son rang.
- "Je tiens Ă  ce que personne ne vous voit pour l'instant. Restez Ă  l'Ă©cart des foules", murmura Cyril. "N'utilisez pas la magie. Personne ne doit savoir que vous ĂȘtes vivant."
- "Comme je vous l'ai dit, je ne tiens pas à me rendre en ville", répondit Joshua en reculant, presque effrayé.
- "Que le Fondateur vous protĂšge."
Le MaĂźtre les prĂ©cĂ©da dans le couloir vers la sortie. Jote et Adalia les suivirent un moment mais furent sommĂ©es de retourner Ă  leurs occupations. Face Ă  la porte circulaire qui le sĂ©parait encore du vĂ©ritable monde des vivants, Joshua prit une grande respiration. Il connaissait cette Ă©motion ; il avait eu la mĂȘme quand son pĂšre l'avait officiellement prĂ©sentĂ© au peuple rassemblĂ© comme l'Emissaire de PhĂ©nix. Son coeur avait alors tambourinĂ© dans sa poitrine avec la mĂȘme force qu'Ă  prĂ©sent.
Il n'avait pas besoin de clef pour actionner les battants. Plaçant sa main au centre du motif gravĂ©, il attendit que le verrou cĂ©leste se dĂ©bloque sous l'action de sa magie. Un souffle d'air frais faillit le renverser en arriĂšre, tandis qu'il se protĂ©geait les yeux des rayons du soleil, qui lui semblĂšrent alors d'une violence inouĂŻe. Il plissa les paupiĂšres, mais il ne put empĂȘcher ses larmes de couler devant l'assaut de la lumiĂšre. En mĂȘme temps, il sentit une Ă©nergie naturelle envahir ses membres Ă  mesure que l'astre du jour le touchait. Il avança en dehors du refuge, les mains toujours tendues devant lui, ne sachant trop oĂč il allait. Il savait juste qu'il sortait pour aller quelque part.
Tumblr media
La main de Baden saisit la sienne pour le guider et petit Ă  petit, sa vue s'accommoda. Le soleil ne brillait pas autant qu'il le pensait ; des nuages gris couraient dans le ciel et le disque lumineux ne faisait que quelques apparitions. Il se souvient confusĂ©ment d'un chiot dont la fourrure avait la mĂȘme couleur... Ses oreilles furent assaillies par un son qu'il reconnut comme Ă©tant un coassement de grenouilles. Il regarda oĂč il mettait les pieds et vit des herbes hautes ainsi que des joncs se balançant tranquillement au vent. Un grand Ă©chassier s'envola en les repĂ©rant et le bruit de ses ailes parut extrĂȘmement fort aux sens de Joshua.
Il avait l'impression de renaßtre réellement au monde, aprÚs une longue absence.
Baden lui laissa le temps de vaguer parmi les roseaux à la recherche de grenouilles dissimulées. Joshua remarqua alors que le refuge se trouvait sur une petite falaise au flanc d'une chaßne de montagnes basses. Vues de l'extérieur, les ruines ressemblaient aux pétales écartés d'une rose tranchante. Une petite forme blanche voleta jusqu'à la structure et se posa quelque part hors de vue.
- "Un stolas", annonça Baden. "Pour Maßtre Cyril, je suppose."
Tumblr media
En contrebas, Joshua vit la zone des marais rosaliens, qui se situaient au nord du pays. Ses notions de gĂ©ographies Ă©tant rafraĂźchies par ses lectures, il savait qu'ils se trouvaient Ă©loignĂ©s du village de Lestange ainsi que de Fort PhĂ©nix de seulement quelques kilomĂštres. De lĂ  oĂč il Ă©tait, il apercevait l'auberge du croisement, situĂ© sur une Ă©minence rocheuse, bien pratique pour prĂ©venir les attaques.
Mais aucune position stratégique ne pouvait résister à l'armée impériale. Que restait-il de ce charmant petit bourg, dont il se souvenait à peine pour ne l'avoir traversé qu'une seule fois, pressé par le danger ?
Il se dĂ©plaça un peu plus en avant et la tour en ruines qui lui cachait la vue lui offrit un paysage plus dĂ©gagĂ©. Il porta la main Ă  sa poitrine de stupeur. Ce qui aurait du ĂȘtre un des projets les plus novateurs de son pĂšre exposait ses entrailles aux oiseaux et aux intempĂ©ries, comme un monstre abattu qu'on aurait dĂ©pecĂ©. Le gigantesque aqueduc qui aurait du traverser le pays de part en part avait Ă©tĂ© abandonnĂ©. S'il avait Ă©tĂ© achevĂ©, il aurait permit Ă  nombre de Rosaliens de se passer des cristaux et des Pourvoyeurs pour leur approvisionnement en eau. Le coeur de Joshua se serra ; son pĂšre Ă©tait mort avant de concrĂ©tiser ce rĂȘve...
Tumblr media
- "Tout va bien, Votre GrĂące ?" Joshua hocha la tĂȘte, comme absent. "Rosalia est toujours vivante malgrĂ© tout. Le souvenir des Rosfield ne s'effacera jamais. Les SanbrĂ©quois ont bien tentĂ© de le dĂ©monter, mais... ses pierres sont bien trop puissantes pour eux."
Il marcha en direction du rebord du plateau.
- "Voulez-vous descendre ? Faites attention, les marches sont traitres."
L'Immortel disparu alors de sa vue et le garçon se précipita en avant. Il vit Baden suspendu à la muraille, les mains accrochées à des entailles profondes creusées dans la roche le long de la paroi. Prenant son courage à deux mains, Joshua suivit son exemple et du beaucoup se concentrer pour coordonner ses mouvements. Arrivé en bas de la descente, il rata une marche et l'acolyte le rattrapa de justesse avant qu'il n'aille s'étaler piteusement dans une mare stagnante.
Il ne se formalisa pas de si peu, dĂ©jĂ  accaparĂ© par tout ce qui l'entourait. Il aspira une longue goulĂ©e d'air et expira lentement, ravi par les odeurs et les sons. Enfin, de vieilles sensations lui revinrent. La pleine conscience de la vie qui fourmillait tout autour de lui, mĂȘme la plus infime, la plus invisible, celle qu'il avait toujours Ă©tĂ© le seul Ă  percevoir, le renversa presque en arriĂšre. Il tourna sur lui-mĂȘme, laissant ses bottes neuves s'enfoncer dans le sol mou, comme saoulĂ© par ce trop-plein d'Ă©motions.
Il plongea ses mains dans une mare d'eau croupie avant que Baden ait pu l'en empĂȘcher et regarda les lentilles d'eau se coller Ă  ses doigts. Un crapaud sauta prĂšs de lui et Joshua se mit Ă  rire en passant sa main mouillĂ©e dans ses cheveux blonds.
- "Attention, les crabes de vase sont particuliÚrement agressifs... et venimeux", s'inquiéta l'Immortel.
Tumblr media
Mais Joshua s'en moquait pour l'heure. Il écarquillait des yeux émerveillés sur chaque brins d'herbes, chaque petite créature, et écoutait attentivement tous les bruits de la vie sauvage comme si c'était la premiÚre fois. Comme repu, il indiqua du doigt l'aqueduc inachevé.
- "Je voudrais m'approcher des fondations. Est-ce possible ?"
- "Nous devons traverser la route et atteindre l'autre cĂŽtĂ© des JonchĂšres. Ce n'est peut-ĂȘtre pas trĂšs prudent..."
- "Nous ferons attention alors."
Laissant l'homme le guider parmi les mares, Joshua ne put s'empĂȘcher de traĂźner en route, demandant le nom des oiseaux qui s'envolaient Ă  leur passage. Baden lui rĂ©pondait de son mieux avec une infinie patience, puis ils finirent par atteindre la route. Celle-ci montait jusqu'Ă  l'auberge du croisement mais les deux explorateurs ne se rendaient pas lĂ -bas. Ils se cachĂšrent dans des buissons afin de guetter une opportunitĂ© de traverser sans ĂȘtre vus.
Joshua vit passer des hommes, des femmes et des enfants, Ă  pied ou Ă  dos de chocobo ; des soldats aussi, Ă  la livrĂ©e Ă©trangĂšre. Probablement des SanbrĂ©quois. Ils n'hĂ©sitaient pas Ă  rudoyer les voyageurs ; un Pourvoyeur isolĂ© s'attira mĂȘme leurs foudres en ne rĂ©pondant pas assez vite Ă  leurs questions. Le garçon serra les poings. La colĂšre ne lui Ă©tait pas familiĂšre mais une Ă©motion nouvelle se fit jour en lui.
Ces gens Ă©taient des Rosaliens, ses semblables, son peuple. Cette Ă©vidence lui fit perdre ses moyens. Pourquoi se sentait-il soudainement si liĂ© Ă  eux ? La vision de ces ĂȘtres simples, essayant de vivre leur vie quotidienne sous le joug d'un envahisseur qui ne faisait rien pour amĂ©liorer leur existence, le mit hors de lui. Mais il se contint en sentant la main de Baden Ă©treindre son Ă©paule.
- "Gardez votre calme, Votre GrĂące. Un jour, nous leur ferons payer..."
Ils laissÚrent passer la derniÚre cohorte et attendit qu'elle soit assez éloignée pour tenter la traversée. Les assises de l'aqueduc se rapprochaient et ils purent davantage apprécier l'audace de l'ouvrage.
De retour dans le marais, Joshua escalada de petits monticules immergĂ©s afin de toucher les vieilles pierres glorieuses. Son pĂšre lui avait si souvent parlĂ© de cet Ă©difice, mais il n'avait jamais eu l'occasion de le voir de prĂšs. Il lui disait toujours que ce serait sous son rĂšgne, Ă  lui, que ce formidable outil serait achevĂ©. Elwin Rosfield Ă©tait un visionnaire, comme tous ceux de sa lignĂ©e ; peu lui importait de voir par lui-mĂȘme les rĂ©sultats de ses rĂ©formes ou de ses travaux monumentaux, tant que ses fils seraient lĂ  pour perpĂ©tuer ses idĂ©aux.
Tumblr media
Un monument destiné à relier tout le monde... Oui, c'était tout à fait Elwin. Son pÚre était un homme bon, épris de justice, et sa mort ignominieuse continuait de hanter Joshua. Cette image le poursuivrait jusqu'à sa propre fin.
Le garçon continua de marcher le long des arcades gigantesques, insoucieux de l'Ă©tat de ses bottes. Un troupeau d'antilopes rayĂ©es se dispersa Ă  son approche, s'Ă©gayant dans les hautes herbes et les mares. L'une d'entre elles, cependant, ne sembla pas pressĂ©e de s'enfuir. Elle se dirigea pĂ©niblement vers les deux hommes - car elle boitait - et s'immobilisa Ă  un mĂštre de distance, la tĂȘte basse.
Joshua sentit comme un puissant appel. Se déplaçant vers l'animal, il perçut immédiatement sa souffrance. Sa source n'était pas difficile à deviner, car son sabot arriÚre refusait de se poser dans l'eau croupie et restait en l'air, forçant l'animal à rétablir son équilibre précaire à chaque instant.
- "Votre GrĂące, cette bĂȘte est peut-ĂȘtre dangereuse. Quand ils sont blessĂ©s, ils peuvent..."
- "Non, elle veut de l'aide..."
Il tendit la main vers l'antilope et la laisser flairer ses doigts. Ses grands yeux noirs et doux, ourlĂ©s de longs cils, exprimaient une sensation que Joshua comprit parfaitement. Elle Ă©tait Ă©puisĂ©e et ne tarderait pas Ă  se coucher pour mourir. La main de l'Emissaire glissa le long de son flanc, puis sur sa cuisse, enfin il se pencha pour examiner la blessure. LĂ , juste au-dessus du paturon, une plaie ouverte suintante rĂ©pandant une mauvaise odeur. Pas bon signe... La chair avait commencĂ© Ă  se nĂ©croser, l'infection Ă©tait en marche. Si la blessure avait Ă©tĂ© causĂ©e plus haut sur le corps, la bĂȘte aurait pu s'en sortir, mais l'habitude des antilopes de marcher dans l'eau des marais ne lui en laissait aucune chance.
Il remonta sur le flanc et sentit la fiÚvre qui le faisait trembler. Il savait ce qu'il devait faire mais n'était pas certain d'y arriver... Il devait d'abord débarrasser la plaie des saletés qui s'y étaient accumulées afin de sauver les tissus. Il guida la petite femelle antilope vers un endroit sec - elle se laissa faire - puis commença à se concentrer. Il ferma les yeux et tenta de visualiser toutes les impuretés qui s'étaient insinuées dans la plaie. Cela lui demanda de faire appel au pouvoir du Phénix ; lui seul pouvait lui permettre de déceler ce qui était invisible à l'oeil nu. Laissant l'oeil du Primordial le guider, le feu guérisseur se mit alors au travail.
Baden n'osait pas prononcer un seul mot, captivĂ© par le processus. Il se mit mĂȘme Ă  genoux et commença Ă  psalmodier des priĂšres au PhĂ©nix, comme pour aider Joshua. Celui-ci n'entendait rien d'autre que le bouillonnement du sang, les battements de coeur entĂȘtĂ©s de la bĂȘte. Quand il rouvrit les yeux, la plaie saignait de nouveau ; mais le sang Ă©tait clair et sain, il avait vaincu l'infection.
Tumblr media
Il devait maintenant reconstituer les tissus dĂ©truits. C'Ă©tait le plus dĂ©licat. Il devait entrer lui-mĂȘme dans l'organisme malade pour "copier" en quelque sorte le membre sain. Il s'assit par terre et se colla tout contre le flanc chaud de l'antilope. Celle-ci, en retour, s'appuya contre lui, comprenant parfaitement ce qu'il tentait de faire. De ses longs doigts fins, il caressa la jambe blessĂ©e de haut en bas, comme pour en modeler une nouvelle, et il sentit que cela revenait. Cette sensation familiĂšre de restauration, de reconstruction de ce qui avait Ă©tĂ© dĂ©fait, dĂ©montĂ©... Il en soupira de satisfaction. Il avait retrouvĂ© la voie de la guĂ©rison, il se souvenait comment faire. Cela lui Ă©tait si facile, jadis... Il passait alors par toutes ses Ă©tapes sans y penser, en quelques secondes...
Il ne fit qu'un avec la douleur de la bĂȘte en lui murmurant des "ccchhh" lents et doux. La blessure se refermait et les chairs se reconstituaient sous ses doigts habiles. Tous les gestes les plus infimes lui revinrent en un instant et il en aurait pleurĂ© de joie. Il ne supportait pas la souffrance de l'innocent.
Perdu dans sa transe, il serait bien restĂ© ainsi pendant encore un bon moment, la joue pressĂ©e contre le ventre de la bĂȘte. Celle-ci, reconnaissante, lui fourragea gentiment les cheveux de ses lĂšvres mobiles, le ramenant au temps prĂ©sent. Il se leva et plongea dans le regard noir et veloutĂ© de l'antilope. "Merci", crut-il entendre. Elle ne lui avait pas parlĂ© bien sĂ»r, mais il comprit que c'Ă©tait son sentiment.
- "Merci à toi...", lui répondit-il, les yeux dans le vague.
L'animal s'éloigna alors en sautillant vers son troupeau qui attendait à quelques mÚtres. Elle ne boitait plus du tout. Joshua leva les yeux vers l'aqueduc inachevé et soupira :
- "On peut toujours reconstruire les choses tant qu'il reste quelqu'un pour y croire, n'est-ce pas ?"
Baden avait fini sa priĂšre et se relevait avec lenteur.
- "A vos cÎtés, je pense que rien n'est impossible, Votre Grùce."
L'Emissaire de PhĂ©nix se pencha en avant et toussa fortement. Un froid mordant le saisit alors ; une partie de sa force vitale l'avait quittĂ© pour passer dans un autre ĂȘtre, et jamais plus ne lui reviendrait.
Mais il savait que cela était juste. Il était le Phénix, il ferait ce qu'il devait faire.
Tumblr media
10 notes · View notes