#théâtre de la criée
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Marseille, début janvier : une balade avec Philippe sur les îles du Frioul, dans le Parc National des Calanques.
Ici, le départ du Vieux-Port, avec des cormorans des kayakistes (?), des vues sur Notre-Dame de la Garde, sur le théâtre de la Criée et sur la passe du port, encadrée par le Palais du Pharo au sud et par le Fort Saint-Jean et l'église romane Saint-Laurent.
Ensuite le massif de Marseilleveyre qui accroche les nuages et le phare du Château d'If.
#marseille#vieux-port#notre-dame de la garde#théâtre de la criée#la criée#pharo#le pharo#fort saint-jean#art roman#église saint-laurent#massif de marseilleveyre#marseilleveyre#if#château d'if#îles du frioul#archipel du frioul#cormoran#oiseau#ornithologie
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Barbarie Quatuor Béla, Wilhem Latchoumia
FESTIVAL PROPAGATIONS — samedi 6 mai 2023
La Criée - Théâtre National de Marseille
© Pierre Gondard
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Mardi 7 janvier 2020 à 20h au Théâtre de la CRIÉE à Marseille Concert La Harpe insoumise Avec Aurélie Barbé, Hélène Breschand, Christine Icart, Nora L'amoureux, Rafaelle Rinaudo Création vidéo Mystère Public
#spectacle#concert#la harpe insoumise#théâtre de la criée#création vidéo#mystère public#julie legare
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Depuis la Criée occupée : appel à un joli moi de mai
Depuis la Criée occupée : appel à un joli moi de mai
2021-05-16 15:14:00 Source Depuis maintenant deux mois nous avons fait du Théâtre de La Criée un lieu de lutte, d’organisation, de réflexion, de vie commune. Ce mouvement est à un moment charnière : le 19 mai, les directions comptent rouvrir leurs théâtres. Certaines d’entre elles s’organisent déjà pour expulser les occupant.e.s, comme à Rennes ou à Tours. Le 22 mai, une manifestation contre la…
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"Il était une Fois Marseille" documentaire d'Hugues Nancy (2021) avec la voix-off de la chanteuse Clara Luciani et les participations de l'actrice Ariane Ascaride, le cinéaste Robert Guédiguian, la réalisatrice et directrice du Théâtre de La Criée Macha Makeïeff et Philippe Fragione alias Akhenaton du groupe de rap IAM, avril 2022.
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#RTBF : Sur les Routes Mythiques de #France avec Jacques #Weber en invité
#RTBF : Sur les Routes Mythiques de #France avec Jacques #Weber en invité
#RTBF : Sur les Routes Mythiques de #France avec Jacques #Weber en invité Jacques Weber, monstre sacré du théâtre, nous emmène en plein Pays Bigouden, sa terre de coeur. Du petit port de Sainte-Marine où il a ses habitudes à la Pointe de la Torche, l’acteur se dévoile à Nathalie Guirma sur les routes du Sud Finistère. Le multivan fait notamment des haltes à la Criée du Guilvinec, à l’heure du…
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Le Prix de la Librairie Théâtrale se tiendra le mardi 24 mai 2022 à la Librairie Théâtrale au 3 rue de Marivaux 75002 Paris. Ce Prix a pour but de valoriser le travail des auteurs parus en 2021. Le jury présidé par Macha Makeïeff, Directrice du Théâtre de La Criée, Théâtre national de Marseille, élira le lauréat de l'édition 2022. Nous sommes heureux de vous informer que J'ai toujours voulu faire bien, de Claire-Bosse Platière fait partie des dix pièces sélectionnées pour Le Prix de la Librairie Théâtrale 2022.
Les auteurs de l'échappée belle reconnus sont de plus en plus nombreux. Bravo à vous Descriptif de l'ouvrage
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ACTU DES ARTISTES | MIKHAIL PLETNEV
Cette semaine, Mikhaïl Pletnev est en tournée en France pour deux récitals piano entièrement consacrés à Chopin. Il sera ce soir au Théâtre de la Criée de Marseille et jeudi 20 janvier à l’Auditorium Rainier III de Monte-Carlo (dans le cadre de la « Grande Saison"de l’Orchestre Philharmonique de Monte-Carlo). Plus d’infos sur :
Marseille https://www.theatre-lacriee.com/programmation/saison/mikhail-pletnev.html
Monte-Carlo https://www.opmc.mc/concert/recital-mikhail-pletnev-2/
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(Je pourrais écrire un roman sur la voiture blanche. Je suis incapable d’en choisir les premiers mots mais c’est une idée que je note. La voiture blanche a emmagasiné une année de ma vie, c’est étrange à dire car ce n’est pas la mienne. J’ai vécu, dans son habitacle, plus que n’importe où ailleurs. Ma renaissance, mes évasions, mes morts minuscules, c’était là. Ce ne serait pas une histoire d’amour, pas de scènes de sexe intense sur les sièges arrières, pas de baisers, seulement des mains qui se frôlent, des regards et des promesses d’ailleurs près d’un garçon aux boucles folles, près de la route qui défile sans fin, là où le temps n’existe plus, là où le monde s’efface dehors. Le théâtre de mes chutes sans fin et de leurs lendemains ensoleillés. La voiture blanche y serait pleine de mots et de silences, chaque seconde aurait son importance, son poids, son éclat doré. Chaque rire, chaque larme, chaque parole de chanson criée semblerait immense et infini, à vous en couper le souffle. Ce serait une histoire de vie lancée à pleine vitesse sur l’autoroute, de pannes sur le bas-côté et de frissons au moindre virage. Un manifeste sur ma vie d’après. Je pourrais écrire un roman sur la voiture blanche, c’est sûrement pour ça que l’idée qu’il veuille la vendre me touche autant.)
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Marseille : Décès de Marcel Maréchal, fondateur du théâtre de La Criée à Marseille
Marseille : Décès de Marcel Maréchal, fondateur du théâtre de La Criée à Marseille
Marcel Maréchal, ici en 2015 — DELALANDE/SIPA
Le comédien et metteur en scène Marcel Maréchal, ancien directeur du Théâtre du Rond-Point à Paris et fondateur de La Criée, Théâtre national de Marseille, est décédé à l’âge de 83 ans. « Mon père est mort cette nuit chez lui à Paris des suites d’une fibrose pulmonaire », a indiqué son fils Mathias, également comédien.
Metteur en scène, comédien et…
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La Ralentie Pierre Jodlowski
FESTIVAL PROPAGATIONS — samedi 6 mai 2023
La Criée - Théâtre National de Marseille
© Pierre Gondard
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La vie est triste comme un fruit magique qui n’existe pas, le rêve est surprenant comme Moretti.
1 Le fruit magique.
J’ai rêvé que je bouffais un fruit de dingue.
Une sorte de grosse prune. Dans mon rêve, c’était un raisin très rare (et très ch��re). Bon, faut pas trop me prendre pour un connard puisque ça avait le même noyau qu’une cerise et ça poussait sous la terre…
Que je sache, le raisin… Enfin, on s’en branle.
Tout ça pour dire que le goût était magnifique, je l’ai encore en mémoire mais c’est pas facilement descriptible. Le sucré et la fraîcheur du fruit rouge, sans l’acidité. Une fusion entre la prune , la mirabelle et la grenade.
Et puis là, je repense à ce fruit que j’ai jamais mangé et c’est comme si c’était le meilleur moment de ma semaine.
Sérieux ?!!!!
Je cherche un peu ce qui y’a eu de cool durant cette semaine… hm !
Ouais c’est ça, le meilleur moment de ma semaine, je l’ai rêvé.
Je rêvasse …
2. Eric Dupont Moriarty
Avant de me perdre dans mon mytho-gustatif, je lisais un truc sur Eric Dupont Moretti. Vous remettez ce gars ? Un avocat niveau ligue des champions. Le plus reuch et le plus doué.
La première fois que j’ai vu ce mec, j’ai cru voir la tronche abîmé et les yeux jaunâtres d’un alcoolo. Une tronche gonflée de prolo. Mon daron quoi. Mon daron ou un vendeur de Merlus à la criée de Capbreton, au choix.
Bon, il avait quand même un mouchoir rouge dégueulasse qui lui sortait de sa petite poche. C’est un signe distinctif. C’est pour prévenir qu’il ne faut pas se fier à sa tête de clochard. Il ne fait pas père noël intérimaire en décembre a Carrefour lui, non, il a un petit carré hermès à la poche. Ce tire-jus est là pour te dire : j’porte pas de cravate et j’accroche pas le dernier bouton. Ca me donne l’allure de ton oncle sympa passé 16h au repas de communion de la petite cousine, par contre, le prix de mon costume, c’est le prix de ta voiture.
Pourquoi je parle de ce mec ? Beh, j’ai sais pas. Je lisais sa défense sur Balkany et j’avais l’impression de voir un ami me trahir. Un poto qu’on pensait proche de nous, jusqu’à ce qu’on réalise qu’il n’est qu’un beau parleur.
Tentons l’analogie.
Tu a 15 ans, lorsque tu rencontres cette fille jolie dans le camping 2 étoiles de Dieppe.
Elle comme toi, saoulés d’avoir des parents tellement chiants qu’ils préfèrent passer leur vacances d’été en Normandie à 12° dans un camping qui prend l’eau. Ca rapproche.
Et en septembre, toujours love de cette pépite, tu deales quatre fois son prix, une pauvre tête de beuh coupée aux herbes de Provence a un idiot de 12 ans pour te payer un billet de train.
Malheureusement, en revoyant cette meuf, tu réalises que entourée de ses amies, c’est une autre personne. La remise en contexte donne une connasse qui va te rire à la gueule, comme savent être idiot les ados.
T’es déçu lourdement…C’est pire que si t’avais pris une amende dans le train, car des Kimberly idem, t’en avais à la maison, toutes aussi douloureusement laides mais qui ont l’économie d’un billet de train pour elles.
Même sa voix n’est plus même...
La musique douce de ces mots de fin soirée . Cette profonde intelligence face à la mer… Tués par tant de difformités adolescentes et de connerie de groupe. Brrrrh
MoMo, il m’avait joué cette berceuse de fin de soirée d’été. Je l’avais entendu défendre la veuve et l’orphelin. Il avait fait bouffer son mépris de classe raciste à tellement de fils de putes. Je le pensais avec moi. Il semblait sincère, en colère. Il était dans mon camp, né pour me défendre contre plus fort que moi.
Aujourd’hui, un goût de fruit irréel à la bouche, je pensais me rassurer dans la réalité heureuse de retrouver tonton joues rondes.
Je le retrouve, usant de cette même colère, de cette sincérité touchante, pour défendre ... Balkany.
Merde.
« Humainement … c’est compliqué. Balkany à 70 ans, il est usé. Il trouve sa femme inanimée. Il l’a croit morte. Il s’en est fallu de rien pour qu’elle y passe. Elle a voulu mettre fin a ses jours. Moi, si je me retrouve dans cette situation, ça n’est pas sûr que j’aurais envie de plaider . Je connais peu de juges qui dans cette situation, auraient envie de juger. J’ai demandé, par humanité, le report de l’instruction»
NON !
Bon, déjà, première chose, ma mère m’a bien élevé. J’ai de l’empathie et de la compassion. Une femme qui tente de se suicider et tout le tralala. C’est triste et je ne vais faire aucun commentaire minable dessus.
Le « non » c’est le plutôt le « noooon » gueulé par d’un cocus. Je vois Moretti se mettre en mode ** Pathos ON ** Et sortez les violons…
Je comprends que ce que je prenais pour de la touchante sincérité n’est rien de plus qu’une arme rhétorique. Cette touchante vérité qu’il déverse avec soin lors de ses sorties publiques, c’est du théâtre. Du moins il joue (bien, l’enfoiré) une pièce écrite à l’avance.
Alors, oui, on va me dire mais Impala, espèce de naïf, c’est un avocat ! C’est son métier.
Désolé si j’ai mal au cul quand même. Car ce qui me fait le plus chier dans toute cette histoire, c’est de voir qu’il est grassement payé pour se compromettre avec nos bourreaux. Sa science, c’est nous chatouiller la glande lacrymal afin d’épargner son client. En somme, le client s’offre une arme de destruction massive. Il est complice de ça. Et ne venez pas mes faire les perroquets en disant … « Mais tout le monde doit être défendu. C’est la gloire de notre justice ».
Moretti c’est pas l’unique avocat de la terre que je sache ? Il ne s’est pas dit : « Bon, je vais défendre Balkany, car si je ne le fais pas, qui le fera ? »
Mon cul, ils devaient être 1000 à sonner chez Balkany tous les jours, dans l’espoir de gagner l’Euromillion.
...
Non, je ne remets pas en cause notre justice.
Je vous parle d’un pote qui vient me trahir et vous me répondez que faut bien qu’il mange.
Car Balkany, coupable ou peut être pas, a la fin de la fin, il va quand même s’offrir le top du top de la défense. Moretti viendra accuser la vindicte populaire et fera chialer la foule.
Tout sera mis en œuvre pour le défendre, y compris la manipulation de mes petits sentiments précieux de petit troufion sensible
Et là, je réalise que Karim et son uniforme de Wesh-du 93, socialisé a la rude et aux étiquettes. Lui aussi, tout l’accuse dans la vindicte populaire. Lui, devant un juge, il va se bouffer le contrôle social, le paternalisme et la stigmatisation de sa race de jeune issus de la classe populaire, par une foule méfiante qui ne réclamera jamais rien d’autre que l’enfermement de lui ou sinon son frère, sans culpabiliser.
L’éternelle injustice … « Selon que vous serez puissant ou misérable, les jugements de la cour vous rendront blanc ou noir. » (Cassdédi RIP La fontaine)
Et moi cette injustice sociale, elle me fait chier.
Et voir Moretti se rendre complice de ça, c’est pas ça qui va faire avancer le monde dans la bonne direction. J’ai cru Moretti pirate, il n’est qu’un corsaire.
Dans mes rêves, les fruits sont délicieux, dans la vie, ils sont amers !
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Les festivals, un des enjeux pour le mouvement d’occupation ?
Les festivals, un des enjeux pour le mouvement d’occupation ?
2021-05-07 19:58:17 Source La criée hebdomadaire des lieux culturels occupés s’est tenue devant le théâtre d’Ô ce vendredi car c’est le lieu du premier festival qui devrait avoir lieu dans le cadre de la réouverture de la Culture. Donc les festivals vont reprendre ? Et tout semble se passer comme si rien ne s’était passé ! Aucune nouvelles du côté du gouvernement sur les revendications affirmées…
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Ivry, 24 mars 1947. Cher André Breton, Je vous écris du fond de mon épouvantable état de santé, ce drame qui a été toute ma vie et qui redouble maintenant, comme si cette fois j'en étais arrivé, vraiment arrivé aux portes de la mort, à la décision de ce qui fut mon affre pendant toute mon existence, et dont vous avez connu bien des morceaux (écrits!) et je ne vous dirai même pas que c'est le non-écrit qui compte, parce que assez est maintenant plus que trop, en dehors et au-delà. Tout cela pour vous dire que je ne peux pas vous donner les pages que vous me demandez pour le catalogue de votre exposition, parce que je souffre trop et que ce dont je souffre est justement ce qui est un des points essentiels de l'exposition que vous tentez : l'initiation, la magie, les cultes indien et vaudou, tout ce qui représente une intégration de l'abominable esprit humain autour de la foi, et de la croyance en quelque chose, de l'illusion enracinée de quelque chose, je ne sais quel au-delà immédiat contenu dans la magie, les initiations, l'occultisme, où depuis les siècles des siècles prolifère sordidement tout ce qui e fut ennemi et que je n'ai cessé par tous les moyens et de tous les côtés de combattre, cette action tartuffe de la conscience de masse réfugiée derrière des rites exotériquement destitués et qui manœuvre de plus en plus souterrainement contre ma liberté propre, et, si vous voulez, notre liberté commune, en vue du maintien d'un certain ombre de cadres aussi invisibles qu'éculés dans leur noir insipidité. — Je n'ai jamais supporté l'idée d'initiation parce que je n'ai jamais cru qu'il y ait quelque chose au fond ou au bout de quoi que ce soit, qui vaille la peine qu'on y tende ou qu'on l'atteigne, et surtout qu'on se décarcasse pour l'atteindre, c'est une étrange idée bien niaisement humaine qui fait voir comme un sommet du monde (ou des mondes) quoi le monde ? Quoi les sphères des mondes ? (et assez avec ce catéchisme du crée ou de l'incrée), avec ces ratiocinations philosophiques ou dialectiques sur la nature, prépuce, hymen, non-être, possibilité, ou avec les totems qui les ignorant, et sans le dire, visent tout de même à les représenter. — Assez avec cette terrorisante pédagogie d'un occulte depuis toujours entre les mains de ceux qui avec l'esprit le pensèrent (les soi-disant Instructeurs, les Maîtres) mais furent par « essence » et « principe » incapables de vivre une réalité cent fois plus effarante que lui, parce qu'elle se vit avec le corps et non avec la conscience, et sur laquelle n'importe quelle mineur, n'importe quel puisatier, n'importe quel égoutier, n'importe quel vidangeur, n'importe quel ouvrier d'usine, et aussi n'importe quel aphasique, n'importe quel tabétique, n'importe quel paralytique général, n'importe quel syphilisé auraient long à apprendre, car les fameux voyages de l'âme à travers les sphères, ou de l'esprit dans un inconscient réprimé et refoulé se passent dans un pays qui n'a jamais existé et où n'ont jamais vécu et passé que des lâches, incapables de se colleter avec le stupre des objets. C'est la peur du réel qui a fait naître les initiations, comme si on était capable d'atteindre avec l'esprit une expérience uniquement basée sur le supplice minutieux et détaillé du corps, non dans la mort mais dans la vie, non dans l'irréel mais dans la matière, non dans l'hypothermie du rêve, mais dans la fièvre d'une douleur réveillée, non dans les déliquescences d'un surréalisme psychique, mais dans les traumatismes corporels d'une vie qui aura su se bousculer suffisamment elle-même pour éclater enfin en surréalité. Car si le surréalisme n'était pas réel, à quoi bon ? Mais même avec cela, assez. Je ne supporte plus l'art sous aucun aspect, l'art, ce qui n'est pas un coup, une merde, un carnage, une bataille, un définitif coup de balai. Je ne suis pas allé au théâtre le 13 janvier dernier pour m'y montrer en spectacle, y donner un spectacle, mais pour montrer les plaies subies dans ma lutte, avec la conscience abjecte de ce temps qui est pire que celui de Gérard de Nerval, d'Edgar Poe ou de Lautréamont. Et quand vous m'avez dit que vous étiez hostile à ce projet, non, ce n'est pas le fait de m'être montré dans un théâtre à quoi vous étiez hostile, André Breton, c'est l'objet même de la montre dont quelque chose en vous ne ovulait pas que cela fût montré au grand jour, — et ce quelque chose même je ne crois pas que ce soit vous. oc e proc or ero ke doc ta or e doctri or era Rada Or, André Breton, il faut vraiment que l'immoralité de ce monde en soit arrivée à un degré intensif de bestialisation pour que même une seconde et sans l'ombre d'un prétexte la question puisse être posée de se trouver hostile à l'idée de voir parler en public un homme comme moi véritablement sorti de tombe et qui a à porter contre le monde qui l'a mis en tombe un certain nombre de capitales et très précieuses, très précises et très précieuses accusations. J'ai voulu parler en public, André Breton, non pour le plaisir de me trémousser des fesses devant ce public comme telles solennelles et célèbres tapettes ecclésiastiques que je connais, mais parce qu'à ce public même j'avais un certain nombre de choses à dire, et où mieux les lui dire que dans une salle de théâtre ? pense la vieille conscience d'avant l'autre guerre, celle de 1914-1918. Car dans une salle de théâtre, ce public ne vient plus maintenant pour voir ou pour être vu, mais pour masser, conglomérer sur un certain point, pendant une heure ou deux ou trois, un certain corps roulé, (écoutez-moi bien, André Breton, et lisez-moi définitivement bien cette fois, car c'est grave et je ne pourrai jamais plus y revenir) je dis donc que le public depuis quelque temps et de plus en plus et ce fut toujours ainsi mais plus ou moins consciemment et systématiquement, mais voilà 30 ans que cela est au paroxysme de l'astuce, de la malignité, et de la perversité du plus bas calcul, le public donc ne se rassemble plus que pour masser et rouler, comme des polpettes et paupiettes, bien, un certain corps, une certaine substance grumeleuse mitonnée entre cuisses et jarret, là où c'est bon caca, sentir, humer et muer caca, comme un bon chien tenu en laisse, comme bon chien, chien bien apprivoisé, et cette substance n'est faite que de jalousie, de haine, d'envie, d'acrimonie maligne contre le poète qu'elle vient applaudir et écouter, contre le peintre (Van Gogh) qu'elle vient voir une fois de plus pétarder et rayonner, à condition qu'il pétarde et rayonne du cristal du cri de sa douleur seule et non du pain ou de l'opium étoffés de vie crissante et de fulminante lumière que ce public lui aura donnés pour rayonner et pétarder. Sachant cela, je n'allai pas au Vieux-Colombier donner une séance mais porter des accusations. — Elles tenaient dans cinq poèmes, elles tenaient aussi dans un texte que j'ai renoncé à lire parce qu'il m'a pas paru assez affreux pour la circonstance. Mais ceci dit, comme pourrai-je écrire un texte pour une exposition où ce même public puant va revenir, dans une galerie, qui, puisât-elle ses fonds dans une banque communiste, est une galerie capitaliste où l'on vend très cher des tableaux qui ne sont plus de la peinture mais des valeurs marchandes, des valeurs, intitulées VALEURS, et qui sont au monde tout ce qui en tant qu'objet s'appelle VALEUR, ces espèces de grands papiers imprimés de couleurs multiples et qui représentent sur un simple papier (ô miracle) le contenu d'une mine, d'un champ, d'un puits, d'un sédiment, d'une entreprise, d'une prospection, à quoi le possesseur, le propriétaire, le capitaliste, le possédant n'a pas participé même par la cassure d'un ongle, alors que des millions d'ouvriers ont crevé, eux, à même l'objet, pour que l'enflanqué appelé esprit puisse jouir à l'aise du travail matériel du corps. Eh bien, je ne veux pas écrire un texte qui sera ainsi présenté dans une galerie de peinture, dans un de des locaux où l'on vend à la criée des tableaux peints, où l'on vend des suées d'hommes, des transpirations de suicidés, qui sorties de la crispation de la main, des doigts raidis du pauvre Van Gogh sur son pinceau ne sont plus que du : ça vaut tant. Quant à l'autre raison, je vous l'ai dit, je suis l'ennemi de l'occultisme, l'ennemi surtout des initiations, du principe de l'initiation. Je n'admets pas qu'on me refoule et me recule hors d'une vérité que de naissance et parce que je suis homme je détiens et je connais pour m'obliger à la retrouver petitement et chichement à travers l'arithmétique arbitraire, gratuite, présupposé et inventée, d'une graduation qui n'a jamais existé que dans le cerveau des singes bestialisés qui ont pris la place de mon humanité. Antonin Artaud
Antonin Artaud, « Cinq lettres à André Breton » (Oeuvres, Quarto).
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à La Criée - Théâtre national de Marseille https://www.instagram.com/p/BwRMkSWB7-L/?utm_source=ig_tumblr_share&igshid=c5zjna0n05ly
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POST-SCRIPTUM 728
AGITATION FRITE 2 : DASHIELL HEDAYAT Y PASSAIT LA PLUPART DE SES APRÈS-MIDIS
Agitation Frite 1, Témoignages de l’underground français est donc sorti chez Lenka lente. Un second volume est en préparation. La forme en est la même : un peu moins d’une quarantaine d’entretiens dont la plupart, cette fois, sont inédits. On en trouvera ici des extraits, régulièrement. Par exemple, Gilles Yéprémian (Front de Libération de la Rock-Music, 30 Ans d’agitation musicale en France)…
EXTRAIT…
Quel âge as-tu en 1968 ?
17 ans et je suis au lycée.
Tu manifestes alors ?
Oui. Et encore maintenant !
Étais-tu Stones ou Beatles ?
Rolling Stones dirais-je… Ou plutôt Kinks, en fait ! Je n’ai aucun souvenir précis du premier disque acheté : peut être « Dandy » le single sur PYE, ou « Dead End Street » des mêmes Kinks sur le même label ?
Tes disques préférés de la fin des années 1960 / début des années 1970 ?
En vrac : le premier Soft Machine, le premier Hendrix, le premier Doors et Absolutely Live… Ummagumma du Floyd, Eric Burdon Declares War, Psychedelic Lollypop des Blues Magoos… Le premier Electric Prunes, le premier Moby Grape, le premier Beefheart, le premier MC5, le second Third World War… Joy Of A Toy de Kevin Ayers, le premier Big Brother, Village Green des Kinks. Ceux là et beaucoup d’autres !
Des concerts ?
Ceux qui m'ont marqué à vie ? Eric Burdon & War, les Byrds, la première fois que j'ai vu Captain Beefheart (c’était au Bataclan, pour Pop 2), Kevin Ayers et le Whole World au festival du Bourget, la première fois où j'ai vu Sun Ra au Théâtre du Châtelet. Par contre, la première fois que j'ai entendu les Doors en 1967, c’était à la radio, sur RTL, dans l'émission de Président Rosko, Minimax : ma tête à explosé ! Mes regrets ? Ne jamais avoir vu Hendrix et les Doors sur scène !
Écoutais-tu du free jazz ?
Oui. J'ai commencé par m'acheter des disques Byg : Archie Shepp, Sun Ra, Don Cherry, Art Ensemble Of Chicago, Sunny Murray, Alan Silva, Paul Bley, Clifford Thorton, Sonny Sharrock… Puis les Futura Records produits par Gérard Terronès : Anthony Braxton, Michel Portal, François Tusques, Jacques Thollot, Steve Lacy…
En matière de presse, que lisais-tu à l'époque ? Actuel, la première formule, sous-titrée "Jazz, Pop Music, Théâtre, Poésie" ? Avant que Jean-François Bizot ne rachète le titre et en fasse ce que tout le monde connaît...
Je n’ai pas connu Claude Delcloo mais, oui, je lisais le premier Actuel – on y découvrait plein de choses – puis le second… Je lisais également Rock & Folk, Best, Jazz Magazine, Rolling Stone US lorsque je le trouvais, NME et Melody Maker toutes les semaines, parfois Sounds, IT (International Times) et OZ que j'achetais à Londres lorsque j'y allais, Le Pop (de Max Peteau), le journal Tout, Libé bien évidemment, Action, L’Enragé, Pop Hebdo… Et d'autres dont j'ai oublié les noms...
Tu ne lisais ces titres que pour te tenir au courant de l'actualité musicale ? Cette presse était aussi un outil de contestation. Et la contre-culture ne s'incarnait pas que dans la musique. N'y voyais-tu pas également une manière de t'émanciper du système, voire de le remettre en cause ?
Bien sûr, c'était sous-entendu !
Quand et dans quelles circonstances découvres-tu Le Parapluie ?
À l'époque il y avait deux cents ou trois cents mecs qui faisaient tous les concerts, et à force de se croiser ici ou là, on se connaissait tous plus ou moins. C’est comme ça que nous nous sommes connus, Henri-Jean Enu et moi. D’ailleurs, je connaissais déjà Le Parapluie sans savoir que c'était son journal : je l'achetais devant les salles de concerts à des vendeurs à la criée, ou à la librairie Actualité, rue Dauphine, qui vendait à peu près toute la presse marginale. Un jour il m'a proposé de le rejoindre. Il y avait Hervé Delilia, qui ensuite écrira sur le ciné dans Rock & Folk sous le nom de Jonathan Farren ; Marc Zermati, sous le nom de Doctor Muzak ; Alain Pacadis, Yves Adrien pour Le Manifeste de la panthère électrique, Jean-Louis Brau ; et d’autres encore dont j’ai oublié les noms. Il y avait un dessinateur, qui avait lui-même son journal, Vanilla Free Press : Dominique Mulhem, qui m'a d’ailleurs fait connaitre Lard Free en m'emmenant un soir au Golf Drouot.
Tu as connu le lettriste Jean-Louis Brau ? J'aime beaucoup son bouquin Les Mauvais lieux de Londres que tu dois connaitre aussi. Le 45 tours sur le label Achele, Instrumentation verbale, est terrible !
J'ai dû le rencontrer une fois, mais j'ignorais qu'il avait fait un disque : je vais essayer de le trouver, il doit être rare et valoir une blinde j'imagine !
Il a été réédité et augmenté par Alga Marghen sur un LP vinyle monoface.
Je ne connais pas non plus le bouquin que tu évoques. Je connaissais surtout son fils : mao-spontex et imprévisible ! Et j'ai bien connu Maurice Lemaître… Il m'avait offert son disque sorti chez Saravah, et voulait faire « quelque chose » avec Lard Free : ça ne c'est pas fait, je ne me souviens plus pourquoi. Avec Henri-Jean Enu, on allait de temps en temps aux réunions lettristes dans un café du Boulevard Saint-Michel.
En quoi consistaient ces réunions ?
Ils parlaient entre eux. Ma mémoire est en panne pour te dire de quoi. Enu et moi n'étions que spectateurs.
Tu connaissais, j'imagine, Maurice Lemaître acteur chez Jean Rollin...
Avant de le rencontrer, je ne connaissais que le nom de Lemaître, sans en savoir plus. Evidemment je connaissais certains films de Jean Rollin, mais je ne savais pas que c'était le même Lemaître : je n'ai fait le rapprochement qu'après l'avoir connu !
Le Pop, que tu lisais donc, avait le format d'un quotidien traditionnel. On y parlait entre autres musique, ce journal affirmant en parallèle son adhésion au mode de vie hippie. Tu te sentais concerné ?
Par l’adhésion au mode de vie hippie ? Pas vraiment. Cependant c'était quand même sympathique, et la musique psyché défendue, pour pas mal de groupes, s’avérait plutôt intéressante. De plus, Le Pop organisait des concerts à La Bourse du Commerce une fois par semaine.
À partir de quel numéro participes-tu au Parapluie ?
Si je me souviens bien c'est à partir du n° 3.
Quels étaient tes sujets (musicaux) de prédilection ?
Ça remonte quand même à quarante-cinq ans ! J'ai écrit sur Lard Free, Third World War, Mormos ; j'écrivais aussi les news (annonces de concerts, sorties de disques)...
Tu fréquentes, dis-tu, la librairie de Pierre Scias, rue Dauphine, mais qu'en est-il de celle de Maspero, Joie de lire ? N'y trouvait-t-on pas également la presse underground ?
Oui, j'allais également chez Maspero, mais on y trouvait surtout la presse révolutionnaire. Actualité, c'était surtout la presse underground, c'est là que Le Parapluie se vendait le plus, et Dashiell Hedayat y passait la plupart de ses après-midis : c.'était sympa d'échanger avec lui.
Tu as connu Jean-Pierre Lentin, ton alter-ego dans Actuel. Echangiez-vous sur vos articles ? Vous influenciez-vous l'un l'autre ?
Oui, j'ai connu Jean-Pierre… Ses articles m'ont fait découvrir beaucoup de musiques intéressantes… Bien que nous ayons eu les mêmes goûts, nous n'échangions pas sur les articles, mais sur la musique en général. Nous nous retrouvions dans beaucoup de concerts, et d’ailleurs, j’en cherchais pour son groupe, le très important Dagon. Vite, retrouvons..., ..., ...
( Maurice Lemaître, par là )
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