#une égratignure est si vite arrivée
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Pour fêter leurs trois ans de mandat, les écologistes feront notamment voter aux conseillers municipaux une série de subventions culturelles portées par l'adjointe Nathalie Perrin-Gilbert.
Et l'une d'entre elles, d'un petit montant de 1500 euros, fait tiquer à droite.
Elle doit revenir aux artistes de Lundy Grandpré, qui font appel à l'écosexualité, l'écoféminisme et la "botanique jubilatoire".
Plusieurs performances passées sont à retrouver sur leur site et réseaux sociaux. A l'instar de celle où un homme nu évolue dans un jardin, où a été installé un sex-toy. Le tout, devant un public composé notamment d'enfants.
#ayé on les a chez nous les dingos#politics#je suis curieuse quant au concept d'écosexualité#j'espère qu'ils ont fait leur rappel pour le tétanos#une égratignure est si vite arrivée#ça me fait penser à la chanson de Greg dans Crazy Ex Girlfriend 😆#'he had sex with a bush ! a bush !#he had sex with a bush!#it had twigs and leaves and it was a bush!'
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BLACKBIRD
Premier billet, on fête ça avec une histoire de Superman que j’ai écrite.
INT - JOUR - LA FERME DES KENT
Jonathan et Martha Kent sont dans la cuisine. Jonathan boit son café pendant que Martha coupe des tranches de pain. Ils ont l'air inquiet. On entend la radio.
RADIO ... Sans transition, l'ouragan Carol a continué sa route sur la vile de Wichita, entraînant la destruction de plusieurs établissements, fort heureusement il n'y a eu aucune perte à déclarer ainsi que très peu de blessés. Selon les experts c'est un véritable miracle si on tient compte de la violence du phénomène. Plus de détails sont à prévoir dans les prochaines heures. Le président aurait déclaré...
MARTHA Il n'est toujours pas levé.
JONATHAN Il ne se lève plus qu'à midi en ce moment.
MARTHA *soupir*
Un bruit. On entend quelqu'un qui descend les escaliers. Clark apparaît dans la cuisine, visiblement très fatigué.
MARTHA Bonjour toi, c'est à cette heure ci qu'on se lève ?
Pas de réponse. Clark se verse des céréales dans un bol.
MARTHA Alors ? C'était bien cette nuit ?
CLARK ... De quoi ?
MARTHA Tu étais où ?
CLARK Dans ma chambre.
MARTHA Je suis rentré dans ta chambre, tu n'y étais pas.
CLARK Quoi ? Je t'avais dit de pas rentrer sans me le dire !
MARTHA Dis moi où tu étais.
CLARK ...
JONATHAN Clark. On a reçu un mot de ton professeur principal. Il nous a dit que tu avais manqué plusieurs cours la semaine dernière.
CLARK ...
JONATHAN Et tu es toujours fatigué en ce moment. Et ça, ça ne te ressemble vraiment pas. Où étais tu cette nuit ?
CLARK ...
MARTHA Clark, on ne cherche pas à t'engueuler, on s'inquiète pour toi. Tu grandis, tu passes une étape difficile, crois moi ton père et moi sommes déjà passés par là, on comprend que...
CLARK Non. Personne comprend.
JONATHAN Tu as peut être l'impression d'être le seul à ressentir ça, mais c'est faux, moi à ton âge...
CLARK A mon âge quoi ?! Ca t'es déjà arrivé ça peut être ?!
Clark se saisit du couteau à pain sur la table, et se le plante brutalement dans la main. Aucune égratignure, pas même une marque. La lame du couteau s'est brisée. Les deux parents sont surpris, non pas par le résultat, mais par le comportement de leur fils.
MARTHA Clark !
JONATHAN Mais ça va pas ?!
Clark les regardent, ils sont apeurés. Il s'enfuit dans sa chambre.
MARTHA ... Ses pouvoirs grandissent en même temps que lui. Comment on peut faire pour lui parler ?
JONATHAN Il est aussi dépassé que nous.
MARTHA Tu devrais aller le voir.
JONATHAN Tu ne viens pas ?
MARTHA Si on va le voir tous les deux, il va s'envoler. Non, vas y toi, je pense que c'est bien que ça vienne de son père.
JONATHAN Très bien.
Jonathan monte les escaliers et s'arrête devant la porte de son fils.
JONATHAN Clark, c'est moi, ouvre.
CLARK Je sais que c'est toi, je te vois.
JONATHAN ... Moi je ne te vois pas, alors ouvre.
CLARK Si je t'ouvre tu vas encore me faire la leçon.
JONATHAN Je veux juste t'aider.
Clark ouvre brutalement la porte.
CLARK Si tu veux m'aider, rends moi normal maintenant !
JONATHAN ... Personne n'est normal.
CLARK Voilà, j'en étais sûr.
Il retourne s'asseoir sur son lit. Jonathan le suit.
JONATHAN Tu grandis. Ton corps change. Alors d'accord, ça a des effets chez toi qui n'ont rien à voir avec qui que ce soit sur Terre, mais ça ne veut pas dire que tu es différent de nous. Tu es notre fils, nous sommes tes parents et nous t'aimons. Peu importe que tu sois invulnérable, que tu puisses t'envoler ou que des tentacules te poussent à la place des bras tu m'entends ? Nous serons toujours là pour toi.
CLARK Papa... Je les entends la nuit...
JONATHAN Quoi ? Tu entends quoi ?
CLARK Tout.
JONATHAN Comment ça "tout" ?
CLARK (au bord des larmes) J'entends des gens ! Mais je suis pas fou je te le jure ! Je les entends ! Tout le monde ! Je les entends qui souffrent, qui appellent à l'aide ! C'est insupportable !
JONATHAN Eh, du calme, tout va bien, évidemment que tu n'es pas fou. Raconte moi.
CLARK C'est souvent la nuit quand y'a pas trop de bruit autour de moi. J'entends des accidents, des agressions, des gens qui hurlent... Alors...
JONATHAN ... Où es tu allé cette nuit ?
CLARK A Wichita.
JONATHAN Wichita ?... LA TORNADE ?!
CLARK Je les entendais mourir papa ! Ils étaient si nombreux !
JONATHAN (panique) Mais tu n'as pas été blessé j'espère ?!
CLARK (colère)
Papa, je ne PEUX PAS être blessé ! C'est pour ça que tu peux pas comprendre ! Tu ne sais pas ce que ça fait d'être insensible et d'être condamné à écouter les autres souffrir ! C'est injuste ! Je peux plus le supporter.
JONATHAN Alors tu voles à la rescousse des gens ? Rassure moi, c'était la première fois ?
CLARK ...
JONATHAN Ca fait combien de temps ?
CLARK Ca fait 1 mois que j'entends les gens la nuit.
JONATHAN 1 mois ?! Et tu ne nous en a pas parlé ?!
CLARK Si je vous l'avais dit, vous m'auriez empêché !
JONATHAN Evidemment qu'on t’aurait empêché ! Imagine si quelqu'un te reconnaît, tu ne pourrais plus vivre normalement !
CLARK Parce que me réveiller en pleine nuit à 10 mètres au dessus du sol c'est "vivre normalement" ?!
JONATHAN Tu vois très bien ce que je veux dire ! Et en plus, tu n'as que 15 ans, ce n'est pas un âge pour aller sur des lieux de catastrophe voir des gens agoniser et mourir ! Tu as beau être invulnérable tu es encore un enfant !
CLARK Non, je suis un homme maintenant, et je dois assumer mes responsabilités.
JONATHAN Quelles responsabilités ?! A quel moment tu dois quoi que ce quoi à quiconque ? Ca fait 1 mois que tu ne dors plus, que tu sèches les cours, que tu mets en danger ton avenir et ta santé ! D'accord, un coup de couteau ne te fait rien, mais 1 mois sans dormir ne t'a pas vraiment réussi tu le vois bien ! Tu n'as pas à porter le poids de la misère du monde sur tes épaules, ce n'est pas ta faute si des gens meurent ! C'est comme ça, ça l'a toujours été et ça le sera toujours, tu n'as rien à voir la dedans.
CLARK (explosant) Alors pourquoi je les entends ?! Pourquoi je suis capable d'entendre leur voix à des milliers de kilomètres ?! Pourquoi je peux me déplacer plus vite qu'une balle de pistolet, soulever 10 tonnes d'une seule main et m'envoler plus rapidement qu'un avion ? Pourquoi j'ai tous ces pouvoirs si c'est pas pour les utiliser pour sauver des gens ?! Dis le moi !
Temps.
JONATHAN ... Je ne sais pas. Je ne suis qu'un fermier Clark, et ça... Ca me dépasse complètement. Tout ce que je sais c'est que tu es un garçon extraordinaire, et qu'en plus de ça, tu as reçu des dons qui nous échappent. Et crois moi, chaque jour je remercie le ciel que ce soit toi qui les ai eu. Tu penses que n'importe quelle autre personne dans ce monde aurait utilisé ces pouvoirs pour aider les gens ? Prends n'importe lequel de tes camarades de classe, qui n'aurait pas déjà frimer avec ça à l'école ? Tu vois Scott voler jusqu'à Wichita pour sauver des inconnus ? Déjà, tu le vois manquer ses 8h de sommeil ? Je ne crois pas. Pourquoi tu as reçu ces pouvoirs ? Je ne sais pas. Et on ne le saura sans doute jamais. Tu les a, c'est comme ça. Je trouve ça merveilleux que tu penses aux autres, je ne compte pas t'empêcher de faire le bien autour de toi, mais tu dois le faire pour de bonnes raisons, sans te détruire comme tu le fais.
CLARK Donc j'ai le droit ?
JONATHAN Ca dépend. Si c'est vraiment ce que tu comptes faire de ta vie. Et il faudra en discuter avec ta mère... Mais une chose est sûre, interdit la nuit et pendant les heures de cours. Tu ne peux pas vivre pour les autres.
Tu dois t'autoriser à penser à toi.
CLARK Mais... Comment je fais la nuit ? Quand je les entends ?
Temps.
JONATHAN ... Tu te bouches les oreilles.
FIN
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Aventures de camping Conseils utiles pour un voyage sans stress !
Il y a tellement de choses auxquelles il faut penser quand on fait du camping qu'il peut sembler y avoir trop de choses à gérer quand on essaie de faire du camping. Pourtant, une fois que vous l'avez décomposé, il n'est pas si difficile de planifier un voyage de camping, vous pouvez apprendre cela à l'avance. Pré-refroidissez votre glacière en la remplissant de glace, au moins six heures avant le départ. Lorsque vous êtes sur le point de partir, emballez vos boissons réfrigérées et bloquez les glaçons, pas les cubes. Les boissons à température ambiante prennent une précieuse durée de vie et les cubes fondent beaucoup plus vite qu'un bloc ! Faites beaucoup de recherches sur votre terrain de camping et assurez-vous qu'il offre tout ce dont votre groupe aura besoin. Tenez compte des besoins individuels de chaque campeur pour vous assurer que tout le monde est pris en charge. Cela vous évitera de devoir faire des courses de ravitaillement ou, dans le pire des cas, de devoir mettre fin au voyage trop tôt. Lorsque vous remballez votre terrain de camping pour rentrer chez vous, laissez quelques bûches et du bois d'allumage pour le prochain groupe de campeurs qui se présentera. Si vous êtes déjà arrivé à votre emplacement après la tombée de la nuit, vous savez à quel point il peut être difficile de trouver du bois de chauffage ! C'est un très beau geste de paiement à l'avance qui vous aidera probablement plus que vous ne pouvez l'imaginer. Un frisbee constitue un excellent support sous les assiettes en papier et peut éviter les habituels déversements et chutes de camping ! Prenez-en autant que vous en avez autour de votre maison ou dans votre cour, ou ramassez-en quelques-uns à votre magasin à un dollar. Ils s'empilent facilement pour un emballage peu encombrant et sont très utiles pour les repas des tout-petits. Avant de camper, procurez-vous des oreillers de camping. Les oreillers ordinaires de la maison deviennent collants et inconfortables lorsqu'ils sont exposés à l'humidité. Les oreillers standard absorbent l'humidité et peuvent moisir. Les oreillers de camping sont recouverts d'une couche protectrice qui empêche l'absorption de l'humidité. Apportez une trousse de premiers soins. Le camping, c'est amusant. Il peut aussi être un peu dangereux. Soyez toujours préparé. Les petites égratignures et les éruptions cutanées peuvent être particulièrement fréquentes dans la nature. Apportez une trousse de premiers soins d'urgence remplie de tout ce dont vous pourriez avoir besoin. Vous serez heureux de l'avoir fait si quelque chose tourne mal. Économisez de l'espace dans votre sac en laissant les cuillères et les contenants de mélange derrière vous, et apportez plutôt des sacs de plastique à fermeture à glissière. Placez les aliments ou les liquides que vous voulez mélanger camping dans le sac, et assurez-vous que la fermeture éclair est bien fermée avant de mélanger. Non seulement les sacs prennent beaucoup moins de place que les bols et les cuillères, mais ils sont aussi beaucoup plus légers ! Achetez un outil à usages multiples pour le ranger avec votre équipement de camping. Cet outil devrait comprendre une hache, un marteau et une scie. L'outil multi-usage vous sera utile lorsque vous chercherez du bois de chauffage, que vous déblayerez un sentier et que vous monterez votre tente. Lorsque vous achetez un outil multi-usage, procurez-vous un outil de bonne qualité pour des années de plaisir. Il est important d'avoir une lampe de poche lorsque vous campez, mais assurez-vous que les piles sont complètement chargées. Une façon de vous assurer que les piles ne se déchargent pas accidentellement pendant le voyage est de les mettre dans la lampe de poche à l'envers. De cette façon, si l'interrupteur est accidentellement enclenché, elles restent chargées. De plus, vous savez où se trouvent les piles.
Gardez un œil sur votre chien pendant que vous campez et tenez-le toujours en laisse. Certaines personnes craignent les chiens. Le respect de vos campeurs est essentiel en camping. De plus, comme il s'agit d'un nouveau territoire, les chiens peuvent s'attirer des ennuis et causer des dommages sur le site s'ils ne sont pas surveillés. Chaque fois que vous campez dans un endroit où il y a des animaux dangereux, vous devez faire très attention à l'entreposage de la nourriture. Cela signifie qu'il faut envelopper les choses le plus serré possible, garder les choses loin de votre abri et éviter complètement certains aliments. Cela peut prévenir une attaque. Emportez un extincteur ! On ne sait jamais quand un incendie peut se propager. En étant prêt à l'éteindre rapidement, vous pourriez sauver votre vie, votre matériel et la forêt qui vous entoure. Trouvez un extincteur capable d'éteindre des feux de toutes sortes pour être sûr d'être prêt à les éteindre tous. Apprendre à connaître ce qu'il y a à savoir sur le camping est une bonne chose à avoir en tête. Même si vous n'allez pas planifier un voyage de camping en Nouvelle-Zélande de sitôt, c'est au moins une bonne idée de vous assurer que vous savez ce qu'il faut faire pour aller camper afin d'obtenir des conseils à l'avenir.
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Dernière escale
Après deux mois passés en Thailande c’est avec un Thibault toujours mal en point que nous décidons quand même de passer en Birmanie, pays qui s’ouvre depuis peu au monde extérieur. A noter qu’il existe seulement 3 points de passage terrestres pour s’y rendre ! C’est donc sous une pluie battante que nous débarquons à la pointe sud de la Birmanie à bord d’un longtail sur une mer déchainée... Un vent à décorner les bœufs, les planches de notre barque qui craquent sous le poids des vagues. On a bien faillis passer à l’eau. Bon ok j’exagère un peu, mais il faisait vraiment un temps de m***e.
Première (et dernière) étape, la petite ville portuaire de Dawei, la seule compagnie de bus nous informe qu’il y en a pour 12H. Pas de soucis on commence à être habitués aux longs voyages en bus, même si pour le coup, il y a une nouveauté assez amusante (bien que dangereuse) : Le volant se trouve à droite et les véhicules roulent sur la voie … de droite. Caprice de général qui, du jour au lendemain décida que tout le monde devait changer de côté sur la route.
C’est partit on embarque sur l’unique route sinueuse et défoncée qui traverse le pays. Le contraste avec la Thaïlande pourtant si proche est impressionnant, tout au long de la route des scènes des vies se dévoilent à nous, des petites cabanes en bois sur pilotis (très peu sont reliées à l’électricité), des enfants qui font plusieurs kilomètres à pieds pour se rendre à l’école ou encore de gigantesques plantations de palmiers destinés à la production de l’huile de palme.
Après nos 12H de bus, c’est au milieu de la nuit que nous arrivons à… la moitié du chemin !!! Et on va de surprises en surprises. badaboum ba ! Qui sont les deux seules personnes du bus à descendre pour se retrouver seules dans une gare routière vide au milieu de nul part? Nous. Deux pauvres petits êtres qui avaient espéré parcourir 800km en 12h, ce qui nous fait une moyenne de km\h. effectivement c’était un peu trop rapide pour la Birmanie ! On aurait dû se douter qu’il y avait une couille dans le pâté ! C’est donc comme ça que nous nous sommes retrouvés, à dormir a même le sol dans un petit kiosque de la gare routière. Malgré les moustiques qui s’en sont donnés à cœur joies pendant nos quelques heures de repos (pire nuit de notre vie), nous restons zen, un deuxième bus doit arriver à 6h du matin pour nous emmener a destination finale. C’est donc d’un pas bien décidé que nous allons tenter de réveiller le monsieur qui doit nous emmener au bus. Après avoir secoué ce dernier comme un prunier pendant une demi-heure un œil s’ouvre et :
-version 1 : attendez le bus. Il va arriver.
-version 2 : il va falloir aller à l’angle de la rue 5OOM plus loin, c’est là que vous attendra le bus.
-version 3 : montez dans cette voiture elle va vous emmener au bus.
Ce qu’il c’est vraiment passé ?? Version 4. Et oui il y a des pièges. C’est pour ça qu’il faut ouvrir les ? Oreilles.
On a fait tous le trajet en voiture ! (2 birmans dans le coffre, ici tout trajet est rentabilisé). Ce n’est pas plus mal ça secoue moins et on avance tout de même un peu plus vite !
Après ces deux jours d’aventures nous avons hâte d’arrivé à Dawei pour enfin se reposer, mais c’était sans compter sur la crevaison de pneu 5Km avant l’arrivée !
Que d’aventure ! Une fois arrivés, le repos est bien mérité surtout que l’état de Thibault ne va pas en s’arrangeant.
Les jours suivants, c’est location de scooter et découverte des plages qui ont un petit air de bout du monde. Nous nous perdons également sur les petites routes birmanes (et nous retrouvons sur ce qui doit être une des futurs plus grosses zones industriels de l’Asie du sud-ouest !). C’est l’occasion d’avoir le droit à notre premier thai tatoo (enfin birman tatoo on innove)= première chute à scooter/ pizza ! Les habitants du village se sont précipités pour nous aider, pour Thibault aucune blessure à déplorer par contre, moi, j’ai droit à quelques égratignures et un petit malaise : désinfectant, onguent, femme enceinte qui me fait de l’air avec un éventail, boisson énergisante… Ils se sont super bien occupé de moi !
Ça tourne à plein régime.
Bon, il y a aussi eu des bons moments, comme se faire inviter à une fête d’anniversaire ou les jeunes dansent au milieu du village sur fond de musique (de super qualité qui fonctionne grâce à un vieux groupe électrogène), certainement un des plus beaux moments du voyage !
Sur ce l’état de Thibault s’aggravant avec une grosse perte de poids nous décidons pour plus de prudence de nous faire rapatrier. On passera donc nos 2 derniers jours dans l’hôpital carrément luxueux de Bangkok (merci la Maif) puis s’en suivra un retour anticipé en France.
On aura au moins eu le droit a un beau dernier coucher de soleil
Good bye l’Asie mais on a pas dit notre dernier mot !
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LA VIE EST UNE AVENTURE EN SCOOTER Après un bon pancake à la banane en guise de petit-déjeuner, on monte sur nos scooters. Première côte et on se rend compte que le scooter a peu de puissance. On roule à 10km/h dans les montées. Pour Stan et Marianne ça a l'air de rouler. 15 min après le départ c'est la chute pour nous. Un virage, un scooter qui arrive en face et surprend Jm, un freinage un peu trop musclé et des gravillons au sol. Heureusement que nous ne roulions pas très vite et que nous sommes tombés sur un petit talus avec de l'herbe pour amortir la chute. Plus de peur que de mal. Quelques égratignures pour Jm qui a fait un vol plané théâtral et au ralenti. Autant vous dire qu'on ne faisait pas les malins en remontant sur notre scooter. On arrive enfin au temple Besakih qui n'était pas si loin mais après l'accident on n'était pas rassuré. On avait lu beaucoup de choses négatives sur ce temple et notamment le harcèlement des guides. Certains voyageurs ont même préféré y renoncer pour mettre fin aux agressions (car parfois on peut te suivre avec insistance pendant 30 min jusqu'à ce que tu craques.) Par chance cela ne nous est pas arrivé. L'ensemble de temples est assez joli mais on ne peut pas rentrer dans la plupart d'entre eux car l'accès est réservé aux croyants. Après la visite, on rentre tranquillement en prenant un chemin des différents qu'à aller histoire de faire une boucle. On s'arrête manger dans un petit village. Notre repas est très épicé et pas vraiment exceptionnel. On profite de la présence d'un mini supermarché pour faire quelques courses pour notre randonnée du lendemain. Sur la route, on contemple à nouveau de spectaculaires rizières. On avait prévu de se coucher tôt car on vient nous chercher à minuit pour l'ascension du Mont Agung. Pourquoi avoir choisi cette randonnée ? Initialement on voulait gravir le Mont Rinjani, une des plus belles ascension d'Indonésie mais en lisant quelques blogs et le Routard, on prend un peu peur face à l'étendue de l'épreuve (3 jours de marche dans des conditions extrêmes). On n'avait pas envie de faire le Mont Batur réputé beaucoup touristique et trop facile alors on se rabat (très naïvement) sur le Mont Agung mais ça, c'était sans savoir que ce serait sans doute aussi dur voire pire que le Mont Rinjani...
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ABOUT ME
NAME - JENKINS ; FIRST NAME - ELI ; AGE - 26 YO ; BIRTH - MONTH 0, 1900 ; BIRTH PLACE - NEW-YOTK ; ORIGIN(S) - AMERICAN ; JOB/STUDIES - AMBULANCE ; SEXUAL ORIENTATION - BISEXUAL ; STATUS - SINGLE ; DISTRICT - DUPONT CIRCLE ; GROUP - HOME ; WEALTH - MIDDLE ; SOCIAL NETWORKS - @ITSELI ; FACE CLAIM - MATTHEW DADDARIO
POSITIF/NEGATIF - BIENVEILLANT ; IMPULSIF ; NAIF ; OUVERT ET SIMPLE
SECRET - Il y a deux ans un homme est mort dans son ambulance, il lui a administré le mauvais médicament.
MY LITTLE STORY
Eli Jenkins, dès sa naissance on avait déjà des choses à raconter, car ce jeune homme a vu le jours entouré de pompiers et d’ambulanciers. Alors que Moira était enceinte de huit mois, elle fut victime d’un accident de la route. Les pompiers sont arrivés sur place, suivit des ambulanciers, puis aussi de la police, la situation semblait être assez critique. La personne au volant qui avait foncé sur le belle Moira n’avait malheureusement pas survécu au choc, mais la femme enceinte en était sortie sans aucunes égratignures, mais il y a quelqu’un aussi qui a voulu sortir plus tôt que prévu, et c’était Eli Toujours coincée dans la voiture, la jeune femme commença à ressentir des contractions beaucoup trop sévères, et les ambulanciers durent alors prendre la décision de la faire accoucher dans la voiture. Heureusement Eli n’était pas un bébé énervant, en moins de dix minutes il pointa le bout de son nez sous le plus grand soulagement de tout le public qui les regardait. On peut dire que sa naissance était mémorable pou tout le monde. Heureusement pour la jeune maman et le nouveau né, tout allait très bien, la santé était là, et surtout la joie était là. Même en étant sortit un mois en avance Eli était un bébé très robuste. Le nouveau né fut accueilli comme la septième merveille du monde dans sa famille, il était le premier enfant mais aussi le premier petit enfant de la famille Jenkins, et en étant le premier, il fut chouchouté comment jamais. Eli eu une enfance normal, il a grandit avec ses deux parents, avec ses grands parents, ses oncles, ses tantes.. Il était un enfant tout à fait comblé, surtout quand sa petite soeur vit le jours quatre and après lui. Si normalement le premier enfant est un peu jaloux du deuxième, ce n’était pas le cas pour le petit garçon qui était totalement fou de sa petite soeur dès qu’elle montra le bout de son nez. En grandissant Eli devint un garçon assez débrouillard, et très friand de découvrir le monde. Un peu casse gueule, il avait tendance à faire beaucoup de bêtises, rien de très grave, c’était le genre de bêtise qu’un enfant de huit ans faisait, mais c’est comme ça qu’il découvrait le monde qui l’entourait. Puis Eli grandissait de plus en plus, beaucoup trop vite pour ses parents, qui commençaient à comprendre que bientôt il ne serait plus leur petit garçon. Il entra au collège, puis au lycée, et ce fut la période où il découvrit qui il était, ce qu’il voulait devenir, il parlait du futur.. Ça avait été une période avec des hauts et des bas. Au lycée le brun découvrit ce que c’était de devoir travailler du dur à l’école, le collège c’était facile, mais le lycée encore plus, surtout quand il fallait parler université, et ça lui avait fait drôlement peur. Il avait aussi découvert ce que c’était les relations amoureuses, avec sa première petite amie sérieuse, il avait aussi découvert le sexe, il avait aussi compris qu’il ne mettait pas d’étiquette sur son orientation sexuelle, il s’était fait de nouveaux amis, et il avait aussi comprit ce qu’il voulait faire pendant sa deuxième année de lycée. Il n’avait pas envie de faire des études, du moins pas de grandes études, il n’avait pas envie d’aller à l’université, lui il avait envie de faire quelque chose qui l’excitait, il voulait devenir ambulancier. Une vocation que ses parents ont été ravi d’apprendre. Après avoir été diplômé, le brun suivit une formation spéciale pour entrer dans le corps médicale, et après trois ans, Eli ressortit avec son diplôme à la main. Il travailla pendant deux ans dans le privé avant de décider de travailler avec les pompiers. Il décida aussi de quitter New York, il en avait un peu marre de la grande pomme, il avait passé vingt trois ans sans avoir bougé et il était peut être temps de se réveiller. Cependant il ne déménagea pas à l’autre bout du monde, il resta sur la côte Est des Etats Unis, Washington. Il trouva un job dans un caserne, il travaillait avec un bon partenaire, et il avait aussi trouver un appartement assez sympas. Il commençait sa vie sans ses parents, sa propre vie. Cela faisait trois ans maintenant que Eli s’était installé à Washington, et il ne regrettait rien. Il adorait sa vie ici, il adorait son job, il s’était fait des amis.. C’était plutôt la belle vie pour lui.
MY RELATIONSHIPS
FAMILY - Aspen est sa petite soeur.
FRIENDS - none.
OTHERS - none.
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Chapitre 14 : Corrompue
En duo avec Flamberge, ils lancèrent chacun un puissant sort d’attaque sur la barrière végétale, espérant que leurs pouvoirs combinés viendraient à bout de celle-ci. Bien qu’ils ne réussirent pas à totalement la détruire, ils parvinrent tout même à y faire un trou suffisant pour entrer �� c’était plutôt mauvais signe dans un sens car cela signifiait que la magie d’eau s’était affaiblie à cet endroit précis mais une bonne nouvelle pour Flamberge qui aura moins de mal à lutter dans ce lieu qui lui était déjà, de base, très défavorable.
Après être passés entre les rosiers, l’état du sanctuaire apparut devant leurs yeux : l’eau, auparavant claire et limpide, était devenue boueuse, dégageant une odeur des plus désagréables, tandis que l’herbe commençait à noircir dans certaines zones, signe évident que quelque chose était en train de corrompre toute la magie aquatique qui régnait en ces lieux.
Mais le pire restait Sedna elle-même qui semblait en proie à une vive douleur.
—Non, non, non, non ! répétait inlassablement l’entité magique en se tenant la tête entre les mains.
Ezekiel ne savait pas quoi faire pour l’aider. La solution la plus simple pour lui serait de trouver la cause de cette corruption et de l’éliminer mais si elle était dans le bassin, il allait avoir du mal à la trouver en plongeant. Un sort de lévitation devrait pouvoir faire l’affaire mais sans savoir ce qu’il cherchait exactement, il risquait de faire remonter tout ce qui était au fond de l’eau par la même occasion. Il devait se hâter…
—Nous ne sommes pas seuls, déclara Flamberge en préparant une boule de feu. Je sens une présence malveillante.
La part incube du magicien ressentait effectivement quelque chose… de démoniaque. Un ou plusieurs démons étaient ici et ils n’étaient certainement pas amicaux – en même temps, Ezekiel n’avait pas souvenir que les différents peuples démons s’entendaient entre eux donc il risquait d’être une cible de choix.
Ses craintes se confirmèrent en voyant apparaître deux créatures à cornes au teint cadavérique et avec des oreilles pointues : des démons qui, vu leur apparence, ne devaient pas avoir un rang élevé mais qui pouvaient poser de sérieux problèmes vu qu’ils devaient être en train d’absorber le pouvoir de Sedna. Le magicien doutait fort qu’ils soient intelligents ou aussi redoutables que sa mère mais il ne fallait pas les sous-estimer.
Flamberge fut la première à attaquer, lançant sa boule de feu droit sur eux. L’un d’eux l’esquiva tandis que son camarade la reçut de plein fouet, sa douleur étant plus que perceptible via les cris atroces qu’il poussait. L’assaillant restant fondit sur eux et Ezekiel se hâta de répliquer.
—J’en appelle au souffle du dragon ! s’exclama-t-il, lançant ainsi un sort d’attaque ardent sur son ennemi.
Le sort fonctionna mais la magie aquatique encore présente l’avait méchamment affaiblit, faisant que ce qui aurait dû gravement blesser son opposant ne lui fit qu’une simple égratignure – l’élément qu’il aurait fallu utiliser était l’air mais l’ennui, c’était que les démons y étaient souvent résistants, ce qui compliquait grandement la tâche de tout magicien qui se trouvait dans ce genre de situation. Il ne restait donc que le corps à corps… ce qui n’était pas idéal en l’absence des Reiji.
Lâchant sa baguette magique, Ezekiel entama vite un combat à mains nues pour tenter de prendre l’avantage sur l’ennemi – il remercia intérieurement les quelques brutes qu’il avait croisé ado et qui l’avaient forcé à s’entraîner physiquement au cas où. La lutte n’était pas évidente : lui n’avait que ses poings et ses pieds pour se défendre tandis que le démon avait des crocs et des griffes qui pouvaient causer de sérieux dégâts s’il n’y prenait pas garde.
Alors qu’il venait d’éviter un méchant uppercut dans le ventre, le magicien sentit avec horreur que son collier s’était accroché à la main de son adversaire. D’un coup sec, la lanière de cuir qui le tenait en place se cassa et le bijou chuta au sol… provoquant un mal de crâne phénoménal chez son propriétaire.
Pas bon du tout… Ce collier avait pour rôle de bloquer sa part incube – un tatouage aurait été mieux mais l’idée d’avoir le même que celui qu’arborait sa mère sur son dos tout entier ne lui plaisait pas, faisant qu’il avait opté pour la solution la moins douloureuse et contraignante – et sans lui, plus rien ne pouvait empêcher sa part démoniaque de s’éveiller à tout instant.
Qui plus est, un autre problème majeur se posait et était bien plus préoccupant…
Alors que Flamberge avait voulu aider Ezekiel, Sedna l’avait attaquée et, sans surprise, dominée avec aisance. La souffrance de l’incarnation du Tome de l’eau était visible mais un autre sentiment était visible : la colère.
—Qu’est-ce qu’on nous a fait ? Tu le sais ! s’exclama Sedna avec rage. Je suis sure que tu sais sale traîtresse…
—Je suis autant dans le flou que toi Selena, répondit calmement Flamberge après s’être relevée. Calme-toi et laisse-moi t’aider…
—Menteuse !
Peu importe ce que Flamberge pouvait lui dire, Sedna avait été corrompue et n’était plus apte à l’écouter. Le mieux qu’elle avait à faire était de la calmer de force, même si cela lui faisait mal au cœur… et essayer de contenir ces fichus démons qui pompaient le pouvoir du Tome de l’eau pour se régénérer.
Concernant Ezekiel, son désavantage était clair et il aurait été vaincu si un coup de katana bien placé n’avait pas eu raison de son adversaire.
—Venez vous frottez à nous si vous l’osez !
Les Reiji étaient enfin arrivés – Momoko avait revêtu un yukata à la hâte visiblement et Yamato avait certainement dû aller récupérer leurs armes chez eux avant de venir – et juste à temps ! A présent, le combat allait être bien plus équilibré.
Les démons s’étant régénérés avec la magie aquatique, ils attaquèrent les chasseurs de démons… mais eurent la mauvaise surprise de s’apercevoir que ceux-ci étaient amplement capables de les maitriser avec leurs lames. Il était clair que les êtres malfaisants n’étaient pas ravis de cette résistance imprévue et, à la manière dont ils serraient les crocs, risquaient de se montrer plus féroces qu’au départ.
De son côté, Ezekiel cherchait sa baguette magique afin d’aller aider Flamberge mais impossible de la retrouver. Celle-ci avait dû glisser dans le bassin durant la bataille… Qui plus est, les paroles incohérentes de Sedna et les réactions de Flamberge étaient bien curieuses…
—Vous vous êtes bien moqués de moi tous les deux ! lança avec rage celle avec la voix mélodieuse en préparant une sphère de glace dans sa main. Il est temps que je t’élimine une bonne fois pour toute…
Flamberge était épuisée et pas du tout apte à répliquer. Si elle était touchée, elle serait hors combat et leurs chances de sauver le Tome de l’eau allaient être réduites à néant…
—Ce n’est pas elle que tu dois haïr Selena mais moi.
Un puissant courant d’air souffla en direction de Sedna, brisant sa sphère de glace. En se tournant vers son origine, Ezekiel reconnut cette femme en noir mais, cette fois-ci, elle ne portait pas ses lunettes noires, lui permettant de voir ses yeux verts et sévères. D’un geste, elle ôta son chapeau qu’elle jeta sur le côté avant de froncer les sourcils, l’air contrariée.
—Alors ? demanda-t-elle, agacée. C’est tout ce que tu peux faire pour m’arrêter ? Je t’ai connue plus belliqueuse…
—Attends voir Margaux, répliqua Sedna dont les yeux étaient emplis de haine. Prends-ça !
L’incarnation du Tome de l’eau matérialisa deux sphères de glace dans chacune de ses mains et les lança droit sur la magicienne.
Cependant, la dénommée Margaux contrattaqua avec un sort d’air qu’elle avait dû jeter au préalable et qui fit se briser les deux sphères en plein vol. Sans perdre un instant, elle matérialisa de la magie entre ses mains.
—Foudre divine, neutralise mon ennemi !
Sedna n’eut même pas le temps de se protéger : un éclair la toucha en la traversant de part en part et, vaincue par l’attaque magique, elle tomba à genoux au sol, n’ayant probablement pas eu le temps de réaliser ce qui lui arrivait. Sa poitrine se soulevait encore, signe qu’elle était encore en vie mais elle n’était plus en état de combattre.
Durant un bref moment, Ezekiel crut voir, à la place de Sedna, une femme aux longs cheveux de jais qui était vêtue d’une robe qui datait bien de plusieurs dizaines d’années en arrière. Avait-il imaginé cette vision ?
Un puissant souffle d’air balaya le sanctuaire, faisant voler les pétales des fleurs des cerisiers. En baissant ses yeux sur le bassin, le magicien aperçu quelque chose remonter à la surface : un coffret en bois duquel émanait une forte dose d’énergie négative.
—Flamberge ! hurla-t-il pour se faire entendre à travers le vent. Le coffre !
Il ignorait si elle avait pu l’entendre, occupée qu’elle était à se protéger elle aussi de ce puissant souffle d’air. Il eut sa réponse quand une boule de feu vint frapper le coffre, le réduisant en miettes.
Juste après, le vent se calma enfin et Ezekiel put observer les alentours. Il constata vite que Sedna semblait redevenir normale et que les démons combattants les Reiji avaient été vaincus… mais la mystérieuse magicienne s’était volatilisée. Où était-elle passée ?
—Ezekiel-kun !
La voix inquiète de Momoko attira son attention vers elle et l’incarnation du Tome de l’Eau. Toutes deux étaient mal en point mais si la jeune femme semblait se préoccuper de l’état de l’être magique, ce dernier semblait atterré par l’état actuel du sanctuaire.
—Qu’ai-je fais ? dit Sedna, l’air totalement abattue.
Le magicien s’approcha d’elles, suivit par Flamberge et Yamato qui ne cachait pas sa colère.
—C’est une honte d’avoir laissé faire cela ! s’exclama ce dernier. Quels piètres gardiens nous avons été…
—Croyez-moi, vous avez parfaitement accompli votre devoir, le tempéra l’incarnation du Tome de Feu. Mes gardiennes usaient de mon pouvoir à des fins malveillantes et si Ezekiel n’était pas intervenu, Oasis Springs aurait été rayée de la carte.
Cette remarque sembla apaiser la rage de l’aîné du clan Reiji dont les traits s’étaient adoucis.
—J’ai failli faire cela, déclara Sedna avec tristesse. Je me suis totalement laissée corrompre…
—Arrêtes donc de t’enfoncer toute seule ! s’exclama Flamberge, agacée. Je te connais assez pour savoir que tu as du lutter contre ces forces mais que voulais-tu faire contre des démons ? Toi au moins, tu peux réparer tes erreurs alors que moi, je ne peux pas ramener à la vie les milliers d’innocents qui ont péris dans mes flammes ! Tout ce que je peux faire pour essayer de payer pour mes fautes, c’est d’aider comme je le peux.
Les paroles de l’être flamboyant firent leur effet : Sedna l’avait attentivement écoutée et regardait à présent les lieux avec espoir.
—Merci Fa-, commença-t-elle avant de s’interrompre. Non, Flamberge. Je suis contente de voir que nous sommes toujours amies.
—Et moi de te revoir enfin.
Ezekiel s’était attendu à une accolade ou autre entre elles mais elles préféraient garder leurs distances… et il devina que ce devait être dû à leurs éléments opposés. Il ne valait mieux pas laisser le feu et l’eau entrer en contact…
Sedna leur fit signe de s’éloigner puis elle prit une bonne inspiration avant de se mettre à chanter.
Le magicien réalisa qu’elle n’utilisait pas la même voix que lors de sa précédente chanson mais celle d’une chanteuse qu’il avait entendue lors du Matsuri. Se pourrait-il qu’un des pouvoirs du Tome de l’Eau lui permette d’imiter une voix ?
Une puissante magie aquatique envahit les lieux et ceux-ci furent purifiés : l’eau boueuse redevint limpide, l’herbe séchée reprit sa belle couleur verte… De multiples pétales de cerisiers volèrent et vinrent se poser avec grâce sur l’eau, achevant la chanson de Sedna.
La fatigue s’étant faite sentir, les Reiji avaient récupéré le Tome de l’Eau et l’avaient emmené avec eux dans leur appartement tandis qu’Ezekiel était retourné à celui qui lui avait été prêté pour se reposer. Le lendemain, une fois requinqué, il passa un coup de fil à ses parents pour leur faire un résumé des évènements.
—Margaux hein… déclara pensivement son père. Cela me dit vaguement quelque chose mais il va falloir que je fasse quelques recherches. Cette sorcière ne sort certainement pas de nulle part et elle ne t’as pas aidé sans raison.
—Je le pense aussi, confirma l’apprenti en repensant à ce qu’il avait vu au sanctuaire. Sedna et Flamberge la connaissent donc peut-être qu’elles seront les plus à même de nous renseigner.
—Effectivement… Je vais voir ce que je peux tirer de Flamberge. Toi, assure-toi que personne ne pourra voler le Tome de l’Eau.
—Dommage que la boîte ait été détruite, entendit-il sa mère dire avec déception. J’aurais bien aimé savoir ce qu’elle contenait et d’où elle venait pour comprendre à quoi s’attendre avec Duspeti fils…
Elle n’était pas la seule dans ce cas mais Ezekiel n’avait pas eu d’autre choix pour libérer Sedna. Du peu qu’il avait pu en juger, elle avait contenu une magie obscure ou un artefact maudit qui émettait de puissantes ondes négatives. Dans les deux cas, il serait bon de savoir si c’était bien Alphonse Duspeti qui l’avait placé là… ou bien cette mystérieuse Margaux – logiquement non mais l’apprenti sorcier n’arrivait pas à cerner ses motivations et, de ce qu’il savait à son sujet, elle pratiquait une magie de ce type donc si, comme beaucoup d’êtres surnaturels, elle avait tendance à amasser de vieux objets magiques…
Leur conversation finie, le magicien grimaça suite à une nouvelle migraine qui, heureusement, fut de courte durée. Un retour à la Tour Mirage pour remplacer son collier cassé s’imposait mais il sentait venir à trois kilomètres sa chère mère avec tout le nécessaire pour faire des tatouages : rien que l’idée de sentir une aiguille se planter dans sa peau le révulsait.
Après une bonne douche froide, Ezekiel se rhabilla puis vit son reflet dans la glace… réalisant que le démon qu’il avait combattu lui avait laissé un souvenir. Rien de grave mais dans le doute, il utilisera quelques onguents une fois rentré chez lui pour soigner ça.
Alors qu’il sortait de la salle d’eau, des coups furent frappés à la porte. Il alla ouvrir : c’était les Reiji et Sedna. D’un geste, il leur fit signe d’entrer.
—Bonjour Ezekiel-kun, le salua Momoko. Tu as bien dormi ?
—Très bien, merci, lui répondit le magicien en lui souriant amicalement.
—Tant mieux, déclara Yamato avec sérieux. Il faut que l’on parle à présent mais déjà…
L’aîné des Reiji sorti la baguette du sorcier et la posa sur la table.
—Sedna-san l’a trouvée dans le bassin, précisa la cadette en se tournant vers l’être magique.
—Elle n’était pas bien difficile à trouver, fit Sedna en haussant les épaules. Elle était tombée pile poil entre les mains d’une statuette.
—Merci beaucoup, déclara Ezekiel en récupérant son bien.
Il ne pensait pas la récupérer si vite. C’était plutôt une bonne nouvelle car cela lui évitait d’en prendre une neuve dans la réserve de son père qui, suite à quelques petits accidents de magie, s’était pas mal amoindrie en vingt ans…
—Nous devons aussi te parler du Tome de l’eau, ajouta Yamato en tournant le regard vers la principale concernée. Après réfléx-
—Je te suis tout de suite magicien, le coupa Sedna avec un grand sourire. Par contre, j’ai une condition : je veux revenir ici à chaque Matsuri.
—Je n’y vois aucun inconvénient, déclara Ezekiel avec soulagement puis inquiétude. Mais pour Alphonse Duspeti ?
—On peut se débrouiller sans toi, lui répondit Momoko avec douceur. Qui plus est, nous serons bien plus sereins si nous savons que Sedna-san est en sécurité.
—Et puis nous ne sommes pas seuls, précisa l’aîné des Reiji. Les Chen ont à priori peu envie de le voir s’installer chez nous et nous avons le soutien des Sewin.
Effectivement, ne plus devoir s’assurer que le Tome de l’eau était bien à sa place allait leur enlever un sacré poids des épaules mais en contrepartie, toute la magie qui en émanait allait diminuer jusqu’au prochain Matsuri, un prix qui était moins lourd à payer que le risque de voir ce trésor de magie aquatique être dérobé.
N’ayant plus aucune raison de rester dans le quartier asiatique, Ezekiel prit congé des Reiji en leur restituant la clé de leur appartement. Il leur promit cependant de repasser ces prochains jours, ne serait-ce que pour récupérer ses vêtements auprès d’Orlando qui était très occupé en ce moment – Din et Nathan étaient eux aussi très occupés vu ce que Momoko avait sous-entendu.
Avant de rejoindre la Tour Mirage, le magicien profita qu’il n’y avait personne dans la rue pour avoir une petite discussion avec Sedna – tout le monde profitait du Matsuri qui était là jusqu’à la fin de la semaine.
—Puis-je te poser quelques questions ? demanda-t-il, ayant en tête les évènements du sanctuaire.
—Si cela concerne les évènements du sanctuaire, je ne peux pas te répondre à toutes, répondit l’être magique avec un sourire. J’avoue être un peu dans le brouillard…
—Je peux comprendre. D’abord, le chant est ta capacité ?
—Pas seulement. Je peux aussi imiter une voix que j’ai déjà entendue.
Intéressant… Il n’avait donc pas rêvé quand il l’avait entendue chanter avec deux voix différentes.
—Question suivante ?
—Margaux…
Cette fois-ci, Sedna se montra pensive, comme si elle essayait de se rappeler quelque chose.
—Flamberge et moi la connaissons… commença-t-elle avant de faire la moue. Mais j’avoue que je ne sais plus comment. A croire que je suis devenue sénile…
—Ce n’est rien, lui dit Ezekiel qui avait encore une dernière interrogation. A vrai dire, ce qui me préoccupe le plus, c’est le fait que j’ai cru te voir… différemment quand elle t’a frappée avec sa magie.
Cette phrase fit hausser les sourcils à Sedna. Elle était clairement intriguée par ce qu’il venait de dire.
—En fait, c’était peut-être moi qui était perturbé mais j’ai cru te voir en tant qu’humaine pendant un très court instant, déclara-t-il à l’être magique. Qui plus est, Margaux t’appelait « Selena » quand elle s’adressait à toi.
—Ah oui… fit Sedna, pensive. Je préfèrerais répondre à cela en présence de Flamberge. Cela m’éviterait de me répéter.
—Très bien. Je n’avais pas d’autre question de toute manière.
Ezekiel mit fin à l’invocation puis il se dirigea vers l’arrêt du tramway. Il aura probablement une dizaine de minutes à attendre mais cela lui laisserait le temps d’essayer de trouver des éléments de réponse sur cette Margaux et sur le mystère entourant la vraie nature des Tomes… Peut-être que résoudre celui-ci était la clé pour mettre la main sur ce capricieux Tome de l’Air.
Par contre, le magicien ne s’était pas aperçu de l’ombre qui le surveillait… et qui une fois qu’il eut le dos tourné, dévoila la mystérieuse Margaux.
—Ce n’était pas prévu que nous nous croisions si tôt magicien… J’ai sous-estimé les dégâts subis lors de la séparation des Tomes semble-t-il et je vais avoir encore beaucoup à faire, surtout si tu persistes dans cette voie. Notre prochaine rencontre risque d’être moins cordiale, je le crains… et tu m’as l’air d’avoir oublié quelque chose qui plus est.
Dans un claquement de doigts, Margaux disparut dans un nuage de fumée noire…
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INSEPARABLES
Tome : 1.
Nombre de chapitres: 6 / 21.
Pairings: Nick Jonas & Katlyn Itachi.
Synopsis: "Voir autant de souffrance sur le visage de son amie le renvoyait dans ses souvenirs, quand elle était la cible de tous les jeunes esprits malfaisants. Elle revenait souvent avec quelques hématomes et quelques égratignures. Hormis la fois où elle était tombée entre les mains de la bande la plus pourrie du lycée, elle allait bien quand on la relâchait."
CHAPITRE 6 : APPEL
Joseph et Nicholas trainèrent le corps inconscient de Katlyn à l'intérieur de la maison et fermèrent la porte. Joseph prit le soin d'actionner un interrupteur. Nicholas poussa un cri étouffé. Sous la lumière crue, l'état de son amie apparaissait pire encore que dans l'obscurité. Elle était couverte de sang, autant de frais que de sec. Son visage était couvert d'hématomes plus ou moins récents. Elle avait un œil au beurre noir qui semblait gonflé. Son nez était cassé mais ce n'était rien comparé à son coude. La balle lui avait broyé les os de l'articulation. Elle ne pourrait probablement plus se servir de son bras gauche. Elle respirait difficilement, résultat de quelques côtes fêlées. Inconsciente, elle continuait de souffrir. Nicholas posa deux doigts dans son cou pour s'assurer que son cœur battait. Le rythme était saccadé mais il était là. C'était une bonne chose. Il soupira. Il lui fallait un médecin rapidement, très rapidement. Nicholas ne réagit pas, toujours sous le choc. Joseph le secoua mais il ne bougea pas. Voir autant de souffrance sur le visage de son amie le renvoyait dans ses souvenirs, quand elle était la cible de tous les jeunes esprits malfaisants. Elle revenait souvent avec quelques hématomes et quelques égratignures. Hormis la fois où elle était tombée entre les mains de la bande la plus pourrie du lycée, elle allait bien quand on la relâchait. Nicholas ne comprenait pas comment on avait pu s'en prendre à elle à ce point. Il serra les poings à s'en blanchir les jointures et se promit de retrouver celui ou celle qui l'avait mise dans cet état. On s'était acharné sur elle. Ça le mettait dans une rage noire. Le corps de Katlyn eut un soubresaut et elle se mit soudainement à tousser pour cracher le sang qui l'incommodait. Sa gorge émit un gargouillement étrange qui inquiéta Joseph. Ils devaient l'emmener à l'hôpital. Il était temps de faire réagir Nicholas. La méthode forte serait bien utile vu l'état de léthargie dans lequel il se trouvait. Joseph constata qu'il tremblait. Son frère tenait énormément à Katlyn et l'état dans lequel elle se trouvait le rendait fou de rage. Joseph avait un peu de mal à comprendre le lien qui s'était créé entre les deux amis mais la colère de Nicholas était légitime. Si Joseph avait découvert sa meilleure amie dans un état pareil, nul doute que celui qui avait osé la toucher aurait eu d'énormes problèmes avec lui. Il lui aurait fait payer le double, l'envoyant à l'hôpital pour un bon nombre de jours voire de semaines. L'état de Katlyn sembla s'aggraver, obligeant Joseph à la réaction. Il inspira un grand coup.
— Désolé, petit frère, fit-il en le giflant.
Nicholas sortit enfin de sa transe éberlué par le geste de son frère. C'était la deuxième fois que Joseph le frappait en l'espace de quelques jours. La première fois était justifiée. Le jeune homme réalisa bien vite que la deuxième l'était tout autant. Katlyn s'enfonçait. Nicholas agit enfin, mettant en pratique ses cours de secourisme. Joseph le regardait faire, surpris. Il avait vu le diplôme de son frère et, désormais, il le voyait à l'œuvre. Il avait évolué.
— Joseph, je veux que tu contactes le meilleur médecin que tu connaisses et une ambulance. Que le médecin se tienne prêt à intervenir dès notre arrivée.
Joseph ne protesta pas et réagit aussitôt. Son frère avait l'air sûr de ce qu'il faisait et c'était une bonne chose. Il n'agissait pas au hasard. Se jetant sur le téléphone fixe, il composa le numéro du seul médecin au monde en qui il placerait toute sa confiance : Amber. Elle ne répondit pas chez elle. Il essaya son portable. Elle décrocha aussitôt.
— Qu'est-ce qui se passe ?
Elle était inquiète. Il était rare que la famille Jonas l'appelle aussi tardivement. Il y avait forcément une raison à cela, une raison qu'elle savait mauvaise. Elle avait un mauvais pressentiment, pressentiment que Joseph s'empressa de confirmer.
— On a un gros problème.
— Je t'écoute.
— Katlyn vient de débarquer à la maison.
Une alarme invisible et silencieuse se déclencha dans le for intérieur d'Amber. Katlyn avait donc fait le déplacement jusqu'à la résidence Jonas. Pour quelle raison était la question qu'Amber se posait. Anthony lui interdisait formellement d'approcher Nicholas. Elle avait donc dû échapper à sa vigilance.
— Comment va-t-elle ?
Sa voix trahissait son angoisse. Joseph ignorait qu'Amber savait des choses dont il n'avait pas idée. Il pensait que, à l'instar de toute la famille Jonas, elle s'était peu à peu éloignée de Katlyn après qu'elle se soit violemment disputée avec Nicholas. Ce n'était visiblement pas le cas. Cela intrigua Joseph. Il se promit de lui poser la question quand Katlyn serait hors de danger.
— Pas très bien. Nicholas fait ce qu'il peut. On va la faire évacuer vers l'hôpital. Il veut le meilleur médecin et tu es la seule en qui j'ai confiance. Tu pourrais...
— Je vous attends à l'hôpital.
Joseph entendit un bruit de fond, comme si Amber parlait à quelqu'un puis la tonalité. Il raccrocha et composa le numéro des urgences. En peu de temps, une ambulance fut en route vers la résidence. Au moment où Joseph reposait le téléphone sur son socle, des bruits de pas se firent entendre, attirant son attention.
— Je peux savoir ce que vous faites ?
Denise Jonas venait d'apparaitre dans l'entrée. Son regard passa de Joseph à Nicholas. Ce dernier ne s'en formalisa pas, tout occupé qu'il était à s'assurer que Katlyn tienne le coup. Denise se figea en découvrant le corps inconscient que son fils s'évertuait à réanimer.
— Nicholas joue les bons samaritains, encore une fois.
— Vous avez fait entrer un inconnu dans la maison ?
— C'est plutôt l'inconnu qui a frappé à la porte.
— Joseph ! s'énerva Nicholas.
— Une ambulance arrive. Amber vous attend à l'hosto.
— Amber ?
— Elle est médecin maintenant.
— Quelqu'un m’explique ?
— Maman, je te présente Katlyn, la meilleure amie de Nicho' qui a sûrement connu des jours meilleurs.
Denise se raidit. Il y avait bien longtemps qu'elle n'avait pas revu Katlyn. Ces retrouvailles étaient pour le moins surprenantes.
— Elle perd beaucoup trop de sang. Où est cette foutue ambulance ?!
Nicholas s'inquiétait grandement. Plus le temps passait, plus l'état de Katlyn s'aggravait. Si l'ambulance ne se dépêchait pas, il ne pourrait rien faire d'autre que de la regarder mourir. Chose qu'il ne souhaitait pas. Denise, elle, observait l'acharnement de son fils pour sauver la vie de son amie. Cela lui rappelait des souvenirs, bons comme mauvais. Elle avait vu Katlyn et Nicholas grandir et se lier d'amitié. Elle avait vu ce lien se forger et se renforcer au fil des années. Encore aujourd'hui, elle admirait ce lien. Même après des années de séparation et de silence, ils s'étaient retrouvés comme si Nicholas n'était jamais parti. En difficulté, Katlyn avait choisi de venir frapper à la porte de son ami le plus proche, celui qui avait tout donné pour elle. Il semblait que les années effaçaient même la pire des disputes.
- Flashback -
Denise se tenait debout devant l'école primaire. A l'instar de tous les parents réunis là, elle attendait un enfant ; en l'occurrence, son fils, Nicholas. Âgé de sept ans, il venait d'entrée dans sa troisième année d'enseignement primaire. Il était plutôt doué et faisait la fierté de ses parents. Il suivait le chemin de ses deux frères ainés, tous deux étudiants au collège. Nicholas avait beau être quelqu'un de très réservé, il n'en restait pas moins très sociable. Il avait beaucoup d'amis, certains plus fidèles que d'autres. Tout le monde voulait être ami avec un enfant qui ne savait pas dire 'non'. Cela pouvait toujours être utile. Denise ne souhaitait surtout pas qu'on se serve de son fils. Elle lui avait demandé d'être prudent à ce sujet. Cependant, comment un enfant de sept ans pourrait-il se rendre compte qu'on se servait de lui ? Les enfants étaient tous empreints de cette touche de naïveté et d'innocence qui les caractérisait. La sonnerie retentit, sortant Denise de ses pensées. Une horde d'enfants se rua dehors, enthousiasmés par la fin des cours. D'autres écoliers sortirent un peu plus lentement. Nicholas faisait partie de ces enfants. Il semblait en grande conversation avec une petite fille. Denise ne la reconnaissait pas. En voyant sa mère, le jeune garçon se précipita vers elle en entrainant sa jeune camarade avec lui.
— Maman ! Regarde !
Nicholas lui désignait la petite fille. Denise la détailla. Plus petite que Nicholas, elle semblait frêle. Elle gardait la tête obstinément baissée sur ses pieds pour éviter le regard de l'adulte. Cette dernière s'agenouilla pour se mettre à la hauteur des deux enfants. Elle put ainsi découvrir le visage de la petite fille. Elle avait de jolis yeux vert émeraude, malheureusement rougis par des larmes qui ne coulaient plus. Ses cheveux bruns étaient noués en une queue de cheval qu'elle semblait avoir faite elle-même. Son visage était constellé de taches de rousseur. Elle portait l'uniforme de l'école mais n'en restait pas moins une très jolie petite fille. Denise essaya de lui parler.
— Comment tu t’appelles ?
Surprise qu'on s'adresse à elle, la petite fille releva la tête et observa Denise. Voyant qu'elle n'avait rien à craindre, elle prit le parti de répondre.
— Katlyn.
— Enchantée de te connaitre, Katlyn. Je m'appelle Denise. Je suis la maman de Nicholas.
— ...
— C'est ton ami ?
Katlyn jeta un œil sur Nicholas qui lui sourit et reporta son attention sur Denise. Celle-ci en déduisit qu'ils ne se connaissaient que depuis peu.
— Oui, répondit Katlyn d'une voix timide.
Elle baissa les yeux sur ses mains et Denise découvrit qu'elles étaient couvertes d'égratignures. Elle prit les mains de la petite fille dans la sienne et les observa. Ce n'était pas bien grave mais il fallait quand même désinfecter. Nicholas lui expliqua que des enfants s'en étaient pris à elle et qu'il ne les avait pas laissés faire. Il lui dit aussi que les deux parents de Katlyn travaillaient et que la petite fille rentrait chez elle toute seule tous les jours. Les yeux de Nicholas semblaient supplier sa mère d'accepter de la raccompagner. Denise hésita. Katlyn était méfiante. Tout autour d'eux, les gens partaient. Ils se retrouvèrent bientôt seuls. Denise décida de céder à son fils et de mettre Katlyn en confiance. Elle porta son attention sur la petite fille.
— Je vais emmener Nicholas goûter. Tu veux venir ?
Katlyn leva une nouvelle fois la tête pour observer Denise. Elle finit par acquiescer et suivre la mère de son nouvel ami...
- Fin -
Denise se souvenait de ce jour. C'était la première fois qu'elle rencontrait Katlyn. Cela remontait déjà à quatorze ans mais c'était un souvenir qu'elle n'oublierait pas. Ce jour-là, Nicholas s'était fait une amie qui ne l'avait pas lâché à la première incartade. Malgré le temps et les désaccords, ils étaient restés tout ce qu'il y a de plus soudé. Ils avaient toujours été là l'un pour l'autre dans les bons comme les mauvais moments. Nicholas avait toujours été aux petits soins avec elle. Katlyn, de son côté, avait toujours été prévoyante. C'était elle qui, la première, avait constaté que Nicholas n'allait pas bien. C'était elle qui l'avait accompagné à l'hôpital lorsqu'il s'était écroulé en plein cours. Après cet incident, elle s'était arrangée pour toujours avoir de l'insuline sur elle au cas où Nicholas en aurait besoin. Cependant, il était moins chétif qu'il en avait l'air et, en dépit de sa santé instable, il ne pouvait pas s'empêcher de s'occuper de Katlyn. Denise avait eu vent de la terrifiante mésaventure de la jeune femme. Nicholas avait tenu à ce que la famille Jonas l'héberge. Ils avaient accepté. Katlyn avait besoin de Nicholas, exactement comme aujourd'hui. Les yeux dans le vague, Denise observait son fils et son amie partir avec l'ambulance. Le corps dans le présent, son esprit demeurait dans le passé, à l'époque où elle pensait encore que les deux amis étaient des âmes sœurs.
- Flashback -
Nicholas était assis à la table de la cuisine. Katlyn se tenait assise en face de lui, les yeux dans le vague. Posée sur la table entre les deux amis, il y avait une assiette remplie de nombreuses victuailles. Nicholas tenait une fourchette avec un échantillon de nourriture. Il tentait de nourrir Katlyn qui refusait d'avaler quoique ce soit. Elle refusait également de parler et prenait un malin plaisir à camper sur ses positions, au grand désespoir de Nicholas.
— Allez, Katlyn. Si tu ne veux pas me parler, avale au moins quelque chose. S'il te plait.
Il avait beau la supplier, Katlyn refusait obstinément d'avaler ce qu'il lui tendait. Nicholas soupira et posa la fourchette dans l'assiette. Il observa son amie. Depuis qu'il l'avait ramenée de l'hôpital, elle fuyait son regard. Elle le fuyait autant que possible. Ce comportement vexait quelque peu le jeune homme mais, surtout, il l'inquiétait. Il savait ce qui lui était arrivé et comprenait qu'elle en soit traumatisée. Seulement, la chose qu'il voulait, lui, c'était l'aider. Malheureusement, si elle n'y mettait pas du sien, il ne pourrait strictement rien faire. Il voulait qu'elle mange et qu'elle sorte un peu de la maison. Il voulait qu'elle cesse ce mutisme. Elle ne pourrait assurément pas redevenir celle qu'il avait connu mais il voulait qu'elle essaye, qu'elle relève la tête et aille de l'avant. Cependant, deux semaines s'étaient écoulées depuis l'incident et elle ne daignait toujours pas réagir. Nicholas ne supportait plus cette situation.
— ...
— Tu sais, tu risques de vexer ma mère si tu continues de faire la grève de la faim.
— ...
— Elle ne veut toujours rien avaler ?
Debout sur le pas de la porte, Denise observait les deux adolescents. Elle semblait sur le point de partir, ce qui suscita l'interrogation de Nicholas.
— Non, toujours pas. Où vas-tu ?
— Si elle refuse de manger, ce n'est pas le cas des quatre autres garçons que j'élève.
— Hein ?
— Je vais faire les courses.
Cette réplique attira l'attention de Katlyn qui releva la tête. Ce soudain regain d'intérêt intrigua Nicholas. C'était la première fois qu'elle semblait intéressée par quelque chose. Denise et Nicholas attendirent en silence une éventuelle autre réaction. Tous deux fixaient Katlyn qui se sentit soudainement très mal à l'aise. Elle tourna la tête vers son ami et ouvrit la bouche.
— On peut y aller aussi ?
Seul le silence lui répondit. C'était la première fois qu'elle parlait depuis sa sortie de l'hôpital. C'était déjà ça de gagné. Nicholas en fut tellement surpris qu'il lui demanda de répéter pour être sûr d'avoir bien entendu.
— Pardon ?
— On peut y aller ? répéta Katlyn, après un instant de silence.
— Tu veux sortir ?
Elle hocha la tête pour signifier son affirmation. Nicholas sourit. C'était un grand pas en avant. Il jeta un bref coup d'œil à sa mère qui acquiesça et s'éclipsa un instant. Il reporta son attention sur Katlyn qui ne l'avait pas lâché des yeux.
— ...
— Bon retour parmi nous.
— Alors ?
— D'abord, tu manges. Ensuite, nous y allons. Ce n'est pas négociable. Tu dois avaler quelque chose.
Sans un mot de plus, il saisit la fourchette et lui tendit de nouveau la nourriture. Cette fois, elle ouvrit la bouche et mangea sans faire d'histoire. Quand elle eut fini, il l'entraina dans la salle de bains. Elle prit une douche brûlante et se changea pour s'habiller chaudement. L'hiver était rude. Nicholas l'emmena dans la voiture. Katlyn était légèrement paniquée mais il la rassura. Elle mettait enfin les pieds dehors et tout se passait bien...
- Fin -
→ Plus tard...
Nicholas pénétra dans l'obscure chambre d'hôpital. Il était épuisé. L'aube se levait et il n'avait pas fermé l'œil de la nuit. Katlyn venait de sortir d'une lourde chirurgie qui lui avait sauvé la vie. Amber avait fait un diagnostic rapide et simplifié à Nicholas. L'admission de Katlyn avait été faite juste à temps.
L'ambulance aurait eu cinq minutes de retard qu'elle y serait passée.
Nicholas soupira. Le diagnostic était quand même lourd. Katlyn avait encaissé un sacré paquet de coups avant de frapper à la porte du jeune Jonas. Elle avait plusieurs côtes fêlées dont une facturée. Son coude ne comptait plus un os intact si bien qu'il avait fallu lui installer une prothèse pour qu'elle puisse se servir à nouveau de son bras. Bien entendu, il lui faudrait un temps d'adaptation et un peu de rééducation. Elle avait également le nez cassé. Avec l'hémorragie interne, c'était les blessures les plus graves selon Amber. Le reste n'était qu'égratignures. Katlyn s'en remettrait vite. Nicholas restait sceptique. Il avait eu peur en voyant autant de sang. Il soupçonnait sa belle-sœur de lui cacher quelque chose. Cela lui importait bien moins que de savoir son amie en vie. Il s'assit lentement à côté d'elle et la regarda dormir un instant. Il aimait beaucoup la regarder dormir. C'était dans ces moments-là qu'elle se sentait le mieux. Il la trouvait tranquille, apaisée. S'il n'avait pas été aussi fatigué, il aurait pu voir l'ébauche d'un sourire sur ce visage serein. Ce qu'il ignorait, c'était que sa présence contribuait grandement à cette sérénité d'esprit. Elle sentait sa présence à ses côtés, comme toujours. Un soudain regain d'énergie traversa chacune de ses veines. Malgré la douleur, elle parvint à ouvrir les yeux. Elle scruta l'obscurité à la recherche de son ami. Ne le trouvant pas, elle déglutit pour humidifier sa gorge sèche et essaya de parler.
— Jerry ?
Elle avait l'impression d'avoir avalé des clous tant sa gorge lui faisait mal. Sa voix en était rauque. Elle se sentait tellement épuisée que ses yeux se fermaient mais elle voulait absolument parler à Nicholas. Elle le sentit se rapprocher et sa main se glissa dans la sienne. Des picotements leur parcoururent les doigts mais ni l'un, ni l'autre ne s'en formalisa.
— Je suis là.
Ses yeux étant désormais habitués à l'obscurité, Katlyn aperçut le soulagement inscrit sur le visage de Nicholas. Elle esquissa un sourire mais grimaça. Son visage lui semblait être gonflé. Ce n'était pas étonnant vu les coups qu'elle avait encaissé. Elle songea qu'elle ressemblerait à un hamster quelques jours avant que les hématomes ne disparaissent et qu'elle recouvre un visage normal. Elle semblait cependant pouvoir parler normalement puisque Nicholas la comprenait.
— Merci.
— Tu me remercies de t'avoir sauvée ?
— Entre autres choses.
— Tu devrais te reposer. Tu es exténuée.
— Tu ne vaux pas mieux que moi.
— Tu m'as tenu éveillé toute la nuit.
Nicholas se rendit compte de la connotation de sa phrase et tenta de se rattraper tant bien que mal. Le voir bafouiller ainsi fit brièvement rire Katlyn. Il la stoppa net quand il s'aperçut qu'elle grimaçait plus qu'autre chose. Il lui serra doucement la main, incapable de rompre un contact qu'il avait lui-même instauré. Il ressentit une soudaine envie de l'embrasser. Il ne quittait plus ses lèvres des yeux. Il semblait comme hypnotisé. Katlyn darda sur lui son regard émeraude. Il sentit son bas-ventre s'embraser. Son sexe se tendit.
— Jerry ?
Honteux d'avoir eu une réaction aussi incontrôlable par la faute d'un simple contact physique, Nicholas détourna les yeux et s'éloigna de son amie. Pour se donner une contenance, il se plaça face à la fenêtre et fixa l'aube naissante.
— La police recherche Tony.
— La police ?! Pourquoi ?!
Elle était sur le qui-vive. Si on avait impliqué la police, ce n'était pas bon signe. Tony lui en voudrait énormément et elle le paierait le prix fort. Nicholas interpréta son inquiétude comme une preuve de son attachement à Tony et non pas à la peur profonde qu'il lui inspirait parfois.
— Ils ont retrouvé sa voiture dans une rue mais il n'y était pas. On a retrouvé vos deux sangs sur place. On a peur que celui qui t'a mise dans cet état ne s'en soit pris à lui aussi.
— Ils l'auraient enlevé ?
— Possible.
Katlyn soupira intérieurement. Si Nicholas s'orientait par là, il ne risquait pas de découvrir la vérité. Ça la soulageait. Il ne devait pas savoir la vérité. Katlyn ferma les yeux, cédant à la fatigue. Elle devait faire partir son ami avant que Tony ne fasse son apparition.
— Il faut que tu t'en ailles, réussit-elle à articuler.
— Hum ?
— Tu dois partir.
— Pas avant que tu ne sois en sécurité.
— Je suis en sécurité ici.
— Dans ce cas, je ne partirais que lorsque tu te seras endormie.
— Et, surtout, il ne faut pas que tu reviennes...
Nicholas fronça les sourcils. Cette dernière phrase ne lui plaisait pas. Il lui avait sauvé la vie et elle refusait de le revoir. Quelque chose n'allait pas. Elle le repoussait. Que ce soit dans ses paroles ou dans ses gestes, elle gardait toujours une certaine distance. Il songea que c'était peut-être dû à leur dernière dispute et son silence de trois ans. Elle semblait lui avoir pardonné mais, dans le fond, elle lui en voulait encore. C'était la seule explication plausible qu'il trouvait à cet étrange comportement. Il observa les muscles de son amie se détendre et sa respiration devenir plus lente et profonde. Elle dormait. Délicatement, il déposa un baiser sur son front, ignorant les sensations que ça provoquait en lui et quitta silencieusement la chambre, attristé. Dieu seul savait quand il la reverrait désormais...
→ Plus tard dans la journée...
Tony courait dans tout l'hôpital. Il cherchait la chambre de Katlyn. On lui avait appris une bien triste nouvelle. Désespéré, il cherchait sa fiancée. Les larmes roulaient sur ses joues. Il était désemparé. Dans sa folle course, il bouscula de nombreuses personnes sans s'en formaliser. Il avait commis une erreur, une énorme erreur. Il le regrettait désormais. Il finit par trouver la chambre et pénétra à l'intérieur. Katlyn était réveillée. Tony se jeta à genoux sur le sol et, malgré sa respiration haletante, il réussit à prononcer quelques mots.
— Je suis désolé !
Il n'était pas capable de la regarder en face tant il se sentait coupable. C'était de sa faute si tout cela était arrivé. Il n'avait pas su se contrôler comme d'habitude. Il l'avait frappée à mort. Elle avait survécu de justesse. Cependant, il avait tué quelqu'un. Leur bébé n'avait pas survécu. Il l'avait tué et s'en sentait horriblement coupable. Il fallait qu'il se contrôle, qu'il arrête de la frapper. C'était allé beaucoup trop loin. Il fallait qu'il se fasse soigner. Elle devait l'y aider. A deux, ils seraient plus forts. Tony resta prostré à genoux sur le sol, espérant se fondre dedans. La culpabilité le rongeait.
— Relève-toi.
— Je me sens tellement coupable.
— Tony...
Il releva la tête et fixa Katlyn. Ses yeux étaient rougis. Elle le savait également. Des larmes coulaient encore sur ses joues. Tony ne s'en sentit que plus fautif. Il se releva et s'approcha d'elle, tout penaud. Il s'assit sur le bord du lit et détourna les yeux.
— Tout ça, c'est de ma faute. Si seulement je pouvais me contrôler.
Katlyn fit un effort surhumain pour tenter de s'assoir mais Tony l'en empêcha.
— Ne bouge pas. Tu dois rester couchée.
— Mais...
Tony la força à rester allongée jusqu'à ce qu'elle renonce à essayer de se lever. Il prit place à côté d'elle et l'enlaça doucement afin de ne pas lui faire plus de mal qu'il ne lui en avait déjà fait. Il ferma les yeux, s'excusant encore et toujours. Elle lui parla doucement, choisissant ses mots. Elle lui parlait comme on parle à un enfant bouleversé. Elle ne tentait pas de le consoler. C'était peine perdue. Elle le laissa pleurer, pleurant aussi. Ils venaient de perdre une part d'eux même. C'était leur bébé, l'enfant de leur union, la preuve de l'amour qu'ils se portaient.
— Ça n'aurait pas dû se passer comme ça...
— Ça se passe toujours comme ça.
— J'étais furieux. Nick était revenu...
— Je sais.
— J'ai tellement peur qu'il ne te prenne, qu'il t'arrache à moi.
— Ça n'arrivera pas.
— Je suis jaloux quand je vous voie ensemble. J'aurais envie de le tuer.
— Mais tu ne vas pas le faire.
— Non, je ne dois pas lui faire de mal mais...
— Il n'y a pas de 'mais'.
— Je ne sais pas si je vais pouvoir me contrôler, Katlyn. La colère... Elle est tellement violente quand elle m'envahit. Je... J'ai envie de tuer quelqu'un quand je suis dans cet état. Je n'aime pas ça. Ça ne fait peur.
— Je sais.
Tony enfouit sa tête dans le cou de Katlyn comme pour se cacher ou cacher ses larmes. La honte s'ajoutait à sa culpabilité et à sa tristesse. Il avait honte de cette colère qu'il ne parvenait pas à maitriser, ni à canaliser. Il ne savait pas se contrôler et ça lui jouait de bien mauvais tours. Il avait bien tenté maintes fois de ne pas céder à la tentation. Il y avait résisté de toutes ses forces mais il finissait toujours par se déchainer en frappant un mur. Il s'était cassé les mains de nombreuses fois à cause de ces accès de fureur. Un jour, il avait fini par frapper Katlyn. Il avait joui de la puissance que ça lui avait procuré. Elle s'était enfuie et il ne l'avait pas revue de la nuit. Il s'était senti honteux et idiot d'en être arrivé là. Il avait tellement cru l'avoir perdu que, lorsqu'elle était revenue, il était tombé à genoux, implorant son pardon et jurant que, jamais plus, il ne recommencerait. Malheureusement, il avait recommencé et ne pouvait plus s'en empêcher. Il s'en voulait terriblement chaque fois que ça arrivait mais constatait toujours avec soulagement qu'elle le pardonnait. Aujourd'hui, elle avait fait une fausse couche et perdu leur bébé mais elle était là, à tenter de le réconforter, comme toujours.
— J'ai tellement peur de te perdre.
— ...
— Tu es la meilleure chose qui me soit arrivé.
— ...
— Je t'aime tellement.
— ...
— Je ne vois plus ma vie sans toi.
— ...
— Tu es toute ma vie.
— ...
— Katlyn ?
Tony releva la tête et s'aperçut que Katlyn avait fermé les yeux. Les antidouleurs dont on la gavait la faisaient dormir. Elle n'était pas tout à fait endormie et Tony le savait. Il sourit en la regardant lutter contre le sommeil.
— On va trouver une solution, Tony. J'en suis certaine.
— Avec toi, tout est possible.
— A deux, on est toujours plus forts.
— Repose-toi, mon ange. Nous verrons tout ça à ton réveil.
Il l'embrassa tendrement et resta près d'elle. Elle resta à l'hôpital de nombreux jours. Tony resta à ses côtés. Ils se réconfortaient l'un l'autre. Il l'aida dans sa rééducation, rassuré de voir qu'elle lui faisait toujours confiance, qu'elle comptait toujours sur lui. Katlyn n'eut aucune nouvelle de Nicholas durant son séjour hospitalier. Comme elle le lui avait demandé, il n'était pas revenu. Elle lui avait écrit une lettre dans laquelle elle le remerciait de lui avoir sauvé la vie. Elle lui expliquait également qu'elle allait beaucoup mieux et qu'il n'avait plus à s'en faire. Elle la donna à Amber qui la transmit à son beau-frère. Quand Katlyn fut enfin autorisée à rentrer chez elle, elle ne se fit pas prier. Elle appréciait l'hôpital en tant que médecin et non en tant que patient. Tony la ramena chez eux et s'assura de son confort avant de repartir, à contrecœur. Confortablement installée sur le canapé de son salon à lire un bon roman, elle n'aurait pour rien au monde voulu qu'on la dérange. Pourtant, le téléphone choisit ce moment précis pour sonner. Elle le décrocha d'une main tremblante. Un mauvais pressentiment la tenaillait soudainement.
— Allô ?
— Mademoiselle Itachi ? J'ai bien peur d'avoir de mauvaises nouvelles pour vous.
Cette phrase directe ne fit qu'augmenter son angoisse. Que se passait-il ?
×××
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