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#et cherchent juste des gens comme ça
pourlemeilleur · 5 days
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Puis avec le temps j'ai compris que je devais arrêter de courir après des relations. Arrêter de vouloir que certaines reviennent comme avant alors que les personnes concernées ne veulent juste pas. Arrêter d'espérer une amitié comme je le voudrais, parce que je n'ai plus la même place. J'ai compris que des connaissances deviennent des Amies, et puis des Amies deviennent des connaissances. Même la personne que tu considérais comme ta meilleure amie est devenue une connaissance. Je n'ai plus peur de ça. Parce que je sais ce que je mérite, et ce dont j'ai besoin dans ma vie.
J'ai besoin de personnes prêtes émotionnellement parlant. J'ai besoin de sentir que je suis à ma place, et que je ne suis pas juste "là pour être là." J'ai besoin de déclarations d'amitiés toutes niaises. J'ai besoin de me sentir en sécurité pour me confier, et que l'on décide de se confier à moi.
Il y a énormément de personnes que je considère aujourd'hui comme des connaissances alors que c'est des gens que j'ai vraiment aimé du plus profond de mon coeur, mais je sais que ce n'est pas la même réciprocité, alors j'ai accepté de ne plus être pour la personne ce qu'elle était pour moi. (Bien que pour certaines je n'ai jamais eu la même réciprocité mdr). Bref, je ne suis plus la personne à qui on se confie. Avec qui on souhaite partir en voyage. Qu'on souhaite voir pour des week-end. Des concerts. D'être la personne à qui on s'intéresse. J'ai accepté de ne plus occuper la place que j'avais avant, et j'ai regardé d'autres personnes devenir plus importantes pendant que moi je devenais quelqu'un avec des souvenirs en communs. Et ça va, parce que je sais que j'ai un coeur pur.
Je repense à ce que ma psy m'a souvent dit : 'Au final, c'est vous qui gagnerez toujours. Parce que vous êtes une bonne femme, une bonne amie et une bonne personne."
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norellenilia · 7 months
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TW : Relations abusives et violences domestiques Ces derniers temps je vois passer pas mal de reviews sur les livres de Colleen Hoover (que j'ai honnêtement découverte via ces reviews, je savais même pas qu'elle était autant à la mode mdrrr), et plus ça va, plus y'aurait des parallèles à faire avec la première saison d'Eldarya.
Alors disclaimer j'ai jamais lu Colleen Hoover mais après avoir vu des reviews détaillées de 3h remplies d'extraits des livres je pense pouvoir dire sans sourciller que je vois à peu près de quoi on parle lol
Et j'ai parlé d'Eldarya mais en vrai ça rentre dans la dynamique globale de relations présentées comme romantiques mais qui sont bourrées de red flags, à la Twilight ou Fifty Shades of Grey, et qui sont malheureusement très populaires, surtout auprès d'un public jeune et influençable (je dis pas ça de façon péjorative, c'est juste normal, quand on est plus jeune on est plus réceptif-ve à des trucs auxquels on prêterait même pas attention avec un peu plus d'expérience).
Et j'avais pas forcément fait le lien avec The Origins, mais quand on se rappelle que cette histoire rentre totalement dans cette mode de faire passer pour de la romance des relations pleines d'abus et de violence, finalement je m'étonne moins des réactions outrancières qu'on avait eues à l'époque. Ca veut pas dire qu'elles sont moins outrancières, ça veut juste dire que je réalise qu'elles s'inscrivent dans un phénomène de romantisation des violences domestiques à travers la fiction, dont les emblèmes ont évolué ces 15 dernières années, passant de Twilight à Fifty Shades à Hoover aujourd'hui (entre autres, mais je suis pas trop l'actu littéraire).
Concernant le fait que Colleen Hoover est passée maîtresse dans l'art de cette romantisation des relations abusives, je vous recommande du coup >cette critique< de It Ends With Us (Jamais Plus en français), où le perso masculin est censé être dépeint comme un auteur de violences domestiques, mais où au final, il n'est pas très différent des autres protagonistes de l'autrice, juste celui-là est censé être perçu comme violent, mais comme c'est un bg et que c'est le héros, l'autrice et ses personnages se donnent toutes les peines du monde à lui trouver des excuses. Bien sûr, attention, la vidéaste discute de ces sujets graves et partage son expérience sur le sujet.
Pour en revenir à Eldarya, pour les gens qui sont arrivé-e-s plus tardivement et/ou n'ayant pas joué à The Origins, peut-être n'avez vous jamais entendu parler de l'affaire de la potion, de l'épisode mauuuudit, j'ai nommé l'épisode 13 de la première saison :') Il s'agit de la potion mentionnée plusieurs fois au cours de A New Era, qui, après avoir été bue par Erika, a fait en sorte que toute personne ayant connu cette dernière sur Terre est censée l'avoir oubliée (c'était fort mal foutu mais passons). Et au cours de ce fameux épisode 13, après qu'on apprend que des mercenaires ont foutu le zbeul au temple fenghuang pour retrouver Erika et dont on n'entendra plus jamais parler après (non c'était pas des soldats de Papounet il a découvert Eldarya qu'après la prise de la potion), Miiko dit à Erika qu'ils vont lui faire boire une potion qui la rendra indétectable par les mecs qui la cherchent, quelque chose comme ça. Mais pour que ça marche, il faut qu'elle la fasse elle-même, aidée par l'un des trois chefs de garde. La romance piétinait déjà, on était à l'épisode 13 et il se passait rien, évidemment que le but était de choisir son CDC (Leiftan n'en était pas encore un). Et au moment de prendre la potion, après un indice d'Ashkore/Lance sur la véritable nature du breuvage, Erika ne veut plus la boire. Et là, après une tentative du CDC pour nous convaincre, on se retrouve face à un choix : soit on boit volontairement la potion, soit on la refuse. Si on la boit, il ne se passe rien, à part la tristesse d'Erika et l'encadré nous signifiant qu'on a raté l'illu, mais si on refuse, CDC met la potion dans sa bouche et plaque ses lèvres contre celles d'Erika, la forçant à ouvrir la bouche pour y transvaser la potion et l'obliger à la boire.
Là, si vous êtes doté-e d'un minimum d'empathie et de bon sens et que vous avez pas été trop matrixé-e par la culture du viol, vous vous rendrez très vite compte qu'il y a un problème. Seulement à l'époque, c'est parti en steak, entre les gens choqués que ce qui constitue légalement une agression sexuelle soit présenté comme un acte romantique récompensé par l'illustration de l'épisode, les gens qui chialent que "oh là là les râleuses féminiss qui gâchent tout c'est qu'un jeu/de la fiction lâchez-nous", les modos qui lâchent le mot "diffamation" quand on dit que c'est irresponsable de laisser une scène comme ça alors qu'elles savaient visiblement pas ce que "diffamation" voulait dire, et l'équipe qui a fait la sourde oreille jusqu'à ce qu'on fasse la révolution après l'épisode 14 juste pour dire "dsl que ces derniers épisodes vous plaisent pas mais on peut rien y faire c'est écrit à l'avance mais on va engager des bêta-readers et aussi arrêtez de débattre sur le forum un forum c'est pas fait pour ça lol"
(Wé j'ai toujours de grosses rancœurs sur le fonctionnement du forum mais c'est un autre débat.)
Bref, les discours habituels de "c'est de la fiction/c'est qu'un jeu" alors qu'on parle d'une situation vécue par des dizaines et des dizaines de femmes qui voient leurs sentiments et douleurs minimisés à coups d'arguments toujours bidons, non désolée ça passe pas pour moi. Parce qu'en plus, parmi les commentaires, j'en ai vus qui disaient, "moi ça me dérangerait pas de me faire embrasser de force par un beau garçon !", dits par des jeunes filles, et je trouve ça terrifiant. Parce que si ça devait leur arriver un jour en vrai (et je ne leur souhaite évidemment pas), alors ça veut dire qu'elles n'auraient pas les clés pour comprendre pourquoi en fait si, ça les dérange d'avoir subi ça, et elles culpabiliseraient, pendant que d'autres personnes leur diraient, "de quoi tu te plains, c'est un beau garçon/c'est ton copain/tu l'avais cherché" etc.
Et bien sûr le même genre de débat a ressurgi avec Leiftan après son spin-off, puis avec Lance après l'épisode 26, où le scénario a tenté le fanservice pour les gens qui voulaient le romancer depuis le début, sauf qu'entre temps il est devenu un méchant très méchant qui exerce de la violence physique et psychologique sur Erika, et à aucun moment, mais genre aucun moment, on n'en reparlera après...
Je compte plus les messages désobligeants que j'avais pu lire après le retour de Lance en saison 2 en réponses aux personnes mal à l'aise avec la possibilité de l'avoir en CDC, allant du classique "roh là là c'est qu'un jeu si vous êtes pas contentes cassez-vous" à la provocation "moi j'aime bien Lance mais j'aime surtout le dire pour emmerder celles qui l'aiment pas hihi"
Je l'ai dit et je le redis et le redirai encore, je m'en fous que des personnes adorent Lance et le romancent, je m'en fous que des personnes adorent lire Colleen Hoover, Twilight ou 50 Shades, ce que j'aimerais c'est que ce soit en connaissance de cause, en ayant conscience que ce ne sont pas des relations qui doivent être présentées comme saines, qui doivent être critiquées comme toute oeuvre peut et doit être critiquée même si on l'adore, et j'aimerais aussi qu'à défaut y'en ait qui s'achètent un minimum de décence et d'empathie pour les gens qui n'ont pas la même expérience de vie qu'eux.
Bref c'était censé être quelques réflexions comme ça au débotté après avoir vu une vidéo qui m'y a fait penser, au lieu de ça ça traîne dans mes brouillons depuis 3 semaines et ça fait encore 10 km de long dsl mdr
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justeunlama · 1 year
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Je me souviens de ces soirées a passer dehors et a me brûler les phalanges sur les murets en pierre.
Une sensation de douleur que je ne ressentais même plus. Des zones tellement habituées a trinquer ... Que passer et repasser encore et encore sur les cicatrices a moitiés ouvertes de la veille ça ne faisait plus mal.
Le but c'était de m'abimer, de ne plus avoir mal a la tête et au cœur, a tout mon être , c'est une sorte de dépotoir, un échappatoire pour vider tout ce mal être .
Ouais ça n'apporte pas grand chose a long terme a part des cicatrices et a rendre des explications aux gens qd ils te demandent d'où ça vient. Mais c'est facile de mentir, les gens ne cherchent pas plus loin, ne cherchent pas ou n'ont pas envie de le faire. Et tant mieux j'ai pas et j'avais pas vraiment envie de me justifier sur mon état de santé mentale aussi bancale que ma vie.
Alors pendant ces années la de ma vie de mes 16 a 21/22 ans j'ai préféré enfouir mes émotions (encore plus que d'habitude),mes sentiments, mes ressentis ... Pour moi c'était une faiblesse, montrer tes émotions ça voulait dire que juste tu subissais ta vie, que t'étais faible a pleurer quand t'étais ému, triste, a rager quand t'étais énervé... Alors que c'est moi qui l'a subissais cette vie a ne rien vouloir exprimer. Alors comme je n'exprime rien et extérioriser rien ... J'ai commencé à extérioriser en me détruisant a petit feu doucement et en profondeur, que ça soit dans les paroles en me parlant mal, en m'auto rabaissant... , en échappant a mes propres pensées j'étais devenue une sorte de robot je m'écoutais plus du tout, me renfermait sur moi et quand j'avais vraiment beaucoup de mal a extérioriser je m'attaquais a moi physiquement c'est simple dans ce cas tout devient un moyen de te faire du mal, chaud, froid, lames.... Et c'est tellement libérateur,une sensation d'évasion, un peu comme quand t'es pompette tu te sens planer. C'est la même chose mais là tu sais que le lendemain tu seras tailladé de partout. Mais ça ne t'empêche pas de continuer a le faire quand ça ne va pas c'est a dire très souvent.
Encore aujourd'hui ces pensées me reviennent de temps en temps parfois plus souvent que d'autres mais ça va mieux parceque je m'ecoute plus, j'arrive a exprimer ce dont j'ai besoin, les émotions, ressentis ( seule déjà c'est pas mal ça évite les carnages ) et donc je comprends que de parler, pleurer, rire, hurler, crier... Tout ça c'est des moyens d'extérioriser tes émotions de la plus sombre a la plus lumineuse, et c'est pas être faible, au contraire c'est juste prendre soin de soi je crois.. un concept nouveau mais ma foi .. et pour dire tout ce que t'as sur le coeur et dans ta tête quand ça ne va pas c'est plutôt courageux et une preuve de force de ton être a confier une partie de toi vulnérables a un autre être humain. parfois ça fait du bien surtout quand tu trouves les/la bonnes personnes.
Merci 💚
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Les bourreaux du bonheur
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Ah, cher lecteur, dans notre monde où les avancées technologiques font passer l’humain pour un dinosaure en voie de disparition, il semble que certaines âmes charitables aient décidé de, faire du mal aux autres, une véritable discipline olympique. Il ne suffit plus de vivre dans une société où la misère est aussi courante que les McDo au coin de la rue ; il faut maintenant en rajouter une couche en s’acharnant sur ceux qui ne sont déjà pas au mieux de leur forme. Un peu comme si, voyant un homme tomber d’un escalier, on se précipitait pour lui donner un coup de pied, "histoire de l’aider à le finir plus vite". Il y a quelque chose de profondément fascinant, presque artistique, dans cette capacité qu’ont certaines personnes à identifier les plus vulnérables et à les abattre avec la précision d’un sniper professionnel. Que dis-je, c’est un talent, une vocation même ! Après tout, tout le monde n’a pas cette capacité innée à détecter la moindre fissure dans l’armure de quelqu’un et à la transformer en faille béante. C’est un peu comme si ces bourreaux du bonheur étaient dotés d’un sixième sens pervers, un radar à détresse humaine qui leur permet de cibler les plus fragiles pour les finir d’une phrase assassine. - Un collègue déprimé à cause d’une rupture amoureuse ? Parfait ! Rien de tel qu’une remarque bien sentie sur son incapacité à garder une relation pour enfoncer le clou. - Votre ami traverse une période de chômage difficile ? Génial ! Pourquoi ne pas lui rappeler que le marché de l’emploi est "super dynamique" pour les gens "motivés", sous-entendant évidemment qu’il n’en fait pas partie. Et puis, soyons honnêtes, quel plaisir plus raffiné y a-t-il que de voir quelqu’un sombrer encore plus profondément dans le désespoir après votre intervention bienveillante ? Ces gens, ce sont les véritables champions du monde de la petitesse d’âme. Là où certains cherchent à tendre la main pour aider, eux, ils préfèrent l'utiliser pour les pousser et si possible, vers le fond du gouffre. Ils se délectent de cette souffrance qu’ils infligent, convaincus que leur "franchise" ou leur "honnêteté" est une forme de service public. Dans leur monde, faire du mal à quelqu’un qui va déjà mal, c’est presque une mission divine, une façon de tester la résistance des autres, tout en évitant soigneusement de regarder leurs propres échecs en face. Mais ne soyons pas trop durs avec ces tortionnaires du quotidien. Après tout, il faut bien que quelqu’un mette du piment dans la vie, et quoi de mieux qu’un peu de sel sur les plaies des autres ? Sans eux, comment apprécierait-on la vraie bonté, la véritable empathie ? Ils sont un rappel constant que, parfois, le malheur n’arrive pas par accident, mais par la main bienveillante de ceux qui prétendent vous aider. Ça fait juste mal davantage quand c'est des personnes que l'on croyait être des amis ! Alors, chers bourreaux du bonheur, continuez votre noble mission. Soyez fiers de vous, car si un jour vous avez besoin d’un coup de main pour relever la tête, il est fort probable que vous ne trouverez personne pour vous la tendre. Et vous savez quoi ? Vous l’aurez bien mérité. La prochaine fois que vous croisez une âme en peine, souvenez-vous que vous avez deux choix : l’élever ou l’achever. Mais gardez en tête que celui que vous abattez aujourd'hui pourrait bien être celui qui vous aurait relevé demain. Et ça, mes chers amis, c’est ce qu’on appelle l’ironie de la vie mêlant l'ironie du sort ! Pourquoi relever quelqu'un quand on peut l'enfoncer ? Le sport favori des âmes sans grandeur ! David SCHMIDT Read the full article
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andrewrossiter1 · 2 months
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Hier, aujourd’hui, demain
Hier, aujourd’hui, demain Prédication par Andrew Rossiter à Bergerac le 4 août 2024 Exode 16.2-15 et Jean 6.24-35
Hier, Jésus a nourri cinq mille personnes affamées avec cinq pains et deux poissons. Hier, le Bon Berger a nourri ses brebis et elles ont été rassasiées.
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Mais aujourd’hui, c’est un autre jour et les gens qui ont fait du camping sur les flancs de la colline se réveillent, et ils ont du nouveau faim. Ils cherchent celui qui peut les nourrir et constatent qu’il n’est plus là, lui et ses amis sont allés ailleurs. Ces gens, ces moutons affamés, partent alors à sa recherche.
Hier, ils étaient rompus, mais aujourd’hui ils ont faim, et ils le cherchent.
Et quand Jésus les voit, il sait pourquoi ils sont là: «Vous ne me cherchez pas parce que vous avez vu des signes étonnants, mais parce que vous avez mangé autant de pain que vous avez voulu».  C'est le sentiment d'être rempli de bonté, bien nourri, satisfait et parfaitement heureux. C'est ça que les gens recherchent.
Ce n’est pas juste le fait d’être rempli comme après un énorme repas en famille de dimanche midi ou de la fête de Noël. C’est bien plus que de goinfrer deux double hamburgers, l’un après l’autre, chez MacDo. Vous avez le sentiment d’être rempli, mais que de la bouffe. La raison pour laquelle ils cherchent Jésus, c’est pour sentir sains et bénis. C’est d’être rempli de corps, d'âme et d'esprit. C'est ce qu'ils ont ressenti hier, et ils veulent la même chose aujourd’hui. Jour après jour ils reviendront jusqu’à ce que Jésus refuse de donner ce qu’ils veulent. Et Jésus les comprend, mais il ne leur donne pas ce qu’ils attendent, ce dont ils pensent avoir besoin.
Le repas qu'ils ont partagé sur la montagne, les pains et les poissons en abondance, était étonnant, miraculeux et réel - ils ont tenu ce pain entre leurs mains, ils ont goûté ce poisson sur leur langue - mais Jésus ne fera pas cela encore et encore (même si les gens aimeraient qu'il le fasse)!
Parce que Jésus a autre chose à offrir: une relation dynamique avec le Dieu de grâce. «Ne vous fatiguez pas pour la nourriture qui s’abîme, mais pour la nourriture qui dure et qui donne la vie pour toujours».
«La nourriture qui dure», une autre traduction plus littérale du mot en grec, menei, serait « la nourriture qui demeure dans la vie éternelle». La nourriture qui demeure est la nourriture pour toujours. Pas un Twix ou un Mars, une friandise sucrée remplie de conservateurs et emballée en plastique imprimé de sa date de péremption, mais la nourriture qui nourrit nos âmes, la nourriture qui nous fait vivre.
Jésus les invite d’aller plus en profondeur. OK, il dit, ce vous avez mangé hier était bon et nourrissant, et nous étions bien ensemble - c’était un moment spécial et unique. Mais je vous offre tant et plus. il y a tellement plus à connaître et à expérimenter... plus de vérité, plus de nourriture, plus de ce voyage sacré... Allez plus loin, rapprochez-vous de plus en plus du cœur de Dieu.
C’est à ce moment que les gens commencent à se détacher, mais tout en voulant comprendre. Donc ils reviennent sur un événement de leur histoire, le passage dans le désert avec Moïse. Tout le monde connaît cette histoire, leurs ancêtres l’ont vécu, c’est sûr et solide, tangible et réel.
Jésus leur dit, «Oui, je vous le dis, ce n'est pas Moïse qui vous a donné le pain du ciel, mais c'est mon Père qui vous donne le vrai pain du ciel». Il faut bien écouter pour repérer ce que Jésus veut dire. Il emploi le passé pour Moïse et le présent pour l’action de Dieu maintenant: Moïse a donné et Dieu donne. Jésus dit que cette histoire du passé, celle où Dieu faisait pleuvoir du pain du ciel pour soutenir le peuple dans le désert, ne doit pas rester dans le passé. La manne du ciel, la nourriture sacrée qui nourrit l'âme, continue de pleuvoir tous les jours pour les enfants de Dieu.
J’imagine la scène, Jésus est là au milieu de cette foule de gens, mais il ne se content pas de rester sur place pour leur parler. J’imagine qu’il avance, et ils sont obligés de le suivre s’ils veulent entendre ce qu’il leur dit. Le récit ne nous le dit pas, c’est vrai, ce n’est qu’une image de mon esprit. Mais il me semble que Jésus nous invite à emprunter le chemin avec lui, d’être en route vers d’autres lieux. Il me semble qu’à chaque mot, à chaque pas, Jésus pousse doucement. Il nous encourage d’ouvrir nos esprits et élargir nos horizons. Il nous invite à entrer dans une relation profonde et dynamique avec Dieu - une relation qui n'est pas entièrement basée sur le passé, une relation qui n'est pas axée sur les signes et les miracles. Une relation qui nous embarque pour toute notre vie et pour la totalité de notre vie.
Ce qu’il nous offre est le pain qui vient du ciel et qui donne la vie au monde. 
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1. L’origine de cette nouvelle vie se trouve dans la demeure éternelle de Dieu. Je ne sais pas quelles images vous parlent du ciel: peut-être une dimension sacrée, le siège de toute sainteté, le lieu où les anges chantent et où les âmes trouvent leur repos. Peut-être d’autres images fonctionnent pour vous, une lumière blanche, une porte ouverte, le soleil qui embrasse la mer… Quelle que soit votre image, une chose est claire - ce  n’est pas de notre fabrique, nous ne pouvons pas le contrôler ni l’organiser.
2. Ce pain donne la vie - elle engendre le souffle, la vitalité, le mouvement, la plénitude, la dignité, l'amour et l'abondance. Chaque jour, il donne la vie à de nombreuses personnes.
3. Et il est donné au monde - pas seulement à moi et à toi, pas seulement aux cinq mille, mais au monde entier.
C'est le pain de Dieu. Il est saint, il donne la vie et il est facilement accessible à tous.
Et puis il déclare, « Le pain qui donne la vie, c’est moi ». C’est une invitation, comme l’invitation de se trouver autour de cette table ce matin. Une invitation d’entendre encore une fois ses paroles qui donne vie. Cette vie manifestée pour nous dans le pain et le vin.
Une invitation sacrée de notre Seigneur et Sauveur, une invitation adressée à toutes et à tous qui écoutent, une invitation comme nous n'en rencontrerons jamais ailleurs... 
Apprenez à mieux me connaître, il nous dit. Marchez à mes côtés. Laissez-vous aller plus loin, à regarder au-delà de la surface, à me faire pleinement et entièrement confiance... et vous trouverez une nouvelle façon de vivre. Vous ne demanderez plus de signes ni de merveilles, parce que vous goûterez, sentirez et connaîtrez la vérité avec chaque fibre de votre être. Vous découvrirez chaque jour de nouvelles bénédictions, vous serez nourris, fortifiés et renouvelés, et rien ne sera plus jamais comme avant.
Et c’est lui qui nous donne la force et le courage de dire oui, toujours oui, à Celui qui nous offre tout de lui-même - le pain de la vraie vie.
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audreys-diary · 3 months
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Sally Rooney : le visage littéraire de la jeunesse
Il est difficile en tant qu’auteur de saisir avec subtilité les moeurs d’une génération : Sally Rooney a pourtant réussi brillamment cet exercice. Normal People, son roman le plus célèbre (et accessoirement un de mes livres préférés), s’est vendu à plus d’un million d’exemplaires, tandis que ses deux autres romans, Conversations entre amis et Où es-tu, monde admirable, ont également connu un succès considérable. Décrite comme une “Jane Austen 2.0” et la “Salinger de la génération Snapchat”, qu’est-ce qui rend l’oeuvre de Sally Rooney si particulièrement juste?
A première vue, ses trois romans présentent une trame plutôt simpliste : des jeunes gens qui s’aiment, se cherchent, se désirent et se questionnent. Une sorte de John Green irlandaise, en moins candide pour ainsi dire. Mais au-delà de l’aspect romantique présent dans chacun de ses livres, Sally Rooney construit surtout des personnages qui expérimentent le sinueux passage de la vingtaine et apprennent beaucoup des relations très fortes qui les accompagnent. Son écriture, tout en se concentrant sur les détails, se plonge dans la psychologie humaine et en explore toutes les nuances.
L’écriture de Sally Rooney est également (et elle ne s’en cache pas) très politisée, entrant en résonance avec une génération qui revendique et défend hautement ses opinions politiques. Marxiste auto-didacte, ses personnages sont tous emprunts d’idéaux anti-capitalistes et d’une volonté de faire changer ce monde qu’ils jugent dysfonctionnel. Ses protagonistes féminins défendent aussi des principes féministes en faisant entendre leur voix, notamment au travers de dialogues-débats dont l’auteure est friande.
Ce qui fait son succès, c’est aussi la sincérité qui se dégage de son style. Sally Rooney est dans le vrai, les émotions de ses personnages sont les siennes, leurs quotidiens sont les nôtres. Sa plume est simple, descriptive, sans artifice, comme pour mieux se connecter aux petits gestes du quotidien qui se font les compagnons de nos émotions. Ses livres sont de véritables fresques reproduisant la réalité criante, parfois cruelle mais toujours juste, d’une jeunesse moderne qui se débat avec ses maux. J’ose le parallèle (audacieux, je le reconnais) avec Françoise Sagan, qui écrivait beaucoup sur la solitude et l’amour comme subterfuge, comme rempart à cette solitude qui frappe et emmure. Car les personnages de Sally Rooney sont eux aussi profondément seuls, tiraillés par les mille mains invisibles des rendez-vous manqués, de leurs relations complexes aux autres mais aussi à eux-même, et des chagrins inévitables qui viennent avec l’amour qui fait toujours partie intégrante de leurs vies.
Sally Rooney se place aujourd’hui, c’est indéniable, sur le banc de ces auteurs contemporains qui ont su entendre et comprendre la jeunesse d’un siècle tourmenté, bien qu’elle se dise mal à l’aise avec cette étiquette de représentation dont on l’affuble. Elle déclare dans un entretien à l’Oprah Daily : “Ça me rend anxieuse qu’on me ‘choisisse’ ou qu’on fasse de ma voix celle d’une génération parce que je représente une partie de cette génération — je ne suis pas vraiment un émissaire représentatif”. Quoi qu’il en soit, son évidente capacité d’observation et sa faculté à mettre en lumière les tourments et les pensées d’une génération font d’elle une romancière à suivre de très près.
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toscan-sukima · 4 months
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ETF Gold Argent Money Invest Bitcoin Bourse Shareholders Bank
La montée brutale du prix de l'or, c'est un putain de signal d'alarme. Si tu ne pige pas ce qui se passe, tu vas te faire bouffer. Alors, on se sort les doigts du cul et on regarde les faits.
Pourquoi ça grimpe ?
Bouclier contre l'inflation :
L'or, c'est le rempart ultime contre l'inflation. Quand les prix s'envolent, les gens balancent leur fric dans l'or pour éviter de se faire dépouiller.
Chaos géopolitique et économique :
Les tensions mondiales, les crises financières, ça fout les jetons. Les investisseurs, ils cherchent un refuge, et l'or, c'est leur planque préférée.
Taux d'intérêt de merde :
Les taux d'intérêt sont à chier. Du coup, les placements traditionnels comme les obligations, c'est pour les losers. L'or, lui, il te protège en cas de merdier.
Dévaluation des monnaies :
Les banques centrales impriment du pognon comme des tarés. Les gens perdent confiance dans les billets de Monopoly et se ruent sur l'or.
Que faire avec ton fric ?
Diversification, bordel ! :
Ne mets pas tout dans le même panier. Diversifie. Achète de l'or, mais balance aussi des thunes dans des actions, des obligations, de l'immobilier et autres matières premières.
Or physique :
Lingots, pièces, peu importe. L'or physique, ça te protège vraiment. Mais faut un endroit sûr pour le planquer, et c'est pas toujours facile à refourguer.
ETF sur l'or :
Les ETF, c'est pour avoir de l'or sans les emmerdes du stockage. Tu les achètes et les vends comme des actions, facile et rapide.
Actions de mines d'or :
Miser sur les entreprises qui extraient l'or, c'est risqué mais ça peut rapporter gros. Faut juste pas que leur management soit une bande de bras cassés.
Obligations indexées sur l'inflation :
Ça te protège de l'inflation sans les montagnes russes du prix de l'or. Moins glamour, mais efficace.
Reste à l’affût :
Ouvre les yeux et suis les tendances économiques et géopolitiques. Le monde change vite, et l'or réagit en conséquence.
Conclusion
Le prix de l'or grimpe parce que le monde est en vrac. Si tu veux pas te faire baiser, il faut être diversifié et attentif. L'or, c'est important, mais faut pas miser que là-dessus. Mélange les investissements et surveille les signaux. C'est comme ça que tu protégeras et feras fructifier ton capital.
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christophe76460 · 5 months
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Mon père était doué pour les traits d’esprit et les jeux de mots. Un jour, comme ça à table, il m’a dit : Je préfère le vin d’ici que l’au-delà. Ah, ah, ah ! Moi aussi j’aime les belles tournures de phrases et j’essaie d’utiliser un vocabulaire riche et des expressions imagées. Un prédicateur a dit : On peut être fier de sa race, fier de sa face mais aussi fier de la grâce. Certains croyants s’enorgueillissent du fait d’être sauvés car ils pensent être les objets d’une attention particulière du Tout-Puissant. Ce n’est pas faux mais certainement pas une raison d’être fier. Comme je le dis quelques fois, on ne peut entrer dans le royaume des cieux qu’à plat ventre par la petite porte de derrière.
Si le grand apôtre Paul a pu dire : de moi-même je ne me glorifierai pas, sinon de mes faiblesses (2Corinthiens 12:5 ; LSG), je suis sûr qu’aucun d’entre nous n’a la moindre raison de gonfler la poitrine. Nous sommes tellement tordus, que l’orgueil peut pointer sa tête monstrueuse à tout instant. Les gens religieux en particulier, trouvent très naturel de se glorifier dans leur humilité.
J’ai plusieurs noms au bout de la langue, mais au lieu de les citer, je vais continuer à lire dans le second chapitre du livre de Sophonie.
Tournez-vous donc vers l’Éternel, vous tous les humbles du pays, vous qui faites ce qui est droit, cherchez à accomplir ce qui est juste. Efforcez-vous d’être humbles ; peut-être serez-vous mis à l’abri au jour de la colère de l’Éternel (Sophonie 2:3).
Le prophète joue ici sur la signification de son nom qui veut dire celui que le Seigneur cache. Sophonie s’adresse plus spécialement aux Israélites pieux du royaume, ceux qui sont humbles dans le sens qu’ils se sentent dépendants de la grâce de Dieu. Cette exhortation est tout aussi valable pour les non-Juifs qui cherchent à plaire à l’Éternel. Sophonie veut encourager toutes les personnes bien disposées à l’égard de l’Éternel à se tourner davantage vers lui. Dans la pratique, cela signifie accomplir méticuleusement ce qui est juste (Deutéronome 16:20) devant Dieu et envers son prochain, et deuxièmement, adopter une attitude de soumission envers Dieu. Alors, peut-être que le jour du jugement, l’Éternel mettra les personnes pieuses du pays à l’abri en les cachant de manière à ce qu’elles ne soient pas massacrées avec les impies. Le psalmiste écrit :
Il me cache sous sa tente dans les jours du malheur. Au secret de son tabernacle, il me tient abrité ; sur un rocher, il me met hors d’atteinte (Psaume 27:5).
Lors de l’invasion de Juda et de la prise de Jérusalem, des multitudes furent sommairement exécutées, c’est vrai. Cependant, beaucoup de petites gens furent également laissés sur place, et les envahisseurs leur donnèrent même des terres avec l’ordre de les faire fructifier afin que le pays ne devienne pas stérile et inculte. D’autres furent emmenés captifs à Babylone et on peut dire sans risque de se tromper que le voyage n’a pas dû être de tout repos. Mais une fois installés en Babylonie, les Israélites ont pu mener une existence relativement tranquille et même se lancer dans les affaires. Leur qualité de vie devint même un peu trop confortable.
En effet, après que les Juifs aient reçu du roi perse Cyrus l’autorisation de retourner au pays et de reconstruire Jérusalem, ils ne se sont pas bousculés au portillon. Zorobabel, prince de Juda et chef politique, n’a pu réunir que 50 000 colons pour le suivre (en 538) et refaire de Juda une nation. Il faut dire aussi que les perspectives n’étaient guère brillantes : après un voyage éreintant, ils furent accueillis par un champ de ruines et une population païenne antagoniste.
Jusqu’à présent, Sophonie a surtout annoncé le jugement des Israélites de Juda parce qu’ils pratiquent l’idolâtrie ou sont indifférents à l’Éternel. Si la plupart d’entre eux ne l’ont pas totalement abandonné, leur dévotion est partagée entre les divinités des nations qui les entourent et le Dieu de leurs ancêtres, qui se trouve ainsi réduit au rang de petit dieu qu’on place sur une étagère et de bon dieu à qui on fait appel en cas de besoin. Finalement, les Israélites sont des jouisseurs qui sont prêts à rendre un culte à n’importe quelle idole qui leur accorderait la prospérité. Le peuple élu ne connaît donc plus l’Éternel ; pour eux, c’est un talisman, une patte de lapin qui fait office de porte-bonheur. C’est aussi comme ça que le considère l’immense majorité de nos contemporains y compris quelques chrétiens évangéliques.
Sophonie condamne plusieurs catégories du peuple : les grands qui abusent de leur pouvoir, et les riches commerçants qui ne croient pas que l’Éternel intervient dans les affaires des hommes (Sophonie 1:8-13). Mais le jugement de Dieu fondra sur tous les coupables où qu’ils soient.
Pour illustrer le châtiment à venir, le prophète utilise le jour de l’Éternel, jour grand et terrible, quand Dieu déchaînera sa colère. Le langage de Sophonie est particulièrement imagé et explicite à faire dresser les cheveux sur la tête. Il parle d’un festin qui sera offert par l’Éternel à une nation ennemie qui viendra se repaître de Juda (Sophonie 1:7 et suivant) ; il utilise l’image des ténèbres qui enserreront le royaume de Juda et produiront l’horreur, l’épouvante, la détresse et la destruction (Sophonie 1:14-18). Cependant, la possibilité d’échapper au jugement existe encore pour les humbles qui reconnaissent qu’ils ont besoin de l’Éternel, qui lui font confiance et vivent selon la justice.
Nous arrivons maintenant à une nouvelle section du livre de Sophonie (Sophonie 2:4-15) où il va être question du jugement des nations. Ce passage nous rappelle que le Dieu du ciel demande des comptes à tous les peuples de la terre. L’Éternel n’est pas une divinité locale mais le Créateur de tout ce qui existe, le Dieu unique et vrai. Or, nous habitons chez lui et tant que nous sommes sur sa propriété, il a son mot à dire sur la façon dont nous menons notre vie. Or, il a établi des règles qui constituent la partie morale de la loi de Moïse et qui s’appliquent à l’ensemble de l’humanité. Les règles qui étaient d’ordre religieux ou cérémoniel, politique ou national, avaient été données spécifiquement au royaume théocratique d’Israël. Mais toutes celles qui ont une dimension morale comme les 10 commandements, à l’exception du Sabbat, concernent chaque être humain et Dieu entend bien qu’on les respecte.
Dans toutes les cultures existe la notion du bien et du mal parce qu’elle est innée au cœur de l’homme. Certes, elle peut varier considérablement d’un peuple à un autre. Chez les cannibales et chasseurs de têtes du Pacifique sud, manger un ennemi fait partie des us et coutumes de la tribu. On peut s’élever contre cette pratique mais avant de les traiter de sauvages arriérés, il faut savoir que ces mêmes indigènes ont un haut sens de l’honnêteté. N’importe qui peut laisser ses biens n’importe où, même des objets de valeur comme des armes ou des outils, et il peut être sûr qu’il les retrouvera car aucun indigène n’y aura touché. En France, on ne mange pas les gens qui nous déplaisent, mais si par inadvertance vous oubliez votre sacoche quelque part, cinq minutes plus tard elle aura disparu, et si vous allez déposer plainte au commissariat, on vous dira : Mais mon bon Monsieur, vous plaisantez. Faites le deuil de votre argent et fouillez les buissons des environs et peut-être retrouverez-vous votre sacoche et vos papiers. Qui sont les sauvages ?
Maintenant, Sophonie va annoncer le jugement de Dieu aux Philistins qui habitaient au sud-ouest de Juda, aux Moabites et aux Ammonites qui étaient à l’est, aux Éthiopiens, au sud, et enfin aux Assyriens, au nord. On trouve une prophétie similaire chez d’autres prophètes (Ezékiel 25; Amos 1-2).
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Comment est-ce que je me sens, physiquement et émotionnellement, aujourd’hui ?
Je me sens triste car Roxane est écartée du travail avec sa grossesse et je perds une alliée dans un environnement hostile. 
Je me sens une envie pressante de développer un hobby, quelque chose en dehors du travail qui m’aide à me recentrer sur moi et à penser à des choses positives, créatives, épanouissantes.
Je me sens reconnaissant d'avoir eu Lucia qui comprend immédiatement mon malaise vis-à-vis de la situation avec ouin ouin. Elle s'est tout de suite sentie en colère par rapport à ces mauvais traitements à lui, le fait qu'il continue de manipuler aujourd'hui, notamment en changeant des éléments de l'histoire (il devait informer ses collègues des agressions ********* et il ne l'a pas fait car 1) il disait qu'il ne devait pas le faire mais que c'était une suggestion de notre part alors que si t’es malade et 2) il disait qu'il n'a pas eu le temps de le faire- alors que les co de travailleurs de Bubble me disent c'est que eux ont essayé de faire des réunions auxquelles ils ne venaient jamais comme par hasard). Bref très frustrant tout ça, mais Lucia a direct reconnu comment je me sentais, validé ma colère, et ça m'a soulagé je me suis senti vu, perçu et compris. ça me fait me rendre compte à quel point j'ai de la chance de l'avoir dans mes amis proches et que c'est peut-être la seule personne qui me comprend comme ça, aussi bien.
Quels apprentissages puis-je tirer de la situation dans laquelle je me trouve ?
Dans cette situation je peux tirer les apprentissages de faire très attention à qui je partage des choses et le fait que les amis, les vrais amis, sont très rares et que pour le moment je me sens reconnaissant d'avoir Lucia.
Comment est-ce que ces éléments m’affectent dans ma vie quotidienne ?
Ça me rend ouf ! mdr je dors mal je mange peu et je n'ai pas d'appétit et je cherche désespérément des distractions
Quels mécanismes de défense ou activités de soin m’ont aidé par le passé ?
La thérapie, le yoga virgule la méditation, me concentrer sur moi et faire des choses qui me font plaisir
Ai-je récemment commis une erreur et été en colère contre moi-même ? Que puis-je dire au moi d’aujourd’hui pour remplacer le regret et la méchanceté envers moi par de la grâce et de la compassion ?
Pas de regrets et de méchanceté envers moi cette fois-ci. Je souhaiterais surtout me sentir mieux entouré
Quelles pesées, actions et émotions suis-je en train d’éviter ? De quoi ai-je peur en leur faisant face ?
Honnêtement juste la peur de ne jamais trouver l'amour intense point mais je me sens déjà reconnaissant d'avoir une une amitié avec Lucia et j'ai envie d'être plus étendre mes relations platoniques
Ai-je des pensées et croyances négatives qui contribuent à mon stress ? Comment puis-je les recadrer ?
Oui en ressassant un petit peu ces histoires je me retrouve à penser que ma vie sentimentale n'est pas au beau fixe etc. ce que je peux faire c'est continuer les manifestations continuer à me retrouver moi-même et à me donner cet amour intense que je cherche à donner à quelqu'un d'autre et faire fleurir ma relation avec moi-même va très certainement m’aider à me sentir mieux et attirer des connections qui marchent avec des gens qui cherchent activement à se guérir
Quels petits changements puis-je implémenter dans ma vie quotidienne pour diminuer mon stress ?
Une routine de cohérence cardiaque 3 fois par jour du yoga tous les jours et davantage de moments créatifs plutôt que de regarder des séries et newsflash ! c’est ce que je fais déjà
Quelles sont mes forces et ressources pour m’aider à gérer ce stress efficacement ?
Moi lucia les vidéos youtube emrys mon psy
Quels sont mes objectifs à long terme ou aspirations qui m’aident à maintenir un but et réduire le stress ? 
Continuez les activités créatives, me plonger dedans et commencer plein de nouveaux projets comme faire de la musique avec emrys, écrire des chansons avec ange, faire des édits qui me font plaisir sur ableton, peindre, dessinez, prendre des photos, faire des petits films, continuer à thérapie, continuer le yoga, continuer la cohérence cardiaque
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grompf3 · 1 year
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Bon, là je dois tourner une page avec Twitter
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Je tourne une page sur les RS. Je ne ferme pas mon compte Twitter. Mais je vais arrêter d'y interagir publiquement. Fini.
Il y a quelques semaines, j'écrivais ceci :
Je ne vais pas fermer mon compte tout de suite. Mais mon activité sur Twitter va se limiter en gros à 2 choses : 1) Garder le contact en échangeant en DM avec quelques personnes. 2) Partager du contenu que j’aurais publié hors de l’Oiseau Bleu, (...). Je vais investir aussi d’autres plateformes, comme Post par exemple. Ou Reddit. Et il y a mon compte Mastodon.
Bon.
Et bien je vais franchir ce pas.
Ce que j'ai publié reste. Je vais garder contact en DM. Je vais m'exprimer ailleurs, et en repartageant sur Twitter.
Il y a Musk, ses conneries, ses accointances avec l'alt-right et les complotistes de tout bord. Ses projets de "méga app".
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Tous les jours je reçois des nouvelles de Twitter, enfin de "X", dont je ne sais pas si elles sont grotesques, énervantes, inquiétantes, dramatiques...
Et je continue.
Ce tweet m'a fait bien réfléchir : https://twitter.com/ABRGLL/status/1684196603987472384
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Le changement de nom et de logo est un sacré symbole. Concrètement ce n'est peut-être pas le pire. Mais au niveau symbole c'est fort. Nous, les twittos, sommes accros à Twitter, Musk le sait, il peut se permettre de se foutre de notre gueule.
Et il y a la suite. Je ne sais pas si les projets de faire une app "tout en un", incluant un réseau social, la messagerie, les solutions de paiement, etc, c'est un truc réaliste. Je m'en fous. Je ne veux pas y contribuer.
Donc, je me désengage.
Et il y a autre chose.
La fin d'une illusion.
Sur les RS, j'ai échangé, j'ai discuté. J'ai vu beaucoup de gens s'engager, militer, pour des causes qui me semblaient justes. Et qui me semblent toujours justes. Sauf que plus ça va, plus je me rends compte que trop souvent ces belles causes, elles ont bon dos.
Trop de gens qui racontent de la merde au nom de ces belles causes.
Trop de gens qui en salissent d'autres, sans le moindre scrupule, au nom de ces belles causes.
Trop de gens qui exigent une adhésion inconditionnelle au nom de ces belles causes.
Marre.
Marre de voir passer des tweets de "soutien" de la part de gens qui ne savent pas de quoi ils parlent, et ne cherchent pas à savoir.
Marre de voir que la lutte contre la désinformation ça ne s'applique pas aux copains/copines mais uniquement à celles et ceux qui sont dans le "mauvais camp".
Marre de découvrir régulièrement de nouvelles tournures de phrases bien tordues, de nouveaux discours pseudo-savants bien creux, pour dire simplement que les gens s'autorisent à mentir (à VOUS mentir), parce qu'ils servent la "bonne cause", qu'ils appartiennent au bon camp.
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J'ai assez donné. Je joue plus.
Plus envie de perdre du temps à essayer de dialoguer avec des gens qui en ont rien à foutre de la vérité et du mensonge, rien à foutre des faits. Des gens qui ne sont là que pour exiger des autres qu'ils répètent le bon discours, inconditionnellement, religieusement.
Plus envie de perdre mon temps avec des gens qui vont vous classer dans la catégorie des salauds (ou des salopes) simplement parce que vous avez constaté que eux, ou qqn de "leur camp", a raconté n'importe quoi en public.
Moi je suis un vieux ringard. Pour moi, les faits comptent. Et je persiste à me préoccuper des la véracité : il ne suffit pas de me dire que cette affirmation provient du "bon camp", qu'elle est énoncée au nom de la bonne cause, pour que je la gobe.
Alors je veux aussi utiliser les RS autrement. Je ne vais pas chercher un autre Twitter. Je cherche pas à faire hors de Twitter ce que j'ai fait sur Twitter. Je veux faire autre chose.
Donc, désormais, Twitter, ce sera juste pour des DM avec des contacts et pour partager du contenu publié ailleurs. Ça dépendra.
Sur mon blog.
Sur Mastodon.
Sur Bluesky.
Sur Post.
Ici sur Tumblr.
...
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Ce sera le bordel.
Je ne vais pas rester actif sur tous ces RS. Et je ne sais pas si à terme j'irai aussi sur Threads ou d'autre RS. Le blog, je vais essayer de le garder pour publier des trucs un peu "soignés" (pas trop de coquilles, pas de réactions à chaud sur l'actu, etc.). Et pour le reste, on verra.
Et une partie de l'engagement que j'ai eu sur Twitter va continuer peut-être en dehors des RS. Je vais peut-être avoir besoin de mobiliser mon énergie. Et cette énergie, il ne faut pas que je la dépense à me prendre la tête sur Twitter, ou X, avec des gens qui de toutes façons ne sont là que pour 3 choses :
raconter n'importe quoi
se donner de bonnes excuses pour raconter n'importe quoi
salir celles et ceux qui ne gobent par leur n'importe quoi
Vous le savez peut-être, ou vous l'avez peut-être deviné : je suis, comme d'autres, menacé de procédures judiciaires pour mon activité sur les RS. Refuser de se laisser éblouir par des beaux discours invoquant de belles causes, ça peut avoir un prix. Surtout si, en plus, on refuse de la boucler.
Je me permets vous donner 2 conseils pour conclure :
Ne vous sentez pas obligés de réagir à tout ce qui passe sous vos yeux.
Méfiez-vous comme de la peste de toutes ces situations où vous vous sentez obligé de réagir à une info fragmentaire, de croire une affirmation sans vérification ou ou de soutenir un discours sans savoir de quoi il s'agit.
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revapkr · 1 year
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dire au revoir à l'autre bout du couloir
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je n’ai pas l’impression d’être une personne sur-connecté·e
sur les réseaux je ne partage pas grand chose de ma vie, je poste peu de photos de moi - quand je le fais elles restent là très peu de temps. je parle peu de ce que je fais, de ce à quoi j’aspire, de qui je suis, de ce pour quoi je me bats, je n’aime pas regarder la vie des autres, je n’aime pas apprendre et désapprendre l’intimité des êtres auxquels je suis lié·e de près ou de loin. je viens ici pour chercher quelques inspirations, je suis des artistes, des comptes militants, des personnalités qui m’intéressent ; parfois des gens lointains font leur apparition et on crée des liens de toutes sortes. je viens pour me distraire lorsque je m’ennuie ici et là.
 je viens ici pour trouver quelques envies d’être dans le monde. parfois je me retrouve ici via des gestes de doigts mécaniques qui actualisent les fils de manière compulsive juste pour se détendre, ou pour m’aider à me concentrer dans un groupe où tout le monde parle en même temps ; comme je rongerais mes ongles, comme je déchirerais les petites serviettes qui sont sur la table, comme je bouge le pied sans pouvoir l’arrêter parfois. 
instagram est un « ici » qui n’a pas de corps - on le quitte et on se retrouve vite sans matière à manipuler. c’est un temps qu’on prend à y être, un temps qu’on vole à la réalité et qu’on ne retrouve pas ensuite 
mais quand on décide de s’en détacher on se retrouve vite en manque de quelque chose que je n’arrive pas à saisir. 
qu’est-ce qui me pousse à revenir à chaque fois ? est-ce que sans insta je me sens loin du monde ? peut-être ; pourtant c’est une proximité super mensongère qu’on nous offre. j’aimerais trouver un lieu où le réseau social serait fructueux, honnête, professionnel, politique, où il ne s’agirait plus de se montrer, de se prouver une vie que l’on a pas ; où les échanges auraient un poids, où les clics auraient du sens, les likes des encouragements à poursuivre nos entreprises mutuelles. un lieu virtuel où l’on aurait pas peur de montrer nos textes, nos peintures, nos potagers et nos gardes-robes triées par couleur
j’espère souvent pouvoir abandonner cet endroit et paradoxalement je suis presque certain·e que ça me serait impossible. c’est ici que je trouve du travail, que je partage mes quelques photos, que je trouve de quoi me loger quand je pars de chez moi… 
ces prochains jours je vais tenter de ne plus venir car j’ai fait la liste des douleurs qu’instagram m’a procuré et il y avait beaucoup trop de tirets. 
c’est usant d’être ici ; culpabilisant, vexant, intimidant, réducteur, comme si on se positionnait dans un lieu d’attente constante dont on ne vient jamais à bout car en vrai rares sont les gens qui nous cherchent 
c’est un lieu de potentialités immenses mais que fait-on en attendant ? on scroll et on se cache des gens qui nous cherchent vraiment 
voici une petite ribambelle de pensées que je note sans jolie forme - 
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beatlesonline-blog · 2 years
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Enola Holmes 2 signé par Harry BRADBEER
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Cher(e) voyageur(e) Mon avis : Tout d’abord pourquoi me suis-je lancée dans ce visionnage ? J’avoue n’avoir pas vu le un et au vu des critiques, il semblerait que j’ai bien fait. Pourtant, celui-ci a bénéficié d’un coup de pub assez agressif de Netflix. Coup de pub efficace, car pour une fois la bande-annonce était alléchante tout en gardant le mystère : ni de scènes clés ni la fin et sans spoil sur les réparties croustillantes. Je me suis dit : pourquoi pas ? Tentons l’expérience !  Je l’ai vu en deux temps, car j’avais quelque chose de prévu avec l’idée de reprendre plus tard. Je ne parlerais pas du film du siècle, mais j’ai passé un bon moment. Enola Holmes est rafraîchissante. Elle est parfois brute de décoffrage, cependant vue la société à laquelle elle est confrontée, difficile de faire autrement.  Enola Holmes est la jeune sœur de Sherlock Holmes. Sa mère est une suffragette explosive et en cavale. Son frère est un détective de renommée mondiale. Enola est juste Enola. Elle est aussi douée en tant que détective, mais elle n’arrive pas à sortir de l’ombre de son frère. Elle essaie pourtant. Vous voyez, elle a ouvert son propre bureau de détective. Il y a foule. Ils se présentent à sa porte. Ça démarre bien ou pas, car il semblerait qu’une fois rentrée ne voyant pas son frère ils repartent. Déçu. Ceux qui cherchent un détective ne veulent pas d’une femme. Enola commence à désespérer, elle n’aura même pas de premier client. Son affaire est prête à plonger. Oh non, il semblerait que finalement elle ait un client. Une petite demoiselle d’une dizaine d’années sans le sou cherche sa sœur. Celle-ci a disparu. La petite est sans le sou. Enola ne peut se résigner, elle a une affaire. Elle se lance.  J’ai beaucoup aimé côtoyer les bas-fonds de Londres avec Enola. Les producteurs ont mis le paquet au niveau de la décoration, je suis déçue pour les costumes, notamment la robe d’Enola qui ressemble à un torchon informe. Millie Bobby Brown dans le rôle d’Enola Holmes a parfois un jeu hésitant, ça ne l’empêche pas de donner du piquant à ses répliques et d’être touchante malgré tout.  Je suis contente de retrouver Helena Bonham Carter. Je l’ai essentiellement vu dans les mauvais rôles, pourtant jouer la maman poule complètement barjot, ça lui va comme un gant.  Il n’est pas sans invraisemblance : apprendre des pas de danse en 5 minutes dans les toilettes pour dame ou apprendre à se battre entre deux coups de poing. J’avoue, j’ai levé les yeux au ciel. La romance fleur bleue est tellement évidente, elle sonne un peu faux et pourtant, j’ai souri. Soyons indulgents ! .  Ce film a un rythme endiablé. Il faut savoir rester accroché. La course poursuite avec l’assassin, la police au basque d’Enola et les chassés-croisés avec les gens de la haute société font tourner les têtes.  ★★★★★★★ Read the full article
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yes-bernie-stuff · 2 years
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Vendredi 9 décembre 2022
Des gens viennent à [Jésus], amenant un paralysé porté par quatre personnes. Comme ils ne pouvaient pas s’approcher de lui, à cause de la foule, ils découvrirent le toit à l’endroit où il était ; et l’ayant percé, ils descendent le brancard sur lequel le paralysé était couché.Marc 2. 3, 4Fatalisme et foi
Jésus se trouve à Capernaüm, dans une maison, et les gens se pressent pour l’entendre. Quatre hommes portant un homme paralysé sur un brancard cherchent à se frayer un passage jusqu’à Jésus. Mission impossible. La porte est encombrée, il y a trop de monde.
Ces hommes se concertent. Vont-ils se montrer fatalistes et dire : “Nous avons fait notre possible, mais on ne peut pas aller plus loin. C’est comme ça, ça doit sûrement être comme ça, il n’y a rien à faire… Après tout, Jésus n’a pas besoin de nous. Si notre ami doit être guéri, il le sera bien, d’une manière ou d’une autre…”
Heureusement pour leur ami malade, ce n’est pas du tout le langage qu’ils tiennent. Ils se disent : “Jésus est là, il peut guérir notre ami, il faut absolument trouver un moyen de l’amener jusqu’à lui”.
Ils ont alors une idée hardie : monter sur le toit, avec le brancard, pratiquer une ouverture juste au-dessus de Jésus, et le faire descendre au milieu de la pièce, devant lui. Le brancard descend, grâce à la foi énergique de ces quatre amis, juste devant Jésus. C’est là que le malade reçoit la guérison, le pardon et la bénédiction. Les évangiles précisent que Jésus voit “leur foi” et guérit leur ami. Il n’est pas question de la foi du malade, mais de celle de ses amis !
Quel exemple pour nous, chrétiens ! Avons-nous des amis en difficulté ? Ne nous laissons pas décourager par les obstacles, amenons-les avec prière, foi, énergie et hardiesse jusqu’à Jésus, celui qui pardonne et guérit !
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kiara-on-the-shore · 2 years
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On est si souvent malheureux, qu’on finit par croire que le bonheur ce n’est que l’absence de malheur.
C’est faux.
Le bonheur c’est de passer de beaux moments avec ceux qu’on aime.
Et je n’aime personne plus que j’aime la vie.
Je travaille ici et là, je met en contact des gens qui veulent surfer avec Victor, ceux qui cherchent à s’amuser avec Kiki, ceux qui cherchent un logement avec Christine. Je touche des commissions dessus.
Et tout le monde me remercie, alors que je ne fais rien d’autre que pousser le destin, me faire son intermédiaire.
Je surfe gratuitement , je mange gratuitement car ici, après la pêche on garde les meilleurs pièces pour les amis et on fait un barbecue tous ensemble le soir.
Nico reviens de la chasse avec des poulets et il fait de même.
Tous se donne ici, et tout se reçoit. On ne remercie pas ici. On répond à ceux qui disent merci «  Plutôt que de remercier, et si tu veux vraiment le faire, profite de ce que je t’offre. »
Grâce à ce que Nathan m’a offert, j’offre en retour : quand quelqu’un est souffrant, ou qu’un touriste a un coup de soleil, je m’occupe de lui avec les plantes , les aloe verra, les huiles essentielles.
Tout le monde ici m’a appris à cuisiner quelque chose, et je saurais pour toujours cuisiner ces plats.
Et ça me rend heureuse.
Je vais travailler avec Clément le DJ, en Backstage , je donnerais de l’eau , de l’alcool et tout ce dont auront besoin les artistes.
En fait, je ne travaille pas , on m’offre sans arrêt, des moments, des rencontres, des souvenirs, des expériences, du savoir, du bonheur.
Et on fait de sorte que tout le monde puisse vivre avec ce qui est matériel.
C’est comme un ajout qui est nécessaire sans que l’on soit d’accord avec cette nécessité.
Ce soir, alors que le jour s’achevait , j’étais partie avec des surfers sur l’eau, en pleine mer.
Alors que la mer était calme et comme de l’huile, on voyait les poissons nager sous nos planches.
Le soleil tombait sur l’horizon et le ciel était orange, bleu et les nuages rosés.
Un rayon vert est apparu furtivement, se refletant sur l’eau et dans le ciel, juste avant que la nuit prenne place et que les étoiles illuminent notre nage vers le rivage.
Les goélands nous frôlaient, et volaient tout autours en toute fluidité. Nous ne faisions qu’un avec tout ce qui nous entourait.
Ce soir, j’étais heureuse, tout simplement.
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libel-lun3 · 2 years
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Faux semblant
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Le monde qui essaie d'se faire passer pour mieux qui sont, me font royalement chier! Ouais comme si tout d'un coup t'en avais vraiment de quoi à chier que le gars que t'as croisé à matin aille envie d'se jeter en bas du pont? Comme si t'étais le sauveur de toute l'humanité à toi tout seul! Comme si t'étais celui que le monde avait attendu toutes ses années! Hey réveille! T'es pas le premier as te dire que tu vas changer le monde, le premier as essayé d'te convaincre que tu pourrais vivre, toi, avec tout ce poids sur les épaules! Mais si tu veux savoir mon avis, tu te fourre ben raide! À force de trop vouloir te prouver que t'es présent pour les autres, tu vas juste te caler, créer de faux espoirs dans la tête des gens qui ne cherchent que ça de l'aide, pis qui savent pas où la trouver, et qui, par naïveté, sauteront sur la première occasion, c'est-à-dire toi, en te bombardant de tous les côtés! J'ai passé proche d'embarquer dans ton manège, me faire prendre au jeu, mais je pense que je vais laisser faire ce coup-ci, laisser d'autres prendre cette place d'une aucune utilité, importance quelconque. C'est comme dire : je vais t'empêcher d'te noyer>>, mais en mettant la tête de ton allié sous l'eau? Ça juste pas de sens. Je n'aime pas les gens qui vendent du rêve éphémère. C'est un rêve humble d'un sens, mais stupide comme tout, de croire qu'on peut humainement réaliser un tel miracle! Être à la fois efficace et assez fort pour encaisser une telle responsabilité! Si tu veux savoir mon avis, si t'as tant besoin d'aider les autres, c'est que t'as à la base, toi de même, besoin de support dans la vie, et que tu te dis : <<en aidant les autres je m'aiderais moi-même, je me sentirais mieux dans ma peau>>, etc. Enlèves-toi ça de la tête au plus sacrant, sinon tu vas déprimer en te rendant bien compte que tu ne recevras rien en échange, aucun remerciement, aucun retour, aucun applaudissement. Tu devras te contenter d'aider, d'essayer, et de ne jamais te laisser abattre par tes défaites. Ne trouves-tu pas que tu te baignes assez dans le malheur chaque jour? Avec tous ses proches que tu as perdu, et qu'ils te sauront enlever tôt ou tard? Avec tes problèmes que tu es déjà incapable de régler? Là, tu penses que tu servirais à quelque chose? Si tu veux mon conseil, apprends à être égoïste, à vivre pour toi-même, d'autosuffisance, car en cherchant les autres, on finit toujours par se retrouver seule, enfin de compte, avec pour seule compagnie, notre reflet dans la glace, et ça blesse plus encore que ce que tu pourrais t'imaginer, en regardant ces gens plein de souffrances. N'est pas pitié, car tu te retrouveras tôt ou tard dans les mêmes beaux draps, et personne n'ira crier qu'on te porte secours.
Bande à part... Faux semblant.
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