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2/6/24 soirée à la Cadière
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LÉGENDES DU JAZZ
FREDDIE GREEN, ‘’MR. RHYTHM.’’
"His superb timing and... flowing sense of harmony... helped to establish the role of the rhythm guitar as an important part of every rhythm section."
- Ralph Denyer
Né le 31 mars 1911 à Charleston, en Caroline du Sud, Frederick William Green avait commencé à s’intéresser à la musique à l’âge de dix ans. À l’âge de douze ans, Green avait d’abord appris le banjo avant de passer à la guitare. C’est un ami de son père appelé Sam Walker qui avait appris à Green à lire la musique. Il l’avait aussi encouragé à continuer de jouer de la guitare. C’est également Walker qui avait donné à Green son premier contrat avec un groupe local appelé les Nighthawks. Parmi les membres du groupe, on marquait William "Cat" Anderson, qui était devenu plus tard un important trompettiste avec l’orchestre de Duke Ellington. Par la suite, Green avait participé à une tournée avec le groupe de l’orphelinat Jenkins, même s’il n’était pas lui-même un élève de l’école.
En 1930, après la mort de ses parents, Grant s’était installé à New York où il avait été élevé par sa tante. Son arrivée à New York avait ouvert un tout nouveau univers musical à Green. Durant son adolescence, Green avait commencé à se produire dans les clubs de la ville, notamment dans le cadre d’une collaboration avec le pianiste de stride Willie Gant, avec lequel il avait commencé à développer ses habilités rythmiques.
À la fin de 1936, dans le cadre d’une de ses performances au club Black Cat de Grenwich Village, Green avait été remarqué par le dépisteur et futur producteur John H. Hammond, qui avait décidé de le présenter à Count Basie. En 1937, à la suggestion d’Hammond, Basie avait fait passer une audition à Green au Roseland Ballroom. Enthousiasmé par le talent de Green, Basie lui avait aussitôt offert de remplacer le guitariste Claude Williams, qui venait de quitter l’orchestre pour retourner dans le Midwest. Green avait participé à une première session avec le groupe de Basie le 26 mars de la même année. La session, qui mettait également en vedette Walter Page à la contrebasse et Jo Jones à la batterie, avait permis d’enregistrer les pièces "Honeysuckle Rose", "Pennies From Heaven", "Swinging At The Daisy Chain" et "Roseland Shuffle".
À l’exception d’une courte période lors du démantèlement du groupe en 1950, Green était demeuré avec l’orchestre de Basie durant près de cinquante ans. Même si Williams avait participé à une session avec le groupe avant que Green se joigne à la formation, c’est ce dernier qui avait joué le plus longtemps comme guitariste avec l’orchestre.
Avec Basie au piano, le contrebassiste Walter Page et le batteur Jo Jones, Green avait formé une des sections rythmiques les plus célèbres de l’histoire du jazz qui avait été connue sous le titre de "All American Rhythm Section". Après la mort de Basie en 1984, le groupe s’était réuni et avait continué de jouer, d’abord sous la direction du trompettiste Thad Jones, puis du saxophoniste ténor Frank Foster.
Même si au cours de sa carrière, Green avait joué de la guitare rythmique et accompagné les autres musiciens, il s’était rarement produit en solo. Un de ces solos avait eu lieu le 16 janvier 1938 dans le cadre du célèbre concert de Carnegie Hall mettant en vedette l’orchestre de Benny Goodman. Lors de sa performance, Green avait participé à une jam session sur le classique "Honeysuckle Rose" de Fats Waller, avec une formation composée de Count Basie, de son contrebassiste Walter Page et des musiciens du groupe de Duke Ellington. Après le solo de Johnny Hodges, Goodman avait demandé à Green d’effectuer son propre solo.
Malgré tout son talent, Green n’avait dirigé que deux sessions sous son propre nom au cours de sa carrière. Le 7 mai 1945, Green avait d’abord gravé quatre pièces pour la petite compagnie Duke (sans lien de parenté avec Duke Ellington). Avaient notamment participé à l’enregistrement Buck Clayton, Dickie Wells et Lucky Thompson. Malheureusement, l’album n’avait jamais été publié.
Dans le cadre du 20e anniversaire de fondation de l’orchestre de Count Basie en 1955, on avait décidé d’honorer le membre le plus ancien du groupe en enregistrant un album sous son nom. C’est ainsi que Green avait dirigé une session pour les disques RCA-Victor au Webster Hall, à New York, le 18 décembre de la même année. L’album, qui comprenait douze titres, avait été baptisé sous le titre de « Mr. Rhythm » en référence au surnom de Green. L’album avait été enregistré avec une formation composée du trompettiste Joe Newman, du tromboniste Henry Cooker, du saxophoniste ténor Al Cohn, du pianiste Nat Pierce, du contrebassiste Milt Hinton, et des batteurs Jo Jones et Osie Johnson. Cohn et Pierce avaient écrit les arrangements de l’album. Cohn avait également joué de la clarinette basse sur quatre pièces: ‘’Learnin' The Blues’’, ‘’When You Wish Upon A Star’’, ‘’Easy Does It’’ et ’’Something's Gotta Give.’’ Deux des douze pièces de l’album étaient de compositions de Green: ‘’Down For Double’’et ’’Corner Pocket.’’ Les deux pièces étaient d’ailleurs devenues des piliers du répertoire de Basie. La pièce "Down for Double" avait été enregistrée par l’orchestre en 1941, tandis que la pièce "Corner Pocket" avait été enregistre dans le cadre de l’album ‘’April in Paris’’ en 1955.
L’album « Mr. Rhythm » a été réédité sous forme de CD par les disques Concord en 1975.
Même si Green était surtout un accompagnateur et n’aimait pas demeurer à l’avant-plan, il avait remporté le prix du meilleur guitariste attribué par le magazine Metronome en 1941.
Dernier survivant de la légendaire ''All-American Rhythm Section'' de Count Basie, Freddie Green est mort le 1er mars 1987 d’une crise cardiaque à Las Vegas, au Nevada, à l’âge de soixante-quinze ans. Green vivait à Manhattan au moment de son décès.
Au cours de sa carrière, Green avait accompagné et enregistré avec de nombreuses sommités du jazz dont Billie Holiday, Benny Carter, Lionel Hampton, Joe Sullivan, Benny Goodman, Mildred Bailey, Emmett Berry, Glenn Hardman, Pee Wee Russell, Zutty Singleton, Teddy Wilson, Gerry Mulligan, Big Joe Turner, Al Cohn, Zoot Sims, Seldon Powell, Bob Brookmeyer, Sonny Stitt ainsi que le trio vocal Lambert-Hendricks-Ross. Parallèlement à sa collaboration avec l’orchestre de Basie, Green avait également participé aux enregistrements de plusieurs membres du groupe, dont Emmett Berry, Lucky Thompson, Lester Young, Illinois Jacquet, Jo Jones, Harry Edison, Buck Clayton, Jimmy Rushing, Ernie Wilkins, Karl George, Dickie Wells et Joe Newman. Il avait également collaboré avec les plus petites formations mises en place par Basie au cours des années, dont les Kansas City Five, Six et Seven.
L’un des secrets du jeu puissant de Green était l’utilisation d’une guitare dont les cordes étaient plus éloignées des ‘’frets’’ que c’était habituellement le cas, ce qui lui avait permis d’éviter d’avoir recours à l’amplification tout en étant clairement perceptible parmi les autres musiciens du big band. Qualifiant le jeu de Green dans son ouvrage The New Guitar Handbook publié en 1982, Ralph Denyer écrivait: "His superb timing and... flowing sense of harmony... helped to establish the role of the rhythm guitar as an important part of every rhythm section."
©-2024, tous droits réservés, Les Productions de l’Imaginaire historique
SOURCES:
‘’Freddie Green.’’ Wikipedia, 2023.
‘’Freddie Green.’’ All About Jazz, 2023.
‘’Jazz au Trésor : Freddie Green - Mr. Rhythm.’’ France Musique, 13 juin 2022.
PAGE, Tim. ‘’Freddie Green is dead at 75; Guitarist in Count Basie Band.’’ New York Times, 2 mars 1987.
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The Grand Tour - Paradigm Shift Finally Hits DeviantArt
Well, at long last, I finally put up The Grand Tour Paradigm Shift, divided into two parts on Deviant Art. Here you go! https://www.deviantart.com/reikar33/art/The-Grand-Tour-Paradigm-Shift-Pt-1-955306166
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31/7/21 the rotophonics
#Sanary sur mer#festivités#festival sous les étoiles#the rotophonics#sud hammond#site de l'esplanade#photoschantal#maryse loigne
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Storia Di Musica #170 - Museo Rosenbach, Zarathustra, 1973
L’età del progressive italiano ha regalato una generazione, foltissima, di gruppi che ispirati dall’evoluzione stilistica di alcune tra le più formidabili compagini musicali del periodo fine anni ‘60-inizio anni ‘70 hanno pensato e suonato una musica dall’ampio respiro internazionale, che ha avuto successo anche all’estero. C’è da dire che è dibattuta l’idea che la via italiana al progressive esista o meno: è innegabile che in Italia prese forma in maniera predominante l’idea dell’album concept, che raccontasse una storia legata nei brani, che il livello medio dei musicisti fosse molto alto e che si inserissero nello schema originale del progressive (una musica slegata dalla costruzione classica della canzone pop, che si estende in variazioni sui temi presi dalla musica colta, che si contamina con il jazz e l’improvvisazione, che usa i nuovi e primi strumenti elettronici) strutture, strumenti e idee della musica tradizionale italiana o mediterranea. Il mese di Maggio lo dedicherò a Storie di dischi progressive memorabili per vari motivi dimenticati, ma che ancora fanno vibrare l’animo degli appassionati non solo della penisola, ma in varie parti del mondo. Iniziamo con una delle storie più controverse di quegli anni, quella del Museo Rosenbach. Nati nel 1971 dalla fusione di due gruppi rock liguri, i Quinta Strada i Sistema, sono in cinque: Giancarlo Golzi (voce, batteria e percussioni), Alberto Moreno (basso e pianoforte), Enzo Merogno (chitarre e voce), Pit Corradi (mellotron, organo hammond, vibrafono, piano elettrico e Farfisa) Stefano “Lupo” Galiffi (voce); si presentano come Inaugurazione Museo Rosenbach, che significava letteralmente "ruscello di rose" e pare fosse ispirato a quello di un non meglio precisato editore tedesco. Nel 1972, cambiano il nome in Museo Rosenbach e ottengono un contratto per la Ricordi, che aveva preso gusto al progressive dopo il successo del Banco Del Mutuo Soccorso. Nel 1973 pubblicano Zarathustra: composto su musiche di Moreno, testi del collaboratore esterno Mauro La Luce (già paroliere per i Delirium), registrato agli Studi Ricordi di Milano. Il disco ha una doppia storia: quella musicale di un capolavoro, di cui scriverò tra poco, e quella estetica, che in pratica ne decretò il ritiro coatto. Pietra dello scandalo fu l’unione tra il titolo e la copertina: il richiamo al testo di Nietzsche e la copertina, opera di due famosi designer, Caesar Monti e Wanda Spinello, che nel collage della testa di Zoroastro tra un bottone d’oro, foto di modelle ignote, capelli rossi ha un busto di Mussolini, fece scandalo. Messi insieme, il disco e la band passarono per essere di destra estrema, in un periodo dove la militanza politica era vissuta con estremismi che, oggi, appaiono piuttosto buffi collegati ad un disco di musica rock. Tuttavia, sebben seguita da smentite e da una spiegazione sul retro che descriveva in modo apolitico e anticonvenzionale quella scelta del nome e della grafica, l’opera non riuscì a salvarsi dalla censura della RAI, allora unico canale di promozione, e il disco vendette pochissimo e la band in pratica sparì dalla circolazione. Ben diverso è il discorso musicale, con 4 tracce, divise in una lunga suite, Zarathustra, da oltre 20 minuti divisa in 5 movimenti [a) L’Ultimo Uomo ;b) Il Re Di Ieri; c) Al Di Là Del Bene E Del Male; d) Superuomo; e) Il Tempio Delle Clessidre] e un lato b con tre brani, Degli Uomini, Della Natura, Dell’Eterno Ritorno. Zarathustra nasce da suoni che echeggiano lontani, un tamburo, brevi note che danno la sensazione di arrivare da un punto lontano nello spazio, per poi prorompere in un crescendo solenne quando gli strumenti entrano in scena, con la voce quasi soul di Stefano “Lupo” Galiffi, che emerge dalla lontananza aiutata dal timido tappeto di Mellotron e dal più energico Hammond di Pit Corradi e dagli inserti di chitarra arpeggiata di Enzo Merogno. Un pianoforte fa da intro a Il Re Di Ieri che, nella sua atmosfera iniziale quasi sognante, si rifà alla musica dei Pink Floyd, poi sono le percussioni di Giancarlo Golzi che primeggiano in Al Di Là Del Bene E Del Male, canzone cadenzata ed aggressiva, dove chitarre distorte ed arpeggiate si contendono con Hammond, Mellotron e Vibrafono di Pit Corradi la parte principale della scena. Superuomo, il brano più lungo del mini concept con i suoi sei minuti di musica camaleontica, è forse il capolavoro della suite: hard rock, organo Hammond, riff, cantato forte e prorompente. Il Tempio Delle Clessidre, uno dei miei strumentali del cuore, riprende il tema principale e lo rilegge in chiave accelerata, per un pezzo mitico, che darà il nome a numerose band tributo del Museo in giro per il mondo. Degli Uomini, Della Natura e Dell’Eterno Ritorno sono tre brani monumentali per la forza espressiva, la solennità e per la dimostrazione di che musicisti fossero, nonostante la registrazione dell’epoca in più punti quasi faccia fatica a stare dietro alla loro musica, soprattutto alla sezione ritmica (in certi punti si sentono fruscii dopo i colpi di batteria). Se i riferimenti sono chiari (i King Crimson, i Pink Floyd, Emerson Lake & Palmer e anche il Banco compagno di etichetta discografica) e una musica che strizza più volte l’occhio ad una matrice blues e hard rock, il disco è uno degli apici del movimento italiano, anche grazie ai testi di La Luce, che abbandona un certo vizio dell’epoca all’ermetismo e all’eccentricità, per aderire perfettamente ad una musica dai toni epici e suggestivi. La band si scioglierà appena dopo la pubblicazione. Dei componenti, Giancarlo Golzi fonderà, con immenso successo, i Matia Bazar. Il disco rimane un culto tra gli appassionati, e come spesso accade per le storie del progressive, c’è una riscoperta. All'inizio degli anni novanta la Mellow Records, etichetta specializzata nel revival del genere progressive, ha ripubblicato Zarathustra e ha realizzato altri due CD, con registrazioni dal vivo dei primi anni e brani inediti. Nello stesso periodo il bassista e fondatore del Museo, Alberto Moreno, propone a Giancarlo Golzi un nuovo lavoro, costituito da materiale completamente inedito. Merogno, Corradi e Galifi non aderiscono a questa iniziativa. Nel 1999, con Marco Balbo alla chitarra, Marioluca Bariona alle tastiere e Andrea Biancheri al canto, il Museo produce Exit, un concept album particolare in cui si raccontano episodi apparentemente isolati, momenti personali di un'esistenza non epica come quella di Zarathustra ma quotidiana, vissuta da un uomo qualunque. Negli anni ‘10 del 2000, Golzi e Moreno decidono di riunire il Museo, che con nuovi musicisti pubblica un nuovo disco, Barbarica, ed inizia una tournée internazionale, con tappe in Giappone (patria di un immenso seguito per il genere), Sud America ed Europa. Ma tutto finisce nel 2015, quando Golzi è stroncato da un infarto. Termina così una delle storie più particolari del rock italiano, caratterizzato da un unico, immenso capolavoro, e da una tormentata storia di simboli.
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Publicitaire sans histoire, Roger Thornhill se retrouve soudain plongé malgré lui dans une histoire d’espionnage hallucinante qui le mène des rues de New York aux vertigineux sommets du mont Rushmore. Tourné entre Vertigo (Sueurs froides) et Psychose, North by northwest (La Mort aux trousses) est animé par un souffle de légèreté. Le film est à juste titre reconnu comme le plus grand thriller comique d’Hitchcock, qui parvient ici à concilier audace morale et grand succès populaire. Il deviendra un exemple pour la génération suivante des films d’espionnage, James Bond inclus.
NORTH BY NORTHWEST (La Mort aux trousses) – Alfred Hitchcock (1959) – Cary Grant, Eva Marie Saint, James Mason
L’espion malgré lui
Divertissant et moralement osé pour l’époque, North by northwest est un des plus grands succès d’Hitchcock. L’intrigue policière à rebonds, menée avec humour, est écrite, interprétée et réalisée avec le plus grand savoir-faire. Si les scènes d’ivresse ou de séduction, tout comme le regard cynique porté sur les services secrets, deviendront banals dans les années 1960, elles étaient encore audacieuses dans le Hollywood des années 1950. Beaucoup d’éléments de North by northwest se transformeront en clichés ressassés dans les films d’espionnage qui se multiplieront au cours des années 1960 et 1970 : les dialogues humoristiques mêlés à une action violente, l’architecture surréaliste et les scènes fantastiques, le rythme effréné, la figure du patron des services secrets excentrique mais bienveillant, la belle espionne, le truand élégant et son bras droit brutal à la sexualité ambiguë, et, enfin, l’intrigue insensée.
Hitchcock disait à qui voulait l’entendre que North by northwest était une synthèse de tous ses films américains, née d’une gestation beaucoup plus longue que n’importe quelle autre de ses œuvres.
NORTH BY NORTHWEST (La Mort aux trousses) – Alfred Hitchcock (1959) – Cary Grant, Eva Marie Saint, James Mason
La genèse d’un chef-d’œuvre
Vers 1950, Hitchcock commença à penser à la réalisation d’un film qui culminerait dans une scène sur le mont Rushmore, une montagne située dans le Dakota du Sud célèbre pour ses quatre têtes monumentales de présidents américains sculptées à même la roche. Il imaginait alors un héros ressemblant à ses “faux coupables” habituels, grimpant sur les sculptures. Non sans humour, il avait alors baptisé le projet L’Homme dans le nez de Lincoln.
NORTH BY NORTHWEST (La Mort aux trousses) – Alfred Hitchcock (1959) – Cary Grant, Eva Marie Saint, James Mason
En 1952, le journaliste Otis Guernsey lui suggéra l’idée d’un film montrant un américain ordinaire, mais débrouillard, confondu avec un espion et pourchassé à travers tout le pays par une bande d’assassins. L’approche de Guernsey était mièvre et sans originalité ; Hitchcock en retint néanmoins le principe, et l’intégra dans son projet en cours de maturation, au point d’en parler à plusieurs reprises à divers scénaristes tout au long de la décennie.
NORTH BY NORTHWEST (La Mort aux trousses) – Alfred Hitchcock (1959) – Cary Grant, Eva Marie Saint, James Mason
Dilemme
Il faudra attendre le tournage de Vertigo pour qu’il trouve enfin le bon collaborateur. Ernest Lehman, un scénariste nominé aux Oscars pour Sabrina (1954) et Sweet smell of success (Le Grand Chantage, 1957), avait accepté de travailler avec lui sur l’adaptation du roman de Hammond Innes The Wreck of the Mary Deare, un vieux projet d’Hitchcock qui présentera trop de difficultés et sera finalement abandonné.
NORTH BY NORTHWEST (La Mort aux trousses) – Alfred Hitchcock (1959) – Cary Grant, Eva Marie Saint, James Mason
Erreur sur la personne
Toutefois, Lehman se montra très intéressé par ce qu’Hitchcock désignait alors comme « une idée provocante qui [l’]obsédait depuis longtemps ». De plus, le scénariste voyait dans l’histoire de L’homme dans le nez de Lincoln l’opportunité de satisfaire une ambition personnelle : écrire un « véritable film animé, [avec] de l’esprit, de la sensualité, de la finesse, du suspense, [et] de nombreux sites hauts en couleur ».
NORTH BY NORTHWEST (La Mort aux trousses) – Alfred Hitchcock (1959) – Cary Grant, Eva Marie Saint, James Mason
D’autres idées vinrent se greffer sur le projet initial : l’homme innocent (appelé Thornhill dès le début) serait confondu avec un homme qui n’existe pas ; un meurtre à l’ONU fut prévu ; l’enchaînement de scènes d’action à travers le pays devait atteindre son point d’orgue lorsque le héros serait suspendu à un nez présidentiel – « une prouesse exceptionnelle », selon Hitchcock.
NORTH BY NORTHWEST (La Mort aux trousses) – Alfred Hitchcock (1959) – Cary Grant, Eva Marie Saint, James Mason
Dans le projet de Guernsey, Thornhill était représentant de commerce. Hitchcock et Lehman en firent un cadre de haut vol, grand buveur, travaillant à Madison Avenue, au cœur de l’industrie publicitaire américaine où Lehman avait commencé sa carrière. Le scénariste profitera d’ailleurs du dialogue de la première scène, entre Thornhill et sa secrétaire, pour régler ses comptes avec la publicité.
NORTH BY NORTHWEST (La Mort aux trousses) – AlfrNORTH BY NORTHWEST (La Mort aux trousses) – Alfred Hitchcock (1959) – Cary Grant, EvComme l’administration du parc national pensait que tourner des scènes violentes profanerait ce « sanctuaire de la démocratie », les têtes sculptées du mont Rushmore furent elles aussi entièrement reconstituées en studio.
Comme l’administration du parc national pensait que tourner des scènes violentes profanerait ce « sanctuaire de la démocratie », les têtes sculptées du mont Rushmore furent elles aussi entièrement reconstituées en studio.
Comme l’administration du parc national pensait que tourner des scènes violentes profanerait ce « sanctuaire de la démocratie », les têtes sculptées du mont Rushmore furent elles aussi entièrement reconstituées en studio.
Synopsis
En 1957, Hitchcock apporta un projet de deux pages à la MGM. (Le projet est connu aujourd’hui sous le nom de ln a Northwesterly Direction). Puis, il partit en vacances aux Caraïbes, Après avoir parcouru pendant deux semaines les sites désignés par le réalisateur (Manhattan, Long Island où est située la villa de Townsend, Chicago et le mont Rushmore), Lehman se mit au travail. Au retour d’Hitchcock, en février 1957, 65 pages de scénario étaient achevées.
NORTH BY NORTHWEST (La Mort aux trousses) – Alfred Hitchcock (1959) – Cary Grant, Eva Marie Saint, James Mason
Si Hitchcock se montra content du résultat, il fallut toutefois encore plusieurs mois d’échanges et de réécriture avant que Lehman ne fournisse le scénario plein d’esprit et de rebondissements qui donnera au film toute sa saveur.
NORTH BY NORTHWEST (La Mort aux trousses) – Alfred Hitchcock (1959) – Cary Grant, Eva Marie Saint, James Mason
Jusque-là, le rôle de Thornhill avait été pensé pour James Stewart, qui, d’ailleurs, y tenait. Hitchcock, lui, attendait. Vertigo n’avait pas obtenu le succès qu’il avait escompté.
NORTH BY NORTHWEST (La Mort aux trousses) – Alfred Hitchcock (1959) – Cary Grant
Cary Grant
L’engagement de James Stewart auprès de la Columbia, en contrepartie de l’engagement de Kim Novak sur Vertigo, permit à Hitchcock d’esquiver le problème avec élégance et d’engager un autre de ses acteurs fidèles, Cary Grant, qui obtint finalement le rôle de Thornhill. Bien qu’âgé de quatre ans de plus que Stewart, Grant pouvait incarner un personnage plus jeune (dans North by northwest, l’actrice qui joue sa mère a onze mois de moins que lui !) et plus séduisant, ce qui ne manquerait pas d’attirer un public féminin et de gonfler les ventes à l’étranger. Cary Grant signa un contrat de 450 000 dollars, assorti d’un pourcentage sur les bénéfices.
ON SET – NORTH BY NORTHWEST (La Mort aux trousses) – Alfred Hitchcock (1959) – Cary Grant, Eva Marie Saint, James Mason
Les producteurs souhaitaient avoir l’élégante Cyd Charisse pour le rôle féminin, mais Hitchcock lui préféra Eva Marie Saint. L’actrice fut ravie de se mettre entre les mains du maître, qui apporta autant de soin dans le choix de ses toilettes qu’il en avait pris pour l’habillement de Kim Novak dans Vertigo. Il choisit ses vêtements selon l’ambiance de chaque scène, expliquant qu’elle devait être « habillée de couleurs vives pour les ambiances tristes, et vêtue sobrement durant les scènes energiques ».
NORTH BY NORTHWEST (La Mort aux trousses) – Alfred Hitchcock (1959) – Eva Marie Saint
Lieux de tournage
Le film devait être tourné en Technicolor par le chef opérateur favori d’Hitchcock, Robert Burks. Ensemble, ils décidèrent d’utiliser le format Vistavision, une technique avec laquelle l’un et l’autre s’étaient familiarisés à la Paramount et qu’ils savaient parfaitement bien utiliser.
ON SET – NORTH BY NORTHWEST (La Mort aux trousses) – Alfred Hitchcock (1959)
Hitchcock commença officiellement à travailler pour la MGM en juin 1958, et se rendit à New York, Chicago et Rapid City en août. Le premier tournage devait filmer Cary Grant sortant d’un taxi devant le bâtiment de l’ONU. N’ayant pas obtenu l’autorisation de tourner sur les lieux, Hitchcock filma depuis une camionnette garée sur le trottoir d’en face. On remarque d’ailleurs que des passants reconnaissent l’acteur.
ON SET – NORTH BY NORTHWEST (La Mort aux trousses) – Alfred Hitchcock (1959)
En studio
Bien qu’ayant d’abord obtenu le droit de filmer le mont Rushmore, Hitchcock se vit retirer l’autorisation quand les responsables comprirent qu’il souhaitait tourner une scène de poursuite impliquant des morts, ce qui, selon eux, porterait atteinte au monument. Hitchcock ne resta donc que deux jours à Rapid City, puis il termina le tournage de la scène en studio. Furieuse, l’administration demanda qu’on retire son nom du film. Hitchcock accepta en haussant les épaules…
NORTH BY NORTHWEST (La Mort aux trousses) – Alfred Hitchcock (1959) – Cary Grant, Eva Marie Saint, James Mason
En novembre, les scènes de studio étaient terminées. Le montage pouvait commencer. Le budget avait explosé, passant des 3 millions de dollars prévus initialement à 4,3 millions – ce qui n’était pas sans agacer les producteurs de la MGM. En avril 1959, Hitchcock réalisait encore de nouvelles prises.
ON SET – NORTH BY NORTHWEST (La Mort aux trousses) – Alfred Hitchcock (1959) – Cary Grant, Eva Marie Saint, James Mason
Indépendance
La MGM jugeait également le film trop long (avec ses deux heures et quart, c’était le plus long d’Hitchcock) et demanda des coupes, notamment la suppression complète de certaines scènes. Mais le contrat laissait au réalisateur un contrôle artistique total sur le film. Hitchcock put ainsi ignorer les appels frénétiques et toujours plus fréquents de la MGM.
ON SET – NORTH BY NORTHWEST (La Mort aux trousses) – Alfred Hitchcock (1959) – Cary Grant, Eva Marie Saint, James Mason
La seule chose qu’il abandonna pour des raisons financières fut un projet de générique montrant Thornhill dans le monde de la publicité. L’idée fut remplacée par l’animation de Saul Bass.
NORTH BY NORTHWEST (La Mort aux trousses) – Alfred Hitchcock (1959) – Cary Grant, Eva Marie Saint, James Mason
Apaiser la censure
Pendant que la postproduction avançait, Hitchcock dut apaiser la susceptibilité de la censure, qui s’intéressait notamment beaucoup à l’homosexualité trop évidente de Leonard et aux relations hors mariage d’Eve et Thornhill.
NORTH BY NORTHWEST (La Mort aux trousses) – Alfred Hitchcock (1959) – Cary Grant, Eva Marie Saint, James Mason
Hitchcock fut obligé d’effectuer quelques modifications dans son film. Ainsi, certaines scènes, qui avaient été tournées comme prévu dans le scénario, durent ensuite être doublées avec de nouveaux dialogues, laissant aux seules personnes capables de lire sur les lèvres le plaisir d’avoir accès à la version originale du scénario.
NORTH BY NORTHWEST (La Mort aux trousses) – Alfred Hitchcock (1959) – Cary Grant, Eva Marie Saint, James Mason
Toutefois, le réalisateur ne put s’empêcher d’avoir le dernier mot… La scène finale du film avait été modifiée afin de faire clairement référence à Mme Thornhill, et légitimer ainsi les rapports hors mariage d’Eve Kendall et Roger Thornhill. Mais Hitchcock ajouta ensuite la séquence du train pénétrant dans un tunnel – une scène qui n’avait jamais été soumise à la censure.
https://moncinemaamoiblog.files.wordpress.com/2019/07/01-north-by-northwest-bernard-herr.m4a BO – North by Northwest / La mort aux trousses (Prélude) – Bernard Hermann
NORTH BY NORTHWEST (La Mort aux trousses) – Alfred Hitchcock (1959) – Cary Grant, Eva Marie Saint, James Mason
Des longueurs ?
En avril 1959, une projection du film entièrement monté renforça les critiques des producteurs, qui estimaient que le film était vraiment trop long. Ils demandèrent des coupures, par exemple la suppression de la scène où Thornhill et Eve se retrouvent dans les bois après la fusillade du restaurant. Hitchcock consulta son avocat, qui l’assura que le contrat ne pouvait être rompu. Le film put donc sortir comme il l’entendait.
Succès
La sortie de North by northwest eut lieu deux mois plus tard, le 1 er juillet 1959, à Chicago. Le film fut apprécié par la critique, et il n’allait pas tarder à devenir un grand succès commercial mondial. Dans un premier temps, sa seule diffusion en Amérique du Nord entraîna déjà des bénéfices, et il atteignit rapidement le sommet du box-office de l’année.
NORTH BY NORTHWEST (La Mort aux trousses) – Alfred Hitchcock (1959) – Cary Grant, Eva Marie Saint, James Mason
North by northwest fut nominé trois fois aux Oscars : meilleur scénario (Ernest Lehman), meilleure direction artistique (Robert Boyle, William Horning, Merrill Pye, Henry Grace, Franck McElvy) et meilleur montage (George Tomasini). Mais il n’en obtint aucun !
L’histoire
Kidnapping L’arrière-plan en treillis du générique se transforme progressivement en un immeuble new-yorkais et laisse place à un enchaînement de scènes de rue. Roger Thornhill, un publicitaire, dicte ses messages à sa secrétaire tout en prenant un taxi pour se rendre à une réunion à l’hôtel Plaza. Là, deux gorilles le prennent pour un certain George Kaplan et le kidnappent sous la menace d’une arme.
Mr Townsend Thornhill est emmené dans une villa sur Long Island, où il est interrogé par un certain Townsend. On lui fait avaler une bouteille de whisky, puis un des gorilles l’installe au volant d’une voiture sur une route côtière sinueuse. L’ayant éjecté par la portière de la Mercedes volée, Thornhill, ivre mort, parvient à se maintenir sur la route en zigzaguant, avant qu’une voiture de police ne vienne s’encastrer dans la sienne.
Ivresse à charge Dans le commissariat, Grant se livre à une scène d’ivresse des plus hilarantes. À son procès, sa mère ajoute encore à l’humour. L’enquête de la police ne trouve rien pouvant étayer la version des faits de Thornhill sur ce qui s’est passé dans la villa. Sa mère et lui se rendent à l’hôtel Plaza, à la recherche de George Kaplan. Pour 50 dollars, Mme Thornhill accepte de demander la clé de la chambre de Kaplan, où son fils découvre une photo du prétendu Townsend.
L’insaisissable Mr Kaplan Roger Thornhill interroge la femme de chambre et le garçon d’étage. Personne n’a réellement vu Kaplan – dont les costumes sont visiblement bien trop petits pour Thornhill. Les deux malfaiteurs retrouvent les Thornhill dans un ascenseur bondé où Mme Thornhill tente de détendre l’atmosphère en plaisantant. Roger Thornhill parvient à s’échapper en utilisant avec brio la foule et la galanterie. Il saute dans un taxi et va à l’ONU. Pour la première fois, il utilise le nom de George Kaplan.
Un mort à l’ONU L’homme qui a interrogé Thornhill dans la villa n’était pas Lester Townsend : celui-ci se fait tuer d’un coup de poignard dans le dos. Soupçonné du meurtre, Thornhill s’enfuit. Une scène dans les bureaux de la CIA, où trône un énigmatique personnage appelé Professeur, nous révèle que Kaplan est un personnage fictif. Le fait qu’il soit confondu avec Thornhill arrange les agents secrets, qui sont prêts à sacrifier sa vie pour mettre la main sur le truand Philip Vandamm. Thornhill, déclaré fugitif, se faufile jusqu’au train en partance pour Chicago.
Couchette cachette Dans le train, Thornhill échappe aux contrôleurs grâce à une jeune femme blonde. Plus tard, dans le wagon-restaurant, il se retrouve assis en face d’elle. Elle lui avoue avoir arrangé cette situation et se présente sous le nom de Eve Kendall. Lui dit s’appeler Jack Phillips, mais elle connaît son vrai nom. Un flirt commence : elle l’invite dans sa cabine, une proposition particulièrement franche pour l’époque ! Quand la police monte dans le train à la recherche de Kaplan, c’est dans sa couchette murale qu’il se cache.
La valse des uniformes Thornhill s’est confié à Eve au sujet de l’identité de Kaplan. Seuls dans la minuscule cabine, ils s’embrassent, s’étreignent et roulent le long des murs, ce qui suggère, sans la montrer, une scène d’amour. Eve remet un message à l’employé des wagons-lits, qui le transmet à Vandamm et Leonard, eux aussi présents dans le train. À Chicago, Thornhill descend du train avec Eve, portant ses bagages et vêtu d’un uniforme de porteur. Eve va téléphoner à Kaplan. La découverte d’un porteur dépouillé de son uniforme donne lieu à une valse de policiers se jetant sur tous les porteurs à travers la gare.
Extérieur Dans une scène pleine d’humour, Thornhill, toujours recherché par la police, se cache derrière un masque de mousse à raser. Eve est toujours en train de téléphoner ; on comprend qu’elle parle à Leonard et non à Kaplan. Elle indique ensuite à Thornhill que George Kaplan le rencontrera à un arrêt de car en dehors de la ville. Sur place, Thornhill ne voit rien d’autre que quelques voitures passant rapidement et un avion bas sur l’horizon. Arrivé en voiture, un fermier blasé lui dit attendre le car dans le sens opposé. Juste avant de partir, il note que l’avion déverse de l’insecticide à un endroit où il n’y a pas de plantations.
Un ciel bleu et limpide L’avion attaque Thornhill, qui se cache dans un champ de maïs. Ensuite, Thornhill arrête un camion-citerne dans lequel vient s’encastrer l’avion. Au cœur de la confusion qui s’ensuit, Thornhill vole un pick-up et fonce vers Chicago. Toute la séquence dans les champs est filmée avec un minimum de dialogues, un bruitage naturel et sans aucune musique. À la recherche de Kaplan, Thornhill se rend à sa dernière adresse. Là, il découvre qu’il est parti avant l’heure à laquelle Eve affirme lui avoir parlé. Thornhill comprend qu’il a été trahi. Il aperçoit Eve dans le hall de l’hôtel et la suit dans sa chambre, où elle semble surprise, mais sincèrement heureuse de le voir.
Double déception Le gros titre d’un journal annonce deux morts dans l’accident d’avion. On ignore qui sont ces deux morts, mais l’un des agresseurs du début ne réapparaîtra plus. Eve et Thornhill s’opposent : il veut la garder près de lui, elle souhaite s’en débarrasser. En définitive, Thornhill lui joue un tour et la suit jusqu’à une salle de ventes aux enchères, où il la retrouve en compagnie de Vandamm et Leonard.
La salle des ventes Il les accoste et menace de se rendre au commissariat, mais les issues sont bloquées par les hommes de Vandamm. Dans une scène qui évoque le meeting politique des Trente-Neuf Marches, Thornhill échappe à ses agresseurs en simulant l’ivresse et en enchérissant d’une manière totalement irrationnelle. Arrêté, il se présente comme l’assassin de l’ONU aux agents qui le conduisent au commissariat. Mais au lieu de l’arrêter, les policiers reçoivent l’ordre de le déposer à l’aéroport.
Présidents morts Le Professeur, qui se trouvait à la vente, lui annonce qu’ils vont à Rapid City, où vit Vandamm. Thornhill accepte de coopérer avec lui seulement après avoir appris qu’Eve est un agent double et que sa vie est en danger. Vandamm, Leonard et Eve rencontrent Thornhill dans le restaurant proche du mont Rushmore. La discussion tourne mal, et Eve tire sur Thornhill avec un revolver. Thornhill s’en sort indemne et retrouve Eve. Il apprend qu’elle doit partir le soir même avec Vandamm.
Microfilm Thornhill est détenu à l’hôpital. La radio annonce que Kaplan a été grièvement blessé dans une fusillade. Sachant qu’Eve part durant la nuit, Thornhill s’échappe et se rend en taxi devant la maison futuriste de Vandamm, au sommet du mont Rushmore. Là, il peut épier Vandamm. Leonard demande un tête-à-tête à Vandamm avant son départ. Sans entendre toute la conversation, on apprend qu’un microfilm est caché dans une statuette achetée à la salle des ventes. Thornhill voit avec horreur Leonard apprendre à Vandamm qu’Eve l’a trompé. Vandamm décide de se débarrasser d’elle au-dessus de l’océan – la sensation de menace est accentuée par les mouvements de caméra.
Au sommet Thornhill grimpe jusqu’à la chambre d’Eve pour l’avertir, mais la jeune femme sort de la pièce au moment où il arrive. Il jette alors un mot écrit sur une boîte d’allumettes à ses initiales. Ils se voient brièvement. Eve suit Vandamm pour récupérer la statuette. Thornhill est arrêté par la gouvernante, qui le menace avec une arme. Vandamm emmène Eve jusqu’à l’avion. Des coups de feu éclatent. Quand Thornhill arrive enfin, Eve saisit la statuette. Les portes du jardin étant fermées, ils doivent fuir à pied et se retrouvent au sommet du monument.
La fuite Poursuivis par Leonard et son aide, ils commencent à descendre sur les visages monumentaux. l’aide est précipité vers la mort depuis le menton de Washington. Leonard s’empare de la statuette et pousse Eve, qui est retenue de justesse au-dessus du vide par Thornhill. Leonard tente de lui faire lâcher prise en lui écrasant la main, quand un coup de feu le précipite à son tour dans le vide, brisant la figurine. Au loin, on voit Vandamm arrêté, qui déclare : « Pas très élégant d’utiliser de vraies balles… »
Un dernier message La dernière minute du film est composée de deux séquences typiquement hitchcockiennes. D’abord, la transition entre Thornhill tentant de hisser Eve sur la falaise et la même Eve tirée dans la couchette du train qui ramène les deux amants, mariés, vers la côte Est. Cette ellipse boucle l’histoire d’amour (le film repose sur le très classique schéma hollywoodien en trois actes : un homme rencontre une femme, il la perd, puis la retrouve). Ensuite, la séquence finale du train pénétrant dans un tunnel, probablement ajoutée par Hitchcock pour réagir à la censure qui n’avait cessé de le gêner durant tout le tournage.
Fiche technique du film
Publicitaire sans histoire, Roger Thornhill se retrouve soudain plongé malgré lui dans une histoire d'espionnage hallucinante qui le mène des rues de New York aux vertigineux sommets du mont Rushmore. Tourné entre Vertigo (Sueurs froides) et Psychose, North by northwest (La Mort aux trousses) est animé par un souffle de légèreté. Le film est à juste titre reconnu comme le plus grand thriller comique d'Hitchcock, qui parvient ici à concilier audace morale et grand succès populaire. Il deviendra un exemple pour la génération suivante des films d'espionnage, James Bond inclus. Publicitaire sans histoire, Roger Thornhill se retrouve soudain plongé malgré lui dans une histoire d'espionnage hallucinante qui le mène des rues de New York aux vertigineux sommets du mont Rushmore.
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no love for ned -will- be on wlur tonight from 8pm until midnight! tune in via the station website or the tune-in app on your phone. as always, last week's show is below (and will re-air at 10pm tonight)!
no love for ned on wlur – november 18th, 2022 from 8-10pm
artist // track // album // label richard and linda thompson // a man in need // shoot out the lights // hannibal full power happy hour // bit of brightness // bit of brightness // coolin' by sound eggs // certain smile // a glitter year // howlin' banana the cool greenhouse // get unjaded // sod's toastie // melodic the impossible shapes // we are here to watch the light // hemlock cassette // (self-released) diode // eye pop // diode // refry martha // beat, perpetual // please don't take me back // dirtnap exwhite // conspiracy theory // estray // turbo discos smooch // feminine touch // a force to be rockin' with // legless jaded lady // rock 'n' roll ain't pretty // bound for hell- on the sunset strip compilation // numero group marvin tate's d-settlement // all pro // partly cloudy // american dreams alex macfarlane // the thousand note chord // the thousand note chord cassette // hobbies galore bettie serveert // for all we know (acoustic demo) // for all we know digital single // palomine fern knight // pentacles // castings // vhf yonatan gat featuring greg saunier, michael coltun and curt sydnor // slow american movement - ii. lento // american quartet // joyful noise denis fournier featuring pascale labbé and renata roagna // ywy mara ey // paysage de fantaisie // vent du sud ben lamar gay // drunkard's path // certain reveries cassette // international anthem nok cultural ensemble featuring angel bat dawid // enlightenment // njhyi // sa chad fowler, ivo perelman, zoh amba, matthew shipp, william parker and steve hirsh // alien skin // alien skin // mahakala johnny hammond // shifting gears // gears // craft morris day featuring snoop dogg // use to be the playa // last call // bungalo nxworries featuring h.e.r. // where i go // where i go digital single // stones throw smino // defibrillator // luv 4 rent // zero fatigue akai solo // heart wary! // spirit roaming // backwoodz studioz okay kaya // jazzercise // sap // jagjaguwar the randy paserntes trio featuring sam gendel, gabe noel and topanga paserntes // waterfalls // now at last // colorfield dear nora // scrolls of doom // human futures // orindal lewsberg // sweets // in your hands // 12xu blue roof // marios // (bandcamp mp3) // (self-released) the laughing chimes // guess you'll never be the same // in this town // pretty olivia jetenderpaul // an old pamphlet quote // presents the modal lines // burnt toast vinyl
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SOLO
Interprete: Claudio Baglioni
Etichetta: RCA Italiana
Catalogo: PL 31235
Data di pubblicazione: Gennaio 1977
Matrici: GKAY 29391/GKAY 29392
Supporto:vinile 33 giri
Tipo audio: Stereo
Dimensioni: 30 cm.
Facciate: 2
Note: Fotografia di Lucky / Copertina di Paola Massari, Francesco Logoluso e Antonio Dojmi - Busta interna con i testi in rosso su fondo bianco e in nero su fondo bianco nelle successive ristampe / Registrato da Franco Finetti negli studi Quattrouno di Roma / Realizzazione di Rodolfo Bianchi / Distribuito da RCA Italiana - Roma
BRANI
Lato A
GAGARIN
Autori: Claudio Baglioni Musicisti: Rodolfo "Foffo" Bianchi (flauto contralto) , Rodolfo "Foffo" Bianchi (flauto tenore) , Rodolfo "Foffo" Bianchi (flauto basso) , Rodolfo "Foffo" Bianchi (flauto soprano) , Carlo Felice Marcovecchio (batteria) , Roberto Rosati (bouzouki) , Roberto Rosati (chitarra elettrica) , Mario Scotti (contrabbasso elettrico) , Toto Torquati (pianoforte) , Toto Torquati (organo Hammond B3) , Toto Torquati (2006 ARP Synthesizer) , Toto Torquati (piano Fender) , Toto Torquati (RMI Keyboard computer) , Giovanni Unterberger (mandolino elettrico)
DUECENTO LIRE DI CASTAGNE
Autori: Claudio Baglioni Musicisti: Claudio Baglioni (chitarrino) , Rodolfo "Foffo" Bianchi (flauto tenore) , Rodolfo "Foffo" Bianchi (flauto soprano) , Rodolfo "Foffo" Bianchi (flauto contralto) , Carlo Felice Marcovecchio (batteria) , Paola Massari (fischio) , Enzo Restuccia (cabasa) , Enzo Restuccia (tumbe) , Enzo Restuccia (maracas) , Roberto Rosati (chitarra folk) , Mario Scotti (contrabbasso elettrico) , Toto Torquati (RMI Keyboard computer) , Toto Torquati (flanger-piano) , Toto Torquati (piano Fender)
SOLO
Autori: Claudio Baglioni Musicisti: Gianni Oddi (sax contralto) , Enzo Restuccia (batteria) , Nicola Samale (direzione archi) , Mario Schilirò (bouzouki) , Mario Schilirò (chitarra elettrica) , Mario Scotti (contrabbasso elettrico) , Toto Torquati (pianoforte) , Toto Torquati (organo Hammond B3) , Toto Torquati (scrittura archi) , Toto Torquati (mellotron) , Toto Torquati (2006 ARP Synthesizer)
ROMANO MALE MALISSIMO
Autori: Claudio Baglioni Musicisti: Claudio Baglioni (percussioni) , Rodolfo "Foffo" Bianchi (coro) , Rodolfo "Foffo" Bianchi (sax tenore) , Carlo Felice Marcovecchio (campanaccio) , Carlo Felice Marcovecchio (batteria) , Carlo Felice Marcovecchio (congas) , Carlo Felice Marcovecchio (pandeiro) , Rita Mariano (coro) , Paola Massari (coro) , Claudio Mattone (coro) , Gianni Oddi (sax baritono) , Gianni Oddi (sax contralto) , Enzo Restuccia (marimba) , Roberto Rosati (chitarra elettrica) , Roberto Rosati (cavaquinho) , Roberto Rosati (percussioni) , James Sampson (sax tenore) , Mario Scotti (contrabbasso elettrico) , Isabella Sodani (coro) , Toto Torquati (pianoforte) , Toto Torquati (scrittura sax) , Toto Torquati (2006 ARP Synthesizer) , Giovanni Unterberger (percussioni)
GESÙ CARO FRATELLO
Autori: Claudio Baglioni, Antonio Coggio, Oremus Musicisti: Claudio Baglioni (chitarra 12 corde) , Rodolfo "Foffo" Bianchi (coro) , Carlo Felice Marcovecchio (batteria) , Rita Mariano (coro) , Paola Massari (coro) , Claudio Mattone (coro) , Roberto Rosati (chitarra classica) , Roberto Rosati (mandoloncello) , Nicola Samale (direzione archi) , Mario Schilirò (chitarra elettrica) , Mario Scotti (contrabbasso elettrico) , Isabella Sodani (coro) , Toto Torquati (pianoforte) , Toto Torquati (2006 ARP Synthesizer) , Toto Torquati (scrittura archi) , Toto Torquati (RMI Keyboard computer) , Toto Torquati (mellotron)
Lato B
NEL SOLE, NEL SALE, NEL SUD
Autori: Claudio Baglioni Musicisti: Claudio Baglioni (effetti sonori) , Claudio Baglioni (ukulele) , Claudio Baglioni (percussioni) , Rodolfo "Foffo" Bianchi (percussioni) , Rodolfo "Foffo" Bianchi (effetti sonori) , Daniela Casa (voce solista) , I Nuovi Interpreti del Folk (coro) , Carlo Felice Marcovecchio (pandeiro) , Carlo Felice Marcovecchio (timpani) , Carlo Felice Marcovecchio (batteria) , Carlo Felice Marcovecchio (surdo) , Lamberto Pietropoli (direzione coro) , Roberto Rosati (effetti sonori) , Roberto Rosati (chitarra classica) , Roberto Rosati (percussioni) , Mario Scotti (effetti sonori) , Mario Scotti (contrabbasso elettrico) , Mario Scotti (percussioni) , Toto Torquati (2006 ARP Synthesizer) , Toto Torquati (organo Hammond B3) , Toto Torquati (piano Fender) , Giovanni Unterberger (effetti sonori) , Giovanni Unterberger (percussioni)
STRIP-TEASE
Autori: Claudio Baglioni Musicisti: Rodolfo "Foffo" Bianchi (sax tenore) , Carlo Felice Marcovecchio (washboard) , Carlo Felice Marcovecchio (batteria) , Gianni Oddi (sax contralto) , Gianni Oddi (sax soprano) , Roberto Rosati (chitarra folk) , James Sampson (sax tenore) , Mario Scotti (contrabbasso elettrico) , Toto Torquati (piano a puntine) , Toto Torquati (scrittura sax) , Giovanni Unterberger (chitarra leader) , Giovanni Unterberger (pedal steel guitar)
IL PIVOT
Autori: Claudio Baglioni Musicisti: Claudio Baglioni (pianoforte) , Luciano Ciccaglioni (chitarra classica) , Gianni Oddi (basso synth) , Roberto Rosati (chitarra folk) , Roberto Rosati (mandola) , Mario Scotti (contrabbasso elettrico) , Toto Torquati (piano Fender) , Toto Torquati (clavicembalo) , Toto Torquati (farfisa syntorchestra) , Toto Torquati (organo Hammond B3) , Giovanni Unterberger (chitarra slide)
QUANTE VOLTE
Autori: Claudio Baglioni Musicisti: Claudio Baglioni (chitarra classica) , I Nuovi Interpreti del Folk (coro) , Carlo Felice Marcovecchio (batteria) , Lamberto Pietropoli (direzione coro) , Enzo Restuccia (bongos) , Roberto Rosati (chitarra elettrica) , Roberto Rosati (chitarra 12 corde) , Nicola Samale (direzione archi) , Mario Scotti (contrabbasso elettrico) , Toto Torquati (pianoforte) , Toto Torquati (celesta) , Toto Torquati (scrittura archi) , Toto Torquati (armonica) , Toto Torquati (Hohner clavinet)
PUOI?
Autori: Claudio Baglioni Musicisti: Claudio Baglioni (chitarra folk) , Carlo Felice Marcovecchio (batteria) , Roberto Rosati (chitarra classica) , Nicola Samale (flauti) , Nicola Samale (direzione archi) , Mario Scotti (contrabbasso elettrico) , Toto Torquati (piano Fender) , Toto Torquati (2006 ARP Synthesizer) , Toto Torquati (scrittura archi)
PRODUTTORE
Claudio Baglioni
ARRANGIATORE
Claudio Baglioni
Toto Torquati
EDIZIONI MUSICALI
RCA Musica
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MorMor - Far Apart (Official Video)
CREDITS: Director - CAMILLE SUMMERS-VALLI Production Company - SOMESUCH EP - MAËVA DEMURGER Music Video Rep - ANDRÉ REID Producer - ALEX CHAMBERLAIN Production Manager - ELLA KNIGHT DOP - MAX PITTNER Stylist - LISA JARVIS Production service company - SHOTINMARS Producers - JULIEN MANUNTA / MATT BERENGUER Production coordinator - LILOU RAMAIN COLOMB Location manager - SINA FRIFRA Location manager Assitant - ELENA MANUNTA Runners - TRISTAN AZHARI / MATHILDE BOUVARD / BEN SAID 1st Assistant Director - JEROME FRANC 2nd assistant Director - ELISA GERARD Director’s assistant - NED BOTWOOD Casting coordinator - ILONA TRAN Casting - ELSA MICHON / JULIEN GROSSI / CAMILLE DELATOUR Extra captain - LAETITIA FRANCARD 1st camera assistant - ASIA ABBATANGELO 2nd camera assistant - THEO FRANCHITTI 3rd camera assistant - MARILOU AMADEI Ronin Operator - CERIC VIGNIERES Key Grip - NICOLAS TURCHET Grips - JULIEN ROCA / WILDRIC LIEVIN Crane technician - LOIC LAMI (THE NEXT STAGE) Gaffer - MICKAEL NIODO Electricians - MATHIEU FRAYSSE / JONA BERTRAND Set designer - SAMUEL HERGIBO Sfx - VINCENT ATHEA / Virginie STIE Make-up artist - Hair stylist - SVETLANA IERSHOVA Wardrobe - JULIE JULIEN Cops wardrobe - STEPHANEZ LAGOUTTE Movement director - REMY BOURCHANY Thanks - PROVENCE STUDIOS / NFI / THE NEXT STAGE / LA PROD DU SUD / DRONECAST / WOONDERGRIP Editor - CHRIS ZIMMERMAN Edit House - SEC STUDIO Offline Producer - OONA EBERLE VFX - Daydreamer Creative Director - Pete Rypstra Executive Producer - Cat Hammond 2D Leads - Ed Poulson & Milo Paterson Grade - CONNOR COOLBEAR @ ETC
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21/6/24 Fête de la musique à Sanary
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"Red river. Che fine ha fatto Warren Hammond" Il Vento Antico editore. A cura di Ilaria Grossi
“Red river. Che fine ha fatto Warren Hammond” Il Vento Antico editore. A cura di Ilaria Grossi
Red River è stata una lettura che mi ha decisamente preso sin all’ultima pagina, potrei dire con la stessa curiosità con cui ho letto tempo fa “Il buio oltre la siepe” di Harper Lee.Anni 50, america del sud, Arkansas. Un uomo di colore, Warren Hammond, scompare senza lasciare traccia. È una società fortemente razzista, le persone di colore avevano poco considerazione e quando si trattava di…
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Trasformatore per forno elettrico Mercato 2028 con tendenze strategiche Crescita, entrate, domanda e potenziale futuro dell'industria
Global Trasformatore per forno elettrico Market By Type (Less than 30 MVA,30-80 MVA,More than 80 MVA), By Application (Steelmaking,Ferroalloy Production,Others) Geografia (Nord America (Stati Uniti, Canada e Messico), Sud America (Cina, Giappone, Corea, India e Sud-Est asiatico), Europa (Germania, Francia, Regno Unito, Russia e Italia) , Asia-Pacifico (Cina, Giappone, Corea, India e Sud-Est asiatico), Medio Oriente e Africa (Arabia Saudita, Egitto, Nigeria e Sudafrica) Tendenze del settore 2021-2028.
<strong> <a href=https://www.statistifymarketresearch.com/reports/electric-furnace-transformer-market/sample-request-123597>Request For View Sample Trasformatore per forno elettrico Market Report </a></strong>
<strong>Panoramica di mercato</strong> Il report fornisce previsioni di consumo per applicazione, prezzo, ricavi e previsioni di produzione per prodotto, previsioni di consumo per regione, previsioni di produzione per regione e previsioni di produzione e ricavi. La ricerca sul mercato Trasformatore per forno elettrico sarà applicabile a investitori, imprenditori, esperti del settore e varie persone. Il rapporto offre statistiche e informazioni su dimensioni del mercato, azioni e fattori di crescita dal 2021 al 2028. È stata esplorata la ricerca su diverse sezioni tra cui opportunità, dimensioni, crescita, tecnologia, domanda e tendenza di attori altamente significativi. Quindi, fornisce profili dettagliati degli attori chiave come parte del panorama competitivo del mercato Trasformatore per forno elettrico. Il rapporto di ricerca di mercato globale sul valore del rapporto di mercato di Trasformatore per forno elettrico stime, considerando l'applicazione e i segmenti regionali, la quota di mercato e le dimensioni, mentre le previsioni per ciascun tipo di prodotto e applicazione nel segmento. Il rapporto indaga il ruolo degli importanti attori di mercato coinvolti nel settore, compresa la panoramica aziendale, il riepilogo finanziario e l'analisi SWOT. Il rapporto è tutto fatto considerando i suoi dati essenziali nel mercato globale Trasformatore per forno elettrico, i componenti essenziali responsabili dell'interesse per i suoi prodotti e amministrazioni.
<strong>Metodologia</strong> Esperti e specialisti del settore svolgono un ruolo significativo nella creazione di strumenti statistici e modelli di ricerca, che vengono utilizzati per esaminare i dati e raggiungere un grafico accurato con risultati di ricerca altamente informativi che possono essere successivamente utilizzati per prendere decisioni davvero importanti relative al business. Le fonti di dati provengono da un gran numero di studi di ricerca e dalla nostra scheda tecnica interna. Inoltre, il report utilizza l'approccio top-down per riportare i numeri per ciascuna divisione e li attesta con l'approccio bottom-up. Tutti i fattori capaci che influenzano i mercati inclusi in questo studio di ricerca vengono valutati, elaborati ed esaminati attraverso la ricerca di base e studiati per ottenere dati quantitativi e qualitativi. Vengono utilizzati database strutturali come D&B Hoover e Bloomberg che aiutano a riconoscere la situazione competitiva dei principali attori del mercato insieme ai dettagli del profilo. Questi dati vengono uniti e combinati con input e analisi dettagliati dalla ricerca di mercato di Statistify e rivelati in questo rapporto.
<strong>Riepilogo rapporto</strong> Questo rapporto sui Trasformatore per forno elettrico supporta e fornisce i tratti globali e il modo in cui i migliori attori e marchi controllano l'industria della ricerca in termini di crescita attuale. Vari fattori sono responsabili del grafico di crescita del mercato, che sono studiati in dettaglio nel rapporto. Inoltre, il rapporto elenca anche le restrizioni che rappresentano una minaccia per il mercato Trasformatore per forno elettrico. Il rapporto fornisce una conoscenza e una comprensione complete della situazione del mercato a partire dal livello iniziale.
<strong>Segmentazione del mercato</strong> La ricerca di mercato contiene dati di mercato storici e previsionali, domanda, dettagli sull'applicazione, tendenze dei prezzi e quote societarie dei Trasformatore per forno elettrico dominanti per area geografica. Il rapporto divide il mercato in diverse sottodivisioni e quindi copre l'intero mercato. La valutazione delle entrate per il mercato globale e i suoi sottosegmenti sono inoltre offerti in questo rapporto. Identifica i fattori che stanno influenzando prontamente il mercato che include le strategie e le metodologie di produzione, le piattaforme di sviluppo e il modello di prodotto. Il rapporto suddivide le dimensioni del mercato, per volume e valore, in base all'applicazione, al tipo e all'area geografica. Ulteriori informazioni sui principali leader trattati nel rapporto includono siti di produzione, specifiche e applicazioni del prodotto, produzione, entrate, prezzo, margine lordo, il loro portafoglio di prodotti/attività, quota di mercato, stato finanziario, quota regionale, entrate, analisi SWOT e strategie chiave .
<strong>Top Listed Companies in the Trasformatore per forno elettrico Market Include</strong> By Market Players: Siemens Sanding ABB GE China XD Electric Tamini Uralelectrotyazhmash TEBA Electrotherm Shenda Kitashiba Electric Hyundai Liuzhou Special Transformers Voltamp Transformers Ltd Yixing Xingyi Hammond Power Solutions Pvt. Ltd JiangSu XinTeBian Fuji Tusco Co., Ltd
<strong>Motivi per acquistare questo rapporto:</strong> Fornisce un abbozzo delle imminenti opportunità di mercato, insieme alle dinamiche di mercato negli ultimi anni a venire. È stata menzionata la ricerca qualitativa e quantitativa, compresi i risultati delle politiche economiche e i loro aspetti. Nel rapporto sono descritte le ricerche regionali e nazionali, compresa la domanda e la catena di approvvigionamento che influenzano il mercato. La situazione del mercato negli ultimi cinque anni, compresa la concorrenza, i nuovi team di marketing, i progetti e le azioni sono ben elaborati.
<strong> <a href=https://www.statistifymarketresearch.com/checkout/?currency=USD&type=single_user_license&report_id=123597>Do Inquiry Before Purchasing Trasformatore per forno elettrico Market Report</a></strong>
<strong>La ricerca fornisce risposte alle seguenti domande chiave</strong> Qual è il tasso di crescita stimato del mercato per il periodo di previsione 2021-2028? Quale sarà la dimensione del mercato durante il periodo stimato? Quali sono le principali forze trainanti responsabili di plasmare il destino del mercato Trasformatore per forno elettrico durante il periodo di previsione? Chi sono i principali fornitori di mercato e quali sono le strategie vincenti che li hanno aiutati a occupare un forte punto d'appoggio nel mercato Trasformatore per forno elettrico? Quali sono le principali tendenze del mercato che influenzano lo sviluppo del mercato Trasformatore per forno elettrico in diverse regioni?
<strong>Analisi regionale</strong> Aree distintive in tutto il mondo, ad esempio, Nord America, America Latina, Asia-Pacifico, Europa e India sono state sezionate in base alla base di assemblaggio, alla redditività e ai ricavi netti. Questo rapporto di Trasformatore per forno elettrico indagini statistiche è stato esaminato sulla base di varie analisi contestuali organizzate in modo pragmatico da diversi specialisti del settore e responsabili delle politiche. Utilizza vari metodi di introduzione grafica, ad esempio tabelle, diagrammi, grafici, immagini e diagrammi di flusso per una comprensione semplice e migliore degli utenti. Sono state esposte diverse variabili interne ed esterne che sono responsabili di guidare o controllare il progresso delle organizzazioni. Per trovare le porte aperte in tutto il mondo sono stati incorporati vari sistemi per espandere rapidamente i clienti.
<strong>Personalizzazione del rapporto:</strong> Vengono utilizzati approcci di ricerca primari e secondari insieme a varie tecniche metodiche al fine di produrre un rapporto soggettivo. Forniamo report personalizzati con uno sconto del 25%.
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<strong> <a href=https://www.statistifymarketresearch.com/electric-furnace-transformer-market>Full Report Summary of Trasformatore per forno elettrico Market </a></strong>
<strong>Informazioni sulle ricerche di mercato di Statisify</strong> Statistify è una società di ricerche di mercato che offre un'ampia indagine sul settore della ricerca. L'azienda incoraggia i suoi clienti a creare strategie di business e raggiungere uno sviluppo sostenibile nella sua particolare area di mercato. I valori incorporano la soddisfazione del cliente e la riservatezza insieme a mezzi di trasporto opportuni. Statistify Market Research (SMR) è una società di ricerche di mercato e consulenza con sede in India. Adottando ampie metodologie di ricerca, SMR è determinante nell'aiutare i suoi clienti a prendere decisioni aziendali strategiche e raggiungere una crescita sostenibile nei loro domini di mercato. Siamo dotati di analisti ed esperti qualificati e abbiamo una vasta esperienza di lavoro con molte aziende e piccole e medie imprese.
<strong>Company Name - Statistify Market Research</strong> Office Address - 156, Sector 9 Vasundhra Aptts Rohini, New Delhi 110085 IN Telephone Numbers - (+44) 162-237-1047 (+44) 162-237-1047 Email ID - <a href="mailto:[email protected]"><strong>[email protected]</strong></a> Contact Us – <a href="https://www.statistifymarketresearch.com/contact-us/"><strong>https://www.statistifymarketresearch.com/contact-us/</strong></a>
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New interview with Don Airey!
Jeb: I have major respect for you as an artist. I am excited to hear you have a new album coming in May of this year. It is called One of a Kind. And Don…you’re one of a kind. How did that name come about?
Don: It was from a jam in a local rehearsal studio with Carl Sentance and Simon McBride – listening back to my recording afterwards I heard Carl sing “One of a Kind” over the chorus section. I think he was referring though to a glamorous young lady rather than a crusty old keyboard player.
Jeb: Your last album in 2014 was called All Keyed Up. That one rocked and was not at all what I expected out of a keyboardist. Will this one be similar?
Don: Its very much in the nature of a band album and it’s not so “prog” as the preceeding albums have been. Eleven songs, lots of soloing, melodies, riffs, something for everyone hopefully.
Jeb: Tell me about how writing differs when writing One of a Kind and writing Deep Purple music.
Don: The main difference is the time factor – you have a couple of days to get things together rather than a couple of months. Same with the recording sessions. I just take all the ideas that come tumbling out of the jams and try to turn them into songs.
Jeb: You’ve played with some of the best hard rock guitarist on the planet…how does Simon McBride hold up against them?
Don: Its very hard to compare one with another. I met Simon six years ago. We became friends after he played at my biannual fund raiser in the village where I live. I got him in to play on “Keyed Up” and then into doing some of the gigs. He’s one of the nicest people I have ever worked with a fund of ideas. He has a fluidity in his playing I haven’t encountered since working with Gary Moore. Incidentally, Simon is from Belfast, almost from the same district as Gary. But he is nevertheless very much his own man, and just hope I can hang on to him for one more project before he hits the stratosphere with his own.
Jeb: All are the 11 new songs….new compositions? Or have some been lying around?
Don: They are all brand new. Carl and myself are fairly dutiful about getting together for writing sessions and having Simon involved added a welcome new dimension and immediacy to our output.
Jeb: This is slated to come out May 25, 2018 on earMUSIC as 2CD release. The bonus disc is live from a live concert you did. They are classic Deep Purple, Rainbow and Gary Moore tunes. Which of these was the most fun to look back at and play live?
Don: Without a doubt “Still got the Blues.” Simon just nails it and I don’t know of anybody else that has, or could. And of course, on a personal level, it honors the memory of perhaps the greatest musician I ever knew.
Jeb: Here is a hard one…there is no real music business like there was back in the day you came to prominence. Why bother doing this type of stuff? Isn’t it easier to just play the hits and collect the checks?
Don: Stuck in my ways, I guess. My publisher and good friend Stuart Taylor used to say “If you want to be in the music biz, you have to make music. What you got?” Collecting checks in the music biz is a good trick if you can do it though.
Jeb: You like the Hammond. I’ve heard you even play at your church in your local village. Is that true?
Don: Yes, I am officially deputy organist at the local church, the only proper job I have ever had. If I am around and needed it’s a privilege to play there, but not the easiest of gigs, I have to say. The organ dates back to Victorian times, and is a splendid instrument, and of course you have really to be on your toes…keeping up with the choir…and not missing the many service cues…and remembering the important part dynamics and phrasing play in hymns, anthems and psalms.
Jeb: Get specific on what I am going to hear in May with these songs. What can your fans expect?
Don: Well, a large helping of English classic rock – perhaps more Rainbow-ish than DP.
Jeb: Are there any you think the fan base will find particularly exciting?
Don: Yes, its quite “heavy” in parts
Jeb: I want to do an in-depth follow-up interview when this album drops. But…I also want to end this sucker with a few self-indulgent questions as I am a huge fan of your work. Let’s start with a biggie…is Deep Purple close to retiring?
Don: With DP the watchword always is “Expect the Unexpected” but, obviously things are winding down though ever so slowly.
Jeb: How big of an influence was Jon Lord on you? Do you remember hearing his playing for the first time?
Don: First heard Jon on “Hush.” I had actually seen him play a couple of years prior to that with the Flowerpot Men at Nottingham University. I thought his playing was astounding; he was loud, driving, technically adept, and made it all look so easy. A good friend over the years to so many of us as well.
Jeb: Where I grew up we were not aware of Colosseum II. You were on their album in 1976. Tell me what that was like and what I missed?
Don: It was one of the many fusion bands that emerged in the wake of the Mahavishnu Orchestra’s success, lead by one of the greatest pros I have ever known drummer Jon Hiseman, and featuring the youthful genius of Gary Moore. We never quite captured it on record, but live the band was absolutely explosive, maniacal even.
Jeb: You were on Never Say Die by Sabbath? I heard that band was a drug infested mess at that time. What was that like?
Don: I remember walking into the session meeting Tony and Ozzy and them offering me a cup of tea. The control room was as though we were in a family’s front room. The two days of sessions were cool, calm and collected. Bill Ward did say to me at the end that he was getting a bit worried about Ozzy though. They couldn’t have been nicer to me, or more professional. I love that album.
Jeb: How did you meet Cozy Powell? I think you played on a solo album of his before you joined Rainbow.
Don: I was in Cozy’s band Hammer that had three hit singles in 1974. A lifelong friendship ensued. He was an amazing musician, especially in a recording studio. He was multi-talented as well and could have made a career as a racing driver, or at show jumping – an incredible horseman apparently. We recorded Over the Top his first solo venture, in London, immediately after finishing recording Down to Earth with Rainbow in France. Great days ay!
Jeb: Michael Schenker is a great guitarist…but another strong personality.
Don: Michael was one of the first people I knew in the biz to give up drinking – astonishing in 1975 – partaking only of sparkling mineral water. Trouble was, the gas turned to acid in his stomach over the months and put him in hospital with a severe bout of peritonitis.
Jeb: I want the untold story of writing the intro to “Mr. Crowley.”
Don: It was recorded in half an hour on a Minimoog and a Yamaha CS80—one of the first polyphonic synths—two hours into the Blizzard sessions. I thought little of it at the time.
Jeb: We all know the story that you flew in that plane only moments before Randy did. He was a friend to you. I think I saw where you played at a tribute to him recently.
Don: I just played at the “Remembering Randy Rhoads” event in Anaheim in January. It was a wonderful evening commemorating the man’s playing and composing. They even very graciously gave me an award. There is not a day goes by that I don’t think of Randy. He truly was one of a kind.
Jeb: That tour with Brad Gillis stepping into being Ozzy’s guitarist had to be emotionally hard…yet you guys killed it musically.
Don: Brad gave his all on his first real professional engagement and kept Ozzy afloat. Not very sure that Brad enjoyed his time in the band though. When I bumped into him recently in Nashville he couldn’t have been less pleased to see me.
Jeb: Gary Moore was another one…I’ve heard you were very important to getting Gary to start recording blues. Is that true?
Don: I mentioned to Gary that I had done a gig with a band called The Hawks in my local pub, featuring the twin guitar work of Mick Grabham and Ray Minhinnet. I said how impressed I was not only with their playing, but the whole measured blues feel of the band. Gary must have got hold of their album, because several of the same songs figured on Still Got the Blues. He also got hold of their rhythm section, bass player Andy Pyle and drummer Graham Walker. It definitely is the album where he found himself.
Jeb: Gary was a fast living guitarist. There has to be a couple tales of Gary and Don sucking down suds on the road…
Don: There are quite a few, but I can’t tell you them!
Jeb: Who am I missing? Oh…Glenn Tipton…Baptism of Fire. I think you played on the title track. Sad news about his health…
Don: I have worked on six projects with Glenn including three Priest albums. He is a gentleman and a scholar, and the real godfather of English heavy metal. Yes, very sorry to hear his news.
Jeb: Andrew Lloyd Webber…wow! Tell me about working with him.
Don: It was with Colosseum II. We were on the same record company. He’d heard War Danceand asked us to participate in the making of Variations. The recording lasted a week. Andrew was very charming, full of ideas, and before we knew it we were number 2 in the album charts. Still get the checks from his office 40 years on.
Jeb: Last one…what is up the rest of 2018 and next year? Will there be solo shows? More DP? What’s next?
Don: Just finished a three-week club tour of Europe with the band that plays on One of a Kind. Getting ready to do a four-month summer run of festivals with DP starting in Mexico in May, with perhaps a UK tour in November with my own band following up on the release of One of a Kind.
Jeb: Okay…really last one…you play with great guitarists…Are you really a frustrated guitarist?
Don: No, I’m really a frustrated keyboard player.
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30/7/20
chorale de jazz et the rotophonics
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Storia Di Musica #107 - Malo, Malo, 1972
Quando nel 2000 la Latin Academy of Recording Arts & Sciences decise di istituire i Latin Grammy, con gli stessi meccanismi di assegnazione dei Grammy Awards, molti gridarono all’esagerazione. Ma a conti fatti, nel ventennale dell’istituzione del premi, la musica latina (cioè registrata o in spagnolo o in portoghese o altre lingue di paesi ispanofoli e lusinofoli) rappresentano il maggior numero di registrazioni dell’Intero pianeta, più di quelle in lingua inglese. La storia di oggi è quella di una band sconosciuta da noi ma che in due periodi, dal 1971 al 1974 e, dopo una pausa di 7 anni, dal 1981 fino ad oggi, ha rappresentato uno degli esempi musicalmente più interessanti e coinvolgenti del rock latino. Sebbene abbiano cambiato in tutti questi anni una quarantina di componenti, i Malo (prendendo in considerazione quelli del primo periodo) sono l’ennesimo gioiello del fervore artistico e musicale della San Francisco a cavallo dei due decenni ‘60 e ‘70. I Malo nascono dal desiderio di Richard Bean, Arcelio Garcia, Pablo Tellez e Jorge Santana di continuare a suonare insieme dopo lo scioglimento dei The Malibu, il loro gruppo precedente. Ai più attenti, il cognome di Jorge ha fatto ricordare il grande e leggendario Carlos Santana, e la sua magica chitarra: avete visto bene, dato che Jorge è suo fratello minore, e fa il chitarrista. A questi quattro si aggiungono Abel Zarate, Roy Murray, e Richard Spremich, che suonavano nei The Naked Lunch, per formare un gruppo a sette, che aveva due chitarre soliste, una sezione di percussioni latino-americane (timbali, congas, bongos) e una sezione fiati (sax, tromba, flauto). In pratica si voleva creare l’atmosfera musicale di gruppi come i Blodd, Sweat & Tears o i Chicago, che proprio in quegl’anni salivano alla ribalta, ma con innesti di musica latina. Il risultato è a tratti favoloso, come dimostra il loro primo disco, Malo, che esce nel 1972. Prodotto da David Rubinson, uno dei più capaci ingegneri del suono del periodo (con collaborazioni con i Moby Grape, Taj Mahal, una storica collaborazione con Herbie Hancock e produttore delle musiche di Apocalypse Now) per la Warner Bros., il disco ha 6 brani pirotecnici e stupendi. Di questi, 4 sono cantati in spagnolo e 2 in inglese. Si inizia con l’allegria di Pana (che indica il tessuto di velluto a coste), che in quasi sette minuti mette sul piatto tutto gli ingredienti della musica del gruppo: tecnica strumentale sopraffina, intrecci jazz, rock, interventi puntuali e illuminanti della sezione fiati, il dialettico confronto tra voce solista e cori, tipico di tutta la musica di ispirazione latino-caraibica. Just Say Goodbye inizia slow blues, poi piano alza il ritmo fino a diventare un samba rock bellissimo; il bel refrain di Cafè lascia più spazio alla chitarra di Jorge Santana, che nell’assolo assomiglia davvero tanto a quella del suo più famoso fratello maggiore; Nena ha un ritmo jazz stomp, con meraviglioso lavoro delle percussioni, soprattutto nell’intro, sofisticato e tecnicamente validissimo, poi si evolve quasi come una jam session; Suavecito fu una grande hit del periodo, arrivando addirittura nella Top Ten dei Singoli più venduti nel 1972, ed è il brano più dolce e più pop del disco, rimanendo il loro maggior successo negli anni a venire; Peace è il brano più ambizioso, quasi un southern rock ancora più a Sud della Florida, con l’organo Hammond in evidenza, e con meravigliosa parte centrale con assolo di tromba. Contribuiscono alla meraviglia dei nostri 7 alcuni grandi musicisti, come Richard Kermode alle tastiere (suonerà con Janis Joplin e nella band di Carlos Santana), Coke Escovedo, della famosa stirpe degli Escovedo musicisti e cantanti (tra gli altri, Pete, storico percussionista e Sheila E. la corista fidata di Prince) e Victor Pantoja. Il disco anche trascinato dal successo di Suavecito arrivò molto in alto in classifica: ma questo successo non impedì una prima piccola scissione, soprattutto nella sezione dei fiati. Questo però non impedì la pubblicazione di un secondo grande disco, Dos, che mantiene il livello eccellente della musica, con hit come Oyè Mama e Hela. La band durerà altri due dischi, poi si sciolse definitivamente. Nel 1981 alcuni musicisti riprendono il logo e il nome della band per riprendere a suonare come Malo fino ai nostri giorni. A tal proposito, vorrei spendere due parole per copertina e logo di Malo: la copertina riprende un dipinto di uno dei pittori nazionali messicani, Jesus Helguera, che ha come protagonisti un principe Azteco e la sua amata; in alto a destra, c’è il logo dei Malo, una lucertola fatta con le fattezze meravigliose dell’arte scultorea azteca. Fu disegnata da John Casado e sua moglie Barbara, che negli anni ‘70 furono autori di molte copertine leggendarie per la Warner Bros (tra cui le prime 4 dei The Doobie Brothers e quella di The Last Waltz della The Band), i quali passeranno alla storia anche per aver disegnato il primo logo dei Pc Macintosh. L’album è reperibile facilmente su tutte le piattaforme musicali ma vale la pena cercarlo, è una musica gioiosa, che rende un po’ più allegri dopo il suo ascolto.
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