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アツカン
熱燗(あつかん)は、日本の伝統的なお酒である日本酒を温めて飲む方法の一つです。日本酒を温めることで、香りや味わいが引き立ち、飲みやすくなります。熱燗は通常、酒器(ぐい呑みやちょこ)に注がれた日本酒を湯煎などで温め、一定の温度(通常は40〜55度)になるように調整されます。その後、熱い日本酒をお好みの温度で飲むことができます。熱燗は季節や料理によっても楽しまれ、冬には身体を温める効果があるとされています。ただし、日本酒の種類や品質によっては熱を加えると風味が損なわれる場合もありますので、適切な温度で楽しむことが大切です。
手抜きイラスト集
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À l’approche de Noël, on mange et on boit
À l'approche de Noël, les enfants sont tout excités, et nous, on pense à ce qu'on va manger. Mais dans cet article, il s'agit de lâcher prise. Alors cette année, mangez, buvez et surtout faites-vous plaisir ! La détox, c'est pour plus tard. En attendant les sacrifices canoniques, voici une liste de course délicieusement préparée pour Noël. Des classiques bien connus aux produits un peu plus originaux, nous vous proposons dans cet article de découvrir, ou redécouvrir, les meilleurs aliments à déguster pour les fêtes. Le but : vous réconcilier avec de la nourriture souvent riche mais délicieuse. Article rédigé par : Bénédicte À l'approche de Noël, mon corps me plaît, enfin. À l'approche de Noël, je le regarde dans la psyché. Déshabillée et très bien éclairée, j’arrête de me rejeter. Ça me plaît. Je me plais. C’est vrai qu’à force de régimes et de surveillance, à force de biking et steping, j’ai modifié progressivement mon apparence. Elle ne ressemble pas à ce que je souhaitais au départ. J’ai sans doute définitivement perdu la finesse de mes 15 ans, la rondeur de mes 17 et le velouté de mes 21. Mes seins marquent une ligne horizontale qui se perd sous les aisselles, mon ventre a définitivement adopté le contour élastique de mes culottes, et des veines apparaissent de-ci de-là sur mes jambes. Mais c’est bien mon corps qui rebondi par endroits, qui affiche un galbe à d’autres, et une mole peau d’orange ailleurs. C’est maintenant le mien. Je l’ai un peu modifié, construit, et ça se voit. C'est un fait que je le vois. Je ne suis pas la plus belle, j’ai des choses à gentiment cacher. Mais ce corps me plaît, je l’ai accepté. Donc je vais bien manger à Noël Ce point acquis comme la foi dans l’esprit d’une catéchumène, je déclare à mon apparence que pour Noël je mangerai, et peut-être trop. Je mangerai pendant les fêtes, et tous les jours peut-être. Je mangerai, bien sûr, le mangerai trop, trop riche. Chocolats, foie gras et vins forts. Un peu pour me remercier, un peu pour me récompenser de tout ce sport, un peu pour me défier, un peu pour m’aimer quand même, un peu pour tout. Et voilà. Maintenant que ce point est écrit, je me dois de vous présenter ma sélection de gourmandises à l'approche de Noël. Les classiques des fêtes : le chocolat et le foie gras Spécialité et étrangeté culinaire nous restant de l’époque romaine, je recommande le canard comme foie gras pour son goût plus prononcé. Évidemment, ne se doter que de foie entier, mi-cuit de préférence. Et aussi le déguster presque chambré pour qu'un maximum d’arômes exhalent à chaque bouchée. Le foie gras est pour moi ce que l’ours Teddy peut être à d’autres : un moment de grasse tendresse dégageant odeurs et plaisirs. Je reconnais qu’un foie gras est bon lorsqu’il me fait me sentir comme dans mon lit, au chaud, douillettement emmitouflée sous les draps moelleux, avec l’espièglerie d’avoir le bout des doigts gras et la bouche savoureuse. Concernant les chocolats, ils doivent être beaux et nombreux. Les avoir dans un papier permet de faire augmenter le désir le temps incommensurable pendant lequel les mains les plus habiles tirent de chaque côté en fixant l’image d’un chocolat parallélépipédique sautant joyeusement dans une bouche salivante. À l'approche de Noël, le papier doit impérativement briller, pour que les yeux du gourmand et les yeux gourmands de son entourage ne cessent de fixer le court et vif tournoiement du même chocolat juste avant qu’il ne se révèle au monde, tel un papillon pressé de sortir de son cocon. Misez sur des mélanges préparés de chocolatiers pour un maximum de plaisir, à partager… ou pas ! Et qu'est-ce qu'on boit ? Je vous invite à prendre du saké. N’importe lequel à partir du moment où il est bon. Le problème c'est pour en trouver. Si vous y parvenez, buvez-en comme du vin, à table, et pas d’autre forme de snobisme. Vous verrez, ça ne va pas avec tout, mais ça s’arrange avec les plats festifs mieux que du soda. Il y a très peu de restaurants proposant du vrai saké. Et le prix qui est affiché calme toute envie d’ivresse. En cas de doute, précisez que vous préférez du saké JUNMAI. Et bien sûr, joie de ce siècle (tant que les Terminators ne viennent pas nous tirer dessus), vous pouvez en commander sur Internet (mais le choix reste maigre, pour nous les Françaises), chez Dugas Club Expert. Voici 4 marques repérées au hasard lors du Salon du Saké, goûtées par votre hôte, et recommandées par la même : Kubota - Ozeki, Fujinishiki et Hiroshima. À l'approche des fêtes, on mise également sur un vin de Noël. J’irai dans le Languedoc, mais pas pour vous faire boire le muscat de Rivesaltes. J’irai dans le Languedoc pour vous proposer des parfums forts, fruités et un peu fumé que l’on trouve dans cette région, grâce au sol de schistes. Pour les rouges, commencez par un Castel Fossibus 2015 (Faugères), domaine Ollier Taillefer. Puis doublez-le et continuez dans la région en visant de plus en plus vieux et en vous rapprochant de Montpellier. Vos repas devraient plutôt très bien se passer. Gâteau surprise Mamie a toujours des gâteaux qu’elle apporte comme des surprises. Contrairement à ceux de la voisine qui a cinq chats, ceux de Grand-Mère ne sont pas périmés et sentent encore bon. On peut les manger sans que Maman nous gronde après. Pour jouer à la Mémé ou pour vous rappeler votre Mamie, vous pouvez vous servir des gaufres de Méert rhum raisin. À l'approche de la soirée on n'oublie pas la déco de Noël Un chemin de table joli et agréable comprend des bougies parfumées. Ces dernières enlèvent les odeurs de gras qui remontent des restes perdus entre les assiettes sales et les plats collants. Allumées n’importe quand en soirée, elles feront oublier les odeurs de tabac restées coincées dans vos rideaux. Pour que votre appartement sente le résineux si agréable à Noël, mais sans pour autant détruire la planète en coupant un arbre de plus, je vous propose la bougie Cupressus (Cyprès) de Carrières Frères. Read the full article
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Après l’Amerique et ses mystiques fèves originelles Maya, l’Afrique et la richesse des chaudes et intenses saveurs, cette année pour les fêtes de fin d’année, la Manufacture @lechocolatalainducasse, vous invite à vivre un Noël gourmand et tout autant voyageur avec ses chocolats aux pures origines d’Asie et aux noms enchanteurs : Bali, Inde, Java… Le chef Chocolatier-torréfacteur Quentin Gaigneux, accompagné du directeur artistique Pierre Tachon et de l’illustratrice @agathesinger (bercée dans son enfance par l’univers Le Douanier Rousseau), vous plonge dans un monde onirique tropical entre singe, tigre et éléphant. Les pralinés, ganaches parfumées, truffes et grands crus se révèlent à la dégustation puissants et subtils des authentiques fèves de leurs origines. Les recettes exclusives du coffret de Noël vous transportent d’est en ouest de l’Asie avec des goûts élégants et délicats, comme le saké, le wasabi, le thé vert Hôjicha japonais, le timut népalais ou encore le thé Massala Chaï indien… laissant s’exprimer toute l’dentité du cacao. Le sapin, à monter soi-même, mendiant ou double chocolat, est un cadeau ludique qui se monte avec les gants, mais se déguste avec passion. La très raffinée truffe au whisky Lagavulin est assurément celle des « connoisseurs » et le calendrier de l’avent permet de faire le tour de l’Asie en 24 jours. À retrouver à la nouvelle boutique manufacture au @corso_cap3000 situé à côté du restaurant des Manufactures @rivea_cap3000. #lechocolatalainducasse #beantobar #chocolat #chocolate #artisanat #noel #christmas #noel2022 #christmas2022 #cotedazurfrance #frenchriviera #cap3000 #alainducasse (à Le Chocolat Alain Ducasse) https://www.instagram.com/p/ClwKIhhIoay/?igshid=NGJjMDIxMWI=
#lechocolatalainducasse#beantobar#chocolat#chocolate#artisanat#noel#christmas#noel2022#christmas2022#cotedazurfrance#frenchriviera#cap3000#alainducasse
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L’omamori
L’avion passa inaperçu au milieu des centaines d’autres. Les canons et mitrailleuses s’en donnèrent à cœur joie ainsi que les chasseurs qui décollèrent à la hâte afin de détruire un maximum d’ennemis avant qu’ils ne touchent les navires. Les uns après les autres, les avions s’écrasèrent souvent dans la mer déchainée. Cependant quelques-uns atteignaient une cible, une frégate ou d’un destroyer sans vraiment faire de dégâts. La guerre était déjà gagnée, les japonais ne faisaient qu’un ultime sursaut d’orgueil.
Il fut un des derniers à s’écraser atteignant la piste d’un porte-avion. Toutefois, il n’explosa pas à cause du manque d’essence. Mike fut parmi les premiers à intervenir, extincteur à la main si besoin. Le kamikaze ne réagit pas en voyant les soldats américains encercler son engin, il gardait la tête basse malgré ses yeux ouverts ; une rafale de balles avait transpercé sa poitrine, Il avait réussi à survivre jusqu’à atteindre l’immense navire mais sans essence ni explosif, le suicide ne servit à rien. L’américain grimpa et vérifia qu’il était bien décédé. Il fouilla le corps toujours chaud mais trempé de sang. Il découvrit ensuite de nombreux objets sur lui. Mike trouva une espèce d’amulette enfermée dans un tissu violet. Il comprit qu’il s’agissait d’un texte religieux bien qu’il soit en japonais. Puis, en fouillant de nouveau, il découvrit une photo étrangement préservée malgré le sang qui recouvrait l’uniforme du mort. Il ne put s’empêcher de frémir en pensant à sa chère Sarah, sa fiancée qui vivait à New-York. D’ailleurs il réalisa que la photo de sa compagne était placée au même endroit que celle trouvée sur le pilote. Il regarda la jeune femme lui trouvant une ressemblance à Sarah. Les collègues retirèrent le corps du Mitsubishi avant de le balancer à la mer avec un minimum de respect religieux. Mike préféra déposer l’omamori, le porte bonheur dans le linceul du japonais mais conserva le portrait de la jeune femme.
Le soir, sur sa couche, il contempla la photographie. Il trouva la jeune japonaise admirablement belle avec sa coiffure exotique et son visage plutôt angélique. Il y avait dans la forme de sa bouche une humilité associée avec de la sérénité laissant à penser qu’elle souriait. Il sortit la photo de Sarah et compara les physiques. En dehors de leurs tenues, la jeune américaine montrait les mêmes traits. Sarah portait la dernière coiffure à la mode, il devina que cette inconnue faisait de même. Il sentit un léger malaise en réalisant que la photo de son amie pouvait tomber dans les mains d’un ennemi s’il mourrait. Puis il s’endormit, gardant les photos entre ses mains posées sur son ventre. Il rêva d’un voyage au Japon.
Lui et Sarah visitaient une grande cité quand ils arrivèrent devant la porte d’une maison en bois. Il ne frappa pas car cet homme les attendait le nez à la fenêtre pour leur ouvrir. L’aviateur kamikaze souriait grandement, courbant la tête afin de saluer le couple américain. Mike répondit par le même salut avant de présenter son épouse, car dans le rêve, ils étaient mariés. Après une accolade et des souvenirs de guerre, l’autochtone invita les touristes à entrer. Il présenta ensuite sa concubine. Elle était comme sur la photo, la même coiffure, le même maquillage, un kimono l’habillait magnifiquement. Elle fit un signe timide de la tête et partit dans une autre pièce, faisant claquer ses tongs de bois à chaque pas sur le parquet. Ils s’assirent à même le sol devant une table basse et commencèrent à grignoter en racontant des souvenirs qu’ils n’ont jamais vécus ensemble. Le pilote nippon parlait bien l’anglais ou, peut-être ne savait-il pas qu’il parlait le japonais ? L’alcool aidant, la soirée devint mémorable. Tous rirent et s’amusèrent à parler de leurs folklores, de leurs histoires. Parfois, Mike tenait la main de Sarah et racontait leurs projets. Cela fit rougir la jeune japonaise. Elle n’osa pas avouer attendre un enfant, préférant laisser son mari l’annoncer parce qu’elle aimait le regarder bomber les torse : Ca le rendait fier ! Dès lors, Mike lui fit une accolade pour le féliciter et ils burent un verre de saké, fêtant ainsi l’heureux événement.
Quand il se réveilla, le marin eut l’impression qu’il était ivre. Le navire tanguait étrangement, secoué par une tempête comme il n’en avait jamais vécue. En sortant pour reprendre son service, il apprit qu’une bombe avait éclaté sur une grande ville du Japon. Une bombe si terrible qu’elle anéantit la ville entièrement. La nouvelle impressionna ses camarades. L’un d’eux demanda le nom de la ville. Mike, regarda les quelques mots écrits sur le dos de la photo. Il ne connaissait pas l’écriture japonaise, toutefois, à la grande surprise de tout le monde, il murmura simplement : « Hiroshima». C’était la ville qu’il avait visitée dans son rêve, la ville où la jeune femme sur la photo habitait.
Alex@r60 – novembre 2019
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Samedi 30 novembre 2019
On traine dans l’après midi dans une boutique de plantes et beaucoup de déco de Noel et je n’ai pas envie de tout foutre par terre mais plutôt d’en acheter encore et encore. Surprenant. On achète aussi des bulbes (tulipes, narcisse, jacinthes) et l’heure du diner arrive. Plein d’amies japonaises de K. Tamagotchi en couleurs. Maki coréens à tomber, gout de cacahuète.
Sortes de gyoza comme des aumônes rouleaux de printemps. On me sert une bière quand j’arrive, pour patienter on me donne une assiette creuse et des baguettes. Baguettes dans des pochettes en papier. Pochettes collées les unes aux autres par les bords longs, comme des guirlandes. Puis B arrive. Je n’ai pas fini ma bière. Il arrive avec ses filles, de La Villette. Et on lui souhaite bon anniversaire, on me le souhaite à moi aussi. On me donne un verre avec du champagne (Bollinger) puis tout le monde parle progressivement à tout le monde. Et de plus en plus fort mais ça c’est après deux ou trois verres de saké délicieux à la bouteille très jolie.
« Quand mon père est mort, j’étais tellement triste, mes amis ont apporté une bouteille de saké et j’en ai bu, j’en ai bu, pfuit, jusqu’à ce que mon cerveau s’en aille (elle fait un geste de la main, qui s’ouvre comme une fleur, pour illustrer que son cerveau est parti de sa tête) »
« J’aime bien saké, c’est facile à boire. J’aime bien vin rouge mais le gout reste sur la bouche. Saké non »
Elle c’est Y. Je n’arrive pas à mémoriser son prénom alors qu’elle est si gentille. Ambiance de bar/microrestaurant comme à Golden Gai où tu es au chaud, confortable, assommé un peu par le saké. J’ai eu un gâteau en choux avec une plaque en chocolat écrit en japonais (que j’ai réussi à lire) et une bougie 50. Très bonne soirée, très agréable. Du genre qui commence à 19h et où la prochaine fois que tu regardes l’heure il est 23h50. Le saké ne donne pas mal à la tête le lendemain. Avec Y on parle de plein de choses. Elle me dit qu’elle se teint les cheveux car sinon ils deviennent blanc comme les miens (tublan). Elle me fait rire. Elle a un visage sévère mais au bout de quelques temps (qui se mesure en verres) elle devient très rigolote. Elles parlent avec K et H. J’écoute mais juste pour la mélodie de la langue. Quelques mots parviennent à moi mais très peu. Je dis « wakaranai » (je ne comprends rien) elle me dit « Mmm, wakaranai ? » avec l’air de dire tu comprends rien ? Tu m’étonnes ! Mais avec bien vaillance et amusement. Comme à un enfant qui voudrait jouer à l’adulte, ou parler avec eux.
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Nadagogo : du Salon du Sake au Bar du Bristol !
Verre de dégustation de saké de Nadagogô au Bristol ©TokyoatParis
Parmi les nombreux sakés présentés au Salon du Saké 2019, il y avait ceux de Nadagogo, dans le Hyôgo. Si le salon s’est terminé lundi, le Bar du Bristol propose de poursuivre la dégustation à travers un cocktail inédit entre les 10, 11 et 12 octobre 2019.
Kenbishi, la plus ancienne marque de saké du Japon, dont le président se présente régulièrement aux évènements de promotion coiffé de ce casque. ©TokyoatParis
Nadagogô est une région de producteurs de sakés située dans le Hyôgo. Concrètement, Nadagogô signifie en français « les cinq villages de Nada » ! A l’occasion d’un séminaire au Salon du Saké, ce lundi 7 octobre, nous avons eu la possibilité d’en apprendre davantage sur cette région et son saké grâce à une présentation de Masataka SHIRAKASHI, président de Kenbishi. Ce saké je le connaissais car Kenbishi était déjà présent l’an dernier au Salon du Saké, proposant une dégustation froide ou chaude de son saké, mais je connaissais aussi le saké de cette sakagura car lors de mon dernier voyage au Japon il y a quelques mois, j’ai dîné dans un izakaya avec ma famille et nous avons bu du Kenbishi car selon mon oncle, c’est le meilleur saké du Japon ! Je serai incapable de vous dire exactement ce que j’ai bu là-bas - a priori un Gokujo Kuromatsu ?, mais c’était un saké que j’avais trouvé excellent. Cette année, Kenbishi est venu au Salon du Saké avec trois références sur le stand, des sakés maturés : Mizuho Kuromatsu, Zuisho Kuromatsu et Kuromatsu, tous disponibles à la vente en France. Durant la conférence, j’ai compris pourquoi Kenbishi est considéré comme l’un des meilleurs producteurs de sakés : c’est parce que c’est la plus vieille marque de saké fondée en 1505 ! Depuis lors, Kenbishi maintient les traditions, laissant la mode se faire et se défaire, privilégiant ainsi le goût authentique d’antan.
Mizuho Kuromatsu de Kenbishi ©TokyoatParis
Associé avec une brandade de morue ©TokyoatParis
Le saké de Nadagogô possède des particularités grâce à l’utilisation d’ingrédients locaux, comme le riz Yamada Nishiki produit à proximité de Nadagogô et l’eau locale issue du Mont Rokko (Miyamizu), dont la qualité est favorisée par les conditions géographiques et climatiques de la région, et enfin, la production dans la région avec le savoir-faire local. Depuis l’an dernier, leurs productions de saké sont protégées, s’ils remplissent les conditions nommées ci-dessus, par une appellation IGP ou Indication géographique protégée. Après la présentation de Masataka SHIRAKASHI, les participants pouvaient déguster des sakés en accord avec des mets préparés par le chef étoilé originaire de Kobé Takayuki NAMEURA du restaurant Montée à Paris. Le Mizuho Kuromatsu de Kenbishi (vieilli de 2 à 8 ans) nous est servi en premier avec une brandade de morue, dont le goût fumé s’associe à merveille avec ce saké maturé.
Junmai Daiginjo d’Hakutsuru ©TokyoatParis
Associé avec le tartare de boeuf et d’huitres. Au premier plan le sushi de boeuf qui s’accordait avec le saké ci-dessous ©TokyoatParis
Le Junmai Daiginjo d’Ozeki ©TokyoatParis
Ensuite, on nous a apporté une assiette contenant un tartare de boeuf et d’huitres et un sushi de boeuf (non pas sur du riz mais une purée de pommes de terre !) orné d’une tranche de truffe, tous deux délicieux. Le tartare était à déguster avec le saké Junmai Daiginjo de chez Hakutsuru, et le second plat avec un Junmai Daiginjo Judan Jikomi de chez Ozeki. Les deux derniers sakés avaient beau être deux Junmai Daiginjo, celui de chez Ozeki avait ma préférence. Pourtant, le dernier avait une teneur en alcool plus important (16,3% contre 15,3% pour le premier), mais en bouche il me paraissait plus léger en alcool, avec un goût plus agréable au palais. Il est probable aussi que ce soient les huitres, dont je ne raffole vraiment pas en temps normal, qui m’ont empêchée de profiter pleinement du Hakutsuru ?
Les sakés dégustés au bar du Bristol. La première bouteille, blanche, est le Junmai Daiginjo utilisé dans le cocktail ©TokyoatParis.
La journée de dégustation ne s’est pas arrêtée au Salon du Saké, se poursuivant un peu plus loin, à l’hôtel le Bristol. Nadagogô a fait le choix d’organiser un autre évènement en marge du salon dans ce bel établissement parisien. A compter du jeudi 10 octobre et jusqu’au 12 octobre 2019, soit pendant trois jours, les clients du bar pourront déguster un cocktail inédit à base de saké ! Un délicieux cocktail que nous avons pu goûter en avant-première réalisé avec le Junmai Daiginjo de chez Hakutsuru, du bitters pêche de vigne, du Lillet blanc et un sirop maison miel et fenouil, à déguster exceptionnellement au Bar du Bristol du 10 au 12 octobre 2019, pour 28€.
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Mardi soir
Cet après-midi, balade shopping en centre-ville (j’aime beaucoup les vieux trams verts) avant de rejoindre ma fille à la crèche pour accompagner le Kid à sa leçon de piano. Devise de la Kawai Music School (Kawai est une marque de pianos) : Personnality and harmony. Que lui souhaiter de mieux ? Ce soir, pour me faire plaisir (me tester ?), mon gendre m’a proposé un saké chaud à la nageoire de fugu. Le fugu est un poisson assez vilain, qui se gonfle comme une outre, se hérisse de piquants, et a la particularité d’être mortel s’il est mal préparé. C’est un must de la cuisine japonaise. Pour l’instant, ça va...
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Le livre du thé d’Okakura Kakuzo : sur la piste de la reine des Camélias
Je ne bois pas de thé, c’est ballot. Dame Nature ne m’a gratifiée d’aucune appétence ni pour le thé ou le café, ni pour le saké ou le vin, boissons dégustées entre amateurs éclairés au rang desquels je ne me compte malheureusement pas. Néanmoins, la cérémonie du thé dépassant largement le cadre de la simple ingestion de breuvage, je m’avoue sensible à cette discipline spirituelle qu’est la voie du thé, démarche qu’il m’a été donnée de découvrir lors de conférences à la Maison de la culture du Japon à Paris ou dans des démonstrations de chanoyu, au Panthéon bouddhique du Musée Guimet et dans les jardins du Musée Albert Khan. Qui plus est, j’adore les wagashis, passion gourmande tendant àprouver que Mère Nature ne m’a pas totalement laissé pour compte, en marge de la voie du thé. Je n’avais pourtant jamais pris le temps d’approfondir mes connaissances livresques à ce sujet. J’avais déjà entendu parler de cet ouvrage, un «classique» aux dires de plusieurs personnes de mon entourage. D’autant plus qu’une amie japonaise, amatrice de peinture nippone traditionnelle, m’avait confié son admiration pour Okakura Tenshin, l’érudit auteur de ce Livre de thé, ardent défenseur du Nihonga. C’est donc spontanément que je me suis tournée vers cette lecture pleine de promesses.
«Avant de devenir un breuvage, le thé fut longtemps considéré comme une médecine.» Dès la première ligne de l’ouvrage, Okakura Kakuzo entraîne le lecteur sur la piste historique de la «reine des Camélias», tel qu’il prénomme le théier ou Camellia sinensis, arbuste originaire du sud de la Chine, aux propriétés antirhumatismales et antifatigue bien connues des botanistes, tant et si bien que les IV et V siècles firent du thé la boisson de prédilection des habitants de la vallée du Yang-Tsé-Kiang. L’auteur dresse un parallèle entre les trois dynasties chinoises Tang, Song et Ming et les trois «stades» d’évolution du thé, «la brique que l’on fait bouillir, la poudre de thé que l’on bat et la feuille de thé que l’on laisse infuser».
La deuxième école de thé de la dynastie Song (960-1279) consacra l’émergence du thé fouetté, fruit de la réduction, dans un moulin de pierre, des feuilles de thé en poudre, substance ensuite battue, dans de l’eau chaude, au moyen d’une verge de bambou fendu. Entretemps, apparaissait chez certains moines bouddhistes qui, déjà, employaient le thé pour lutter contre l’assoupissement pendant les longues heures de médiation, un nouveau rituel, celui de boire le thé dans un bol commun, devant une représentation du moine Bodhidharma. C’est à partir de ce rituel de l’école Tch’an que s’est développée la cérémonie du thé dans le Japon du XV siècle, affirme l’auteur, rappelant comment le thé en poudre sombra, par contre, dans l’oubli en Chine, suite à la rébellion des tribus mongoles au XIII siècle.
Désormais, la Chine Ming et ses descendants, tout comme l’Occident par ailleurs, boiraient du thé de feuilles infusées dans de l’eau chaude. Tandis que le Japon, victorieux des tentatives d’invasions mongoles de 1274 et 1281, perpétuerait la tradition Song. Des feuilles de thé importées de la cour des Tang par les ambassadeurs japonais au XIII siècle, aux jardins de thé, puis aux cultures plus importantes, «l’idéal du thé a trouvé son expression culminante dans la cérémonie japonaise du chanoyu», explique Okakura Kakuzo, poursuivant : «Plus encore qu’une sublimation d’une manière de boire, le thé devint chez nous une religion de l’art de vivre –une invite au culte de la pureté et du raffinement, une dimension sacrée au sein de laquelle l’hôte et l’invité se rejoignent pour réaliser à cette occasion la plus haute béatitude du monde phénoménal.»
Telles étaient, pour l’auteur, les visées de cette voie du thé, gouvernée par une philosophie «subtile», puisque, outre l’influence du zen évoquée précédemment, «le théisme n’est autre», d’après lui, «que le taoïsme déguisé». Il s’intéresse, notamment à la conception taoïste de l’art, s’appuyant sur la notion de «vide» : «Ce n’est qu’au sein du vide que demeure l’essentiel. La réalité d’une chambre, par exemple, se découvre, dans l’espace vide défini par les murs et le plafond, non dans les murs et les plafonds eux-mêmes.» «Dans le monde de l’art, la valeur accordée à la suggestion illustre l’importance du même principe», ajoute l’écrivain japonais : «En laissant une part au non-dit, l’artiste offre au spectateur l’occasion de compléter l’idée sous-jacente ; c’est ainsi qu’un chef-d’œuvre capte irrésistiblement notre attention (…) Il y a là un vide dans lequel nous pouvons pénétrer et que nous pouvons emplir à la mesure de notre propre émotion esthétique.»
C’est tout naturellement que le lecteur poursuit son exploration du théisme sur les pas de Sen no Soeki, le cél��bre maître de thé Rikyu, qui, au XVII siècle, hissa le déroulement de la cérémonie de thé à un niveau de perfection inégalé. C’est lui qui élabora la première chambre de thé indépendante de l’habitation principale, sous le patronage du Taiko Hideyoshi. Chambre proprement dite, ses nattes, son tokonoma, ses fleurs, objets d’un arrangement aussi rigoureux que respectueux ou ses rouleaux peints pour l’édification des invités, antichambre, portique, allée du jardin…, la chambre de thé, simple cabane à l’apparence modeste, apparaît dans toute sa beauté authentique, sous la plume d’Okakura Kakuzo. «Maison de la Fantaisie» car «structure éphémère construite à la seule fin d’abriter une impulsion poétique» ; «Maison du Vide», ensuite, «dénuée de toute ornementation, hormis ce qui peut y être placé pour satisfaire une nécessité esthétique passagère» ; «Maison de l’Asymétrie», enfin, «parce qu’elle se voue au culte de l’Imparfait, et qu’on y laisse volontairement une part d’inachevé que le jeu de l’imagination peut compléter à sa guise».
Là, dans ce havre de sérénité contre les affres de l’univers, ce lieu de communion abolissant les différences entre individus, «là, et seulement là, nous pouvons nous consacrer sans le moindre trouble, à l’adoration du beau» conclut Okakura Kakuzo : «Aujourd’hui, et ce sur toute la planète, l’industrialisation rend le véritable raffinement toujours plus impossible. Jamais l’homme n’a eu autant besoin de la chambre de thé !»
En toute logique, ma première attente vis-à-vis de ce livre était d’obtenir une analyse factuelle de l’univers du thé. Mission accomplie, comme le démontre, je l’espère, le résumé ci-dessus : Le livre de thé apparaît comme une excellente introduction au culte du breuvage ou «théisme» (ainsi qualifié par l’auteur), du moins jusqu’au début du XX siècle, le texte ayant été publié en 1906.
Les premières pages consultées, toutefois, il devient clair que son propos dépasse largement le cadre des informations historiques, des explications concrètes ou des considérations esthétiques pour livrer une réflexion approfondie et éminemment touchante sur cette philosophie sous-tendant les valeurs de la culture japonaise, alors (et peut-être encore) obscures pour l’Occident. Cela, l’auteur le réussit àmerveille, soutenu par une plume vivace et un style littéraire envolé que la traduction de l’anglais au français ne m’a pas semblé trahir.
Car oui, Okakura Kakuzo, Japonais né en 1862 à Yokohama, écrivait dans la langue de Shakespeare qu’il maîtrisait parfaitement. Fils d’un samouraï devenu négociant de soie dans ce port fréquenté par les étrangers, il s’imprégna de la culture occidentale dès son enfance, puis poursuivit ses études à l’universitéde Tokyo, où il noua des liens durables avec des intellectuels occidentaux, soucieux, comme lui, de préserver le patrimoine artistique japonais.
Sa volonté de rapprocher les deux sociétés, occidentale et orientale, en pointant les clichés mutuels colportés sur l’une et l’autre est évidente dans Le livre de thé. Elle s’avère d’autant plus méritoire qu’elle s’inscrit dans la période troublée de l’ère Meiji, caractérisée par la fin de la politique d’isolement du Japon, dorénavant en voie de modernisation. Un pied dans les deux mondes, cet érudit connaissait à la fois sa culture et la nôtre. Ce qui, d’après moi, confère un poids supplémentaire à sa tentative de jeter un pont entre Orient et Occident, sans les mettre en confrontation. Sa manière d’aborder les divergences entre les cultures m’a séduite, en ce sens que, sans mâcher ses mots, l’écrivain ne se départ jamais d’une bienveillance balancée.
L’œuvre est également émaillée de préoccupations plus personnelles qui en disent long sur la personnalitéde l’auteur et sur le monde dans lequel il vivait. J’ajouterai, puisque cette réflexion sur l’ouvrage nous entraîne à aborder une dimension plus intime, que j’ai particulièrement été touchée par le chapitre sur les fleurs. Son hommage inspiré et délicat à «nos amies fidèles», cet amour confessé, sans mièvrerie aucune, à ces «larmes des étoiles», ce plaidoyer fougueux pour le respect des plantes, arbres et arbustes, de la pivoine, au prunier d’hiver en passant par le chrysanthème sauvage, témoigne d’une âme profondément sensible au «sacrifice des fleurs», dans ce «sanctuaire, oùnous brûlons constamment de l’encens pour notre idole souveraine – nous-mêmes.»
C’est donc illuminée par tant de vibrante poésie que je pardonnerai aisément à Okakura Kakuzo de ne point avoir évoqué l’art des wagashis, comme le fit, par exemple, Jun’ichiro Tanizaki, dans son ouvrage Éloge de l’ombre, avec le yokan dont il célébra les volumes semi-translucides, propices à la contemplation. En plein accord avec les réflexions du Livre de thé sur le vide taoïste, je laisserai mon imagination compléter à loisir ce tableau relatif aux raffinements des pâtisseries traditionnelles japonaises. A moins que je n’aille déguster un kuri kinton ou un usagi man chez Tomo ou Toraya, pâtisseries parisiennes pourvoyeuses de mignardises nippones chères à mes papilles, histoire d’appuyer mon propos d’un doux renforcement sucré, hautement susceptible de créer la dépendance.
En conclusion, Le livre de thé s’avère une formidable initiation à la voie du thé et à la culture japonaise qui pousse à en savoir plus. Personnellement, ce texte m’a conforté dans mon élan à en découvrir toujours plus sur l’archipel nippon. Le tout en mangeant foultitude de wagashis. N’y voyez, bien sûr, aucune complaisance gourmande. Mais le lourd fardeau inhérent à toute recherche intellectuelle.
Ludmilla Intravaia
#le livre de thé#okakura kakuzo#tomo#toraya#wagashi#musée guimet#maison de la culture du Japon musée Albert Khan#chanoyu#thé
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8月13日2018年 11:50
Cela fait un moment que je n’ai pas écrit, fiou c’est que ça a pas mal bougé ce week-end, j’en suis encore toute fatiguée ! Commençons par samedi !
Petit déjeuné typiquement japonais, avec le bon natto de nouveau. C’est un peu compliqué à manger car ça fait 10 fois plus de fils qu’une fondue ! J’ai ensuite demandé à Akiko de me montrer comment s’occuper du Kamidana car je souhaitais montrer ma reconnaissance envers les Kami, en tant que Miko c’est naturel pour moi. Elle m’a dit qu’elle n’avait pas le temps de le faire chaque jour alors je lui ai dit que je m’en chargerai, et c’est ce que je fais.
Après avoir nettoyé la maison et passé la poussière sur le Kamidana, nous avons renouvelé les offrandes. Deux petites bouteilles de Saké, une coupelle de sel (À gauche) une coupelle de riz cru (à droite) de l’eau (Au milieu). On s’est inclinées (1 fois mais c’est deux dans un sanctuaire.) Tapé deux fois dans nos mains et joint les mains pour remercier le Kami de s’occuper de la maison, amener des client, chance ou... Ce que vous voulez en fait. Un Kami est considéré comme un membre à part entière de la famille et le kamidana est son espace de travail. Je me suis donc connectée ici aussi...
Le reste de la journée s’est ensuite déroulé tranquillement, j’ai eu droit à une pêche à midi... Momoooo *-*
Nous sommes ensuite allées laver mon futon dans une blanchisserie car quelque chose me dévore depuis plusieurs jours, au début je pensais que c’était les moustiques mais... On dirait la morsure d’un vil Yôkai non ? En vrai, ce sont juste des puces ou poux un truc du genre... Je crois ?
Nous sommes allées faire des courses et... J’ai encore craqué face aux vêtements, je vais devoir me méfier.... Puis nous sommes allées récupérer Ton à la gare et puis manger Chinois, c’était méga bon ! (Okay sur la photo j’ai des pantoufles swaggées mais en vrai, impossible de trouver des chaussures à ma taille et oui...) Ton m’as dit, demain 07:00 on part, il était temps de dormir...
Le lendemain, je me suis levée, me suis occupée du kamidana, ai déjeuné et c’était parti pour la ballade, à pied depuis la maison évidemment. Le ciel était couvert mais il faisait chaud. J’avais pris mon petit sac de ramassage par précaution, on ne sait jamais... Je n’ai pas pris de photos de la première partie de la forêt, j’étais subjuguée... Je me suis sentie pleinement chez moi. La forêt est si puissante ici, tous ces animaux, tous ces sons, ces odeurs, cette énergie... Il faisait chaud et humide, quasi tropical et y avait un potentiel risque de croiser des ours, flippant mais... Haut les cœurs ! En marchant j’ai bien malheureusement rencontré des ordures alors, j’ai sorti mon sac et ai commencé à ramasser. Il y avait même un endroit très spécial le long du chemin : pas un bruit, le calme plat, rien. Cela contrastait avec les cigales et divers sons n’est-ce pas ? Gardez l’esprit et le cœur ouvert, les sens en éveil et vous sentirez tout de suite que l’énergie est différente dans ce type de lieu.
Nous sommes ensuite arrivés au sanctuaire Ubamyia. Tout petit et mignon, j’ai posé mon sac de déchets à l’entrée, suis allée faire un don et ai adressé une prière, me connectant également avec ce lieu et ce kami. Celui-ci était un peu plus timide cela dit, je l’ai moins senti, ou peut-être était-ce la présence de Ton qui est moins versé dans ces pratiques là. Il m’a attendue avec respect cela dit.
On a ensuite traversé un petit village Fubu selon Google map il me semble. Il y avait un très joli parc avec un étang et une rivière. Un peu plus haut j’ai ramassé des déchets au bord de la rivière... Un panneau semblait indiquer qu’on avait pas le droit de passer par là mais... Bon au moins j’aurais purifié la zone, ne ?
On s’est arrêtés ensuite devant un distributeur et Ton m’a offert du jus de pomme... Vraiment très bon ! Ces distributeurs c’est vraiment la vie... Il y en a partout, impossible de mourir de soif au Japon.
Et là nous avons commencé une petite ascension, mais le long de la route cette fois. J’ai vu un papillon qui battait des ailes et restait au niveau du sol. Il était vraiment très grand, je m’en suis approchée avec respect, lui demandant si je pouvais le photographier, il a volé un peu plus loin pour m’offrir un meilleur angle de vue. Je l’ai pris en photo et l’ai remercié. En repartant il m’a suivie sur un mètre avant de retourner là où il était... Quelle merveilleuse rencontre !
En montant le long de la route, l’odeur de fleur situées en contre-bas venait charmer mon nez et la légère bruine qui tombait a inquiété Ton, il a appelé Akiko pour qu’elle vienne nous chercher du coup.
Puis en continuant de monter j’ai vu... Des chemises ? He ? J’ai ensuite comrpis qu’il s’agissait d’épouvantails (Kakashi, Ewi !) Akiko est arrivée peu après et nous a guidés jusqu’à un lieu touristique.
Il s’agissait d’une station d’eau. J’ai fait le bilan des déchets ramassés jusque là. Bon une fois de plus, je n’ai pas pu tout ramasser. Mais globalement, c’est quand même vachement plus propre qu’en Suisse... Nous avons roulé ensuite jusqu’à un lieu très puissant.
Le sanctuaire Kamayama, oui le centre de la terre, il est dit-on connecté à plusieurs plans de l’univers. En posant les pieds dans ce sanctuaire, j’ai pu sentir la puissance incroyable de ce lieu et de son kami. J’ai procédé à une meilleure pratique, grâce à Akiko. On arrive, on lance une pièce dans la boîte à dons, on s��incline deux fois, on tape deux fois dans les mains que l’on laisse jointes, on prie, puis on s’incline une fois avant de reculer jusqu’au Tori et de s’incliner une dernière fois.
J’ai prié oui... D’abord j’ai remercié, puis j’ai demandé à ce puissant kami, l’autorisation de rester et son aide. Je lui ai aussi demander de veiller sur mes amis, ma famille, mon petit frère qui va bientôt rentrer à l’école en France pour la première fois. De m’aider à rester propre, éclatante, droite et juste. J’ai senti d’une manière où d’une autre, l’accord du kami. C’est particulier à décrire, ça ne s’explique pas, ça se ressent.
Après la prière et seulement après, j’ai pris la photo ci-dessus. Et oui, c’est comme si vous allez chez quelqu’un vous allez saluer la personne avant de prendre des photos comme une sauvage non ? Nous sommes ensuite allées au delà et Akiko m’a dit qu’elle aimait beaucoup un des arbres, il était très beau en effet... Elle m’a demandé d’en choisir un. Je suis allée un peu plus loin à un virage il était là avec ses grande racines alors je l’ai enlacé et j’ai pu sentir sa douce énergie... Je ne l’oublierai pas.
Akiko m’a dit que plus loin il y a une source mais que nous n’avons pas les chaussures adaptées aujourd’hui. On y retournera avec Yumi m’a-t’elle dit... J’ai hâte ! J’irai avec une pièce bien particulière, cette pièce dans l’enveloppe contenant les mots de mes amis que j’ai ouvert dans l’avion vous vous rappelez ? Une simple pièce de 5 yens et pourtant, la symbolique est très puissante
Quoi qu’il en soit, je suis connectée avec ce sanctuaire aussi désormais.
Sur le chemin du retour, j’étais à l’avant, la fenêtre ouverte à écouter les chants de la forêt, les bruits de la nature... Mon âme chantait avec elle et j’étais parcourue par des vagues de bien être.... J’ai pleuré silencieusement. Oui, je suis définitivement rentrée...
Nous nous sommes arrêtés à un panorama magnifique. La photo passe pas ici mais je vais la mettre sur Facebook, si vous n’avez pas Facebook n’hésitez pas à me la demander d’accord ?
Nous sommes allés acheter une veste pour l’escalade du mont Fuji du 17-18 ainsi que des produits pour éliminer les puces ou autres saletés (car comme vous pouvez le voir plus haut le sang de Miko a l’air délicieux :x ) et puis nous sommes rentrés et avons prit un délicieux dîner. Akiko m’a dit que des clients venaient pour un soin à 16:30 mais qu’elle est Ton devaient aller à 2h d’ici (aller retour 4h) donc que je devais les accueillir avec mon sourire et nettoyer avant. Chose étonnante depuis que nous sommes allées au sanctuaire, il y a énormément de libellules partout. Cela signifie que l’air est pur selon Akiko. L’automne approche.
J’ai d’abord fait une sieste car.... Comme je vous le disais, quand je rentre dans un sanctuaire pour la première fois, je remercie le kami pour son accueil et je partage mon énergie avec, ainsi vient la connexion. Mais c’est épuisant donc ça plus la marche... Puis j’ai nettoyé comme jamais ! Il faisait très chaud mais peu importe ! J’ai passé l’aspirateur, la serpillère, tout.
Puis les invités sont arrivés, je l’ai ai accueillis comme il se doit, leur servant du thé. Nori, le père de famille, un homme bienveillant qui parle anglais, il monte son entreprise et connais un kannushi (Ho ho...). Kaori, sa femme, elle était si belle ! Et enfin Taichi, leur fils, un petit garçon éveillé et très intelligent d’à peine 3 ans et il était si mignon !
Nous avons parlé et d’une manière et d’une autre, je lui ai parlé de mon appel, en bref j’ai senti que je pouvais ouvrir mon cœur. Lorsque l’on devient pure émotion et on ressent lorsque le moment est bon ou lorsqu’il ne l’est pas. Il étaient très impressionnés et nous nous sommes mis en contact. Nori m’a dit que si j’avais besoin de quoi que ce soi, je ne devais pas hésiter à le contacter. Encore ici et maintenant en écrivant, je crois que je vais pleurer... Les kamis sont vraiment à mes côtés c’est impressionnant.
Akiko est arrivée sans Ton, il a dû rentrer en train je suppose, je n’ai pas pu lui dire au revoir mais bon, je le revois au Fujisan donc... Kaori est allée dans la voiture avec son fils pour qu’il puisse regarder la télé. Lorsque Nori est revenu de la session du soin, j’ai pu sentir une puissante énergie, fraîche et douce à la fois. Pour sur ce Monsieur a une âme puissante et belle ! Après tout... Il m’a raconté qu’il avait décidé de suivre son cœur il y a deux ans, par l’intermédiaire d’une chamane qui l’a aidé en ne faisant que le pousser en avant d’une petite tape. C’est exactement ce que je veux faire aussi... Aider les gens à suivre leurs cœur je veux dire. Car quand on suis nos cœur, on s’éveille, quand on s’éveille alors... Il faut le vivre pour cela, ça ne s’explique pas. Mais pour résumé on vit selon ses ressentis et plus selon son mental, on devient pure émotion et on utilise le mental à bon escient et non plus l’inverse, ce n’est plus le mental qui nous emprisonne dans ses ronces de mensonges.
Pour en finir avec cette looongue page de mon journal, voici les plans de la marche d’aujourd’hui.
Partis de la maison puis ayant marché jusqu’à ce que Akiko nous réceptionne
En voiture depuis les fontaines (Situées pas si loin du lieu où Akiko nous a récupérés si vous regardez bien) jusqu’au sanctuaire Kamayama.
Là, les étoiles jaunes, représentent tous les sanctuaires avec lesquels je suis connectée. Si on compte la maison d’Akiko ça fait 5 Aller, j’aimerais beaucoup me mettre à étudier sérieusement mes kanjis mais, il me reste beaucoup de travail, je dois couper toute l’herbe. Cela dit si je ne suis pas trop épuisée ce soir, je vais au mois écrire à l’ambassade Suisse pour doubler mon Visa. Je sens que je dois rester, alors je vais rester.
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À l’approche de Noël, on mange et on boit
À l'approche de Noël, les enfants sont tout excités, et nous, on pense à ce qu'on va manger. Mais dans cet article, il s'agit de lâcher prise. Alors cette année, mangez, buvez et surtout faites-vous plaisir ! La détox, c'est pour plus tard. En attendant les sacrifices canoniques, voici une liste de course délicieusement préparée pour Noël. Des classiques bien connus aux produits un peu plus originaux, nous vous proposons dans cet article de découvrir, ou redécouvrir, les meilleurs aliments à déguster pour les fêtes. Le but : vous réconcilier avec de la nourriture souvent riche mais délicieuse. Article rédigé par : Bénédicte À l'approche de Noël, mon corps me plaît, enfin. À l'approche de Noël, je le regarde dans la psyché. Déshabillée et très bien éclairée, j’arrête de me rejeter. Ça me plaît. Je me plais. C’est vrai qu’à force de régimes et de surveillance, à force de biking et steping, j’ai modifié progressivement mon apparence. Elle ne ressemble pas à ce que je souhaitais au départ. J’ai sans doute définitivement perdu la finesse de mes 15 ans, la rondeur de mes 17 et le velouté de mes 21. Mes seins marquent une ligne horizontale qui se perd sous les aisselles, mon ventre a définitivement adopté le contour élastique de mes culottes, et des veines apparaissent de-ci de-là sur mes jambes. Mais c’est bien mon corps qui rebondi par endroits, qui affiche un galbe à d’autres, et une mole peau d’orange ailleurs. C’est maintenant le mien. Je l’ai un peu modifié, construit, et ça se voit. C'est un fait que je le vois. Je ne suis pas la plus belle, j’ai des choses à gentiment cacher. Mais ce corps me plaît, je l’ai accepté. Donc je vais bien manger à Noël Ce point acquis comme la foi dans l’esprit d’une catéchumène, je déclare à mon apparence que pour Noël je mangerai, et peut-être trop. Je mangerai pendant les fêtes, et tous les jours peut-être. Je mangerai, bien sûr, le mangerai trop, trop riche. Chocolats, foie gras et vins forts. Un peu pour me remercier, un peu pour me récompenser de tout ce sport, un peu pour me défier, un peu pour m’aimer quand même, un peu pour tout. Et voilà. Maintenant que ce point est écrit, je me dois de vous présenter ma sélection de gourmandises à l'approche de Noël. Les classiques des fêtes : le chocolat et le foie gras Spécialité et étrangeté culinaire nous restant de l’époque romaine, je recommande le canard comme foie gras pour son goût plus prononcé. Évidemment, ne se doter que de foie entier, mi-cuit de préférence. Et aussi le déguster presque chambré pour qu'un maximum d’arômes exhalent à chaque bouchée. Le foie gras est pour moi ce que l’ours Teddy peut être à d’autres : un moment de grasse tendresse dégageant odeurs et plaisirs. Je reconnais qu’un foie gras est bon lorsqu’il me fait me sentir comme dans mon lit, au chaud, douillettement emmitouflée sous les draps moelleux, avec l’espièglerie d’avoir le bout des doigts gras et la bouche savoureuse. Concernant les chocolats, ils doivent être beaux et nombreux. Les avoir dans un papier permet de faire augmenter le désir le temps incommensurable pendant lequel les mains les plus habiles tirent de chaque côté en fixant l’image d’un chocolat parallélépipédique sautant joyeusement dans une bouche salivante. À l'approche de Noël, le papier doit impérativement briller, pour que les yeux du gourmand et les yeux gourmands de son entourage ne cessent de fixer le court et vif tournoiement du même chocolat juste avant qu’il ne se révèle au monde, tel un papillon pressé de sortir de son cocon. Misez sur des mélanges préparés de chocolatiers pour un maximum de plaisir, à partager… ou pas ! Et qu'est-ce qu'on boit ? Je vous invite à prendre du saké. N’importe lequel à partir du moment où il est bon. Le problème c'est pour en trouver. Si vous y parvenez, buvez-en comme du vin, à table, et pas d’autre forme de snobisme. Vous verrez, ça ne va pas avec tout, mais ça s’arrange avec les plats festifs mieux que du soda. Il y a très peu de restaurants proposant du vrai saké. Et le prix qui est affiché calme toute envie d’ivresse. En cas de doute, précisez que vous préférez du saké JUNMAI. Et bien sûr, joie de ce siècle (tant que les Terminators ne viennent pas nous tirer dessus), vous pouvez en commander sur Internet (mais le choix reste maigre, pour nous les Françaises), chez Dugas Club Expert. Voici 4 marques repérées au hasard lors du Salon du Saké, goûtées par votre hôte, et recommandées par la même : Kubota - Ozeki, Fujinishiki et Hiroshima. À l'approche des fêtes, on mise également sur un vin de Noël. J’irai dans le Languedoc, mais pas pour vous faire boire le muscat de Rivesaltes. J’irai dans le Languedoc pour vous proposer des parfums forts, fruités et un peu fumé que l’on trouve dans cette région, grâce au sol de schistes. Pour les rouges, commencez par un Castel Fossibus 2015 (Faugères), domaine Ollier Taillefer. Puis doublez-le et continuez dans la région en visant de plus en plus vieux et en vous rapprochant de Montpellier. Vos repas devraient plutôt très bien se passer. Gâteau surprise Mamie a toujours des gâteaux qu’elle apporte comme des surprises. Contrairement à ceux de la voisine qui a cinq chats, ceux de Grand-Mère ne sont pas périmés et sentent encore bon. On peut les manger sans que Maman nous gronde après. Pour jouer à la Mémé ou pour vous rappeler votre Mamie, vous pouvez vous servir des gaufres de Méert rhum raisin. À l'approche de la soirée on n'oublie pas la déco de Noël Un chemin de table joli et agréable comprend des bougies parfumées. Ces dernières enlèvent les odeurs de gras qui remontent des restes perdus entre les assiettes sales et les plats collants. Allumées n’importe quand en soirée, elles feront oublier les odeurs de tabac restées coincées dans vos rideaux. Pour que votre appartement sente le résineux si agréable à Noël, mais sans pour autant détruire la planète en coupant un arbre de plus, je vous propose la bougie Cupressus (Cyprès) de Carrières Frères. Read the full article
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Nouvel an à Hakuba
Mardi 29 décembre, c’est parti pour notre première journée de ski et le moins que l’on puisse dire c’est que la météo est avec nous : grand soleil pour commencer, on part pour faire le domaine de Sanosaka le matin et celui de Iwatake l’après midi. Deux domaines donc pour profiter de la belle visibilité, on prévoit de faire la liaison avec la voiture en la chargeant avec tout notre matériel (c’est en fait ce qu’on va faire tous les jours)
Sanosaka est un domaine assez reconnu pour sa vue sur le lac Aoki. Il est uniquement composé d’une dizaine de pistes mais c’est très bien pour bien se remettre sur ses skis et commencer tranquillement. Je vous laisse profiter de la belle vue :
Après un picnic devant cette belle vue, on migre pour sur la deuxième station pour la fin de journée, puis retournons à nos appartements
Le soir, on décide de sortir un peu : on nous avait prévenu, la période rend les activités un peu plus difficiles. Ca se confirme en allant dans un bar où on se retrouve tous seuls. Heureusement la serveuse Japonaise, Ayaka, était super sympa, on a fait connaissance et sommes finalement resté un bout de temps à discuter tous ensemble malgré ses difficultés à parler anglais.
Le lendemain la météo se gâte : on met beaucoup plus de temps à décoller vu qu’il pleut dehors...on part finalement autour de 10h pour un des gros domaines : Hakuba47 et Goryu. Ca ressemble déjà plus à une station de ski avec quelques particularités toutefois : déjà les télésièges. Ici il n’y a jamais de repose-ski pour alléger les jambes. Ca parait anodin mais vu qu’on passe la moitié du temps sur les télésièges, à la fin de la journée ça tire! Dans le même esprit ce n’est pas anodin ici de monter sur des télésièges sans aucune protection. On se retrouve donc à 10m du sol sans garde-fou, safety first!
Le plus compliqué reste de se repérer : les plans de pistes ne sont pas fidèles de la réalités, et les panneaux sont rares. En plus de ça les pistes ne sont pas vraiment balisées, vous vous doutez donc qu’on s’est planté plus d’une fois de piste!
Pour goûter on rend se rend à une petite échope de crêpes afin de dire bonjour à Ayaka, la Japonaise rencontrée la veille qui nous a dit travailler ici la journée. Elle était toute contente de voir ses potes français!
Au fil de la journée, la pluie se transforme en chutes de neige assez violentes ce qui pousse la liaison entre les 2 montagnes à fermer. Bien sûr on est du mauvais côté, on attend donc la navette pendant une heure au chaud en bas des pistes. Navette qu’on a baptisée “navette Covid” vu à quel point on était assis les uns sur les autres dedans...
Pour le soir on part se faire un Onsen tous ensemble, super moment : c’était un bain en extérieur, mélange entre de l’eau à 45° et l’air à 0° pendant que la neige nous tombait dessus! On ne peut bien sûr pas prendre de photo, mais voilà une image trouvée sur Google pour vous mettre l’eau à la bouche (à imaginer avec de la neige et de nuit) :
On a rencontré plusieurs francophones avec qui on a discuté, tous à poil dans l’eau chaude, c’était assez épique, tout comme la bataille de boules de neige dans le bain une fois que tout le monde avait le dos tourné !
Le lendemain, c’est le 31 et dernière journée de ski pour moi car j’ai prévu de changer d’activité le lendemain. On part pour LE gros domaine de la station : Happo-one. Mais avant tout, on passe un bon bout de temps à déneiger la voiture (et encore, ce n’est rien comparé au déneigeage du 1er janvier)
On arrive au parking de la station où une armée de Japonais font encore la circulation, comme sur tous les parkings, équipé d’une sorte d’épée lumineuse. On surnomme entre nous ces gens les Jedis, je vous laisse imaginer pourquoi
Dans la série “métier inutile” en voilà un sympa : quand il neige, des gens sont payés pour passer un coup de balai sur le siège des télésièges avant qu’on pose notre derrière dessus...bon en réalité c’est plutôt cool pour nous! En tout cas, vu ce qui est tombé la veille, la neige est excellente et on s’éclate sur des pistes au niveau un peu plus relevé pour le reste de la journée.
Le soir c’est le 31 et tout le monde est assez fatigué. On dine dans un restaurant thaï et dégustons du saké chaud dans des verres en bois traditionnels.
Après quoi on retourne chez nous, prenons quelques verres et décidons de partir à 23h en direction du quartier des bars (ce qui s’avéra être un échec, tout sera fermé...). La neige tombe de plus en plus fort depuis 2 jours, on finit donc par revenir chez nous un peu avant minuit. Une boule de neige en appelant une autre, imaginez finalement 4 gamins français se faire une bataille de boule de neige au Japon pendant qu’on entend les maisons autour faire péter le champagne et se souhaiter la bonne année. Voilà comment on aura terminé l’année 2020 ! Bonne année tout le monde !
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En prenant le train depuis Tokyo, nous nous sommes rendus dans le petit village de Nikko, logé au coeur des montagnes, dans un parc national. Ici, nous avons fait de belles balades dans la nature, traversé forêts et plaines, et admirés de nombreuses cascades toutes plus impressionnantes les unes que les autres. C’est aussi à Nikko que nous avons fait nos premières expériences très japonaises des « bentos » (boites compartimentées qu’on l’on emmène avec soi pour le déjeuner) et des « onsen » (sources d’eau chaude naturelles en extérieur, où l’on se baigne nus, hommes et femmes séparés).
Nous avons eu en plus de cela la chance de tomber par hasard juste le jour de la plus importante fête du village, le Yayoi Matsuri. Les habitants de Nikko revêtent des habits traditionnels, jouent de la musique, et tirent à l’aide de grosses cordes des chars en bois richement décorés jusqu’au sanctuaire. Du matin à la nuit tombée, ils rient, boivent de la bière et du saké, et rendent hommage aux « anciens » de cette petite communauté, que l’on reconnait grâce à leurs chapeaux melon.
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{Encore un peu de cuisine} Chez nos amis de Nakashimaya. Il y a quelques jours nous nous disions que nous nous serions bien assis à ce bar chéri, en chaussettes, les papilles prêtes à s'affoler devant les plats préparés à la minute et devant nous. C'est pour ça que je prends des photos, parce qu'elles ont le pouvoir de faire voyager, de ramener la lumière, l'atmosphère et parfois même les odeurs et les saveurs. Nous sommes gâtés, à Paris ce sont Roxane et Jean du Café des Ministères qui rendent nos papilles folles avec leurs plats exquis. Mais comme tous les enfants trop gâtés et qui ont passé trop de temps dans leur appartement parisien, les envies d'ailleurs nous prennent parfois. Et le Japon est assez magique et assez inaccessible facilement pour que la rêverie fasse du bien et n'attise pas la frustration (n'allez pas me parler d'Italie ou du Portugal par contre, là je vais me mettre à pleurer à chaudes larmes). Alors au menu nous proposons: Le trio fumé, Des légumes en tempura, croquants à souhait, fine à la perfection, Une omelette roulée traditionnelle (et le maître à l'œuvre, je pourrais le regarder faire pendant des heures!), Un peu de saké, Et pour finir du namafu frit avec sa sauce au miel noir. Allergiques au gluten ne regardez pas cette photo, c'est du gluten pur. Et à se rouler par terre tant c'est délicieux! Un verre de yuzu wine pour accompagner tout ça. Oh et une petite photo avec nos hôtes! Prenez-soin de vous chers amis de Nakashimaya, je sais que vous accompagnez les habitants de Kyoto avec vos bons plats en ce moment. Bon dimanche les amis! #lespapillonsaujapon #kyoto #japon #nakashiyama #ouchigohan #restaurant #localfood (à おうちごはん中島家) https://www.instagram.com/p/B_uLz7kq8hl/?igshid=eyb4y76ba9xc
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Quels sont les produits gastronomiques de Tokushima ?
©TokyoatParis
Après avoir présenté au public les différentes facettes de son patrimoine à l’UNESCO en septembre, le département de Tokushima a investi en début de semaine le restaurant ERH à Paris pour présenter aux professionnels de la gastronomie et de la restauration ses produits gastronomiques.
C’est dans le cadre du restaurant ERH, dans la Maison du Saké, que le département de Tokushima a choisi d’inviter les professionnels à découvrir leur patrimoine gastronomique. L’objectif d’un tel évènement est d’intéresser les restaurateurs mais aussi les distributeurs pour que les produits de Tokushima soient utilisés dans les cuisines des restaurants ou en boutiques pour les particuliers. Du moins, encore plus ! En 2018, le département de Tokushima a exporté sa production pour 1,29 milliard de yens à travers le monde, notamment des fleurs comestibles et du saké aux Etats-Unis quand en Europe, nous importons surtout des agrumes. Justement, les agrumes sont les emblèmes du département de Tokushima !
Jus de yuzu, sudachi et yukô ©TokyoatParis
Yuzu, yukô et sudachi sont les trois agrumes présentés, d’ailleurs presque la totalité de la production de sudachi au Japon est faite à Tokushima. Si le yuzu n’est pas étranger au public français, nous connaissons moins le yukô. Ce fruit est semblable au yuzu mais la peau est plus lisse. Au palais, le goût est équilibré, l’acidité étant moins prononcée que le yuzu.
Le sudachi ©TokyoatParis
Quant au sudachi, son arrivée en France date d’il y a un an tout juste. Il est donc probable que ce fruit à l’apparence proche d’un petit citron vert soit encore inconnu pour beaucoup mais il s’intègre parfaitement en cuisine. Outre les agrumes, Tokushima présentait également sa patate douce appelée Naruto Kintoki, savoureuse quelque soit la cuisson utilisée, la racine de lotus, l’algue Naruto Wakame, appelée ainsi car cultivée dans le tourbillon de Naruto !
Naruto Wakame ©TokyoatParis
Naruto kintoki ©TokyoatParis
Les sakés de Tokushima ©TokyoatParis
Bien sûr, que serait une dégustation de produits japonais sans saké ? Le département de Tokushima a donc amené à Paris plusieurs sakés notamment le Junmai Mizutokome, qui avait obtenu une médaille d’or à Kura Master 2019, un Junmai Daiginjo Goten Sakura et enfin le délicieux Junmai Daiginjo Ayane.
tartelette aux racines de lotus au tartare de Naruto kintoki accompagné d’une mayonnaise de Naruto wakame ©TokyoatParis
cocktail de céleri-rave, sudachi et sauce de poisson ©TokyoatParis
mousse de Misho yuzu, crevettes chaud-froid ©TokyoatParis
Pour faire découvrir ses spécialités, le département de Tokushima a fait appel à plusieurs chefs étoilés. Taichi MEGURIKAMI, sous-chef du Pavillon Ledoyen, Ayumi SUGIYAMA et Romain MAHI de chez Accents et Takayuki NAMEURA du restaurant Montée ont utilisé le sudachi, le yuzu, le Naruto kintoki, la racine de lotus et le Naruto wakame pour préparer de beaux et délicieux mets très convaincants comme une superbe tartelette aux racines de lotus au tartare de Naruto kintoki accompagné d’une mayonnaise de Naruto wakame, ou un surprenant cocktail de céleri-rave, sudachi et sauce de poisson, ou encore une délicieuse mousse de Misho yuzu, crevettes chaud-froid !
Pour terminer, des uirô, une spécialité sucrée (proche du yokan) de Tokushima ©TokyoatParis
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