#sainte trinité
Explore tagged Tumblr posts
Text
Monastères grecs
Les quatre inséparables, avaient depuis longtemps rêvé de visiter les monastères perchés des Météores, en Grèce. Ces joyaux architecturaux semblent suspendus entre ciel et terre, posés sur des pitons rocheux vertigineux. Leur voyage commença par une matinée brumeuse, le soleil levant se frayant un chemin à travers les nuages pour éclairer leur première destination : le Grand Météore, également…
0 notes
Photo
L’absinthe trouve ses racines en Suisse, où elle était initialement comme un remède. Aux 19ème et 20ème siècles, elle est accusée de provoquer divers problèmes sociaux et de santé, notamment la folie ce qui lui a valu une interdiction dans la production et la commercialisation. Les sanctions levées elle est à nouveau sur le marché de l'apéritif. Sa composition est des plus simples, un mélange d’herbes et de plantes distillées, dont les plus essentielles sont la grande absinthe (Artemisia absinthium), l’anis et le fenouil. Ces trois ingrédients sont généralement désignés comme la “Sainte Trinité” de l’absinthe.



112 notes
·
View notes
Photo

Happy 14th of July to all my French besties 💙🤍❤️ Bonne fête nationale à toutes et tous !
#14 juillet#bastille day#france#french#isabelle huppert#juliette binoche#catherine deneuve#la sainte trinité
82 notes
·
View notes
Text

Copieur…
#photography#original photography#original photography on tumblr#paris#cathédrale de la Sainte-Trinité#orthodoxe#russe#colonne Morris
32 notes
·
View notes
Video
Un visage pour l’Esprit Saint – Hore Deipare Virginis Marie secundum usum Romanum, Symbole d’Athanase/ Quicumque (verso, feuillet O7), Thielman Kerver, 24 novembre 1520, Paris | DR by Maison de l'Alchimiste Via Flickr: Feuillet du Livre d'Heures, imprimé par Thielman Kerver* en 1507. Il est imprimé sur vélin en noir et rouge avec de nombreuses initiales peintes à la main en rouge, bleu et or. L'image au verso nous montre la Sainte Trinité [ pater, filius et spiritus sanctus ] avec ses caractéristiques : pater non est filius [ le Père n'est pas le Fils ], etc. et pater est Deus [ le Père est Dieu], etc. Les quatre évangélistes avec leurs symboles sont également représentés : saint Jean avec l'aigle, Matthieu avec l'ange, Luc avec le bœuf et Marc avec le lion. *La société Thielman Kerver est surtout connue pour ses jolis livres d'heures imprimés, dont beaucoup comprennent des miniatures et des lettres initiales peintes à la main. Thielman Kerver, qui fut l'un des imprimeurs de livres d'heures les plus prolifiques de France, commença à imprimer des livres d'heures en 1497 et continua jusqu'à sa mort en 1522. A cette époque, sa veuve, Iolande Bonhomme, reprit l'entreprise et continua à produire des livres liturgiques de différents types jusqu'en 1556. Brunet note que même si Kerver a imprimé de nombreux livres d'heures différents, son œuvre est moins courante que celle de ses collègues Simon Vostre et des Hardouin. Brunet soupçonne que cela est dû au fait que moins d'exemplaires sur vélin ont été imprimés et que les exemplaires papier ont été détruits. Cela peut également expliquer la rareté de la feuille actuelle. www.swaen.com/listing/leaf-on-vellum-from-a-printed-book-... www.alamy.com/stock-photo/manuscript-initials-medieval.ht...
0 notes
Text
Pourquoi faut-il continuer à souhaiter "Joyeux Noël" ?
L’anniversaire de la naissance de Jésus est comme un caillou sous le pied des idéologues du progressisme transhumaniste, elle entrave leur ténébreuse marche vers l’abîme.
Avant d'être récupérée religieusement, commercialement et idéologiquement, l’ancienne fête Saturnale devenue célébration de la naissance du Christ (Noël = Nouvelle Alliance) nous rappelle qu’avec le christianisme, la vieille idée d'un Dieu situé par delà le monde — quelque figure que prenne ce Dieu — un au-delà inaccessible qui serait responsable de ce qui nous arrive, a fait son temps...
L'engagement total d'un Dieu dans l'histoire humaine culmine avec cette image du Christ comme un dieu souffrant et mourant dans le supplice, car ce qui meurt sur la croix, comme le note Hegel, ce n'est pas un "représentant" de Dieu, mais «le Dieu de l'au-delà lui-même».
Le christianisme étant la religion de l'athéisme par excellence (Chesterton: «la seule religion où le Dieu lui-même devient athée»), il ne saurait plus y avoir un Dieu imaginaire qui depuis l’au-delà tire les ficelles de notre destinée (Eli Eli lama sabachtani)…
En transformant la formule de Nietzsche "Dieu est mort" par "Dieu est inconscient" Lacan nous fait entendre où se situe désormais la responsabilité qui nous incombe après le retrait du Dieu: nulle part ailleurs que dans l'immanence radicale de notre Dire.
L’une des manières d’entendre la formule lacanienne selon laquelle le langage, avant de signifier quelque chose, signifie toujours d’abord pour quelqu'un...
Aujourd’hui plus que jamais nous incombe-t-il de reconnaître le noyau émancipateur du christianisme historique, en tant qu’il y a un rapport des plus étroits entre le Saint-Esprit et la pulsion de mort freudienne.
Si au célèbre "Gott ist tot" Lacan substitue sa formulation "Dieu est inconscient", ce n'est pas pour modérer l'impact de la déclaration nietzschéenne, au contraire, c'est de la logique, la mort du Christ est strictement indissociable de son autre côté: l'immortalisation du corps ("Christ n'est pas mort") qui signale que "quelque chose" dans le corps humain est plus que le corps humain, un objet partiel, non-mort, obscène... l’objet petit (a).
Quand Paul (Romains VII, 4) dit que les chrétiens meurent à la loi (juive) à travers le corps du Christ, il convient de s'arrêter sur ce paradoxe: la loi a été surmontée par ce qui est étroitement lié au péché parmi les hommes, car le site de cette lutte - et son surmontement - n'est pas la loi mais bien ...le corps.
J’appelle christianisme le corps doctrinal qui considère l’avènement christique dans sa stricte perspective théologale.
Si la résurrection est le point saillant du christianisme, cela ne veut pas dire que le Christ se soit réincarné dans un autre corps, c'est là précisément qu'intervient le troisième terme, le terme médian, de la trinité chrétienne: la notion de Saint-Esprit.
Le Saint-Esprit, c'est un nom pour la vie au-delà de la vie, par delà le cycle biologique de la génération et de la corruption, le Saint-Esprit n'est rien d'autre que la permanence de l'ordre symbolique lui-même, là où nous sommes toujours, en tant que "parlêtres", déjà transubstantialisés en sujet.
Or le Saint-Esprit désigne aussi la "communauté des croyants", en d'autres termes le (nouveau) lien social (Noël) naissant de l'Autre (l'ordre symbolique) après l'avènement christique.
C'est ainsi qu'il faudrait entendre la réponse du Christ lorsqu'on lui demande où il sera après sa mort: "Chaque fois qu'il y aura de l'amour entre deux d'entre vous, je serai là."
"Là" ce n'est nulle part ailleurs que dans ...la parole d'amour.
Voilà pourquoi Lacan appelait le christianisme "la vraie religion", la religion de la révélation, la seule religion jamais apparue sur Terre où Dieu lui-même devient athée, la révélation du christianisme, c’est qu’il n’y a rien à révéler, tout est toujours "déjà là", l’Autre est un schème mort, impuissant, il n’y a rien à attendre de "l’au-delà", notre croyance déniée dans le Père Noël n’y peut mais, la révélation vraie et réelle c’est qu’il n’y a que nous (et seulement nous) qui puissions tirer au clair l’inconscient dont nous sommes sujet, autrement dit la logique du signifiant qui détermine notre destinée…
Bon Natale !

25 notes
·
View notes
Text

L'église orthodoxe grecque de la Sainte Trinité, 1920 à VIC, Australie. (Photo credit while_out_wandering IG). - source Sally Jo.
8 notes
·
View notes
Text
Les Capitales des Amériques
Canada Ottawa, USA Washington DC, Mexique Mexico, Guatemala Guatemala City, Belize Belmopan, Salvador San Salvador, Honduras Tegucigalpa, Nicaragua Managua, Costa Rica San José, Panama Panama City.
Les Caraïbes Cuba la Havane, les Bahamas Nassau, Jamaïque Kingston, Haïti Port au Prince, République Dominicaine Saint-Domingue, Antigua et Barbuda Saint-John's, Saint-Christophe et Niévès Basseterre, La Dominique Roseau, Sainte-Lucie Castries, Saint-Vincent et les Grenadines Kingstown, Barbade Bridgetown, Grenade Saint-Georges, Trinité et Tobago Port d'Espagne
Amérique du Sud Venezuela Caracas, Colombie Bogota, Équateur Quito, Pérou Lima, Bolivie la Paz, Chili Santiago de Chilie, Argentine Buenos Aires, Paraguay Asuncion, Uruguay Montevideo, Brésil Brasilia, Surinam Paramaribo, Guyana Georgetown
17 notes
·
View notes
Text
Gouffres impatients du présent, étreintes du passé, pure invention de l'avenir : sainte trinité du temps qui nous est imparti. Prisonnier d'un corps cerné de terre et de ciel, d'émotions et de peurs, nous les debout ; chasseurs, cueilleurs, rêveurs ou inventeurs de mots. Mémoire de tout pour finir dans la contemplation d'infinimement peu. Et puis mémoire effacée tout à coup, comme pour se souvenir de l'infini.
jacques dor
21 notes
·
View notes
Text



Roumanie (2) (3) by Valéry Hugotte
Via Flickr:
(1) église de la Sainte-Trinité de Sighișoara (2) Turnul Cizmarilor (Tour des Bottiers), Sighişoara (3) entrée du passage Macca-Villacrosse, Bucarest
#churches#buildings#historic buildings#historic landmark#gateway#statues#romania#transylvania#sighișoara#bucarest#bucharest
13 notes
·
View notes
Text
Je suis devenue accro à The Office, c’est drôle, touchant. B99, The Office et New Girl c’est ma sainte trinité de l’humour.
7 notes
·
View notes
Text
Et Dieu chassa Adam. Et Dieu chassa Adam à coups de canne à sucre Et ce fut le premier rhum sur la terre Et Adam et Ève trébuchèrent dans les vignes du Seigneur. La Sainte Trinité les traquait mais ils s’obstinaient à chanter d’une enfantine voix d’alphabet : Dieu et dieu quatre Dieu et Dieu quatre ! Et la sainte Trinité pleurait... Sur le triangle isocèle et sacré un biangle isopoivre brillait et l’éclipsait. Jacques Prévert
12 notes
·
View notes
Text

Cathédrale de la Sainte-Trinité de Paris (orthodoxe russe)…
46 notes
·
View notes
Text

Enfin réunis! Les 2 choses que j’aime le plus dans la vie!!! Y’aurait juste fallut qu’il soit posé sur un lit et on aurait eu la sainte trinité! 🥰🤣
15 notes
·
View notes
Text

Profitons de ce que le président états-unien Biden vient d’éliminer tout signe chrétien de la Maison Blanche (pas de chasse aux œufs pour les enfants cette année) et déclare ce jour (Pâques) comme celui de "la visibilité transgenre" …pour rappeler un brin de théologie post-lacanienne.
"Le Saint-Esprit est l'entrée du signifiant dans le mot. C'est certainement ce que Freud nous a apporté sous le titre de pulsion de mort". (Jacques Lacan - Le Séminaire, livre IV, La relation d'objet)
La résurrection, comme le remarque déjà Hegel, cela ne veut pas dire que le Christ se soit réincarné, c’est à dire revenu dans un corps, c'est là précisément qu'intervient la notion de Saint-Esprit dans la trinité chrétienne.
Le Saint-Esprit, c'est un nom pour la vie au-delà de la vie, par delà le cycle biologique de la génération et de la corruption, le Saint-Esprit n'est rien d'autre que la permanence de l'ordre symbolique lui-même, là où nous sommes toujours déjà, en tant que "parlêtres", transubstantialisés (en sujet).
Or le Saint-Esprit désigne aussi la "communauté des croyants", en d'autres termes le (nouveau) lien social naissant de l'Autre (l'ordre symbolique) après l'avènement christique.
C'est ainsi qu'il faudrait entendre la réponse du Christ lorsqu'on lui demande où il sera après sa mort: "Chaque fois qu'il y aura de l'amour entre deux d'entre vous, je serai là."
Là, ce n'est nulle part ailleurs que dans la parole, la parole d'amour.
Quel est donc le rapport entre le Saint-Esprit et la pulsion de mort freudienne?
Si au célèbre "Gott ist tot" Lacan substitue sa formulation "Dieu est inconscient", ce n'est pas pour modérer l'impact de la déclaration nietzschéenne, au contraire, c'est un fait de pure logique, la mort du Christ est strictement indissociable de son autre côté: l'immortalisation du corps ("Christ n'est pas mort") qui signale qu'il y a quelque chose dans le corps humain qui est plus que le corps humain, un objet partiel, obscène, non-mort...
L'objet petit a.
Quand Paul (Romains VII, 4) dit que les chrétiens meurent à la loi (juive) à travers le corps du Christ, il convient de s'arrêter sur ce paradoxe: la loi a été surmontée par ce qui est étroitement lié au péché parmi les hommes, car le site de cette lutte - et son surmontement - n'est pas la loi mais bien le corps.
Attention, pour le psychanalyste, le corps n’est pas à confondre avec l’organisme...
3 notes
·
View notes
Text
Le filioquisme... et autres mots compliqués
Le fait d'avoir fait figurer ce mot étrange dans un ''édito'', il y a quelques semaines (cf. ''Retour à Ravenne'', le 18 octobre dernier) m'a valu un mini déluge de questions, dans le genre ''Kékcékça ?'' ou ''Céquoicetruc ?'', qui appellent deux mots d'explication. Ces deux mots, comme c'est souvent le cas, vont vite ''faire des petits''... et voilà comment naît un ''édito'' auquel on n'avait jamais pensé ! Ce texte est un peu particulier dans le lignée habituelle de ce Blog et ce ''billet'' est nettement moins léger que celui d'hier, sur les tatouages... J'en demande pardon...
La nature-même du sujet rend impossible toute explication simple et rapide. ''Filioque'' (qui se prononce ''filiocoué'', et qui veut dire ''et du Fils'', en latin) est un terme sorti du Credo de l'Église catholique romaine qui signifie que le Saint-Esprit ne procéderait pas du Père seul, mais du Père ''et du Fils'', ce qui fait ressembler cette querelle à une dispute entre spécialistes. Et pourtant, la ''disputatio du Filioque'' sur le Dogme de la Sainte Trinité hante la chrétienté depuis le VIIIᵉ siècle. Elle aboutira même, en 1054, à la séparation des Églises de Rome et de Constantinople, donnant naissance à la dualité Catholiques-Orthodoxes, avec ses conséquences dramatiques...
Dit comme ça, on ne peut penser qu'à une querelle entre évêques et théologiens, et ''pointus'', encore ! Mais pas du tout : c'est vraiment de la grande Histoire, avec tout ce que ce mot peut charrier de violence, de sang, et de drames. Pour le comprendre, il faut faire un petit retour sur les fondamentaux : pour tous les chrétiens, ''Dieu est unique, en trois ''hypostases'', autrement dit : Un seul Dieu, mais fait de ''trois parties individualisables'' --ce qui est plus exact que le classique ''en trois personnes'', qui est une traduction trop anthropomorphique (Traduttore, tradittore, disent les italiens : ''traduire, c'est trahir'').
Pour ''faire simple sur un sujet compliqué'', le meilleur exemple est de regarder une pièce de monnaie : chacune de ses faces et sa tranche sont parfaitement identifiables... et pourtant, on ne peut parler de l'un de ces éléments sans y inclure les deux autres, on ne peut en isoler un seul, en traiter un autrement que les deux autres, etc... : la pièce est une, en trois parties totalement unies et indiscutablement définies. Le Dieu des chrétiens est, de même, dit ''un et trine'', et le fait que l'un de ces éléments ait été, ou pas, ''engendré'' directement de Dieu-le-Père ou via Dieu-le-Fils pose donc le problème de l'importance de ses relations avec les deux autres, on dirait, dans notre société, ''son rang hiérarchique'' (NDLR : je demande pardon pour l'aspect assez ''technique'' de ce sujet, qui semble ressortir de l''Histoire des religions''... alors qu'il est d'une actualité on-ne-peut-plus-brûlante, dans une France qui se déchire autour d'interprétations de mots qui signifient la même chose et son contraire... et d'un Président qui érige son ''et en même temps'' en ''principe premier'' –ce qu'il ne pourrait être, évidemment !).
Alors que les Pères latins ont insisté sur une ''processio ex Patre Filioque'' (= une marche solennelle à partir du Père et du Fils), les Pères grecs ont, dès le IVè siècle, souligné l'antinomie entre une Uni-Trinité et une seule essence en trois hypostases : le Père est le "principe sans origine", le Fils est "engendré" par le Père, et l'Esprit vient du Père, disent les grecs. Ainsi la ''processio'' latine diffère de ''l'ekporeusis'' grecque (dont la traduction en français est : ekporèse (sic !), mot qui doit être utilisé une fois ou deux par millénaire ! Avec cet éditorial, ça va monter, d'un seul coup, à 3 fois !).
Dit autrement : dans l'entendement romain, l'Esprit procède donc à la fois du Père et du Fils (''Filioque''), alors que chez les grecs (si j'ose !), l'Esprit Saint tire son existence du Père uniquement, sans passer par le Fils. Cette querelle, d'apparence mineure, a pourtant été responsable d'une des plus grandes catastrophes historiques de tous les temps : la séparation définitive (à ce jour encore !) des Latins et des Orientaux, drame qui a scellé –comme nous le racontions le 18 octobre-- la chute de Constantinople et la fin de l'Empire romain... ce qui est un fait historique parmi les plus graves de tous les temps, dans ses conséquences, jusqu'à aujourd'hui, de la naissance de l'Empire ottoman et ses atrocités puis son effondrement plein d'horreurs , à sa ''renaissance'' (?) désirée par la folie d'Erdoğan, qui nous fait tourner en bourriques et se fout de nous, à son gré et pour notre plus grande honte...
Jusqu'au VIIIe siècle, la contradiction affirmée entre ces deux approches n'était ressentie comme insupportable par personne, et les Occidentaux ont même bien ''reçu'' le Credo latin –dit : de Nicée-- qui affirme : "Je crois [...] au Saint-Esprit [...] qui vient du Père et du Fils", allant jusqu'à donner une valeur dogmatique au Filioque dans plusieurs conciles, entre 447 et 797. La querelle a éclaté au IXe siècle, lorsque l'Occident a ''créé'' un Empire carolingien qui va s'opposer à Byzance, Charlemagne contre le Basileus Nicéphore, et Saint Empire Romain Germanique contre Empire Romain d'Orient. L'incompréhension réciproque des langues de référence, et de mots comme ''processio'' et ''ekporeusis'' favoriseront l'affrontement. Et en 807, quand les Grecs suppriment le Filioque du Credo, les moines latins les accuseront d'hérésie, et Photius, le patriarche de Constantinople, dénoncera à son tour une hérésie des latins...
Pendant tout le moyen âge, cette division entre chrétiens d’Orient et d’Occident va s’aggraver, et le "Filioque" va devenir le symbole des différences, un signe évident de ce que chaque partie de la chrétienté divisée trouvait comme manque ou distorsion chez l’autre. Et lorsque l'armée du sultan Mehmet II va assiéger Constantinople, c'est à cause de ce ''Filioque'' que l'antique Byzance va être abandonnée par Venise, la Sérénissime –dont la puissante flotte de galères aurait pu desserrer le siège-- ayant soumis son aide à l'abandon inconditionnel de ce désaccord... dont seules quelques élites (?) savaient de quoi il retournait, les populations n'ayant (déjà !) qu'une seule idée en tête : le départ des musulmans et un retour dans le cadre ''normal''.
Filioquisme hier, islamophobie et anti-judaïsme aujourd'hui... on frémit à la pensée que les fausses querelles de mots qui polluent nos médias, nos ministères et nos enceintes soi-disant nationales (en réalité : si peu représentatives et si peu soucieuses des vrais besoins de leurs administrés), ne finissent par déboucher sur un second effondrement de notre belle et riche civilisation, aujourd'hui de plus en plus envisageable et dont l'éventualité, même niée par les myopes qui sont ''aux manettes'' et en sont donc largement co-responsables, semble de jour en jour plus possible, hélas. Comme ledit le proverbe, ''Le diable se cache dans les détails...'', et une fois de plus, ''comprendre hier'' –même confus et touffu-- peut permettre de ''comprendre demain'', qui s'annonce au moins aussi inintelligible et aussi échevelé qu'hier et qu'avant-hier...
H-Cl.
3 notes
·
View notes