#série en marge
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lours-postal · 1 year ago
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2023 – 577, en marge 4
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anticbrvtalist · 1 year ago
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La mort de John Balance
« Le pouvoir occulte et magnétique de l’Angleterre » ! Où donc ai-je lu ces mots ? » (Léon Bloy)[1]
Nous ne croyons pas à la mort accidentelle de John Balance ; nous pensons seulement qu’il sut prendre congé à temps. Sans doute était-il fatigué de tituber dans un monde qui meurt. Dès la fin du siècle dernier, Londres n’était plus la capitale du Royaume-Uni, mais un cratère foré par l’économie monde, plongeant à pic dans le tiède enfer du non-lieu global. Même Ian Sinclair se lassera – certes, quinze ans plus tard – de longer la M25, le London Overground, d’invoquer les esprits de son occulte psycho géographie, d’exposer aux non-initiés ses cartes imaginaires dont la topographie n’évoquera bientôt plus rien à personne. Nous fûmes victimes d’une illusion d’optique : le capitalisme ne sévit pas à l’état liquide mais gazeux : tout ce dont il a épuisé la valeur d’échange s’évapore, disparaît. Même les ruines.
            John Balance le savait : ce Londres occulte, dont il partageait la fascination avec quelques grand initiés, Allan Moore par exemple, le Londres de Jacques l’éventreur, d’Austin Osman Spare, de William Blake, d’Arthur Machen, de la Golden Dawn, de Thomas de Quincey et sa chère Ann, ce Londres s’était tout entier évanoui ; et bientôt, ferait défaut jusqu’à l’humanité encore accessible à de tels souvenirs. Il aura vu le dôme du « Millenium » émerger, les quais de la Tamise se border de buildings en verre, leur enfilade de docks, de hangars désaffectés, se muer en malls, en galeries polaires, en lofts pour yuppies. Sans doute s’effrayait-il d’y voir son avenir, d’imaginer Coil diffusé dans une quelconque annexe de la Tate Gallery, distraitement écouté par des hordes de touristes asiatiques ou de jeunes cadres apatrides de la City, sujets au burn-out, rompus au binge drinking, tous d’une désespérante tolérance. Il le devinait : jamais plus Londres ne serait « la cité des résurrections »[2]. Cette ville lui était à ce point devenue étrangère qu’il ne pouvait plus suivre à l’instinct les affluents de la Tamise, ces méandres aux propriétés magiques jadis cartographiées par John Dee : la Fleet, la Tyburn, les rivières de Stamford brook et de Walbrook. Désormais incapable de soulever les strates de l’histoire immédiate, mais toujours possédé par son Londres mythique et souterrain, John Balance se sera, à quarante ans, enterré vivant. 
L’un des derniers albums de Coil, Times machines, fut la première tentative musicale de dissoudre le cours du temps. Peut-être Balance avait-il le pressentiment d’une prochaine catastrophe dont il désirait, de toutes ses forces, différer l’avènement. Peut-être devinait-il que Londres, puis l’Angleterre tout entière, allait devenir telle qu’elle figure dans la série Black mirror : le cadre d’un nouveau cauchemar dystopique sur le point d’envahir le globe. D’instinct, en bon britannique, et donc un peu chauvin, il savait que l’Angleterre, depuis le XVIIè, énonce l’ordre du monde, Rule the world. La mission historique d’Albion s’achève, mais reste son imagination, suffisamment fertile pour nourrir les cauchemars du monde entier : « England has a black earth ».[3]
             « Les poètes sont toujours les premiers à s’en aller » remarquait Ian Sinclair. John Balance fut un précurseur : aujourd’hui, c’est le peuple britannique tout entier qui tâtonne vers la sortie, cherche machinalement son âme comme on s’assure de la présence d’un membre fantôme. Le Brexit, bien sûr, ne résoudra rien. Le Royaume-Uni, hier galion corsaire cinglant à l’avant-garde, aujourd’hui vieux rafiot à la remorque des États-Unis, tourné vers l’ailleurs, le grand large, l’Océan Pacifique peut-être, pour une dernière aventure.   
NO SOCIETY 
             John Balance, c’est avant tout l’homme en marge. Il n’eut pas assez de sa courte vie pour apprendre à se défaire du monde. Très jeune, il comprit qu’il est vain de pester contre le « système », de fantasmer un grand soir, aussi n’ayons pas le ridicule d’en faire un nouveau « suicidé de la société » : cette dernière, il sut la tenir à distance, cultivant l’art de la clandestinité, luttant constamment contre toute forme imposée ; et cette lutte lui fut source de bonheur – « Disobediance is the key of joy ». Dans la lignée d’un Pasolini ou d’un Genet, Balance vécut son homosexualité comme une malédiction, un défi, trop orgueilleux qu’il était pour quémander la reconnaissance des foules, de l’État. Pourquoi briguer une impossible normalisation, source certaine d’un supplément de souffrances ? Inutile de se rassembler, d’exiger de nouveaux droits : aujourd’hui comme hier, toute singularité draine la vindicte. Le seul acte militant de Coil, la reprise de Tainted Love assortie d’un clip horrifique, suffit, dès 1984, à écarter tout malentendu : les niais partisans de la cause arc-en-ciel, glacés, passèrent leur chemin.
                  Bien plus qu’un simple pas de côté, la vie de John Balance fut esquive, dérobade radicale. De la société, il se retrancha, mais de biais, faisant sien l’enseignement d’Austin Osman Spare : le monde ne se comprend qu’appréhendé latéralement, surtout les êtres humains, dont on ne peut saisir quelques parcelles d’âme que lorsqu’ils ne vous voient plus, vous ont oublié. Cette approche oblique strictement observée, la politique et le social ne survivent qu’à l’état de souvenir, de vague rumeur ; une rumeur, c’est-à-dire un bruit, un son, que l’on peut prélever, domestiquer, puis torturer à loisir avant de le restituer, méconnaissable, à la société épouvantée.
À force de pratiquer « l’usage agressif de la fantaisie »[4], Coil avait acquis dans certains milieux londoniens une étrange réputation qu’ils cultivaient avec malice. Christopherson, alias « Sleazy », faisait parade d’un sadisme bonhomme et discret, évoquant à mots couverts auprès d’un auditoire choisi certaines chambres de sa maison de Chipswick, une notamment, entièrement peinte en noir, les murs tapissés d’images des 120 jours de Sodome, une autre encore, où il enfermait de jeunes hommes pour les piquer d’aiguilles. Ces étranges inclinations vinrent aux oreilles du cinéaste Clive Barker qui leur offrit de composer la bande-son de son film Hellraiser avant de se rétracter, effrayé. Pourtant, à les voir, rien ne laissait deviner de telles dispositions : quelques photos nous les présentent de noir vêtus, cheveux ras, encapuchonnés dans d’informes sweat shirts, soit la défroque ordinaire de la tourbe des « teufeurs » de l’époque. C’est qu’ils étaient passés maîtres dans l’art de l’infiltration, pour preuve, dès 1991, ils avaient déjà, par les albums Love is a secret domain et The snow, corrompu la techno. Le dancefloor, par eux investi, devint expérience claustrophobique, se changea en caisse à stridences psychiatriques, infernale chambre d’échos balayée de part en part d’un souffle d’outre-tombe.
Un député tory, bien sous tous rapports, les traita de « naufrageurs de la civilisation ». « Les gens comme il faut » sont tels car inaptes à l’introspection ; n’examinant jamais leurs pensées, ils sont bien incapables d’identifier la racine d’une dé-civilisation dont ils déplorent incessamment les effets : cette passion maniaque de l’homogénéité qu’ils possèdent tous en propre. Les membres du Temple of the psychic youth, en dépit d’un mode de vie suicidaire, jalonné d’expérimentations sordides et dangereuses, eurent d’emblée le pressentiment de l’avènement d’un monde unidimensionnel, hostile à toute intériorité. « Nos ennemis sont plats » scandait P-Orridge, faisant inconsciemment écho aux paroles d’un Barrès, qui, à l’apogée de son « culte du moi », au début du XXè  siècle, déclarait : « Les barbares veulent nous fondre en série ».
MAGICK
          Coil, en anglais, signifie rouleau, spirale, nom à la fois banal et le plus occulte qui soit : la spirale est lieu de réversion, premier point d’attache des cycles qui se fondent un instant pour nier le temps ; son centre est aussi point d’infini qui abolit l’espace. Coil fut la quête de ce vide qui est puissance absolue mais aussi sens premier, originel. Effet du hasard ? le symbole de la spirale ornait déjà les couvertures de la revue Le Grand jeu, soixante-dix ans plus tôt. L’histoire révèle à périodes régulières quelques jeunes gens suffisamment mécontents pour oser, par leurs propres moyens, forcer le monde invisible à rendre son secret. John Balance s’identifiait à René Crevel mais ce serait plutôt à Roger Gilbert Lecomte qu’il faudrait le comparer, Gilbert Lecomte, comme lui poète égaré dans son inlassable quête d’« états de stupeur fixe ». (...)
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pascaliasten · 7 months ago
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L'IDÉAL OLYMPIQUE - THE OLYMPIC IDEAL
Série : ANTHROPOBSCÈNE
Édition en 5 ex. numéroté et signé.
30 x 40 cm (marge blanche 25mm). Impression sur papier argentique lustré ou brillant.
80 euros (frais de port: 7 euros)
Edition of 5 numbered and signed copies.
30 x 40 cm (25mm white margin). Printed on glossy or high-gloss silver paper.
80 euros (postage 7 euros)
Blaze
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llzrabin · 1 year ago
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The Kills, jeu dévoué
La série de photographies intitulée Dogs Chasing My Car in the Desert, réalisée entre 1996 et 1998 par l'artiste américain John Divola, capture l'instant pendant lequel des chiens poursuivent sa voiture lancée à pleine vitesse sur une route désertique de la Californie du Sud. Toute la puissance existentielle de cette série tient précisément dans la fugacité du moment saisi, celui où le chien atteint la fenêtre du conducteur pour capter son regard, dans l'espoir vain de rattraper la voiture. À propos de ces photographies, John Divola déclare : « Contempler un chien poursuivant une voiture invite à de nombreuses métaphores et juxtapositions : la culture et la nature, le domestique et le sauvage, l'amour et la haine, la joie et la peur, l'héroïsme et l'idiotie. Ici, nous avons deux vecteurs et deux vitesses, celle d'un chien et celle d'une voiture et, étant donné qu'un appareil photo ne capturera jamais la réalité et qu'un chien n'attrapera jamais une voiture, c'est la preuve d'une dévotion à une entreprise sans espoir. »
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John Divola, D05F23 de la série Dogs Chasing My Car in the Desert, 1996-1998.
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John Divola, D10F15 de la série Dogs Chasing My Car in the Desert, 1996-1998.
The Kills ont toujours fonctionné en double et en antagonisme. Alison Mosshart et Jamie Hince sont les deux faces d'une même pièce. C'est la tension entre l'isolement et le désir qui est leur moteur de création. La juxtaposition des opposés – domestique et sauvage, héroïsme et idiotie, joie et peur – est manifeste jusque sur la pochette de God Games, où matador et taureau s'affrontent.
À l'écoute de ce disque, le temps passe à une vitesse folle. C'est le temps d'un regard à 130 km/h derrière soi pour y apercevoir un animal à bout de souffle. Non pas parce que ses chansons sont courtes, mais parce qu'il n'y a rien d'aussi immédiatement obsédant que dans Keep On Your Mean Side, No Wow, Midnight Boom, ou même Blood Pressures et Ash & Ice (qui s'essoufflait déjà parfois). Bien sûr, les premiers morceaux des Kills visaient plus juste par leur proximité avec l'ethos DIY, un beat rustique sur une boîte à rythmes bâtarde, un riff à la manière d'un bluesman aveugle, des paroles crachées avec droiture et l'urgence punk dans la voix. Écouter Keep On Your Mean Side, c'est comme lire un fanzine trouvé à prix libre dans une cave où joue un concert de garage rock en 1997 : Xerox ou 4-pistes, même combat.
L'album God Games, lui, fait plutôt l'effet de séquences de films contemplatifs, se voulant artistiques et en marge des tendances, mais avec un très bon budget alloué au montage. Ce qu'il y gagne en production, il le perd en expressivité personnelle et en saleté sincère. Dans un paradoxe un peu fâcheux, les premiers singles révélés cet été, New York, LA Hex et 103, distillaient jusqu'au gimmick toute la substance de leur univers garage et indie rock, sans produire cet effet accrocheur des anciens tubes. Il y a ici de bonnes idées et quelques fulgurances mais, à rebours du récit promotionnel vendu par le label et le groupe lui-même dans les nombreuses interviews récemment données à la presse, qui promet un changement de son, une liberté absolue et une approche expérimentale de la composition, il est intéressant de constater que les meilleurs morceaux de l'album – j'entends par là, les plus réussis soniquement, ceux dans lesquels on entend l'aisance technique, la facilité de l'habitude – sont ceux qui sonnent comme leurs précédents morceaux.
En cela, la deuxième partie de l'album, de Wasterpiece à Better Days, se réécoute avec plaisir, rappelant les beaux jours de Ash & Ice. Et les chœurs gospel de LA Hex sont une réminiscence des chœurs de Satellite. Mais les synthés, les orgues et le mellotron, ce clavier polyphonique vintage, étaient aussi déjà en usage dans Blood Pressures. Quant aux paroles d'amour-haine, poèmes haletants où tendresse et violence se confondent, histoires d'amours et d'errances qui puent l'essence, elles ont toujours été la pulsation de leur son. Difficile de comprendre en toute bonne foi où se situe le potentiel infini de possibilités musicales dans le processus d'écriture de ce nouvel album, dont le duo parlent pourtant régulièrement. Et la ligne entre référence et paresse de se troubler progressivement. L'adage des Kills, incandescents, qui est de ne jamais regarder en arrière, sonne faux.
Il est des groupes qui mettent des années à trouver leur son, ou bien des artistes dont la signature est justement l'identité caméléon, toujours en mouvement. The Kills, quant à eux, ont trouvé leur signature sonore dès leur rencontre en 2001, scellée par le pacte de ne plus jamais se quitter et de se consumer ensemble par la musique.
Je n'ose pas parler de confort, pourtant il y a toujours eu un peu de cela dans leur musique. C'est d'ailleurs bien ce qui a contribué à créer la formule magique du duo : le confort musical de ce « vieux couple marié » (ce sont les mots de Jamie Hince), c'est la complicité évidente, totale et fusionnelle dès les débuts, alors qu'Alison et Jamie se connaissaient à peine.
Alors, maintenant, quoi ?
Dans la langue anglaise, le proverbe 'to be like a dog that caught the car' désigne quelqu'un ayant atteint son but et ne sachant pas quoi faire de cette victoire. C'est une course vide de sens : le chien n'est pas censé rattraper la voiture. Cette « dévotion à une entreprise sans espoir » dont parle John Divola, c'est peut-être ce qui constitue le moteur créatif des musicien.ne.s, ce point de fuite imaginaire destiné à aider un groupe à construire son œuvre en perspective. Pour mieux s'en affranchir ensuite.
Il me semble que la musique des Kills en 2003 contenait infiniment plus de matière expérimentale et de liberté de création que celle de 2023 engluée dans sa narration de fausse naïveté magique. Comme s'il n'y avait plus rien à raconter au monde. Que faire quand on a déjà atteint la voiture vingt ans plus tôt ? Admettre de ne pas avoir su se renouveler n'est pas gage d'agonie, ce n'est même pas une faute. The Kills peuvent bien poursuivre leurs aventures de rock crade-classe, d'élégance musclée et arty bien à eux (d'aucuns parlent de posture, je ne suis pas de ceux-là, je crois leurs origines punk sincères), leur avenir y est faste. Il n'est pas besoin de maquiller ses intentions, ses faiblesses ou sa constance derrière une légende marketée quand la musique leur colle autant à l'âme.
Originally written for Dans Ta Face B, November 2023.
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ahjdaily · 1 year ago
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INTERVIEW: Une discussion avec Albert Hammond Jr. sur la vie, les Strokes et le sentiment d’être incompris (Les Inrockuptibles)
François Moreau | 07/07/2023 à 15h47
This interview is solely in French. For an English-translated version of the website: click here Please note, the translation may not be not entirely accurate.
For archival purposes, full text is stored below.
Le guitariste des Strokes vient de sortir “Melodies on Hiatus”, son cinquième album solo. L’occasion d’évoquer avec lui la vie en marge du groupe, le besoin incessant de composer et l’éternel sentiment stroksien d’être incompris et insatisfait.
On appelle Albert Hammond Jr. aux aurores à l’occasion de la sortie de Melodies on Hiatus, son cinquième album solo paru en juin. Le guitariste hirsute des Strokes décroche le combiné depuis le jardin de sa maison dissimulée dans les collines de Hollywood, à Los Angeles, Californie. Après notre entretien, il ira à la salle de sport. La routine angelina.
Comme beaucoup de musiciens de la côte est des États-Unis, à l’instar de Julian Casablancas depuis belle lurette, Albert a lui aussi migré à l���ouest en quête de soleil et de nouvelles opportunités. S’il prétend composer et enregistrer quotidiennement sous le ciel bleu californien quand il n’est pas en tournée, il passe aussi des castings pour le cinéma : vous l’avez peut-être vu jouer un type cocaïné dans Babylon (2022), de Damien Chazelle, le temps d’une brève apparition. En 2018, il confiait même avoir auditionné pour la série Stranger Things, avec un essai à la clef, mais l’aventure n’est pas allée plus loin.
La musique reste donc le cœur d’activité de ce bon vieil Albert. Quand on lui passe ce coup de fil, il rentre tout juste lessivé d’une mini tournée américaine avec les Strokes, bouclée le 25 mai sur la scène du Minute Maid Park de Houston, Texas, avec escales à Minneapolis (MN), Syracuse (NY), Phoenix (AZ) et San Antonio (TX). Les New-Yorkais partageaient la scène avec Red Hot Chili Peppers, preuve, s’il en fallait une, que The Strokes a désormais un stadium status, comme on dit outre-Atlantique, même si une telle affiche au début des années 2000 aurait interpellé. Après tout, la première fois qu’on a vu Pixies sur scène, c’était en première partie de la bande à Flea. Les digues séparant l’indie du rock’n’roll circus hollywoodien, si tant est qu’elles aient un jour existé ailleurs que dans l’étroitesse de nos jeans slim, ont cédé dans les grandes largeurs.
“Mais je fais partie des Strokes ! Je suis dans le groupe ! Il y a toujours eu une alchimie dans ce groupe, quelque chose d’unique. Ça a été là dès qu’on a commencé à traîner ensemble. Même quand on se déplaçait dans la rue en bande, tu pouvais le sentir”
Mais la question ne se pose certainement pas en ces termes en Amérique, ni même dans l’esprit d’Albert, qui ne s’embarrasse de telles considérations et reste lucide sur le parcours de son groupe : “Le paysage d’aujourd’hui n’est pas celui de nos débuts et, musicalement, le meilleur est devant nous”, tranche-t-il. Plus de vingt ans après la sortie de Is This It (2001) de la cave et après le Grammy du meilleur album rock de l’année pour The New Abnormal (2020) remporté en 2021, le quintet est bon pour le Rock’n’Roll Hall of Fame. Le club des cinq sera d’ailleurs pour la première fois à Rock en Seine cette année, le 27 août, en clôture du festival francilien, après une poignée de dates en Asie, aux États-Unis (encore) et à Londres. 
Carrière solo
Notre dernière rencontre avec le guitariste remonte au 18 février 2020, dans les coulisses de l’Olympia. “Je m’en souviens bien, on avait fait cette séance photo dans le parking deux minutes avant de monter sur scène”, nous glisse-t-il. À l’époque, nous n’étions qu’une poignée de chanceux·euses à avoir pu écouter The New Abnormal, le dernier album des Strokes au titre prophétique sorti en avril 2020, et le groupe accordait aux Inrocks une interview exclusive. Comme prévu, Julian Casablancas avait été expéditif, gêné comme d’habitude aux entournures par l’exercice. Albert, quant à lui, ouvrait les vannes, tenant le crachoir une heure durant dans sa loge, oubliant qu’Alex Turner, Hedi Slimane ou encore un représentant de Phoenix étaient en train de s’envoyer des coupes de champagne dans la pièce à côté. “Tu me demandes ce que ça fait de jouer avec les Strokes ? Mais j’en sais rien, je suis membre des Strokes, je ne peux pas avoir ce recul”, nous avait-il confié après le show.
Aujourd’hui, il tient le même discours : “Dans le fond, je n’avais jamais eu véritablement l’intention de faire des disques en solo. Faire partie d’un groupe comme les Strokes, qui a du succès, me suffit. Aussi loin que je me souvienne, j’ai toujours voulu ça. Quand j’ai sorti le premier album, les gens disaient que certains morceaux ressemblaient aux Strokes. Mais je fais partie des Strokes ! Je suis dans le groupe ! Il y a toujours eu une alchimie dans ce groupe, quelque chose d’unique. Ça a été là dès qu’on a commencé à traîner ensemble. Même quand on se déplaçait dans la rue en bande, tu pouvais le sentir”. 
Pour un type qui ne rêvait pas de carrière solo, Albert Hammond Jr. est le membre du groupe qui possède la discographie la plus étoffée, avec cinq albums et un EP, AHJ (2013) sorti chez Cult Records, le label du pote Julian. A l’époque de Yours to Keep (2006), il est même le premier à s’échapper des Strokes, alors que les New-Yorkais entrent à peine dans une période de hiatus de six ans et que, par médias interposés, Casablancas se plaint d’être celui sur les épaules duquel repose l’existence du band. 
L’idée derrière Yours to Keep n’était effectivement pas tant de sortir un disque à tout prix, mais d’arriver au bout d’un processus, qui semble pourtant encore inachevé aujourd’hui, si l’on en croit Albert : “Je n’ai jamais vraiment eu l’occasion de réfléchir à quel musicien je voulais être, parce que j’ai toujours fait partie d’un groupe. Si j’y avais pensé plus tôt, j’aurais peut-être fait certaines choses différemment. Je n’aurais pas pris autant de drogues pour ¿Cómo Te Llama?, mon deuxième album. Je vivais dans une réalité, disons, qui n’était pas un modèle de vie durable. Avec le recul, je crois que l’idée, c’était de faire les choses et d’avancer avec le groupe quoiqu’il arrive. Je sais que je n’ai jamais été capable de faire de la musique tout seul, j’ai besoin d’un tuteur pour me montrer comment plonger. Si je passe un mois entier à bosser sur des morceaux et qu’il n’en ressort rien de bon, j‘ai du mal à me sortir de la tête l’idée que j’ai perdu mon temps. C’est sûrement faux, mais c’est la façon dont fonctionne mon cerveau.” 
New York années 2000
Albert revêt une allure de survivant encore un peu ébranlé par la frénésie des choses. La dope, le New York junkie et grisant des années 2000, celui dont on peut lire les exploits dans l’essentiel ouvrage de la journaliste Lizzy Goodman Meet Me In the Bathroom – New York 2001-2011 : une épopée rock, fraîchement traduit en français aux éditions Rue Fromentin ; le musicien se contente de l’évoquer quand on lui en parle, mais tient à désamorcer toute forme de nostalgie mal placée qui dit généralement plus de l’intervieweur que de l’interviewé : “C’est ma jeunesse, tu sais. C’est difficile de ne pas romantiser cette période de ta vie. Parfois je regarde en arrière pour réaliser que les choses sont belles aujourd’hui. Dans les moments les plus sombres, je me dis que j’aurais dû profiter davantage de tel ou tel moment.”
“Si je passe un mois entier à bosser sur des morceaux et qu’il n’en ressort rien de bon, j‘ai du mal à me sortir de la tête l’idée que j’ai perdu mon temps. C’est sûrement faux, mais c’est la façon dont fonctionne mon cerveau”
Au sujet de la dope, justement, Albert – sobre depuis longtemps – ne cache rien en interview, mais disqualifie, une fois encore, les biais de romantisation, notamment lorsqu’il s’agit d’évoquer le temps de la création musicale : “J’imagine que si tu es sous influence, que tes perceptions changent pour t’amener à voir les choses sous un autre angle et que tu travailles vraiment dur en suivant cette ligne, tu peux accomplir certaines choses. Mais cette discipline est presque impossible à atteindre. Même si un trip t’amène à voir des choses extraordinaires, une fois retombé, il te reste à tout rassembler ensuite. Et c’est une tâche sans fin.
J’aime bien la philosophie de George Carlin (comédien et humoriste américain, ndlr), qui dit qu’il faut que tu écrives encore et encore, et te mettre stone à la fin pour voir ton travail d’un autre point de vue. Mais tu dois bosser d’abord. Quand tu crées, tu dois composer avec ta part d’ombre. Ça peut prendre plus de temps d’arriver là tu veux aller, mais au moins c’est réel et profond. Je trouve ça bizarre de penser que c’est la substance qui crée. C’est toujours la personne et ce qu’elle met dans son œuvre ! La substance te permet juste de faire taire cette petite voix intérieure qui peut parfois se transformer en monstre quand tu es en plein processus de création. Si j’avais pu m’imposer cette discipline plus tôt, il aurait été intéressant de voir où ça m’aurait mené. Heureusement, je ne me suis pas grillé, mon cerveau est toujours là.” 
Dur labeur
Pour Melodies on Hiatus, un double-album de dix-neuf titres, Albert s’est ainsi entouré d’un producteur, Gus Oberg, vieux collaborateur des Strokes, et d’une parolière, la Canadienne Simon Wilcox, appelée à la rescousse quand il a fallu mettre des mots sur la somme de démos enregistrées. Au générique de ce disque, une poignée de musiciens : Goldlink, Matt Helders (Arctic Monkeys), Steve Stevens (guitariste de Billy Idol), la chanteuse Rainsford. L’idée d’être le type qui rassemble autour de lui, tel un esthète, le branche-t-il ? “Je n’irais pas si loin. Disons que, parfois, j’ai l’impression de comprendre que certaines personnes vont bien avec d’autres. Mais je connais mes points faibles, j’aime m’entourer de gens qui savent faire ce que je ne sais pas faire. C’est fun d’assembler les pièces du puzzle.”
Comme il le répétera tout au long de notre conversation, Albert n’avait pas spécialement en tête de faire un disque aussi pléthorique. Contrairement à Francis Trouble (2018), son précédent album enregistré de façon assez classique, avec un groupe venu en studio pour mettre en boîte des démos travaillées au préalable par Albert, Melodies on Hiatus s’est fait sur le temps long aux côtés du pote Oberg, avec peu de gens autour dans un premier temps : “Je voulais déconstruire l’idée du groupe en studio. L’idée, c’était d’avoir Gus avec moi, quelques drum machines, un ordinateur, des potes de passage pour jouer quelques instruments. On se disait ‘essayons ceci, essayons cela’, et finalement les morceaux sont sortis assez naturellement. Très vite, je me suis retrouvé avec une vingtaine de chansons et je me suis senti dépassé.” 
“J’aime bien la philosophie de George Carlin (comédien et humoriste américain, ndlr), qui dit qu’il faut que tu écrives encore et encore, et te mettre stone à la fin pour voir ton travail d’un autre point de vue. Mais tu dois bosser d’abord”
Dépassé, parce que le songwriting n’est pas le fort d’Albert Hammond Jr. qui, même s’il a grandi avec son auteur/compositeur de père, ne vit pas la musique de cette manière. “Les paroles, en musique, c’est vraiment la dernière chose à laquelle je me raccroche”, confie-t-il, avant d’évoquer sa collaboration avec Simon Wilcox, qui a coécrit toutes les paroles alors que les deux n’avaient alors échangé que par téléphone.
De longues conversations téléphoniques en forme de déversement de flux de conscience : “Je peux chanter avec du faux texte, parfois même, comme sur le morceau Old Man, quelques lignes surgissent, mais il me fallait quelqu’un. Je me suis dit que j’allais demander à des potes d’autres groupes de m’écrire quelques morceaux, et puis on m’a présenté Simon. On s’est tout de suite bien entendu. On a eu des conversations profondes, des choses très personnelles, et elle a su capturer toutes ces choses. D’une certaine manière, on peut dire que ça ressemble à une thérapie. C’est toujours plus simple pour moi de laisser couler le flot de la conversation que de déterminer à l’avance un sujet pour un morceau. Ça sonne faux pour moi.
De ce point de vue, la création peut donc être perçue comme une thérapie, oui. Parce que, créer, c’est faire surgir une partie de toi qui ne s’autorise pas toujours à exister. Mais ça reste beaucoup de travail. Bien sûr, il y a des moments suspendus, ça arrive, mais tu ne peux pas attendre ces moments éternellement. La plupart du temps, ça se résume à bosser énormément et à assembler les pièces d’un puzzle. Être capable de tout détruire et de reconstruire, sans trop t’attacher aux choses. Si un morceau ne marche pas, tu dois comprendre pourquoi. En d’autres termes, tu dois constamment te battre contre toi-même”. 
Incompris
Obnubilé par la personnalité accidentée de Julian Casablancas, on oublierait presque les quatre autres membres des Strokes, leur histoire en marge du groupe, le chemin parcouru pour se frayer une voie en dehors des perceptions parfois limitées que le succès du band a probablement dû exacerber ces vingt dernières années. Qui se rappelle de l’album de Nikolai Fraiture, bassiste discret, sorti en 2009 sous le sobriquet de Nickel Eye ? Il faudra s’en rappeler quand il s’agira de répondre à la question : que se tramait-il dans la tête d’un jeune New-Yorkais vingtenaire ayant grandi dans le Manhattan des années 2000 ?
À mesure que le temps passe, les fantasmes se cristallisent, quitte à nous fourvoyer. “’Ive been all around this town / Everybody’s singin’ the same song for ten years”, chantait Julian en 2011 sur Under Cover of Darkness. Albert semble avoir tracé sa route et ne regarde derrière que quand quelqu’un lui demande de regarder derrière, comme si on voulait encore et toujours rejouer l’histoire, comprendre l’incompréhensible, raviver une flamme éteinte depuis belle lurette. 
“C’est bizarre aussi de se dire que certains pensent que parce que je sors des choses de mon côté, je ralentis le groupe. Il n’y a rien de plus au monde que je voulais sinon faire partie de ce groupe. J’imagine que les gens se figurent que c’est bizarre de faire de la musique en solo alors que le groupe est toujours actif”
“Le truc, c’est que même 20 ans après, et c’est une constante chez moi, j’ai le sentiment d’être incompris, nous rencarde Albert. Je n’ai jamais l’impression de faire face à des gens qui me comprennent, et notamment quand je suis face à des fans. C’est un peu frustrant, et une sensation étrange. À chaque fois que j’entends quelqu’un parler d’un de mes morceaux, c’est si éloigné de ma propre perception des choses ! On me parle de chose que je n’essayais ni de près ni de loin de faire, de reproduire ou de copier. C’est bizarre aussi de se dire que certains pensent que parce que je sors des choses de mon côté, je ralentis le groupe. Il n’y a rien de plus au monde que je voulais sinon faire partie de ce groupe. J’imagine que les gens se figurent que c’est bizarre de faire de la musique en solo alors que le groupe est toujours actif. C’est toujours intense pour moi de sortir un disque, ça ressemble à un matin qui n’existe jamais vraiment.” 
Tout porte à croire que des groupes comme les Strokes ou Arctic Monkeys sont essentialisés jusqu’à la moelle (il n’y a qu’à voir ce que se mange en pleine poire Alex Turner quand il fait son Scott Walker, au lieu de donner dans le riff adolescent), au point de leur faire porter le poids des élans nostalgiques de trentenaires qui les verraient bien au Panthéon. Albert : “J’ai plutôt l’impression de ne pas avoir accompli certaines choses, plutôt que l’inverse. Je ne vais pas m’asseoir et énumérer avec toi tous nos succès. Les gens doivent comprendre que si ce qu’on a pu faire toutes ces années leur paraît énorme, c’est difficile de notre côté d’éprouver ce genre de sentiment.”
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photos-car · 1 year ago
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Plymouth constructeur automobiles Américain fondée en 1928
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Plymouth a écoulé près de neuf millions d'unités de sa série « standard » baptisée Plaza, Savoy, Belvedere puis Fury et Gran Fury.
Plymouth était une marque de voitures fabriquée par Chrysler Corporation aux États-Unis. Ils ont cessé de fabriquer des voitures Plymouth le 29 juin 2001. La première voiture Plymouth a été fabriquée le 7 juillet 1928. Chrysler voulait une voiture moins chère pour concurrencer Chevrolet et Ford. Les Plymouth coûtent un peu plus cher que leurs concurrents, mais incluaient plus de fonctionnalités comme les freins hydrauliques. Au début, seuls les concessionnaires Chrysler vendaient des Plymouth.
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Le constructeur a commencé avec l'auto Maxwell. Chrysler a pris Maxwell-Chalmers dans les années 20 et a créé la voiture Chrysler en utilisant leurs installations. Ensuite, ils ont créé une voiture compagnon moins chère, le "52" rebaptisé "Chrysler-Plymouth Model Q" en 1928. Lorsque le Model U a été introduit en 1929, le nom "Chrysler" a été abandonné. Les modèles des années 80 Les modèles des années soixante ont des moteurs allant jusqu'à 6 276 cm3 et un nouveau style de carrosserie moins massif. En 1960 la Valiant est une compacte plus proche des conceptions européennes.
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1989 Plymouth Voyager 3 Concept L'influence des voiture GT en Amérique amène à la présentation du coupé rapide Barracuda en 1965; Doté d'un V8 de 4,5 litres. La gamme de 1966 comprend encore la moyenne Belvedère, la grande Fury et la luxueuse V-8 "V.I.P." à toit ouvrant. La Barracuda redessinée en 1967 et dotée du moteur Six Slamt. La Road Runner atteint la vitesse de 257 km/h en 1968. En 1975, il ne reste plus des trente-huit modèles précédents que les Fury, Valiant et Duster a cause de la crise pétrolière. En 1976, paraît la compacte Volare qui remplace bientôt la Fury. C'est la plus grosse Plymouth en 1979 alors que les Sapporo et Arrow sont des importations Mitsubishi. La mauvaise santé du groupe Dès le début des années 80, la plupart des voitures sont des dérivées de Dodge comme l'Horizon de 1972, la 'Turismo de 1978', la Reliant de 1980, la Gran Fuxy de 1981, la Caravelle de 1984 ou la Sundance de 1986. Dans les années quatre-vingt-dix, Plymouth reste la gamme premier prix de Chrysler. Avec des voitures empruntées à Dodge ou Mitsubishi comme la Colt, la Neon, l'Acclaim ou le monospace Voyager.
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1984 Plymouth Voyager Plymouth est donc victime, à partir du milieu des années 1970, de la mauvaise santé du groupe Chrysler en général ! mais les décisions prises au sein de la direction ont encore aggravé plus particulièrement les difficultés de la marque Plymouth. Car si Dodge peut jouer sur la carte jeune et sportive, et Chrysler sur celle du confort et du luxe, l'image de la marque reste floue. Le créneau de la voiture populaire ne ce voit plus approprié car l'embourgeoisement de la clientèle américaine est une évolution constante depuis des années. Les marges sont par ailleurs plus faibles sur les voitures populaires que sur les modèles de moyenne et haute gamme. La nouvelle direction du groupe, qui a évité de peu la catastrophe ! ce voit davantage intéressée par les bénéfices plutôt que par les volumes de production. Dès lors, la survie de Plymouth s'avère délicate. La décision de fusionner les réseaux Plymouth et Chrysler dans les années 1980 va lui donner le coup de grâce. Le groupe Daimler Galerie Photos - Plymouth
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art-en-vrac · 2 years ago
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L’Action Painting & l'école de New York
L’Action Painting ne se limite pas à Pollock et à De Kooning : cette activité « athlétique » qui unit l’artiste, le support et la peinture, se retrouve à des degrés divers chez Arshile Gorky, William Baziotes, Hans Hofmann, Adolph Gotdieb, Franz Kline, Robert Motherwell.
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Formes évocatrices, touches parfois idéographiques rappellent l’ascendant que le Surréalisme eut sur la naissance de l’Expressionnisme abstrait, mais impliquent ici un tout autre rapport au support. À cet égard, la série des "Je t'aime" de Motherwell est particulièrement significative, en ce sens qu’elle joue sur une locution très claire (même pour des Américains), mais qui disparaît en tant qu’énoncé pour se fondre dans la peinture : elle le révèle, mais il en affirme la planéité (le support de l’écriture est à deux dimensions) et la taille (disproportion de l’écriture).
Mais l’Action Painting n’est pas tout l’Expressionnisme abstrait : refusant sa gestualité, un certain nombre d’artistes se confrontent aux possibilités offertes par de sobres plans de couleur, éventuellement modulés et aux limites relativement nettes ; cette tendance est dite hard-edge, d’après le titre d’une exposition qui regroupait notamment Barnett Newmann, Ad Reinhardt, Robert Motherwell, Clyfford Still — groupe auquel on ajoute fréquemment Mark Rothko.
Il s’agit pour ces artistes de contrer la traditionnelle antinomie dessin/couleur, démarche typique de l'Expressionnisme abstrait. Pollock y avait réussi par le dripting, De Kooning par la largeur du traitement : le pouvoir incisif du trait et sa confusion possible avec le dessin étaient dans les deux cas éliminés. Les artistes auront donc recours à l’étalement de la couleur, mais de telle manière qu'elle ne restaure en aucune façon la hiérarchie forme/fond (une couleur semblant souvent venir « en avant » d'une autre).
Ad Reinhard aura ainsi recours aux modulations méthodiques sur monochrome, tandis que Rothko accordera son attention aux « frontières vibrantes », les plans de couleurs intenses communiquant par des marges brèves mais indécises qui produisent un effet de flottement généralisé sur la surface de la toile. Cette tendance donnera lieu à une postérité dite « color-field » (champ coloré) durant les années 60.
Une autre option hard-edge conduit par exemple Reinhardt et Barnett Newmann à lier le problème des limites entre les zones internes au tableau aux limites du tableau lui-même (quadrillage régulier chez Reinhardt, séparations verticales chez Newmann) : ce travail connaîtra un prolongement et une radicalisation fondatrice de l'Art minimal chez Frank Stella, quelques années plus tard.
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Les tendances 2023-2025 de l’édition de livres, le marché est loin d’être poussiéreux, et connaît des mouvements, adaptations et d'innovations. Et ce à tous les niveaux outils, formats, auteurs, éditeurs, grands groupes. Les nouveautés la promotion sur TikTok est l’un des réseaux sociaux à la plus forte croissance, malgré ses centaines de millions d’utilisateurs. Son développement est très impressionnant. L’outil publicitaire TikTok Ads a été révélé en 2021. Que ça soit pour promouvoir son livre en tant qu’auteur, ou pour étendre son lectorat en tant que blogueur littéraire, la tendance BookTok, emboîte le pas aux bookstragrammeurs. TikTok a ses propres codes, qu’il faut comprendre et adopter. Mais une fois cette barrière passée, l’audience se montre très réceptive, et active. Les prochaines années devraient voir une utilisation croissante par les auteurs et les maisons d’édition. La hausse des prix de vente en vue l’inflation généralisée et la hausse des matières premières créé des dysfonctionnements dans l’édition. De nombreux imprimeurs (BoD, SoBook, Hachette) ont augmenté leurs tarifs et continueront à le faire. Nul doute que ces hausses tarifaires se répercuteront dans le prix de vente final des livres, tant papier et que e-book, pour améliorer les marges globales. D’autant que les ventes de livres papiers se maintiennent, et démontrent que les lecteurs apprécient toujours le papier, en complément des formats alternatifs (e-books, audio-books). L’intelligence artificielle au service du livre il n’est pas venu, le temps où une intelligence artificielle écrira un roman au suspens haletant. Il manque à l’IA l’intelligence de la narration, qui n’est maîtrisée que par les humains. En revanche, les algorithmes arrivent déjà à réaliser des traductions de très bonne qualité, qu’il faut certes retoucher manuellement, mais de moins en moins. Bonnes lectures 16 janvier 2023
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La blockchain permet de sécuriser des documents, et d’attester de la paternité d’un texte, de manière unique et inviolable. Ces outils apportent une aide importante à la protection des droits d’auteurs. Les publications en auto-édition continuent à se populariser. Pour des auteurs connus, comme pour des primo-accédants. L’enjeu principal reste double : le choix de la plateforme, et le travail de promotion pour sortir du lot. Penser à ses lecteurs, leur envoyer des informations et textes gratuits, leur poser des questions … en un mot : construire une communauté autour de vous. Voilà un outil de promotion. L’audio est un format d’avenir et est le format de livre qui a connu la plus forte croissance ces dernières années. Les lecteurs apprécient de consommer le divertissement en séries, que cela soit en films, en livres, ou en podcasts Wattpad continue à croître, Amazon laisse désormais la possibilité d’afficher un lien de série entre ses livres, par l’interface KDP, Kindle Vella, nouveau format de contenus courts, en séries, est né aux États-Unis, Le contenu A+ sur Amazon, permet de relier un livre à une série.
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fusilsapompe · 2 years ago
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BEST OF 2022
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Cela ressemble à une vieille rengaine se perpétuant depuis une bonne décennie : Le R&B serait en perdition depuis des années. Certains sur les réseaux sociaux n’hésitent pas à invoquer les légendes pour remettre de l’ordre dans ce genre musical paraît-il à la dérive. Nous assistons donc à l’émergence d’un mouvement semblable au Real Hip-Hop, mouvement de vieux aigris qui expriment une aversion aux nouvelles formes musicales. En réalité, proclamer que le R&B est en danger de mort est tout bonnement grotesque. Ce cru 2022 au contraire, nous a prouvé que ce genre musical reste le plus excitant et ce n’est pas prêt de s’arrêter. Libéré de la dictature des chiffres de vente, il a réussi à se renouveler avec une facilité déconcertante. Avec ces bases saines, il est plus simple d’ouvrir tous les champs des possibles et tenter d’innover en paix.
Originaire d’Atlanta, une ville si importante pour le R&B, Flwr Chyld  a suivi le chemin naturel pour se faire connaître, en proposant ses compositions à des artistes triés sur le volet. En parallèle, il a remarquablement occupé le terrain, sortant des singles qui ont fait mouche. La consécration viendra rapidement avec la sortie de son premier EP «Iridescent Luv » où il étale son sens mélodique développé. Un parcours conclue avec la sortie de son remarquable premier album, grandement inspiré par les Neptunes de l’ère The Clones, avec cette recherche constante de bridges chère à Pharrell Williams. Le jeune musicien laisse deviner une marge de progression conséquente et pourrait être un artiste qui compte dans un futur proche.
Le Suédois Sebastien Mikael est déjà bien connu depuis une décennie et notamment grâce la sortie de son premier album « Speechless ». Il revient après deux ans de silence avec un EP très court mais permet de montrer qu’il n’a pas perdu de son talent. Espérons toutefois que ce projet soit le signe d’un album plus conséquent en 2023.
Citons également le formidable « Tunnel Vision » du Britannique Reuben James qui s’est adjoint les services de la fine fleur du jazz représentée par CARRTONS, Conor Albert, Gareth Lockrane ou son compatriote britannique Tivon Pennicott, excellent au saxophone. Il s’impose définitivement comme l’un des meilleurs albums de l’année écoulée.
Ravyn Lenae a montré tous les espoirs placé en elle étaient justifiés avec « HYPNOS », premier album étourdissant musicalement qui part dans tous les sens tout en gardant avec une cohérence déconcertante. On passe d’un morceau uptempo à une ballade avec guitare sèche sans perdre le sens du disque qui s’avère dense et varié. L’une des plus belles révélations de l’année écoulée.
Beyoncé a étonné son monde avec « RENAISSANCE », disque dédié exclusivement aux pistes de danse avec des sonorités empruntés à la House de Chicago et le Disco. Bien aidé par The-Dream qui a pris une bonne dose de jouvence de l’Abbé Soury pour cet projet, cet excellent album prouve que la chanteuse originaire de Houston  a toujours cette envie de dérouter l’auditeur et personne ne va s’en plaindre. Difficile de comparer « RENAISSANCE » avec « Honestly, Nevermind » de Drake bien qu’il ait choisi de d’emprunter le même chemin teinté de House pour son dernier solo en date, fait pâle figure et illustre l’état du rap commercial complètement à la ramasse.
Quand la vertu cardinale est la qualité musicale et non les chiffres de vente, le R&B s’impose comme le genre musical le plus excitant et ce n’est pas prêt de s’arrêter avec les futurs albums prévus en 2023 de Kelela, SiR, l’impressionnant Devin Morrison auteur d’une année complètement folle avec sa série de projets instrumentaux nommée Dream Lobby ou NxWorries, ressuscité pour notre plus grand plaisir par Anderson .Paak et Knowledge après des années de brouilles.
Detroit continue son bonhomme de chemin jusqu’à redevenir la scène la plus importante de rap régional. Après quelques années de domination sans partage de Los Angeles, la mort de Drakeo The Ruler, locomotive vertueuse de cette scène a été vécue comme un véritable traumatisme et la Californie a visiblement besoin de temps pour se relever de ce coup de massue. La plus grande ville du Michigan a donc réussi un retour remarquable grâce en grande partie à la bonne santé des plus gros rappeurs locaux comme Bandgang Lonnie Bands et Babyface Ray. S’ajoute à cela une nouveauté qui s’est imposée tout au long de l’année. Pendant des années, les thèmes des rappeurs de Detroit se sont concentrés sur des techniques de scam, la violence inhérente à ce territoire mais en excluant le poids du traumatisme des drames humains. L’envie d’introspection s’est visiblement imposée chez à peu près tous les rappeurs originaires du Michigan. Cela donne des projets plus consistants et fendre l’armure permet des choix musicaux plus variés qui donnent un surplus touchant aux sonorités glaciales de Detroit.
Skilla Baby, jeune rappeur et  accessoirement protégé de Sada Baby a étonné avec « Detroit Raised Me », album triste où il rend hommage à des proches disparus. Il y aborde également ses soucis judiciaires mais également la rue où il a grandi. On a parfois l’impression d’entendre le légendaire The Jacka sur certains morceaux.
Il suffit d’écouter l’exceptionnel « RIP, Pt. 1 » de Babyface Ray, morceau hommage pour les disparus mais aussi un message d’espoir pour la nouvelle génération représentée par son fils pour comprendre qu���un changement s’est opéré dans cette ville meurtrie par la violence. Bandgang Lonnie Bands va définitivement confirmer cette sensation en proposant l’un des plus grands projets rap de cette année 2022 avec le sidérant « Scorpion Eyes ». On reprochait aux rappeurs de la scène de Detroit de ne pas s’ouvrir assez, on peut dire pour cette fois que Lonnie a choisi de déverser tout ce qu’il a dans le cœur dans un album digne d’une psychanalyse sur les plaies mentales d’un territoire en proie à la violence extrême. Une œuvre qui restera sans aucun doute dans l’histoire, on reste estomaqué par cette ambiance froide et lugubre, absolument incontournable dans Scorpion Eyes. Un opus définitivement à part et à ranger à côté de Manger On McNichols d’un certain Boldy James.
Est-il possible de trouver un terme pour qualifier l’année complètement folle de Boldy James véritablement touché par la grâce depuis 3 ans ? Les innombrables projets communs avec entre autres Futurewave ou Nicholas Craven nous laissent sans voix devant tant de qualité délivrée par le rappeur. Il semble qu’il n’a pas du tout comme projet de ralentir en 2023 en nous annonçant sans pression un album composé de beats produits par J. Dilla !
Il faut revenir quand même sur l’année rap de Los Angeles juste pour Ralfy The Plug, frère du regretté Drakeo The Ruler qui a repris le flambeau avec une année remplie mais avec des projets à la qualité inégale. OTM, duo de rappeurs choyés également par Drakeo ont montré de belles promesses avec deux albums marquants. Qu’en est-t-il de Remble, star en devenir mais qui semble souffrir des embrouilles obscures avec la Stinc Team ? L’avenir le dira et surement en 2023.
Comment évoquer 2022 et ne pas revenir sur le retour de Kendrick Lamar ? Absent depuis 5 ans, le rappeur de Compton revient avec un opus dense, boiteux musicalement mais toujours fascinant sur la forme. On reste impressionné par tant de liberté créative, la variété des thèmes abordés les fautes de goût inhérentes à la sincérité du propos. Qu’on trouve son album pédant ou magnifique, il faut reconnaître la puissance de Kendrick Lamar qui s’impose comme le meilleur artiste musical en 2022. Absolument personne à part lui, peut offrir une œuvre aussi complexe malgré tous les défauts du monde. L’un des rares artistes qui nous pousse à revenir sur ses projets dans l’espoir de mieux saisir ces choix artistiques vraiment à part.
Le moment de l’année restera le suicide assisté de Kanye West. Se sentant visiblement poussé des ailes ou peut-être dans un exercice d’autodestruction périlleux, le rappeur originaire de Chicago ne sera plus en mesure de nous proposer un seul projet et tant mieux ! Celui qu’on surnomme Ye ressemblait à cet l’arbre qui cache cette vaste forêt rapologique, enkystée dans une médiocrité ambiante depuis tant d’années. Avec sa disparation irréversible du monde musical, le rap doit se servir de cette opportunité tombée du ciel pour se renouveler de manière urgente et oublier les excès en tous genres qui ont caché la faiblesse artistique de Kanye West depuis trop longtemps. La fin de carrière de Kanye West est peut-être cette chance inespérée, venue de nulle part pour espérer le début d’un nouveau cycle.
A travers de vidéos enregistrés où ils reprennent les morceaux cultes d’MF Doom dans une chambre d’ado et avoir répondu favorablement à une invitation par Thundercat pour une prestation live avec Ariana Grande, le duo DOMi & JD Beck ont montré tout le potentiel effarant qui pourrait les mener à un succès certain. Anderson .Paak a remporté la mise pour produire leur tant attendu premier album. Entourés d’un casting XXL (Thundercat, Snoop Dogg, Mac DeMarco, Herbie Hancock ect…), ce duo curieux sur le papier (DOMi est originaire de Nancy, JD Beck de Californie) montre que toutes les attentes sur eux étaient bel et bien justifiées. Leur premier album nommé « TiGHT » fait ressortir à la perfection les prouesses techniques que ce soit au piano et basse simultanément (!) avec DOMi qui a fait ses classes au prestigieux Berklee College de Boston et JD Beck protégé du band d’Erykah Badu avec son jeu de batteur digne d’un alien venu d’une planète méconnue. La présence du légendaire Herbie Hancock dans « TiGHT », lui qui s’est imposé comme le musicien le plus inspirant de la nouvelle génération du jazz est une sorte de passage de flambeau à ces mioches immatures et décomplexés mais si talentueux.
L’album jazz de l’année est sans doute le premier opus de KingKlavé et accessoirement, leader du groupe (U)nity. Le batteur américano-cubain a délivré un savant mélange avec comme base la musique cubaine mélangée à peu près tous les genres musicaux qui font l’actualité en 2022 donc bien évidemment le rap. L’héritage de Cuba s’exprime par l’omniprésence des congas ou la Quijada, le tout mélangé avec des rythmiques déstructurées empruntées au légendaire J. Dilla qui plane comme un fantôme à travers les percussions inspirés de KingKlavé. A noter la liste d’invités étourdissante avec la présence du claviériste DJ Harrison, le célèbre Pino Palladino qu’on ne présente plus mais aussi son fidèle ami Javier Santiago. Ce formidable disque est aussi éminemment politique et imprégné par cet héritage insulaire qui rend cette musique si particulière et fascinante. Que Viva Cuba Libre !
Sélectionné par K7 ! Records pour être l’acteur de leur série culte DJ-Kicks, Theo Parrish a décidé de rendre hommage à la scène de Detroit, toujours aussi vivante et peu importe le genre musical. Il nous offre donc un voyage long de 19 titres sur la variété musicale de cette ville si importante pour la musique. Le magnifique short film réalisé par Kashira Downrigde nous permet de rencontrer les artistes invités par Theo Parrish. Devant son piano, Ian Fink qui a contribué à cette compilation tente une explication de la scène de Detroit en citant quelques genres musicaux afro-américains dont la techno. La réalisatrice fait un choix de mise en scène plein de sens. Elle interviewe les protagonistes chez un disquaire, entourés de disque de Ronnie Laws et Ramsey Lewis, dignes représentants du jazz des années 60 et 70. C’est comme pour illustrer que la techno est un genre musical avant tout afro-américain. C’est une mise au point salvatrice pour cette ville qui a tant donné pour la musique noire. 
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Damencio vs. 2022
RAP
LOS ANGELES
Earl Sweatshirt – SICK !
ComptonAsstg – The Separation
OTM – Off The Mussle
K7TheFinesser – 032 ForEver
$peedyyy – King of South Central 3
Ralfy the Plug – Pastor Ralfy 2
Rob Vicious – Fearless
Donny Loc – Still Skandalous
Glockboyz Teejaee – Rap Good As Hell Vol. 2
R3 DA Chillman – Bling Bling Boy
Guapelupe – Rich Crip’n & Trip’n
AFN Peso – The Real Thing II
$tupid Young – Mixed Emotions
Ralfy The Plug – Most Consistent
Vince Staples – RAMONA PARK BROKE MY HEART
Swifty Blue, Peysoh & MoneySign Suede – Grimey Park
Seafood Sam – Something for the Sunrise
OTM – Cold Demons
Kendrick Lamar – Mr. Morale & The Big Steppers
Glockboyz Teejaee – Wack Summer
Young Bull – Bulls Eye
JoogSzn – Where’s Joog?
Ahwlee – FTRS
MoneySign Suede – Parkside Baby
BlueBucksClan – Clan Way 3
Big Sad 1900 – Welcome To Los Angeles: The Truth
GoodFiness – 4th Quarter Music
Fenix Flexin & Cypress Moreno – Tour Files EP
$tupid Young – Life We Choose
CHICAGO
LUCKI – FLAWLESS LIKE ME
Valee – Vacabularee
The Cool Kids – BEFORE SHIT GOT WEIRD
The Cool Kids – BABY OIL STAIRCASE/CHILLOUT
DETROIT
Shaudy Kash – I Can’t Make This Shit Up
Shaudy Kash – Ghetto Heartthrob
Babyface Ray – FACE (Deluxe Version)
Babyface Ray – MOB
Quelle Chris – Deathframe
Baby Money – Easy Money
OTM & Drakeo The Ruler – Long Live Drakeo
BabyTron – Megatron
Babys World – Have Money, Have Heart
Bandgang Lonnie Bands & Shredgang Mone – Shottas
Shaudy Kash & Top$ide – On The Yeah Side
Skilla Baby – Detroit Raised Me
Bandgang Lonnie Bands – Scorpion Eyes
Peezy – ONLY BULT 4 DIAMOND LINKS
Wrld Tour Mafia – TOURMANIA
Boldy James – Real Bad Flights
Boldy James & Nicholas Craven – Fair Exchange No Roberry
Baby Smoove – Im Still Serious 2
Shaudy Kash – Scream
Top$ide – Lost Files
Boldy James & Futurewave – Mr. Ten08
G.T. – Money Counter Music
Bandgang Lonnie Bands – Creatures In Paris
Boldy James & Cuns – Be That as It May
Ghetto Baby Boom – Ghetto Mode
STOCKTON
MoneyMonk – Morals Over Fame
Young Slo-Be – Slo-Be Bryant 3 (Deluxe)
Haiti Babii – Trap Art II
Young Slo-Be – Southeast
ATLANTA
Tony Shhnow – Kill Streak 2 (Deluxe)
FKi 1st – LAST PLAYER ALIVE (Deluxe)
Young Nudy – EA Monster
SahBabii - LeakOut
NEW-YORK
billy woods – Aethiopes
Rx Papi & Top$ide – Dope Deals & Records Sale, Vol. 2
Roc Marciano & The Alchemist – The Elephant Man’s Bone
MIKE – Beware of the Monkey
NEW ORLEANS
Curren$y & The Alchemist – Continuance
FLINT
Rmc Mike – Junior Season
BAY AREA
1100 Himself & Mitchell – 2 Headed Goat
Stunnaman02  – Healthy Gas
Mitchell – Soul Train
Chippass – Still Here
DaBoii – Can’t Tame Up
Lulbearrubberband & Trifln’ – Best Friends with Gorillas
Lil Pete – Deeper Than Rap
Scando The Darklord & Mitchell – Blade Talk
DaBoii – Onna Gang
MIAMI
Kodak Black – Back For Everything
VIRGINIA
Fly Anakin – FRANK
Pusha T – It’s Almost Dry
WASHINGTON DC
redveil – learn to swim
HOUSTON
Sauce Walka – Sauce Beach Florida
Sauce Walka – Sauce Ghetto Gospel 3
LOUISVILLE
EST Gee – I Never Felt Nun
SACRAMENTO
Mozzy – Survivor’s Guilt
GARY
Freddie Gibbs - $oul $old Separately
R&B/FUNK/SOUL
New Flava Volume One
Amp Fiddler  - Energy Remixes
Erin Buku – Lessons In Love
Moonchild – Starfruit
Khruangbin & Leon Bridges – Texas Moon
Robert Glasper – Black Radio III
Orion Sun – Getaway
Alex Isley – Marigold
Kaelin Ellis – THE FUNK WILL PREVAIL
Reuben James – Tunnel Vision
Ravyn Lenae – HYPNOS
Jean Carn, Adrian Younge & Ali Shaheed Muhammad – My Mystic Life
Allysha Joy – Torn: Tonic
Lewis Taylor - NUMB
Ivusm – Accelerate
Lil Silva – Yesterday Is Heavy
Steve Lacy – Gemini Rights
Jitwan – Third
Sidibe – Diamond in the Desert
SAULT - 11
Stimulator Jones – Round Spiritual Thing
Melodiesinfonie – We Gonna Be Ok
Sunni Colón - JúJú & The Flowerbug
Cory Henry – Operation Funk
Otis McDonald – SUMMER
Beyoncé - Renaissance
Blood Orange – Four Songs
MonoNeon – There Goes That Man Again Turning Water into Gin & Juice
Devin Morrison – Dream Lobby Vol. I, II, III, IV, & V
Charles Stepney – Step on Step
Cody Currie – Lucas
Reggie B – Tinky’s Jam
Fwlr Chyld – Luv N Chaos
Sebastien Mikael – PHILEO
Contour – Onwards!
Nick Hakim - COMETA
James Tillman – Magic City Thrill
dreamcastmoe – Sound Is Like Water
Doobie Powell – Alive
River Tiber – Dreaming Eyes
Phony Ppl – Euphonyus
Darius - OASIS
JAZZ
Jonny Tobin – Together
Immanuel Wilkins – The 7th Hand
Greg Spero – The Chicago Experiment
Fazer – Plex
Blue Lab Beats – Motherland Journey
Makaya McCraven – In These Times
Rob Araujo – Digilog I
Cisco Swank – Some Thing Take Time
Brian Auger – Search Party
Sly5thAve & Roberto Verástegui – Agua de Jamaica
Jimpster – Birdhouse
Laurent Bardaime & Tigre d’Eau Douce – Hymne au soleil
CARRTOONS  - Homegrown
FloFilz – Close Distance
daniel hayn, Israel Strom & Noah Denton – Database
Bobby Sparks II – Paranoia
Ludivine Issambourg & Antiloops – Supernova
Paul Grant – Thursday EP
Gianni Brezzo – Tutto Passa
Antoine Berjault – Chromesthesia
Kaidi Tatham – Galaxy
Theo Croker – LOVE QUANTUM
Nikitch & Kuna Maze – Back & Forth
Underground Canopy – Séquences
Kaidi Tatham – Don’t Rush The Process
DOMi & JD BECK – NOT TiGHT
Lorenzo Morresi & Tenderlonius – Cosmica Italiana
Kokoroko – Could We Be More
Emma-Jean Thackray – Yellow (Deluxe)
Brian Jackson – This is Brian Jackson
Kansado – Guaguansoul
Ryan James Carr – Semi-Permanent
Butcher Brown – Butcher Brown Presents Triple Pley
Zeigeist Freedom Energy Exchange – Sci-Fi Jazz Directions
KingKlavé – KingKlavé
Lo Greco Bros – Infleuncias Latinas
Mansur Brown – NAQI Vol. 1 & 2
Robohands – Violet
Lord & Dego – Lord & Dego
Oscar Jerome – The Spoon
Underground Canopy – Uncut Gems
Ezra Collective – Where I’m Meant To Be
Sol Set – Olá de Novo
‎Chino Corvalán – Endless Era
Myele Manzanza – Crisis & Opportunity, Vol 3: Unfold
Denzel Macintosh – Indian Summer
ST4RTA - ST4RTASFEAR
JK Group – Rising
Vooo – Heartstrings
The BREED – The Art Of Chilling, Vol. 2
Nicole McCabe, Vooo & 10.4 Rog – Orbit
Vooo – Same Old
Ryan James Carr – Semi-Permanent
TECHNO/HOUSE
Kareem Ali – The Ballad Of Mister Shine
Suff Daddy – Basically Sober
Kerri Chandler – Lost & Found EP Vol. 1
Space Ghost – Private Paradise
Space Ghost & Teddy Bryant – Heaven Sent
Sampology – Regrowth Rearranged
SKYGAZE – Astral Trip
Elusive – Stimuli
Byron The Aquarius – Shroomz, Guns & Roses
Ron Trent – What Do the Stars Say to You
Henry Wu – Phone Call/Know Betta
Benedek – Zebrano
Byron The Aquarius – Akira EP
Zopelar – Charme
Theo Parrish – DJ Kicks : Theo Parrish
Specter – Front & Center
Meftah – Life-Like
Specter – Ironside
Waajeed – Memoirs of Hi-Tech Jazz
DJ Aakamael – The Hardbody Project
Fred P – Out All Night
Linkwood – Stereo
Jon Dixon & Jimpster – Vocal Sessions, Vol. 1
Fred P – Abstract Soul
Disruptive Pattern Material, De'Sean Jones & Jon Dixon – Foundation EP
Autres
Vieux Farka Touré & Khruangbin - Ali
Playlist Spotify
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TUEGIN' IN 2022
OTM "Off The Muscle" Sauce Walka "Drill Spill" Lil Pete "Deeper Than Rap"
Ghetto Baby Boom "Ghetto Mode" R3 Da Chillman "Bling Bling Boy" Band Gang Lonnie Bands "Scorpion Eyes" Shaudy Kash "Young CBF" GMO Stax "Youngest N Charge" Babyface Ray "MOB" Shaudy Kash "I Can't Make This Shit Up"
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Hector 2022 Top Songs
French Montana "Blue Chills"
Pusha T "Diet Coke"
Nessbeal "Criminelle Balade"
Seiji Oda "Wake Up"
Saba feat Krayzie Bone "Come My Way"
Seafood Sam "Dayton 88"
Larry June "Corte Madera, CA"
Fatlip, Blu, GBA, Hemlock Ernst Ras Kass "Good For The Soul"
Kamaiyah feat Da Boii "F.W.I"
Youngboy Never Broke Again "It Could Go"
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claudehenrion · 2 years ago
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Pessimiste... moi ?
  Que ceux qui ont une telle pensée se posent aussitôt la question suivante : ''Et pourquoi le serai-je ?''. Le discours officiel est on-ne-peut-plus-rassurant :  non seulement il n'y a pas de problème... mais en plus, nos ''génies-au-pouvoir'' les ont tous résolus – y compris ceux dont ils répètent qu'ils n'existent pas... Ils ne sont plus à ça près ! J'arrête : à ce degré de foutage de gueule, l'ironie grinçante n'est même plus drôle ! Le gouffre qui sépare la terrible réalité de la dystopie de leurs gros mensonges-par-système se mesure en années-lumière –à ceci près que, étant éteintes, nos ''Lumières'' sont des trous noirs ! Des ''années-trous-noirs'' ? Si on m'avait dit que j'inventerais un jour une nouvelle unité de la politique-cauchemar...
Vous connaissez ma sympathie pour les ''retours sur images'' : ils permettent, plus et bien mieux que de longs commentaires, de comprendre les ramifications d'un problème et la succession de fautes graves qui l'ont fait naître. Or, l’une des caractéristiques de la convergence des drames insolubles qui rendent nos jours désagréables et tout futur ''sympa'' impossible, c'est que tous les ingrédients de notre marasme actuel sont ou ont été fabriqués. Disons, pour ne pas être accusé de partialité, que 95 % des horreurs qui dénaturent notre présent et ferment la porte à nos lendemains sont le résultat des (très) mauvaises décisions qui ont été prises des générations de politicards (très) indignes des fonctions qu'ils occupaient...  En ce début d'année, les perspectives sont si sombres que le seul souhait qu'on puisse s'envoyer les uns aux autres, devrait être : ''Pourvu que ça change''... Mais même là, les dés sont pipés : entre les mauvaises analyses de nos dirigeants, leur attirance pour le désastre, les effroyables réponses de la Gauche (encore mortifère, malgré sa baisse de forme), les menaces inhérentes au wokisme et l'agressivité de l'islam (en hausse certaine)... on est en droit de redouter que tout changement se fasse dans un sens ''aussi pire'', voire même ''plus pire encore'' !
Mais un refrain lancinant refait sans arrêt surface : ''Citez-moi une seule chose qui n'aille pas horriblement mal, dans notre pauvre France''. Vous aurez noté la double différence par rapport aux fois précédentes où nous partagions notre forte inquiétude à travers l'antienne ''ça va mal, en France'' : il n'est plus possible d'éviter les qualificatifs ''horriblement'' et ''pauvre''... tout comme il est devenu impossible de formuler une réponse qui soit hors des interdits, tant notre pseudo ''liberté'' s'est laissé réduire à sa propre caricature : on ne voit plus ce qui pourrait donner espoir. Et refaire une fois de plus la liste désespérante des sujets de discorde et des objets d'inquiétude n'est même plus nécessaire : le seul fait de commencer cette litanie interminable (d'ailleurs beaucoup plus ''minable'' que ''inter''!), où on va toujours retrouver la série ''immigration + sécurité  + immigration + hôpital + immigration + dette + immigration + etc...'' décourage tout lecteur de poursuivre sa lecture, tant il connaît par cœur cette liste douloureuse de nos (bons) motifs de nous plaindre... ou d'être plaints ! Bien entendu, il reste toujours une petite marge incompressible des haineux de tout ce qui avait fait de la France le ''pays de Dieu'' que le monde entier admirait, + ces pouillèmes % qui ne rêvent que de notre disparition en tant que ''ce que nous sommes'' et se réjouissent de notre déchéance en cours, + les optimistes-par-système'' qui ne veulent voir dans la chute que la promesse (qui n'existe pas !) d'un redressement... ce qui donne à nos dirigeants incultes un motif de donner pour vrai ce qui ne l'est plus depuis une bonne dizaine d’années....
Nos ''Bonne année'' doivent donc être lus, reçus ou entendus au second degré, un peu comme des anti-phrases soit ironiques, soit désespérées, soit destinées à détourner le ''mauvais œil'' (nous disions, en Afrique du Nord, ''la Scoumoune'', vocable dont la riche sonorité camouflait une imprécision bien précise !). Il n'y a, objectivement, pas le plus léger frémissement, pas la moindre raison, pas le plus petit signe que quoi que ce soit puisse changer ''dans le bon sens''. Au contraire, toutes les mesures qui nous sont imposées en douce, en faisant joujou avec ‘’le’’ 49-3 (il s'agit du tour de passe-passe politico-vicelard éponyme, pas du tee-shirt de madame Borne !) ou sur tout ce qui peut attirer l'attention des français sur un fait (très) divers, le plus souvent fabriqué, pour voter en douce des lois épouvantables, mortifères, inutiles et désastreuses, toutes contraires à tout ce qui est souhaitable, à tout ce qu'il aurait fallu faire, en un mot : ''dans le bon sens de notre chute finale''.
Au moment où nous nous présentons des vœux et des souhaits les uns aux autres, il est difficile de ne pas ressentir un pressentiment que l'année qui commence risque d'avoir un très bon rang parmi ''les pires, jamais...'' : elle risque aussi de ne nous apporter que très peu de joies, en dehors bien sûr et comme toujours, des bonheurs familiaux et intimes –un mariage, une naissance, une fête de famille pleine d'émotions vraies... Il serait même sage et prévoyant de nous préparer à voir s'effondrer –plus vite que nous ne le pensions, hélas-- un monde que nous aimions bien --malgré nos récriminations (souvent injustifiées puisque provoquées par les ennemis de tout bonheur-- un monde où nous savons qu'on pouvait être heureux, pour peu que l'on refuse d'écouter les voix maléfiques de très méchantes sirènes (la Gauche, les faux écolos, les ‘’woke’’, le Nupes, et ceux des nouveaux arrivants qui ne nous veulent pas que du bien... entre autres), toutes porteuses de mort.
Alors... Le temps serait-il venu de perdre tout espoir et de jeter le manche après la cognée ou le bébé avec l'eau du bain ?  Mais certainement pas ! D'abord parce que ''tant qu'il y a de la vie, il y a de l'espoir... ''.  Et surtout parce que toute l'histoire n'a jamais eu qu'une seule et unique leçon à nous donner, répétée à l'envi à travers les siècles : L'homme propose et Dieu dispose ! Il suffit de penser au nombre de générations qui, avant la nôtre, ont cru ''toucher le fond'', et qui ont vu surgir ''un sauveur inattendu'' ou ''un virage salvateur''. Rien qu'en France il vient aussitôt à l'esprit ce à quoi pensaient sans doute nos ancêtres... lors des guerres de religion, pendant la guerre de 100 ans, dans les horreurs robespierristes de 1793, ou, plus près de nous lors de la débâcle de 39-40, quand tout semblait perdu à jamais, ou encore lors des immenses famines et des pandémies des siècles précédents, qui n'avait absolument rien à voir avec le ''caca nerveux'' (je demande pardon : c'est le seul mot qui convienne, ici !) dit ''covid'', qui a fait prendre à nos élus 100 % de décisions absurdes (NB : j'exagère. C'est peut-être 97 ou 98 %).
Il faut bien se rendre compte que ''ça'' ne va as être facile de ''corriger le tir'' et de rattraper le retard et les occasions perdues : depuis Giscard –c'était dans les années 70--, nous avons bradé nos fondamentaux, tout bon sens et tout sens de ''ce qui est bon'', toute intelligence... rongé, ruiné par des idées ou des idéologies aussi néfastes que perverses sur à peu près tous les sujets. Aujourd'hui, les survivants des époques heureuses (en tout cas certainement plus heureuses que tout ce qui s'étale devant nous et ce qu'on nous promet) sont comme des gens qui sortiraient de leurs abris après une conflagration guerrière ou une déflagration météorologique : tout est détruit, tout est en mille morceaux, au point que nous ne savons pas par quel bout attaquer ce chantier multiforme... mélange d'école, de médecine, du système hospitalier, du système pénitentiaire, de la fiscalité, des transports, d’un Etat obèse ou d'une Administration qui l'est plus encore, et j'en oublie. La période de disette qui s'ouvre va être d'autant plus insupportable qu'elle va frapper une génération de ''consommateurs'' gâtés-pourris par un ''jus uti et abuti'' (en droit romain : droit d'user et d'abuser), habitués à avoir tout, tout de suite, sans restrictions, à l'excès, et à avoir infiniment plus de droits que de devoirs...
La réponse est connue, hélas : il faut faire tout, et tout de suite... Et comme ce n'est pas possible... le chantier va être long, très long. Mais nous avons tout ''laissé filer'' si loin de tout ce qui était raisonnable, et ouvert la porte à tant de monstruosités mortifères, que seuls des larmes et des grincements de dents sont envisageables... si quelqu'un trouve le courage de les proposer comme programme, toute autre solution ne pouvant que nous maintenir dans l'horreur de la chute actuelle. Nous sommes bien mal barrés, les hommes providentiels (dans la mesure où ils peuvent être une solution !) se cachant bien, ces temps-ci... Il reste l'espoir d'un éventuel ‘’changement de logiciel’’... et ça, c'est peut-être bien plus proche qu'on ne le croit !
H-Cl
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fb20242025 · 1 month ago
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:: NO NO ::
LE CULTE ET LE TERRITOIRE
SÉRIE : BIBELOTS
:: No No :: Un blog Tumblr sans photographie, sans photographe. Vous voilà prevenu-es!
Edition en 5 ex. numéroté et signé.
40 × 30 cm (marge blanche 25mm). Impression sur papier argentique lustré ou brillant.
80 euros (frais de port: 7 euros)
Edition of 5 numbered and signed copies.
40 × 30 cm (25mm white margin). Printed on glossy or high-gloss silver paper.
80 euros (postage 7 euros)
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freelance-informatique · 2 months ago
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Neymar ne sera pas à Al-Hilal avant 2025
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Neymar ne foulera plus les terrains avant le début de l’année 2025. Une nouvelle qui frappe durement Al-Hilal et le football saoudien, alors que son entraîneur, Jorge Jesus, a confirmé lors d'une récente conférence de presse que la blessure du joueur nécessitera une longue convalescence. Cette absence prolongée soulève de nombreuses questions, tant pour l'avenir de Neymar que pour la dynamique de son équipe. Neymar : Une blessure survenue en pleine compétition avec le Brésil C'est lors d'un match international avec le Brésil, à l'automne 2023, que Neymar s'est gravement blessé au genou. Un coup dur pour le joueur de 32 ans, qui venait à peine de prendre ses marques dans son nouveau club saoudien. Cette blessure compromet ainsi le reste de sa saison, empêchant tout retour avant janvier 2025 au plus tôt. Jorge Jesus a clairement indiqué qu'aucune date de reprise précise ne pourra être fixée avant une réévaluation de son état de santé début 2025. La prudence est de mise, car une telle blessure demande du temps et une rééducation rigoureuse. Lire aussi : Assisteront nous à une rupture du contrat de Neymar avec Al-Hilal ? Un transfert majeur pour Al-Hilal et la Saudi Pro League L'arrivée de Neymar à Al-Hilal en août 2023, pour un montant de 90 millions d'euros, avait fait grand bruit. Ce transfert marquait un tournant pour le club saoudien, désireux de se positionner comme une force majeure dans le football mondial, attirant des stars internationales. Neymar, avec son talent et sa réputation, représentait un atout stratégique tant pour le club que pour la Saudi Pro League, qui s’efforce de gagner en visibilité et en compétitivité sur la scène internationale. En seulement cinq matchs sous les couleurs d'Al-Hilal, Neymar a réussi à inscrire un but et à délivrer trois passes décisives, ce qui démontre son influence sur le jeu malgré son intégration récente. Mais cette série prometteuse a été brutalement interrompue par sa blessure. À présent, le club doit composer sans sa star pour une période prolongée, ce qui pourrait impacter ses ambitions pour la saison. Une absence qui pèse lourd pour Al-Hilal L'importance de Neymar au sein de l'effectif d'Al-Hilal ne fait aucun doute. Jorge Jesus, conscient de l'impact de cette absence, a souligné lors de sa conférence de presse que Neymar est une pièce maîtresse de son dispositif. « Il est trop tôt pour prévoir quand il pourra revenir, mais nous espérons le retrouver en forme en 2025 », a-t-il déclaré, insistant sur la nécessité de ne pas précipiter son retour. La saison 2024-2025, déjà bien entamée, se poursuit donc sans la présence de l'ailier brésilien. Al-Hilal doit désormais relever le défi de poursuivre la compétition sans son joueur vedette, ce qui pourrait peser sur ses performances, tant en championnat qu'en compétitions internationales. Un avenir incertain pour Neymar au sein du club saoudien Le contrat de Neymar avec Al-Hilal court jusqu'en juin 2025, ce qui laisse une marge de manœuvre pour son retour. La gravité de sa blessure et la durée de son absence posent des questions sur l'avenir du joueur au sein du club. À 32 ans, Neymar entame une phase cruciale de sa carrière. Une longue convalescence pourrait freiner son élan, et sa capacité à retrouver son niveau après une blessure au genou est incertaine. Au-delà de l’aspect sportif, son transfert très médiatisé avait généré d'énormes attentes de la part des supporters et des dirigeants du club. Maintenant, la question est de savoir si Neymar pourra répondre à ces attentes après une telle interruption. Sa blessure, bien que regrettable, pourrait aussi remettre en cause la stratégie d'Al-Hilal de s'appuyer sur des stars internationales à l'avenir. Janvier 2025 : le mois décisif pour un retour de Neymar Le prochain point d'étape aura lieu en janvier 2025, moment où le staff médical d'Al-Hilal évaluera l'état de santé de Neymar. C'est à ce moment-là que des décisions pourront être prises concernant son éventuel retour sur le terrain. Rien ne garantit que le joueur sera apte à rejouer immédiatement. Tout dépendra de l'évolution de sa rééducation et de la manière dont son genou réagira aux soins. Pour Neymar, cette période de repos forcé représente également une opportunité de se reconstruire mentalement et physiquement. Le chemin de la guérison est encore long, mais le joueur a déjà prouvé par le passé sa capacité à surmonter les obstacles. Al-Hilal, de son côté, continuera de suivre de près l'évolution de son joueur vedette, tout en s'efforçant de maintenir ses performances sans lui. Voir également : Neymar de retour au FC Barcelone ? Un impact durable sur la Saudi Pro League ? La blessure de Neymar ne touche pas seulement Al-Hilal, elle pourrait aussi avoir des répercussions sur l’ensemble de la Saudi Pro League. L'arrivée de stars internationales comme Neymar a contribué à accroître l'intérêt autour du championnat saoudien, à la fois sur le plan national et international. Son absence prolongée pourrait donc ralentir cet élan médiatique et affecter l’attractivité du championnat. La Saudi Pro League a déjà prouvé sa capacité à attirer d'autres grandes figures du football mondial. Reste à voir si la ligue continuera sur cette lancée malgré l'absence de Neymar, ou si celle-ci marquera un coup d'arrêt temporaire à l'ascension du football saoudien sur la scène internationale. En définitive, la blessure de Neymar constitue un coup dur tant pour lui que pour Al-Hilal et le football saoudien. Si son retour est attendu avec impatience, il est encore trop tôt pour savoir dans quel état physique et mental il reviendra. Quoi qu'il en soit, l'année 2025 sera décisive pour l'avenir de Neymar dans le Golfe. Read the full article
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kisaconseil · 2 months ago
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Comment utiliser les bordures et valoriser les marges pour dynamiser votre entreprise
Nous voyons ce jour comment utiliser les bordures et valoriser les marges, qui est le 11ème et avant dernier principe de permaculture, selon David Holmgren en entreprise. Nous avons déjà évoqué le principe “entretenir les zones les bordures” avec un des principes de Bill Mollison. Vous pourrez lire cet article en cliquant ICI. Cet article fait partie de la série « challenge du mois de…
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pascaliasten · 3 days ago
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ÉPISODE NEIGEUX (végétaline sur toile) SNOW EPISODE
SÉRIE : HISTOIRE DE L’ART
Edition en 5 ex. numéroté et signé.
30 x 40 cm (marge blanche 25mm). Impression sur papier argentique lustré ou brillant.
80 euros (frais de port: 7 euros)
Edition of 5 numbered and signed copies.
30 x 40 cm (25mm white margin). Printed on glossy or high-gloss silver paper.
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chinemagazine · 4 months ago
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Les chefs des diplomaties sud-coréenne et chinoise se rencontrent au Laos
Les deux diplomates vont maintenir une communication étroite et renforcer les échanges et de la coopération à divers niveaux.
Le chef de la diplomatie sud-coréenne, Cho Tae-yul, a rencontré son homologue chinois Wang Yi au National Convention Centre à Vientiane, au Laos, le 26 juillet 2024 afin d’échanger sur les relations bilatérales ainsi que la péninsule coréenne, selon le ministère sud-corée des Affaires étrangères. Durant 40 minutes, les deux hommes ont échange en marge d’une série de rassemblements multilatéraux…
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gaboninfoslive · 6 months ago
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CTRI : Renforcement énergétique à l'ordre du jour
Après avoir été accueilli avec triomphe par la communauté gabonaise lors de son arrivée à Paris le 28 mai dernier, le Chef de l’État a entamé une série d’audiences ce jour, en marge de la 1ère édition du Forum des affaires Gabon-France. Le Chef de l’Etat a saisi sa première visite à Paris pour échanger avec monsieur Alsharif Nawaffaiez , Président Directeur Général d’Al Sharif Group Holding. Les…
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