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#roi des rêves
v-book-n · 2 years
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Morpheus X Willow
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Morpheus X OS Warning : Doux, léger, gentille, SFW, amoureux, timide, baiser, caresses. ---------------------------------------------------------------------------------------- De long cheveux blancs, des yeux d’un vert étincelant, et une peau pâle, c’est ainsi que Morpheus avait choisi sa femme. Du moins… qu’on l’avait fait choisir. Ça faisait à présent quelques semaines que la jeune femme était avec lui, et elle ne semblait toujours pas heureuse d’être ici, pourtant, il ne lui disait rien, la laissait faire ce qu’elle voulait et ne la dérangeait pas dans son quotidien. Il appréciait aussi qu’elle le laisse travailler dans le calme, quelque fois, elle s’asseyait dans la même pièce que lui, et l’observait travailler silencieusement. Pour lui, la jeune femme, sa femme, ne pouvait être qu’heureuse.
Willow était dans le château du roi des rêves depuis quelques semaines, quelques longues semaines, où elle n’avait rien pu faire d’autre que se balader, lire et attendre. Le roi ne lui parlait pas, ne la regardait pas, et ne passait pas de temps avec elle… elle avait l’impression d’être de trop, et pourtant, c’est lui qui l’avait choisi. Un sentiment de douleur et de solitude commençait à ternir sa joie de vivre et l’étincelle dans ses yeux.
Ce matin-là, après une dure nuit de travail, ce fut Mort, qui décida de rendre visite à son frère, elle était si douce, si souriante, et surtout, semblait comprendre tout le monde avec tant de facilité. Quand elle aperçue la jeune femme, elle décela immédiatement un profond mal-être, ce qui, à ses yeux, parut invraisemblable.
« C’est ta femme que je vois avec ce visage triste ? » Demanda Mort à son frère
« Oui, elle ne semble pas heureuse de vivre à mes côtés, pourtant je ne l’embête pas, elle a le droit de faire ce qu’elle veut » Expliqua Morpheus, lui-même ne comprenait rien à la situation
« Elle est toujours aussi triste quand vous passez du temps ensemble ? » Demanda Mort inquiète
Le roi des Rêves sembla perdu, la question n’avait pas l’air d’être comprise, sa sœur le regarda longuement avant de perdre patience, toujours le regard doux.
« Vous passez bien du temps ensembles n’est-ce pas ? »
Une nouvelle fois, le roi ne dit pas un mot, il se contenta de regarder sa jeune épouse passez par la salle pour se rendre à la bibliothèque, sûrement voulait-elle rejoindre Lucienne. Mort dévisagea son petit frère avant de soupirer bruyamment.
« Rêve ! Comment voudrais-tu qu’elle soit heureuse, si vous ne passez aucun moment ensemble ? »
« Mais… je pensais simplement que la laisser libre de ses mouvements la satisferait davantage que ma présence » S’expliqua le Roi.
Il avait l’air bien embêter, il ne savait pas comment réagissaient les femmes, il ne savait pas non plus comment se comporter en bon mari, il pensait à la liberté de la jeune femme et à rien d’autre.
« C’est aimable à toi, mais je suis sûre, qu’elle préfèrerait parler avec toi, et passer quelques moments en ta compagnie. Tu l’as bien choisi pour une raison non ? »
 Mort avait offert une chance à son frère de ne plus être seul, et de construire une vie qui pourrait le rendre heureux. Pendant son travail, elle avait remarqué la mort d’une étoile, l’étoile du Nord, elle était si brillante et guidait n’importe qui dans la nuit. Puis un jour, elle a cessé de briller, comme fatiguée de le faire. Leur père avait simplement ramené l’étoile dans le royaume de Rêve, et lui avait demandé s’il voulait la garder en sa compagnie.
« Messiers ? Il sera bientôt l’heure » Intervint Lucienne.
« Oui, je me prépare ». Souffla le roi. Il allait bien réfléchir aux paroles de sa sœur, car elle avait toujours raison.
« Accorde lui un peu d’intérêt tu veux ? » Avait fini Mort.
Quelques heures plus tard, Rêve était sur le point de commencer son travail du soir, il préparait ses équipements avec soins puis s’arrêta en regardant son trône, sa jeune épouse était assise sur les marches de celui-ci, et regardait les vitro illuminés par la lune, il décida de suivre les conseils de sa sœur.
« Ils sont magnifiques n’est-ce pas ? » Demanda-t-il maladroitement
La jeune femme tourna la tête vers le Roi, étonnée de cette soudaine prise de paroles, elle détourna le regard, les joues rougies.
« O-Oui, magnifique » souffla-t-elle
Il attendit un instant, puis se tourna vers Lucienne, qui attendait à la porte, elle lui avait conseillé de commencer par un sujet léger, pour qu’ils puissent être tous les deux plus à l’aise l’un envers l’autre.
« Ne reste pas sur les escaliers, assied toi confortablement si tu as envie de les observer longuement » Lui conseilla-t-il
Elle se redressa reculant des marches, elle ne savait pas vraiment où s’assoir pour les contempler avec aise. Rêve prit un instant et porta une chaise jusqu’à la jeune femme, celle-ci observa le siège, et sembla un peu gênée.
« Merci » Souffla-t-elle doucement
Elle s’assise délicatement et fixa les vitro, ils étaient si beau, si lumineux, si apaisants… Rêve se pencha à sa hauteur pour avoir la vue qu’elle avait, puis sourit.
« Si tu attends le levé du soleil, ils t’illumineront de leurs couleurs »
Elle tourna le visage vers lui, subjuguée par l’information, elle ne voudrait manquer ce spectacle pour rien au monde. Mais la distance, assez mince, entre elle et le roi, la fit rougir et détourner le regard. Morpheus n’avait jamais ressenti pareille chaleur dans son propre corps. Il se redressa, racla sa gorge et prit ses équipements.
« Je reviens au lever du jour »
Willow, attendrit par cet effort de la part du Roi, prit le temps de lui souhaiter bonne chance pour sa dure nuit de travail.
« Bonne chance, pour votre nuit de travail » Souffla-t-elle un léger sourire aux lèvres
Les joues de Morpheus devinrent rouges, au point qu’il se tourna dos à elle pour partir, venait-il de voir un sourire sur son visage ?
Quand il revint dans sa salle du trône, après son travaille de Roi, il pu constater que sa jeune épouse, n’avait pas bougé. Elle semblait endormie sur le siège, à attendre le jour, et lui arrivait juste à temps pour voir ce spectacle. Il coupa Lucienne qui venait réveiller Willow.
« Je vais m’en occuper Lucienne »
La bibliothécaire acquiesça, et recula, laissant le Roi s’approcher pour la réveiller. Il passa sa main sur sa joue, la caressant du bout des doigts avec lenteur. Sa peau était froide, elle était si blanche qu’on aurait pu penser qu’elle était faite de glace, ce qui allait bien avec sa vie d’étoile. Le soleil commençait tout juste à briller, et le visage de sa douce épouse, brillait lui aussi. Ses yeux verts s’ouvrirent, et il prit un instant pour la détailler, pourquoi l’avait-il choisi ?
Oui, il s’en souvient, ce jour-là, quand on la lui a présentée, il était resté silencieux devant elle. Ses cheveux brillaient à la lumière de la lune, ses yeux étincelaient comme des pierres précieuses, il avait été subjugué. Elle lui avait semblé si douce, si pétillante, parfait pour lui redonner le sourire, puis ils avaient été forcés à se marier dans l’instante.
« Sir ? » Demanda la jeune femme en le regardant « vous allez bien ? »
« Excuse-moi, oui, je me sentais pensif, tu es restée pour voir le lever du soleil ? »
« Non… je … je suis restée pour vous attendre vous. »
Il sembla surpris, la dévisageant, puis elle rougit, avant de se tourner vers la fenêtre, le soleil brillait dans le ciel, et les vitro s’illuminèrent comme un arc-en-ciel, se reflétant sur la jeune femme.
« Vous aviez raison ! Ils sont magnifiques ! » Déclara-t-elle doucement
Il voulait acquiescer, elle était magnifique, elle brillait devant lui, et il avait lui-même l’impression de rêver, ironique non ? Il lui tendit la main avec douceur pour la tirer de son siège, ce qui, à la grande surprise de Willow, lui plut énormément. Elle le laissa faire, impatiente de découvrir ce qu’il voulait faire avec elle. Une fois sur ses deux jambes, il se baissa pour attraper ses cuisses, et la souleva.
« Ne dors plus sur se siège froid, nous avons un lit pour ça » Souffla-t-il à la jeune femme
« Je ne veux pas y aller sans vous… » Dit-elle doucement
Son air gêné la rendait si douce, que Rêve ne put cacher son sourire, Mort avait raison, il suffisait qu’il se lance pour voir le sourire qu’il avait aimer chez Willow. D’ailleurs, la jeune femme ressentait milles frissons au contacte des mains de son époux, sa robe couleur charbon, n’était pas bien épaisse et était si fluide que, le fin tissu lui laissait sentir la chaleur et la peau durcit des mains du Roi. La sensation délicate du matelas détendit les muscles de Rêve, il s’était allongé aux côtés de la jeune femme.
« Et maintenant ? Le trouves-tu plus accueillant ? » Demanda-t-il un sourire aux lèvres
« Oui, beaucoup plus quand vous vous y trouvez également »
Leurs regards se croisèrent, si bien qu’ils ne purent cacher leurs joues rougis, et leur sourire béat. Morpheus se tourna vers elle pour la contempler. Puis, se rappelant qu’elle n’était, à la base, pas une personne, il s’approcha d’elle une nouvelle fois.
« Ressens-tu une envie ? » Demanda-t-il doucement
« Je ne sais pas, je ressens un picotement aux niveaux de mes lèvres et de mon ventre » Répondit Willow, passant ses doigts sur sa bouche puis son ventre.
« Je vais te montrer ce que ça signifie, si ça ne te plaît pas, dit le moi »
Elle acquiesça, puis ne pouvant quitter ses yeux, elle sentit son cœur battre de plus en plus fort quand il s’approcha d’elle et de son visage. Puis elle gouta à une chose divine, ses lèvres. Elles étaient robustes, abîmées, chaudes et pourtant agréables. La jeune femme ressentit une pulsion, comme une onde de choc, elle posa sa main sur la joue du seigneur des rêves, et la caressa avec lenteur et douceur. Quand il se sépara d’elle pour avoir son avis, il put la trouver envieuse de ses sensations.  
« As-tu aimé ? » Demande-t-il doucement
« Oui ! C’était… explosif, doux, chaud, incroyable. » Décrit la jeune femme. « Montrez-le-moi encore s’il vous plaît Sir ! »
Il sourit puis attrapa sa main gauche qu’il mena à ses lèvres, pour y déposer une doux baiser également.
« As-tu oublié cette bague ? » Dit-il doucement
« Non pas du tout ! Je la garde toujours je vous le promets » Rassura Willow
« Cette bague fait de toi ma femme, tu es mon égale, la Reine. Appel moi par mon nom, et non par mon titre »
Elle rougit, pouvait-elle le faire ? Y arriverait-elle ? Elle racla doucement sa gorge et se concentrat pour répondre à ses requêtes.
« Je vais tacher de le faire… Morphé. » Souffla-t-elle rougissante
Le Seigneur des rêves rougit à son tour, comment pouvait-elle, et du premier coup, lui trouver un surnom que personne n’utilisait. Il sourit et caressa sa joue.
« Parfait, maintenant, veux-tu que je recommence ? » Sourit-il  
« Oui ! »
Il l’embrassa une nouvelle fois, délicatement, plus passionnément, profitant de l’accès à sa peau douce. La jeune femme reprit possession de ses joues par ses mains et ne quitta pas ses lèvres, avant que ce soit Morpheus qui ne le décide.
« Le lit est beaucoup plus agréable avec toi dedans. » Souffla Willow
« Content de le savoir… » Sourit Morpheus en se jetant une nouvelle fois sur ses lèvres…   FIN
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Si nous imaginions un monde meilleur et à travailler ensemble pour le réaliser ? Entre rêve et réalité, il y a un trait d'union qui s'appelle l'amour....alors, mettons cet amour fraternel au cœur de nos cœurs et au cœur de ce monde, main dans la main, pour aller plus loin, plus haut, là où l'amour est Roi ! 💞
Que votre dimanche, chers amis, soit revêtu de paix et d'amour ! Soyez heureux et prenez soin de vous ! 🫶
#au-jardin-de-mon-coeur ✒️
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sloubs · 3 months
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Je décide de te partager mon rêve de cette nuit car il est drôle. J'étais chevalier de la table ronde post KV1 et y'avais Guenièvre et Arthur qui était partit en vacances pour prendre un break .Donc moi j'aide à la reconstruction du château tout ça sauf que personne ne sait ce qui s'est passé à la tour,tout le monde pensait qu'ils s'entendaient bien mais c'est tout. Bref les éclaireurs ils disent que le roi et la reine ils vont pas tarder donc Perceval et moi on courent les rejoindre car on est trop content et quand on arrive on voit Arthur et Guenièvre en pleine séance de pelotage sur l'herbe et moi complètement choqué je dis "Mais Sire,vous vous roulez des patins ???"
Après ya Arthur qui commence à nous engueuler et nous dire que c'est pas parce qu'il est roi qu'il a pas le droit d'avoir une vie privé, Guenièvre elle est mitigé entre mourir de honte et partir en énorme fou rire et Perceval et moi on est comme ça 🧍‍♂️🧍‍♂️ à accepter l'engueulade car on connaît pas vraiment les choses de l'amour.
MDRRRR alors non ça c'est pas un rêve c'est carrément une prémonition, et j'espère bien que ça va arriver dans kv2 parce que c'est génial
j'imagine perceval et un jeune genre petrok ou iagu qui tombent sur arthur et guenièvre en train de se pécho et juste ils sont là en mode "????????? mais c'est dégueu???????"
10/10 pour le rêve merci de l'avoir partagé
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hedgehog-moss · 2 years
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do you ever read scifi or fantasy in french? i am trying to read more sff that was originally published not in english but it's not easy to find 💀
I do! It’s not my favourite genre but one of my friends loves it so I read a bunch of SFF books every year ahead of her birthday to try and find a gift for her. I’m glad I do this because it’s allowed me to discover N.K. Jemisin’s Broken Earth trilogy which was amazing, and I don’t know if I would have picked it up otherwise!
Here are some French-language authors I’ve read or plan to read (unfortunately English translations are few and far between :( I bolded the names for which I found English translations—if you read in another language you can check out the non-bolded authors, there are often translations available in other languages long before English ones)
When it comes to classics you've got Pierre Boulle (Planet of the Apes of course; also Garden on the Moon, which is (deservedly imo) less known), Jacques Spitz (La Guerre des mouches—it was translated but not into English), René Barjavel (The Ice People, Ravage, Future Times Three—I read them a long time ago but I remember them as very sexist even by French classic standards), Bernard Lenteric (La nuit des enfants rois), Alain Damasio (La Horde du Contrevent—maybe too recent to be a classic but it’s everywhere. I was surprised to find no English translation!), Bernard Werber (I feel like he rehashes the same 3 ideas again and again but some of his earlier stuff was fun), Alexandre Arnoux (Le règne du bonheur), Jules Verne of course, Stefan Wul (Oms en série which was adapted into the film La Planète sauvage—Fantastic Planet in English. I like the film better!) And some I haven’t read: Georges-Jean Arnaud, Serge Brussolo (I liked his Peggy Sue series when I was in middle school but it spooked me so much I haven’t dared to pick up any of his SFF for adults, like Les semeurs d’abîmes), Élisabeth Vonarburg.
Newer authors: Estelle Faye (L’arpenteuse de rêves, Un éclat de givre—I tend to like her worldbuilding more than her plots); Sandrine Collette (The Forests—if you count speculative fiction as SFF) (I didn’t like it at all personally but others might), Jean-Philippe Jaworski (I really liked Janua Vera; didn't like Gagner la guerre but it was mainly because I have a low tolerance for rape scenes in fantasy books) (he’s about to be translated into English according to his editor), Stéphane Beauverger (Le déchronologue)
More authors I haven't yet read: Pierre Pevel (The Cardinal's Blades—I've been told it's "17th century Paris with dragons"), Romain Lucazeau (Latium), Laurent Genefort (Lum’en), Christian Charrière (La forêt d’Iscambe), Roland Wagner (La saison de la sorcière), Aurélie Wellenstein (Mers Mortes—I love the synopsis for this one), Magali Villeneuve (La dernière Terre, trilogy)
And non-French, non-anglo SFF authors: Maryam Petrosyan (my review of the Gray House last year was that I understood maybe 1/3 of it but I liked it anyway!), Hao Jingfang (haven’t read her yet), Arkady & Boris Strugatsky (idem), Jaroslav Melnik (I’ve read Espace lointain (originally Далекий простір) but didn’t like it much), Andreas Eschbach (The Carpet Makers), Walter Moers (I read The City of Dreaming Books back when I was still learning German and found it very charming), Liu Cixin (I loved The Three-Body Problem but The Dark Forest was so sexist it made me not want to pick up the third volume), Lola Robles (El informe Monteverde, translated as Memoirs of an Interstellar Linguist), Elaine Vilar Madruga (Fragmentos de la Tierra Rota), Tatiana Tolstaya (The Slynx), Karin Tidbeck (Amatka), Emmi Itäranta (Memory of Water, The Moonday Letters), Angélica Gorodischer (I’ve read Kalpa Imperial and found it only so-so but it always takes me a while to warm up to characters or a setting so I struggle with short story collections. I’ll still give Trafalgar a try) Also my favourite fantasy book as a kid was Michael Ende’s Neverending Story, I was obsessed with it. I re-read it in the original German a few years ago and it was still great.
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olympic-paris · 1 month
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vers le palais de bulle au fond du rêve, mes rêveuses pensées pieds nus vont en matinée, le palais don du roi, comme un roi nu postule, des chairs reflétées du rose de la baie
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coovieilledentelle · 5 months
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Je vous souhaite une nuit avec des anges autour de vous ou le calme est roi, la tranquillité est loi ..avec des rêves plein de joie …que la magie opère… bonne nuit
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jesuisnullepart · 1 month
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A quoi servent les héros que j’ai aimé si aucun d’eux ne m’a donné l’univers ?
À quoi bon ces héros que j’ai voulu aimer,
Si leurs cœurs n’étaient que miroirs froids et vides,
Ils m’ont laissé avec des rêves en cendres,
Des promesses cassées, du silence en guise de réconfort.
Ils se drapaient de mots doux, d’images d’or,
Mais sous la surface, c’était le néant,
Des faux rois, des imposteurs du sentiment,
Qui m’ont abandonnée aux rivages, trophée sacrificiel.
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crazy-hanji · 7 days
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Lucifer Morningstar est un Hypersensible
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Dépressif , père absent mais pas que , beaucoup n'apprécie pas la personnalité de ce roi des enfers un peu atypique et enfantin beaucoup attendez autre chose de lui . Qu'un petit gars mignon pas du tout intimidant mais il est juste à l'image qu'on dépeint de lui avant sa chute .Un Chérubin ange a l'apparence enfantine ( oui d'après mes nombreuses recherches il n'est pas un archanges et pas un séraphin dans la bible ) , dans Hazbin hôtel débordant de créativité et de fantasie prête à être donné au monde . Point qu'on donnent aux Hypersensible venant balayer le fait qu'il pourrait être autiste comme dirait dans certaine théorie . Les autistesont un goût pour rester dans les régles et ne seront jamais créatif spontanément . Même si les hypersensibles et les autistes partagent de nombreux point commun comme avoir de forte émotions et une mauvaise gestion c'est bien pour cela que les hypersensible peuvent être vue a tords comme autiste vu leurs réaction . Sa passion des canards tournant à l'obsession peut être un TOC ( Le trouble obsessionnel-compulsif demeure souvent une énigme pour ceux qui n'en sont pas directement touchés. C'est un trouble anxieux qui se caractérise par des pensées intrusives et indésirables (obsessions) entraînant des comportements répétitifs et ritualisés (compulsions). En gros la fabrications de ses canards en plastique pouvant être une manifestation de sa dépression .... Dépression qui le force à se reclure chez lui voulant le moins contact possible due à son mal être .Les Hypersensible ont aussi cette volonté pas pour les même raison mais juste que les contacts les mettent mal à l'aise et épuise .... L'hypersensibilité peut être juste la cause qui la mené à la dépression par le rejet des autres anges ...Voir ses rêves s'envoler ainsi que ses croyance étant condamné à voir que le mauvais chez les humains comme le dit si bien sa fille dans l'introduction quand elle conte la légende de ses parents
Il est certes absent pendant une bonne partie de la vie de sa fille PAS par choix mais par fatalité .L'hypersensibilité quand tu es dans un cadre favorable peut être un don ou une malédiction un vrai démon si tu es pas dans un cadre favorable pour apprendre à la dompter ...Indomptée d'autre chose peut s'y mêler comme la dépression ...Donc selon moins Lucifer aurait au moins deux démons son Hypersensibilité et Dépression ... Son cerveau ne pouvant que resasser les choses en boucles et souvent le négatif l'entraîne dans cette spirale infernal le rendant incapable et faisant s'éloigner tout ceux qu'il aime .
Et en quoi il serait à l'image du Lucifer de la bible , lui aussi voulait notre bien .Nous aimant d'un amour débordant mais encore une fois jugé comme étant un individu dangereux avec ses idées pour l'équilibre il finit chassé . Sauf que le Lucifer biblique donna une autre réponse que la dépression .Mais la colère , une rage débordante
Que ce soit répondre par de la tristesse ou la colère c'est deux réponses que les Hypersensibilité peuvent donner tout cela à cause du même sentiments d'injustice que les deux ont ressentis
J'ai été moi même diagnostiqué Hypersensible ou j'ai appris à enchainer mon démon car je suis bien entourée mais il fut une époque ou j'étais partie sur le même chemin que notre Luci pour ça que je me sens proche de lui ( Pour exemple mon Toc serait de me mordre la main dès que j'ai une émotions peut importe la quelle qui risque de me submerger c'est un pour me calmer .Selon moi la fabrication de canard en plastique à pour but que Lucifer se calme et redescent émotionnellement )
Depressed, an absent father, but not just that—many don't appreciate the personality of this somewhat atypical and childish King of Hell. A lot of people expected something different from him. A cute little guy, not intimidating at all, he is simply a reflection of how he was portrayed before his fall. A cherub, an angel with a childlike appearance (yes, according to my many studies, he is not an archangel or a seraphim in the Bible), in Hazbin Hotel overflowing with creativity and fantasy, ready to be given to the world. Points that are attributed to hypersensitive people dismissing the notion that he could be autistic, as stated in some theories. Autistic people tend to stick to rules and are rarely spontaneously creative. Even though hypersensitive people and autistic individuals share many similarities, like experiencing strong emotions and having poor emotional regulation, hypersensitive individuals can often be wrongly perceived as autistic due to their reactions. His obsession with ducks could be a form of OCD (Obsessive-Compulsive Disorder). OCD is often a mystery to those not directly affected. It is an anxiety disorder characterized by intrusive, unwanted thoughts (obsessions) leading to repetitive, ritualized behaviors (compulsions). In short, the creation of his rubber ducks could be a manifestation of his depression… Depression that forces him to isolate himself, seeking minimal contact due to his inner suffering. Hypersensitive individuals also tend to avoid contact, not for the same reasons, but because interactions make them uncomfortable and drain them. Hypersensitivity could be the very cause that led to his depression, possibly stemming from rejection by other angels. Watching his dreams and beliefs crumble, doomed to see only the worst in humans, as his daughter says so well in the introduction when she recounts the legend of her parents.
He was certainly absent for much of his daughter's life, not by choice but by fate. Hypersensitivity, when nurtured in a supportive environment, can be a gift or a curse—a true demon if you are not in the right setting to learn how to tame it. Untamed, other issues can arise, such as depression. So, in my opinion, Lucifer has at least two demons: hypersensitivity and depression. His mind, constantly ruminating on things, often focusing on the negative, traps him in this infernal spiral, making him incapable and pushing away everyone he loves.
And how is he like the Lucifer of the Bible? He, too, wanted our well-being. He loved us with an overwhelming affection, but once again, judged as a dangerous individual due to his ideas about balance, he was cast out. Except the biblical Lucifer responded not with depression, but with anger, with overflowing rage.
Whether responding with sadness or anger, both are reactions that hypersensitive people can have, all due to the same sense of injustice that both have experienced.
I myself was diagnosed as Hypersensitive or I learned to chain my demon because I am well surrounded but there was a time when I went on the same path as our Luci because of that I feel close to him
(For example, my OCD would be to bite my hand as soon as I have an emotion, no matter what it is, which risks overwhelming me. It's to calm me down. According to me, the purpose of making a rubber duck is to make Lucifer calm down. and come down emotionally)
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jamie-007 · 6 months
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Excellente nuit 🌟 🌟 🌟 💋
"Il arrive que l'on fasse un rêve.
On s'y prend, on y croit, on l'aime.
Le matin, en ouvrant les yeux, deux mondes s'entremêlent encore.
Les visages de la nuit s'estompent dans la clarté.
On voudrait se souvenir, on voudrait les retenir. Ils glissent entre vos mains, la réalité brutale du jour les rejette.
De quoi ai-je rêvé, se dit-on ?
Que se passait-il ?
Qui embrassais-je ?
Qui aimais-je ?
Qu'est ce que je disais et que me disait-on ?
On se retrouve avec le regret imprécis de toutes ces choses qui furent ou qui semblaient avoir été.
On ne sait plus ce qu'il y avait eu autour de soi.
On ne sait plus."
E. Ionesco, Le Roi se meurt.
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starmaniamania · 4 days
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Part of the cast was live on the radio today and sang some Starmania airs as well as songs from other musicals, interspered with little interviews about their background and Starmania experience!
Setlist:
Maag, "Les Adieux d'un Sex Symbole" (Starmania, obvs)
Jeanne Jerosme & Nic Dorian, "De Delphine à Lancien" (Les Demoiselles de Rochefort)
Adrien Fruit & cast, "La chanson de Ziggy" (Starmania)
Malaika Lacy, "Gimme Gimme" (Thoroughly Modern Millie)
Alex Montembault, "Un garçon pas comme les autres" (Starmania)
Nic Dorian, "If I didn't Believe in You" (The Last Five Years)
Max Carpentier, "Monsieur Cellophane" (Chicago, French translation)
Alice Nguyen, "Une vie juste rêvée" (Sister Act, French translation)
Maag & Malaika Lacy, "Take Me or Leave Me" (Rent)
Nic Dorian & Max Carpentier, "Only Us" (Dear Evan Hansen)
Adrien Fruit, "Je fais de toi mon essentiel" (Le Roi Soleil)
Malaika Lacy & Nic Dorian, "The Sweetest Sounds" (No Strings)
Maag, "She Used to be Mine" (Waitress)
Jeanne Jerosme, "Le rêve de Stella Spotlight" (Starmania)
You can also download a zip file of just the songs.
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saemi-the-writer · 9 months
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Douce Dame Jolie
Mon Secret Santa Kaamlott pour la charmante @zialinart :D
Sur AO3
Bonne lecture !!
La Reine avait seulement souhaité assister au festival de l’Imbolc en toute tranquillité, sans personne pour la pointer du doigt ou se mettre à dos l’espèce d’hystérique qui criait toujours « au bûcher » où que savait-elle d’autre ! Cela restait une fête Gaélique, et avec cette nouvelle religion qui prédominait au pays désormais, cela risquait d’être mal-vu si la Reine y était vue, aussi était-elle allée voir l’enchanteur de Kaamelott en toute discrétion, lui demandant s’il n’avait pas un sort, une potion ou autre chose qui pourrait l’aider. C’était apparemment son jour de chance, car Merlin venait de mettre la main sur un médaillon magique : il changerait la perception des gens qui voient la personne qui le porterait. En gros, elle serait méconnaissable aux yeux du monde sans avoir à se transformer. Afin de vérifier son efficacité, Guenièvre l’avait mit aussitôt autour de son cou et était sortie faire un aller-retour rapide. Elle avait croisé les sires Perceval et Karadoc, qui venaient demander un énième service à Merlin. Ils ne l’avaient pas reconnu, mais s’étaient montrés étonnamment courtois, acceptant de la laisser passer devant eux. Convaincue, la Reine avait remercié le magicien et gardé le bijou pour le festival du 1er février.
Guenièvre avait espéré que les offrandes faites ce soir-là l’aideraient à avoir enfin un enfant, puis elle avait voulu profiter du moment. Elle n’avait pas pu danser ou apprécier de ces airs musicaux depuis des années, Guenièvre s’était donc laissée entraîner. Et c’est là qu’elle l’avait croisé.
Arthur. Son mari. Qui avait marché droit vers elle.
…Guenièvre aurait peut-être dû réaliser que l’avis de Messires Perceval et Karadoc n’était pas des plus fiables !
C’est ce qu’elle s’était dit en voyant Arthur s’approcher d’elle, mais à son grand étonnement, il l’avait invité à danser. A la manière qu’il avait eu de s’adresser à elle, Guenièvre compris vite qu’il ne l’avait pas reconnu. Comme Merlin lui avait dit, la magie du médaillon l’avait empêché de la reconnaître.
Et ce fut comme un rêve, à la fois merveilleux et confus.
Qu’Arthur avait été charmant, qu’elle avait été touchée par de tels égards, cette délicatesse et ce regard tendre ! Guenièvre pouvait enfin mieux comprendre pourquoi tant de jeunes femmes avaient été séduites ! Cependant, une chose demeurait inexplicable : son apparence n’était pas censée être si différente de l’originale. Guenièvre ne s’était pas transformée en beauté Latine, comme le Roi les aimait, alors pourquoi ?
Pourquoi ?...
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Ce n’était pas la première fois qu’Arthur tombait sous le charme du regard d’une jolie dame, et il avait été plus d’une fois déçu de l’aboutissement de ces relations. Et pourtant, il ne pouvait s’empêcher d’espérer. Une partie de lui-même le réprimandait, lui reprochant de ne pas retenir la leçon, mais il l’ignora. Cette femme était différente de celles qui lui avaient tapé dans l’œil jusqu’alors. Elle ne ressemblait à aucune de ses maîtresses, que ce soit le type « Latin » ou le type de silhouette qui l’attirait le plus souvent.
Et ce n’était pas que physique. Lorsque leurs regards s’étaient croisés ce soir-là, ce n’était pas son corps qui avait frissonné, mais son cœur et peut-être même - oserait-il le dire – son âme. C’était comme s’il avait retrouvé quelque chose qu’il avait perdu. Une conviction profonde que cette femme, il l’aimait, et qu’elle l’aimait en retour. Même s’ils ne s’étaient croisés de manière fortuite que quelques fois depuis le mois de février. Après tout, bien des histoires d’amour affirment qu’il suffit d’un regard, au bon moment, au bon endroit, pour que deux êtres sachent qu’ils s’étaient trouvés.
Un bruissement attira son attention, et la Dame apparut. Elle lui sourit timidement, comme toujours, et s’avança vers lui.
“Vous êtes là.“ dit-elle simplement. “Je suis heureuse de vous revoir.“
Une grande douceur se dégageait d’elle et la grâce irradiait dans chacun de ses mouvements. Dans ces moments-là, Arthur trouvait qu’elle avait quelque chose d’irréel, comme si elle allait s’évaporer s’il l’effleurait. Mais il avait bien constaté, au cours de leurs discussions et promenades, qu’elle était bien humaine. Une légère maladresse, ses questions parfois insolites, sa façon de jouer avec le médaillon qu’elle portait lorsqu’elle était nerveuse ou gênée… Cela ne faisait que la rendre plus charmante. Elle était douce et candide, mais elle possédait également un sens de l’observation surprenant et quelques idées audacieuses.
“Je suis heureux de vous revoir aussi.“ lui sourit-il en retour.
Arthur se décala pour lui permettre de s’assoir à ses côtés, ce qu’elle fit avec un empressement qui lui fit chaud au cœur.
Même si leur discussion du jour resta relativement triviale, Arthur souhaita que cet instant dure éternellement. Sa Douce essayait d’écrire un poème, ou une chanson, et bien qu’elle mette du cœur à l’ouvrage, sa prose laissait à désirer ! La chanson « Douce Dame Jolie » semblait avoir été écrite pour elle, il regrettait ne pas l’avoir écrite et composée lui-même pour la lui offrir. Enfin, aurait-il été plus apte à l’aider ! Les deux rirent ensemble de leurs diverses tentatives, car Arthur lui-même ne trouvait pas toujours le mot juste. En revanche, leurs voix s’accordaient très bien.
Peut-être était-ce une douce illusion, mais Arthur avait l’impression, une fois encore, qu’il avait trouvé son âme sœur.
“Vous reverrai-je bientôt ?“ demanda-t-il alors qu’il s’apprêtait à rentrer, espérant qu’elle le retiendrait.
“Je l’espère !“
Si cela avait été quelqu’un d’autre, le Roi aurait douté de la sincérité de ces trois mots. Mais pas avec elle. L’émotion dans sa voix et ses yeux ne mentaient pas.
“Et votre nom ?“
Le visage de la douce dame s’imprégna de tristesse, elle regarda au loin un instant avant de secouer la tête. Il fut surpris de voir une pointe d’espièglerie dans son expression avant qu’elle ne dise :
“Anam Cara.“
Après cette déclaration, elle s’approcha de lui et déposa un baiser au coin de ses lèvres avant de filer. Arthur n’aurait pas pu lui courir après, de toute façon, il était complètement envoûté. Arthur avait enfin un nom, un indice.
Anam Cara.
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Les yeux de Guenièvre se remplirent des larmes alors qu’elle observait le médaillon entre ses mains. Elle caressa du pouce le petit âne au centre de la roue en se demandant, une nouvelle fois, si elle ne devrait pas s’arrêter là. Elle se faisait du mal.
Arthur était tellement plus chaleureux et patient avec elle quand elle portait ce médaillon, elle souhaitait de tout cœur que les choses soient toujours ainsi. C’étaient comme de doux rêves, mais le réveil devenait de plus en plus rude. A chaque repas partagé, les soirs où son époux venait la rejoindre dans leur couche, sa froideur et son exaspération la frappaient plus violemment qu’auparavant. Guenièvre et l’inconnue était une seule et même personne ! Elle n’agissait pas différemment avec ce médaillon, elle restait fidèle à elle-même ! Il semblait qu’Arthur lui en voulait pour quelque chose, qu’il ne lui avait pas pardonné et qu’il lui faisait continuellement payer… Mais quoi ?! Qu’avait-elle fait pour mériter un tel traitement ? Pourquoi Arthur méprisait-il « Guenièvre » mais adorait « l’inconnue » ?
La Reine essuya ses larmes d’un revers de main avec un soupir. Il était de toute façon impossible de revenir en arrière. Elle pouvait encore changer le cours de choses avant que cela ne dérape, mais… Guenièvre voulait profiter encore un peu de ces quelques doux échanges avec son époux. Ses yeux se posèrent sur le poème qu’elle tentait d’écrire et son cœur se serra à nouveau. Guenièvre aurait tant donné pour que son époux soit à ses côtés, pour l’aider comme il l’avait fait quelques jours plus tôt ! Alors qu’un énième soupir lui échappait des lèvres, elle entendit un reniflement dans son dos.
“C’est magnifique, Majesté !“ sanglota Bohort.
Guenièvre poussa un petit cri en se retournant, faisant sursauter et crier le chevalier en même temps.
“Seigneur Bohort ! Vous m’avez fait peur !“
“Pardonnez-moi, ma Reine, mais vous ne répondiez pas à mon appel ! Aussi me suis-je permis d’entrer !“
“Et de lire par-dessus mon épaule ?“ Guenièvre grommela dans sa barbe en se couchant à moitié sur son pupitre, pour cacher son travail inachevé. “Vous êtes bien gentil, mais à quoi bon me flatter comme ça ! Je ne suis vraiment pas douée…“
“Permettez, votre Altesse ! Je ne fais que dire la vérité !“ Bohort semblait presque offusqué qu’elle pense autrement. “Les derniers vers ont certes besoin d’être un peu retravaillés pour rimer, mais les sentiments qu’ils dégagent n’en sont pas amoindri dans l’émotion qu’ils dégagent !“
Guenièvre cligna des yeux, surprise.
“Vous trouvez ?“ demanda-t-elle, hésitante.
“Oh oui !“ sourit le chevalier, les mains jointes sur son cœur. “Je peux sentir tout l’amour et la langueur dans les mots que vous avez écrit !“
La Reine se redressa doucement pour jeter un coup d’œil à son ébauche. Elle pouvait croire le Seigneur Bohort, mais d’un autre côté, ce dernier avait toujours été très… sensible. Guenièvre n’était pas sure que tous en dirait autant.
“Serait-ce votre cadeau pour le Roi Arthur ?“ le sourire de Bohort s’élargit. “ Il est vrai que son anniversaire est le mois prochain !“
Guenièvre sentit la gêne l’envahir, elle avait failli oublié l’anniversaire de son époux ! Elle avait été tellement déçue les fois où son anniversaire à elle avait été oublié par ce dernier, elle ne pouvait pas se permettre de faire pareil !
“A vrai dire, non.“ Avoua-t-elle, jouant nerveusement avec sa longue tresse. “Mais j’essayais… j’espérais pouvoir lui dire d’une jolie façon ce que je ressentais pour lui.“
Elle n’osa pas regarder Bohort dans les yeux, aussi fut-elle surprise quand ce dernier lui proposa de l’aider.
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“Votre Altesse ?“
Arthur détourna son attention de Perceval, ravi d’avoir un léger répit au cours de longues explications (oui Perceval, les frondes jettent des cailloux, mais non, elles ne peuvent pas remplacer les catapultes !!). C’était Calogrenant.
“J’ai entendu dire que vous étiez à la recherche de quelqu’un ?“ lui demanda le Calédonien. “C’est urgent ?“
“Urgent non, important, pour moi personnellement. Rien de grave.“ précisa le Roi. “Pourquoi cette question ?“
“Ah, parce que j’avais cru entendre que le nom était Anam Cara.“ Calogrenant haussa les épaules. “Et si c’était le cas…“
“Vous la connaissez ?“ Arthur bondit de son siège. Les deux chevaliers sursautèrent et le regardèrent d’un air perplexe.
Calogrenant sembla plus que gêné, laissant un long « heuu… » résonner dans la pièce avant de reprendre.
“Navré, Sire. Mais Anam Cara n’est pas un nom.“ révéla-t-il, ce qui glaça le sang d’Arthur. “C’est du Gaélique ancien, ça veut dire âme sœur.“
Les jambes du Roi allait se dérober, de désespoir et de trahison, quand la voix de Perceval transperça, tel un rayon de soleil, la brume qui commençait à envahir son esprit.
“C’est joli ! ça veut donc dire qu’elle vous aime comme un frère de toute son âme, Sire !“
Perceval ne savait évidemment pas ce que signifiait le terme « âme sœur », mais la vérité de ses paroles réchauffèrent le cœur du Roi.
Son âme sœur.
Il aurait dû rire, ou s’énerver… Alors pourquoi ce sentiment d’euphorie ? Arthur sentit presque des ailes lui pousser alors qu’il laissait derrière lui les deux chevaliers, ne remarquant pas leur regard interloqué en l’entendant fredonner « Je vivroie liement ».
Alors qu’il se dirigeait vers le jardin, il croisa sa femme. Sans réfléchir, Arthur lui saisit la main et la fit tournoyer joyeusement. L’expression d’agréable surprise sur le visage de Guenièvre l’amusa, il lui offrit un dernier sourire avant de partir.
“A ce soir, mon amie.“
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“Moi aussi, je vous aime.“
La Dame tressaillit, puis un frisson lui parcourut tout le corps. Elle porta une main à ses lèvres et recula d’un pas.
“Mais vous… pourquoi ?!“
Arthur perdit son sourire. Ce n’était pas du tout la réaction à laquelle il s’était attendu.
“Je ne peux pas le croire !“ s’écria-t-elle en secouant la tête. “Comment pouvez-vous m’aimer ?“
“Comment ?“ souffla-t-il, perdu. “Mais il n’y a pas de raison particulièrement logique ! Et pourquoi ne pourrais-je pas vous aimer ?“
“Parce que je suis mariée ! Tout comme vous l’êtes ! Mais si vous, vous pouvez vous permettre de collectionner les conquêtes, pour moi, une seule amourette avec un autre est vu comme une trahison aux yeux de tous!“ vitupéra-t-elle, le pointant du doigt rageusement. “Et votre femme ? Avez-vous jamais pensé à ce qu’elle pouvait ressentir ?! Et si elle, elle voulait aller voir ailleurs, vous accepteriez de la laisser faire?“
En entendant le mot « mariée », il avait cru sentir le sol se dérober sous ses pieds, cette éternelle blessure le relança. Pourtant, les paroles suivantes le figèrent d’une plus grande stupeur.
“La seule raison pour laquelle vous me courtisez avec tant de passion, c’est parce que je ne suis pas Guenièvre ! Vous êtes exactement comme mon mari !“ continua-t-elle, ses yeux se remplissant de larmes. “ Du moment que ce n’est pas votre femme, elles méritent votre admiration et elles y passent toutes ! Je suis sure que vous ne savez rien d’elle ! Vous vous en fichez d’elle, mais elle doit bien rester sagement à sa place ! Comme si j’étais… comme si elle était une chaise ! Vous passez votre temps à vous languir dans votre coin, à jouer les bourreaux de cœurs pour vous consolez, ou vous prouvez à vous-même quelque chose ou je ne sais quoi ! Mais nous ne sommes pas des meubles à la con ! Nous aussi, on a le droit d’être respectées, d’êtres aimées pour qui on est vraiment !“
Son visage, habituellement si blanc, était à présent rouge et inondé de larmes. Elle s’arrêta, tentant de reprendre son souffle. Arthur tendit la main vers elle, souhaitant sécher ses pleurs, la rassurer… mais elle se retourna et prit ses jambes à son cou.
“Attendez !“ s’écria-t-il.
Il ne voulait pas la perdre ! Aussi confus et blessé soit-il par ses paroles lancinantes. Arthur s’élança à sa suite, mais elle avait disparu. Elle n’avait pas pu aller bien loin, peut-être s’était-elle cachée parmi les bosquets… Un reniflement attira son attention et il se hâte dans sa direction. Il cru reconnaître la silhouette de la jeune femme, et écarta les branches sur sa route. Arthur s’apprêtait à l’appeler quand il réalisa qui se cachait là.
Guenièvre. Son épouse.
Elle releva les yeux vers lui et fronça les sourcils. D’un air digne qu’il ne lui connaissait pas, elle se redressa.
“Ce soir, vous dormirez chez l’une de vos maîtresses.“ déclara-t-elle sèchement, le faisant tressaillir.
Après l’avoir foudroyé du regard une dernière fois, Guenièvre passa à côté de lui et se dirigea vers le château. Sans comprendre pourquoi, ni ce qu’il attendait, Arthur la regarda partir.
Pas une seule fois elle se retourna.
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Dire que le Roi était de mauvaise humeur au cours de la matinée et du déjeuner aurait été un euphémisme. Avec ce qu’il s’était passé la veille, il avait très mal dormi, et lorsque la Dame du Lac lui était apparu en pleine nuit lors de sa promenade nocturne, c’était pour lui lancer des piques incompréhensibles.
“Vous êtes tellement préoccupé à rêver d’un lointain, vieux lac asséché que vous ne voyez pas celui qui est à deux pas de vous, magnifique et clair ! Pire, vous vous jetez sur les premières gourdes venues pour étancher votre soif !“
Arthur maugréa dans sa barbe avant de passer ses nerfs sur sa nourriture. Il leva les yeux vers sa femme, mais dès que leur regard se croisèrent, Guenièvre détourna la tête pour se resservir. Elle le battait encore froid, ce qui n’avait aucun sens non plus. Elle n’avait jamais fait de scènes au sujet de ses maîtresses auparavant !
“Aujourd’hui, j’ai fait de la tarte !“ annonça Séli, le tirant effroyablement de ses réflexions.
“Oh non ! Mais qu’est-ce qu’on vous a fait ?!“ rouspéta Léodagan.
“La barbe !“ répliqua-t-elle avec un regard noir pour son mari. “C’est Guenièvre qui m’en a demandé une ! Je ne pouvais pas refuser ça à ma fille !“
Arthur, Léodagan et Yvain tournèrent la tête en même temps vers la dénommée, plus abasourdis les uns que les autres. Guenièvre les ignora tandis que Séli présentait fièrement l’abomination qu’elle appelait « une tarte ».
“Elle a l’air très réussie, Mère !“ sourit la Reine, apparemment ravie. “Quels fruits avez-vous choisi, cette fois ?“
“Je voulais en faire une aux fraises, mais comme ce n’est pas la saison, j’ai fait un mélange de fruits !“
“Mais c’est un cauchemar !“ marmonna Léodagan, peu discret. “Ma fille, si vous vouliez une tarte de votre mère, c’est votre droit, mais vous n’étiez pas obligée de la partager avec nous !“
“Oh, mais je ne compte pas la partager !“ tous regardèrent Guenièvre interloqués, celle-ci saisit le plat et le tendit à Arthur. “C’est une petite attention pour mon mari !“
Il y eu comme un flottement dans la salle, Arthur fixa longuement la tarte en silence avant de relever les yeux sur son épouse.
“Vous m’en voulez à ce point ?“ finit-il par demander.
La question eut à peine franchi ses lèvres qu’il se prit la tarte en pleine figure.
“OUI !“
Guenièvre quitta la table et sortit en claquant la porte derrière elle. Lorsqu’Arthur réussit à retirer suffisamment de mélasse de ses yeux, le visage à la fois dépité et choqué de sa belle-mère ainsi que la tête de con (pour changer) que faisait Yvain lui apparurent. Il préféra ne rien dire et continua de se nettoyer le visage, il en oublia presque son beau-père, qui frappa dans ses mains avec un air ému.
“C’est ma fifille !“
D’un côté, Guenièvre savait qu’elle était déraisonnable, mais d’un autre, elle estimait qu’elle avait assez pris dans la figure. C’était bien son droit de lui en coller en retour, non ?
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“Marre d’encaisser sa mauvaise humeur et ses railleries, pendant que d’autres profitent de ses mots doux !“ grogna-t-elle en enroulant les parchemins de ses ébauches de poèmes. “C’est ça être une épouse ? Tous les mauvais côté du mari, ses crises, sa mauvaise odeur et tout le bataclan c’est pour ma pomme, et pour les maîtresses, c’est le beurre, l’argent du beurre et le sourire du crémier ? Ha ! Si j’avais su, j’aurais dit à mon père qu’il pouvait se brosser pour le mariage ! S’il y tenait tant, il n’avait qu’à l’épouser lui-même ! Non mais ho ! Pourquoi c’est à moi de gérer ces conneries ?!“
Elle termina sa pile par le poème qu’elle avait réussi à écrire avec l’aide d’Arthur et Bohort. La Reine saisit la boîte dans laquelle elle avait laissé le médaillon et se rendit d’un pas rageur au laboratoire de Merlin. Avec humeur, elle lui rendit le bijou et laissa la pile de parchemin sur son plan de travail, le remerciant plus sèchement qu’elle n’aurait voulu le faire. Ne voulant pas s’attarder plus que nécessaire, Guenièvre tourna les talons promptement et sortit.
“Mais qu’est-ce que voulez que je fasse de tout ça ?!“ cria l’enchanteur en désignant les parchemins alors qu’elle s’apprêtait à fermer la porte derrière elle.
“Donnez-les à manger aux chèvres ou mettez-les au feu ! Qu’est-ce que ça peut faire ?!“ rétorqua-t-elle. “Ce sera toujours mieux que de voir mon mari se torcher avec !!“
Elle entendit un vague « hein ?? » avant le claquement de la porte. Guenièvre pouvait déjà sentir la honte monter en elle, elle se sentait coupable de se défouler sur le pauvre Merlin qui lui avait pourtant rendu service. Toutefois, ces sentiments s’évaporèrent à la vue du Roi. Ce dernier la regardait d’un air qu’elle ne pouvait décrire, et qu’elle ne souhaitait de toute façon pas décrypter dans l’immédiat. Qu’il soit surpris, contrarié ou autre, elle s’en moquait éperdument ! Avec un mouvement de tête qu’elle avait vu sa mère faire de nombreuses fois, Guenièvre passa à côté de lui avec un « humpf ! » bien placé.
“Vous n’avez vraiment rien à me dire ?“
“Je ne crois pas, non.“
Guenièvre sursauta quand la main d’Arthur l’agrippa, la retenant avec force.
“Je peux savoir quelle mouche vous a piqué ?“
Oh ! Le mufle !!
“La mouche j’en-ai-marre-d’être-prise-pour-une-conne-maintenant-fichez-moi-la-paix !“ rétorqua-t-elle en essayant de se défaire de son emprise. “Ah, et au fait !“ Guenièvre rassembla toute sa hargne pour imiter du mieux qu’elle le pouvait sa mère lorsque celle-ci remettait son père à sa place, puis elle déclara : “Inutile de revenir dans ma couche cette semaine. Faites-moi de l’air !“
“Pardon ?!“ l’air atterré d’Arthur l’aurait fait rire dans d’autre circonstances, mais là, elle se délectait de lui avoir couper le sifflet. “Mais vous ne pouvez pas faire ça ! Vous allez verrouiller la porte de la chambre aussi, pendant que vous y êtes ?!“
“Maintenant que vous le dites…“
“Hé, dites !“ les interrompis Merlin d’un ton impatient. “Si vous pouviez me laisser en dehors de vos disputes de couple ! Et puis mon laboratoire n’est pas un dépotoir, alors reprenez-moi tout ça, j’vous prie !“
Guenièvre écarquilla les yeux avec horreur alors que l’enchanteur lui repassait tous les parchemins. L’un de ses poignets étant toujours serré dans la main de son époux, une partie d’entre eux lui échappèrent et tombèrent par terre, se déroulant au passage. Réussissant enfin à se dégager, elle se dépêcha de les ramasser. Mais sa hâte la rendait fébrile, ses mains tremblaient, ce qui ne l’aida pas dans sa tâche. Elle était tellement concentrée et affolée qu’elle n’entendait plus rien, elle voulait juste récupérer ces fichus peaux d’ânes sans qu’Arthur ne découvre ce qu’elle y avait écrit.
Ce n’est quand se redressant que Guenièvre réalisa qu’il était trop tard.
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Arthur avait attrapé au vol le premier parchemin qui avait volé vers lui, ne souhaitant pas se reprendre quoique ce soit de plus dans la figure aujourd’hui. Et en voyant sa femme s’activer pour tout ramasser, sa curiosité fut piquée. Guenièvre lui avait collé une tarte au déjeuner, au sens littéral du terme, il pouvait bien se permettre d’être curieux, non ?
Son sang ne fit qu’un tour en reconnaissant les mots inscrits.
Pourquoi ? Comment sa femme pouvait-elle… ?
Le poème avait deux strophes qu’il ne connaissait pas, mais c’était celui de sa Dame !
Arthur observa un instant Guenièvre, qui essayait tant bien que mal de rassembler les autres morceaux de vélin, puis se tourna vers Merlin. Il l’interpela et lui demanda ce qu’il se passait.
“A vous de me le dire !“ lui répondit-il en haussant les épaules. “Votre femme vient me rendre un médaillon que je lui avais prêté pour qu’elle puisse circuler incognito, et elle me refile tout son bazar au passage !“
“Quel médaillon ? Et puis pourquoi pour « circuler incognito » ?!“
“Un médaillon de métamorphose, elle voulait aller au festival de l’Imbolc sans être reconnue.“
C’était comme recevoir la réponse d’une énigme que l’on essayait de résoudre depuis des lustres. D’abord la stupéfaction, puis tout se met en place et la logique, l’évidence nous saute aux yeux et on se sent très con.
Arthur regarda Guenièvre et eut l’impression de la voir pour la première fois. Quand il plongea ses yeux dans les siens, il se demanda comment il n’avait pas pu la reconnaître. Ou plutôt : comment la douceur de son regard et sa beauté lui avaient-elles échappées pendant toutes ses années ?
“Vous êtes tellement préoccupé à rêver d’un lointain, vieux lac asséché que vous ne voyez pas celui qui est à deux pas de vous, magnifique et clair !
Les paroles de la Dame du Lac prenaient tout leur sens à présent, aussi vexantes soient-elles.
“C’était vous !“
Avant qu’il ne puisse dire ou faire autre chose, Guenièvre souleva les pas de sa robe et détala. Pendant quelques secondes, Arthur revit Aconia puis l’inconnue partir semblablement.
“AH NON ! PAS CETTE FOIS !!“ cria-t-il en s’élançant à sa poursuite.
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“Bon, ben moi je retourne bosser.“ marmonna Merlin en faisant demi-tour, reconnaissant d’être resté célibataire.
Les histoires de couples, ce n’était vraiment pas son truc !
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Pour quelqu’un qui n’avait aucun entraînement et qui se trimballait avec une tenue aussi lourde et encombrante, Guenièvre courrait fichtrement vite ! Et elle n’arrêtait pas de zigzaguer et tourner autour de tout ce qui se trouvait sur leur chemin : arbre, buisson, rocher… Arthur peinait à la suivre.
“Mais arrêtez-vous !“ lui cria-t-il. “Je n’vais pas vous manger !!“
“C’est ce que vous dites !“ s’exclama-t-elle en retour, jetant un bref coup d’œil en sa direction.
Presque à bout de souffle, Arthur décida de tenter le tout pour le tout. Il accéléra et se jeta sur elle, la saisissant à la taille. Guenièvre glapit en perdant l’équilibre et les deux tombèrent, emportés par l’élan qu’il avait pris, ils roulèrent quelques instants. Allongés sur le côté, Arthur tenant sa femme par la taille et refusant de la lâcher, ils reprirent tant bien que mal leur souffle.
“Pourquoi vous ne m’avez rien dit ?“ au point où ils en étaient, autant poser la question maintenant !
“Pourquoi ? A votre avis ?“ souffla Guenièvre, les yeux embués de larmes. “Vous ne cessez de me traiter comme une casse-pied ! Alors pour une fois que vous étiez courtois envers moi, je voulais profiter du moment ! Et vous avez commencé à sortir le grand jeu, espèce de bourreau des cœurs ! Evidemment que je ne voulais pas que tout s’arrête trop vite !“
La honte envahit Arthur, il ne pouvait même pas la contredire. Ce serait mentir.
“Et vous, pourquoi vous me détestez autant ? Qu’est-ce que je vous ai fait ?“
“Je ne vous déteste pas ! Jamais ! C’est juste que… c’est compliqué.“ soupira Arthur. “J’ai été stupide et aveugle, et j’ai passé ma colère sur vous parce que notre mariage a… disons « contribué » à perdre une femme que j’ai aimé, qui me hante encore à ce jour.“
“Et c’était plus simple de vous défouler sur moi que sur mon père, j’imagine.“ fit remarquer Guenièvre, un peu sèchement. “Ce sont mes parents qui ont exigé ce mariage, pas moi. J’ai juste eu de la chance de ne pas avoir d’amoureux quand c’est arrivé. Ni vous, ni mes propres parents ne m’ont laissé une chance. Que ce soit en tant qu’épouse ou que Reine, vous n’attendez rien de moi, je suis juste reléguée à rester dans un coin bien gentiment et faire la potiche.“
“C’est vrai. Vous avez raison.“ Arthur regarda une nouvelle fois son épouse dans les yeux, doucement, il porta une main à son visage et lui caressa le visage. “Je suis sincèrement désolé.“
“Je sais que je ne suis pas très brillante, mais… Est-ce que ça vous écorcherait d’être un peu plus gentil et patient avec moi ?“
“Euh, à ce sujet, pour ma défense, je me dois de préciser que j’ai affaires à des abrutis qui m’assomment avec leurs questions. Donc ce n’est pas qu’avec vous qu’il m’arrive d’être cinglant.“
“Pourquoi ne me laissez-vous pas vous aider alors ?“ demanda-t-elle. “Si cela ne peut vous soulagez ne serait-ce qu’un peu, je pourrais apprendre à gérer certaines affaires !“
Un court silence suivit cette affirmation. Arthur voulait bien donner une chance à Guenièvre, elle faisait preuve de bonne volonté et il avait découvert qu’avec de la patience et des encouragements, elle était bien plus ingénieuse qu’il ne l’avait cru. Elle serait bien capable de remplir son rôle de Reine. D’un autre côté, elle était inexpérimentée et vulnérable, certains ne feraient qu’une bouchée d’elle !
“Peut-être… peut-être que vous pourriez vous occuper de la prochaine séance de doléances avec les Seigneurs Lancelot et Bohort.“ proposa-t-il, ainsi elle serait bien accompagnée et protégée. “Si cela vous va-“
“Oui ! Je vous en prie !“
Guenièvre s’était redressée en joignant ses deux main, comme pour prier, et le regardait d’un air suppliant. Il pouvait difficilement lui refuser quoique ce soit ainsi.
“Très bien, accordé.“ Arthur se redressa à son tour, et fronça légèrement les sourcils. “Comment on en est venu à parler de ça, au fait ?“
Les deux se regardèrent en silence. Chacun remarqua dans quel état son conjoint se trouvait : couvert de terre, traces d’herbe ; les cheveux en pagaille et empli de brindilles. Guenièvre eut un rire bref avant de retirer une branche de la chevelure de son mari.
“Je vous aime, Arthur.“ affirma-t-elle. “Je ne pourrais jamais remplacer celle que vous avez perdu, et j’en suis désolée. Mais peut-être pourrions-nous… être au moins bons amis ?“
L’émotion serra le cœur d’Arthur, un peu plus, et les larmes lui seraient montés aux yeux.
“Je ne veux pas vous faire de fausse promesse.“ avoua-t-il. “Mais aussi bizarre que cela puisse paraître, votre médaillon à lever le voile devant mes yeux lorsque je vous regardais. Il me faudra peut-être encore un peu de temps, mais je crois… Non, je sais que je pourrais vous aimer en retour.“
Malgré ce qu’il venait d’affirmer, ces mots furent comme un pacte. Un pacte qu’il scellèrent d’un baiser.
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“Je vous dis que le futur héritier est en route, cette fois-ci ! Vous avez bien vu dans quel état ils sont rentrés tous les deux ! Si ce n’est pas dû à des galipettes dans l’herbe, je veux bien être changée en chèvre !!“
“Chèvre ou pas, passez-moi la prochaine fournée ! Il faut que tout soit prêt pour demain matin !“
“Mais ça va ! Et pourquoi voulez-vous autant de tartes pour demain matin ? On va y passer la nuit !“
“Guenièvre participe à la séance de doléances, il faut qu’elle ait de quoi lancer sur les gros pécores qu’elle va recevoir !“
“………mais c’est moi qui vais vous en coller des tartes !! PIGNOUF !!!“
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Le Lithium, un métal qui affole la Planète Elon Musk l'a dit : "le lithium, c'est le nouveau pétrole". Une affirmation qui ne manque pas de sel, quand on sait que le milliardaire a investi pas moins de 365 millions de dollars dans une raffinerie de lithium au Texas, qu'il qualifie lui-même de "machine à imprimer de l'argent". Car pour Musk, l'avenir de Tesla passe par le contrôle de toute la chaîne de valeur du lithium, de l'extraction à la production de batteries.
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Une stratégie qui n'est pas sans rappeler celle des majors pétrolières, qui ont longtemps cherché à maîtriser l'ensemble du processus, du puits à la pompe. Mais là où les pétroliers ont mis des décennies à bâtir leur empire, Musk compte bien aller beaucoup plus vite. Son objectif : produire assez de lithium pour fabriquer 1 million de voitures électriques dès l'année 2025, ce qui ferait de sa raffinerie le plus grand producteur d'Amérique du Nord.
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Pendant ce temps, en Europe on attends sagement les résultats des USA. Le groupe Eramet vient de mettre en service sa première usine d'extraction directe de lithium (DLE) en Argentine, une première à l'échelle industrielle dans le pays. Grâce à cette technologie innovante, Eramet espère produire du lithium plus rapidement, plus proprement et à moindre coût. Un pari audacieux, qui pourrait bien faire un acteur majeur du marché. Mais la route est encore longue. Car extraire le lithium n'est pas une mince affaire. Il faut synchroniser des milliers de capteurs, éviter les variations de température, recycler un maximum d'eau… Un véritable casse-tête pour les ingénieurs, qui n'ont pas droit à l'erreur. "Vous avancez étape par étape, en vous assurant de pouvoir passer à la phase suivante", explique Soledad Gamarra, ingénieure sur le site. "Il y a la possibilité de faire des pauses, mais nous ne voulons vraiment pas que cela se produise." L'Ukraine recèlerait d'immenses réserves de lithium, estimées à 500 000 tonnes. Un trésor caché qui pourrait bien faire basculer le rapport de force dans la guerre qui l'oppose à la Russie. Car perdre l'Ukraine, ce serait pour l'Occident se priver d'un approvisionnement stratégique en lithium, au moment même où la demande explose. De l'autre côté du globe, le Pérou se rêve lui aussi en nouveau roi du lithium. Une compagnie minière canadienne vient d'y découvrir un gisement d'une valeur de 5 milliards de dollars, avec une durée de vie potentielle de 32 ans. De quoi rebattre les cartes du triangle du lithium formé par le Chili, l'Argentine et la Bolivie. L'extraction du lithium n'est pas sans conséquences. Elle nécessite d'énormes quantités d'eau et d'énergie, et peut gravement polluer les écosystèmes une problématique que les générations futures s'en occuperont le moment opportun. Un paradoxe pour un métal censé nous faire passer au vert. Certains parlent même d'un "fracking du lithium", en référence à la fracturation hydraulique utilisée pour extraire le gaz de schiste. C'est tout le dilemme de la transition énergétique : comment passer aux énergies propres sans détruire la planète au passage ? Une question à laquelle Elon Musk, Eramet les Écolos et tous les autres acteurs de la filière lithium devront répondre, s'ils veulent vraiment faire du lithium le "nouveau pétrole" d'un monde plus durable. Car dans cette course effrénée au métal blanc, il n'y aura pas que des gagnants. Les populations locales et l'environnement pourraient bien en faire les frais, si l'on n'y prend pas garde
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megaverserpg · 4 months
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Altea, terres du peuple fae
On ne saurait dater l'apparition du portail entre Altea et Terre-1. Elle relève d'une époque si ancienne que même les livres n'en gardent que de vagues vestiges, tenant plus des suppositions que des certitudes quant à la façon dont s'est formée la sculpture de rosiers géants qui s'ouvre sur chacun des mondes, flottant quelques centimètres au-dessus de la berge du lac Sierra.
Il ne s'agit pas d'une anomalie de la même gravité que l'ouverture d'une brèche entre deux terres jumelles, mais les conflits politiques qui ont longtemps fait rage ne se sont apaisés que dans le sang : aujourd'hui, Altea est considérée comme une annexe de Terre-1 et appartient, plus spécifiquement, au territoire de l'île d'Elysium — n'en déplaise aux faes arrogant·e·s et malicieux·ses qui l'habitent et à leur propension à considérer les humain·e·s comme leurs jouets grandeur nature. La cohabitation est facilitée par la puissante magie qui masque les attributs physiques des faes lorsqu'ils quittent leur dimension, leur conférant alors une apparence presque humaine grâce à laquelle iels se fondent plus ou moins dans le décor. Leur nature très indépendante leur a valu l'interdiction formelle d'instaurer un roi, une reine ou toute forme de hiérarchie même de façade, sous peine d'être soupçonné·e·s de fomenter une rébellion. Un·e ambassadeur·ice les représente au magisterium et, comme tous les êtres, iels bénéficient d'alliances politiques et d'unions avec la couronne, leur sang se mêlant ainsi à la royauté et à l'aristocratie Elysiéenne.
La dimension fae s'élance entre les tréfonds de la terre et les hauteurs des cieux. Par des charmes et plaisanteries que les faes ont cher payés, les deux extrêmes de leur monde — Utopia et Pandemonium — sont apparus dans les rêves de moldus au fil des siècles, donnant naissance au mythe du paradis et de l'enfer.
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Utopia abonde de nourriture, de richesses et de merveilles, tutoyant les nuages et vouant ses jours aux festivités et aux mauvais tours si typiques des faes. Pandemonium est son antipode : sombre, brutal, peuplé de Cauchemars (car les mauvais rêves y prennent vie) et criblé de violence. Les deux demeurent dangereux pour les humains, qui peuvent y circuler et même y vivre à la condition de se tenir à des règles strictes : ne pas danser sur des chansons fae, n'ingurgiter leur nourriture à aucun prix et se méfier des faes en général, leurs intentions étant toujours douteuses.
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orageusealizarine · 9 months
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étalant des jaunes d’œuf sur mes seins, je pense obsessionnellement et indifféremment à Simone et Van Gogh. pour l'une, je crève des œufs. je casse des yeux. jusqu'aux couilles, aux globes, aux corridas, aux sacrifices. couille, fouille, mouille... la liste demande à être creusée (à être fouillée - et le corps, excavations brutales, totales). je démembre tranquillement le réel en cherchant la jouissance immédiate que je sais à portée de mots et de mains. c'est pourquoi je suis la Reine des Bois. fertilité atroce. je choisis la dépense inutile. la perte qui m'est faite et que je fais faire à la consommation, à la procréation m'éjouit. et me terrasse - radicalement.
à Nemi, j'égorge le prêtre qui célèbre Diane. mais je ne suis pas une meurtrière, je fais l'expérience d'une mort. je fais l'expérience de l'amour, dans les bois, dans le sang, dans le miel et les jaunes d’œuf. mais la chasteté de l'astre a des odeurs de sang. le soir où... le ciel est constellé de sève et l'horreur se dissout dans la verdeur de mes yeux.
lucus, bois sacré où je me perds. à force de fièvre. à force de sensualité. je règne dans ces bois où la cruauté du soleil ne perce pas. allongée, j'attends l'assaut. et le crime qui délivre. puisque le roi est dans le bois, la seule personne que l'on peut tuer impunément. le sommeil ne ternit plus la nuit. je lance les dés, concrétions du destin que l'on tient dans la main.
pour l'autre, c'était la peinture vivante du bonheur. j'étalais du soleil sur ma peau. lui, dans l’obscurité de son esprit, ingérait la joie. chaude et crémeuse coulure jaune qui laisse à la chair sa transparence. profondeur de l'Inconnu. dans laquelle se vautrer, puisque la réjouissance est généreuse. et sans restriction. j'ai perdu toute limite.
mais je veux boire votre sang à votre bouche. au nombre de douze, les tournesols rendent ivres et sont des émanations d'enfantement. sur un plateau, nous coupons toutes leurs têtes. et les bouquets dégorgent entre mes doigts. nectar ému d'être perdu pour la germination.
je suis nue dans les blés et les parfums ocres. des gouttes d'ambre sur les joues et des anneaux d'or à tous les doigts, ils versent la lumière sur mon corps. pour quel sacrifice ? dans les bois, j'ai aimé. l'odeur crue menait au fin fond du rêve. et les œufs sont restés sur ma peau.
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lady--lioness · 4 months
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Le prince de Maranos s'est envolé. A bord de son vaisseau il s'est en allé à travers la galaxie pour retrouver dans la nuit son ami, le chevalier bleu que le roi Gand a fait prisonnier.
Le prince et son armée sont partis le délivrer.
La nuit est tombée sur la planète Terre. La belle princesse dans son palais de verre, rêve qu'elle vole dans l'interplanetaire et qu'elle accompagne son prince charmant.
Quand il reviendra, toute son peuple l'acclamera plus jamais, oh non jamais Il ne partira sans l'emmener, car La belle princesse et le prince vont se marier.
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les-portes-du-sud · 7 months
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Arnaud JONQUET
Au lever du soleil
Pas un seul nuage, pas même un léger voile
Ne ternissait les cieux d’un bleu profond et pur;
Nous méditions, assis, sous la voûte d’azur
En guettant les lueurs qui précèdent l’étoile.
L’air, empli du ramage des oiseaux dans les bois,
Berçait les frondaisons d’une brise encore fraîche ;
Soudain les rayons d’or, fusant comme des flèches,
Scintillent à travers les feuillages qui flamboient.
Puis l’astre dans le ciel, majestueux, s’élève,
Dominant l’univers tel un roi tout puissant,
Chassant de son diadème aux feux éblouissants
Les ombres de la nuit, ses doutes et ses rêves.
Accueillant l’offrande des souverains rayons,
Nos âmes inondées par la béatitude,
Et nos cœurs débordants d’infinie gratitude
S’absorbent en une céleste communion.
Puis il nous vient alors cette impression profonde,
Bercés par la nature en son cadre harmonieux,
Que nous sommes ici, sous l’œil même de Dieu,
A notre vraie place, tout au centre du monde.
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