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Votre Taxi camion #Paris et région Parisienne
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Transport Aeroport Orly Paris pour une expérience de conduite pratique et luxueuse
Avant d'arriver dans l'un des aéroports les plus fréquentés de France, il sera préférable de se renseigner sur le transport aéroport Orly Paris.
L'aéroport d'Orly est situé dans la banlieue sud de Paris, l'un des aéroports les plus fréquentés de France qui dessert des millions de voyageurs chaque année. Si vous prévoyez un voyage vers ou depuis l'aéroport d'Orly, il est essentiel de vous familiariser avec les options de transport disponibles pour assurer un voyage fluide et pratique.
L'aéroport d'Orly propose une gamme d'options de transport pour répondre aux besoins de ses passagers. Que vous préfériez les transports en commun, les transferts privés ou la location d'une voiture, il existe des moyens pratiques d'atteindre votre destination depuis l'aéroport d'Orly. En vous familiarisant avec ces options, vous pouvez vous assurer un voyage agréable et sans tracas dans et autour de la belle ville de Paris.
Certaines des options courantes de transport aéroport Orly Paris sont les suivantes :
Bus Orly
Orly bus est un service de navette aéroport dédié qui opère entre l'aéroport d'Orly et Denfert-Rochereau dans le centre de Paris. Le trajet dure environ 30 minutes et les bus circulent à intervalles réguliers tout au long de la journée. C'est une option abordable et les billets peuvent être achetés directement auprès du chauffeur ou à l'aéroport.
RER B et Orlyval
La ligne de train RER B relie l'aéroport d'Orly au centre de Paris et au-delà. Les passagers peuvent prendre la navette Orlyval depuis l'aéroport d'Orly jusqu'à la gare d'Antony, où ils peuvent être transférés sur la ligne B du RER. Cette option est pratique pour ceux qui voyagent vers des destinations le long de l'itinéraire du RER B. Le trajet de l'aéroport d'Orly au centre de Paris prend environ 40 minutes.
Tramway T7
Le tramway T7 est un système de métro léger moderne qui relie l'aéroport d'Orly à la station de métro Villejuif-Louis Aragon. Le tramway offre un moyen efficace d'atteindre les différentes parties de la ville, y compris les connexions aux réseaux de métro et de bus. Le temps de trajet de l'aéroport d'Orly à la gare de Villejuif-Louis Aragon est d'environ 30 minutes.
Transferts privés
Si vous préférez une option de transport plus personnalisée et directe, des transferts privés sont disponibles à l'aéroport d'Orly. Vous pouvez réserver à l'avance une voiture ou une camionnette privée pour venir vous chercher à l'aéroport et vous emmener à la destination de votre choix. Cette option est particulièrement pratique si vous voyagez en groupe ou si vous transportez des bagages lourds.
Taxis
Les taxis sont facilement disponibles à l'aéroport d'Orly - le moyen de transport pratique aéroport Orly Paris. Ils offrent un service porte-à-porte pratique. Cependant, il est important d'être conscient que les tarifs des taxis à Paris peuvent être assez chers, surtout aux heures de pointe ou tard le soir. Assurez-vous de vérifier les tarifs officiels des taxis avant de commencer votre voyage et n'utilisez que des taxis agréés des stations de taxis désignées.
Location de voiture
Si vous préférez la liberté et la souplesse de conduite, plusieurs sociétés de location de voitures ont des comptoirs à l'aéroport d'Orly. Louer une voiture vous permet de découvrir Paris et ses environs à votre rythme. Cependant, gardez à l'esprit que la circulation dans la ville peut être encombrée et que le stationnement peut être limité et coûteux.
Il convient de noter que la disponibilité et la fréquence des options de transport peuvent varier en fonction de l'heure de la journée et du jour de la semaine. Par conséquent, il est conseillé de vérifier les horaires et de planifier votre voyage à l'avance.
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Voici ma première fic!
Résumé :Billie Morgan une jeune femme sourde rencontre le capitaine James Syverson lors d'une prise d'otage.
Warning violence!
Pleins de guimauve à venir.
P.S je ne suis pas sourde moi-même. Soyez indulgent svp😟
P.p.s je fais sûrement des fautes d'orthographes désolée!
Fanatique de Muffin
Chapitre 1
-Tu aurais du m’écouter et prendre un taxi plutôt que me demander de conduire. Maintenant on va droit sur un barrage!
Billie Morgan conduisait la petite berline familiale de sa meilleure amie Jane Simons. Avec toute une bande de copine, elles avaient décider de faire une virée en ville pour célébrer le mariage prochain de Jane. La belle blonde avait bu plus que de raison, pendant toute la soirée. Billie s’était contenté de quelques verres seulement.
Elle n’aimait pas boire trop. Malheureusement elle se retrouvait coincé à conduire en pleine nuit. Un barrage routier était érigé plus loin sur la route qu’elles devaient emprunter. Elles ne pouvait pas reculées maintenant. Une longue file de véhicules c’était formé derrière elles.
Billie suait a grosse goutte elle espérait vraiment que les policiers les laisse passer. Elle ne comprenait pas pourquoi il y avait un barrage routier en pleine nuit au milieu de nulle part sur une autoroute sans éclairage.
Jane ronflait comme un hippopotame affalé sur le siège arrière. Elle n’avait conscience d’absolument rien. Elle avait bu des cocktails toute la soirée et dansée jusqu’à en prendre haleine.
Billie avança doucement dans la file d’attente, elle mourrait de nervosité. Quand elle arriva près du barrage, son cœur menaçait d’exploser dans sa poitrine. Plusieurs policiers faisaient le tours des véhicules et cherchaient visiblement quelques choses. Ils faisaient ouvrir tous les coffres de voitures et braquant leur grosses lampes touches en inspectant l’intérieur. Plus elle s’approchait plus elle avait peur. Les policiers étaient lourdement armés. Il portait des gilets par balles et de gros fusils. Quand ce fut son tour, elle eut toute les peines du monde a ouvrir la fenêtre. Elle ne trouvait pas le bouton de la fenêtre.
On lui braqua une lampe torche dans le visage. Complètement aveuglée elle ne voyais pas le ou la policière qui devait, inévitablement, lui parler.
-Sil vous plait ne me braquer pas votre lampe devant le visage je ne vous comprends pas…. Elle vit qu’on faisant le tour du véhicule, les lumières se braquèrent sur Jane qui dormait derrière.
Elle leva le bras pour ne plus avoir le faisceau lumineux directement dans les yeux mais son geste dû être mal interprété. En un clin d’œil, la portière s’ouvrit et elle fut tirer sans ménagement hors de la berline.
Billie mourrait de peur et tremblait comme une feuille. On l’a mit face contre le véhicule. On l’a fouilla sans son consentement passant des mains indélicates sur son corps, elle tenta de s’expliquer et dit.
--Je suis sourde je ne vous comprends pas… Rien ne changea on continua de la fouiller et fouiller le véhicule. On lui passa les menottes brutalement. Elle hurla totalement terrorisée et frustrée d’être traiter comme une criminelle.
-Je suis sourde bon dieu je ne vous entends pas ! Je n’ai rien fait de mal!! Je suis la sœur de l’enquêteur Luke Morgan putain! Elle était dans la nuit noire, elle avait froid dans sa petite robe marine et elle avait peur, elle ne comprenait pas ce qu’on lui voulait. On l’a maintenait les bras dans le dos, on l’a poussait sur le véhicule. Puis la pression dans son dos se relâcha. Une main large se posa sur son bras nu et la retourna, quelqu’un lui braquant de nouveau la lampe torche dans le visage. La lumière l’aveuglait.
-Je lis sur les lèvres, je ne vous entends pas si je ne vous vois pas… s’il vous plaît… . La lumière aveuglante se retourna puis enfin elle vit un visage.
Un homme barbu s’éclaira le visage.
-Vous me comprenez maintenant?
- Oui. Elle tremblait comme une feuille. Elle fit un effort surhumain pour ne pas baisser les yeux. Cet homme était immense et large comme une montagne. Il ne l’a retenait pas mais elle n’osait bouger, coincée entre lui et la voiture. Il ne la touchait pas non plus mais se tenait très près d’elle.
-Votre nom s’il vous plait?
-Billie Morgan… Je n’ai rien fait de mal, pourquoi j’ai des menottes?
-Pourquoi il y a une personne inconsciente dans votre véhicule? Où sont vos papiers?
Billie tremblait comme une feuille et ce colosse ne l’aidait en rien. Une larme coula sur sa joues, son cœur battait à toute allure.
-C’est ma copine Jane elle a trop bu. Je la ramène à la maison…
-Avez-vous bu? Vos papiers? Elle secoua la tête.
-Un verre ou deux maximum…pendant la soirée. Mes papiers sont dans mon sac sur le siège passager. Il tourna la tête et dit quelque chose à un autre policier qui fouilla la voiture. Il lui tendit ses cartes d’identités. Jane dormait toujours à point fermé et ronflait allègrement les jambes largement écartés sur le siège arrière.
Il regarda brièvement son permis de conduire puis son visage. Il retourna la carte. Il ramena la lumière sur son visage.
--Vous ne devez pas conduire la nuit. Pourquoi vous avez prit le volant quand même ? Billie pointa de la tête Jane.
-Je ne pouvais pas la laisser comme ça! J’ai conduis doucement. On est presque arrivé… Sa voix craqua. Je n’ai rien fait de mal. Pourquoi je porte des menottes? Il fit un geste vers un autre homme qui lui tendit la clé.
-Retournez-vous. Il la détacha avait de la retourner une nouvelle fois beaucoup plus délicatement. C’est bon, conduisez prudemment.
Elle remonta dans le véhicule et démarra en tremblait. Qu’est ce que c’était que ce bordel? Elle n’avait même pas eu de contravention! Luke pourrait lui dire ce qui ce passait. Elle parcouru les derniers kilomètres qui la séparait de la maison de Jane. Pourquoi elle avait louer une chalet dans le fond du cul du monde! Elle envoya un message à son jumeau en arrêtant la voiture.
Billie : Pourquoi il y a des policiers partout? Je suis tombé sur un barrage en allant au chalet de Jane.
Avec difficulté, elle réussit à faire rentrer une Jane totalement imbibée dans sa maison de campagne. Heureusement elle n’avait pas besoin de la monter à l’étage. Elle l’a borda sur le canapé du salon et attendit des nouvelles de son frère.
Il lui renvoya un message une bonne vingtaine de minutes plus tard.
Luke : Tu es à New Heavan ??? Tu aurais dû aller chez nous. Il allait lui faire une de ses crises.
Billie :Jane voulait vraiment venir ici. On en reparlera. Tes collègues ne sont pas très gentil ils m’ont tirer hors de la voiture et mis les menottes. Qu’est ce qui ce passe?
Son téléphone se mit à vibrer. Luke voulait lui parler en appel vidéo. Il était furieux mais pas que. En arrière plan elle voyait son bureau au poste de police, c’était le branle bas de combat, des hommes en uniforme allaient et venaient dans tous les sens.
-Tu as conduis? Elle hocha la tête. Tu vas bien? Elle hocha de nouveau la tête. Son expression changea il semblait soulagé. Une femme blonde et un bébé ont été enlevé par un fou dangereux près de chez Jane. Verrouille bien toute les portes. Sois prudente. Elle hocha de nouveau la tête. On se parle demain. Je t’aime.
La communication coupa. Billie passa une bonne partie de la nuit à se ronger les ongles en faisant le tour des fenêtres. Elle n’aimait pas être aussi loin de la ville la nuit. Elle détestait l’obscurité et autour de la maison de location de Jane il n’y avait que des arbres et aucuns éclairage. Elle fini par s’endormir assis sur le tapis près de Jane.
Une rude gifle la réveilla abruptement elle tomba face contre terre sur le tapis. Complètement sonné elle ne comprit pas tout de suite ce qui ce passait. Sa joue brûlait sur le tapis. On l’a releva en la tirant pas les cheveux. Une douleur brûlante se diffusa dans son cuir chevelu. L’homme lui donna un violent coup de poing sur la mâchoire. Elle vit 36 chandelles danser devant ses yeux, le goût du sang se répandit dans sa bouche. Quand elle pu revoir correctement elle vit le canon d’une arme à moins de 10 cm de son visage. L’homme derrière le fusil semblait hurlé.
-Hé ! Tes réveiller salope ! Où sont les clefs de ta caisse?
Billie se rendit compte avec horreur qu’un homme les avait séquestrer dans la maison. Elle vit Jane recroquevillée près de la cheminée serrée contre elle se tenait une jeune femme blonde qu’elle ne connaissait pas assise par terre, elle tremblait de peur son œil gauche était enflé et bleuit elle tenait un bébé qui semblait pleurer.
-Donne lui les clés, articula Jane.
Billie réfléchit à toute vitesse. Son téléphone était par terre près de ses fesses. Le détraqué avait l’air complétement fou, il regardait nerveusement Billie, Jane et la jeune femme. Il était nerveux et criant après la jeune femme des choses que Billie ne comprenait pas. Elle savait une chose, si cet enfoiré partait il y avait de grande chance que cela finisse mal. Elle devait retenir se monstre le temps que la police les retrouve.
--Vous ne pouvez pas partir comme ça. Il y a des flics partout dans le coin.. Il détourna la tête et hurla quelque chose à la fille que Billie ne comprit pas mais au moins il recula de quelques pas assez pour que Billie puisse appuyer sur la touche recomposition de son téléphone. Elle espérait de toutes ses forces que Luke allait répondre et comprendre ce qui ce passait. Elle poussa son téléphone sous le sofa pour éviter que le ravisseur ne le voit.
-Pourquoi vous êtes venu jusqu’à New Heavan?
Dix minutes plus tard, à 20 km de là le téléphone du Capitaine James Syverson sonna furieusement. Il répondit rapidement.
-Capitaine on l’a retrouver. Je vous envoie l’adresse dans le gps. Lui dit la répartitrice. Il a prit deux autres otages, deux femmes. La fiancée et la sœur de l’enquêteur Morgan. On a la sœur de Morgan en ligne.
-Fuck! Dit il en appuyant plus fort sur l’accélérateur de sa camionnette Ford. Est qu’on peut avoir plus de précisions, la sœur de Morgan peut elle nous en dire plus. Est-ce qu’il est armé?
-Billie Morgan est sourde impossible de communiquer avec elle. Elle fait de son mieux capitaine. On sait qu’il est tout seul avec les trois femmes et le bébé. On entend le bébé pleurer.
Syverson négocia une courbe en faisait valser le derrière de son camion. Il vola sur une bute. Pas question que cet enfoiré s’en prenne à trois femmes et un bébé.
Deux minutes plus tard il arrivait près des lieux suivit des trois autos patrouilles.
Il gara son camion a trois maison de la pour éviter d’alarmer le fou furieux. Pendant que l’équipe se préparait à passer à l’assaut, Billie essayait de gagné du temps.
-Pourquoi vous ne prenez pas le temps de manger un morceau. Vous devez avoir faim… Il hurla quelque chose qu’elle ne comprit pas et lui donna un coup de crosse avec son revolver de toute ses forces directement dans les dents. Ses dents de devant se brisèrent en lui blessant les lèvres. Elle tomba au sol une nouvelle fois. La douleur était atroce, sa bouche se remplissait de sang, ses yeux se remplirent de larmes, elle crut qu’elle allait mourir. Elle tourna la tête vers le sofa et murmura : Glock. Je t’aime Luke j’espère que tu m’entends.
Au bout du fil un hurlement de terreur lui répondit en sourdine.
-BILLIE!!! Luke Morgan paniquait, il ne voulait pas l’entendre mourir dans son oreille. Il était en route vers les lieux il avait encore 40 km a faire avant de retrouver sa petite sœur.
-Morgan garder la tête froide! Lui dit Capitaine Syverson. On va la sauver. Il avait eu la communication avec Morgan. Il pouvait donc suivre en temps réel le déroulement à l’intérieur du chalet de montagne et parler au jeune homme. Il pouvait entendre la jeune femme gémir de douleur. Ses hommes étaient prêt à passer à l’action. Elle venait de leur donner un indice crucial. Il avait une arme de poing. Un bébé pleurait en fond sonore. Il donna l’assaut. En une minute ils investirent le petit chalet en bois ronds. Syverson maîtrisa facilement le suspect surpris et le plaqua au sol en une fraction de seconde.
En voyant le visage tuméfier et sanglant de Billie Morgan qui gisait au sol à quelques pas d’eux, Syverson appuya fortement sur les omoplates du fou furieux avec son genou qui grogna de douleur en le traitant de tous les noms.
-Tu mériterais bien pire espèce d’enculer. Il lui passa les menottes et le releva brusquement en le tirant par les poignets menaçant de lui déboîter les deux épaules.
Billie cligna des yeux encore sous le choc. Une policière lui parlait mais elle ne l’a comprenait pas. Elle l’a repoussa en secouant la tête.
Elle avait été soulagée de voir débouler dans le chalet une escouade d'assaut entière. En un battement de cil, le kidnappeur avait été plaqué au sol par un géant. Quand il lui avait passer les menottes, elle avait poussée un sanglot de soulagement.
Elle s’assit tranquillement, indifférente aux policiers qui l’approchait, elle était complètement sonnée. Elle crachat a même le plancher de bois , plusieurs morceaux de dents et beaucoup de sang. Il lui semblait que l’intérieur de sa bouche était déchiqueté. En se brisant ses dents avaient déchirer sa peau à l’intérieur de ses lèvres.
Jane pleurait à chaude larmes toujours recroquevillée près de la cheminée.
La jeune femme et son bébé était déjà au bon soin de l'équipe de secours. Billie essayait de reprendre ses esprits. Le géant qui avait plaqué le kidnappeur au sol se pencha sur elle et capta son regard.
Elle reconnu sa barbe et ses lèvres, c'était le même homme qui lui avait parler au barrage routier.
-Billie? Vous allez bien c’est fini maintenant ça va bien aller. Elle vit de la sollicitude et de l’inquiétude dans son regard bleu cobalt.
Son visage lui faisais un mal de chien.
- Sortir d’ici. …Air. Arriva-elle a dire en se levant lentement. Chaque mot lui faisait mal ses dents brisées écorchaient ses plaies ouvertes. Il prit son bras et l’aida à se relever. La tête lui tourna et le goût du sang lui soulevait l’estomac. Elle avait la nausée, une fois sur pied, elle se rua sur le patio et vomit par-dessus la balustrade. Ses nerfs lâchèrent complètement et elle explosa en larmes. Elle avait eu tellement peur!
Elle sentit qu’on lui mettait une couverture sur les épaules.
Syverson hésita à poser la main sur son dos. Elle avait eu un choc horrible et c’était montrer très courageuse. Il n’eut pas le temps de se poser plus de questions. Luke Morgan déboula sur le patio complètement affolé.
L’un a côté de l’autre, Syverson se rendit compte qu’ils étaient jumeaux. Elle était plus petite mais ils avait le même visage avenant, les même yeux vert, sauf les cheveux Luke étaient châtain coupé court et Billie avait de longs cheveux rouges cerise. Luke prit sa sœur dans ses bras et la serra très fort contre lui.
-Ma petite crotte lui dit il dans les cheveux. J’ai eu tellement peur. Elle le repoussa à bout de bras et vomit de nouveau. Syverson demanda à l’équipe médical d’aller la voir. Elle partie en ambulance 10 minutes plus tard.
Le lendemain, alors qu’elle attendant d’avoir son congé de l’hôpital, elle vit son frère entrée dans sa chambre. Il portait encore son complet d’enquêteur. Il avait passer la nuit avec Jane qui avait subi un choc nerveux.
Billie lui sourit faiblement. On lui avait fait de multiples points de sutures dans la bouche, à l’intérieur des lèvres et dans les joues. Ce salopard l’avait bien amocher. On lui avait donné des antidouleurs mais elle avait quand même mal et un peu honte de son sourire brisé.
-Comment ça va petite crotte? Il lui donna son appareil. Tu l’avais laisser à la maison. Elle signa plutôt que de lui parler.
-Oui je ne voulais pas le perdre. Comment va Jane?
Luke lui sourit doucement.
-Elle va bien. Écoute, je ne suis pas tous seul. Le capitaine Syverson voudrait prendre ta déposition. Si tu te sens prête. Il attend de l’autre côté.
Elle fronça les sourcils.
-Pourquoi tu ne le fait pas toi-même ? Tu es enquêteur…. J’ai une tête atroce! Elle essayait de lisser un peu ses cheveux et replaça ses vêtements. Elle n’avait que sa petite robe marine pleine de sang a ce mettre.
-Non je ne peux pas, il y a conflits d’intérêts. Tu veux que je reste? Elle mit le petit appareil dans son oreille. Elle hocha la tête en le mettant en place. Il épousait la forme de son oreille et ne paraissait presque pas. Pour elle il faisait toute la différence entre le silence complet et un fond sonore.
-Pas question que j’ouvre la bouche ! Tu es prévenu!
Il lui donna un baiser sur le front.
-D’accord petite crotte. Il sortit de la chambre et revint avec le géant qui avait arrêter le détraqué.
Il ne portait plus son gilet par balle simplement un chandail de laine noire juste au corps avec un petit écusson qui disait police sur le côté gauche de sa poitrine. Il était l’homme le plus costaud qu’elle n’est jamais rencontré. Il portait un jeans et un étui à revolver.
Billie remarqua ses beaux yeux bleus et son visage absolument parfait avec cette barbe fournit mais bien entretenu. Quelques boucles brunes lui retombaient sur le front. Il était ridiculement beau.
Billie du se concentrer pour comprendre ce que lui disait Luke.
-Billie je te présente le capitaine Syverson.
-Bonjour, comment allez vous ce matin? Luke ma dit que vous ne souhaitez pas parler directement je comprends mais j’ai besoin de savoir votre point de vu sur ce qui s’est passé hier.
-Bonjour. Signa t elle avec un petit sourire triste. J’ai déjà eu des meilleurs jours. Luke traduisait à mesure et lui serra très fort la main.
Capitaine Syverson parut sincèrement désolé pour elle.
Comment pouvait-on faire une chose pareille à une femme? Elle avait toute la joue gauche bleu et mauve, ses lèvres éclatées étaient enflés bleu, on pouvait voir les points de sutures à certains endroits. Il avait dû la frappé de toute ses forces.
Ce drogué ne perdait rien pour attendre. Sy s’en assurerait. Il fixa son regard sur ses yeux verts.
-Pouvez-vous me dire ce qui s’est passer? Vous permettez que je vous enregistre? Dit il en sortant son portable. Il regarda à la fois Billie et Luke comme il était sa voix. Billie hocha la tête, elle fit signe au capitaine de prendre une chaise et de s’assoir.
--Assoyez-vous capitaine vous la rendez nerveuse. Il s’assit sur la chaise près du lit. Luke se posa sur le pied du lit. Billie s’assit en tailleur, face au capitaine, la couverture d’hôpital la recouvrait jusqu’à la poitrine.
-Merci. Il démarra l’enregistrement. Témoignage de Billie Morgan interprété par son frère Luke Morgan dans l’affaire 84208. Témoignage recueillie par James Syverson. Racontez moi ce qui s’est passer mademoiselle. Billie commença à raconter en le regardant dans les yeux. Elle gesticulait dans tous les sens, ses mains délicates volaient dans les airs avec grâce. Elle le regardait lui, même s’il ne comprenait rien.
-Nous sommes arrivées à la maison de vacances de Jane, vers 2 h du matin. J’ai eu beaucoup de mal à faire entrer Jane, elle avait bu beaucoup! J’ai parler à Luke qui m’a dit d’être prudente. Ce qu’il confirma. J’ai passé la nuit à regarder dans les fenêtres mais je ne voyais rien. Putain ce que je déteste la noirceur.
--Bill je ne peux pas lui dire ça ! Elle haussa les épaules et les sourcils. Sy haussa un sourcil.
-Elle déteste la noirceur. Continue.
-J’ai fini par m’endormir assise près de Jane sur le tapis. Je me suis réveillée quand cette brute m’a mit une claque en plein visage…. Elle raconta dans le détail tout ce qui c’était passé. Luke tremblait de rage. Sa sœur adorée avait subit un calvaire. Elle trembla à quelques reprises et essuya une larme sur sa joue.
Sy était surpris par l’aplomb et le courage de cette jeune femme. Malgré son handicap et sa terreur elle avait réussi à appelé de l’aide et à retenir ce monstre. Elle en payait le prix de ses dents.
--Merci beaucoup Mademoiselle Morgan, votre témoignage va beaucoup nous aider pour le procès. Une dernière question, est-ce que je peux prendre une photo de vos blessures?
Elle regarda Luke affolée elle lui dit quelque chose à toute vitesses. Il lui répondit tout aussi vite. Elle secoua vivement la tête.
-Bill arrête de faire ta princesse bon dieu! Sy attendant patiemment le dénouement de cette discussion animé. Il ne comprenait rien du tout mais Billie semblait avoir du caractère. Il l’entendit grogner à quelques reprises. Elle se retenait de parler.
-Désolé, capitaine cette tête de mule ne veux pas ouvrir la bouche. Vous pouvez prendre sa joue mais pas les dents. Sy hocha la tête, il se leva et prépara son téléphone, elle ne le quittait pas des yeux. Il s’approcha du lit pour avoir un meilleur angle. Billie eut une bouffée de son parfum subtil, il sentait terriblement bon un mélange de poivre, de menthe et de savon à linge. Il se pencha sur elle. Sa mâchoire était rouge, bleu et noire. Elle continuait de le fixer.
-Regarder devant vous s’il vous plait. Elle tourna la tête et fixa devant elle. Sy ouvrit l’appareil photo de son portable. Il prit quelques clichés avant de replacer délicatement une mèche de cheveux rouge derrière son oreille. Il vit son petit tatouage juste sous l’oreille. Un petit icône de haut-parleur avec une croix dessus. Le signe évident de sa surdité. Luke grogna quand il le vit toucher sa sœur. Sy haussa un sourcil vers le jumeau.
Il prit quelques nouvelles photos. S’il voulait envoyé se trou de cul à l’ombre pour longtemps il devait voir ses dents. Il en avait eu un très bref aperçu quand il l’avait vu dans le chalet et ce n’était pas beau à voir.
-Billie, ce serait vraiment mieux si je pouvais voir vos dents également. Plus nous avons des preuves contre lui, plus longtemps il va rester en prison. Vous ne voulez pas que quelqu’un d’autre subissent la même chose?
Elle secoua la tête. Elle baissa la tête elle essuya une petite larme. Elle hocha la tête et dit à son frère.
-Sort d’ici s’il te plaît. Je ne veux pas que tu vois ça.
-Ne sois pas ridicule voyons !
-Sil te plaît sors d’ici. J’ai la gueule comme du steak haché je ne veux pas que tu vois ça. Sort sinon rien…
--Parfait! Je vous laisse Capitaine. Ma sœur à peur pour ma sensibilité je crois. Je vais être à côté.
Une fois qu’il eut quitter la chambre, Billie essaya de ne pas se mettre à pleurer. Ses lèvres douloureuses tremblaient.
Sy lui sourit doucement. Il attendait qu’elle soit prête, il lui dit avant de lui mettre l’appareil devant le visage.
-Quand vous êtes prête montrer moi tout ce dont vous êtes capable. Dents, gencive, lèvres. Tout. Ok ?
Elle hocha la tête. Il tenta de demeurer le plus impassible possible quand elle entrouvrit les lèvres. Il commençait à la mitrailler de photos.
Elle avait eu raison de demander à Morgan de sortir. On aurait crut qu’elle avait tenu une grenade avec ses dents et l’avait laisser exploser.
Toutes ses dents de devant étaient cassés en morceaux plus ou moins pointu. Elle devrait inévitablement se les faire retirer. L’intérieur de sa lèvre inférieure était maintenant pleine de sutures. Sa joue gauche également. Ses lèvres avaient éclatés sous les coups. Elle était enflée de partout. Heureusement sa langue semblait correcte. Il déposa son portable et la regarda un instant. Elle avait la tête baissée, des larmes coulaient sur ses joues.
Sy avait vu quelques photos d’elle sur le compte Instagram de Morgan. Elle était une très belle jeune femme. Elle souriait toujours de ses belles dents blanches un peu imparfaites.
Il lui tendit un mouchoir. Elle essuya ses yeux.
Sy posa la main sur son bras et chercha son regard.
-Il ne s’en sortira pas de sitôt je vous le promets.
Grayson Jones fut jugé coupable d’enlèvement, de séquestration et coup et blessures. Il finit en prison pour 10 ans. Billie su par l’entremise de son frère que Jones s’était fait tabasser sévèrement en arrivant dans l’établissement pénitentiaire.
Billie quant à elle subit plusieurs interventions dans la bouche. Il lui fallut près de 3 mois pour ravoir un sourire normal.
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Me Too
Il y a beaucoup de gens qui pensent que les filles exagèrent. Je vais vous raconter comment moi j’ai vécu ça.
La première fois que j’ai vraiment eu peur, j’avais 8 ans. Je m’en souviens encore clairement.
J’étais à la piscine Laurier, je m’en allais rejoindre des amis, mais j’étais la dernière arrivée. J’étais seule dans les vestiaires. Je me souviens que mon maillot de bain était rouge. Je suis allée me changer, j’me souviens de la couleur des chambres d'habillage, grises pâles avec une teinte bleutée. J’me souviens avoir enlevé ma robe, avoir pris mon maillot sur le crochet derrière la porte, avoir baissé ma tête pour regarder mes pieds l’enfiler, puis avoir figé.
Avoir le cœur qui bat, ma respiration s’arrêter, le tictac de l’horloge se figer.
À mes pieds, glissée par l’ouverture de la cabine, la tête d’un homme qui me regardait me dénuder. Je n’ai pas crié, je n’ai pas couru. J’ai réussi à ne faire que deux choses, la première, reculer lentement dans le fond du cabinet le plus loin de lui possible, la deuxième, c’est d’avoir dit un timide « non » quand il a cogné à ma cabine en me disant d’ouvrir, qu’il était un employé de la piscine, que je devais lui faire confiance. Un tout petit « non » tremblotant. J’me souviens avoir fixé mes yeux sur la craque de la porte et avoir compté les secondes. Par là je l’ai vu s’enfuir en courant quand une mère et son enfant sont entrés se changer.
Depuis ce jour, je fixe toujours par la craque de la toilette quand j'y suis, depuis ce jour, je compte toujours dans ma tête quand j’ai peur.
J’me suis rendue compte vers 12-13 ans que mon corps commençait à changer. Je m’en suis rendue compte aux regards qui changeaient eux aussi autours de moi. Ma mère me disait de faire attention à la manière dont je m’assisais ou que j’approchais les gens (colle toi pas, fais attention), parce que pendant que mon corps prenait de nouvelles courbures, ma tête, elle, était encore celle d’une enfant.
J’étais en sixième année quand je marchais vers l’école avec ma meilleure amie, il pleuvait moi je tenais le parapluie et elle, elle mangeait des m&m, un pour elle, un pour moi. Deux hommes, je me souviens qu’ils semblaient très vieux, mais maintenant que j’y pense, va savoir s’ils avaient 20 ou 50 ans, ont baissé la vitre de leur camionnette et nous ont crié : « embrassez-vous! » À cet âge, on était plus confuses que choquées.
Quand j’ai eu 14 ans, je promenais mon petit frère avec ma voisine d’à peine un an et demi de plus que moi, un homme nous a crié qu’ils nous en feraient bien un autre (en parlant du bébé).
Quand j’ai eu 15 ans des gars de 26 ans « s’intéressaient à moi » merci mon dieu, j’ai toujours eu un criss de gros caractère.
Quand j’ai eu 17 ans…
Quand j’ai eu 17 ans, je revenais d’un après bal qui avait eu lieu chez mon meilleur ami de l’époque. J’avais pris un taxi pour les quelques rues qui séparaient nos maisons, mais j’ai demandé au taxi d’arrêter au coin de Mentana et de Mont-Royal pour avoir le temps de fumer une cigarette avant d’arriver chez moi.
J’avais une robe longue et des talons hauts, une tenue de bal quoi. Je marchais tranquillement, de bonne humeur. En tournant le coin je me suis aperçue que la personne derrière moi aussi avait tourné le coin de la rue.
J’étais sur Mentana, je remontais vers Gilford, pas de quoi s’inquiéter, le Plateau c’est méga résidentiel, la personne devait habiter cette rue. J’ai quand même sorti mon cellulaire, j’me souviens que je n'avais plus de minutes dessus (ahhh le bon vieux temps des forfaits aux « minutes »).
Quand la personne à accéléré le pas derrière moi, j’ai fait semblant de téléphoner mon père « allo PAPA… ouiii je suis JUSTE AU COIN DE LA MAISON, j’arrive » t’sais qui qui me ferait de quoi en sachant que mon père m’attendait?J'me souviens que les réverbères me renvoyait nos ombres, j’me souviens que l’ombre derrière moi a avaler la mienne, au même moment j’ai senti quelqu’un m’agripper la taille.
Puis j’ai ri. J’ai ri en me retournant parce qu’en une fraction de fraction de seconde, mon cerveau a associé ce geste si familier de me faire enlacer aux gens que j’aime. Avant même que je me retourne j’étais soulagée : Je DEVAIS connaitre cette personne, c’était un ami, j’étais hors de danger voyons!
Soupir en souriant et en disant « criss que tu m’as fait peu…»
Avoir le cœur qui bat, ma respiration s’arrêter, le tictac de l’horloge se figer.
Devant moi, un total inconnu.
À toute vitesse j’me suis rappelée que même si je n’avais plus de minutes, le 911 était disponible.
Pendant ce temps, il est déjà sur moi.
911
La téléphoniste me répond, je me débats en même temps…
La madame me dit de rester calme. Je lui gueule dessus que je peux pas rester calme, je me fait attaquer! Il est sous ma robe, elle ne comprend pas? Il m’agrippe les seins… glisse ses doigts dans mon entre jambe… Que je reste calme? Elle me niaise… Tout ce que je fais c’est répéter les coins de rues où je me trouve. Je ne sais même pas si elle m’entend, je sais même pus où est le cellulaire. Que je reste calme?
Ok Javiera, fuck, t’es toute seule. Laisse faire la police, t’es toute seule… rappelle toi de tous les épisodes de CSI que tu as écouté avec ta mère… calme toi, il est déjà entrain de t’attaquer, il est trop tard, la seule chose que tu peux faire c’est de te rappeler de lui. Cheveux noirs, survêtement adidas, boucle d’oreille en diamant à son oreille gauche. Regarde-le. REGARDE-LE, n’oublies pas son visage. Je glisse. Il est trop tard… mes yeux roulent vers l’arrière… au loin je vois ma maison.
J’imagine mon père écouter la télé… mon père… MON PÈRE! J’ai juste une option, ça semble impossible, mais peut-être que si je cris, juste une fois, si je hurle assez fort peut-être que mon père va m’entendre.
C’est ce que je fais, j’me dis que c’est peut-être le dernier cri de ma vie. Alors je rugis!
C’est à ce moment que j’entends une voix. Une femme au-dessus de ma tête qui cri par une fenêtre "HEYYYY! LACHE-LA!"
Le gars se releve, lentement, me lance un bec, et s’en va en courant.
La dame vient me rejoindre. Les policiers arriveront 30 minutes plus tard.
Depuis ce jour, quand le soleil change de position et que ma propre ombre me rattrape je fige. Même si je me trouve dans une foule.
Depuis ce jour, je traine toujours des vêtements de rechange dans mon sac quand je sors.
Quand je rentre chez chez moi, sur le chemin du retour, j’me change pour être prête à courir.
C’est la réalité de beaucoup ça, être prête à fuir à tout moment. C’est faire une crise de panique contrôlée quand on marche seule devant deux gars sur le coin de la rue. C’est de devoir être sur ses gardes constamment, parce que dans le fond ça se peut très bien qu’une situation arrive où tu ne peux que compter sur toi. C’est de se mettre l’air bête dans la face le plus possible parce que si on a le malheur de sourire, certains prennent ça pour une invitation.
J’aimerais ça un jour pouvoir sourire aux inconnus dans la rue juste parce que maudit, la vie est belle!
J’aurais aimé ça que la p’tite moi de 16 ans ait pu sourire après son bal de finissant.
#metoo#agression#fuck patriarchy#womansrights#vonkassel#litterature#litteraire#montreal#violences sexuelles
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Publicitaire sans histoire, Roger Thornhill se retrouve soudain plongé malgré lui dans une histoire d’espionnage hallucinante qui le mène des rues de New York aux vertigineux sommets du mont Rushmore. Tourné entre Vertigo (Sueurs froides) et Psychose, North by northwest (La Mort aux trousses) est animé par un souffle de légèreté. Le film est à juste titre reconnu comme le plus grand thriller comique d’Hitchcock, qui parvient ici à concilier audace morale et grand succès populaire. Il deviendra un exemple pour la génération suivante des films d’espionnage, James Bond inclus.
NORTH BY NORTHWEST (La Mort aux trousses) – Alfred Hitchcock (1959) – Cary Grant, Eva Marie Saint, James Mason
L’espion malgré lui
Divertissant et moralement osé pour l’époque, North by northwest est un des plus grands succès d’Hitchcock. L’intrigue policière à rebonds, menée avec humour, est écrite, interprétée et réalisée avec le plus grand savoir-faire. Si les scènes d’ivresse ou de séduction, tout comme le regard cynique porté sur les services secrets, deviendront banals dans les années 1960, elles étaient encore audacieuses dans le Hollywood des années 1950. Beaucoup d’éléments de North by northwest se transformeront en clichés ressassés dans les films d’espionnage qui se multiplieront au cours des années 1960 et 1970 : les dialogues humoristiques mêlés à une action violente, l’architecture surréaliste et les scènes fantastiques, le rythme effréné, la figure du patron des services secrets excentrique mais bienveillant, la belle espionne, le truand élégant et son bras droit brutal à la sexualité ambiguë, et, enfin, l’intrigue insensée.
Hitchcock disait à qui voulait l’entendre que North by northwest était une synthèse de tous ses films américains, née d’une gestation beaucoup plus longue que n’importe quelle autre de ses œuvres.
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La genèse d’un chef-d’œuvre
Vers 1950, Hitchcock commença à penser à la réalisation d’un film qui culminerait dans une scène sur le mont Rushmore, une montagne située dans le Dakota du Sud célèbre pour ses quatre têtes monumentales de présidents américains sculptées à même la roche. Il imaginait alors un héros ressemblant à ses “faux coupables” habituels, grimpant sur les sculptures. Non sans humour, il avait alors baptisé le projet L’Homme dans le nez de Lincoln.
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En 1952, le journaliste Otis Guernsey lui suggéra l’idée d’un film montrant un américain ordinaire, mais débrouillard, confondu avec un espion et pourchassé à travers tout le pays par une bande d’assassins. L’approche de Guernsey était mièvre et sans originalité ; Hitchcock en retint néanmoins le principe, et l’intégra dans son projet en cours de maturation, au point d’en parler à plusieurs reprises à divers scénaristes tout au long de la décennie.
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Dilemme
Il faudra attendre le tournage de Vertigo pour qu’il trouve enfin le bon collaborateur. Ernest Lehman, un scénariste nominé aux Oscars pour Sabrina (1954) et Sweet smell of success (Le Grand Chantage, 1957), avait accepté de travailler avec lui sur l’adaptation du roman de Hammond Innes The Wreck of the Mary Deare, un vieux projet d’Hitchcock qui présentera trop de difficultés et sera finalement abandonné.
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Erreur sur la personne
Toutefois, Lehman se montra très intéressé par ce qu’Hitchcock désignait alors comme « une idée provocante qui [l’]obsédait depuis longtemps ». De plus, le scénariste voyait dans l’histoire de L’homme dans le nez de Lincoln l’opportunité de satisfaire une ambition personnelle : écrire un « véritable film animé, [avec] de l’esprit, de la sensualité, de la finesse, du suspense, [et] de nombreux sites hauts en couleur ».
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D’autres idées vinrent se greffer sur le projet initial : l’homme innocent (appelé Thornhill dès le début) serait confondu avec un homme qui n’existe pas ; un meurtre à l’ONU fut prévu ; l’encha��nement de scènes d’action à travers le pays devait atteindre son point d’orgue lorsque le héros serait suspendu à un nez présidentiel – « une prouesse exceptionnelle », selon Hitchcock.
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Dans le projet de Guernsey, Thornhill était représentant de commerce. Hitchcock et Lehman en firent un cadre de haut vol, grand buveur, travaillant à Madison Avenue, au cœur de l’industrie publicitaire américaine où Lehman avait commencé sa carrière. Le scénariste profitera d’ailleurs du dialogue de la première scène, entre Thornhill et sa secrétaire, pour régler ses comptes avec la publicité.
NORTH BY NORTHWEST (La Mort aux trousses) – AlfrNORTH BY NORTHWEST (La Mort aux trousses) – Alfred Hitchcock (1959) – Cary Grant, EvComme l’administration du parc national pensait que tourner des scènes violentes profanerait ce « sanctuaire de la démocratie », les têtes sculptées du mont Rushmore furent elles aussi entièrement reconstituées en studio.
Comme l’administration du parc national pensait que tourner des scènes violentes profanerait ce « sanctuaire de la démocratie », les têtes sculptées du mont Rushmore furent elles aussi entièrement reconstituées en studio.
Comme l’administration du parc national pensait que tourner des scènes violentes profanerait ce « sanctuaire de la démocratie », les têtes sculptées du mont Rushmore furent elles aussi entièrement reconstituées en studio.
Synopsis
En 1957, Hitchcock apporta un projet de deux pages à la MGM. (Le projet est connu aujourd’hui sous le nom de ln a Northwesterly Direction). Puis, il partit en vacances aux Caraïbes, Après avoir parcouru pendant deux semaines les sites désignés par le réalisateur (Manhattan, Long Island où est située la villa de Townsend, Chicago et le mont Rushmore), Lehman se mit au travail. Au retour d’Hitchcock, en février 1957, 65 pages de scénario étaient achevées.
NORTH BY NORTHWEST (La Mort aux trousses) – Alfred Hitchcock (1959) – Cary Grant, Eva Marie Saint, James Mason
Si Hitchcock se montra content du résultat, il fallut toutefois encore plusieurs mois d’échanges et de réécriture avant que Lehman ne fournisse le scénario plein d’esprit et de rebondissements qui donnera au film toute sa saveur.
NORTH BY NORTHWEST (La Mort aux trousses) – Alfred Hitchcock (1959) – Cary Grant, Eva Marie Saint, James Mason
Jusque-là, le rôle de Thornhill avait été pensé pour James Stewart, qui, d’ailleurs, y tenait. Hitchcock, lui, attendait. Vertigo n’avait pas obtenu le succès qu’il avait escompté.
NORTH BY NORTHWEST (La Mort aux trousses) – Alfred Hitchcock (1959) – Cary Grant
Cary Grant
L’engagement de James Stewart auprès de la Columbia, en contrepartie de l’engagement de Kim Novak sur Vertigo, permit à Hitchcock d’esquiver le problème avec élégance et d’engager un autre de ses acteurs fidèles, Cary Grant, qui obtint finalement le rôle de Thornhill. Bien qu’âgé de quatre ans de plus que Stewart, Grant pouvait incarner un personnage plus jeune (dans North by northwest, l’actrice qui joue sa mère a onze mois de moins que lui !) et plus séduisant, ce qui ne manquerait pas d’attirer un public féminin et de gonfler les ventes à l’étranger. Cary Grant signa un contrat de 450 000 dollars, assorti d’un pourcentage sur les bénéfices.
ON SET – NORTH BY NORTHWEST (La Mort aux trousses) – Alfred Hitchcock (1959) – Cary Grant, Eva Marie Saint, James Mason
Les producteurs souhaitaient avoir l’élégante Cyd Charisse pour le rôle féminin, mais Hitchcock lui préféra Eva Marie Saint. L’actrice fut ravie de se mettre entre les mains du maître, qui apporta autant de soin dans le choix de ses toilettes qu’il en avait pris pour l’habillement de Kim Novak dans Vertigo. Il choisit ses vêtements selon l’ambiance de chaque scène, expliquant qu’elle devait être « habillée de couleurs vives pour les ambiances tristes, et vêtue sobrement durant les scènes energiques ».
NORTH BY NORTHWEST (La Mort aux trousses) – Alfred Hitchcock (1959) – Eva Marie Saint
Lieux de tournage
Le film devait être tourné en Technicolor par le chef opérateur favori d’Hitchcock, Robert Burks. Ensemble, ils décidèrent d’utiliser le format Vistavision, une technique avec laquelle l’un et l’autre s’étaient familiarisés à la Paramount et qu’ils savaient parfaitement bien utiliser.
ON SET – NORTH BY NORTHWEST (La Mort aux trousses) – Alfred Hitchcock (1959)
Hitchcock commença officiellement à travailler pour la MGM en juin 1958, et se rendit à New York, Chicago et Rapid City en août. Le premier tournage devait filmer Cary Grant sortant d’un taxi devant le bâtiment de l’ONU. N’ayant pas obtenu l’autorisation de tourner sur les lieux, Hitchcock filma depuis une camionnette garée sur le trottoir d’en face. On remarque d’ailleurs que des passants reconnaissent l’acteur.
ON SET – NORTH BY NORTHWEST (La Mort aux trousses) – Alfred Hitchcock (1959)
En studio
Bien qu’ayant d’abord obtenu le droit de filmer le mont Rushmore, Hitchcock se vit retirer l’autorisation quand les responsables comprirent qu’il souhaitait tourner une scène de poursuite impliquant des morts, ce qui, selon eux, porterait atteinte au monument. Hitchcock ne resta donc que deux jours à Rapid City, puis il termina le tournage de la scène en studio. Furieuse, l’administration demanda qu’on retire son nom du film. Hitchcock accepta en haussant les épaules…
NORTH BY NORTHWEST (La Mort aux trousses) – Alfred Hitchcock (1959) – Cary Grant, Eva Marie Saint, James Mason
En novembre, les scènes de studio étaient terminées. Le montage pouvait commencer. Le budget avait explosé, passant des 3 millions de dollars prévus initialement à 4,3 millions – ce qui n’était pas sans agacer les producteurs de la MGM. En avril 1959, Hitchcock réalisait encore de nouvelles prises.
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Indépendance
La MGM jugeait également le film trop long (avec ses deux heures et quart, c’était le plus long d’Hitchcock) et demanda des coupes, notamment la suppression complète de certaines scènes. Mais le contrat laissait au réalisateur un contrôle artistique total sur le film. Hitchcock put ainsi ignorer les appels frénétiques et toujours plus fréquents de la MGM.
ON SET – NORTH BY NORTHWEST (La Mort aux trousses) – Alfred Hitchcock (1959) – Cary Grant, Eva Marie Saint, James Mason
La seule chose qu’il abandonna pour des raisons financières fut un projet de générique montrant Thornhill dans le monde de la publicité. L’idée fut remplacée par l’animation de Saul Bass.
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Apaiser la censure
Pendant que la postproduction avançait, Hitchcock dut apaiser la susceptibilité de la censure, qui s’intéressait notamment beaucoup à l’homosexualité trop évidente de Leonard et aux relations hors mariage d’Eve et Thornhill.
NORTH BY NORTHWEST (La Mort aux trousses) – Alfred Hitchcock (1959) – Cary Grant, Eva Marie Saint, James Mason
Hitchcock fut obligé d’effectuer quelques modifications dans son film. Ainsi, certaines scènes, qui avaient été tournées comme prévu dans le scénario, durent ensuite être doublées avec de nouveaux dialogues, laissant aux seules personnes capables de lire sur les lèvres le plaisir d’avoir accès à la version originale du scénario.
NORTH BY NORTHWEST (La Mort aux trousses) – Alfred Hitchcock (1959) – Cary Grant, Eva Marie Saint, James Mason
Toutefois, le réalisateur ne put s’empêcher d’avoir le dernier mot… La scène finale du film avait été modifiée afin de faire clairement référence à Mme Thornhill, et légitimer ainsi les rapports hors mariage d’Eve Kendall et Roger Thornhill. Mais Hitchcock ajouta ensuite la séquence du train pénétrant dans un tunnel – une scène qui n’avait jamais été soumise à la censure.
https://moncinemaamoiblog.files.wordpress.com/2019/07/01-north-by-northwest-bernard-herr.m4a BO – North by Northwest / La mort aux trousses (Prélude) – Bernard Hermann
NORTH BY NORTHWEST (La Mort aux trousses) – Alfred Hitchcock (1959) – Cary Grant, Eva Marie Saint, James Mason
Des longueurs ?
En avril 1959, une projection du film entièrement monté renforça les critiques des producteurs, qui estimaient que le film était vraiment trop long. Ils demandèrent des coupures, par exemple la suppression de la scène où Thornhill et Eve se retrouvent dans les bois après la fusillade du restaurant. Hitchcock consulta son avocat, qui l’assura que le contrat ne pouvait être rompu. Le film put donc sortir comme il l’entendait.
Succès
La sortie de North by northwest eut lieu deux mois plus tard, le 1 er juillet 1959, à Chicago. Le film fut apprécié par la critique, et il n’allait pas tarder à devenir un grand succès commercial mondial. Dans un premier temps, sa seule diffusion en Amérique du Nord entraîna déjà des bénéfices, et il atteignit rapidement le sommet du box-office de l’année.
NORTH BY NORTHWEST (La Mort aux trousses) – Alfred Hitchcock (1959) – Cary Grant, Eva Marie Saint, James Mason
North by northwest fut nominé trois fois aux Oscars : meilleur scénario (Ernest Lehman), meilleure direction artistique (Robert Boyle, William Horning, Merrill Pye, Henry Grace, Franck McElvy) et meilleur montage (George Tomasini). Mais il n’en obtint aucun !
L’histoire
Kidnapping L’arrière-plan en treillis du générique se transforme progressivement en un immeuble new-yorkais et laisse place à un enchaînement de scènes de rue. Roger Thornhill, un publicitaire, dicte ses messages à sa secrétaire tout en prenant un taxi pour se rendre à une réunion à l’hôtel Plaza. Là, deux gorilles le prennent pour un certain George Kaplan et le kidnappent sous la menace d’une arme.
Mr Townsend Thornhill est emmené dans une villa sur Long Island, où il est interrogé par un certain Townsend. On lui fait avaler une bouteille de whisky, puis un des gorilles l’installe au volant d’une voiture sur une route côtière sinueuse. L’ayant éjecté par la portière de la Mercedes volée, Thornhill, ivre mort, parvient à se maintenir sur la route en zigzaguant, avant qu’une voiture de police ne vienne s’encastrer dans la sienne.
Ivresse à charge Dans le commissariat, Grant se livre à une scène d’ivresse des plus hilarantes. À son procès, sa mère ajoute encore à l’humour. L’enquête de la police ne trouve rien pouvant étayer la version des faits de Thornhill sur ce qui s’est passé dans la villa. Sa mère et lui se rendent à l’hôtel Plaza, à la recherche de George Kaplan. Pour 50 dollars, Mme Thornhill accepte de demander la clé de la chambre de Kaplan, où son fils découvre une photo du prétendu Townsend.
L’insaisissable Mr Kaplan Roger Thornhill interroge la femme de chambre et le garçon d’étage. Personne n’a réellement vu Kaplan – dont les costumes sont visiblement bien trop petits pour Thornhill. Les deux malfaiteurs retrouvent les Thornhill dans un ascenseur bondé où Mme Thornhill tente de détendre l’atmosphère en plaisantant. Roger Thornhill parvient à s’échapper en utilisant avec brio la foule et la galanterie. Il saute dans un taxi et va à l’ONU. Pour la première fois, il utilise le nom de George Kaplan.
Un mort à l’ONU L’homme qui a interrogé Thornhill dans la villa n’était pas Lester Townsend : celui-ci se fait tuer d’un coup de poignard dans le dos. Soupçonné du meurtre, Thornhill s’enfuit. Une scène dans les bureaux de la CIA, où trône un énigmatique personnage appelé Professeur, nous révèle que Kaplan est un personnage fictif. Le fait qu’il soit confondu avec Thornhill arrange les agents secrets, qui sont prêts à sacrifier sa vie pour mettre la main sur le truand Philip Vandamm. Thornhill, déclaré fugitif, se faufile jusqu’au train en partance pour Chicago.
Couchette cachette Dans le train, Thornhill échappe aux contrôleurs grâce à une jeune femme blonde. Plus tard, dans le wagon-restaurant, il se retrouve assis en face d’elle. Elle lui avoue avoir arrangé cette situation et se présente sous le nom de Eve Kendall. Lui dit s’appeler Jack Phillips, mais elle connaît son vrai nom. Un flirt commence : elle l’invite dans sa cabine, une proposition particulièrement franche pour l’époque ! Quand la police monte dans le train à la recherche de Kaplan, c’est dans sa couchette murale qu’il se cache.
La valse des uniformes Thornhill s’est confié à Eve au sujet de l’identité de Kaplan. Seuls dans la minuscule cabine, ils s’embrassent, s’étreignent et roulent le long des murs, ce qui suggère, sans la montrer, une scène d’amour. Eve remet un message à l’employé des wagons-lits, qui le transmet à Vandamm et Leonard, eux aussi présents dans le train. À Chicago, Thornhill descend du train avec Eve, portant ses bagages et vêtu d’un uniforme de porteur. Eve va téléphoner à Kaplan. La découverte d’un porteur dépouillé de son uniforme donne lieu à une valse de policiers se jetant sur tous les porteurs à travers la gare.
Extérieur Dans une scène pleine d’humour, Thornhill, toujours recherché par la police, se cache derrière un masque de mousse à raser. Eve est toujours en train de téléphoner ; on comprend qu’elle parle à Leonard et non à Kaplan. Elle indique ensuite à Thornhill que George Kaplan le rencontrera à un arrêt de car en dehors de la ville. Sur place, Thornhill ne voit rien d’autre que quelques voitures passant rapidement et un avion bas sur l’horizon. Arrivé en voiture, un fermier blasé lui dit attendre le car dans le sens opposé. Juste avant de partir, il note que l’avion déverse de l’insecticide à un endroit où il n’y a pas de plantations.
Un ciel bleu et limpide L’avion attaque Thornhill, qui se cache dans un champ de maïs. Ensuite, Thornhill arrête un camion-citerne dans lequel vient s’encastrer l’avion. Au cœur de la confusion qui s’ensuit, Thornhill vole un pick-up et fonce vers Chicago. Toute la séquence dans les champs est filmée avec un minimum de dialogues, un bruitage naturel et sans aucune musique. À la recherche de Kaplan, Thornhill se rend à sa dernière adresse. Là, il découvre qu’il est parti avant l’heure à laquelle Eve affirme lui avoir parlé. Thornhill comprend qu’il a été trahi. Il aperçoit Eve dans le hall de l’hôtel et la suit dans sa chambre, où elle semble surprise, mais sincèrement heureuse de le voir.
Double déception Le gros titre d’un journal annonce deux morts dans l’accident d’avion. On ignore qui sont ces deux morts, mais l’un des agresseurs du début ne réapparaîtra plus. Eve et Thornhill s’opposent : il veut la garder près de lui, elle souhaite s’en débarrasser. En définitive, Thornhill lui joue un tour et la suit jusqu’à une salle de ventes aux enchères, où il la retrouve en compagnie de Vandamm et Leonard.
La salle des ventes Il les accoste et menace de se rendre au commissariat, mais les issues sont bloquées par les hommes de Vandamm. Dans une scène qui évoque le meeting politique des Trente-Neuf Marches, Thornhill échappe à ses agresseurs en simulant l’ivresse et en enchérissant d’une manière totalement irrationnelle. Arrêté, il se présente comme l’assassin de l’ONU aux agents qui le conduisent au commissariat. Mais au lieu de l’arrêter, les policiers reçoivent l’ordre de le déposer à l’aéroport.
Présidents morts Le Professeur, qui se trouvait à la vente, lui annonce qu’ils vont à Rapid City, où vit Vandamm. Thornhill accepte de coopérer avec lui seulement après avoir appris qu’Eve est un agent double et que sa vie est en danger. Vandamm, Leonard et Eve rencontrent Thornhill dans le restaurant proche du mont Rushmore. La discussion tourne mal, et Eve tire sur Thornhill avec un revolver. Thornhill s’en sort indemne et retrouve Eve. Il apprend qu’elle doit partir le soir même avec Vandamm.
Microfilm Thornhill est détenu à l’hôpital. La radio annonce que Kaplan a été grièvement blessé dans une fusillade. Sachant qu’Eve part durant la nuit, Thornhill s’échappe et se rend en taxi devant la maison futuriste de Vandamm, au sommet du mont Rushmore. Là, il peut épier Vandamm. Leonard demande un tête-à-tête à Vandamm avant son départ. Sans entendre toute la conversation, on apprend qu’un microfilm est caché dans une statuette achetée à la salle des ventes. Thornhill voit avec horreur Leonard apprendre à Vandamm qu’Eve l’a trompé. Vandamm décide de se débarrasser d’elle au-dessus de l’océan – la sensation de menace est accentuée par les mouvements de caméra.
Au sommet Thornhill grimpe jusqu’à la chambre d’Eve pour l’avertir, mais la jeune femme sort de la pièce au moment où il arrive. Il jette alors un mot écrit sur une boîte d’allumettes à ses initiales. Ils se voient brièvement. Eve suit Vandamm pour récupérer la statuette. Thornhill est arrêté par la gouvernante, qui le menace avec une arme. Vandamm emmène Eve jusqu’à l’avion. Des coups de feu éclatent. Quand Thornhill arrive enfin, Eve saisit la statuette. Les portes du jardin étant fermées, ils doivent fuir à pied et se retrouvent au sommet du monument.
La fuite Poursuivis par Leonard et son aide, ils commencent à descendre sur les visages monumentaux. l’aide est précipité vers la mort depuis le menton de Washington. Leonard s’empare de la statuette et pousse Eve, qui est retenue de justesse au-dessus du vide par Thornhill. Leonard tente de lui faire lâcher prise en lui écrasant la main, quand un coup de feu le précipite à son tour dans le vide, brisant la figurine. Au loin, on voit Vandamm arrêté, qui déclare : « Pas très élégant d’utiliser de vraies balles… »
Un dernier message La dernière minute du film est composée de deux séquences typiquement hitchcockiennes. D’abord, la transition entre Thornhill tentant de hisser Eve sur la falaise et la même Eve tirée dans la couchette du train qui ramène les deux amants, mariés, vers la côte Est. Cette ellipse boucle l’histoire d’amour (le film repose sur le très classique schéma hollywoodien en trois actes : un homme rencontre une femme, il la perd, puis la retrouve). Ensuite, la séquence finale du train pénétrant dans un tunnel, probablement ajoutée par Hitchcock pour réagir à la censure qui n’avait cessé de le gêner durant tout le tournage.
Fiche technique du film
Publicitaire sans histoire, Roger Thornhill se retrouve soudain plongé malgré lui dans une histoire d'espionnage hallucinante qui le mène des rues de New York aux vertigineux sommets du mont Rushmore. Tourné entre Vertigo (Sueurs froides) et Psychose, North by northwest (La Mort aux trousses) est animé par un souffle de légèreté. Le film est à juste titre reconnu comme le plus grand thriller comique d'Hitchcock, qui parvient ici à concilier audace morale et grand succès populaire. Il deviendra un exemple pour la génération suivante des films d'espionnage, James Bond inclus. Publicitaire sans histoire, Roger Thornhill se retrouve soudain plongé malgré lui dans une histoire d'espionnage hallucinante qui le mène des rues de New York aux vertigineux sommets du mont Rushmore.
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Trucs et astuces pour voyager en Afrique
Vous avez finalement franchi le pas et réservé ce billet pour une aventure épique en Afrique, vous avez planifié un itinéraire approximatif, choisi votre safari et vous serez bientôt sur votre chemin - hourra!
De l'incroyable environnement naturel à la riche histoire culturelle, en passant par les habitants chaleureux et les marchés dynamiques, l'Afrique a tout, parfois tout à la fois. Il y a juste quelque chose à propos de ce continent fascinant qui vous attire et vous incite à revenir encore et encore. Mais force est de constater que c’est aussi un endroit décourageant pour les explorateurs les plus durs! VOUS POUVEZ AUSSI VÉRIFIER agence de voyage au senegal
Comment parler la langue
Si vous craignez de rester à jamais coincé à l’aéroport de Tanzanie parce que vous ne pouvez pas diriger votre chauffeur de taxi en swahili fluide, restez calme.
Vous serez très soulagés de découvrir que malgré les 1 500 à 2 000 langues locales parlées en Afrique, l’anglais est en réalité une langue officielle dans de nombreux pays (avec l’allemand ou le français dans quelques pays!).
Ne manquez pas d’être paresseux et de ne compter que sur l’anglais; apprendre quelques phrases clés. Les locaux l’apprécieront et vous vivrez une expérience bien plus riche. Par exemple, un sympathique propriétaire de stand de fruits malawien a ajouté quelques pièces de plus parce que nous avons essayé notre meilleur Chichewa avec lui!
Comment sont les locaux
Oubliez ce que vous avez vu dans les films; collectivement, les Africains font partie des personnes les plus amicales de la planète. C’est courant d’être accueillis avec un grand sourire et un bonjour, et la plupart souhaitent apprendre votre nom, votre lieu d’origine et la raison de votre visite.
Vous rencontrerez probablement l’expression «Mzungu» qui vous est lancée - souvent par des habitants souriants qui balancent les fenêtres de la voiture ou vous dépassent dans la rue. La traduction littérale de swahili est «une personne qui erre sans but», bien qu’elle soit utilisée de nos jours pour décrire tout étranger blanc. C’est surtout dit d’une manière amicale et plaisante - essayez donc de ne pas vous offenser.
Il est également important de se rappeler que l’Afrique dans son ensemble est très religieuse (le christianisme et l’islam sont largement pratiqués) et très conservatrice, donc respectez-la dans votre discours et dans votre tenue vestimentaire.
Comment éviter les tracasseries aux frontières
Malheureusement, la corruption aux frontières est un aspect du voyage en Afrique qui peut être sérieusement frustrant pour les voyageurs.
La plupart du temps, vous réussirez sans problème, d’autres fois, vous devrez peut-être attendre des heures pour que votre passeport soit traité sans aucune explication, ou vous devrez payer un pot-de-vin à un fonctionnaire corrompu. Ensuite, il y a les rabatteurs qui proposent d'échanger votre argent à des taux totalement ridicules ou d'essayer de vous vendre n'importe quoi, des bracelets aux samosas (remarque: achetez toujours les samosas, les gars).
Heureusement, nous avons réussi à franchir huit contrôles frontaliers différents en un minimum de tracas, et vous le pouvez aussi en suivant ces conseils:
Soyez informé: connaissez vos exigences en matière de visa avant de visiter n'importe quel pays d'Afrique. Entrez en contact avec votre ambassade locale avant de voyager ou rendez-vous sur Project Visa pour obtenir des réponses à toutes vos questions relatives aux visas.
Soyez organisé: Bien que vous puissiez obtenir la plupart des visas aux différents points d’entrée, leur organisation à l’avance vous épargne une tonne de tracas (et parfois d’argent!) Plus tard.
Soyez malin: emportez toujours des dollars US de réserve au cas où. Si vous devez changer de l'argent à la frontière, connaissez toujours le taux de change avant de vous y rendre et négociez bien.
Soyez têtu - si quelqu'un a l'air de vouloir délibérément bloquer les choses pour vous faire payer pour que vous «précipitiez le processus» fermement (et poliment!), Demandez de récupérer votre passeport. Si vous êtes certain que votre visa satisfait à toutes les exigences mais que l’on vous demande de payer plus pour l’obtenir, approuvez-le, refusez et demandez à parler à un autre responsable.
Avant tout: abordez le processus avec le sourire et éclatez de rire. C’est plus facile comme ça!
Comment voyager
Une des meilleures choses à faire pour voyager en Afrique, peu importe où vous êtes ou où vous voulez aller, aller de A à B est toujours possible. Comment vous obtenez de A-B cependant, est une autre histoire tout à fait.
Les taxis, les tuk-tuks, les cyclomoteurs, les pousse-pousse, vous l'appelez… Si elle a des roues et semble capable de parcourir une certaine distance, vous pouvez probablement voyager dessus. Vous pourriez vous retrouver assis dans un avion ou un bus, entassés dans un minibus local avec 25 autres personnes (et une étrange chèvre ou un poulet!), Ou faisant de l'auto-stop à l'arrière d'une camionnette avec la moitié d'un village marchés.
Pour mémoire, voyager en minibus est un rite de passage africain et nous vous recommandons totalement d'embarquer dans un siège inconfortable et dans des conditions de travail exigeantes pour comprendre le mode de vie des habitants!
Pour un voyage dans lequel vous pourrez vous détendre, nos conseils sont les suivants:
Toujours voyager par jour. Toujours.
Attachez toujours votre ceinture
Ne vous attendez pas à partir ou à arriver à l'heure - les choses tournent à l'heure africaine ici!
Vous pouvez ou non obtenir un siège. Vous pouvez vous asseoir dans l'allée du bus pendant 5 heures avec un poulet picorant à la tête. Rouler avec, tout cela fait partie de l’aventure!
Pour la plupart des trajets en minibus, vous pouvez négocier votre tarif
Ne payez jamais de «frais de stockage de sacs» dans les grands autobus. C’est une arnaque: le prix de votre billet inclut vos bagages.
Hébergement
Des tentes de safari de luxe sur mesure où vous pouvez vivre comme Prince Harry, à vos dortoirs de routards standard où les bouchons d'oreilles anti-ronflement sont indispensables - les options pour poser la tête en Afrique sont nombreuses et variées.
En fait, de nombreux voyageurs choisissent de camper à travers l’Afrique (comme nous l’avons souvent fait!), Car les installations de camping sont accessibles, sûres, dotées de bons équipements et très bon marché. De plus, quel meilleur moyen de se faire de nouveaux amis qu'en s'asseyant autour d'un feu de camp pour échanger des histoires sur sa journée?!
Les grandes villes ont toutes les options d'hébergement habituelles, plus vous vous aventurez dans la campagne, moins il y a d'options disponibles. Ne craignez pas, vous trouverez TOUJOURS un endroit pour vous reposer après une dure journée d’aventures!
Choses à considérer:
Réservez toujours votre hébergement longtemps à l’avance pendant la haute saison (mai à octobre). Des endroits comme la Namibie sont extrêmement populaires, avec un hébergement très limité dans les zones désertiques.
Utilisez des guides, des critiques en ligne ou des recommandations locales. Obtient-il de bonnes critiques?!
Votre logement dispose-t-il d'un coffre-fort, de casiers ou de cadenas?
Y a-t-il un gardien de nuit / sécurité pour s'assurer que vous et vos biens êtes en sécurité pendant la nuit?
Comment rester en bonne santé
Médicaments et santé: renseignez-vous auprès de votre médecin traitant sur les vaccins et les médicaments dont vous aurez besoin avant votre départ.
Conseil: la plupart des pays exigent une preuve de vaccination contre la fièvre jaune uniquement pour entrer dans le pays.
Nous avons également préparé les éléments suivants pour continuer à lutter contre l'aventure sur la route:
Médicament antipaludique
Antibiotiques
Analgésiques
Antihistamine
Comprimés d'iode
Crème hydrocortisone
Insectifuge: DEET est votre nouveau meilleur ami!
* Malheureusement, bien que les lacs africains semblent invitants, beaucoup abritent un horrible parasite appelé Bilharzia. Nous ne sommes pas dans le métier d’histoires d’horreur, nous vous laisserons donc enquêter sur les délices de celui-ci - mais vous NE VOULEZ PAS l’obtenir. Toujours vérifier auprès des habitants avant de plonger.
Eau: Il existe une idée fausse assez répandue selon laquelle il n’ya pas d’eau potable en Afrique, mais nous sommes ici pour vous dire qu’il est possible de boire de l’eau directement au robinet en Afrique du Sud, en Namibie et dans certaines parties de la Zambie et du Botswana. Dirigez-vous vers le nord et vous devrez faire preuve de prudence, mais emportez des comprimés d'iode et tout ira bien!
Nourriture: Tout ce que vous devez vraiment savoir, c'est que la nourriture en Afrique est délicieuse. C’est aussi principalement de haute qualité - bien que peut-être éviter la viande dans les régions éloignées en raison d’un manque de réfrigération adéquate.
Comment rester en sécurité
Nous nous sommes sentis plus en sécurité dans les pays africains que dans les autres régions du monde où nous sommes allés. Cependant, comme toujours, il est utile de faire vos recherches avant de partir.
Tenez compte de ce qui suit et vous aurez un voyage sans stress!
Laissez les bijoux et les marques de créateurs flashy à la maison - elles ne sont pas pratiques et font de vous une cible instantanément.
Portez une ceinture porte-monnaie OU emportez seulement une journée avec de l’argent liquide.
Lorsque vous retirez de l'argent au guichet automatique, soyez conscient de votre environnement. Si quelque chose semble suspect, avancez vite.
Nous sommes des photographes, ce qui signifie que nous voyageons toujours avec de gros appareils photo et des objectifs encore plus grands. Mais vous ne le saurez jamais, car ils sont en sécurité dans nos sacs jusqu’au besoin. Ne vous faites pas une cible en agitant la vôtre!
Ne vous promenez pas seul la nuit dans les rues, surtout dans les grandes villes ou les agglomérations urbaines. Si vous êtes en retard, prenez un taxi ou Uber à chaque fois.
Les pickpockets existent ici comme partout. Par conséquent, si vous visitez des marchés, des bazars, des trains ou des gares routières, faites très attention.
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Service efficace de navette aéroport et de locatio
Les navettes d'aéroport sont également appelées un service de fourgon partagé. Dans un service de covoiturage, vous partagez votre service avec d'autres passagers et faites plusieurs arrêts en cours de route. Un avantage et une navette aéroport est le coût. Si vous remarquez que le tarif d'un taxi ou d'une berline privée est plus coûteux que ce service. Si six passagers vont dans la même direction et qu'ils louent un taxi ou une limousine, il faudrait six voyages. Mais s’ils embauchent une navette pour l’aéroport, ils économiseront un carburant et leur coûteront moins cher.
Si vous envisagez de faire appel à un service de navette aéroport, renseignez-vous sur les tarifs des autres sociétés de navette. Découvrez les heures d'ouverture, rendez-vous à l'aéroport et vous déposera-t-il à l'adresse que vous avez indiquée. Découvrez le nombre d'arrêts de la navette. Il est préférable de réserver à l'avance afin de connaître toutes les informations sur la société et de ne pas risquer de mauvaises surprises. Assurez-vous que le chauffeur luxe place vos bagages dans la camionnette et que personne ne les prend par erreur. Renseignez-vous toujours à l'avance sur les conditions d'annulation. Si vos projets changent, vous ne serez pas facturé.
Les problèmes qui peuvent survenir lors de l'utilisation d'un service de navette aéroport. Van est arrivé en retard, la navette n'est pas arrivée, chauffeur prive aeroport, van est venu en retard et d'autres choses comme le chauffeur n'était pas poli, la conduite était dangereuse, trop d'arrêts ou le chauffeur ne connaissait pas la région, etc. Si la navette est très en retard ou ne s'est pas présentée, à l'aéroport; La solution la plus simple est d'aller avec une autre société.
Si vous rencontrez un problème majeur, vous pouvez déposer une plainte auprès de l'opérateur de la navette aéroport. Les opérateurs de navette aéroport sont agréés auprès de la commission des services publics (PUC) locale et de l'aéroport desservi par la société de navette. Si vous n'êtes pas satisfait de leurs services, vous pouvez leur dire que s'ils n'en fournissent pas, ils enverront la lettre à la PUC et à l'aéroport, ils suspendront ou pénaliseront l'entreprise. Certains clients peuvent demander à la société de navette de fournir une preuve écrite de sa capacité à résoudre le problème. Si le problème persiste, vous pouvez contacter PUC et l'aéroport.
Vous pouvez obtenir une réduction sur un service de navette aéroport. De nombreuses entreprises fournissent des coupons, vous pouvez vous renseigner à ce sujet. Vous pouvez contacter le répartiteur s’ils font publier un coupon, par exemple dans les pages jaunes, les magazines ou les journaux locaux. Voir s'il y a des rabais au moment de l'achat / réservation. Certaines entreprises accordent des réductions sur les réservations aller-retour ou les réservations en ligne. Certaines entreprises offrent des réductions spéciales telles que des réductions pour étudiants, des réductions pour étudiants ou des réductions pour organisations militaires ou à but non lucratif.
For More Info: Click Here ->>vtc aeroport
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Bangkok 3 : Et j'entends siffler le train..
En tout et pour tout je passe 4 jours plein à Bangkok, pour ma dernière nuit je trouve une chambre d'hotel un peu plus chic et tranquille avec piscine sur le toit (on ne se refuse rien..) bon évidement.. il y a un hic..
Elle était pas chère car... sur la rue de l'enfer Khao San Road donc euh.. je profite de la piscine, d'une salle de bain à moi, d'un grand lit mais il me faudrait un casque anti bruit pour dormir sereinement. Heureusement je suis crevée et j'ai des boules quiès assez efficace ça me sauvera de la crise de nerf. Dernier jour. Ce soir je prends le train pour Chiang Mai au nord du pays. Le train de nuit c'est marrant mais c'est vraiment une attraction touristique. C'est à peine moins cher que l'avion et ça prends trois fois plus de temps. Personnellement ça me plait beaucoup tout de même et ça fait économiser une nuit ! Je me rends à la gare vers midi, dépose mes affaires à la consigne et visite le quartier chic de Si Lom avec en prime une petite sieste dans le parc Lumpini.
Vers 20h c'est le train, c'est étroit, la clim est TRES fraiche (surtout en haut où je dors) mais j'ai mon duvet! J'ai la chance d'avoir des copains de voyage sympathiques pour les quelques heures à tuer avant la nuit.
Au matin on arrive à Chiang Mai et en un coup de songthaew (une camionnette du type taxi partagé où tout le monde grimpe à l'arrière)
Un peu avant midi me voici arrivée à la guesthouse où je vais rester pendant deux semaines !
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#frenchfriday #peugeot404 #1967 #vintage #bixentef #2021 #frenchcar La nouvelle Peugeot 404 a été présentée à la presse automobile, le 9 mai 1960, celle-ci loue son confort de suspension et sa tenue de route. Elle sera plus sévère sur le freinage constitué de quatre économiques tambours, qui plus est, sans assistance, ce qui est courant à l'époque. Peugeot endormira la critique avec des tambours assistés dits thermostables 1964 (quand même en option dans un premier temps) assortis de jantes ajourées. Ces freins sont d'une très grande efficacité (2 maîtres-cylindres avec un rapport d'assistance de 7 pour 3 à 4 actuellement) mais d'un entretien pointilleux, ils seront finalement remplacés (avec une assistance plus faible) en 1968 seulement, par des freins avant à disques déjà utilisés par la plupart des constructeurs. Par contre, l'innovation déjà entamée avec la 403 de commercialiser un moteur diesel Indenor, largement utilisé comme taxi, n'aura jamais droit aux améliorations de freinage. Non seulement berlines comme #breaks ou camionnettes diesel conservent des freins à tambours non assistés, mais plus étrangement encore, des jantes non ventilées d'origine pourtant abandonnées quelques années auparavant… @wikipedia La Peugeot 404 fut assemblée localement en CKD sur les chaînes de l'usine de #Berazategui à partir de 1962. Cette année-là, 2 071 exemplaires furent produits ainsi que 6 734 Peugeot 403. Un an plus tard, la version #familiale fait son apparition mais la production est interrompue en septembre 1964 à la suite de malversations dans l'importation des composants français qui conduisent à la dissolution de la société I.A.F.A. En 1965, la société SAFRAR reprend l'usine et obtient une #licence pour la production locale et non plus l'assemblage des modèles Peugeot. En 1972, la motorisation Diesel est proposée avec le modèle 404 D. À la suite de problèmes de réglementation juridique, la version pickup est arrêtée en 1978, sa fabrication reprendra en 1980 avec un plateau de chargement plus important. En 1980, avec l'absorption de #SAFRAR par #Sevel Argentina, la production de la gamme 404 est définitivement arrêtée en Argentine. (à Nîmes) https://www.instagram.com/p/CWb3RMPoeQ3/?utm_medium=tumblr
#frenchfriday#peugeot404#1967#vintage#bixentef#2021#frenchcar#breaks#berazategui#familiale#licence#safrar#sevel
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23 juillet
Aujourd'hui, farniente. Nous prenons une camionnette taxi - rouges à Chiang Mai, bleues à Chiang Rai - pour aller visiter le blue temple. C'est magnifique, dommage que ce soit en travaux. Dans le temple principal, un bouddha blanc entouré de 2 statues. A l 'extérieur, des dragons et d' autres bêtes en tous genres. Retour en centre ville, on déjeune rapidement et on rentre à l'hôtel avant le déluge. En fin de journée, la pluie s'est arrêtée, petite balade au night bazaar. Plus petit et plus calme que celui d'hier avec beaucoup plus d'artisanat.
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Petit déménagement Paris
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Taxi Aéroport Paris : votre solution fiable de transport aéroportuaireTaxi Aéroport Paris
La commodité et la fiabilité sont des facteurs cruciaux lors de vos déplacements vers ou depuis les aéroports parisiens. Avec l'option Taxi Aéroport Paris, vous pouvez profiter d'un voyage sans stress et confortable jusqu'à votre destination. Cet article explorera les avantages d'utiliser un service de taxi pour les transferts aéroport à Paris et pourquoi il est devenu un choix préféré pour de nombreux voyageurs.
Avantages de Taxi Aéroport Paris
1. Commodité et accessibilité
● L'un des principaux atouts de Taxi Aéroport Paris est la commodité et l'accessibilité qu'il offre.
● Que vous arriviez ou partiez de n'importe quel aéroport de Paris, vous trouverez facilement un service de taxi qui vous attend.
● Ces taxis sont disponibles 24h/24 et 7j/7, ce qui vous permet d'être transporté chaque fois que vous en avez besoin. De plus, vous pouvez réserver un taxi à l'avance, ce qui vous assure une tranquillité d'esprit et élimine l'incertitude liée à la recherche d'un moyen de transport à votre arrivée.
● La grande disponibilité et la flexibilité des services de taxi les rendent pratiques pour tous les voyageurs.
2. Efficace et gain de temps
● Taxi Aéroport Paris offre une option de transport rapide pour les voyageurs.
● Avec des chauffeurs expérimentés ayant une connaissance approfondie des routes et des schémas de circulation de la ville, vous pouvez être sûr que votre trajet sera fluide et efficace.
● Les taxis ont l'avantage d'utiliser des voies et des itinéraires dédiés, ce qui peut aider à réduire le temps de trajet, en particulier pendant les heures de pointe.
● Contrairement aux options de transport en commun, les taxis offrent un trajet direct et ininterrompu de l'aéroport à votre destination, éliminant ainsi le besoin de transferts ou les temps d'attente.
● Cette efficacité vous permet de maximiser votre temps, ce qui en fait un choix idéal pour les voyageurs d'affaires ou ceux qui ont des horaires serrés.
3. Confort et fiabilité :
● Voyager peut être fatigant, surtout après un long vol.
● Taxi Aéroport Paris privilégie le confort des passagers et garantit une expérience de transport fiable.
● Les taxis sont bien entretenus, offrant un intérieur confortable et spacieux pour se détendre pendant le trajet.
● De plus, les chauffeurs sont professionnels et courtois, soucieux de fournir un service de haut niveau.
● Ils connaissent les meilleurs itinéraires et se consacrent à vous amener à destination en toute sécurité et à temps.
● Cette fiabilité et ce confort vous permettent de vous détendre et de vous ressourcer pendant votre voyage, rendant votre expérience de voyage plus agréable.
4. Flexibilité et service personnalisé :
● Taxi Aéroport Paris vous propose un service flexible et personnalisé adapté à vos besoins.
● Les taxis peuvent accueillir différentes capacités de passagers, seuls ou en groupe.
● De plus, vous pouvez choisir le type de véhicule qui répond à vos besoins, comme une berline ou une camionnette plus grande.
● Cette flexibilité vous permet de voyager confortablement et facilement, quelle que soit la taille de votre groupe.
Conclusion:
Taxi Aéroport Paris propose une solution de transport pratique, efficace et confortable pour les voyageurs arrivant ou partant des aéroports parisiens. Avec l'accessibilité, la fiabilité et un service personnalisé, un taxi assure un voyage sans faille jusqu'à votre destination. Lors de votre prochain voyage, pensez à réserver un taxi pour une expérience de transfert aéroport sans stress dans la belle ville de Paris.
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Taxi VSL Toulouse
Taxi VSL Toulouse – VSL Toulouse – Transport médical
Taxi VSL Toulouse met à disposition des personnes à mobilité réduite des véhicules adaptés à leurs besoins. Afin d’éviter un transport couteux en ambulance, nous proposons des camionnettes ou autres véhicules disposant de rampes et de la place suffisante pour le transport. Contactez notre société de transport VSL Toulouse sur 07 67 08 91 97.
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De Jean à Johnny
Le 9 décembre 2017 est une journée ensoleillée presque printanière. Le taxi qui me conduit de la Gare du Nord vers l’adresse indiquée préfère m’avertir tout de suite : il ignore s’il pourra suivre le trajet suggéré par son GPS, car certaines artères sont interdites, d’autres mises en sens unique, d’autres encore envahies par la foule que les gendarmes laissent circuler en dehors des clous ou en dépit du bon sens. Je demande au chauffeur ce qui se passe, pourquoi ce branle-bas ? Comment, vous ne saviez pas ? Ah oui, c’est vrai. Ça me revient maintenant : ça doit être les funérailles de Jean d’Ormesson. Le taxi : Jean qui ? C’est un chanteur ? Parce que les gens que vous voyez là, c’est pas pour – comment vous dites, Jean Reblochon ? – non, c’est pour Johnny Halliday. C’est pour ses obsèques à la Madeleine. Ils sont venus de partout, parfois de très loin. J’ai eu une course ce matin, deux couples, la soixantaine. Y venaient de Bordeaux. Un monsieur avec une guitare. Jouait pas mal, les autres chantaient ou fredonnaient « L’idole des jeunes », « Retiens la nuit », vous connaissez ? Excusez-moi, n’êtes pas obligé de connaître, hein. Je parle, je parle, je ferais mieux de prendre par Réaumur, c’est plus sûr. Pour ce que j’en dis, moi ! Chacun son truc, pas vrai ? Vous c’est Reblochon, moi c’est Johnny. Voilà, c’est bien ce que je vous disais, par l’Opéra, la Bourse, la Gare de l’Est, tout ça c’est bloqué. Voltaire peut-être, on verra …
On avance par à-coups. Déjà un week-end normal, surtout quand il fait beau comme aujourd’hui, avec les feux, les travaux, les sens interdits, les cars de touristes, les camionnettes de livraisons stationnées en double file, ce n’est pas de tout repos. Or s’y ajoutent ce samedi-ci des groupes de motards sur des Harley Davidson pétaradantes, des chorales improvisées munies de mégaphones qui se sont installées sur les trottoirs et chantent Noir c’est noir ou Pour moi la vie va commencer, des grappes humaines de jeunes et moins jeunes aux cheveux colorés, souvent en blousons noirs, jeans et santiags, tout cela dans un méli-mélo qui n’a qu’un seul but : dire un dernier adieu à Johnny. Ils n’auront pu accéder à la Place de la Madeleine, encore moins à l’église elle-même. Ils n’auront pas entendu l’éloge funèbre du Président, appelant Johnny « une part de la France ». Ce qui est sûr, c’est qu’une part de la France se trouve ici à Paris, dans cette joyeuse pagaille qui contraste avec le sérieux compassé, voire la tristesse solennelle des funérailles. Et Jean d’Ormesson dans tout ça ? Lui qui semble inconnu au bataillon des chauffeurs de taxi, il a eu ses obsèques hier vendredi aux Invalides. Quelle idée aussi de cet académicien, toujours aussi farceur, de mourir le même jour ou presque que l’idole des jeunes ! C’est bien la peine de rendre l’esprit quand on en a reçu tellement ! On a du mal à croire que la coïncidence soit due au hasard. Quand on a atteint l’âge vénérable de 92 ans, quand on a fait savoir qu’on « partirait sans avoir tout dit », ne pouvait-on retarder son décès de quelques jours pour assister aux obsèques de Johnny ? Comme disait cet humoriste involontaire convaincu de la réciprocité bien ordonnée : « Si vous n’allez pas à l’enterrement de vos amis, ne vous étonnez pas plus tard s’ils n’assistent pas non plus au vôtre ! » Belle règle de sagesse qu’avaient déjà négligée Jean Cocteau et Edith Piaf décédés le même jour en octobre 1963. Car quand on est célèbre, on n’expire pas n’importe quand. On attend sagement son tour. On ne se bouscule pas au portillon du cimetière. Alors, de Jean à Johnny, qu’y a-t-il de plus qu’une émotion due au décès simultané de deux icônes ? Le prénom bien sûr, car pour les Américains Johnny, c’est le petit John, notre Jeannot. C’est aussi celui que Jean-Philippe Smet s’��tait choisi au début de sa carrière. Ensuite les patronymes. Notons déjà qu’Ormesson fut d’abord le lieu-dit d’une plantation de petits ormes, ormesson étant le diminutif d’orme. Pas étonnant donc si Jean fut un petit orme par la taille, mais un grand par le talent. Il y a aussi le patronyme Smet, forgeron en flamand, qui apparaît dès le moyen âge dans le namurois belge. Et ce forgeron-là en a forgé de bien belles, plus même que Cétautomatix dans le village d’Astérix. Et s’il y avait encore autre chose que leurs noms ? Car s’il faut en croire les généalogistes, on trouve dans ces mêmes parages ardennais, sous l’Ancien régime, un nobliau nommé Jean de la Malaize, qui est le père de deux filles. L’une épouse un Armand Smet, qui serait un lointain aïeul de Johnny, l’autre Henri d’Ormesson, un arrière-grand-père de notre Jean. Quand on vous disait qu’il n’y a pas de hasard dans la vie. Ou que s’il y en a, il fait bien les choses. Après tout, ces deux-là ont peut-être choisi le même moment pour remonter à leur source commune ?
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La trottinette électrique est-elle vraiment écolo ?
Grâce à elle, on glisse sur la chaussée comme sur un tapis volant. On la trouve à la location dans plus d’une demi douzaine de villes. Mais la trottinette électrique est-elle vraiment écolo ? Petit bilan à retrouver dans notre nouveau magazine "We Demain 100 % Ado"
Retrouvez We Demain 100 % ado en kiosque et sur notre boutique en ligne (frais de port gratuits)
A priori écolo
Elle ne pollue pas l’air Son moteur fonctionne à l’électricité et ne dégage aucune fumée. Elle n’ajoute donc ni particules ni CO2 à l’air ambiant pendant qu’elle roule. Elle est silencieuse Pas de pollution sonore non plus, c’est un bon point !
Ecolo, mais… Pas écolo
Elle ne remplace pas l’auto <!-- /* Font Definitions */ @font-face {font-family:"MS 明朝"; panose-1:0 0 0 0 0 0 0 0 0 0; mso-font-charset:128; mso-generic-font-family:roman; mso-font-format:other; mso-font-pitch:fixed; mso-font-signature:1 0 16778247 0 131072 0;} @font-face {font-family:Cambria; panose-1:0 0 0 0 0 0 0 0 0 0; mso-font-alt:"Times New Roman"; mso-font-charset:77; mso-generic-font-family:roman; mso-font-format:other; mso-font-pitch:auto; mso-font-signature:3 0 0 0 1 0;} @font-face {font-family:BurbankBigCondensed-Bold; panose-1:0 0 0 0 0 0 0 0 0 0; mso-font-alt:Geneva; mso-font-charset:77; mso-generic-font-family:auto; mso-font-format:other; mso-font-pitch:auto; mso-font-signature:3 0 0 0 1 0;} /* Style Definitions */ p.MsoNormal, li.MsoNormal, div.MsoNormal {mso-style-parent:""; margin:0cm; margin-bottom:.0001pt; mso-pagination:widow-orphan; font-size:12.0pt; font-family:"Times New Roman"; mso-ascii-font-family:Cambria; mso-ascii-theme-font:minor-latin; mso-fareast-font-family:"MS 明朝"; mso-fareast-theme-font:minor-fareast; mso-hansi-font-family:Cambria; mso-hansi-theme-font:minor-latin; mso-bidi-font-family:"Times New Roman"; mso-bidi-theme-font:minor-bidi;} p.TitreOnAime, li.TitreOnAime, div.TitreOnAime {mso-style-name:"Titre On Aime"; margin-top:0cm; margin-right:0cm; margin-bottom:2.85pt; margin-left:0cm; mso-line-height-alt:33.0pt; mso-pagination:none; mso-hyphenate:none; mso-layout-grid-align:none; text-autospace:none; font-size:34.0pt; font-family:BurbankBigCondensed-Bold; mso-fareast-font-family:"MS 明朝"; mso-fareast-theme-font:minor-fareast; mso-bidi-font-family:BurbankBigCondensed-Bold; color:#BE2640; font-weight:bold;} @page Section1 {size:612.0pt 792.0pt; margin:70.85pt 70.85pt 70.85pt 70.85pt; mso-header-margin:36.0pt; mso-footer-margin:36.0pt; mso-paper-source:0;} div.Section1 {page:Section1;} --> Les loueurs de trottinettes nous affirment qu’elle permet de diminuer le nombre de voitures en ville. C’est vrai, en théorie. Et ce serait formidable que ce soit le cas. Mais, en pratique, très peu d’usagers sont d’anciens automobilistes. Selon une étude récente *, les personnes qui louent des trottinettes auraient, sans ces nouveaux engins, effectué le même trajet pour 47 % d’entre eux à pied, 29 % en transports en commun, 9 % à vélo et seulement 8 % en taxi ou en voiture. <!-- /* Font Definitions */ @font-face {font-family:"MS 明朝"; panose-1:0 0 0 0 0 0 0 0 0 0; mso-font-charset:128; mso-generic-font-family:roman; mso-font-format:other; mso-font-pitch:fixed; mso-font-signature:1 0 16778247 0 131072 0;} @font-face {font-family:Cambria; panose-1:0 0 0 0 0 0 0 0 0 0; mso-font-alt:"Times New Roman"; mso-font-charset:77; mso-generic-font-family:roman; mso-font-format:other; mso-font-pitch:auto; mso-font-signature:3 0 0 0 1 0;} @font-face {font-family:BurbankBigCondensed-Bold; panose-1:0 0 0 0 0 0 0 0 0 0; mso-font-alt:Geneva; mso-font-charset:77; mso-generic-font-family:auto; mso-font-format:other; mso-font-pitch:auto; mso-font-signature:3 0 0 0 1 0;} /* Style Definitions */ p.MsoNormal, li.MsoNormal, div.MsoNormal {mso-style-parent:""; margin:0cm; margin-bottom:.0001pt; mso-pagination:widow-orphan; font-size:12.0pt; font-family:"Times New Roman"; mso-ascii-font-family:Cambria; mso-ascii-theme-font:minor-latin; mso-fareast-font-family:"MS 明朝"; mso-fareast-theme-font:minor-fareast; mso-hansi-font-family:Cambria; mso-hansi-theme-font:minor-latin; mso-bidi-font-family:"Times New Roman"; mso-bidi-theme-font:minor-bidi;} p.TitreOnAime, li.TitreOnAime, div.TitreOnAime {mso-style-name:"Titre On Aime"; margin-top:0cm; margin-right:0cm; margin-bottom:2.85pt; margin-left:0cm; mso-line-height-alt:33.0pt; mso-pagination:none; mso-hyphenate:none; mso-layout-grid-align:none; text-autospace:none; font-size:34.0pt; font-family:BurbankBigCondensed-Bold; mso-fareast-font-family:"MS 明朝"; mso-fareast-theme-font:minor-fareast; mso-bidi-font-family:BurbankBigCondensed-Bold; color:#BE2640; font-weight:bold;} @page Section1 {size:612.0pt 792.0pt; margin:70.85pt 70.85pt 70.85pt 70.85pt; mso-header-margin:36.0pt; mso-footer-margin:36.0pt; mso-paper-source:0;} div.Section1 {page:Section1;} -->L’électricité est une énergie d’avenir, moins polluante que les carburants fossiles comme le diesel. Mais produire cette énergie n’est pas neutre. En France, en 2018, seulement 19,4 % de l’électricité venait d’énergies renouvelables (éoliennes, hydrauliques, solaires). 7,2 % était de l’énergie thermique, c’est-à-dire produite avec du fioul, du gaz ou du charbon, donc polluante et émettrice de CO2. Et 71,7 % venait du nucléaire. Alors d’accord, l’électricité nucléaire ne participe pas au réchauffement climatique, mais elle nous laisse en héritage des déchets très dangereux pour des milliers d’ Produire de l’électricité n’est pas neutre L’électricité est une énergie d’avenir, moins polluante que les carburants fossiles comme le diesel. Mais produire cette énergie n’est pas neutre. En France, en 2018, seulement 19,4 % de l’électricité venait d’énergies renouvelables (éoliennes, hydrauliques, solaires). 7,2 % était de l’énergie thermique, c’est-à-dire produite avec du fioul, du gaz ou du charbon, donc polluante et émettrice de CO2. Et 71,7 % venait du nucléaire. Alors d’accord, l’électricité nucléaire ne participe pas au réchauffement climatique, mais elle nous laisse en héritage des déchets très dangereux pour des milliers d’années.
Pas écolo
Des batteries au lithium Pour fabriquer une batterie de trottinette (mais aussi une batterie de téléphone ou d’ordinateur), il faut plusieurs métaux rares et, en particulier, du lithium. On en trouve en Bolivie, au Chili ou en Chine. Pour l’extraire, on gaspille énormément d’eau, on utilise des produits chimiques qui polluent l’air, le sol, l’eau. Et, malheureusement, ce lithium est très peu recyclé. La collecte et la recharge pèsent C’est le grand paradoxe du système. Pour recharger les trottinettes de location, on utilise des camionnettes (pas électriques du tout) ! La nuit, ceux qu’on appelle des "juicers” (parce qu’ils redonnent du "juice”, du jus aux engins roulants) ramassent les trottinettes, les chargent dans leurs camionnettes, les transportent jusqu’à un lieu (parfois leur propre appartement !) pour les brancher et les ramènent, une fois rechargées, sur les trottoirs. Selon une étude américaine, l’impact de cette collecte et de cette recharge quotidiennes est tout sauf léger. Il pèse pour 43 % du bilan carbone des trottinettes électriques en location. Un matériel hypermalmené On les balance par terre. On les jette souvent à l’eau, dans la Seine à Paris, la Méditerranée à Marseille, le Rhône et la Saône à Lyon (les métaux des batteries polluent d’ailleurs les fleuves et la mer)… Les trottinettes en location sont si maltraitées que leur durée de vie est minuscule, trois mois à peine, en moyenne. Quel gaspillage !
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Encore une fois à Cuba et mon opinion sur Ford contre Ferrari
Le 4 décembre 2019
Ouf! Pas facile pour un mordu de l’auto comme moi de prendre une semaine de vacances et de ne pas penser aux bagnoles. Surtout si ma destination est Cuba! Le problème est moindre si je me rends à Cayo Largo, petite île au sud de la grande île principale où il n’y a qu’une vingtaine de véhicules. Mais les conséquences sont plus importantes lorsque c’est dans la région de Varadero ou à La Havane où les «belles» anciennes pullulent! Enfin, le mot «belle» ne devrait pas toujours s’appliquer…
Une brochette de «belles» Américaines au Parque Central de La Havane. (Photo Éric Descarries)
Pour résumer en quelques mots le parc automobile de Cuba, disons qu’il y a plus de 60 000 Américaines des années quarante et cinquante survivant dans l’île (mais pas partout) dont la majorité sont des Chevrolet de 1950 à 1956, cette dernière année étant la plus populaire. Il y a aussi de nombreux taxis Geely, des Peugeot alors que si vous louez un véhicule, il y a de fortes chances que ce soit aussi une Peugeot où, mon préféré, le nouveau Suzuki Jimny que j’aurais bien aimé voir sur notre marché.
La Chevrolet 1956 fut la voiture américaine la plus vendue des années cinquante (pré-révolution) à Cuba. (Photo Éric Descarries)
Si vous voulez louer une voiture à Cuba, ce sera, soit une Peugeot ou une Geely ou encore un Suzuki Jimny de nouvelle génération. Toutefois, oubliez l’idée de faire du hors-route, il n’y a pas d’endroit approprié pour cela. Qui plus est, il y a de fortes chances que la fonction de quatre roues motrices du Suzuki soit désactivée! (Photo Éric Descarries)
Si vous allez dans les régions de La Havane et Varadero, vous y verrez également quelques voitures récentes et surtout des pick-up GMC Sierra de la dernière génération, ceux-ci appartenant à des compagnies canadiennes qui y exploitent gaz et mines. Ils y ont aussi plusieurs poids lourds International et Freightliner et des Ford F-250.
Il y a beaucoup de camionnettes GMC récentes et de poids lourds International et Freightliner tout aussi récents à Cuba mais rien n’est plus agréable que de voir un vieux camion Ford 1955 restauré sur la route. Celui-ci était un bel exemplaire mais il y a de fortes chances qu’il repose sur un châssis de camion Hino, ou Kamaz (russe) plus récent. (Photo Éric Descarries)
Mon plaisir, c’est d’y photographier des «créations» cubaines dont certaines sont des avants de grosses américaines du début des années cinquante sur un châssis de camionnette avec une carrosserie faite maison dans le but d’en faire un grand Taxi. Chauffeur de taxi personnel, une profession payante à Cuba.
Pour une fois, je suis bouche bée! Je ne saurais vous dire sur quoi est basée cette création locale, sauf qu’une partie de la cabine semble tirée d’une camionnette International des années cinquante! (Photo Éric Descarries)
Notez aussi que sous le capot de la plupart de ces Américaines des années cinquante se cache un moteur diesel à quatre cylindres ayant autrefois appartenu à un camion de livraison japonais ou européen. Les autos ainsi équipées sont reconnaissables à leur gros tuyau d’échappement (qui laisse échapper une fumée noire si la voiture est «nourrie» d’un carburant dit «clandestin») ou au son agaçant du moteur qui n’appartient certes pas aux autos en question.
Cette Jeep ressemble à une TJ récente mais si on l’examine attentivement, il s’agirait plutôt d’une réplique…de source asiatique inconnue. (Photo Éric Descarries)
Il y a plusieurs petites autos anglaises des années cinquante à Cuba dont certaines sont des Ford anglaises comme cette Consul. (Photo Éric Descarries)
Les Chevrolet sont nombreuses car elles se sont beaucoup vendues à cette époque où l’argent était plus courant. Si la Mafia y exerçait une certaine influence, ce n’était pas tant elle qui achetait des autos de luxe que les habitants cubains qui pouvaient se payer des berlines à quatre portes de base.
Les Lincoln sont plutôt rares à Cuba, contrairement aux Cadillac. Toutefois, une Lincoln-Zephyr 1947-48, c’est encore plus rare, même en Amérique! (Photo Éric Descarries)
Si, dans la région de Varadero, il y a tant de cabriolets, regardez-y à deux fois. Plusieurs ont déjà été des coupés ou des berlines auxquels on a coupé le toit, une pratique qui était faisable à cette époque où les autos étaient montées sur des châssis rigides ( ce qui n’est presque plus possible aujourd’hui vu la configuration populaire de caisses autoporteuses).
Si certains cabriolets sont des coupés ou même des berlines au toit coupé, cette (rare) Dodge Custom Royal 1956 semble originale. (Photo Éric Descarries)
Ce cabriolet Edsel 1958 est un parfait exemple de voiture dont le toit a été coupé. On le voit par la partie du toit original qui reste juste derrière le haut du pare-brise! (Photo Éric Descarries)
Enfin, si vous croyez pouvoir acheter une vieille bagnole à Cuba et l’envoyer chez vous, préparez-vous à signer un gros chèque comme on a pu le voir à la télé à l’émission de José Gaudet et Guildor Roy. Un cabriolet Chevrolet 1955-56 en «pas pire» état s’y vendait plus de 25 000 $. À ce prix-là, vous en trouverez un superbe exemplaire bien restauré en Amérique du Nord!
C’est à se demander si cette MG-A n’aurait pas mérité une restauration un peu plus professionnelle…ce qui est presque impensable à Cuba! (Photo Éric Descarries)
Ford contre Ferrari…hummmm!
Le film «Ford contre Ferrari» est toujours en salle au moment d’écrire ces lignes. Plus d’un m’a demandé si je l’avais vu et ce que j’en pensais…
Juste avant de m’envoler pour Cuba, j’ai joint un groupe d’amis dont la majorité était des vrais mordus de l’auto. Le but? Voir ce film et en discuter. Toutefois, avant ce visionnement, j’avais lu des critiques et j’avais entendu certaines remarques à la radio. Toutes étaient unanimes : «must see»! Mais avec un bémol. Si l’on connaissait vraiment l’histoire, il fallait faire fi de celle-ci, c’était un film hollywoodien…
J’ai regardé le film. Soyons honnêtes! Si vous ne connaissez pas la véritable histoire, vous aurez vu un beau film mettant en vedette la véritable amitié entre deux hommes. Mais ce n’est pas la véritable histoire de Ford contre Ferrari. J’ai plus de 70 ans et j’ai vraiment suivi les évènements à cette époque.
Ce que je n’ai pas aimé dans le film, c’est la distorsion de l’histoire. Oui, Ford voulait battre Ferrari. Mais en vérité, Ford, dont le programme de l’époque s’appelait «Total Performance» voulait tout gagner, du Daytona 500 aux 500 Milles d’Indianapolis (Jim Clark 1965) à la Formule Un (plus tard) en passant par le Rallye Monte Carlo (avec Falcon dans sa catégorie en 1964) et j’en passe.
Toutefois, ce n’est pas Carroll Shelby qui a débuté le programme GT40 mais la division anglaise de performance de Ford (Ford Advanced Vehicles) qui a failli en 1964 et 1965. Shelby a mis les Cobra au monde mais son apport à la Ford de Le Mans ne viendra qu’en 1966 avec l’aide de Holman and Moody (NASCAR)…mais cela est trop long à raconter.
Dans le film, Shelby fait peur à Henry Ford II en piste (ce n’est jamais arrivé!), Leo Beebe est un «méchant» (faux!), Ken Miles a un mauvais caractère…(hummm!...vrai!)…seul Phil Remington, le bras droit de Shelby semble réel! Puis, Shel’ mesurait plus de six pieds (je l’ai rencontré au moins cinq fois dans ma vie...c’est vrai!) et non cinq pieds sept pouces comme Matt Damon, l’acteur…
Il y a plusieurs anachronismes dans le film (dont une Cobra Daytona avec des roues de 17 pouces au lieu des 15 pouces de l’époque) mais c’est vrai que Shel’ se déplaçait avec son roadster 289 bleu.
Toutefois, le pire, c’est à la fin du film lorsque Ken Miles prend place à bord de ce que nous savons être le prototype J-Car avec lequel il allait se tuer au bout de quelques tours. Dans le film, il ne s’agit que d’un kit car GT 40 qu’on a légèrement modifié pour ressembler au J-Car (quand même…Hollywood ne manque pas de ressources pour modifier, ne serait-ce que légèrement, une réplique de GT40 en J-Car !) alors que la Mark VI finale n’est qu’une réplique de GT40 avec des «stripes» latérales mal reproduites. J’ai vu suffisamment de superbes répliques de MK-IV que Hollywood aurait pu en louer une au lieu de mal maquiller un kit car! Quentin Tarantino n’a fait aucune de ces erreurs chronologiques dans son film «Once upon a time in Hollywood!»!
Oh! C’est vrai que Henry Ford II était à la victoire des trois MK II aux 24 Heures de 1966 (et il y pleuvait, pas comme dans le film!) mais Enzo Ferrari? Non! Je pourrais continuer longtemps comme cela mais à la place, puis-je vous suggérer un livre (en anglais) sur la véritable histoire de la victoire de Ford en 1966? C’est «Ford versus Ferrari» de John Starkey que j’ai trouvé chez Chapter’s à Dorval pour la modique somme d’environ 25 $. Il est plus en image qu’en texte. Facile à lire ou à consulter! Sinon, il y a plusieurs autres livres expliquant la victoire de Ford sur le marché dont Go Like Hell. Hélas, je n’ai rien en français sauf le vieux tirage de «Le Duel Ford-Ferrari» des Éditions Marabout des années soixante.
Qu’importe, je trouve triste que l’on ait déformé cette merveilleuse histoire à ce point. Le film est «le fun» à regarder mais si l’on en connaît vraiment l’histoire, on ne s’y reconnaît pas. «Oscarisable»? Non! «Cars» (Bagnoles) en dessin animé y était plus crédible. OK, le film n’était pas destiné à des mordus de l’histoire automobile comme moi. Mais pourquoi ne pas y avoir apporté plus de détails?
Le livre Ford Versus Ferrari de John Starkey (avec plusieurs superbes photos historiques) vous donnera la véritable histoire de la lutte que le constructeur américain a menée contre le légendaire Italien… (Photo Éric Descarries)
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