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@gingerteaonthetardis:
[text ID: "I love it, it devours me. I adore it without illusions."]
Violette Leduc, from “Thérèse et Isabelle,” originally published c. 1966
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Isabelle de Bourbon-Parme (1741-1763)
Des histoires de princesses mortes trop jeunes et tombées dans l’oubli, ce n’est pas cela qui manque dans l’Histoire de l’Humanité. Mais l’histoire d’une princesse morte trop jeune, oubliée dans l’Histoire et potentiellement bisexuelle voire lesbienne ? Venez découvrir une brève biographie d’Isabelle de Bourbon-Parme, première épouse de Joseph II, le frère aîné de Marie-Antoinette !
Ou la princesse qui a épousé un prince mais a crush sur sa belle-sœur !
Isabelle de Bourbon-Parme est une figure relativement connue en France, notamment grâce à la sortie, il y a déjà quelques années, de sa correspondance à Marie-Christine, sœur aînée de Marie-Antoinette, laquelle dépeint un véritable attachement à la jeune femme. Certains disent amitié forte, d’autres répondent « et elles furent colocataires » comme le veut la fameuse blague concernant le manque de visibilité lesbien dans l’Histoire en général.
Mais résumer Isabelle à sa potentielle orientation sexuelle serait injuste et réducteur.
Isabelle naît le 31 décembre 1741 à Madrid. Son père est Philippe I de Parme, fils Philippe V (lui-même petit-fils de Louis XIV) et de la puissante Elisabeth, dernière descendante de la famille italienne des Farnese. Sa mère est la princesse Louise-Elisabeth, fille aînée de Louis XV et de Marie Leszczynska.
Que du beau monde, donc.
Quand Isabelle naît, sa mère n’a que quatorze ans ! D’ailleurs, le mariage entre ses parents n’est pas des plus heureux et Elisabeth trouve tous les prétextes possibles pour quitter la Cour d’Espagne et rejoindre son Versailles natal, de telle sorte que quand naîtra son second enfant, un fils, Ferdinand, il y aura un écart de dix ans entre le frère et la sœur !
A la Cour de son grand-père maternel, Isabelle est très appréciée.
Isabelle reçoit une éducation soignée et c’est une âme érudite : elle apprend le violon, lit des livres de philosophie, d’histoire et de théologie. Elle aime particulièrement les écrits de Bossuet et de Law.
Ses parents sont très stricts : son père est pour les punitions corporelles et sa mère fait en sorte qu’elle les reçoive. Selon les propres mots de la princesse, elle était une enfant malicieuse avec un besoin de bouger. Elle aimait chasser les papillons, monter à cheval et effectuer des acrobaties avec une corde (peut-être l’ancêtre de la corde à sauter) mais cela a été assez vite brimé.
Une éducation stricte, peu de compagnon de jeu, une mère qui jalouse sa nounou…
Rien d’étonnant que cela vrille pour notre héroïne du jour.
Dès ses seize ans, Isabelle a des pensées morbides et vit avec l’idée qu’elle mourra jeune, ce qui est terriblement prophétique. Aujourd’hui, nous savons que la pauvre adolescente souffrait de dépression. Certains évoquent la possibilité d’une bipolarité héréditaire.
La vie d’Isabelle prend un terrible tournant : le 06 décembre 1759, sa mère meurt à Versailles de la variole et sa fille de dix-huit ans se retrouve à devoir prendre soin de son frère Ferdinand (1751-1802) et de sa petite sœur Marie-Louise (1751-1819). Je vous précise que Ferdinand et Marie-Louise ne sont pas jumeaux, c’est juste que le fils est né en janvier et la fille en décembre de la même année.
Le 06 octobre 1760, alors qu’elle va avoir 19 ans, elle épouse le futur Joseph II (1741-1790), le frère de Marie-Antoinette (1755-1793)
Joseph est enchanté par son épouse et en tombe follement amoureux. D’ailleurs, Isabelle est assez bien accueillie par sa belle-famille, laquelle loue sa beauté, son intelligence et son sens politique. Isabelle dira de son beau-père, François, qu’il est un homme bon, honorable, un vrai ami, même s’il a tendance à écouter les mauvais conseils.
Le 20 mars 1762, Isabelle donne naissance à sa fille, une petite Marie-Thérèse qui sera la prunelle des yeux de son père. D’ailleurs, il assiste à l’accouchement.
Si on pourrait croire à une vie heureuse, la réalité est toute autre : Isabelle, malgré l’amour de Joseph, ne parvient pas à aimer cet homme et ne le voit que comme un époux envers qui elle a des devoirs.
Son coeur bat ailleurs…
Il bat pour sa belle-sœur, Marie-Christine, dite Mimi, la propre sœur de Joseph !
Marie-Christine et Isabelle se sont très vite entendues et ont lié une véritable amitié. La vie de cour et les obligations les séparent, donc elles s’écrivent énormément.
Elisabeth Badinter a sorti cette correspondance dans Je meurs d'amour pour toi et pense qu’Isabelle et sa belle-sœur entretenaient une relation saphique. D’autres historiens, comme Antonia Fraser, pensent que si Isabelle était en effet amoureuse, Marie-Christine n’a jamais vu Isabelle autrement que comme une amie.
Le mystère reste donc entier.
Mais je vous copie, ici, quelques extraits des 194 lettres qui sont sorties dans le recueil de Badinter.
« Je vous aime à l'adoration et mon bonheur est de vous aimer et d'être assurée de vous. »
« Vous me faites tourner la tête […] Je suis dans l'état le plus violent, la sueur me coule sur le front, je suis sans haleine… »
« Je baise votre adorable cul en me gardant bien de vous offrir le mien qui est un peu foireux. »
Isabelle étant une femme dévote et de devoir, cette passion interdite la fait souffrir, d’autant plus qu’elle se sait espionnée.
En effet, Marie-Anne, l’une des sœurs aînées de Joseph avec laquelle elle ne s’entend pas, est réputée pour suspecter cette passion adultérine, au point qu’Isabelle aurait conseillé à Marie-Christine de protéger leurs lettres des yeux de son adelphe.
Joseph ignore l’histoire entre sa femme et Marie-Christine mais il n’accepte pas le comportement de Marie-Anne à son égard. Il ne ne lui pardonnera jamais et le lui fera payer, même bien après le décès de son épouse.
Isabelle ne se contente pas d’être archiduchesse : elle prend également la plume et rédige des traités, notamment Réflexion sur l’éducation dans lequel elle fustige l’éducation qu’elle a reçue de ses propres parents et explique que l’éducation et l’instruction d’un enfant incombent totalement aux auteurs de ses jours et que reléguer cette tâche à d’autres est faire preuve de paresse.
Elle dénonce également les punitions corporelles et les conséquences qu’elles ont sur un enfant : loin de les corriger, elle exacerbe les défauts et peut en créer des bien plus graves. Faire preuve de violence envers un enfant était un abus de pouvoir alors que la meilleure façon d’élever un enfant était au contraire de faire preuve de compassion et de bienveillance.
Ses pensées la rendent populaires puisque dans l’air du temps.
Mais elles sont aussi terriblement visionnaires puisque ces questions sont encore d’actualité en 2024, où le débat sur l’utilité de la fessée fait encore rage.
Dans son traité sur le Sort des princesses, elle dénonce également le fait que des pauvres jeunes filles comme elles servent pour forger des alliances entre les pays et que cette méthode n’est pas la meilleure.
Elle rédige Le Traité sur les hommes dans lequel elle dit que la femme est l’égale de l’homme : elle est aussi capable que lui, peut-être meilleure sur certains points. Elle fait aussi preuve d’une bonne dose de misandrie en les décrivant, sous couvert de l’humour, comme des créatures inutiles qui n’existent que pour semer le chaos et la confusion. Pour elle, l’asservissement des femmes aux hommes existe parce que les hommes ont conscience que les femmes leur seraient supérieures.
En août 1762 et en janvier 1763, Isabelle fait une fausse couche, avant de retomber enceinte dans l’année 1763.
Durant l’été, la famille impériale se repose à Schönbrunn et Isabelle, alors enceinte, ne veut pas retourner à la Hofbourg, fatiguée et se pensant enceinte de jumeaux. Cependant, en novembre, elle est contrainte de revenir.
La fin est proche.
Le 18 novembre, Isabelle, malade, est diagnostiquée : c’est la vérole !
Sa fièvre provoque le travail et elle accouche le 22 novembre d’une petite Marie-Christine, laquelle mourra le même jour.
Epuisée, elle meurt le 27 novembre 1763, à un mois de ses 21 ans.
On l’enterre à la hâte avec son bébé, son corps étant encore contagieux.
Joseph est dévasté et ne se remettra jamais de la mort d’Isabelle. Son second mariage à Marie-Josèphe de Bavière sera bref et terriblement froid.
Quant à leur petite Marie-Thérèse, elle meurt à l’âge de 7 ans en 1770 d’une pleurésie.
Cette nouvelle perte plonge l’homme un peu plus dans la douleur et il écrira à la gouvernante de son enfant :
«Si la décence le permettait, ce serait avec vous seule que je déverserais le chagrin qui transperce mon âme. J'ai cessé d'être père : c'est plus que je ne peux supporter. Malgré ma résignation, je ne peux m'empêcher de penser et de dire à chaque instant : « Ô mon Dieu, restaure-moi ma fille, restaure-la-moi. ». J'entends sa voix, je la vois. J'étais étourdi quand le terrible coup est tombé. Ce n'est qu'après être rentré dans ma chambre que j'en ai ressenti l'horreur totale, et je continuerai à la ressentir tout le reste de ma vie puisqu'elle me manquera en tout... En tant qu'unique héritier de ma fille, je viens de donner l'ordre de ne garder que ses diamants. Vous devez avoir tout le reste. Une chose que je vous demanderais de me donner est sa robe de chambre blanche brodée de fleurs, et certains de ses écrits... »
- Marina Ka-Fai
Si toi aussi tu veux en lire plus sur Isabelle, tu peux aller regarder ces sources :
-Ernest Sanger, Isabelle de Bourbon-Parme : La Princesse et la Mort, Bruxelles, Racine, 2002.
-Isabelle de Bourbon-Parme : « Je meurs d'amour pour toi » - Lettres à l'archiduchesse Marie-Christine 1760-1763, éditées par Elisabeth Badinter, Paris, Tallandier, 2008.
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Les vacances au Chollard. 1959 1960 1961
Texte de Jean-Claude Long
(Dans le numéro 3, Jean-Claude Long avait partagé ses souvenirs d’enfance à Curtin. En voici la suite.)
Le Chollard est un hameau dans un chemin de terre, entre les routes Vézeronce-Morestel et Morestel-Curtin. La maison est plus petite, on plante un acacia, les toilettes sont au fond du terrain et servent de villégiature aux araignées. Des vacanciers occupent la maison voisine, une brunette, Colette, fait de la balançoire. Au Chollard, ce n’est plus pareil, l’enfant est à l’école primaire. Sept ans, « l’âge de raison », dit-on. Il fait maintenant partie du monde qu’il observait à Curtin, c’est l’action qui compte, moins la féérie contemplative. La grande affaire, au Chollard, c’est l’agriculture ! La ferme d’Alexis Meunier est toute proche : vaches, chevaux, poules, canards, canetons duveteux qui ne se gênent pas pour faire caca dans mes mains, une chèvre irascible liée à un piquet au fond d’un pré, où elle me traine un jour. Charrettes, machines étranges et fascinantes. Monter sur un char, comme un Romain, c’est amusant ! L’enfant a vu au cinéma Ben-Hur et la fameuse course.
Il suit l’agriculteur et sa fille Marie-Thérèse, quinze ans environ, dans les champs de tabac et de maïs.
Quel vacarme, quelle poussière, du saucisson, du vin, des gâteaux, c’est le jour de la batteuse !
Un matin, juché sur une charrette, l’enfant, suivant les instructions du fermier, conduit le cheval, Blond, et passe devant la maison où sa mère sa grand-mère et sa sœur prennent leur petit déjeuner.
J’ai rarement été aussi fier dans ma vie, peut-être le jour de ma « Médaille d’or » au Conservatoire. Des années de travail contre dix minutes de merveille.
Le tabac sèche au grenier, l’odeur est enivrante ; on égrène le maïs à la veillée.
Nous fréquentons les enfants de la famille Desvignes, qui habitent à côté de la ferme Meunier. Chantal, Isabelle, adolescentes, viennent à la maison pour jouer aux petits chevaux, au cinq-mille, ou au bouchon. René grimpe avec moi dans les charrettes du père Meunier et se fout un peu de moi, parce que je ne suis « pas bien leste ». J’aime bien Monique, une fille de mon âge, qui court vite dans ses jupettes, « les jambes à l’aise », comme dans une chanson d’Anne Sylvestre que je découvrirai quinze ans après. Un jour de retour à Lyon, je veux absolument lui dire au revoir en l’embrassant. Elle ne veut pas, et je la poursuis sous ses moqueries gentilles. Comme on rigole ! Je joue à l’amoureux désespéré, elle est pliée !...Monsieur Desvignes a une traction avant Citroën 15 et nous trimballe parfois. Des garçons, Guy Escomel, Christian Riboult, viennent voir ma sœur, ils montrent leur habileté et leur vaillance en moulinant le café le plus vite possible. Drôle de parade nuptiale !
Mémé Louise suit le Tour de France à la radio. Anglade, trahi par l’équipe de France, Bahamontès, Graczyck, Rivière, sont nos chevaliers. La carte et le tableau des vainqueurs d’étapes, ainsi que les maillots jaunes, sont affichés dans la cuisine. Un jour à la sieste, l’enfant découvre dans un tiroir des articles de journaux avec les photos des coureurs suant, grimaçant, poussiéreux, dans des paysages inconcevables de précipices et de neiges éternelles à l’arrière-plan. Fascination absolue ! Je garderai longtemps cette passion, jusqu’aux tristes années Armstrong.
La vie, la mort, avancent. Mémé Louise nous quitte en février 1961, le dernier été au Chollard se passe sans elle. Hassenforder, Cazala, Darrigade, ont perdu une supportrice, André Bourrillon une auditrice. Le Chollard, c’est la fin de la petite enfance, ce sont les années Ecole primaire : vélo sans roulettes dans le chemin, pétanque avec des grosses boules de couleur, en bois, badminton (on dit « volant ») Tonton Maurice n’a plus la quatre chevaux mais une Dauphine. La grande table accueille les repas familiaux, les jeux de société, ce qui rend ma mère si heureuse ! L’enfant devra affronter le CM2, « préparation à la 6ième »sans les encouragements de mémé Louise.
Je voudrais avoir des nouvelles de Marie-Thérèse Meunier, Chantal, Isabelle, Monique Desvignes. Christian Riboult. L’acacia !
"Le Printemps", Sandro Botticelli, 1478-1482
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Son prénom ma dévotion*
Sa jeunesse la rend fougueuse Sa présence paraît lumineuse Elle a le sourire enjôleur Et le regard charmeur Son prénom ma dévotion Insouciante et envoûtante Ses gestes la rendent éblouissante Éclatante en tout temps Elle brille par son apparence Son prénom ma dévotion Son assurance lui donne des ailes Sa candeur la révèle superbe Rayonnante et impétueuse Elle sait se faire audacieuse Son prénom ma dévotion Sa beauté dépasse celle du ciel Son visage cache des merveilles Espiègle et insouciante Elle irradie par sa prestance Son prénom ma dévotion Son innocence est empreinte de mystères Dans la lumière elle semble immortelle Malicieuse et splendide Dans la nuit elle scintille Son prénom ma dévotion *Extrait du livre "Thérèse et Isabelle" de Violette Leduc. Le texte est un hommage à la Isabelle de Violette.
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MARDI 11 AVRIL 2023 (Billet 1 / 3)
Ce dimanche de Pâques, nous étions invités à déjeuner chez notre amie Marie-Ange.
Etaient également invités Thérèse, Isabelle, de passage à Paris (la fille d’une amie de Marie-Ange) et, arrivés un peu plus tard, Carole et Olivier. Vous raconter pourquoi tout ce petit monde s’est retrouvé chez Marie-Ange serait trop long. Il y a plusieurs raisons mais l’essentielle, c’est que notre hôtesse adore recevoir - elle fait en général très bien les choses, et aime bien rassembler des personnes qui parfois ne se connaissent pas. Du coup, très souvent, vous connaissez la formule : « les amis de nos amis deviennent nos amis… ».
Un petit détail amusant : Marie-Ange, Thérèse, la maman d’Isabelle (qui s’appelle Claudie et qui vit en Guadeloupe, on l’embrasse au passage…) et Carole et Olivier sont des lecteurs/abonnés du Blog.
Il a fait, exceptionnellement, une très belle journée ce jour-là. Il est inutile de vous préciser que nous avons passé un excellent après-midi en leur compagnie. Il y eut d’abord l’apéro (déjà un vrai repas !) suivi d’une « chasse à l’œuf » dans le jardinet qui jouxte le charmant petit appart de Marie-Ange (c’est Isabelle qui en a trouvé le plus, elle a gagné une « petite surprise »…), le déjeuner (œuf en cocotte à la crème sur un lit d’oeufs de saumon, sans oublier le traditionnel gigot d’agneau, pommes boulangères). Salade, fromages… et 2 desserts : une sorte de cheese-cake concocté par Carole et un Pashra et Koulitch apportés par Thérèse (achetés dans une petite boutique/traiteur russe près du marché Lévis). On ne vous parle même pas des Crémants de Loire et d’un excellent petit Bordeaux que nous avons bus, ni des chocolats de chez Alain Ducasse (une vraie tuerie !) que nous avons dégustés jusqu’au moment où nous sommes sortis de table, il était presque 18h !
Les photos ci-dessous ne rendent compte que d’une toute petite partie de l’ambiance des plus amicales qui régnait en ce dimanche Pascal. Il aurait été amusant d’enregistrer les différents échanges, le plus souvent croisés, des uns et des autres.
Et le plus étonnant car incroyablement et authentiquement vraies, ce sont les évocations des 1000 et une vies vécues par notre amie Thérèse. Comme elle est hypermnésique, et qu’au contraire de nous elle se souvient de tout, on peut imaginer la saga qu’elle pourrait écrire… qui pourrait alimenter Netflix durant de nombreuses années.
PS Stéphane, le très sympathique voisin de palier de Marie-Ange n’est venu que pour l’apéro, il allait ensuite rendre visite à sa maman. Un regret : nous aurions bien aimé le connaître davantage.
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Like a little warm coal in my heart burns your saying that you miss me. I miss you oh so much.
Vita Sackville-West, letter to Virginia Woolf, 28 February 1926
Her fingers had left a line of fire.
Violette Leduc, Thérèse et Isabelle
I had four dreams in a row / where you were burned, about to burn, or still on fire.
Richard Siken, Unfinished Duet
David de las Heras, The Red Cloud / Leo Plaw, Burning Desire
I am scared to death of arousing physical feelings in her, because of the madness. I don’t know what effect it would have, you see: it is a fire with which I have no wish to play.
Vita Sackville-West, letter to her husband Harold Nicolson about Virginia, 17 August 1926
Understand me / when I say I burn best / when crowned / with your scent: that earth-sweat / & Old Spice I seek out each night
Ocean Vuong, Footnotes
“I admit it, my delicate, I admit it, my little burning flower.”
Violette Leduc, Thérèse et Isabelle
Christian Schloe, Portrait Of A Heart
I think of Vita at Long Barn: all fire and legs and beautiful plunging ways like a young horse.
Virginia Woolf, letter to Vita Sackville-West, 31 March 1928
I thought, if someone like that ever loved me, it would set me on fire.
Casey McQuiston, Red, White and Royal Blue
I hoped to burn out, through Hella, my image of Giovanni and the reality of his touch—I hoped to drive out fire with fire.
James Baldwin, Giovanni's Room
The burning was hurting me, our limitation hurt even more.
Violette Leduc, Thérèse et Isabelle
Portrait of a Lady on Fire (2019)
Desire does not go out like a match, it extinguishes slowly as it burns into ash.
Philippe Besson, Lie With Me
I daresay the old fires of Sapphism are blazing for the last time.
Virginia Woolf, from her diaries, 16 June 1930
Above all, we will no longer find the thing that first pushed us toward one another that day. That singular moment. The pure urgency of it. There were circumstances—a series of coincidences and simultaneous desire. There was something in the atmosphere, something in the time and the place, that brought us together. And then everything broke—like a firework exploding on a dark night in July that spirals out in all directions, blazing brightly, dying before it touches the ground, so that no one gets burned. No one gets hurt.
Philippe Besson, Lie With Me
Francisco De Zurbarán, detail of Allegory of Charity/ Phillipe de Champaigne, detail of Saint Augustine
Then came that July Sunday afternoon when our house suddenly emptied, and we were the only ones there, and fire tore through my guts—because "fire" was the first and easiest word that came to me later that same evening when I tried to make sense of it in my diary. I'd waited and waited in my room pinioned to my bed in a trancelike state of terror and anticipation. Not a fire of passion, not a ravaging fire, but something paralyzing, like the fire of cluster bombs that suck up the oxygen around them and leave you panting because you've been kicked in the gut and a vacuum has ripped up every living lung tissue and dried your mouth, and you hope nobody speaks, because you can't talk, and you pray no one asks you to move, because your heart is clogged and beats so fast it would sooner spit out shards of glass than let anything else flow through its narrowed chambers. Fire like fear, like panic, like one more minute of this and I'll die if he doesn't knock at my door, but I'd sooner he never knock than knock now. I had learned to leave my French windows ajar, and I'd lie on my bed wearing only my bathing suit, my entire body on fire. Fire like a pleading that says, Please, please, tell me I'm wrong, tell me I've imagined all this, because it can't possibly be true for you as well, and if it's true for you too, then you're the crudest man alive.
André Aciman, Call Me By Your Name
How should we like it were stars to burn / With a passion for us we could not return? / If equal affection cannot be, / Let the more loving one be me.
W. H. Auden, The More Loving One
Little Women (2019)
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J’ai trouvé en te rencontrant un sens à mon néant.
Violette Leduc, Thérèse et Isabelle
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[I contemplated her, I was remembering her in this present, I had her beside me from last moment to last monent. When you are in love you are always on a railway plataform.]
Violette Leduc, Thérèse et Isabelle
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More Images of Queen Louise Marie d’Orléans, first Queen of Belgium (from top to bottom) -
1838 Louise, Queen of the Belgians with Leopold, Duke of Brabant by Franz Xaver Winerhalter (Royal Collection). From tumblr.com/history-of-fashion 1911X2250 @72 994kj.
1840 Miniature of Louise of Orléans by (Royal Collection - RCIN420880. From pinterest.com/titanicfaces/royal-miniatures/; fixed spots & flaws w Pshop 962X1224 @72 292kj.
1841 Louise Marie Thérèse Charlotte Isabelle d'Orléans, reine des Belges by Franz Xaver Winterhalter (Châteaux de Versailles et de Trianon - Versailles, Île-de-France, France) From WikiArt; fixed cracks & spots w Pshop 1226X1500 @72 433kj.
1846 Louise d'Orléans, Queen of the Belgians by William Charles Ross (Royal Collection - RCIN 420418). From their Web site; cropped & fixed spots & lft edge w Pshop, exp +25% shadows 40% 1130X1652 @72 619kj.
1851 Louise-Marie d'Orléans by Alexandre Robert (Musee de la Dynastie, Brussels - Belgium). From meisterdrucke.jp/fine-art-prints/Alexandre-Robert/292494/ルイーズ・マリー・ドルレアン(1812-50).html; fixed spots & cracks 692X.973 @400 pixels/cm 238kj.
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Quand on aime on est toujours sur le quai d’une gare.
C’est Violette Leduc qui l’écrit, dans Thérèse et Isabelle, je crois. J’ai souligné cette phrase des dizaines de fois. Je l’ai écrite dans une petite dizaine de carnets. En la lisant pour la première fois je pense à mon premier amour, aux heures passées à se tenir la main dans la salle d’attente de la gare de la Part-Dieu, aux remarques homophobes qu’on fait semblant de ne pas entendre dans la gare Saint-Roch, aux sanglots solitaires sur le quai vide de la gare TGV de Montpellier, aux tentatives de réconfort dans les escaliers de Perrache. Je pense à d’autres amours ensuite. A des histoires ratées, à des trains qui ne font que se croiser sans jamais s’arrêter dans les mêmes gares. A des courses effrénées pour ne pas devoir attendre le train suivant et retarder l’heure où on me prendra dans ses bras. Aux trains de nuits entre Moscou et Saint-Petersbourg, à l’élan vu par la fenêtre dans la taïga au lever du soleil en allant vers Iaroslavl, au train qu’on prend pour l’aéroport, aux six heures entre Francfort et Lyon et à ma main sur une cuisse, sous le manteau. A une silhouette adossée à un pilier m’attendant avec un bouquet de tulipes, en face du Starbucks, à côté du piano.
Elle le dit métaphoriquement, Violette Leduc. Il n’existe pas, son quai de gare. Les rails c’est l’espace entre les deux coeurs qu’on ne peut pas, qu’on ne doit pas franchir. On est dans son corps comme sur son propre quai. On fait le choix de monter ensemble dans le train ou de regarder l’autre le prendre et partir. Ou alors de sauter sur les rails. Je ne sais pas trop ce qui est mieux. Des fois on est juste sur deux quais différents, il faut accepter que chacun prenne le train dans l’autre sens. Mais c’est long, d’accepter. On revient sur le quai et on regarde passer les trains en espérant apercevoir un visage connu, aimé, par l’une des fenêtres.
En ce moment quand je suis dans une gare je ne regarde que les rails.
Je me demande ce que ça ferait si je sautais là, d’un coup, dans le fameux espace entre le marchepied et le quai auquel il faut toujours prendre garde.
Je sais très bien ce que ça ferait. Incident voyageur. Le train est arrêté en pleine voie. Mesdames et messieurs, veuillez nous excuser pour la gêne occasionnée. Votre train partira avec un retard d’une durée indéterminée. Je me demande si, dans Anna Karénine, les passagers se plaignent d’un énième suicide sur les voies, ou s’ils sont un peu émus, quand même. Je crois que oui, mais seulement parce qu’à l’époque il y avait moins de trains. Elle nous embête, quand même, Anna Karénine, avec son chagrin. Je me rappelle qu’en lisant le livre j’étais contente qu’elle meure à la fin. Comme si elle le méritait, comme si sa mort était un spectacle cathartique, quelque chose comme ça.
Je ne ferais pas comme elle. J’imagine, c’est tout. La pensée des mes entrailles répandues sur les rails me suffit en terme de catharsis, pour le moment.
Je pense toujours à cette phrase sur l’amour et sur les quais de gare. Je pense que les gares sont un lieu beaucoup trop propice à la mélancolie. Sur le quai je ne sais plus trop ce que j’aime. En tout cas pas la vie.
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Lesbian Books in Translation
Alena by Kim W. Andersson — originally published in Swedish — horror graphic novel Baby Jane by Sofi Oksanen — originally published in Finnish — contemporary fiction La Bastarda by Trifonia Melibea Obono — originally published in Spanish — contemporary fiction Blue Is the Warmest Color by Julie Maroh — originally published in French as Le bleu est une couleur chaude — contemporary fiction The City of Woven Streets by Emmi Itäranta — originally published in Finnish as Kudottujen kujien kaupunki — released as The Weaver in the U.S. — fantasy/dystopian Fair Play by Tove Jansson — originally published in Swedish as Rent spel — semi-autobiographical historical fiction The Four Winds by Gerd Brantenberg — originally published in Norwegian as For alle vinder — semi-autobiographical historical fiction Hanne Wilhelmsen series by Anne Holt — originally published in Norwegian — mystery My Lesbian Experience with Loneliness by Kabi Nagata — originally published in Japanese as さびしすぎてレズ風俗に行きましたレポ (Sabishi sugite rezu fūzoku ni ikimashita repo) — autobiographical graphic novel Notes of a Crocodile by Qiu Miaojin — originally published in Chinese as 鱷魚手記 (Èyú shǒujì) — historical fiction Sweet Days of Discipline by Fleur Jaeggy — originally published in Italian as I beati anni del castigo (this sounds like the title of some bdsm erotica, but don’t worry, it’s not) — historical fiction Taxi to Paris — originally published in German as Taxi nach Paris — erotic romance Thérèse and Isabelle by Violette Leduc — originally published in French as Thérèse et Isabelle — erotic romance Z, a Love Story by Vigdís Grímsdóttir — originally published in Icelandic as Z, ástarsaga — historical fiction
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lesbian-themed literature of the 60s!
journey to a woman - ann bannon (1960)
these curious pleasures - sloane britain (1961)
beebo brinker - ann bannon (1962)
return to lesbos - valerie taylor (1963)
desert of the heart - jane rule (1964)
journey to fulfillment - valerie taylor (1964)
mrs. stevens hears the mermaids sing - may sarton (1965)
thérèse et isabelle - voilette leduc (1966)
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Note
Est-ce que vous avez de suggestions pour des livres de fiction en français avec des personnages lesbiennes?
Salut anonyme !
J’ai critiqué plusieurs livres lesbiens sortis fin 2018 dans cet article.
Pour les classiques, il y a Claudine à l’école de Colette ou Thérèse et Isabelle de Violette Leduc par exemple. Claudine à l’école a été adapté en bande dessinée en 2018 :)
En vérité, je n’ai pas lu beaucoup de livres lesbiens, désolée 😂@sespursongles, des idées ?
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Text
“We clasped each other for last time after last time, we fused two tree trunks into one, we were the first and last lovers as we are the first and last mortals when we discover death.”
Thérèse et Isabelle × Portrait of a Lady on Fire
#thérèse et isabelle#violette leduc#portrait of a lady on fire#celine sciamma#french cinema#french literature#portrait de la jeune fille en feu#parallels#dark acadamia aesthetic#***
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Quote
Quand on aime on est toujours sur le quai d’une gare.
Violette Leduc, Thérèse et Isabelle
#violette leduc#thérèse et isabelle#livre#book#français#french#littérature française#french literature#roman#novel#citation#quote#amour#aimer#love
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