#sabrina franchi
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summer sabrina holy shit
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Sabrina Salerno at Elisabetta Franchi, Fall 2022
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I don't expect Girls Frontline 2 to get Nikke or Blue Archive popular but it's important to the culture that Sleepo Beepo and Sabrina Franchi return
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Il sindaco Manfredi conferisce la Medaglia della Città di Napoli a Miranda Martino
Il sindaco Manfredi conferisce la Medaglia della Città di Napoli a Miranda Martino. "Attrice nobile e raffinata interprete dell'autentica tradizione della canzone napoletana, profondamente legata al suo immenso patrimonio musicale che ha valorizzato con la sua inimitabile voce". È racchiusa in queste parole la volontà del sindaco Gaetano Manfredi di conferire a Miranda Martino la Medaglia della Città di Napoli. Mercoledì mattina, in Sala Giunta, a Palazzo San Giacomo, il sindaco ha consegnato all'artista la targa su cui è riportata la motivazione del riconoscimento che le è stato tributato anche in "segno di profonda gratitudine ed ammirazione". Il momento della consegna, al quale ha preso parte anche il delegato del sindaco per l'Industria musicale e l'Audiovisivo, Ferdinando Tozzi, è stato preceduto da una lectio del giornalista Federico Vacalebre. Miranda Martino ha debuttato nel 1955 vincendo il concorso “Voci nuove per Sanremo” e in quasi settant'anni di carriera ha mostrato il suo talento artistico come cantante, come interprete di riviste musicali e di operette accanto a Nino Taranto, Carlo Dapporto, Erminio Macario e Sandro Massimini, e come attrice sia in ruoli brillanti che drammatici. Al cinema ha lavorato, tra gli altri, con Totò, Tina Pica, Franco Franchi e Ciccio Ingrassia, Fernando Rey, Sabrina Ferilli e Alessandro Gassman; in teatro con Piera degli Esposti, Arnoldo Foà, Mario Scaccia, Giorgio Albertazzi, Gigi Proietti e Matteo Garrone. In campo musicale sono da ricordare le cinque partecipazioni al Festival di Napoli, a partire dal 1957, le tre partecipazioni al Festival di Sanremo tra il 1959 e il 1961, e le collaborazioni con grandissimi autori come Armando Trovajoli, Luis Bacalov ed Ennio Morricone. Proprio a Morricone si devono la direzione e gli arrangiamenti delle canzoni classiche napoletane interpretate da Miranda Martino negli anni Sessanta e ristampate in occasione del suo recente novantesimo compleanno. «Manco da Napoli da tanto tempo, ma Napoli è tutto per me. Mio padre era di Aversa e mia madre di Angri, anche se io sono nata a Moggio Udinese. Artisticamente ha cominciato con Nino Taranto, facevamo la Festa di Piedigrotta e poi abbiamo fatto tante cose insieme. Questo riconoscimento ha un valore straordinario. Mi chiedo solo perché non mi sia stato dato prima», ha commentato simpaticamente Miranda Martino. «È un riconoscimento dovuto, ad una grandissima artista che ha rappresentato e rappresenta un pezzo della storia musicale della città. Stiamo valorizzando questa storia che è fatta di tradizione, di talento, di identità. In quest'ottica siamo molto grati a Miranda Martino per il contributo che ha dato a Napoli e alla canzone napoletana», ha concluso il sindaco Manfredi.... #notizie #news #breakingnews #cronaca #politica #eventi #sport #moda Read the full article
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Anaïs: C'est l'anniversaire d'Estelle!
Sabrina: Oui! Je lui ai préparé un gâteau, plus simple que celui pour votre mariage. Comment le trouves-tu?
Anaïs: Génial! Il est d’excellente qualité, ça se voit!
Sabrina: Merci, ça me rassure! Je n’ai pas perdu toutes mes capacités.
La fête peut commencer! L'événement est assez intime puisque toute la famille se réunira samedi pour le mariage. N'empêche, Flavie a invité ses amies Pancakes.
Derek accompagne Estelle pour souffler les bougies.
Une autre étape de franchie! Estelle obtient l'aspiration Enfant turbulent ainsi que le trait Gloutonne, comme son grand-papa.
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Les Éternels Streaming VF ~ En Ligne Complet Gratuit
Retour sur l'assassinat de Maurizio Gucci le 27 mars 1995, petit-fils héritier de Guccio Gucci, le fondateur de la célèbre marque de luxe italienne. Sa future ex-femme, Patrizia Reggiani, a commandité son meurtre afin de toucher la part d'héritage qui lui revenait avant que Maurizio se remarie avec Paola Franchi.
Les Éternels diffusés sur Amazon Prime Video Si vous aviez peur que les aventures de Tessa et Hardin ne s'arrêtent après deux films, vous pouvez respirer, de nouveaux films sont en prévision. Les deux acteurs nous avaient d'ailleurs confirmé en septembre dernier le tournage des 3e et 4e volets de la saga After.
Comme pour le chapitre 2, Amazon Prime Video proposera After We Fell à ses abonnés. Mais ce n'est pas tout puisque la plateforme accueillera également le chapitre 4. Le 3ème chapitre sera mis en ligne sur Amazon Prime Video le 22 octobre.
Les Éternels : que va-t-il se passer pour Tessa et Hardin ? Quelle sera donc la teneur de ce 3e chapitre ? Il n'y a pas un mystère particulièrement brumeux autour du scénario de ce 3e film. En effet, comme les deux précédents, la trame suivra celle du 3e roman de la saga d'Anna Todd. Si vous voulez connaître la suite des aventures des personnages principaux avant la diffusion des films, on vous encourage fortement à lire le roman.
Voilà le synopsis de ce 3e film. Tessa vient de prendre la décision la plus difficile de sa vie, lorsque des révélations familiales vont tout changer pour elle et Hardin. La jeune femme pense ne plus avoir personne sur qui compter, même Hardin la rejette lorsqu'il découvre son sombre secret. Ils s'aiment, mais sont-ils capables de vivre côte à côte une vraie relation ? Peuvent-ils survivre à un nouveau cycle de jalousie, de colère et d'excuses ?
Le casting d'After chapitre 3 Dans les rôles-titre, on retrouvera bien évidemment Josephine Langford et Hero Fiennes Tiffin dans la peau des deux amants maudits. Mais en raison des circonstances de tournage, certains acteurs ont décidé d'abandonner le navire. Shane Paul McGhie (Landon), Selma Blair (Carol) et deux autres acteurs ne seront pas dans Les Éternels et 4.
Mais à la place on retrouvera Chance Perdomo des Nouvelles Aventures de Sabrina dans le rôle de Landon. La star de True Blood Steve Moyer reprendra le rôle de Christian Vance. Arielle Kebbel (Midnight Texas) jouera Kimberly à la place de la star de The Vampire Diaries Candace King. Mira Sorvino et Carter Jenkins camperont Carol et Robert. Kiana Maderia (Trinkets) jouera un nouveau personnage encore inconnu.
En attendant de binge-watcher les nouveaux films, on (re)regarde les deux premiers volets, pour être au point le jour J ! . Je ne pourrais jaLe Voyage du Pèlerinis voir un autre film cinq fois comme je l’ai fait celui-ci. Retournez voir une seconde fois et faites attention. RegarderIp Man 4 : Le dernier combat Movie WEB-DL Il s’agit d’un fichier extrait sans erreur d’un serveur telLe Voyage du Pèlerin, tel que Netflix, ALe Voyage du Pèlerinzon Video, Hulu, Crunchyroll, DiscoveryGO, BBC iPlayer, etc. Il s’agit également d’un film ou d’une éLa Proie d'une ombre ion télévisée téléchargé via un site web comme on lineistribution, iTunes. La qualité est assez bonne car ils ne sont pas ré-encodés. Les flux vidéo (H.264 ou H.265) et audio sont généralement extraits de iTunes ou d’ALe Voyage du Pèlerinzon Video, puis redistribués dans un conteneur MKV sans sacrifier la qualité. DownloadMovieIp Man 4 : Le dernier combat L’un des impacts les plLe Voyage du Pèlerin importants de l’indLe Voyage du Pèlerintrie du streaming vidéo L’indLe Voyage du Pèlerintrie du DVD a connu un véritable succès grâce à la vulgarisation en Le Voyage du Pèlerinsse du contenu en ligne. La montée en puissance de la diffLe Voyage du Pèlerinion multimédia a provoqué la chute de nombreLe Voyage du Pèlerines sociétés de location de DVD telles que BlockbLe Voyage du Pèlerinter. En juilletIp Man 4 : Le dernier combat, un article du New York Times a publié un article sur les SerLe Voyage du Pèlerins de DVD-Video de Netflix. Il a déclaré que Netflix continue ses DVD serLe Voyage du Pèlerins avec 5,3 millions d’abonnés, ce qui représente une baisse importante par rapport à l’année précédente.
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QUESTIONS ABOUT ME
Yo so i’ve been tagged by @candyfloss-lover ty hamster
Nicknames : Francis, Frantz, Ecureuil, Franchi, Moshe (my mother calls me that because my second name is Maurice and it’s the equivalent of Moses, and Moses is pronounced Mo-Shê in hebrew). Also, if you want to win my heart just call me Puppy/Kitten (Chaton).
Gender: Male
Star Sign: Virgo
Height: 5'7
Time: midnight
Birthday: september 16
Favourite bands: LED ZEPPELIN, Pink Floyd, Tame Impala, N.E.R.D., Badbadnotgood, Arctic Monkeys/The Last Shadow Puppets, dvsn, Anderson Paak and the Free Nationals/NxWorries, Sonder/Brent Fayiaz
Solo artists: FRANK OCEAN, KENDRICK LAMAR, MIGUEL, DAVID BOWIE, Sade, Kaytranada, Justin Timberlake, Travis Scott, Pharrell Williams, Tyler The Creator, Kali Uchis, SZA, Jorja Smith, Thundercat, Sabrina Claudio, MF Doom
Song stuck in my head: Lemon by N.E.R.D. featuring Rihanna
Last show I watched: The Killing (US Version) it’s brilliant
When did i create my blog: i don’t know like 2 years ago
Last thing i googled: Ruiner (Sci-fi action video game)
Any other blog: nope
Do you get asks: not at all, it’s actually the first time i write on my blog like ever. But if y'all got any questions about anything related to music or art in general, feel free to ask
Why did you choose your url: it’s my first name (François) and my nickname combined
Following blogs: like 30 or something, i reblog either aeshthetics posts about cars or any other artists i like, but actually i’m following hashtags of models i’m in love with. BLANCA PADILLA, RIANNE VAN ROMPAEY, BELLA HADID, GIZELE OLIVEIRA 💖💖💖
Followers: mostly porn blogs lmao but like 4 or 5 real??
Favourite colors: all shades of grey and blue
Average hours of sleep: really depends of my mood actually lmao, like 6/7 hours when i’m happy and like 4 or 3 if i’m stressed or sad (yeah i think a loooooooot)
Lucky number: 8 (ironic uh?)
Instruments: 3 guitars, drums, 2 harmonicas, i plan to start bass, keys and saxophone this year. Maybe starting recording music once i’ll master every instruments enough and have spare time and money like when i’ll be 25 or something to work besides music.
What i’m wearing: white tshirt with rolled up short sleeves and jogging pants
How many blankets do i sleep with: 2
Dream job: Artist who just do every single form of art because everything interests me as long as it’s telling a story, but i also study Law in uni and i’d love to be Judge for civic affairs or family affairs.
Dream trips: San Francisco, Los Angeles and Tokyo
Favourite food: Any red meat with like a good red wine is fine for me lmao
Nationality: french
Ethnicity: french/spanish for like 75% even tho i’m pretty fucking white LMAO
Favorite song right now: Havana Remix by Camila Cabello/Filthy by Justin Timberlake
Well that’s the end, i don’t know who to tag so it stops there for me (sorry for being such a disappointment)
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E dopo Guardabosone... vuoi non mettere in piedi, in poco tempo, un'altra mostra? Ecco allora gli Officini a scattare per le vie di Romagnano Sesia (NO) per realizzare una nuova esposizione dei lavori dei loro autori: "Romagnano fra i nostri obiettivi". 14 autori, 14 particolari punti di vista sulla cittadina sesiana. Vi stupiremo ancora... 😉 più che una promessa, è una minaccia! 😂😂😂 ============================== MOSTRA FOTOGRAFICA “ROMAGNANO FRA I NOSTRI OBIETTIVI” Nella suggestiva cornice del Museo Storico etnografico di Villa Caccia si inaugurerà, sabato 12 ottobre alle ore 17:30, la mostra fotografica “Romagnano fra i nostri obiettivi” proposta dall’Associazione Culturale Officina Fotografica con il patrocinio del Comune. Quattordici autori dell’Officina Fotografica hanno percorso, con interesse e curiosità, piazze e vie del paese ricercando scorci, dettagli e volti che a volte possono sfuggire anche agli sguardi più attenti. I visitatori potranno osservare lavori diversi per ricerca, composizione e tecnica di realizzazione ovvero un calibrato mix della variegata sensibilità degli autori, che si presenta come uno sguardo inedito, da non perdere sul paese e la sua gente. Proporranno i loro lavori: Annapaola Morini, Maddalena Ferro, Maria Luisa Briolotti, Miriam Ciavarra, Monica Mainardi, Sabrina Marianelli, Serena Dossena, Alberto Novello, Biagio Barretta, Fabio Tacca, Giovanni Franchi, Renzo Petterino, Salvatore Fabozzi, Samuele Dellera. Dopo l’inaugurazione ci sarà la premiazione del concorso fotografico “6 in Baraggia” e un buffet concluderà l’incontro. L’esposizione sarà visitabile sino al 3 novembre nei giorni di apertura del Museo (sabato 15:30/18:00, domenica 10:00/12:00 e 15:30/18:00). ========================= #acofficinafotografica #officini #autori #mostrafotografica #exhibition #romagnanosesia #inaugurazione #sfida #fotografia #photographers #forex #pannellifotografici #art #artist #photography (presso Museo Storico Etnografico - Villa Caccia - Romagnano Sesia) https://www.instagram.com/p/B3U8Ex-ImmN/?igshid=udst27qwthqa
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La modernità di Pirandello
Certo non poteva bastare un solo blog per celebrare i 150 anni dalla nascita (28 giugno 1867) di Luigi Pirandello (premio Nobel nel 1934), e subito rimediamo.
Che sia sempre attuale (in realtà non solo era in anticipo con i tempi in narrativa, ma vero creatore di un nuovo tipo di teatro) è quasi scontato dirlo. Ma possiamo anche dimostrarlo: Andrea Camilleri, amante di Pirandello certo non solo per motivi di pura corregionalità, lo ricorda quasi in ogni suo romanzo e ha pubblicato su di lui la Biografia del figlio cambiato. Nell’ultimo giallo con protagonista il commissario Montalbano, La rete di protezione, l’autore cita un racconto di Pirandello, Lontano, come spunto per la trama della fiction in corso di produzione proprio a Vigàta.
Le novelle le consigliamo proprio di cuore. Il titolo è Novelle per un anno, ma purtroppo l’autore si è fermato a 256. Sono sempre originali, la scrittura è scorrevole, accattivante, in ognuna c’è almeno un neologismo, un aforisma, una lezione di vita, da molte sono stati tratti film (Il viaggio, di Vittorio De Sica, con Sophia Loren e Richard Burton; dei fratelli Paolo e Vittorio Taviani Kaos, con Franco Franchi e Ciccio Ingrassia in veste inedita, e Tu ridi, con Sabrina Ferilli, Antonio Albanese e Luca Zingaretti; il bellissimo La balia di Marco Bellocchio) o episodi (come La patente con Totò, e Marsina stretta con Aldo Fabrizi dal film di Luigi Zampa Questa è la vita).
Una curiosità: proprio da una novella di Pirandello, In silenzio, è stato tratto il primo film sonoro italiano, La canzone dell’amore, del 1930, famoso anche per la colonna sonora di Cesare Andrea Bixio, Solo per te Lucia.
È molto più facile fare il male che il bene, non solo perché il male si può fare a tutti e il bene solo a quelli che ne hanno bisogno; ma anche, anzi sopra tutto, perché questo bisogno d’aver fatto il bene rende spesso così acerbi e irti gli animi di coloro che si vorrebbero beneficare, che il beneficio diventa difficilissimo. (dalla novella “Bene e male”)
Per il teatro, infinite sono le produzioni e i film, citiamo solo una delle poche pièce del Nostro a lieto fine, Ma non è una cosa seria nella magnifica interpretazione di Tullio Solenghi ed Ernesto Calindri per la regia di Edmo Fenoglio, ma ricordiamo anche quella con Lauretta Masiero, quella con Alberto Lionello e il delizioso film di Mario Camerini con Vittorio de Sica.
Freud in una famosa lettera scrisse a Schnitzler di avere per lungo tempo cercato di evitare di incontrarlo, nel timore di vedere in lui il proprio sosia. Con questo egli intendeva sottolineare la grande abilità dello scrittore nello scrutare a fondo l'animo umano. Che dire allora di Pirandello, se non che è stato, in ogni sua opera, uno dei precursori della psicanalisi? Paradossalmente però (ma il paradosso non è una delle più appuntite armi pirandelliane?), la grande carica innovativa che ne fa uno scrittore sempre attuale, si scontra con la sua personale avversione per la modernità e soprattutto per la meccanizzazione (ne Il fu Mattia Pascal critica persino l’introduzione del tram a Milano). Questo tema è evidente ne I quaderni di Serafino Gubbio operatore, in cui il protagonista, ridotto a una mano che gira una manovella, arriverà a tal punto di disumanizzazione da assistere impassibile alla morte dell’attrice continuando a girare la manovella e a riprendere la scena. Il luddismo ha trovato la sua interpretazione filosofica? E che ne è della sensibilità umana nel mondo di oggi? Uno scrittore (romanziere e saggista), un drammaturgo, un filosofo, un poeta, un pittore, uno psicologo che ha sempre qualcosa da dirci e sa spiegarci chi siamo: Luigi Pirandello.
L’uomo che prima, poeta, deificava i suoi sentimenti e li adorava, buttati via i sentimenti, ingombro non solo inutile ma anche dannoso, e divenuto saggio e industre, s’è messo a fabbricar di ferro, d’acciajo le sue nuove divinità ed è diventato servo e schiavo di esse. Viva la macchina che meccanizza la vita!
Non dubito però, che col tempo – sissignore – si arriverà a sopprimermi. La macchinetta – anche questa macchinetta, come altre macchinette, girerà da sé. Ma che cosa farà poi l’uomo quando tutte le macchinette gireranno da sé, questo, caro signore, resta ancora da vedere.
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Sabrina is even cuter in 3D!! (Girls' Frontline 2)
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1 ott 2018 19:10 IL PRODUTTORE A 90 ANNI RACCONTA ANEDDOTI GUSTOSISSIMI E CRUDELI: '''IL TASSINARO' DI SORDI? UNA NOIA MORTALE. ALBERTO FECE CERTI SALAMELECCHI AD ANDREOTTI… NESSUNO OSAVA DIRGLI CHE NON SI DOVEVA CIMENTARE NELLA REGIA'' - ''TROISI? I GIOVANI SONO TERRIBILI. QUANDO LO INTERVISTARONO DISSE…'' - IL 'NO' A 'RAMBO', IL PRIMO BUD SPENCER E TERENCE HILL CEDUTO A UNA CIFRA IRRISORIA. ''IL CASO BRIZZI? FORSE QUALCOSA DI VERO C'È, MA MI RICORDA QUANDO UNA RAGAZZA RESTO' NUDA DAVANTI A ME. LE DISSI CHE MIA MOGLIE…''
Malcom Pagani per Vanity Fair
Fino a un paio d’anni fa, dice il novantenne Fulvio Lucisano: «Non mi ero accorto di essere così vecchio. Sciavo regolarmente e salivo in moto. Ora che Paola e Federica, le mie figlie, me l’hanno sequestrata mi tocca pedalare clandestinamente in bicicletta». Fondò la IIF, 600 film prodotti o distribuiti, nell’agosto del 1958.
Da allora, nell’epopea di un cinema inclassificabile in cui il genere (l’horror e il fantascientifico, il giallo e la farsa, i poliziotteschi e le commedie sexy) si è affiancato ai premi Oscar e alle avventure con Ferreri, Zeffirelli e Comencini, molti incontri, qualche litigio e ondate di ricordi che indietreggiano e avanzano come una marea: «Per Due marines e un generale con Franco e Ciccio, andai a ingaggiare Buster Keaton in America».
Più Viale del tramonto che Luci della ribalta: «Keaton aveva superato i 70 da un pezzo e qualche impellente necessità economica. Prese 20 mila dollari, ma fu molto professionale. “Questi due hanno talento”, diceva di Franchi e Ingrassia, magari appaiono un po’ naïf, ma sono molto bravi».
Era un po’ naïf anche lei?
«Volevo fare l’avvocato come mio padre, ex seminarista cresciuto con 16 fratelli e tornato dalla guerra, dove era stato assistente del supremo tribunale militare, incazzatissimo con il re che non aveva proclamato lo stato d’assedio contro il duce. “È un vigliacco”, diceva. A casa erano tutti antifascisti, a partire da mia nonna, una calabrese analfabeta che veniva dall’Aspromonte ma aveva le idee chiare: “Ma questo Musolino, esattamente, cosa vuole?”».
Lei che cosa voleva?
«Rendermi indipendente. L’occasione me la diede un produttore americano, Samuel Bronston. Nel ’49 lo vidi spuntare nell’ufficio di mio padre. Cercava aiuto per girare un documentario sull’Anno Santo. Pagavano benissimo. Tre volte lo stipendio di un impiegato. Cercai di farmi ingaggiare, ci riuscii e da allora indietro non sono più tornato».
Pochi anni dopo fondò la IIF.
«Per poter lavorare in autonomia e distribuire i film che producevo. Mi chiudevano sempre le porte in faccia, così riunii alcuni agenti regionali e partimmo».
Fu per reazione?
«Alla Titanus, per dire, neanche mi ricevevano. Goffredo Lombardo, il capo, dal suo trono ci guardava con aria di sufficienza. Era piccolo e basso, Lombardo. Ma sul trono sembrava altissimo».
All’epoca il cinema italiano era un’industria fiorentissima.
«Si producevano più di 300 film all’anno. Si sperimentava. C’era febbre, fame, curiosità».
Lei conobbe bene Andreotti. Per alcuni censore senza fantasia, per altri, tra tutti lo sceneggiatore Rodolfo Sonego, un benemerito: «Non avete capito niente, Andreotti forse ha ucciso 5 film, ma ha permesso di realizzarne 5.000».
«Sonego, un comunista intelligente, aveva capito. Avrebbero dovuto fare tutti un monumento ad Andreotti. Da sottosegretario con delega allo spettacolo fece approvare una legge in cui gli americani erano costretti a lasciare il 50 per cento dei proventi dei loro film in Italia».
Una manna.
«Poi arrivò quel coglione del suo successore e la legge venne massacrata. Dino De Laurentiis per protesta lasciò l’Italia e fece bene».
Lei è l’ultimo esponente dei capitani coraggiosi che come Ponti e De Laurentiis segnarono una stagione del cinema italiano.
«Dino era un mio amico. Pensi che l’ultima telefonata, prima di morire, la fece a me. Persi la chiamata e non risposi. Il giorno dopo non c’era più il tempo».
Che uomo era?
«Un personaggio difficile che a stare zitto proprio non riusciva. Nel 1992 comprai Indocina, un film che aveva vinto l’Oscar per il miglior film straniero e che prima di distribuire ero intenzionato a tagliare perché troppo lungo. Mi serviva il permesso del regista, Régis Wargnier, e così con mille diplomazie lo invito a Roma per parlarne. Sulla porta della moviola incontriamo Dino, che senza chiedere permesso si siede con noi e comincia a commentare il film ad alta voce: “Questa scena è inutile, quest’altra è leziosa, qui c’è un controcampo di troppo” e così via. Wargnier si innervosisce e alla fine se ne va irritatissimo decidendo di non tagliare neanche un secondo. Piano miseramente fallito, il mio».
Le è capitato spesso?
«È la vita. Vinci, perdi, pareggi. A volte hai intuizioni luminose e altre fai delle cazzate veramente plateali».
Esempi?
«Mi offrirono il primo Rambo a una cifra irrisoria. Vidi il film e lo trovai stupendo, ma c’era una carica di violenza così profonda che non me la sentii. Esitai nel comprarlo e ancora me ne pento».
Ha altri rimpianti?
«Nel 1969 avevo prodotto Dio perdona... io no!, il capostipite di tutta la saga con Bud Spencer e Terence Hill, ma il regista Giuseppe Colizzi, con il quale avevo rapporti burrascosi, mi indusse a cedergli i diritti del film per 50 milioni. Non ero del tutto persuaso, ma mi feci convincere da mia moglie: “Prendi i soldi, che ti importa?”. Il film uscì e incassò un miliardo e 200 milioni dell’epoca. Praticamente lo regalai. Terence Hill iniziò così, per caso. L’attore che avevamo scelto si ruppe la gamba, anzi venne scaraventato giù dalle scale da una fidanzata gelosa e fummo costretti a sostituirlo».
Con i registi ha avuto rapporti faticosi?
«Se il regista non si monta la testa è un conto, ma quando se l’è montata non lo recuperi più. In certe occasioni capitava di litigare. Con Marco Ferreri, per Diario di un vizio, discutemmo aspramente sulla scelta degli attori. Su Sabrina Ferilli eravamo entrambi d’accordo, invece Jerry Calà proprio non mi convinceva».
Diario di un vizio, il penultimo film di Ferreri, andò a Berlino in concorso e venne fischiato. Ferreri tenne la conferenza stampa da Roma in pieno stile Ferreri: «Sono un genio. Se fossi nato adesso sarei uno di quei bambini superdotati che sono padroni di tutte le discipline dell’universo. E infatti ho fatto film superdotati».
«Marco un genio lo era davvero, ma era anche intrattabile e molto presuntuoso. Gli suggerivo una soluzione e lui diceva solo: “Nun se po ffà”. Mi trattava come un bambino».
Diario di un vizio fu anche il penultimo film di Ferreri.
«Feci anche uno degli ultimi film di Comencini dopo essere stato in causa con lui per vent’anni. Girammo in Calabria, con Volonté e Abatantuono, anche se Comencini di girare in Calabria non voleva saperne: “Ambientiamolo a Calcata, a Sud rischiamo che ci rapiscano tutti”. Per rassicurarlo dovetti portarlo da Lessona, il prefetto di Reggio, figlio di un ministro delle colonie fasciste».
Lei è del 1928. Il fascismo l’ha vissuto in pieno.
«Le botte che mi diedero i fascisti davanti all’edicola quando mi sorpresero a comprare L’Osservatore Romano me le ricordo ancora e non mi sono dimenticato di quel tipo che uscì per le strade di Roma in camicia nera, come se niente fosse, il 25 luglio del ’43. Volevano linciarlo. Lui correva e intanto si girava verso gli inseguitori gridando: “Ma che volete?”. Non aveva ascoltato la radio e nessuno aveva avuto la grazia di avvertirlo».
A proposito di figli del ’900. Lei lavorò a lungo con Alberto Sordi.
«Dopo un paio di film a tinte malinconiche, Alberto doveva tornare a far ridere. Così convocai Age e Scarpelli e mettemmo in piedi Il tassinaro. Sordi guidava Zara 87 e tra un semaforo e l’altro ascoltava le storie dei suoi passeggeri, dal marito in crisi ad Andreotti. La comparsata del divo Giulio era prevista per il primo agosto. Lo avevo avvertito: “Saremo cattivissimi con te”. E lui, da uomo di mondo, aveva risposto soltanto: “Mi fido di voi”.
Una volta sul set però, Sordi, che per Andreotti aveva una venerazione, si mise sull’attenti. Batté letteralmente i tacchi e tagliò di sua iniziativa la battuta “Presidente, quanto è veloce a occupare i posti” che avevamo scritto per l’occasione. Il cameo si rivelò, un po’ come il film, di una noia mortale. Avrebbe dovuto graffiare, ma era tutto un salamelecco. Un inchino. Un’occasione mancata».
Perché?
«Perché nessuno diceva a Sordi, che come tutte le divinità aveva una sua corte di yesman: “Alberto, sei un grande attore, ma non dovresti cimentarti nella regia”. Qualsiasi fesseria facesse scattava l’applauso. Fellini, altro ospite prestigioso del film, l’aveva capito. Ci promise: “Se lo fa Andreotti lo faccio anche io”. Mantenne la parola, ma una volta sul set, resosi conto della trappola, ci disse: “Mi avete fregato”».
Il Sordi uomo? Avaro come raccontano?
«Testardo sicuramente, avaro forse. Effettivamente saremo andati a pranzo un milione di volte e mai che abbia pagato un caffè».
Lucisano, la critica non era benevola con i suoi film.
«Hanno sempre sparato a zero, ma non me ne è mai importato niente».
A Venezia, durante una retrospettiva che le dedicò la Biennale, Quentin Tarantino venne a salutarla. Sotto il braccio aveva la pizza di Cosa avete fatto a Solange?, uno dei suoi gialli prodotto all’inizio degli anni ’70.
«Ci sono state riscoperte tardive e oggi film come quello o Terrore nello spazio di Bava sono incensati. Per Nicolas Winding Refn Terrore nello spazio è pura Pop art. Con Bava che era figlio di Eugenio, un vero maestro, faceva film sottili e inquietanti e nella vita aveva paura anche della sua ombra, discutevamo spesso, ci appassionavamo e parlavamo fino a notte. Oggi non succede più. Oggi si mandano le mail».
Lei produsse anche Ricomincio da tre di Massimo Troisi. 15 miliardi di incasso.
«Insieme a Ottavio Jemma, il vero sceneggiatore del film, suggerii a Troisi di ripetere le battute due volte perché alla prima, il napoletano era così stretto da risultare incomprensibile. Troisi era giovane, non facilmente indirizzabile. Gli presentai Sordi e convinsi Alberto a concedere un’intervista in cui lodava lui e la nuova comicità napoletana. Passano due mesi e finalmente tocca anche a Troisi concedere un’intervista. Gli domandano di Sordi e lui: “È un vecchio trombone”. I giovani sono terribili».
Il cinema italiano si è perso?
«Dall’80 in poi, con l’avvento delle tv commerciali, ha subìto un notevole peggioramento. Ci sono talenti come Max Bruno che mi permettono di non disperare però».
Il film più difficile della sua vita?
«Il giovane Toscanini di Zeffirelli. Costò molto più di quanto incassò, ma per contenere Zeffirelli ci sarebbe voluta la mano di Dio. Ci feci certe litigate in Portogallo, con Franco, che tremavano le mura dell’albergo. Liz Taylor, poi, sembrava la principessa sul pisello. Altera, scostante, si dava arie insopportabili. Io non capivo. Pensavo: ma come? Ti do un sacco di soldi, vuoi almeno dire buongiorno?».
Altri caratteri difficili?
«Massimo Girotti. In uno dei miei primi film, I quattro del getto tonante, aveva un pessimo rapporto con l’attrice protagonista. Era sempre incazzato. “Mi sono stufato di questa cretina”, urlava fuori dall’albergo. “Se voglio, io lo metto nel culo anche al cavallo che sta in piazza”. “Massimo, il cavallo è di bronzo”, rispondevo. “Mi sembra imprudente”».
Lei ha lavorato anche con Fausto Brizzi. Cosa pensa delle accuse di molestie che lo hanno investito prima di vederlo assolto?
«Che forse qualcosa di vero poteva anche esserci, ma per saperlo senza ombra di dubbio bisognerebbe esser stati lì. A metà degli anni ’60, per dirle quanto è antica la storia, venne da me in ufficio una ragazza bellissima. Si sfilò l’impermeabile e restò nuda. Rimasi imperturbabile: “La ringrazio signorina, ma le consiglio di rivestirsi. Mia moglie è al piano di sopra e potrebbe scendere in qualsiasi momento”» (ride).
Dove si vede tra vent’anni?
«All’altro mondo».
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Que vous est-il arrivé de plus cool au lycée ? Et le truc le plus humiliant ? De qui étiez-vous amoureux et pourquoi ? » Nous sommes dans une salle d’écriture, à Los Angeles, au début de l’été 1999. Paul Feig est heureux : le pilote de sa série Freaks and Geeks, vendue à NBC avec l’aide de son complice et producteur exécutif Judd Apatow, vient d’être « greenlighté ». Validé. Le pool d’auteurs a maintenant deux mois pour jeter les bases d’une première saison, avant le lancement du nouveau show en septembre. Pas le temps de tourner autour du pot : « Et votre première expérience sexuelle, c’était comment ? » Si Paul Feig passe au grill les souvenirs humides de ses scribes, c’est que ces émotions lointaines constitueront la matière première d’une série qui veut sauver la fiction adolescente du modèle doré sur tranche incarné par Beverly Hills depuis près d’une décennie. « J’en avais marre des séries ado où l’on se demande : 'Mais qui sont ces gens ?', racontera Paul Feig. Mes amis et moi, au lycée, on n’était pas populaires, on ne sortait pas avec beaucoup de filles, on essayait juste de survivre. »
Freaks and Geeks sentira donc le vécu. « Les questions que je posais aux auteurs pendant l’écriture nous ont fourni la plupart de nos intrigues. Dans la réalité, les gens vivent des choses bien plus bizarres qu’à la télé. C’était un projet très personnel pour moi, et je voulais que ça le soit aussi pour les autres » Ce qui est personnel est universel : un mantra de scénariste qui ne réussira pas complètement à Freaks and Geeks, comète télévisuelle chassée de l’antenne, faute d’audience, dès sa première saison. Mais en l’espace de 18 épisodes, la série aura touché suffisamment de gens pour former un culte d’amoureux transis continuant de partager leur secret : Freaks and Geeks pourrait bien être ce qu’on a vu de plus beau sur un petit écran. Secret que la reprise de la série par le Netflix américain l’an passé a quelque peu éventé.
Ceux qui étaient passés à côté (et ceux qui n’étaient pas encore nés !) ont ainsi pu découvrir ce chef-d’œuvre méconnu, comédie cafardeuse (ou drame hilarant, c’est selon) sur les états d’âme d’une poignée de lycéens, les « geeks », benjamins aux joues encore arrondies par l’enfance, et les « freaks », aînés faussement rebelles en route pour l’âge adulte. Dans les couloirs socialement codifiés d’une high school de la banlieue de Detroit s’y croisent et s’y évitent la première de la classe en crise identitaire, son petit frère affublé de copains boutonneux et raide dingue de la plus jolie pom-pom girl, le musicos à la tête enfumée, le blouson noir pas si méchant… Des personnages libérés de leur stéréotype par l’écriture douce-amère du duo Feig-Apatow, préférant la vérité émotionnelle à l’idéalisation. Quand la grande majorité des séries du genre (à l’exception d’Angela, 15 ans et de Buffy contre les vampires qui ont ouvert la voie à Freaks and Geeks) se contentent de tisser les amourettes de leurs trop lisses protagonistes, le show de Feig et Apatow se concentre sur la honte et le tiraillement au cœur de l’expérience adolescente. « Selon Paul, la plupart des ados n’essayent pas d’avoir des expériences sexuelles, ils essayent au contraire de les éviter. En gros, il y a ceux qui tentent constamment de devenir plus âgés, et ceux qui s’accrochent désespérément à leur immaturité », analysera Judd Apatow.
La série est encore plus subtile que ça : Lindsay, son héroïne, balance entre ces deux aspirations. « Elle veut absolument s’émanciper de l’image que ses parents ont d’elle, mais en même temps elle ne veut pas les décevoir ou se rebeller contre eux, et elle les aime vraiment. C’est beaucoup plus intéressant que la situation banale où l’ado déteste ses parents », dira son interprète Linda Cardellini. Ces personnages nuancés sont, en même temps, iconisés par leurs interprètes, brochette de jeunes inconnus qui ne vont pas le rester longtemps. Car son entrée dans l’histoire, Freaks and Geeks la doit aussi à son casting de futures stars qui, de Jason Segel à James Franco, constitue une « promotion Apatow » devenue aujourd’hui fer de lance de la comédie U.S.
LE TANDEM DE NERDS Mais ces talentueux newcomers jouent encore aux Lego au milieu des années 1980, quand les chemins de Paul Feig et Judd Apatow se croisent pour la première fois. La rencontre a lieu au Ranch, un repère de la San Fernando Valley où les comédiens de stand up que la gloire n’a pas encore sortis de l’anonymat passent leurs nuits à jouer au poker. Feig a 23 ans, Apatow 17 à peine. « Ce gamin est un malin. Soyez gentils avec lui, il pourrait bien avoir la ville à ses pieds un de ces jours », prophétise le plus âgé des deux. Bien vu : douze ans plus tard, le kid, après avoir officié comme auteur et réalisateur sur le Ben Stiller Show et le Larry Sanders Show, vient de signer un contrat de développement avec le studio DreamWorks, quand il tombe sur Feig par hasard. Son vieux copain est dans le creux de la vague : destitué d’un rôle dans Sabrina, l’apprentie sorcière (!), il ne parvient pas à vendre ses projets de films. « Si tu as quelque chose pour la télé, fais-moi signe ! », lui lance Apatow.
Paul Feig et Judd Apatow
La petite phrase travaille, et quelques mois plus tard, Feig envoie le script de Freaks and Geeks à son ami. Lequel le rappelle le jour même : « J’adore. On va le vendre à DreamWorks. » Partageant la même sensibilité de fond, Paul Feig, le control freak introverti, et Judd Apatow, le créatif pragmatique, forme un parfait tandem aux yeux des networks. Il ne faudra pas 48 heures pour que Fox, CBS et ABC se disputent le morceau, bientôt rejoints par NBC, dont la chargée de développement d’alors, Shelley McCrory, déclare tout net : « Si on ne fait pas cette série, je quitte la télé. » Ce sera donc NBC. « On arrive là-bas, se souviendra Paul Feig, et je ne peux pas m’empêcher de ressentir cette indignation typique du nouveau venu qui flippe qu’on touche à son bébé. Je commence à dire que s’ils changent tout, je ne fais pas la série. Et Shelley me répond : 'Ne changez rien' ».
Tricard un mois plus tôt, Feig a donc carte blanche pour faire la série qu’il a dans la tête et dans le cœur. Même Judd Apatow n’en revient pas : « Dans le pilote, une fille demande quand même à sa grand-mère mourante si elle voit la 'lumière', et sa grand-mère lui répond que non (…) Alors la fille décide de sortir du droit chemin parce qu’elle n’est plus sûre d’avoir la foi. C’est dingue que le network n’ait pas réalisé que le pilote était à ce point audacieux ! » Quand Paul Feig, durant l’été 1999, extirpe les souvenirs honteux du cerveau de ses camarades auteurs, c’est donc pour alimenter cette vision existentielle de l’adolescence et mettre en stock les anecdotes douloureuses qui sonneront juste. « Beaucoup de choses pénibles de la vraie vie ont été utilisées dans la série, rapportera le scénariste Jeff Judah. Une fois, je n’étais pas allé au lycée parce que j’étais malade, et en regardant une émission sur 'Comment savoir que votre mari vous trompe', ça a fait tilt… Cette histoire a servi de base à l’épisode The Garage Door. » Un épisode où le personnage de Neal réalise que son père trompe sa mère…
Si l’exercice peut être difficile pour les auteurs, Feig lui-même ne s’y soustrait pas. « Paul se souvenait en détails de tout ce qui lui était arrivé au lycée : la moindre joie, la moindre humiliation », s’extasiera Apatow. Le garçon qui se ridiculise en portant une combinaison à col pelle-à-tarte au lycée, comme Sam dans l’épisode Looks and Books, c’est Paul Feig lui-même à 15 ans ! « Il y avait un magasin genre disco où j’avais l’habitude de faire du shopping au lycée. Un jour, le vendeur me montre une combi patte d’eph’ en denim et me dit : 'Ça, c’est canon !'. Je brûlais d’impatience de me pointer au lycée avec. Mais à l’instant où j’ai franchi le portail, j’ai su que j’avais fait une énorme erreur. C’était drôle de recréer dans la série les moments les plus horribles du passé. »
Cette dimension cathartique est pour beaucoup dans la réussite artistique de Freaks and Geeks qui, à la manière du cinéma de John Hugues, porte moins sur l’âge ingrat que sur les traces qu’il nous laisse, et s’adresse moins aux ados eux-mêmes qu’aux adultes se souvenant de leur propre adolescence. Ce décalage temporel explique que la série soit surtout chère au cœur des trentenaires adulescents d’aujourd’hui, qui avaient déjà plus de vingt ans quand ils l’ont découverte en 1999. Et qui peuvent, en la revoyant quelques années plus tard, sourire en constatant qu’on ne reste pas nerd toute sa vie, et que l’on peut même, comme Paul Feig et Judd Apatow, devenir en vieillissant les types les plus cools de la soirée.
YOUNG HOLLYWOOD Ce regard à la fois terrifié, amusé et mélancolique porté sur l’adolescence perdue est le nerf de Freaks and Geeks. Ce qui fait la force et la beauté de la série, c’est aussi son casting étincelant, d’autant plus émouvant qu’il fait défiler une galerie de visages encore mal dégrossis, qui nous sont aujourd’hui familiers. A la manière d’Outsiders en 1983, où Coppola fixe sur pellicule la relève du cinéma hollywoodien, Freaks and Geeks révèle une nouvelle génération d’acteurs qui, en 2014, font partie intégrante du paysage. Premiers rôles inoubliables revus de loin en loin dans d’autres séries (Linda Cardellini dans Mad Men, John Francis Daley dans Bones, Martin Starr dans Silicon Valley, Busy Philipps dans Cougar Town), seconds rôles devenus vedettes du petit ou du grand écran (l’incontournable Jason Schwartzman, l’épouse d’Apatow Leslie Mann, ou Lizzy Caplan, retrouvée aux premières loges de Masters of Sex), néophytes propulsés au rang de stars (le trio Jason Segel-Seth Rogen-James Franco)… Freaks and Geeks est un incroyable réservoir de talents.
Le secret de ce casting miraculeux ? Des auditions peu conventionnelles (visibles sur YouTube), où le candidat est moins là pour coller à un personnage pré-écrit que pour nourrir l’inspiration des auteurs. « Dans le scénario du pilote, racontera Judd Apatow, on voyait que Paul comprenait bien les geeks, mais il était moins précis sur les freaks. Alors j’ai proposé qu’on caste les acteurs pour leur singularité, et qu’on réécrive le pilote en fonction de leur personnalité. » Les prétendants se succèdent dans une salle sinistre, où les plus doués sautent littéralement aux yeux. « Ce type va être une énorme star de cinéma. Il faut absolument qu’on le prenne, se souviendra d’avoir pensé le réalisateur Jake Kasdan quand James Franco, 20 ans, a franchi le pas de la porte. Jason Segel était hilarant et d’un charisme infini. Judd a immédiatement ressenti une profonde connexion avec lui. » Seth Rogen, qui n’a alors que 16 ans, est quant à lui découvert lors d’un casting à Vancouver. « Tout ce qu’il disait nous faisait rire, dira Judd Apatow. Le type doux et responsable qu’il est devenu était insoupçonnable. C’était un Canadien un peu fou et fouteur de merde, à la fois calme et furax, qui pourrait tout aussi bien vous tuer. »
Si l’alchimie entre ces talents bruts de décoffrage prend aussi bien, c’est grâce au parrainage intensif de Judd Apatow, qui en fait ses poulains. Le producteur conseille à Seth Rogen de prendre un coach, interdit aux filles de tomber dans la course à la minceur, et, lors d’une réunion rapportée par l’acteur Joe Flaherty, met tout le monde en garde contre les sirènes de la célébrité : « Vous avez une chance de percer en tant qu’acteurs, mais à condition de vous concentrer sur la série. Ne prenez pas de drogues, et que je ne vous vois pas dans un épisode d’Hollywood Stories ! »
Galvanisés par leur pygmalion, les gamins impressionnés s’impliquent à fond. « Il y a un moment au début de votre carrière où vous travaillez plus dur que jamais, jugera Apatow. C’est ce qu’on voit dans Freaks and Geeks. Un engagement total, à chaque plan de la série. » Affûtant son style gonzo, James Franco passe deux semaines dans le Michigan pour visiter le lycée de Paul Feig et se mettre dans la peau de Daniel, son personnage. « Ça nous faisait rire parce qu’il avait dormi quelques nuits sous un pont, confiera son collègue John Francis Daley. C’était le mec qui se balade toujours avec un livre de Camus à la main corné de partout, et dont la voiture est tellement en bordel qu’on dirait qu’il vit dedans. » Le week-end, c’est répétition chez Jason Segel. « Avec Seth et James, on se retrouvait à la maison tous les dimanches pour faire et refaire les scènes. On aimait cette série. Et on avait conscience de l’opportunité que ça représentait. »
Sur le plateau, Apatow incite ses troupes à improviser et à mettre leurs interactions réelles au service de la série. James Franco flirte avec les actrices, John Francis Daley et Linda Cardellini prolonge l’animosité frère-sœur entre les prises, mais toujours au profit de la fiction. Dans le processus, certains acteurs prennent même goût à l’écriture, comme Seth Rogen, déjà sur le scénar’ de SuperGrave, ou James Franco : « Comme je m’intéressais à l’écriture, ils m’ont emmené dans le bureau de Judd et ils ont écrit une scène devant moi, comme ça, en improvisant à voix haute. Ça a beaucoup compté pour moi. » Quinze ans plus tard, le simple acteur s’est muté en acteur-auteur-réalisateur. « Tout le monde était très talentueux mais personne ne s’en rendait compte, observera Linda Cardellini. On se contentait d’être ensemble, de s’entraîner, de jouer, de réfléchir. »
REBELLES JUSQU'AU BOUT Toute cette énergie juvénile, canalisée par l’accompagnement affectif de Paul Feig et Judd Apatow, ne suffira pas à sauver Freaks and Geeks d’une mort prématurée. L’arrivée sur NBC d’un nouveau dirigeant, Garth Ancier, fait baisser la température dès le lancement de la série, comme se remémorera Dan McDermott, alors à la tête de DreamWorks : « Je me souviens d’un appel me disant 'Garth ne comprend pas le show. Il est allé en pension et à Princeton, et l’école publique, ça n’a pas de sens pour lui.' Ça a été le premier signal d’alerte. » Tout ira ensuite de mal en pis : la série est (mal) programmée le samedi soir, face à l’ultra-populaire téléréalité Cops, et malgré d’excellentes critiques, les audiences s’enfoncent de semaine en semaine. Résultat : le network reproche à la série d’être trop déprimante, comme dans cet épisode où Nick (Jason Segel) comprend qu’il n’a pas le talent voulu pour devenir batteur. Mais Apatow refuse de céder du terrain, et rentre dans le lard du network. « Ils voulaient que nos personnages remportent plus de 'victoires'. Alors on a fait l’épisode où Bill joue au softball, avec ce moment triomphal où il attrape la balle. Il est tout heureux, mais il ne réalise pas que pour gagner, il faudrait qu’il la relance. En fait il a perdu. En termes de victoire, je ne pouvais pas faire plus. »
Victime de son intégrité, la série est annulée en plein milieu de saison, et ses six derniers épisodes restent dans les cartons. En guise de fête de fin de tournage, un bal de promo eighties, où Paul Feig offre à Judd Apatow une alliance gravée de leurs noms et du titre de la série, et où Busy Philipps porte sa véritable robe de lycéenne. « J’étais complétement saoule et je pleurais hystériquement : 'Qu’est-ce que je vais faire maintenant ? Retourner à la fac ? » Paul Feig, qui perd sa maman au même moment, est doublement en deuil. « Il y avait tellement de choses que je voulais faire dans la saison suivante. C’est étrange, c’est comme perdre votre famille. » Quant à Judd Apatow, qui collaborera à nouveau avec Paul Feig pour Mes Meilleures Amies en 2011, il vivra la suite de sa carrière comme une grande revanche. « À chaque fois que j’ai l’opportunité d’engager des gens de Freaks and Geeks, je le fais. C’est une manière de refuser l’annulation de la série. Dans ma tête, En Cloque, mode d’emploi, c’est l’épisode où le personnage de Seth Rogen met une fille enceinte. » Freaks and Geeks a beau n’avoir qu’une seule petite saison, son histoire est loin d’être terminée.
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Sabrina, my beloved. ❤
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It's fine, you deserve my piece too. 😭
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SABRINA HAS ARRIVED! 🍔🍟🍕🍨🍭🍫🍰
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Why do you call spas sabrina ?
Sabrina Franchi is her real name. She's Spas-12, but she goes by her given name rather than her weapon's name. Her artist suggested it's what she was previously called before being assigned a weapon with Griffin.
From the wiki: "This name appears to be canon as in SPAS-12's costume story for her "The Fruits of Summer" costume, the commander refers to her as "Sabrina" and comments later on that they dont remember when they started addressing her by her proper name, SPAS-12 was happy to hear the commander address her as such, commenting "Hehe, well, at least you remembered my name."
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