#troisième enfant chine
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La population chinoise diminue pour la première fois en 60 ans
Les baisses de la population et baisses du nombre de nouveau-nés en Chine en 2022 ont atteint de nouveaux records
Pour la première fois en 61 ans, la population chinoise s’est contractée en 2022, diminuant de 850 000 personnes par rapport à 2021, selon le journal Global Times, citant des données du Bureau national des statistiques de Chine. La Chine a terminé l’année 2022 avec 1,42 milliard de personnes, en baisse par rapport à l’année précédente, selon le rapport. Ce chiffre exclut la population de Hong…
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D’où vient ton armure?
D’où vient ton armure? Prédication par Andrew Rossiter à Monflanquin le 25 août 2024. Ephésiens 6.10-20, Jean 6.60-69
Le passage d’Éphésiens n’est pas un choix facile pour une prédication, surtout en ce moment avec une guerre en Ukraine qui passe dans sa troisième année et une guerre, moins ouverte, mais aussi bien présent, en Palestine-Israël. Les conflits sanglants sont dans d’autres pays du monde: au Soudan, en Inde ou encore les tensions majeures en mer de chine et au Cachemire. Même dans notre exposition sur le sport il y a un panneau sur le «christianisme musclé», combattant et gagnant à tout prix. Prenez l’épée, mettez le casque, portez le bouclier, revêtez ton armure… n’est pas un discours pour indiquer un chemin de paix et de négociation.
Le christianisme des premiers temps était largement pacifiste. Certains pères de l'Église refusaient de baptiser les militaires à moins qu'ils ne renoncent à leur profession. Dans un tel contexte nous pouvons comprendre que l’auteur de cette lettre ne conseillait pas une militarisation de la foi. En s'appropriant le symbole de l'armure, il met l'accent sur ses composantes défensives. C’est peut être une stratégie délibérément subversive.
Paul est prisonnier et il a tout le loisir de contempler les différentes pièces d'armure des soldats romains qui l'entourent. Il connaît également le type de discours (appelé peroratio) qu'un général romain prononce pour stimuler les troupes. Ici, il adopte de manière subversive la métaphore de l'armure et le peroratio pour encourager une foi courageuse mais non agressive. Toutes les pièces décrites ici, sauf une, sont destinées à la protection et non à l'attaque. La seule exception c’est «l’épée de l’Esprit» ce qui est la parole ou la proclamation. Et le contenu de cette proclamation? C’est l'Évangile de la paix (verset 15)!
Cette lettre est une lettre écrite à un certain moment, pour un groupe de personnes spécifique pour les soutenir et encourager. Nous l’avons pris comme un texte normatif pour nous, 2000 ans plus tard. Il y a sûrement des éléments dans cette lettre qui nous exhortent, nous encouragent et nous questionnent, mais nous ne pouvons pas la prendre «à la lettre». Les passages qui décrivent les relations et responsabilités que nous «devons» avoir entre mari et femme, parent et enfant sont tellement ancrés dans leur temps et leur situation que c’est très difficile ou impossible de les appliquer aujourd’hui.
Trop souvent, le langage de Dieu et de la foi a été exploité pour justifier des guerres horribles et des actes terribles et violents. Les chrétiens en sont tout aussi coupables que n'importe qui d'autre. Quand nous sommes tentés d’utiliser des métaphores militaires, il est difficile de ne pas aller trop loin et de dire: «Dieu m'a dit d'aller à la guerre et de vous détruire».
C’est là qu’il est important de voir le contexte dans lequel Paul écrit. Il ne s’adresse pas à une armée nombreuse et puissante qu'il essaie d'inciter à détruire les ennemis auxquels elle est confrontée. Il ne s'adresse même pas à un soldat individuel qu'il veut aider à mieux faire son travail. Il s'adresse à un petit groupe minoritaire, une communauté composée de groupes ethniques mixtes et de classes sociales différentes, qui se trouve en désaccord avec la culture dominante. Il s'adresse à des personnes qui n'ont pas beaucoup de pouvoir. Il s'adresse à des gens qui ont vécu la prise de pouvoir violente de Rome sur toute la Méditerranée. Il s'adresse à des gens qui vivent sous la coupe d'un empire dont le chef se prend pour un dieu. Il ne s'adresse pas à ceux qui détruisent. Il s'adresse à ceux qui pourraient facilement être détruits... rayés de la planète par la puissance de Rome. Il s'adresse à des gens qui auraient besoin d'une armure et d’une protection.
Tandis que Rome n'empêchait pas les gens de pratiquer leur religion, l’état se réservait le droit de décider quels dieux étaient légitimement et dignes d'être adorés. Toutes les religions devaient être approuvées par l'État. Et la religion d’État était le culte du César, qui avait la suprématie sur toutes les autres. Il s'agissait d'un système, d'une force plus grande qu'aucun individu ne pouvait combattre lui-même, qui façonnait la vie de chaque personne. Il s'agissait d'un système fondé sur l'intimidation et la violence, très différent de l'idéal de l'amour dans la différence. Il est tout à fait possible que les chrétiens qui ont reçu cette lettre se soient trouvés en désaccord avec leurs voisins, leur famille, leur ville et leur nation simplement parce qu’ils avaient la foi en Christ. Le Christ les a appelés à l'amour et non à la domination. Il les a appelés à la paix et non à la peur, et à une colère qui ne détruit pas les opprimés. Comment ne pas être en désaccord avec l’Empire?
La première phrase de Paul est formulée à la voix passive: «Soyez fortifiés dans le Seigneur» (ce que nous trouvons pas dans la majorité de nos traductions). Ce qui se différencie clairement des normes d'un discours d'avant-bataille, où un général demandait des tripes et promettait la gloire. Paul indique précisément que ses lecteurs ont besoin d'une force que seul Dieu peut leur donner.
Les menaces auxquelles ce groupe d’Éphèse est confronté ne sont pas, pour la plupart physiques, mais elles ne sont pas moins réelles. Paul les nomme avec un vocabulaire apocalyptique. Ils doivent faire face aux «ruses du diable», aux machinations des «autorités», aux projets des «puissances cosmiques» et aux «forces spirituelles du mal dans les lieux célestes». Paul décrit la «lutte» sociale, politique, économique et religieuse comme une manifestation de la dernière résistance désespérée de ces puissances cosmiques qui ont été déjà vaincues par la mort et la résurrection du Christ.
Ici aussi nous ne sommes pas à l’aise. Nous craignons qu’un tel discours peut facilement diaboliser celles et ceux qui ne sont «pas comme nous». Mais nous savons que nous aussi, nous devons faire face aux puissances qui échappent à notre contrôle.
Un théologien que j’admire beaucoup, Walter Wink a la capacité de voir «l’autre côté du miroir», d’apercevoir dans un texte ce qui est caché au premier abord. Wink nomme les formes de pouvoir les plus redoutables comme «supra»-humaines ou «méta»-humaines. Il existe bien les entreprises et ensembles économiques transnationaux qui n’ont pas de visage. Leur méga-pouvoir leur permettent de soutenir les nations puissantes par rapport aux autres, de renforcer les inégalités raciales et menacer la vie humaine et non-humaine. Ces forces ont un impact sur nos vies, et depuis peu, elles ont été rejointes par d'autres réseaux de pouvoir et d'influence que la plupart d'entre nous n'ont aucun moyen d'exposer, et encore moins de contrôler.
Aujourd'hui, nous menons notre vie par l'intermédiaire des sites web et des plateformes de médias sociaux. Ces univers régulés par des algorithmes sont conçus de telle sorte que nous sommes «stockés» dans des silos d'informations qui peuvent ou non refléter ce que nous pensons et croyons. En plus, l'intelligence artificielle peut imiter des présentateurs de journaux télévisés ou des dirigeants mondiaux puissants et, en quelques secondes, susciter une peur ou une indignation généralisée. Nous ne sommes pas équipés pour détecter les faux. Il est clair que nous, tout comme les lecteurs de Paul, sommes aux prises avec des forces qu'il est difficile de traquer ou de démasquer. Et comme nos ancêtres dans la foi, nous avons besoin des armes pour éviter d'être dupés et manipulés par ces systèmes.
Paul parle de l'armure romaine pour parler des défenses que Dieu fournit déjà: il suffit de les prendre. La vérité est la ceinture qui maintient tout le reste. La droiture est le sens des relations justes et équitables, c’est la cuirasse salvatrice du chrétien. Les chaussures tout-terrain nous permettent d'être en mouvement et de proclamer «l'Évangile de la paix». Le bouclier de la foi éteint les flèches enflammées des adversaires. Le casque du salut qui est déjà obtenu par la résurrection et l'ascension du Christ, défend la tête, c’est le centre de la pensée et de l’émotion et il nous protège de la peur.
Dans cette liste il n'existe qu'une seule arme offensive. Elle s'appelle l'épée de l'Esprit, c'est-à-dire la parole de Dieu. Et cette arme offensive n'est pas destinée à détruire. L’auteur nous a déjà dit que quand nous prononçons nos mots ils doivent être remplis d'amour. Et cet amour est l’étoffe qui tisse l’unité du corps du Christ. Le Christ lui-même, la Parole de Dieu, est une force créatrice. La Parole apporte la lumière et la vie, et non la mort et les ténèbres. Lorsque ces personnes d’Éphèse ont imité Dieu, imité la Parole, imité le Christ, elles ont fait ce que le Christ a fait. Ils ont créé une «résistance collective et réfléchie au mal». Je pense que c'est ce que nous sommes encore appelés à faire aujourd'hui. Il nous est encore demandé d'utiliser cette armure sacrée et de tenir bon dans la promesse de l'unité et de la grâce de Dieu. Nous enfilons ces chaussures et ce casque sacrés chaque fois que nous nous efforçons de vivre une vie nouvelle par le Christ.
Et nous continuons à prier. Car nous savons combien c’est difficile de prononcer une parole d’espérance dans notre monde. Nous craignons, d'une part, de semer la division ou l'incompréhension. D'autre part, nous craignons de décevoir par un silence trop prudent. Nous pouvons reprendre pour nous alors, avec timidité et foi, les paroles de Simon-Pierre, «Seigneur à qui d’autre pouvons-nous aller? Tu as les paroles qui permettent de vivre avec Dieu pour toujours».
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Le gouvernement américain va bientôt recourir à l’enrôlement forcé de jeunes Américains dans l’armée en prévision de la troisième guerre mondiale contre la Russie, la Chine et l’Iran.
Cela se produira probablement en 2025. Mais le gouvernement découvrira que les parents de la génération Z ne sont pas aussi disposés que les générations précédentes à offrir leurs enfants au complexe militaro-industriel. Ce n’est un secret pour personne que l’armée américaine n’a pas réussi à attirer de nouvelles recrues et que les tentatives visant à inciter les jeunes Américains à s’enrôler ont…
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La population de la Chine est de plus de 1,3 milliard d'habitants
C'est un cinquième de la population totale de la Terre.
Comme de nombreux pays aux vastes territoires, la Chine se caractérise par d'importants contrastes de peuplement.
La population est inégalement répartie sur le territoire : à l'est de la ligne conventionnelle reliant la ville de Haiheng à la ville de Changchun dans le Yunnan, environ 90 % de l'ensemble de la population est concentrée sur une zone ne dépassant guère le 1/3 de la territoire du pays, et la densité de population moyenne ici dépasse 170 personnes/km2.
Dans le reste du territoire, dans la partie ouest du pays, il n'y a que quelques personnes au kilomètre carré. Les plaines du cours moyen et inférieur du fleuve Yangtze, la bande basse de la côte sud-est, où la densité de population atteint à certains endroits 600 à 800 personnes/km2, sont particulièrement densément peuplées.
La Chine est le pays le plus peuplé du monde, ce qui marque de son empreinte tous les aspects de la vie sociale et, surtout, cela se reflète dans les caractéristiques de la politique démographique menée. Selon la constitution chinoise, le pays doit avoir des naissances planifiées. Il est interdit aux étudiants de se marier, une famille ne doit pas avoir plus d'un enfant et la naissance d'un deuxième ou d'un troisième enfant nécessite déjà l'autorisation d'une commission spéciale sur les grossesses planifiées.
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MARDI 16 JANVIER 2024 (Billet 1 / 3)
« L’INNOCENCE » (2h 06min)
Un film de Hirokazu Kore-eda, avec Sakura Andô, Eita Nagayama, Soya Kurokawa…
Kore-Eda déplace sa caméra du foyer familial à l’école pour raconter une amitié entre deux pré-ados dans un Japon fermé aux sentiments. Un film subtil.
Ne jamais baisser la garde ! S’il y a un conseil à donner aux spectateurs, c’est bien celui-ci, tant « L’Innocence » regorge de nuances et de détails qui ne prennent sens qu’en avançant dans le récit. Sur l’affiche du film, le visage de deux enfants maculés de boue interroge. Que leur est-il arrivé ? Quel est le lien avec cette première séquence qui voit les pompiers débouler, toutes sirènes hurlantes, pour éteindre l’incendie survenu dans un bar à hôtesses ? Une rumeur se propage : le professeur de Minato et de Yori fréquentait le lieu.
Et voilà que le jeune Minato, qui est élevé par sa mère seule, se met à lui raconter que ce professeur lui a dit qu’il avait un cerveau de porc. La mère furibarde débarque à l’école, demande l’équipe éducative. Il faut les voir faire des courbettes devant elle en s’excusant. Elle aimerait juste avoir des explications. Elle ne les aura jamais. Un questionnaire sera distribué aux enfants pour juger le prof qui sera soumis à une séance d’autocritique devant les parents avant d’être mis à pied. La Chine sous Mao ? Non, le Japon contemporain.
C’est ce Japon-là, qui cache une violence sourde sous une placidité apparente, que le cinéaste veut nous montrer. Il y a donc dans toute une première partie du film un aspect rugueux qui ébranle.
Une structure en trois temps
La mère de Minato pense que son fils est harcelé mais c’est le jeune Yori, dans la même classe, qui est le bouc émissaire des autres enfants. Le professeur de plus en plus désespéré se détend en débusquant les coquilles dans les livres publiés. Sa copine va finir par le quitter. Peu à peu, le suspense se lève comme le brouillard sur le mont Fuji.
Sur un scénario qui fut primé au dernier Festival de Cannes, Kore-eda renouvelle sa manière de faire un thriller. Il adopte une structure en trois temps. L’histoire est racontée successivement par la mère de Minato, par le professeur puis par l’enfant lui-même (*). Cette partie-là est la plus belle. De sombre, le film devient lumineux. Il gagne en douceur pour finir dans la lumière éclatante d’un lendemain d’orage.
A la fin, dans une séquence renversante, Minato apprendra à souffler dans un trombone pour se délester de ce qu’il ne peut révéler.
(Source : « lefigaro.fr »)
(*) A l’attention des cinéphiles : ce procédé s’appelle « l’effet Rashōmon ». Il tire son nom du classique d'Akira Kurosawa, il consiste à raconter la même histoire avec plusieurs points de vue successifs. NDLR du Blog
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Marina ayant un début de rhume, il était plus prudent qu’elle reste au chaud, JM est donc allé tout seul voir hier en matinée ce film au Cinéma Convention. Situé à 25 min à pied de la rue St-Christophe, c’était aussi une occasion de pratiquer un peu de « marche sportive », il lui reste encore 3 grosses parts de Galette des Rois à éliminer !!!
Pour être tout à fait franc, à plusieurs reprises il a failli quitter la projection. Et ce n’est pas du tout à cause du principe narratif du film (le fameux « effet Rashōmon ») duquel il était prévenu et qui ne l’a absolument pas perturbé. Le film « Dunkerque » de Christopher Nolan qu’il a vu avec Marina et qu’ils ont beaucoup apprécié était basé sur ce même principe…
Non, ce qui l’a gêné, c’est l’interprétation des acteurs adultes, sûrement très bons au demeurant mais qui ne correspond pas du tout aux critères auxquels il est habitué. Les mimiques et la gestuelle sont souvent très appuyées et certaines scènes, voire des aspects du scénario, lui ont même semblé ridicules.
C’est la troisième partie du film qui lui a fait ne pas regretter d’être parti tôt de la maison, dans un froid glacial et, surtout, d’être resté jusqu’à la fin du film.
Malgré tout, il ne lui donne que ❤️❤️❤️ sur 5. Dans la filmographie de Kore-eda, il préfère nettement quelques-uns de ses films précédents et estime qu’il n’a jamais dépassé ou même égalé son quatrième film, « Nobody Knows »... sans la moindre réserve, un pur chef-d’œuvre !
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Le 21 août
Ce matin on se lève très tôt car de longue date on a des réservations pour une exposition son et lumière par Teamlab. L’exposition est loin de notre hôtel dans les quartiers de l’ancien port de Tokyo. Arrivés sur place on peut constater que le quartier est désert, de grands stationnements vides.
Team Lab Borderless, premier musée numérique au monde, ferme son site fin août. Son exposition roulait depuis 2018. Nous sommes parmi les derniers à visiter l’exposition sur son site actuel. La rumeur veut que Teamlab cherche un site plus central à Tokyo.
Magnifique exposition, mais c’est terminé, dommage. Après l’expo on se cherche un restaurant vers le vieux marché aux poissons, qui bien que barricadé et ses activités relocalisées, il reste quand même une vie commerciale et quelques bon restaurants typiques, on en choisit un qui offre ses sushis au comptoir, faits à la demande devant nous.
C’était les sushis les plus frais que j'aie jamais mangé et je ne crois pas que ce soit possible de retrouver une telle fraîcheur ailleurs. J’ai choisi une variété, dont mes favoris de tout temps, soit aux pétoncles et à l'anguille.
Après le dîner on s’est promenés dans ce coin de ville, en attente du souper-spectacle que l’on avait réservé et le quartier étant très loin du centre on était mieux de rester sur place.
Pour le souper nous avions réservé au Nazuki, un restaurant thématique, souper et divertissement. Louise depuis quelques jours, avait l’estomac à l'envers, choc culinaire, mais le restaurant a accepté que Louise assiste sans payer le couvert, elle a grapillé dans mon assiette!
Le Japon regorge d'histoires et de légendes. Pour notre souper nous avions droit à 5 services illustrant l’histoire du coupeur de bambou. L’histoire se décline en cinq scènes, chaque scène fait l’objet d’une présentation visuelle sur grand écran et est suivie d’un service s’y référant.
Il était une fois, un vieil homme et sa femme;
Scène 1 Un jour, un vieil homme, sans enfant, est allé dans les montagnes pour ramasser du bambou et en a trouvé un reluisant. Il a coupé le bambou et il en est sorti une petite fille minuscule, grosse comme le pouce.
Scène 2, suivie du second service
Le vieil homme ramène l’enfant chez lui et la nomme, Kaguya-Hime ( princesse lumineuse). Le vieux couple élève Kaguya-Hime comme leur fille avec beaucoup d’amour et de soin, elle grandi et devient une femme d’une beauté exceptionnelle.
Scène 3. suivie du troisième service
Malgré les efforts pour la cacher, la nouvelle de son incroyable beauté se répandit, de nombreux hommes, dont cinq prince tentèrent, de demander sa main.
Kaguya-Hime pensa à des épreuves impossibles pour départager les cinq princes, faisant la promesse d’épouser celui qui réussirait l'exploit qui lui était demandé.
Il fût demandé au premier prince de ramener le bol de mendiant en pierre du Bouddha d’Inde, au second une branche de bijou de l'île de Horai, au troisième la robe légendaire du rat de feu de Chine, au quatrième un bijou coloré du cou d’un dragon et au dernier, les cauris des nid d’hirondelles.
Voyant la tâche impossible à réaliser, les trois premiers princes essayent de duper la princesse mais échouent. Le quatrième prince renonce et le cinquième meurt pendant l’épreuve.
Scène 4, suivie du quatrième service Par la suite l’empereur du Japon lui rend visite et en tombe amoureux et la demande en mariage. Elle refuse, lui disant qu’elle n’est pas de ce pays et qu’elle ne peut pas aller au palais.
Cet été là, elle pleure chaque fois qu’elle voit la pleine lune. À ses parents adoptifs elle finit par avouer qu’elle n’est pas de ce monde et que bientôt elle devra retourner chez les siens, sur la Lune.
Scène 5, suivie du dernier service
L’empereur envoie ses gardes patrouiller pour protéger la princesse du peuple de la Lune. Mais le moment venu, les gardes sont aveuglés par une étrange lumière.
Kaguya-Hime annonce que malgré l’amour qu’elle porte à ses parents et à ses amis sur terre, elle doit retourner avec son peuple sur la lune. Elle écrit des mots à ses parents et à l'empereur. Puis, son entourage céleste la ramène à Tsuki-no-Miyako.
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Chic ! La Russie fait le plein de sanctions... qui vont nous tuer !
Les lecteurs de ce blog connaissent ces 3 ''idées fixes de base'' qui ravagent et détruisent (d'après moi !) notre ‘’douce’’ France. La première --que je revendique : ''La folie est sortie des asiles'' ... La seconde, tirée de Jean-Christophe, de Romain Rolland : '' Les races se ruent l'une sur l'autre dans une sauvagerie redécouverte ! C'était donc à cela que menait la grande redéfinition des valeurs de l'Europe ? En ces heures où se joue le destin de la France et de l'Europe, les hommes les plus incapables ont été choisis''... Et la troisième, de l'Ecclésiaste : ''Malheur au pays dont le roi est un enfant". La re-lecture à travers ces trois filtres de notre actualité permet de comprendre ce que les reportages en boucle, qui se disent descriptifs --mais sont en réalité orientés ''dans le bon sens du moment''-- n'expliqueront jamais !
Je n'irai pas jusqu'à la méchanceté extrême (mais vraie !) de dire que l'un des drames du temps est d'avoir à la Maison Blanche un Nul absolu dont ''la jeunesse'' et ''l'inexpérience'' sont la conséquence de sa ''retombée en enfance''. Passons : on n'y peut rien ! En revanche, il est permis d’épiloguer et de se gausser sur la naïveté du locataire de l'Elysée qui, après 3 heures de bavardage avec Poutine, s'étonne et est choqué que l'autre ne lui ait pas révélé l'heure exacte de l'arrêt des combats, et ait même conclu l'entretien par un ''j'irai jusqu'au bout''... qui ne veut strictement rien dire d'autre, en langage dit ‘’diplomatique’’, que ''je ne te dirais rien de plus''.
Mais nos Nuls multi-diplômés-sans-sagesse ne vont pas s'arrêter là : sans la moindre réflexion sur les conséquences ''éniemes'' de leurs décisions, ils ont détruit tout un système hyper-complexe de banques, d'assurances et de ré-assurances... ''Nous n'avons rien contre le peuple russe''... psittacise notre ''président-candidat'' la main sur le cœur, pendant que son Sinistre des finances essaye d'animer son regard de merlan-frit, en pontifiant bêtement ''Ce n'est plus le quoi qu'il en coûte, mais le quoi qu'il arrive'' : à ce jeu-là, ils sont partis pour gagner le pot-aux-roses, car si ces ''punitions'' sont poussées au bout de leur logique et si Poutine décide de ''jouer leur jeu'', la Russie (habituée aux sanctions et rodée aux difficultés) peut tenir deux ans, la France un mois... et l'Allemagne, 1 semaine : l'Europe dépend à 40, voire 60 % de la Russie... pour tout ce qui est vraiment important ! Quant à mon cher Maroc il ne va plus pouvoir acheter le blé dur de son coucous... Comme lui, tous les pays arabes risquent ''d'exploser'', ce dont l'Amérique version Biden se contrefout, mais qui va ''n-tupler'' les vocations à nous envahir, et nous mettre à genoux ! Et la facture fiscale qui en résultera va être délicieuse, pour nous !
Bravo, les mecs ! En vous rengorgeant devant les caméras et en attisant la haine, vous avez foutu le monde dans la merde, mais durablement, cette fois. Laissez-moi seulement vous rappeler que toute l'Afrique, toute l'Amérique du Sud, tout le monde arabe et le monde musulman, en plus de la Chine et de l'Inde --1/3 de la population mondiale à elles 2, ''Excusez du peu'' !-- n'ont pas voté vos ''sanctions'' qui ne sont donc que des chiffons rouges que vous agitez devant un type que vous dites fou parce qu'il souligne tout ce qu'il y a de pervers dans vos raisonnements pourris et vos ''valeurs'' décadentes, et que, pour ça, vous rêvez de pendre ! (ce qui n'excuse en rien l'invasion de l'Ukraine et les conséquences de ce mot terrifiant : ''la guerre'').
Un peu de logique, s'il vous plaît : ou bien il est fou... et on le calme au lieu de l'exciter... ou il ne l'est pas, et nous sommes en train de nous tirer des balles dans le pied : devant la perspective d'être pendu... il est logiquement tenté de rendre durable un conflit qui, sans votre vision à contre-temps, aurait duré 15 jours, au maximum. Oui, mais voilà... Biden --qui n'est pas fou, paraît-il-- est sénile, et Macron --qui n'est pas sénile !-- est un puceau politique... qui aime suivre le sens du vent et la mode, si elle se dit ‘’progressiste’’. ''On est mal barrés !'', dit le populo.
Tout laisse à penser que devant le désir de l'autocrate russe de ne pas attaquer Kiev, tout de même ancienne capitale de la ''Russ'' (NB-1 : Imaginez le tintamarre médiatique qu'aurait tiré Zélensky de la plus petite égratignure à la superbe Sainte Sophie ! Mais, au delà des quartiers ''résidentiels'' ravagés, pas une seule église, pas un monument symbolique, pas un seul trésor du patrimoine n'a été 'esquinté', même si personne ne l'a souligné. Ce n'est pas rien, dans une guerre !), Poutine va se donner des armes pour qu'une négociation s'engage... en étant dans la position du chat face aux souris que sont les pleutres occidentaux, sur lesquels il a toujours ''un coup d'avance''... ce qui est facile : ils ne pensent qu’à punir et ont autant de jugeote qu'un gnou, le plus crétin des mammifères --à part eux tous, s’entend !
Question n° 1 : ''Que sait-on du bilan humain des deux camps ?''. J'ai trouvé 2 sources réputées ''crédibles'' : il y a 3 jours, le Ministère ukrainien de l'Intérieur, décomptait 352 civils tués et 2 040 blessés depuis le début de l'offensive... et lundi dernier, l'ONU annonçait 102 morts civils et 304 blessés, tout en prévenant que les chiffres réels sont ''sans doute un peu différents''. Autrement dit : ‘’très peu de choses’’, dans une situation de guerre... même si, depuis, ces chiffres ont été revus à la hausse, hélas ! Aux destructions de bâtiments et aux conditions de vie des populations près, nous sommes, en réalité, très loin des horreurs que pourrait commettre une soldatesque --russe ou pas-- assoiffée de vengeance (650 morts, rien qu'à Oradour) ! Il n’est évidemment pas question d’excuser les atrocités commises, dont, au premier chef, l’horreur de Bouchta --si elle est vérifiée. Mais tout cela n’est pas dans l'ordre de magnitude qui est associé au mot ''guerre'' I
Question n°2 : ''une ''guerre'', c'est quoi ?''. On peut rappeler que, par exemple, il y a eu 300 000 morts et 700 000 victimes à Verdun,... que 9 villages de la Meuse ont été rayés de la carte après la mort de toute leur population, en 1915... que Clary --où mon grand-père était Notaire-- avait 11 000 habitants en 1914 et 4500 en 1918... ou que, le 25 septembre 1915, il y a eu 32 567 morts en un jour ... et ça a duré 4 ans et demi... La perte de mesure des mots employés aujourd'hui vaut d'être rappelée, elle aussi ! Notre vertige est tout-à-fait justifié : devant l'horreur, le relatif s'efface devant l'absolu, mais il faut, justement dans des périodes troubles et difficiles, garder la tête froide et se souvenir, toujours, du sens des mots... même insupportables, absurdes, complètement dingues, évidemment inacceptables.
Question n°3 : ''ces chiffres se comparent à quoi, même en 2022 ?''. Avec mon mauvais esprit habituel, j'ai été rechercher d'autres chiffres... Par exemple les quelque 15 000 civils russes tués dans le Donbass par des ukrainiens, ou les 4000 arméniens tués en 13 jours par les mercenaires azéris et turcophones... sans que la planète entière ne s'enflamme, ni vous, ni moi ! Et lorsque sont venus, dans mes recherches, les 380 000 morts oubliés du Yémen, tués par les bombardements de l'Arabie à qui tout le monde fait des ''mamours'', les 383 000 morts oubliés au Sud Soudan, et tous les autres, j'ai décidé d'ajouter à mes références favorites, une phrase supplémentaire : ''Il y a bien deux poids et deux mesures'' : ce n'est pas qu'en Russie qu'il faut aller débusquer et punir des ''criminels de guerre'' !
Question n°4 : ''se peut-il que nous soyons, à un tel degré, un jeu entre les mains de manipulateurs ?''. J'avoue être très perturbé, n'ayant jamais pu penser que nous étions tombés si bas, victimes d'illusionnistes de la vérité. Par exemple, tout ce qui vient de la ''vedette'' Zélensky --en piste pour le titre de ''le plus grand menteur de tous les temps''-- est désinformation plus qu'information, même si ''le honni'' Poutine joue dans la même catégorie... Le jour où cette bulle éclatera (si elle éclate, car le nombre de ceux qui sont prêts à tout pour que la vérité ne remonte jamais à la surface est immense, en nombre et en pouvoir de nuisance !), le monde tremblera !
Qui est, en fin de compte, le vrai ''criminel devant l'Histoire'' ? In fine, ce sera celui qui semblera être le ''grand perdant'' de l'affaire : c'est une constante de l'Histoire... qui n'a jamais été écrite que par les vainqueurs. Dans le cas présent... est-ce celui qui tue l’amant ou celui qui lui a raconté qu'il était cocu ? Car si, d'un côté, ''ceux qui pensent avec leur tête'' sont maintenant persuadés que ''Poutine a été sciemment poussé à la faute'' (ce qui n'excuse pas sa décision d'ouvrir les hostilités : la guerre n'est jamais une solution. Au mieux, c'est une succession de drames. Sur ce point précis, c'est lui qui a tort), d'un autre côté, il y a ceux qui croient au choc des images et au poids des mots des correspondants de guerre. Et il faut dire que cette source-là a de quoi nous persuader qu'il se passe vraiment quelque chose ! Il ne reste, comme toujours, que la voie royale qui consiste à dire ''Père, pardonnez-leur : ils ne savent pas ce qu'ils font !''. Plus facile à dire qu’à faire : on dirait qu'il y a de moins en moins de ''Saints'', sur la Terre, ces temps derniers !
H-Cl.
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Voilà ce qu’écrivait, il y a un an pile, Israël Adam Shamir (lecteurs du Monde, téléspectateurs, covidistes,!etc. s’abstenir...)
«La pandémie nous a été envoyée, par la grâce des Maîtres du Covid, dans leur grande miséricorde, au lieu d’une "vraie" guerre nucléaire. Elle a été envoyée dans le but de se débarrasser des anciennes dettes gouvernementales et d’émettre de nouvelles dettes, de relancer le dollar, d’augmenter la demande de crédit et, par conséquent, les taux d’intérêt. En même temps, elle a été envoyée pour préserver certaines vies et certains biens d’une destruction autrement inévitable. C’est ce que je pensais et écrivais il y a un an. Cependant, j’ai maintenant des doutes. Peut-être que la pandémie n’est pas une solution de rechange, mais que ce n’est qu’un "hors-d’œuvre", et que le plat de résistance nucléaire est encore à venir.
Cette pensée désagréable m’est venue en écoutant Joe Biden parler du «tueur sans âme» Vladimir Poutine. Des insultes plus légères ont déclenché des guerres. L’insulte «ver de terre jaune sans pied» a poussé Kaa le python des roches à dévorer Bandar Log. Heureusement, Poutine, qui est facile à vivre, a répondu par un sourire. Il a déclaré que, dans son enfance, les enfants répondaient «Je suis en caoutchouc, tu es de la colle ; ça rebondit sur moi et ça colle sur toi» ; il a seulement souhaité une bonne santé au président américain et proposé de débattre avec lui en ligne, afin que les Américains et les Russes, ainsi que le monde entier, puissent se faire leur propre opinion.
Biden a éludé le défi. Il n’est pas certain qu’il se souvienne de qui est Poutine. Un costume vide avec un télé-prompteur, l’a appelé Donald Trump Jr. ; Biden a déclaré que Poutine s’était immiscé dans les élections américaines et qu’il en paierait le prix. Hélas, Poutine n’a pas pu influencer les morts américains, et ce sont eux qui ont fait basculer les élections en votant pour Biden par cimetières entiers. Oui, Biden est un imbécile sénile qui ne pourrait même pas monter à bord d’Air Force One sans trébucher une troisième fois, mais il y a quelqu’un qui fait fonctionner le télé-prompteur, et c’est là le problème.
Les Russes étaient visiblement furieux. Lorsque les dirigeants américains lancent de telles invectives, c’est comme quand les pirates montrent une "marque noire" dans L’Île au trésor. C’est le signal que le dirigeant étranger doit être déposé ou tué purement et simplement. C’est ainsi qu’ils ont parlé de Saddam Hussein et de Mouammar Kadhafi ; tous deux ont été tués et leurs "États voyous" dévastés. Il s’agissait clairement d’une démonstration d’intentions hostiles, non seulement de la part de Biden mais aussi de l’establishment américain qui parle comme un ventriloque par l’intermédiaire du locataire actuel de la Maison-Blanche.
C’est déjà assez grave de se quereller avec la Russie, mais le régime de Biden ne s’est pas arrêté à cela. Le lendemain, il y a eu une méchante querelle avec la Chine, lors des négociations en l’Alaska. Le secrétaire d’État Blinken a entamé les négociations en accusant la Chine de génocide au Sinkiang, de priver les habitants de Hong Kong de leurs droits, d’acheter moins de produits australiens, et il a déclaré qu’ils négocieraient «en position de force».
«La relation des États-Unis avec la Chine sera compétitive là où elle doit l’être, collaborative là où elle peut l’être, contradictoire là où elle doit l’être.»
Cette attaque non provoquée a agacé le représentant chinois, qui a répliqué : voulez-vous parler à la Chine de manière condescendante à partir d’une position de force? Alors, est-ce que tout cela a été soigneusement planifié et orchestré avec tous les préparatifs en place? Est-ce la façon dont vous espériez mener ce dialogue? Les États-Unis n’ont pas le droit de dire qu’ils veulent parler à la Chine depuis une position de force. Les États-Unis ne représentent pas le monde. Ils ne représentent que le gouvernement des États-Unis. Je ne pense pas que l’écrasante majorité des pays du monde reconnaîtraient que les valeurs universelles défendues par les États-Unis ou que l’opinion des États-Unis puisse représenter l’opinion publique internationale, et ces pays ne reconnaîtraient pas que les règles établies par un petit nombre de personnes servent de base à l’ordre international.
Cette double attaque contre la Russie ET contre la Chine n’est pas une coïncidence. Le régime Biden se prépare à la guerre. On rapporte qu’un nouveau bombardier Raider B-21 est en préparation:
Le bombardier stratégique furtif sera capable de livrer des armes conventionnelles et thermonucléaires sur des cibles ennemies partout et à tout moment dans le monde. Il sera capable de détruire n’importe quelle cible, n’importe où. Le B-21 a été conçu pour surmonter toutes les déficiences de la flotte actuelle de bombardiers lourds, qui se compose de 157 appareils vieillissants datant de la guerre froide. En particulier, il aura la portée, la charge utile, les caractéristiques de frappe et la capacité de survie nécessaires pour s’attaquer à toutes les catégories de cibles potentielles, y compris les cibles mobiles profondément enterrées ou sensibles au facteur temps en Chine. La logique de base de la conception est la suivante : si le B-21 doit être un moyen de dissuasion efficace contre toutes les formes d’agression, il doit être capable de mettre en danger tous les biens appréciés par un adversaire, quelle que soit la qualité de leur dissimulation ou de leur protection. Le Raider remplacera le bombardier B-2, ce qui signifie qu’il sera câblé dès le premier jour pour transporter la bombe nucléaire à gravité B-61 à rendement variable et le missile de croisière nucléaire LRSO (Long Range Stand-Off).
Des milliers de nouveaux missiles, avions, navires et bombes doivent être produits et déployés par le régime de Biden – et ses alliés. Le caniche britannique a décidé d’augmenter son arsenal d’armes nucléaires de 40 %. Il se compose principalement de ces têtes nucléaires Trident que Jeremy Corbyn s’était engagé à éliminer complètement, jusqu’à ce qu’il soit stoppé dans son élan par la diffamation en termes d’antisémitisme. Peut-être que son souhait de désarmer était la principale raison pour laquelle cet homme gentil a été largué, et les juifs étaient, comme toujours, prêts à fournir une excuse. Il n’y a pas de mystère pour les destinataires des armes nucléaires : Moscou reste «la menace la plus aiguë» pour la sécurité britannique, a déclaré Boris Johnson. La Russie est l’ennemi numéro un.
L’Afghanistan est une excellente base pour envahir l’Asie centrale et menacer la Russie par le sud. Le pays est occupé par les États-Unis depuis 20 ans, et Trump était déterminé à retirer les troupes. Biden a déjà laissé entendre que les États-Unis reviendraient sur leur accord avec les talibans concernant le retrait de leurs troupes d’Afghanistan. Le retrait était censé être achevé en mai 2021 ; il sera «difficile» pour les États-Unis de retirer leurs forces d’Afghanistan en six semaines, a-t-il déclaré. M. Biden a également mis au rebut le projet de Trump de retirer ses forces d’Allemagne, et ce pour une bonne raison. Son administration veut que les Allemands abandonnent le projet Nord Stream II, et il est plus facile de convaincre un pays si vous y avez quarante bases militaires.
La lutte contre l’Iran n’a jamais cessé. Lorsque les États-Unis ne le font pas, leur meilleur ami Israël passe à l’action. Il est apparu qu’au cours des deux dernières années, des hommes-grenouilles israéliens ont saboté 12 pétroliers iraniens, rapporte le Wall Street Journal. Mais tout s’est retourné contre eux. Le 16 février, toute la côte méditerranéenne d’Israël a été recouverte d’une bouillie noire et collante.
Le coup porté à Israël a été terrible: des animaux, des plantes et des poissons sont morts ; pendant longtemps, il sera impossible de se baigner et de prendre des bains de soleil sur les rivages huileux. Ce n’est que maintenant que la triste vérité commence à sortir : la «pire pollution du siècle» a été causée par des Israéliens. La première à parler de la source de la pollution a été la ministre israélienne de l’Environnement, Gila Gamliel. Elle a déclaré que le pétrole avait été libéré par le pétrolier iranien Emerald qui transportait une cargaison de produits pétroliers sanctionnés par les États-Unis vers la Syrie. C’est de l’éco-terrorisme iranien, a-t-elle dit. Mais Gila a rapidement été bâillonnée – la censure militaire israélienne interdit toute discussion sur ce sujet, sauf dans les termes les plus généraux. Il semble que Gila Gamliel ait eu raison – jusqu’à un certain point.
Le dissident israélien Richard Silverstein a écrit à ce sujet :
«C’était une attaque délibérée d’Israël contre le navire iranien. L’unité de commando naval d’Israël, Flotilla 13, avait secrètement attaché une mine à l’Emerald. L’intention était de causer des dommages mineurs pour faire comprendre à l’Iran que ses propres attaques contre les navires du Golfe auraient un coût. Le rapport du Times of London écrit par le chroniqueur de Haaretz Anshel Pfeiffer confirme ma source. Cependant, les commandos ne se sont pas rendu compte que l’Emerald était une vieille carcasse rouillée et désespérément mal entretenue. La mine israélienne, qui était censée causer des dommages mineurs, a en fait creusé un trou si grand qu’une grande partie du contenu de la cale du navire s’est déversée dans la Méditerranée. C’est ce qui a provoqué la catastrophe écologique israélienne: Israël lui-même.»
Cet incident nous rappelle que la guerre a des conséquences imprévisibles, surtout les guerres mondiales. Un tel désir de guerre est le signe évident d’une nation malheureuse. La combinaison du covid et de la guerre est encore moins prévisible. Les États-Unis et leurs alliés européens sont frustrés. Joe Biden est arrivé à la Maison-Blanche en tant qu’homme des Maîtres du Covid, avec un masque sur le visage ; il ne l’enlève pas, pas plus que ses hauts fonctionnaires. Le Texas et le Dakota du Sud se sont libérés, la Floride aussi, mais le reste des États-Unis est toujours soumis à des restrictions. Malgré des millions d’injections de vaccins, la pandémie de corona donne toujours lieu à des confinements et des limitations de voyage. Les Britanniques ne sont pas autorisés à quitter leur pays. Aux États-Unis, une femme, le Dr Micheline Epstein, a amené sa fille à l’école, et elle était (oh horreur !) le visage nu. Les enseignants de l’école ont contacté la police ; la fille de six ans a été retirée à sa mère pour une durée indéterminée, pour violation du régime des masques. Elle n’est toujours pas autorisée à retrouver sa fille, a-t-on appris.
Les gens ne sont que trop vulnérables dans l’Empire du Bien. Les exécuteurs des attitudes "justes" peuvent faire de vous n’importe quoi, absolument tout. Un scientifique qui n’a pas ouvert la bouche lorsqu’il a entendu prononcer le mot nigger a perdu son emploi. Un homme, Robert Hoogland, a été envoyé en prison pour avoir appelé sa fille de 14 ans, «ma fille», et s’être référé publiquement à elle avec le pronoms «elle», alors que la fille, qui n’a pas encore le droit d’acheter de la bière, insiste sur le fait qu’elle sera un homme. Ajoutez à cela le malheur créé par les confinements, et vous comprendrez pourquoi des milliers d’émigrés russes se ruent vers la Mère Russie.
Depuis les années 1980, les Russes s’estiment chanceux s’ils peuvent échapper à leur patrie glaciale et partir vers l’ouest. Les enfants de Staline et de Khrouchtchev, les hauts fonctionnaires de l’époque d’Eltsine, les artistes et les scientifiques ont déménagé en Floride ou à Paris. Ils étaient toujours prêts à condamner Poutine, le dictateur brutal. Un acteur de cinéma populaire, M. Alexei Serebryakov, avait quitté la Russie pour le Canada, claquant rageusement la porte, condamnant le «régime sanguinaire» et le «mélange de force, d’arrogance et de grossièreté» de la Russie. Et soudain – le vent a tourné, et la dérive inverse a commencé. Serebryakov est rentré du Canada, bien que de nombreux Russes ne se réjouissent pas du tout de son retour. La journaliste scientifique Asya Kazantseva est revenue à Moscou de Tel Aviv et de Bristol, au Royaume-Uni, et elle écrit:
«Un effet collatéral inattendu de la pandémie est que tous les amis qui ont immigré en Europe il y a longtemps sont rentrés en masse pour passer l’hiver ici à Moscou, où les vaccins sont gratuits et disponibles, et où il n’y a pas de confinement. La vie sociale ici est deux fois plus active qu’en temps de paix. Je ne me sentirai plus jamais seule ! Alina Farkash, une blogueuse juive populaire, a récemment écrit qu’à Moscou, vous êtes l’enfant chéri d’une grande famille, tandis que l’émigration [dans son cas, vers Israël] est comme une mise à l’orphelinat. C’est tout à fait vrai. J’espère vraiment que je n’irai jamais ailleurs, que je resterai toujours ici, et que je me souviendrai fermement du bonheur infini que procure le simple fait d’être ici.»
En effet, la Russie n’est pas un pays merveilleux ; elle a de nombreux défauts et problèmes. Ses oligarques sont trop riches, son peuple est plutôt pauvre ; les impôts sont trop bas ; le fossé social est plus grand qu’aux États-Unis ou en Chine [1]. Cependant, la Russie est libre. Vous pouvez dire et écrire ce que vous voulez. Il n’y a pas de confinement. Les écoles fonctionnent comme d’habitude ; l’enseignement à distance est rare. Les églises sont ouvertes. Les théâtres, idem. Il n’y a pas de masques obligatoires ; là où ils sont obligatoires, les Russes les ignorent toujours.
Poutine a répondu à Biden lors d’un concert dans un stade de Moscou plein à craquer. Parmi les 80 000 personnes présentes, seules quelques personnes prudentes portaient un masque. Les vaccins sont gratuits et disponibles, les excellents vaccins russes à l’ancienne qui n’ont pas d’effets secondaires connus. Il y a un choix de trois vaccins russes, le premier, Sputnik V, étant autorisé dans le monde entier, et acheté en Europe et ailleurs. Les personnes anxieuses exposées au discours occidental se font vacciner, les autres ne ressentent aucune pression pour le faire. La Russie est l’endroit le plus détendu que l’on puisse trouver aujourd’hui en ce qui concerne le corona. Même les détracteurs de Poutine, nombreux dans la classe moyenne moscovite, ont changé de discours. Ils le traitaient de lâche qui se cache dans un abri par peur du virus ; maintenant, ils disent qu’il a juste fait semblant, et qu’il savait depuis le début que le virus n’était pas si dangereux que ça, donc il n’est plus qu’un tricheur. Il ne peut pas gagner tout le temps sur tout.
Pourtant, la Russie ne nie pas l’existence du virus. Ce serait idiot, car les vaccins russes rapportent des tas de dollars aux caisses de l’État. Le directeur adjoint de l’Institut national de la grippe, le Dr Daria Danilenko, a fait un commentaire ironique : «Pour la première fois dans l’histoire de l’observation scientifique, le monde a été confronté à une saison épidémique sans grippe».
Les maîtres du Covid sont trop puissants pour être défiés ouvertement. Cette semaine, ils ont éliminé le président tanzanien, John Magufuli. Effrontément, il avait testé la papaye, la chèvre et l’huile de moteur pour le covid en utilisant des tests fournis par l’OMS, et ils se sont tous avérés positifs. Il a rejeté les tests et déclaré que la Tanzanie était exempte de covidés. Après quoi, le journal London Guardian (dans une section financée par Bill Gates) a demandé qu’il soit démis de ses fonctions.
Le Conseil américain des relations étrangères, la FCR, a appuyé l’appel, et illico presto... il est mort. C’est le deuxième dirigeant africain qui n’a pas succombé à l’obsession des covidés et a trouvé une mort prématurée. Le premier était le président du Burundi, Pierre Nkurunziza, qui n’a pas autorisé les envoyés de l’OMS à entrer dans son pays et a refusé de se confiner et de succomber aux tests de masse. Il est rapidement mort d’une crise cardiaque, ou, selon d’autres sources, de covidie, bref exactement comme Magufuli. L’homme qui a pris sa place a immédiatement invité l’OMS dans le pays et a suivi ses instructions.
Le président Loukachenko a également refusé le diktat de l’OMS et a failli être destitué, mais il s’est défendu – après tout, le Belarus n’est pas en Afrique. Les Suédois, comme vous le savez, ont également cédé du terrain sous la pression. Le président Poutine a peut-être agi avec sagesse en ne contredisant pas les maîtres de Covid. Ils sont, apparemment, une force irrésistible dans le monde actuel. Ils ont supprimé Trump, ils ont étouffé l’Europe. Poutine aurait également été détruit – et les Russes se retrouveraient dans un confinement sans fin, comme Israël ou la France.
Je ne peux pas répondre à la question de savoir comment les maîtres du Covid ont pu réussir à ce point. Ni Schwab, professeur de seconde zone à Zurich, ni Gates, propriétaire d’une grande entreprise de données – n’auraient pu obtenir un tel résultat par aucun moyen connu. Saurons-nous un jour qui se cache derrière eux? Ou cette question doit-elle être exclue d’emblée en tant que complotiste?
À propos, Magufuli, le défunt président de la Tanzanie, était une personnalité exceptionnelle. Un journal russe a écrit:
«Magufuli a cherché partout à réduire les dépenses inutiles, et l’argent économisé a été utilisé pour la construction de routes et pour l’éducation gratuite (avec lui, non seulement les écoles primaires, mais aussi les écoles secondaires sont devenues gratuites). Il a réduit le cabinet de 30 à 19 personnes, et a licencié environ 150 hauts fonctionnaires jugés inutiles ou corrompus. Un audit a révélé que 10 000 fonctionnaires salariés n’existaient que sur le papier. Magufuli a annulé deux accords avec la Chine, qui avaient déjà été signés par son prédécesseur, le président Kikwete : la construction de la première voie ferrée électrifiée du pays et du plus grand port d’Afrique de l’Est à Bagamoyo. Seul un fou pourrait accepter les conditions proposées par les Chinois. Magufuli était indigné. Le chemin de fer a finalement été construit par une entreprise turque ; les autorités tanzaniennes ne parviennent toujours pas à se mettre d’accord sur le port avec les investisseurs chinois. Magufuli estimait que l’ampleur de la pandémie était largement exagérée et que certaines forces l’utilisent pour saboter l’économie, écrit Associated Press. Il n’a pas voulu instaurer de confinement, craignant que le niveau de pauvreté n’augmente.»
Bref, une personne fantastique ! Mais il avait entrepris d’abattre un arbre qui était bien au-dessus de ses forces.
Les Maîtres du Covid ont joué sur notre peur de la mort. Je me demande comment ils vont nous la faire surmonter pour fomenter une guerre mondiale ? Peut-être le feront-ils en essayant de nous rendre la vie si épouvantable que nous accepterons l’annihilation massive, sinon avec joie, du moins avec placidité.»
Israël Adam Shamir
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Le Génocide de l'Année du Cheval Blanc
Génocide : Crime contre l'humanité tendant à la destruction totale ou partielle d'un groupe national, ethnique, racial ou religieux ; sont qualifiés de génocide les atteintes volontaires à la vie, à l'intégrité physique ou psychique, la soumission à des conditions d'existence mettant en péril la vie du groupe, les entraves aux naissances et les transferts forcés d'enfants qui visent à un tel but.
Il n'existe que très peu d'informations sur ce qui s'est passé en Corée du Sud lors de la dernière année du Cheval Blanc. Les articles sont souvent vieux et en anglais. J'ai donc décidé de faire un résumé de cet évènement, de ses racines, de ses conséquences et de ce qu'il signifie.
Contexte historique
En Corée, il y a une croyance forte autour des signes astrologiques Chinois et de la signification qu'ils apportent pour les naissances. Mais peu de gens connaissent l'importance des couleurs. De tout temps la Corée a eu une préférence pour les naissances de garçons à cause d'une société patriarcale très puissante, qui motivait les femmes et les familles à chercher l'aide de chamanes divers pour que les grossesses donnent des garçons. L'arrivée de la technologie a aggravé le problème.
Au début des années 80, les ultrasons ont commencé à permettre de connaître le sexe d'un fœtus avant la naissance. Et les femmes ont donc commencé à avorter les filles. Pour pallier à ce problème le gouvernement a rendu les tests interdits, ainsi que les avortements.
Cela n'a pas empêché la population d'avoir recours à ces tests et d'avorter, car en Corée il est facile de contourner la loi sur l'avortement. En conséquence le ratio de naissances mâle/femelle a radicalement changé, avec une population clairement plus composée d'hommes que de femmes. Ce problème persiste depuis des années et le gouvernement est inquiet car le taux de natalité est bas en raison d'un "manque" de femmes dans la population.
Le rapport avec l'année du Cheval
Les femmes nées lors de l'année du Cheval Blanc sont supposées être intelligentes, impatientes, actives et argumentatives, ce qui est considéré comme non attirant voir même un mauvais présage dans cette société patriarcale. La raison est que ces qualités ne sont pas appréciées des hommes (notamment car les femmes sont censées être douces et dociles), alors que le principal rôle d'une femme est d'être mariée.
Dans les années 80-90, avec la technologie des ultrasons, un génocide a donc eu lieu, dont la cible était les femmes. En 1990, le ratio fut de 116 mâles pour 100 femelles, avec un ratio de contrôle de 103 mâles pour 100 femelles en temps normal. Il y a eu des variations de région (certaines atteignant 130 mâles pour 100 femelles) mais la "préférence" était très marquée. Le ratio par naissance indiquait également que les familles avortaient les filles jusqu'à avoir des garçons, avec un ratio de 320 mâles pour 100 femelles pour le troisième enfant.
Le résultat fut que le nombre de garçons était bien plus élevé que celui des filles, provoquant un gros problème de sous-population de nos jours, avec un focus médiatique sur les hommes : Il y a vingt ans, des journaux nationaux Coréen rapportaient que les garçons ne pouvaient pas s'asseoir à côté de filles à l'école, et étaient obligés d'être assis à côté d'autres garçons. Pas un mot sur l'origine du problème, ni sur les milliers de filles avortées.
De nos jours les médias se concentrent plus sur les pauvres hommes qui n'ont personne à qui se marier [1] que sur le génocide. La plupart des garçons ne sont pas au courant et il existe une sorte de loi du silence, alors que les conséquences sont bien réelles. Le but étant encore et toujours de protéger les hommes de la réalité.
Le Génocide des femmes
La Corée n'est pas le seul pays à avoir une "préférence" pour les garçons, loin de là. Cet exemple est seulement un des plus parlant, tout en restant très peu médiatisé. En Inde, des bébés sont jetées dans des poubelles ou abandonnées pour le seul crime d'être des femelles. En Chine, le manque de femmes pousse les hommes à enlever des femmes d'autres pays pour se marier [2]. Les conséquences de la haine des femmes sont multiples et meurtrières.
Rien que le terme "préférence" est parlant. Une préférence pour les garçons existe dans toutes les sociétés et tout les pays du monde, car il n'existe pas encore d'endroit qui ne soit pas touché par le patriarcat. Mais est-ce qu'une préférence pour les garçons justifie le génocide des filles ? Est-ce qu'une "préférence" pour les chiens justifie de tuer les chats ? Il ne s'agit pas de préférence, mais de haine. Simplement, cette haine est à l'échelle de la société.
En France, on parle de "féminicide" pour désigner le meurtre d'une femme simplement parce qu'elle était une femme. Il existe un décompte des femmes mortes tuées par leur conjoint ou ex-conjoint, mais dans le monde chaque jour de nombreuses femmes sont tuées en raison de leur sexe, sans que ce soit par un partenaire quelconque. Les femmes sont tuées par leur famille, par leurs partenaires, leurs amis parfois, par des inconnus, mais surtout elles sont tuées par des hommes.
Le génocide des femmes en raison de leur sexe est un féminicide, même quand la femme en question n'est pas encore née.
Conclusion
A l'heure actuelle on estime qu'un nombre important de femmes et de filles "manquent" dans le monde à cause de cette préférence. Le féminisme radical est au minimum "pro-choice" en ce qui concerne l'avortement, mais ici il n'est pas question de choix. La société pousse une haine des femmes qui ne laisse pas de choix, surtout avec la pression d'une famille entière qui souhaite un garçon, et cette pression est très forte en Corée.
Ce génocide n'était pas le choix des femmes. Ce génocide est toujours en cours de nos jours, même si nous ne sommes plus l'année du Cheval Blanc, car les mêmes systèmes sont toujours en fonctionnement. Et les féministes Coréennes, qui sont radicales, dénoncent ça.
Sources externes : Le génocide de l'année du cheval blanc par rabbitheads sur Tumblr Article du Chicago Tribune sur le sujet (1) Trop d'hommes ? Article du Washington Post (2) Post Tumblr sur l'enlèvement de femmes Vietnamiennes, et sa source originale
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La technologie des LED au service d’une toupie ancienne que l’on fait tourner avec un fouet. En bruit de fond, vous entendez la petite chorale qui se réunit tous les soirs dans le parc.
Dans la journée, les enfants vont et viennent dans le parc, soit en courant, soit sur leurs patinettes ou vélos. Ce sont vraiment de grandes vacances pour eux.
Les adultes ont plus ou moins disparu et on laissé la place au troisième âge qui a pour mission de garder les enfants. C’est la grande occupation des retraités ici et ils le font manifestement avec beaucoup de plaisir. Quand ils n’ont pas d’enfants à garder, ils peuvent rejoindre des groupes de taichi, ou de danse en ligne ou danse à l’éventail, pour ceux qui sont originaire du Nord Est.
Ou bien ils peuvent jouer au diabolo, 空竹 kongzhu, qui j’ai découvert, serait une invention chinoise. Certains joueurs sont absolument étonnants de virtuosité mais j’aurai du faire une vidéo plutôt qu’une photo qui ne donne absolument pas l’idée de la difficulté du jeu.
Dans les activités individuelles on trouve aussi pour ceux qui viennent de Mongolie Intérieure des exercices avec des fouets qu’ils s’amusent à faire claquer pendant des heures.
Ainsi va la vie à Pékin. J’ai “interviewé” deux personnes ces jours-ci. Un copain qui travaille dans une clinique de chirurgie esthétique et un contrôleur aérien. Celui qui travaille dans la chirurgie esthétique est débordé de travail. Les riches, femmes et hommes qui avaient l’habitude de voyager à l’étranger, se rabattent sur “l’amélioration” de leur physique, depuis les implants capillaires pour les chauves, à la poitrine, souvent un peu maigrelette chez les Chinoises, en passant par le rajeunissement général du visage etc. Voilà une activité qui profite de la crise du coronavirus!
Le contrôleur aérien en revanche, est en quelque sorte, au chômage technique, payé intégralement par sa danwei. Seule une petite équipe assure les quelques vols intérieurs de l’aéroport de la Capitale. Pour le moment, il n’y a pas de vol international à Pékin. Les rares vols internationaux sont détournés sur Tianjin ou Shijiazhuang où une quarantaine attend les courageux de retour en Chine, à leurs frais.
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Combat juridique pour une célibataire souhaitant congeler ses ovocytes
Xu Zaozao, célibataire, a entamé le 9 mai un combat judiciaire en appel pour obtenir le droit de faire congeler ses ovocytes, un service pour l'instant uniquement réservé aux femmes mariées dans son pays. La démarche de Xu Zaozao, 35 ans, est très suivie en Chine car les droits des femmes et la baisse dramatique de la natalité font l'objet d'une attention particulière de la part des médias et des dirigeantes politiques. La jeune femme veut congeler ses ovocytes pour se donner la possibilité d'avoir un enfant seule si elle ne trouve pas de partenaire pour procréer. «J'espère que davantage de gens reconnaîtront le fait qu'il y a toute une diversité de femmes célibataires», a déclaré Xu Zaozao devant le troisième tribunal populaire intermédiaire de Pékin, où s'ouvrait son procès en appel. «Elles ont le droit d'avoir leur autonomie en matière de reproduction et de prendre les décisions qui concernent leur propre corps», a-t-elle souligné devant des journalistes. La congélation des ovocytes consiste à prélever les ovocytes, puis à les congeler dans de l'azote liquide en vue d'une grossesse future. En 2018, Xu Zaozao avait voulu faire congeler ses ovocytes par un hôpital pékinois, un service réservé aux seuls couples mariés souffrant d'infertilité. Devant le refus de l'établissement, elle avait porté plainte contre ce dernier mais avait perdu en 2022 en première instance. Le contexte a particulièrement changé depuis. La Chine a enregistré en 2022 la première baisse de sa population en six décennies, sur fond de taux de fertilité très bas (1,15 enfant par femme) et le gouvernement incite fortement les Chinois à procréer. La province du Sichuan (sud-ouest) a par exemple annoncé en janvier permettre aux personnes célibataires d'enregistrer leur enfant. Une révolution car, ailleurs en Chine, le mariage reste un prérequis indispensable. Le cas du Sichuan «me donne de l'espoir» quant à une plus grande prise en compte du droit des femmes, a expliqué Xu Zaozao. «Je sais très bien qu'on n'a pas une si grande chance de gagner car cette affaire a un grand impact sur la société», a-t-elle reconnu. «Mais cela provoque un débat public et les femmes célibataires ont pu prendre la parole ouvertement». En effet, avec le développement économique, de nombreuses Chinoises indépendantes financièrement se marient plus tardivement, voire ne veulent pas avoir d'enfants, malgré la forte pression familiale qu'elles subissent après 30 ans pour convoler et procréer. Read the full article
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ECRITURE : MonIdéal.com
XXIIème siècle, Etat de Rouge Est, ancienne France. Une surprenante prospérité conjugale règne depuis quelques temps : il s'avère en fait que l'Humanité a mis la main sur une avancée technologique des plus convoitées : la création d'humanoïdes, représentants l'idéal amoureux de chacun. Une plateforme et boutique numérique a été mise en place, depuis laquelle chacun peut décider de la composition de son futur partenaire, puis le commander : le site internet MonIdéal.com. La jeune Ludia attend avec impatience de pouvoir elle aussi passer sa commande : c'est certain, il sera le plus parfait.
La naissance d'un idéal
XXIIe siècle, années 3000. Le Royaume Vert, ancienne France, vit une nouvelle période de prospérité et de remontée économique.
Cela fait maintenant 6 ans : le pays appelle ce renouveau "Le retour des années glorieuses", en référence aux Trente Glorieuses connues dans le siècle passé. Cette remontée a été possible grâce à l'évolution perpétuelle et constante de l'intelligence artificielle, en l'occurrence du transhumanisme. Les grands changements débutèrent au début du XXIIe siècle, après la troisième guerre mondiale de 2089, qui aura duré 3 ans, suite aux crises liées au réchauffement climatique et aux inégalités au sein des pays d'Europe et d'Amérique. L'Allemagne et la France accompagnés des Etats-Unis ressortant gagnants ; contre La Chine et ses alliés d'Europe de l'est et d'Afrique, ils renommèrent leurs nouveaux états conquis. Puissants mais encore et toujours forts ignorants, les vainqueurs semblèrent oublier leurs erreurs du passé.
S'en suivirent de nombreuses guerres civiles, qui ne prirent fin que plusieurs années plus tard, à la suite d'un événement qui marquerait le début d'une paix sans parenthèses... Le Japon en fût l'auteur : l'échange du secret de leur réussite amoureuse, contre la restitution des territoires japonais conquis... Oui, nous parlons bien de l'incroyable prospérité conjugale au Japon, depuis le début des années 2080. Le marché fut conclu et le Japon nommé seul grand vainqueur en 2095, par son dévouement.
Le monde voit alors arriver la naissance d'une technologie impensable : la programmation d'un humanoïde intelligent, créé de A à Z à partir d'un idéal : un idéal propre à chacun.
Séquence 1 : le rêve
An 3007, Etat de Rouge Est, cité de Déjonnia. Ludia rentre du lycée à bord de son hoverboard. Elle observe attentivement un Pop Up qui passe près d'elle : ce taxi électrique et autonome développé par la compagnie d'Airbus paraît bien démodé à côté des vaisseaux qui défilent à toute vitesse dans les allées vertes. La jeune fille porte ensuite son attention au Parc du Falonium, devant lequel elle passe. Plusieurs couples s'y promènent, main dans la main, qu'elle regarde avec admiration. Elle entend la conversation d'un d'entre eux : « Oui, mon tendre époux, cette fois est la bonne. Nous irons au Centre la semaine prochaine pour mettre en route l'ovulation. » En prononçant ces paroles, elle tend la main à son compagnon, dans un geste d'attente ; d'un mouvement spontané et méticuleux, celui-ci retire alors un mouchoir plié de sa poche pour le remettre à sa compagne, semblant saisir instantanément sa demande. Ludia s'émerveille devant la symbiose liant ces deux personnes. Le « Centre » dont parle cette inconnue est l'institut qui permet aux femmes de donner vie à leurs futures progénitures, malgré la relation particulière qu'elles entretiennent avec leur humanoïde. Ludia se sent toutefois loin de ces préoccupations : les enfants ne sont qu'une source d'énervement pour elle.
Se souvenant d'un événement capital, Ludia accélère sur son hoverboard, le sourire aux lèvres. Demain est un grand jour pour elle : elle fêtera ses 18 ans tant attendus. La jeune citadine va enfin obtenir le bonheur qu'elle souhaite depuis si longtemps. Elle se sent fin prête : cela fait plusieurs années qu'elle réfléchit sérieusement à la question et dans sa tête, tout est clair. Ses petites expériences d'adolescente lui ont permis de savoir ce qui lui plaisait et à contrario, ce dont elle ne voulait absolument pas. Avec ses copines, elles ont passé des heures à naviguer sur la page web de MonIdéal.com, pour déterminer la couleur des yeux et la coupe de cheveux qu'elles préféraient. Elle sait que son amoureux fera 1 mètre 82 et qu'il aura des bras musclés aussi durs que du béton. Il sera passionné de sport, de cuisine et adorera les chats, son film préféré sera Point Break, tout comme elle, et il rêvera de vivre dans une magnifique tour d'immeuble, en plein centre-ville, avec elle ainsi que leur futur chat roux, Garfield.
Ah, quelle douce perspective, que cette vie idyllique. Ludia sent alors l'excitation atteindre son paroxysme, à l'idée d'obtenir d'ici peu l'homme de ses rêves. Un programme permettant cela, invraisemblable ? Mais pourtant, véritable. Sur cette note d'allégresse, Ludia achève sa route au pied d'une des plus petites tours d'immeubles de Déjonnia.
Séquence 2 : l'euphorie
« Hé, Lulu ! Réveille-toi, espèce de vieille ! »
Le jeune garçon s'écrie tout en jetant un verre d'eau à la figure de Ludia. Cette dernière fait un bond de sursaut et découvre alors son petit frère, pouffant à côté d'elle, qui prend la fuite de sa chambre avant qu'elle n'ait pu tenter quoi que ce soit. La jeune fille jure contre lui, puis elle l'entend s'exclamer :
« Et joyeux anniversaire ! »
Elle sourit. Même s'ils se disputent souvent, au fond, elle est très proche de son petit double de 17 ans, Elvan. Quelques heures plus tard, la famille s'est réunie dans la salle à manger et Ludia attend impatiemment : l'équipe de MonIdéal.com a affirmé que la livraison aurait lieu aujourd'hui même. D'un coup, la sonnette de la porte d'entrée se fait entendre. Elle se précipite pour ouvrir. Son cadeau est arrivé.
« Salut Ludi-chou ! C'est moi, Calixte. Tu m'attendais, n'est-ce pas ? ». Plus réel que jamais, c'est lui, fidèle en tous points à l'image numérique qu'elle avait validée, et il lui sert le surnom qu'elle s'est choisi : quel enchantement ! Si elle a opté pour Calixte, c'est pour son étymologie grecque, signifiant littéralement « le plus beau ». Totalement lui, quoi.
L'euphorie laisse rapidement place aux formalités : un appartement doit être trouvé pour les deux concubins, dans les plus brefs délais. S'en suivra la décision d'une date pour la cérémonie de mariage, pour laquelle les deux parents devront penser à économiser. Si cela peut paraître contraignant pour certains, l'état maintient néanmoins que ce dispositif possède bien plus d'avantages que d'inconvénients. Aux yeux de la jeune adulte, ces contraintes ne sont qu'un délice de plus ; c'est parfaitement ce qu'elle souhaitait.
Séquence 3 : la plénitude
Début de l'automne, les paysages prennent les couleurs des humeurs de Ludia. Un jaune semblable à son enthousiasme, un orange à l'image de son énergie.
Elle a encore du mal à réaliser qu'elle est désormais fiancée.
Après avoir obtenu son examen de fin d'année, elle a décidé d'entrer immédiatement dans la vie active. Son compagnon a également vu ses recherches d'emplois porter leurs fruits : il occupe un poste en titre de moniteur de vaisseaux, comme l'avait choisi Ludia. C'est d'ailleurs lui-même qui vient la chercher en fin de journée, à bord de son vaisseau 508-B. Tous les soirs, ils choisissent ensemble un film à regarder. Ayant exactement les mêmes goûts, ils s'entendent toujours sur ce choix.
Ah, quelle simplicité...
Séquence 4 : lenteur
Les premiers flocons de neige sont là.
L'hiver a enfin déposé bagages ! Jamais Ludia n'a trouvé un automne aussi long... il lui a semblé qu'une éternité s'est écoulée entre temps. Oh, mais cela n'a plus d'importance. Décembre est désormais là et seulement quelques jours la sépare du plus important événement de sa vie : son mariage avec Calixte.
Lorsqu'elle retrouve sa famille comme à chaque week-end, la future épouse en parle avec alacrité. Elle ne remarque pas tout de suite l'air préoccupé de ses parents qui l'écoutent, tandis qu'Elvan quitte la pièce. Alors que Ludia s'apprête à les questionner, les deux adultes se hâtent de changer de sujet, lui faisant oublier sa curiosité à leur égard. Ils traitent alors ensemble d'Elvan, qui ne cesse de parler d'aller étudier hors de l'Etat de Rouge Est. « Il y a de bien meilleures écoles d'ingénieur en aérodynamique ! », avait-il dit à ses parents. Ludia, elle, sait que ces motivations ne lui ressemblent pas : il a en horreur tout ce qui touche aux technologies. En revanche, elle a déjà une petite idée de sa réelle motivation...
Séquence 5 : questions
An 3008, Tour Téléman, la plus haute de la cité. Le nouvel an est passé, et le mariage aussi. Les jeunes mariés continuent d'évoluer dans le calme et la sérénité. Cependant, aussi curieusement soit-il, cette routine ne paraît pas enchanter Ludia, qui a le sentiment d'être souvent agacée et ennuyée. Encore plus invraisemblable, elle ne supporte plus d'entendre Calixte l'appeler « Ludi-chou ». Trêve de détails anecdotiques... Une idée vient de traverser l'esprit de la jeune femme : pourquoi ne pas sortir danser ce soir, pour changer ? Sans attendre l'approbation de son époux, Ludia le guide au Vaisseau Luminium, ce bar dansant implanté dans le plus haut quartier aux allées flottantes. A l'intérieur, ils se mêlent tous deux à la foule présente, puis sans réfléchir, Ludia s'écarte furtivement et accoste un homme, seul près d'un coin de la pièce. Se déhanchant avec impudence devant lui, elle se retourne pour observer son mari, avec un regard de défi. Contre toute attente, celui-ci se dandine tranquillement près de l'entrée, et se contente d'esquisser un sourire, en apercevant la tête de sa jeune compagne. Prise au dépourvu par tant d'indifférence, Ludia prend congé de l'inconnu, puis sans mot dire, emmène son conjoint hors du bar, pour reprendre la route du retour. Sur le trajet, elle ne répond pas lorsque Calixte lui demande si elle va bien. Elle vient de comprendre : dans sa commande, elle a omis de renseigner la case relative au taux de jalousie. Si seulement son achat pouvait être échangeable ou remboursable... Pour se consoler, elle veut s'empiffrer. Une fois rentrée, Ludia se met à gémir en s'apercevant qu'il n'y a plus de mousse au chocolat blanc dans le frigo, ce à quoi Calixte réagit en lui proposant d'en préparer une, lui-même. Attendrie par l'attention, la jeune femme arbore alors un large sourire, reprenant foi en l'avenir de son couple. Mais c'était sans prévoir que Calixte lui préparerait ensuite tous les jours le même dessert, au point de l'en dégoûter totalement. Mais qu'importe, après tout, il y a plus important : son petit frère va fêter à son tour son entrée dans la majorité, le week-end suivant.
Premier jour du week-end, dans la famille de Ludia. Dès son arrivée, cette dernière ressent la tension pesante qui règne au sein de l'appartement. Lorsque Ludia demande des explications à ses parents, sa mère se contente de lui tendre le morceau de papier qu'elle tient dans sa main. C'est une lettre d'Elvan : il explique qu'il a décidé de partir. Dans l'Etat de l'Ouest, la loi n'est pas encore passée... jamais il ne se liera à un humanoïde. Ludia n'est pas surprise, elle se doutait que cette nouvelle finirait par arriver. Quant à elle, bien qu'elle essaie de repousser au mieux l'échéance, elle doit se rendre à l'évidence... elle n'aura pas d'autre choix que de l'accepter : l'opinion de ses parents est sans appel.
L'enfant. Il est la prochaine étape, dans la procédure mise en place par l'Etat.
Séquence 6 : désillusion
Sur la route du retour, Ludia songe à cette dernière discussion.
Non, elle ne veut pas croire qu'elle y sera contrainte. Si l'Etat compte lui imposer cela, Calixte en revanche ne pourra l'obliger. Humanoïde ou pas, il l'aime. Elle n'en doute pas... après tout, il a été conçu pour cela.
Mais subitement, Calixte coupe court aux pensées de la jeune femme : il sait de quoi Ludia discutait avec ses parents. Il lui explique que L'Etat a pour ambition de créer une nouvelle génération, basée sur les couples Hommes-robots, et que pour cette raison, il a effectivement érigé des règles à suivre. Durant tout le trajet, le jeune époux l'implore d'accepter sagement la volonté du Gouvernement. Comme s'il était en train de répéter un texte appris par cœur, il insiste sur le fait qu'ils n'ont pas le choix, et qu'il l'aime.
Pour la première fois depuis qu'elle le connaît, Ludia voit son compagnon comme un ensemble de pièces articulées, et non plus comme un Homme. Vidée et désabusée, elle finit par acquiescer. Elle ne sait plus où elle en est, et se sent comme perdue dans les tréfonds d'un gouffre sombre, sans fin. Lorsqu'elle se rend au Centre, elle ne ressent pas de colère, pas même de tristesse. Seule la lassitude l'accompagne.
Séquence 7 : la descente
Les premiers bourgeons éclosent et les quelques verdures qui bordent les immeubles de Déjonnia reprennent de l'éclat. Ce n'est pas le cas de Ludia.
Tandis que le printemps reprend doucement du service, les jours passent et se ressemblent tous, pour elle. Curieusement, les manifestations de sa grossesse ont afflué très vite, à tel point que la jeune femme a dû demander ses congés seulement au bout de quelques mois. Elle ne voit désormais plus ses parents tous les week-ends, et Elvan n'est pas encore revenu les voir. Ludia aimerait se donner du courage en pensant à son petit frère, assez audacieux pour avoir résisté pour ses idéaux, mais ses forces semblent l'abandonner.
Ce sentiment s'intensifie de plus en plus chaque jour, elle le sent bien, mais n'en dit mot. Entre elle et Calixte, on ne peut même plus parler de relation platonique : seuls quelques dialogues agrémentent leur couple, tandis que Ludia ne bouge quasiment plus de son lit. Son état se dégrade et des douleurs inattendues font progressivement leur apparition. Elle finit par en parler à son époux, qui paraît déconcerté par ses symptômes et la rassure gentiment. Elvan, il ne reste plus que toi... Miracle, il répond à l'appel. Le jeune homme reste silencieux quelques minutes avant de lui transférer un lien : « Tiens, c'est un site inconnu du Gouvernement, il fait parti de ce qu'on appelle le dark web, tu pourras peut-être trouver tes réponses ici... ».
Ludia le remercie et raccroche, se plongeant aussitôt dans les méandres de ce site illégal. Elle découvre alors avec effroi et horreur les vérités qui vont la noyer dans le désespoir le plus total.
Séquence 8 : le dénouement
Sans prendre le temps d'emmener des affaires avec lui, Elvan saute dans ses chaussures, enfile une veste, fait glisser son téléphone dans sa poche et prend ses clés. Il ferme la porte de son appartement et se précipite pour embarquer, à bord de son vaisseau. Il n'a jamais voyagé aussi vite. Arrivé à Déjonnia, il vérifie l'adresse sur son appareil portable : la clinique n'est plus très loin. Une fois à destination, il s'empresse d'entrer dans le bâtiment, accueilli par des écrans autonomes, se chargeant du service d'accueil. Il emprunte sans plus attendre l'ascenseur, presse l'écran tactile et une fois à l'étage, cherche le numéro de chambre.
Enfin, il l'aperçoit, accourt alors et entre en trombe dans la pièce.
« Vous devez être Elvan. Je... je suis désolé... c'est fini. »
Les mots ne veulent plus sortir de la bouche du jeune homme, alors qu'il s'approche lentement du lit de la défunte, la bouche tremblante, à moitié ouverte, les yeux exorbités. Le médecin sort alors de la chambre. Sa mère se met à hurler, un cri rempli de chagrin et d'horreur. Accablé, son père ne bouge pas, il fixe le visage de sa fille, les larmes coulant à flot, le long de ses joues. Calixte lui aussi, pleure à chaudes larmes. Elvan s'effondre sur le sol, alors qu'il observe le doux visage de Ludia.
Depuis leur dernier appel et le transfert du site internet, Elvan n'a eu aucune nouvelle de sa sœur, c'est sa mère qui l'a contacté. Elle lui a montré ce qu'elle avait découvert dans l'historique de recherche Internet de Ludia : ce que le gouvernement préfère passer sous silence. La fécondation programmée au Centre est encore au stade d'expérimentation, et les intolérances aux composants du transfert, bien souvent fatales.
Ludia n'est pas la première victime, et le désastre ne fait que commencer.
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Le gouvernement américain va bientôt recourir à l’enrôlement forcé de jeunes Américains dans l’armée en prévision de la troisième guerre mondiale contre la Russie, la Chine et l’Iran.
Cela se produira probablement en 2025. Mais le gouvernement découvrira que les parents de la génération Z ne sont pas aussi disposés que les générations précédentes à offrir leurs enfants au complexe militaro-industriel. Ce n’est un secret pour personne que l’armée américaine n’a pas réussi à attirer de nouvelles recrues et que les tentatives visant à inciter les jeunes Américains à s’enrôler ont…
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La fascination qu’exerce la jeune militante est symptomatique d’une société fondée sur l’émotion, qui ne prête plus attention aux discours scientifiques, analyse Olivier Babeau, président de l’Institut Sapiens. L’urgence climatique mérite mieux que ces discours apocalyptiques.
Personne ne pourra échapper à l’image de cette jeune fille qui vient faire la leçon à un aréopage de parlementaires contrits. Greta Thunberg promène son courroux sur toutes les estrades où l’on veut bien d’elle. Certains voient, derrière la dérangeante inexpressivité de son regard, la colère salutaire d’une génération venant réveiller les adultes. Osons, tant qu’il est encore possible, le blasphème écologique d’une critique.
Invitée d’honneur des questions au gouvernement à l’Assemblée nationale, cette jeune militante est d’abord le symbole d’un pays où l’émotion prend le pas sur la raison. Étrange époque que la nôtre où l’on reçoit en chef d’État une adolescente répétant les mantras que des adultes manipulateurs lui ont glissés. La ferveur quasi religieuse entourant cette prophétesse de la fin du monde est l’autre face d’une société qui est devenue, sous l’effet des réseaux sociaux, une sorte de théâtre hystérique enchaînant bûchers des vanités, tribunaux révolutionnaires et exécutions rituelles.
» LIRE AUSSI - Climat: des députés LR appellent au «boycott» du discours de Greta Thunberg à l’Assemblée nationale
Les psychoses collectives comme celle sur le tritium dans l’eau (rumeur d’une supposée contamination radioactive de l’eau, en réalité bien en deçà des seuils autorisés) prospèrent sur un terreau d’ignorance et de communications biaisées des médias. L’ère de l’info-divertissement est logiquement celle où l’esthétique d’une idée pèse beaucoup plus que son exactitude. Une nouvelle doit impressionner, et même choquer. L’excès est ce qui plaît, car l’audience est à la clef.
Le succès de Greta Thunberg exprime aussi la faiblesse d’un vieil Occident cultivant l’autodépréciation avec passion
Vivre dans un environnement dont la biodiversité est préservée, respecter les autres formes de vie, minimiser les rejets nocifs: tout le monde s’accorde désormais sur ces objectifs de bon sens. Mais la réalité des enjeux et des mécanismes écologiques est incroyablement complexe. Les facteurs sont nombreux et les contraintes infinies. Les oracles comminatoires de celle qu’on serait tenté d’appeler Notre Dame de l’indignation ont le mérite de l’extrême simplicité: «Nous exigeons de diviser au minimum par quatre notre consommation énergétique d’ici à 2050, une transition vers 100 % d’énergies renouvelables produites de manière décentralisée et la fin du nucléaire pour 2030». Ils flattent ceux qui ont du mal à penser cette complexité et se contentent d’idées à la séduction facile mais en pratique inopérantes, voire catastrophiques.
Le succès de Greta Thunberg exprime aussi la faiblesse d’un vieil Occident cultivant l’autodépréciation avec passion. On pense à la fable de La Fontaine Les Animaux malades de la peste: le pauvre baudet est probablement le plus innocent de tous, mais il est le seul à reconnaître ses fautes. Haro sur lui donc. Les fleuves de plastique ne viennent pas de chez nous, mais d’endroits sur terre où les systèmes de collecte et de traitement des déchets n’ont pas l’efficacité des nôtres. Quant aux émissions de gaz à effet de serre, la France n’en représente que 1 %, mais il est plus facile d’administrer ses imprécations à un peuple masochiste qu’à une Chine moins encline à boire goulûment les insultes jusqu’à la lie.
La troisième clé de lecture de l’intérêt déclenché par la jeune Suédoise est politique. L’écologie a subi une double confiscation. Une extrême gauche en mal de crédibilité y a vu le moyen de justifier son combat contre la liberté et le marché. Constitués en efficaces lobbys, des industriels souhaitant vendre leurs solutions «vertes» ont rejoint le mouvement. Ensemble, ils ne reculent devant aucune manipulation pour effrayer les populations, assurer que la fin du monde est imminente, instrumentaliser des enfants, fanatiser des jeunes influençables par une propagande incessante. Ils martèlent à l’envi sur les plateaux ce qui est leur postulat premier: le libre-échange, la consommation démocratisée, le confort pour le plus grand nombre ne seraient tout simplement pas compatibles avec l’écologie.
Le but de tant de discours alarmistes est tout simplement de justifier une dictature
Abusés par une communication millimétrée où les bilans carbone désastreux des pseudo-solutions miracles telles que les éoliennes sont soigneusement cachés, la plupart des gens ne se rendent pas compte que le but de tant de discours alarmistes est tout simplement de justifier une dictature. Un vieux projet badigeonné de chlorophylle. Il serait urgent, selon les zélotes de la décroissance, de réduire à presque rien sa consommation énergétique, de vivre chichement et de revenir à une économie de subsistance fondée sur des circuits courts. Dans le monde idéal qu’ils dessinent, les voyages en avion seront réservés aux apparatchiks du parti vert, chacun aura son propre potager pour vivre en autosubsistance et nous porterons des habits en toile de jute. Une perspective qu’on a le droit de trouver peu réjouissante, d’autant plus que la décroissance ne peut qu’être en même temps, par définition, un mouvement réprimant l’innovation et limitant la recherche scientifique.
Plutôt que de se prosterner naïvement devant l’égérie des «effondristes», notre Parlement devrait résonner des discours des meilleurs scientifiques et faire de ces derniers leurs conseillers permanents. Nos gouvernants devraient déclarer l’état d’urgence scientifique pour mieux répondre aux défis climatiques et transformer notre pays en fourmilière de chercheurs attirant les meilleurs cerveaux du monde. Nous n’avons pas besoin d’un nouveau culte de Gaïa mais de solutions efficaces pour maîtriser nos pollutions et de pilotage pragmatique pour accomplir la transition vers une économie décarbonée.
Chaque époque a les modèles qu’elle peut. C’est dans la salle Victor-Hugo que la jeune Suédoise sera reçue. L’illustre poète, au XIXe siècle, avait été un formidable héraut de la cause du peuple et de la République. En ce début de siècle, c’est une jeune fille en rupture d’école qu’on présente à l’admiration des foules. Difficile de penser que l’on gagne au change. «Malheur à toi, dit l’Ecclésiaste, pays dont le prince est un enfant.»
* Essayiste, il a notamment publié Éloge de l’hypocrisie, Éditions du Cerf (2018).
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envoi 3. troisième essai : des bouts d'intensité qui nous font tenir
écrire , pour vous et avec vous, permet de penser comment s'en sortir
et de trouver des bouts solides ,
des pièces d'intensité parmi le monde
Emma Lavigne, présidente du Palais de Tokyo (centre d’art contemporain, Paris) depuis 2019, « souhaite être plus engagée dans la compréhension de notre monde troublé. Dans ce monde en crise, les artistes nous permettent de respirer. »
1.1/ écrire permet de penser comment s’en sortir !
que faire face à la beauté ! Que faire avec les problèmes ! avec les vôtres !
Et quand on est en difficulté : de prendre le temps en écrivant justement parce que c’est beaucoup plus long que le réel qui file déjà! il y a le temps de la surprise, de la peur, de l’angoisse..., alors essayer de s’en sortir en écrivant les premiers mots, et de construire mot à mot (partie 2). Et petit à petit une ligne de vie un bout qui nous tient (partie 3 et 4). « qui peut nous faire accéder à plus de force et de confiance. C’est nous montrer une ouverture pour la pensée, pour tous les mouvements de la vie qui tournaient en rond, ou étaient paralysés par l’adversité, par notre aveuglement. » Lorand Gaspard, poète, sur l’oeuvre d’art dans Apprentissage
écrire permet de trouver la beauté parmi les duretés !
1.2/ je sais aussi que nous avons le collectif, comme force !
je suis encore dans une grande émotion dès que je parle que j’écris...
je pense à vous et ça me porte (et ça me donne le courage d’écrire pendant des heures) !
je vous imagine en train de découvrir cet envoi et il est très important pour moi.
quand je dis je pense à vous c’est avec un grand amour et une désolation possible...
Comment allez-vous ? comment vont ta nièce qui est handicapée au pied et qui était harcelée à l’école et ta fille qui ne voulait plus grandir ?
Comment va C, notre neveu psychotique qui a subi sa première rupture amoureuse avec une nouvelle résidente d’un établissement d’accueil pour handicapés (et qui ne peut compter que sur sa petite amie imaginaire, la Vera (plus la blonde, mais celle avec des lunettes) de Scoubi Doo car elle ne le quittera jamais) ?
avez vous pu jouer au houhou comme D la dernière fois ?
Voyez-vous des lucioles un peu partout ? ces lucioles qui ne se montrent qu’à ceux qui les regardent ...
c’est pour ça qu’il faut que j’écrive là encore, pour ça que je continue,
car il y a vous et le monde : quelles voix s’élèvent maintenant sur les rues de Dakar ?
Et quelles voix sont étouffées en Russie ? En Chine ? Au Maghreb ?
C’est pour tout ça que je continue d’écrire ...
et j’ai peur que tout s’arrête,
et j’ai envie de vous serrer dans mes bras car j’en suis capable maintenant (et c’est toi qui me l’a appris (j’en parle aussi dans cet envoi) !
dans l’envoi 2 je vous demandais qu’est ce qu’on en fait ? de toutes les choses qui passent trop vite... Et là je vous propose d’écrire pour vous, de reprendre les choses et d’essayer de trouver quelque chose . Pour vous le donner et pouvoir continuer ensemble si vous pouvez... parce que c’est trop beau et je me sens capable de tenter une première avancée, un premier bout solide pour se tenir, construire « du commun » (un mot qui le revient là de La friche la belle de mai), un début d’ « une nouvelle histoire » (mot de Guédigian) qui nous manque encore, qui me manque encore ! Car je suis perdu aussi et j’ai besoin de m’en sortir et de pouvoir me reposer jusqu’à demain !
Et comme je ne me rappelle toujours pas de mes rêves alors je commence à prendre tous les risques avec le réel en écrivant en rêvant les yeux ouverts !
c’est un écrit de libération ! écartelé entre plusieurs, rejeté par toutes ! Je suis bien obligé de « dépasser l’instinct de la tribu» lu, (et lien avec les noirs de dakar) ! je suis en manque ! de vie . Je n’ai presque rien connu enfant car j’étais étouffé … ! et j’ai un sentiment d’urgence par rapport à mon temps de vie ! Ces trois points font que je suis à fond, ému, …. et pour en avoir plus j’ouvre au max sur le monde, et aussi par le collectif ! Je suis prêt à prendre tous les risques ! La vie comme une performance avec « nos corps de spectateurs projetés au plus près de la performance... : des nouvelles façons de regarder... » Lu . lors d’expo interactives, de spectacles au première rang , dans la vie, dans la danse entre nous , ex : je suis devant et je joue mon propre rôle avec la fille qui tremble dans mon dos... ! avec aussi sur ce point : le collectif, Spectateur et artiste…
et j’ai aussi la discussion avec toi il y a quelques jours, comme un nouveau défi ! tu me dis que tu n’as aucune confiance dans l’humanité ! tu vois toutes les peurs auxquelles tu es confronté à Nantes : trafic de drogues hyper présent, voyous en toute impunité, vol de portable... Et tu me fais remarquer que les gens ont perdu leurs rêves: les immigrés des dernières générations, mais toi aussi en tant que jeunes adultes qui a fait de brillantes études, normalement pleins d’espoirs ! tu as l’impression que les gens n’ont plus d’idéal d’humanité, et qu’on ne peut rien faire . Alors je te propose là, l’essai collectif comme tentative de solutions... On ne va pas tout changer mais déjà d’agir et nous mettre dans l’action de l’écrit et de la pensée possible ! pour nous protéger des gros problèmes urgents ! et ne pas laisser le monopole des images et de la pensée , mais se bouger en créant des choses importantes qui nous tiennent, des beautés ….. Et de proche en proche dans le collectif, ouvrir le cercle, se rendre plus solide, dans l’urgence déjà. Et continuer sous tous les niveaux sociaux : éducation, psy, PJJ, associations sportives et culturelles, ... on ne va pas agir sur tout mais on est un rouage qui manquait : intime et de proche en proche, de discussion, d’aide, oser faire confiance ...
Quand je vois aussi C, son ami, qui me parle de son envie d’écrire ! qu’il a déjà essayé d’écrire par rapport à un problème très personnel et il a ressenti la force de l’écrit qui l’a aidé. alors je pense que l’essai collectif peut être la solution...
face nos sociétés clivées, complexe, … face à nos problèmes intimes... la solution du collectif peut devenir un essai pertinent avec vous !
j’écris pour vous pour nous faire avancer et c’est un grand plaisir que de faire pour vous !
Voici une image d’un flyer du Lu, qui apporte des éléments pour le collectif avec ses différences comme forces :
1.3/ comment penser pour s’en sortir, en étant réel, en faisant des bouts fiables ! et comment lever le niveau au niveau du réel :
c’est aussi ce qui m’est arrivé, quand je me sens mal, pas assez capable de trouver des choses ! Alors j’ai besoin d’ouvrir, pour voir ce que les grands penseurs de notre époque ont trouvé déjà face à ces difficultés.
Et c’est là que j’ai à nouveau besoin de Cynthia Fleury ( philosophe, psychanalyste) et Augustin Trapenard (journaliste, philosophe) qui nous permettent de dire comment faire quelque chose du réel, et quoi viser, de singulier et universel .
Pour écrire (chercher une image... vivre) , j’essaie de : « manier les diversités en ouvrant au maximum sur le réel tel qu’il est, pour attraper du commun, des valeurs » . c’est proche, donc non dépassé encore, du Eli Commins directeur du Lieu unique (Nantes) : «Comment faire advenir du commun, en donnant voix à des pratiques et à des pensées multiples (« en maniant les diversités ouvertes » Fleury) qui signalent les mutations qui sont fortement à l’œuvre aujourd’hui. »
première partie de la proposition : « manier les diversités en ouvrant au maximum sur le réel tel qu’il est » c’est :
pour trouver un comment qui soit efficace, il faut ouvrir au réel tel qu’il est (complexe, diversités, éphémère, en mouvement, énigmatique) car sinon la réponse va être trop partielle !réduite non suffisante
« par la circulation» lu avec des nouvelles figures : des formes hybrides... , des mutations d’aujourd’hui... : contemporains » Lu j’essaie d’avoir des contacts pluriels, recherchés dans le flux de la vie, des infos, des spectacles, les expositions, les films, des fêtes …) Je me mets face aux problèmes et aux beautés du monde contemporain, parmi tout le bazar... je cherche des choses sur le monde
avec le collectif, écrire pour et par vous me permet d’être encore plus réel de m’ouvrir encore plus par vos présences, vos expériences, vos beautés, vos problèmes , …
je suis face au réel et moi aussi, bien sûr que je suis en difficulté !
je trouve des problèmes qui tiennent compte du monde tel qu’il est – c’est ne pas être simpliste, bisounours - vus par les plus grands artistes, philosophes, poètes, chorégraphes, cinéastes, musiciens actuels ! car j’ai confiance dans leurs approches et ils sont reconnus pour leur pertinence !
comme moi je suis perdu, sans réponse, sans confiance dans ce que je pense... je cherche pour voir leurs solutions sur ces problèmes!
deuxième partie de la proposition : « pour attraper du commun, des valeurs » de Fleury et Trapenard ! Et du Lu : faire advenir du commun » qui signalent les mutations qui sont fortement à l’œuvre aujourd’hui. »
« et la continuité du vivant dans toutes la chaîne des êtres, différents mais reliés par un horizon d’universalité restant toujours à construire !» lu Et aussi dans le collectif !
« des perceptions, des émotions, des souvenirs, de l’imagination, des concepts, autour des valeurs de beautés, en mutations d’aujourd’hui ! « et du croisement entre la tradition et les formes les plus contemporaines, Lu. ex : peur, courage, joie, beautés plastiques…» Fleury
Et je cherche des choses dans la philo, les arts, le cinéma, tout ce qui m’attire, car j’ai confiance dans le réel qui apporte des choses pour s’en sortir et se construire avec des apports plus solides
écrire pour et par vous me permet d’être encore plus réel de m’ouvrir encore plus par vos solutions !
1.4/ L’annonce des bouts fiables comme des forces possibles qui vont venir!
et écrire, chercher des textes, des images, des vidéos permet de penser comment s’en sortir !
lorsque je me suis mis face au réel dans l’expérience décrite en totalité dans la partie suivante :
j’ouvre les diversités en me mettant face au réel : à vous (à vos questions, à vos blocages, à vos déblocages, ..), aux actualités, aux propositions des artistes actuels, en art , en danse, en cinéma, en poésie, en philosophie et aussi et des apports historiques applicables pour faire avec le contemporain : ex : Merleau Ponty , Levinas,,spinoza, ex : jankelevitch sur france inter choisi par fleury pour l’été 2022 !
et je trouve des valeurs réelles ! en problèmes et leurs solutions :
pour résister à l'enfoncement, il y a la construction de beautés (sur la vie possible avec la beauté ! Du chorégraphe anglo-indien, Akram Khan, de l’artiste allemande Anne Imhof ! et Oedipe Re du cinéaste Pier Paolo Pasolini et de l’écrivain, psychanalyste Henry Bauchau !),
et ces beautés sont des bouts, des pièces d’intensités comme des refuges au milieu des duretés, de la bêtise (de tout le reste de la vie !)…
Et qui sont autant de pièces de sur-vie : autour du collectif (rapido mais encore présent dans leur proposition), et surtout en détail : de la danse de libération (nos difficultés à danser ,des rituels collectifs réparateurs : d’Akram Khan et hyper contemporain d’Anne Imhof !), du vivre à fond entre la vie et la mort (d’ Anne Imhof, Wim Wenders cinéaste allemand et Eliza Douglas, chanteuse guitariste), de la rencontre du paysage (vos photos et vidéos de reflets du soleil sur l’océan. le paysage contemporain de la mer de Imhof et Ange Leccia, cinéaste et photographe , le point de vue de Transtromer, poète contemporain suédois prix Nobel hybride entre physique et poésie), de Bjork islandaise chant et musique avec joga) , des amours (les vôtres multiples et en philo, Spinoza et dans les arts hybrides du cinéaste allemand Wim Wenders, le danois Lars Van Tries, et de danse de Benjamin Millepied, d’art d’ Abramovic en couple)et de aimer tout (de toi qui me sauve, du visage de l’autre de Levinas, d’Abramovic au Moma) , de toi qui m’a appris, et de la coréenne Kimsooza) !
et il y a en fin provisoire , une proposition d’écrit et une citation de Fernando Pessoa (poète argentin)
Et je vous les donnerai comme des inestimables bouts de beauté et de vie! De la matière fiable (comme les amis qu’on appelle en cas d’urgence).
Des manières de vivre, de s’en sortir en visant le meilleur ! Bout aussi comme Extrémité de ce qui est possible d'un corps, d’un objet ou d'un espace ou d’un temps... le bout de la route... le bout d’une pensée dans une tete c’est déjà pas mal comme action mais limite provisoire chaque jour dépassé, par le réel du monde et du collectif
des morceaux de pensée solides mais aussi en cours de sublimation entre le liquide et gazeux, bouts d’air pur :point de non retour de la pensée-passage où une matière bout, passe d’un état à un autre et encore à un autre : de figé à libre, de sans ressources à avec , de seul à ensemble avec des gens de confiance
Mettre bout à bout, se dit de l'assemblage de certaines choses, qui ne sont presque rien à les prendre séparément, mais qui forment un tout considérable, si on les réunit.
En mathématiques, le bout d’un espace topologique est une généralisation de la notion de points à l’infini. Et le bout d’un graphe est une classe d'équivalence de chemins infinis.
En botanique : de bouter (« frapper, pousser »), le sens de « pousse » explique celui de « bout, bouture, bourgeon terminal ».
Être un bout, debout, trois, 41 bouts, des milliers de bouts, debouts , boutures... qui, pousse, à l’infini
prononcé boute comme un féminin enfin pour s’accrocher comme la ligne de vie dans un bateau
qui tienne dans la tempête, et aussi pour avancer, avec les voiles
qu’est-ce qui va nous aider à respirer dans le monde en crise ? les petits bouts que j’ai trouvé. j’écris pour qu’on s’en sorte.
Et je compte sur vous pour qu’on s’en sorte ensemble :
ce n’est qu’une partie que j’initie et vous pouvez amener des apports, si vous pouvez. Qui seront singuliers liés avec la force de nos différences... je sais que j’ai besoin de vous pour aller plus loin autour des thèmes de cet envoi ; je crois en la force du collectif pour construire les choses complexes. je vous propose de faire ensemble!
2/ essai d’expérience : face au réel, premier temps de la pensée et de l’écrit pour s’en sortir (la perception, la sensation, les émotions, les premiers mots,.... et comme tout se passe en même temps, de dire qu’on a besoin de temps pour construire une deuxième réponse!
écrire permet de penser comment s’en sortir !
je commence à raconter cette expérience :
Je repense à ce que j’ai vu à la Belle de Mai de Marseille : future is unwritten , critique défonce …
je suis pris dans vos nouvelles et dans les nouvelles
et qui m'obligent !
pris entre les beautés, les beautés pas belles, les problèmes, les solutions, les fausses solutions, les vrais problèmes, les faux problèmes ...
j’ai du mal à respirer !
qui nous oblige à avoir peur ? à avoir de l'inquiétude ?
on a peur de la fin du monde par une catastrophe naturelle ou humaine incontrôlable.
là c'est juste un pompier pyromane !
mais il y a aussi Total qui veut s'emparer d'une partie préservée du Congo pour en faire des champs pétroliers!
et ça se percute avec l'annonce de choisir les Emirats arabes pour les jeux olympiques d'hiver !
pots de vin, monnaie de singe, peaux de vaches...
comment s’en sortir !
qu’en pensez vous ?
on ne peut pas laisser faire ! Et pourtant nous savons bien que nous retrouvons un peu trop dans le rôle de Peter Pan ?
Je me souviens là du film Melancholia du danois Lars van trier. Face à la fin du monde, il raconte l’immense lâcheté de tous les personnages pour ne pas assumer, par tous les moyens. Et il n’y aura que deux jeunes femmes et un petit garçon qui vont tenir ensemble (je vous raconterai comment ils tiennent ensuite ! Car là ça se bouscule encore avec une image trop forte :
une femme qui demande de l'aide ?
a-t-elle peur de son agresseur ?
qui nous oblige à avoir peur? À ne plus respirer ?
à ne plus craindre pour sa vie ?
j'ai cette exigence : faire quelque chose ne pas laisser quelqu'un dans la merde : ni vous, ni elle ! Et écrire nous permettra de penser comment s’en sortir
nous sommes dans la même lutte
toi qui viens d’apprendre que ton enfant est harcelé via les réseaux sociaux (tiktok) ! Et qu’il refuse de les quitter par peur de ne plus avoir d’amis ...
et vous qui nous envoyez des photos et des vidéos de l’océan
et il faut que je vous réponde dessus
(mais sur l’Iran, je ne peux pas là je le ferai dans l'envoi 4)
qui nous oblige à avoir peur?
encore une image impossible à laisser filer !
Et encore à être dégoûté ! À avoir peur
oh que je suis mal pour vous tous nos amis !
fils de pute d’anti homo en Inde
écrire permet de penser comment s’en sortir ! Même des insultes ! Permettent de bouger face à ce qui nous bloquent trop ! Mais penser dans une deuxième étape permettra de trouver d’autres réponses
fils de pute de clivages du monde ! assis ça pourrait être vous, nous assis (ils sont « blancs »: installés en Inde ? Essayent de faire avancer les mentalités... pas d’indiens de couleur parmi eux !
les gens ont peur des autres différents : les lgbt pour certains ; les autres ethnies ; les vieux dénigrent les jeunes ; les pauvres font peur ; les handicapés gênent...
et ils construisent des systèmes de surveillance contre la peur des autres.
et aussi contre les libertés ce qui arrange sur plusieurs points ici le système chinois (on en reparlera avec Faust plus loin).
Voilà la grande réussite sur la surveillance en Chine à la pointe de la technologie avec le virtuel de la caméra et de la reconnaissance faciale et du tableau des points du bon citoyen !
Ça paraît fou, digne d’un film d’anticipation un peu simplet, mais c’est bien actuel et çà marche !
et ça devient encore réel quand ça vous touche ! vous dont le frère est bloqué en Chine parce qu’il s’est marié avec une chinoise ingénieure et ils ont eu un enfant (qui a été dans les meilleures écoles et il est attendu comme « futur élite de la nation ») . Pour les autorités rencontrées, il n’est pas question de laisser faire une fuite des cerveaux et des savoirs classés « secret défense » : armée, sécurité, mais aussi médecine, industrie, agronomie, transport !
ça me fait penser à ce que j’avais gravé dans mon corps : et d’abord à la ligne barrée affichée par une artiste dans les toilettes de La Friche de la belle de Mai : « puisque rien n’a de valeur au regard des hommes: qu’on leur crève les yeux. »
c’est radical et définitif ! mais que faire de plus ?!
écrire permet de penser comment s’en sortir ! Même face au plus horrible !
de plus que tout de suite après je vous vois en réel et vous nous parlez de vos problèmes de désirs !
On est beaucoup à avoir peur de ne pas plaire et de ne pas trouver l’amour (donc utilisation des réseaux).
Que vous arrivez à des choses paradoxales ! comme de prendre un euphorisant pour avoir du plaisir avec une rencontre via les réseaux et après d’avoir moins de plaisir avec son partenaire car sans euphorisant ...
c’est sûr, je suis perdu pour vous répondre en deux mots (j’ai trouvé des éléments dans cet envoi plus loin )
et ces deux choses (les yeux crevés en sang et le désir) me refont penser(écrire permet de commencer à penser et d’aller dans des directions étranges imprévues) à Oedipe Roi dans le film de Pier Paolo Pasolini ! Le désir l’a mené à faire ce qu’il aurait voulu éviter absolument !! un peu comme beaucoup d’entre nous !
Une prophétie lui avait prédit qu’il allait tuer son père et désirer sa mère. Il fait tout pour éviter ça bien sûr. Mais sans raconter tout, son désir l’a amené à désirer sa mère et a tué son père ! Et il se crève les yeux de dépit. il est condamné à l’exil ! Et il est laissé à l’abandon, aveugle. Il n’y a que sa fille Antigone qui va s’occuper de lui. Et la suite nous verrons comment le cinéaste, poète, activiste, Pier Paolo Pasolini et Henri Bauchau, écrivain et psychanalyse, vont le décrire dans une vie après sa vie de roi et de destruction où il devient aveugle mendiant et joueur de flûte . je vois ça comme une possibilité d’évolution : une recherche de beautés simples (on le verra plus loin). On reparlera aussi d’ Antigone, comme puissance différente.
Ce sang me rappelle aussi l’image en haut de la femme qui demande de l’aide ! Oedipe demande de l’aide , il n’en peut plus de son système de destruction par le désir ! Et c’est une femme qui l’aide !
Et là bing, je viens de courir pour essayer de répondre au téléphone fixe et quand j’arrive : c’est un homme qui parle très bien le français, il essaie de me vendre un truc. Je suis dégoûté d’avoir arrêté mon texte si fragile, à cause de çà. Par provocation, je lui demande s’il aime danser et parce que c’est une victoire récente dont je suis fier. il me raccroche au nez.
Ma me reparle d’un film qu’on avait vu : Les ailes du désir de Wim Wenders, avec vous. je vois les images de la vie des humains qui se cherchent, font des essais de bons moments mais qui meurent ! Et que les anges les voient et ne peuvent rien faire, malgré leur pouvoir d’immortalité !
On en parlera puisque j’avais peur de parler de la mort. Le réel t’amène des choses que tu voulais absolument éviter pour le moment !
Écrire te permet d’y aller après de prendre les risques
j'ai cette exigence : faire quelque chose trouver quelque chose en commençant maintenant !
Et dans le flux des images, écrire permet de chercher des choses nouvelles pour penser, je trouve Anne Imhof, une des voix les plus provocatrices et pionnières de sa génération. Collectif, palme d’or à la biennale de Venise, et à qui le Palais de Tokyo propose le musée entier pour sa dernière expo ! je me penche sur ses propositions pour vous les donner : Faust d'abord (ensuite Sex, et Natures mortes) ! Elle fait un constat des problèmes et de ses moyens dans nos sociétés !
"Dans Faust qui a vendu son âme au diable et qui signifie aussi poing en allemand. Elle y met en scène la monumentalité fascisante du pavillon allemand datant de la période nazi, plaçant les visiteurs au milieu d’une métaphore de la transparence et du contrôle, structure de verre et de métal habitée par des corps jeunes, entre rage encagée et cauchemar cristallin. A l'entrée, les spectateurs sont « accueillis » par des dobermans dressés qui aboient furieusement. Dans un opéra de plusieurs heures dans un théâtre brutal, l’artiste génère un flux d’actions portés par des acteurs surgissant de façon imprévisible. les visiteurs découvrent un dispositif dérangeant : une plateforme en verre dévoile sous leur pied d’autres performeurs dans des rituels étranges de soumission. Elle dénonce la désespérance de nos sociétés contemporaines et le rôle des structures de pouvoir et de surveillance, les tensions politiques actuelles, des idéologies fachistes, xénophobes, antisociales qui contaminent notre quotidien. Les spectateurs et les performeurs deviennent des marchandises digitales, d’images consommables ! Et Faust qui vend son âme au diable ! et la résistance possible ?" klash (l’art en acte, arte).
"On peut aussi y voir une allusion à La Société de la Transparence de Byung-Chul Han (2012) : au travers (notamment) des réseaux sociaux, la transparence inonde nos vies, jusqu’à nous faire devenir, à l’image de la pornographie, incapables d’expérimenter l’ambiguïté et l’ambivalence." Zerodeux.fr
ils construisent des systèmes de surveillance contre la peur des autres : si fins transparents dont les gens sont volontaires !
rencontre impossible à cause de la surveillance et exposition généralisées par les vitres transparentes, barreaux, chiens de garde qui aboient, incursion des autres voyeurs dans nos vies, et sur les réseaux internet ! Non-communication malgré leur surexposition avec les spectateurs qui les regardent et qui n’interviennent pas pour les aider ! les spectateurs n’arrivent pas croiser le regard des acteurs !
je vois aussi la proposition d’Akram Kahn . j’écris dessus car il amène un point de vue différents pour ouvrir par rapport aux autres choses :c’est un autre artiste qui tire la sonnette d’alarme à sa manière, il soulève la peur de la fin du monde et de l’humanité. c’est un chorégraphe de danse contemporain mondialement connu, anglais originaire d’Indes que Ma a vu dernièrement et que j’ai raté !
youtube
« Akram Khan signe un spectacle dense, puissant et sombre, stupéfiant de beauté. Il fait une réflexion humaniste sur notre avenir commun. Pièce imprégnée de l’urgence actuelle, entre épuisement des ressources et accroissement des inégalités. D’abord le narrateur de la folie du monde : il livre ici une magnifique fresque, puisant aux origines des rites collectifs. Outwitting the Devil (« tromper le diable ») signifie tout à la fois vendre son âme au Diable et espérer en tirer profit. (incroyable la même accroche que dans le Faust de Anne Imhof) Penser pouvoir flouer le Diable, le prendre de court, de vitesse, ou même à son propre jeu : c’est un peu ce qu’explore la pièce. Ici, comme le note Akram Khan, le diable est tout à la fois humain et abstrait. Il est à la fois la fascinante dévoration pour l’éternité et la richesse, et le temps lui-même. Cette entité que l’être humain ne cesse d’essayer de dompter ou déjouer. il s’origine dans la découverte d’un fragment inédit de Gilgamesh, épopée la plus ancienne de l’histoire de l’humanité, qui décrit une immense et naturelle forêt de cèdres que Gilgamesh, roi d'Uruk, et son compagnon sauvage Enkidu découvrent au cours de leurs voyages. Bien que fascinés par sa richesse et sa beauté, les deux hommes massacrent son gardien et détruisent la forêt. cette destruction insensée d’une forêt de cèdre et de son gardien rappelle le saccage des hommes et de notre écosystème. il délivre un message d’alerte sur la condition humaine sur l ‘épuisement de la terre. En cherchant à maîtriser la course folle du temps et à dompter la nature, les hommes semblent se mesurer aux dieux dans un effort vain pour tromper la mort et en oublient leur responsabilité de
« transmetteurs ».
À travers la puissance magnétique de ses danseurs, Akram Khan dessine le grand tableau de la condition humaine, avec une intelligence dramatique riche d’émotions . : Dans un monde qui semble avoir été réduit en cendres, l’un d’eux, plus âgé, incarne un Gilgamesh hanté par son passé : comment a-t-il pu commettre l’irréparable, le meurtre et l’incendie d’une forêt de cèdres ? Comment faire pour être plus malin que le diable ?
Est-ce une conjuration du destin annoncé de l’humanité ? » paris-art.com
que les humains sont capables du pire et du meilleur comme Gilgamesh … !
du pire par rapport à l’autre et la nature !
je peux en montrer du contemporain : il y en a tant chaque jour dans nos vies, aux actualités, dans nos films, dans notre environnement, ...
mais là quelle coïncidence ! la première image qui m’a attirée pour sa beauté étrange, nouvelle ! Et c’est un pompier pyromane, comble de notre humanité ! Et les feux de forets ! (On n’est pourtant déjà bien assez capable de les détruire, à petit feu, sans qu’on s’en rende compte ) Donc que j’ai trouvé en premier ces derniers jours et qui parle du même problème encore qu’autrefois...
et nous aussi bien sûr on est capable du pire ! Inutile de rentrer dans les détails ?
Comme dans sa danse: on est capable du pire ! Des choses négatives avec les pulsions : mise en tribu pour se protéger des animaux et mieux les tuer, rejet des différents, bagarre, vol des femmes, bataille, escroquerie, pour s’enrichir, et rechercher le pouvoir, abus de pouvoir, orgueil...
3 / deuxième temps de la pensée et de l’écrit : les solutions générales trouvées dans notre réel : l’écrivain, Borges, les philosophes , Laurence Hansen-Løve, Karl Jaspers, Cynthia Fleury et l’artiste, Anne Imhof
Je vous attends aussi pour ouvrir notre réel avec vos visions, vos bouts solides, sur les solutions générales !
Nous sommes complexes et le monde est complexe : l'écrivain argentin Jorge Luis Borges a choisi « le labyrinthe comme principe de l’existence humaine » ! c'est une figure constitutive de notre humanité, depuis l'antiquité. et Anne Imhof en fait un lors de sa dernière expo au palais de Tokyo, en 2022.
Un labyrinthe est un tracé sinueux, avec des fausses pistes, destiné à perdre ou à ralentir celui qui cherche à s'y déplacer ! Dans nos vies, on peut se perdre dans le labyrinthe réel de la réalité, mais on peut aussi se perdre soi-même !
écrire permet de penser comment s’en sortir !
tenter en essayant de tenir compte de nos pulsions ! des beautés et des problèmes du monde ! sans être simpliste ! l’important c’est de voir la possibilité de ne pas abandonner et de tenter justement en connaissance de toutes ces difficultés ! car justement ainsi on va faire quelque chose de plus vrai ! car tenant compte du monde tel qu’il est et de nous tel que nous sommes . car il y a aussi des solutions possibles dans le monde tel qu’il est ! et les artistes, les philosophes … vont nous aider car ils en ont cherché eux aussi !
Pour pouvoir respirer eux aussi ! et nous donner un peu d’air respirable, et qu’on soit capable de les utiliser, non bloqué par nos peurs !
La philosophe Laurence Hansen-Løve : « la tradition philosophique n’oppose pas le courage à la peur : Le courage n’est pas l’absence de peur, mais la volonté de la combattre par les moyens dont nous disposons. »
Nous avons la volonté ! et nous disposons de moyens pour ne pas nous arrêter à nos peurs ! Je vais vous apporter ce que j’ai trouvé, dans la partie 3.
j’ai trouvé aussi en pièce centrale, machine respirante dans la proposition contemporaine et exigeante de Anne Imhof : extra sur « notre vocation à devenir réellement humains, au sein de l’Histoire » du philosophe Karl Jaspers .
« Avec Axial Age (2005-2007) de Sigmar Polke, elle choisit les sept tableaux qui font écho à « l’âge axial » tel que théorisé par Karl Jaspers dans L’origine et le sens de l’histoire, publié en 1949. L’auteur évoque notre « vocation » au sein de l’histoire, celle de devenir réellement « humains ». Si l’histoire a un sens, c’est celui de donner lieu à l’émergence de notre « humanité ». Observons que cette problématique est sous-jacente à l’ensemble de l’œuvre d’Anne Imhof. Serait-ce celle de la « Barbarie qui vient » telle qu’annoncée par Isabelle Stengers dans ‘Au temps des catastrophes. Résister à la barbarie qui vient’ 2009 »
« devenir réellement humain au cours de l’Histoire » : c’est voir ce qu’on va faire face aux problèmes de nos sociétés, et de nos intimités.
Soit, de se faire inventer nos vies selon un modèle qui ne nous convient pas et qui nous asphyxie ! c’est réduire nos capacités créatrices.
Par exemple : pas d’attention à la beauté de la nature ... Tik tok, réseaux sociaux débiles hyper-sexualisés et déceptifs ... peur phobie des autres différents, racisme, anti lgbt +, les pauvres, les assistés,... surveillance généralisée (fine transparente ou par système chinois ridicule mais qui marche ) parce qu’on a peur des autres ou pour contrôler les libertés …
soit, on vaut mieux que çà ! Il faut bien croire en quelque chose et on a le droit au meilleur car on est capable du meilleur !
On a le droit à la rencontre profonde avec le paysage, avec le monde, avec les autres . de trouver le plus bel amour. d’aimer les autres et d’être aimer . Inutile de fuir la réalité cette fois ci car elle t’apporte de la profondeur, de la joie réelle ! se connecter aux mouvements de la vie contre la mort. De sentir la force de la danse de libération.
c’est nous construire plus complexe, plus adapté au réel... car ma proposition essaie de tenir compte de toute notre complexité !
c’est donc oser voir les beautés réelles du monde !
la beauté suffit pour tenir
j’ai des bouts puissants à vous donner en détail sur tous ces points dans la partie suivante !!!
(puisqu’on n’a toujours pas trouvé la drogue idéale)
c’est trouver de la beauté utile à vivre, et pour se construire
ce sont des bouts vivables pour moi et pour vous, utilisables, puissants car ce n’est pas de moi mais des plus grands penseurs !
et pour mieux tenir compte de la complexité et dépasser les limites et qui ouvre sur tout. j’y vois aussi une façon de faire avec le monde clivé avec ces extrémités qui s’opposent !
je vais essayer d’utiliser cette approche sur l’art d’Imhof relevé par le directeur du Art Institute Chicago... sur sa dernière proposition Sex en 2022 :
« une architecture qui divise la galerie en zones d'opposition : dessus et dessous, haut et bas, lumière et ombre, intérieur et extérieur, visible et invisible. Dans la performance qui inaugure l'installation, ces binaires s'étendent au masculin et au féminin, à l'espoir et au désespoir, à la douleur et au plaisir, et finalement à la vie et à la mort. Sex traite de la fluidité entre ces forces apparemment inconciliables, alors qu'Imhof et ses collaborateurs passent continuellement de l'une à l'autre et fusionnent ce qui semble incompatible. » !
il nous montre que c’est une bonne approche enrichissante et qui respecte la complexité du réel : face à la vision mono réductrice et mensongère ; et aussi celle trop binaire ! les choses qui s’ignorent, qui s’opposent (dans le monde, les conflits entre les religions, les ethnies, les pays, entre les humains et la nature, les genres ... Je ne propose pas que l’un ou l’autre ! Mais l’un et l’autre ! Et l’un avec l’autre ! c’est dépasser l’un, par l’autre et par le monde ! « d’être fluide et de passer de l’une à l’autre et d’être capable aussi de fusionner » voir les deux extrémités et ouvrir pour voir tous les intermédiaires possibles entre ! Çà permet d’explorer en ouvrant encore plus les possibles ! çà nous fait avancer dans nos tètes avec une vérité plus complète, et moins clivée !
que nous pouvons pas à pas, changer le rapport de forces entre les humains et avec la nature .
Et entre les humains ; c’est lutter contre la monomanie identitaire ( religion, nationalisme, phénomènes de groupe) qui écrase les minorités liés aux ethnies, aux genres, à la pauvreté, aux handicaps...
et de proposer de faire pencher la balance pour aimer les autres et le monde (regarder leur photo de paysage, s’occuper d'une jeune femme sans même la voir, danser avec vous, aider les autres, répondre à une jeune fille qui découvre l’amour, rassurer une femme pas rassurée, aimer les amis, proposer la beauté rencontrée en arts, en danse, en cinéma, en philo, ...) est un geste primordial car on pourrait aussi céder qu’à la violence (on est capable du pire et du meilleur)!
Il faut faire même un peu c’est beaucoup. Cynthia Fleury nous dit que « l’énigme restera... énigmatique » conclusion aussi des poètes Guillevic, et Char
Le reél restera mystérieux ! Bien sur on n’aura jamais réponse à tout les problèmes . On ratera des tas de coucher de soleil. c’est décevant mais on fait ce qu’on peut, Il faut juste trouver une façon vivable ! Des bouts d’air
Et c’est toujours mieux car là ce n’est pas vivable : le si dangereux leurre de tout ce qu’on fait !
mais on n’a pas le choix , il n’y a que çà , faire des bouts !
déjà ces bouts que je vous propose maintenant sont sûrs, puissants : ils correspondent aux avancées contemporaines en philo, arts, danse, cinéma, ... !
4/ troisième temps de la pensée et de l’écrit écrire permet de penser comment s’en sortir ! les solutions détaillées trouvés dans notre réel : pour résister à l'enfoncement, la construction de beautés ! d’Akram Kahn, d’ Anne Imhof , de Pier Paolo Pasolini cinéaste, poète avec son film Oedipe Re et Henri Bauchau poète, romancier, dramaturge et psychanalyste
Je vous attends aussi pour ouvrir notre réel avec vos visions, vos bouts solides, vos rencontres, votre amour.
réponse à vous tous, vous qui allez vous trouvez dans sa danse , vous qui êtes dans une vision romantique noire et qui allez vous retrouver dans sa vision , vous qui allez préféré le mythe ; vous qui aimerez les trois. toi qui pensais que la lumière sur la mer n’est pas si importante … vous, tous les autres qui découvrirons tranquillement
Comme Akram Kahn dans sa chorégraphie qui nous montre ses danseurs capables du meilleur dans une deuxième étape parfois après avoir vécu le pire ou ayant causé le pire ! coopération pour essayer autre chose car ils souffrent : alors ils s’entraident et se rebellent contre l’oppresseur . Plus tard ils partagent la joie de la danse. Ils vont connaître l’amour. Et aussi la compassion.
comme Anne Imhof dans son tunnel vers son intérieur , vers son labyrinthe (intérieur et extérieur) crée dans les sous sols sans vie réelle de nos sociétés aseptisés, ridicules... même elle qui est réputée pour sa dureté et sa vision noire propose de la beauté : ses oeuvres de coucher de soleil, sa femme devant l’eau, ses performances avec danse techno et guitare électrique, la politique, sa fête , son humanité …
�� Un labyrinthe de vitres d’un marron nostalgique cueille le corps : les vestiges d’un monde de puissance, récupérés d’un bâtiment turinois promis à la démolition. Il serpente sous la verrière, puis se complexifie dans les sous-sols, jusqu’à nous perdre dans les enfers du palais. rituel de passage, rampe de lancement. Les parois vitrées, légèrement fumées, sont marquées de tags témoignant de leur existence antérieure, vestiges de buildings arrogants recyclés en une sculpture gigantesque qui suggère leur ruine.
Au travers de ces vitres érigées luit un soleil couchant, éblouissement sur le déclin que fige une suite de tableaux. Parfois, il faut savoir regarder les couchers de soleil depuis les terrains vagues. Alors s’allient chaleur lointaine et poussière de béton, lumières tombantes et promesses de la ruine.
La certitude intangible d’une fragilité, de notre être autant que du monde qui l’entoure. C’est aussi une histoire de l’art et des idées qui se donne à lire en filigrane.
Son installation est une cité en dormance, entre deux âges : dans un silence de mort, elle semble promettre une renaissance possible. Des soleils s’y couchent, des chambres à soi s’y aménagent, des fantômes y surgissent. Elle s’enfonce dans les sous-sols où se déploie le labyrinthe de verre, architecture de l’exhibition et du voyeurisme, du reflet et de la perte de repères, où se logent des chambres minimales, domesticité de survie réduite à un couchage, un objet fétiche. Ce sont des cellules avec vue, factice, sur la mer (Anne Imhof, Untitled (Wave), 2021), ou parfois sur un éclat de couleurs, une résurgence de lumière (Joan Mitchell, La Grande Vallée XX, 1984). Au cœur de ce dédale, un ensemble de peintures de Sigmar Polke (Axial Age, 2005-2007), superpositions changeantes de pigments d’or, d’argent, et de lapis-lazuli, offre un sas de recueillement au milieu du chaos au cordeau. » Le monde.com
« natures mortes entre la vie et la mort avec des œuvres d’art »
moi je dis des bouts , des pièces d’intensités comme des refuges au milieu des duretés, de la bêtise (de tous le reste de la vie ! … et les parties de cette partie sont autant de pièces de sur-vie !
Comme déjà ce film terrible de Pier Paolo Pasolini : Oedipe Re et Henry Bauchau poète, romancier, dramaturge et psychanalyste : avec son livre Oedipe sur la route
Oedipe fait partie de la lignée maudite des Labdacides. Il a une prophétie qui lui annonçait qu’il allait tuer son père et désirer sa mère. dans une première partie de sa vie il cherchait le pouvoir, les richesses, à prendre de nouveaux territoires... il voulait aussi éviter la prophétie, et il la fait s’accomplir : il tue le roi Laios qui était sans le savoir son père et couche avec la reine Jocaste qui était sa mère. alors que personne ne sait qui est qui . De cette union incestueuse naissent quatre enfants ! Lorsqu’il découvre les faits,Tirésias lui indique la voie pour sortir de ce destin fatal. Il faut être aveugle, comme lui, pour voir vraiment. Le voir est du côté de la raison et l’écoute est du côté du cœur. A un moment donné, lorsque le destin nous détourne de notre chemin, il convient de réunir le cœur et la raison et de donner la priorité au cœur et à l’écoute. Pour faire bonne mesure Œdipe se crève les yeux, cherchant ainsi à ouvrir le chemin de l’amour en écoutant battre le cœur de l’autre. » ! et il est condamné à l’exil. Aveugle, il est guidé par sa fille Andromaque . Il résiste à ses blessures et ils marchent pendant des mois et finissent par s’installer à Colone . il ne veut plus vivre comme un roi... il cherche autre chose : et il est mendiant. Il finit par jouer de la flûte ! aveugle il voit mieux ce qui lui convient ! Pauvre il vit mieux ! Il choisit de faire de la beauté, la seule qu’il peut comme aveugle , une beauté simple avec sa flûte, le plus simple des instruments !La voix d'Œdipe n'était pas, comme on le croyait, faite pour commander ou deviner des énigmes. Avec surprise, avec bonheur, Antigone et tous ceux qui l'écoutent s'aperçoivent qu'elle était depuis toujours prédestinée à la musique .Quand Œdipe s'arrête, l'assemblée reprend son souffle. Les voix s'élèvent, les coupes circulent et Diotime en se penchant vers Antigone lui dit : " Nous avons trouvé notre aède. "
myhesfondateurs.over-blog.com/ Comment le mythe d’oedipe et antigone peut nous aider
Henry Bauchau poète, romancier, dramaturge et psychanalyste , avec son livre Oedipe sur la route
« -Quand on a été, comme nous, très loin dans le crime, on ne peut en sortir que par la liberté, toute la liberté et sa lutte sans fin. - Et pour Antigone, demande Clios, qui n'a pas commis de crime, est-ce qu'il n'y a pas d'autre chemin ? - Non, il n'y en a pas, la liberté douce n'existe pas. »
et moi çà me donne plusieurs raisons qui me permettent de tenir: j’ai subi l’épreuve du désir, et j’ai perdu un œil, je suis exilé volontaire par rapport à mon ancienne cité, mes anciens « pouvoirs », à ma mère et mon père ! Je suis à la recherche de la liberté ! avec Ma et ma fille, qui m’ont accompagné dans mon exil j’ai une nouvelle chance de vie et maintenant je suis mûr pour jouer de la flûte et que vous veniez écouté cette musique simple et humaine (pas celle d’un roi, ni d’une star de tiktok) pour faire triompher l’amour sur la toute-puissance.
4.1/ pièces d’intensités que je retrouve chez eux comme solution possible : le collectif pluri : ethnies, ages, genres, qu’on avait détaillé dans l’envoi 2 ! mais ici en rapido : car c’ est aussi le choix d’Anne Imhof et Akram Khan
pour répondre à notre besoin de collectif encore
Anne Imhof insiste pour dire qu’elle est une équipe de 20 performeurs dans son collectif pour créer ensemble ses projets .
Akram Khan propose en danse la construction par le collectif pluritout pour trouver de l’humanité lors d’une un rituel collectif à construire ! Âgés de vingt à soixante ans environ, les 6 danseurs ont été choisi leurs diversités d’ histoire, de mémoire, d’ age, de sexe, de genre, de pays et de danse) deviennent les acteurs d’un rite essentiel et collectif. Une façon de plonger dans l’humanité et le collectif pour en faire ressortir les dimensions constructives. À l’instar de Kadamati, qui avait réuni plusieurs centaines de danseurs sur la place de l’Hôtel-de-Ville, à Paris, en septembre 2018. »
et ce que je fais, pourrais en être un aussi (symboliquement et en réel avec nos corps ) !
4.2/ pièces d’intensités que je retrouve chez eux comme solutions possibles: vivre à fond entre la vie et la mort d’ Anne Imhof (artiste), Wim Wenders (cinéaste), et Eliza Douglas (chanteuse guitariste)
face à la peur de la mort, c’est commencer un peu.
réponse à vous qui êtes fan de Nico, et/ ou sensible à la mort. toi qui n’ose pas à en parler. toi jeune enfant qui après la mort du mimosa avait gardé une petite branche car tu n’avais jamais rien vu d’aussi beau et fusionné : les fleurs ne tombent pas depuis 5 ans toujours pas . Vous qui vous dites trop vivant pour en parler .
pour Akram Khan, d ‘abord comme erreur : « le diable est tout à la fois humain et abstrait. Il est à la fois la fascinante dévoration pour l’éternité et le temps lui-même. Cette entité que l’être humain ne cesse d’essayer de dompter ou déjouer. »
Premier élément de réponse : la dernière expo d’Imhof est décris par la directrice d’exposition Emma Lavigne : « un parcours entre la vie et la mort avec des œuvres d’art » donc c’est un sujet contemporain et qui mérite qu’on essaie d’en parler , ça peut aussi être le résumé d’une vie possible
avec cette ouverture entre ces deux extrêmes que sont la vie et la mort : être capable de vivre la mort (d’un proche, de l’autre, de la nature...) avec autant d’intensité que la vie ! on peut vivre avec les deux idées passer de l’un à l’autre les montrer en tant que telle et les trouver belles ! Çà rassure cette fluidité on peut passer de l’un à l’autre !
Et aussi sur sa propre mort : y penser sereinement !
Et avec la possibilité de fusionner en plus! fusionner la mort dans la vie. La vie dans la mort ! savoir qu’il y a la vie donne plus d’intensités à la mort / savoir qu’il y a la mort donne plus d’intensités à la vie !
Dans Les ailes du désir de Wim Wenders : les anges sont immortels mais ils ne ressentent rien des émotions, ils ne sont pas vu par les humains, et ne peuvent pas arrêter leur mort. Et là, l’un d’eux préfère devenir humain, pour pouvoir vivre ne serait ce que la durée de la vie d’un homme, soumis aux accidents, qui peut s’arrêter dans un instant ... ! pour pouvoir aimer la vie, sentir les odeurs, serrer une main, entendre rire un enfant … !
ce qui le décide complètement, c’est l’amour possible de la jeune femme trapéziste ! Et il est ensuite chargé de tenir sa corde de vie qui est accrochée à elle dans les airs ! Il peut agir désormais sur sa mort !
Donc oui c’est un rôle important des humains ! De protéger l’autre et de différer la mort .
autre proposition sur ce thème : La guitariste performeuse d’Anne Imhof, Eliza Douglas qu’on voit en photo sur l'affiche. A un autre moment de la performance, elle est assise au bord d'une haute jetée et chante. La voix a quelque chose de la tendresse de Nico. Parfois, ils sont déchirants. "Mort, s'il te plaît, épargne-moi juste un an de plus", chante-t-elle. Elle a 20 ans !
D’en parler ici comme élément de la vie, çà nous fait avancer dans nos tètes avec une vérité plus complète et qui intègre le plus dur !
4.3/ pièces d’intensités que je retrouve chez eux comme solutions possibles: la danse de libération, du chorégraphe anglo-indoux Akram khan et la performance de l’artiste allemande Anne Imhof.
Face à la peur de danser, cette expérience de vie nouvelle radicale...
comme réponse pour vous qui aimez la danse , vous qui avez besoin de la ressentir pour la première fois dans votre corps comme une libération essentielle, toi qui n’avait pas le droit de danser, vous pour qui la danse est une revendication politique des genres, des ethnies ...
Faire quelque chose de vos mains tendues il n’y a rien de mieux !
entre les deux positions extrêmes : de interdiction de danser et vie sans contact, sortir de la surveillance et jouer à la vie sa vie à fond en réel (sans fausses rencontres par les réseaux sociaux... par des performances actives de plusieurs heures de libération, à la danse de libération ! c’est ce qui m’est arrivé donc grand écart mental entre la censure et quand on se dit stop çà à assez duré . Et que je me suis ouvert aujourd’hui à toutes les musiques les plus folles avec tous les intermédiaires possibles : on peut essayer d’être fluide capable de toutes les intensités pour être plus complet
le chorégraphe anglais Akram khan. Plus qu’une catharsis (ou purgation des passions) est rituel de réparation, rassemble et réconcilie les énergies, par métissage des cultures et d’une réflexion humaniste sur notre avenir commun.
Solution trouvée par Akram Kahn :
« la danse collective des six interprètes qui questionnent, par leur diversité d’âge, de culture et d’histoire, notre rapport à l’autre et le devenir de notre planète. Une façon de plonger dans l’humanité et le collectif pour en faire ressortir les dimensions constructives.
Plus qu’une catharsis (ou purgation des passions), la danse d’Akram Khan rassemble et réconcilie les énergies. Désamorcent ainsi la rupture, par le rituel collectif. Et plutôt que d’oblitérer la part sauvage ou chaotique, intrinsèquement humaine, la pièce invite à en explorer la puissance. la danse se fait alors charnelle et animale.
Et aussi une exhortation à ne pas trop tirer sur la corde. Car comme l’enseignent aussi les mythes, la frontière entre petit bouffon et mal absolu peut être ténue.
La danse semble surhumaine, dans le mélange subtil propre à Akram Khan, mêlant contemporain, kathak, bharata natyam, danses traditionnelles du Sud-Est asiatique, arts martiaux. Sa danse, généreuse et virtuose, déploie un vocabulaire spectaculaire, toujours au service du métissage des cultures et d’une réflexion humaniste sur notre avenir commun. d’un rite essentiel et collectif. » Bonlieu scène nationale Annecy
Et moi aussi avec mon collectif moderne !
« Comment faire pour être plus malin que le diable ? »
Qui est une partie de nous tous ! Et qu’on peut faire évoluer, vers la plus belle sublimation possible !
Par la danse... en groupe et c’est ce que j’essaie de faire aussi avec le collectif !
qu’est ce que peut notre corps ? Dans sa liberté ? Dans son désir ? De mouvement, de se reconnecter à nos corps, à nos sentiments, à nos souvenirs !
comme les réponses fusionnées que nous avions su trouvé à trois , les trois derniers danseurs de la soirée sur de la musique post punk quand on va au bout de notre limite sur le fil des pulsions ! interpersonnel, de genre, d'âge, d'ethnies, ... pour former une entité composite puissante, supérieure à la somme des 3 ! tellement nouvelle et prêt à tout
que vous comme danseurs réels ou symboliques, avec nos différences comme apports décisifs … nos origines, notre genre, notre age, notre validité, notre force intérieure . il n’y a plus de norme de la beauté ( proche de aimer tout d’Abramovic ensuite) tout à inventer, non dieux ! essaient de construire ensemble en tenant compte de la réalité des pulsions, et de leur volonté de sublimation ! pour se rebeller contre les dieux, pour protéger les autres, et la nature !
Autre solution si proche de nous, d’une artiste majeure, Anne Imhof propose aussi des grandes danses de libération par la transe dans ces performances de 4 à 6 h (Sex) sur de la musique et une guitariste électrique en performance . « une partition originale chargée d'agressivité et de désir qui combine des références classiques avec du punk, de la musique électronique techno et du grunge. elle a également développé de nouvelles chorégraphies qui répondent aux conditions spécifiques de l'espace et de la dynamique entre les interprètes et le public. Une série de nouvelles peintures et objets qui fonctionnent à la fois comme accessoires et sculptures intensifient l'atmosphère mise en mouvement par l'architecture principale de l'exposition : s'éloigner de la lumière, dans l'obscurité, à la recherche d'un autre lever de soleil. »
4.4/ pièces d’intensités que je retrouve chez eux comme solutions possibles: la rencontre de Transtromer (poète). et sur le paysage Bjork (musicienne) Imhof coucher de soleil dans sous sol ! Film avec photos d Ange Leiccia
Comment rentrer en contact avec la nature, de l’océan ? Comment être sensible?
face à la peur de la fin du monde, de la destruction de la nature, de la foret de cèdre et de son gardien comme dans la danse d’Akram Kahn : le chorégraphe propose que les danseurs trouvent une solution collective pour sauver le nouveau paysage ! Je vous propose d être le gardien, la forêt de cèdre , et on n’aura plus envie de la détruire, on va chercher à la préserver, à montrer sa beauté comme avec ces photos de paysages d’océan, …
et à éduquer ceux qui auraient pu devenir les destructeurs par la connaissance et la rencontre profonde à la Transtromer de la nature !
pour répondre à vous qui êtes sensible au paysage , qui nous envoyez des photos de l’océan, toi et ton message écris après ; toi ta photo et ton haiku ; toi et ta vidéo courte de la pointe du Raz (grise courte bruit de tempête ? ), toi et tes photos d’Essaouira, vous qui n’osez pas trop, nous qui avons du mal de parler des paysages, à les sauver , toi qui aimes dis tu la lumière, vous autres
3.4.1/ Anne Imhof et Ange Leccia photographe contemporain, vous qui nous envoyez des photos et des videos de paysage marin
vous deux qui nous envoyez une photo de l’océan : « Petit partage de cette superbe lumière et magnifique quelle chance ! »
Merci à toi qui nous envoie une superbe photo. Car c'est si beau et dans mon manque de mot, çà me refait penser au vers que Rimbaud avait dit un peu en désespoir de cause à la fin d’un poème : « l'éternité c'est la mer mêlée au soleil ! »
et tu nous envoies ensuite un message : « j'y vais me ressourcer, quand besoin est ,et la je sais pas j'ai eu envie de partager ce plaisir que j'éprouvais sur le moment avec vous »
Et çà me refait penser à Albert Camus,
“La postérité du soleil
Le matin est radieux; la lumière pique. Renonce à ta visite. Ils peuvent attendre, et non ta joie.”
le paysage est un thème qui m’intéresse aussi, en tant que sans mot , peintre, et aussi photographe
Dans notre projet d'essai collectif, nous essaierons aussi de faire quelque chose de ces si grande beautés ! Car il faut en faire quelque chose, une photo, une vidéo c'est déjà si simple et si formidable! Même les plus grands (Rimbaud sont sans mot) . Donc merci à toi !
ce que propose aussi Anne Imhof dans sa dernière proposition : le paysage de la mer avec le soleil, la personne qu’on aime en performance et en photo devant l’océan
et de faire jouer les variations :
et là c’est peut être une extrémité du paysage : presque sans lumière, dans le gris comme à l’ombre pointe du Raz à la tombée du jour d’Em
Avec le haïku de B :
juste après la pluie
quelques gouttes de lumière
flambée de soleil
Tes si belles photos d’Essaouira ! toi qui nous dis que le soleil est si important pour toi ! Voici le lien de l’émission sur France inter /franceinter/podcasts/sous-le-soleil-de-platon/sous-le-soleil-de-platon-du-vendredi-22-juillet-2022-3028922 que tu nous a envoyé et des extraits rapides :
«c'est un astre dans lequel tout le monde se reconnaît, tout le monde sait à quoi ça réfère et ça permet finalement de réunir les gens au sens de la religion, du latin religere.
On ne peut pas regarder le soleil en face mais il révèle bien des choses : "C'est La Rochefoucauld qui dit que le soleil, c'est ce qui permet de voir les choses, c'est ce qui rend visibles les choses mais en même temps, on ne peut pas le voir, de même que la mort, puisque la mort, ça donne un sens à la vie, mais on n'est pas là pour la voir." L'ambivalence du soleil tient aussi dans le fait qu'il permet la vie, mais peut aussi la reprendre, car comme le rappelle Emma Carenini, le soleil assèche et désertifie, d'où une certaine philosophie de la mesure qu'elle propose à la fin de son ouvrage : "On est toujours entre deux extrêmes : se brûler ou justement ne pas en avoir assez. Ça m'a vraiment inspiré cette philosophie: toujours savoir voyager entre ces deux extrêmes." d'Emma Carini, Le Soleil, Mythes, histoire, et sociétés
et là c’est peut être une autre extrèmité du paysage ; je repense à la première image d’incendie de foret avec le paysage pas agréable, de destruction du monde mais beau plastiquement !
En fusionnée paradoxale : Imhof coucher de soleil dans sous sol : dans le noir, la poussière, !
photos de Ma dans l’obscurité presqu’invisible
çà nous fait avancer dans nos tètes avec une vérité plus complète !
Et çà fascine encore les artistes contemporains :
« la beauté de Ange Leccia ( qui a choisi comme titre aussi : Avez-vous déjà vu la mer aller avec le soleil ? en photographie directeur du laboratoire de création du Palais de Tokyo. Il y accueille, dès la première promotion, le tout jeune Apichatpong Weerasethakul (futur Palme d'Or au festival de Cannes). La lumière y devient un véritable personnage qui s’associe au mutisme des héros pour donner à voir leurs affects et leur psyché. C’est ce jeu constant entre intériorité et extériorité qui s’observe le plus souvent dans les œuvres de Leccia. »
et il parle là de la rencontre de Tranströmer:
3.4.2/comme solution essentielle , Tomas Tranströmer (poète danois prix nobel littérature). Hermann Hesse, Paul Celan (poètes allemands ) Stig Dagerman (poète suèdois)
Pour comprendre la portée de toute rencontre !
Pour vous tous : comme un formidable cadeau ! Pour vous qui êtes sensibles !
Comme formidable moment d’illumination qui change tout !
« le réel surgit seulement dans le miroir d’une subjectivité qui se métamorphose elle-même. Seules demeurent possibles des situations transitoires, celles où la rencontre instantanée de l’être avec le monde redéfinit toujours les conditions de leur dialogue. à un moment donné, une rencontre entre l’homme et son environnement a lieu.
Deux vérités s’approchent l’une de l’autre. L’une de l’intérieur / l’autre de l’extérieur / et on a une chance de se voir en leur point de rencontre.
To sandheder nærmer sig hinanden. Den ene indefra / den anden udefra / og vi har en chance for at se hinanden på deres mødested.
dans le faisceau de toutes les perceptions. des situations, dans lesquelles le scintillement des choses un instant nous apparaît »
rencontre entre mon intérieur et l’extérieur pour le paysage dont il parlait. Mais si on l’étend à l’autre, tout le monde... si on étend sa pensée dans tous les sens çà fonctionne) et çà rend très vrai le message de Ch !
texte plus complet : Renaud Ego dans le volume poésie / Gallimard, étude intitulée « Le parti pris des situations de Tomas Tranströmer » :
« En 1926, Werner Heisenberg a défini sous le titre de "Principe d’incertitude" un théorème majeur de la physique quantique : en substance, il expliquait qu’on ne peut connaître simultanément la position et la trajectoire d’une particule ; en effet, pour mesurer la position d’une particule, il faut l’éclairer, et ce faisant, l’énergie même infime dégagée par les photons lumineux modifie sa trajectoire. La portée de ce théorème est immense, car il démontre que l’observation crée la réalité. [...] Ce "flou quantique" - que l’on nommerait mieux, appliqué à la réalité macroscopique, "incertitude mentale" -, Tomas Tranströmer en a l’intuition lorsqu’il se décrit lui-même en 1989, soit à cinquante-huit ans, comme "Un espace de temps / de quelques minutes de long / de cinquante-huit ans de large". [...] Mais il tire aussi les conséquences de cette incertitude : si le réel surgit seulement dans le miroir d’une subjectivité qui se métamorphose elle-même, alors le monde objectif cesse. Seules demeurent possibles des situations transitoires, celles où la rencontre instantanée de l’être avec le monde redéfinit toujours les conditions de leur dialogue. »
Il se produit ainsi sans cesse une « métamorphose dont le poème est la forme », chaque poème exprimant des circonstances précises, forcément instables, dans lesquelles, à un moment donné, une rencontre entre l’homme et son environnement a lieu.
Tranströmer l’affirme fortement : "Deux vérités s’approchent l’une de l’autre. L’une de l’intérieur / l’autre de l’extérieur / et on a une chance de se voir en leur point de rencontre." "Rien n’existe en dehors des positions successives que toute chose occupe dans le faisceau de toutes les perceptions. Il n’y a même plus de "parti pris des choses "possible, seulement un "parti pris des situations" dans lesquelles le scintillement des choses un instant nous apparaît."
Hermann Hesse, dans Siddharta, en 1922: « Il regarda autour de lui, comme s'il voyait le monde pour la première fois. Il était beau le monde ! Il était varié, étrange, énigmatique : là du bleu, ici du jaune, là-bas du vert ; des nuages glissaient dans le ciel, et le fleuve sur la terre, la forêt se hérissait et les montagnes ; tout était beau, tout était plein de mystères et d'enchantements, et au milieu de tout cela, lui, Siddharta, réveillé en route vers lui-même. »
je trouve que çà rejoint aussi le poème de Paul Celan dont voici le début : « tu sais, l’espace est infini, ce qui s’est inscrit dans ton œil.... » !
et je dis ensuite que je peux étendre la rencontre de Transtromer à l’autre, à l’amoureux, à tous le monde, et c’est ce que j’avais fait dans mon premier message whats app ! (dernières parties de l’envoi )
et c’est ce que propose aussi Stig Dagerman, trouvé récemment :
Permettre la rencontre
entre la parole et la beauté,
et qui se prolonge :
tout ce qui donne à ma vie
son merveilleux contenu :
une caresse sur la peau,
une aide au moment critique,
le spectacle du clair de lune
(…)
3.4.3/ l’homme sensible du philosophe Merleau Ponty
« Maurice Merleau-Ponty a voulu réconcilier l’homme avec la Nature en montrant que c’est en se laissant imprégner par les choses que l’homme accède à la conscience. » (Bertrand Vergely, les philosophes contemporains)
3.4.4/ et dans Bjork, Joga
pour vous qui aimez la nature profonde
vous à qui on a conseillé d'aller en Islande pour sa nature extrême que l’on peut revoir avec tant de forces instantanément en fermant les yeux
(envoyé sur Whatsapp comme par hasard par toi, à la suite de mon appel)
je retrouve cette rencontre par soi à un moment : du paysage, et de l’autre presque un amoureux idéal qui est le paysage et d’elle qui est aussi le paysage et de leurs liens ! Formidable morceau sur l’urgence aussi ! les paroles la voix et la musique me bouleversent toujours !
All the accidents that happen / Follow the dot / Coincidence makes sense / Only with you / You don't have to speak / I feel / Emotional landscapes/ They puzzle me / Then the riddle gets solved and you push me up to this ... ... state of emergency ! / is where I want to be/ All that no-one sees / You see/ What's inside of me / Every nerve that hurts you heal/ Deep inside of me / You don't have to speak, I feel / Emotional landscapes / They puzzle me/ Confuse Me /
Tous les accidents qui se produisent / Suit la trace/ La coïncidence n'a de sens / Qu' avec toi / Tu ne dois pas parler / Je le sens / Des paysages émotifs / Ils m'intriguent/ : Alors l'énigme est résolue et tu me pousse à cet / État d'urgence / Comme c'est beau d'être !/ Tous ce que personne ne voit / Tu le vois / Ce qui est à l'intérieur de moi / Chaque nerf blessé tu les guéris / Profondément en moi / Tu ne dois pas parler, je le sens / Paysages émotifs/ Ils m'intriguent / me confondent
3.5/ pièces d’intensités que je retrouve chez eux comme solutions possibles: l’amour et le désir en philosophie ( Platon, Aristote et Spinoza) en arts, imhof , abramovic, au cinéma, Wenders ; en danse, Millepied
face à la peur de l’amour et du désir,
en plus de la solution de la rencontre profonde de Transtromer : entre mon intérieur et l’extérieur qui est mon amour... vaste sujet
comme réponse à nous tous qui ont eu la chance d’avoir trouvé l'amour !, de le voir, à nous qui en avons souffert aussi bien sur, avec toutes nos diversités de libido (hétéro, homo, lesbienne, bi, ) et vos capacités de transformation et de fusion (déguisement, fete)
à Honoré de Balzac étrange de le trouver là mais oui lisez j’ai été surpris par ses mots qui nous collent trop : Génies éteints dans les larmes,/ cœurs méconnus,/ enfants désavoués,/ proscrits innocents,/ vous tous,/ qui êtes entrés dans la vie par ses déserts,/vous qui partout avec trouvé les visages froids,/ les cœurs fermés, les oreilles closes,/ ne vous plaignez jamais !/ Vous seuls pouvez connaître l'infini de la joie/ au moment où pour vous/ un cœur s'ouvre,/ une oreille vous écoute, un regard vous répond/ Un seul jour efface les mauvais jours... »
arriver à sortir du positif pour l’autre tout en tenant compte de toutes nos complexités est un geste engagé
Transtromer appliqué à l’amour sous toutes ses formes ! : « Deux vérités s’approchent l’une de l’autre. L’une de l’intérieur / l’autre de l’extérieur / et on a une chance de se voir en leur point de rencontre. »
Je me vois en leur point de rencontre comme humain ouvert aux différences, à leurs richesses, à leurs luttes, aux grands écarts mentaux dans la pensée qu’ils permettent vers l’empathie et la joie !
3.5.1/ performance Sex d’ Anne Imhof. Et aussi son amoureuse égérie lesbienne
comme réponse aux jeunes du nouveau millénaire ! Toi qui te bats pour qu’on respecte l’ intersexualité.
Toi qui as une copine qui s’est fait opérer pour enlever sa poitrine, et qui a changé de prénom et qui veut qu’on lui dise « ilelle » !Vous qui connaissez une personne qui est en train de changer de sexe et qu’il est si heureux, pour la première fois …
vous qui avez choisi des préférences sexuelles différentes : lesbiennes, homos, bi, + Vous qui nous dites que vous trouvez que la société va très vite dans ses avancées autour du genre et qu’elle vous oblige à progresser ! toi qui prenais des hormones pour avoir une moustache , pour toi qui n’a pas de rapport réel sur Tiktok, malgré tes images hyper-sexualisées !
Imhof : Les particularités de notre époque. Et une nouvelle réponse sur le genre ouvert !
« D’abord, les milléniaux ont beaucoup moins de relations sexuelles que les générations précédentes. Peut-être que d'autres formes d'activité érotique ou de fantasme ou de connexion interpersonnelle ont pris la priorité. Avec la minimisation de la charnalité au profit d'un rituel sans visage.
Elle a expliqué que le titre Sex fait référence à de nouveaux cadres émergents pour repenser le sexe et l'identité de genre, plutôt que d'avoir des relations sexuelles, de se reproduire.
Les revendications politiques de l'œuvre sont d’élargir les compréhensions contemporaines du «sexe» et incorporer une gamme de subjectivités non conformes au genre, non binaires et antinormatives! »
3.5.2/ le désir et l'amour en philosophie : Platon, Aristote et Spinoza.
pour répondre à toi si jeune et qui te demande ce que c'est l'amour. nous qui savons que nous avons du mal avec le désir (et que çà nous mène dans des situations destructrices du reste). toi qui n’a plus confiance. vous qui dites être accro au sexe. nous qui poussons toujours plus loin l’expérience dans l’amour … pour vous qui êtes rentrés dans l’exigence de l’hyper narcissisme de Tiktok pour les jeunes, et les autres réseaux sociaux de « rencontre », miroirs aux alouettes pour des corps idéaux (en passant par les photos et les corps retouchées) , et la sanction du commentaire, du nombre de followers, de la non acceptation que « tu n’es pas la plus belle ».
« Eros: en grec, c'est l'amour passion, celui que l'on rencontre au début d'une relation. C'est l'amour du Banquet de Platon, où l'amour est désir et où le désir est manque. Ce qu'on a pas, ce qu'on est pas, ce dont on manque, nous allons le désirer et l'aimer. Avec de la souffrance cyclique, puisque dès que j'ai quelque chose, je ne le désire plus. Et, notre désir risque alors de se tourner ailleurs, à nouveau vers quelque chose que l'on a pas. au risque de tomber dans l'ennui...
Mais, un couple heureux, ce serait quoi alors ?
Philia: Ici, nous serons plutôt dans l'amour et le désir de Spinoza et d'Aristote, qui disent en quelque sorte qu'aimer, c'est se réjouir de. pour Spinoza, le désir c'est puissance de jouir et jouissance en puissance. Ici, point de manque (comme chez Platon avec l’Éros), le désir est au delà du manque, le désir est joie de ce qui est et jouissance de ce qu'on a. c'est jouir et se réjouir de la présence et de l'amour de l'autre.
Finalement, aimer ce qui nous manque, c'est facile et basique. Se réjouir et aimer ce qui est, c'est autrement plus raffiné !". Philippe Blazquez, psy sur son site sur le désir
il y a tant de chemins différents du désir chez l’un et les autres ! Tant qu’on ne blesse pas l’autre, ni soi .
on est soumis au pulsions de vie (d’amour, de joie) et de mort (de destruction) et le désir est infini : il peut nous épuiser, nous détruire : donc savoir qu’il est infini et prendre la réalité pour son désir plutôt que de prendre ses désirs pour la réalité : et étendre çà à tout : aimer tout du présent : son partenaire du moment, son paysage, et aller chercher des choses possibles dans tous les domaines !
Autre point sur le désir : l’oedipe (ou complexe d’oedipe) en psychanalyse (Freud) décrit la situation de l’enfant dans le triangle enfant-mère-père : il apparait au cours de la phase phallique entre 3 et 5 ans, il est défini comme un désir inconscient d'entretenir un comportement amoureux et voluptueux avec le parent du sexe opposé et celui d’éliminer le parent du même sexe considéré comme rival. Il va s’habituer à être frustré et passer à un autre objet du désir .
3.5.3/ la solution de Wim Wenders dans son film Les ailes du désir (cinéaste allemand)
réponse pour vous qui n’avez pas vu ce film toi qui as du mal à parler des choses importantes, toi pour qui mon ventre est ouvert relié …nous qui sommes romantiques Toi qui n’as pas de souvenir de tendresse de sa part... vous qui n’aimez pas ce film ...
je me rappelle qu'on avait montré à nos amis : les ailes du désir de Wim Wenders sur l'amour et sur la transmission de la beauté ! Et çà marche : elle tombe amoureuse aussi de lui car il a tant besoin d’amour et elle aussi pour d’autres raisons : donc c’est une coïncidence , une rencontre au bon moment où chacun était prêt pour l’autre ! Et leur amour est immense ! Comme nous !
Image 1 : l’ange qui ne connaît pas l’amour dit : « j’aimerai sentir en moi un poids/ qui abolisse l’illimité et m’attache à la Terre. »
Image 2 : la trapéziste avec des ailes (lien avec l’ange qui la reconnaît comme particulière)
Image 3 : ‘qui dans le monde peut dire qu’il a toujours été ensemble avec un autre être ?’
Il est au sol, il tient le fil qui l’assure en cas de chute. Il la suit des yeux et du bout des mains à guetter tous les signes positifs et négatifs (qui peuvent annoncer sa chute !). Il lui permet de s’exprimer dans son art en l’arrêtant dans sa chute avant la mort ! (Comme nous)
3.5.4/ la solution de Juliette est un homme et Roméo un noir ! De Benjamin Millepied chorégraphe, 2022
comme réponse à toi qui n’ose pas affirmer ta sexualité, à vous qui avez souffert à cause de votre genre , toi qui a choisi un femme ou un homme d’une autre culture
Benjamin Millepied transforme "Roméo et Juliette" en une célébration universelle de l’amour ! Entre les genres, les ethnies , les ages...
3.5.5/ la solution du couple qui repousse ses limites par la douleur : Marina Abramovic et Ulay
comme réponse à nos préjugés, à vos pratiques intimes de confiance
Marina Abramovic et Ulay éprouvent les limites physiques et psychiques de leur relation dans des performances souvent spectaculaires, comme celle-ci, basée sur la résistance. En 1978, dans Relation in Time, breathing in/ breathing out, ils collent leurs bouches l'une à l'autre, des microphones attachés avec du ruban adhésif près de leurs gorges, respirant, tour à tour, l'air des poumons de l'un l'autre, au point de n'échanger que du gaz carbonique, jusqu'au point de suffocation
3.6/ pièces d’intensités que je retrouve chez eux comme solutions possibles pour nous ouvrir à tous les autres ! le visage de l’autre du philosophe Emmanuel Levinas . le film de Lars van tries, la performance de Marina Abramovic en 2010, la « femme aiguille » de Kimsooja , artiste sud-coréenne
face à notre peur des autres différents ! Les ethnies, les lgbt, les vieux, les jeunes, les pauvres, les handicapés, ...
en plus de la solution de la rencontre profonde de Transtromer : entre mon intérieur et l’extérieur qui est l’autre différent... avec tout ce que çà implique de fondamental et d’efficace !... et qui conduit aussi à se mettre à la place de l’autre...
comme réponse à vous qui êtes capables d’acceuillir les autres, les proches et les différents, arriver à sortir du positif pour l’autre. nous qui avons besoin de nous améliorer ! pour la fille qui tremble , pour toi qui me sauve ! jusqu’à tout aimer et que tout fasse partie de notre monde !
Transtromer appliqué sur l’amour de tous pour moi rapidement : « Deux vérités s’approchent l’une de l’autre. L’une de l’intérieur / l’autre de l’extérieur / et on a une chance de se voir en leur point de rencontre. »
Entre mon intérieur et l’extérieur qui est l’autre. Les précautions pour ne pas vous effrayez , pour ne pas vous tuez ! Les femmes, les lesbiennes, les hommes, les homos, les trans, les neutres ! les bébés, les jeunes , les vieux ! Les arabes, les noirs, les blancs, les asiatiques, les roms !Les pauvres... Et votre accueil qui va plus loin que dans mes ‘rêves’ les plus fous !
3.6.1/ le visage de l’autre du philosophe Emmanuel Levinas . Le film de Lars van tries. Toi qui me sauve , la fille qui tremble dans mon dos
comme réponses à vous qui avez souffert de l’exclusion … à toi qui aimes le film Melancholia de Lars van tries, moi qui n’aimais pas ses autres films, à vous qui avez envie de découvrir , à ceux qui ne savent pas trop comment entrer en contact avec l’autre , à vous qui connaissez le mythe d’Antigone,
dans toute cette proposition qui tient compte de toutes nos complexité, de nos pulsions et du choix que l’on a d’aimer les autres ou de les détruire, de les ignorer... !: le texte sur « le visage de l’autre » du philosophe Emmanuel Levinas est important . « Le visage est exposé, menacé, comme nous invitant à un acte de violence. En même temps le visage est ce qui nous interdit de tuer. »
Levinas parle bien des deux positions opposés extrêmes en 2 phrases ! Et çà fait avancer la pensée du côté de cet extrême violence pour la première fois, et çà amplifie l’autre proposition qui nous rassure encore plus !
texte complet : « Je pense plutôt que l’accès au visage est d’emblée éthique. Il y a d’abord la droiture même du visage, son expression droite, sans défense. La peau du visage est celle qui reste la plus nue, la plus dénuée. La plus nue, bien que d’une nudité décente. La plus dénuée aussi : il y a dans le visage une pauvreté essentielle. La preuve en est qu’on essaie de masquer cette pauvreté en se donnant des poses, une contenance. Le visage est exposé, menacé, comme nous invitant à un acte de violence. En même temps le visage est ce qui nous interdit de tuer. » Levinas, Éthique et infini, 1981
et c’est l’essai d’ouvrir pour créer de la pensée nouvelle en cherchant autour et entre des intermédiaires possibles (et aussi sur quel type de visage ! Dans quelles situations ! : ethnies, genre, age, handicap, histoire ) !
ici leurs regards qui ne se lâchent pas pendant la fin du monde ! Dans une nouvelle fusion obligée pour pas que l’autre s’effondre !
Dans la scène du film Melancolia de Lars van tries, avec Charlotte Gainsbourg, Kirsten Dunst, et l’enfant Cameron Spurr ) deux jeunes femmes et un petit garçon, qui se regardent, se tiennent les mains, prennent soin des autres dans un grand courage, jusqu'à la fin du monde!
Alors que tous les autres ont abandonné !
Encore une fois ces positions extrêmes nous touchent !
image récupérée en image par image sur la vidéo filmée dans une soirée, sortie du flux et du non vue , couleurs saturées non retouchées.
Et là, il a vu que mon regard ne suit plus (en contraste avec la fête autour) et il a eu pitié de mon visage et c'est aussi la solution possible qu’à trouvé D. il me sauve il m’a vu commencer à perdre raison (que mon regard ne suit plus) et il me sauve, il me voit tomber et il me sauve ! Et je l’ai senti faire et je l’ai écouté j’avais confiance en lui et c’est très émouvant
Et malgré nos différences qui aurait pu le rebuter
on ne se connaissait pas depuis longtemps
et c’est aussi ce qui s’est passé en très étrange ! il y avait une jeune fille dans mon dos, je l’ai sauvée sans même voir son visage. On était dans une grande fatigue, dans la fil d’attente du concert et il s’est mis à pleuvoir d’un coup. Alors on s’est abrité sous une bâche tendue avec ma compagne on était juste abrité. Et il y avait juste derrière moi d’autres personnes (des jeunes femmes mais je ne sais même pas combien, j’ai entendu leurs voix ) . Et comme il pleuvait on s’est tous serré pour mettre tous à l’abri. Mais la personne juste derrière moi , n’a pas pu rentrer en entier. Alors elle s’est serré sans rien dire contre moi ! Et çà m’a surpris : je sentais son corps trempé froid contre moi. Elle s’est serré et là j’ai senti sa chaleur. Et juste après je l’ai senti trembler ! Je n’osais rien faire , ne rien dire , pour ne pas l’effrayer car je voyais qu’elle avait besoin de mon aide pour tenir dans le froid ! Et après je n’ai pas osé me retourné vers elle, ni lui parler.
3.6.2/ la force de l’amour d’Antigone, fille d’ Oedipe Roi
comme réponses à toi qui connais la force de l’amour de la fille pour son père, vous qui avez la force d’aimer vos amis , votre famille, vous qui avez la force de l’amour pour tous les humains !
« En allant vers la mort, Oedipe ouvre un nouvel espace à la vie incarnée par Antigone, sa fille, une femme qui prend le relais et qui fera encore mieux : elle fera toute sa vie triompher l’amour!
La peste avait envahi le royaume de Thèbes. Mais elle vient de disparaître au moment où Œdipe est reconnu coupable. Le héros prend alors son bâton pour rejoindre le bosquet des Erinyes, déesses chargées de punir les parricides. Antigone, sa fille, l’accompagne et toute la Grèce est secouée d’émotion à la vue de ce vieillard aveugle, en chemin vers l’exil et la mort, accompagné par une touchante jeune fille. Ils s’installent à colonne et sont mendiants. De son côté, Thésée, le roi d’Athènes, voudrait l’arrêter et lui offrir un gîte convenable. Mais le marcheur sollicite simplement un vêtement neuf pour effectuer son grand passage. Au moment venu, il retrouve la vue et descend la marche qui conduit au monde inférieur.
Pendant ce temps, les fils d’Œdipe, Etéocle et Polynice se disputent le pouvoir et finissent par perdre la vie dans un ultime combat fratricide. Seul Etéocle a droit à des funérailles nationales et le corps de Polynice est exposé à la rapacité des bêtes sauvages. Personne n’a le droit de l’enterrer sous peine de mort. Pour Antigone, chez qui le cœur a pris le pas sur la raison, le devoir de l’amour fraternel l’autorise à enfreindre les ordres du roi. Dans la nuit, elle fait une sépulture à son frère. Condamnée à être enterrée vivante, elle préfère se pendre à son voile plutôt que de laisser au roi la responsabilité de sa mort.
C’est ainsi qu’Antigone fit triompher l’amour sur la toute-puissance.
3.6.2/ aimer tout le monde de Marina Abramovic, à toi qui a réussi à me mettre dans cette situation
comme réponse pour vous qui n’osiez pas encore aimer assez, à toi qui dis que ce n’est pas possible , à toi qui a envie d’essayer
c’est voir les deux extrémités sur cet amour de tout le monde ! Car ça permet de voir le chemin à parcourir :
d’un coté, ne pas aimer : le rejet : sous plusieurs formes :
« on ne peut accueillir tout le monde » sous entendu les immigrés, les pauvres du monde entier !
Et le problème des « bourreaux, des agresseurs ».. ! qu’on ne peut pas pardonner ...
et là une artiste qui a subi la guerre de Yougoslavie, avec ses crimes contre l’Humanité (Shébrenivska …) nous dit qu’elle est capable aujourd’hui d’aimer tout le monde !
Marina Abramovic fait une performance en 2010 au Moma de New York : elle propose de regarder tous les gens en face avec amour ! Connu, et surtout inconnu, avec tout ce que çà ouvre comme possible troublant ! Les inconnus ne sont pas obligés de dire leur identité, leur histoire... elle peut tomber sur un psychopathe, ou sur un criminel de guerre !
Elle propose d'aimer tout le monde !!!
je vous vois en train de la découvrir vous la regardez, la sentez, la toucher, lui parler ! Que fait-elle ?
Marina Abramovic rajoute, va plus loin ! elle a survécu à l'explosion de la Yougoslavie, à son père garde rapproché du maréchal Tito, à la guerre entre serbes et croates qui a été terrible (elle a été qualifié de crime contre l'humanité), et elle a mené des performances, expériences de torture sur son corps pendant des années ! Et là en voulant aller au bout du bout à son extrémité la plus osée, le pas dans le vide, elle propose d'aimer tout le monde, qui est une phrase si simple mais si difficile : elle englobe toutes les choses dans son effort personnel et se dépasse !
elle parle de l'assassin: elle dit oui ! , du nazi: elle dit oui! De ton agresseur elle dit oui ! On peut leur trouver des circonstances qui explique avec leur histoire personnelle (vous de la pjj et toi qui est avocat qu'en pensez vous?) pour moi çà bouge les lignes, pour elle aussi
pour moi c'est la dernière pièce du puzzle qui est si simple, si petite et si générale et qui englobe tout (mais il n'y a rien de plus ! ) elle valide mon projet: elle m'autorise et le prolonge au delà de ma limite impossible !
j'y vois que çà reprend mon idée sur l'amour plus fort !
Et très étrangement c’est une variation assez proche qui a eu lieu dans nos vies réelles, importante pour nous car elle nous a fait bouger dans nos têtes, nous dépasser !
Toi qui me dis que ce soir pour la première fois tu as envie de nous dire que tu nous aimais ! Et que tu me prends dans les bras et que j’essaie juste de te donner ce que tu as besoin car je me dis que ça peut être décisif pour toi ; comme un premier pas. Et après je t’ai vu demander des gros câlins à tes vieux amis présents à la soirée !
et que je nous vois maintenant dans la même position qu’Abramovic qui prend aussi les autres dans ses bras ! je vous vois à sa place et à ma place
elle que j’avais devant moi et qui me parlait en me disant merci mais c’est elle qui m’a ouvert à pouvoir prendre dans mes bras , dire merci à l’autre, accepter que je l’ai aidée
car je n’avais jamais osé le faire avant ! prendre dans mes bras est trop proche trop lié à l’expression de mon amour dans le couple
(et regarder dans les yeux çà va)
mais je l’ai fait car je voulais lui donner quelque chose de fort
je savais qu’elle avait tant souffert à cause des hommes (son mari, le père de sa fille, son père à elle, un ami de la famille qui importune sa fille, d’autres ) qui l’ont trahi...
et donc je vois que pour elle çà a du être un immense effort : de me faire confiance à moi !
je pouvais être, peut etre un moment de sursis, de survie, d’ étape dans son évolution (elle m’avait dit que mon texte l’aider) qui pouvait la faire espérer croire dans le genre homme
je voyais qu’elle appréciait mon dévouement, mon don et la réception de son geste si nouveau pour moi aussi
c’est que je l’avais.... mais j’avais aussi toutes les femmes ! toi , ma fille, ma femme, toutes les filles, les femmes : celles du collectif et celles du monde- qui avez souffert, vous dégoûtées, vous trahies par votre père, vous qui avez connu les coups, ou les insultes au quotidien. l’agression sexuelle... vous qui n’arrivez pas à former un couple, vous qui vous rassurez avec la fidélité de votre merveilleux chien, toutes les femmes victimes du monde : vous qui ne voulez plus suivre l'ordre de la cité, vous qui subissez des mariages arrangés, vous qui détestez tous les hommes, vous qui avez subi le contrôle de la sexualité et du plaisir par l’excision, vous qui êtes victimes de viol de guerre,... je les imaginais toutes qui n’avait pas pu se confier et se donner à l’autre avec confiance .
Lui dire qu’on est des pulsions de vie et de mort, de désir, mais qu’on est capable de sublimer et de ne pas détruire l’autre et d'aller dans le beau sens de l’amour
que je suis une première preuve vivante que c’est possible ! et c’est aussi permettre de construire sa confiance avec tous les hommes de bonne volonté !
Et cette expérience a été aussi une étape pour moi : elle m’a appris à être capable de donner en réel ! c’est ce qu’on pourra faire dans le collectif : par le net ou en réel...
J'essaie de t'aider profondément : dans des échanges intenses avec une grande place à l'écoute de l'autre !
je suis capable de te regarder, de te prendre les mains, de te serre dans mes bras. je te respecte
c’est accueillir l'autre, avec ses différences, ses forces, ses faiblesses, et on le met en valeur : ses beautés, ses luttes, ses problèmes sans solution on essaie de s'y coller: et on s'y met à plusieurs pour aider
Herman Hesse, Siddhartha, 1988
La tendresse
est plus forte
que la dureté,
l'eau
est plus forte
que le rocher,
l'amour
est plus fort
que la violence.
3.6.3/ comme extension possible en se déplaçant partout dans le monde : la « femme aiguille » de Kimsooja , artiste sud-coréenne
réponse pour nous qui avons besoin de nous occuper du monde mais on ne sait pas trop. et comme réponse pour accompagner votre démarche d’ouverture
« Sur plus de 10 ans, Kimsooja se fige, debout, au milieu de la rue, face à la foule. Avec ce geste répété dans 15 métropoles du monde entier, la « femme aiguille » renverse la notion traditionnelle de l'artiste activiste en prônant le « non-faire » héroïque comme un acte manifeste. »
je la vois et elle se pose entre les autres et les autres passent à côté d’elle , ou s’arrêtent, la regarde, se moque d’elle , lui parle,...
peut être qu’elle les arrête dans leur course folle sans pensée.
Et elle fait çà c’est sa puissance dans le monde directement :
elle pousse la pensée vers plusieurs extrémités sur aimer les autres différents:
elle aborde dans les pays pauvres, les problèmes du monde de la pauvreté par rapport à la richesse, du manque de nourriture et d’eau, qui poussent les gens à s’exiler... chez nous qui ne pouvons pas accueillir toute la misère du monde … point de blocage à l’accueil de l’autre
elle aborde aussi dans les pays riches, et elle prise comme une intrus, elle est asiatique, elle fait partie de la misère du monde ? Elle est souvent rejetée ! point de blocage à l’accueil de l’autre encore
elle vient d’une zone en conflit, coupé en deux qu’elle ne peut pas réparer et elle essaie de relier les zones en conflit ailleurs partout dans le monde (religieux, ethniques, économiques, climatiques). Elle vient de Corée, pays coupé en deux en , sans espoir de réunion à cause de l’état dictatorial complètement figé de la Corée du nord. elle n’a pas eu l’autorisation d’y aller bien sur .
c’est la musique du premier envoi : de You have to make a new love de Bjork qui me revient encore plus fort! Faire encore une évolution à notre amour : aimer tout le monde, les autres, du collectif et du monde entier, de partout ! Tous les paysages ! tout !
(presque tout car je ne peux pas finalement même aujourd’hui aimer les bourreaux)
4/ Comme solution possible : mon premier envoi du premier matin !
À ma grande surprise car je ne pensais pas en parler là !
Transtromer nous a dit : « Deux vérités s’approchent l’une de l’autre. L’une de l’intérieur / l’autre de l’extérieur / et on a une chance de se voir en leur point de rencontre. »
mon premier texte posté sur whatsapp, écrit en état d’apesanteur au lendemain du premier envoi ! aussi avec mon texte au réveil du premier jour : sur le visage de l’autre dans la nature, tout confondu, tout lié, tout participant et cette impression de n’être plus seul ! (mais que j’avais écrit avant de concevoir cet envoi 3, comme une intuition fulgurante sans raison, presque somatique, presque sans réfléchir, à la limite de la nuit, et dont je vois un peu plus peut être avec tout ce que je viens de mettre dans cet envoi 3 aujourd’hui ? ) avec écrire permet de penser comment s’en sortir !, les textes de Transtromer sur la rencontre et Bjork sur l’imbrication des choses, voir le paysage, se voir dedans, s’y trouver, et y voir son amour (elle son amoureux aussi)! Et de chercher vos visages et de les tenir comme le plus précieux qui existe (Levinas) et de ne pas quitter du regard pour ne pas abandonner (lars van tries) , d’aimer tout le monde d’Abramovic : çà parle d’aimer tous les membres du collectif, çà parle de moi, de vous, tous avec Ma aussi et de tous les autres, et aussi comme l’ange qui tient la fille pour pas qu’elle tombe (wenders)! et du monde (avec vos paysages) et proche de Kimsooja (paysage avec gens du monde et elle) ! mais j’avais écrit sans connaître tout çà explicitement !!!
c’est aussi ce que je trouve après : c’est « tenir compte des extrémités et une fusion de ce qui semble incompatibles » d’Anne Imhof : la nature et les humains, le collectif, les humains avec leurs différences de genre, d’ethnie, d’age, d’histoire , l'espoir et le désespoir, la douleur et la joie, et finalement la vie et la mort.
c’est une tentative d’avancée dans le vide.
Image : raimbow swamp d’ Elo Sarasvati
alors que j’ai peur de ne pas réussir ce projet, que j’ai très mal dormi, entre espoir fou et désenchantement complet qui ferait si mal, qui me ferai perdre un de mes trois sens de l’existence !
whatsapp : Ce matin je me réveille à peine et c‘est étrange : quelle joie nouvelle, j’ai l’impression d’être dans ce paysage merveilleux , presque irréel, et je ne bouge pas pour ne pas déranger le paysage ! Et je me rends compte que j’entends le chant des oiseaux de l’aube (car c’est l’aube dans la réalité, ici dehors la fenêtre est ouverte) . Et je sais que vous êtes là ! Et en cherchant encore je vous vois tous avec vos visages et vos attitudes si différents je vous reconnais tout de suite ; et je vois que vous êtes déguisés en transparent !!! c’est incroyable et très beau ! , on ne voit que vos contours ! , je vois par exemple le paysage à travers vous !
Et nous essayons de ne rien déranger par nos mouvements, nous nous regardons émerveillés : les uns par les autres et par la nature autour et à travers nous !
Je m’entends marcher avec toi dans l’eau, en essayant de ne rien déranger .
c’est comme si dans ce paysage si beau je ne suis plus seul mais nous sommes ensemble et nous en faisons partie ! j’essaie de rester le plus longtemps pour profiter de cette euphorie ... et çà continue en écrivant sur un papier ce qui est là et en écrivant les choses s’amplifient, prennent de la réalité, tout en s’ouvrant à de nouvelles possibilités ! je n’avais pas prévu d’écrire et d’envoyer une photo... sur whataspp je voulais juste laisser l’espace pour que vous vous exprimiez ! Et réagir à vos impulsions... mais je suis content de m’être octroyé ce droit à la rêverie ce matin : avec vous... pour vous ! Pour aussi le monde ! Et avec le monde ! comme çà à l’aube (et c’est que c’est un moment particulier nouveau pour moi dont Di et JS m’avaient parlé (je dors beaucoup mais là je suis levé bien avant Ma, elle dort profondément) j’improvise aussi sur comment utiliser whatsapp pour en faire un endroit de liberté, où tout est possible pour vous et aussi pour moi ! Donc soyons fou. Je prends tous les risques Moi qui ne me rappelle pas de mes rêves , face à la mort, la douleur, au désespoir... je suis bien obligé de m’autoriser quelque chose avec cette rêverie à fond !!!
« et on a une chance de se voir en leur point de rencontre » Transtromer ! : je me rencontre à l’endroit de cette rencontre ! en tant qu’humain essayant de vivre comme pour la première fois avec la nature, le collectif , le monde ! Et aimer tout comme un fou
et bien après je trouve ce poème de Fernando Pessoa (poète argentin) : « pour me trouver je dois me chercher parmi les fleurs les oiseaux les champs et les villes dans les actes et les mots des humains … »
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