#toi et les nuages
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creepynostalgy · 30 days ago
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Carol Kane in The Mafu Cage aka My Sister, My Love, Deviation aka Don't Ring The Doorbell (1978)
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coolvieilledentelle · 9 months ago
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Et si c'Ă©tait Ă  toi de faire le soleil...đŸŒžÂ đŸŒ»T u ne peux contrĂŽler tous les Ă©vĂ©nements qui t'arrivent, mais tu peux dĂ©cider de ne pas ĂȘtre rĂ©duite Ă  eux. Essaie d'ĂȘtre un arc-en-ciel dans le nuage d'autrui. Ne te plains pas. Fais tout ton possible pour changer les choses qui te dĂ©plaisent et si tu ne peux opĂ©rer aucun changement, change ta façon de les apprĂ©hender. Maya Angelou
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inemi · 7 months ago
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Vous nous laissez de merveilleuses chansons dont nous nous souviendrons.
Beaucoup de mes amis sont venus des nuages
Avec le soleil et la pluie comme bagages
Ils ont créé le temps des amitiés sincÚres
La plus belle saison des quatre sur terre
Ils ont la douceur des plus beaux paysages
Et la fidélité des oiseaux de passage
Une tendresse infinie est gravée dans leurs coeurs
Mais parfois la tristesse monte dans ses yeux
Alors ils viennent
RĂ©chauffez-vous Ă  la maison
Et toi aussi
ils viendront
Tu peux retourner au fond des nuages
Et sourie encore sur beaucoup d'autres visages
Donnez un peu de votre tendresse Ă  votre entourage
Quand quelqu'un d'autre veut te cacher sa tristesse
Parce qu'on ne sait pas ce que la vie nous donne
Il se pourrait que je ne sois plus humain
Si j'ai encore un ami qui me comprend vraiment
J'oublierai mes larmes et mes soucis
Peut-ĂȘtre alors
je viendrai chez toi
RĂ©chauffe mon cƓur
À ton bois
~Françoise Hardy~
đŸ–€đŸ–€đŸ–€
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iranondeaira · 5 months ago
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Je sais que ça n'avance Ă  rien de penser tout le temps Ă  toi, je sais que je rĂȘve dans le vide. Mais en fait, je m'en fiche, parce que ça me fait du bien. J'ai l'impression que t'es un peu avec moi, toujours dans un coin de ma tĂȘte, un peu comme si t'Ă©tais prĂ©sent. J'ai l'impression d'avoir des papillons dans le ventre, des plumes qui me chatouillent les oreilles, des nuages sous mes pieds, c'est agrĂ©able. Et tant pis si ça rime Ă  rien.
Anna Gavalda
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mega-adam-blr · 7 months ago
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Que veux-tu que je t'Ă©crive? Que veux-tu que je te dise? Je suis plein de toi. N'es-tu pas au commencement et Ă  la fin de toutes mes pensĂ©es. Tu as Ă©tĂ© longtemps ma joie; maintenant tu es ma consolation. Ton regard est si charmant, ton sourire est si ineffable et si doux, tu rĂ©pands autour de toi un rayonnement de grĂące, de dĂ©vouement et d'amour, il me semble, quand je suis prĂšs de toi, qu'il peut encore entrer un peu de lumiĂšre dans mes yeux et un peu de bonheur dans mon Ăąme! Je t'aime, mon pauvre ange! Tu as tous les trĂ©sors qu'une femme peut avoir dans le cƓur et dans l'esprit. Toi qui m'a ĂŽtĂ© tant de jours de deuil, toi qui m'a fait tant de jours de fĂȘte, ais un jour de fĂȘte aujourd'hui! Sois heureuse comme tu es bĂ©nie! Sois heureuse comme tu es bonne! Sois heureuse comme tu es aimĂ©e! Ecarte de ton beau front et de ton grand cƓur les petits chagrins du moment, les ombres, les nuages qui passent! Tu mĂ©rites le ciel. Je voudrais que Dieu te le donnĂąt sans t'ĂŽter Ă  moi! Qu'il te fĂźt ange en te laissant femme. Je t'aime!
Victor Hugo
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coovieilledentelle · 7 months ago
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Et si c'Ă©tait Ă  toi de faire le soleilâ€ŠđŸŒžÂ đŸŒ»T u ne peux contrĂŽler tous les Ă©vĂ©nements qui t'arrivent, mais tu peux dĂ©cider de ne pas ĂȘtre rĂ©duite Ă  eux. Essaie d'ĂȘtre un arc-en-ciel dans le nuage d'autrui. Ne te plains pas. Fais tout ton possible pour changer les choses qui te dĂ©plaisent et si tu ne peux opĂ©rer aucun changement, change ta façon de les apprĂ©hender. Maya Angelou
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lisaalmeida · 8 days ago
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Je parle au vent,
peut-ĂȘtre qu'il m'Ă©coutera plus que toi ...
et c'est peut-ĂȘtre le seul moyen de vous joindre.
Ça m'emmĂšnera oĂč personne ne pourra me trouver,
Je lance ...
pour vous rejoindre.
Mon Ăąme te cherche ...
Pouvez-vous comprendre qui je suis?
Je ne veux pas te donner d'indices,
Je sais que nous nous (re) retrouverons sous un grand chĂȘne,
une nuit oĂč les Ă©toiles chanteront et descendront pour toucher nos visages,
neige chaude.
Et nous serons Noël.
Les nuages.
la pluie,
feu
mer et lumiĂšre.
Nous serons ce que nous sommes déjà et qui nous étions.
Compréhension et complicité parfaite.
Je cherche de la nourriture dans mes yeux,
vous trouverez une partie de vous-mĂȘme,
une partie de nous qui n'a jamais disparu,
maintenu en vie par l'ardeur qui a alimenté nos sens,
par les mots chuchotés la nuit,
des rĂȘves de deux amoureux fous
par rationalité réduite au silence,
de nos cƓurs qui s'Ă©lançaient dans le train de la vie.
Et nous nous prendrons par la main.
Nous entrelacerons nos doigts.
Nous tisserons des Ă©motions,
loin de tout "si",
le "mais",
et le "qui sait".
Loin de toutes nos peurs,
loin de mon "pourquoi" et de mon "bien".
Loin ...
ĂȘtre le plus beau cadeau Ă  jeter,
pour (re) avoir cette partie de moi que je vous ai laissée avec un grand arc devant une porte fermée.
Je ne veux plus ĂȘtre prĂ©sence dans le besoin.
Je veux t'embrasser aux quatre coins du monde.
Pour toi,
essence de l'amour et non de la possession,
l'odeur de la bruyĂšre dans notre jardin,
la douce nostalgie des caresses avait,
le long baiser dÚs que tu te réveilles.
Je serai le cùlin qui te protégera,
le bras qui vous soutiendra.
Et tout ça
seulement
Ă©coute
un coup de vent
et un sourire dans le vent ...
.....
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mrsines · 1 month ago
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Destinée Enchantée
Chapitre 10 : La mort
⚝──⭒─⭑─⭒──⚝
Agatha dormait profondĂ©ment, enveloppĂ©e dans un cocon de chaleur et de douceur. Les rayons du soleil filtraient Ă  travers les rideaux, crĂ©ant un jeu de lumiĂšre sur son visage serein. Son souffle Ă©tait rĂ©gulier, presque musical, tandis qu'un doux sourire se dessinaient sur ses lĂšvres, tĂ©moignant de rĂȘves agrĂ©ables. Elle Ă©tait si plongĂ©e dans son sommeil qu'elle ne remarquait mĂȘme pas qu'Ivana avait quittĂ© l'espace douillet. Les draps s'Ă©taient lĂ©gĂšrement froissĂ©s lĂ  oĂč Ivana avait Ă©tĂ©, mais Agatha, dans son monde de tranquillitĂ©, restait totalement inconsciente de cette absence. Les bruits du matin, doux et lointains, semblaient s'Ă©vanouir autour d'elle, ajoutant Ă  la sensation de paix qui l'entourait.
Lorsque Agatha ouvrit doucement les yeux, la lumiĂšre du matin l'accueillit avec une douceur presque palpable. Elle cligna plusieurs fois des paupiĂšres, essayant de chasser la brume du sommeil qui enveloppait encore son esprit. En se redressant lentement, elle remarqua l'absence d'Ivana Ă  ses cĂŽtĂ©s. Un frisson d'inquiĂ©tude parcourut son Ă©chine, et elle fronça les sourcils, son cƓur se serrant Ă  l'idĂ©e de ce qui avait pu se passer.
Agatha s'assit sur le bord du lit, les draps froissĂ©s glissant sous elle. Elle balaya la chambre du regard, cherchant des indices, des signes qui pourraient expliquer cette soudaine solitude. La panique commença Ă  s'installer dans son esprit, alimentĂ©e par la peur que Ivana puisse regretter la nuit qu'elles avaient partagĂ©e. Des souvenirs de rires et de confidences lui revinrent, mais l'angoisse de l'incertitude assombrissait ses pensĂ©es. Elle se demanda si Ivana Ă©tait partie par crainte ou par doute, et son cƓur battait plus vite Ă  chaque seconde qui passait.
Perdue dans ses pensĂ©es, Agatha flottait dans un ocĂ©an de rĂ©flexions, son esprit vagabondant d'une idĂ©e Ă  l'autre, sans prĂȘter attention Ă  son environnement. Les bruits de l'eau s'Ă©coulant dans la salle de bain rĂ©sonnaient doucement, mais elle Ă©tait tellement absorbĂ©e par ses prĂ©occupations qu'elle ne remarqua pas immĂ©diatement qu'Ivana en Ă©tait sortie.
Ce ne fut qu'un mouvement furtif dans son champ de vision qui attira son attention. Lorsque le regard d'Agatha se posa enfin sur Ivana, un frisson d'excitation parcourut son corps. Ivana se tenait là, radieuse, portant la chemise violette foncée d'Agatha, qui épousait parfaitement ses formes. La couleur mettait en valeur la douceur de sa peau et contrastait avec ses cheveux, créant une image à la fois familiÚre et captivante.
Agatha observa Ivana avec admiration, ses lĂšvres s'humidifiant instinctivement alors qu'un sourire se dessinait sur son visage. Elle adorait voir Ivana vĂȘtue de sa chemise, cela lui donnait un sentiment de proximitĂ© et d'intimitĂ©. La chemise, souvent associĂ©e Ă  des moments partagĂ©s et Ă  des souvenirs doux, semblait maintenant porter un nouveau sens, une sorte de lien entre elles. Agatha se sentit soudainement rĂ©confortĂ©e, comme si la prĂ©sence d'Ivana dissipait les nuages de ses pensĂ©es.
Agatha, avec une voix douce et mélodieuse, s'approcha d'Ivana, ses yeux pétillants d'une curiosité malicieuse. "Est-ce ma chemise ?" demanda-t-elle, un sourire espiÚgle se dessinant sur ses lÚvres.
Ivana, surprise mais amusée, répondit en souriant, "Oui, une objection avec ça ?" Son regard pétillait de défi, comme si elle savait que sa réponse provoquerait une réaction.
Agatha se leva lentement, ses yeux ne quittant pas Ivana, admirant la façon dont la chemise Ă©pousait ses courbes. Elle se sentait comme si son cƓur battait la chamade, chaque battement rĂ©sonnant dans son ĂȘtre. Elle s'approcha d'Ivana, la chaleur de son corps la rapprochant encore plus. Puis, sans hĂ©sitation, elle l'embrassa tendrement sur les lĂšvres, un baiser chargĂ© de passion et d'affection.
AprÚs ce moment doux, Agatha murmura à l'oreille d'Ivana, "Malgré que j'adore cette couleur sur toi, je te préfÚre sans rien." Ses mots étaient chuchotés, pleins de tendresse et de désir.
Ivana, un sourire en coin illuminant son visage, rĂ©pliqua avec malice, avant de l'embrasser Ă  nouveau, cette fois-ci avec une intensitĂ© qui faisait vibrer tout son ĂȘtre. Leurs lĂšvres se rencontrĂšrent une fois de plus, scellant ce moment de complicitĂ© et d'amour partagĂ©.
Suite au baiser, Agatha ne pouvait s'empĂȘcher de poser son regard sur le cou d'Ivana, oĂč se dessinait un suçon, une marque indĂ©lĂ©bile de leur passion. Elle s'approcha, ses doigts effleurant dĂ©licatement la peau d'Ivana, traçant des cercles doux autour de cette empreinte. 
Ivana, amusée par l'attention d'Agatha, leva les yeux vers elle et dit avec un sourire espiÚgle : "Tu admires ton travail ?" 
Agatha, un sourire en coin se formant sur ses lÚvres, répondit avec une lueur malicieuse dans les yeux : "Au moins, les gens savent que tu es à moi. Te plains pas j'aurai pu poser une rune sur toi" Elle se pencha un peu plus prÚs, ses mains se posant sur les hanches d'Ivana, accentuant leur connexion.
Ivana, mordant légÚrement sa lÚvre inférieure, répliqua avec un air provocateur : "Qui a dit que ça ne m'aurait pas plu ?" Son regard pétillait de défi, révélant une complicité pleine de jeu entre elles. 
Agatha, sentant une vague d'excitation à l'écoute des mots d'Ivana, se mordit la lÚvre, un sourire complice illuminant son visage. La tension entre elles était palpable, comme une douce promesse d'aventures à venir. 
S'approchant encore plus prÚs, elle laissa échapper un souffle chaud, chuchotant sensuellement à l'oreille d'Ivana : "Moi, j'adore l'idée." Sa voix était un murmure, chargé de désir et de complicité, créant une atmosphÚre intime autour d'elles.
Ivana frissonna Ă  ce contact, son cƓur battant plus vite. Elle tourna lĂ©gĂšrement la tĂȘte pour croiser le regard d'Agatha, ses yeux pĂ©tillant d'une malice partagĂ©e. "Ah vraiment ? Et qu'est-ce qui te plaĂźt tant dans cette idĂ©e ?" demanda-t-elle, jouant avec la tension entre elles.
Agatha, amusĂ©e par la question, rĂ©pondit avec un clin d'Ɠil : " Que tu sois a moi et rien que a moi." Elle se recula lĂ©gĂšrement, savourant ce moment, avant de se rapprocher Ă  nouveau, prĂȘte Ă  explorer ensemble les possibilitĂ©s qui s'offraient Ă  elles.
☆○o。  。o○☆
Belle se tenait dans la boutique de Gold, entourĂ©e d'un parfum dĂ©licat de bois poli et de bijoux scintillants. Les murs Ă©taient ornĂ©s de miroirs qui reflĂ©taient la lumiĂšre tamisĂ©e, crĂ©ant une ambiance Ă  la fois chaleureuse et mystĂ©rieuse. Pourtant, malgrĂ© la beautĂ© du lieu, son esprit Ă©tait en proie Ă  un tourbillon de pensĂ©es. La rĂ©vĂ©lation de Gold rĂ©sonnait dans sa tĂȘte comme un Ă©cho, chaque mot pesant lourdement sur son cƓur.
Elle se posait une multitude de questions, son regard scrutant les étagÚres chargées de trésors, mais son esprit était focalisé sur l'homme qui venait de lui confier un secret si lourd. Alors que Gold entra dans la boutique, une expression de mélancolie sur son visage, Belle sentit une vague d'angoisse l'envahir. Elle avait besoin de réponses, de comprendre ce qu'il avait caché si longtemps.
Sans dire un mot, elle posa son regard sur lui, ses yeux cherchant à percer le mystÚre qui l'entourait. Gold, conscient de son observation, évita son regard, comme s'il était en proie à ses propres démons. L'atmosphÚre était chargée de tension, chaque seconde s'étirant entre eux, remplie de non-dits et d'émotions refoulées. Belle savait qu'elle devait briser le silence, mais les mots restaient bloqués dans sa gorge, attendant le bon moment pour émerger.
Gold, le regard perdu dans le vide, finit par rompre le silence pesant :
 « Dis-moi ce que tu as à me dire, Belle... je sens ton regard. » Sa voix était teintée d'une tension palpable, comme s'il redoutait la question qui allait suivre.
Belle, s'approchant de lui avec une détermination tranquille, répondit : « Je ne peux pas rester dans l'incertitude. Tu dois me donner des explications. Qu'est-ce qui se passe vraiment ? » Son ton était à la fois ferme et doux, cherchant à percer la carapace de l'homme devant elle.
Gold, sentant la pression de ses mots, serra les poings, sa frustration Ă©clatant Ă  la surface. « Il n'y a rien Ă  dire. » Sa voix Ă©tait rauque, presque dĂ©sespĂ©rĂ©e, comme s'il tentait de se convaincre lui-mĂȘme que le sujet Ă©tait clos.
Belle, ne se laissant pas décourager, posa une main apaisante sur l'épaule de Gold. « Mais... il y a une chance que Lucillia soit ta fille ? » La question flottait dans l'air, chargée d'espoir et de crainte.
Gold se retourna brusquement, son visage marqué par la douleur. « Ma fille est morte. Cette Lucillia est une imposteur. »
Ses mots étaient tranchants, comme une lame, et la tristesse dans sa voix révélait l'ampleur de sa perte. L'atmosphÚre autour d'eux se chargea d'une intensité émotionnelle, chaque silence entre leurs échanges pesant lourdement de secrets et de chagrin.
☆○o。  。o○☆
Lilia était assise à la table en bois usé de Granny's, les rayons du soleil filtrant à travers les , créant des motifs délicats sur la table. Elle tenait une tasse de thé fumant entre ses mains, la chaleur réconfortante du breuvage contrastant avec le tumulte de ses pensées.
Son esprit vagabondait vers Regina et Lucillia, se demandant pourquoi Regina, qui avait toujours été perçue comme la méchante de l'histoire, choisissait d'aider Lucillia. Lilia plissa les yeux, une légÚre ride de frustration marquant son front. Elle n'aimait pas ce rapprochement, cette alliance inattendue .
Tout en sirotant son thĂ©, elle observa les autres clients de Granny's, leurs rires et leurs conversations flottant dans l'air. Pourtant, elle se sentait isolĂ©e, perdue dans un tourbillon d'Ă©motions contradictoires. La jalousie n'Ă©tait pas son intention, mais l'idĂ©e que Lucillia pouvait trouver du soutien auprĂšs de Regina la dĂ©rangeait profondĂ©ment. Elle secoua la tĂȘte, comme pour chasser ces pensĂ©es sombres, mais elles revenaient sans cesse, comme une mĂ©lodie obsĂ©dante.
Lilia prit une profonde inspiration, essayant de se concentrer sur le goĂ»t du thĂ©, sur la douceur du miel qui adoucissait l'amertume. Elle savait qu'elle n'avait pas Ă  ĂȘtre jalouse, mais cette nouvelle dynamique entre les deux femmes la troublait. Elle se demanda si elle devait intervenir ou laisser les choses se dĂ©rouler, se sentant tiraillĂ©e entre son instinct protecteur et son dĂ©sir de comprendre.
Lilia était tellement perdue dans ses pensées qu'elle ne remarqua pas l'arrivée de Lucillia. Elle était absorbée par le tourbillon de ses émotions, son regard fixé sur la tasse de thé, sans vraiment voir les autres clients de Granny's.
Soudain, elle sentit une présence familiÚre en face d'elle. Lucillia s'installa doucement, le bruit léger de sa chaise glissant sur le sol en bois attirant enfin l'attention de Lilia. Lucillia, avec son sourire chaleureux, observa Lilia pendant un moment, notant l'air préoccupé de son amie.
« Eh, ça va ??? » demanda Lucillia, une note d'inquiétude dans sa voix.
Lilia leva les yeux, surprise, comme si elle sortait d'un rĂȘve. Elle cligna des yeux, rĂ©alisant que Lucillia Ă©tait lĂ , juste en face d'elle. 
« Oh, Lucillia ! Je... je ne t'avais pas vue arriver. » Sa voix était un peu tremblante, trahissant son trouble intérieur.
Lucillia pencha la tĂȘte, ses yeux pĂ©tillants de curiositĂ©. « Tu sembles prĂ©occupĂ©e. Qu'est-ce qui se passe ? »
Lilia ne savait pas quoi rĂ©pondre. Les mots se bousculaient dans sa tĂȘte, mais elle ne pouvait pas dire la vĂ©ritĂ©. Dire qu'elle Ă©tait jalouse de Regina serait trop difficile Ă  avouer, mĂȘme Ă  Lucillia. Elle fronça les sourcils, son esprit en proie Ă  des pensĂ©es conflictuelles, et prit une gorgĂ©e de son thĂ©, essayant de trouver un peu de rĂ©confort dans la chaleur de la tasse.
En plongeant son regard dans celui de Lucillia, elle ressentit une vague d'honnĂȘtetĂ©. Lilia savait que son amie mĂ©ritait la vĂ©ritĂ©, mais sa peur de blesser ou de paraĂźtre faible la retenait. AprĂšs un moment de silence, elle se dĂ©cida Ă  parler, sa voix dĂ©licate et hĂ©sitante.
« Je me demande quelles sont les intentions de Regina, » dit-elle finalement, ses mots flottant dans l'air comme une plume.
Lucillia l'observa attentivement, ses yeux reflétant une compréhension profonde. « Je comprends, Lilia. Regina peut sembler... méchante.. Mais je pense qu'il y a plus en elle que ce qu'on voit je t'assure quelle est vraiment gentil avec moi. »
Lilia hocha la tĂȘte, mais l'inquiĂ©tude persistait. « Je sais, mais il y a quelque chose qui me dĂ©range. Comme si elle avait un plan, quelque chose que nous ne comprenons pas encore. »
Lucillia se mit alors Ă  sourire, un sourire qui illuminait son visage et apaisait l'atmosphĂšre tendue. Voir que Lilia Ă©tait inquiĂšte pour elle Ă©tait tout simplement parfait Ă  ses yeux. Cela prouvait Ă  quel point leur amitiĂ© Ă©tait forte, mĂȘme dans les moments de doute.
« Je t'en prie, fais-moi confiance, » dit-elle doucement, sa voix empreinte de sincérité. Elle se pencha légÚrement en avant, ses yeux pétillants d'une lueur encourageante. 
Lucillia savait que sa demande Ă©tait importante, et elle espĂ©rait que Lilia ressentirait la profondeur de son engagement.Lilia, bien que touchĂ©e par l'attention de son amie, ne pouvait s'empĂȘcher de froncer les sourcils.
 « Je te fais confiance, » répondit-elle, sa voix un peu plus ferme, « je ne lui fais tout simplement pas confiance. »
Les mots étaient sortis plus brusquement qu'elle ne l'avait prévu, mais la vérité était là, palpable. Elle se leva légÚrement, comme si elle voulait s'éloigner de la tension qui s'était installée entre elles.
Lucillia s'approcha lentement de Lilia, son cƓur battant lĂ©gĂšrement plus vite. Avec une dĂ©licatesse infinie, elle posa sa main sur celle de Lilia, ses doigts effleurant la peau douce et chaude de son amie. Ce contact, bien que simple, Ă©tait chargĂ© d'une tendresse palpable.
Elle commença Ă  caresser doucement le dos de la main de Lilia, un geste qui semblait suspendre le temps. Les mouvements Ă©taient lents et apaisants, comme une brise lĂ©gĂšre qui caresse un champ de fleurs. Lilia, surprise par cette attention, se mit alors Ă  sourire. Ce geste si simple envoyait des frissons dans son corps, une chaleur rĂ©confortante qui se rĂ©pandait de sa main jusqu'Ă  son cƓur.
Lucillia, perdue dans ce moment, n'avait pas envie de bouger. Elle se laissa emporter par la douceur de l'instant, un léger sourire se dessinant sur ses lÚvres. Ses yeux brillaient d'une lumiÚre douce, reflétant la complicité et l'affection qu'elle ressentait pour Lilia.
Leurs regards se croisÚrent, et Lilia pouvait lire dans les yeux de Lucillia une promesse silencieuse de soutien et de compréhension. Ce simple contact, cette connexion, semblait créer un cocon autour d'elles, les protégeant des inquiétudes du monde extérieur.
Lucillia continua de sourire, heureuse de voir que son geste avait apportĂ© un peu de rĂ©confort Ă  son amie. Dans ce silence partagĂ©, elles savaient toutes deux que leur amitiĂ© Ă©tait un refuge, un espace oĂč elles pouvaient se comprendre sans mots.
AprÚs un petit moment de silence, Lucillia, sentant la tension dans l'air, décida de briser le calme. Elle se pencha légÚrement vers Lilia, son regard sincÚre et apaisant. 
"Je te promets de faire attention...", dit-elle d'une voix douce, presque comme un murmure.
Lilia, touchée par la promesse de son amie, se mit à sourire délicatement. Elle baissa les yeux sur leurs mains, unies par ce contact tendre. Ses pensées se bousculaient, mais elle trouva le courage de relever le regard vers Lucillia. 
"J'ai juste pas envie de te perdre," avoua-t-elle, sa voix tremblant légÚrement, trahissant l'inquiétude qui l'habitait.
Lucillia, voyant la vulnĂ©rabilitĂ© de Lilia, sourit doucement, un sourire qui rĂ©chauffait le cƓur. Elle prit une grande inspiration avant de rĂ©pondre avec assurance : 
"Tu ne me perdras jamais, Lilia. Je suis lĂ , et je le serai toujours."
Lilia hocha la tĂȘte, se sentant rĂ©confortĂ©e par la certitude de son amie. "Merci, Lucillia. " murmura-t-elle, un sourire sincĂšre se dessinant sur son visage.
Leurs mains restÚrent enlacées, symboles d'une promesse  indéfectible, tandis qu'elles partageaient ce moment précieux, enveloppées dans une bulle de confiance et de compréhension mutuelle.
Lucillia s'approcha doucement de Lilia, un sourire délicat illuminant son visage. Ses yeux brillaient d'une tendresse sincÚre, comme si chaque éclat de lumiÚre reflétait son affection profonde. Elle se pencha légÚrement, cherchant à établir un contact visuel qui ferait fondre les inquiétudes qui pesaient sur leur amitié.
AprÚs un instant, Lucillia se leva avec grùce, ses mouvements fluides et empreints d'une douceur palpable. Elle s'avança vers Lilia, et sans hésitation, elle l'enveloppa dans ses bras. Le contact était chaleureux et réconfortant, un geste qui parlait plus que des mots. Lucillia serra délicatement Lilia contre elle, comme si elle voulait lui transmettre toute sa force et son soutien.
"J'ai besoin de toi dans ma vie," murmura Lucillia, sa voix à peine audible, mais chargée d'émotion.
 Elle pouvait sentir le cƓur de Lilia battre contre le sien, un rythme rassurant qui lui confirmait que son amie Ă©tait lĂ , qu'elle Ă©tait en sĂ©curitĂ©. Elle se recula lĂ©gĂšrement pour regarder Lilia dans les yeux, s'assurant que son regard Ă©tait empreint de bienveillance. Lilia, touchĂ©e par cette dĂ©claration, ressentit une vague de chaleur l'envahir. Elle savait Ă  quel point leur lien Ă©tait prĂ©cieux et combien ces moments de connexion Ă©taient essentiels. Dans les bras de Lucillia, elle trouva un rĂ©confort inestimable, un rappel que, quoi qu'il arrive, elles seraient toujours lĂ  l'une pour l'autre.
☆○o。  。o○☆
☆○o。  。o○☆
Belle était assise à une petite table dans la bibliothÚque, entourée par le calme habituel de l'endroit. Devant elle, le livre d'Henry reposait ouvert, ses pages anciennes et jaunit portaient les histoires du royaume enchanté. Elle feuilletait les pages avec une attention frénétique, ses doigts tremblant légÚrement à chaque passage d'un conte familier.
Chaque page semblait contenir une piÚce du puzzle du passé, mais aucune n'offrait les réponses qu'elle cherchait. Elle lut rapidement les récits de héros, de reines déchues et de malédictions brisées, mais rien, absolument rien, ne parlait de ce qui était arrivé à la fille de Rumplestiltskin.
Elle s'arrĂȘta sur une page oĂč une illustration dĂ©taillĂ©e de Rumplestiltskin la fixait, sombre et imposante. Belle fronça les sourcils et murmura pour elle-mĂȘme :
« Pourquoi il manque cette partie de ton histoire ? Pourquoi tout est là, sauf elle ? »
Elle referma le livre d'un geste brusque, le bruit résonnant dans la piÚce vide.
Belle resta un long moment immobile, perdue dans ses pensées. La piÚce autour d'elle semblait plus froide, plus vide, comme si le poids de l'absence de réponses l'écrasait. Mais elle n'était pas du genre à abandonner, surtout quand il s'agissait de quelqu'un qu'elle aimait.
Elle se releva, dĂ©terminĂ©e, et se dirigea vers l'Ă©tagĂšre oĂč Ă©taient rangĂ©s d'autres ouvrages. Si le livre d'Henry ne contenait rien, peut-ĂȘtre qu'un autre en savait plus. Elle tira un volume lourd et poussiĂ©reux sur les lignĂ©es familiales du royaume enchantĂ© et le posa sur la table.
Elle tourna rapidement les pages, cherchant un indice, un nom. Hela , Ă©tait mentionnĂ©e. Mais aucune trace de leur fille. Pas mĂȘme un mot. Comme si elle n'avait jamais existĂ©.
Un frisson de colùre et de tristesse la traversa. Pourquoi effacer une vie, une histoire ? Était-ce si terrible qu'on devait la cacher ?
La porte de la bibliothĂšque s'ouvrit brusquement, et Belle sursauta. Rumplestiltskin se tenait lĂ , son expression sombre et scrutatrice. Il avait ce regard qu'il prenait toujours lorsqu'il savait que quelque chose allait ĂȘtre dit, ou dĂ©couvert, qu'il aurait prĂ©fĂ©rĂ© garder enterrĂ©.
« Belle, » dit-il doucement, mais avec une pointe d'inquiétude. « Qu'est-ce que tu fais ? »
Elle referma le livre devant elle, mais ne le quitta pas des yeux. « Je cherche des réponses, Rumple. Des réponses sur ta fille. »
Un éclair de panique traversa son visage, mais il se reprit aussitÎt. Il entra lentement dans la piÚce, ses pas résonnant comme un écho de la tension entre eux.
« Tu sais que certaines histoires... n'ont pas besoin d'ĂȘtre racontĂ©es, » dit-il, sa voix lourde de sous-entendus.
Elle se leva, les poings serrés. « Et tu sais que je ne peux pas accepter ça. Pas aprÚs tout ce qu'on a traversé. Pourquoi elle n'est nulle part dans ce livre, Rumple ? Pourquoi tout ce que je trouve sur toi est clair, sauf ce chapitre ? »
Il baissa les yeux, évitant son regard, ses doigts se tordant nerveusement. « Parce que c'est ma douleur, Belle. Pas la tienne. »
« Tu crois vraiment que je peux t'aimer sans comprendre ce qui t'a brisé ? » Sa voix se brisa légÚrement, trahissant l'émotion qu'elle tentait de contenir. « Je veux savoir ce qui est arrivé. Pas pour te juger, mais pour t'aider. Pour te soulager de ce fardeau que tu portes seul. »
Il resta silencieux, ses traits se crispant sous le poids de ses propres souvenirs. Finalement, il leva les yeux vers elle, et elle vit dans son regard une tempĂȘte d'Ă©motions : douleur, regret, et une peur profonde.
« Elle était tout pour moi. Mais je l'ai perdue... à cause de ma propre faiblesse. »
Belle sentit son cƓur se serrer. « Tu veux dire que tu l'as laissĂ©e partir ? »
Il secoua la tĂȘte. « Non. Je veux dire que c'est moi qui ai causĂ© sa mort. »
Ces mots résonnÚrent dans l'air comme une gifle, laissant Belle figée sur place. Elle ouvrit la bouche pour parler, mais il leva une main, comme pour la faire taire.
« Je croyais pouvoir la protéger, comme je crois toujours pouvoir tout contrÎler. Mais mes choix... mes choix ont détruit tout ce que j'aimais. » Sa voix se brisa, et il détourna le regard.
Belle s'approcha de lui, sa colÚre remplacée par une compassion infinie. Elle posa une main douce sur son bras. 
« Tu ne peux pas continuer Ă  fuir, Rumple. Cette douleur, ce regret... tu ne peux pas les garder pour toi seul. Laisse-moi t'aider. Laisse-moi comprendre.  Peut ĂȘtre que ta fille n'ai pas morte.  »
Il ferma les yeux, une larme solitaire coulant sur sa joue. Pour la premiĂšre fois, il sembla prĂȘt Ă  baisser sa garde, Ă  partager ce qui le hantait depuis si longtemps.
« TrÚs bien, » dit-il finalement, sa voix à peine audible. « Mais sache que certaines vérités sont plus cruelles qu'on ne peut l'imaginer. »
Belle hocha doucement la tĂȘte, prĂȘte Ă  affronter cette vĂ©ritĂ© Ă  ses cĂŽtĂ©s, peu importe Ă  quel point elle pourrait ĂȘtre sombre.
☆○o。  。o○☆
La nuit était sombre, enveloppée d'une brume épaisse qui semblait absorber le moindre son. Mary-Margaret se tenait au centre de la clairiÚre, ses mains tremblant légÚrement tandis qu'elle déposait les derniÚres fleurs de sang sur le sol. Un cercle rougeùtre commençait à s'illuminer autour d'elle, pulsant faiblement sous la lumiÚre de la lune.
Elle murmurait des mots anciens, une incantation qu'elle avait dénichée dans un grimoire oublié, enterré au fond de la bibliothÚque interdite. La peur et la colÚre dansaient dans ses yeux, une combinaison dangereuse qui la poussait au bord du précipice moral.
Lorsqu'elle prononça les derniĂšres syllabes, un souffle glacĂ© balaya la clairiĂšre. Le sol devant elle se fissura, et un grondement sourd rĂ©sonna, comme si la terre elle-mĂȘme protestait.
Puis, lentement, une silhouette émergea du sol. D'abord une main osseuse, puis un bras recouvert d'un manteau noir déchiré. Une fois debout, la figure sombre s'avança, sa démarche fluide et éthérée. Rio Vidal, la Mort personnifiée, se tenait devant elle.
Sa silhouette était à la fois terrifiante et fascinante : un mélange d'ombre et de chair, son visage voilé par une capuche, ne laissant apparaßtre que des yeux brillants d'un éclat rougeùtre.
« Qui ose m'appeler ? »
Mary-Margaret déglutit difficilement, mais se força à garder son calme. Elle leva le menton, déterminée.
« C'est moi, Mary-Margaret. J'ai besoin de tes services. »
Rio Vidal inclina lĂ©gĂšrement la tĂȘte, un sourire imperceptible se dessinant dans l'ombre de sa capuche.
« Mes services ? » répéta-t-elle avec amusement. « Peu osent m'invoquer. Moins encore survivent pour en parler. Qu'est-ce qui te pousse à prendre un tel risque, petite reine ? »
« Il y a une femme. Ivana. Elle doit mourir. »
Rio Vidal Ă©clata d'un rire profond, presque moqueur.
« Ah... Toujours des morts à réclamer. Et pourquoi devrais-je exécuter ce caprice, Mary-Margaret ? »
Elle fit un pas en avant, ignorant le frisson glacé qui parcourait son échine.
« Elle reprĂ©sente une menace. Pas seulement pour moi, mais pour ma famille. » Sa voix trembla lĂ©gĂšrement, mais elle continua. « Je ne peux pas risquer de la tuer moi-mĂȘme. Pas cette fois. Mais toi, toi, tu peux le faire sans laisser de traces. »
La Mort resta silencieuse un moment, semblant la jauger.
« Et qu'es-tu prĂȘte Ă  offrir en Ă©change ? » demanda-t-il enfin, ses yeux brillant plus intensĂ©ment.
Mary-Margaret sentit un poids s'abattre sur ses épaules. Elle savait que cette question viendrait, et elle avait préparé sa réponse.
« Tout ce que tu veux, » dit-elle, sa voix basse mais résolue.
Rio Vidal s'approcha lentement, si prÚs qu'elle pouvait sentir un froid mortel émaner d'elle 
« Tout ce que je veux ? » murmura-t-il. « Es-tu sûre de comprendre ce que cela implique ? »
Elle détourna les yeux un instant, mais se força à soutenir son regard.
« Oui. »
La Mort sembla réfléchir, puis tendit une main vers elle. Une main à moitié osseuse, à moitié humaine, tendue comme une invitation.
« TrÚs bien, Mary-Margaret. Je te donnerai la mort que tu réclames. Mais en échange... » Elle marqua une pause, laissant planer une tension insupportable. « Je prendrai un fragment de ton ùme. Un morceau suffira... pour l'instant. »
Elle hésita, sachant que cela laisserait une marque sur elle, un vide qu'elle pourrait ne jamais combler. Mais elle pensa à Ivana, à la façon dont David la regardait, à la menace qu'elle représentait.
Finalement, elle tendit sa main et la plaça dans celle de Rio Vidal.
Une douleur vive la traversa, comme si une partie de sa lumiÚre intérieure lui était arrachée. Elle tomba à genoux, haletante, tandis que la Mort se redressait, son aura encore plus sombre et puissante.
« L'accord est scellé, » déclara Rio Vidal d'une voix solennelle. « Ivana ne verra pas la prochaine lune se lever. »
Elle disparut dans un souffle de vent glacé, ne laissant derriÚre elle que des traces noires sur le sol.
Mary-Margaret resta lĂ , Ă  genoux dans la clairiĂšre, un mĂ©lange de soulagement et de terreur dans le cƓur.
â€żïž”â€żïž”ÊšÉžă€ŽFINă€ÊšÉžâ€żïž”â€żïž”
Merci à tous d'avoir pris le temps de lire ce chapitre. Si vous avez des idée pour le prochain je prend !
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nemosisworld · 9 months ago
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"Sans toi, je revenais, comme enivrĂ©, Incapable dĂ©sormais d'ĂȘtre seul le soir, Quand les nuages las se dissipent Dans le noir incertain.
...
Seul dans le jour, et ensuite dans le silence Du soir fatal. Et maintenant, enivré, Je m'en reviens sans toi, et à mes cÎtés Ne se trouve que l'ombre.
Et tu seras loin de moi mille fois, Et ensuite Ă  jamais. Je ne sais pas refrĂ©ner Cette angoisse qui monte dans mon cƓur ; Être seul
Pier Paolo Pasolini
Ph. Ibai Acevedo
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satinea · 10 months ago
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“TrĂšs cher RenĂ©,
Par gros temps en mer je pense toujours Ă  ce peintre dont je ne sais plus le nom qui se faisait attacher au mĂąt de misaine pendant la tempĂȘte pour voir et garder la vision de tous ces dĂ©chaĂźnements d’écume.
Terre-Neuve. Un froid de loup, j’ai le visage comme une tomate picotĂ© d’aiguilles salines. Quel temps, mais l’essentiel est qu’on avance sans se contenter de ne pas dĂ©river.
Seize heures de sommeil sur vingt-quatre, le reste Ă  deviner le paysage.
Si le coeur t’y porte, tu trouveras autant de variĂ©tĂ©s, d’aspects diffĂ©rents sur ce long parcours, que la terre nous en donne sur le sien.
Il n’y a pas que cette immense Ă©bullition oĂč l’on se contente de quelques tracĂ©s monotones. C’est extraordinairement mesurĂ© l’ocĂ©an, bien bĂąti, alerte, diffĂ©rent Ă  chaque instant heureux et quelles trouĂ©es au couchant avec ces petits nuages pĂąles qui semblent rire du poids des vagues, bleues, vertes, serpents, miroirs superbes, que cela s’organise bien ce dĂ©bordement.
Quel tempĂ©rament Ă©quilibrĂ©. Je n’en ai jamais tant vu de couleurs fugitives, certaines impossibles, Ă©clatantes, calmes. Quelle joie RenĂ©, quel ordre.
Tu vois, je suis heureux en diable, je pense à toi, mon amour dort un peu plus que moi mais supporte trÚs bien ce vacarme, intérieurement serein.
Je t’embrasse.
Nicolas
Te peindrai des tempĂȘtes en rentrant.”
Nicolas de StaĂ«l “Lettres”
***
Tableau : Mer et nuages (1953)
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reveusedelanuit · 4 months ago
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Mon amour,
Tu es tout pour moi.
Je t'aime.
J'aime la personne que tu es.
J'aime qui je suis à tes cÎtés.
J'aime cette part de folie en toi qui réveille l'enfant en moi.
J'aime quand tu me prends dans tes bras et que j'ai l'impression d'ĂȘtre toute petite et protĂ©gĂ© Ă  l'intĂ©rieur de toi.
J'aime ton sourire.
J'aime ton rire, il m'emmĂšne loin au-dessus des nuages, lĂ  oĂč le soleil brille.
J'aime aussi tes pleurs, parce qu'ils me montrent Ă  quel point tu me fais confiance pour ne pas avoir peur de me montrer tes faiblesses.
J'aime la personne que je devient à tes cÎtés.
J'aime ta peau et son odeur, il y a quelque chose de rassurant lorsque je te touche ou te sens.
J'aime entendre ton coeur battre, c'est un son mélodieux.
J'aime quand nous ne sommes pas d'accord, cela nous pousse chacun dans nos retranchements et nous montre que l'on est tout de mĂȘme capable de s'aimer.
J'aime tout de toi. Et je veux pouvoir t'aimer encore longtemps mon amour.
Ton amoureuse Ă©perdument amoureuse de toi.
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manamihanako · 5 months ago
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JAEHYUN - DANDELION [VOSTFR]
Traduction en français faite par moi! Merci de ne pas reprendre ou republier mes traductions sans autorisation ou attribution appropriée.
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Artiste : JAEHYUN de NCT
Chanson : DANDELION
Album : J
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Pissenlit dans le ciel
Il est difficile de voir
Quand le soleil m'Ă©blouit
Peut-ĂȘtre que c'est l'aveuglement
Comment t'es-tu retrouvée toute seule sur la route ?
Quoi qu'il en soit, on s'en sortira trĂšs bien
Je murmure et Ă  cet instant, oh lĂ  lĂ 
On vole trĂšs haut
Tu es mon petit pissenlit
Dans un instant fugace, on danse
Récitant de la poésie comme un poÚte romantique
Pour toi, j'achĂšterai
Un bateau pour traverser l'Atlantique
Je plongerai dans les profondeurs
Pour trouver les clés de l'Atlantide
Il n'y a aucun endroit oĂč je prĂ©fĂ©rerais ĂȘtre que
LĂ  oĂč tu es assise Ă  cĂŽtĂ© de moi
car tu me donnes ma gravité
Tu me ramÚnes à la réalité
Le simple fait d'entendre ta douce voix
s'harmoniser avec la mienne
est la raison pour laquelle j'ai un sourire sur les lĂšvres (c'est toi !)
Pissenlit dans le ciel
Il est difficile de voir
Quand le soleil m'Ă©blouit
Peut-ĂȘtre que c'est l'aveuglement
Comment t'es-tu retrouvée toute seule sur la route ?
Quoi qu'il en soit, on s'en sortira trĂšs bien
Je murmure et Ă  cet instant, oh lĂ  lĂ 
On vole trĂšs haut
Tu es mon petit pissenlit
En flottant, incapable de saisir ce que je cherche
Mon esprit est plus fort que moi
Mes pieds sont sur le sol
Un baiser comme si on dansait en parfaite harmonie
Peut-ĂȘtre que je suis juste dans un nuage
RamĂšne-moi sur terre
Il n'y a aucun endroit oĂč je prĂ©fĂ©rerais ĂȘtre que
LĂ  oĂč tu es assise Ă  cĂŽtĂ© de moi
car tu me donnes ma gravité
Tu me ramÚnes à la réalité
Ta voix délicate, maintenant
Chantant en harmonie,
Avec le doux sifflement de ma respiration (avec toi !)
Pissenlit dans le ciel
Il est difficile de voir
Quand le soleil m'Ă©blouit
Peut-ĂȘtre que c'est l'aveuglement
Comment t'es-tu retrouvée toute seule sur la route ?
Quoi qu'il en soit, on s'en sortira trĂšs bien
Je murmure et Ă  cet instant, oh lĂ  lĂ 
On vole trĂšs haut
Tu es mon petit pissenlit
Dans le ciel
Tu es le soleil qui brille dans mes yeux
Oh lĂ  lĂ 
Uh oui
Ooh, pissenlit
Tu es mon petit pissenlit
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sh0esuke · 5 months ago
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" Past Love "
𝗠đ—Č𝘁 đ—Čđ—» 𝘀𝗰đ—ČÌ€đ—»đ—Č : Arlong The Saw.
đ—„đ—ČÌđ˜€đ˜‚đ—șđ—Č́ : Fraichement sorti de prison, Arlong se prĂ©pare Ă  rejoindre East Blue. Il quitte ses compagnons de toujours, y compris Jimbe alors que celui-ci est la raison de sa libĂ©ration, l'Ă©quipage des hommes poisson se scinde en trois et, sur le moment, cela semble faire sens. Arlong n'a aucun regret. Il se prĂ©pare Ă  prendre la mer et semer terreur sur son passage, sans se douter qu'il est actuellement suivit. Mais qu'il ne s'inquiĂšte pas : la mystĂ©rieuse ombre lui courant aprĂšs ne tardera pas Ă  se rĂ©vĂ©ler.
𝗔𝘃đ—Čđ—żđ˜đ—¶đ˜€đ˜€đ—Čđ—șđ—Čđ—»đ˜ : rĂ©fĂ©rence Ă  l'esclavage, mutilation, amputation..
ENG : PLEASE DO NOT STEAL MY WORKS. If you want to translate it, ask me first then we can talk about it. If you want to find me on Wattpad, my account is in my bio, this is the ONLY ONE i have. FR : MERCI DE NE PAS VOLER MES OS. Si vous avez envie de les traduire, merci de me demander la permission avant. Si vous voulez me retrouver sur Wattpad, j'ai un lien dans ma bio, c'est mon SEUL compte.
đ™œđš˜đš–đš‹đš›đšŽ 𝚍𝚎 𝚖𝚘𝚝𝚜 : 𝟑,𝟐𝟐𝟒.
Commentaires, likes et reblogues super appréciés. Tout type de soutien l'est, merci beaucoup !! <33
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Le bruit des vagues qui s'Ă©choue sur le rivage a un effet calmant. Le soleil brille directement sur le sable Ă  nos pieds, il en est devenu brĂ»lant mĂȘme si je suis incapable de le sentir âžșun lĂ©ger nuage de chaleur Ă©mane du dessusâžș, je me doute que mĂȘme la mer doit s'ĂȘtre rĂ©chauffĂ©e elle aussi, en surface. Elle est cependant d'un calme plat. C'en serait presque paradisiaque. La forĂȘt de palmiers derriĂšre nous accentue cette impression. Il fait bon. Aucune tempĂȘte ne pointe le bout de son nez, pas de folie hivernale ni une averse de foudre en vue.
L'air marin s'infiltre dans mes poumons, puisque nous nous rapprochons de la mer son parfum salé s'accroßt. Les mouettes aux alentours beuglent à cor et à cri.
Mes pas se font rapides.
J'ignore Kuroobi et Octy. Ils essaient de me retenir, mais je passe aisément entre eux deux avec mes bras proches de ma poitrine afin qu'ils soient incapables de s'en saisir. Je trottine jusqu'à rejoindre Smack et Arlong.
Surpris, Smack me zieute.
Quant à Arlong, trop occupé à s'appuyer contre notre ami, ne me regarde pas.
« Comment vont tes blessures ? » je demande.
Instinctivement, j'approche ma main de son visage meurtri. Il est dans un sale Ă©tat, la vue de tout ce sang Ă©parpillĂ© sur son Ă©piderme bleutĂ© me serre l'estomac, il y aurait de quoi remplir plusieurs verres. Sa chemise ouverte me laisse contempler les gouttes qui ont rĂ©ussi Ă  descendre jusqu'Ă  ses hanches et bas ventre. Elles ont eu le temps de sĂ©cher. S'effrite sous mon toucher. Mes doigts se crispent. Sur le moment, force d'habitude, je m'apprĂȘte Ă  le caresser. Mon pouce se presse contre sa joue et—
Arlong s'empare de mon poignet.
« Ne me touche pas. »
La prise qu'il exerce est violente, il resserre ses doigts et m'arrache une plainte. Son regard se fait perçant.
Tous les autres nous observent.
« Je te permets pas. »
Grognant, je rĂ©cupĂšre ma main. Arlong me laisse faire et tourne la tĂȘte.
« Dégage d'ici, j'ai plus besoin de toi. »
« Je— »
Crack. Crack.
Les morceaux de mon cƓur fissurĂ©s me broient de l'intĂ©rieur. Ils pĂ©nĂštrent ma chair, s'immiscent lĂ  oĂč ils ne devraient pas et laissent un liquide amer me marquer au fer rouge. L'impression est douloureusement familiĂšre. Mon corps n'est plus qu'une boule de chair poignardĂ©e de toutes parts. Je ne suis pas seulement humiliĂ©e, je suis blessĂ©e. Tentant de garder la face, je grimace et fronce mes sourcils. Arlong et Smack me dĂ©passent, ils me laissent seule avant que le reste de nos compagnons suive le mouvement.
Octy pose une main réconfortante sur mon épaule, je la repousse. Sans attendre je me tourne en direction de Arlong et le coupe.
« Tu sais trĂšs bien que ma place est ici ! Je n'aimerais n'ĂȘtre nul part ailleurs. »
Il m'ignore.
Je vois Smack hĂ©siter. Il tient fermement Arlong mais ne sait pas si il devrait s'arrĂȘter ou continuer d'avancer. Son silence est pesant. Il est lourd, m'Ă©touffe de l'intĂ©rieur. Je suis Ă©tranglĂ©e.
« Arlong. »
Rien.
« Arlong, merde ! »
« Ferme la. » il grogne.
Mon visage se froisse.
« Je t'ai choisi, non ? J'y crois pas, qu'est-ce que tu veux de plus ? » insisté-je.
Il est toujours de dos. Ils sont sur le point de rejoindre la mer, me laisser lĂ  sans mĂȘme chercher Ă  rĂ©soudre nos diffĂ©rents. Je n'arrive pas Ă  y croire. AprĂšs tout ce que nous avons vĂ©cu... C'est si facile pour lui de tourner la page ? Ça ne lui pose aucun problĂšme de faire une croix sur moi ? C'est impossible. Pas alors que je vois la violence avec laquelle il serre le poing. Je sais que ça n'a aucun lien avec ses blessures. Mais tandis qu'il s'Ă©loigne de moi, je ne peux pas m'empĂȘcher d'ĂȘtre terrifiĂ©e. Si il part je ne m'en remettrai pas.
« Écoute, » m'interrompt Octy. « il est encore contrariĂ© parce que tu es partie avec Jimbe, laisse lui un peu de temps. Tu sais bien qu'il ne pourra pas t'en vouloir indĂ©fini— »
« Mais tu voulais que j'aille oĂč ! Je ne suis en sĂ©curitĂ© nul part ! »
À ma plus grande surprise, Arlong se stoppe, mais je me doute que ça n'est pas parce que mes mots l'ont touchĂ©. Ça doit plutĂŽt avoir un rapport avec ma voix qui s'est cassĂ©e. Il me sent sur le point de pleurer.
Ça tombe bien parce que c'est le cas.
« Jimbe Ă©tait mon seul protecteur pendant que, comme un idiot, tu croupissais en prison ! » m'Ă©criĂ©-je. « Je suis incapable de nager, je suis incapable de me battre comme vous, je ne maĂźtrise mĂȘme pas le karatĂ© des hommes poissons ! C'Ă©tait lui ou la mort ! »
« Tu as servi les hommes qui ont tué Tiger. Jamais je te pardonnerai. » il grommele.
« Je t'en prie.. »
Mes mains s'accrochent Ă  mon short.
« Arlong je n'ai plus que toi. »
« Ça ne me plaĂźt pas non plus. » je reprends. « On est plus ensemble pour une raison, et je mĂ©prise ce que tu es sur le point de faire mais je suis coincĂ©e. Prends moi avec toi. »
Il ricanne.
« Ça t'est si facile de supplier ? Je n'ai pas besoin d'un poids mort. Vas-t'en. »
« Non. »
Il m'est difficile d'ĂȘtre certaine de ce que je fais. Je suis plus que contrariĂ©e en cet instant, blessĂ©e aussi et perdue. Le reste de ses hommes ne bouge pas. Ce sont nos amis d'enfance, des anciens compagnons de Fisher Tiger. Nous sommes tous liĂ©s, notamment par lĂ  oĂč nous avons tous grandi ; le district des hommes poissons. Je sais qu'ils n'auraient aucun mal Ă  m'abandonner pour Arlong, leur hĂ©sitation suffit cependant Ă  me rĂ©conforter. Beaucoup m'en veulent d'avoir choisi Jimbe, Arlong n'est pas le seul, mais j'apprĂ©cie le geste.
Toutefois sur le moment je me fiche de ce qu'ils font. Personne ne parle hormis Arlong et moi-mĂȘme. Les supplications de Octy ont cessĂ©, Ă  prĂ©sent mon ami se contente de me fixer avec impuissance.
Aucun de nous ne sait encore oĂč cette discussion nous mĂšnera.
« Je partirais si c'est vraiment ce que tu désires. » j'annonce finalement.
Mes bras se resserrent contre ma poitrine, la prise de mes doigts sur ma peau m'aide Ă  garder les pieds sur terre. Je m'y accroche dĂ©sespĂ©rĂ©ment. Je me mords l'intĂ©rieur des joues et rĂ©presse mes larmes qui, d'une seconde Ă  l'autre, menacent de couler. Elles me brouillent la vue. Je suis convaincue que si je cesse de batailler contre moi-mĂȘme, je succomberai de chagrin.
« Mais je veux d'abord que tu me regardes. Regarde moi dans les yeux, Arlong, et dis-moi que tu me détestes. »
L'homme poisson que j'ai autrefois aimé m'est méconnaissable. Alors que j'ai vu toutes les versions de lui, alors que je l'ai aimé de l'enfance jusqu'à ses années adultes, aujourd'hui je ne sais plus qui il est. Sa haine ne fait pas que l'aveugler, elle le rend cruel et le change. Ses yeux ne me semblent plus aussi tendres et lumineux qu'auparavant, je suis persuadée que ça n'a aucun lien avec les sentiments que nous avons auparavant ressenti l'un pour l'autre.
C'est quelque chose de plus profond qu'une simple histoire d'amour.
Le silence d'Arlong me fait douter. Il reste stoĂŻque, et je suis mĂȘme Ă  deux doigts de penser qu'il ne m'Ă©coutera pas. Il va m'ignorer et m'abandonner sur cette fichue Ăźle dĂ©serte. Il va une derniĂšre fois me broyer le cƓur. Et ce coup-ci je ne m'en remettrai pas.
Si il me laisse..
Si il part, il n'y a que la mort qui m'attend.
Un fossĂ© nous sĂ©pare. J'ai beau avoir lĂąchement fui Jimbe aprĂšs leur combat pour le rejoindre, j'ai beau lui avoir tout offert de mon cƓur jusqu'Ă  ma vie, aujourd'hui Arlong et moi ne partageons plus rien. Le souvenir de notre relation s'efface avec le temps, et je ne suis pas sĂ»re que nous partagions les mĂȘmes rĂ©miniscences, ainsi que nous soyions d'accord sur la maniĂšre dont tout cela s'est fini.
Sur le moment, je suppose qu'il me déteste réellement. Et je ne peux pas lui en vouloir.
Arlong serre le poing. Je l'entends pester et converser briĂšvement avec Smack. Le temps qu'il se dĂ©cide, Octy glisse une de ses mains dans la mienne. Mes larmes roulent le long de mes joues. Elles cascadent abondamment. J'hoquĂšte et contemple son dos. Son sang tĂąche le sol Ă  ses pieds, une de ses blessures a dĂ» se rouvrir. Son combat avec Jimbe l'a sĂ©rieusement abĂźmĂ©, je me demande mĂȘme comment il fait pour rester conscient. C'est sĂ»rement sa colĂšre. Elle est si palpable et destructrice qu'elle l'aiderait Ă  surmonter n'importe quoi. Je m'accroche Ă  Octy. C'est peut-ĂȘtre la derniĂšre fois que je suis auprĂšs d'eux tous.
Je réalise soudain pourquoi Arlong met autant de temps à se retourner.
C'est bien la premiĂšre fois qu'il se doit de prendre une dĂ©cision en tant que meneur. Il vient Ă  peine de devenir capitaine et voilĂ  qu'il doit choisir entre me recruter ou m'abandonner. Il me voit comme une traĂźtresse, Ă  ses yeux j'ai sali la mĂ©moire de notre hĂ©ros Ă  tous mais il doute quand mĂȘme. Je ne saurai dire si c'est pire ou une bonne nouvelle. Est-ce que ses sentiments pour moi le font hĂ©siter ?
Je sais qu'il m'aime encore.
« Arlong— » s'exclame Smack.
Mes yeux clignent. Je les relĂšve dans leur direction trĂšs rapidement.
Arlong se dĂ©tache de Smack et tient sur ses jambes de lui-mĂȘme. Il retire mĂȘme son bras de son Ă©paule. D'un geste sec il crache du sang par terre et me pointe du doigt. Son regard est dur. MalgrĂ© tout, il est partiellement troublĂ©, j'arrive Ă  y apercevoir une faible lueur. Elle est familiĂšre. Il a rĂ©ussi Ă  me couper la respiration en un instant.
« T'as toi-mĂȘme subi la cruautĂ© des hommes. Tu as vu de quoi ils Ă©taient capables. »
« Qu— »
« T'es une hypocrite. » me coupe-t-il.
« Tu crois que je le sais pas ? »
Je frappe mon poing contre ma poitrine. Malgré mes sanglots, je riposte. Je n'essaie pas de me défendre, je ressens juste le besoin de parler.
Tant de choses me pĂšsent sur la conscience. Elles m'Ă©crasent.
Je suffoque.
« J'ai Ă©tĂ© esclave je te rappelle ! Ces fichus Dragons CĂ©leste m'ont pris ce que j'avais de plus cher avant de me laisser pour morte, tu crois que je m'en veux pas d'avoir servi ceux qui les protĂšge ? J'ose mĂȘme plus me regarder dans le miroir ! »
Je me frappe la cuisse : elle est faite de bois.
Elles sont faites de bois.
« Je suis incapable de rentrer chez moi, oĂč est-ce que tu veux que j'aille ? »
Mon autre main s'accroche Ă  celle de Octy. Je ne la lĂąche pas mais j'avance d'un pas, je ressens le besoin de me rapprocher de Arlong.
J'ai toujours dĂ©testĂ© ĂȘtre loin de lui.
« La surface est trop dangereuse pour moi, » j'insiste. « les humains vont tĂŽt ou tard s'apercevoir que je suis une sirĂšne, prothĂšses ou pas. Et je dĂ©teste Jimbe. AprĂšs ce qu'il t'a fait je— »
À force de balbutier, je perds mes mots.
Mais mes paroles semblent avoir attendri Arlong. L'expression de son visage n'est plus aussi dure, ses poings se sont ouverts. Sa bouche est mĂȘme lĂ©gĂšrement ouverte. Je jurais qu'il m'Ă©coute attentivement.
« Je ne veux servir personne d'autre. Ma vie t'appartient, fais-en ce que tu veux. »
Je tombe Ă  genoux.
À force de tenir debout, d'avoir mal au cƓur tant celui-ci palpite avidement contre ma cage thoracique, et de crier, j'ai perdu mes forces. Je les retrouve en touchant le sable chaud et en laissant la lueur des rayons solaires entrer en contact avec mon visage. Elle rĂ©chauffe mes larmes. La douceur de la nature me prend dans ses bras. Elle me berce tendrement. Et alors que je fais toujours face Ă  Arlong et que je suis prĂ©sentĂ©e sous lui, plus vulnĂ©rable que je ne l'ai jamais Ă©tĂ© auparavant, la vie me paraĂźt soudain bien cruelle.
Mes doigts s'enfoncent dans le sable. Je m'y agrippe. Les grains s'Ă©chappent de ma poigne, ils parviennent Ă  me fuir.
Puis, clignant des cils, je parle.
C'est ma derniĂšre tentative.
AprÚs ça, je refuse de résister, j'accepterai mon sort quel qu'il soit.
« Si il te reste une once d'humanité, alors aie au moins la décence d'en finir avec moi, parce que si tu me laisses je ne survivrai pas. Je ne veux pas d'une telle vie. »
Quelques-uns de nos amis murmurent des protestations, j'entends mĂȘme Octy et Smack geindre mon prĂ©nom.
Cette journĂ©e commençait si bien.. Jimbe utilisa son titre de Grand Corsaire pour libĂ©rer Arlong de l'emprise de la marine le matin mĂȘme et ainsi le sauver de lui-mĂȘme, il m'assura que cela pourrait m'aider Ă  rĂ©parer nos liens. Je m'Ă©tais faite une joie de le retrouver, tant de fois je l'avais cru mort, ou Ă  jamais prisonnier des humains. Mais tout a dĂ©rapĂ©. Nous n'avons pas retrouvĂ© le Arlong d'antan, plutĂŽt une version haineuse et terrifiante consummĂ©e par sa rancƓur.
Il a dĂ©fiĂ© Jimbe par fiertĂ©, dĂ©sirant restaurer l'honneur de Fisher Tiger avant de lamentablement perdre. Et lorsqu'il a pris la suite, je n'ai eu d'autre choix que de le suivre. MalgrĂ© les supplications de Jimbe, j'ai couru au travers de cette forĂȘt tropicale, j'ai tout envoyĂ© en l'air pour lui.
Il n'y a pas de retour en arriĂšre.
J'ai Ă©tĂ© esclave plus longtemps que j'ai Ă©tĂ© libre, voilĂ  qui est bien cruel, et malgrĂ© le tatouage de l'Ă©quipage des hommes poissons qui me dore la peau par dessus cette autre monstruositĂ©, les rĂ©sidus de cette vie me rongent petit Ă  petit. J'ai la sensation de n'ĂȘtre qu'une coquille vide. Fisher Tiger m'a sauvĂ©e, il m'a recueillie, il a recouvert les marques de ce passĂ© cauchemardesque par des nouvelles et Arlong a su faire de moi une vĂ©ritable femme. Il m'a appris ce que cela faisait d'aimer et d'ĂȘtre aimĂ©e.
Aujourd'hui, si je retourne auprĂšs Jimbe, tout cela n'aura plus aucun sens.
Je n'ai mĂȘme plus ma place dans le district des hommes poissons.
Et la terre des humains sera mon tombeau si je m'y attarde.
Je ne l'ai pas suppliĂ© par amour. MalgrĂ© notre passĂ© commun, il le sait aussi je suppose, je lui demande une telle faveur parce que le suivre Ă  East Blue est mon seul moyen de tourner dĂ©finitivement la page. LĂ -bas, le monde doit ĂȘtre diffĂ©rent. Il saura s'y faire un nom et me protĂ©ger. Je saurai me rendre utile.
Le silence qui plane entre nous devient si palpable qu'il me touche au visage. Je le confonds avec la chaleur du soleil.
Arlong n'a toujours pas bougĂ©, si bien qu'une Ă©ternitĂ© semble s'ĂȘtre Ă©coulĂ©e depuis mon discours. Je jurai qu'il se fait tard. Nos amis ne disent plus rien. Nous attendons tous son verdict avec impatience dans un mutisme commun. Il est Ă©vident que je n'ai pas ma place avec eux, mais si jamais.. si jamais il acceptait...
J'en viens Ă  fermer les yeux.
Toujours rien.
Ma gorge se serre.
Je sanglote et retiens mes larmes.
Il va m'abandonner, c'est—
L'on me stoppe. Une poigne s'empare de mon bras.
Elle est violente. Je suis prise par surprise sur le moment et lùche un cri aiguë, il me racle la gorge. Brusquement, je suis propulsée sur mes jambes. L'on me force à me redresser.
J'ai Ă  peine le temps de rouvrir les yeux que Arlong dĂ©pose sa main sur le sommet de ma tĂȘte de maniĂšre Ă  cacher mon visage et qu'il passe son bras dans mon dos. Il me plaque contre son torse. Je n'ai aucun moyen de m'Ă©chapper. Le geste peut paraĂźtre affectueux mais il le fait d'une telle brutalitĂ© qu'il me coupe la respiration. J'en ai mal aux poumons.
« Tu viens avec moi. »
Mes lĂšvres tremblent.
« Je les laisserai plus nous faire du mal. Ils paieront tous. »
Je rapproche mes mains de ses clavicules, ainsi je me tiens Ă  sa chemise et gĂ©mis contre lui. C'est plutĂŽt un bruit Ă©touffĂ©, Ă  l'instar d'un braillement. Je suis incapable de m'arrĂȘter. Mes doigts sont gluĂ©s Ă  lui. Je refuse de nous sĂ©parer. Je suis convaincue que si je le laisse partir je me rĂ©veillerais en plein cauchemar. Mon corps tout entier succombe au chagrin. Je suis poignardĂ©e, encore et encore par la tristesse de mon existence. Je ne peux que chercher du rĂ©confort auprĂšs de lui.
Son enlace me donne une impression de sĂ©curitĂ©. Il m'accepte parmis ses hommes et me cache dans son Ă©treinte dans le but de me laisser fondre en larmes. Il me cache pendant que mon cƓur s'ouvre.
Ma peine est certes dévoilée, mais le reste nous appartient.
« Arlong.. »
Je n'essaie mĂȘme pas de les sĂ©cher.
Mon visage est trempé, ma vue brouillée.
Pleurer n'est pas une honte. Fisher Tiger pleura sur son lit de mort, nombre de fois ai-je vu Jimbe ou nos camarades sangloter. Ça n'est ni humiliant ni embarrassant. Je ne peux pas m'empĂȘcher de geindre contre lui alors que je me sens si triste. Le monde s'effondre sous mes pieds. Tout me tombe sur la tĂȘte. Mon cƓur me fait horriblement mal et mon ventre se tort dans tous les sens.
Je ne sais pas ce que l'avenir nous réserve, j'en ai assez vu par le passé.
Je me fiche de ce que Jimbe peut bien faire ou penser, je me fiche de l'Ăźle des hommes poissons et de l'air supĂ©rieur de ses habitants envers ceux du district des hommes poissons. Je me fiche de tous ces gens lĂ . Pour ĂȘtre honnĂȘte, je ne vois un futur avec aucun de ces deux choix. Jimbe m'a aidĂ©e lorsque je n'avais plus rien, j'ai toujours su que ma place n'Ă©tait pas Ă  ses cĂŽtĂ©s. En tant que ancienne esclave, servir le Gouvernement Mondial est contraire mĂȘme Ă  mon existence. Quant au royaume marin, il n'en est pas moins responsable et cruel.
Je ne me sens comprise qu'ici.
Et peu importe si je ne suis pas d'accord avec les choix d'Arlong. Entre la peste et le choléra, il me paraßt un bien meilleur choix. Je n'ai pas espoir de le sauver. Je sais qu'il est perdu : ce qui m'importe sur le moment, c'est de me laisser aller à mon chagrin. Il me réconforte du mieux qu'il peut.
L'odeur de son sang envahi mes poumons, elle me saisit Ă  la gorge, son goĂ»t mĂ©tallique est fort et amer, et j'imagine que la force avec laquelle nous nous enlaçons doit lui faire mal. Il est encore griĂšvement blessĂ©. J'aime Ă  penser que notre proximitĂ© lui fait du bien, car Ă  moi elle m'en fait, ça n'est peut-ĂȘtre rien, mais ça reste tout de mĂȘme la promesse d'un avenir moins sombre. Ainsi, je sais que quoi qu'il advienne je serai lĂ  pour lui. Vice-versa.
Pas seulement parce qu'il m'aime, mais parce que nous partageons bien plus désormais.
Je lui dois la vie.
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cerisiere · 5 months ago
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La Lune était énorme ce soir. Quand elle s'est levée, à moitié cachée par les nuages, j'ai pensé à toi, à nos deux regards tournés vers le ciel, dans les bras l'un de l'autre. Quand je suis rentrée à la maison, elle était cachée par les arbres, alors les étoiles s'offraient à ma vue. La nuit scintillait.
Ça me rĂ©conforte de savoir que toi aussi, quand tu regardes le ciel, tu regardes la mĂȘme chose que moi. Et que dans tes yeux aussi, les Ă©toiles dansent. Que dans tes yeux Ă  toi, la Lune y est dĂ©jĂ .
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th3lost4uthor · 5 months ago
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Les nouvelles expĂ©riences d’une vie sans fin (10.1/15)
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Je viens d'aller faire un tour sur la plage et je n'ai aperçu aucun nuage Ă  l'horizon : le ciel devrait ĂȘtre clair ce soir...
Voilà une bonne nouvelle ! Cela va bientÎt faire deux semaines que la pluie et ces maudits nuages n'ont cessé de venir ruiner mes expériences !
« Ruiner » ? Allons, ne dit pas cela comme s'il se fut agi de la volonté de quelque élément... Et puis tu as toujours préféré étudier l'astronomie, n'est-ce pas ?
Je ne peux dĂ©cidĂ©ment rien te cacher, sƓurette...
Qilby
 Dis-moi ce qui ne va pas.
Hum ? Comment ça ce qui ne va pas ? Mais tout va parfaitement bien !
Qilby ... Tes yeux... Regarde-moi en face et dis-moi qu'il n'y a rien dont tu souhaites me parler...
Je... ShinonomĂ©, n'as-tu jamais rĂȘvĂ© d'avoir quelqu'un comme toi ?
Comme moi ? Mais toi aussi tu te souviens de toutes tes vies passées : nous sommes pareils... Pourquoi voudrais-je alors qu...
Ne fais pas semblant de ne pas comprendre ! Tu sais trĂšs bien de quoi je veux parler ! Je voulais dire... N'as-tu jamais imaginĂ© ce que serait ta vie s'il existait d'autres dragons et d'autres Éliatropes ? D'autres frĂšres et sƓurs, qui possĂšderaient un dofus, comme nous, et avec qui nous pourrions rire, Ă©changer, apprendre et dĂ©couvrir ! Les autres espĂšces ont toutes une multitude d'individus dans leurs rangs, mais nous, nous sommes uniques : ce n'est pas normal ! En plus, nous sommes les seuls Ă  ĂȘtre dotĂ©s de ces pouvoirs, cette immortalitĂ©, ces connaissances... Il doit forcĂ©ment y avoir une raison Ă  cela, tu ne crois pas ? Peut-ĂȘtre avons-nous Ă©tĂ© sĂ©parĂ©s des nĂŽtres par le passĂ©, et que...
Qilby, nous avons déjà eu cette discussion... Moi aussi j'aimerai croire en l'existence de nos semblables, mais ne crois-tu pas que cela serait une peine que de les chercher dans l'immensité de cet univers ?
Tu as sans doute raison... Mais tant que je vivrai... Je ne pourrai pas supporter de rester sans rien faire, sans réponse... de rester seul...
Tu... Tu te sens seul ? MĂȘme... MĂȘme quand je suis avec toi ? Je ne te suffis pas ?... Tu... Tu ne m'aimes plus ?
Quoi ?! Mais bien sĂ»r que non, ShinonomĂ© ! Je suis ton frĂšre et tu es ma sƓur : je ne pourrai jamais te haĂŻr ! Jamais, tu m'entends, jamais je n'aimerai quelqu'un plus que toi ! Simplement... Je me disais que nous pourrions... en apprendre davantage sur nous-mĂȘmes...
Apprendre... Que veux-tu dire ?
Lorsque nous nous sommes éveillés pour la premiÚre fois dans ce monde, nous savions déjà qui nous étions, quelles étaient les énergies régissant cet univers, comment parler, écrire, comprendre notre environnement et progresser... Contrairement à tout ce qui vit sur ce misérable rocher, nous n'avons pas eu à souffrir pour acquérir notre place à son sommet. Néanmoins, il demeure une chose que ceux qui nous ont créé ont oublié de nous confier... Notre mission, notre but... Une simple raison d'exister... Aujourd'hui encore je n'ai pas trouvé de solution à tous ces problÚmes. Mais je suis convaincu qu'elle se trouve dans ce que nous nommons « civilisation », « société », « communauté » ... « Famille » ...
FrĂšre...
Je sais ce que tu vas me dire, mais sache que je nous considĂšre aussi comme une famille ! Simplement, deux, c'est assez peu en soi...
Qilby, s'il-te-plait...
Non, franchement, je pense que quatre cela serait un bon départ ! Et puis, il faudrait des sexes opposés aux nÎtres, afin de diversifier au maximum les avis et points de...
Qilby !!! Les Ă©toiles !
Hein ? Quoi les Ă©toiles ?
Elles... Elles tombent !!!
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Shinonomé, reprend ta forme originelle, vite !
Pourquoi ? Qu'est-ce qu'il se passe ?
 Je n'ai pas le temps de t'expliquer ! Je t'en prie, fais-moi confiance : il faut que l'on suive ces météores !
.
.
Shinonomé... Aide-moi, tu veux ?
Avec plaisir mon frĂšre...
.
Dis, tu crois que c'est parce que nous en avons fait le vƓu qu'ils sont apparus ?
Je ne sais pas, Shin’, mais si c'est le cas, alors nos dieux ne sont vraiment pas Ă  jour dans leurs rĂ©alisations de miracles. Et aprĂšs tout... Je m'en moque bien de savoir d'oĂč ils viennent : pour l'instant, nous avons des choses autrement plus importantes Ă  faire ! Nous aurons tout le loisir d'y rĂ©flĂ©chir une fois qu'ils auront de quoi manger et se vĂȘtir !
En effet, je doute de plus que notre cabane soit assez grande pour tout ce petit monde...
Hum... Tu n'as pas tort... Il va falloir agrandir... Mais je doute qu'une falaise soit l'emplacement idéal pour élever des enfants en toute sécurité : si ça se trouve, c'est leur premiÚre incarnation !
Alors pourquoi ne pas nous Ă©tablir ici ? Regarde autours de toi, mon frĂšre, c'est l'endroit rĂȘvĂ© pour...
Pour fonder notre famille...
.
.
Eh bien mon frÚre, je ne te reconnais plus ! Est-ce donc la perspective de devenir grand-frÚre qui te réjouit à ce point ?
Non, je trouve juste que le destin a trÚs mauvais goût !  AprÚs nous avoir planté ici pendant prÚs de cinq millénaires, voilà seulement qu'il se décide à nous révéler ce que nous sommes !
 Ah oui ? N'étions-nous donc pas Qilby et Shinonomé, avant ce jour ?
Non... Pas qui nous sommes : ce que nous sommes...
Et alors ? Nous sommes...
Les Premiers NĂ©s !
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Hey ! Grand-frÚre ! Grand-frÚre, regarde un peu ce que Shinonomé m'a offert ! Il est beau, hein ?! Regarde ! Regarde comme il est chouette ! »
Qu’as-tu donc lĂ , Nora ? Oh, mais ne serait-ce pas un nouveau carnet ? Montre-le-moi de plus prĂšs
 Il est vraiment splendide, Nora, je suis certain que, d’ici peu, il sera dĂ©jĂ  rempli de merveilleux dessins
 
Oh oui, oui, oui ! Et tu as vu tous ces feutres !? Je n’avais jamais eu autant de couleurs pour dessiner ! Tu imagines un peu tout ce que je vais pouvoir faire avec ?! 
Hum, eh, grand-frÚre ? 
Oui, Nora ? Qu’y-a-t-il ?
C’est que
 J’ai
 Moi
 Moi aussi, j’ai quelque chose pour toi !  Je
 Je me suis dit que, comme ça, on pourra toujours ĂȘtre ensemble ! Ce n’est pas grand-chose comparĂ© Ă  tout ce que toi et ShinonomĂ© faites pour nous
 Mais je voulais quand mĂȘme que tu l’aies ! J’espĂšre que ça te plaira !


Alors ? Tu aimes ? Mina m’a un peu aidĂ© pour l’écriture, Chibi a fait quelques taches d’encre, et Balthazar a un peu tremblĂ© lorsqu’il a signĂ©, mais y’a tout le monde, mĂȘme Shinonomé !
Oui, tu as raison. Toute notre famille...  Merci beaucoup, je

Je le garderai précieusement

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À l’aide ! Grand-frùre ! Grand-frùre, s’il-te-plaüt ! C’est Chi
 hic
 Chibi ! Chibi et les garçons !
Yugo et Balthazar sont avec lui ? OĂč ?! Que s’est-il passĂ© ?!
Shhhhh
 Calme-toi, petite luciole, tout va bien se passer
 LĂ , là
 Tu n’as plus rien Ă  craindre. Maintenant, dis-moi ce qu’il se passe : oĂč sont-ils ? Qu’est-il arrivĂ© ?
Chibi v-voulait faire une chasse au trĂ©sor d-dans la forĂȘt ! Ça avait l’air amusant, alors
 Y-Yugo et Balathazar l’ont suivi ! Je leur avais pourtant dit que c’était dangereux, que tu nous avais interdit d’y aller seuls ! AdamaĂŻ et Grougal sont partis avec eux, mais
 hic
 Seul
 Seul Grougal est revenu, et
 Et il avait des cicatrices partout ! Et du sang ! Il Ă©tait couvert de sang ! Il
 Il va peut-ĂȘtre mourir ! Et Chi
 bi
 hic
 Yugo et G
 Glip
 hic, eux aussi, ils
 !
.
Rassure-toi, ils ne mourront pas. Tout ira bien, je te le promets
 Allez-vous rĂ©fugier Ă  la maison : ShinonomĂ© vous protĂšgera quoi qu’il arrive ! Prenez soin de Grougal et attendez mon retour
.
Yugo, ne bouge surtout pas !
Mais
 Mais 
 !
J’ai dit ne bouge pas ! Ark- Chier !
Grand frÚ- !
Non !
Yugo !
.
.
ASSEZ !!!
.
MEURT !
.
NE LA TOUCHE PAS ! NE LA
 TOUCHE PAS !!!
.
.
Ne la touche pas
 Ne la touche pas

Ne touche pas à ma famille

Ne touche plus jamais à ma famille

.
.
.
Yugo ! Aller, rĂ©veille-toi ! C’est plus marrant lĂ , arrĂȘte ! On jouera plus tard, ok ? Mais maintenant arrĂȘte, aller, rĂ©veille-toi !
Debout Yugo ! ArrĂȘte ! J’te promets de plus faire de trucs dangereux ! J’te le promets, tu m’entends !? Alors arrĂȘte ! On va rentrer Ă  la maison, d’accord, p’tit frĂšre ?! Alors debout ! J’recommencerai plus, d’accord ?! J’recommencerai plus ! »
Ça suffit, calmez-vous tous les deux : Yugo
 Yugo n’est pas mort, pas encore, et ce n’est pas en le maltraitant de la sorte que tu le feras se rĂ©veiller.
Mais
 Mais pourquoi 
 !? Pourquoi est-ce qu’il ne bouge plus ?! Il
 Il est mort, hein ?! C’est sĂ»r, il est mort et c’est d’ma faute
 C’est entiĂšrement de ma faute !
M
 Mort ? Non, t’as pas le droit d’dire ça ! Non ! T’as pas le droit !
Allons, calmez-vous, je vous en prie ! Écoutez-moi : notre frĂšre n’est pas mort
 Si c’était le cas, alors cela fait longtemps qu’il aurait rejoint son Dofus
 Yugo est blessĂ©, trĂšs gravement mĂȘme, et s’il ne reçoit pas les soins adĂ©quats, alors il risque de
 Il n’est pas mort, mais j’ai besoin de m’occuper de lui. Sans ĂȘtre dĂ©rangĂ©, c’est important. Chibi ? Glip ? Je peux compter sur vous ?
.
Chibi ?
Que- ? Comment 
 ?
Ne cherche pas Ă  comprendre : accepte-le.
.
Oh, DĂ©esse, je
 Oh, pardonne-moi Yugo
 C’est, tellement
 froid. Je ne pourrais pas effacer ce qu’il s’est passĂ©, mais je peux peut-ĂȘtre
 Je peux
 Je peux
 Je dois
 Aller, Yugo... Reviens-nous, reviens-moi
 RĂ©veille-toi, Yugo !
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C'est bientÎt fini... Encore un peu de temps... Yugo, je t'en prie, donne-moi encore un peu de temps, et je pourrai te... Non ! Pas maintenant... Yugo, pitié...
.
Je... l'ai terminé ! Le re...
Retard tu es en retard ! Comment oses-tu te présenter ainsi devant Yugo alors qu'il est sur le point de mourir ? Sais-tu seulement depuis combien de temps tu n'es pas sorti de ton maudit laboratoire ???
Une... Deux semaines... Peut-ĂȘtre trois ?
Six !!! Cela va faire bientÎt un mois et demi que tu vis comme un rat dans son trou ! Regarde-toi : pùle comme un spectre, la blouse maculée, les cheveux en bataille et la peau empestant le formol ! Tu ne mérites pas de te présenter devant lui ! Tu...
Ça suffit Chibi ! Qilby voulait juste aider notre ami. Il a fait de son mieux pour que Yugo reste encore un peu parmi nous, pour qu'il arrĂȘte enfin de souffrir !!! Il est juste arrivĂ© tr...
À temps... Il est arrivĂ© juste Ă  temps...
.
.
Je ne dois pas ĂȘtre beau Ă  voir, n'est-ce pas ? Mais vu la description de Chibi, tu me ferais presque de la concurrence ! Haha-Karf ! Oh, non, s’il-te-plaĂźt, ça ne sert Ă  rien de te lever... Kof... Je vais... bien...  Et garde ton remĂšde, ce serait gĂącher que de l'utiliser sur moi... maintenant.
.
Bah... Il fallait bien que ça m'arrive, et je serai bien stupide de me plaindre. Je vais réintégrer mon dofus, et alors moi et Adamaï nous... Qilby, tu ... ?
Oui. Excuse-moi, c 'est juste que... J'aurais préféré arriver plus tÎt.
Et moi j'aurais préféré que tu n'assistes pas encore à l'une de mes morts.
.
.
Promets-moi de m'en reparler une fois que je serai... revenu
Je te le promets.
Ah et
 Grand frùre ?
Oui, Yugo ?
J'aimerai...  une histoire...
Une histoire ?
Oui... Comme celles que tu me racontais pour m'endormir... J'adore tes contes et fables, Qilby, alors... Avant que je ne parte... Est-ce que tu...
Bien sûr, oui
 Laquelle voudrais-tu entendre ?
Toutes... j'aimerai toutes les Ă©couter encore une fois...
Héhé, comme tu voudras, petit frÚre. Hum, alors
 Il était une fois...
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Ces derniÚres semaines ont été trÚs éprouvantes, mais il ne s'agit pas là d'une excuse : j'aurais dû faire plus attention à ceux qui m'entouraient. Cela ne se reproduira plus. Dis-moi, qu'as-tu fait durant mon absence ?
J'ai fini d'étudier les manuscrits que vous m'aviez confiés, je me suis entraßnée à la réalisation de décoctions contre les maux de gorge et de ventre, j'ai recopié des planches anatomiques en réserve, j'ai mis à jour le carnet de visites, et... Ah oui ! J'ai aussi arrosé les plantes de la serre principale !
Parfait... Tu sais, parfois je me demande ce que je ferai sans une Ă©lĂšve aussi intelligente que toi... Pense tout de mĂȘme Ă  te reposer et Ă  sortir de temps Ă  autre, d'accord ?
Ce conseil sonne étrangement faux à mes oreilles... De la part d'un insomniaque chronique, doublé d'un misanthrope invétéré, c'est assez exceptionnel pourtant !
Sieur Chibi ! Mon maßtre est fatigué : il souhaiterait se reposer. Je vous demanderai donc de par...
Laisse-le passer. Tu
 Tu peux y aller DĂ©relian.
Elle a du rĂ©pondant cette petite... J'aime ça ! Tu as eu l'Ɠil quand tu l'as choisie. Quand je pense que le mien n'est mĂȘme pas capable de diffĂ©rencier l'orichalque de l'iridium, ou de concevoir un Wak'atalyseur digne de ce nom... MĂȘme toi tu te dĂ©brouillerais mieux...
Je vais prendre cela comme un compliment. Cependant, c'est elle qui m'a choisi... Je n'avais nullement prévu d'avoir un apprenti.
Ah oui ? Cela est pourtant contraire aux lois : « Tout Premier nĂ© devra, au cours de sa cent-cinquantiĂšme annĂ©e d'existence, porter son dĂ©volu sur un membre de son peuple pour lui transmettre ses connaissances, sa philosophie et son savoir-faire. Ainsi, malgrĂ© la mort de ses gardiens, le peuple Éliatrope saura ĂȘtre Ă  l'abri de tout malheur, attendant sereinement leur retour... ». Monseigneur J'ai-la-mĂ©moire-longue n'aurait-il plus assez de place dans son petit crĂąne pour retenir cela ?
Tu sais trÚs bien ce que je pense de ces fameuses "lois"... Dérelian est l'unique survivante de l'épisode de Purpura ayant ravagé les terres de l'Ouest, il y a dix ans. Son traitement fut l'un des plus longs et difficiles que je n'ai jamais opéré. D'ailleurs elle en porte encore les marques aujourd'hui...
Humpf... Maintenant que tu en parles, je me souviens qu'on avait passĂ© une semaine entiĂšre Ă  survoler les alentours pour brĂ»ler les restes. Ah DĂ©esse, cette puanteur ! Pendant deux mois, j'Ă©tais au bord de l'Ă©cƓurement Ă  chaque fois que je voyais le moindre morceau de viande !
Vraiment ? Deux misĂ©rables mois face Ă  l'Ă©ternitĂ©, je compatis Ă  ta douleur. Et si tu ne peux comprendre la mienne, alors essaye au moins de compatir Ă  la sienne : elle avait tout perdu : ses parents, sa petite sƓur, ses amis, son village... Je ne pouvais pas l'abandonner...
Surtout aprĂšs avoir Ă©chouĂ© Ă  sauver ceux qu'elle aimait, pas vrai ? Tu sais, je crois que tu devrais arrĂȘter de te torturer l'esprit ainsi. Tu n'es pas responsable de ces dĂ©sastres... Et cela vaut Ă©galement pour la mort de Yugo.
.
Ne t'arrive-t-il jamais de te demander pourquoi tu tiens tellement Ă  aider les autres ? N'essaierais-tu pas seulement d'apaiser tes remords ?
Pourquoi ? Ma foi... Pour ne pas reproduire les mĂȘmes erreurs que ceux qui nous ont condamnĂ©s Ă  vivre ici, pour permettre Ă  un semblant de bonheur d'exister, pour aspirer Ă  une certaine forme de justice et d'Ă©quitĂ©... Pour que chacun ait droit Ă  une seconde chance...
Hum... Noble cause... Avec un soupçon de mauvaise foi, mais noble cause quand mĂȘme... Bien que tu mĂ©riterais de passer au rang d'impie pour ainsi dĂ©nigrer la DĂ©esse et le Grand Dragon.
Ne l'étais-je pas déjà ?
Si, mais cela m'ennuierait de condamner mon rat de laboratoire préféré. D'ailleurs, ma vie serait bien morne si je ne pouvais plus m'amuser de tes expériences farfelues...
De subtiliser mes instruments...
De mettre de la craie dans ta blouse...
Et du pili-pili dans mon thé...
Tu t'en souviens aussi ?
Question stupide...
Ah, que de bons souvenirs... Ça fait du bien de parler du bon vieux temps, non ? Je suis certain que nous en rirons encore dans plusieurs annĂ©es ! 
Vieux ? La derniĂšre de tes gamineries remonte Ă  trois j...
Enfin, je ne suis pas venu pour cela. J'ai à te parler
 Suis-moi.
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~ Fin de la partie 1/3 du chapitre 10
Formule d'amnésie ?
Temporaire pour ce qu'elle va vivre durant les prochaines heures, permanente pour ce qu'elle éprouvait... Je n'avais pas le choix. Si je ne l'avais pas fait elle aurait fini par se laisser dépérir.
Je ne te reproche rien : j'avais essayé de la convaincre... Sans succÚs : lorsqu'elle désire quelque chose, il est difficile de la faire s'en détourner. Je l'avais prévenu que son amour ne pouvait pourtant pas... Enfin...
.
.
Que vas-tu faire maintenant ?
Je vais attendre la fin de la Veillée, puis je partirai vers les Rocheuses Incarnates. Avec un peu de chance, Chibi ne comprendra notre destination que lorsque nous aurons mis assez de distance entre nous et le SiÚge du Conseil. Mais avant ça... je vais m'allonger un peu.
Besoin de te reposer ?
Non... De me souvenir...
.          
Mais tu as raison, frĂšre, cela ne se peut. Personne ne peut ĂȘtre un dieu... C'est pour cela qu'il n'en existe pas... Sur terre, il n'y a que des dragons, des Éliatropes... Et des dĂ©mons...
Personnellement, j'aurai employé « damné » ! Quoique « déchu » n'est pas mal non plus...
Efrim ? Que me vaut le déplaisir de ta visite ?
Déplaisir ? Aurais-je fait quoique soit t'ayant porté préjudice, trÚs cher ?
Ne fait pas l'innocent, s'il te plaßt... C'est toi qui a révélé mes projets à Chibi, n'est-ce pas ?
Ahh... Qilby, on ne peut dĂ©cidĂ©ment rien te cacher... Ta quĂȘte est trop pĂ©rilleuse, mon frĂšre. Je souhaitais avertir Mina, mais Chibi m'a surpris devant le Sanctuaire. Je n'ai pas pu Ă©chapper Ă  l'interrogatoire... Je ne pensais pas qu'il pouvait ĂȘtre aussi...
Terrifiant ?
Bel euphémisme...
Merci.
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O-on ne tiendra pas trÚs longtemps !
Non ! Je peux- !
Qilby, tu es le seul Ă  connaĂźtre l’antidote ! Si tu meurs maintenant, nous sommes tous condamnĂ©s ! Alors sauve-toi, frĂšre
 Maintenant !
.
.
Ce n’est pas un fossile
 T
 Trois paires d’ailes, un abdomen recourbĂ©, des pattes plus longues que la moyenne et une excroissance au niveau de la tĂȘte
 Caligo Saltatrix. M-Mais cette espĂšce
 Elle n’est pas censĂ©e avoir disparue !
.
Une impression nĂ©gative
 Une telle empreinte ne devrait pas ĂȘtre possible
 MĂȘme avec nos connaissances actuelles, les flancs ne devraient pas ĂȘtre aussi nets ! Cette puissance
 Elle dĂ©passe tout ce que j’aurai pu imaginer
 Elle dĂ©passe tout ce que nous avons pu apprendre et construire en dix mille ans
 Je
 Elle

.
.
Elle me dépasse

.
Hey ! Vous : lùchez mes frÚres !
Qilby
 ?
Eh bien, t’en as mis du temps à arriver, le rat de laboratoire !
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Attention !
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Enfants d’Erasme -Cette Folie- ArrĂȘter
Attends, c’est moi oĂč le gros tas de ferrailles vient de

Non, tu ne rĂȘves pas. Il a
 Il a parlĂ©.
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Je vois donc, ce symbole-ci, «
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», se prononcerait « Ko - ha ». Et il signifie
 ?
Dans votre langue, paix est la signification de ce mot.
Ah ! IntĂ©ressant
 Comme c’est intĂ©ressant ! Notre systĂšme de langue repose sur une base phonologique, mais la vĂŽtre est davantage
 sĂ©mantique ?
Oui, cela est une bonne interprétation !
HĂ©, hĂ©, je n’ai qu’à remercier mon Ă©minent professeur.
Émi-nent ?
Hum, eh bien
 Quelqu’un de
 grand ?
Mon corps ne fait que moins de sept coudées.
Oh, je v-voulais dire « grand » dans le sens de, disons, « sage » ou « savant » ? Ce n’était absolument pas avec l’intention de- !
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et non pas  :
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je comprends ! Un mĂȘme mot pour plusieurs sens, voilĂ  qui est ingĂ©nieux pour une race aux reprĂ©sentations aussi complexes.
Race
 ?
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Ce mot est-il une

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Insulte ? Pardon je vous demande !
Oh, non ! Pas du tout, je
 ! C’est juste que



Non, ça ne fait rien. Simplement
 Je suis Ă©galement heureux d’avoir pu vous rencontrer. Vous et
 votre race.
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Peut-ĂȘtre alors
 Communauté ?
Haha, va pour communauté !
.
.
SĂ»rs -Vous- Être ?
Absolument. Si vous acceptez de ne pas Ă©tendre votre « rĂ©colte » au-delĂ  des limites de la forĂȘt, alors nous ne voyons aucun problĂšme Ă  votre accueil sur nos terres.
Mon Peuple -Reconnaissant- Être
Bien que -Amusant- Croire -Une planÚte entiÚre- Posséder
Hum ? Je
 suppose que pour des voyageurs tels que vous, se dĂ©clarer propriĂ©taire de landes et riviĂšres doit paraĂźtre quelque peu
 incongru ?
Une belle expĂ©rience -Voyager- Toujours -Être-
Ça, je n’en doute pas un seul instant.
Autre question -Enfant de l’Étoile Bleue- Avoir ?
Oui, en réalité je
 Je suis assez étonné.


Vous, les
 Enfants d’Érasme ? Vous vous dĂ©signez tous comme faisant partie de la mĂȘme race, mais pourtant vous
 ĂȘtes si diffĂ©rents les uns des autres. Aroh, qui est intervenu en notre faveur et avec qui je, disons, travaille le plus, est celui qui -sans offense- s’exprime le mieux. Il a la mĂȘme taille que nous autres, si
 petit par rapport Ă  vous ou mĂȘme Ă  MĂ©thyl, votre technicien !


Sans compter, Irhode, qui possĂšde autant de bras qu’un chĂȘne a de racines ; vous me direz, cela doit ĂȘtre plutĂŽt pratique pour sa fonction ! Quant Ă  Culi et Merur, je n’ai jamais vu deux crĂ©a- personnes agir de concert comme eux.


Et enfin, il y a Orgo
 Orgonax, c’est bien cela ? Je
 Je crois ne jamais

Ta question -Quelle- Être -Enfant de l’Étoile Bleue ?
Oh ! DĂ©solĂ©. Eh bien, je



Je me demandais simplement
 Comment ĂȘtes-vous parvenus Ă , disons

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ProblĂšme -Pas Ă©vident- Être
Mais -Conseil- Peut-ĂȘtre -Je pouvoir- Offrir
Je
Oui ?
Enfant de l’Étoile Bleue -Intelligent- Être
Chacun -Sa place- Chercher
Et parfois -Jamais- Ne trouver


Enfants d’Érasme -Parents- oubliĂ© Avoir
Mais alors
 ?
Mais -Jamais- Corps -Faillir devoir
Si -Engrenage- Casser
Alors -Machine- Mourir
Chacun -Sa place- Avoir
Sinon -Tous- Leur place -Perdre


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Je
 Je crois, oui.
Tous les membres de votre communautĂ© ont leur rĂŽle, et, par cet Ă©quilibre, vous ĂȘtes parvenus Ă  fonder une
 famille en quelques sortes. Une communautĂ©.
Ainsi, Irhode, MĂ©thyl et les autres servent chacun Ă  une forme d’entretien, Orgonax, Erium et Zyinc Ă  votre « rĂ©colte » d’énergie
 Et Aroh, par sa recherche du contact avec les autres espĂšces, pourrait ĂȘtre associĂ© à
 Au cƓur peut-ĂȘtre ?
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Intelligent -Enfant de l’Étoile Bleue- En effet -Être
Oh ! Je, hum
 Merci ? A-yé ?
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Haha, il me reste encore pas mal de choses à apprendre je crois

.
Mais dites-moi ?
Demande -Enfant de l’Étoile Bleue
Qilby, juste
 Qilby suffira.
Bien -Qilby-
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Puis-je
 ? Puis-je Ă©galement vous demander votre rĂŽle ?
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RĂ©ponse -AisĂ©e- Être
.
Zinit -Le Voyageur- Être
~ Fin de la partie 1/4 du chapitre 10
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lisaalmeida · 1 year ago
Text
J’ai un dĂ©sir dĂ©solĂ© pour toi ce soir.
HĂ©las ce soir et toujours .
Mais ce soir, le dĂ©sir est d’une nouvelle qualitĂ©
C’est comme un tremblement infiniment long
Et tenue..
Ils sont comme une mer oĂč toutes les
Gouttes trembles .
Toutes les ailes de l’ñme tremblent ,
Toute les fibres tremblent.
Des nerfs, toutes les fleurs du printemps
Tremblent aussi.
Les nuages du ciel et mĂȘme les Ă©toiles de la
Nuit et aussi la petite lune qui tremble...
Gabriel D’Annunzio.
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