#système éducatif haïtien
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La nécessité d’intégrer l’éducation sexuelle dans le système éducatif Haïtien
Résumé Cet article met en évidence la nécessité cruciale d’intégrer l’éducation sexuelle dans le système éducatif haïtien. Il analyse les origines et les caractéristiques du système éducatif actuel, les raisons justifiant l’inclusion de l’éducation sexuelle, les défis à surmonter pour son intégration et les bénéfices attendus. Enfin, il propose des mesures concrètes pour l’implémentation de cette…
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FAUT-IL CHOISIR LE REPRÉSENTANT LAVALAS À LA COORDINATION DU CONSEIL PRÉSIDENTIEL DE TRANSITION ?
Par Jean-Marie Mondésir 28 avril 2024
On a appris que l’organisation famille Lavalas supporte la candidature de son poulain l’Architecte Lesly Voltaire à la coordination du Conseil présidentiel de transition. Cette formation politique cherche à négocier avec le secteur privé pour appuyer la candidature du conseiller Voltaire. Serait-il un très bon choix parmi les autres concurrents?
À bien remarquer, l’ancien président Jean Bertrand Aristide est un membre fondateur et secrétaire à vie du parti famille Lavalas. Il donne son avis sur toutes les décisions prises par les dirigeants de cette entité politique qui s’est détournée de sa vision initiale : démocratie, transparence et justice.
On doit se rappeler que c’est l’ancien prêtre président JBA qui a démobilisé les forces armées d’Haïti en envoyant au chômage plus de 7000 hommes et femmes qui ne connaissaient que le maniement des armes. Cette démobilisation des forces armées reconnues par la constitution de 1987 s’est inscrite dans le cadre d’un plan Machiavélique visant à encourager l’éclosion des gangs criminels dans les quartiers populaires pour supporter le régime en place.
Durant la période du régime Lavalas, près de 82 membres de cette formation ont été livrés à la justice américaine pour trafic illicite de stupéfiants après les enquêtes entreprises par l’administration américaine chargée de lutter contre les trafiquants de drogues « drug enforcement administration (DEA) ».
Tenant compte de l’intransigeance démesurée du secrétaire à vie de l’organisation politique Famille Lavalas, si le conseiller Lesly Voltaire parvient à assurer la coordination du Conseil présidentiel de transition, il y a un risque avéré que les forces armées d’Haïti n’auront pas les moyens ni les équipements nécessaires pour assurer la sécurité nationale et les édifices gouvernementaux. On doit savoir que les forces armées peuvent appuyer la police dans ses nombreuses opérations visant à éradiquer les gangs criminels qui terrorisent la population haïtienne.
Notre pays n’a pas besoin de la présence des soldats étrangers pour venir humilier, torturer, violer et massacrer nos frères et sœurs. Les forces armées et la police ont besoin des équipements, des munitions, des appuis aériens lors des opérations et de la formation pour combattre les gangs criminels qui pullulent la capitale et les villes de province.
La Cour de cassation qui constitue l’instance judiciaire suprême du pays ne connaîtra pas de réforme en profondeur du fait que plusieurs juges de cette Cour ont remplacé l’ancien président JBA pendant les deux coups d’état (1991, 2004) dont il a été victime.
On continue de croire que le Conseil présidentiel de transition n’atteindra pas sa mission non seulement à cause des divergences idéologiques des acteurs ayant envoyé leur représentant au CPT, mais aussi les entrepreneurs politiques veulent accaparer le pouvoir sans légitimité populaire en cherchant à s’enrichir de manière illicite en pratiquant la corruption et le trafic d’influence au détriment de la population vulnérable.
Pour les gens lucides, la classe politique haïtienne a échoué du fait qu’elle n’a pas pu offrir une alternative sérieuse et responsable à la nation après le renversement de la dictature des Duvalier. On a assassiné le président Jovenel Moïse qui avait une vision pour le pays en prétendant de faire mieux. Cependant, ils ont contribué à réduire le pays à sa plus simple expression : désespoir, insécurité, misère, chômage, cherté de la vie; le système éducatif et celui de santé sont à l’agonie.
Les organisations politiques n’ont pas de structure représentantative ni vision voir un projet de société avec un personnel qualifié visant à améliorer les conditions socio-économiques exécrables du peuple haïtien.
Ne soyez pas étonnés que le peuple haïtien ne participera pas en masse au prochain processus électoral pour élire au timon des affaires de l’Etat un des acteurs politiques qui est représenté au Conseil présidentiel de transition.
Sans résultat probant sur le terrain avec le modèle de structure CPT qui est inconstitutionnel et impopulaire, ce sera la faillite de la classe politique et la mise à la retraite de certains entrepreneurs politiques, démagogues, pseudos démagogues, fossoyeurs, bluffeurs, opportunistes, insouciants, incompétents et méprisables.
On ne cache pas notre dégoût, notre déception quant aux actions malhonnêtes et subversives des acteurs politiques sur le terrain qui ont grandement contribué à la faillite institutionnelle du pays.
Jean-Marie Mondésir
Juriste haïtien | Spécialiste en droit civil
Éditeur de Port-Salut Magazine | La voix de Dumont
PDG de Dumont Inter 103.1 FM
Radio-Dumont.com
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44 Millions de Dollars pour Soutenir l’Éducation en Haïti : Une Initiative Conjointe de la BID, EAA et du GPE
La Banque interaméricaine de développement (BID), la fondation Education Above All (EAA), et le Partenariat mondial pour l’éducation (GPE) ont lancé un projet ambitieux de cinq ans pour améliorer l’accès à une éducation de qualité en Haïti. Ce partenariat a engagé une subvention de 44 millions de dollars pour transformer le système éducatif haïtien et aider les enfants vulnérables. Le projet vise…
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Le créole est maintenant la langue enseignée dans toutes les classes jusqu'au secondaire 4.
Le créole est maintenant la langue enseignée dans toutes les classes jusqu'au secondaire 4.
Le ministre de l’Éducation Nesmy Manigat a annoncé le 25 août 2022 que le créole était officiellement la langue d’enseignement dans le système éducatif haïtien. Cela s’applique du préscolaire à la quatrième année du secondaire. Manigat a écrit sur son compte Twitter : “Tout moment est le bon moment pour apprendre le créole. C’est comme apprendre le français ou n’importe quelle autre langue. Comme…
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Lancement d'un plan de formation des enseignants par le MENFP
Lancement d’un plan de formation des enseignants par le MENFP
Le Ministère de l’éducation nationale et de la formation professionnelle a annoncé ce jeudi 28 juillet le lancement d’un vaste plan de formation de 1350 enseignants et personnels d’encadrement dans cinq départements du pays. Dans le but de renforcer le système éducatif haïtien, le MENFP a lancé ce programme qui débutera ce lundi 1er août dans les départements du Sud, de la Grand-Anse, des…
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Le MENFP et le MCC ont célébré le 40e anniversaire de la réforme « Bernard »
Le @MENFP_education et le @MCultureHT ont célébré le 40e anniversaire de la réforme « Bernard ».- #Juno7 #J7Avr2022
Le Ministère de l’Éducation Nationale et de la formation professionnelle a célébré les 40 ans de la réforme « Bernard » En collaboration avec le Ministère de la culture et de la communication (MCC), les responsables du MENFP ont célébré ce lundi 4 avril 2022 au lycée national de Pétion-ville le 40e anniversaire de la réforme Joseph C Bernard, décret organisant le système éducatif haïtien en vue…
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QUE FAIRE POUR PROTÉGER LES ÉLÈVES DE DUMONT DE LA COVID-19 À LA RÉOUVERTURE DES CLASSES ...
Tout le monde sait déjà que l’année scolaire 200-2021 a connu des raretés sur toute l’étendue du territoire national. Les 190 jours de classe prevue au calendrier du Ministère de l’éducation nationale et de la formation professionnelle (MENFP) n’ont pas été respectés à cause du blocage politique pendant plus de deux mois et les mesures gouvernementales de protection de la pandémie de coronavirus.
On doit se rappeler qu’après l’ouverture des classes en octobre dernier, ides manifestations populaires au quotidien initiées par les opposants du régime en place qui exigent la démission du président de la République à cause de sa mauvaise gouvernance et les conditions socio-économiques difficiles de la population des bidonvilles. La violence exercée par les manifestants et le blocage du pays par les acteurs de l’opposition radicale ont perturbé pendant deux mois la rentrée scolaire. Les menaces exercées sur le transport en commun à la capitale et dans les grandes villes de province ont eu des répercussions sur le milieu scolaire du secteur paysan. Donc, les élèves sont privés des jours de classe de manière involontaire et les fonctionnaires du ministère ne se préoccupent pas d’un système éducatif offert au rabais dans le milieu paysan.
Pendant que les autorités gouvernement central imposent aux citoyens des mesures de protection, telles que : le confinement, la distanciation sociale, le port des masques obligatoires et le lavage des mains pour se protéger de la covid-19; le MENFP a mis en œuvre une plateforme web permettant aux élèves de suivre leur programme scolaire en ligne. Il est bon de se demander si le ministre de l’éducation nationale connaissait bien la réalité du système éducatif haïtien. Comment peut-on offrir des activités scolaires en ligne alors que les écoles publiques n’ont pas accès à de l’énergie électrique ni à Internet? Dans les 10 départements géographiques du pays, aucune école publique ne possède pas de laboratoire informatique permettant aux élèves d’accéder à Internet. Le milieu paysan est encore pire, il n’existe aucune structure scolaire qui est en mesure de fournir un enseignement de qualité à cause d’un manque criant des matériels scolaires. Fort souvent, on y trouve des enseignants non qualifiés et incompétents qui encadrent les élèves. Ceux et celles qui ont diplôme universitaire reçoivent un salaire misérable par fois et non par mois. Ils n’ont pas accès à des journées pédagogiques ni aux séminaires de formation ou de recyclage.
On a entendu dans les médias que le MENFP compte réouvrir les salles de classe pour certaines catégories d’élèves le 10 août et le 17 août 2020 afin de boucler le cycle à la fin du mois d’octobre.
La circulaire du MENFP fait croire qu’il y aura des mesures barrières pour protéger les élèves de la pandémie de coronavirus. On sait très bien que cette circulaire du ministère de l’éducation nationale est pour la consommation internationale parce que les autorités gouvernementales n’ont pas les moyens financiers pour répondre de manière adéquate aux mesures de protection des élèves dans le milieu paysan.
Dans la collectivité de Dumont, on sait déjà que les parents des élèves éprouvent beaucoup de difficultés à envoyer leurs enfants à l’école. Ils n’ont plus les moyens financiers de payer les frais scolaires dans les institutions publiques. Ils n’ont plus leur bétail à vendre, la sécheresse et l’érosion des terres arides les empêchent de cultiver la terre. Les conditions socio-économiques des paysans de Dumont se dégradent continuellement. Chacun de nous à la responsabilité morale d’intervenir pour tenter de faire quelque chose pour cette collectivité qui se meurt à petit feu.
Si on voulait développer cette communauté, il est essentiel d’investir dans l’éducation des jeunes de ce milieu. Il est difficile de compter uniquement sur les autorités du gouvernement central pour répondre aux multiples problèmes de cette communauté. On reconnaît que les habitants doivent se mobiliser pour être conscients de leur situation de pauvreté pour qu’ils s’organisent à se mettre en association pour améliorer leurs conditions de vie misérable.
Il ne faut jamais oublier que la force d’une communauté réside dans les capacités de ses citoyens à se mobiliser pour mettre en commun leurs connaissances, leurs expériences et leur savoir-être et savoir-faire au service du développement de leur collectivité.
Que faut-il faire pour protéger les élèves de la collectivité de Dumont qui héberge trois écoles publiques et plusieurs écoles privées?
Il faut croire que les directeurs des établissements scolaires de Dumont n’ont pas les moyens pour prévenir les cas de coronavirus dans leur milieu. Ils sont dépourvus de moyens financiers pour fournir des masques obligatoires ni observer de la distanciation sociale et mettre de l’eau à la disposition des élèves pour le lavage de leurs mains.
Avec des classes surchargées et sans professeurs suppléants, il serait difficile pour le directeur d’un établissement scolaire de répondre à la note de MENFP.
Les citoyens de la diaspora doivent trouver les moyens nécessaires de s’organiser pour supporter les établissements scolaires du milieu afin qu’ils soient en mesure de fournir des masques obligatoires , des tests de dépistage, d’offrir des cours supplémentaires aux élèves qui doivent subir des examens officiels afin d’encourager l’excellence dans le milieu éducatif à Dumont.
Avec la solidarité des citoyens qui croient au développement de la collectivité de Dumont, on pourrait s’organiser à offrir une double vacation dans les écoles nationales publiques. Avec le temps, on offrirait à la communauté un lycée et une école professionnelle qui permettraient à chaque jeune originaire de Dumont d’apprendre un métier qui lui rendra autonome pour gagner sa vie honorablement sans compter sur l’assistance d’un membre de famille de la diaspora ou de fausses promesses d’un candidat à un poste électif.
Il est temps de s’asseoir ensemble au-delà des différences idéologiques et religieuses pour établir une vision pour le développement de Dumont.
Jean-Marie Mondésir
Juriste haïtien | Spécialiste en droit civil
Citoyen engagé de Dumont
Éditeur magazine.port-salut.org
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Jeudi de Saint Louis propose un regard sur l’éducation post Covid-19 Jeudi de Saint Louis propose un regard sur l’éducation post Covid-19, rendez-vous 18 juin 2020 Depuis des lustres, le système éducatif haïtien est confronté à des problèmes majeurs tant sur le plan conjoncturel que sur le plan structurel qui empêchent son bon fonctionnement.
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Le MENFP a célébré la journée nationale des enseignantes et des enseignants autour du thème «Pas de développement sans éducation, pas d’éducation sans enseignant »
Le MENFP a célébré la journée nationale des enseignantes et des enseignants autour du thème «Pas de développement sans éducation, pas d’éducation sans enseignant »
«Pas de développement sans éducation, pas d’éducation sans enseignant » c’est autour de ce thème que le ministère de l’éducation nationale a célébré, ce vendredi 17 mai à Port-au-Prince, la journée nationale des enseignantes et des enseignants.
Dans le cadre de cette cérémonie le titulaire du MENFP a honoré 50 personnalités et enseignants œuvrant dans le système éducatif haïtien. De la liste…
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Éducation en Haïti : Les résultats du baccalauréat révèlent des défis persistants et exigent des réformes urgentes
Les résultats des examens du baccalauréat unique pour l’année académique 2022-2023 en Haïti ont été publiés, et ils révèlent une réalité préoccupante pour le système éducatif du pays. Le taux global de réussite est seulement de 32,25 %, ce qui met en lumière les nombreux défis auxquels les étudiants et les écoles haïtiens sont confrontés. Les résultats du baccalauréat unique pour l’année…
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QUELLE EST LÉCONOMIE DU NOUVEAU PROJET DE CONSTITUTION?
Jean-Marie Mondésir
La constitution est la loi-mère d’un pays. Elle constitue l’ensemble des normes et des principes regroupant dans un document qui sert de charte fondamentale afin de régir les droits et devoirs des citoyens dans une société et le bon fonctionnement de ses institutions républicaines.
Après le renversement de la dictature des Duvalier le 7 février 1986, le pays s’est doté d’une nouvelle constitution dans le but de mieux contrôler le pouvoir exécutif et de renforcer le pouvoir législatif afin d’empêcher la mise en place d’un régime sanguinaire, totalitaire et rétrograde. À bien remarquer, avant l’adoption de la constitution par le peuple souverain le 29 mars 1987, il faut dire qu’il y existait la constitution de 1983 avec un Parlement composé d’une seule chambre de députés.
À la vérité, la constitution de 1987 a été adoptée dans l’euphorie populaire à cause de l’article 291 qui excluait les partisans zélés du régime des Duvalier pendant dix ans de la vie politique haïtienne. Les acteurs politiques et la société civile ne prenaient pas le temps d’évaluer le contenu de cette nouvelle constitution. Cette loi-mère préconisait un ensemble d’institutions visant à renforcer la démocratie participative. Cependant, on n’avait pas évalué les coûts économiques et financiers de l’implantation de ces institutions. Après 34 ans d’existence, la loi-mère qui est amendée sur fond de controverse en mai 2011 n’est pas adaptée plus à la réalité ni aux valeurs fondamentales de la nation. Les institutions qu’elle préconise ont du mal à fonctionner à cause de leurs coûts élevés et leur lourdeur administrative. De plus, la constitution de 1987 est à la fois confuse, inadaptée, incompréhensible, contradictoire, complexe et discriminatoire.
Au lieu de renforcer la démocratie, elle a institué une dictature parlementaire qui paralyse le bon fonctionnement de l’administration publique. Le pouvoir judiciaire qui devrait être une institution indépendante des deux pouvoirs n’est pas en mesure de jouer adéquatement son rôle du fait qu’elle dépend du pouvoir exécutif.
Les forces armées, la police nationale, la cour supérieure des comptes et du contentieux administratif, le protecteur du citoyen éprouvent beaucoup de difficultés à fonctionner convenablement à cause d’un manque de moyens financiers. Le conseil électoral permanent et la cour constitutionnelle ont du mal à s’implanter à cause de la mauvaise fois des acteurs politiques qui veulent contrôler nos institutions à leur avantage. La constitution de 1987 préconise l’autonomie et la décentralisation des collectivités territoriales, mais faute de moyens financiers, ces collectivités dépendent entièrement du pouvoir exécutif parce qu’elles sont dépourvues d’infrastructures locales (transport en commun, eau potable, électricité, moyen de communication, route, hôpital, école professionnelle, lycée, centre administratif, etc.) pouvant générer des revenus visant à réaliser leurs projets communautaires.
L’économie du nouveau projet de constitution
À bien remarquer, le nouveau projet de constitution est à la fois inclusive, complète, compréhensible et économique. Elle permet à la diaspora et aux groupes de femmes de jouer leur rôle dans la politique active de leur pays. Ce projet de loi-mère est libérale et publiée dans les deux langues officielles du pays. C’est une avancée extraordinaire pour les créolophones qui vont devoir décider sur une document bilingue lors du référendum du 27 juin 2021. Ce nouveau projet réduit considérablement la confusion, les contradictions et les discriminations qui règnent dans les dispositions de la Charte fondamentale de 1987. Le nouveau projet de constitution protège les droits acquis et définit les devoirs des citoyens; les normes et les règles de fonctionnement de nos institutions sont bien élaborées. Les dispositions relatives aux trois pouvoirs (exécutif, législatif et judiciaire) sont bien définies. Les rôles et fonctions des parlementaires sont très claires et n’empiètent pas sur ceux du pouvoir exécutif.
Il n’y aura pas de chantage ni de tractations entre les parlementaires et l’exécutif sur l’adoption de la déclaration politique générale du premier ministre. Le poste de chef de gouvernement sera aboli et il en est de même pour la chambre du Sénat. Le poste de président sera assisté d’un vice-président qui sera élu au suffrage indirect. Il y aura une assemblée nationale composée d’une seule chambre de députés. Le nombre de circonscription électorale pour les députés sera établi par la loi électorale en fonction de la population. Le fonctionnement des collectivités territoriales seront revues et il y n’aura pas de trois élus pour un cartel de magistrats, ni pour un cartel de Casec, les assemblées, etc. Il y aura un seul processus électoral chaque 5 ans pour tous les postes électifs.
Les mécanismes de fonctionnement des institutions indépendantes seront moins lourds (Conseil électoral permanent, Cour supérieure des comptes et du contentieux administratif, protecteur du Citoyen, Cour constitutionnelle, etc.). Les autorités de l’État auront les moyens financiers d’investir dans les systèmes : éducatif, sanitaire, environnemental, agricole, sécuritaire, etc. Le nouveau projet permettra aux autorités publiques de faire une économie substantielle dans l’organisation des élections chaque deux ans et les parlementaires n’auront plus à gaspiller les maigres ressources de l’État sans fournir de résultats satisfaisants. Les autorités publiques auront plus de marge de manœuvres pour améliorer socio-économiques des plus démunis dans les quartiers difficiles des bidonvilles et du milieu paysan.
À suivre …
Jean-Marie Mondésir
Juriste haïtien | Spécialiste en droit civil
Maître en sciences de développement
Éditeur de Port-Salut Magazine
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Rencontre clé entre le Ministre de l’Éducation et l’ambassadeur des USA en Haïti
Le mercredi 3 juillet, le ministre de l’Éducation nationale et de la Formation professionnelle, Augustin Antoine, a rencontré l’ambassadeur des États-Unis à Port-au-Prince, Dennis B. Hankins. Au cours de cet entretien, ils ont discuté des défis auxquels est confronté le système éducatif haïtien, notamment l’impact de la violence des gangs sur les établissements scolaires et les élèves…
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iciHaïti - Éducation : Le Créole sera objet d’évaluation
iciHaïti – Éducation : Le Créole sera objet d’évaluation
iciHaïti – Éducation : Le Créole sera objet d’évaluation 24/01/2019 06:22:10
Faisant suite aux préoccupations exprimées par de nombreux acteurs du système éducatif sur la nécessité de promouvoir la langue Créole à tous les niveaux, et considérant les remarques de nombreux spécialistes en éducation et l’Académie du Créole haïtien sur l’importance de l’utilisation du Créole dans les…
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Entrepreneuriat ou salariat, qu’en pensent les jeunes ?
« La théorie, c'est quand on sait tout et que rien ne fonctionne. La pratique, c'est quand tout fonctionne et que personne ne sait pourquoi…» avait précisé Albert Einstein. Cela signifie donc que l’on peut maîtriser la théorie mais qu’on n’est pas nécessairement capable de la mettre en pratique ?
Depuis près de cinq ans, nous entendons souvent parler de l’entrepreneuriat comme étant le moyen de sortir le pays de la pauvreté. Des concours de plan d’affaires ont vu le jour pour inciter les gens à devenir des entrepreneurs et du même coup leur donner une chance de démarrer l’entreprise de leur rêve. Parmi ces concours nous pouvons citer les plus connues: Mon Entreprise Mon Avenir (MEMA) organisé par Technoserve, A la rencontre des jeunes entrepreneurs patronnée par la Fondation Etre Haïtien, le programme LEAD de la Fondation Panaméricaine de Développement (PADF) et le concours Digicel Entrepreneur de l’année.
Il va sans dire que l’entrepreneuriat retient l’attention des économistes, des sociologues et des décideurs politiques de notre pays parce qu’il est valorisé comme moteur de développement économique ou apporteur de solutions alternatives aux problèmes de chômage. Il est donc tout à fait normal de se pencher sur la question et de le promouvoir dans la mesure où notre pays a besoin d’aller de l’avant en créant de la richesse économique et sociale.
Bien qu’il soit vrai que les théories sur la question soient apprises par plus d’un, il n’est pas déraisonnable de nous demander ce que pense les jeunes en générale et nos jeunes universitaires en particulier en ce qui a trait à leur intention de s’engager dans cette voie en mettant en pratique ces acquis.
Un sondage STATIS sur l’entrepreneuriat a révélé que les étudiants sont nombreux à vouloir créer leur propre entreprise mais qu’il est très difficile d’y arriver en Haïti.
Interrogés pour savoir s'ils envisagent un jour de créer leur entreprise, 95% répondent par l’affirmative. En outre 61 % pensent qu'il est aujourd'hui difficile de créer son entreprise en Haïti. Les principaux freins évoqués par les jeunes : une éducation peu ou non adaptée pour former les entrepreneurs de demain (83% des sondés), un environnement sociopolitique instable et le manque de fonds pour démarrer.
Entre autre, les jeunes affirment que pour entreprendre, il faut en priorité une bonne idée ou une opportunité à saisir (72%) suivi d’un apprentissage ou d’une formation adéquate (15%). Les secteurs jugés les plus prometteurs selon eux sont le tourisme (34%), le commerce (32%) et les services (27%).
Paradoxalement, tous comptent décrocher un emploi tout de suite après leurs études et 58% prétendent que le salariat est plus sécuritaire que l’entrepreneuriat. 61% d’entre eux espèrent avoir un salaire compris entre 15000 et 25000 gourdes. Les ONG sont la cible la plus en vue pour les emplois (46%).
Enfin l'image de l'entrepreneur chez les jeunes demeure fortement valorisée socialement. Le chef d'entreprise est perçu avant tout comme un homme courageux (37%) et ambitieux (35%) ; et avoir une entreprise est vue comme étant une preuve de réussite sociale par 73% d’entre eux. Le tout dénotant somme toute une connaissance juste de ce qu'est le métier d'entrepreneur, pour lequel les jeunes aspirants souhaitent avoir plus d'accompagnement et de soutien de la part de leur famille, de leurs proches mais aussi des banques et des pouvoirs publics.
L’entrepreneuriat est sans doute une alternative plus que reluisante aux yeux des jeunes mais avec une stabilité politique qui se fait encore attendre impactant négativement le cadre des affaires et donc ne peut impulser une dynamique entrepreneuriale réelle ; un système éducatif qui n’inculque aucune valeurs propres à préparer les esprits à s’engager vers cette voie et à acquérir les éléments de base pour gérer une entreprise, il va sans dire que nous sommes encore loin de voir le jour où les jeunes pourront sans hésitation s’affirmer en tant qu’entrepreneurs en Haïti.
Sondage probabiliste,
400 étudiants,
Marge d’erreur 5%,
Niveau de confiance 95%
Zone métropolitaine de Port-au-Prince
Novembre 2017
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Jean Wilnor Pierre installé à tête de la Coordination générale des Services d'Appui à la Gestion du Système
Jean Wilnor Pierre installé à tête de la Coordination générale des Services d’Appui à la Gestion du Système
Le Ministre de l’Éducation Nationale et de la Formation Professionnelle Nesmy Manigat a procédé, ce jeudi 19 mai 2022, à l’installation de M. Jean Wilnor Pierre comme nouveau Coordonnateur général des services d’Appui à la Gestion du Système dit Pôle d’Appui. Avec plus d’une vingtaine d’années de carrière au sein du système éducatif haïtien, Jean Wilnor Pierre a été désigné par le titulaire du…
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Luc Paul Déplat, un éducateur engagé au service de sa communauté depuis plus de 40 ans
Luc Paul Déplat, un éducateur engagé au service de sa communauté depuis plus de 40 ans.- #Juno7 #J7Jui2021
Si le système éducatif haïtien ne figure pas parmi les meilleurs dans le monde, ce n’est pas par faute d’avoir des femmes et des hommes qui ont dédié leur vie à en réparer les tares. Luc Paul Déplat, co-fondateur de cinq établissements scolaires en Haïti, s’y consacre depuis plus d’une quarantaine d’années. Né à Marmelade, il y a 75 ans de cela, Luc Paul Déplat est un de ces “mapou” qui a…
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