#union des étudiants exilés

[rapha-reads]

People's solidarity is sometimes beautiful. I was listening to my favourite band of French radio comics and satirists* and one of their guests was a Syrian refugee who arrived in France a decade ago, was a journalist in Syria and wanted to pursue law studies in France, but couldn't because of his status as a refugee. He didn't accept that injustice and fought to be able to go back to uni, and ultimately created his own association, the Union for Exiled Students, in French, l'Union des Étudiants Exilés (UEE).

What happened is that this guest and the show's main guest started talking about the Instagram page of the Union and how important it is to follow them because they've been harassed and attacked by fascists, and a higher number of followers would grant the union more visibility and more protection, and in 5 minutes, the page doubled its number of followers. It went from 800 followers to 1600 in 10 minutes, and right now it's almost at 1700.

https://www.instagram.com/ueefrance?igsh=MWM1dXJ4OTI1cTU1

Go give them a follow! It's a very important cause.

*(Et pour les francophones : La Dernière sur Radio Nova par Guillaume Meurice, Juliette Arnaud, Aymeric Lompret et Pierre-Emmanuel Barré, pur bonheur tous les dimanches de 18h à 20h en direct du théâtre l'Européen.)

[antifainternational]

May 6, Nantes - CONTRE L'EXTRÊME DROITE, TOU.TE.S DANS LA RUE

Mai 2017-Mai 2019 7 mai 2017: soirée électorale, Macron vient de se faire élire pour "faire barrage à l'extrême droite". A Nantes, une manifestation a lieu pour dénoncer cette mascarade, comme toujours elle se fait réprimer. 2 adolescents qui ont participé à cette manifestation se font agresser par des militants du Groupe Union Défense(GUD*. Au prétexte qu'il serait antifa, l'un deux finira dans le coma.* Suite à cette affaire, la section bretonne du GUD se dissous. Les autres groupes organisés de la droite extrême font profils bas et seuls quelques indépendants tentent quelques lâches agressions lors des occupations de la Fac (que ce soit celle pour les exilés ou lors du mouvement d'opposition à la loi ORE) mais se font repousser comme il se doit. L'année 2018 est donc une année où les fafs sont relativement invisibles à Nantes contrairement aux deux années précédentes, marquées par les agressions fascistes faites par les militants de Defend Naoned* et du GUD. Le retour de l'extrême droite Cependant depuis l'année 2019, les fafs se montrent à nouveau. Dès janvier ce sont un centre socioculturel, une école et une boucherie Halal qui sont incendiés dans la métropole, des tags nazis sont retrouvés sur 2 des sinistres.* Plus récemment des stickers islamophobes ont été collés à proximités du gymnase où survivent 250 exilés, des militants ont été insultés et menacés par un groupe de fascistes. Le pseudo syndicat étudiant Union Nationale Inter-universitaire (UNI)* n'hésite plus à coller ses affiches sur le campus de Sciences Humaines et multiplie les provocations envers les militants sur les réseaux sociaux. Les royalistes de l'Action Française prennent aussi la confiance : pas une semaine ne se passe sans qu'ils ne collent leurs affiches et leurs stickers dans le centre ville. En parallèle dans le cadre du mouvement des gilets jaunes, un groupe de nazillons, la "breizh firm" composés d'anciens de defend naoned et du GUD, enchaine les provocations et les agressions à 5 contre 1. Par contre lorsque les rapports de force sont équivalents, ça lapine. Clients fascistes, bar complices Ces groupes ne pourraient s'organiser si il n'avait pas de lieu pour se réunir. Plusieurs bars du centre ville tel que le Giggs, le 100 pression, DeDannan, le Fleming's ou le John Mc Byrne servent de bases arrières à ces groupuscules pour commettre leurs agressions. Les gérants de ces bars ne peuvent pas dire qu'ils ne savent pas : quand un de leurs clients passe son après midi à faire des saluts nazis sur la terrasse, ou que les environs de ces bars sont inondés de sticker fascistes, ce n'est plus du laisser faire mais de la complicité. Ces patrons ne sont pas les seuls complices de l'extrême droite : déjà en 2017, Johanna Rolland maire "socialiste" laissait un théoricien de l'extrême droite se produire dans une salle appartenant à la ville. Lundi 6 mai prochain bis repetita, le Rassemblement National (ex FN) a l'autorisation d'organiser une réunion publique dans une salle municipale, la Manufacture, symbole du mouvement ouvrier. Ceci est la provocation de trop, lundi soyons tou.te.s dans la rue pour protester contre cette complaisance des pouvoirs publics vis à vis des idées les plus réactionnaires, NANTES EST ET RESTERA ANTIFASCISTE.