#sans oser le demander
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maaarine · 2 years ago
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“Ce qui me frappe, c'est que [Anne Brontë] est moins passionnée [que ses soeurs].
On a moins cette espèce de fougue et d'élan, qui est surtout la caractéristique des Hauts de Hurlevent.
Elle est peut-être plus "sage", c'est ce qu'on lui a un peu reproché.
Même si dans La Locataire de Wildfell Hall, et il faut lui rendre hommage pour ça, son héroïne claque la porte au nez de son mari.
Certes, il est coureur de jupons et alcoolique, mais on est à l'époque victorienne, et faire ça, c'était d'une audace incroyable.
Audace qui a beaucoup choqué les Victoriens, qui s'émouvaient de peu, il faut le dire. Mais une femme qui écrit ça, fille de pasteur, comment était-ce possible?
Même si on avait un mari alcoolique, coureur de jupons, qui vous trompait à votre nez et à votre barbe même si vous n'en aviez pas, c'était impossible.
On a dit que le fait que l'héroïne claque la porte au nez de son mari résonnait à travers toute l'Angleterre victorienne.
Donc Anne Brontë a été scandaleuse avec La Locataire de Wildfell Hall.
Anne, c'était la petite dernière.
Lorsqu'elle se fictionnalise dans Agnes Grey, elle est obligée de presque taper du poing sur la table pour dire qu'elle veut gagner sa vie, qu'elle veut être gouvernante.
On connait l'importance du thème des gouvernantes chez les Brontë, puisque Jane Eyre est également gouvernante, et qu'il est vrai que c'était un des rares métiers que des filles assez pauvres pouvaient envisager.
Ou alors, trouver un mariage avantageux. Mais visiblement, elle n'avait pas tous les atouts physiques pour espérer un mariage avantageux.
D'ailleurs, seule Charlotte a fini par épouser quelqu'un sur le tard, puisqu'elle avait 39 ans.
Et elle est morte peu de temps après, je ne sais pas s'il faut y voir un lien.”
Source: Sans oser le demander: Dans la famille Brontë, je demande Anne, la sœur la moins connue !
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jeanchrisosme · 2 months ago
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Il y a des histoires d'amour qui ne commenceront jamais, des sentiments qui restent suspendus dans l'air, entre deux êtres qui se frôlent sans jamais oser se saisir. Elles naissent parfois dans des regards échangés, dans des silences éloquents, mais elles restent prisonnières des non-dits, des peurs, des circonstances qui les empêchent d'éclore. Ce sont des histoires que l'on porte en soi, secrètement, comme un rêve que l'on n'a jamais eu le courage de vivre. Ces amours inachevés sont faits d'imaginaire, de fantasmes, de "si seulement", d'un espoir latent qui refuse de s'éteindre complètement. Elles habitent les pensées, resurgissent dans les moments de solitude. Elles laissent un goût doux-amer, celui d'un bonheur qui aurait pu être mais qui n'a jamais été et ne sera jamais. Ce sont des histoires qui, malgré leur absence de réalité, laissent une empreinte profonde dans notre coeur, comme si leur potentiel non réalisé était plus intense encore que tout ce qu'elles auraient pu devenir. Et je me demande si leur force réside dans l'éternité de l'inaccompli ou dans la pureté d'un amour qui ne connaît ni échec, ni déception. Un amour qui restera toujours parfait dans sa forme inaboutie, gravé dans le cœur comme un murmure, une possibilité jamais explorée, mais toujours présente, quelque part, dans le fond de notre âme.
Nelly Delas
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satinea · 2 months ago
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Il y a des histoires d'amour qui ne commenceront jamais, des sentiments qui restent suspendus dans l'air, entre deux êtres qui se frôlent sans jamais oser se saisir. Elles naissent parfois dans des regards échangés, dans des silences éloquents, mais elles restent prisonnières des non-dits, des peurs, des circonstances qui les empêchent d'éclore. Ce sont des histoires que l'on porte en soi, secrètement, comme un rêve que l'on n'a jamais eu le courage de vivre.
Ces amours inachevés sont faits d'imaginaire, de fantasmes, de "si seulement", d'un espoir latent qui refuse de s'éteindre complètement. Elles habitent les pensées, resurgissent dans les moments de solitude.
Elles laissent un goût doux-amer, celui d'un bonheur qui aurait pu être mais qui n'a jamais été et ne sera jamais.
Ce sont des histoires qui, malgré leur absence de réalité, laissent une empreinte profonde dans notre coeur, comme si leur potentiel non réalisé était plus intense encore que tout ce qu'elles auraient pu devenir.
Et je me demande si leur force réside dans l'éternité de l'inaccompli ou dans la pureté d'un amour qui ne connaît ni échec, ni déception. Un amour qui restera toujours parfait dans sa forme inaboutie, gravé dans le cœur comme un murmure, une possibilité jamais explorée, mais toujours présente, quelque part, dans le fond de notre âme.
Nelly Delas
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ousontlesfemmes · 8 months ago
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MYLÈNE FARMER ET LA CULTURE DE LA DIFFÉRENCE
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‘’La force est féminine’’ écrivait et chantait-elle dans sa chanson Méfie-toi, datant de 1999 et issue de son cinquième album, Innamoramento. Elle avait bien raison, et n’a eu cesse de le prouver. Bientôt quarante ans après sa première chanson (Maman a tort - 1984) qui posait déjà toutes les bases de son univers si particulier, elle est l’artiste de tous les records : record du nombre de disque de diamants pour une chanteuse (elle est d’ailleurs la seule artiste à en avoir obtenu un pendant quatre décennies), unique artiste féminine à avoir classé un album au top de ventes sur cinq décennies différentes, seule artiste française à avoir rempli deux fois le Stade de France, … La liste est longue, bien trop pour la faire ici. 
Quand on demande à Mylène, dans les rares interviews qu’elle accorde, les raisons, la recette de son succès, bien souvent, elle répond qu’elle ne saurait pas l’expliquer. On entend très régulièrement que ce qui marche, avec elle, ce serait la culture qu’elle fait du mystère. Généralement, ce sont des gens qui n’y connaissent pas grand-chose. 
La seule chose qu’elle a pu cultiver, au fil de sa carrière, c’est la différence. Différence dans sa manière de créer ses spectacles, différence dans sa manière d’aborder les clips musicaux, différence dans sa musique, mais surtout, différence dans les thématiques qu’elle aborde, et qui reviennent de manière récurrente dans ses textes.
S’inspirant régulièrement d’autres formes d’art, comme le cinéma, allant de Stanley Kubrick à Ridley Scott, travaillant avec des cinéastes de renom, comme Luc Besson, Abel Ferrara, ou Pascal Laugier, la littérature, surtout, puisant aussi bien dans les écrits du Marquis de Sade que dans ceux de Zweig, Baudelaire, Allan Poe, Pierre Reverdy, Arthur Rimbaud, Guillaume Apollinaire, la peinture et la sculpture, évoquant Egon Schiele, Paul Gauguin ou bien encore Auguste Rodin, elle laisse une place de choix aux femmes dans l’univers audiovisuel qu’elle choisit de nous présenter. 
Ainsi, elle fait référence à Sylvia Plath, Virginia Woolf, Emily Dickinson, Etty Hillesum, Marie de Hennezel,  Greta Garbo, et tire son pseudonyme d’une actrice des années 1930, Frances Farmer. 
Cette longue aventure commence en 1984 : sa première chanson, Maman a tort, est un succès, mais il a failli être de courte durée, puisque son deuxième titre, On est tous des imbéciles, qui livre une critique plutôt acerbe du show-business, est un échec. Puis arrive Libertine en 1986, une chanson sulfureuse, pour la promo de laquelle Mylène se teint en rousse, couleur iconique aujourd’hui dont elle ne se départira plus, et pour laquelle, avec son compositeur et ami, Laurent Boutonnat, elle décide de réaliser un clip digne d’un court-métrage, dans lequel Mylène elle-même n’hésite pas à se montrer nue : le premier d’une longue série. Il dure 10 minutes, pour un budget étonnamment bas de 76 000€, et surtout, fait scandale à sa sortie. Encore une fois, le premier d’une longue série. Mais peu importe : le succès est immense, et la carrière de Mylène décolle vraiment. 
Car s’il y a bien une chose pour laquelle Mylène affirme sa différence, allant même jusqu’à la provocation quelques fois, c’est pour les thématiques qu’elle aborde de manière régulière dans ses chansons. Que ce soit la peur de vieillir et de mourir, la solitude, la perte d’être chers, du suicide, de l’amour et de ses chagrins, de l’emprise, ou bien de la sexualité, elle brise allègrement un à un tous ces tabous, ces choses que beaucoup de gens peuvent connaître, mais sans jamais oser trop les verbaliser. Autour de cela se crée une véritable communauté de fans, qui se sentent différents, eux aussi, et qui ont enfin trouvé quelqu’un pour dire tout haut ce qu’ils pensent tout bas.
Pour ces fans, Mylène est une artiste à part dans les coeurs, quelqu’un qui se dévoile si intimement dans ses chansons qu’on a la sensation de la connaître personnellement, qu’elle n’est pas qu’une célébrité éloignée, mais quelqu’un de proche, quelqu’un qui est là pour tenir la main dans les moments de solitude en faisant se sentir compris, quelqu’un en qui on peut se reconnaître, et qui peut nous aider à grandir, qui que l’on soit. 
Et puisque sur ce site, on a à coeur de mettre en avant les femmes, et les personnalités queers ou en faveur des queers, voici une petite sélection de ses chansons queers et féministes : 
La première : Maman a tort - 1984
Mylene Farmer - Maman A Tort (1984) HD 720
Dans cette chanson aux allures de comptine saphique, Mylène chante l’amour d’une petite fille hospitalisée pour son infirmière. Si ce titre ne figure pas parmi les plus connus à ce jour, il a été un véritable succès à sa sortie, et posait déjà toutes les bases de l'univers de Mylène : une chanson aux allures presque innocentes, des paroles qui le sont nettement moins, et une bonne dose de provocation avec Mylène qui fixe la caméra en disant qu'elle "aime l'infirmière, Maman".
La duologie : Libertine & Pourvu qu'elles soient douces - 1986 & 1988
Mylène Farmer - Libertine
Mylène Farmer - Pourvu Qu'Elles Soient Douces
Si ces deux chansons ne sont pas ouvertement queers ou féministes, la première parle d'une prostituée, que Mylène revendique fièrement être, et la deuxième parle de sodomie : des pratiques quasiment jamais évoquées dans des chansons à cette époque, encore moins chantées par une femme, et encore moins destinées à un grand public. Les clips, inspirés notamment de Barry Lyndon de Stanley Kubrick, montrent Mylène tour à tour nue et revêtant des habits masculins de l'époque, arborant un look androgyne et se battant, pour une durée totale de 27 minutes en cumulant les deux. Du jamais vu en France, surtout qu’à l’époque, les clips étaient faits pour passer à la télévision !
L'iconique : Sans Contrefaçon - 1987
Mylène Farmer - Sans Contrefaçon Une chanson en particulier attire à Mylène les faveurs de la communauté LGBT+. Sans Contrefaçon sort en 1987, et parle de transexualité : quelque chose d’assez inédit, pour l’époque, et qui dérange, encore une fois. Mais peu importe. Mylène aime la communauté LGBT+, le dit et le répète à plusieurs reprises, n’hésitant pas à poser “en garçon” pour la couverture du magazine Têtu en 2008, et répondant quand on l’interroge sur la question des mariages homosexuels et des adoptions d’enfants par des couples homosexuels “C’est un sujet de société que certains voudraient traiter sous l’angle moral… Pour moi cela pose la question de l’égalité des droits. Au 21è siècle, il serait temps de traiter le sujet !”, et refaisant la une pour les 25 ans du même magazine, maintenant ses propos.
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“J’ai le sentiment d’être privilégiée. Le public gay est un public sensible, pointu et avant-gardiste. Nous nous suivons depuis de nombreuses années, c’est important pour moi. Je pense aussi que je partage avec le public gay, comme avec d’autres publics d’ailleurs, le sentiment d’être « différent », sensation qui provoque des difficultés de vivre dans ce monde.”
Le pied de nez : Fuck them all - 2005
Mylène Farmer - Fuck them all (Clip Officiel)
Rarement la plume de Mylène aura été aussi acérée. Dans Fuck them all, elle rappelle avec verve les siècles de domination de l’homme sur la femme, quitte à passer pour de la provocation gratuite aux yeux de certains. Mais ce qui rend cette chanson encore plus crue reste le contexte de la sortie de ce single. Alors vainqueure aux “Victoires des Victoires de la Musique” dans la catégorie “Meilleure artiste féminine des vingt dernières années”, qui récompensent, pour la 20ème édition, des lauréats d’éditions précédentes, Mylène ne se présente pas pour venir chercher son prix. En effet, elle boude cette cérémonie depuis sa victoire dans la catégorie “Meilleure artiste féminine” en 1988, récompense pour laquelle elle ne remerciera d’ailleurs que son public, alors que le prix est décerné par des professionnels. Elle dira : "J'ai passé des heures en coulisses pour les répétitions de cette soirée télévisée. Tout le gratin du show-business était là et ces gens m'ont écoeurée. Ils se détestent tous. J'étais triste d'avoir été récompensée et reconnue par ces gens-là. Ce sont les Victoires de l'hypocrisie ! J'ai failli m'enfuir, mais je suis restée pour faire plaisir aux gens qui regardaient l'émission. Ils n'auraient pas compris..".  Mylène ne se présentera plus aux remises de prix décernés par des professionnels, et demandera même à ce qu’ils arrêtent de la nommer, et ne se déplacera que pour les remises de prix décernés par le public. Après sa victoire en 2005, elle aurait envoyé un message à Nagui (qui lui avait, en outre, déjà tenu des propos insultants), alors hôte de la cérémonie des Victoires le message suivant: "Merci. N'oubliez pas que mon dernier single s'appelle Fuck them all."
La méconnue : Elle a dit - 2012
Mylène Farmer Elle A Dit Live 2013
Parue dans l'album Monkey Me en 2012, Elle a dit a fait beaucoup moins de bruit que les quatre chansons citées précédemment. Et pourtant ! Vraisemblablement inspirée de la bande dessinée Le bleu est une couleur chaude de Jul' Maroh, qui raconte l'histoire d'amour entre Clémentine et Emma, Elle a dit parle d'une fille hospitalisée qui va mourir ayant du mal à comprendre qu'elle aime une autre fille. "Pour le plus petit mot qui a guéri, sauver une âme, c'est si fragile."
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Et si cet article vous a donné envie d’en découvrir plus, voici une liste avec les chansons que vous connaissez peut-être par album, et les chansons qui gagneraient à être plus connues
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Sources :
♦ mylene.net
♦ innamoramento.net♦ Diverses interviews, notamment celle de Têtu le 20 août 2008
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lisaalmeida · 1 year ago
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Ce que la vie m'a appris...
Je devrais plutôt tenter de dire ce que les rencontres, les séparations, les découvertes, les éblouissements comme les désespérances m'ont appris dans le sens de me découvrir, de me construire, d'influencer le déroulement de mon existence...
J'ai ainsi appris que la vie n'est faite que de rencontres et de séparations et qu'il nous appartient de les vivre en acceptant de nous responsabiliser face à chacune...
J'ai appris encore qu'il y a toujours une part d'imprévisible dans le déroulement des jours et donc qu'il m'appartenait de savoir accueillir les cadeaux inouïs ou les blessures qui peuvent surgir dans l'immensité d'un jour...
J'ai appris bien sûr à vivre au présent, à entrer de plain-pied dans l'instant, à ne pas rester enfermé dans mon passé ou me laisser envahir par des projections sur un futur trop chimérique...
J'ai appris tardivement à remercier, chaque matin, la Vie d'être présente en moi et autour de moi, à l'honorer chaque fois que cela m'est possible, à la respecter en toute occasion, à la dynamiser avec mes ressources et mes limites...
J'ai appris difficilement à m'aimer, non d'un amour narcissique ou égocentrique (même si la tentation était grande) mais d'un amour de bienveillance, de respect et de tolérance...
J'ai appris avec beaucoup de tâtonnements à me respecter en osant dire non quand je suis confronté à des demandes qui ne correspondent pas à mes possibles ou à ma sensibilité.
J'ai appris avec enthousiasme que la beauté est partout, dans le vol d'un oiseau, comme dans le geste d'un enfant pour tenter de capter le vol d'un papillon ou encore dans le sourire d'un vieillard qui croise mon chemin...
J'ai appris patiemment que nul ne sait à l'avance la durée de vie d'un amour et que toute relation amoureuse est une relation à risques. Des risques que j'ai pris...
J'ai appris douloureusement que je n'avais pas assez pris de temps pour regarder mes enfants quand ils étaient enfants, que j'aurais dû savoir jouer et rire avec eux, plus souvent et surtout chaque fois qu' ils me sollicitaient, que je n'avais pas su toujours les entendre et les accueillir dans leurs attentes profondes et surtout que j'avais trop souvent confondu mon amour pour eux avec quelques-unes de mes peurs tant je voulais le meilleur pour eux, tant je désirais les protéger des risques (que j'imaginais) de la vie....
J'ai appris avec beaucoup de surprise que le temps s'accélérait en vieillissant et qu'il était important non pas d'ajouter des années à la vie, mais de la vie aux années...
J'ai appris malgré moi que je savais beaucoup de choses avec ma tête et peu de choses avec mon coeur...
J'ai appris que je pouvais oser demander si je prenais le risque de la réponse de l'autre aussi frustrante ou décevante qu'elle puisse être, que je pouvais recevoir sans me sentir obligé de rendre, que je pouvais donner sans envahir l'autre et refuser sans le blesser...
J'ai appris, sans même le vouloir, que j'avais des besoins et qu'il ne fallait pas les confondre avec des désirs...
J'ai appris avec soulagement que je pouvais désapprendre tout l'inutile dont je me suis encombré pendant des années...
J'ai appris joyeusement à planter des arbres, c'est le cadeau le plus vivant que je peux faire jusqu'à ma mort à cette planète merveilleuse qui a accueilli mes ancêtres et surtout mes géniteurs...
J'ai appris doucement à recevoir le silence et à méditer quelques minutes chaque jour pour laisser aux vibrations de l'univers la possibilité de me rejoindre et de m'apprivoiser encore un peu...
Oui, j'ai appris beaucoup dans ma vie et pourtant je cherche encore l'essentiel...
Jacques Salomé
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aurevoirmonty · 7 months ago
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« Si le monde est menacé de mourir de sa machinerie, comme le toxicomane de son poison favori, c’est que l'homme moderne demande aux machines, sans oser le dire ou peut-être se l’avouer à lui-même, non pas de l’aider à surmonter la vie, mais à l’esquiver, à la tourner, comme on tourne un obstacle trop rude. »
Georges Bernanos Le Chemin de la Croix-des-Âmes, 1948
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lilias42 · 1 year ago
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FE3H OC week : jour 2, relations
Bon, un petit poil en retard mais, c'était pour la bonne cause et bien finir ce billet les illustrations alors, pour ce dernier jour de la @fe-oc-week , voici un résumé des relations de Pan accompagnées d'illustrations !
(Suite sous la coupe)
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Loog : le quatre est aussi un symbole de chance
Loog est la première personne du monde des humains que Pan rencontre, ainsi que la personne en qui il a le plus confiance. Même s'ils ont un peu de mal à se comprendre au début à cause de la barrière de la langue, Loog l'aide à apprendre le fodlan moyen tout en apprenant à le connaitre. Vu qu'il semble très perdu, il accepte de l'héberger le temps que Pan retrouve ses esprits ou au moins qu'il grandisse.
En effet, même si Pan a pratiquement deux mille ans, sa très petite taille, sa manière d'agir qui peut être assez enfantines, même s'il peut également agir de manière assez robotique quand il travaille, et ses difficultés à s'occuper de lui-même font penser à Loog qu'il est encore enfant ou alors, au moins adolescent. Il remarque vite son intelligence et le fait qu'il sait très vite faire des tâches complexes, comme son habilité à la magie ou sa capacité à exécuter les ordres qu'on lui demande mais, quand il le rencontre, Loog le voie surtout comme une personne jeune, qui grandit encore et donc a besoin de quelqu'un pour l'encadrer et l'aider à se développer correctement. De plus, étant lui-même un bâtard ayant été abandonné par son père avant même sa naissance (il n'a pu devenir seigneur uniquement parce que tous les enfants légitimes de son père sont morts pendant la peste et qu'il était l'ainé de ses bâtards avec un emblème majeur, le futur roi méprisera d'ailleurs son père toute sa vie pour sa lâcheté et avoir abandonné ses responsabilités de père, tout comme celle de seigneur au passage), Loog pense tout de suite au fait que Pan a pu être abandonné par sa famille ou ses proches étant donné que les temps sont très durs à cause des épidémies et des mauvaises récoltes alors, il veut encore plus le protéger et l'aider.
Avec le temps, Loog finit par se rendre compte que quelque chose ne va vraiment pas avec Pan : il ne fait que travailler, fait toujours la même chose, ne prend aucune initiative quand il est là et quand il arrive à en prendre, il les cache tout le temps, comme s'il avait peur que Loog le voir faire autre chose que travailler. Evidemment, il essaye de lui faire comprendre qu'il peut faire ce qu'il veut tant qu'il respecte les autres et les règles de la maison seigneurial mais, c'est assez compliqué. Pan a toujours vécu en étant très contrôlé et sa curiosité et son imagination lui ont toujours causé du tort et même s'il a conscience que les "bêtes" ne sont pas forcément assoiffé de sang, c'était plus de mille ans auparavant, celle qu'il a rencontré a massacré sans hésiter tous les soldats agarthans qu'elle croisait et il a été à deux doigts de se faire tuer par les premiers humains qui l'ont vu alors, il continue à avoir peur de ce qui pourrait lui arriver s'il sortait trop des clous, même si petit à petit, il va arriver à lâcher prise, d'abord avec juste ses amis les plus proches autour de lui, puis avec tout le monde.
Quand il arrive à avouer ce qu'il est et ce qu'il a vécu à Agartha, Loog comprend bien mieux pourquoi il agissait ainsi, ce qui le pousse à devenir encore plus protecteur avec lui de peur qu'Agartha ne tente de le tuer pour avoir oser rompre avec Shambhala, mais aussi parce qu'il aime beaucoup Pan qu'il a pratiquement élevé. Il tient à lui comme à un membre de sa propre famille et comme sa fille Sophie, il fera tout pour le protéger afin qu'il puisse s'épanouir et grandir. Pan aussi s'attache énormément à Loog au fil du temps. C'est la personne qu'il aime le plus au monde et en qui il a le plus confiance. Il lui parle même du fait qu'à Agartha, on ne l'appelait pas "Pan" mais, "Matricule 4", numéro qui est gravé dans son bras gauche, ce dont il a très honte après qu'on lui ait expliqué que c'est les objets qui ont des numéros et les bêtes qu'on tatoue, pas les êtres humains avec une personnalité et une individualité qui leur sont propre mais, il a assez confiance en Loog pour lui parler de son matricule et lui montrer son tatouage. Cela le met dans une colère noire contre Agartha qu'il compare sans se gêner à l'Empereur qui les voie tous comme des vaches à lait, et lui fait évidemment très mal de voir comment son petit protégé a été traité ainsi. Surtout que maintenant qu'il est gravé dans sa chair et son âme, Pan sera toujours associé à son matricule.
Alors, pour contrer tout le côté déshumanisant de son matricule, Loog donne un trèfle à quatre feuilles à Pan en lui expliquant que chez eux, le quatre est un symbole de chance que tout le monde cherche car pour lui, rencontrer Pan a été comme trouver un trèfle à quatre feuilles : une grande chance qu'il est heureux d'avoir eu, ce à quoi Pan répond que lui aussi, il a eu beaucoup de chance de les rencontrer, ce qui lui fait dire qu'il préfère voir le quatre dans son bras comme un porte-bonheur que comme un rappel de ce qu'Agartha a essayé de lui faire.
Pan gardera ce trèfle à quatre feuilles aussi longtemps que possible et même après la mort de Loog, il essayera de toujours en garder un sur lui afin de se rappeler ses mots qui l'ont aidé à se libérer d'Agartha en plus de son soutien et de toute son affection.
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Lucine : dansons ensemble et rions un bon coup, cela fera toujours du bien !
Lucine est la fille bâtarde du baron de Dominic et d'une femme duscurienne dont elle a hérité de la couleur de peau mais, honteux d'avoir couché avec une femme non-fodlan et d'avoir un enfant avec elle, son père les a chassé de sa forteresse. Cependant, même si elle s'est senti trahi, la mère de Lucine est rentrée temporairement à Duscur et a élevé sa fille seule avec son village, jusqu'au jour où Lucine ne découvre qu'elle avait un don inné pour la magie fodlan et l'emblème de Dominic. Désireuse d'en apprendre plus sur la magie fodlan, elle décida de partir étudier dans un monastère près du lac de Teutatès où l'ont rassemblait des ouvrages sur tous les sujets, même si elle a dû demander une autorisation spéciale à l'archevêque pour pouvoir seulement rentrer à l'intérieur du monastère étant donnée qu'elle est métisse et ne croit pas en la foi de Seiros.
C'est là-bas que Loog et Pan la rencontrent, alors qu'elle poursuit ses études et ses recherches. Etant donné que ce sont deux passionnés de magie, ils se lient très vite tous les deux et deviennent amis, même si Lucine est assez étonné du manque d'autonomie de Pan et remarque vite qu'il a souvent assez peur de lui montrer ses idées, Pan préférant suivre les siennes et objectant assez rarement, même quand il n'a pas l'air d'accord avec ce qu'elle tente de faire.
La jeune femme finit par lui demander pourquoi il ne veut jamais qu'ils travaillent ensemble sur des idées et des projets à lui, ou alors n'objecte jamais, ce à quoi Pan répond que ces idées ne sont pas bonnes, ou au moins pas autant que les siennes, et qu'il n'a pas les connaissance pour lui donner conseil. A force d'insister, Lucine arrive à voir un de ses projets d'automates en forme de lapin qui semble intéressant et amusant à faire, et elle l'adore, même si Pan lui assure que ça ne servirait à rien car, ce n'est qu'un jouet amusant à fabriquer, ce à quoi elle répond avec aplomb que c'est déjà une raison suffisante pour tenter de le fabriquer, avec Pan qui prend de plus en plus confiance en lui et donne les directives.
Les deux amis s'y mettent alors et rient beaucoup ensemble en le fabriquant, avec Lucine qui s'exclame en voyant le résultat qu'ils devraient tester plus souvent ses idées car, elles sont très amusantes à faire. Etant donné que Pan a plus confiance en elle, il lui avoue que là où il vient, il n'avait pas le droit de montrer ses idées et de s'amuser avec, devant juste obéir sans jamais rien dire, les personnes de son rang n'ayant pas le droit à la parole ou même au simple fait de réfléchir, seuls les esprits supérieurs ont le droit à ce privilège, même s'il a toujours été incapable d'arrêter de penser. Lucine est évidemment très triste d'apprendre ce que son ami a vécu et lui assure qu'il a le droit d'exprimer ce qu'il pense, surtout qu'il a toujours des idées intéressantes.
Après que Pan ait avoué à tous qu'il était un agarthan, ce qu'il a vécu à Shambhala et pourquoi il est à la surface, Lucine est encore plus choqué et en colère contre sa cité d'origine d'avoir fait autant de mal et de traiter les personnes considérer comme inférieur aussi mal. Elle restera souvent aux côtés de Pan pour l'aider au cas où d'autres agarthans tentent de le ramener à Shambhala de force, et leur amitié se renforcera encore. Ils font tous les deux une expérience pour voir s'ils peuvent faire de la magie en dansant et même si c'est moyennement concluant, ils finissent par bien rire ensemble et se jurer de rester l'un au côté de l'autre le plus longtemps possible.
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Kyphon : l'instinct du loup farouche
Pour Kyphon, c'est un peu plus compliqué. Ayant été rejeté par son père car il n'avait qu'un emblème mineur, puis par sa mère car il était un homme trans, il a trouvé le bonheur dans la famille de son mari Amandin qui l'a accepté et ne le jugeait pas où il a pu s'épanouir mais, sa vie a volé en éclat avec la peste qui a emporté l'intégralité de son village, dont son mari qui est mort après une longue agonie, et Kyphon lui-même a été à deux doigts d'y passer - même s'il ignore si c'était à cause de la peste qu'il aurait contracté en s'occupant d'Amandin et de sa famille ou d'une fausse couche qui s'est mal passé à cause de son état de faiblesse - ce qui aurait laissé sa fille Clothilde seule alors qu'elle était encore enfant.
Il s'est alors mis à errer dans tout le nord à la recherche de travail pour s'occuper d'elle et lui donner un avenir, même s'il s'est beaucoup négligé lui-même pour ça. Une partie de ses maigres salaires parte dans son éducation pour qu'elle puisse apprendre à lire et écrire correctement par exemple, même si Kyphon lui même est analphabète. De plus, étant donné qu'on est dans un moment de crise très importante, l'Eglise occidentale commence à émerger comme une secte annonçant que la fin du monde et le Jugement Dernier arrive, et que le Fléau de la peste est en réalité une punition de la Déesse pour la dépravation et les péchés des humains, visant notamment tous les vagabonds ainsi que toutes les personnes marginalisés, que ce soit les personnes seules, les filles-mères, les veuves/veufs, les prostitué(e)s, les rejetés pour une raison x ou y, les handicapés qui sont "tarés" (pas au sens "fou" comme aujourd'hui, le sens médiéval désigne plutôt des personnes qui ont des "tares" / défauts / handicape physiques ou mentales) ainsi que les personnes gays ou transgenres considérés comme déviantes par cette secte. Autant dire que Kyphon coche à peu près toutes les cases qui en ferait une engeance de Némésis alors, il doit se faire très discret et ne surtout pas se faire prendre sinon, il sait qu'il sera brûlé vif et que la secte occidentale tentera de convertir sa fille de force à leur idéologie nauséabond, ou pire, ils l'enverront auprès de son grand-père s'il découvre qu'elle a un emblème majeur de Fraldarius, grand-père qui la transformera en objet juste bon à marier vu que c'est une fille.
Kyphon est donc extrêmement méfiant avec ceux qui l'approche et protecteur avec sa fille, restant rarement au même endroit longtemps de peur de se faire prendre. Quand Loog le rencontrera alors qu'il était engagé comme mercenaire pour défendre un village du fief des Blaiddyd des bandits, il le décrira comme un loup blessé et farouche toujours sur ses gardes mais, arrivera aussi à voir le bon coeur de Kyphon sous sa carapace en le voyant prendre soin de sa fille et des enfants du village, même s'il rejette tout le monde de peur d'être découvert. Il lui proposera alors un poste stable dans sa garde et même si Kyphon craint que son secret finisse par être découvert s'il reste trop là-bas, il accepte afin de donner un Clothilde un endroit stable où vivre et où ils ne risqueront pas trop de mourir de faim quand le travail se fera rare, ainsi qu'un accès beaucoup plus facile à l'école et l'éducation.
C'est à ce moment-là qu'il rencontre Pan qui est arrivé depuis peu de temps auprès de Loog, et ça commence assez mal vu que Kyphon est très méfiant avec lui et que Pan a assez peur de lui à cause de son air distant. L'ancien brassier trouve notamment l'attitude de Pan étrange, très automatique comme si c'était une marionnette dont on agitait les fils, et refuse que Clothilde l'approche à cause de ça, surtout qu'il ne semble jamais penser par lui-même mais, réagir selon des ordres que personne ne lui donne. Et en face... et bien Loog ne l'a pas comparé à un loup farouche pour rien, Kyphon peut être très froid quand il met les gens à distance, même si Pan a envie d'apprendre à mieux le connaitre en voyant toute la gentillesse et la douceur dont il peut faire preuve avec sa fille.
Ce qui va briser la glace entre eux, c'est que malgré toute sa froideur, Kyphon reste quelqu'un de bon et un très bon père, et il finit par se rendre compte que le comportement de Pan peut venir du fait qu'il n'avait pas de très bons parents qui ne lui ont pas appris à être indépendant et sa propre personne. Il s'en rend compte en voyant Pan déambuler mal habillé, avec son surcot en dessous de sa cotte, mal noué... bref, y a rien qui va comme si c'était un enfant bien plus jeune qui s'était habillé tout seul alors qu'on ne lui avait pas encore appris comment faire. Il l'arrête alors et va lui expliquer comment s'habiller correctement, tout en lui demandant si ses parents ne lui avaient jamais appris à s'habiller seul, ce à quoi Pan répond que sa mère est morte quand il était tout petit, mais qu'il avait toujours le même habit chez lui et qu'il n'en changeait jamais alors, il savait le mettre mais là, il avait dû remplacer sa tunique habituelle par un autre type de vêtement car, elle était sale et qu'il n'avait pas voulu déranger quelqu'un en leur demandant comment ça se mettait. Kyphon grommelle un peu qu'il aurait dû car, il aurait pu finir dans une position très gênante s'il avait perdu ses vêtements ou que les gens s'étaient rendus compte qu'il ne savait pas s'habiller seul, tout en lui proposant de continuer à l'aider jusqu'à ce qu'il sache le faire tout seul, ce que Pan accepte avec joie car, il a envie de mieux le connaitre.
ça devient alors un petit rituel entre eux où Kyphon donne un coup de main à Pan, tout en faisant son éducation avec Loog et en l'encourageant à dire ce qu'il pense vraiment lui et d'agir par lui-même, et Pan qui est content d'être avec lui étant donné que ça lui permet d'apprendre à le connaitre et trouve que Kyphon est vraiment gentil, même s'il arrive aussi à sentir que l'homme cache sa peine au fond de lui et tente de le faire sourire en ayant des attentions pour lui, ou en l'aidant à son tour.
Après avoir découvert les origines de Pan, Kyphon est évidemment très choqué d'apprendre tout ce qu'il a vécu mais, comprend mieux son comportement quand il l'a rencontré, tout en comprenant mieux pourquoi il agissait aussi bizarrement. Il se reconnait même en lui car, lui aussi a dû se battre pour être celui qu'il est au fond de lui, tout en vivant dans la peur de ce qui aurait pu lui arriver si on l'avait découvert après la Peste.
Il retourne donc voir Pan et l'aide à nouveau pour ses habits, même si ce dernier sait maintenant s'habiller tout seul mais, Kyphon répond qu'il a bien mérité qu'on prenne un peu soin de lui après tout ce qu'il a vécu, surtout que se faire de nouveau appeler par son ancien nom a dû lui faire très mal. Pan lui répond que oui et qu'il déteste son ancien Matricule car, ça lui rappelle tout ce qu'il a vécu à Shambhala où il n'avait pas le droit d'être lui-même, même s'il s'est réconcilié avec le chiffre 4 grâce à Loog car, il lui a montré un trèfle à quatre feuilles en lui disant que c'était un symbole de chance, et que c'est surement étrange pour Kyphon qu'un simple nom puisse faire aussi mal. Cependant, ce dernier lui dit qu'il le comprend parfaitement que cela le fasse souffrir car, ça le renvoie à une époque sombre de sa vie qu'il préférerait oublier et que ce nom le réduit à quelqu'un qu'il n'est pas. Pan est assez étonné de voir que Kyphon le comprend aussi bien et lui demande comment il fait pour aussi bien le comprendre. Kyphon lui explique alors qu'il est un homme trans et que lui aussi, se faire appeler par son ancien nom le fait souffrir car, il n'a jamais été une femme mais, que sa mère a tenté de le forcer à être afin de le marier à un noble mineur qui en voulait à son emblème et se revendiquer de la ligner de l'Epéiste de l'Onde, à être cette "Isabeau" qu'il n'a jamais été et qu'il hait. Pan est d'ailleurs une des rares personnes à qui il a dit son nom mort étant donné qu'ils en ont tous les deux uns.
Le jeune agarthan lui demande alors comment il a fait pour arriver à être lui-même, et Kyphon lui répond que c'est sa vie, pas la sienne et que si sa mère ou qui que ce soit d'autre n'était pas d'accord avec ses choix de vie et la personne qu'il est, ils pouvaient tous aller se faire foutre. Il a fini par trouver des personnes avec qui être lui-même et s'épanouir, même si ce n'était pas sa famille de sang et qu'il a construit sa propre famille avec Amandin, puis avec leur groupe, et que Pan aussi peut à présent s'épanouir et être lui-même, ce que Pan confirme en souriant, heureux de tous les avoir rencontrés et d'avoir trouvé quelqu'un qui le comprend.
ça, c'était les principaux soutiens de Pan, après, ce sera plus court étant donné qu'ils ont une place moins importante dans la vie de Pan :
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Amaury Gloucester : communiquer avec tous
Un des rares personnages de cette époque de naissance légitime mais, il en a aussi bien bavé. Il a beau avoir un emblème majeur, Amaury est né complètement muet, ce qui a fait que son père s'est détourné de lui pour se concentrer sur son frère, le considérant comme un handicapé sans valeur. La plupart des gens sont même persuadé qu'il est sourd en plus de muet, même si ce n'est pas le cas mais, Amaury ne corrige personne dessus car, ça lui permet d'apprendre des informations confidentielles et de les réutiliser pour son fief. Très travailleur, c'est un excellent gestionnaire et trésorier très attaché à son fief dont il s'occupe avec toute l'attention du monde pendant que son père et son frère sont à Embarr. Il communique essentiellement avec le langage des signes (qui existait déjà au Moyen-Age pour que les moines ayant fait voeu de silence puisse communiquer entre eux) et en lisant sur les lèvres. C'est même tellement connu que c'est lui le vrai seigneur de Gloucester que la plupart des marchands travaillant avec lui ont soit appris à parler le langage des signes, soit sont toujours accompagné d'un interprète pour communiquer avec lui même s'ils le croient sourd aussi, bien que certains ont grillé qu'il entendait parfaitement bien comme Walter Riegan. Sinon, il utilise un petit carnet pour communiquer en écrivant dessus ou est accompagné d'un interprète.
Quand Pan le rencontrera, il sera un peu étonné de voir qu'il est encore en vie, Shambhala tuant les personnes handicapés car, elles sont considérés comme des fardeaux, même s'il se dit au début qu'il a été sauvé parce qu'il n'est que muet et donc, pas trop gênant vu qu'il grille aussi Amaury assez vite, ce dernier ayant un peu de mal à le comprendre à cause de son accent, même s'il fait mine qu'il lit sur les lèvres. Cependant, Pan voudrait apprendre le langage des signes afin de communiquer plus facilement avec lui, ce qu'Amaury lui apprend volontiers.
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Gylfe Gautier :
Un des innombrables rois élus de Sreng, Gylfe s'est battu toute sa vie contre l'Empire afin de ne pas se faire envahir, l'Empereur étant persuadé que les terres de Gautier lui reviennent alors qu'elles n'ont jamais été sous l'autorité impériale. Le futur margravat est alors une terre de culture sreng et Gylfe lui-même est très fier d'en être un, voyant les adrestiens d'un mauvais oeil étant persuadé que tout leur revient de droit pour aucune raison à part "on a la bonne Déesse !" et pour une soi-disant annexion vieille de six siècles mais, l'empereur n'a jamais prouvé qu'il était digne d'être leur roi, ne brandissant que la légitimité de son sang, ce que les srengs méprisent et trouvent stupides. La rage et la brutalité des affrontements est telle que Gylfe est devenu un berserkr, un humain qui s'est transformé en animal pour pouvoir survivre alors qu'il est au comble du désespoir, lui permettant de se transformer en renard géant pour défendre sa terre. Il rejoint la rébellion de Loog pour sécuriser sa frontière, puis accepte de plier le genou devant Loog mais, uniquement parce que Loog lui a prouvé sa valeur et que techniquement, au début, le Royaume était une monarchie élective alors, le roi aurait forcément prouvé sa valeur pour être élu (même si ça a "un peu" dégénéré dans mes histoires). Il se convertira aussi sur le tard à la religion de Seiros mais bon, dans cet univers, c'est lui qui dirait "la paix vaut bien une messe". Il n'y croit absolument pas et restera fidèle dans son coeur à la religion des srengs, son corps finissant même brûler selon la tradition sreng à sa mort.
Ayant beaucoup d'enfants, Gylfe fait également office de père du groupe, même s'il est plus ouvert et moins froid que Kyphon, même si ces deux-là s'entendent assez vite assez bien, ayant des points communs et la même volonté de protéger leur famille plus que tout. Pan aime aussi beaucoup Gylfe, tout en le trouvant très impressionnant quand il se transforme et étudie les runes tatoués sur ses bras, même si Gylfe refusera toujours de lui donner la recette de l'encre, étant considéré comme un secret tenu des dieux eux-mêmes en Sreng.
Quand il apprendra pour le passé de Pan et qu'après une conversation avec lui où Gylfe pense que ses chefs l'ont traité comme du bétail, le jeune agarthan lui avoue qu'il lui ont même tatoué le numéro de son matricule sur son bras, ce qui lui fait honte et lui rappelle tout ce qu'il a vécu à Shambhala, même si Loog lui a dit que le quatre est un symbole de chance. Gylfe lui recouvrera alors son tatouage avec un autre en forme de trèfle à quatre feuilles pour effacer complètement son matricule et l'aider à s'émanciper de Shambhala.
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Eudoxie Goneril : "C'est les mêmes yeux"
Pour Eudoxie, c'est un peu particulier car, je ne pense pas que Pan et elle interagiraient beaucoup ensemble. Eudoxie a ses propres problèmes à résoudre de son côté vu qu'elle est coincé entre Adrestia et Almyra en ayant son propre royaume indépendant de base, et rejoint le rébellion sur le tard histoire de rejoindre un ensemble plus grand où elle aurait tout de même son mot à dire pour se défendre contre les deux empires, même si elle les a soutenus pendant longtemps. Pour Pan, il serait sans doute très impressionné par Eudoxie car, elle lui rappelle énormément le "fléau" qui l'a aidé quand il était petit (voir intro). La raison est assez simple, il s'agit de la Brave de Goneril, Metaheta, sorcière à la force surhumaine et capable de se transformer en tout et n'importe quoi, sa sorcellerie se basant sur son corps, et ennemie mortelle des Agarthans qui chassaient son peuple par cruauté, notamment en volant leur peau pour s'infiltrer parmi eux et provoquer encore plus de terreur. Elle a cependant épargné Pan quand elle l'a croisé car, ce n'était qu'un enfant qui n'avait rien à voir avec les horreurs perpétuées par son peuple.
Il est donc assez intimidé en rencontrant Eudoxie car, son regard est le même que son ancêtre quand elle jauge quelqu'un, ce qui l'intimide tout en se demandant si ce n'est pas plus ou moins la même personne. Pan est un agarthan, il vit extrêmement longtemps et il sait que le Fléau peut changer d'apparence alors, il pourrait penser qu'elle a juste changé d'apparence pour cacher ses fiertés (ce qu'est capable de faire Metaheta). Une fois qu'il a avoué son passé à ses amis, il finit par aller la voir pour lui demander de but en blanc si elle est la Fléau, ce à quoi Eudoxie répond que non, même s'ils arrivent à parler un peu d'elle, Pan se demandant toujours pourquoi Metaheta ne l'a pas tué alors que leurs peuples étaient ennemis. Eudoxie lui répond qu'ils ne sauront surement jamais ce qui s'est passé dans sa tête mais, qu'elle n'a surement pas voulu tuer un innocent qui n'avait rien demandé dans cette histoire et de ne plus se prendre la tête avec une historie aussi ancienne, même si pour lui, c'est aussi assez récent. Il vaut mieux pour lui qu'il se concentre sur le temps présent, et Pan sourit en disant qu'il a aussi hâte de mieux connaitre la vie à la surface et Eudoxie vu que même si elle fait peur, il est sûr qu'elle est gentille dans le fond, comme son ancêtre.
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Sybille et Irène Ordélia-Charon : les opposés
Avec ces deux soeurs, Pan va surtout apprendre ce que même si deux personnes s'aiment profondément, la situation entre elle n'est pas toujours au beau fixe.
Sybille est la fille ainée à emblème majeur du baronnie de Charon avec sa maitresse alors qu'ils sont encore très jeune, et même s'il s'occupera d'elle au début de sa vie (assez longtemps pour qu'elle puisse apprendre à lire et à écrire), il la délaissera complètement quand son fils légitime naitra avec un emblème majeur, Sybille devenant complètement inutile à ses yeux. Elle va tout de même s'entendre avec son demi-frère et elle va en avoir besoin pour survivre étant donné que sa mère et sa belle-mère se détestent toutes les deux, avec son père qui laisse faire en étant ravis que deux très belles femmes se battent pour lui, tout en laissant les enfants en plan.
Sa petite soeur Irène nait quand Sybille a 15 ans mais, sa mère se fiche complètement de ses filles et préfère retourner se battre avec l'épouse légitime alors, Sybille se retrouve à élever sa petite soeur toute seule avec personne qui ne l'aide vraiment, étant donné que ce sont des bâtardes qui n'ont aucune légitimité pour la chaire seigneuriale malgré leur emblème majeur et que la famille Charon est normalement un matriarcat. Pour les adrestiens, se sont des filles - de naissance illégitime de surcroit - alors, elles ne valent rien. Sybille va donc beaucoup trimer pour pouvoir au moins payé de quoi manger à sa soeur, que ce soit une nourrice puis de la nourriture, et elles vont travailler toutes les deux comme bonnes. Cependant, grâce à leur emblème majeur qui leur permet d'aller bien plus vite que des humains normaux, ce qui leur permet d'avoir du temps pour étudier, Sybille étant encore celle qui apprend à sa petite soeur les bases.
Cependant, malgré tout, Irène voudrait que son père la remarque et voie son talent dans les études, mais il sait à peine qu'elle existe alors, elle fait tout pour grandir vite et agir en adulte dès son plus jeune âge, étant très vite très sérieuse et même stricte avec les autres, notamment avec sa soeur. Sybille de son côté est tout l'inverse de sa cadette : elle est décontracté et n'hésite pas à s'amuser ou à prendre des pauses, tout en donnant l'air de ne s'en faire pour rien. Sa devise pourrait être : il ne faut pas s'en faire dans la vie donc, elle ne s'en fait pas, ce qui lui permet de tenir face aux difficultés qu'elle rencontre, que ce soit l'ambiance malsaine dans sa famille, le jugement des autres à cause de sa bâtardise, ou sa rage de voir son père mal mené la barque du fief, tout en essayant de préserver sa petite soeur. Malgré tout, elle reste une femme très intelligente qui maitrise énormément de sujets mais, qui le cache sous un côté désinvolte afin d'endormir ses ennemis qui ne se doutent pas qu'elle peut les envoyer dans les cordes facilement. Elle prendra notamment le pouvoir de baronne pendant la peste car son père faisait n'importe quoi, tout en dégageant aussi sa belle-mère, sa propre mère et son demi-frère qui aurait pu contester sa légitimité.
Elle n'assure pas toujours, notamment avec Irène avec qui elle doit avoir le rôle de grande soeur, adulte responsable, enseignante, et garde du corps mais, c'est normal, c'est une humaine avec des failles qui a dû grandir très vite et s'occuper de sa soeur à un trop jeune âge, évidemment qu'elle va avoir des moments où elle n'assure pas, d'où le fait qu'elle ait besoin de ses moments de décompression où elle ne se prend pas la tête et se détend. Mais Irène voie ça comme une perte de temps, et se demande pourquoi Sybille cache son talent comme ça en se faisant passer pour plus bête qu'elle ne l'est vraiment, ce qui crée des tensions entre elle. Sybille est également toujours là pour tempérer sa soeur quand elle se prend trop au sérieux ou est trop stricte avec les autres au point de pouvoir être limite méchante sans le vouloir.
Ce serait surement ce genre de dynamique qu'elle aurait avec Pan. Ce dernier s'entendrait très bien avec Sybille, même s'il est un peu impressionné par sa personnalité décontractée et très avenante, mais aurait direct beaucoup plus de mal avec Irène qui "joue la rabat-joie" comme le dirait Lucine. Son côté "travail-travail-travail" le rebuterait notamment car, ça lui ferait penser à Shambhala où il n'avait pas le droit de s'amuser et devait passer son temps à travailler sans temps mort. Sybille finirait sans doute par gronder sa soeur car, elle aurait mis Pan très mal à l'aise en le traitant d'indiscipliné qui ne sait pas se concentrer sur ce qu'il fait, ce qui aurait vraiment affecté Pan qui a l'impression d'entendre un contremaitre agarthan. Elle lui dirait d'être plus patiente, que tout le monde n'est pas obsédé par le travail comme elle, et qu'elle n'a pas à juger Pan pour vouloir se détendre. Il agissait comme un automate quand elles l'ont rencontré et il arrive enfin à se détendre et à agir par lui-même, c'est pas le moment de le gronder pour justement penser à lui et ce qu'il veut. Irène finirait par comprendre et s'excuser en demandant si elle peut avoir une nouvelle chance, afin de repartir sur de meilleures bases avec Pan et Lucine pour qu'ils deviennent vraiment amis.
Torf et Poppa Daphnel :
Pour ces deux-là, je dirais que c'est le contraire de Sybille et Irène. S'ils sont nés le même jour avec très peu d'écart, l'un est légitime et pas l'autre mais, ça n'a pas eu trop d'importance entre eux. Leurs parents s'entendaient bien, et ils ont toujours été traités de la même manière, ce qui fait qu'ils ont une très bonne relation et se considèrent comme des jumeaux. C'est surtout avec eux que Pan apprendra ce qu'est une relation fraternelle, mais aussi la nécessité de parfois se séparer des personnes qu'on aime, les deux jumeaux devant aussi apprendre à se séparer alors qu'ils sont très fusionnelles ensemble au point de se contaminer quand l'un des deux devient un berserkr pendant un combat.
Walter Riegan :
Le senior et l'âme libre de la bande ! Walter n'est pas à proprement parler un bâtard mais, il pense qu'il descend plus ou moins de Riegan car, il a leur emblème. Enfant abandonné, il a reçu le nom de Riegan car à Derdriu, c'est le nom qu'on donne aux orphelins, Riegan étant connu pour aider tout le monde, qu'importe leur origine, et rendre leur liberté aux esclaves. Ayant aussi l'emblème majeur, il a une capacité de régénération et une endurance hors du commun, ce qui lui a permis de travailler plus longtemps et plus dur que n'importe qui jusqu'à arriver à sortir de la rue pour devenir un commerçant très respecté par ses pairs et sa ville. Cela lui a permis d'accomplir son rêve d'avoir son propre bateau, ne voulant pas être enfermé dans les murs des faubourgs et rêvant d'être libre comme l'air et son ancêtre. Il n'en a pas oublié ses origines roturières pour autant et a beaucoup fait pour les personnes pauvres en leur donnant un travail dans des conditions décentes et un bon salaire, s'imposant de plus en plus au sein du sénat de la ville, Derdriu étant dirigé par ses élites bourgeoises étant donné qu'il n'y a pas encore de famille seigneuriale très puissante à ce moment-là. C'est un homme très perspicace qui comprend très vte les choses et dès qu'il entendra parler de Loog, il tentera de se rallier à lui en voyant son potentiel, même s'il agira très souvent comme bon lui semble, surtout que c'est le plus riche de tous.
Il cernera assez vite Pan mais, il le verra plus comme un gamin paumé qui ne sait pas encore réfléchir par lui-même et qui a besoin d'un coup de main pour se développer, en se doutant qu'il était dans un environnement toxique. Il sera moins méfiant avec lui que Kyphon, lui proposera souvent de faire différentes activités où il doit prendre des décisions et le laissera jouer avec ses enfants étant donné qu'il sait que le contact avec les pairs est très importants pour le développement d'un enfant, pré-adolescent, adolescent alors, il n'a pas trop de problème avec le côté étrange de Pan. Quand il apprendra pour ce que Pan a vécu, il le soutiendra aussi en l'encourageant à être plus libre et à faire ce qu'il veut de sa vie, sans se soucier d'où il vient car, c'est ce que lui veut vraiment.
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abbedartigue · 8 months ago
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« Si le monde est menacé de mourir de sa machinerie, comme le toxicomane de son poison favori, c’est que l’homme moderne demande aux machines, sans oser le dire ou peut-être se l’avouer à lui-même, non pas de l’aider à surmonter la vie, mais à l’esquiver, à la tourner, comme on tourne un obstacle trop rude. »
Georges Bernanos Le Chemin de la croix des âmes
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claudehenrion · 8 months ago
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Macron s’en va-t-en guerre, mironton, tonton, mirontaine...
Petit rappel : je vous ai proposé hier deux ''éditos'' sur Poutine en utilisant un autre angle de vue que le ''procès à charge et à sens unique'' en cours ! L'excès en tout est un défaut, et tue jusqu'à la possibilité de trouver une solution aux crises. Je précisais : ''En fait, la seule utilité d'un ’‘blogueur” serait de donner sa chance à une pensée non-clonée qui est, de nos jours, condamnée et ostracisée avant-même d'être entendue''. C'est avec ce ''bémol'' qu'il faut lire l'éditorial de ce jour : je ne prétends pas détenir la vérité... mais le discours actuel, lui, est à la fois faux, fou, et mortel, à terme.
Un jour, sans que personne ne lui demande à quoi il pensait –ce dont, d'après les sondages, une majorité de français se fout complètement-- Macron, seul au monde à oser émettre des idées aussi indéfendables, a déclaré à une conférence internationale de soutien à l’Ukraine (21 chefs d’État à l’Élysée) : ''La défaite de la Russie est indispensable (sic !) à la sécurité et à la stabilité de l’Europe. Et si ça (?) tourne mal, il faut envoyer des troupes''. Notre ''le plus jeune Président jamais'' a même ajouté : ''Nous ferons tout ce qu’il faut pour que la Russie ne puisse pas gagner cette guerre''... sans préciser ce que voulait dire tout et gagner. ''Ah ! Qu'en termes galants ces choses-là sont dites...'' murmurait Philinthe à Oronte, hors de toute culture française !
La bonne nouvelle, c'est que pas un seul des caciques présents n'a suivi cette prise de position suicidaire : nuls, mais pas fous ! En revanche, 64 % des français questionnés, pauvres victimes de la ''Propaganda'' officielle macrono-bideneuse, croient à la fable d'un Poutine attaquant tous les pays d'Europe à la fois, des pays baltes à la Moldavie, dès le lendemain matin d'une victoire sur l'Ukraine (qui est déjà ''de fait'', nous l'avons expliqué hier. Mais le voudrait-il, qu'il ne le pourrait pas !).
A trois reprises déjà, ce Blog a parlé de l'Ukraine. La première fois, c'était le 2 déc. 2021, un peu avant le début de cette guerre que, seul ou peu s'en faut, j'avais clairement annoncée (''Editorial'' n°1331 : ''L'Ukraine : une petite Russie... ou la guerre'')... La seconde fois, le 28 fév. 2022, le jour-même de l'invasion russe (éditorial n°1375, ''Mourir pour Kiev ?'')... et la troisième fois, le 3 déc. 2022 (''La crise russo-ukrainienne : quelques vérités dérangeantes'') : la partition était facile à déchiffrer puisque, petit blogueur de quartier, j'y étais arrivé et que, en 7 années, les événements ont suivi fidèlement ce qui était annoncé... Offrons-nous un ''retour sur images'' :
En février 2022, j'écrivais : “Faut-il mourir pour Kiev ? L'analyse de nos soi-disant “experts du 20 heures” tenait alors en quelques affirmations évidemment fausses qu'ils enchaînaient sans honte : Poutine est fou (?), il a le cancer (?), des complots de Palais autour de lui (?), le peuple russe va se révolter (?), les dégâts des blocus successifs sont gigantesques (?), l'armée russe n'est pas prête (?) et les armements fournis par l'OTAN (?) devaient amener assez vite la victoire totale de l'Ukraine (?), bientôt suivie de son adhésion triomphale à l'OTAN, pour le bonheur (?) des peuples européens euphoriques, dansant de joie dans les rues de nos capitales''… Et je commentais : ''Ou bien ils ont raison de penser que Poutine est fou… et leur “jusqu'au boutisme” nous mène à l’apocalypse... ou bien ils ont raison de voir des succès ukrainiens partout et ils n'ont alors pas besoin du battage médiatique et du lavage de cerveau qu'ils nous font subir... Ou bien, plus vraisemblablement, ils ne sont pas sûrs du tout du bien-fondé de ce qu'ils nous racontent''.
Sans rien retirer à l'horreur de la situation, au courage des ukrainiens bien à plaindre, ni au fait que Poutine, dont le “dossier” était excellent jusque là, s'est mis en tort “plein pot” en passant à l'acte… tous nos Nuls majuscules ont été obligés de découvrir que leurs idioties n'ont aucun effet : la Russie tient bon, infiniment mieux que nous, et a toujours 300 000 hommes de plus à jeter dans toute bataille. En fait, ce conflit ne peut évoluer –comme il a été dit ici-même dès le premier jour-- que… soit en une guerre de 100 ans... soit en préférant le droit des peuples à disposer d'eux-mêmes.. à un maintien difficilement justifiable de frontières qui ont été dessinées sans aucun lien avec les raisons (staliniennes) au nom desquelles on prétend les faire perdurer
(NDLR – Souvenirs, souvenirs : pour ma génération, nos livres de géographie, le Demangeon, et nos cartes murales Vidal-Lablache plaçaient Crimée et Donbass dans l'URSS –je l'ai vérifié. Et tous les bons auteurs des siècles précédents --tels Jules Verne (Michel Strogoff) ou la Comtesse de Ségur (''née Rostopchine'')-- n'ont jamais hésité à savoir où ne s'arrêtaient pas les frontières de la Russie.
J'ai hésité avant de publier ce billet : son contenu est tellement loin du discours officiel que j'ai peur de choquer quelques lecteurs. S'il n'est pas question d'excuser l'invasion de l'Ukraine, cela ne suffit pas à interdire toute réflexion sur le ''pourquoi'', sur le ''comment'' et sur les raisons qui ont rendu cette faute difficilement évitable. Les condamnations systémiques et a priori, les jugements dont les ''attendus'' ne sont pas corroborés par les faits, les ''Haro sur le baudet'' qui sont une caractéristiques du moment affreux que nous vivons, ne sauraient déboucher sur des solutions intelligentes. Et les derniers discours de Macron ne sont rien moins que terrifiants, tant ils ferment toutes les portes... à double tour.
Que peut-il se passer maintenant ? Jusqu'aux deux récentes initiatives incompréhensibles de Macron, (son pacte de 10 ans, il y a 15 jours, et son intervention au sol)--, il semblait à peu près exclu que ce conflit s’étende au-delà de l’Ukraine, contrairement à ce que blatèrent les moulins à bobards US. D'abord parce que les US et l’OTAN (sauf la France, donc) ont confirmé qu’ils ne combattraient pas la Russie (ce ne sont que des promesses de politiciens, mais c'est un micro-signe !), et parce que la Russie n’est pas en état de mener une extension du conflit, contrairement à ce qui se raconte sur nos petits écrans, pollués par les idées fixes de la doxa élyséenne...
La Russie refuse une Ukraine-porte-avions-américain à ses portes. Elle refuse aussi d'être “occidentalisée” de force... et elle a les moyens de sa volonté de suivre une autre voie, laissant tous les pays occidentaux s'enfoncer dans le naufrage “XXL”, économique, moral et idéologique en cours (inflation, invasions migratoires, émeutes, violences urbaines, décolonialisme ''woke'', racisme inversé, ou haine anti-Blancs)... et dans la dégringolade verticale de la morale et de la moralité (déviances sexuelles promues au rang de ''Valeurs'', négation de notre passé chrétien, promotion des mouvements LGBT, de la drogue, des réseaux pédophiles et des changements de sexe des petits enfants (une monstruosité !), etc… ces fausses ''modes'' toutes létales auxquelles la Russie a bien résisté, devenant l'ennemi public n°1 de l'Occident en chute... Mais personne n'a cherché à savoir s'il n'y aurait pas un peu de vrai, dans ce diagnostic... 
Seul contre tous (donc je me trompe sûrement)… je crois voir, plutôt, que 60 % de la planète soutient Poutine et tourne le dos à l'Occident, à ses analyses au premier degré, et à sa façon de voir les choses, refusant tout net d'adhérer à son jugement et à ses “sanctions” –très coûteuses à Paris mais à peine visibles à Moscou qui se porte infiniment mieux que notre France “en arrêt permanent’‘ : les pénuries et l'éclatement social sont bien plus graves ici que ’'là-bas”, et la popularité de Poutine en Russie est bien supérieure à l'impopularité XXL de Macron en France, que les processus électoraux soient ''truqués'' ou pas (87 % de ''pour Poutine'', avant-hier. Attendons nos ''européennes'', dans 2 mois, et on comparera les scores ! Les paris sont ouverts !).
Car avant de critiquer leurs élections... souvenons-nous du scandale qu'à été l'éviction de François Fillon... seule explication à l'élection de Macron, c'est-à-dire à notre dégringolade actuelle, à notre état pré-insurrectionnel, à la déchirure du peuple français, à la fin de notre industrie, de notre agriculture, de notre école, et de nos hôpitaux, à l'envol dingue de notre dette... à la mort de notre culture, de notre Histoire et de notre civilisation, à toutes les catastrophes qui nous pendent au nez... et à notre perte de l'espoir de nous redresser un jour...
H-Cl.
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gerard-menjoui · 1 year ago
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Bonjour, bonsoir !
J'adore ton style, ça fait un petit moment que j'observe tes avatars qui sont juste incroyables sans oser me manifester et finalement, j'ai décidé de me jeter à l'eau !
Je me demandais si tu serais intéressé par le magnifique Pierre Niney. J'ai un de ces coups de cœur sur lui et si peu de matière qui corresponde à mes besoins. J'ai tenté de faire une galerie mais je ne suis pas sûre qu'elle puisse t'être d'une grande utilité, navrée. Voici tout de même le lien: https://imgbox.com/g/nmmeM8pCvA
Mon personnage serait, en gros, le Loir d'Alice aux pays des merveilles (le livre et non le Disney) qui se retrouve à devoir vivre dans notre monde. Individu exubérant, reflet d'un aspect de la folie Wonderlandesque, il passe sa vie à rêvasser, le mec, il a limite l'air somnambule. Bref, un petit gars très décalé qui pourrait coller à merveilles avec ta pate graphique !
Merci pour ton attention ! Merci par avance si jamais de cette demande découle des avatars ! <3
Hello par ici!
Bon sang, je vais commencer par te présenter mes plus plates excuses pour ce temps de réponse ASTRONOMIQUE j'espère que cette commande est toujours d'actualité et si c'est pas le cas tu as le droit de venir m'engueuler
J'ai tenté 2/3 trucs comme d'hab, et comme d'hab tu me dis si tu veux que je modifie quoi que ce soit
https://gerard-menjoui.tumblr.com/post/734999838090002432/pierre-niney-400x640-cr%C3%A9dit-g%C3%A9rard-menjoui
J'ajouterai d'ailleurs que je m'en veux 2 fois plus parce que CE PERSO EST GENIAL ?? Et c'est un honneur que tu penses à oim pour l'habiller !
Encore désolé... !
Et bonne soirée !
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maaarine · 2 years ago
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Jeanne Lazarus Dire:
“Ce que Georg Simmel explique c’est que l’argent est à la fois perçu comme allant contre l’authenticité de la vie, détruisant toutes les valeurs morales, religieuses, etc.
Mais c’est aussi ce qui donne la liberté. Et c’est ce qui permet aux membres de la société les plus extérieurs, les plus marginaux, de trouver leur place.
Parce que ce qu’explique Simmel c’est que quand on a rien, qu’on n’a pas de ressources, qu’on est vu comme un paria, la seule façon de pouvoir rentrer dans une société, c’est par l’argent.
Il s’est beaucoup intéressé à la place des Juifs, mais c’est quelque chose qu’on retrouve dans le monde entier.
Les groupes les plus parias dans une société sont ceux à qui on donne la gestion de l’argent. Mais aussi ceux qui n’ont que cela pour pouvoir s’élever.
C’est toute la question des nouveaux riches, par exemple, qui sont toujours perçus comme étant vulgaires, comme n’ayant que l’argent, n’ayant pas l’épaisseur de la qualité humaine que les vieilles familles riches ont construite au cours de générations.
Les nouveaux riches souvent en rajoutent dans une sorte de provocation pour dire: peut-être que vous nous trouvez pas aussi bien que vous, sauf que notre argent fait que vous nous acceptez chez vous.
La force de l’argent c’est que même si je suis laid, on me trouvera beau. Tout ce dont on était rejeté, tout ce à quoi on n’avait pas accès, tout d’un coup on peut l’avoir parce qu’on a de l’argent.
C’est quelque chose qui est à la fois vu comme immoral, mais qui peut aussi être vu comme moral au sens révolutionnaire.
Car si ce n’est pas l’argent qui donne les places sociales, alors c’est la naissance. Donc l’argent a ce caractère transformateur.”
Source: Sans oser le demander: Ça te dérange si je te demande combien tu gagnes ?
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fuckyeah-jessicabiel · 2 years ago
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Jessica Biel for Cosmopolitan France - August 2007 
ELLE A 25 ANS, UN CORPS DE REVE, LE COEUR DE JUgTIN TIMBERLAKE, UNE CARIERE EN PLEINE EXPANSION. VERIFIEZ-LE DES LE 29 AOUT DANS “QUAND CHUCK RENCONTRE LARRY ». Par Marie Henrio
EIle est belle, blonde, sportive, souvent en bikini et de plus en plus près de Justin Timberlake... Non, ce n'est pas Cameron Diaz, et Hollywood n'a pas attendu pour la repérer qu'on la voie dans les photos floues des paparazzi : Jessica Biel enchaine les films. L’an dernier, le magazine americain Esquire, l'a sacrée « Femme la plus sexy du monde», et ce mois-ci elle s'affiche en maillot de bain trés hot en couverture de GQ». Ce qui aurait ete difficile, Justin, c'etait de la louper. Justin? Juste un ami... Pendant cinq ans, on a bcaucoup vu Jessica avec l'acteur Chris Evans (les 4 Fantastiques »). Mais, depuis leur premiere rencontre, en decembre dernier, Justin et Jessica ne se quittent plus. Ils ont le même age, adorent le sport, les fiestas arrosées entre amis, et aucun d'eux ne rêve de mariage. D'ailleurs, ils tiennent à ce que les choses soient claires : Nous ne sommcs que de tres bon amis!» Excellents, même. Debut janvier on les a vus proches lors d'un concert du chanteur à San Diego. Une semaine plus tard, ils apparaissent colles-serres à la fete des Golden Globes. A la fin du mois, ils partagent la même suite au Festival de Sundance. Surement pour des questions d'organisation. Ou plutot un petit ami? C'est donc tout seul que Justin part en tournée en Europe. "Je n'ai pas le temps de jouer au joli cceur. " N'empêche que Jessica le rejoint en mai, à Manchester. Fin juin, les paparazzi les debusquent au grand hôtel The Dylan d'Amsterdam, ville romantique par excellence. Balades sur les canaux, restaurants gourmands, avant de partir pour Oslo, où Justin loue un yacht. Après le dejeuner à bord, enfin, les deux amoureux ne se cachent plus. Promenades main dans la main, baisers en public, plus personne ne peut l'ignorer, ces deux-la s'aiment. Mais qui es-tu, Jessica? Fille d'un conseiller en entreprise et d'une mère au foyer, la petite Jessica se destine à une carriere de chanteuse. A 9 ans, on la remarque dans des spectacles musicaux comme « Annie » ou « la Belle et la bete ». A 12 ans, elle gagne un concours de top models et commence a travailler comme mannequin. Quelques pubs suffisent attirer l'oeil du producteur Aaron Spelling, qui lui offre un rôle dans sa série tele «7 à la maison». Elle joue la fille ainée du bon pasteur Camden, une ado modèle qui defend les grandes valeurs morales americaines. Un tabac aux USA et une formidable opportunité pour la gamine de 14 ans qui, du fond de son Colorado, revait de cinema et de gloire. Mais, au bout de cinq ans, la jeune fille de 19 ans se sent etriquee dans le personnage trop lisse et trop previsible de Mary. Contrairement a elle, je ne suis pas un ange, j’étais devenue une jeune femme pleine de vie et on me faisait jouer une fille coincée. Si je l'avais croisee dans la rue, je lui aurais filé deux claques pour la faire reagir. Je voulais que le public comprenne que nous sommes deux personnel totalement differentes. J'avais envie de montrer mon cote sexy, sauvage... » Et, quand Jessica decide quelque chose, elle fonce. « Je ne baisse pas les bras facilement. Il faut parfois oser dépasser les limites pour obtenir ce qu'on veut vraiment. » Quitte a se mettre totalement à nu. En mars 2000, elle pose topless et sur des talons aiguilles pour le magazine « Gear ». Aaron Spelling demande à son actrice de revenir dans le droit chemin. Jessica ne veut rien entendre: «Il m'a dit : "Tu m'appartiens !” Mais je ne suis la propriete de personne!» Jessica fait son cinema. Elle quitte le petit écran pour le grand. Jessica sera une bimbo delurée dans « les Lois de l'attraction », puis la proie en tee-shirt mouille du tueur de « Massacre a la tronconneuse ». L'ex-teen-idol a gagne sa liberte et ne fera plus que quelques apparitions dans «7 a la maison. Au cinema, elle investit le creneau du « je suis belle mais je sais faire mal » avec un role de tueuse de vampires toute de cuir vetue dans « Blade 3 » (2004) et de pilote d'hélico en treillis sexy dans « Furtif». Par plaisir.« J'aime les roles physiques. Petite, j’étais un veritable garcon manqué. J'ai pratique beaucoup de sports et j'ai même été pendant six ans milieu de terrain dans une équipe de foot. Tout en faisant de la danse. » Aujourd'hui, Jessica dépose les armes et s'illustre dans un registre plus varié. Une comedie romantique, « Rencontres a Elizabethtown », aux cotes d'Orlando Bloom, un film en costumes, « l’illusionniste», avec Edward Norton, et pour la premiere fois une comedic, avec « Quand Chuck ren-contre Larry >>. Elle joue une avocate qui defend les droits des homosexuels et tombe amoureuse d'un de ses clients (Adam Sandler), qui feint de vivre en couple avec son meilleur ami, pour des raisons fiscales. « Cela correspond mieux a mon caractere. Je ne suis pas seulement la fille sexy des magazines.»  Que ce son Clair. •
=> Ses parents, ses amis et ses partenaires l'appellent Jessie. Elle a des originns allemandes, amerindiennes, anglaises et... francaises.
=> Pour entretentr sa ligne, elle fait de la gym trois ou quatre fois par semaine, du yoga, et promene sa chienne, un pit-bull nomme Tina.
=> Elle a achete une cabane au Colorado, son lieu prefere.
=> Elle deteste se montrer nue a l'ecran et se fait doubler dans ses films.
=> Elle sera bientôt à l'affiche de Home of the Brave de Winkler, aux côtés de Samuel L. Jackson.
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dixvinsblog · 1 year ago
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Fables et fabulistes - Jean de La Fontaine -Les Grenouilles qui demandent un roi
Les grenouilles se lassantDe l’état démocratique,Par leurs clameurs firent tantQue Jupin les soumit au pouvoir monarchique.Il leur tomba du ciel un roi tout pacifique :Ce roi fit toutefois un tel bruit en tombant,Que la gent marécageuse,Gent fort sotte et fort peureuse,S’alla cacher sous les eaux,Dans les joncs, les roseaux,Dans les trous du marécage,Sans oser de longtemps regarder au visageCelui…
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Paris, samedi soir.
Je n’en peux plus, je suis fatigué, je suis usé. Chaque jour est une lutte pour apprendre à sentir la vie, apprendre à prendre du plaisir, apprendre à être-là. Il y a un tabou entre vous et moi. Un tabou dont on ne parle pas, ou si on le mentionne, c’est sur le mode de l’ironie. C’est le tabou du spleen, du malêtre, de la mélancolie, de la dépression, appelez cela comme vous voulez. C’est tellement plus facile pour moi de blaguer sur mes épisodes dépressifs que de vous en parler réellement. Je n’ose pas le faire, je brûle d’envie de le faire, de vous dire que ça ne va pas. Mais j’ai peur, j’ai peur de vous déranger, j’ai peur qu’entre nous s’installe une relation malsaine et pesante sur vous, car je ne sais pas mettre les limites. Des fois, en face de vous, un cri sourd intérieur me traverse, je n’ai qu’une envie, c’est m’effondrer, pleurer dans vos bras, vous dire à quel point je suis triste, vous dire que parfois la vie ne me semble plus être vivante. Mais je n’arrive pas, je ne parle pas de moi. C’est là tout le paradoxe, je suis un grand narcissique, mais je n’arrive pas à vous parler de moi, de mes émotions, de mes sentiments, de ce qui me traverse. J’ai parfois l’impression que vous ne me connaissez pas, ou pas comme moi je peux vous connaitre. Ce n’est pas un reproche, je sais que je porte cette responsabilité. Mais je ne sais l’expliquer. Mais il faut le faire, il faut le dire. Parce que je vous aime, parce que j’espère que vous m’aimez aussi. Cela fait un an que ça ne va pas du tout.  Au début j’ai fui, j’ai fui dans la fête, dans la drogue, dans l’alcool, dans la validation superficielle. J’ai trompé, j’ai menti, j’ai mis de la distance sans raison, je n’ai plus osé être présent à l’instant présent. Puis vint la chute. C’est d’abord une journée sans manger. Puis un weekend sans manger à faire la fête sous drogue. C’est le contrecoup qui nous rend odieux. L’être aimé apprend la tromperie, tente de nous aider, mais le mal est fait, je n’ai pas la force de demander de l’aide, de vous le dire, d’aller en thérapie. Mais plutôt que d’accepter, j’ai préféré mentir. Me mentir. Vous mentir. Lui mentir. Croire que mon cœur n’était pas brisé, croire que je gérais tout. Ce n’était pas là une pose. C’était l’ultime mensonge face au naufrage. Il me restait une chose à laquelle m’accrocher: l’université. Alors j’ai préféré prétendre que tout va bien pour tenter de rédiger mes travaux, mais le mensonge n’a pas tenu et j’ai dû redoublé l’année. Ce que je présente comme les causes de ma dépression en sont les conséquences. Ces épisodes sont tellement violents. Je n’ai plus aucun désir, je reste dans mon lit, je n’arrive pas à me nourrir. Je perds 8kg en une semaine. Je pense à en finir, ça m’apaise. Je pars en vadrouille, ça m’apaise. Je bois, ça m’apaise. Je couche, ça m’apaise. Fuir, fuir, fuir, fuir, fuir, fuir,fuir,fuir,fuir.
Je ne veux plus fuir. Je ne veux plus mentir.
Alors je vous dis la vérité. Ça ne va pas. Ça fait bien trop longtemps que ça ne va pas. Et je suis fatigué de le garder pour moi, fatiguer qu’il y ait ce tabou entre nous. Je ne vous demande pas d’être mes psychothérapeutes. J’en ai une géniale qui m’aide à comprendre comment je fonctionne et à ne plus reproduire les erreurs d’antan. Mais je ne veux plus de ce tabou. Je sais que je cache ce spleen, mais je crois que vous me connaissez assez pour voir quand ça ne va pas. J’ai toujours peur de vous déranger quand je dois vous parler de moi, alors que je suis un torrent d’émotion. J’aurais voulu vous parler des fois où je suis tombé amoureux, j’aurais voulu oser pleurer en face de vous et vous demander une étreinte. Souvent, je me retiens quand je suis en face de vous. Je me retiens de vous dire à quel point je vous aime, à quel point je vous trouve géniales et géniaux. Si vous saviez combien de lettre qui vous sont adressés restent en souffrance dans mes cahiers et dans mes pensées. J’ai peur de vous faire peur, de vous étouffer avec mes émotions exacerbées. S’il y a une chose en ce bas monde qui me fait chérir l’existence, c’est bien la possibilité de l’amitié. C’est la possibilité qu’ensemble nous nous rendions pas meilleurs, mais que nous voulions que l’autre soi pleinement et en vérité ce qu’il ou elle est. Alors mes amis, aujourd’hui, c’est votre amour et votre soutien que je demande, parce que je veux aller mieux, parce qu’avec vous je crois le bonheur possible, sans aucune preuve. Je veux retrouver ce Sami vivant, celui que vous aimez, celui que j’aime, celui que vous avez aidé à devenir. Je veux être ce Sami qui porte son spleen de temps en temps, mais cet ami fidèle et généreux. Mais pour cela, j’ai besoin de vous, besoin de vous parler de ce mal qui me ronge ou aussi de toute les choses qui rendent la vie vivante. L’amitié véritable n’étant jamais unidimensionnelle mais toujours être-avec (Dasein ist Mitsein), je veux vous rappeler que toujours vous pourrez compter sur mon écoute amicale, ententive et sincère. Je veux m’accrocher à cela, je veux que vous preniez l’amour que je vous porte comme phare dans les moments sombres. Si j’ai besoin de dire et d’entendre ces choses, c’est parce que je suis un sceptique existentiel. Le doute me ronge. Je doute de mon intelligence, de mon style, de ma beauté. Mais surtout je doute des relations, j’ai peur de ne pas être à la hauteur de votre amitié, peur de ne pas être assez présent, peur, au contraire, de trop en faire. Peur de ne pas savoir retenir l’euphorie. En écrivant ces lignes, c’est encore la peur qui me prend. La peur que de trop vous en demander, la peur de trop vous en dire.
Si 2022 était l’année de la fuite et du mensonge, je souhaite que 2023 soit sous le sceau du courage et de l’affirmation.
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linsaad · 9 hours ago
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"Il y a des histoires d'amour qui ne commenceront jamais, des sentiments qui restent suspendus dans l'air, entre deux êtres qui se frôlent sans jamais oser se saisir. Elles naissent parfois dans des regards échangés, dans des silences éloquents, mais elles restent prisonnières des non-dits, des peurs, des circonstances qui les empêchent d'éclore. Ce sont des histoires que l'on porte en soi, secrètement, comme un rêve que l'on n'a jamais eu le courage de vivre.
Ces amours inachevés sont faits d'imaginaire, de fantasmes, de "si seulement", d'un espoir latent qui refuse de s'éteindre complètement. Elles habitent les pensées, resurgissent dans les moments de solitude.
Elles laissent un goût doux-amer, celui d'un bonheur qui aurait pu être mais qui n'a jamais été et ne sera jamais.
Ce sont des histoires qui, malgré leur absence de réalité, laissent une empreinte profonde dans notre cœur, comme si leur potentiel non réalisé était plus intense encore que tout ce qu'elles auraient pu devenir.
Et je me demande si leur force réside dans l'éternité de l'inaccompli ou dans la pureté d'un amour qui ne connaît ni échec, ni déception. Un amour qui restera toujours parfait dans sa forme inaboutie, gravé dans le cœur comme un murmure, une possibilité jamais explorée, mais toujours présente, quelque part, dans le fond de notre âme."
#Nelly Delas
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comme-du-monde · 28 days ago
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Gadin 23 Demande de réparations, station Ańgzir
En notre absolue humilité plébéienne pis en connaissance du risque de châtiment pour parjure, nous présentons cette supplique au Tribun de la plèbe :
Monsieur le Tribun,
En quatre cycles de service, mettons que j’en ai vu des vertes pis des pas mures s’es rails de wagons-barbeaux. Faut dire qu’Elaos le Conquérant avait pas mal négligé le réseau, faque à l’époque où j’ai commencé, la bâtisse était au mycélium, littéralement. Mais quand notre bon Hastorel II a pris le dail, ah ben là tout a changé. D’un coup, comme ça, le réseau mélolonthoferroviaire est devenu une priorité, pis un petit palefrenier comme moi pouvait enfin avoir les moyens de ses ambitions.
J’ai faite venir les meilleurs œufs d’Ayampüer pis je me su assuré que nos bêtes auraient des attelages robustes pis des lanternes alchimiques cheloniennes authentiques. L’équipe que j’ai rassemblée icitte avait rien des colonies de parachutés sans avenir qu’on trouve dins autres régions frontalières. Mon charron Ozu est le meilleur au sud de Loyokser, pis Zargüeth a été maitre-lanternière à’ gare de Kwan pendant trois lustres. C’t’avec fierté qu’on a servi l’Empire toute notre vie. D’ailleurs, la feuille de route de la station Ańgzir est irréprochable ; z’avez juste à consulter les registres écométriques.
— Qu’est-ce tu fais là? Arrête d’y licher le cul pis dis-y!
— C’est bon, Zarg, j’y arrive.
Heuheum… Ché ben que vous le savez que si je vous écris, c’pour chialer sur quèque chose. C’est la nature de votre job, après tout. Mais je veux que vous sachiez qu’on est full reconnaissants de toute ce que l’empereur a faite pour nous, pis que c’est vraiment juste parce qu’on est arrivés au bout du rouleau qu’on fait appel à vous.
Monsieur le Tribun, la gare d’Ańgzir a besoin d’être reconstruite. La plateforme  est défoncée, on a deux wagons qui ont des porte-lanternes crochis pis un qui s’est faite arracher son balcon arrière, sans compter tous les œufs de notre pondoir qui se sont faite écrapoutir. Aussi, nos réserves de bouffe pis de vin sont à sec. En fait, toutes les infrastructures de la région sont délabrées. On pourrait accuser les Bifidistes, pis pour certaines stations on aurait raison, mais pas pour Ańgzir. Icitte c’pas les insurgés qui ont ravagé la place, c’est… c’est…
— Ben c’est les troupes, tabarnac! Dis-y, que c’est les troupes!
— Ché pas, man. Accuser Helyargotas ouvertement, c’pas mal l’affaire la plus antipatriotique qu’on puisse faire.
— Antipatrio… Mais on s’en câlisse! Après ce qu’y’ont faite, faut ben qu’y’ait une justice!
— Ah parce que tu penses vraiment que ces osties-là vont être trainés en cour martiale? Y’avait sûrement une couple de légionnaires là-dedans, mais c’tait surtout des officiers, tsé. Le Sénat va pas envoyer des furets croupir à Tüitxa juste pour quèques inconduites au front.
— Inconduites? Des inconduites! Crisse Jyehi, y les ont violés pis battus. La moitié d’entre eux étaient pas reconnaissables.
— Ché, mais…
— Non tu le sais pas. Tu sais rien. T’étais pas là c’te nuitte. T’étais pas là quand qu’on les a découverts. L’odeur d’hémolymphe… C’pas toé qui as charrié les corps de tes amis pis de ta famille pour en faire un bûcher derrière la barbeauterie, qui as moppé leur glu pis vidé deux gallons de térébenthine dins moppes pour en nettoyer le cauchemar. C’pas toé qui as incendié une pile de cadavres qui imploraient juste qu’on les venge. Ozu a mis le feu à sa mère, câlisse! Ozu, couvre tes genoux.
— Non, c’est bon Ozu, pas besoin de te boucher les chordotonaux. Zarg va nous épargner les détails.
— Je t’épargnerai rien. Helyargotas, tu penses qu’y’épargnent quèqu’un, eux? Non. Faut toute dire si on veut que le Tribun nous défende. Faut oser mettre nos bobos à vif. La mère à Ozu, ben y l’ont défigurée pis démembrée. C’est fucked-up. Pourquoi tu ferais ça au peuple même que t’es censé protéger? Juste parce la soirée était un peu trop arrosée pis ta peur des ifitserk kicke in? Parce t’es grisé par le speech du centurion pis désensibilisé par l’hécatombe de rampeux su’l champ de bataille? Surtout parce tu le sais que t’es au-dessus de la loi pis qu’y’en aura pas, des conséquences, pour toi. Une fourmi de plus ou de moins, ça change quoi, si nos nobles soldats réussissent à reprendre Khowxyal pis à ramener des ragzyums à Lithakis? Han? Ça fait juste pas le poids. Sauf si on se met le Tribun de notre bord en y faisant comprendre l’injustice, si on reste assez crus pour qu’y’empathise, si on épanche notre détresse s’a page.
Les v’là, les détails : l’odeur en dedans me levait trop le cœur, faque j’ai faite les voyages de barouette au bûcher. C’est Ozu qui pelletait les corps. Jusqu’à ce qu’y pellete sa mère. Ou plutôt la tête à sa mère, qui pendait de son prothorax par un tesson de sclérite, sans abdomen ni membres ni antennes. Ses mandibules étaient toute déwrenchés pis ses yeux crevés. Son chest écrasé était couvert d’hémolymphe coagulée. On a yinque retrouvé trois de ses bras dans’ place, désarticulés… si c’tait même les siens.
C’est ça qu’y faut raconter dans notre lettre. Mais toé tu louanges le bon Hastorel en mentionnant quèques bris matériels au passage.
— Ben, ça reste vrai que la station est inopérationnelle. Y’a pas mal plus de chances que le Sénat vote pour renipper son système d’approvisionnement que pour condamner des patriciens. C’est plate à dire, mais si on envoie une lettre qui implique un manquement à l’honneur, y vont juste nous déclarer traitres pis catapulter nos entrailles su’l village.
— Le village…. On l’a incinéré hier, le village.
— Coudonc, y’est-tu encore après écrire, lui?
— Ben oui toé. Eille le scribe, on te paye pas pour que tu documentes nos ostinades sur ton parchemin! Juste la supplique au Tribun. On a pas de cash pour plus que mille mots anyway.
— Ben voyons, y’écrit encore. Arrête! Arrête, sinon tu peux être sûr qu’après la nuitte que je viens de passer, je me gênerai pas pour
Le personnel de la station mélolonthoferroviaire Ańgzir
Cacheté par le Bureau du Tribun, Elurmurd
J1-S1-M1-A5-L2-C20, Ère de Syeb
Traduit de l’hiryal par le Jorneau
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