Tumgik
#surtout quand je vois mes cuisses
mythicalthing · 2 years
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If you speak french look away
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olympic-paris · 3 days
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saga: Soumission & Domination 275
Espagne 3 le bon plan (2013)
Réveil à 12h. PH tient les billets dans sa main et m'interroge du regard. Je lui brosse ma nuit en résumé. Il est sidéré de ce qui m'est arrivé. Lui s'est juste envoyer un petit mec dans les WC de la boite puis il l'avait ramené à Marc qui l'avait enculé à son tour. Hervé avait ramené le " clone " d'Ernesto à la villa et avec Ernesto ils se l'étaient fait d'après les gémissements qui sortaient de leur chambre. L'invité venait de se barrer.
Je sors sur la terrasse avec à la main un café très fort préparé par Paco. Je retrouve tous les autres. Bises, pelles, je dis bonjour. Nouvelle narration de ma nuit. Ernesto me dit que le plan l'intéressait et, qu'avant que je mette nos employés sur le coup, il se ferait bien un petit paquet d'oseille lui aussi. En rigolant je lui dis que je ne prendrais pas de commission avec lui. Il s'approche et nous nous battons gentiment. Je domine, merci les cours de Krav Maga de Jona ! Jusqu'à ce que PH nous pousse dans la piscine pour nous rafraichir.
Sorti de l'eau, Ernesto me pousse à appeler mon " client ". Je guette une approbation dans le regard d'Hervé. Il hausse les épaules et me dit qu'il est majeur.
J'appelle donc le trader. Il décroche après quelques sonneries. Je lui rappelle qui je suis. Il me demande aussitôt si j'ai quelqu'un pour lui. Je lui dis que j'ai un pote qui est dans la même situation que moi (soit disant chômeur) et prêt à lui rendre service. Il me demande de lui décrire Ernesto. Avant de raccrocher, je lui dis que c'est 10 avec ma petite commission (il n'a pas besoin de savoir que je n'en prends pas). Il me dit que ça ne pose pas de problème s'il est aussi bon que moi. Rendez vous pris pour 23h à son hôtel.
Au diner (22h) nous recevons le petit mec que mes deux amours s'étaient envoyé la veille accompagné deux de ses copains. Ils sont tous mimi. Petits modèles, jeunes, sportifs/musclés, imberbes, bronzés et surtout chaud du cul ! Dès l'apéritif, ils sont à genoux pour nous pomper.
Quand Ernesto nous quitte, ils sont déjà assis sur les queues de nos mecs. Je me fais plaisir avec PH et Juan.
Plus tard nous profiterons nous aussi de leurs rondelles bien rodées. Je m'aperçois alors que se sont de vraies bonnes salopes. Ils se sont déjà fait démonter par nos mecs et malgré cela supportent sans broncher nos assauts violents. Ils se font prendre par les deux bouts en même temps et vu leur ardeur à téter les bites, nous voyons qu'ils apprécient la défonce de leurs petits trous.
Celui que j'encule à l'air ravi de mes coups de rein et de ma bite qui le lime. Il m'en donne la preuve en ne retenant pas de petits gémissements de bien-être. Bien qu'il se soit fait démonter la rondelle par Paco et sa grosse bite, il serre fort honorablement la mienne bien qu'elle rende 1 bon cm de diamètre à celle de Paco ! Comme je l'en félicite, il la contracte encore plus pour me faire plaisir. Il n'arrive pas à bloquer mes mouvements mais augment bien les frottements de notre interface au point que je doive rajouter du gel. Paco passe dans mon dos et pousse sur hanches et me dis que je dois " donner " plus sec. La petite salope que j'ai entre les cuisses n'en sera que plus heureuse. Je change donc ma façon de lui baiser le cul et je passe à des sorties complètes avec ré-intromissions rapide et totale (jusqu'à ce que mes couilles tapent les siennes). Là, ce sont de réels cris de plaisir qu'il laisse échapper jusqu'à ce que Marc vienne le faire taire en lui enfonçant son gland dans la gorge.
A coté de moi, PH s'occupe du deuxième " copain ". Il est sur le dos et le petit mec le chevauche de face, alternant les rythmes. Trot et galop gardent bien raide sa bite et le cavalier s'en sert d'axe quand il se tourne et, les mains posées sur les chevilles de PH, je le vois augmenter la cadence et mon PH se mordre les lèvres pour se retenir de juter.
Le petit jeune de la veille, lui, est en 69 avec Juan.
Le mien commence à m'exciter fort avec ses serrages de cul. Je pose mes mains sur ses épaules et à chaque coup de rein qui m'enfonce en lui, je tire les mains vers moi. Sous le choc de nos corps, ses fesses s'écartent et j'enfonce jusqu'au dernier cm, le plus large, ma bite dans son trou ! Marc s'est éloigné, nos mouvements n'étant plus gérables de son coté. C'est une véritable petite salope, plus je l'encule plus il en demande. Son pote, que PH lime de son coté, me dit que je peux lui claquer les fesses, qu'il aime trop ça. Je ne suis pas un aficionado des coups mais si c'est pour son bien... Je commence doucement. Ma main claque sur sa fesse droite. Je ressens aussitôt une belle compression de ma bite, bien plus forte que précédemment. C'est si agréable que je recommence et appui plus fort. Là, mes doigts marquent sur la peau blanche et sa contraction bloque ma pénétration. De son coté ça l'air de lui plaire et il me demande d'y aller carrément. Comme j'ai encore de la retenue, son pote m'assure que c'est son trip. Marc revient alors et se charge des fessées. Le petit mec prend grave. Dès que je me retire de son cul, Marc a suffisamment de place pour lui asséner une ou deux fessées avant que je me renfonce. Ses fesses chauffent et je le sens à chaque fois que mes hanches entrent en contact avec. Ça ne peut pas durer longtemps, c'est trop bon et je fini par exploser dans ma kpote. Au même moment je le sens éjaculer sur le tapis.
Je suis mort ! Mon petit mec aussi si j'en crois son relâchement musculaire. Je l'attire sur mon torse et ensemble nous reprenons contact avec la réalité. Il me remercie et me dit que c'est pas souvent qu'il prend aussi bien son pied. Je lui demande si ses fesses ça va. Il rigole et me répond que c'était juste ce qu'il fallait pour pimenter ma sodo.
PH termine son mec. Il se retire juste à temps et jute sur son dos.
Quand nous en avons finis avec eux, nos trois mecs (Marc, Hervé et Paco) sont bien excités. Ils bandent comme s'ils ne s'étaient pas déjà vidés les couilles.
Du coup je vois les trois jeunes se jeter des coups d'oeil et, avec un bel ensemble, ils se retournent et se mettent à 4 pattes. Reins creusés, leurs positions sont de véritables appels aux viols. Nos mâles ne s'y trompent pas et le temps de se couvrir de plastique, nous les voyons les enculer de nouveau.
Je ne sais pas s'ils sont sincères, mais ils manifestent bruyamment leurs plaisirs. Quelques minutes plus tard, je sais qu'ils le sont. Les cris ne sont plus retenus et, heureusement que nous sommes un peu isolés sinon les voisins seraient surement venu voir ce qui se passait.
C'est Paco qui a hérité du mien. Il commence par lui masser les fesses encore rose. Je le vois lui en envoyer une bonne juste au moment ou il lui enfonce ses 24cm. L'addition des deux le fait hurler. J'ai eu un moment peur qu'il ait eu vraiment mal mais son cri s'est terminé par un " trop bon, encore ".
Hervé et Marc se font le même petit mec. Du coup le troisième rassemble ses forces tout en jouant avec nos services trois pièces à PH et moi. Son copain m'a tellement bien vidé les couilles que je mets plus de temps que PH pour bander à nouveau. Là, il se met à nous sucer alternativement. C'est bon. il nous prend jusque dans sa gorge mais lentement. Juste ce qu'il faut pour nous garder raide sans nous exciter à juter. Juan le rejoint et s'installe à son tour entre nos jambes.
Tableau : PH et moi cote à cote sur le canapé, les jambes écartées. Entre, un petit mec qui nous tète la bite et joue avec nos couilles. Devant nous nos Hommes en train de prendre leurs pieds ou plutôt les culs de leurs potes.
Le temps est plus long pour que nos mâles jutent. Quand je vois Marc monter en pression, je prends la tête de mon petit suceur et utilise sa bouche comme une rondelle. Les mains sur ses oreilles, je lui lime la gorge et le laisse s'organiser pour gérer sa respiration. Sa gorge est profonde et serre bien mon gland quand il s'enfonce dedans. J'arrive à exploser en même temps que Marc se vide dans le cul de son petit mec. Moi, j'envoie de grands jets de sperme dans les cheveux du mien.
Nous sommes encore debout (façon de dire, plutôt encore réveillés) quand Ernesto est de retour. Avec PH, je suis impatient de savoir comment ça s'est passé. Les autres s'en foutent et partent se coucher comme le trio d'invité nous quitte.
Ernesto sort de sa poche la liasse de billets. Il me dit que le mec est vraiment réglo de ce coté là. Coté sexe, il confirme que c'est un bouffeur de cul hors pair et que comme je l'avais raconté la veille, il avait tenu bandé des heures avant de juter. Il nous dit aussi qu'il connaissait son secret pour tenir aussi longtemps car il l'avait surpris à sniffer de la coke dans sa salle de bain. Je comprends mieux ses performances. Il avait apprécié sa technique de bouffage de cul et aussi qu'il a mangé grave du cul !
Avant qu'on aille se coucher, il me dit que nous pouvions lui refiler nos deux lutteurs. Autant que ce soit des mecs à nous qui profitent de ses libéralités.
Dès le lendemain, Ernesto appelle ses deux " employés " qui sont ravis de se faire un extra de cette ampleur (50% nets pour eux). Je rappelle notre trader et lui explique qu'en fait je dirige une société de service à la personne et lui propose " d'utiliser " mes Escorts pour la fin de son séjour.
Comme il est intéressé, nous nous rencontrons pour les détails. Je lui montre sur mon Smartphone les photos de mes deux lutteurs espagnols. Il les trouve à son goût et me demande comment on procède. Petite explication. Il me demande si je pourrais les lui envoyer de temps à autre à Londres. Moyennant la prise en charge des frais de déplacement en première, je lui dis que c'était tout à fait envisageable et que j'avais même d'autres Escorts s'il désirait varier.
Quand nous nous quittons, il a noté les coordonnées des deux sociétés, la Française et l'Espagnole, comme les Escorts qu'il compte bien faire venir chez lui. Je sens que nous allons pomper une bonne partie de ses primes ! Il me demande si mes Escorts sont à l'image de leur boss. Je comprends qu'il veut savoir s'ils seront aussi résistants. Je le rassure et lui dis que même s'ils sont juste majeurs, ils sauront assurer aussi bien que moi ou Ernesto.
Nous avons des nouvelles de Grèce. Jona et Emma m'ont appelé.
Le premier pour me remercier de leur avoir confié ma mère (à lui et François). Qu'ils passaient de vraies vacances et que la charge que je leur avais confié de veiller à la sécurité d'Emma était une réelle sinécure. Ils allaient revenir tout bronzés pour leurs stages. Il m'assura qu'ils s'entretenaient aussi coté muscu et profitaient des installations de l'hôtel.
Emma m'a juste téléphoné pour me dire que tout se passait bien et que cela faisait longtemps qu'elle n'avait pris d'aussi bonnes vacances. Elle ne savait pas si c'était la présence de ses deux " gardes du corps " mais elle n'avait jamais eu autant de choix quand aux hommes qu'elle mettait dans son lit.  Leur présence avait l'avantage d'éloigner d'elle tous les mecs de plus de 40 ans et n'osaient l'aborder que les plus beaux mecs de la plage. Pour les plans à plusieurs, elle faisait confiance à Jona et François, pour trouver de jeunes mecs partant pour ce genre de plan. Vu les problèmes économiques, les " invités " de ses deux accompagnateurs étaient ravis de la petite enveloppe avec laquelle ils repartaient. Surtout s'ils s'étaient laissés enculer !
Jardinier
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peutetreplusblog · 3 months
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J’ai honte!
Ce matin, dans mon lit, je crois que j’ai poussé un petit cri en me réveillant, une drôle de sensation entre les jambes, et surtout, une petite flaque sur mes cuisses et sur les draps. Ce n’est pas du pipi, c’est un peu collant. Mon zizi est encore un peu dur. J’espère que maman ne va pas voir la tâche sur mes draps.
Je me lève, il y a école aujourd’hui. Depuis la rentrée, je suis au collège, tout neuf, plusieurs bâtiments tout rectangulaires de trois étages, bleu et blanc.
Maman a acheté du Nesquik pour mon petit déjeuner, avant c’était toujours du Van Houten, je crois que je préférais avant. Trois tartines beurrées et de la confiture de fraises. Un coup de brosse à dents rapide, car j’aime pas trop ça et direction le garage pour sortir le mini-vélo que papa a rafistolé après l’avoir récupéré chez ma grand mère.
Dans mon sac à dos en cuir, il y a mes cahiers, livres et trousses. Au collège, on fait des mathématiques modernes, je n’aime pas du tout ça, alors que j’aime bien le calcul mental, mais ça n’a rien à voir. Je crois que je n’aime pas l’école, car je n’attends qu’une chose, la récréation.
Là je sors mon tac-tac, un nouveau jeu où il faut taper deux boules, mais on se détruit les poignets avec. C’est aussi la première année où je suis en classe avec des filles. Devant moi, il y a Véronique, elle est heureuse, ça fait une semaine qu’elle met un soutien-gorge, comme mes sœurs.
À midi, je repars manger à la maison. Il reste du poulet du dimanche.
Puis retour à l’école. Sport cet après-midi. Course sur le stade et grimper à la corde. Je suis nul à ça.
Papa a acheté une nouvelle voiture, une Simca 1100. Maman râle parce qu’il ne fait que de rouler avec et l’essence coûte cher. Moi ça me fait rire. La R8, c’est l’abruti qui traîne avec ma sœur qui l’a achetée.
Le soir après le supplice des devoirs, on va faire les fous avec Patrick et Thierry en vélo dans les chemins de la forêt. Évidemment, je rentre sale comme un cochon, il va falloir passer du temps à se débarbouiller dans l’évier de la cuisine, et subir les moqueries des frangines. On a le droit de prendre un bain que le samedi.
Après le dîner, j’ai pas le droit de regarder la télé, à part le samedi. A 9 heures, direction la chambre que je partage avec ma sœur la plus jeune, mais qui a le droit de se coucher plus tard.
J’entends PopCorn à la télé, c’est chouette cette musique. Je sors le catalogue de la redoute que j’ai caché dans mon armoire pour regarder les femmes en soutien-gorge et culotte. Ça me fait durcir le zizi. C’est drôle, parce que quand je vois maman en soutien-gorge, ça fait pas pareil.
La tâche sur les draps à séché, c’est tout raide maintenant, on dirait une carte. Maman a rien dit, elle a pas dû la voir en faisant le lit. Mais j’aimais bien la sensation que ça m’a fait, j’aimerais bien que ça recommence demain matin ou même ce soir... Peut-être que je deviens grand! On est quand même en 1972.
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ernestinee · 2 years
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Aujourd'hui c'était top au cirque ! La semaine dernière c'était nul parce que je n'y étais plus allée depuis un mois à cause des congés et de ma coupure au doigt, et j'ai eu l'impression que j'avais tout perdu, que j'étais archi nulle, que tout le monde évoluait et pas moi, et j'avais même abandonné une figure de trapèze parce que je n'étais pas sûre que mon bras allait me porter (la figure du drapeau), bref grosse déprime, tout le monde en a entendu parler autour de moi et je me suis raccrochée à fond à ce que mon ado de coach me disait, que ça l'inspirait que je n'abandonne pas (et c'est assez fou parce que c'est surtout lui qui m'inspire à ne pas abandonner, quand je vois comme il bosse sa jonglerie dès qu'il a 5 minutes)
Aujourd'hui NON SEULEMENT j'ai réussi les deux figures du jour et elles faisaient si mal omg j'ai les chevilles, les cuisses et les pieds en lambeaux parce que ce sont des figures où on enroule les cordes autour des jambes avant de soit se laisser tomber en arrière ou en avant, soit gainer pour être horizontal, MAIS EN PLUS j'ai tenté la figure "pour les plus téméraires" (et la prof ne s'adressait pas à moi pour celle-là parce que je suis là dernière arrivée dans le groupe, j'ai vachement moins d'expérience que les autres). Il s'agit de se pendre par les genoux au trapèze, jusque là rien de compliqué, c'est la figure de base, mais ensuite, on tend les jambes et en même temps on les écarte et en même temps on fléchit les chevilles, et on est censés être pendu par les pieds aux extrémités de la barre du trapèze, je sais pas si j'explique bien, fin bon c'est impressionnant à voir et à faire et .... tadaaaaam... J'ai réussi !
ET EN PLUS, j'ai tenu à réessayer la figure du drapeau parce que je l'avais en travers de la gorge depuis une semaine et devinez quoi j'ai réussi aussi, comme quoi la visualisation ça fonctionne. Et aussi les abdos et les pompages et le yoga.
Par contre, je ne vais pas participer au spectacle cette année. Je fais du trapèze malgré que j'ai le vertige (fort, mais je prends sur moi malgré la sensation que le sol bouge et que mes muscles vont lâcher), je participe à un cours collectif alors que je suis +- allergique aux gens, surtout que là c'est assez tactile au secours, je suis non seulement la plus âgée (berk) mais aussi la moins expérimentée (re-berk) et j'estime que ma zone de confort est suffisamment explosée comme ça pour encore y ajouter un spectacle. Du coup voilà, pas cette année.
Par contre j'ai répété un numéro de jonglerie/clownerie avec l'ado après l'école et on était hilarants ! On était morts de rire tous les deux. Peut-être qu'un jour j'aurai une fraction de son courage pour faire pareil sur scène.
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mamaasawriter · 1 year
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Hier jour de fête je quitte mon lit avec M. je vois E. au travail et le soir le soir je vais voir B. alors quand c'est jour de fête moi j'ai envie de susciter le désir alors je mets une de mes robes préférées dans laquelle franchement je me trouve bonne et devant le miroir je pense que objectivement c'est vrai aussi ces jours-là où on a envie que le regard de M., E. ou B. se pose aussi doucement que le tissu qui glisse sur les cuisses on se sent belle tout le temps même à porter des trucs lourds avec les bras être coincée en haut de l'échelle collée à la charpente ou courir partout dans le magasin honnêtement j'ai mis cette robe juste en pensant à eux en me disant je veux un compliment des yeux et finalement ce qui me fait le plus plaisir souvent c'est Marion ma collègue qui fait sa bouche bée quand elle me voit sortir des vestiaires là je me sens comme une reine et vas-y que je roule ma bosse en robe toute la journée mais surtout que je roule mon boule et vas-y que je remets souvent ma bretelle de robe sur mon épaule nue juste pour dire "eh j'ai des épaules nues" mais
drame
E. ne bosse que 3h aujourd'hui et B. B. est malade j'ai l'impression d'avoir mis cette robe pour rien pour rien les épaules nues, le haut qui accueille mes petits seins et le reste qui accompagne le mouvement de mes jambes on dirait du vent et je la colère monte de continuer à m'oublier dans le processus de continuer à faire ça pour des mecs et pas pas pour moi de me voir belle qu'à travers leurs yeux et pas les miens qu'à travers leurs critères qu'ils ne disent pas que j'imagine plutôt que ceux de Marion ou M. si j'écoutais M. et Marion et Mathou un peu plus, je serai reine tous les jours heureusement avec cette robe il y a le collier que Brunissen a fait et j'ai l'impression d'être encore à Groix avec Mathou ça me porte les souvenirs alors je ne m'avoue pas vaincue cette robe va me servir à kiffer kiffer ma journée être en confiance avec moi-même être avec Mathou en pensée kiffer faire du vélo avec le vent qui remonte le tissu qui glisse sur ma cuisse peut-être au feu rouge verra t-on ma culotte et qu'est-ce que j'en ai rien à foutre c'est bien ça que j'ai envie de dire quand je mets une culotte sans shorty et que j'attends la jambe relevée car la pédale haute au feu rouge quand je repense qu'à l'école primaire une de mes hantises était que les mecs baissent ma jupe et que tout le monde voit ma culotte j'ai bien changé t'inquiète que si tu lèves ma robe pour voir ma culotte je te marave la gueule mais t'as pas idée à quel point je kiffe porter juste une robe et une culotte je crois que le truc c'est que j'avais envie d'être prête d'être apprêtée pour ce moment où E. me fait des blagues et utilise sa voix la plus grave du matin où je meurs un peu quand je le fais rire à gorge déployée prête apprêtée pour ce moment où B. me tiens les mains en pleine nuit me dit "Tu as été forte et courageuse. Bravo" ou quand on danse tous les deux comme des enfants où on oublie le prochain soleil prête et apprêtée pour un câlin d'amour prête et apprêtée quand M. me dit "Ne t'inquiète pas pour ça" sur ma plus grande inquiétude de la vie et que cette fois, je le crois
Est-ce qu'en belle robe on paraît plus forte est-ce qu'on assume plus est-ce qu'on a besoin d'être forte quand les autres ne nous rendent non pas faible mais accueillent notre vulnérabilité et nous accompagnent est-ce que le désir aide à obtenir de l'aide est-ce que si j'avais mis ma tenue de la flemme je connaîtrais tout ça c'est sûr
que oui
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erotiqueb · 11 months
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Défilé
L’affaire avec les marches sur la plage, c’est que si tu veux avoir les pieds dans l'eau, tu dois marcher devant les gens qui sont sur ladite plage. Alors quand il y a ben du monde, c'est comme si tu faisais un défilé sans le vouloir.
Et laisse-moi te dire que je suis pas amanchée pour faire un défilé: bikini dépareillé, paréo qui fait même pas semblant d’être assorti à l'une ou l’autre des parties du bikini, cheveux tout croches, casquette laide orange-chasse. Je sens que je détone avec la crowd en shape-athlétique-linge-sport-maillot-neuf-bronzage-parfait-pas-de-varices. Pis, on peut tu se le dire, marcher dans le sable là, c’est pas facile. Il me semble que dans les films, tout le monde est sexy quand ils marchent sur la plage. Moi, je me sens comme si j’avais l’air d’un genre de pingouin en ce moment: pas à l'aise d'utiliser ses propres pieds. À part de ça, qui se promène seule sur la plage un dimanche après-midi? En tous cas ici, personne. Tout le monde est en gang. C’est vraiment une belle journée chaude, parfaite pour s’amuser sur la plage avec ses amis. Ouais, et moi je suis là toute seule parce que à mon âge, les gens ont des vies, ils ont pas toujours le temps de chiller sur la plage. J'ai repéré un petit bout de plage désert, entre deux buissons. Je vais y revenir.
Je prends le sentier pour aller aux toilettes. Je fais mes p’tites affaires et j’abandonne ma cannette de bière vide dans la cabine. Je me regarde dans le miroir en me lavant les mains. Pas pire. Je suis bronzée et j'ai presque l'air d'une personne sportive (c'est la casquette). Je me trouve pas mal du tout en fait. C'est à se demander pourquoi j'ai si peur du regard des autres. J'aime bien mon petit muffin top, je trouve ça sexy un peu d'extra autour du nombril. Et ma bouche, elle est bien ma bouche. Il y en a qui paient cher pour avoir des lèvres aussi somptueuses, et c'est moins réussi que ce que j'ai la chance d'avoir dans la face naturellement. J'aurais presque envie que quelqu'un d'autre apprécie mes atouts - que quelqu'un me déguste le muffin, quoi - sinon, quel gaspillage.
En revenant, je croise le sourire d'un monsieur en wet suit qui a l’air content de faire, whatever c’est quoi son sport nautique. Ça me remet un peu de bonne humeur et je me dis qu’il faudrait peut-être sourire aux gens effectivement, ça a l’air d’être ça la vibe. Un peu plus loin, je croise un gars à l’air timide. Il me fait un petit sourire et je le lui rend. Cute. On se regarde dans les yeux juste une petite seconde de plus que… que j’ai regardé le monsieur d’avant, disons. Il a l’air d’un bon gars, ça se voit. Parce qu'il n'a pas l'habit officiel du douchebag, mais surtout par son regard bienveillant. Moi, les bad boys, ça m'énerve, et les six packs, ça m'impressionne pas. Un regard honnête et un petit sourire timide, c'est ça qui m'allume. Ou un regard timide et un sourire honnête.
Je me fais croire qu’il me trouve de son goût et que c’est pour ça qu’il m’a sourit. Ça ne m'en prend pas plus pour lui inventer une personnalité et une vie. C'est assurément le genre de gars super réservé qui s'avère être une rockstar au lit. Genre, médaillé d’or du cunni, parce qu'il prend le temps de te feeler. Ouais, il prend son temps, il t'embrasse un peu partout, les seins, le ventre, il descends lentement, il promène sa langue sur l'intérieur de tes cuisses. Il revient te frencher, il se colle sur toi. Tu sens sa chaleur et tu peux toucher ses pecs. Il est sur toi mais il t’écrase pas, parce qu’il est super en forme. Il retourne entre tes cuisses. Il va pas direct sur le clito comme tous tes one night. Il sait qu’il faut te réchauffer, il lèche tes lèvres. Et tu vois qu’il aime ça parce qu’il fait des « hmm ». Pis quand il te sent assez chaude, il finit par aller là mais, il est pas toujours en train de changer de vitesse et de mouvement, comme tous tes ex. Il sait garder le beat. Ouais, j'ai décidé que c'était ce genre de gars-là.
Je retourne sur la plage, cette fois avec un petit bonus de confiance en moi. Je refais le défilé obligatoire pour avoir les pieds dans l’eau, mais sans me trouver inadéquate, cette fois-ci. Juste en appréciant l'eau sur mes pieds et le sable en dessous. Le vent fait glisser le paréo d'une de mes épaules et je me souviens à quel point j’adore la chaleur du soleil sur ma peau. Je me détends. Je ne parviens pas à oublier le regard des gens, pas encore, alors je me donne en spectacle, tant qu'à faire. Je marche lentement, je prend un posture un peu plus… rehaussée. Mais je ne remonte pas le voile translucide de mon paréo sur mon épaule. Je peux pas, « j'ai ma chaise dans la main et mes sandales dans l'autre », oups, mon épaule est à découvert. Je ne descends pas non plus mon maillot pour cacher mes fesses. Je vais les laisser rebondir à chaque pas. Regardez-les. Fantasmez dessus. Admirez-moi. Je vais même oser vous jeter un petit coup d'œil pendant que je passe devant vous. Je vais vous admirer. Parce qu'après tout, on est des humains et que c'est naturel de se mater entre nous.
Je retrouve mon petit coin isolé. J'y pose ma chaise de camping avec la conviction d’une exploratrice qui plante un drapeau. C’est ma plage ici.
Je regarde l'eau pendant au moins trois bières quand un papier qui vole au vent vient s'échouer drette devant moi. C'est une page de cahier écrite à la main, en vers. Je la ramasse pour lire. C'est un poème assez énigmatique, je ne comprends pas tout ce dont il est question mais, étrangement, ça me touche beaucoup. Je me dis que celle qui a écrit ça aimerait sûrement le ravoir et je me lève pour regarder autour de moi. Je vois une espèce de van de hippie avec les fenêtres ouvertes pas loin, je vais aller voir.
Je passe le petit bosquet entouré de bois flotté puis je m'arrête, surprise de voir quelqu'un. Il y a un gars, enfin je crois que c'est un gars, sinon c'est une fille les seins à l'air sur la plage? J'ai pas mes lunettes, je vois fuck all. En tous cas, il y a quelqu'un avec les cheveux bruns remontés en toque qui est en train de faire une séance de j'sais-pas-quoi, couché sur la plage. Je dis séance parce que la personne dors clairement pas. Elle bouge un peu la poitrine et le bassin. Je m'approche parce que… ben parce que j'ai bu quatre bières pis que je n'ai pas de manières j’imagine.
Ouais, c'est un gars. Il a les yeux fermés, je vais assurément le déranger mais je continue stupidement de m’approcher. Je suis un peu mal à l’aise, je devrait rebrousser chemin. Bon, trop tard il ouvre les yeux. Je lui tends le papier. Il se lève et il me remercie avec les yeux les plus authentiques que j'aie vus de ma vie. Je fais un subtil petit arrêt cardiaque, mais je ne laisse rien paraître. Turns out que le poème que j’ai ramené, c’est effectivement à lui, c'est une chanson et il propose de me la jouer. Cute!
Il part et revient de sa van avec une guitare, du vin et des trucs à manger. Quelle chance, je commençais à avoir vraiment faim. On se met à discuter, il a une belle voix douce. Il partage toute cette bouffe comme si c'était normal de partager toute sa bouffe avec quelqu'un que tu connais depuis trois secondes. Pour un festin tout droit sorti d'une van de hippie, c'est vraiment délicieux. On jurerais qu'il a pensé à son accord vin fromage. Un rouge léger qui se boit tout seul, mais qu'on a envie de faire tourner dans la bouche à l'infini. Un fromage à pâte molle juste assez goûteux, onctueux, qui fond sur le pain. Mais où il a trouvé une baguette aussi fraîche sur un terrain de camping? Ça sent le pain sorti de la boulangerie, j'ai envie de me fourrer le nez au complet dedans.
Sa toune est vraiment belle, j'ai de nouveau la larme à l'œil. S'il avait une belle voix en parlant, là, en chantant, c'est next level. Sa sensibilité, son écoute, son calme, ses cheveux super longs et soyeux; on dirait que je suis devant une femme, mais pourtant je ne peux ignorer le fait que j'ai envie de le frencher en ce moment. Étrange. D'habitude j'aime plutôt les gars barbus. Ça doit être son vibe de bon gars. Mais j'aurais plutôt envie de dire, son vibe de bonne personne.
Une bouteille et demi de vin plus tard, je m'entends lui demander s'il veut un massage. Et ainsi, on commence à se masser à tour de rôle. Je me demande bien comment ça va finir (Not! Je sais très bien comment je veux que ça finisse). Plus il fait noir, moins je me gêne pour le masser de façon langoureuse. Sa peau est ultra douce. On termine la session de massage collés à regarder le coucher du soleil. Je sens sa chaleur dans mon dos. J'ai tellement envie de me faire lécher le cou et le lobe d'oreille, j'enlève mes cheveux du chemin pour qu'il puisse y accéder. Mais il ne fait rien. Qu'est-ce que t'attends?
Il ne me semble pas avoir été subtile dans la façon dont j'ai exposé mon cou et d'ailleurs, je sens son souffle, sa face est super proche, pourquoi il m'embrasse pas?
– Est-ce que je peux t'embrasser? qu'il finit pas me chuchoter d'un souffle chaud, à peine audible, super proche de l'oreille.
Ça me fait virer folle, dans le bon sens du terme. Chapeau. Je perd tous mes moyens, je ne sais même pas si je réponds de façon intelligible.
Il pose sa bouche dans mon cou et fait une petite succion, puis il change d'endroit, il me déguste littéralement. Je lui prends la tête et je me tourne pour que sa bouche se retrouve sur mon oreille. J'ai envie qu'il me dévore mais il prend tellement son temps. Je suis alors assaillie par l'envie de savoir ce que sentent ses cheveux. Je laisse aller ma tête par derrière pour atteindre mon but. C'est là que ses mains se retrouvent sur mes seins, je suis en extase. Ils sentent bon, ses cheveux, j'ai envie d'en savoir plus, de humer son torse, et même, ses endroits plus intimes. Je commence par la poitrine, il est imberbe alors je peux lécher à loisir. Je continue de descendre sur son corps et, le vin m'ayant monté à la tête, je suis déjà en train de lui enlever son costume de bain. Je le sens un peu surpris par ma vitesse d'exécution mais, comme j'ai la situation bien en main… et bientôt en bouche, il se laisse entraîner dans la folie du moment et se couche sur le dos.
Ma langue agace son sexe. Ça sent piquant, masculin, aphrodisiaque. J'empoigne ses balls et je me mets à lécher. Pas beaucoup de poil là non plus, profitons-en. J'ai envie de me coller sur tout son corps, de frotter mes seins sur lui, alors je fais un 180 degrés et lui embarque dessus à califourchon. Ma position lui suggère fortement de me faire un cunni, et il saisit très bien le message. J’en reste surprise parce que, des fois, c’est difficile d’apprécier le plaisir qu’on reçoit dans cette position. Mais là, ouf, ce serait difficile de ne pas y prendre goût. Il a tellement de rythme. Je me relève un peu pour atteindre ce qui reste de vin. Je sais pas, un éclair de génie. Je bois une gorgée au goulot et lui verse un peu de vin sur le sexe avant de le sucer avec appétit, parce que j'ai envie d'y goûter encore et parce que je suis gourmande. Je pense que j'ai scoré avec ce moove là parce que je l'entends gémir comme si je le torturais et il s'empare de mes fesses pour m'approcher de sa bouche et se met à me manger passionnément. Oh, je pensais avoir déjà perdu mes moyens mais là, je ne peux plus rien faire. Je continue de le sucer mais ce n'est certainement pas ma meilleure perfo parce que je ne peux plus me concentrer. Je ne peux plus penser à rien, je laisse mon corps faire ce qu'il veut. Mes hanches ondulent à un rythme de plus en plus rapide. Il est très habile avec sa langue et ses lèvres. Il embrasse, il suce, il lèche, et quand il entends des gémissements plus forts, il garde son mouvement jusqu'à ce que je n'en puisse plus. On arrive rapidement à un point où je ne peux même plus bouger, je me relève un peu sur une main et je sens la vague de plaisir intense de l'orgasme partir mes jambes et atteindre mon sexe. Je crie trop fort pour l'endroit où on se trouve. Et ça dure plusieurs secondes. C'est mon propre cri qui me ramène à la réalité et je roule sur le dos à côté de lui. Il a l'air aussi en extase que moi, alors qu'il n'est même pas venu.
Mais qu’est-ce qu’on vient de vivre comme expérience sensorielle, my god. Il continue de me flatter. Ben là, il essaie de me faire tomber en amour ou quoi? Je ne sais même pas son nom et pourtant, on dirait que je lui fais déjà confiance. Assez pour m’endormir dans ses bras en tous cas.
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ralfa10 · 2 years
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J’ai honte!
Ce matin, dans mon lit, je crois que j’ai poussé un petit cri en me réveillant, une drôle de sensation entre les jambes, et surtout, une petite flaque sur mes cuisses et sur les draps. Ce n’est pas du pipi, c’est un peu collant. Mon zizi est encore un peu dur. J’espère que maman ne va pas voir la tâche sur mes draps.
Je me lève, il y a école aujourd’hui. Depuis la rentrée, je suis au collège, tout neuf, plusieurs bâtiments tout rectangulaires de trois étages, bleu et blanc.
Maman a acheté du Nesquik pour mon petit déjeuner, avant c’était toujours du Van Houten, je crois que je préférais avant. Trois tartines beurrées et de la confiture de fraises. Un coup de brosse à dents rapide, car j’aime pas trop ça et direction le garage pour sortir le mini-vélo que papa a rafistolé après l’avoir récupéré chez ma grand mère.
Dans mon sac à dos en cuir, il y a mes cahiers, livres et trousses. Au collège, on fait des mathématiques modernes, je n’aime pas du tout ça, alors que j’aime bien le calcul mental, mais ça n’a rien à voir. Je crois que je n’aime pas l’école, car je n’attends qu’une chose, la récréation.
Là je sors mon tac-tac, un nouveau jeu où il faut taper deux boules, mais on se détruit les poignets avec. C’est aussi la première année où je suis en classe avec des filles. Devant moi, il y a Véronique, elle est heureuse, ça fait une semaine qu’elle met un soutien-gorge, comme mes sœurs.
À midi, je repars manger à la maison. Il reste du poulet du dimanche.
Puis retour à l’école. Sport cet après-midi. Course sur le stade et grimper à la corde. Je suis nul à ça.
Papa a acheté une nouvelle voiture, une Simca 1100. Maman râle parce qu’il ne fait que de rouler avec et l’essence coûte cher. Moi ça me fait rire. La R8, c’est l’abruti qui traîne avec ma sœur qui l’a achetée.
Le soir après le supplice des devoirs, on va faire les fous avec Patrick et Thierry en vélo dans les chemins de la forêt. Évidemment, je rentre sale comme un cochon, il va falloir passer du temps à se débarbouiller dans l’évier de la cuisine, et subir les moqueries des frangines. On a le droit de prendre un bain que le samedi.
Après le dîner, j’ai pas le droit de regarder la télé, à part le samedi. A 9 heures, direction la chambre que je partage avec ma sœur la plus jeune, mais qui a le droit de se coucher plus tard.
J’entends PopCorn à la télé, c’est chouette cette musique. Je sors le catalogue de la redoute que j’ai caché dans mon armoire pour regarder les femmes en soutien-gorge et culotte. Ça me fait durcir le zizi. C’est drôle, parce que quand je vois maman en soutien-gorge, ça fait pas pareil.
La tâche sur les draps à séché, c’est tout raide maintenant, on dirait une carte. Maman a rien dit, elle a pas dû la voir en faisant le lit. Mais j’aimais bien la sensation que ça m’a fait, j’aimerais bien que ça recommence demain matin ou même ce soir... Peut-être que je deviens grand! On est quand même en 1972.
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olympic-paris · 2 months
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saga: soumission & Domination 232
Août 2012-4 Franck et les jumeaux
Fin août, Franck nous téléphone pour savoir si nous pouvions l'accueillir une semaine. La réponse est oui bien sûr. Ce n'est pas tant le chèque que me fait, lors de ces occasions, son grand père que le plaisir de le revoir (mais bon c'est toujours ça de pris).
Il nous arrive en moto. Il s'est acheté une nouvelle combi cuir qui lui va comme un gant. Il monte une nouvelle moto, une Ducati 1199 Panigale S qu'il a fait débrider à 195 CV ! Explication : cadeaux du grand père pour ses résultats à ses examens. Evidement, après les embrassades, nous tournons autour de la bête. Il nous dit avoir repris quelques cours de pilotages pour mieux maitriser le monstre. Quand je le traite de fou il me répond que je lui ai montré le mauvais exemple avec ma R1 et mon ZX10R.
A trois nous le mettons quasiment à poil dans la cour. Faut dire que ces derniers jours d'août il fait plutôt lourd et que le cuir c'est bien tant qu'on roule. En plein soleil, ça devient vite une étuve.
La moto rangée dans le garage, ce qui nous vaut un nouvel arrêt devant la Mercedes SL de PH, nous le jetons dans la piscine avant de le rejoindre. Il en sort le temps de virer ses sous vêtement et nous pouvons voir à cette occasion qu'il est intégralement bronzé. Il nous explique que comme d'habitude il a passé ses vacances à La baule avec son grand père mais qu'il était parti bronzer tous les après midi sur la plage de Pen Bron (naturiste et partiellement gay).
Il nous raconte quelques plans qu'il a trouvés sur place. Mais nous assure qu'il s'est surtout reposé. Comme si nous allions le croire ! En attendant, ses yeux reviennent souvent sur la plastique d'Ernesto. Connaissant mes p'tits mecs, ça ne devrait pas tarder à dégénérer. Quelques minutes plus tard, course poursuite dans le bassin et Franck trouve les bras accueillant d'Ernesto. Alors, qu'il l'empêche de repartir (comme s'il en avait envie), Ernesto nous crie qu'il est en train de se faire violer et que Franck frotte sa raie contre sa bite comme une chienne en chaleur. Je lui réponds de sortir et de le baiser sur la terrasse qu'on puisse profiter du spectacle.
Aussitôt dit aussitôt fait. Ils sortent et s'installent sur les tapis. Dans l'eau, les bras sur la margelle, je les matte bientôt rejoint par PH qui se glisse entre moi et le bord de la piscine. Franck commence par retirer le maillot ES d'Ernesto qui avait bien du mal à contenir les 24cm en plein déploiement puis ils s'installent en 69, de profil pour qu'on puisse bien les voir. Ils sont à peu près de la même taille et aussi musclés maintenant l'un que l'autre. Deux beaux mecs qui se donnent du plaisir. PH ondule doucement du bassin et ma bite en profite pour se coller dans sa raie, distendant les tissus élastiques de nos boxers. Devant nos yeux, je vois Franck avaler la bite entière d'Ernesto jusqu'à ses couilles lisses. PH le félicite de la performance. Il se redresse les yeux brillant et un peu essoufflé pour nous sourire et nous dire qu'il s'était un peu entrainé. Cela dit, il replonge entre les cuisses d'Ernesto pour lui bouffer l'os. Ernesto s'est aventuré plus loin que les couilles de Franck et attaque à grands coups de langue sa rondelle.
Devant moi, PH ondule du cul et me rend chaud. Je baisse nos maillots et plaque ma bite entre ses fesses. Rien ne vaut le contact direct des peaux !
Ernesto et Franck continuent à bien se chauffer. PH aussi, il se trémousse jusqu'à ce que mon gland se pose sur sa rondelle. Il recule d'un coup sec et s'enfonce mon gland dans le cul. Je l'engueule qu'on dit de pas baiser dans la piscine rapport au sperme qui flotterait entre deux eaux. Il me souffle qu'il ne compte pas laisser échapper la moindre goutte lorsque je sortirais de lui. Je me laisse faire, trop chaud et puis je connais bien la force de son anneau. Il en est capable !
Devant nous Ernesto a basculé Franck sur le dos et lui a relevé les jambes sur ses épaules. Nous le voyons pointer son gland contre la rondelle de Franck puis lentement il prend possession de son cul. Bien que la kpote soit lubrifiée et qu'il ait rajouté une bonne dose de gel dessus et sur le trou de Franck, il rentre lentement histoire que Franck s'ouvre bien et sans douleurs. Même s'il s'est fait monter souvent durant l'été, il n'a du l'être que rarement par un calibre pareil. Absorbé par l'enculage sous nos yeux, j'ai cessé tout mouvement dans PH et lui-même ne bouge plus. J'encule PH quand Ernesto se met lui-même en mouvement. Sa rondelle s'ouvre sous la pression de mon gland en épouse parfaitement les contours. Trop bon son petit trou ! Franck nous exprime son plaisir à se faire saillir pareillement par de longs gémissements. Ernesto ahane sous l'effort. Les mains sur les hanches de Franck, il l'attire vers lui sèchement, pour bien se planter à fond à chaque fois qu'il le pénètre. Porté par l'eau, contractant mes bras sur la margelle, je fais de même dans mon PH.
Nous besognons tous les deux en cadence. Il accélère, je fais de même, je ralenti, lui aussi. Nous nous regardons dans les yeux et je vois en lui tout le plaisir que je prends aussi à enculer mon amour. En dessous de nous, Franck et PH partagent leur plaisir en se regardant fixement aussi. Poussé par les coups de rein de4ernesto, Franck se rapproche de nous et il en vient à rouler une pelle à PH. Ernesto et moi continuons à les enculer jusqu'à jouir au fond de leurs culs. Un hurlement commun exprime nos libérations personnelles. Prévenu par ce cri libératoire, Ammed est là avec de quoi nettoyer les dégâts superficiel. J'ai retenu le jus de PH derrière son prépuce pour éviter qu'il se mélange à l'eau de la piscine et le seul moyen que j'ai trouvé pour éviter les fuites aura été de l'avaler. Après m'être désengagé de son cul (son anneau se fermant bien derrière mon gland), j'ai plongé et ai rapidement remplacé ma main par ma bouche. Malgré un peu d'eau chlorée, j'ai aspiré son sperme délicieux nettoyant son gland avec ma langue et aspirant les dernières gouttes encore présente au fond de son urêtre. J'ai retrouvé l'air, tout essoufflé mais content qu'on ait rien laissé filtrer dans l'eau.
Nous passons la soirée tous les quatre, servi par Ammed et Samir. Chacun raconte ses vacances. Franck quoi qu'il nous ait dit n'est pas resté sobre et tout ça avec la bénédiction du grand père. Nous lui envions tous un ancêtre autant tolérant. Je gaffe à moitié en disant que son époque n'avait pu lui permettre de mener la vie que l'on a et qu'il s'en consolait en permettant à Franck de bien en profiter. Ce n'est qu'au dessert que Franck me donne un petit paquet avec l'enveloppe de la " pension ". J'ouvre la lettre. Un mot accompagne un chèque dont la somme, plus que substantielle, n'aura pas de mal à couvrir les frais générés par son petit fils. Quelques lignes pour me remercier encore une fois et disant son regret quand à mon absence à La Baule. Plus bas, il me prie d'accepter le cadeau qui lui a fait énormément de plaisir à acquérir qu'il espère qu'il en fera autant à recevoir. Je défais le paquet. Petit, très luxueux il ne comporte aucune indication de provenance. Quand le papier laisse apparaitre un écrin, je dis à Franck que son grand père à encore fait une folie. J'ouvre et trouve, couché sur un coussinet de soie blanche, un superbe pendentif pour mon oreille. Un certificat plié serré et coincé dans le couvercle m'assure que la pierre taillée en larme est un diamant bleu de 5 carats d'une qualité exceptionnelle. Je permute immédiatement avec le pendant que je porte ce jour là, le premier que j'ai eu, cadeau d'Emma. J'aime bien porter les diamants en été alors que je suis tout bronzé, je trouve que cela ressort plus que les pierres de couleurs. Alors que j'allais exprimer mon plaisir mais aussi récriminer contre son aïeul, Franck me coupe me disant n'être responsable en rien. J'appelle aussitôt. Dès que j'ai son grand père, je le remercie de sa folie et lui dis que ce n'est pas raisonnable. Il me répond qu'il l'a été toute sa vie (raisonnable) et qu'il n'a plus le temps de s'économiser. Je ris et lui souhaite de rester en vie le plus longtemps possible. Puis je m'étrangle, je viens de me rendre compte que cela pouvait paraitre vénal. Je bafouille quelques excuse alors que Franck est mort de rire à mes cotés et que son grand père est pareil à l'autre bout du fil. Il nous souhaite une bonne semaine et ajoute un " bonnes bourres " d'actualité mais surprenant pour quelqu'un de son âge. Je transmets le message au trio qui m'entoure. Ils m'assurent tous qu'ils s'y emploieront, ne serait ce que pour satisfaire L'aïeul.
Nous décidons de dormir tous les quatre ensembles et malgré l'excitation ambiante nous écrasons jusqu'au matin.
Samir me secoue délicatement afin de ne pas réveiller les autres. Passage à la douche, costume cravate et je pars à mon stage.
Je suis assez distrait toute la matinée bien que j'ai dégoté une sinécure et que je n'ai quasiment qu'à pomper un mémoire déjà réalisé.
Je retrouve mes comparses en milieu d'après midi, ayant été invité à déjeuner avec le boss et Emma. Comme ils font attention à leurs lignes, je passe surement pour un gros morfal auprès de serveurs vu ma commande ! Mais Emma me dédouane, arguant que la jeunesse dépensait une telle énergie dans tout ce qu'elle faisait que c'était normal. Je l'ai remercié d'un sourire. Nous nous sommes séparés après le café dans une accolade toute familiale.
Retour à la maison. Je trouve mon trio en train de parfaire son bronzage. Ils se mettent à trois pour me dire que je leur ai manqué ce matin. Au réveil, ils n'avaient pu se retenir et avaient pris un acompte de sexe. Je les traite d'obsédés de la bite et tout ce que j'ai droit c'est " oui papa ". j'ai le temps de mettre à l'eau Franck et PH mais avec Ernesto, l'issue est plus serrée, nous faisons quasiment le même poids et il est plus grand. Nous basculons ensemble dans le bassin. C'est Ammed qui va être content : mon costume !
La soirée se passe comme prévu entre baise et bouffe.
Deux jours plus tard, je reçois un appel d'Igor qui me demande si je peux héberger ses jumeaux quelques jours. Je rigole en lui disant que c'était à leurs risques et périls car J'avais déjà Franck et Ernesto. Il me répond qu'ils savaient pour Ernesto et que c'est même pour ça que Tic et Tac l'avaient tanné jusqu'à ce qu'il m'appelle. Pour Franck ça fera un bonus !  Il me dit qu'il avait eu Marc au téléphone et que ce dernier me laissait libre de ma décision. Bonne blague, comme si j'allais refuser !! Il nous les dépose en partant à son taf à 7h30 le matin. Du coup c'est eux qui viennent nous réveiller. Ils se glissent à poil dans notre grand lit par les pieds. Nous nous réveillons alors qu'ils sucent et branlent nos érections matinales. Ils n'ont pas perdu " la main " pendant les vacances. Et leurs gorges profondes savent encore accueillir nos glands, même celui d'Ernesto qui est pourtant poussé par 21 bon cm de chair raide à souhait. Nous les remercions en leur rendant la pareille et bientôt les cris de joie de nos retrouvailles sont remplacés par les " slurp " " slurp " et autres gargouillis de nos sucettes réciproques Nous entamons la journée par une belle production de spermatozoïdes.
Ammed et Samir ont heureusement préparé un petit déjeuner de compétition. Nous avons le choix entre continental ou anglais et finalement, tous, nous profitons des deux et les croissants comme le bacon et les oeufs disparaissent de la table sans laisser de traces.
Je les quitte pour aller taffer à mon stage. Impatient de les retrouver, j'expédie les quelques taches qui me sont confiées et me casse faisant gicler les gravillons sous les pneus de ma SLS.  Mon arrivée ressemble à mon départ avec une gerbe de sable au lieu des gravillons.
Ils m'attendaient pour déjeuner. Nous siestons gentiment après le café, recommençant avec les derniers arrivés les échanges sur les vacances.
Jardinier
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femme-de-cocu · 3 years
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Le seul sport que je pratique est la natation et encore, de temps en temps. J’en faisait beaucoup plus étant jeune mais de temps en temps, surtout le dimanche matin, j’y retourne. La piscine est ouverte à 9h00 et à cette heure là, il n’est pas rare que je sois seule dans l’eau. C’est très agréable une grande piscine pour moi toute seule. C’est seulement vers 10h30 que les jeunes et les enfants arrivent ce qui rend l’ambiance bien plus bruyante. Ce dimanche n’enfreins pas la règle. Il est 9h05 quand j’arrive au bord de l’eau et j’y suis seule a part un maître nageur qui me regarde m’approcher les yeux rivé sur mes seins. Il faut dire que mon maillot est à l’égal des tenues que je porte en général, sexy voir même provocant. C’est un deux pièces avec en bas, non pas un string car dans la piscine c’est interdit mais une culotte quand même extrêmement mini puisque attachée avec des ficelles sur les côté et le triangle devant et derrière ne cache que le minimum. Quand au dessus, il est lui aussi tout rikiki, voir même trop petit pour mettre en valeur mes seins qui ne sont pas énorme mais d’une taille juste respectable. Le tout est noir et blanc ce qui fait parfaitement ressortir mon bronzage encore présent. Quand je suis dans l’eau, en nageant, je regarde le maitre nageur marcher vers le petit bureau vitré qui se trouve dans un coin. 
Après une ou deux longueurs, un homme s’approche du bord de l’eau. Il a une bonne trentaine d’année, l’allure sportive cheveux long. Il m’observe dans l’eau avant d’y entrer dans un plongeon digne d’un grand champion. Il s’enfonce dans l’eau pour en ressortir quelques mètres plus loin et entamer lui aussi une longueur. Je le regarde le dos appuyé et les bras posés sur le bord du bassin. Apres quelques minutes, il s’approche de moi et se présente : 
-  « Bonjour, je suis Christian. »
-  « Enchantée, moi, c’est Sonia. » On se serrent la main avant que le nageur ne reprenne la parole
-  « C’est la première fois que je vous vois ici. »
-  « Je viens assez rarement mais quand je viens c’est toujours à cette heure ci. »
-  « Moi, je ne viens jamais à cette heure ci en réalité. » Il s’en suit quelque banalité pendant les quelles Christian s’approche de plus en plus de moi pour presque me toucher. En sentant cette approche, j'avance ma cuisse gauche doucement pour la passer entre les jambes de l’homme qui les plie légèrement pour que son sexe touche ma chaire au travers du fin tissus de son maillot. Lors de se contacte, je sens qu’il bande bien dur alors j’approche ma main qui remplace ma cuisses dans le contacte avec la queue du nageur. Doucement je lui masse la queue par- dessus le petit short de bain moulant. Il se penche vers moi pour me susurrer à l’oreille :
-  « Et si on sortait de l’eau ? »
-  « Ce serait peut être mieux car je suis incapable de te la sucer au fond de l’eau. » En terminant ma phrase, je pousse sur les bras pour m’extirper hors de l’eau et vais vers la douche des femmes sous le regard de celui avec qui je discutais. Christian sort lui aussi de l’eau et file dans la douche des hommes pour me retrouver avant que je ne me rende dans ma cabine. Quand il sort, il constate que c’est moi qui l’attend pour l’emmener dans cette minuscule pièce ou on passe de vêtements à maillot et inversement. Les gens commencent à arriver, des hommes, des femmes, des enfants, des familles circulent librement en maillot. Des portes claquent, des cris et des rires joyeux s’élèvent dans chaque coin des vestiaires. nous savons qu’il faudra être discret. 
Dès qu’on se trouvent enfermé dans la minuscule pièce, Christian colle ses lèvres aux mienne, nos langues se caressent, nos salives se mélangent. Les mains du jeune homme s’attardent sur mes seins qu’il sort sans difficulté du maillot. Il les tripote longuement avant de finir par en sucer les tétons sensuellement. Je me laisse faire, profite du moment présent puis me dégage de l’étreinte de cet homme pour m’asseoir sur le petit banc rabattable qui sert aussi de fermeture de porte. Je me trouve maintenant à la bonne hauteur et peut sortir ce sexe qui ne demande que ça. J’abaisse le maillot avant de lécher cette tige dressée. ma langue la parcoure de bas en haut puis de haut en bas en déposant de la salive sur chaque centimètre carré de chaire. Ensuite c’est sur les testicules que je m’attarde pour les gober et branlant d’une main cette grosse bite. Christian se laisse faire en me touchant les cheveux de temps en temps. Il tente de se contrôler pour ne pas gémir, pour ne pas crier des cochonneries. C’est au moment ou j’enfourne sa pine au fond de ma gorge qu’il a le plus de mal à se retenir, quand je le pompe de plus en plus rapidement il sent qu’avec ce traitement, il ne va pas tarder à jouir. D’un coup, il se retire, je comprend qu’il ne veut pas jouir maintenant, qu’il veut me baiser alors je me redresse, lui tourne le dos et me cambre pour qu’il me prenne par derrière. Dans un endroit aussi petit, c’est presque la seule solution puis c’est aussi une des positions que je préfère. Il abaisse doucement ma culotte de maillot puis place son nœud à l’entrée de ma chatte avant de me murmurer à l’oreille : 
- « Je vais te baiser. » Je sens la colonne de chair entrer en moi centimètre par centimètre très lentement jusqu'à la garde puis ressortir et entrer à nouveau mais plus rapidement. Christian prend mes seins dans ses mains et fait rouler les bouts entre ses doigts. Les coups de reins sont de plus en plus fort, de plus en plus rapides. J’ ai envie de gémir, de gueuler qu’il ait plus vite, qu’il soit plus fort. Comme si mon partenaire le sentait, ces mouvements s’accélèrent encore jusqu'à ce qu’il se crispe d’un coup, qu’il ne bouge plus, qu’il reste au fond de mon sexe pour jouir. C’est quand je sens cette explosion de foutre en moi que je jouis à mon tours. Après un long baisé langoureux, Christian quitte la petite cabine pour récupérer ses habits dans son casier pendant que je reste assise en pensant que j’aimerais garder ce sperme en moi jusqu'à mon retours à la maison puis me faire lécher par mon mari mais malheureusement ce n’est pas envisageable. Peut être une autre fois avec un autre amant. Le reste de mon dimanche, je le passe en compagnie de mon mari, un déjeuner en tête à tête à la maison suivit d’une belle balade la main dans la main dans les rues du village.
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kegiostoyslut12345 · 2 years
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679 by Fetty Wap
Yeah baby, 17 (RemyBoy Lifestyle) Ay, ay, look
Baby girl, you're so damn fine though I'm tryna know if I could hit it from behind though I'm sipping on you like some fine wine though And when it's over, I press rewind though, ay You talking bands, girl, I got it Benjamins all in my pocket I traded in my Trues for some Robins He playing Batman, Fetty's gon' rob him, ay I got a Glock in my 'Rari, ay 17 shots, no 38 I got a Glock in my 'Rari 17 shots, no 38
I'm like, yeah, she's fine Wonder when she'll be mine She walk past, I press rewind To see that ass one more time And I got this sewed up Remy Boyz, they know us All fast money, no slow bucks No one can control us Ay, yeah baby
J'suis dans le bolide Le mauvais djo est solide Suis-moi y a pas d'lézard Monte dans le Nebuchadnezzar Alors, comme ça tu passes ta vie dans les chichas Espèce di counasse Belahni, zarma y'a pas d'cool-al donc on y va Espèce di counasse Bitch, applaudis des fesses C'est le ble-Dia qui chante la messe, ay Pirate enflammé, tire une latte d'amné', tu rates, on t'la met, ay Regarde tes cuisses, je n'sens plus mes cinq sens J'confonds les 10 et les billets d'500 Je coupe, je coupe et j'attends les ients-ients J'descends d'une soucoupe d'après David Vincent, 2-7
I'm like, yeah, she's fine Wonder when she'll be mine She walk past, I press rewind To see that ass one more time And I got this sewed up Remy Boyz, they know us All fast money, no slow bucks No one can control us Ay, yeah baby
Je te gué-dra et je vois qu'tu rougis Y a un jeu d'pieds, j'crois qu'j'vais me tèj Ne me mens pas, y a pas un peu d'chirurgie Parce que t'es ielle-vie mais tes eins sont nes-jeu Je cherche une trap queen (2-7) pour aller sur Tatooine King Kong veut une blonde à forte poitrine Surtout pas ces babouines (S-E) Pablito avec une sacoche Y a pas photo quand c'est moi qui galoche J'suis tellement partout, je porte mes baloches Que quand je m'éloigne, tu crois qu'je m'approche
I'm like, yeah, she's fine Wonder when she'll be mine She walk past, I press rewind To see that ass one more time And I got this sewed up Remy Boyz, they know us All fast money, no slow bucks No one can control us Ay, yeah baby
ZooWap, Monty Zoowap, Dicey Yeah baby, Remy Boyz Yeah, yeah
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pitite-xena · 3 years
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Improbable
Je viens de lire un tweet qui m'a fait un méga flash back d'un moment si improbable/gênant dans ma vie... Du coup je vous raconte, ça sera votre cadeau de Noël ^^
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Je suis à Beaubourg, je vais chez le pierceur (Slobodan chez Abraxas juste le meilleur, trop triste qu'il n'y travaille plus). Un homme d'une 50aine d'année vient me voir dans la rue et me dit
"Tu ferais pas du théâtre toi ?"
Moi idiote et naïve que je suis "Oh mais oui, comment vous savez ça ? Et pourquoi ?"
"Je suis metteur en scène et je cherche des actrices pour un projet que je suis en train de monter. Si t'as le temps on va boire un café et je t'explique, tu vois si ça t'intéresse"
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Moi à ce moment là je suis comme le chat du GIF. Genre mon rêve serait en train de se réaliser ? Quelqu'un m'a vraiment repérée et voudrait collaborer sur un projet avec moi ? Vas y mon piercing peut attendre j'y vais! (Naïve et idiote on a dit...)
On s'installe donc au café, le mec s'amuse de me voir commander un chocolat chaud. Et là... Il commence à me prendre la main et la caresser. D'un seul coup je réalise à quel point je suis idiote de ne m'être méfié de rien du tout et d'avoir cru bêtement en son histoire de théâtre. Et trauma oblige je me retrouve incapable de m'en aller. Je me dis juste "reste gentille et polie ça va bien se passer"
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Il commence à me dire qu'il est vraiment metteur en scène, qu'on pourra travailler sur plein de projets ensemble, que là il est en train de monter une pièce de [insère un auteur random]. Mais qu'en fait, il est venu me parler parce qu'il cherche une "amante de café". Tout en mettant sa main sur ma cuisse et en embrassant ma main il m'explique qu'il voudrait quelqu'un avec qui trainer dans les cafés, discuter, lire du théâtre, faire des câlins et embrasser.
"Promis je cherche pas plus que ça, on pourrait se voir une fois par semaine si ça te va. Tu me donnes ton numéro ?"
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À ce moment là, j'ai juste envie qu'il me lâche, qu'il enlève ses mains de sur moi, arrête d'embrasser mes mains. Et le monsieur à beau ne pas avoir l'air méchant en vrai, je suis en panique totale. J'ai envie de pleurer. J'arrive à lui dire que je ne suis pas intéressée par son projet et qu'il faudrait que j'y aille parce que quand même j'allais chez le pierceur à la base et que donc on m'attends (faux c'est sans rdv mais au moins ça me donne de la contenance). Il me demande d'annuler le rdv, que même si ça m'intéresse pas de recommencer on peut profiter de cette journée ensemble, se câliner et aller au musée. Et en disant ça il passe son bras autour de mes épaules et force pour que je pose ma tête contre son torse.
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J'arrive à me défaire de son étreinte, et je lui redis que non dsl je dois vraiment y aller. Il paye le café et me raccompagne dehors. Il veut m'accompagner au pierceur, je lui dis que ce n'est pas la peine. Et finalement il me laisse partir.
J'ai de la chance au final, je pense que c'était surtout une personne très seule et pas forcément dangereuse. Mais ON NE FAIT PAS ÇA. Il avait le double de mon âge et moi clairement j'étais tétanisée. Des histoires avec des hommes qui m'ont fait extrêmement peur j'en ai des milliards. Celle là est juste un peu particulière car à chaque fois que j'y repense ça me remets face à ma naïveté et mon envie de faire confiance aux gens...
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fallenrazziel · 3 years
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Les Chroniques de Livaï #513 ~ TREPAS, ME VOICI (juin 846) Gunther Schültz
L'histoire de Livaï comme vous ne l'avez jamais lue. ​Le personnage le plus populaire de L'Attaque des Titans, le soldat le plus fort de l'humanité… Qui est-il vraiment ? Qu'a-t-il dans le coeur ? Qu'est-ce qui a fait de lui ce qu'il est ? Je me suis mise en devoir de répondre à ces questions en vous livrant ma propre vision de sa vie, de ses pensées, des épreuves qu'il a traversées, ainsi que celles des personnes qui l'ont côtoyé, aimé, admiré, craint, détesté. Si j'essaie le plus possible de respecter le canon, quelques libertés seront prises sur les aspects de sa vie les plus flous. Quelques personnages seront également de mon invention. Livaï, un homme que l'on croit invincible et inatteignable… Est-ce bien sûr ? Jugez-en par vous-mêmes.
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Nadja n'a pas bougé depuis qu'on l'a allongée sur le lit. Ses yeux ne cillent quasiment pas, ou seulement quand je ne regarde pas, et cela lui donne un air absolument sinistre, comme si elle s'était changée en pierre...
Tout s'est passé très vite, dans un brouillard de sons et de sensations, et j'ai du mal à raccorder tous les bouts... Quand j'ai quitté Nadja pour aller chercher des lames, ça n'a pas traîné avant qu'un titan me repère et me prenne en chasse. Je ne pouvais rien faire à part esquiver, mais mes réserves de gaz baissaient aussi rapidement, et je me voyais déjà mal finir... J'ai regretté de ne pas avoir pris celles que Nadja m'avait proposées... Ca a duré quelques minutes qui m'ont semblé une heure, puis finalement, une aide inespérée a fondu des arbres et Erd a réussi à se débarrasser seul du titan qui me menaçait. J'étais si heureux de le voir ! Il était même pas blessé et m'a annoncé qu'il avait réglé le compte de plusieurs géants plus loin et avait permis la fuite d'un chariot de réappro avec quelques civils dedans.
J'ai pas perdu de temps à le féliciter car il fallait rejoindre nos camarades ; Claus manquait à l'appel, et Nadja devait traîner dans le coin, alors nous sommes revenus sur nos pas pour les chercher. C'est là que nous avons repéré notre amie ; pas tout de suite, au début, j'ai pensé que c'était un autre cadavre, mais en nous approchant, j'ai bien vite vu que c'était elle. Allongée sur le sol, elle n'avait aucune blessure visible et fixait ses yeux ouverts sur les frondaisons au-dessus de nous. Je l'ai appelée, engueulée, secouée, mais elle ne bougeait pas. Erd et moi ne savions pas quoi faire, et en plus un titan de grande taille se tenait pas loin de nous ; nous ne devions pas rester là. On a attrapé Nadja, et ses membres n'étaient pas tout à fait inertes. Ils opposaient une petite résistance à nos gestes, ce qui signifiait qu'elle n'était pas tout à fait inconsciente.
Quand nous avons réussi à quitter la clairière après l'avoir mise sur un cheval, nous avons vu le titan dégringoler sur lui-même, et le caporal-chef surgissait d'entre les branches, le corps de Claus sous le bras. On a pas réalisé tout de suite que... Tout ce qui comptait c'est que nous étions réunis tous les cinq et prêts à évacuer. Le caporal a mis Claus en travers de sa selle, et je crois que c'est à ce moment que j'ai vu que quelque chose clochait dans son anatomie... Mais j'ai pas voulu me focaliser là-dessus, j'étais sans doute dans le déni...
Je peux plus nier les faits maintenant. Claus a perdu sa jambe droite ; il ne lui reste plus que le haut de la cuisse... J'ignore exactement comment ça a pu arriver, le caporal ne nous a encore rien raconté. Mais une partie de moi se demande si l'état de Nadja n'est pas lié à ce qui est arrivé à Claus. C'est stupide, ou peut-être pas... Je baisse les yeux sur le moignon de chair qui dépasse du pantalon déchiré et je sens un frisson de dégoût m'envahir. Si cela m'arrivait, je... Raah, je me déteste de penser ça ! C'est vraiment égoïste ! C'est lui qui compte, pas moi ! Quand il se réveillera - s'il se réveille -, je ne sais pas quelle sera sa réaction... Il faudra que nous... soyons tous là, avec lui, pour le soutenir...
Un infirmier - le seul survivant - fait une piqûre dans la cuisse de Claus, et c'est étrange comme ce geste si simple me donne subitement l'impression que tout est sous contrôle, que tout va s'arranger. J'en suis à me dire ça, au milieu de ce qui reste des explorateurs, réduits à un petit groupe que je n'ai pas encore eu le courage de dénombrer, et de ces civils terrorisés, qui doivent se demander s'ils vont revoir le Mur Rose...
Erd, s'il te plaît, va nous chercher des rations, et de l'eau propre à boire... Je reste avec eux, je les quitte pas des yeux. Il s'éloigne à pas lents, et je me rends compte alors que je ne sais pas comment il se sent. On a à peine parlé... Toute notre attention était focalisée sur Claus et Nadja...
J'approche de Claus et me penche sur son visage, tendant l'oreille. Je crois bien l'avoir entendu gémir quelque chose... Un nom, que je connais bien. Je prends sa main dans la mienne et attrape aussi celle de Nadja, puis les joins ensemble dans l'espoir que ça leur apporte du réconfort. Vous êtes encore avec nous, ne nous quittez pas, hein ? Je perçois, très subtilement, les doigts de Nadja se resserrer sur ceux de Claus, et je me tourne vers elle pour l'observer. Rien sur son visage ne laisse penser qu'elle ressent quelque chose, mais je sais qu'une partie d'elle est restée parmi nous, qu'elle nous écoute... Nadja, tu m'entends ? Qu'est-ce que tu as ? Dis-moi...
Erd revient avec de quoi boire et manger. Je ne sais pas si j'ai faim, après tout... mais reprendre des forces est nécessaire, nous ne sommes pas encore sortis des ennuis. Alors je me force à mordre dans cette barre levurée qui n'a jamais eu aussi mauvais goût, et Erd fait de même. Puis, j'ai une idée. Je saisis la gourde d'eau, et soulève la tête de Nadja. Je place le goulot entre ses lèves et verse un peu de liquide. Sa gorge tressaute imperceptiblement, mais il est évidente qu'elle a avalé. Je soupire de soulagement. Elle est à moitié consciente, mais je ne peux pas évaluer à quel degré. En tout cas, elle semble capable de se nourrir.
Le caporal-chef nous trouve tous les deux penchés sur notre amie et nous demande alors si nous comptons l'étouffer en la faisant boire. Caporal, s'il vous plaît, ce n'est pas très drôle, vraiment ! Mais vous savez, elle a déglutit. Je pense qu'elle n'est pas tout à fait... partie ? Il s'accroupit près d'elle et observe ses yeux fixes. Je le soupçonne de cacher délibérément ses émotions, afin de ne pas nous inquiéter. Je le connais depuis un moment maintenant et j'ai appris à repérer ces subtiles variations sur son visage... Il conclut qu'il ne sait pas de quoi elle souffre, qu'il n'a jamais vu ça auparavant. Des spécialistes pourront nous en dire plus, j'imagine. Ou bien elle va se réveiller tout à l'heure, elle a peut-être juste eu un choc à la tête, je sais pas... Le caporal examine le cuir chevelu de Nadja et annonce qu'aucune bosse ou contusion n'est visible. Je vois... C'est... vraiment mystérieux... Mais Nadja n'est pas du genre à se laisser abattre, elle va pas rester dans cet état, je la connais !
Erd demande à notre supérieur quand est prévu le départ. D'ici trois quarts d'heure, nous devons être prêts à dégager. Il n'y a pas trop de titans dans le coin, je suppose ; et le soir va tomber, ils seront moins virulents. Ca veut dire que Claus et Nadja voyageront dans un chariot ? Le caporal-chef acquiesce. Ok, on va s'assurer qu'ils soient bien en sécurité au centre de la formation. Vous avez décidé avec le major de comment nous allons procéder ? Il annonce que ça consistera surtout à se faire tous petits en essayant de pas marcher sur des titans endormis. Comme à l'aller, donc.
Sauf qu'il y a vingt-quatre heures, nous étions plus de deux cents cinquante mille. Je ne saurais dire combien nous sommes à présent, mais ça ne doit pas dépasser les deux cents personnes... Cette constatation me retourne l'estomac.
Que va devenir le bataillon d'exploration après ce fiasco ? Que va-t-il se passer lorsque nous passerons l'arche de Rose ? J'ai peur de tout ça...
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alexar60 · 4 years
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L’hôtel particulier (35)
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Chapitres précédents
Chapitre 35 : Mais où vas-tu ?
Dehors, la pluie tombait en grosses gouttes cognant fortement contre la terrasse. J’entendais ce bruit assourdissant sans interrompre ma lecture. De temps en temps j’observais d’un œil désintéressé la télévision allumée sur une vidéo à la demande. Tatiana regardait un vieux classique du romantisme version Hollywood. Affalée dans le nouveau canapé, elle passait ses doigts sur le chat noir agglutiné contre ses cuisses. Son ronronnement faisait plus de bruit que la pluie.
L’heure se faisant tard et sentant la fatigue venir, je fermai le roman et me levai afin d’embrasser ma compagne. Ses lèvres avaient un goût de caramel comme le thé qu’elle venait de boire. Elle me regarda contourner le sofa. Le chat continuait de ronronner me dévisageant momentanément avec un sourire moqueur.
-          Tu vas où cette nuit ? demanda-t-elle
Etonné par la question, je répondis immédiatement tout en affichant de gros yeux de surprise.
-          Nulle part ! Je vais dormir !
-          Non, parce que… depuis que je suis rentrée, tu n’es jamais dans le lit quand je me réveille en sursaut, dit-elle d’une voix douce et assurée.
-          Je ne crois pas ! Au contraire, c’est toi qui quitte la chambre en pleine nuit sans prévenir.
Elle releva la tête, montrant à son tour de l’incompréhension dans son regard. Un long silence passa nous laissant réaliser que la pluie venait de cesser si nous n’étions déconcertés par nos propos. Pendant ce temps, le félin s’éloigna et surveilla la scène après être monté sur la table. Il lécha une patte, s’arrêta net et voyant que je le fusillai des yeux, il descendit immédiatement en roulant des R.
-          Je jure que tu n’es jamais dans le lit quand je me réveille, ajoutai-je.
Ma compagne ne répondit pas. Le film montrait une scène où un homme viril embrassait l’héroïne sous une pluie battante. Tous deux portaient un imperméable et un chapeau de gangster comme on en voit régulièrement dans les films noirs américains. Tatiana se concentra sur la télévision et me laissa partir.
Depuis son retour, la semaine ne se passa pas comme je le pensais. J’espérai l’aider à retrouver ce bonheur perdu, prendre le temps de reconstruire et lui offrir tout ce qu’elle désirait. Cependant, elle se contentait de se promener dans le jardin, de visiter les couloirs, lire, parfois regarder la télévision et surtout, elle passait plus de temps avec le chat qu’avec moi. De même, chaque nuit, je me réveillai seul dans le lit. Dès lors, je passai le reste de la nuit à la chercher sans jamais la trouver car à mon retour dans la chambre, elle dormait paisiblement comme si elle ne l’avait jamais quitté.
Durant mon sommeil, j’entendis la porte s’ouvrir. Une forme entra essayant de ne pas faire de bruit. Toutefois, je suivais son déplacement grâce aux froissements de sa robe. Par précaution, je demandai si elle était bien Tatiana. Elle se déshabilla, s’allongea à sa place après avoir relevé les draps et chuchoté « Rendors-toi ! »
Une heure plus tard, je réalisai soudain être seul dans la chambre. Dès lors, je pris quelques instants à réfléchir sur ce qu’elle pouvait faire. Puis, je décidai de la rejoindre. Il n’y avait aucune lumière dans les étages ni dans le hall. Alors, je descendis pour me diriger vers la cuisine ou peut-être était-elle encore dans la grande salle. Elle était dans aucune des pièces. Je rentrai dans la cuisine, pris un verre d’eau et pendant que je buvais, j’observai avec inquiétude la porte de la cave. Elle était fermée mais l’idée qu’elle put s’y rendre pénétra mon esprit.
Après avoir posé mon verre dans l’évier, j’avançai la main tendue et tremblante afin d’ouvrir cette satanée porte. Je m’étais souvent dit de condamner définitivement cette entrée en l’emmurant. Seulement, j’oubliai toujours de le faire et cette fois-ci, j’avais enfin mon prétexte pour me débarrasser de cette maudite cave. Je posai la main sur la poignée, tournai le verrou et au moment d’ouvrir, un vacarme de piano et de trompettes me fit tressaillir.
La grande salle venait de s’animer sur des musiques de jazz. Je me précipitai dans la fête où des couples dansaient comme des disloqués. Je ne reconnus pas de suite ces fantômes de femmes élégantes et de mutilés cachant leurs blessures sous des masques de carnaval. Ils gesticulaient d’une façon si ahurissante que je sentis des vertiges à trop les contempler. Autour du bar, Diane sirotait un cocktail à base de gin. Elle montra un merveilleux sourire m’invitant à approcher. Je m’éclipsai entre les danseurs dont les jambes et les bras frôlèrent mon corps. Chaque touché me frigorifia.
Ses yeux de velours et d’un éclat gris apportaient un charme fou à la belle. Elle sourit en montrant ses dents blanches et alignées, puis elle me proposa de lui offrir un verre ce que je fis de suite en appelant le barman. C’était toujours le même homme qui préparait boissons sur boissons. Elle attrapa la coupe afin de trinquer. Je remarquai la disparition du précédent cocktail sans être gêné. Dès lors, elle recommença à poser les mêmes questions mais cette fois-ci, je surpris Diane en la devançant.
-          N’auriez-vous pas vu une jeune femme brune aux cheveux longs ?
Son sourire s’effaça laissant place à une douce grimace. Elle pinça les lèvres et hocha la tête pour montrer la piste de danse avant de déclarer :
-          Il y en a plein!
-          Non, elle n’est pas…
En regardant le visage de Diane, je fus pris d’une étrange sensation. Je ressentis une énorme tristesse, une mélancolie dont je n’arrivais pas à comprendre l’origine. Puis, tout devint lucide bien que je ne susse comment l’expliquer. Le visage de Diane s’effaça laissant place à celui de Marion. J’avais en face de moi la femme que j’avais aimée. Elle avait ses yeux, ses traits, son nez, ses petites lèvres et la même fragilité dans ce regard perdu. Dès lors, j’oubliai Tatiana et repris la classique discussion entretenue avec ce charmant esprit.
Après quelques phrases échangées, nous dansâmes. Elle rit à toutes mes blagues, s’amusa follement puis me proposa de l’accompagner dans sa chambre. Je ne ressentais plus cette froideur au contact de sa peau. Je ressentis même une certaine chaleur à l’écouter et la regarder. Alors, je suivis la chimère pour une énième nuit avec elle.
Arrivés à l’étage, rien ne ressemblait à la maison. D’ailleurs, Diane sembla aussi perdue. Les couloirs soudainement vieillis, le sol recouvert de bois là où il y avait du carrelage, les murs devenus brutalement blancs et froids, apportèrent à l’atmosphère glaciale un aspect terrifiant. La prostituée n’osa plus avancer. Je compris qu’il se passait quelque-chose d’anormal puis, je vis Tatiana.
Dans sa longue chemise de nuit, elle marchait pieds nus sur le sol crasseux. Elle portait à la main une rose bleue qui parut étrangement devenir rouge. Je ne l’appelai pas l’observant en train de marcher dans le couloir devenu un dédale de pièces. Tout à coup, elle entra dans une des salles et disparut avant même que je puisse prononcer un mot.
Le temps de me tourner et Diane n’était plus derrière moi. De même, le couloir reprit sa décoration des années trente. Elle m’attendait devant la porte de sa chambre. J’avançai vers elle. Je l’enlaçai et sans attendre, j’embrassai son cou intensément. Ses mains toujours froides caressèrent mes cheveux, sa jambe se colla contre moi m’invitant à la saisir et la prendre tout en la portant. Elle soupira, m’embrassa avant de se glisser le long du mur. Dès lors, elle baissa mon short et sa bouche étonnamment chaude  profita de ma vigueur.
Lorsque je me réveillai dans son lit, Diane était partie. La musique ne résonnait plus. J’étais bien seul dans la maison. Je rejoignis ma chambre, le jour commençait à pointer son nez. Tatiana dormait, tournant le dos. Sans faire exprès, je la réveillai mais elle ne bougea pas.
-          Tu vois que tu pars la nuit ! grommela-t-elle.
-          Toi aussi. Tu n’étais plus là quand je me suis réveillé et je t’ai vu aller dans une autre chambre !
-          Pff, n’importe quoi ! Je n’ai pas bougé.
Je préférai me taire et m’endormir. Ma compagne se retourna. Elle colla sa tête contre mon torse. Je sentis ses cheveux noirs. Elle caressa mon ventre avant de murmurer :
-          Tu as changé de parfum ? Il ne sent pas comme d’habitude.
-          Toi aussi ! dis-je. Le tien est plus musqué et plus masculin.
En fait, Tatiana sentait le souffre.
Alex@r60 – mars 2021
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etreinte-froissee · 4 years
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Mon amour Est ce que l'on peut joindre le futile à l'agréable Avant qu'il ne se réduise à une peau de chagrin ? Mon amour Ce n'est pas que je t'aime follement Mon amour, ma faiblesse Est-ce la chair ou le corps qui est faible ? Cette traversée du désir t'épuise le bassin Mon amour, ma faiblesse Mais je n'ai aucune raison de rester sain Avant de prendre tes jambes à mon cou Avant que le rouge ne te monte aux joues Tu mènes les ébats, l'âme liée au corps Par cette passion énergivore Jeux de poignets, vapeur de souffre Des draps souillés, sans amour propre Moment d'égarement, désir impatient Le goût de la nouveauté, de l'enchantement L'absence est partout Surtout ne pas se laisser envahir L'ombre de nos souvenirs de nos nuits sans dormir Nous étions l'un à l'autre Nous étions l'un et l'autre Que sommes nous l'un sans l'autre ? Est-ce que l'on peut se goûter l'âme du bout des lèvres Avant que cette affaire ne tourne au vinaigre ? Murmures, soupirs, inaudibles Délicate morsure Volupté indicible Avant de se loger dans le duvet des aisselles Faire de ma salive aquarelle Grains de beauté, constellation Disparaissent sous la paume, sueur, traction Le sang qui bat sous mes tempes Cette lubie a une taille de guêpe De nymphe, tu me finis sur les rotules La bouche en cœur, fais moi croire que tu capitules Mon amour penses-tu que le fait que nous soyons sexuellement compatible Mon amour, le fait que nous nous entendons Est-ce que t'as le cœur bien accroché ? Débauche de sens, intention cachée Bouffée de chaleur, force centrifuge Déguisent la sueur en purge Est ce que deux corps qui s'encastrent Sont pour autant soudés l'un à l'autre ? Est ce que la mécanique du cœur s'enclenche Comme un réflexe épidermique dès que l'on s'épanche ? Pour ce magnétique bouton de chair Pour lequel je suis la chenille ouvrière ? Il n'y a pas d'amour, que des preuves d'amour Le corps est une preuve d'amour Bleu de nuit Ce balais statique Éloge de l'ennui à deux Bleu de nuit Laisse moi au bord de l'abandon Si l'émoi donne le (?) Une main posée sur le périnée Pour prolonger ce vol synchronisé Sauvage Le corps à l'ouvrage Englués dans la moiteur Le temps de reprendre des couleurs Bleu de nuit Morsure, morsure, morsure de l'ennui, de l'ennui Sortie de la cuisse de Jupiter Par une phalange brûlante Ton plaisir est solitaire Même tes pupilles s'absentent On s'unit comme on se vautre L'orgasme ne vient pas de l'autre Le blues des corps empêchés C'est l'égoïsme partagé Mes, mes arguments, tes, tes attributs Le vertige qui me donne la (?) Suffit pas juste de bander Bleu de nuit Morsure, morsure, morsure de l'ennui, de l'ennui L'amour est un lieu avant d'être un lien Un endroit plus ou moins lointain Il n'y a que les souvenirs qui sont fidèles à la mémoire C'est pourquoi on se partage ce territoire Toi, moi, eux, Et chaque fois que tu reviens sur les lieux Tu me vois comme tu voudrais, mais pas comme je suis Celui des souvenirs, celui des premières nuits Bleu de nuit Chez les Hommes ont dit que le corps se recroqueville Redevient carcasse, redevient coquille Quand les épaules sont des forteresses Mon corps entier n'est plus qu'un aveux de faiblesse Attraction, repulsion, le corps est démunis Après l'extenuation, la mécanique nous trahit Réduit à sa plus simple expression Quand le tatami n'est plus qu'un lit Pour grands brûlés affectifs Cachés derrières des draps et des poncifs Forcément ébranlés, forcément vulnérables Petite mort inconsolable Pourquoi tu te laisses pas aimer ? Pourquoi tu reprends ce qu'on te donne ?
Bajoli - Bleu de nuit / peau de chagrin
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reveusedelanuit · 4 years
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Lettre à ma psy
Bonjour,
J'ai toujours été plus doué à l'écrit. Les mots sont comme des amis une fois mis sur le papier, qui m'aident à décrire ce que les paroles ne pourraient exprimer.
Lorsque nous sommes ensemble, je parle de tout, de mon entourage, de mes souvenirs, mais jamais de moi. Et comme je réponds "ça va" à la question "comment allez vous aujourd'hui ?" je me doutes que vous avez compris depuis longtemps que parler de ma personne me rend fébrile.
Mais il faut avancer, enfin, je crois que c'est ce qu'il faut. Parfois je n'en suis plus si sûr. Je ne sais plus si je dois escalader le mur devant moi ou attendre qui s'effondre avec le temps.
Tous les matins je me lève avec l'envie de dormir encore quelques jours, quelques années, mais mon corps se lève, poussé par cette routine qui me piétine. Je me lève fatiguée de cette journée qui a à peine eu le temps de commencer. Mon cerveau reprend déjà du service en me dictant ce qui est bon à faire pour ne décevoir personne. Ne pas s'énerver, ne pas soupirer, ne pas pleurer. Juste sourire et acquiescer.
J'ai des envies. Sortir faire une balade, faire du rollers, voir mes amis, faire du sport. Mais je n'en ai plus la force. Je n'arrive plus à puiser en moi ce qu'il faut pour faire tout ça.
Si je chante, si je parle beaucoup, si je ris fort, si j'écoute trop fort la musique, c'est avant tout pour ne plus penser. Je pense, je pense tellement, je n'en peux plus de penser. C'est épuisant à force. Je pense à plein de chose, à ses souvenirs douloureux, aux bonheurs que je n'ai pas, puis il y a cette voix en moi qui me dit que je ne le mérite sûrement pas, sinon j'aurais déjà eu depuis longtemps se bonheur entre les mains.
Après mon grand-père qui m'a traité de prostitué, après ma grand-mère qui ne comprend pas que je ne veuille pas tuer une souris, si petite soit elle, j'ai eu droit à mes propres parents et leur réflexions.
Nous parlions d'une de mes nouvelles acquisitions. Des oreilles de lutin (utilisé pour du Cosplay la plupart du temps). On en est venu à parler de mes différents styles vestimentaires et du fait que ma mère ne voulait pas sortir avec moi lorsque j'étais dans un style particulier. Je lui ai dit que si elle ne voulait pas sortir avec moi c'est parce qu'elle devait avoir honte de moi. Le "oui tu as raison" qui a franchi ses lèvres était inimaginable. Mon père a fini par surenchérir que je n'avais, de toute manière, pas de goût, qu'il était d'accord avec ma mère et que je devais arrêter de gaspiller mon argent dans un truc aussi idiot que le Cosplay.
J'ai rarement été aussi déçu, aussi triste, autant prise au dépourvu. De ses révélations, je garde tout. J'ai beaucoup pleuré leurs paroles qui tournaient en boucle dans mon esprit. Comment faire pour vivre comme avant ?
Je me sens vide et en même temps, pleine de tristesse. Je me noie lentement et l'enclume attachée à ma cheville ne m'aide pas à remonter. L'enclume, le poids des non-dits, des regrets, des colères non éclatées, des larmes trop retenues, des traumatismes, des critiques. Elle pèse lourd. Elle pèse toutes ses nuits à pleurer, à crier, à frapper dans les murs, à se faire du mal, à trop boire, à vomir à force de pleurer.
Elle pèse aussi lourd que moi, que ce corps trop gros que j'ai. Aussi lourd que ces cuisses qui ne passent plus dans mes shorts d'été.
Comment quelqu'un pourrait m'aimer ?
En plus de ce corps, je les fais fuir. Jusque dans mes cauchemars je reste le second choix.
À chaque fois que quelqu'un s'intéresse à moi, je fais tout pour le faire fuir, parce que j'ai une peur panique d'être abandonné. Je sais que si je ne les fais pas fuir volontairement, je finirais par les blesser, ils finiront par comprendre que je suis pas toute nette alors dans tous les cas ils partiront. Et je me retrouverais seule avec tous les souvenirs qui tourneront en boucle dans ma tête pour me dire que tout est de ma faute, que jamais je ne retrouverai ce que j'ai perdu et que je devrais vivre avec ces tourments toute ma triste, déprimante et inutile vie.
Et puis, de toute manière, comment pourrais-je infliger ma personne à quelqu'un. Je n'ai pas envie de les faire souffrir moi. La culpabilité détruit vous savez.
Si j'avais eu le courage de passer à l'acte quand j'ai faillit le faire, dans cette salle de bain, le jour du réveillon de Noël, cela ferait déjà 4 ans que l'on se rappellerait de moi comme on se rappelle d'un souvenir.
Et en 4 ans qu'est-ce qui a changé ? J'ai grandi. Mais je suis toujours aussi triste. J'ai l'impression d'être un corps vide qui avance grâce à on ne sait quel miracle.
J'ai souvent l'impression d'être déjà morte à l'intérieur. Mon corps réagit aux émotions, il rit lorsque c'est le moment, il est triste lorsqu'il le faut mais mon âme, mon coeur ne ressentent plus rien. Je n'ai pas été vraiment heureuse depuis des années. Je ne sens plus rien. Plus rien ne me fait vibrer, pas même la Wicca. Je sais que mon corps prend plaisir à faire ça mais moi je ne ressens pas ce plaisir.
C'est assez compliqué à exprimer et à expliquer mais je ne vois pas comment faire autrement.
Me comprenez vous ?
Parfois je me dis qu'une divinité, un dieu ou ce que vous voulez après tout, me veut auprès de lui et fait tout pour me faire trébucher.
Vous savez, il y a peu je voyais la vie comme une ligne, que l'on suit, qui va parfois à la rencontre de la ligne de quelqu'un d'autre, la quitte et retourne sur d'autres chemins. Mais en fait la vie n'est pas en 2D. Ce n'est pas une ligne qui serpente un chemin imaginaire. C'est tellement plus complexe. Elle va dans tous les sens possibles et la calculer à l'avance revient à faire des pronostics qui n'ont qu'une chance infime de se réaliser.
La vie sera toujours là pour nous montrer que nos pronostics sont erronés.
Alors, ai-je vraiment une chance ? Une chance d'être sauvé ? Une chance d'aller mieux ? Je ne sais pas. En ai-je envie ? Parfois non. Je ne me plais pas dans ma noirceur mais elle me rassure. Au moins je ne me fais pas de faux espoir. Et qu'y a t'il de pire que de voir tous ses espoirs s'évaporer en un claquement de doigts ?
Ces espoirs déchus sont une part de mes souffrances. Lorsque l'on est petit on nous dit souvent "si tu y crois tu pourras tout faire". Foutaise
J'ai cru en mon rêve pendant des années, il ne m'a jamais quitté. Il était un bijou à chérir. J'en ai pris soin comme on prend soin des choses qu'on aime. Je me suis battue pour le réaliser en oubliant tout le reste, en l'oublient moi même. Il en vallait la peine alors j'ai passé mon temps a me perfectionner. Mais un jour, un mur que je n'arrivais pas à franchir le bloqua la route. J'ai tout de suite compris. Je me suis acharnée pendant des mois mais je n'ai jamais réussi à le franchir.
On m'a tellement fait croire que tout était possible quand on y croyait que j'ai fini par penser que c'était vrai.
Loupé.
Mon rêve c'était pas seulement être vétérinaire. C'était faire un métier que j'aime, dans lequel je puisse m'épanouir mais surtout un métier où je pouvais me rendre utile. Je voulais soigner, guérir, aider les animaux.
La tristesse est palpable lorsque j'écris ces mots. Je me déteste d'avoir échoué. Je me déteste pour tant de choses mais ça c'est pire que tout.
Adrien méritait plus que moi de rester sur cette terre. Il était intelligent, avait du potentiel mais surtout il avait une force de caractère que je lui envie.
Il était toujours si heureux et souriant.
Foutu cancer.
Maintenant, en attendant de retrouver un stage je travaille dans un bar tabac. Les propriétaires sont des amis à mon papa. Je ne suis pas a plein temps mais j'ai quand même une bonne paye a la fin du mois, de quoi économiser.
Je pars en vacances tout le mois d'août. Reposez vous bien.
Avec la hâte de vous revoir.
Sincères salutations.
Enola
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babes-les · 4 years
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Best I ever had
Je prends l’autobus pour monter à Montréal habituellement. Je choisie toujours un siège dans les trois premières rangées, à droite, collée sur la fenêtre. Je mets mes écouteurs, glisse ma tuque par dessus mes oreilles et j’active la playlist ‘’Décapotable’’ que j’ai soigneusement crée après une couple de bières de balcon aux framboises. C’est souvent celle-là que je mets quand je fais de la route, ça donne le goût de rouler jusqu’au bout du monde dans une vieille Ford Thunderbird, le soleil brûlant avec The pina colada song qu’on crie à tue-tête. 
Dans ma liste des vingt choses qui me rende le plus heureuse, y’a : être côté passager en voiture, les fenêtres baissées, pieds nus sur le hood même si c’est dangereux avec du gros emo. Y’a juste les vieux messieurs chauves pis les Cécile, Colette, de ce monde qui s’impatiente au volant à cause du trafic pis qui te dévisage à une intersection. Avoir un orgasme qui ne finit plus, s’étirer et sentir son corps se détendre d’un trait, dormir coller avec un pitou dans des draps frais lavés, se réveiller sans cadran, se baigner dans une canicule, recevoir un colis, trouver le titre d’une chanson qu’on cherchait depuis longtemps. Toute ça, c’est synonyme de bonheur. Pense à quand t’es dans le taxi avec tes chums de filles à 11:30 le soir, pompettes pis que Femme like U de K-maro start. Calisses-toi de tout ce qui se passe autour pis concentre-toi sur ce qui compte quand tu chantes fort, des vieux hits en civic ou dans le mini van de Mr.taxi-coop. Pense au vent qui te rafraîchit le visage, le ciel immense avec des nuages irréels comme dans le générique des Simpsons. Pense à ta première ride de coffre, ton premier road trip dans le maine, ton premier french sur la banquette arrière. Pense-y, c’est sur qui avait une chanson qui jouait. Pense à toutes les fois où t’as pleurée, dormie ou vomis dans l’auto. À combien de fois t’as frappée dans le toit du char en passant sur une jaune-qui-vire-rouge pour cinq minutes de sex. Pense au sentiment de bonheur illimité que tu ressens quand tu croises ton regard dans le rétroviseur, shades on et que ta chanson préféré star à la radio. Quand tu ramènes tes potes défoncés en vie chez eux. Aux frissons qui se dressent sur tes bras quand tu passes sur un pont, en plein déluge. Quand tout ce que tu vois, c’est des feux de circulations brillants, du brouillard et une main qui se pose sur ta cuisse pour te rassurer alors que tu ne t’es jamais sentie aussi vivante qu’à ce moment précis-là. 
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Jeudi je suis montée à Montréal. J’en pouvais plus d’attendre, j’avais envie de voir le soleil se coucher sur ta peau, se réveiller sur tes cheveux couettés même si le rideau cache presque toute la lumière. J’avais envie qu’on jase dans les lazyboys comme deux retraités. Qu’on se raconte des secrets, qu’on ris, qu’on se fixe dans les yeux, qu’on pleure. J’ai pris le train pour la première fois de ma vie. Je me suis assise du côté de la fenêtre, le front collé contre la vitre. Je prends toujours un transport qui est offert l’après-midi. Comme ça, durant le voyage, j’ai la chance de voir le soleil qui brille de toutes ses forces derrière le ciel rempli de nuages couleur barbe-à-papa. Je me souviens de la toute première fois que j’ai fais le trajet, j’avais le coeur qui voulait me sortir de la poitrine. Le bus était arrivé sur l’Île vers 21h, un soir d’automne. J’avais choisie I miss you de Blink 182 comme chanson pour créer un moment magique. Les néons du pont Jacques Cartier éclairait toute la ville, reflétait sur les buildings vitrés et créait des petits motifs sur la rivière. J’ai presque été émue. En train, y’a pas grand paysage à voir mise à part des galeries de maison, des ruisseaux et beaucoup de verdure. 
Je suis descendue à la gare de train, y devait faire trente-deux, aucune air clim là-bas ça l’air. J’suis allée me rafraîchir vite-vite aux toilettes pis je t’ai écrit : J’ai take a cab j’arrive dans 2, ou quelque chose qui ressemble à ça. J’écoutais du Drake pour me mettre un peu dans le mood pis me donner du courage. T’es venu m’ouvrir la porte avec tes yeux endormis, ton linge tout frippé. T’avais l’air de rien mais y’a suffit d’un seul regard pour que les feux d’artifices me pogne en dedans. Tu me fais penser à New york la nuit.
Si on avait pu, j’aurais fais le plein de gaz pis je nous aurait payer l’exil, le bonheur à petit prix. On se serait arrêtés en région pour un sac de bretzel pis deux grandes slush. Le genre de dépanneur où y’a quatorze sortes de saveurs, même le traitement de choc qu’on abuserait à rendre toute ça inbuvable. On aurait sirotés nos slushs trop sucrées en criant du Céline dans les rues désertes, surtout la sixième chanson de 1 fille & 4 types. Je t’aurais dit de prendre la prochaine sortie, la bouche gelée, la langue bleue, le coeur qui palpite, les lèvres qui, étrangement, brûlent d’envie de te lècher partout. On se serait frenchés, tout collants, sur la banquette arrière avec la brise de dehors, du gazon mouillé et du doux parfum du lilas. On aurait roulés toute la nuit, on se serait arrêtés dans le trou de cul du monde pour boire des bières qui goûtent la marde mais qui saoule. Tu m’aurais montré comment utiliser un gros fusil dans le bois où c’est safe, on puerait le spray anti moustique mais j’aurais quand même le goût de me rapprocher la tête sous ton aisselle pour que tu me serres fort.
Des fois, je rêve à toi, mes souvenirs se mélange avec des affaires qui arriveront peut-être jamais. Mais là c’est bien réel, je suis là avec toute la tension accumulée en moi depuis deux mois et demi pis tout c’que j’ai envie de faire c’est de te regarder pis de t’dire à quel point j’me suis ennuyé. How gay. T’as dis deux-trois niaiseries qui m’ont turn-on après avoir glissé mes cheveux derrière mon oreille gauche. On a baisés presque toute habillés, trop pressés. Mon linge me brûlait sur le corps mais pas autant que l’empreinte de tes doigts posée un peu partout sur ma peau sur laquelle tu t’enfonçais comme dans un bac de sable mouvant. On a ramassés les canettes vides qui traînaient sur ta table de chevet pour en mettre de nouvelles. On a écoutés Ponyo, j’étais aussi sleepy qu’elle quand elle mange son morceau de jambon. On a fait un peu de karaoké, je t’ai regardé jouer à skate3. On a fait un quiz sur la bouffe jusqu’à temps qu’on commence à s’endormir. On s’est rappelés des affaires des trois dernières années, ça m’as donné le goût de te frencher, raide. T’as dis que j’étais mignonne, t’as pas aidé mon cas. T’as glissé ta main entre mes cuisses avec ton autre main sur ta tablette comme si de rien était. Je somnolais mais je t’ai laissé faire. J’ai bougée un peu sous tes carresses, je t’ai dis de me déchirer les sous-vêtements. T’as fais attention, tu m’as embrassé partout. T’as go down. T’as synchronisé ta langue parfaitement avec l’agitation de tes deux doigts. Je suivais tes mouvements avec ma main dans tes cheveux. Je t’ai ramené vers moi. T’as été doux comme jamais. J’aurai été game de te dire que je t’aimais, pour de vrai, tout le long. On a pariés sur le nouvel album de Bones pis quelle tune allait être la meilleure, on a gagnés les deux. J’ai pleurée, t’as essuyé le dessous de mes yeux, t’as mis de la crème dans les coins, sous mon nez irrité. T’as mis Best i ever had de Drake, chercher le boutte où y parle de sweatpants, de cheveux couettés pis de makeup qui a coulé suivie d’un ; that’s when you’re the prettiest. T’as souries, j’ai encore pleurée deux secondes pis j’tai demandée si tu voulais qu’on se chicane. On s’est fait livrés pour 60$ de poulet frit, on s’est regardés aussi souriants et excités que deux enfants au Burger king. J’serais prête à t’en faire livrer à tous les jours si t’étais pour avoir la même expression sur le visage qu’un gars qui vient de gagner au 6-49.
Vivre la nuit à l’inverse des gens normaux avec toi, c’est tout ce que je veux. Ca m’as pris deux jours pour m’en rendre compte, une fin de semaine, à dormir le trois quart du temps. Tes grands bras qui me frappent sans en avoir conscience, tes jambes par dessus les miennes. Spooner chacun notre tour sans que ce soit fif. Te regarder sourire durant ton sommeil, me réveiller plus heureuse que jamais avec trois heures de sommeil dans le corps. J’imagine même pas tout c’que j’pourrais réaliser sur le long terme. Le bonheur à petits prix dans le fond, c’est un ticket de train à 35$, plus ou moins 3h de route, une puce pour l’entrée de l’immeuble où tu vies et de longs fous rires dans ton lit.
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