#tout en haut du monde
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snellyboi · 1 year ago
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After Nadya Golubevna's best friend, Sasha Tchernetsova, goes missing, Nadya is forced to go to Paris with a prince who dishonored Sasha and her family. Why is the prince taking the 15 year old to Paris? Why is one woman so fascinated with her? And why does Nadya feel so…strongly about her friend?
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This is the first long fic I've done in a while! It's about Long Way North, a VERY PHENOMENAL French/Danish animated film!
Enjoy!
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fragiledate · 8 months ago
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chui dégouté ça me fait plaisir sah donc oklm en vrai mais là demain à 17h je vais devoir déjà sécher mon cours de svt après mon cours foireux de français (déjà mauvaise humeur avec cette merde de cours là) et aller chanter une chanson dont je connais même ap les paroles devant tout les darons de tout les primaires oskouuur... en plus la chanson est bad longue le moment va s'éterniser... et je dois faire un ptit discours pour le groupe à la maîtresse qui fait l'orchestre là et j'ai rien à dire 💀💀💀 ce discours je DOIS le faire c'est pour protéger mon honneur et montrer à tous ces connards du collège que j'ai des couilles mais wallah là ? ... g riennn foutu MDRR
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chiropteracupola · 1 year ago
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pompadourpink · 2 months ago
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Il y a
(Note: * means it is a negative sentence: il n'y a)
Anguille sous roche - there's something fishy going on
Belle lurette - it's been a while
Bien longtemps (que) - it's been a while (since)
Comme un goût de - it almost tastes like
De ça - you are right but there is more to it (casual)
De ça (+ duration), - it was (X time) ago that
De la friture sur la ligne - there's static on the line
De l'ambiance - there's a great atmosphere
De l'eau dans le gaz - there's trouble brewing
De l'idée - that's not a bad idea (although it's incomplete)
De l'orage dans l'air - there's trouble brewing
De quoi - it is justified (casual)
De quoi être fier - /one/ can be proud about that
De quoi faire - there are enough supplies for the project
*De roses sans épines - there are no roses without thorns
Des baffes/claques qui se perdent - /one/ deserves a slap
Des coups de pied au cul qui se perdent - /one/ deserves a kick in the butt
Des hauts et des bas - there are ups and downs
Des limites - there are limits (not to cross)
Des moments où - there are times when
Des nuages - it's cloudy
Du brouillard - it's foggy
Du boulot - we have a lot of work to do
Du monde/peuple - it is really crowded
Du monde au balcon - /one/ has big breasts
Du soleil - it's sunny
Du vent - it's windy
Du vrai (dans ce que tu dis) - /one/ is not wrong
Erreur (sur la personne) - /one/ is mistaken
Fort/gros à parier que - it is a safe bet that
Intérêt à (+ infinitive or que + verb) - there better (be): il y a intérêt que tu te calmes, il y a intérêt à se taire
Largement de quoi faire - there are enough supplies for the project
Le feu - fire!
Longtemps que - it's been a long time since
Méprise - there is a mistake
Moyen de moyenner - we can make that work (casual)
*Pas à dire - you have to admit
*Pas à tortiller - there's no getting away from it (casual)
*Pas de fumée sans feu - there's no smoke without fire
*Pas de mais (qui tienne) - no arguing with me
*Pas de mal - no worries, you meant no harm
*Pas de mal à se faire du bien - a little of what you fancy does you good
*Pas de petits profits - look after the pennies and the pounds will look after themselves
*Pas de quoi - you're welcome (casual)
*Pas de quoi s'énerver - no need to get annoyed
*Pas de sot métier - all job is noble
*Pas de temps à perdre - there is no time to lose
*Pas le feu au lac - we are not in a rush (casual)
*Pas longtemps que - it hasn't been long since
*Pas mort d'homme - calm down (casual)
*Pas photo - clearly (casual)
*Pas un chat/rat - there is no one around
Peu de temps que - it hasn't been long since
Prescription - it's time to move on
*Plus de saisons - seasons don't mean anything anymore
*Que ça de vrai - this is what really matters
*Que la vérité qui blesse/fâche - you're angry because you know it's right
Quelque chose qui cloche (chez) - something is wrong (with)
Quelque chose qui m'échappe - I don't understand something
Quelques années - a few years ago
*Qu'un pas - /something/ is only one step away
*Rien à faire - there's nothing to do (bored or stuck)
*Rien de nouveau sous le soleil - there is nothing new
Un avant et un après - there is a before and an after
Un coup à jouer - /one/ has an opportunity here
Une éternité que - it's been an eternity since
Un temps pour tout - timing is everything
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Il y en
A marre - /one/ has had enough, this is too much
*A pas un pour rattraper l'autre - you two are as bad as each other
+
Il y a X + X - there is a spectrum to it (unhappy): "Pierre said he stole the neighbours' cat as a joke!" "il y a blague et blague!"
Qu'est-ce qu'il y a ? - what's up ? what's wrong ?
S'il y a lieu - if applicable, needed
Tant qu'il y a de la vie, il y a de l'espoir - where there's life, there's hope
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mel-et-ses-histoires · 7 days ago
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HPI, TDAH, HPE et harlequin bicéphale.
Rappel : le haut potentiel intellectuel (anciennement surdoué) n'est statistiquement PAS associé à un plus grand risque de dépression, de mal être ou de trouble du fonctionnement. Il est associé significativement a de meilleurs résultats scolaires. Ce n'est pas une pathologie. Ca ne necessite pas de soins. Cela fait l'objet d'une définition clair et la meme pour tout le monde a l'international.
Si on a un enfant hpi qui ne va pas bien et qui se ramasse a l'école c'est qu'il y a quelque chose en plus, potentiellement un TDAH.
Rappel : le TDAH est le trouble du neurodeveloppement le plus étudié. On en a des traces dans les bouqins des le 18eme siecle. Donc même la grand mere de ta grand mere savait deja que ca existait.
Des soins sont possibles et si tu penses que c'est big pharma qui est aux commandes : si c'était le cas on aurait déjà des amphétamines dans les pharmacies, ce qui n'est pas le cas. Alors que c'est plus efficace que le methylphenidate.
Rappel : le HPE / zebre / koala de l'espace est un concept commercial. Ca n'a aucune définition medicale ou psychologique, il n'y a aucune échelle qui l'evalue et ca finit généralement en plainte pour retard de diagnostic contre la personne qui t'a vendu un concept new age.
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lisaalmeida · 6 months ago
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Ne vous laissez pas abuser...
Souvenez-vous de vous méfier...
Et même de l'évidence : elle passe son temps à changer...
Ne mettez trop haut ni les gens ni les choses...
Ne les mettez pas trop bas... Non, ne les mettez pas trop bas...
Montez...
Renoncez à la haine : elle fait plus de mal à ceux qui l'éprouvent qu'à ceux qui en sont l'objet...
Ne cherchez pas à être sage à tout prix...
La folie aussi est une sagesse...
Et la sagesse, une folie...
Fuyez les préceptes et les donneurs de leçons...
Jetez ce livre...
Faites ce que vous voulez...
Et ce que vous pouvez...
Pleurez quand il le faut...
Riez...
J'ai beaucoup ri...
J'ai ri du monde et des autres et de moi...
Rien n'est très important...
Tout est tragique...
Tout ce que nous aimons mourra...
Et je mourrai moi aussi...
La vie est belle...
Jean d'Ormesson
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lilias42 · 4 months ago
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Un grand mystère de la vie...
Blague à part, c'est ma théorie qui vaut ce qu'elle vaut (et même si je me répète surement vu que la défense de Rodrigue est devenue un cheval de bataille ici) mais, je pense que c'est en grande partie dû d'une part au cadrage, Byleth adore son père et ne remet pas en question ses mauvais traitements là où ado!Félix charge son père de tous les vices du monde, mais aussi d'autre part au fait que si Rodrigue (et Seteth au passage) sont de vrais parents, Jéralt correspond à un stéréotype / fantasme de parents cools selon pas mal d'ado qui ne sont pas bloqués avec des parents négligents / n'ont pas vécu ce genre de négligence.
C'est le parent qui t'apprend à te battre de manière cool, qui te laisse une liberté totale sans trop regarder ce que tu fais, qui te laisse faire ce qui veut, qui part dans des missions cools, qui fait un métier trop cool de chasser le bandit, qui est un prof trop cool pour t'apprendre la bagarre, qui ne fait jamais d'erreur, est toujours glorifié par l'histoire en le montrant comme trop compétent et fort (et on retrouve le coup du cadrage qui modifie notre perception du personnage, comme dans la façon dont je parle des actions de Jéralt de manière positive dans ce paragraphe, mes mots modulent la manière dont les choses sont présentés sous un jour positive alors que si je change ma manière d'en parler, ce sera bien plus négatif [et proche de ma manière de voir les méthodes d'éducation inexistantes de Jéralt mais, je me met à la place d'un ado là]) qui ne te traite pas comme un gamin incapable de faire quoi que ce soit car il t'emmène sur le terrain et te fais confiance pour te battre correctement et survivre, et qu'il te traite comme un adulte même quand tu es enfant et te donne des responsabilités. Et puis boire, c'est pas si grave, c'est cool de boire, c'est pour les grandes personnes. Et pour le fait qu'il lui apprenne rien sur le monde extérieur, c'est pas si grave, Byleth est trop forte à la bagarre alors, elle pourra se débrouiller et sinon, Jéralt est là pour l'aider en cas de besoin, surtout qu'il dit que l'Eglise est méchante alors, pas la peine d'apprendre ça, c'est ni cool ni intéressant.
En gros, c'est le parent qui traite son enfant comme un adulte, ce qui peut plaire à des ados qui ont l'impression que les adultes ne les prennent pas au sérieux à cause de leur âge et leur disent "t'es trop jeune / laisse les adultes régler ça, ce sont des problèmes de grandes personnes / tu ne peux pas encore tout comprendre car t'a pas le recul nécessaire". Cela est encore plus renforcé par le fait que Byleth ne se plaint jamais de son père et remet très peu en question ses méthodes d'éducation et ce qu'iel a vécu à ses côtés (être un perso muet n'aide clairement pas).
Pour un ado qui a l'impression que les adultes ne le prennent pas au sérieux et voudrait qu'on le respecte même s'il est jeune tout en ayant plus de liberté, c'est séduisant comme idée et ça peut être difficile de comprendre que les actions de Jéralt sont juste de la négligence et qu'il ne s'occupe juste pas de Byleth, et qu'un alcoolique ne devrait pas s'occuper d'un enfant qu'il néglige déjà. Ce n'est pas une bonne chose qu'un adulte traite un enfant / ado comme un autre adulte. Un enfant doit être traité comme un enfant selon son âge car, il n'a pas les mêmes capacités qu'un adulte, pas le même recul, pas la même expérience... même si je comprends aussi que ça peut être difficile à entendre quand on est plus jeune justement parce qu'on a pas ce recul nécessaire pour comprendre qu'on ne peut pas se comporter comme un adulte car, on ne l'est pas encore.
De son côté, on voie Rodrigue encadrer Félix, il s'inquiète pour lui, essaye de lui inculquer les bases pour en faire un adulte responsable tout en lui donnant de l'espace même s'il veille toujours sur lui de loin, prend soin des autres enfants autour de lui dont il est responsable (et vue le niveau de parentalité de Lambert, Dimitri a bien besoin d'un vrai parent pour s'occuper de lui !) et il recadre son fils quand il se comporte mal (et Dimitri aussi au passage), mais il fait aussi des erreurs et n'est pas toujours à 100% sur la même longueur d'onde que Félix, ils ne se comprennent pas toujours très bien, ils ont du mal à communiquer même si Rodrigue essaye quand Félix fait tout pour l'éviter, il ne sait pas comment faire pour recoller les morceaux avec lui et ça prend du temps, le tout avec Félix en face qui doit aussi se débrouiller avec son deuil et son rejet en bloc de toutes les valeurs de Faerghus, notamment la chevalerie.
Bref, c'est un vrai parent humain qui n'assure pas tout le temps, et qui peut se rapprocher de ce qu'est un parent responsable qui ne laisse pas son enfant livrer à lui-même. Pour un adolescent qui peut avoir des parents qui l'encadrent, qui mettent en place des règles strictes et sont "souvent sur son dos", cela peut être repoussant car il s'identifie à Félix et à sa crise d'adolescence où il est en rébellion complète contre son père, et donc repousser les parents qui surveillent et encadrent plus leurs enfants comme Rodrigue et Seteth. C'est très facile pour un ado en pleine crise et rébellion contre ses parents de s'identifier à la situation de Félix, là où la situation de Byleth est bien plus éloigné du réel et où c'est facile de projeter ses fantasmes de liberté dessus (surtout que le coup du père qui part à l'aventure en laissant son gosse derrière sur les bras de la mère qui doit faire tout le boulot de parent MAIS, qui est quand même un modèle pour son enfant qui ne souffre pas d'abandon mais le voie plus comme un modèle qui a suivi son rêve jusqu'au bout et de ce qu'il voudrait être plus tard est un archétype très courant, là où Rodrigue correspond plus à l'archétype féminin d'une mère s'occupant de ses enfants [Félix et Dimitri] quand l'autre parent part au bout du monde [et à la bonne idée de se faire tuer stupidement devant son gosse comme Lambert mais je m'égare]).
Attention, je ne dis pas que les parents doivent rester H24 sur le dos de leurs enfants, les surveiller à la loupe et contrôler le moindre aspect de leur vie en leur collant une puce dans le bras (je crois que les anglophones appellent ce genre de parent un "parent hélicoptère", un peu comme on dirait un "papa / maman poule" en français), un ado a aussi besoin d'espace et de liberté pour se développer et se construire (c'est d'ailleurs l'arc de Seteth d'apprendre à lâcher du lest avec sa fille et de ne plus être un papa poule surprotecteur, même si l'histoire justifie sa surprotection). Idem pour un enfant qui ne voudrait plus voir un parent maltraitant, c'est normal qu'il s'éloigne de son bourreau. Le métier de parent est un métier incroyablement compliqué où vous devez apprendre plus ou moins sur le tas avec plus ou moins de références et d'aide selon les situations (chose qu'à très bien expliqué Maliki dans son excellent strip "laisser un avis : la parentalité" qui aborde également la pression qu'on met aux parents, disponible aussi en anglais). Tout est une question de dosage et d'équilibre que chaque famille doit trouver pour ne pas tomber dans la négligence d'un côté, ou la surprotection de l'autre.
ça commence à remonter mais, je me souviens que lorsque j'étudiais pour passer le concours des profs, un de nos profs nous avait expliqué qu'une des étapes normales de développements de l'enfant, c'est de se rendre compte que ses parents ne sont pas des êtres parfaits, qu'ils sont humains et peuvent se tromper aussi. Il y a aussi toute la période de rébellion propre à l'adolescence où l'ado rejette ce qu'il connait pour essayer de se construire sa propre identité et univers, rejet qui peut être plus ou moins violent selon les cas.
J'ai l'impression qu'on est avec Félix dans cette phase où il s'est rendu compte que son père n'est pas parfait mais, vu que ça s'est fait très brutalement à une période très difficile de sa vie, il a du mal à en sortir et à se rendre compte que son père est un humain aussi qui bataillait avec son propre deuil. Et de son côté, oui Rodrigue n'aurait peut-être pas dû dire ça mais, il était pris dans la même Tragédie que Félix avec un prince blessé à gérer, un régent pourri, des seigneurs qui allaient faire un massacre, et il devait se débrouiller pour annoncer la mort de son frère (ce qui veut dire qu'il a perdu un fils, ce qui doit être le pire cauchemar de n'importe quel parent de voir son enfant mourir avant lui) en évitant de détruire encore plus son monde, et en sachant que Félix adorait les histoires de chevalier quand il était petit alors, il a pu penser que ça l'aiderait à tenir en utilisant cette image de la mort chevaleresque, même si ça a complètement foiré. Puis la dispute s'est prolongé à cause du manque de communication et on se retrouve avec la situation du jeu où Félix est resté au stade de "rejet du cadre familiale + découverte que les parents ne sont pas parfaits" au lieu d'aller à la prochaine étape de maturité qui est l'acceptation que oui, les parents ne sont pas parfait car ils sont humains et développer de l'empathie pour eux en comprenant ce qu'ils ont essayé de faire (quand c'est possible, évidemment, je ne parle pas de situation de parent maltraitant).
Enfin bref, tout ça pour dire car j'ai bien digressé que selon moi, le principal problème en plus du cadrage vient du fait que les deux sont des parents opposés dont l'appréciation dépend d'un stade de maturité où le joueur se trouve et son recul : Jéralt peut être vu comme un parent fantastique car il colle à un fantasme, là où Rodrigue est un repoussoir, surtout s'il s'identifie à Félix et voudrait vivre une vie palpitante d'aventure comme Byleth, mais quand on grandit et qu'on prend du recul sur les choses, on se rend compte que Jéralt est un parent négligent, qui met en danger son enfant et ne le prépare pas bien à être indépendant quand il sera adulte, là où Rodrigue est un humain ET un adulte qui fait des erreurs mais tente de faire de son mieux.
no but so how did we let Rodrigue "I said something kinda offkey to my younger son in trying to process the brutal senseless murder of my older son" Achille Fraldarius be seen as the worse parent compared to Jeralt "I left my only child literally who knows where with literally who knows who for literally who knows how long to fuck around in this one village for literally no reason" Eisner in so much of the fandom. like how'd that happen
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chic-a-gigot · 6 months ago
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L'Art et la mode, no. 33, vol. 15, 18 août 1894, Paris. La journée une élégante. Dessin de F. Fournery. Bibliothèque nationale de France
La matinée est très fraîche et la brise s’est levée; mais une partie de pêche est organisée, et comme elle n’y manquerait pas pour tout au monde, elle s’est équipée en conséquence. Par dessus la jupe courte en tissu des Pyrénées, très poilu, elle a jete une mante en gros molleton, telle qu’on en voit aux femmes du Tréport. Ainsi accoutrée, avec le panier en sautoir, elle ressemble à une vraie femme de pécheur… d’opéra-comique.
The morning is very cool and the breeze has risen; but a fishing party is organized, and as she would not miss it for anything in the world, she has equipped herself accordingly. Over the short skirt of Pyrenean fabric, very hairy, she has thrown a cloak of thick fleece, such as one sees on the women of Tréport. Thus dressed, with the basket in saltire, she looks like a real fisherman's wife… from a comic opera.
Pour pédaler, après le déjeuner — exercice qui facilite singulièrement la digestion — elle endosse le plus étrange costume qui soit. La veste très courte, à petits revers, à boutons de nacre, s'ouvrant sur une chemisette mauve dont le devant est fixé par des perles. Cravate Charles X. Ceinture Helyett en cuir blanc piqué. Culotte demi-bouffante avec hauts poignets en velours blanc.
To pedal after lunch—an exercise that singularly aids digestion—she puts on the strangest costume imaginable. The very short jacket, with small lapels, mother-of-pearl buttons, opening onto a mauve blouse whose front is fastened with pearls. Charles X tie. Helyett belt in white stitched leather. Half-pouf breeches with high white velvet cuffs.
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lounesdarbois · 2 days ago
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Gustave Doré dessine les ouvriers de Londres
Les commentaires les plus profonds sur l'Angleterre sont l'œuvre de Français. Jules Vallès, Céline, Morand, Hippolyte Taine et bien d'autres ont compris ce pays et ses mœurs comme si c'étaient les leurs. Nul n'est prophète en son pays. Le grand peintre figuratif de l'ère victorienne est le français James Tissot, mais c'est Gustave Doré qui demeure avec son album de 1872 London a pilgrimage, le principal sociologue par le dessin de l'envers du décor d'une société au sommet de son empire sur le monde.
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Tout français qui assume sa sensibilité d'artiste, une fois introduit dans les centres décisifs de Londres est un enfant dans un magasin de jouets. Pour visualiser ce qu'était cette ville en 1872 il faut d'abord imaginer son fleuve large comme quatre fois la Seine. Une eau verte et grise battue par les vents, vaste comme la mer. Sur cette étendue avancent à pleines voiles des bateaux de toutes tailles, dans toutes les directions, penchés sur l'eau par la force du vent, des myriades de bateaux qui vont chacun leur chemin, et d'autres amarrés par grappes ensemble ça et là au hasard, immobiles avec leurs gréements nus, chaque rive garnie de colonnes de navires au mouillage alignés par dizaines comme des voitures au péage. Si bien qu'en levant le regard sur ce paysage dantesque ce sont des centaines de bateaux qui apparaissent, et qui deviennent des milliers de bateaux jusqu'à l'horizon.
Et sur chaque rive de ce fleuve s'étend une ville, et dans cette ville voici une population de travailleurs qui circule, qui entre et sort des bâtiments, une colonie humaine innombrable qui fourmille sous tous costumes, uniformes, fardeaux, qui est là dans les rues bondées, dans les étages, par les fenêtres, sur les quais, sur les bateaux. Partout la vie, le travail, l'avenir.
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De 1560 à 1960, quatre siècles ont nourri Londres la chétive, à la petite cuillère. Cette cuillère fut l'arrivage continuel des navires coloniaux chargés de marchandises, régime qui fortifia un corps entier, développant les muscles l'un après l'autre. Les quais. Les hangars. Une Venise rationalisée. La ville était creusée de rues aquatiques garnies d'installations inventées pour fluidifier le trafic des bateaux : débarcadères douaniers, entrepôts étanches, péniches grutières, corderies, leviers sur pivot hydraulique, tourelles de mâtage, guichets d'examen d'échantillons, stations de pesage, zones de tri, wagonnets de transbordement. Des quais longs comme des routes, les hangars les plus hauts jamais vus, des murailles de 10 mètres pour empêcher les voleurs d'attenter au trésor de l'Angleterre. Et pour servir ces équipements était la foule immense des travailleurs prolétaires de tous âges, avec leur famille.
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Peu d'hommes ont ce don du témoignage exact. Pascal l'avait pour la condition humaine, Doré pour les sociétés vivantes. Ses illustrations de Dante et des Fables sont connues. Son art culmine dans son Pèlerinage à Londres au moment où cette ville était le premier port du monde, le convecteur de millions de tonnes de marchandises par jour. C'est cette accumulation du capital par l'accumulation de marchandise qui engendra en ce même endroit à la fois Rotschild et Marx, le keynésianisme et Mosley, Charles Darwin et John Wesley, les Lords du commerce et les cockneys manutentionnaires. Tous les contraires, toutes les dualités radicales se sont forgées ici sans pourtant se heurter jamais. Extériorisant sur le continent ses contradictions comme un corps fiévreux sue pour guérir, l'Angleterre n'était plus la proie d'aucun trouble interne majeur depuis Cromwell, deux siècles auparavant.
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Le cœur du monde bat calmement. Cette scène de déjeuner à Epsom, improvisé sur les calèches arrêtées au milieu des foules allant et venant, le rappelle. Chaque visage y est comme la nuance amusante et spéciale d'un type physique général. Amusantes jeunes femmes tête couverte dans leur chale de laine, gracieux attelages, chevaux comme des cygnes à l'encolure courbée. Mais pour qu'une seule de ces dames en leur maison georgienne capitonnée de tapisseries afghanes, puisse prendre son thé indien dans une tasse Wedgwood, il a fallu que se lèvent aux aurores des milliers d'ouvriers, de porteurs, de sherpas, de soldats, de matelots. Des hommes payés pour trouver, acheminer, façonner, sécuriser, entreposer. Doré rend justice à ces hommes.
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Observez ces portefaix qui ploient sous leur fardeau. Il s'agit de ballots de thé du Sri-Lanka, de sacs de sucre de Jamaïque, de rouleaux de tapis d'Iran, de caissons de marmelades d'Égypte, de piles de peaux de bêtes du Canada, de tonneaux de vin cuit du Portugal, de mille articles nouveaux dont la nouvelle bourgeoisie raffole. D'autres navires arrivent chaque jour d'Australie, de Fidji, de Singapour. Ces hommes en vident les cales puis les chargent à nouveau de laine, de gin, de houblon avant que ces cargos reprennent la mer vers l'Inde, la Chine, la Tanzanie.
Londres est une grande roue et ce rude prolétariat est attelé à ses rayons. La rotation continue qu'ils impriment projette le surplus au dehors et attire les nutriments à l'intérieur, force giratoire véloce en son pourtour et tranquille en son centre. Le cœur du monde bat son rythme.
Londres serait restée une banale cité-pirate comme l'ont été Tyr, Nhatrang, Alger ou Istanbul à certaines époques, si elle n'avait pris le parti de retravailler les matières premières obtenues à l'étranger en des produits manufacturés à vendre. En cela Amsterdam avait précédé Londres dans le grand idéal colonial d'une ville européenne à la fois enracinée dans son monde propre et irriguée de ce que le monde alentour offre de meilleur (l'exact contraire d'aujourd'hui). Idéal assez fort pour partir fonder outre-mer d'autres Londres: Singapour, Hongkong, Sydney.
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Ces hommes se laissent pousser la barbe et rasent la moustache, précepte religieux observé encore de nos jours par les Amish et les Salafi.
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Et ce manutentionnaire de troisième étage de hangar de Millwall, arc-bouté sur son palan à 12 mètres au-dessus du sol, pour l'attirer dans la chambre de stockage, n'est-il pas là, présent devant nous? Gustave Doré a su voir l'extraordinaire dans l'ordinaire de son époque.
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Doré dessine non pas la foule dépareillée, bordéleuse et rapace que nous coudoyons de nos jours mais un peuple au travail. Un peuple physique, religieux, pauvre, heureux, un peuple chantant, varié, et blanc (albe, albinos, "Albion"). L'Angleterre est la synthèse de l'Europe, l'estuaire de la Tamise a tamisé les hommes du continent venus remonter son courant, et ce fleuve est le déduit filtrant du continent dont il n'a gardé que le suc, d'où cette grammaire simplifiée qui est la partie visible, audible, de soubassements plus profonds.
Londres est le pèlerinage continuel des européens initié par le peuple français dès 1066, et quelque ennemi que l'on puisse être de ses Whigs, des cruelles manœuvres de son Foreign Office, de l'Intelligence Service activateur de guerres, de ses Churchill bouffis et autres donneurs d'ordre par téléphone, un Français peut regarder Londres comme une partie de lui-même enfuie ailleurs il y a longtemps. L'expatriation ressemble parfois au remembrement, ou au souvenir (to remember).
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Les professeurs gauchistes nous ont rebattu les oreilles avec la notion d'exploitation du travailleur. Le style crayonné et grisaillant de Doré semble parfois forcer le trait en ce sens. Pourtant sommes-nous mieux ou moins biens lotis que ces bougres dessinés par Gustave Doré? Il a dépeint tout ce dont nous manquons aujourd'hui. Un peuple autour de soi, nombreux, cohérent. Du travail assuré. Dix enfants par foyer. Le mouvement, l'entraide, l'action concrète sur les choses. Gustave Doré montre la vie vivante comme nous ne l'avons jamais vue. Elle a existé. Autant d'éléments impensables en nos temps d'abstraction et de dépeuplement qui n'en finissent plus. Rappelons que depuis 30 ans un Français peut à peine trouver du travail dans son propre pays, ou se marier avec une femme de chez lui, ou enfanter, ou acheter un foyer décent. Les rues sont vides, les villages morts, les gens éteints, et pour chaque Français qui se tient bien dix hyènes venues de l'enfer convoitent son pain, son travail, sa maison, sa femme, sa voiture, son argent.
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Revoyons la richesse objective des travailleurs pauvres de 1872, cent fois plus substantielle que notre fausse monnaie actuelle. Richesse d'enfants nombreux, abondance d'avenir meilleur, profusion de chansons de marins et de territoire à soi, ressources de bon sens paysan et de religion stable. Le moindre immeuble accueillait dix familles blondes autour d'un feu sous une marmite suspendue. Un simple manutentionnaire avait un logement comprenant sous-sol, étage et grenier, il était père de sept enfants et la vie portait tout cela. À bien y regarder, la pauvreté d'hier est un luxe aujourd'hui. Ces prolétaires logeaient en plein centre-ville dans des maisons individuelles avec jardinet. On les voit manger des huîtres chaque jour, le plat du pauvre. Ils circulent en confiance dans des rues à eux. Ces joies devenues payantes sont aujourd'hui des privilèges de millionnaires.
Dieu a voulu des inégalités, pas des injustices. Gustave Doré montre en 1872 une société très inégalitaire et assez juste. La société actuelle est à la fois égalitaire et injuste. Que le tout-venant s'installe chez vous à égalité avec vous comporte une note d'obscènité en plus du degré d'extrême injustice. Le pouvoir le sait, le veut. Tout est là.
Pour accomplir un travail très physique la classe ouvrière se sélectionnait elle-même dans la partie la plus saine du peuple. Elle avait l'éthique du travail bien fini, la fierté de sa maîtrise physique, technique, d'outils de production d'importance vitale pour la survie commune. L'Angleterre a tôt choyé ce précieux capital humain: maisons individuelles, viande abondante, premiers systèmes d'entraide mutuelle pour les accidentés. Il y eut un Proudhon anglais un peu plus tardif que le nôtre, ce fut William Morris.
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Que reste-t-il de ce peuple ouvrier aujourd'hui ? Il reste la Culture. Tout d'abord leurs clubs de football, montés à partir de 1868. West Ham United pour les ouvriers des forges et l'emblème des deux marteaux croisés, Millwall Football Club pour les manutentionnaires des docks de Millwall, Arsenal FC pour les fondeurs de canons etc. Tout le mouvement skinhead, l'esthétique Fred Perry, Ben Sherman, butcher coat, gingham shirt, et avant eux les Black Shirts, les Teddy boys, les Mods, et tant de chansons, tout cela provient de l'héritage ouvrier d'une période légendaire. Londres est la seule ville connue où le prolétariat fut producteur d'une Culture. C'est un fruit involontaire et magnifique d'une Monarchie chrétienne donné aux pauvres: la stabilité. Au contraire la république soi-disant française, avec ses neuf révolutions et guerres par siècle a sadiquement forcé l'extinction d'un peuple notoirement plus beau que l'anglais.
Le Romantisme, grande passion française, est un mouvement étrange qui active chez l'artiste la nostalgie d'une époque qu'il n'a pas connu. En célébrant l'Angleterre Gustave Doré chante en réalité la France et elle seule, les notes de ce qu'elle aurait pu être, les accords encore muets de ses potentiels sous cloche. Quand nous passons la Manche pour voir dans les stades soixante mille gaillards chanter des airs anciens debouts les bras en croix nous n'avons d'émotion que pour notre pays à nous. C'est de moi que je parle. J'ai la nostalgie de Montorgueil Sport contre Louvre-FC, de Villette Abattoir contre AS-Vincennes, et du tournoi des quinze clubs franciliens remporté par les Flèches Noires de Paris devant cent mille Dupont-Dubois qui chantaient dans les graves "Rien de rien, non je ne regrette rien". Nostalgie de ce qui n'a pas été porte en soi le monde à venir qui veut être.
Si Gustave Doré a le mieux dessiné Londres c'est qu'il faut être extérieur à l'objet pour le bien voir. De la même façon, c'est un étranger, l'anglophone David Crosby qui a le mieux chanté notre Carillon de Vendôme, mélodie du Moyen-Age, complainte émue des villages restés fidèles au royaume de France envahi, réduit à portion congrue. Que reste-t-il à ce Dauphin si gentil? Orléans, Beaugency, Notre Dame de Cléry, Vendôme, Vendôme. Elle ferait une très belle chanson de stade, en canon, dans les graves.
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snellyboi · 1 year ago
Text
I just wrote a whole fanfic in two days and went to do some basic research for something at the end of it and I realized it took place 20 fucking years after I thought it did
So now I need to rewrite swaths of the whole thing because of course OF FUCKING COURSE it has to do with FRANCE in the 19TH CENTURY and those FUCKING FREAKS couldn't go FIVE FUCKING MINUTES WITHOUT A GODDAMN REVOLUTION
I HATE IT HERE.
Anyway HOPEFULLY a new fic is coming soon!
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urween · 8 months ago
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"Quatre secondes"
Wolverine x
M/FTMreader
note : mutant!reader
résumé : Logan entend malgré lui des bruits assez dérangeants dans une chambre voisine, il sera surpris de découvrir de qui ils proviennent
⚠︎ warnings : forme de voyeurisme, violence, langage vulgaire/cru, évocation de sexualité et de guerre, alcool, jalousie
3 805 mots - Description à la troisième personne
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Il avait une ouïe surdéveloppée, tout le monde le savait. Les élèves qui se disputaient, il les entendait. Les vitres cassées par un ballon, il les entendait. Les rires à deux heures du matin, ça putain ouais il les entendait aussi. En bref, il entendait tout ce qu’il se passait dans le manoir, du moins au deuxième étage. D’habitude, aucun problème à s’endormir avec ces bruits, il avait déjà dormi sous des tirs de fusils alors des gosses n’allaient pas l’empêcher de se reposer. Enfin, c'est ce qu’il pensait. Les rires, les insultes, les chuchotements, d’accord, mais les gémissements c'étaient autre chose encore.
Au deuxième étage il n’y avait que les étudiants ayant dépassé la majorité, pour ceux que l’on pouvait dater, et quelquefois il arrivait que ce genre de choses se produisent mais rien de terrible, c'était léger et rapide, tout l’inverse de ces dernières fois. Parce que oui, “ces” dernières fois. Pas juste une fois, un vendredi soir pour fêter le weekend, non, tous les putains de soirs depuis une semaine. Alors Logan commençait à regretter son ouïe surdéveloppée.
Il n’avait jamais bien dormi, c'était pas son genre, mais ne pas dormir n'était pas son genre non plus. Il avait besoin de sommeil. Son corps avait beau se régénérer, il devait se reposer, pour éviter d'être de mauvaise humeur, encore plus que d’habitude je veux dire.
Mais aller toquer à la porte de cette chambre et demander poliment d'arrêter de baiser tous les soirs n'était pas non plus dans ses options. Malgré son caractère, assez explosif, Logan n’aimait pas ces situations, elles le mettaient toujours très mal à l’aise. Et puis, il devait avouer aussi qu’admettre que depuis une semaine il écoutait sans le vouloir ces bruits était un peu gênant, voire même beaucoup.
Lors de ces nuits blanches, Logan était parvenu à localiser la chambre d’où prévenait tout ce boucan. C'était la dernière, tout au fond du couloir, à environ cinq chambres de la sienne. Si sa mémoire était bonne, Oscar dormait là-dedans. Un mec assez banal et gentillet, le genre à se faire recaler par toutes ses conquêtes amoureuses. Et pourtant il en faisait du bordel. Bien entendu il n'était pas tout seul dans l’histoire, mais Logan ne voyait pas qui pourrait être la deuxième personne. Oscar avait des ami.e.s mais rien de fantastique, pas de petit.e ami.e non plus et en aucun cas une mutation permettant de faire ce genre de choses tout seul. En fait, il pouvait juste manipuler les couleurs, mais pas à un très haut niveau, seulement inverser le jaune d’une banane avec le rouge d’une fraise par exemple. Alors Logan séchait, il ne voyait pas qui ça pouvait bien être. Et même la voix ne l’aidait pas, il entendait davantage Oscar que l’autre. Même si quelquefois il parvenait à capter une voix, très douce, très tremblante, et il devait l'avouer, assez agréable à entendre. Mais ce n'était pas sa faute, il ne pouvait pas ne pas écouter, ses oreilles entendaient pour lui. Et même avec des bouchons il entendait tout, puis de toute manière il ne supportait pas ces trucs en plastique fluorescent.
Au bout de la cinquième fois, il avait eu espoir que ça s’arrête, qu’ils arrêtent. Mais ce n'était pas arrivé.
Honnêtement, il était un peu à cran. Les élèves le remarquaient très clairement, dès le début de la semaine ils avaient vu que Wolverine était d’humeur cinglante, ils se tenaient encore plus à carreaux. Leur soulagement était qu’au moins il n'était pas professeur, parce qu’ils se voyaient mal avoir à endurer ce regard enflammé pendant une voire deux heures de cours. Logan était simplement “invité”, ou peut-être “habitant”, ou “babysitter” aussi parfois. Charles lui avait proposé un poste en tant que professeur d’histoire, mais il avait vite refusé, ne voulant pas avoir à se coltiner des évaluations à corriger et une cravate à porter. Quelquefois il donnait des sortes de cours, ou plutôt des entraînements, dans le combat bien entendu. Et puis un ou deux, ou une petite dizaine d’élèves peut-être, lui demandait fréquemment de les aider à la salle de sport, pour des conseils ou juste un soutien physique. Avec tout ça il avait fini par connaître tout le monde, même s’il n’en avait pas l’air, il aimait plutôt bien ces gosses.
Et puisque officiellement il n’avait rien à faire, il pouvait observer Oscar, ou plutôt avec qui il traînait.
Appuyé contre un encadrement de porte, Logan ne détacha pas son regard du jeune homme. Malicia était passée parler à Oscar, et des sueurs froides avaient parcouru le dos de Logan en imaginant cette possibilité, mais heureusement elle était avec Bobby dans une chambre à l'autre bout du couloir. Katt était aussi passée pour lui donner des livres, mais Logan savait qu’elle avait déjà quelqu’un d’autre dans le viseur, ça ne pouvait donc pas être elle. Quentin, Mark, Sophie et Sasha aussi. En fait, Oscar parlait à beaucoup de monde et n’avait pourtant pas d’amis fixes.
Dix-sept heures et Logan commençait à râler. Pour un samedi, Oscar en voyait du monde, il faisait courir Logan un peu partout. Et dans tout ça, personne ne pouvait correspondre.
« Salut, tu as pu le récupérer ? »
Devant lui, à une quinzaine de mètres, Oscar discutait avec une nouvelle personne encore. Logan leva les yeux au ciel derrière ses lunettes de soleil et s’appuya davantage sur l’arbre dans son dos.
« Mh mh, Tornade a été compréhensive, elle m'a même aidé à le réparer »
Le garçon souriait faiblement, il n'était pas timide, Logan le savait puisqu’il connaissait assez bien ce jeune homme, c'était même lui qui l’avait ramené.
Il y a quatre mois, Logan est parti, sans vraiment savoir pourquoi, pour être honnête, il voulait juste aller près d’un lac et regarder la forêt vivre en face. Mais il a entendu un couinement, humain, ou du moins pas animal. En fait, il a failli couper la tête à ce garçon lors de leur première rencontre, il s'était caché dans un buisson derrière lui. Logan l’a écouté lui expliquer qu’il avait fuit sa maison pour échapper à des personnes qui ne l’appréciaient pas, il disait que sa famille lui manquait beaucoup mais qu’il ne pouvait pas revenir avec eux car c'était dangereux. Puis, sorti de nul part, il lui a dit qu’il était désolé pour tout ce qu’il avait vécu. Logan l’a fixé, pendant un long moment avant de demander : “tu lis dans les pensées ?”. Ce à quoi le garçon a répondu : “j’interprète les signes invisibles”. Il a fallu dix bonnes minutes pour que Logan comprenne, et qu'il se détende un peu par la même occasion. Le garçon lui a demandé pardon, il a dit ne pas avoir voulu être trop brusque mais qu’il n’avait pas pu s'empêcher de le dire, parce qu’il voyait la souffrance sur les traits de Logan. La discussion s'était arrêtée là, Logan s'était levé et avait lentement soufflé, il n'aimait pas parler de sa vie alors savoir que quelqu'un pouvait lire en lui comme dans un livre ouvert l'avait dérangé. Le garçon s'était encore une fois excusé, les larmes aux yeux, et Logan l'avait regardé pendant quatre secondes, quatre longues secondes qui lui avaient fait ressentir plus que quatre années. Il avait pris le garçon dans ses bras, il n’avait pas contrôlé son geste, il voulait juste le prendre dans ses bras pour quelques instants. Après, Logan l'avait emmené au Manoir, et ils s’étaient vite perdus de vue dans la masse de mutants. Mais il le regardait, il ne pouvait pas s'empêcher de le regarder lorsqu'il passait devant une salle de classe et qu’il le voyait en train de prendre des notes, ou lorsqu’il écoutait de la musique dans le jardin. Logan se sentait un peu attaché à ce garçon, enfin, ce jeune homme, puisqu’il avait vingt-trois ans.
« Génial, Oscar sourit gentiment, et..tu peux venir ce soir ? »
Logan ouvrit grand les yeux. Oscar fixait le garçon avec un sourire, un peu trop grand pour n'être qu’une invitation à jouer aux cartes.
« Je sais pas trop, tu sais ça va beaucoup mieux là donc..je veux pas forcer de trop, répondit l'autre avec un regard neutre, contrastant avec la situation »
Bordel, il ne s’attendait pas à ce que ça soit lui. Mais en y repensant, ça semblait presque logique maintenant. La voix faible et tremblante était aussi calme et douce que la sienne, et puis il parlait beaucoup avec Oscar depuis quelque temps.
Logan lâcha son arbre, il retira ses lunettes et passa sa main contre ses yeux. Bordel de merde, il ne s'attendait pas à ça. Il avait besoin d’un peu de calme, et d’une bière accessoirement, alors il alla s’enfermer dans sa chambre.
Dans le jardin, Oscar et le garçon continuaient de parler, mais Logan n'était plus là pour les entendre, malheureusement.
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« Aah putain ouais »
Deux jours, ils avaient tenu deux jours avant de recommencer. Et Logan n’allait plus tenir, surtout maintenant qu’il savait à qui parlait Oscar.
Bordel, il n’aimait pas ça, non il n'aimait pas ça du tout. Cette contraction dans sa mâchoire, ses muscles tendus, son cerveau en ébullition. Bordel, ça faisait des années qu'il n'avait pas été jaloux, et il fallait que ça tombe sur ce mec.
Sincèrement, il devrait avoir une médaille pour ne pas déjà avoir lacéré cette foutue porte de chambre, et peut-être au passage un des hommes à l’intérieur. Mais c’était quelque chose de compliqué à contrôler, la colère elle était faite pour sa mutation, elle était compatible. Alors oui, putain oui il avait envie de sortir ses griffes et de défoncer cette porte. Mais il se retenait, parce que concrètement il n’y avait rien, rien que deux types en train de coucher ensemble. Il n’avait aucun droit sur ce garçon, il lui avait à peine parler, et pourtant un truc au fond de lui, au plus profond de sa cage thoracique, lui disait qu’il était sien. Foutu Wolverine, foutu instinct.
Il se leva, arrêtant de massacrer son oreiller avec ses dents. Il ouvrit sa porte de chambre et descendit le plus vite possible au rez-de-chaussée, assez vite pour se retenir de sortir ses griffes. Bien sûr il n’y avait personne, tout le monde était dans sa chambre et dormait, enfin sauf certains. Logan ouvrit le réfrigérateur et y prit un soda, puisque l'alcool était interdit dans l’établissement. Il but la moitié de la bouteille, manquant d’en faire couler sur son menton. Il essaya de se persuader que c'était de la bière, mais le sucre gâchait tout.
Un bâillement le fit sursauter. Par réflexe ses griffes sortirent, prêtes à embrocher.
« Wow range tes couteaux je veux juste de l’eau ! »
Le garçon se tenait devant lui, dans un large t-shirt beaucoup trop grand pour lui. Logan rentra immédiatement ses griffes, posant à l’aveugle son soda sur le comptoir de la cuisine.
« Qu’est-ce que tu fous ici ? »
Sa voix granuleuse, rauque, presque incompréhensible lorsqu’il parlait trop bas. Le garçon déglutit faiblement, il avança et passa derrière l’îlot central pour attraper un verre dans le placard. Logan semblait bouleversé, ok non peut-être pas autant, juste un peu déboussolé alors. Ses yeux étaient plus ouverts que la normale, ses pupilles larges, rondes, et ce n'était pas pour l’obscurité, il y avait au moins deux millimètres en trop pour que ce soit le cas. Et puis sa mâchoire était tendue, pas contractée mais elle l’avait été très récemment ça se voyait, il y avait encore les micros tremblements musculaires sur le masséter. Et sa peau était pigmentée, par du rouge amarante, posé par points s’étirant petit à petit le long de l’os principal.
« Je viens juste chercher de l’eau, pas besoin d'être aussi agressif »
Logan essaya de respirer, vraiment, mais il avait un peu de mal. Est-ce qu’il venait boire pour compenser toute la sueur épuisée, est-ce que ce t-shirt était à Oscar, est-ce que cette odeur était la sienne.
« Cale-toi sur le battement de tes cils, dit le garçon en s’appuyant sur le lavabo, la respiration devient meilleure et régulée lorsque les clignements sont plus lents et contrôlés »
Logan lui lança un regard, entre l’interrogation et la désorientation. Le garçon lui sourit, il but une gorgée de son eau avant de reprendre la parole.
« Les signes invisibles, expliqua-t-il, tu es stressé, énervé et frustré, je dirais que c’est en rapport avec quelqu'un et je pourrais même dire que c’est moi mais j’aime pas être narcissique alors je le dirais pas »
Le jeune émit une courte pause, juste le temps d'interpréter les réactions de l’homme en face de lui.
« J’ai raison, et en plus de tout ça je dirais que tu es totalement paumé, il se rapprocha, regarde moi, dans les yeux, fixe moi et seulement moi, il posa sa main sur la joue droite de Logan, ne crois pas que j’essaie de te draguer, je te calme juste, parce que ça m’embêterait que le Wolverine fasse une crise d’angoisse à cause de moi »
Les spasmes oculaires se calmèrent, Logan l'écoutait et le fixait comme il lui avait dit. Son cœur ralentissait, tout doucement, pas d’un coup sec et c'était bon signe. Sa gorge était toujours serrée, il retenait quelque chose, son air ou sa voix peut-être, ou alors une réaction, oui une réaction.
« Tu peux sourire si tu veux, je vais pas te croquer tu sais, il sourit doucement à Logan pour appuyer ses mots, et puis je sais très bien que c’est toujours amusant comme situation, il retira doucement la main du visage de Logan, je veux dire, que quelqu’un sache exactement ce que tu penses et fais sans qu'il lise dans tes pensées, ça fait flipper, ou rire, ça dépend des personnes »
Sa gorge se desserra très légèrement, et un souffle amusé passa ses lèvres. Le garçon s'écarta de quelques pas, pour avoir une vue d’ensemble, et tout sembla à peu près stable.
« Comment tu peux faire ça »
Il sourit de nouveau à Logan et répondit en montrant de la tête les mains de ce dernier.
« Et toi, comment tu peux faire ça »
Logan reprit sa bouteille dans un sourire amusé, il la finit en quelques gorgées. En face, le garçon fixait la pomme d’Adam monter et descendre dans une lenteur hypnotisante. Il devait l'avouer, Logan lui plaisait beaucoup.
« Je- je vais remonter du coup, dit-il en se redressant »
La bouteille de soda vide fit un bruit aigu en se posant contre le plan de travail. Logan croisa les bras et prit deux secondes pour observer le jeune homme qui le regardait toujours.
« Tu t’entends bien avec Oscar ? »
Ce micro tremblement dans sa voix grave, il soulignait une retenue. Le garçon fronça les sourcils et pencha la tête sur le côté, réfléchissant à ce signe plutôt qu'à la question. La voix de Logan était plus forte, d’environ trois décibels, plus puissante surtout, oui puissante. Son visage était fermé, comme la plupart du temps, mais les muscles de ses joues n'étaient pas contractés contrairement à d’habitude, il était plus détendu à certains endroits de son corps. La bouche, les yeux, les hanches et le ventre. Ok, on touchait au personnel, la question avait un rapport avec son personnel.
« Il est gentil oui, pourquoi ? Tu le connais ? »
Léger mouvement du sourcil droit, ça l'agaçait.
« Non, répondit Logan, pas plus que n’importe quel mec »
Son regard un peu fuyant, qui contournait la silhouette du garçon. Ok, il avait sa réponse.
« Tu es jaloux Logan, expliqua le jeune homme avec un grand sourire, t’es tellement jaloux que le simple fait de parler d’Oscar fait bouger tes griffes »
Il se rapprocha de l’homme, assez pour laisser un mètre entre eux deux. Logan planta son regard dans celui de l’autre, et le garçon su qu'il avait raison.
« Il est à qui ce t-shirt »
Son sourire ne fit que de s’agrandir.
« À un homme, répondit le plus jeune »
« Qui »
Des frissons se mirent à courir contre la peau du garçon, la voix de Logan était encore plus forte, plus grave encore.
« Tu irais déchiqueté l’intestin d’Oscar si je te disais son prénom ? »
Le point de Logan se resserra, non il lui mettrait un coup de poing, et Dieu sait comme de l’adamantium pur dans la mâchoire peut faire des dégâts. Le garçon se rapprocha encore un peu.
« Je pense que Charles ne sera pas très content si tu mets dans le coma un de ses élèves, mh ? »
Doucement, lentement surtout, il posa sa main sur les phalanges de Logan. Ses doigts se refermèrent sur les os solides de l’homme, créant une chaleur diffuse à ce niveau.
« Range ces armes, arrête de serrer des dents, tu vas finir par te les casser et surtout, il caressa de son pouce la peau de Logan, continue de me regarder comme ça si tu veux que je t’embrasse »
Quatre secondes, quatre longues secondes. Logan y vit toute la tendresse du monde, remuant dans les iris du jeune homme en face de lui. Toute la fraîcheur du matin, pigmentant sa peau. Il y vit un courant puissant circuler derrière ces yeux, un courant d’eau et d'électricité, quelque chose de grand et dangereux, tout au fond derrière ces beaux yeux. La mutation de ce garçon était puissante, grande et dangereuse si elle était mal contrôlée, il pouvait tuer en un regard, un souffle ou un toucher. Ces beaux yeux avaient accès aux corps de n’importe quel être vivant, des poumons aux paupières, il pouvait tout voir avec ces beaux yeux. Il pouvait ressentir le clignement ayant qu’il n’arrive juste en un regard dans les iris de quelqu’un, il pouvait l’intercepter ou le supprimer. Un regard sur le cœur humain et il y voyait le rythme, rapide pour Logan, il pouvait le stopper, il pouvait le contrôler. Il pouvait stopper le Wolverine comme le contrôler, comme s’il ne s’agissait que d’un simple être humain, comme s’il n’avait pas ce poison sur les os et que sa peau vieillissait au rythme des années. Il pouvait tuer Logan, comme n’importe quel autre mutant ou humain, il pouvait s’il le voulait le rendre mortel, il avait ce pouvoir. Il le rendait mortel, parce que d’un regard, d’un souffle ou d’un toucher, il pouvait lui ôter la vie. Logan ressentait ça, il voyait ce courant puissant danser dans ces beaux yeux. Et putain, il adorait ça.
Et aussi peut-être que dans ces beaux yeux, dans ce courant chargé d’électricité humide, il pouvait imaginer tout son futur, se gravant à l’encre rouge sur ses lèvres entrouvertes. Parce qu’il avait quelqu’un de dangereux en face de lui, des lèvres dangereuses qui pouvaient lui ôter la vie, comme personne n’en avait jamais eu le pouvoir.
Pour la première fois depuis des années, il pouvait légitimement éprouver de la peur, la peur de la mort qui se cachait sur ces lèvres, ces lèvres qu’il embrassa à pleine bouche.
Le jeune homme ne put s’empêcher de gémir en sentant les lèvres de Logan contre les siennes. Il aurait pensé devoir se battre avec le temps pour pouvoir suivre le rythme d'un baiser avec Wolverine, mais c'était tout l’inverse. Il était doux, ses mouvements lents et contrôlés, sa main tendre contre la joue du garçon. Il prenait son temps, tout son temps. Il caressait de son pouce la peau laiteuse du jeune homme, il souriait faiblement entre deux rencontres buccales, semblant même murmurer des mots que seul lui entendait, mais que le garçon interprétait.
Logan poussa l'autre contre le réfrigérateur, faisant tomber quelques cartes postales et aimants. Il prit le visage du garçon entre ses deux mains et le regarda pendant encore quatre secondes, quatre secondes pour voir tout le courage dont il avait besoin.
« Alors, il est à qui ce t-shirt ? »
Un rire traversa les lèvres rougies du plus jeune, Logan remercia les dieux de lui avoir donné une ouïe surdéveloppée pour entendre mille fois mieux ce joli son.
« À mon frère, il me l'a donné avant que je ne parte et depuis je le porte les soirs où ma famille me manque »
La relaxation musculaire de Logan fut presque impressionnante.
« Donc il est pas à Oscar ? »
« Non, il est pas à Oscar, répondit-il avec un sourire »
La main du plus jeune se posa sur la nuque de Logan, il lui sourit encore une fois, parce qu'il avait un peu toujours envie de sourire en le regardant.
« Tu nous a entendu c’est ça ? En fait je pensais pas qu’il pouvait être aussi bruyant pour être honnête »
« C'était toi ? C'était vraiment toi ? »
Ses muscles se contractèrent de nouveau et le garçon roula des yeux, plus amusé qu'autre chose. Dans sa paume de main il pouvait sentir le trapèze supérieur de Logan se resserrer, ou si l’on voulait traduire, il pouvait sentir les muscles de Logan se contracter sous sa paume de main.
« Oui c'était moi mais de ce que je sache j'ai le droit de coucher avec qui je veux, non ? Demanda-t-il de sa douce voix »
Logan baissa pendant quelques instants ses yeux, le garçon lui pinça faiblement la peau pour les faire remonter vers lui.
« Ma mutation est complexe Logan, et parfois j'ai besoin d’une grande source de relaxation pour calmer tous mes sens, il continua en souriant, tu sais quelle activité produit le plus d’endorphines le plus rapidement ? Le sexe, et Oscar m’a aidé parce que c'était le seul en qui j’avais assez confiance pour faire ça »
Il fit glisser ses mains le long du torse de Logan.
« Du moins, le seul étudiant, il encercla la taille de l’homme au dessus de lui, parce que crois-moi j’aurais adoré te demander, mais tu es..Wolverine tu vois et- je me voyais mal demander à Wolverine de coucher avec moi, parce que t'es un X-Men et moi je suis juste un mutant qui vit dans le même manoir que toi »
Logan posa ses lèvres contre une des pommettes du jeune homme, il embrassa faiblement la peau à cet endroit avant de murmurer dans l’oreille du garçon.
« La prochaine fois, saute moi dessus et arrête d’autant réfléchir »
Cette fois, ce fut Logan qui remarqua des signes sur le corps du jeune homme. Des rougeurs, un sourire un peu retenu, des yeux brillants et une respiration accélérée. En clair, tout ce qu’il aimait voir chez quelqu’un qui lui plaisait.
« Le consentement c'est important alors, le garçon émit une pause, je peux te sauter dessus là maintenant ? »
Le sourire qui éclaira les lèvres du plus âgé fit pulser le cœur du plus jeune.
« Putain ouais »
° x-men masterlist
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ekman · 5 months ago
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Il existe encore quelques Français qui sont français comme il ne faudrait déjà plus l’être. À ces êtres en souffrance pour qui la France n’est plus qu’une sorte de Thoiry mental, je dis “courage” ! Face à eux, cachés derrière la grande digue du nombre, les progressistes, les gauchistes, la bourgeoisie rentière, les barons du capital, les écolos, les wokistes et toute l’engeance produite par la pourriture révolutionnaire, prospère plus et mieux que jamais. Comme l’exigeaient Rousseau et Robespierre, ils ont fait fi du legs de leurs aïeux, ils se sont imaginés en hommes nouveaux : nouveau peuple, nouvel ordre, nouveaux bourreaux. Leur descendance, les lointains arrières petits enfants de ces crapules arrivistes et de ces cocus braillards, militent sans conviction, cultivent l’ignorance, demeurent volontairement aveugle et odieusement complice des crimes infinis de ce qui est finalement devenu un marxisme global.
Leur armée se compose de millions de fantassins débarqués de chaloupes incertaines, à l’assaut d’un monde sans foi seulement guidé par le profit et la jouissance. Ils ont un coran dans la poche gauche, un schlass dans la droite, et une carte téléphonique dans leur famélique portefeuille. Ils sont comme des spermatozoïdes en route par le Grand Ovule, au mépris des marigots acides et des douchettes cataclysmiques. Ils tortillent de la flagelle frénétiquement, sont prêts à tout pour gagner leur journée et souvent, livrent leur repas caricatural aux indigènes crétins. Les plus naïfs parmi ces derniers leur lâchent un billet de 5 en pourliche, joignent les mains et baissent la tête en signe de déférence, de confraternité ou de pure soumission – c’est selon. Ainsi ces tristes sires sont-ils contents et soulagés à la fois. Leur conscience est propre comme l’entrecuisse d’une communiante d’antan.
Français qui souffrez, dans votre chair et votre esprit, du spectacle de ce suicide non seulement consenti, mais savamment organisé, méticuleusement planifié et brillamment réalisé, abandonnez tout espoir de révolte collective et solidaire. Aucun de vos contemporains, ceux que vous croisez sur votre palier, dans votre rue, sur le quai de la gare, celui du métro ou l’escalator d’un aérogare, au bureau, chez le boulanger, au supermarché, à la station-service... aucun d’entre eux ne souhaite se sacrifier pour faire cesser tout cela. Votre sort, qui est aussi le leur, les indiffère. C’est ainsi, il suffit de les observer pour le constater. Ce peuple est prêt à disparaître en tant que tel. Ne subsisteront que les vrais résistants, ceux que la conviction d’être des héritiers maintiendra en alerte haute et permanente, ceux qui éduqueront leurs enfants, ceux qui prendront soin de la terre qui les nourrira, au propre comme au figuré. Inutile de verser dans la caricature du crâne rasé et du regard bleu... quelle que soit l’allure de votre gueule, ce qui compte, c’est votre détermination à survivre, coûte que coûte. Et il vous en coûtera, soyez-en convaincus.
J.-M. M.
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ravel-ing · 10 months ago
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hey, je suis curieuse, comment vous avez commencé le rpg, vos tout débuts ?
parce que perso, j'ai pris des grooos détours avant d'atterrir dans la sphère rpg de forumactif (sous hide parce que c'est long).
Est-ce que quelqu'un a déjà entendu parler d'Edenya ? Je crois que ça existe toujours, c'était du high fantasy rpg illustré mais la plateforme était complètement unique, et la façon de rp était incroyablement différente. Mon perso a chopé la PESTE ... deux fois ... J'avais 13 ans et j'y suis resté trois, quatre ans, et pourtant je me souviens même pas du nom de mon perso.
J'ai appris là-bas ce qu'était le ttrpg, mais étrangement très peu d'entre eux faisait du forum rpg, à part une, et c'est elle qui m'a emmenée sur ma deuxième aventure cheloue.
Techniquement, c'était sur forumactif. Techniquement, c'était ma première réelle expérience de forum rpg comme on le connaît. En réalité ? Rien à voir.
Pour commencer, j'étais la seule joueuse pour les trois premier mois avec elle en seule admin. Cette fois je me souviens un poil plus de mon perso, Alix, mécanicienne des vaisseaux spatiaux, tester la syfy oui oui. "C'est dans l'espace" c'est aussi tout le contexte que j'ai eu avant la question "Qui est ton perso ?" donc on testait mon improv du haut de mes 16 ans clairement.
Malgré la confusion constante dans laquelle j'étais, c'était une expérience cool parce que en gros, le principe était que mon admin postait un contexte (ex: Alix reçoit une lettre de convocation à tel poste), je postais en tant qu'Alix, et l'admin continuait en tant que GM de l'univers avec ce plot créé autour de mon perso qui s'adapte constamment à mes choix. En soi, c'était bien plus proche de jeux de rôle type DND. Finalement, d'autres joueurs nous ont rejoint et je suis partie discrètement après quelques mois.
A partir de là, j'ai découvert les vrais forums rpg, mais les illustrés en premier. ET G PRIS PEUR OK.
Tout le monde parle des vieux forums où on écrivait que deux ou trois lignes, j'ai jamais connu ça ! Jusqu'à maintenant, les rps que j'avais fait étaient de la même taille qu'on fait aujourd'hui. Mais quand j'ai exploré de loin, j'ai toujours trouvé que des forums où les gens écrivaient des ROMANS, et j'exagère pas, les rps étaient 3 pages word minimum à chaque fois. C'est la raison pourquoi j'ai mis tant de temps à rejoindre les forums, je croyais que tout le monde écrivait comme ça et que je n'avais pas le niveau.
Finalement, j'ai trouvé Bazzart, et après some lurking j'ai rejoint un des fo les plus populaires à l'époque en test, croyant sincèrement que j'allais paniquer et partir et que c'était mieux de se noyer dans la foule si ça arrivait. Heureusement, le forum a crashé avant moi, peut-être deux semaines après ma validation. Mon perso était si mauvais mais j'avais good taste parce que c'était avec le fc d'Alexis Bledel ok, et elle avait des yeux de deux différentes couleurs parce qu'elle était possédée par un esprit et omg le cringe.
Le prochain forum que j'ai choisi était aussi très populaire, mais celui-là était debout depuis quelques mois, et cette fois j'ai pris un scénario pour être sûre de m'intégrer et boom je suis restée trois ans et des poussières sur ce fo, même finie par être admin dessus. (ps edit: aussi le seul perso que j'ai tué en partant, et je regrette rien fyi, mais c'est une histoire pour plus tard)
Après ça, c'était smooth sailing from there.
Merci aux pauvres âmes qui ont lu jusqu'au bout.
Sincèrement, j'adore lire les histoires des gens et ça aurait pas été juste si j'avais pas donné ma version avant mais pls parlez moi vos débuts !
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petrichorpg · 1 year ago
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Il y a deux jours je suis allez faire un tour sur prd. Ça faisait longtemps ! J'étais curieuse de voir les nouveaux forums qui s'étaient montés mais aussi voir quels anciens tiennent le choc après un an ou deux voir plus.
Savez-vous ce que j'ai eu à la fin de ma session de farfouillage ? Une migraine ! On s'en fou non me direz-vous ? Et bien non !
Ma migraine a été provoquée tout simplement par un manque d'accessibilité numérique sur les différents rpg. Je peux comprendre que de vieux forums aient du mal à changer leur charte graphique et encore pas vraiment justifiable ... Mais les nouveaux forums qui se montent ...
Je rêve d'un monde où la police ne serait pas en dessous de 15px, ou les polices de textes seraient lisibles et non justes jolies, que les textes respirent avec des interlignes corrects et que chacun vérifie que les couleurs mises en place respectent les normes d'accessibilité ! Pitié arrêtez avec votre jaune sur du rouge où on doit plisser des yeux pour lire et bannissez aussi votre blanc et noir pur !
Il y a un tas de ressources bien faites qui circulent sur le sujet, prenez la peine de les lire, pour le bien de tous ! Et quand je vois que des personnes qui sont au courant de ces ressources, font des forums sans appliquer les recommandations/conseils ça m'exaspère au plus haut point.
L'accessibilité numérique ce n'est pas seulement pour les personnes avec des difficultés, si ça fait du bien à une catégorie de personne ça fait du bien à tous !
Dans mon job je milite pour ça au quotidien et je me demande si je ne vais pas faire de mon Tumblr mon cheval de bataille pour les forums !
Il est temps que ça change. On a bien réussi à changer d'autres pratiques pour rendre les rpg plus safe et bien ça passe aussi par offrir un design agréable à sa communauté, c'est aussi prendre soin de ses membres en travaillant son accessibilité numérique !
Un long texte mais j'avais besoin de déverser sur Tumblr ... ✨
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raisongardee · 1 month ago
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Tumblr media
"Dans les sociétés démocratiques l’exigence d’égalité vient du bas, et elle est une revendication d’alignement des conditions de vie des couches défavorisées de la population sur celles des couches favorisées. Dans les sociétés davocratiques l’exigence d’égalité vient du haut, et elle est un processus d’alignement des conditions de vie des anciennes classes favorisées sur celles des classes défavorisées : une entreprise de destruction des anciens privilégiés par les super-privilégiés. A cet égard, et un peu paradoxalement, le régime soviétique est plus davocratique, très avant la lettre il va sans dire, que démocratique, ce que personne, il est vrai, ne l’a jamais soupçonné d’être. Il brime et humilie de toutes les façons possibles les membres de l’ancienne classe dirigeante du temps du tsarisme, il les force à partager leurs anciens palais ou leurs appartements des jours meilleurs (pour eux) avec des ouvriers, des paysans, ou des bureaucrates qui très vite s’y sentent aussi chez eux que les anciens propriétaires restés sur place, tandis que tout le monde s’appelle camarade, comme on devait s’appeler citoyen sous la Terreur française, modèle irréfragable. Cette Kommunalka, système des appartements partagés, fatal à toute intimité et à tout sentiment de sécurité, de protection et de quant-à-soi, n’est pas sans évoquer notre vivre ensemble, également imposé par le haut, ou le très-haut (économique et social, laïque en diable)."
Renaud Camus, La Destruction des Européens d’Europe, 2024.
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coovieilledentelle · 6 months ago
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Alors que le soleil commence à descendre, projetant une lueur chaude et dorée sur le ranch, je ressens le besoin de sortir et de faire une promenade. L’air est vif et pur, porteur d’un léger parfum de fleurs sauvages et de terre. Le ciel est une toile de teintes pastel, avec des nuances de rose, d’orange et de violet qui se mélangent harmonieusement.
Je commence ma marche le long du sentier familier qui serpente à travers les champs et les pâturages, l’herbe haute se balançant doucement dans la brise. Le doux craquement du gravier sous mes bottes est un son réconfortant, qui me ramène dans le moment présent. En marchant, je sens la tension dans mes épaules commencer à fondre, remplacée par un sentiment de calme et de paix.
La beauté du coucher de soleil est envoûtante, les couleurs deviennent plus vives à chaque minute qui passe. Je m’arrête pour tout absorber, pour apprécier la beauté qui m’entoure. Le ciel semble s’étendre à l’infini, une vaste étendue de couleurs qui me remplit d’admiration et d’émerveillement.
En continuant ma marche, je laisse mon esprit vagabonder, permettant à mes pensées de circuler librement. La quiétude du ranch au coucher du soleil est le cadre idéal pour la réflexion et l’introspection. Je pense aux événements de la journée, à mes espoirs et mes rêves, et à l’avenir. Chaque pas m’apporte de la clarté, m’aide à organiser mes pensées et à prendre du recul.
Au moment où je rentre chez moi, le ciel est illuminé de couleurs, une dernière explosion de beauté avant que le soleil ne disparaisse à l’horizon. Je me sens rajeunie, mon esprit clair et mon cœur léger. Traverser le ranch au coucher du soleil est devenu un rituel, un moment pour moi de me connecter à la nature, de me vider l’esprit et de trouver la paix dans la beauté du monde qui m’entoure.
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