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#se sentir en sécurité
kachmedcom · 11 months
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Apprenez à vous défendre et à vous protéger
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Vous vous sentez en insécurité ? Vous avez peur d'être agressée ? Vous voulez apprendre à vous défendre et à vous protéger ? Si oui, alors ce programme de self défense féminine est fait pour vous ! Dans ce programme, vous apprendrez les techniques essentielles pour vous protéger en cas d'agression. Vous apprendrez à : . Éviter les situations à risque . Se défendre contre une agression physique . Se défendre contre une agression sexuelle Alors, ne laissez pas la peur vous empêcher de vivre votre vie pleinement. Apprenez à vous défendre et à vous protéger avec ce programme de self défense féminine. Inscrivez-vous dès aujourd'hui et apprenez à vous défendre !
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lisaalmeida · 2 months
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" elle n'a pas besoin de beaucoup. Elle veut très peu. Des mots gentils. De l'air frais. De l'eau propre. Un jardin. Des Bisous 💋Livres à lire. S'abriter dans ces bras. Le faire rire. Le faire se sentir en sécurité, se sentir protégé.
Starra Neely blade
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jeanchrisosme · 1 month
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La confiance ne consiste pas seulement à croire qu’une personne ne ment pas. Il ne s’agit pas de partager des secrets. Il englobe bien plus encore. Cela signifie savoir qu’une personne vous rattrapera si vous tombez. Je veux dire savoir quand quelqu’un est toujours là pour vous. C’est se sentir en sécurité lorsque vous permettez à quelqu’un de tenir la partie la plus fragile de votre être : votre cœur.
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9-alex-9 · 7 months
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L'orgasme d'une femme
on n'obtient pas quand on enlève ses vêtements,
ou quand tu touches son corps.
L'orgasme d'une femme commence
quand tu lui envoies un message,
disant que tu as pensé à elle
pour commencer la journée.
Ça commence quand tu la vois,
et au lieu de parler de toi et de ta journée,
Tu l'écoutes, tu la fais sourire,
tu lui tiens la main,
tu la regardes dans les yeux au lieu de rester sur ton portable.
L'orgasme d'une femme ne commence pas sans vêtements,
ni dans une chambre d'hôtel,
commence dans les petites choses,
quand tu l'étiquettes dans une phrase de Ron,
dans cette blague que tu as faite quand la seule chose
qu'elle voulait, c'était pleurer.
Orgasme n'est pas une capacité physique,
c'est une sensibilité émotionnelle !
Ce n'est pas tenir les cheveux,
et la faire se sentir en sécurité,
c'est prendre son âme
et l'inviter à danser.
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ltalaynareor · 2 months
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Le cheval
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Le soleil brillait haut dans le ciel de Jérusalem, illuminant les murs de la cité sainte et les dômes des églises. Baudouin se tenait sur les remparts du palais, regardant le paysage avec un mélange de fierté et de tristesse. Officiellement, il était guéri depuis plus d'un an, mais la lèpre avait ravagé son corps et son visage. Si Alix ne l'avait pas voulu, qu'elle femme décente l'aurait épousé ?
En parlant du loup, il aperçut sa femme, la belle et courageuse Alix de Tripoli, dans la cour du palais. Elle était enceinte de leur premier enfant, et malgré les risques et les dangers, elle semblait déterminée à monter à cheval pour une promenade dans la campagne. Le cœur de Baudouin se serra d'inquiétude. Il savait que les chevaux pouvaient être imprévisibles, surtout pour une femme enceinte.
Sans réfléchir, le roi descendit les escaliers en trombe et se précipita vers sa femme. "Alix, que fais-tu ?", appela-t-il, sa voix tremblante d'émotion. "Il est dangereux pour toi et pour le bébé de monter à cheval dans ton état."
Alix se tourna vers son mari, ses yeux brillants d'une détermination résolue. "Mon seigneur, je comprends tes inquiétudes, mais j'ai besoin de me sentir libre, de respirer l'air pur de la campagne. Je sais que je dois être prudente, mais je ne peux rester enfermée dans les murs du palais."
Baudouin prit la main de sa femme dans la sienne, ressentant la chaleur de sa peau sous ses doigts déformés par la maladie. "Je te comprends, ma chère Alix, mais je t'en prie, sois prudente. Je ne pourrais supporter de te perdre, toi ou notre enfant."
Alix sourit doucement à son mari. "Ne t'en fais pas, mon roi. Je resterai en sécurité, je te le promets." Elle posa sa main sur son ventre rond, ressentant les premiers mouvements de leur bébé. "Nous serons tous les deux bien, je te le jure."
Baudouin regarda sa femme avec amour et admiration, sachant qu'elle était aussi courageuse et déterminée que lui-même et il appela son écuyer pour qu'on lui prépare son cheval. Après tout, la journée s'annonçait magnifique et autant bien la commencer avec l'autre partie de son âme.
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alexar60 · 1 year
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Repartir à zéro
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Jeanne regardait la jambe artificielle posée sur la table. Assise dans un fauteuil roulant, elle attendait que l’infirmière explique comment la porter. Pendant ce temps, Antony préparait les barres parallèles.
Cela t’aidera à avancer, dit-il tout en serrant une vis.
Le bord de la prothèse recouvrit le moignon. Aussitôt, l’infirmière se redressa avant de pousser le fauteuil. Et, une fois devant les barres, elle aida Jeanne à se relever. La jeune amputée avait une appréhension de sentir cette chose cogner contre sa cicatrice. Elle n’osait jamais toucher le bout de ce qui lui restait. La peur de réaliser qu’elle ne pourra plus jamais marcher ni courir comme avant. Toutefois, cette crispation ne dura pas longtemps.
Elle attrapa une des barres et s’installa au milieu du chemin préparé. Puis, encouragée par Antony et l’infirmière, elle s’élança. L’effort parut surhumain. Elle trainait cette jambe en carbone. Elle n’arrivait pas à la lever. Son visage devint rouge de colère mais aussi de honte.
Ne t’énerve pas. Prends ton temps et ça viendra par la suite, réagit calmement Antony.
Jeanne regarda cet homme qu’elle côtoyait depuis presqu’un an. Il était présent pour la rééducation de ses bras et son autre jambe. Il était aussi présent, même si ce n’était pas son rôle, quand elle réapprenait à parler convenablement. C’était devenu un peu son mentor, le seul homme qui montrait ouvertement de la confiance pour elle.
Dès lors, elle inspira un grand coup pour calmer son empressement. L’infirmière était partie s’occuper d’un autre patient. Plus loin, un second kiné aidait un amputé à s’assoir dans son fauteuil. Jeanne s’agrippa fortement aux barres. Puis, elle réussit à faire un pas. Toutefois, la prothèse rappa le tapis. Antony sourit et approuva cet effort d’un signe de tête.
Je sais que tu dois tout reprendre depuis le début, mais dis-toi que Rome ne s’est pas construite en un jour. Dit-il.
La séance dura une heure avant que Jeanne ne retourne dans sa chambre. Elle se sentait exténuée et resta dans le fauteuil plutôt que de retourner sur son lit. La fatigue commençait à envahir son esprit. Seulement, elle avait peur de dormir. Elle avait peur des cauchemars qui lui faisaient revivre son accident.
Elle lui avait dit de ralentir, mais il n’entendait rien. Son compagnon avait trop bu et voulait rentrer vite. L’Opel fracassa un muret de sécurité avant de s’écraser dans un fossé. Il est mort de ses blessures. Quant à Jeanne, la tôle écrasa sa jambe. Sa tête entra dans le parebrise obligeant une chirurgie reconstructive d’urgence. Elle ne voulait pas dormir. Elle ne voulait pas revivre ça.
Durant toutes les semaines suivantes, Jeanne fit des progrès et put enfin marcher en utilisant la jambe artificielle. Antony était fier d’elle. Jamais, il n’avait rencontré quelqu’un avec autant de volonté. Dès qu’elle levait cette jambe, elle riait comme un enfant qui réussissait un test. Néanmoins, cette volonté nécessitait d’énormes efforts. Aussi, elle ne marchait correctement que pendant quelques minutes. Ensuite, elle s’asseyait ou tenait fermement une des barres parallèles afin de reposer sa vraie jambe.
Je trouve aussi que tu t’exprimes bien mieux. Tu parles toujours lentement mais ta voix, les mots que tu prononces sont nettement plus clairs.
Ça va m’aider pour trouver du travail, dit-elle.
Elle était professeure de sport. Dans son état, il était compliqué de continuer. Elle envisageait de reprendre des études. Une assistante sociale l’avait orientée sur un centre pour réadaptation professionnelle. Par contre, elle n’avait pas encore trouvé son prochain métier ou sa future spécialité. Antony encouragea sa patiente à refaire au moins un aller-retour entre les barres, puis d’essayer de traverser la salle. Elle mit une vingtaine de minutes pour faire les exercices demandés. Vingt minutes pénibles mais encourageantes.
Le lendemain, Jeanne ne se présenta pas à sa rééducation. Dès lors, Antony monta dans sa chambre pour la gronder. Il détestait qu’on ne respecte pas le programme. Il frappa à la porte. Personne ne répondit. En reconnaissant le kiné, une infirmière intervint immédiatement pour ouvrir. Jeanne ne s’intéressa pas à eux. Elle était dans la salle de bain. Le jeune homme fut gêné de la découvrir entièrement nue. Elle était debout, à côté de son fauteuil. Elle se regardait à travers une glace. Elle était horrifiée par cette jambe de bois. Elle regarda Antony et l’infirmière. Ses yeux étaient rouges et humides.
Même pour ça, je dois m’habituer, affirma-t-elle.
Les deux agents hospitaliers demeurèrent silencieux. Jeanne s’appuya contre la barre de la douche et se retourna sans quitter des yeux le grand miroir. Elle caressa les cicatrices de sa mâchoire. Bien qu’ils ne fussent pratiquement pas visibles, elle les voyait toujours en premier. Ensuite, ses doigts frôlèrent le carbone froid de la prothèse.
Je ne sais pas si je me sentirais capable d’être aimée, ajouta-t-elle. Je suis devenue…
Une belle femme !
Elle dévisagea Antony pendant que l’infirmière posait un peignoir sur ses épaules. Elle proposa à Jeanne de s’assoir sur son fauteuil. Cette dernière refusa préférant le faire seule.
Tu es toujours une belle femme, confirma Antony. Seulement, tu dois apprendre à l’accepter. Tu dois tout reprendre depuis le début. Il existe de nombreuses personnes qui vivent avec des bras ou des jambes en moins, et qui sont mariés. Tu as besoin d’aide pour tout réapprendre, on est là pour ça.
Jeanne l’écoutait. En même temps, elle regardait par la fenêtre les gens se promener dans le parc de l’hôpital. Il lui était difficile d’accepter que sa vie ne sera plus jamais comme avant. Et qu’elle devait repartir à zéro. Mais ce jour-là, elle comprit aussi qu’Antoine fera tout pour qu’elle y arrive.
Alex@r60 –août 2023
Photo de Riana Lisbeth
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sloubs · 2 years
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tw/ blood, death
Arrêtez de dire que Perceval va mourir dans Kaamelott, je refuse d'imaginer une scène finale où Perceval serait allongé au sol, blanc comme un linge, sa barbe et ses cheveux couverts de sang séché, tétanisé par la peur de mourir sans jamais avoir rendu son roi fier
Pourtant il viendrait de lui sauver la vie à son roi, il aurait pris son courage à deux mains et aurait sauté sans réfléchir sur l'ennemi pour le protéger, armé d'une épée ou de n'importe quel autre moyen pour asséner des coups et garder Arthur en sécurité. Il n'a jamais tué personne mais aurait tout fait pour vaincre son adversaire, parce qu'aucune vie ne vaut plus que celle de son roi, pas même la sienne. Un coup de lame mal esquivé lui aurait malgré tout scié la gorge, et il tomberait de sa hauteur sur la terre froide et humide. Il resterait prostré là, incapable de bouger, témoin malgré lui du flot incessant de sang qui s'écoulerait de sa blessure. Jamais il n'aurait vu autant de sang autour de lui, pas même quand son vieux père tuait le cochon à la ferme de son enfance, au Pays de Galles. Lentement, il commencerait à sentir ses jambes s'engourdir, jusqu'à ne plus les sentir du tout. Ses yeux bleus perçants regarderaient tout autour de lui d'un air paniqué, cherchant du regard un visage familier capable de le rassurer. Un long sifflement retentirait dans ses oreilles, sa vision se brouillerait progressivement, puis des voix étouffées lui feraient reprendre brièvement ses esprits. La main d'Arthur viendrait lourdement se poser sur son torse alors que lui même ne sentirait déjà plus ses doigts, et il tournerait la tête dans la douleur, pour regarder une dernière fois le visage de celui qu'il a toujours admiré.
"PERCEVAL ! PERCEVAL, REGARDEZ-MOI ! MAIS QU'EST-CE QUI VOUS A PRIS, ESPÈCE DE CINGLÉ ?!"
Arthur utiliserait la paume de sa main comme une compresse pour stopper l'hémorragie, sa peau caleuse plaquée contre les pulsations de son cou, d'où coulerait le sang encore tiède de son chevalier. Ce serait alors au tour d'Arthur de paniquer, en voyant Perceval perdre peu à peu l'étincelle innocente qui caractérise son regard, en voyant son visage devenir de plus en plus pâle. Lui qui a toujours réponse à tout, soudain ne répondrait plus de rien. Sa respiration se ferait haletante, la peur et le désarroi lui faisant perdre tous ses moyens.
"J'ai voulu- je voulais vous sauver, Sire..." chuchoterait difficilement Perceval. "...pour pas que vous soyez déçu de moi."
Arthur lâcherait alors un grognement inattendu, une douloureuse expiration mélangeant épuisement et sanglots retenus. Il se mordrait les lèvres comme pour s'empêcher de hurler.
"Vous m'avez jamais déçu, arrêtez vos conneries-" lui confierait-il d'une voix douce, enrouée par ses propres larmes. "Qu'est-ce qu'on s'était dit, Perceval ? Vous vous souvenez...?"
La gorge d'Arthur se serrerait, tandis que les doigts de Perceval chercheraient à s'accrocher à lui. Ses yeux cristallins s'écarquilleraient encore un peu plus et une mine apaisée viendrait soudainement effacer l'effroi sur son visage. Jusqu'à son dernier souffle Arthur aurait été à ses côtés. Il lui adresserait un sourire sans prononcer le moindre mot, repensant à toutes ces fois où son roi lui aurait accordé son temps et sa confiance, toutes les conversations qu'ils auraient partagé, toutes les phrases rassurantes qu'il lui aurait adressé.
"Écoutez-moi, on s'était mis d'accord, si j'étais en danger, vous deviez vous barrer ! Votre vie vaut pas moins que la mienne, Perceval !"
Chevauchant le corps quasi inerte de Perceval, Arthur comprendrait alors qu'il serait en train de le perdre. La mâchoire serrée, il lancerait un bref regard à sa main devenue entièrement rouge, presque brune tant le sang qu'il tenterait désespérément de retenir serait épais et abondant. Ses doigts crispés contre la jugulaire de son ami, il ne se retiendrait même plus de pleurer. Ses larmes viendraient s'écraser contre le métal froid de l'armure de Perceval, le suppliant de rester éveillé, de rester avec lui. Et tandis que l'adrénaline se propagerait dans chaque recoin de son corps, que son cœur serait sur le point de sortir de sa poitrine, les mains d'Arthur se mettraient soudainement à trembler. Sous sa paume, il ne sentirait presque plus de pouls.
"Ma vie, Sire-" murmurerait alors Perceval dans un dernier souffle, " ...Ma vie ne vaut rien si vous n'y êtes plus."
enfin bref voilà quoi vraiment j'ai pas du tout envie d'imaginer ça quoi
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mesouvenirdetoi · 11 months
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Petite réflexion
Gratitude…
D'avoir en quelque sorte gagné à la loterie de la vie qui m'a fait naître d'abord dans un pays où je suis libre et en sécurité, d'avoir eu une famille aimante et aussi l'époque, celle sans internet.
La vie pas plus facile mais plus simple qu’aujourd’hui.
Nous n'étions pas vraiment pauvres mais vraiment pas riches. Il n'y avait pas d’influenceurs pour nous faire sentir misérables si nous n'avions pas tel truc ou tel vêtement. Vêtements qui souvent se passaient de l'ainé aux plus jeunes jusqu’à usure totale.
À l’adolescence, heureusement pour moi, j'avais des tantes à peine plus vieilles que moi qui travaillent et j’héritais des vêtements dont elles ne voulaient plus. Jamais je n'ai eu honte de cette situation. On avait un vélo pour trois et ça allait.
Quand je compare aujourd’hui à hier je comprends qu'il y ait de + en + de jeunes anxieux. Trop d’informations, de sollicitations tout le temps. Ils sont hyper connectés pour le meilleur et pour le pire, biberonnés aux likes, exposés au harcèlement virtuel. Je les plains.
Voilà… j'ai vidé mon sac. Mes réflexions sur ce monde de fous dans lequel nous évoluons tant bien que mal.
Ceci dit je peux encore m’émerveiller d'un rien et rire aux éclats, rêver que tout peut changer si nous sommes assez nombreux à le vouloir.
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plexussolaire · 1 year
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Come back
Ce matin, l’ennui. Et les jours qui s’allongent dans une nouvelle sérénité. Je me suis tue longtemps. J’ai cru devoir dissocier des parts de moi-même, les comparer, les soupeser, les caresser aussi, lesquelles avaient les couleurs de la peur, les autres du chagrin. Prendre une à une ces douces bandes et les lisser le long de ma paume. Les voir, et simplement se taire. Taire le balancement exiguë de la pensée, pour ne sentir que la piqûre, ou le frottement des épines le long de l’échine. Parler me semble encore un peu dérisoire, ou bien intrusif. La mue s’opère encore en fond, qui sait s’il ne faut pas quand même respirer à travers ? Que dire d’une transformation dont on doute à chaque instant des bienfaits ? Que dire des mouvements de reculs et projections, des obsessions manifestes et nombreuses ; que faire des angoisses infinies de ne pas savoir qui l’on est, ce qu’on devrait être ou faire, du temps qu’on a perdu à pleurer dans sa chambre, à maudire le monde entier, du temps perdu à s’en vouloir soi-même de n’avoir pas été assez, d’avoir eu trop peur.
Ce matin, la peur, donc. Mais la peur de l’ennui qui nous fait croire qu’on a creusé dans sa vie un sillon trop profond qu’on ne pourra jamais combler. Croire fort qu’encore une fois les choix qui ont été faits étaient vains, qu’on se retrouve à nouveau, sans retour possible, dans les bras de la solitude promise, en échec, à l’abandon, au bout d’un chemin douloureux qui n’a pas vraiment de borne. La peur s’apitoye sur ton corps fatigué, jamais satisfait, jamais vraiment heureux, parfois en paix. Autrefois tu écrivais pour freiner la course de ces grandes douleurs. Autrefois tu écrivais, et on te demandait quand est-ce que tu trouvais le temps. Autrefois tu écrivais, et puis tu t’es tue.  
Respirer. Refuser l’abîme. Refuser la souffrance fabriquée par les croyances maternelles. L’ennui que tu ressens est aujourd’hui comme fenêtre, une ouverture : oui, ça y est, c’en est la preuve, tu es enfin en sécurité. Tu sens en toi suffisamment d’espace pour revenir quand tu sens l’effroi t’embraser. Tu as le luxe de t’ennuyer. Ouvre les yeux sur l’espace qui t’entoure, sans les oeillères de la survie pour étouffer les petits chemins et les détours futiles. C’est l’heure du come back. Tu peux aller jouer maintenant. Tu peux risquer, gambader, te faire une frayeur, revenir. Le temps n’est plus un problème. Prend les poignées des portes qu’on te pointe du doigt, et prononce une formule tout droit sortie du fond de la sagesse humaine. Elle tient en trois lettres.
Ose.
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Quelques trucs bien. Novembre 2023
Ces “Quelques trucs bien” s’inspirent directement des “3 trucs bien” de Fabienne Yvert, publié au Tripode. 
Pas 3 par jour pour ma part, mais une volonté régulière de gratitude et d’optimisme. 
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Apprécier de dormir du sommeil du juste 
Dire au revoir à ma sœur en pleurant et en se serrant dans les bras. En tout, 10 jours de séparation comme une éternité de solitude pour moi et un séjour de vacances pour elle 
Apercevoir un renard détaler et se planquer dans la nuit des fourrés 
Participer avec les jeunes à l’atelier de peinture. Laisser libre cours à la couleur 
Ramener maman à la maison après quelques jours d’hospitalisation. Savoir qu’elle sera bientôt soignée 
Fêter l’anniversaire de ma sœur dans une soirée folle avec des plumes, des paillettes et du champagne ! Retrouver les amis qui ont joué le jeu déguisé et s’amuser ! 
Voir un faisan dans le jardin, près de l’olivier. Penser que l’oiseau a trouvé là un espace de sécurité pendant la chasse qui est de saison
Valider l’inscription à une formation professionnelle. Sentir s’ouvrir une fenêtre dans la routine 
Craquer pour deux décos de Bambi pour mon petit M. : « mon premier Noël »
Prêter une robe toute neuve à ma sœur afin qu’elle soit à son aise et à son avantage lors d’une fête familiale par alliance, et qu’elle se sente « magnifaïque », moi qui ne suis pas la reine du shopping 
Aller dans les bimbeloteries avec ma meilleure amie pour acheter des décos de Noël pour elle, des décos d’anniversaire pour ma sœur : il y a de la paillette, de l’or et de l’argent. Tout ce qui fait chaud au cœur 
Savourer la douceur de l’automne porté par le vent chaud du Sirocco. Enlever des couches de vêtements au fil de la journée 
Entendre chanter le rouge-gorge dans le froid du matin 
Constater que les jours raccourcissent à vue d’œil et avoir quand même du plaisir à allumer la lampe de chevet pour bouquiner 
Recevoir un message élogieux sur ma poésie. Ressentir de la reconnaissance et le regret du silence actuel 
Aller à l’atelier de peinture. Retrouver le plaisir du geste au pinceau et la joie de la couleur pure. Partager ces ressentis avec les jeunes 
Entendre hurler la chouette dans la nuit puisque je me lève de très bonne heure chaque matin 
Discuter avec ma cousine au téléphone en buvant du vin blanc. La sentir plus forte et indépendante. Lui confier quelques conseils de ma grand-mère pour continuer à avancer 
Passer du temps avec maman. Préparer de la soupe et des tenues vestimentaires pour la semaine. Être là, juste là 
Accueillir une amie qui se sépare. Écouter et accompagner la prise de conscience. Faire confiance avec de la tisane 
Échanger des ouvrages avec un auteur. S’essayer à la critique littéraire. Attendre aussi son retour sur mes poèmes 
Envoyer un message amical à un collègue en arrêt de travail. Lui dire qu’il manque 
Savoir que maman m’attend pour aller se coucher. Prendre le temps pour elle aussi 
Voir et câliner mon petit M. quasi quotidiennement. Bonheur 
Constater les énormes progrès de deux de mes jeunes patients. Me sentir si fière pour eux désormais apaisés pour pouvoir scolarité presque normalisée 
Accompagner maman pour la visite de l’appartement de ma fille. La sentir heureuse de cette sortie exceptionnelle 
Apprécier comme une grâce les étoiles scintillantes du petit matin dans le ciel lavé par la pluie et nettoyé par le vent. Trouver de bons côtés à l’insomnie
Aller au cinéma avec mon fils pour voir le dernier Miyazaki en VOSTFR
Manger des gaufres ensemble. Monter et/ou descendre d’un ou deux étages dans la maison pour partager avec la famille et les amis présents. Se régaler ensemble 
Bricoler avec mon fils. Améliorer la possibilité d’aérer sa chambre pendant l’hiver puisqu’il aime le froid 
Envoyer à une amie virtuelle une enveloppe avec un de mes bouquins dedans. Donner de la matière et du concret par les mots 
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kachmedcom · 11 months
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Apprenez à vous défendre et à vous protéger
Apprenez à vous défendre et à vous protéger Vous vous sentez en insécurité ? Vous avez peur d'être agressée ? Vous voulez apprendre à vous défendre et à vous protéger ? Si oui, alors ce programme de self défense féminine est fait pour vous !
Vous vous sentez en insécurité ? Vous avez peur d’être agressée ? Vous voulez apprendre à vous défendre et à vous protéger ?Si oui, alors ce programme de self défense féminine est fait pour vous !Dans ce programme, vous apprendrez les techniques essentielles pour vous protéger en cas d’agression. Vous apprendrez à :. Éviter les situations à risque. Se défendre contre une agression physique. Se…
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lisaalmeida · 1 year
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" elle n'a pas besoin de beaucoup. Elle veut très peu. Des mots gentils. De l'air frais. De l'eau propre. Un jardin. Des Bisous 💋Livres à lire. S'abriter dans ces bras. Le faire rire. Le faire se sentir en sécurité, se sentir protégé.
Starra Neely blade
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jeanchrisosme · 10 months
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Il ne s'agit pas des débuts. Tous les gens sont beaux au début. Il s'agit de savoir qui vous fait vous sentir en sécurité quand vous vous battez tous les deux. Ceux qui s'assurent que vous allez bien même si vous ne parlez pas. Ceux qui ne vous donneront pas des signaux contradictoires et vous font sentir que vous n'êtes pas assez. Ceux qui font de leur mieux pour que ça dure. Et même si ça se termine. Ils vous donnent une bonne fermeture honnête.
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tournesolaire · 3 months
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Tout à l'heure c'est comme si j'avais retrouvé mon petit havre de paix
J'ai retrouvé la sérénité
Quand il m'a pris dans ses bras et qu'on est restés comme ça longtemps, sans parler, juste à sentir nos cœurs battre a l'unisson
J'avais le visage blotti dans son cou et j'ai presque pleuré en sentant son odeur
En sentant cette odeur de réconfort et de sécurité
Je me sentais à ma place
En quelques secondes m'a tête s'est apaisée
En quelques secondes j'ai pu remettre de l'ordre dans mes pensées
Un clip/projet est passé à l'écran, je n'ai plus les phrases précises en tête mais grosso modo ça disait "The people who constantly think only have thoughts to think about" et je me suis rendu compte à quel point c'était vrai
Ces derniers jours je me suis juste monté la tête toute seule parce qu'en ce moment j'ai quelques insécurités, que je vis un moment de transition un peu compliqué et j'ai projeté tous ces questionnements et ces doutes sur notre relation pour avoir une impression de contrôle: si c'est ma relation qui cloche je peux décider d'en sortir alors que si c'est le contexte et le monde qui m'entoure qui clochent je suis impuissante, alors c'était plus facile à gérer comme ça
Il m'a dit des choses sans même que j'ai à poser de questions qui ont donné du sens à tous ces petits détails qui m'ont tracassé
Et j'ai réalisé qu'il m'avait déjà donné des explications auparavant, je n'avais seulement pas fait le rapprochement
Parce que je m'étais déconnectée de la réalité, j'interprétais et surinterprétais des pensées, tout ça pour construire un château fort de pensées négatives perméable à la réalité
Mais tout à l'heure j'ai retrouvé le calme
Je crois que je ne suis pas faite pour aimer quelqu'un de loin. Ça a toujours été le problème dans mes relations, j'ai vraiment besoin d'être avec la personne lorsque j'aime
J'aime aussi énormément rester seule
Mais j'ai l'impression qu'au sein de moi même les deux ne sont pas compatibles
J'aime passer du temps seule même lorsque je suis en couple, c'est important d'ailleurs et ce n'est aucunement un problème, mais quand c'est de façon prolongée ou indépendamment de notre volonté ça va pas
Parce que l'autre me manque, alors je pense beaucoup
Et je me dis que peut-être mon absence est si simple à combler ?
Et pourquoi l'autre ne le ferait pas s'il peut en avoir la possibilité ?
Mais c'est pas le bon schéma de pensée
D'autant plus qu'il me prouve tous les jours que je ne suis pas remplaçable
Qu'il m'aime
J'ai "simplement" besoin de travailler sur moi-même
Je me demande si ces insécurités qui réapparaissent ont un lien avec ce travail que je fais en ce moment vis-à-vis de mon petit moi
De ma peur de l'abandon
(le bouquet de fleurs qu'il m'a offert pour me féliciter pour ma licence est adorable, il a choisi les couleurs comme à chaque fois pour être sûr d'avoir du jaune et des couleurs chaudes 🥹 en plus l'autre soir quand je suis rentrée pour le voir il avait tout préparé pour me faire méga plaisir et me féliciter, il avait acheté un melon DÉLICIEUX parce qu'il sait que ça fait un moment que je voulais en manger, il avait pris des muffins tout choco et fourré Nutella chez Paul, des rochers choco etc, il m'avait roulé un j etc c'était trop trop cool, et puis après on a été boire une bouteille de vin sur les quais en amoureux c'était vraiment mignon)
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manamihanako · 4 months
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XG - WOKE UP [VOSTFR]
Traduction en français faite par moi! Merci de ne pas reprendre ou republier mes traductions sans autorisation ou attribution appropriée.
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Artiste : XG
Chanson : WOKE UP
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Ouais, j'attendais ici en les observant
Essayant de rattraper, prenez-le comme vous voulez
Je suis partie en panique, j'ai quitté pour une autre planète
Prête à faire entendre une nouvelle voix
XG bébé, prononcez les noms correctement
Je vais les épeler pour que tu les retiennes
On peut sentir l'odeur des pneus qui crissent
On peut sentir l'odeur du feu qui brûle
On peut constater qu'on a tous fait en sorte de réussir
On a réussi mais il a fallu travailler beaucoup de travail
Un travail parfait fait
qu'il en devient douloureux, n'est-ce pas ? Maintenant, je profite des résultats
Tout de suite, on chevauche la vague, on part
Parce qu'on avait la voie libre
Salut, salut, salut, en filant rapidement puis on s'envole
Vers l'espace
En sortant de l'avion
Je monte dans un coupé
Regarde ma tenue maintenant
à peine levée du lit
Je me coiffe et je me maquille en route
Prête pour la prochaine étape
Prête pour le succès
Je les fais s'incliner devant le X (uh)
Je suis bien plus qu'ordinaire, je suis respectée
Souvent sous-estimée mais je les laisse tous ruinés
Je suis le juge et le jury, je n'ai pas besoin d'entendre
Je suis celle qu'ils redoutent, mais je préfère rester discrète
C'est automatisé, je suis l'élément motivateur
J'ai dit à mes haineux : 'Plus vous êtes nombreux, mieux c'est'
Vous êtes tous mon spectacle, je suis fascinée
Je ne peux m'empêcher de rire car c'est hilarant
Une petite fille avec une grande bouche, uh
Un petit groupe mais avec une grande maison, ouais
Une grosse montre au poignet maintenant, uh
Je viens de trouver ce flow à l'instant
J'ai investi davantage pour une montre de luxe
J'ai fait une tournée en bus et tout déchiré
Tout est sur mesure maintenant, les fans se ruent dehors
La sécurité a dû m'escorter
48 lois du pouvoir
Je suis une fille avec une grande détermination et une énergie puissante
Regardez-moi exceller
Regardez-moi percuter comme un téléphone à clapet Motorola
Je ne veux pas être trop intense dès le début
Mais apporte ce rythme énergique comme un 6-4
Retrouvez-moi à Tokyo en train de rapper en jupe
Vous voyez ce que je veux dire ?
Je me suis réveillée comme ça
Alors ne me cherchez pas
Je me suis réveillée comme ça, comme ça
Je me suis réveillée comme ça
Alors ne me cherchez pas
Je me suis réveillée comme ça, comme ça
Je me vante un peu et j'y vais doucement
Je laisse une marque comme un graffiti
Envoie-moi une localisation
Et j'y serai
Je fais le show et c'est ce que je maîtrise
J'ai une vision exceptionnelle
Alors que vous vous fiez seulement à des superstitions
Regardez-moi accomplir
Tout, partout
Tout à la fois tout le temps
Dans le monde entier
Je me suis réveillée comme ça
Alors ne me cherchez pas
X G A L X
Et ça c'est le nom de notre équipe 'et c'est tout !'
Je suis la protectrice, la louve
Alors ne vous moquez pas de mes enfants
On est une famille unie et forte maintenant
Alors ne rabaisse pas les nôtres, hé
Bienvenue à la fête
On s'amuse comme lors du Mardi Gras, ouais
Vous pouvez m'appeler HARVEY
Mais je ne suis pas une poupée Barbie, ouais
Dur à cuire, haha, je me moque d'eux
Pendant qu'on s'éclate
Vêtues tout en noir, en noir
On est prêtes à tout
C et O C O
C'est moi, Seigneur aie pitié
Jeune reine mais je agis comme une grande soeur
Jeune mais je suis conçue comme une OG
Je m'entraîne dur pour porter tout cet argent
Je suis en super forme pour les magazines
Et je suis une louve dans une meute
Donc je grogne et j'attaque
Je me suis réveillée comme ça
Alors ne me cherchez pas
Je me suis réveillée comme ça
Comme ça
Je me suis réveillée comme ça
Alors ne me cherchez pas
Je me suis réveillée comme ça
Comme ça
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claudehenrion · 1 year
Text
''Terre Sainte'', vraiment ?
Après les lignes écrites hier, il ne m'est pas possible de passer à côté du 'énième' chapitre de la version moderne de la Guerre de Cent ans qui, le progrès technologique aidant, se déroule dans nos salons et nos chambres à coucher. Tant de fausses analyses ont été déversées depuis une semaine sur les victimes (consentantes, souvent, hélas !) des chaînes dites ''main stream'' qu'Il ne va pas être facile d'échapper aux lieux communs, aux clichés et aux fausses évidences (sans oublier les bobards auxquels nos politiques et nos organes de presse nous soumettent... Mais je vais essayer de me libérer de cette fausse impression d'honnêteté qu'on appelle ''le direct''...
1 - Il est inutile de rappeler les faits : depuis samedi dernier, les chaînes tournent en boucle sur des images épouvantables et, comme toujours, sur les explications biaisées de nos grands hommes si petits, sur des commentaires d'images qui s'en passeraient bien, tant elles sont terribles... et aussi sur l'engagement physique digne d'admiration de quelques jeunes femmes (pour la plupart ravissantes, ajoute le macho qui sommeille en moi), qui se révèlent comme de vraies journalistes, elles, et de superbes informatrices (NB : pourquoi ne vont-elles pas plus souvent en Ukraine ou en Arménie? On saurait, enfin, ce qui s'y passe, au lieu d'être soumis au tir à répétition en forme de psittacose de Pujadas et des experts en désinformation qui rendent LFI in-regardable !). Et inutile, aussi, de revenir sur le bilan, atroce déjà et qui risque de devenir cauchemardesque dans les jours qui viennent, des deux côtés, cette fois : nous sommes dans le royaume des grands chiffres !
2 - Devant les images et les récits, il m'est impossible de ne pas penser à un ouvrage ��dire un ''brûlot'' serait plus précis-- dont je vous ai souvent parlé dans ce Blog : ''La Gestion de la barbarie'', qui est le livre de chevet des djihadistes, des terroristes et des islamistes lorsqu'ils deviennent fous : leur haine féroce pour tout ce qui n'est pas ''eux'' s'appuie sur une lecture officielle du Coran qui précise clairement que n'a droit au qualificatif d'Homme qu'un ''croyant''. Les autres, tous les autres humains à qui on nie ce titre, qu'ils soient chrétiens, juifs, athées, animistes, shintoïstes..., ne sont bons qu'à (ou doivent être) tués, ''juste parce que'' ... ou réduits en esclavage pour les deux premiers, en tant qu'appartenant à une ''religion du Livre''.
3 - Il faut bien comprendre qu'un esprit simple, endoctriné, façonné ''de traviole'' pendant toute sa courte existence dans ce qui est la plus grande prison à ciel ouvert du monde, conçue et imaginée par le Hamas mais maintenue en l'état par Israël (trop content !) finit par se sentir libre d'enlever, torturer et (pardon) tuer avant de pisser dessus... des ''choses'' qui ne sont pas des humains (des insectes ? des animaux ? des ''machins'' ?) puisque le Livre sacré le dit, mais qui sont des ennemis , puisque l'émir du jour l'affirme. Des ''cadres'' bien à l'abri dans leurs beaux hôtels de Téhéran ou de Qatar calculent des plans de Comm' qui vont forcer le monde à demander à Israël d'arrêter –après un ''baroud d'honneur'', le même depuis 40 ans : spectaculaire mais court, pour ne pas faire de ''dégâts collatéraux'' qui pourraient émouvoir certains de nos fournisseurs d'hydrocarbures...Déjà, au nom des otages ''bi-nationaux'', les Chancelleries tricotent, fantasment, et supplient.
4 - Un autre sujet d'étonnement concerne l'occurrence-même de cet événement, mais il relève d'une forme de ''complotisme'' : Israël dispose, de très loin, de la meilleure couverture en matière de Services Secrets, maillage très fin entre les services de la sécurité intérieure, appelés le Shin Beth, la branche du renseignement militaire, dite l'Aman, le renseignement extérieur (le célèbre Mossad), et les forces dites ''spéciales'' de Tsahal, le Sayerot, qui s'appuient sur une communauté séfarade originaire d'Afrique du nord qui parle l'arabe bien mieux que l'hébreu et dont chaque membre trompe facilement n'importe qui quant à son appartenance et son origine...
5 - Qui peut croire une seconde qu'une opération d'une telle importance ait pu être montée, lancée et réalisée sans que le moindre signal ait pu être perceptible par ces armadas de professionnels aguerris ? Il s'agit de plus de mille hommes lourdement armés, de pick-ups par dizaines, de motos plus nombreuses encore, de matériel lourd de destruction du ''Mur''... donc d'une logistique très importante et bien huilée (car elle a parfaitement soutenu les objectifs guerriers). Il va bien se trouver quelqu'un pour s'en étonner et remarquer que cette crise a transformé une dangereuse partition potentielle du peuple d'Israël en un peuple soudé devant l'horreur... la taille de la menace ayant, elle, été sous-évaluée. Il n'est pas interdit de se poser cette question, d'autant que l'Egypte vient de faire savoir qu'elle avait prévenu Israël de la proximité ''d'une action de grande ampleur''.
6 - Reste une question-choc : ''Et maintenant'' ? Des bombes, même en nombre effrayant, n'ont jamais arrêté un mouvement d'idées. Une opération terrestre lourde pose le drame des otages (cent cinquante? plus ? dont combien de multi-nationaux ?), tout comme un nettoyage par le vide --rejeter à la mer (car l'Egypte en crise économique ne va pas vouloir ni pouvoir les accueillir) dans les 2 millions d'arabes, pour la plupart très pauvres (dont un pourcentage conséquent de tueurs prêts à tout)-- ne va pas de soi, et la ''communauté internationale, prompte à déconner, va s'en donner à cœur-joie, dans le genre ''faux bons sentiments''. Décidément, entre l'horreur inracontable vécue samedi, les non-solutions réellement disponibles et la menace du Hezbollah sur le front nord, je n'aimerais pas être un dirigeant israélien, ce soir moins encore que d'habitude !
H-Cl.
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