#royaume des wisigoths
Explore tagged Tumblr posts
dreamconsumer · 1 month ago
Text
Tumblr media
Alaric I, King of the Visigoths, accepts the surrender of Rome, 410.
1 note · View note
newmic · 1 year ago
Text
Tumblr media
L'histoire de la France commence avec les premiĂšres occupations humaines du territoire correspondant au pays actuel. Aux groupes prĂ©sents depuis le PalĂ©olithique et le NĂ©olithique, sont venues s'ajouter, Ă  l'Âge du bronze et Ă  l'Âge du fer, des vagues successives de Celtes, puis au iiie siĂšcle de peuples germains (Francs, Wisigoths, Alamans, Burgondes) et au ixe siĂšcle de scandinaves appelĂ©s Normands.
Le nom de la France est issu d'un peuple germanique, les Francs. Clovis (466-511), roi des Francs saliens, scelle par son baptĂȘme Ă  Reims l'alliance de la royautĂ© franque avec l'Église catholique. Il unit les tribus franques salienne et ripuaire et conquiert un ensemble de territoires en Gaule et en Germanie qui sont agrandis par ses descendants mĂ©rovingiens, puis par la deuxiĂšme dynastie franque des Carolingiens fondĂ©e en 751. Charlemagne en particulier conquiert la Basse-Saxe dans le Nord de l'Allemagne, le royaume lombard en Italie et constitue une marche Ă  l'est qui deviendra l'Autriche.
L'Empire carolingien est finalement partagé en 843 entre ses petits-fils par le traité de Verdun qui sépare la Francie occidentale de la Francie orientale, qui deviendra le royaume de Germanie. La troisiÚme dynastie franque, celle des Capétiens, s'impose définitivement en Francie occidentale à partir de 987. Philippe Auguste et ses successeurs donnent une nouvelle impulsion à l'unification territoriale du royaume de France et repoussent les frontiÚres orientales du RhÎne sur les Alpes et de la SaÎne sur le Rhin, à partir de l'achat du Dauphiné (1349) jusqu'à l'annexion de l'Alsace (1648-1697).
Le nom de France n'est employé de façon officielle qu'à partir de 1190 environ,
...
The history of France begins with the first human occupations of the territory corresponding to the current country. To the groups present since the Paleolithic and the Neolithic, were added, in the Bronze Age and the Iron Age, successive waves of Celts, then in the 3rd century of Germanic peoples (Franks, Visigoths, Alemanni, Burgundians) and in the ninth century Scandinavians called Normans.
France's name comes from a Germanic people, the Franks. Clovis (466-511), king of the Salian Franks, seals by his baptism in Reims the alliance of Frankish royalty with the Catholic Church. He united the Salian and Ripuarian Frankish tribes and conquered a set of territories in Gaul and Germania which were enlarged by his Merovingian descendants, then by the second Frankish dynasty of the Carolingians founded in 751. Charlemagne in particular conquered Lower Saxony in the North of Germany, the Lombard kingdom in Italy and constitutes a step to the east which will become Austria.
The Carolingian Empire was finally divided in 843 between his grandsons by the Treaty of Verdun which separated West Francia from East Francia, which would become the Kingdom of Germania. The third Frankish dynasty, that of the Capetians, definitively imposed itself in West Francia from 987. Philippe Auguste and his successors gave new impetus to the territorial unification of the kingdom of France and pushed back the eastern borders of the RhÎne on the Alps and of the SaÎne on the Rhine, from the purchase of Dauphiné (1349) until the annexation of Alsace (1648-1697).
The name of France is not used officially until about 1190,
1 note · View note
desenvoutee · 1 year ago
Text
La Bataille de Poitiers de 732 ne clĂŽt pas l’époque oĂč des musulmans Ă©taient installĂ©s dans le sud de la France. Il faudra attendre 759 pour qu’ils quittent l’actuel Languedoc-Roussillon et 990 pour qu’ils soient chassĂ©s du Massif des Maures et des Alpes provençales. La France n’en aura pas fini avec la Guerre sainte que nous faisaient les musulmans : La chasse aux esclaves commise au large des cĂŽtes continua de plus belle et fit des millions d’esclaves en France et en Italie. La conquĂȘte de l’AlgĂ©rie de 1830 aura pour seul objectif de dĂ©truire les derniers royaumes barbaresques d’Alger et de Tunis et ainsi mettre fin Ă  la traite des esclaves europĂ©ens par le Monde arabo-musulman. Quant Ă  la traite des africains, elle ne se fera plus par le Maghreb
 mais continuera jusqu’en 1973 avec le sultanat de Zanzibar dans l’OcĂ©an indien !
AprĂšs la conquĂȘte du Royaume Wisigothique d’Espagne en 712, le gouverneur de cette nouvelle province musulmane s’attela Ă  la conquĂȘte du dernier morceau de l’ancien royaume wisigothique, la Septimanie (L’ancienne Narbonnaise romaine donnĂ©e aux goths et qui forme l’actuel Languedoc-Roussillon).
AprĂšs plusieurs tentatives, les armĂ©es musulmanes finirent par s’emparer d’un point stratĂ©gique, Ă  la fois place forte et port maritime, Narbonne qui va ĂȘtre occupĂ©e jusqu’en 792. De lĂ , les musulmans vont partir Ă  la conquĂȘte de la Septimanie qu’ils finiront par totalement occuper en 725. Ils en profiteront pour lancer des razzias meurtriĂšres le long de la vallĂ©e du RhĂŽne et de la SaĂŽne en 725.
En 729, ils saccagent les terres du duc d’Aquitaine ce qui conduira Ă  un traitĂ© de paix entre les parties qui sera vite dĂ©noncĂ© en 732 : les musulmans voulaient Ă©tendre les terres d’Islam Ă  toute la Gaule. En pourchassant le duc d’Aquitaine en dĂ©route au nord de la Dordogne, les armĂ©es musulmanes finiront par ĂȘtre face aux armĂ©es franques : Ce sera la Bataille de Poitiers en 732.
La bataille de Poitiers ne met pas fin aux exactions des musulmans en France pour autant. En 734, ils opĂšrent une nouvelle tentative pour s’emparer de l’Aquitaine. En 736, aprĂšs avoir conclu une alliance avec certains seigneurs locaux hostiles aux Francs, ils pĂ©nĂštrent en Provence et s’emparent d’Arles, d’Avignon et d’UzĂšs.
En 737, Charles Martel reprend provisoirement Avignon et la Septimanie. Il faudra attendre 739 pour voir les musulmans chassĂ©s de Provence et 759 de Septimanie jusqu’aux PyrĂ©nĂ©es, permettant ainsi l’annexion du Roussillon au Royaume Franc. En 792, le sultan de Cordoue fera une derniĂšre tentative pour s’emparer de Narbonne.
Alors que la Provence avait vu de nombreux raids musulmans sur son territoire au cours du IXe siĂšcle, une bande de sarrasins va s’installer durablement vers 889 dans une partie du massif des Maures, le Fraxinet. Profitant d’un port (Peut-ĂȘtre Port-Grimaud) et d’une place forte, elle va recevoir de nombreux renfort de Cordoue qui vont essaimer en de nombreuses bandes autonomes. Ce sera pour la Provence et les Alpes provençales une centaines d’annĂ©es de dĂ©solation et de misĂšre dans les campagnes et les villes.
AprĂšs l’enlĂšvement de l’abbĂ© Mayeul, personnalitĂ© politique majeure de son temps, une premiĂšre tentative de rĂ©duire cette colonie musulmane eut lieu en 942. Il faudra attendre la bataille de Tourtour (Ă  l’ouest de Draguignan) en 973, puis 983 qui libĂšre le massif des Maures. L’ensemble des bandes sarrasines prĂ©sentes en Provence et dans les Alpes ne seront Ă©liminĂ©es qu’en 990 grĂące Ă  Guillaume « Le libĂ©rateur ».
719 – 792 : La Septimanie sous le joug des musulmans 
ConquĂȘte de l’Espagne par les musulmans en 712
Le 11 juillet 711, les disciples de Mahomet (Mort le 8 juin 632), au nombre de 6 000, dĂ©font les troupes de Rodrigue, le roi wisigothique qui rĂšgne sur l’Espagne. Cette modeste bataille de Guadalete va permettre aux musulmans de s’emparer de la plus grande partie de la pĂ©ninsule ibĂ©rique pour prĂšs de sept siĂšcles.
En quinze mois s’en fut fini en Espagne du royaume des wisigoths qui fut presque entiĂšrement soumis en 712. De ce dĂ©funt royaume ne restait plus que la province de Septimanie (Ou Gaule narbonnaise, notre actuel Languedoc-Roussillon sans la LozĂšre) que les musulmans ne tardĂšrent pas Ă  convoiter Ă  la demande du Calife de Damas.
Ce sera le dĂ©but de 270 ans de prĂ©sence des musulmans dans le sud de la France qui sera suivie par 840 ans d’attaques venant de la mer de la part des barbaresques jusqu’à l’intervention de la France et de l’Espagne en AlgĂ©rie.
L’Islam ne renonce jamais Ă  Ă©tendre la « Terre des fidĂšles » comme le demande Mahomet !
PremiĂšre irruption des musulmans dans les Gaules en 719
Dans ce dessin, le gĂ©nĂ©ral Zama se mit en campagne vers la fin de 719 (Soit la neuviĂšme annĂ©e depuis l’entrĂ©e des musulmans en Espagne), s’avança vers les PyrĂ©nĂ©es et tenta le passage du cĂŽtĂ© du Roussillon et du diocĂšse d’Elne.
Il soumit les territoires conquis de l’actuelle rĂ©gion de Perpignan ce qui eut pour consĂ©quence la disparition de l’institution ecclĂ©siastique du diocĂšse d’Elne qui ne sera rĂ©tablie que par Charlemagne.
L’armĂ©e musulmane vint ensuite camper sous les murs de Narbonne. La prise de cette importante place situĂ©e sur l’embouchure de l’Aude devait lui faciliter la conquĂȘte de la Septimanie, derniĂšre province du Royaume wisigothique d’Espagne.
Prise de Narbonne par les musulmans en 720
Nous ignorons les dĂ©tails de ce qui se passa durant le siĂšge de Narbonne. Nous savons seulement que le gĂ©nĂ©ral Zama se rendit maĂźtre de Narbonne vers la fin de 719 ou le dĂ©but de 720, qu’il fit passer au fil de l’épĂ©e tous les habitants qui l’avaient dĂ©fendu et qu’il emmena captifs en Espagne les femmes et les enfants. Dans le lot des victimes, il faut compter les nombreux rĂ©fugiĂ©s goths qui avaient fui l’Espagne Ă  cause de la duretĂ© des traitements infligĂ©s par les gouverneurs musulmans.
Afin de s’assurer de la possession de Narbonne, le gĂ©nĂ©ral Zama mis en place une garnison d’élite sous le commandement d’un de ses officiers appelĂ© Ibin-Aumar pendant qu’il partait Ă  la conquĂȘte du reste du Languedoc actuel.
Narbonne sera abandonnĂ© Ă  la suite de la dĂ©faite de Toulouse de 721, puis Ă  nouveau conquise en 725. Elle deviendra pour les quarante annĂ©es suivantes la base logistique des musulmans et le port vers l’Espagne pour leurs futures razzias et conquĂȘtes de la Gaule. 
Tentative de conquĂȘte de la Septimanie (720 – dĂ©but 721)
Le gĂ©nĂ©ral Zama put partir Ă  la conquĂȘte du reste de la Septimanie qu’il ravagea et pilla entre 720 et 721.
Selon un auteur contemporain, Isidore de Beja, les musulmans soumirent presque toute la Gaule gothique : Outre l’ancien diocĂšse de Narbonne, ceux d’Alet et de Saint-Pons, celui de Saint-Elne, de Carcassonne, de BĂ©ziers, d’Agde, de Maguelonne (Montpellier), de LodĂšve, de NĂźmes et d’AlĂšs. 
A l’extrĂȘme est de l’ancienne province wisigothique de Septimanie, NĂźmes fut dĂ©truite en 725.
SiĂšge & Bataille de Toulouse en 721
Pendant ce temps, le duc Eudes d’Aquitaine apporta un soutien aux populations de Septimanie sous domination musulmane. Cela lui valut des reprĂ©sailles de la part du gĂ©nĂ©ral Zama qui fit le siĂšge de Toulouse avec une importante armĂ©e et de nombreuses machines de siĂšges.
La rĂ©sistance hĂ©roĂŻque des habitants dura six mois jusqu’à l’arrivĂ©e d’une armĂ©e chrĂ©tienne composĂ©e des troupes du duc Eudes et de renfort envoyĂ© par Charles Martel. Le 9 juin 721, cette coalition mis en dĂ©route l’armĂ©e musulmane qui se replia en dĂ©sordre vers l’Espagne.
AprĂšs la Bataille de Toulouse, l’armĂ©e musulmane fut incapable d’occasionner de nouveaux mĂ©faits en Gaule. Le gĂ©nĂ©ral Zama fut remplacĂ©. DĂšs juillet 721 et jusqu’en 725, son remplaçant ne cessa de tenter de s’emparer sans aucun succĂšs de villes en Septimanie et dans le duchĂ© de Toulouse.
ConquĂȘte de la Septimanie en 725
Les musulmans doublĂšrent les impĂŽts payĂ©s par les chrĂ©tiens d’Espagne afin de constituer une nouvelle armĂ©e chargĂ©e de reconquĂ©rir les places perdues par le gĂ©nĂ©ral Zama (Notamment Narbonne) et de pousser plus loin les conquĂȘtes.
« Carcassonne fut la premiĂšre ville que ce gĂ©nĂ©ral (Ambiza) assiĂ©gea ; il l’emporta de force malgrĂ© l’avantage de sa situation et la vigoureuse dĂ©fense des assiĂ©gĂ©s. Ce gĂ©nĂ©ral Ă©tendit ensuite ses conquĂȘtes jusqu’à NĂźmes, moins par force, que par adresse et par la ruse dont il se servit dans cette occasion. Il n’omit rien pour persuader les habitants du pays de se soumettre volontairement, Ă  l’exemple des villes d’Espagne qui s’étaient rendues de mĂȘme aux Sarrasins Ă  leur entrĂ©e dans ce royaume. Il ajouta sans doute que la Gaule Gothique Ă©tant une ancienne dĂ©pendance de l’Espagne qui appartenait aux Sarrasins par droit de conquĂȘte, ils ne pouvaient s’empĂȘcher de reconnaitre leur domination ; qu’il Ă©tait de leur intĂ©rĂȘt d’accepter les offres avantageuses qu’on leur faisait, et qu’il valait mieux se rendre de grĂ© que de force. Les peuples de Septimanie, plus frappĂ©s de la crainte d’éprouver la fureur dont ces infidĂšles usaient  à l’égard des villes qu’ils prenaient d’assaut, que de leurs remontrances, se voyaient d’ailleurs hors Ă©tat de se dĂ©fendre, prirent le parti de se soumettre Ă  l’obĂ©issance des califes et de remettre leurs places Ă  ce gĂ©nĂ©ral, qui voulant s’assurer de leur fidĂ©litĂ©, se fit donner des otages qu’il envoya Ă  Barcelone. Ambiza soumit ainsi tout le pays jusqu’à NĂźmes » (Source : Histoire gĂ©nĂ©rale du Languedoc par Dom Claude Devic & Dom Joseph Vaissete – 1730-1745)
Au moyen-Ăąge, on dĂ©signait sous le nom de sarrasin les peuples musulmans composĂ©s essentiellement d’Arabes et de BerbĂšres habitant les bords de la MĂ©diterranĂ©e.
C’est Ă  cette occasion, ou lors de la premiĂšre prise de la ville de NĂźmes que les religieux de l’abbaye de Saint-Bauzille durent fuir en Bourgogne et y fonder une nouvelle abbaye dans le diocĂšse d’Auxerre. Toutes les Ă©glises de NĂźmes furent transformĂ©es en mosquĂ©e et la religion chrĂ©tienne interdite. NĂźmes resta sous domination musulmane une douzaine d’annĂ©es (Jusqu’en 737).
Dans les mĂȘmes circonstances, l’important monastĂšre de Psalmodie (Entre NĂźmes et Aigues-mortes) fut partiellement dĂ©truit par les musulmans
 le reste le sera au XVIe siĂšcle par la fureur des calvinistes.
La Septimanie fut rattachĂ©e au gouvernement d’Espagne qui reconstitua ainsi dans sa presque totalitĂ© le Royaume wisigothique d’Espagne.
Razzias le long de la vallée du RhÎne et de la SaÎne de 725
Les musulmans ne se bornĂšrent pas Ă  la conquĂȘte de la Septimanie. Un dĂ©tachement de l’armĂ©e du gĂ©nĂ©ral Ambiza remonta la rive droite du RhĂŽne puis la SaĂŽne en semant la dĂ©solation sur son passage. Elle entra en Bourgogne, pĂ©nĂ©tra jusqu’à Autun, fit le siĂšge de cette ville et la prit le mercredi 22 aoĂ»t 725. Elle l’abandonna ensuite aprĂšs l’avoir saccagĂ©e et ruinĂ©e, et en avoir emportĂ© les richesses.
C’est Ă  cette occasion que toutes les rives droites du RhĂŽne et de la SaĂŽne furent ravagĂ©es ; l’abbaye de Beze fut attaquĂ©e pour la troisiĂšme fois dans l’annĂ©e ; la ville d’Autun fut totalement dĂ©truite.
L’expĂ©dition de ce dĂ©tachement musulman conduisit ce dernier vers la ville de Sens qu’il assiĂ©gea. Une sortie des assiĂ©gĂ©s l’obligea Ă  fuir.
Saccage des terres du Duc d’Aquitaine en 729
La succession des gĂ©nĂ©raux musulmans ne permirent pas Ă  ses derniers de continuer la conquĂȘte de la Gaule, se contentant d’administrer la province de Septimanie.
Selon un auteur contemporain (Le vĂ©nĂ©rable Bede), les attaques reprirent en 729 sans toutefois en prĂ©ciser les dĂ©tails. Les attaques eurent lieu dans l’Aquitaine ou dans les Ă©tats du duc Eudes, commettant partout des ravages affreux. Sans doute les pays les plus voisins de la Septimanie furent concernĂ©s : Toulousain, Albigois, GĂ©vaudan et Velai. Toulouse ne fut pas touchĂ©.
Le duc Eudes finit par les dĂ©faire au cours d’une bataille sur ses terres sans doute avant 731. Toujours exposĂ© aux attaques, le duc d’Aquitaine Eudes finit par conclure avec les musulmans un traitĂ© de paix et d’alliance, au prix de sa propre fille, Lampagie, qu’il donna en mariage.
Rupture du traité de paix entre Eudes et les musulmans en 732
SoupçonnĂ© de vouloir se convertir au Christianisme et de conspiration, le gouverneur Munuza qui avait signĂ© le traitĂ© d’alliance avec Eudes fut dĂ©posĂ©. Ce fut l’occasion pour les musulmans de reprendre l’offensive en rompant le traitĂ© d’alliance.
De son cĂŽtĂ©, Charles Martel dĂ©nonça le traitĂ© d’alliance entre Francs et duc d’Aquitaine aux motifs que Eudes Ă©tait responsable des attaques des musulmans sur les terres des Francs et de ses alliĂ©s.
DĂ©faite d’Eudes face aux musulmans
Les musulmans pĂ©nĂ©trĂšrent sur les terres du duc d’Aquitaine par les cols sĂ©parant la Navarre Ă  la Gascogne. A leur arrivĂ©e, ils portĂšrent la terreur et la dĂ©solation dans tous les pays traversĂ©s sans rencontrer de rĂ©sistance. Oloron, Aire, Bazas furent pillĂ©es. En s’approchant de la Garonne, ils mirent le siĂšge devant Bordeaux et l’emportĂšrent de force. La ville fut ravagĂ©e et de nombreux survivants emmenĂ©s en captivitĂ©.
Ils passĂšrent ensuite la Dordogne afin d’aller Ă  la rencontre d’Eudes qui l’attendait avec une armĂ©e trop rapidement constituĂ©e. Le duc d’Aquitaine fut battu et perdit une part importante de ses troupes qui fut massacrĂ©e.
En poursuivant leur adversaire dans sa fuite vers le nord, les musulmans ravagÚrent les pays traversés, sauf les places fortes.
Eudes demanda alors secours Ă  Charles Martel.
Tumblr media
« En effet ces infidĂšles aprĂšs avoir ravagĂ© le PĂ©rigord, la Saintonge, l’Angoumois et le Poitou, massacrĂ© un grand nombre de chrĂ©tiens, pillĂ© et brĂ»lĂ© l’église de Saint-Hilaire dans les faubourgs de Poitiers, Ă©taient sur le point de pousser leurs ravages jusqu’à Tours, ville du domaine de Charles Martel, dans l’espĂ©rance de s’enrichir du pillage de la cĂ©lĂšbre Ă©glise Saint-Martin, lorsque ce prince oubliant les sujets de querelle qu’il avait contre Eudes, rĂ©solut de le secourir et de faire tous ces efforts pour traverser les desseins des infidĂšles. Il forma une puissante armĂ©e des troupes qu’il leva Ă  la hĂąte dans les trois royaumes de Neustrie, d’Austrasie et de Bourgogne; et aprĂšs avoir passĂ© la Loire, il marche contre Abdemare [GĂ©nĂ©ral musulmans connu sous le nom de Abd-er-Rahman], le rencontra aux environs de Poitiers, et l’empĂȘcha de passer outre.
Les deux armĂ©es demeurĂšrent en prĂ©sence durant sept jours sans faire aucun mouvement, et se prĂ©parĂšrent pendant ce temps au combat qui devait dĂ©cider de la destinĂ©e de toute la France. L’action s’engagea un samedi du mois d’octobre de l’an 732. Le choc fut d’abord trĂšs violent des deux cĂŽtĂ©s ; mais enfin la victoire, aprĂšs avoir balancĂ© quelque temps, commença Ă  se dĂ©clarer en faveur de Charles.
Les soldats du Nord suivant l’expression d’un auteur contemporain, plus forts, plus robustes et mieux disciplinĂ©s que ceux du Midi l’emportĂšrent aisĂ©ment sur ces derniers ; en sorte qu’on vit les français semblables Ă  ces murs Ă©pais dont les pierres sont extrĂȘmement bien liĂ©s (C’est la comparaison du mĂȘme historien) combattre toujours sans pouvoir ĂȘtre jamais ni Ă©branlĂ©s ni sĂ©parĂ©s et se faire jour Ă  travers les bataillons Arabes dont ils firent un carnage affreux. Abderame gĂ©nĂ©ral de ces infidĂšles a Ă©tĂ© tuĂ© sur la place, la victoire acheva de se dĂ©clarer entiĂšrement  en faveur de Charles. Les Sarrasins continuĂšrent cependant de se dĂ©fendre avec beaucoup d’acharnement et disputĂšrent le terrain pied Ă  pied ; et il n’y eut que la nuit qui put sĂ©parer les combattants.
Chacun se retira alors dans son camp, mais avec une contenance bien diffĂ©rente ; les français l’épĂ©e Ă  la main, encore fumante du sang de leurs ennemis ; et ceux-ci honteux de leur dĂ©faite, et consternĂ©s de la perte de leur gĂ©nĂ©ral.
Les sarrasins se voyant extrĂȘmement affaiblis par le nombre prodigieux de leurs morts qui Ă©taient demeurĂ©s Ă©tendus sur le champ de bataille, prirent le parti de dĂ©camper Ă  la faveur de la nuit. Ils laissĂšrent en partant leurs tentes toutes dressĂ©es pour dĂ©rober leur fuite aux français. Charles ne s’aperçut pas en effet de leur retraite, et il se disposait le jour suivant Ă  livrer de grand matin un nouveau combat Ă  ces infidĂšles, quand il apprit par des espions qu’ils s’étaient retirĂ©s. Ce prince parut d’autant plus mortifiĂ© de leur retraite, qu’il se flattait de remporter sur eux une nouvelle victoire. Il balança  d’abord s’il devait les poursuivre ; mais dans la crainte qu’il eut de quelque feinte ou de quelque embuscade de leur part, il se contenta de piller leur camp, et aprĂšs en avoir partagĂ© les dĂ©pouilles Ă  ses soldats, il dĂ©campa et repassa la Loire » (Histoire gĂ©nĂ©rale du Languedoc par Dom Claude Devic & Dom Joseph Vaissete – 1730-1745)
Ravages du Limousin, du Quercy et de l’Albigeois en 733 par les musulmans
AprĂšs la Bataille de Poitiers, le reste de l’armĂ©e des musulmans reprit la route des PyrĂ©nĂ©es par le Limousin, le Quercy, l’Albigeois et le Toulousain. Elle laissa dans tous ces provinces de « tristes marques de leur barbarie et portĂšrent partout la dĂ©solation ». Le monastĂšre de GuĂ©ret en Limousin fut Ă©pargnĂ©.
Le reste de cette armĂ©e dĂ©faite lors de la Bataille de Poitiers se retira dans la Septimanie, province soumise Ă  la domination des musulmans et de lĂ  en Espagne au cours de l’annĂ©e 733.
Nouvelle tentative de conquĂȘte de l’Aquitaine en 734
DĂšs 734, une armĂ©e constituĂ©e Ă  Cordoue, tenta de passer les cols pyrĂ©nĂ©ens qui sĂ©parent la Navarre de la Gascogne. Elle « fut arrĂȘtĂ©e au passage par une petite troupe de chrĂ©tiens qui la harcelĂšrent vivement du haut des montagnes et des rochers oĂč ils s’étaient rassemblĂ©s, et lui tuĂšrent beaucoup de monde en diffĂ©rentes escarmouches, ce qui l’obligea d’abandonner son entreprise et de retourner honteusement sur ses pas » (Histoire gĂ©nĂ©rale du Languedoc par Dom Claude Devic & Dom Joseph Vaissete – 1730-1745)
TraitĂ© d’alliance entre la Provence et les musulmans
Un nouveau gouverneur pour les musulmans de la Gaule gothique (La Septimanie) fut dĂ©signĂ© vers l’an 735 : Jusif-Ibin-Abderame. A peine eut-il pris possession de son gouvernement, ce seigneur arabe chercha Ă  rĂ©tablir les affaires de sa nation dans les Gaules aprĂšs la Bataille de Poitiers et son dĂ©sastre militaire. La situation oĂč se trouvait la Provence allait lui ouvrir les portes de la rive gauche du RhĂŽne.
Mauronte, duc d’une partie de cette province de Provence, cherchant Ă  secouer le joug de l’autoritĂ© de Charles Martel, avait fait alliance avec les autres gouverneurs de cette partie de la Bourgogne situĂ©e entre les Alpes, le RhĂŽne et la MĂ©diterranĂ©e, allant de Lyon Ă  Marseille.
Mis au courant de ce complot, Charles Martel entra en Bourgogne en 733 Ă  la tĂȘte d’une armĂ©e et tĂącha de rĂ©tablir la paix et la tranquillité dans ces pays. AprĂšs avoir mis en place des fidĂšles aux endroits clĂ©s, Charles Martel s’en retourna pensant avoir pacifiĂ© cette province. Ce n’était qu’une apparence.
Mauronte et ses confĂ©dĂ©rĂ©s, rĂ©solu de se soustraire Ă  quelque prix que ce fut Ă  l’obĂ©issance de Charles, formĂšrent une ligue secrĂšte avec le gouverneur de la Septimanie pour les musulmans. Ce gĂ©nĂ©ral leur promit du secours et en retour ils lui promirent de lui livrer certaines places fortes de la rive gauche du RhĂŽne.
Les musulmans acceptĂšrent d’autant plus volontiers cet offre qu’ils cherchaient depuis longtemps Ă  s’établir depuis la Septimanie au-delĂ  du RhĂŽne, d’en avoir le passage libre pour Ă©tendre ensuite leurs courses Ă  leur grĂ© dans tout le royaume.
Charles Martel intervint Ă  nouveau et pacifia l’ensemble de la rĂ©gion de Lyon Ă  Marseille avant de courir lutter contre les saxons
Prise d’Arles, Avignon, Uzùs et Viviers par les musulmans en 736
DĂšs que l’information du passage de Charles Martel du Rhin, Mauronte et les autres rebelles reprirent les hostilitĂ©s avec le concours des musulmans de Septimanie. En exĂ©cution du traitĂ© secret, ils leur livrĂšrent la ville d’Avignon et celle d’Arles, qui malgrĂ© la soumission volontaire de cette ville qui se rendit par composition, fut livrĂ©e aux pillages.
A peine passĂ© le RhĂŽne, les musulmans portĂšrent la dĂ©solation dans tous les pays situĂ©s des deux cĂŽtĂ©s du RhĂŽne. Les villes d’UzĂšs, de Viviers, de Valence, de Vienne, de Lyon et bien d’autres subiront les pillages et meurtres. La ville de Rochemaure dans le Vivarais sera occupĂ©e jusqu’en 739.
Durant quatre ans que dura leur sĂ©jour, les musulmans renouvelĂšrent tous les ans leurs courses dans la province d’Arles et portĂšrent partout le fer et le feu sous la conduite du gouverneur de la Septimanie, Jusif-Ibin-Abderame. Selon le rĂ©cit d’un ancien auteur, ce ne fut que « Eglises dĂ©truites, monastĂšres ruinĂ©s, villes pillĂ©es, maisons saccagĂ©es, chĂąteaux dĂ©molis, et un nombre infini de personnes massacrĂ©es sans que personne osĂąt s’opposer au cours de tant de maux, ni arrĂȘter la fureur des barbares ».
C’est sans doute durant ces quatre annĂ©es que le monastĂšre de LĂ©rins, au large de la ville actuelle de Cannes, fut ruinĂ© et oĂč environ cinq cents religieux furent martyrisĂ©s. Ce fut l’oeuvre des pirates venus des cĂŽtes du Maghreb qui infestaient depuis plusieurs dĂ©cennies la MĂ©diterranĂ©e et qui s’attaquaient pour la premiĂšre fois aux terres de Charles Martel. 
On peut aussi rapporter Ă  cette Ă©poque les ravages que les musulmans commirent dans une partie de la Bourgogne Ă  la gauche du RhĂŽne et de la SaĂŽne.
Charles Martel repousse les musulmans et reprend Avignon en 737
« Charles Martel informĂ© des dĂ©sordres que les Sarazins commettaient au-delĂ  du RhĂŽne Ă  la faveur de son Ă©loignement, et de la guerre qu’il faisait alors aux Saxons, rĂ©solut d’en arrĂȘter le cours. Il assembla avec toute la diligence possible une armĂ©e composĂ©e de français, de bourguignons et d’autres peuples de sa domination, et l’annĂ©e suivante dĂšs que la saison le permit, il se mit en marche pour aller chasser ces infidĂšles des villes dont ils s’étaient emparĂ©s en Provence.
Il dĂ©tacha d’abord le duc Childebrand son frĂšre avec quelques autres gĂ©nĂ©raux pour investir Avignon dont ces peuples avaient fait leur principale place d’armes. Il suivit de prĂšs de dĂ©tachement avec le reste de ses troupes, et Ă  son arrivĂ©e il assiĂ©gea cette ville dans toutes les formes, et l’emporta enfin d’assaut. Tous les sarrasins furent passĂ©s au fil de l’épĂ©e, et la ville livrĂ©e au pillage et ensuite rĂ©duite en cendres pour la plus grande partie. » (Histoire gĂ©nĂ©rale du Languedoc par Dom Claude Devic & Dom Joseph Vaissete – 1730-1745)
Charles Martel entre en Septimanie et assiĂšge Narbonne en 737
 AprĂšs la prise d’Avignon, Charles Martel passa le RhĂŽne avec toute son armĂ©e et entra dans la Gothie ou Septimanie dont les musulmans Ă©taient les maitres. Il traversa toute cette province sans aucune rĂ©sistance en passant par les diocĂšses d’UzĂšs, de Maguelonne, d’Agde et de BĂ©ziers avant d’arriver devant Narbonne dont il forma le siĂšge.
Narbonne Ă©tait la plus forte et la plus importante des places fortes des musulmans au nord des PyrĂ©nĂ©es. La prendre Ă©tait stratĂ©giquement fondamental d’autant plus que le gouverneur musulman Athima s’y Ă©tait retranchĂ© de peur d’affronter les troupes adverses sur un champ de bataille.
Charles Martel pour empĂȘcher les musulmans d’obtenir de l’aide par la mer et le cours de l’Aude fit Ă©difier des fortifications en forme de tĂȘte de bĂ©lier sur les deux rives de l’Aude.
Bataille de la Berre en 737
ConsidĂ©rant l’importance de Narbonne dans leur dispositif de conquĂȘte de la Gaule, le gouverneur d’Espagne Ocba (ou Aucupa) envoya un corps expĂ©ditionnaire par la mer sous la conduite du gĂ©nĂ©ral Amoroz afin d’éviter les passages longs et difficiles des PyrĂ©nĂ©es. Il arriva au « port de la Nouvelle » en espĂ©rant remonter la riviĂšre Aude.
EmpĂȘchĂ© par les dĂ©fenses construites par Charles Martel, il fut contraint de dĂ©barquer sur la cĂŽte et de conduire ses troupes vers Narbonne par les terres. Charles Martel ne lui donna pas le temps, laissant une partie de son armĂ©e assurer le siĂšge de Narbonne et l’autre partie partant Ă  la rencontre du corps expĂ©ditionnaire musulmans. Il les trouva campant dans une vallĂ©e des CorbiĂšres, prĂšs d’un ancien palais construit par les rois wisigoths. C’était un dimanche.
Amoroz s’était postĂ© avantageusement auprĂšs de la petite riviĂšre de Berre entre Ville-Salse et Sigean Ă  une demie lieue de la mer et Ă  sept milles au sud de Narbonne. SitĂŽt en vue, Charles Martel les attaqua et tua de sa main le gĂ©nĂ©ral Amoroz. Ce fut la dĂ©bandade dans les rangs musulmans qui cherchĂšrent Ă  regagner leurs vaisseaux. Poursuivis dans un Ă©tang au moyen de barques, bon nombre seront tuĂ©s, noyĂ©s ou faits prisonniers.
AprÚs cette victoire de Berre, Charles Martel revint vers Narbonne pour y exposer les dépouilles des vaincus à la vue des assiégés.
Charles Martel lĂšve le siĂšge de Narbonne
Charles Martel ne profita pas d’une victoire totale sur les musulmans qui aurait pu les rejeter dĂ©finitivement de l’autre cĂŽtĂ© des PyrĂ©nĂ©es. Trouvant que le siĂšge de Narbonne trainait en longueur et que la saison fĂ»t dĂ©jĂ  avancĂ©e (On Ă©tait au mois d’octobre), trouvant la rĂ©sistance des assiĂ©gĂ©s opiniĂątre, il dĂ©sespĂ©ra de pouvoir rĂ©duire le siĂšge rapidement. Il prit le parti de dĂ©camper et de retourner en France oĂč ses affaires l’appelaient. 
La mort du roi Thierry IV qui arriva au mois de septembre 737 fut sans doute un des principaux motifs qui engagĂšrent Charles Martel Ă  abandonner le siĂšge de Narbonne dont la conquĂȘte lui aurait assurĂ© celle de toute la Septimanie.
Il se contenta de laisser en partant quelques troupes et de convertir le siÚge en blocus afin de réduire Narbonne par la famine.
Charles Martel repris la route du RhĂŽne en s’emparant au passage de la ville de BĂ©ziers dont il fit raser les murs et brĂ»ler les faubourgs. Il fit de mĂȘme Ă  Agde et fit dĂ©truire Maguelonne de fond en comble. Cette derniĂšre ville Ă©tait situĂ©e dans une petite Ăźle qui servait de place d’arme aux musulmans pour son port oĂč il Ă©tait facile d’aborder en provenance d’Espagne. « Ils exerçaient de lĂ  impunĂ©ment la piraterie et infestaient toute la cĂŽte, ce qui engagea Charles, pour leur ĂŽter cet asile, Ă  faire raser entiĂšrement cette place. L’évĂȘque et le chapitre se retirĂšrent alors Ă  Substantion, lieu du diocĂšse ou ils firent leur rĂ©sidence jusqu’au rĂ©tablissement de la ville de Maguelonne qui se fit trois cents ans aprĂšs. » En 1730, l’ancienne cathĂ©drale existait encore.
Charles Martel traita la ville de NĂźmes avec moins de rigueur. Il se contenta d’en faire brĂ»ler les portes et de mettre le feu aux arĂšnes qui servaient de forteresse. 
AprĂšs avoir dĂ©truit toutes les places fortes, Charles Martel obligea les habitants de lui donner des otages afin de s’assurer de leur fidĂ©litĂ©.
Nouvelles attaques des musulmans en 739
Charles Martel Ă©tant occupĂ© dans une nouvelle rĂ©volte des saxons qui l’obligea Ă  passer le Rhin en 738, les musulmans profitĂšrent de son absence pour faire de nouvelles tentatives. Le gouverneur d’Espagne mis en marche une armĂ©e importante Ă  partir de Cordoue en direction de la Septimanie. Mais avisĂ© de la rĂ©volte des Maures dans toute l’Afrique et que ceux-ci avaient remportĂ© diverses batailles, il rebroussa chemin afin de soumettre les rebelles d’Afrique.
Cela n’empĂȘcha pas diverses action des musulmans en Gaule. Les musulmans qui s’étaient cantonnĂ©s dans Arles et dans plusieurs villes situĂ©es dans les montagnes de la Provence sous la protection du duc Mauronte, firent de nouvelles courses le long du RhĂŽne et dans toute la province d’Arles. Ils renouvelleront ces courses l’annĂ©e suivante (739).
Ces exactions dĂ©cidĂšrent Charles Martel d’intervenir afin de chasser dĂ©finitivement les musulmans de Provence. Il concentra ses armĂ©es Ă  Avignon en 739.
Charles Martel chasse les musulmans de Provence en 739
Charles Martel « aprĂšs avoir rassemblĂ© ses troupes aux environ de cette ville [Avignon], marcha contre Mauronte et les sarrasins. Pour rĂ©duire plus aisĂ©ment les rebelles qui occupaient toutes les montagnes jusqu’aux frontiĂšres d’Italie oĂč rĂ©gnait alors Luitprand roi des Lombards, il engagea ce prince Ă  venir lui-mĂȘme en personne Ă  son secours. En effet tandis que Charles Martel agissait du cĂŽtĂ© du RhĂŽne et le long de la cĂŽte avec l’armĂ©e française, Luitprand attaqua le duc Mauronte dans les dĂ©filĂ©s des montagnes avec toutes ses forces, le mit en fuite et le poursuivit jusque dans les cavernes des rochers voisins oĂč il fut obligĂ© de se cacher. Enfin les sarrasins n’osant se mesurer avec les français et les lombards, prirent le parti de repasser le RhĂŽne. L’heureux succĂšs de cette expĂ©dition acquit Ă  Charles toute la Provence jusqu’à Marseille et au pays situĂ© le long de la mer qu’il soumit à son obĂ©issance ; il mit fin par-lĂ  aux ravages que les infidĂšles avaient faits pendant quatre annĂ©es de suite dans les provinces de delĂ  le RhĂŽne. Il parie qu’ils n’osĂšrent plus rien entreprendre dans la suite au-delĂ  de ce fleuve, et qu’ils ne passĂšrent plus les bornes des pays qu’ils conservĂšrent encore en Septimanie, et d’oĂč Charles ne se mit pas en peine de les chasser. Leur puissance diminua d’ailleurs de jour en jour par les divisions et les guerres intestines qui s’élevĂšrent parmi eux en Espagne, et qui les  mirent hors d’état de tenter de nouvelles entreprises dans les autres provinces de France »
Pépin le bref entreprend de chasser les musulmans de Septimanie en 752
En mars 752, PĂ©pin le bref fut Ă©lu puis couronnĂ© roi par Saint Boniface au prĂ©judice du dernier roi mĂ©rovingien ChildĂ©ric. Une de ses premiĂšres actions en tant que roi fut de chasser tous les musulmans de Septimanie. L’occasion d’exĂ©cuter ce dessein lui parut d’autant plus favorable, que les Ă©tats des califes et surtout l’Espagne Ă©taient alors extrĂȘmement affaiblis par les guerres civiles et les diffĂ©rents troubles depuis quelques annĂ©es parmi les arabes.
Profitant des troubles du monde musulman, Alphonse le catholique, roi des Espagnols réfugié dans les montagnes des Asturies, avait déclaré la guerre aux infidÚles et les avait chassés depuis peu de toute la Galice. 
« Nous avons lieu de croire que les goths ou ChrĂ©tiens de Septimanie, Ă  l’exemple de ceux des Asturies, firent tous leurs efforts pour s’affranchir de la tyrannie des sarrasins ». 
Les annales de Moissac et d’Aniane font mention d’un seigneur goth nommĂ© Ansemond Ă©tait maĂźtre des villes de NĂźmes, de Maguelonne, d’Agde et de BĂ©ziers dont il avait formĂ© un petit Ă©tat. Ansemond avait pu s’emparer trĂšs-aisĂ©ment de ces places que Charles Martel avait fait dĂ©manteler ; mais il y avait Ă  craindre que les musulmans qui Ă©taient toujours maĂźtre de Narbonne ville forte et bien armĂ©e, ne les reprissent avec la mĂȘme facilitĂ©.
Ansemond traita avec PĂ©pin le bref et lui livra la plupart des villes de Septimanie qui Ă©taient convoitĂ©e par le duc d’Aquitaine.
SiÚge de Narbonne par Pépin le bref en 753
Les musulmans savaient combien il Ă©tait important pour eux de conserver cette place de Narbonne dont la possession leur assurait l’entrĂ©e libre de la Gaule. Pour ce faire, ils n’avaient rien omis afin de pouvoir soutenir un siĂšge long et de faire une vigoureuse dĂ©fense. 
Ainsi rendirent-ils inutiles tous les efforts de PĂ©pin le bref qui Ă©tait demeurĂ© longtemps et avait utilisĂ© toutes sortes de moyens afin de s’en rendre maĂźtre. PĂ©pin prit le parti de dĂ©camper en laissant un corps de troupe dans les environs afin de pouvoir harceler la garnison et d’empĂȘcher les musulmans d’entreprendre des actions belliqueuses contre la Septimanie libĂ©rĂ©e
 en espĂ©rant par finir par les affamer.
Libération de Narbonne en 759
Pendant que la guerre civile entre musulmans continuait de plus belle en Espagne, les trĂšs nombreux goths qui Ă©taient de confession chrĂ©tienne continuaient Ă  souffrir Ă  l’intĂ©rieur des murs du joug des musulmans. Les goths ayant pris les armes, se rendirent maĂźtres de Narbonne, aprĂšs avoir Ă©gorgĂ© la garnison et fait main basse sur tous les musulmans qui se trouvaient dedans. Ensuite conformĂ©ment au traitĂ© passĂ© avec PĂ©pin le Bref de pouvoir garder leurs coutumes et leurs lois, ils livrĂšrent la ville aux troupes françaises en 759.
C’est ainsi  que cette ville de Narbonne fut libĂ©rĂ©e du joug musulman qui avait durĂ© pendant quarante annĂ©es de suite.
Cette ancienne province romaine de la Narbonnaise dont avait hĂ©ritĂ© officiellement les goths (TraitĂ© passĂ© en 475 entre l’empereur Nepos et le roi des wisigoths Euric) fut transmise solennellement au royaume des Francs.
La France était provisoirement libérée des exactions des sarrasins pour quelques temps
 cela ne dura pas !
DerniĂšre tentative de conquĂȘte de la Septimanie en 792
Ce ne fut qu’en 792 que le calife de Cordoue se rĂ©solu Ă  reprendre la Septimanie et leva une armĂ©e qui se mit en route en 793. Elle passa les PyrĂ©nĂ©es et, profitant que Charlemagne Ă©tait occupĂ© Ă  faire la guerre aux Avars, tenta de reprendre Narbonne en vain tout en brulant les faubourgs et en emportant un important butin.
Guillaume, comte de Toulouse, alla à leur rencontre et fut vaincu à la bataille de Villedaigne (Entre Narbonne et Carcassonne) en 793. Selon la chronique de Moissac, les sarrasins victorieux ne continuùrent pas leur route. Ayant recueilli tout le butin qu’ils purent, ils retournùrent en Espagne. 
Face Ă  cette nouvelle menace des musulmans sur le sud de la France, Charlemagne se dĂ©cida Ă  engager son armĂ©e. Les armĂ©es musulmanes furent refoulĂ©es au sud des PyrĂ©nĂ©es, permettant Ă  Charlemagne de libĂ©rer le Roussillon et de s’en emparer. Le diocĂšse d’Elne fut enfin restaurĂ© aprĂšs plus de 70 ans d’interdiction de la foi chrĂ©tienne. Ce sera la derniĂšre tentative de conquĂȘte de la Septimanie par les musulmans.
En 756, L’omeyyade Abd al-Rahman se proclame Ă©mir de Cordoue et rompt ainsi avec le califat de Damas. Ses successeurs seront occupĂ©s Ă  unifier les territoires musulmans jusqu’en 929 lorsqu’Abd-el-Rahman III fait de l’émirat de Cordoue un califat. Le nouvel Ă©mir renoncera Ă  asservir la Septimanie. C’est d’autant plus vrai que la ReconquĂȘte de la pĂ©ninsule ibĂ©rique a commencĂ© : Une grande partie de la Galice et du LĂ©on sont dĂ©jĂ  reconquise Ă  cette Ă©poque
.

  l’insĂ©curitĂ© se dĂ©placera en Provence et prendra deux nouvelles formes : Les attaques venant de la mer (Attaques barbaresques) et implantation durable d’une colonie dans le Massif des Maures.

  l’insĂ©curitĂ© se dĂ©placera en Provence et prendra deux nouvelles formes : Les attaques venant de la mer (Attaques barbaresques) et implantation durable d’une colonie dans le Massif des Maures.
889 Ă  972 : Colonisation du massif des Maures par les musulmans
https://i0.wp.com/histoirerevisitee.over-blog.com/presence-des-sarrasins-en-france-avant-et-apres-la-bataille-de-poitiers.html
Avant l’installation de bandes de sarrasins dans le massif des Maures puis dans les Alpes provençales, des attaques avaient ravagĂ© les cĂŽtes de Provence alors dans le domaine carolingien.
Selon l’historien du dĂ©but du XVIIe siĂšcle, Vincent Barralis, l’abbaye de LĂ©rins, au large de Cannes aurait Ă©tĂ© mises Ă  sac par une horde armĂ©e en 732 provoquant la dispersion d’une grande partie de la communautĂ© monastique. L’historiographie traditionnelle associe cet Ă©vĂšnement au martyre de l’abbĂ© Porcaire et des cinq cents moines de l’abbaye. L’abbaye se remettra lentement de ce premier sac avant de disparaitre complĂštement au cours du IXe siĂšcle face Ă  l’insĂ©curitĂ© causĂ©e par les sarrasins, comme toutes les communautĂ©s monastiques de Provence. En 963, une bulle du pape LĂ©on VIII rattachera l’abbaye de LĂ©rins dĂ©sormais dĂ©serte au nouveau monastĂšre de Montmajour (PrĂšs d’Arles). La plus ancienne et plus importante abbaye de Gaule disparaitra temporairement sous les coups meurtriers des musulmans.
Face aux attaques des sarrasins, Charlemagne fit construire des forts aux lieux de dĂ©barquement et une flotte pour repousser l’ennemi. Tant qu’il vĂ©cut, ces moyens et sa rĂ©putation suffirent Ă  prĂ©server les cĂŽtes de ses Ă©tats alors que la Corse, la Sardaigne et les BalĂ©ares furent Ă  nouveau dĂ©vastĂ©es en 806, 808, 809 et 813. AprĂšs la mort de Charlemagne le 28 janvier 814, l’Empire carolingien fut divisĂ© en trois et l’instabilitĂ© politique qui suivit permis aux musulmans de reprendre la « Guerre sainte » contre l’Europe.
Marseille subit sa premiĂšre attaque de la part de sarrasins venus de Tarragone en 838 : Une partie de la population est massacrĂ©e et le reste conduit en esclavage. La ville est livrĂ©e au pillage. L’importance de son port dĂ©clinera rapidement au bĂ©nĂ©fice de celui d’Arles. L’abbaye de Saint-Victor est dĂ©truite et ses clercs et moniales sont emmenĂ©s en captivitĂ©. L’évĂȘque de Marseille quitte la ville pour se rĂ©fugier Ă  Arles.
La ville d’Arles subit les assauts des Musulmans en 734 ou 735. En 842 ou 843, la ville est pillĂ©e par une armĂ©e venue d’Espagne. Elle ne se retira qu’aprĂšs versement d’une rançon consĂ©quente par Charles le Chauve. En 850, elle se dĂ©fend et massacre les barbaresques venus par la mer dans leur fuite. Durant cette pĂ©riode d’insĂ©curitĂ©, la ville se contracte : Certains quartiers Ă  l’intĂ©rieur des remparts sont abandonnĂ©s ; l’AmphithĂ©Ăątre est amĂ©nagĂ©  en forteresse. Peu avant 883, profitant de l’instabilitĂ© politique en Provence, les musulmans reviendront piller du moins les faubourgs. En 883, avec le retour au calme, les fidĂšles restaurent la tombe de Saint-CĂ©saire situĂ©e hors les murs. En cette fin de IXe siĂšcle, Arles est une citadelle dominant un territoire totalement dĂ©peuplĂ© par l’assaut des barbaresques selon plusieurs textes des annĂ©es 874, 890 et 897. L’installation des sarrasins au Fraxinet va dĂ©placer l’insĂ©curitĂ© vers l’est prĂ©servant dĂ©sormais le pays d’Arles.
En 869, lors d’une razzia, les sarrasins capturent l’ArchevĂȘque d’Arles Roland (Ou Rotland) en Camargue alors qu’il est en train de superviser la dĂ©fense de cette rĂ©gion contre les attaques sarrasines commencĂ©e vers 812 par l’ArchevĂȘque Jean II (On lui doit la construction de l’église-forteresse des Saintes-Maries de la mer). Au cours de l’affrontement, 300 provençaux sont tuĂ©s et l’archevĂȘque fait prisonnier. Il sera Ă©changĂ© contre des armes, des esclaves au nombre de 150 et autres richesses. Au moment de la remise de rançon, les chrĂ©tiens ne rĂ©cupĂšreront que le cadavre du prĂ©lat habillĂ© et assis sur un siĂšge, probablement sur la plage de Sainte-Marie de la mer Ă  l’embouchure du RhĂŽne de Saint-FerrĂ©ol (Bras actif et encore navigable Ă  cette Ă©poque). Il pĂ©rit ainsi le 18 septembre 869 et fut mis en terre le 22 septembre au milieu de la crypte de Notre-Dame des GrĂąces Ă  Arles selon les Annales de Saint-Bertin qui fournissent des prĂ©cisions sur cet Ă©vĂšnement qui eut un certain retentissement dans l’Empire franc pour y ĂȘtre consignĂ© dans leurs annales.
Installation des musulmans dans le massif des Maures vers 889
De 889 Ă  972, le massif des Maures abrita, autour du Golfe de Saint-Tropez, une colonie de musulmans venus d’Alicante. Cet Ă©tablissement est connu dans les textes arabes sous le nom de Dlabal al-QilĂąl (La montagne des sommets) ou FarakhsinĂźt, transcription arabe du latin Fraxinetum.
Dans son oeuvre principale l’Antapodosis, l’évĂȘque de CrĂ©mone Liutprand, mort en 972 et qui vĂ©cut Ă  la cour d’Hugues d’Arles, fait le rĂ©cit de l’installation des bandes musulmanes dans le Fraxinetum, rĂ©gion qui dĂ©signait probablement au Xe siĂšcle l’ensemble de la rĂ©gion des Maures allant de Sainte-Maxime Ă  l’Est Ă  l’Ouest du Lavandou, et du rivage au nord de La Garde-Freinet.
La majoritĂ© des historiens fixent le centre principal fortifiĂ© des sarrasins au fond du Golfe de Saint-Tropez (Sans doute Ă  Grimaud) sans qu’aucunes traces archĂ©ologiques n’aient pu ĂȘtre retrouvĂ©es Ă  ce jour. D’autres pensent qu’ils ont pu Ă©tablir plusieurs points fortifiĂ©s le long de la cĂŽte afin de protĂ©ger leurs liaisons vers les terres musulmanes d’outre-mer. D’autres encore pensent d’aprĂšs certaines descriptions forts imprĂ©cises qu’ils auraient implantĂ© leur forteresse dans la presqu’üle de Giens, et Ă  l’Almanarre prĂšs d’HyĂšres.
De cette prĂ©sence musulmane en Provence, il reste trĂšs peu de choses : quelques Ă©paves et quelques toponymes. Ainsi, la ville de la Garde-Freinet conserve dans son nom le souvenir du pays de Fraxinetum qui se transformera en Fraxinet puis Freinet. Le nom de la ville de Ramatuelle viendrait de Rahmatu AllĂąh, le bienfait de Dieu et la plage d’Almanarre (oĂč est localisĂ© le port antique de la vile grecque l’Olbia) rappellerait la prĂ©sence d’un phare, en arabe al-manara. Quant au massif des Maures, les provençaux l’ont ainsi dĂ©finitivement baptisĂ© en raison de la prĂ©sence durant 83 ans de moresques.
Tumblr media
Les razzias en Provence à partir du massif des Maures
Le concile de Valence de 890 chargĂ© de couronner Louis roi de Provence se prĂ©occupe dĂ©jĂ  des ravages commis par les sarrasins, responsable de l’abandon des terres et de la fuite des populations.
Avec leur installation durable au Fraxinet, les raids frĂ©quents lancĂ©s sur la basse Provence vont finir par ruiner tout le tissu économique et administratif. Les meurtres et la captivitĂ©, la fuite des rescapĂ©s vers des cieux plus clĂ©ments vont finir par transformer cette rĂ©gion si prospĂšre d’un point de vue agricole en un vĂ©ritable dĂ©sert humain. Seuls ne subsistent que quelques villages fortifiĂ©s qui tentent de se protĂ©ger par leurs propres moyens et qui vivent sur un terroir rĂ©duit. L’insĂ©curitĂ© anĂ©antit l’ensemble du commerce ; les abbayes sont systĂ©matiquement pillĂ©es et dĂ©truites. C’est durant cette pĂ©riode que se termine la succession des Ă©vĂȘques et celle des seigneurs
 faute d’ouailles et de revenus des terres !
C’est au dĂ©but du Xe siĂšcle qu’on les signale sur la Riviera Ligure : Albenga et San Remo sont saccagĂ©es.
AprĂšs avoir ravagĂ© la basse Provence et Ă  la recherche de nouveaux butins, les multiples bandes sarrasines autonomes vont rapidement Ă©tendre leurs zones de pillage Ă  la Haute-Provence et enfin aux cols alpins oĂč ils rançonneront les voyageurs et les pĂšlerins se rendant Ă  Rome. Certaines bandes se fixeront au niveau de ces passages ; le commerce entre la Provence et l’Italie en sera fortement affectĂ© par cette insĂ©curitĂ© constante. Elles iront mĂȘme piller et occuper le Valais Ă  plusieurs reprises.
Vers 895, la ville d’Apt qui s’était munie de fortification fut pillĂ©e par les sarrasins.
En 906, venant du DauphinĂ© par le col du MontgenĂšvre aprĂšs avoir pillĂ© le DauphinĂ©, les bandes de sarrasins pillent et dĂ©truisent l’abbaye bĂ©nĂ©dictine de Borgo san Dalmazzo (SituĂ©e actuellement dans la rĂ©gion italienne du PiĂ©mont prĂšs de CunĂ©o). L’abbaye entamera un siĂšcle de dĂ©clin.
C’est au cours des mĂȘmes raides que, d’aprĂšs la Chronicon Novalicense, que fut abandonnĂ©e l’abbaye bĂ©nĂ©dictine de la Novalaise par son abbĂ© Donnivertus et ses 500 moines devant la menace sarrasines dans les vallĂ©es alpines du PiĂ©mont. La bibliothĂšque composĂ©e de plus de 6 000 manuscrits de ce centre culturel carolingiens qui compte parmi les tout premiers d’Europe pourra ĂȘtre emportĂ© dans la fuite.  L’abbĂ© et ses moines trouveront refuge Ă  Turin auprĂšs du marquis Adalbert Ier d’IvrĂ©e et finiront par s’installer dans un premier temps dans le monastĂšre de Saint-AndrĂ©-hors-les-murs Ă  Turin. Quant à l’abbaye de la Novalaise, elle sera entiĂšrement dĂ©truite par les bandes de sarrasins. Les moines finiront par crĂ©er une nouvelle abbaye dans la vallĂ©e du PĂŽ Ă  une centaine de kilomĂštre Ă  l’est de Turin, Ă  Breme. Autour de l’An mille, ils seront de retour sur le site de la Novalaise avec la crĂ©ation d’un simple prieurĂ©.
En 908, s’est au tour des environs d’Aigues-Mortes d’ĂȘtre pillĂ©s. En 791, Charlemagne avait fait Ă©difier la tour MatafĂšre au milieu des marĂ©cages afin de protĂ©ger les pĂȘcheurs et les ouvriers des salins. Elle servait Ă©galement de vigile de la ville de NĂźmes en vis Ă  vis de la Tour Magne en cas d’attaque de sarrasins. L’importante abbaye bĂ©nĂ©dictine de Psalmodie (attestĂ©e en 812 par un acte de donation) Ă©tait implantĂ©e au milieu des marais. En 908, les moines durent fuir les lieux Ă  cause des attaques des sarrasins sur leurs possessions ; ils ne pouvaient plus assurer le dĂ©bouchĂ© par voie fluviale de leur production de poisson et de sel. En 1004, une assemblĂ©e de clercs, de moines et des chevaliers dĂ©cide de la reconstruction de l’abbaye
 aprĂšs 100 ans d’abandon. Saint-Louis construira le port, puis la ville d’Aigues-Mortes en 1240.
Le chroniqueur nĂ© Ă  Epernay Flodoard (894 – 966) mentionne consciencieusement dans sa Chronique quelques-unes des agressions commises par les bandes installĂ©es vers les cols alpins contre les voyageurs. En 921, de nombreux anglo-saxons se rendant Ă  Rome sont lapidĂ©s par des sarrasins dans des dĂ©filĂ©s alpestres. D’autres massacres ont lieu en 936 et 939. Les sarrasins recommencent l’annĂ©e suivante : Un convoi de pĂšlerins anglo-saxons et français ne peut traverser les Alpes Ă  son retour Ă  cause des sarrasins qui occupent le village Saint-Maurice en Valais. Il est probable que ces sarrasins surveillaient le col du Grand-Saint-Bernard qui Ă©tait avec le col du Mont-Cenis le principal passage des pĂšlerins. Leurs mĂ©faits sont encore signalĂ©s en 951 : Pour passer, il faut payer un tribut.
Dans les annĂ©es 920, tout le pays du Fraxinet fut mĂ©thodiquement pillĂ©s Ă  tel point qu’il ne restait plus aucuns chrĂ©tiens. Marseille, Aix-en-Provence, Gap et Embrun subirent les assauts des bandes musulmanes.
En 923, ils ne peuvent pas s’emparer de Marseille mais pillent Ă  nouveau  l’abbaye de Saint-Victor. L’évĂȘque de Marseille est obligĂ© de quitter la ville de Marseille pour aller se rĂ©fugier Ă  Arles.
En 940, Toulon et FrĂ©jus furent prises ; tous les habitants des campagnes environnantes subirent l’esclavage dans les bagnes d’Espagne ou d’Afrique du nord. Le siĂšge de l’évĂȘchĂ© de FrĂ©jus devient vacant durant tout le Xe siĂšcle. Le pays de FrĂ©jus ne sera repeuplĂ© qu’à partir des annĂ©es 970 avec l’arrivĂ©e d’un comte italien, Ugo Blavia.
En 939 ou 940, les bandes venues du Fraxinet s’emparent du Grand Saint-Bernard et pĂ©nĂštrent en Suisse par le Valais qu’ils pillent jusqu’à Avenches oĂč ils finiront par s’installer. Ils iront mĂȘme jusqu’à NeufchĂątel ! Toujours en 940, ils ravagent et brĂ»lent le monastĂšre hospice de Bourg-saint-Pierre et occupent le bourg de l’abbaye de Saint-Maurice d’Agaune. Ils profiteront de leur prĂ©sence pour piller les pĂšlerins.
PrĂ©sence des musulmans dans le diocĂšse d’Embrun
La prĂ©sence pendant plus d’une cinquantaine d’annĂ©es des musulmans dans le diocĂšse d’Embrun ne fut pas une exception. Ceux de Gap et de Maurienne furent aussi touchĂ©s. L’histoire de cette ville pendant les jours sombres de la prĂ©sence des sarrasins fut relatĂ©e dans un essai de l’abbĂ© A. Sauret fait Ă  partir des actes conciliaires du concile de Valence (Essai historique sur la ville d’Embrun – 1860).
 » L’heure des grandes douleurs Ă©tait arrivĂ©e pour nos malheureuses contrĂ©es. Les arabes, autrefois Ă©crasĂ©s dans les plaines de Tours par la bravoure de Charles Martel, reparaissaient encore plus terribles que jamais dans le midi de la Gaule
 Le flot montait de la Provence jusqu’aux Alpes. »
Plusieurs localités du diocÚse actuel de Gap portent des noms qui montrent que cette colonisation fut durable : Montmaur ; Puy-Maure ; Malmor ; Montmaurin.
« L’Italie, envahie à son tour par les hordes sarrasines, Ă©tait dans la terreur. Neuf cents moines avaient eu la tĂȘte tranchĂ©e dans le monastĂšre de Fontaine de Vulturne [Saint-Vincent de Volturne vers Naples] ; en une seule nuit. Toutes sortes d’excĂšs avaient Ă©tĂ© commises dans Turin. Partout les couvents et les villages Ă©taient dĂ©vastĂ©s et les Ă©glises livrĂ©es aux flammes. »
Suite Ă  l’insĂ©curitĂ© dans les vallĂ©es des Alpes provençales, Embrun qui Ă©tait fortifiĂ©e voyait arriver tous les jours de l’annĂ©e 916 des rĂ©fugiĂ©s venant du Midi et de l’Est.  » L’archevĂȘque Saint-Benoit avait accueilli comme un frĂšre, dans son palais, l’évĂȘque fugitif de Maurienne, Saint-Odilard, et une partie de son peuple ».
Les sarrasins venus du massif des Maures ne tarderont pas Ă  mettre Ă  sac la ville d’Embrun en 926 (Saint Odilard ou Edolard Ă©tait prĂ©sent au concile de Charlieu en 926).
 » BientĂŽt les barbares arrivent devant la place [d’Embrun]. Elle leur oppose une vigoureuse rĂ©sistance et ils dĂ©sespĂšrent de s’en rendre maĂźtre. Mais des hommes sans honneur et sans foi trahissent leur pays et y introduisent, Ă  la faveur des tĂ©nĂšbres, l’ennemi. Les deux prĂ©lats sont massacrĂ©s ; le palais, les maisons, les Ă©glises sont livrĂ©es au pillage ; les titres et les archives deviennent la proie des flammes ; le sang coule Ă  grands flots car les barbares Ă©gorgent sans pitiĂ© tout ce qui se rencontre sous leurs coups sans distinction de sexe ou d’ñge. »
Un nombre considérable de victimes roulent du haut du roc dans la plaine. Les vaincus sont précipités du haut des tours et des rochers comme le fera, six siÚcles plus tard, le terrible baron Des Adrets durant les Guerres de religion. « La vieille capitale des Alpes-Maritimes déshonorée, ce jour-là, par la trahisons de quelques-uns de ses enfants conquiert le nom de cité des martyrs »
MaĂźtre du pays et retranchĂ©s dans des repaires de montagne, les sarrasins descendaient pĂ©riodiquement dans les vallĂ©es pour y enlever les troupeaux, couper les rĂ©coltes, enlever les jeunes filles et les enfants pour en faire des esclaves. C’est la triste Ă©poque durant laquelle ils rançonnaient les voyageurs franchissant les cols entre la France et l’Italie.
A partir de 924, les sarrasins firent peser un joug moins rigoureux sur la population ayant survécu, occupés à défendre leurs positions dans les Alpes face aux incursions hongroises.
Le diocĂšse d’Embrun commença Ă  se reconstruire en nommant en 927 un nouvel Ă©vĂȘque : Saint-LibĂ©ral. ArrivĂ© de Brive comme simple clerc, il apporta secours et rĂ©confort Ă  la population aprĂšs le sac des sarrasins. Il fut Ă©lu au siĂšge d’archevĂȘque en 927. En 930, il dut fuir Embrun Ă  l’occasion d’un nouveau pillage de la citĂ© et finit sa vie comme mendiant dans sa ville natale.
Ses deux successeurs, Boson et Pontius subirent le mĂȘme sort de l’exil, abandonnant leur ministĂšre.
L’occupation des Ă©vĂȘchĂ©s d’Embrun et de Gap par les musulmans continua encore une cinquantaine d’annĂ©es. C’est l’enlĂšvement en 972 d’une des principales personnalitĂ©s de cette Ă©poque qui va sonner la libĂ©ration de la Provence. 
Tentative de prise du Fraxinet par Hugues d’Arles en 942
En 942, Hugues d’Arles, marquis de Provence et roi d’Italie, aprĂšs avoir imposĂ© son autoritĂ© et restaurĂ© l’ordre en Italie, dĂ©cida de s’attaquer aux mĂ©faits des sarrasins qui Ă  partir de leur rĂ©duit du Fraxinet pillent les cĂŽtes et l’intĂ©rieur de la Provence, allant jusque dans les Alpes. En 934, ils lui avaient fait subir une humiliation en prenant la ville de GĂȘnes qui fut totalement dĂ©truite et qui sera abandonnĂ©e durant quelques annĂ©es.
AprĂšs des tentatives diplomatiques auprĂšs du califat de Cordoue attestĂ©es par des annales musulmanes, Hugues d’Arles mis en place une opĂ©ration combinĂ©e terre-mer. Pour cela, il s’assure du concours de l’empereur de Byzance car les francs n’ont pas de flotte et en MĂ©diterranĂ©e occidentale, seuls les navires grecs basĂ©s en Sardaigne sont capables d’affronter les escadres musulmanes.
En 942, les Byzantins bloquent par la mer le Fraxinet tandis qu’Hugues d’Arles Ă  la tĂȘte d’une armĂ©e composĂ©e de provençaux et de piĂ©montais pousse les sarrasins dans leurs retranchements.
Malheureusement, cette campagne est interrompue par Hugues lui-mĂȘme. Apprenant que son rival pour le trĂŽne d’Italie, BĂ©renger d’IvrĂ©e, tente de lui ravir son trĂŽne, Hugues d’Arles traite avec les sarrasins et les autorise Ă  occuper certains cols des Alpes en vue de l’aider Ă  lutter contre son rival.
A partir de cette date, les bandes de sarrasins semblent avoir commis moins de ravages en Provence rhodanienne
 mais ont reportĂ© leurs mĂ©faits plus au nord, en DauphinĂ© et en Savoie. RetranchĂ©s dans leurs repaires alpins, ils rançonnent les voyageurs et lĂšvent de lourds tributs sur les autochtones.
Hugues d’Arles finira par perdre son autoritĂ© face à BĂ©renger d’IvrĂ©e tout en conservant le titre de roi d’Italie qu’il cĂšde Ă  son fils en 945.
Tentative diplomatique infructueuse en 953
L’Empereur Otton 1er envoya en 953 un ambassadeur Ă  Cordoue auprĂšs du calife Abd al-Rahman III afin d’obtenir le rappel des bandes musulmanes opĂ©rant dans les Alpes sans succĂšs. L’ambassadeur revint avec le secrĂ©taire particulier du calife et savant, Recemund (Connu dans le monde arabe sous le nom de Rabi Ibn Zyad al-Usquf), qui fit office d’ambassadeur entre l’Empire d’Occident et le califat de Cordoue. Sept Ă  huit ambassade se succĂ©dĂšrent jusqu’en 976.
En 976, Otton 1er se préoccupa à nouveau de la situation et des actions à entreprendre contre les sarrasins. 
Tumblr media
« L’abbĂ© Mayeul de Cluny, aprĂšs un long sĂ©jour Ă  Rome et en Italie, tout entier consacrĂ© Ă  la rĂ©forme des monastĂšres, revenait en Bourgogne ; pressĂ© de revoir ses moines qui l’attendaient avec impatience, il n’avait pas hĂ©sitĂ© Ă  suivre la voie la plus courte, malgrĂ© le danger qu’elle pouvait prĂ©senter, et, suivit d’une foule de voyageurs venus se mettre sous sa protection, il s’était engagĂ© sur la route du Grand Saint-Bernard. Le voyage avait bien commencĂ© et la caravane descendait sur le versant vaudois des Alpes quand, un peu aprĂšs OrsiĂšres, dans un Ă©troit dĂ©filĂ© creusĂ© par la Dranse, elle fut assaillie par une bande de sarrasins qui emmenĂšrent en captivitĂ© Mayeul et ses compagnons. Un des moines qui accompagnaient Mayeul fut envoyĂ© Ă  Cluny porteur d’une lettre dans laquelle l’abbĂ© demandait Ă  ses frĂšres de rĂ©unir une somme suffisante pour racheter sa libertĂ© et celles de tous les prisonniers. (TirĂ© des Voyages de Saint-Mayeul en Italie – ItinĂ©raires et chronologie de LĂ©on Bourdon – 1926)
La rançon parvint aux sarrasins le jour de l’Assomption et l’abbĂ© Mayeul put cĂ©lĂ©brer dignement cette grande fĂȘte. Selon Raoul Glaber, moine et historien du XIe siĂšcle, les sarrasins « lui fixĂšrent un certain poids d’argent comme le montant de la somme. Il s’agissait de mille livres d’argent qu’ils se partagĂšrent Ă  raison d’une livre chacun ». De nombreux objets de culte et d’orfĂšvrerie du trĂ©sor de l’abbaye de Cluny furent fondus Ă  cette occasion.
On s’accorde Ă  dater du 22 juillet la captivitĂ© de Saint Mayeul et le 15 aoĂ»t sa libĂ©ration. L’annĂ©e fut longtemps controversĂ©e mais l’an 972 fait consensus.
Les bandes de musulmans qui rançonnaient les pĂšlerins se rendant Ă  Rome au niveau des diffĂ©rents cols des Alpes du sud ne venaient pas de capturer l’abbĂ© d’un simple monastĂšre de Gaule. Outre le fait d’ĂȘtre le chef de l’ordre monastique le plus important d’Occident, L’Ordre de Cluny, l’abbĂ© Mayeul Ă©tait un personnage de premier rang en Europe.
Il fut trĂšs semblablement un des conseillers du roi de France Hugues Capet sans que cela soit formellement attestĂ©. Mayeul eut un rĂŽle diplomatique auprĂšs d’Otton Ier le grand (Qui reconstitua l’Empire romain), puis de son fils Otton II, puis Otton III qui deviendra roi de Germanie en 983. Otton III fut trĂšs liĂ© Ă  l’archevĂȘque de Reims Gerbert d’Aurillac, Ă  Mayeul abbĂ© de Cluny et Ă  Hugues Capet.
L’influence de l’abbĂ© Mayeul Ă  la cour ottonienne fut tellement importante que, par deux fois, aprĂšs la mort du pape BenoĂźt VI en 974 (DĂ©cĂ©dĂ© de mort violente) et du pape BenoĂźt VII en 981 la cour impĂ©riale lui proposa de devenir pape, ce qu’il refusa. Chose exceptionnelle, l’abbĂ© Mayeul fut reconnu saint immĂ©diatement aprĂšs sa mort le 11 mai 994.
L’annonce de son rapt par les musulmans fit scandale Ă  la cour de France, Ă  la cour impĂ©riale et Ă  Rome. Une forte mobilisation des chrĂ©tiens vit le jour.
Bataille de Tourtour en 973 & libération de la Provence en 990
La rĂ©action, suite Ă  l’enlĂšvement de l’abbĂ© Mayeul, ne se fera pas attendre. Le comte de Provence Guillaume 1er lance une guerre de libĂ©ration contre les sarrasins « Au nom de Mayeul ». Il rĂ©unit l’Ost provençal avec l’aide de son frĂšre Roubaud auquel vient se joindre des soldats du Bas-DauphinĂ© et de Nice. Le marquis de Turin apporte son aide.
Les sarrasins sont traquĂ©s et sont dĂ©faits Ă  la bataille de Tourtour dans le moyen Var actuel (Ă  l’ouest de Draguignan) en 973. Les survivants se retranchent alors dans leur fief du Fraxinet.
Guillaume 1er mettra neuf ans à mobiliser les seigneurs provençaux afin de constituer une armée et chasser méthodiquement les nombreuses bandes autonomes qui continuaient leurs méfaits en Provence et dans les Alpes provençales.
En 983, Guillaume 1er se rend maĂźtre du Fraxinet mettant ainsi fin Ă  presque cent ans de colonisation musulmane. Vers 990, les derniĂšres bandes sarrasines autonomes seront enfin dĂ©cimĂ©es sur l’ensemble de la Provence et des cols alpins.
Reconstruction de la Provence
Avec le dĂ©part des sarrasins s’achĂšve une page particuliĂšrement troublĂ©e de l’histoire de la Provence. Ils ont saccagĂ© un immense territoire qui est restĂ© presque dĂ©peuplĂ© durant presque un siĂšcle. Les villes de FrĂ©jus et de Toulon sont dĂ©truites Ă  tel point qu’il n’y a plus d’évĂȘque durant tout le Xe siĂšcle. 
DĂ©sormais la sĂ©curitĂ© est rendue aux campagnes provençales grĂące Ă  Guillaume 1er surnommĂ© « Le libĂ©rateur » qui s’affirme comme le chef incontestĂ© de la partie mĂ©ridionale du royaume de Bourgogne. Guillaume prendra le titre de prince de toute la Provence qui devient une principautĂ© indĂ©pendante. Il distribuera Ă  ses fidĂšles les terres en dĂ©shĂ©rences, celles de ceux qui avaient fait alliance avec les sarrasins et celles conquises sur les sarrasins comme l’atteste de nombreux actes de donation dans la rĂ©gion de FrĂ©jus, de Sisteron ou de Marseille.
La lutte continue
 jusqu’en 1830
La Provence n’en aura pas fini avec les sarrasins. Ils vont continuer leurs incursions depuis la mer sur la bande littorale durant encore 250 ans. Toulon sera atteinte Ă  quatre reprises : En 1119, 1146, 1178 et 1197. Durant ces deux derniĂšres attaques Toulon a Ă©tĂ© totalement dĂ©truite, les populations massacrĂ©es ou dĂ©portĂ©es dans les bagnes du « Dar al islam » (Terre d’Islam », la ville laissĂ©e dĂ©serte. Les musulmans reviendront occuper la ville de Toulon durant l’hiver 1543-1544 Ă  l’invitation de François 1er ! 
Finalement, les musulmans ayant Ă©tĂ© expulsĂ©s de Corse, Sicile, Sardaigne, du sud de l’Italie et de la partie nord de l’Espagne, les attaques sur les terres françaises cessĂšrent mais elles continuĂšrent sur mer par des actions de pirateries qui seront l’occasion de capturer les Ă©quipages et les passagers et ainsi alimenter la traite des europĂ©ens Ă  Alger ou Tunis.
Deux ordres religieux seront crĂ©Ă©s afin de secourir et racheter les captifs : L’ordre des Trinitaires (ou Mathurins) et l’Ordre de Notre-Dame de la merci (ou MercĂ©daires). De 1212 Ă  1785, l’Ordre des Trinitaires rachĂštera 40 000 captifs.
L’insĂ©curitĂ© en MĂ©diterranĂ©e sera telle que ce sera une des principales causes Ă  la recherche de nouvelles routes commerciales entre l’Europe et la Chine. Elle conduira Ă  la redĂ©couverte des cĂŽtes africaines et d’un nouveau continent !
Ce n’est qu’en 1830 que la France, exaspĂ©rĂ©e par ces exactions, se dĂ©cida Ă  frapper le serpent Ă  la tĂȘte, et Ă  aller en AlgĂ©rie dĂ©truire dĂ©finitivement les derniĂšres bases des pirates musulmans d’Alger et de Tunis.
En Europe orientale, l’Empire ottoman encore tout puissant commettra une suite de gĂ©nocide au cours des diffĂ©rentes guerres de libĂ©ration des pays colonisĂ©s, comme se fut le cas avec la Bulgarie et le massacre de la ville de Stara Zagora en 1877 qui fit 15 000 victimes.
Présence des sarrasins en France avant et aprÚs la Bataille de Poitiers
Massacre des populations par les sarrasins RĂ©sumĂ© La Bataille de Poitiers de 732 ne clĂŽt pas l’époque oĂč des musulmans Ă©taient installĂ©s dans le sud de la France. Il faudra attendre 759 pour qu’ils quittent l’actuel Languedoc-Roussillon et 990 pour qu’ils soient chassĂ©s du Massif des Maures et des Alpes provençales. La France n’en aura pas fini avec la Guerre sainte que nous faisaient les

Tumblr media
View On WordPress
3 notes · View notes
weissengel · 6 years ago
Photo
Tumblr media
4 notes · View notes
whencyclopedfr · 3 years ago
Photo
Tumblr media
Brunehaut
Brunehaut d'Austrasie (alias Brunhilde c. 543-613) Ă©tait une princesse wisigothe qui entra dans la dynastie mĂ©rovingienne des Francs par mariage, devenant ainsi la reine consort du royaume d'Austrasie. À la suite de la mort brutale de sa sƓur due Ă  un complot de la reine FrĂ©dĂ©gonde de Neustrie, Brunehaut utilisa sa position pour comploter et accumuler du pouvoir afin d'Ă©carter sa rivale. Cette querelle mĂšnerait Ă  des guerres par procuration Ă  travers tout le royaume franc.
Lire la suite...
3 notes · View notes
belphegor1982 · 3 years ago
Text
Tumblr media
OR DONC. *claps hands* La BO de Kaamelott Premier Volet. Petit regard post-film.
Lire la liste de morceaux avant et aprĂšs avoir vu le film, ça me rappelle quand un livre Harry Potter sortait et que je commençais par aller voir la table des matiĂšres : les titres de chapitres sans contexte, les mots et les noms inconnus, c’était pas vraiment du spoiler Ă©tant donnĂ© que je ne comprenais pas grand-chose. Une fois le livre fini, forcĂ©ment, c’était “Aaaah, bon sang mais c’est bien sĂ»r” et on voyait ces mots d’un autre Ɠil :D C’est ce que je fais ici.
Comme non seulement je n’ai pas la science infuse mais qu’en plus j’ai une fñcheuse tendance à louper des trucs, je risque de beaucoup demander “et vous, vous avez compris quoi?”
DĂ©jĂ , la musique est superbe. Ça brille, c’est profond, c’est narquois, c’est Ă©pique, et il y a des cĂŽtĂ©s Star Wars ou Le Seigneur des anneaux sans copie ni clin d’Ɠil appuyĂ©. J’ai adorĂ© et il me tarde de pouvoir dĂ©cortiquer les thĂšmes avec le contexte avec des petites impressions de temps en temps (histoire de me les rappeler plus tard).
A propos de contexte, voyons la liste morceau par morceau:
1. Abordage en Mer Rouge
La musique du teaser, super build-up, et mine de rien ça rappelle oĂč l’action se passe. Et quand !! On a une date :D C’est en 434, donc.
LES CORS AU TOUT DÉBUT. Je les attendais si fort au cinĂ©ma et ça a fait TELLEMENT de bien 😭
2. Le Péché de Lancelot
Quel est le pĂ©chĂ© de Lancelot, d’abord? D’avoir abusĂ© du pouvoir qu’Arthur lui a confiĂ©? De ne pas avoir “pĂ©chĂ©â€, justement, avec Mevanwi? (je suis d’avis qu’il ne l’a jamais touchĂ©e - parallĂšle avec Arthur et GueniĂšvre, peut-ĂȘtre pour presque les mĂȘmes raisons! - et que c’est pour ça qu’elle n’a pas de descendant.) D’avoir livrĂ© le Royaume de Logres aux mercenaires saxons?
Quoi qu’il en soit, on sent bien la mĂ©lancolie de Lancelot, la dĂ©pression qui le guette. Ce n’est pas un tyran qui profite, c’est un tyran triste qui gueule sur ses sous-fifres qu’il traite avec bien moins de patience qu’Arthur.
3. Sept Jours de Marche
Quarto et ses deux Wisigoths dans le dĂ©sert Ă  la recherche du gars Ă  qui il avait vendu Arthur. Au passage, la discussion sur les godasses entre les deux rigolos c’est vraiment du pur Kaamelott et c’est parfait.
4. Le Wadi
Un wadi c’est un oued, un cours d’eau d’Afrique du Nord, et l’image qu’on a dans le film (le moment oĂč Algazar va chercher Arthur chez Damian le Sassanide) c’était pas forcĂ©ment celle que j’en avais, mais bon - Arthuuuuur ;___; Les quelques notes du thĂšme du Livre V pour suggĂ©rer son personnage m’ont descendue.
5. L’Augure de Fraganan
Franagan, c’est la sƓur de Leodagan ! Le nombre de personnages dont on dĂ©couvre une sƓur, un frĂšre, et qui disent “ben ouais, je l’avais juste pas dit” - mdr monsieur Astier, ce serait pas un petit message aux fans? :P Super personnage, cela dit, j’ai bien aimĂ©. Et sa dynamique avec son frĂšre et sa belle-sƓur Ă©tait chouette.
6. Hydromancie
Continuation de la scĂšne avec Franagan oĂč Elias la backup sur l’hydromancie. Et elle a raison - le roi Arthur (enfin, “le fils Pendragon”) va bien revenir au Royaume de Logres.
7. Sous la Bretagne
Mes Ă©motions ;___; Le tavernier qui revient sur les ruines de sa taverne, oĂč on a passĂ© tant d’heures avec Perceval et Karadoc, qui Ă©tait le nƓud de tout ce qui concernait le petit peuple, la vie quotidienne, les paris Ă  la con, tout ça. Mais la mĂ©lodie et le rythme changent quand on se rend compte qu’il y a une trappe qui permet d’accĂ©der aux souterrains que Karadoc et Perceval font creuser depuis 10 ans ! Et mine de rien, ce morceau (si je ne me goure pas trop c’est un de ceux qu’on entend dans la bande-annonce), il claque. MĂȘme si les deux couillons restent nos deux couillons, ils ont quand mĂȘme droit Ă  de la dignitĂ© Ă  travers la musique (donc la narration) et ça c’est super.
En plus le morceau en lui-mĂȘme a un petit cĂŽtĂ© Lac des cygnes dans les premiĂšres secondes (les cinq notes vers 0:12) et j’aime beaucoup ce genre de musique qui commence tout doux et prend de l’envergure. En plus avec les cordes qui arrivent au changement de rythme, accompagnĂ©es ensuite par les cuivres et les percussions pour montrer que ces gars, THEY MEAN BUSINESS, c’est gĂ©nial 💜💜💜
8. Les HĂ©ros de la RĂ©sistance
On continue avec le thÚme des souterrains et de la Résistance (dirigée par Perceval et Karadoc.
9. Merlin le Cartographe
OK, lĂ  la musique s’ouvre et prend de l’ampleur. Vous devriez Ă©couter Merlin quand il vous dit qu’il faut cartographier les souterrains, les gars ! En mĂȘme temps, les cartes ça n’a jamais Ă©tĂ© le fort de Perceval (ou Karadoc)...
10. Marche Aquitaine
Sans doute mon morceau prĂ©fĂ©rĂ©. Je l’ai eu dans la tĂȘte on et off depuis le film mardi soir ^^ Il va tellement bien au Duc! Pour celleux qui connaissent Carmen, je lui trouve un petit cĂŽtĂ© “La garde montante”, militaire mais avec de la fantaisie, des jolis violons, des clarinettes et des clochettes. Et ce qui me tue, c’est que c’est une marche (“Musique au rythme rĂ©guliĂšrement cadencĂ©, permettant de rĂ©gler ou d'accompagner le dĂ©placement d'un cortĂšge lors d'une procession, d'un dĂ©filĂ© ou d'une parade”, dixit le Wiktionnaire), mais mine de rien si je me plante pas ça illustre aussi une marche - celle du Duc et d’Arthur Ă  travers l’Aquitaine, vers Gaunes :D GIMME ALL THE PUNS PLEASE
11. Furadja !
Alors. Personnellement, les flashbacks je les ai trouvĂ©s esthĂ©tiquement trĂšs plaisants, les couleurs chaudes sont magnifiques et les costumes superbes, mais ils m’ont bien, bien perdue. On manque cruellement de contexte. Qui est Furadja? Une cheffe locale? (politique, religieuse, les deux?) Visiblement elle a du pouvoir, puisque les deux officiers romains qui supervisent Arthur et ses jeunes collĂšgues obĂ©issent (en rĂąlant, mais tout de mĂȘme) Ă  ses ordres. Et qui est-elle envers Shedda? Est-ce que Shedda est son esclave, sa fille, sa pupille, sa future successeuse?
En tout cas, le dĂ©paysement sonore est complet. On sait qu’on est dans un univers diffĂ©rent aux premiĂšres secondes rien qu’aux instruments. BTW, la MaurĂ©tanie cĂ©sarienne correspond Ă  une zone gĂ©ographique Ă  cheval entre le Maroc de l’est et l’ouest de l’AlgĂ©rie.
12. Une ClairiĂšre prĂšs de Gaunes
...oĂč la nouvelle garde des Chevaliers a installĂ© une nouvelle Table Ronde 💜 La musique les traite avec tendresse, mĂȘme si on peut sourire, parce que dans leur genre ils font autant bras cassĂ©s que la RĂ©sistance en souterrain (mais ils essayent, aussi !!). Et on en parle, des nouveaux chevaliers? BĂ©divĂšre! Lucan (le Bouteiller dans la lĂ©gende arthurienne, Chevalier Seiche ici), qui est effectivement un frĂšre de BĂ©divĂšre! Gareth, frĂšre de Gauvain et fils de Loth et d’Anna d’Orcanie! A un moment Astier va nous dropper Galahad (et Mordred) sur le coin du museau et ça va faire bizarre XD
13. Une Attaque Burgonde
Vous les aviez vus venir (Ă  Kaamelott), les Burgondes? Ben pas moi! Je pensais qu’on allait chez eux, pas l’inverse - mais j’avais oubliĂ© que le Roi Burgonde essayait rĂ©guliĂšrement d’envahir le Royaume de Logres. “Artooouur! La guerre est une illusion! ...Artooouuur! La guerre est un salsifis!” ...never change, dude.
14. L’Intrigante à Bouclettes
Mevanwi, of course. Avec des coups de cloches qui font penser au glas. Au passage, je note que “intrigante Ă  bouclettes” c’est le MEILLEUR terme pour dĂ©crire Mevanwi et que le Jurisconsulte traite Lancelot de “gros (/vieux?) lĂ©zard tout moisi” et c’est tellement parfait :P Les mĂ©chants ont de chouettes rĂ©pliques, hein ?
15. La Nouvelle Table Ronde
Comme la clairiĂšre, c’est doux, timide, hĂ©sitant, comme les premiers pas d’Arthur vers son rĂŽle de roi. Parce que oui, elle ne paye pas de mine, cette table ronde, mais qu’elle est touchante. Pour moi on peut placer les personnages de Kaamelott sur une Ă©chelle de “is trying” Ă  “gives no fuck/a arrĂȘtĂ© de give des fucks” et Arthur est toujours touchĂ© par la premiĂšre catĂ©gorie mĂȘme quand il tombe dans la deuxiĂšme.
Et le scare chord quand les Saxons dĂ©barquent, ça fait trĂšs trĂšs penser Ă  un mĂ©lange de cartoon Tex Avery et le sketch “The Spanish Inquisition” des Monty Python :D
16. Les Jeunes Aventuriers
Okay, j’avoue, le jeune moustachu qui se la joue rĂ©sistant en braillant qu’il veut rĂ©sister je lui trouve un peu une tĂȘte Ă  claques. ‘Tit peu. Mais c’est logique, c’est son dĂ©faut personnel :P
17. LĂ©odagan et l’Arsenal
Stop the presses, c’est la scĂšne romantique ultime. (ok, je dĂ©conne, mais pas tant que ça, en fait.) Leodagan qui retrouve des armes de jet en mode đŸ„ș c’est Ă©mouvant et tellement parfait ^^
18. Les Ravins de la Mort
Les retrouvailles Arthur & Perceval ;____; La musique est toute douce, on sent vraiment l’émotion de Perceval et des autres qui se rendent compte que c’est Arthur, lĂ , devant eux, dans la cage. Le thĂšme de la rĂ©sistance revient faire un clin d’Ɠil, mais dans l’ensemble ça reste solennel et plein d’émotion.
19. Mevanwi aux GeĂŽles
Who comes to gloat? Mevanwi! Et rĂ©cupĂ©rer ses filles dans le plus grand des calmes (filles qui refusent tout net, bravo les petites). Je peux pas m’empĂȘcher de penser que la cloche qu’on entend ici et dans “L’intrigante Ă  bouclettes” est du foreshadowing.
20. Le Talent de Iagu
...est visiblement d’ĂȘtre un pickpocket tout Ă  fait efficace! Man after my own heart :D Iagu chope les clĂ©s de la cage Ă  un sbire de Mevanwi et permet de libĂ©rer le roi. Good for you, dude 👍
21. Kolaig l’Étrangleur
Kolaig (et sans dĂ©conner, j’ai compris “collĂšgue” la premiĂšre fois) s’est donnĂ© comme noble tĂąche de courtiser GueniĂšvre et de la libĂ©rer de la tour oĂč l’a enfermĂ©e Lancelot. Et comme on est dans Kaamelott, l’amour courtois c’est une jolie idĂ©e en thĂ©orie mais un peu merdique en pratique, et le Kolaig en fait les frais. Manque de motivation pour grimper Ă  la tour, mĂȘme si ça ferait plaisir Ă  GueniĂšvre (qui Ă  force n’y croit plus vraiment, mais ça fait passer le temps).
22. L’Épaule de Shedda
Ça commence par un flashback d’une douceur 💜💜💜 Un peu amĂšre, parce que l’épaule de Shedda est abĂźmĂ©e et qu’on se rend compte qu’elle est battue. On revient au “prĂ©sent” avec la cloche et le thĂšme de la rĂ©sistance, et si je me souviens bien c’est le moment oĂč Arthur monte les escaliers pour demander Ă  GueniĂšvre si elle veut ĂȘtre libĂ©rĂ©e (et tant pis pour le boulet qui essaye de grimper aux racines et qui n’y arrive pas, y a plus le temps!).
23. Robobrole !
“Robobrole” c’est un de ces jeux du Pays de Galles dont Perceval (et son frĂšre Lamorak!) ont le secret, et j’avoue que je suis un peu déçue qu’Arthur ne sache pas y jouer, Ă©tant donnĂ© qu’on sait qu’il connaĂźt des jeux gallois! C’est trĂšs court, juste l’ouverture façon cuivres qui claquent, l’entrĂ©e des gladiateurs/le dĂ©but du match de Quidditch, juste avant le gros bordel.
24. Excalibur Morte
Arthur retirant Excalibur du rocher - une nouvelle fois. On retient toustes son souffle ^^ Mais cette fois, elle s’enflamme, puis elle s’éteint. Ma thĂ©orie? Arthur ne croit plus suffisamment Ă  sa tĂąche, Ă  son rĂŽle et en lui-mĂȘme. Il faudra qu’il fasse un travail sur lui-mĂȘme, qu’il se remette psychiquement de sa dĂ©pression et de sa tentative de suicide, pour qu’Excalibur retrouve sa couleur d’origine.
25. Arthur et les Musiciens
LĂ  c’est marrant, parce que dans cette scĂšne/ce morceau (Arthur qui a un moment “EurĂȘka” en regardant jouer les musiciens burgondes - en fait ils sont bons en musique, donc ils sont capables d’opĂ©rer en rythme!), on a un mĂ©lange de musique diĂ©gĂ©tique (Ă  l’intĂ©rieur de la narration, donc ce que jouent les musiciens Ă  l’écran) mĂ©langĂ©e Ă  de la musique extradiĂ©gĂ©tique (Ă  l’extĂ©rieur de la narration, les cordes qui soulignent ce qu’Arthur pense Ă  ce moment). Et puis il est sympa, ce morceau. Petit cĂŽtĂ© hippie des annĂ©es 1970.
26. La Martyre
La martyre, c’est Shedda, qu’Arthur dĂ©couvre blessĂ©e et battue dans les flashbacks. Je ne sais pas quel instrument est utilisĂ© ici, mais c’est le mĂȘme que dans “Furadja !” et c’est cool, parce que ça te place immĂ©diatement dans un autre temps et un autre lieu. Et on sent, Ă  la fin du morceau, que ça ne va pas bien finir, cette histoire...
27. Arthur Ă  la Tour
Look, I’m basic. Donnez-moi un morceau au piano solo et je suis aux anges. Et “Arthur Ă  la Tour”... C’est dĂ©licat, c’est doux, c’est grave, on sent le poids des annĂ©es de complicitĂ© et d’intimitĂ© Ă©motionnelle avec GueniĂšvre, pour qui il a fini par ressentir de la tendresse, et pourquoi pas plus? Cette scĂšne, mes aĂŻeux. J’avais les mains sur le cƓur bien aprĂšs le fondu au noir đŸ„°
28. Une autre Attaque Burgonde
Qui commence comme la premiĂšre, sauf que lĂ  il y a du changement - c’est moins bordĂ©lique ! Et on passe direct Ă  -
29. DĂ©senchevĂȘtrement
Now we’re cooking with gas, comme disaient les Angliches il y a cent ans. Le rythme est pareil que la prĂ©cĂ©dente (et il me semble qu’on l’entend dans le trailer), mais lĂ  on va quelque part et ça s’entend :D
30. Excalibur Noire
Arthur vs. Lancelot. Et Excalibur qui flamboie froid. Pourquoi, ma foi, ça j’en sais rien...
31. Juste Judex
MĂ©lange du flashback oĂč Arthur dĂ©couvre Shedda morte sous les coups de Furadja et tue Furadja pour la venger, et du prĂ©sent oĂč il se bat contre Lancelot en duel et dĂ©cide de l’épargner. Autant je ne suis pas fan du flashback et en particulier de sa rĂ©solution, autant cette musique claque mĂ©chamment. @nael-opale​ m’a trĂšs justement (hah) fait remarquer que le texte vient du Dies Irae, un texte liturgique longtemps chantĂ© dans la messe de Requiem. Les paroles en latin ça donne :
Juste Judex ultiĂłnis, donum fac remissiĂłnis ante diem ratiĂłnis
Ce qui donne traduit littéralement,
Juste Juge de votre vengeance, faites-moi don de la rémission avant le jour du jugement
et si on préfÚre une traduction plus littéraire :
Tu serais juste en me condamnant, mais accorde-moi ton pardon lorsque j'aurai Ă  rendre compte.
Arthur n’a pas pu/voulu pardonner Furadja pour le meurtre et le martyre de Shedda, et il ne l’a pas Ă©pargnĂ©e ; pas sĂ»re qu’il veuille/puisse pardonner Lancelot, mais - comme Lancelot qui vient pour le tuer Ă  la fin du Livre V et qui finit par le sauver - il refuse finalement de le tuer/juger.
Pour moi cette musique Ă  ce moment c’est l’équivalent du “Duel of the Fates” de l’épisode I de Star Wars. En plus, juste avant on a les quatre notes qui font penser au gĂ©nĂ©rique de dĂ©but du Livre V, histoire de bien enfoncer le clou dans nos cƓurs 😭
32. La Mor le Roy Artu
Le moment qui fait mal ;___; D’abord parce que ce n’est pas la premiĂšre fois qu’Astier utilise ce titre qui vient du Lancelot-Graal. Le Lancelot-Graal, ce sont des textes du 13Ăšme siĂšcle, d’auteur inconnu, racontant le roman de Lancelot, Arthur et GueniĂšvre, et l’effondrement final du royaume de Logres. D’aprĂšs la version anglaise de la page WikipĂ©dia, “The ruin of Arthur's kingdom is here presented as the disastrous direct consequence of the sin of Lancelot's and Guinevere's adulterous affair. Lancelot dies too, as do the other protagonists who did not die in the Queste, leaving only Bors as a survivor.” Whohoo! 🙃 Donc AA avait utilisĂ© ce titre dans le Livre I, quand pour renflouer les caisses du royaume le PĂšre Blaise faisait visiter “le tombeau” d’Arthur Pendragon, qui avait moyennement apprĂ©ciĂ© la blague. LĂ , le morceau est sombre, doux, et on voit qu’Arthur n’en a pas fini avec sa dĂ©pression, il ne s’est pas dĂ©barrassĂ© de ses dĂ©mons personnels pendant ses annĂ©es d’exil, et la mort le taraude et le tente toujours. Il est sauvĂ© in extremis par une des filles de Karadoc (Mehgan ou Mehben?) et son prĂ©tendant Ă  moustaches et barbichette. La petite se doute visiblement qu’il y a quelque chose qui ne va pas (”Vous foutiez quoi, couchĂ© sur la table [avec la forteresse qui s’écroule sur vous]?”) mais pas le temps de tergiverser, il faut se casser, lĂ , tout de suite.
La mort le Roy Artu raconte, ben, la mort d’Arthur, tuĂ© par Mordred. J’ose espĂ©rer qu’AA n’utilisera pas ce titre une troisiĂšme fois... 😬
33. Horsa !
Sting Ă©tait super dans ce film đŸ„° MĂȘme si des fois fallait un peu s’accrocher pour comprendre les dialogues. Si je me souviens bien, ce morceau correspond au moment oĂč Horsa (et Wulfstan) nĂ©gocient pour rĂ©cupĂ©rer/garder l’Île de Thanet qui leur a Ă©tĂ© promise par Lancelot. Fun fact : d’aprĂšs la page WikipĂ©dia, “L’üle fut cĂ©dĂ©e en 449 par le Britto-romain Vortigern aux chefs Jutes Hengist et Horsa, qu'il appela Ă  l'aide contre les incursions destructrices des Pictes et des Scots. Ayant voulu les en chasser, Vortigern fut battu Ă  Aylesford en 455.” On ne sait pas si Horsa (et Hengist) ont vraiment existĂ© ou pas. Mais bon, ça fait des belles histoires !
34. PrĂȘts pour l’Aventure
La fin du film, oĂč on fait le point sur les personnages. On a de nouveaux Chevaliers de la Table Ronde, on a Arthur et GueniĂšvre unis, Lancelot qui se rĂ©fugie dans la tour en ruines oĂč il avait enfermĂ© GueniĂšvre et tombe sur... le fantĂŽme de son pĂšre ? Et PAF, c’est lĂ -dessus que le film se clĂŽt. Mi-inquiĂ©tant, mi-triomphant, et la musique s’arrĂȘte net. J’aurais prĂ©fĂ©rĂ© un petit truc qui enchaĂźne avec le gĂ©nĂ©rique :-/ Mais ça donne sacrĂ©ment envie de voir (d’avoir) KV2 😁
49 notes · View notes
francepittoresque · 5 years ago
Photo
Tumblr media
[LÉGENDE] Reine PĂ©dauque dite « Reine aux pieds d’oison » de Toulouse, capitale du royaume wisigoth â–ș http://j.mp/35PfY7h Les rĂ©cits populaires ne manquent pas Ă  Toulouse. La poĂ©sie y coule Ă  pleins bords ; on y reconnaĂźt la patrie bien-aimĂ©e des troubadours et des jongleurs. Parmi ces rĂ©cits, il en est un qui a Ă©tĂ© brodĂ© de cent façons : c’est la lĂ©gende de la reine PĂ©dauque, la reine aux pieds d’oison, fille d’un prince paĂŻen, que saint Saturnin convertit Ă  la foi, et qui mourut victime de la colĂšre de son pĂšre
1 note · View note
yes-bernie-stuff · 2 years ago
Text
Bonjour Bernard,
Avec plus de quarante-sept-millions d’habitants l’Espagne est le quatriĂšme pays le plus peuplĂ© de l’Union EuropĂ©enne, sans compter le Royaume-Uni (Brexit oblige).
Territoire inclus dans le vaste empire Romain, dĂšs les premiers siĂšcles de notre Ăšre, l’Espagne fut christianisĂ©e. Terre de rencontres entre le Nord et le Sud, ce territoire a connu, au cours de son histoire, de fortes vagues migratoires. Il y eut la pĂ©riode des invasions Wisigothes, venant du Nord, suivie de l’invasion Arabe, venant d’Afrique.
Si les premiers se sont installés définitivement en adhérant au christianisme, les Arabes, quant à eux, furent repoussés par les rois catholiques, aprÚs sept siÚcles de présence dans la péninsule.
De nos jours, l’Espagne est l’un des pays d’entrĂ©e de la forte vague migratoire des pays d’Afrique subsaharienne, crĂ©ant des tensions dans les enclaves de Ceuta et Melilla, et sur les Ăźles Canaries.
Pendant le XXĂšme siĂšcle, le pays a connu des pages tragiques de son histoire, dont la guerre civile de 1936 Ă  1939, suivie d’une dictature militaire, instituĂ©e par le GĂ©nĂ©ral Franco, qui dura presque quarante ans, jusqu’en 1977.
En 1977, à la mort du général, une monarchie constitutionnelle est mise en place.
Depuis, une puissante vague de libertĂ© a transformĂ© le pays, notamment dans le domaine religieux. Tous les cultes sont autorisĂ©s et libres, au mĂȘme titre que le culte catholique. Cette libertĂ© est favorable au dĂ©veloppement du courant Protestant ÉvangĂ©lique.
La lutte contre la violence faite aux femmes est portée par les femmes évangéliques comme le rapporte cet article.
« Seigneur, nous te rendons grĂąces pour la libertĂ© de culte que ce beau pays a retrouvĂ©e. Nous prions pour l’ensemble des communautĂ©s Ă©vangĂ©liques, qui se sont dĂ©veloppĂ©es ces trente derniĂšres annĂ©es, pour qu’elles travaillent Ă  l’unitĂ© et Ă  l’accueil des plus dĂ©favorisĂ©s.
Nous te prions pour la paix et pour toutes les autorités du pays.
Nous te prions pour les Ɠuvres chrĂ©tiennes impliquĂ©es dans l’accueil des marginaux, des immigrĂ©s, des pauvres
 afin qu’elles soient comme le bon Samaritain des Évangiles qui s’est chargĂ© du blessĂ© sur le bord du chemin. Nous te prions pour les diverses Ɠuvres missionnaires soutenues par les Églises d’Espagne, soit en Afrique ou en AmĂ©rique du Sud, au nom de JĂ©sus, amen ! »
Avec amour,
Paul Calzada
0 notes
tal-kies · 2 years ago
Photo
Tumblr media
Toulouse est une commune du Sud-Ouest de la France. Capitale au ve siÚcle du royaume wisigoth, une des capitales (du VIIe au ixe siÚcle) du royaume d'Aquitaine, capitale du comté de Toulouse fondé en 852 par Raimond Ier et capitale historique du Languedoc, elle est aujourd'hui le chef-lieu de la région Occitanie, du département de la Haute-Garonne, et le siÚge de Toulouse Métropole. Elle était également le chef-lieu de l'ancienne région Midi-Pyrénées jusqu'à sa disparition au 1er janvier 2016.
0 notes
armee-histoire · 2 years ago
Text
Les Royaumes barbares dans l'Empire d'Occident
Les Royaumes barbares dans l’Empire d’Occident
Les Royaumes barbares dans l’Empire d’Occident sont le fruit des mĂ©langes entre les diffĂ©rents peuples venus envahirent l’Empire d’Occident et les romains. Sommaire Le Royaume barbare des FrancsLa domination des vandalesLe Royaume barbare des WisigothsLes HĂ©rules et les Ostrogoths LEX romana Visigothorum » (loi romaine des Wisigoths), « Lex romana Burgundionorum » (loi romaine des Burgondes) :

Tumblr media
View On WordPress
0 notes
babelinguiste · 7 years ago
Text
PETITE HISTOIRE DU FRANÇAIS JUSQU’A NOS JOURS
Vous souvenez-vous de cette vague d’indignation et de mĂ©contentement qui a soulevĂ© la France en 2016 lorsqu’est ressortie une polĂ©mique sur la rĂ©forme de l’orthographe ? Beaucoup de gens se sont plaints de tout et de n’importe quoi, mais il s’est notamment dit que l’orthographe dite « rĂ©visĂ©e » ou « de 1990 » (car, rappelons-le, cette rĂ©forme a Ă©tĂ© publiĂ©e et approuvĂ©e depuis le 6 dĂ©cembre 1990) est horrible, dĂ©naturĂ©e, et que les gens ne savent plus Ă©crire aujourd’hui. Pourtant, ils seraient moins nombreux Ă  protester contre les rĂ©formes de l’orthographe de 1835 et 1878, la premiĂšre Ă©tant souvent considĂ©rĂ©e comme la transition du français moderne naissant au français standard actuel.
Et ils semblent Ă©galement oublier que la langue française a derriĂšre elle plus de 1200 ans d’existence
 alors justement, faisons un petit tour d’horizon du français, de ses origines Ă  nos jours et voyons son Ă©volution sur ses siĂšcles d’existence.
Les racines du français se situent Ă  de la chute de l’Empire Romain d’Occident, sur la fin du Ve siĂšcle de notre Ăšre. Le latin vulgaire, implantĂ© sur les territoires des Gaules par les conquĂȘtes romaines, avait dĂ©jĂ  supplantĂ© les langues vernaculaires des peuples gaulois vivant sur place auparavant. Le latin Ă©tant la langue vĂ©hiculaire de l’Empire et ayant l’avantage d’ĂȘtre Ă©crit contrairement aux langues gauloises, qui Ă©taient uniquement orales, il domina le territoire de la future France pendant des siĂšcles, se diffĂ©renciant lĂ©gĂšrement de celui parlĂ© Ă  Rome par les empereurs (laissant un total de 100 Ă  150 mots d’origine gauloise survivre dans la langue française actuelle).
Cependant, ces dialectes du latin vulgaire allaient faire face Ă  l’invasion des peuples et langues germaniques venus de l’autre cĂŽtĂ© du Rhin et du Danube. Ces langues finiront par s’assimiler petit Ă  petit, donnant un ensemble de dialectes appelĂ© historiquement gallo-roman (soit « langue romane de Gaule »). Aujourd’hui, on distingue un peu plus l’influence des langues germaniques sur l’ensemble de ces dialectes, et on les sĂ©pare en deux familles de dialectes : le gallo-roman au nord de la Loire, et l’occitano-roman au sud. Ces deux groupes vont lentement diverger et Ă©voluer entre le Ve et le IXe siĂšcle, pĂ©riode parfois appelĂ©e « proto-français ».
À noter que chaque groupe de dialectes du latin vulgaire a eu ses diffĂ©rentes influences, et on peut ainsi distinguer les familles suivantes : en plus des deux groupes citĂ©s prĂ©cĂ©demment, la sous-famille des langues romanes occidentales compte l’ibĂ©ro-roman dans la pĂ©ninsule ibĂ©rique, influencĂ© par les wisigoths puis les arabes, ainsi que les dialectes d’Italie du Nord ; l’italo-roman (ou dialectes d’Italie du Sud) constitue le seul reprĂ©sentant des langues romanes mĂ©ridionales ; tout Ă  l’est du continent, on peut trouver le roumain et les langues romanes orientales, plus influencĂ©es par les slaves ; en marge de tous ces groupes de langues romanes continentales, on trouve les langues romanes insulaires (comme le vieux corse et le sarde), sĂ»rement influencĂ©es par le peuple vandale.
Revenons dans les dialectes gallo-romans, pour nous arrĂȘter un instant aux Serments de Strasbourg. PrononcĂ©s le 14 fĂ©vrier 842 par Charles le Chauve (Charles II de France dans la gĂ©nĂ©alogie traditionnelle des rois de France) et Louis le Germanique (Louis II de Germanie), ils signent leur alliance militaire contre leur frĂšre Lothaire (un an avant le traitĂ© de Verdun qui donnera notamment naissance au royaume de Francie Occidentale, successeur de la Gaule et ancĂȘtre direct de la France)). Ces traitĂ©s sont d’une importance capitale car souvent considĂ©rĂ©s comme l’acte de naissance de la langue française : le texte est celui d’une alliance politique, et est Ă©crit et prononcĂ© par Charles en langue tudesque (ou germanique) pour l’armĂ©e de Louis, ainsi qu’écrit et prononcĂ© par Louis en langue romane pour l’armĂ©e de Charles. En voici un extrait en langue romane :
Si Lodhuvigs sagrament, que son fradre Karlo iurat, conservat, et Karlus meos sendra de suo part non lostanit, si io returnar non l’int pois: ne io ne neuls, cui eo returnar int pois, in nulla aiudha contra Lodhuvig nun li iv er. « Si Louis observe le serment qu’il jure Ă  son frĂšre Charles et que Charles, mon seigneur, de son cĂŽtĂ©, ne le maintient pas, si je ne puis l’en dĂ©tourner, ni moi ni aucun de ceux que j’en pourrai dĂ©tourner, nous ne lui serons d’aucune aide contre Louis. »
Entre le IXe et le XIIIe siĂšcle Ă©merge autour de la capitale de la Francie, Paris, la langue royale, dialecte qui donnera par la suite le français. Il faut toutefois noter qu’à cette Ă©poque chaque seigneur, chaque rĂ©gion parle un dialecte diffĂ©rent, et que si les nuances peuvent ĂȘtre lĂ©gĂšre entre les dialectes gallo-romans (ou langues d’oĂŻl), elles sont bien plus importante entre un dialecte gallo-roman et un dialecte occitano-roman (ou langue d’oc). Cependant nous reviendrons aux dialectes du français dans le prochain article, et nous concentrerons donc ici sur le dialecte de la capitale. Il fut d’abord appelĂ© roman ou romanz (prononcĂ© /rɔ.mɑ̃ns/) jusqu’au XIIe siĂšcle, avant que le terme franceis (prononcĂ© /frɑ̃n.ÊŠÉ›ÉȘs/ puis /frɑ̃n.sɛÉȘs/ Ă  partir du XIIIe siĂšcle) n’apparaisse.
C’est pendant cette pĂ©riode, appelĂ©e « ancien français » que l’une des variĂ©tĂ©s de la langue d’oĂŻl, le franco-normand, arrive en Grande-Bretagne lors de la conquĂȘte de l’Angleterre par Guillaume le ConquĂ©rant en 1066. Nous aurons Ă©galement l’occasion de revenir dans un prochain article sur l’influence du français sur la langue anglaise.
À partir du XIVe siĂšcle, on entre dans la pĂ©riode du moyen-français, et le terme franceis mute et disparaĂźt peu Ă  peu au profit de françoys (prononcĂ© /frɑ̃.swɛ/), mais la langue en elle-mĂȘme reste limitĂ©e comme Ă©tant celle de la rĂ©gion du roi. Ceci change en aoĂ»t 1539 lorsque François Ier signe l’Ordonnance de Villers-CotterĂȘts, et le françoys devient la langue officielle du royaume de France, Ă  la place du latin et des autres langues parlĂ©es sur le territoire.
De prononcer et expedier tous actes en langaige françoys Et [
] Nous voulons q~ doreĆżenauĂŁt tous arreĆżtz [
] Ćżoient prononcez, enregistrez & deliurez aux parties en langage maternel francoys, et non autrement. « De prononcer et rĂ©diger tous les actes en langue française Et [
] nous voulons que dorĂ©navant tous les arrĂȘts [
] soient prononcĂ©s, publiĂ©s et notifiĂ©s aux parties en langue maternelle française, et pas autrement. »
Cela ne rend pas la France monolingue, loin de lĂ , les langues rĂ©gionales vont subsister encore avec force jusqu’à la RĂ©volution. Mais cela renforce la puissance de la langue française sur le territoire du royaume notamment au dĂ©triment du latin. À noter que le texte commence enfin Ă  ĂȘtre comprĂ©hensible pour un locuteur moderne, bien que de grandes diffĂ©rences soient notables.
La transition vers le français classique se fait au dĂ©but du XVIIe siĂšcle, et alors que c’est Ă  cette Ă©poque que le français commence Ă  standardiser son Ă©criture (notamment avec l’invention de l’AcadĂ©mie Française en 1635), on y insĂšre paradoxalement des lettres vestigiales issues du latin, alors qu’elles avaient complĂštement Ă©tĂ© Ă©liminĂ©es par l’évolution : pie devient « pied » par rapprochement avec le latin pedis, ou doit et vint deviennent « doigt » et « vingt » par Ă©tymologie avec digitus et viginti respectivement. Cette nouvelle orthographe Ă©tymologique est mĂȘme parfois erronĂ©e : pois devient « poids » par rapprochement avec pondus, alors qu’il est issu de ponsus, et savoir devient sçavoir par rapprochement avec sciere, alors qu’il est issu de sapere (il faudra attendre 1740 pour que sçavoir redevienne « savoir », mĂȘme si l’orthographe sçavoir perdurera encore un peu).
Le françois (toujours prononcĂ© /frɑ̃.swɛ/ au dĂ©but du XVIIe siĂšcle, puis Ă©voluant vers /fʀɑ̃.sɛ/) s’exporte alors dans l’Empire Colonial français naissant, notamment en Nouvelle-France (oĂč il a donnĂ© l’actuel dialecte quĂ©bĂ©cois entre autres), mais devient Ă©galement la langue de prestige des cours d’Europe, Ă  un point tel que le français remplace le latin pour les traitĂ©s et la diplomatie, et que la cour russe parle plus français que russe, rĂ©sultant encore aujourd’hui en un grand nombre de mots russes empruntĂ©s directement au français.
Cependant, Ă  partir de la RĂ©volution Française, ce prestige diminue, tandis que l’anglais monte en puissance et commence Ă  rivaliser avec le français moderne, qui quant Ă  lui est occupĂ© Ă  faire disparaĂźtre toutes les langues rĂ©gionales qui sont jugĂ©es « contre-rĂ©volutionnaires ». Au dĂ©but du XIXe siĂšcle, seulement 25% des français parlent couramment le français, et jusqu’au milieu du XXe siĂšcle, des mĂ©thodes coercitives et humiliantes seront employĂ©es notamment dans les Ă©coles pour Ă©radiquer les langues comme le breton, le basque, l’occitan ou le corse : dans le courant du XIXe siĂšcle, elles commencent Ă  ĂȘtre vues comme populaires et Ă  ĂȘtre mĂ©prisĂ©es ; avant 1900, l’État interdit l’enseignement en langue rĂ©gionale, et ne promeut que le français (Ă  partir de 1842, « il est dĂ©fendu aux Ă©lĂšves de parler breton, mĂȘme pendant la rĂ©crĂ©ation et de profĂ©rer aucune parole grossiĂšre, aucun livre breton ne devra ĂȘtre admis ni tolĂ©ré »). Aujourd’hui, ces langues ont perdu un nombre considĂ©rable de locuteurs et malgrĂ© les efforts de certains pour leur donner un nouveau souffle, il est probable qu’elles s’éteignent dans le prochain siĂšcle

À partir de 1835 le français entre dans sa pĂ©riode contemporaine, et est Ă  peu de choses prĂšs la langue que l’on connaĂźt aujourd’hui (entre autres, deux rĂ©formes orthographiques seront passĂ©es par lĂ  (notamment celle de 1835 corrigeant les orthographes en « oi » par des orthographes en « ai »), et le phonĂšme /ʀ/ se sera vu quasi-totalement remplacĂ© par /ʁ/). Aujourd’hui seule langue officielle de France, et de loin la plus parlĂ©e sur le territoire français, elle est Ă©galement la langue maternelle d’un peu plus de 1% de la population mondiale, et une langue parlĂ©e par 290 millions de personnes couramment, en faisant la sixiĂšme langue la plus parlĂ©e au monde. Elle a perdu son statut de langue mondiale face Ă  l’anglais mais reste une langue de travail trĂšs importante, et malgrĂ© son passĂ© chargĂ©, elle n’est en aucun cas Ă  discrĂ©diter de par les actions de ceux qui la parlaient auparavant. Le français est Ă©galement et avant tout une langue vivante, qui continue d’évoluer et dont les rĂšgles fixĂ©es par l’AcadĂ©mie Française peinent Ă  Ă©galer la vitesse des changements que propose l’oral. Qui sait de quoi elle sera faite dans le futur ?
4 notes · View notes
christophe76460 · 4 years ago
Photo
Tumblr media
Bonjour Avec plus de quarante-sept-millions d’habitants l’Espagne est le quatriĂšme pays le plus peuplĂ© de l’Union EuropĂ©enne, sans compter le Royaume-Uni (Brexit oblige). Territoire inclus dans le vaste empire Romain, dĂšs les premiers siĂšcles de notre Ăšre, l’Espagne fut christianisĂ©e. Terre de rencontres entre le Nord et le Sud, ce territoire a connu, au cours de son histoire, de fortes vagues migratoires. Il y eut la pĂ©riode des invasions Wisigothes, venant du Nord, suivie de l’invasion Arabe, venant d’Afrique. Si les premiers se sont installĂ©s dĂ©finitivement en adhĂ©rant au christianisme, les Arabes, quant Ă  eux, furent repoussĂ©s par les rois catholiques, aprĂšs sept siĂšcles de prĂ©sence dans la pĂ©ninsule. De nos jours, l’Espagne est l’un des pays d’entrĂ©e de la forte vague migratoire des pays d’Afrique subsaharienne, et des pays Sud-AmĂ©ricains. Pendant le XXĂšme siĂšcle, le pays a connu des pages tragiques de son histoire, dont la guerre civile de 1936 Ă  1939, suivie d’une dictature militaire, instituĂ©e par le GĂ©nĂ©ral Franco, qui dura presque quarante ans, jusqu’en 1977, et qui s’appuyait sur un parti unique, l’armĂ©e et le national-catholicisme. De nombreux attentats ont Ă©maillĂ© les vellĂ©itĂ©s indĂ©pendantistes de l’ETA, (Organisation para militaire du pays Basque) de 1959 jusqu’à sa dissolution officielle en 2018. En 1977, Ă  la mort du gĂ©nĂ©ral, une monarchie constitutionnelle est mise en place avec le retour de la famille rĂ©gnante des Bourbons. Le gouvernement est assurĂ© par un premier ministre Ă©lu dĂ©mocratiquement. Depuis, une puissante vague de libertĂ© a transformĂ© le pays, notamment dans le domaine religieux. Tous les cultes sont autorisĂ©s et libres, au mĂȘme titre que le culte catholique. Cette libertĂ© est favorable au dĂ©veloppement du courant Protestant ÉvangĂ©lique. L’État espagnol est constituĂ© de dix-sept communautĂ©s autonomes. Depuis plusieurs annĂ©es, une partie de la communautĂ© de Catalogne a exprimĂ© son souhait d’indĂ©pendance. Des tensions parfois violentes ont eu lieu. Si le Castillan fut la langue fĂ©dĂ©rative pendant des siĂšcles, les langues rĂ©gionales connaissent un rĂ©el dĂ©veloppement, telles le Basque et le Catalan.   « Seigneur, nous te rendons grĂąces pour la libertĂ© de culte que ce beau pays a retrouvĂ©. Nous prions pour l’ensemble des communautĂ©s Ă©vangĂ©liques, qui se sont dĂ©veloppĂ©es ces trente derniĂšres annĂ©es, pour qu’elles travaillent Ă  l’unitĂ© et Ă  l’accueil des plus dĂ©favorisĂ©s. Nous te prions pour la paix et pour toutes les autoritĂ©s du pays. Nous te prions pour les Ɠuvres chrĂ©tiennes impliquĂ©es dans l’accueil des marginaux, des immigrĂ©s, des pauvres, des malades du Covid 
 afin qu’elles soient comme le bon Samaritain des Évangiles qui s’est chargĂ© du blessĂ© sur le bord du chemin. Nous te prions pour les diverses Ɠuvres missionnaires soutenues par les Églises d’Espagne, soit en Afrique ou en AmĂ©rique du Sud. Amen ! » Avec amour, Paul Calzada                        
0 notes
guyboulianne · 4 years ago
Text
Voici la courte histoire de l’un de mes cousins fort Ă©loignĂ©, Antoine Boulianne, soldat Ă  la 85° demi-brigade d’infanterie de ligne. Celui-ci est nĂ© sur les terres des comtes de Foix, Ă  Sabarat en AriĂšge, non loin de Rennes-le-ChĂąteau, du chĂąteau de MontsĂ©gur et du chĂąteau de MontrĂ©al-de-Sos situĂ© au-dessus du hameau d’Olbier, sur la commune française d’Auzat, dans la vallĂ©e de Vicdessos (voir la carte). Cette rĂ©gion fut le territoire privilĂ©giĂ© des Wisigoths (« Goths sages » ou « Goths de l’ouest »), des Fils de l’Ours hĂ©ritiers du roi mĂ©rovingien Dagobert II, et plus tard des Cathares, rĂ©putĂ©s pour avoir possĂ©dĂ© et protĂ©gĂ© le Saint Graal durant la « croisade contre les albigeois ».
Avant d’avoir atteint sa 18° annĂ©e, Antoine Boulianne entra en qualitĂ© de volontaire dans la 85° demi-brigade (85e RI), un rĂ©giment d’infanterie de l’ArmĂ©e de terre française, Ă  double hĂ©ritage, crĂ©Ă© sous la RĂ©volution Ă  partir du rĂ©giment de Diesbach, un rĂ©giment d’infanterie suisse au service du Royaume de France, et du 10e rĂ©giment d’infanterie lĂ©gĂšre crĂ©Ă© Ă  partir des chasseurs du GĂ©vaudan. Boulianne ne tarda pas Ă  partager la gloire dont se couvrit ce corps dans les premiĂšres guerres de la rĂ©volution. AprĂšs avoir dĂ©ployĂ© la plus grande bravoure dans plusieurs combats, il fit partie de l’expĂ©dition d’Egypte, pendant laquelle il mĂ©rita la rĂ©putation de l’un des plus intrĂ©pides soldats de l’armĂ©e.
Le 9 fĂ©vrier 1799, les Turcs en grand nombre s’étaient retranchĂ©s dans une maison, d’oĂč ils fusillaient les troupes sans qu’il fĂ»t possible de rĂ©pondre Ă  leur feu. Boulianne, irritĂ© de ce qu’à l’abri des murailles, ces musulmans lançaient impunĂ©ment la mort dans les rangs des Français, s’avança jusqu’à l’entrĂ©e de cette maison, en brisa la porte Ă  coups de crosse de fusil, renversa les barricades qui empĂȘchaient de pĂ©nĂ©trer jusqu’à l’ennemi, et appela ses camarades, qui arrivĂšrent trop tard pour le seconder, car il venait de recevoir le coup mortel, mais assez tĂŽt pour le venger. La maison fut prise d’assaut et les Musulmans passĂ©s Ă  la baĂŻonnette.
youtube
La derniĂšre lutte de Antoine Boulianne
En 1798 la France et l’Angleterre, dont la suprĂ©matie navale s’accroĂźt, sont en guerre. La paix de Campoformio encourage Bonaparte, gĂ©nĂ©ral des armĂ©es, Ă  attaquer la puissance rivale par le biais d’une expĂ©dition en Egypte, gouvernĂ©e par les mamelouks et dont le sultan reste soumis Ă  l’Empire ottoman. Si Bonaparte trouve dans sa passion de l’Orient le moyen de conserver sa gloire, cette expĂ©dition permet au Directoire d’éloigner un homme dont les succĂšs militaires et la popularitĂ© sont jugĂ©s dangereux.
Soutenu par Talleyrand, le vainqueur de Rivoli part le 19 mai 1798 Ă  la tĂȘte de 54 000 hommes, dont les gĂ©nĂ©raux d’Italie ainsi que KlĂ©ber et Desaix. Plus de cent cinquante savants, ingĂ©nieurs et artistes les suivent. Militairement, l’expĂ©dition se rĂ©vĂšle ĂȘtre un Ă©chec : aprĂšs la victoire des Pyramides sur les mamelouks, la situation s’aggrave sous la pression de la flotte de l’amiral Nelson Ă  Aboukir et de la seconde coalition.
Sur le plan scientifique, en revanche, les rĂ©sultats sont extraordinaires : dĂ©couverte de la pierre de Rosette Ă  l’origine du dĂ©chiffrage des hiĂ©roglyphes par Champollion, relevĂ©s topographiques, Ă©tude des arts, de la sociĂ©tĂ©, de l’architecture, de la faune, de la flore. L’Egypte est ainsi rĂ©vĂ©lĂ©e au monde et l’Institut, qui lui est entiĂšrement dĂ©diĂ©, est fondĂ© au Caire.
La fin de cette mĂȘme annĂ©e 1798 fut marquĂ©e par la conquĂȘte du royaume de Naples par le gĂ©nĂ©ral Championnet, qui s’empara de la capitale, aprĂšs deux journĂ©es de combats acharnĂ©s (22 et 23 janvier). A la prise de la porte Capuana, oĂč les grenadiers, conduits, par le chef d’état-major ThiĂ©bault, enlevĂšrent Ă  la baĂŻonnette toute l’artillerie ennemie, Duhesme dit Ă  cet officier que Championnet venait de nommer adjudant-gĂ©nĂ©ral sur le champ de bataille :
« VoilĂ  ce qui s’appelle arriver Ă  un beau grade par une belle porte! »
Cependant, le ministĂšre ottoman, travaillĂ© par les agents britanniques, Ă©tait restĂ© abandonnĂ© aux dangereuses influences de l’Angleterre. Aussi, dans les derniers jours de l’annĂ©e 1798, la Porte dĂ©clare la guerre Ă  la RĂ©publique française et fait distribuer en Égypte un manifeste oĂč elle appelle tous les dĂ©fenseurs de l’Islam aux armes contre les Français. En mĂȘme temps, deux armĂ©es turques se rĂ©unissent: l’une Ă  Rhodes, l’autre en Syrie pour attaquer l’Égypte. DĂ©jĂ , cette derniĂšre armĂ©e a envoyĂ© son avant-garde jusqu’à El-Arisch et forme des magasins considĂ©rables Ă  Jaffa.
Les Français doivent prendre rapidement l’offensive. Bonaparte dĂ©cide d’entrer en Syrie et de profiter de la saison d’hiver, pour franchir les soixante-quinze lieues de dĂ©sert, qui sĂ©parent ce pays de l’Egypte. Le gĂ©nĂ©ral en chef rĂ©unit aussitĂŽt une armĂ©e de dix-huit mille hommes et marche en avant.
Le 10 fĂ©vrier, le gĂ©nĂ©ral Lagrange, avec deux bataillons de la 83°, un bataillon de la 75° et deux piĂšces de canon, formant l’avant-garde de Reynier, arrive devant le village d’El-Arisch, dont les maisons en amphithĂ©Ăątre sont crĂ©nelĂ©es et dĂ©fendues par deux mille hommes des troupes de Djezzar, pacha de Saint-Jean-d’Acre. Le gĂ©nĂ©ral Reynier fait battre la charge ; Ă  l’instant les trois bataillons d’infanterie se prĂ©cipitent Ă  la baĂŻonnette et entrent dans le village. La rĂ©sistance de l’ennemi est des plus vives. Plusieurs centaines de Turcs se sont retranchĂ©s dans un conak (grande maison), d’oĂč ils fusillent nos troupes, sans qu’il soit possible de rĂ©pondre Ă  leur feu. Un brave soldat de la 85°, nommĂ© Antoine Boulianne, irritĂ© des pertes que les musulmans, Ă  l’abri des murailles, font subir Ă  son bataillon, s’élance contre cette maison, en enfonce la porte Ă  coups de crosse de fusil, renverse les meubles entassĂ©s derriĂšre cette porte pour empĂȘcher de pĂ©nĂ©trer dans l’intĂ©rieur du conak, et appelle Ă  lui ses camarades. Ceux-ci accourent, mais dĂ©jĂ  le brave Boulianne est tombĂ©, frappĂ© Ă  mort. Les soldats de la 85° envahissent alors cette maison et passent tous ses dĂ©fenseurs Ă  la pointe de leurs baĂŻonnettes.
Le chĂąteau d’El-Arisch est aussitĂŽt investi et capitule le 18 fĂ©vrier. Quatre jours aprĂšs, l’armĂ©e ayant la division KlĂ©ber pour avant-garde, se met en marche, afin de se porter sur Kan-Jounes, premier village de la Palestine, en sortant du dĂ©sert. Le lendemain, le gĂ©nĂ©ral en chef, avec son Ă©tat-major, part d’El-Arisch, escortĂ© par cent hommes Ă  cheval et par l’escadron des dromadaires. En passant par Cheik-ZoĂ©, il remarque avec Ă©tonnement que les fossĂ©s oĂč les fellahs cachent leur blĂ© et leur paille n’ont pas Ă©tĂ© souillĂ©s. On ne rencontre pas un seul soldat en arriĂšre, ce que peut expliquer la crainte inspirĂ©e aux traĂźnards par les BĂ©douins.
RÉFÉRENCES :
Louis-François L’HĂ©ritier (sous la direction de Pierre-François Tissot) : « Les Fastes de la gloire, ou Les braves recommandĂ©s Ă  la postĂ©ritĂ©. Monument Ă©levĂ© aux dĂ©fenseurs de la patrie ; par une sociĂ©tĂ© d’hommes de lettres et de militaires ». Tome premier. Raimond et Ladvocat libraires, Paris, 1818, pp. 219-220.
Dick de Lonlay (Georges Hardouin) : « Notre armĂ©e: Histoire populaire et anecdotique de l’Infanterie française depuis les Gaulois jusqu’à nos jours ». Garnier FrĂšres, Paris 1890, pp. 341-342.
Philippe Le Bas : « Dictionnaire encyclopĂ©dique de la France ». L’univers pittoresque: Histoire et description de tous les peuples, de leurs religions, moeurs, coutumes, etc. Firmin Didot FrĂšres, Paris 1841. Tome troisiĂšme, p. 190.
Malika Dorbani-Bouabdellah : « L’expĂ©dition d’Egypte ». Histoire par l’image, juillet 2009.
[testimonials columns=3 showposts=3 orderby=rand]
Antoine Boulianne, mort au combat durant la campagne d’Égypte, mĂ©rita la rĂ©putation de l’un des plus intrĂ©pides soldats de l’armĂ©e (1799) Voici la courte histoire de l'un de mes cousins fort Ă©loignĂ©, Antoine Boulianne, soldat Ă  la 85° demi-brigade d'infanterie de ligne.
0 notes
weissengel · 6 years ago
Photo
Tumblr media
2 notes · View notes
francaistoutsimplement · 5 years ago
Photo
Tumblr media
Brunehaut ou Brunehilde (en latin Brunichildis1), née vers 547 en Espagne wisigothique et morte exécutée en 613 à RenÚve (actuelle CÎte-d'Or), est une princesse wisigothe devenue reine des Francs.
Dans les faits, elle va régner sur au moins un royaume mérovingien (Austrasie ou Burgondie) pendant 33 ans. Elle est aussi célÚbre pour sa rivalité avec une autre reine franque, Frédégonde.
1 note · View note
au-royaume-du-timbre-poste · 5 years ago
Photo
Tumblr media Tumblr media
Clovis, Roi des Francs, Sainte GeneviÚve, Histoire de France, Montage photo unique, art numérique, fabriqué en France, décoration murale.
════════════ ❄❄
La boutique sur un grand Marché 
☞ https://www.ungrandmarche.fr/boutique/au-royaume-du-timbre
════════════ ❄❄
Clovis, Roi des Francs, Sainte GeneviÚve, Histoire de France, Montage photo unique, art numérique, fabriqué en France, décoration murale.
************************** Cadeau pour tous, et pour les amoureux de l'histoire. **************************
𝟏) 𝐋𝐀 𝐒𝐔𝐆𝐆𝐄𝐒𝐓𝐈𝐎𝐍 𝐃𝐄 𝐉𝐅𝐁 Cette crĂ©ation est une piĂšce unique comme tout ce que je crĂ©e et c'est une idĂ©e de cadeau pour ceux qui aiment les grandes heures de l'histoire.
Pour mieux la mettre en valeur, j'ai fait une recherche sur le Web une solution susceptible de convenir ; vous pouvez découvrir mon choix sur la premiÚre image qui s'affiche.
𝐋𝐞𝐬 đœđ«đąđ­Ăšđ«đžđŹ 𝐝𝐞 đ«đžđœđĄđžđ«đœđĄđž đźđ­đąđ„đąđŹĂ©đŹ : Frames by Post Popstar Lumineux Argent Cadre Photo avec Noir, Blanc, Ivoire, Bleu, Rose Et Gris Clair et foncĂ© Mounts, Passe-Partout Ivoire, A3 for Image Size A4 avec passe-partout pour photo format A4 : 21x29,7 cm ( 8,26x 11.69 pouces) J'ai introduit le montage numĂ©rique Ă  l'intĂ©rieur pour vous donner une idĂ©e du rendu.
Bien sûr ce n'est qu'une suggestion, car il faut tenir compte de votre décoration existante, des couleurs d'encadrement qui vous conviennent, leur matiÚre, leur forme et le budget que vous voulez y consacrer.
Bref, le choix vous appartient, il faut prendre cette suggestion comme un début de piste à suivre.
C'est pourquoi le 𝐂𝐀𝐃𝐑𝐄 𝐞𝐭 đ„đž 𝐏𝐀𝐒𝐒𝐄 𝐏𝐀𝐑𝐓𝐎𝐔𝐓 𝐍𝐄 𝐒𝐎𝐍𝐓 𝐏𝐀𝐒 𝐅𝐎𝐔𝐑𝐍𝐈𝐒
L'autre raison, c'est que je ne fabrique pas les cadres et ce n'est pas mon métier ; je serais obligé de vous compter des frais qui ne sont pas les miens.
Toutefois je peux vous donner les liens vous permettant de retrouver le cadre faisant partie de la présentation suggérée.
Le but Ă©tant de vous montrer que le tout peut servir de dĂ©coration dans une entrĂ©e, un salon, une bibliothĂšque, une salle Ă  manger ou une chambre. Ce sera une Ɠuvre d'art Ă  prix raisonnable, que vous pourrez offrir, vous offrir, que vous soyez collectionneur ou pas.
************************** 𝟐) đ€đ«đ­đąđœđ„đž 𝐞𝐧 𝐯𝐞𝐧𝐭𝐞 : La vue 2 vous montre l'article livrĂ©.
Vous voyez comme il est simple de mettre en valeur un beau tirage photo si vous comparez les 2 premiĂšres vues ; et pourtant ce sont les mĂȘmes images ; Ă  vous de les bonifier Ă  votre maniĂšre.
************************** 𝟑) đđ«Ă©đŹđžđ§đ­đšđ­đąđšđ§ : Un peu d'Histoire de France, avec Clovis Ă  VouillĂ© vers 507 contre les Wisigoths, et Sainte GeneviĂšve ravitaillant Paris, assiĂ©gĂ©e par les Huns d'Attila vers 480.
Vous pouvez voir l'article qui est en vente sur la seconde vue qui sera imprimée sur du papier photo semi-glacé de haute qualité de 280g/m2 : dessus sera collé un sachet protecteur qui viendra accueillir le timbre-poste dont plus de détails vous sont présentés sur les vues suivantes.
Plus de précisions sur le mode de fixation vous sont donnés dans la présentation de la boutique.
Le tout sera glissé dans une feuille plastique transparente, et dans une enveloppe en carton rigide ; ce sera envoyé en recommandé avec remise contre signature.
Pour toute autre question, n'hésitez-pas, je me tiens à votre disposition.
Informations techniques : Bloc de timbre de 2012 émis par la France : les grandes heures de l'histoire Taille-douce Deux bandes phosphorescentes Multicolore Dentelés 13
CotĂ© 10 € dans le catalogue 2020
Poids de l'enveloppe cartonnée : 90 g
0 notes