#rituel de vente
Explore tagged Tumblr posts
Text
hello there, dark lord ll bangchan



pairing - bangchan x afab!reader
tw - magie, pouvoirs surnaturels, démons, à peiiiiiiine suggestif (si on plisse les yeux)
✧ inspiré par les photos concept et le clip de Railway (oops)
Un éclair déchire le ciel au moment où je tourne la page de l’épais grimoire ouvert sur mes genoux, me faisant sursauter.
Mon corps se crispe sur le fauteuil, mes doigts pressés sur le papier ancien. Légèrement froissé par le passage du temps et les manipulations de ses anciens propriétaires, il dégageait une odeur particulière. Une fragrance de pommes et de cendre, qui faisait se serrer ma gorge sans aucune raison. Comme si ce parfum s’était déposé à sa surface et l’avait imprégnée, laissant sa marque à tout jamais dans la fibre. Le cuir de la couverture semblait avoir vécu des épreuves, mais l’améthyste d’un violet profond incrustée en son centre me donnait le sentiment de luire au beau milieu de la pénombre.
Je l’observe une poignée de secondes, captivée par les reflets que je percevais à l’intérieur, semblables à des volutes de fumée figées à tout jamais dans la pierre translucide. Un frisson remonte le long de ma colonne vertébrale et je relève le nez, jetant un coup d'œil par la fenêtre.
La voûte céleste était d’un noir profond, comme un gouffre sans fond prêt à tout avaler et la pluie battait violemment contre la fenêtre. Un nouvel éclair traverse le ciel et parcourt plusieurs centaines de mètres avant de s’évanouir aussi vite qu’il était apparu, suivi quelques instants plus tard d’un grondement menaçant. En plissant les yeux, j’apercevais les arbres ployer sous la violence du vent au dehors, malmenés par le déchaînement des éléments.
J’aimais l’orage et il ne m’avait jamais particulièrement effrayé. Pire encore, j’y trouvais une certaine forme de fascination. Il y avait quelque chose d’étonnant dans la manière dont la nature pouvait se faire brutale et sombre, rappelant aux pauvres mortels que nous étions qu’elle restait la maîtresse incontestée. Tout ce qu’elle offrait, elle pouvait le reprendre en un claquement de doigts.
Mais il y avait quelque chose de différent dans l’air, ce soir.
Quelque chose sur lequel je n’arrivais pas à mettre de mots, une sensation qui persistait sur le bout de mes doigts, sur le creux de ma langue.
Je retourne néanmoins à ma lecture, retrouvant la ligne à laquelle je m’étais arrêtée et je suis les lignes manuscrites, effleurant les courbes délicatement calligraphiées du regard. L’ouvrage avait attiré mon attention sur un étalage et je n’avais pas pu réfréner l’attraction que j’avais ressenti à son égard, remarquant à peine que je m’étais approchée pour l’observer de plus près.
Utilisez-le avec une extrême précaution.
Ces mots, prononcés par le vieil homme qui me l’avait vendu résonnaient encore dans un coin de ma tête et je mords ma lèvre inférieure. Pourtant, ce n’est pas comme si je comptais faire quoi que ce soit des textes inscrits à l’intérieur du grimoire, qui se résumait à de vieilles recettes à base de plantes et des rituels pour résoudre certains maux du quotidien. Cependant, des annotations en latin étaient apparues après quelques pages, glissées ici et là dans les marges de certains chapitres et j’avais été de plus en plus intriguée par leur signification.
Les commentaires me semblaient avoir été écrits à la hâte, comme si la personne n’avait pas eu beaucoup de temps devant elle pour le faire et l’encre avait légèrement perdu de son intensité au fil des années, compliquant la lecture.
Mes sourcils se froncent en tournant la page suivante, mes lèvres se plissant devant l’aspect étrange de celle-ci. Des phrases avaient été griffonnées en pattes de mouche à côté d’un croquis botanique d’une plante de belladone, connue pour ses propriétés obscures. Et elles avaient été entourées plusieurs fois, si brusquement que la plume avait presque percé la feuille. Des tâches sombres parsemaient le papier, comme des gouttes d’encre projetées de manière totalement aléatoire et je passe mes doigts sur ma nuque pour chasser la sensation étrange qui s’y était logée.
Je me racle la gorge, jetant un regard à la pièce. La lune projetait des ombres dans le salon, jouant avec les contours des meubles et il était si facile de laisser parler son imagination devant ce spectacle aux allures lugubres. Pourtant, je n’avais que la nuit et l’orage qui s’abattait avec brusquerie à l’extérieur de ma maison pour seuls compagnons, mon chat retranché sous mon lit à l’étage. Puis je commence à déchiffrer les lignes manuscrites à voix basse, les sourcils froncés.
Princeps Nigrum, tibi gratissimum adventum in domum meam exopto. Accipe vocationem meam et veni ad me.
Prince Noir, je vous souhaite la bienvenue chez moi. Acceptez mon appel et venez à ma rencontre.
Tout devient noir au moment où je finis de déchiffrer les lignes à voix haute, la lampe sur la table de chevet s’éteignant d’un seul coup. La fenêtre s’ouvre au même instant, claquant violemment contre le mur et m’arrachant un hoquet de surprise. La pluie battante s’engouffre à l’intérieur du salon, poussée par le vent et je referme le grimoire d’un geste sec, le pressant contre ma poitrine. Puis je me redresse afin d’aller fermer la fenêtre, avançant prudemment jusqu’à celle-ci pour glisser le loquet à sa place initiale et éviter qu’elle ne recommence à cause d’une autre bourrasque.
Mon cœur battait à tout rompre dans ma cage thoracique et le bruit de la tempête semblait atténué par les mots qui tournoyaient sans cesse dans le creux de ma tête.
Prince Noir, je vous souhaite la bienvenue chez moi.
Il y avait quelque chose de profondément dérangeant dans la prière inscrite à l’intérieur du grimoire et il n’était pas difficile de comprendre à quoi elle faisait référence. Il n’y avait pas beaucoup d’entités que l’on décrivait comme telles, mais le simple fait de l’avoir évoqué à voix haute me donnait le vertige. Je ne croyais pas particulièrement aux esprits et à la magie en tant que pratique spirituelle, mais ma grand-mère m’avait toujours dit de ne pas sous-estimer le pouvoir des mots. Et la sensation grouillante sur mes bras nus ne m’aidait pas à relativiser les choses.
Je frissonne au contact de l’eau sous mes pieds nus, reculant prestement pour atteindre le mur et allumer la lumière. Je n’étais pas superstitieuse, cependant ça ne coûtait rien de récupérer du romarin pour le brûler dans le salon et effacer le souvenir des dernières minutes. Mon appréciation de la magie résidait dans les propriétés des plantes sur le corps et l’esprit, ainsi que du pouvoir des pierres, d’où mon intérêt premier pour le manuscrit. Je n’avais pas prévu qu’il contiendrait de quoi invoquer un démon entre ses pages et je faisais juste preuve de prudence en cherchant à purifier la pièce.
Je pivote pour rejoindre la cuisine avant de laisser échapper un hurlement strident.
Une silhouette était assise dans mon fauteuil, une jambe nonchalamment posée sur l’accoudoir.
Mon corps se raidit et mes doigts se crispent sur le cuir du grimoire, toujours serré contre ma poitrine. Mon cœur, lui, battait à tout rompre et j’avais la sensation qu’il menaçait de s’échapper au moindre instant. Et toute parole se meurt dans ma gorge quand l’homme relève la tête, un œil glacé croisant les miens à travers les ombres qui se mouvaient tout autour de lui.
Mon corps était comme paralysé et je sentais une onde me parcourir de haut en bas, sinuer le long de mon dos et caresser mes épaules avant de redescendre de l’autre côté. Comme si des doigts frais s’étaient enroulés autour de mes chevilles, me maintenant clouée au sol. Je savais que même si j’essayais de faire un pas en arrière, je n’allais pas pouvoir y arriver. Je le sentais. Il y avait quelque chose qui m’empêchait de bouger, qui me retenait prisonnière de mon propre corps. Et la panique grossissait en moi, de plus en plus vite, faisant pulser le sang dans mes tempes.
Je me faisais l’effet d’une biche entre les phares d’une voiture, incapable de fuir, destinée à subir l’impact imminent. Sauf que le choc ne venait pas et que les secondes s’étiraient, interminables.
— Approche, souffle-t-il d’une voix autoritaire.
Claire, limpide comme de l’eau de source, mais elle aussi enrobée des mêmes ténèbres que celles qui cherchaient à se lover contre lui.
Mes bras se couvrent de chair de poule et je cherche à lutter contre la force qui me garde immobile, paniquée à l’idée de me retrouver proche de lui. Mon regard ne s’était pas détaché du sien, de ses iris troublants par leur disparité. Un iris aussi noir que le ciel au-dessus de nos têtes, l’autre d’une telle clarté qu’il était difficile de le distinguer de la sclérotique. Tous deux semblaient m’observer sans relâche, comme deux puits sans fonds dans lesquels il semblait si facile de se noyer.
Ses sourcils se froncent un instant, puis un sourire narquois étire ses lèvres charnues.
— Approche.
Mon corps se met en mouvement, comme dissocié de mon esprit et je fais un pas en avant. Puis un deuxième.
Sa voix avait résonné dans le creux de ma tête comme une vibration impérieuse et à laquelle il était impossible de déroger, un appel qui ne pouvait pas être laissé sans réponse. Et j’éprouvais la traction qui me tirait vers lui, comme une corde nouée autour de ma taille et reliée à sa main posée négligemment sur son genou, battant la mesure.
Non.
Mon cri intérieur éclate à son tour et je débats dans les méandres de ma conscience pour rompre le lien qui nous rattachait l’un à l’autre, pour refuser l’ordre qui m’était imposé. Les mètres qui nous séparaient se réduisaient à vue d'œil et je me sentais suffoquer, le cœur au bord des lèvres.
Tout ça n’avait pas le moindre sens.
L’espace d’un court moment, je me surprends à penser que je rêve, que tout ça n’est que le pur fruit de mon imagination. Parce que ça ne pouvait pas être possible. Il ne pouvait pas y avoir un démon dans ma maison. Ils n’existaient que dans les croyances populaires, dans les manuscrits religieux, fruits de l’imagination débordante de l’être humain pour donner un corps à leurs plus grandes peurs. Mon cerveau refusait l’information et je cligne des yeux un instant pour tenter de balayer l’illusion.
Mais il était toujours là, majestueux et drapé d’obscurité.
En approchant de lui, j’aperçois les contours de son visage et les mèches sombres qui l’encadrent, retombant gracieusement sur ses tempes. La manière dont le tissu de sa veste en cuir noir s’étirait sur ses larges épaules, tranchant avec le blanc nacré de la chemise que je distinguais au dessous. La différence troublante entre ses yeux, comme deux pôles réunis au même endroit, se battant en duel dans un seul et même corps. La courbe de sa bouche, étirée par une expression de pure satisfaction.
Mon regard suit le mouvement de sa langue lorsqu’elle se glisse sur ses lèvres pour les humidifier et je sens mon ventre se contracter.
Il était d’une beauté effrayante, de celles qui laissaient une impression perturbante parce qu’elles inspiraient tant la crainte qu’une fervente admiration. Comme si l’on avait tiré le négatif d’une photographie et que l’on se rendait compte qu’elle avait plus d’attrait que le cliché original. Une peinture en clair-obscur, faite d’ombres relevées par d’infinies touches de lumière. Mais on disait souvent que les démons étaient autrefois des anges et ça ne m’avait jamais semblé aussi juste qu’à cet instant.
Son pouvoir me tire sur les derniers mètres et je m’arrête devant lui, la gorge serrée et le souffle court. Avant de me figer net aux effluves qui me parviennent, étonnement familières.
Un mélange de pomme et de cendre.
Je déglutis, les jambes flageolantes. Il décroise les siennes avant de tendre la main devant lui, sa paume tournée vers le ciel. Mes bras relâchent leur emprise sur le grimoire, celui-ci tombant lourdement à mes pieds et j'halète, l’oxygène semblant déserter mes poumons. Ses doigts frôlent la peau tendre de mon poignet avant de s’enrouler autour de celui-ci, me faisant basculer en avant. Je m’écrase contre lui avec un glapissement, à moitié avachie sur ses cuisses et les mains posées sur le cuir glacé de sa veste pour me stabiliser.
Mon souffle se coupe à cet instant et le temps me semble suspendu, comme cristallisé dans l’espace exigu de mon salon.
— Tu as beaucoup de conviction pour quelqu’un qui ne savait même pas ce qu’elle était en train de réciter à voix haute.
Un souffle caressant échoue contre mon visage et je me rends compte à cet instant d’avoir fermé les yeux. Mes joues étaient brûlantes et le nœud dans ma gorge semblait grossir un peu plus à chaque seconde, bloquant l’afflux d’air dans mes poumons.
Je le repousse des deux mains pour m’extraire de son emprise, mais les siennes se posent sournoisement sur mes hanches pour garder serrée contre lui et la profondeur de mon impuissance me donne le tournis.
J’étais à sa merci.
— Ouvre les yeux, petit oiseau.
Je presse mes lèvres l’une contre l’autre, les doigts crispés sur le tissu velouté de sa veste et je sentais l’humiliation se répandre comme un feu de forêt sur ma peau.
Mais je ne voulais pas rendre les armes, je ne voulais pas qu’il puisse croire qu’il avait l’ascendant sur moi. Il était dans ma maison. Il était là parce que je l’avais invité, même si ce n’était pas de façon volontaire. Et ce n’était pas à moi de me plier à ses règles, peu importe la troublante fascination qu’il exerçait sur mes sens.
— Qui êtes-vous ? je murmure en rouvrant les yeux.
Il se penche dans ma direction, réduisant l’espace déjà ridicule entre nous. Ses lèvres flottaient à la surface de ma joue, ses doigts me donnant l’impression d’embraser ma peau à travers le tissu de mon pull.
— Tu m’invoques mais tu ne sais même pas qui je suis ? Quelle négligence.
Sa voix était mesurée, onctueuse comme du miel et pourtant pleine de fêlures. Mais sa nonchalance m’irritait et je mords l’intérieur de ma joue pour m’astreindre au calme.
— Je vous ferai dire que je n’ai pas eu besoin de votre nom pour vous faire venir ici, je finis par rétorquer avec un air dédaigneux.
Il éclate de rire, son torse traversé par des soubresauts avant de se stabiliser sous mes mains. Un rictus étire sa bouche et ses doigts reprennent leur battement mesuré, cette fois contre ma hanche.
— Tu es étonnante.
— Ravie de constater qu’il y a au moins une personne ici qui s’amuse, je grommelle entre mes dents.
L’une de ses mains se détache de ma taille pour attraper mon menton entre le pouce et l’index, me faisant me figer d’un seul coup.
Sa poigne était ferme et je savais qu’il pouvait me briser la mâchoire en l’espace d’une seconde si l’envie lui prenait. Mais elle restait étonnamment délicate, comme s’il tenait un objet précieux dans le creux de la main. Il se contentait de faire bouger mon visage de gauche à droite pour l’étudier sous tous les angles, plissant les lèvres d’un air vaguement appréciateur.
Comme si la tension contenue dans le bout de ses doigts était le pur fruit de mon imagination.
Ses yeux hétérochromes m’observent sans relâche, scannant le moindre recoin de ma figure et je sens mon cœur tambouriner à toute allure dans ma cage thoracique.
— Tu as peur ? finit-il par me demander, dans un souffle.
Je prends une seconde pour réfléchir à ma réponse et elle me surprend moi-même.
— Non.
Je ne pouvais pas définir ce que je ressentais comme de la crainte à son égard. Peut-être au moment où je l’avais découvert dans mon salon alors qu’il n'était pas censé s’y trouver et que je l’avais senti prendre le contrôle de mon corps pour m’attirer jusqu’à lui. Mais à l’instant présent, tout était confus. Mes signaux internes me hurlaient de me méfier, de mettre autant de distance que possible avec lui parce qu’il représentait le danger à l’état pur et qu’il avait le pouvoir de me réduire en pièces en un claquement de doigts.
Pourtant, il ne l’avait pas fait.
— Tu devrais, pourtant.
Mes iris tracent les contours de son visage, de ses mèches sombres à la courbe sensuelle de sa bouche et ça ne m’inspire pas la moindre crainte. Même la manière dont il me tenait contre lui était étonnamment courtoise, compte tenu de notre position. Si je m’étais sentie gênée les premières secondes, ce n’était plus le cas. Et je n’arrivais pas à savoir si c’était à cause de la manière dont il se comportait avec moi ou si c’était dû à la chaleur qui se répandait sur ma peau au passage de ses doigts.
— Qu’est-ce que vous voulez ? je murmure, en lissant nerveusement le revers de sa veste en cuir pour m’occuper les mains.
Il hausse un sourcil, délaissant mon visage pour déposer son bras sur l’accoudoir du fauteuil.
— Ce que je veux ?
Ses doigts effectuent une infime pression contre ma hanche. Si légère qu’elle me donne l’impression de l’avoir rêvée, l’espace d’un instant. Pourtant, son geste me tire un frisson qui remonte le long de ma colonne vertébrale.
— Beaucoup de choses, poursuit-t-il avec gravité, sans me quitter du regard. Mais ça n’a pas d’importance. La raison de ma présence, c’est que toi tu désires.
Sa voix résonne dans la pièce, vibrante et je la sens ramper sur mes bras nus, cherchant à se glisser sous ma peau.
— Je n’en sais rien, j’avoue au bout de quelques secondes.
— Je n’y crois pas, rétorque-t-il en penchant la tête sur le côté. Vous les humains, vous avez tous quelque chose pour lequel vous vous languissez dans le noir. Quelque chose que vous gardez précieusement caché, juste là.
Son index flotte à la surface de mon tee-shirt, à l’endroit même où se situait mon cœur et ma respiration se coupe l’espace d’une seconde.
— La richesse. Le pouvoir. L’amour. La mort. Ou l’absence de celle-ci. Il y a toujours un secret qui sommeille là-dessous, nourri année après année par la frustration et l’envie. Quel qu’il soit.
Ses lèvres s’étaient retroussées en un sourire moqueur au fur et à mesure de ses explications.
— Certains n’ont pas la moindre hésitation à ce sujet. Et c’est amusant de constater à quel point les plus fiers d’entre eux sont prêts à se mettre à genoux pour l’obtenir, raille-t-il en tapotant distraitement son menton du bout du doigt. Alors je te le demande à nouveau, Stay. Qu’est-ce que tu désires le plus en ce monde ?
Mon estomac s’était contracté à l’entente de mon surnom.
— Je ne sais pas.
— Menteuse, souffle-t-il, le visage toujours orné de ce rictus affreusement agaçant.
— Je ne sais pas ! je m’écrie, les sourcils froncés. C’était un accident ! Je n’avais prévu d’invoquer un démon dans mon salon !
Je le repousse des deux mains et cette fois il me laisse faire, se contentant de me fixer pendant que je me redresse sur mes deux jambes.
— Pourtant tu l’as fait. Je suis là, rétorque-t-il en se désignant d’un vague geste du bras. Et j’attends toujours une réponse de ta part.
J’éprouvais encore la sensation de ses doigts posés sur ma hanche, comme s’ils avaient laissé une empreinte brûlante sur ma peau. Mais je respirais mieux depuis que je m’étais éloignée de lui et de son parfum intoxicant. Néanmoins, maintenant que je me trouvais debout devant lui, je me sentais à l’étroit dans mon propre corps.
— Je n’en ai pas à vous donner. Combien de fois est-ce qu’il faut que je le répète ? Vous ne pouvez pas aller importuner quelqu’un d’autre ? je l’interroge, en me mettant à faire les cents pas sur le tapis.
— Est-ce que j’ai l’air de quelqu’un qui aime perdre son temps ?
Je m’arrête net, ma tête pivotant dans sa direction. Et c’est là que je comprends son insistance.
— Vous ne pouvez pas partir.
— Bingo, lâche-t-il amèrement en claquant des doigts.
Ma gorge se serre et je replie mes doigts contre la paume de mes mains.
Il était bloqué ici. Et si je comprenais bien, la seule solution pour le faire partir consistait à ce qu’il exauce l’un de mes souhaits.
Mais toutes les choses qu’il avait énoncées plus tôt ne m’intéressaient pas. Tout ce que je voulais, c’était pouvoir être libre. C’était bien la raison pour laquelle j’avais décidé de m’exiler dans cet endroit reculé, là où personne ne pouvait m’atteindre. Et marchander avec un démon, c’était se condamner à la redevance. Il était de notoriété commune qu’ils demandaient toujours quelque chose en échange et qu’ils ne manquaient jamais à leur devoir de le réclamer en temps voulu. Je savais que je faisais affaire avec une entité dont les pouvoirs me dépassaient de très loin et je devais rester prudente.
Pourtant, la tentation était là, flottant dans un coin de ma tête.
Je pouvais demander pratiquement n’importe quoi. Le simple fait d’avoir cette possibilité entre les mains me donnait le tournis. Il était difficile de réprimer l’avidité presque primitive que j’éprouvais à l’idée de pouvoir exiger quelque chose et de l’obtenir sans avoir à faire quoi que ce soit pour cela. C’était une occasion qui ne se représenterait jamais dans une vie, j’en avais conscience et c’était ce qui me retenait de demander la première chose qui me venait à l’esprit dans le simple but de le faire déguerpir. Donc j’allais prendre le temps qu’il faudrait pour lui donner une réponse à la hauteur de la “chance” qui m’avait été donnée.
Peut-être que ça allait me permettre d’assouvir la curiosité que je ressentais à son égard.
Je n’avais pas la moindre expérience en matière de démon parce qu’il était le premier auquel je faisais face, néanmoins il ne ressemblait pas au portrait que l’on faisait de ceux de son espèce. Ou peut-être que j’étais trop naïve et qu’il me manipulait sans même que je ne m’en rende compte. C’était difficile à expliquer parce que ça ne semblait pas avoir le moindre sens, pourtant il me paraissait trop humain pour un démon.
Son comportement n’était pas celui auquel je m’étais attendu de la part d’une telle créature, presque comme si c’était moi qui lui faisait une faveur en répondant à sa demande. Il s’était contenté de converser poliment, d’attendre sans démontrer la moindre impatience et même s’il avait fait usage de sa magie pour me contraindre, je n’arrivais même pas à lui en vouloir.
Il était étonnement agréable. Si on pouvait dire ça comme ça. Il restait tout à fait courtois et mon malaise du début s’était évaporé en très peu de temps. Et je n’aurais jamais pensé dire ça d’un démon.
Mais je ressentais comme une lassitude émaner de lui. Comme s’il faisait ça depuis si longtemps qu’il n’en éprouvait plus le moindre plaisir, comme s’il avait déjà vu toute l’amplitude des désirs de l’être humain et que ceux-ci n’avaient plus vraiment l’intérêt à ses yeux.
Il n’avait pas tenté de m’amadouer ne serait-ce qu’une seconde, ni de me faire miroiter monts et merveilles pour me pousser à faire un choix. Il patientait, les jambes à nouveau croisées et m’étudiait, comme il le faisait depuis qu’il était apparu dans mon salon. À vrai dire, j’avais l’impression d’être autant un objet de curiosité à ses yeux qu’il l’était aux miens.
— Je vais y réfléchir, je finis par décréter en haussant les épaules.
Il se redresse sur le fauteuil avant de décroiser les jambes pour se relever. Il n’était pas bien grand, pourtant les ombres qui l’entouraient le faisaient paraître plus imposant sous sa longue veste en cuir. Il me surplombait d’une dizaine de centimètres et je sens ma gorge se serrer sans même pouvoir l’expliquer. Mon corps devait sentir le danger auquel il était exposé, reconnaître la menace potentielle qui se tenait à quelques pas.
Il soupire, glissant ses doigts dans ses cheveux bruns pour les repousser en arrière. Puis il penche à nouveau la tête pour m’observer.
— Tu as vraiment décidé de ne pas me faciliter la tâche, hein ? m’interroge-t-il, les lèvres ornées d’un rictus désabusé.
— Je suis simplement prudente, je réponds en croisant les bras contre ma poitrine.
Il fait un pas en avant, réduisant la distance et je recule par réflexe. Mais il continue d’avancer et je bats en retraite, avant d’être bloquée par un meuble dans mon dos. Il se penche en avant et mon souffle se coupe dans ma gorge en sentant le sien échouer contre mon cou.
— Estime-toi chanceuse, petit oiseau. Je vais te laisser jusqu’à la fin de la semaine pour faire ton choix, murmure-t-il contre mon oreille. Néanmoins, tu fais bien de garder en mémoire qui je suis et surtout ce dont je suis capable. Parce que tu ne pourras pas m’échapper éternellement.
Je frissonne, tant par sa proximité que la portée de ses mots. Pourtant, le sourire qui ourle ses lèvres charnues me paraissait en décalage avec le poids écrasant de ses paroles. Comme s’il m’offrait un moment de répit, mais qu’il en tirait lui aussi un certain avantage. Malgré tout, il restait un être de ténèbres, dont les changements d’états d’âme pouvaient changer d’un instant à l’autre. Si tant est qu’ils en possédaient encore une.
— Vous ne pouvez pas vous en aller tant que je n’ai pas donné ma réponse de toute façon, je lui réponds, même si le manque d’assurance dans ma voix contraste avec l’audace de mes paroles.
Il laisse échapper un rire bas, qui ondule sur ma peau comme la caresse d’un gant de velours. Ses doigts flottent à la surface de mon visage sans le toucher, suivant la ligne de ma mâchoire. Pourtant je ressens leur chaleur comme s’ils s’y étaient posés.
— Il y a une chose que tu n’as pas encore comprise, Stay : je te fais une faveur en te laissant décider par toi-même. Si tu n’as pas trouvé ce que tu veux au terme de ces quelques jours, j’irai chercher la réponse moi-même.
Je me fige, levant les yeux vers lui.
— Comment ça ?
— Tic tac. Tic tac, petit oiseau.
Il recule et c’est à mon tour de m’avancer avec les sourcils froncés.
— Qu’est-ce que ça veut dire ? je demande, la gorge nouée par une subite inquiétude.
Mais il est déjà en train de disparaître, comme avalé par les ombres qui l’entourent. La partie inférieure de son corps n’est plus que noirceur, mais ses yeux luisent d’un éclat sauvage, semblable à la satisfaction d’un prédateur lorsqu’il sait qu’il a réussi à prendre sa proie au piège.
Cependant, là où j’aurais dû ressentir de la peur, ne subsistait qu’une profonde agitation qui n’avait rien à voir avec de l’effroi.
— Chan.
Sa voix résonne, d’une étonnante douceur et mes lèvres s’entrouvrent de surprise. Un battement de paupières plus tard, il s’est volatilisé du salon. Et j’aurais pu croire à un rêve si des volutes sombres ne continuaient pas de ramper sur le sol avant de se dissiper à leur tour.
— Chan ? je murmure dans le vide, les doigts crispés sur le bas de mon pull.
Mon cœur battait encore la chamade dans ma poitrine et mes doigts étaient secoués par de légers tremblements, mes pieds glacés contrastant avec la chaleur cuisante qui persistait toujours sur mes joues.
— Autant faire connaissance si on doit passer quelque jours ensemble, petit oiseau.
Sa présence retentit d’un seul coup tout autour de moi dans la pièce, désincarnée et un frisson remonte le long de ma colonne vertébrale face à l’intonation soyeuse.
— Bangchan, pour te servir. Note à soi-même : ne plus jamais déchiffrer du latin à voix haute.
8 notes
·
View notes
Text

Belle journée à vous Guerrières et Guerriers 💚 🐺 ✨
« – Tu ressembles à une sorcière, dit-il.
– J’aimerais bien ! répondit-elle.
– Comment ça, mais qui mérite d’être sorcière ? continua-t-il.
– Eh bien, je vais te le dire ! murmura-t-elle en riant de plaisir :
Une sorcière est connectée à la nature ; elle connaît le pouvoir des plantes et comprend le langage des animaux, voyage entre les mondes et communique avec le grand esprit !💚
Une sorcière s’aime et aime tout être vivant, respecte et est capable d’écouter sans juger et guérir un cœur brisé.🩷
Être sorcière, c’est connaître le pouvoir qu’il y a en toi, profitant de qui tu es sans dénigrer personne.💛
Si tu rencontres une bruja (sorcière), sache qu’elle aime le silence, tout comme elle aime la nuit et ses étoiles sans fin…💙
Si tu en rencontres une, n’aie pas peur, ses émotions sont intenses, imprévisibles et changeantes, tout comme cette lune qu’elle aime et qu’elle respecte.💔
Elle invente des rituels d’amour et met des bougies chez elle !💛
Elle danse et chante sans complexes, déchiffre les messages de cette lune et du vent et se baigne nue dans les mers ! 🩵
Si tu tombes sur une sorcière, n’essaie pas de la comprendre, aime-la ! Elle peut comprendre les mystères de l’Univers, mais parfois elle ne peut pas se comprendre elle-même.🧡
Il y a des sorcières qui chantent et des sorcières qui écrivent. D’autres font du pain ou vendent leurs créations.
Tu les trouves dans toutes les professions ! 💜
Si tu tombes sur l’une d’elles, tes journées deviendront magiques et le quotidien une aventure.🩷
Si tu trouves une sorcière, sache qu’elle fait l’amour comme une tempête, parfois déchaînée… et parfois calme ! ❤️
Si tu tombes sur elle, sache qu’elle verra dans tes yeux la beauté que tu crains. Tu verras ta puissance, tes souffrances et chacun de tes rêves.💚
Si tu rencontres une sorcière, endors-toi à ses côtés et profite du voyage. À ton réveil, tu ne seras plus le même.🩵
Et enfin, si tu tombes sur une sorcière, fais attention ! Il se peut que pendant un moment éphémère, tu la confondes avec..une femme. 💜
Texte de Franciska Weil
8 notes
·
View notes
Text
Une terrible épreuve
Pour @babybeeelle j’espère vraiment que ça va te plaire 😌💜
numéro 5 « personne ne va vous faire de mal ».
Agatha x Reader
Reader avait décidé de suivre Agatha sur la route des sorcières, une décision qui l'emplissait d'une étrange excitation mêlée d'appréhension. Elle ne savait pas vraiment pourquoi elle avait accepté, mais au fond d'elle, une flamme d'amour secret pour Agatha brûlait doucement, la poussant à avancer sur ce chemin mystérieux. La route, sinueuse et parsemée de pierres scintillantes, semblait vibrer d'une magie ancienne, chaque pas résonnant avec les murmures des sorcières passées.
Arrivée au centre d'un pentacle dessiné avec soin, Reader s'assit, le cœur battant. Les symboles gravés dans le sol brillaient faiblement, illuminés par une lueur spectrale qui émanait de l'air lui-même. Elle pouvait sentir l'énergie de l'épreuve l'entourer, une pression palpable qui l'invitait à plonger dans les profondeurs de son être. Les ardeurs de son passé se mêlaient à l'atmosphère, des souvenirs lointains affluant comme des vagues tumultueuses.
Alors qu'elle fermait les yeux, des images commencèrent à se former dans son esprit, des scènes de bonheur et de douleur. Elle revoyait les moments de sa jeunesse, les rires qui avaient tourné au drame, les promesses brisées. Chaque souvenir était une épine dans son cœur, mais elle savait qu'elle devait les affronter. Reader respirait profondément, cherchant la force dans l'amour qu'elle ressentait pour Agatha, un amour qui lui donnait le courage de se confronter à ses démons.
La voix d'Agatha résonnait dans son esprit, douce et rassurante, l'encourageant à avancer. Reader laissa alors son esprit la guider, et soudain, elle se retrouva au cœur d'une forêt dense, enveloppée par une brume légère qui flottait entre les arbres majestueux. Les troncs noirs et noueux semblaient murmurer des secrets oubliés, tandis que le parfum de la terre humide et des feuilles fraîches éveillait en elle un sentiment de nostalgie. Ce lieu, elle le connaissait bien, un souvenir qu'elle avait soigneusement enfoui dans les recoins sombres de son esprit.
Elle se revit le jour de sa congrégation, entourée de ses jeunes amies sorcières, toutes vêtues de robes blanches éclatantes, symboles de leur pureté et de leur engagement. Le rituel sacré avait commencé dans une ambiance festive, les chants résonnant harmonieusement sous le ciel d'azur. Les rires et les éclats de voix remplissaient l'air, créant une atmosphère de joie et d'espoir. Reader se sentait invincible, unie à ses amies par le lien sacré de la sorcellerie.
Mais cette joie fut de courte durée. Reader revit le moment où la chef de la congrégation, une figure autoritaire et redoutée, prit la parole. Son ton, d'abord solennel, devint soudainement glaçant. Reader sentit un frisson parcourir son échine alors qu'elle réalisait que quelque chose n'allait pas. L'atmosphère festive se transforma en un cauchemar éveillé lorsque la chef, dans un acte de trahison impensable, commença à tuer les sorcières une par une.
Les cris de ses amies résonnaient dans son esprit, des échos de terreur et de désespoir. Reader revit chaque visage, chaque regard rempli d'incompréhension et de douleur, alors que l'horreur se déroulait devant elle. Elle se tenait là, pétrifiée, incapable de réagir, observant ses amies tomber, une à une, comme des feuilles emportées par le vent d'automne. Le sang coulait, teintant la terre d'une couleur rouge sombre, et le chant joyeux se transforma en un cri de désespoir.
Reader sentit son cœur se serrer, une douleur aiguë l'envahissant alors qu'elle revivait cette scène tragique. Elle savait qu'elle devait faire face à ce souvenir, affronter la culpabilité qui l'avait rongée depuis ce jour fatidique. La forêt, bien que magnifique, était devenue le théâtre de sa plus grande peur, et elle savait qu'elle ne pourrait avancer tant qu'elle n'aurait pas confronté cette part sombre de son passé.
Reader se tenait là, confrontée à une scène de son passé, les souvenirs s'entrelaçant comme des fils d'une toile complexe. Les images floues de moments douloureux s'affichaient devant elle, chaque visage, chaque voix résonnant dans son esprit. Elle pouvait presque sentir la chaleur des larmes qui coulaient sur ses joues, mais c'était à ce moment précis qu'une compréhension profonde l'envahit : rien de tout cela n'était de sa faute. Cette révélation, comme un éclair de lumière dans l'obscurité, lui apporta une forme de libération.
Cependant, cette prise de conscience ne venait pas sans un coût. À mesure qu'elle revenait à elle-même, une vague d'angoisse l'envahit. Son corps commença à trembler, les muscles se contractant sous la pression de ses émotions. Sa respiration devint rapide et saccadée, chaque inhalation semblant plus difficile que la précédente. Elle se tenait là, perdue dans un tourbillon de sensations, la peur et la tristesse s'entremêlant dans son cœur. Reader ferma les yeux un instant, essayant de retrouver son calme, mais les souvenirs continuaient de l'assaillir, comme une tempête qui ne voulait pas se calmer.
Agatha s'approcha lentement, son cœur battant à tout rompre alors qu'elle voyait la femme qui faisait battre secrètement son cœur dans un état de vulnérabilité. Les larmes brillaient dans les yeux de Reader, et Agatha ne pouvait plus résister. Elle la prit immédiatement dans ses bras, la serrant contre elle avec une tendresse désespérée.
"Personne ne va te faire de mal..." murmura-t-elle doucement, sa voix un mélange de douceur et de détermination.
Reader ferma les yeux, cherchant du réconfort dans l'étreinte chaleureuse d'Agatha, essayant de calmer le tumulte qui régnait en elle. Agatha, sentant la tension dans le corps de Reader, la serra encore plus fort, comme si elle pouvait absorber toute la douleur de son amante.
"Je ne laisserai personne te faire du mal, je te le promets," chuchota-t-elle à nouveau, sa voix un doux murmure qui flottait dans l'air. "Tout va bien, chérie."
Ces mots résonnaient comme une promesse sacrée, un serment fait dans l'intimité de leur étreinte, alors qu'Agatha savait que rien ne serait jamais assez fort pour briser le lien qui les unissait.
8 notes
·
View notes
Text
Chapitre 3 : lassitude
Pourquoi est-ce toujours la sérénité ? Je persiste à sourire, mais pourquoi est-ce toujours toi et moi ? Où est passé le monde ? Cette tendresse semble fausse. Nos corps deviennent insensibles. Je ne rêve plus, cela ne m’excite plus : ces couchers de soleil, ces reflets rituels m’effraient désormais. Pourquoi ce calme ? Pourquoi tout est-il si rose ?
Sentir bleu me manque. Le vent me chavire. Je te vois t’habituer à cet endroit, mais sans vraie présence. As-tu laissé ta trace ailleurs ? Est-ce une erreur d’oublier sans résoudre les conflits ? Cette quiétude me laisse un goût amer. Un autre enfer, déguisé en paradis. Non... c’est moi. Rien ne me satisfait. Je me réfugie dans tout et contre tout, chaque chose devient un obstacle pour mon esprit errant. Cette plage m’est inconnue. Toi, mon témoin silencieux, dans cette tornade de pensées, pourquoi restes-tu là, toujours derrière moi ? Tu me regardes prendre le premier pas.
La mer m’appelle, je plonge. Le silence me berce. Le sommeil m’envahit. Je suis sourde, froide. Me voilà ailleurs, dans ce voyage nocturne, et je pense à toi... Pourquoi es-tu si passif ? Pourquoi me laisses-tu poser ces questions sans réponse ? Je m’oublie. Mes sens s’évadent... des mains m’emportent, me sortant de cette sensation glaciale. Des bras me soulèvent, soulagée. Voulais-je mourir, ou juste te faire me voir ?
#words#writers and poets#writers on tumblr#writing#poem#literature#books & libraries#author#auteurs#poetry#ecrire#ecrivains#ecriture#on my mind#my thoughts#thoughts#my writing
6 notes
·
View notes
Text
𝐏𝐚𝐫𝐜𝐡𝐞𝐦𝐢𝐧𝐬 𝐈𝐈❟ 𝐃𝐢𝐞𝐮𝐱 𝐞𝐭 𝐃𝐞𝐞𝐬𝐬𝐞𝐬 𝐕𝐚𝐥𝐲𝐫𝐢𝐞𝐧𝐬
NOTE COLLANTE *𖧧₊‧ Tous les Dieux originaux sont les miens, à savoir Belyx, Melyx, Narrax, Valyx, Torghos, Tyxes, Verraxes et Vormion. Soyez respectueux et ne volez pas ces noms, car il m'a fallu beaucoup de temps pour les trouver et les créer (avec l'aide de ce post Reddit).
MENU DE LA SERIE. + English Ver. + Archive Of Our Own. + THE GUILD OF DRAGONLINGS SERVER. + Playlist. ₊‧
𝐈.𝐈 𝐋𝐄𝐒 𝐐𝐔𝐀𝐓𝐎𝐑𝐙𝐄 𝐅𝐋𝐀𝐌𝐌𝐄𝐒. ⊰‧₊˚・ les principales divinités du panthéon valyrien.
𖦹. VORMION❟ Dieu de la Consolation, de la Protection et de l'Honnêteté. Époux de Shrykos. 𖦹. BALERION❟ Dieu de la Mort, du Fléau et Gardien des Âmes. Frère de Morghul. 𖦹. CARAXES❟ Dieu de l'Envie, du Chaos, du Malheur et de la Vengeance. Frère de Meraxes. 𖦹. VERMAX❟ Dieu de la Santé, de la Jouvence, de la Gloire et de l'Abondance. Fils de Syrax. 𖦹. ARRAX❟ Dieu de l'Espérance, de la Charité, de la Chance et du Soleil. Fils de Syrax. Époux de Belys. 𖦹. MORGHUL❟ Dieu du Jugement, de la Justice, de l'Honneur et de l'Hiver. Frère de Balerion. 𖦹. MERAXES❟ Déesse de la Miséricorde, de la Loyauté et du Triomphe. Sœur de Caraxes. 𖦹. BELYS❟ Déesse des Miracles, des Étoiles et de la Lune. L'une des Trois Manieurs de Destin. Tisseuse des Hier. Servante de Tessarion. Épouse d'Arrax. 𖦹. TESSARION❟ Déesse des Oracles, des Prophéties et de la Destinée. 𖦹. NARRAX❟ Dieu de la Prospérité, des Bénédictions et de la Fortune. L'un des Trois Manieurs de Destin. Tisseur des Aujourd'hui. Serviteur de Tessarion. Époux de Terrax. Père de Verraxes. 𖦹. VERMITHOR❟ Dieu du Tonnerre, des Tempêtes et des Cieux. Fils de Vhagar. 𖦹. SYRAX❟ Déesse des Vertus, du Mariage, de la Fécondité et de l'Amour. Mère de Vermax, Arrax et Tyraxes. 𖦹. VHAGAR❟ Déesse de la Guerre, de la Vaillance, de la Stratégie et de la Victoire. Mère de Vermithor. 𖦹. MELYX❟ Déesse de la Sagesse, de la Miséricorde et de la Clairvoyance. L'une des Trois Manieurs de Destin. Tisseuse des Demains. Servante de Tessarion. Jumelle de Valyx.
𝐈.𝐈𝐈 𝐋𝐄𝐒 𝐃𝐈𝐕𝐈𝐍𝐈𝐓𝐄𝐒 𝐌𝐈𝐍𝐄𝐔𝐑𝐄𝐒. ⊰‧₊˚・ quelques-unes des divinités mineures.
𖦹. VERRAXES❟ Dieu de la Chevalerie, de la Bravoure et de l'Été. Fils de Terrax et de Narrax. 𖦹. SHRYKOS❟ Déesse des Moissons, de la Chasse et de l'Aube. Épouse de Vormion. 𖦹. TERRAX❟ Déesse de l'Hydromel, du Plaisir, de la Paix et de l'Automne. Sœur d'Urrax. Épouse de Narrax. Mère de Verraxes. 𖦹. TYRAXES❟ Dieu des Montagnes, des Vallées, des Prairies, des Champs, des Forêts, des Vents et du Crépuscule. Fils de Syrax. 𖦹. VALYX❟ Déesse de la Poésie, des Chants, des Énigmes et de la Musique. Jumelle de Melyx. 𖦹. TORGHOS❟ Dieu de la Résurrection, des Funérailles, de la Mort, des Enfers, Juge des Âmes et des Gardiens des Quatorze Flammes. Serviteur de Balerion. 𖦹. TYXES❟ Dieu des Rituels, des Prières, des Offrandes et des Sacrifices. Serviteur de Balerion. 𖦹. MELEYS❟ Déesse des Fleuves, des Océans, des Pluies et du Printemps. 𖦹. URRAX❟ Dieu des Volcans, du Feu, du Magma, du Foyer, de la Chaleur et de la Croissance. Frère de Terrax.
©TheThyri. Tous les droits de contenu appartiennent à @thethyri. Ne repostez pas, ne traduisez pas et ne plagiez pas mes œuvres de quelque manière que ce soit ou sur n'importe quelle autre plateforme sans ma permission. Les gifs appartiennent de droit à @daenerys-stormborn.
#˗ˏˋ — the meads.🍷#˗ˏˋ — the green dragon and the black wyvern. 🐉#house of the dragon fic#hotd fic#house of the dragon fanfic#hotd fanfic#house of the dragon fanfiction#hotd fanfiction#valyrian gods#valyrian goddesses#the fourteen flames
5 notes
·
View notes
Text
Rituel pour le mal d'homme
Tout ce qu’il me faut est perdu
sauf le rite qui me suit
à rebours des jours
et m’invite
à revendiquer
Me régaler dans le vice de
tricoter tes nerfs de travers et les tripes
Les remouler à chaud, puis à froid
les tracasser
Contre le cœur
le cœur des hommes écœurés, qui traînent
les rues ; nous prennent d’assaut
Et ce doigt
Gros. Violent. Sale.
Qui ose pointer la beauté. L’arracher de nos corps. Je le coupe aussi
Je tranche
Je triture. Tout
Broyer, écraser, moudre, briser
tant que râle le cri dans mes oreilles
Puis, me reposer
Attendre, dans ce trou
que la magie agisse, ici
où tu as déporté les morceaux que j’aimais
Qu’un quelconque me retrouve
os éparpillés
la terre dans mes dents
et la chair, s’il y en est
Mofred
Visitez ma Librerie Online Poésies et Nouvelles (cliquez ICI) Poésie en mouvement sur www.instagram.com/lafalfy Livres en vente *Segundo B (nouvelle courte, 2024) Pelícano mambí (poésie, 2022) Historias para un instante de amor (poésie, 2020) *disponible aussi sur www.amazon.com Merci!🌹
#mofred#https://mofredar.blogspot.com/#lafalfy#poésie#littérature#magie noire#magie#rituel#rituel pour le mal d'homme#décadence#homme
4 notes
·
View notes
Text


Samedi soir
Rituel d'avant-couchant, la promenade au phare (sans Virginia), avant que le vent marin ne noie toute la ville dans la brume. Sinon : sieste, plage, boissons fraîches, balade nonchalante, crêpes et churros, boissons chaudes, lecture, réglage de la clim pour la nuit, convocation (sait-on jamais) d'un rêve souriant...
5 notes
·
View notes
Text








SORNETTES fanzine - édition artisanale sur les FOLKLORES,
Je suis en train de finir les coutures de ce zine que j'ai choisi d'éditer et fabriquer avec un design hybride inspiré des chimères ! Il rassemble presque 30 contributeurices dans 80 pages de grandes légendes ou petites coutumes, de rituels populaires, d’us et croyances locales avec un dossier entier sur l’eau et les fluides … Sous forme de créations visuelles, témoignages, et articles-recherche, pour une anthrop̶u̶n̶k̶logie sérieusement amatrice. Après des centaines d’heures de mise en page, coordination, insomnie migraineuse, impressions casse-tête et façonnage trop ambitieux par rapport à mes moyens … je suis heureuse de présenter enfin cette tarante de papier ! 👹 SOMMAIRE Histoires d’eaux vives & fluides troubles, créatures de crue, esprits colocataires qui n’aident pas à payer le loyer, crânes dans leurs boites peintes, ode à la magie locale, cloches fouettées pour avoir sonné la révolte, sourcières, horde sauvage, portrait d’une plante d’Artémis, marionnettes, dahu, ville engloutie & +. 🔔 J’ai écrit un très dense article de nerd sur les cloches et grelots qui me passionnent depuis tj + une mise en garde sur l'instrumentalisation identitaire et capitaliste des folklores, des articles sur les monstres des crues, l’ethnobotanique …
Édité à 140 exemplaires dans une édition non-calibrée de 80 pages, imprimé en riso & jet d’encre sur toutes sortes de papiers, reliure cousue artisanale. Dispo pour 8€ à la soirée de sortie ce vendredi, et bientôt dans les distros locales.
✊🏼 Les bénéfices des ventes iront au soutien d’actions collectives d’accueil de migrant·es.
INFOS : https://absaintes.herbesfolles.org/18/sornettes ________________________________________________________ Chez les éditions @absaintes , je mets mon travail d’éditrice bénévole au service de causes que je défends, en publiant des zines artistiques vendus en soutien à des collectifs pour l'accueil ou l'accès aux soins de personnes précarisées / discriminées – moyen trouvé pour pouvoir les financer en étant très en dessous du seuil de pauvreté tout en créant, fédérant.
#fanzine#zine#edition#papier#folklorefanzine#folklorezine#folkart#artzine#folkzine#folklore#sornettes#artbook#livreartisanal#microedition#witchzine#folklores#ruralfolklore#zinester#print#printedzine#paperzine#riso#risograph
5 notes
·
View notes
Text


#La Petite école : correspondance
un retour sur le mot "Propice".
Le littré dit : qui donne faveur, de qui notre sort dépend
mais en même temps c'est plus léger et moins systématique, qui rend favorable
on parle de "vent propice"
Prend l'occasion pendant qu'elle est propice. Kairos en grec
A la propice, saisir
Il y a ce dessin de Mantegna, occasio e poenitentia.
Et le texte de Pascal Quignard Sur l'image qui manque à nos jours
Où il parle du templum
Le cadre imaginaire que dessinait les augures romains dans le ciel afin de lire les signes propices
Propitium : aller en volant
le vol est d'un augure heureux
le templum comme espace propice
l'augure attendait que les oiseaux traversent ce cadre imaginaire pour lire les signes favorables ou défavorables
Quignard dit : " Auspicia se décompose en aves et spicio. Mot à mot oiseaux - regarder. Ces visions des oiseaux en train de voler se disent en latin inaugurations. In-augur-ationes. vos belles inaugurations de jeudi soir.
l'augure à l'aide du baton sacré - lituus - découpe dans le ciel un rectangle - templum dans lequel il examine le vol, l'allure, la direction des oiseaux, nuées, orages, mouvement de l'air, éclairs, n'importe quel signe qui vient de surgir".
Templum, rituel, gestes qui font apparaître, rendent visible et accueillent en même temps, rend palpable, tentative - tentacule (tâtonner)
Sas et seuil aussi, mu, ému, peaux
Je pense à votre hibou, à la panthère de Sylvain Tesson, aux yeux noirs de Khalil, à la pédagogie comme mantique, comme tour et détour de magie, tact, tour de mains, touché et être touché, jeux de ficelles, de bois et de terre
A l'image de Mantegna, à l'occasion qu'il faut saisir - parfois par les cheveux - et en même temps à cette délicatesse - douceur
Au mot dispositif qui serpente tout au long du texte,
Disposer des objets, rendre disponible, disposition - scène, être disposé à, être attentif, attentionné et attention, être disponible à ce qui traverse le cadre - templum, prendre soin de ce qui nous traverse, et nous déborde en ignorant ce qui va survenir
Et " à Zacharia qui rigole et se remet à la tâche ",
Amitiés,
S.
6 notes
·
View notes
Text
Les Enfants des Vents


Aéromancie : air, langages, orages
Fêtes et Coutumes
Fêtes
1er Mai : LA FÉRIE DES VOEUX. Au cours de cette fête, les Enfants des Vents rédigent des souhaits qu'ils attachent ensuite à des cerfs-volants colorés pour les envoyer dans les airs. Il n'est pas rare de voir un.e aéromancien.ne donner un coup de main à l'envol du sien, car il est dit que plus le papier s'élève, plus il a de chance d'atteindre Aethereides. Fin Juillet/Début Août : LA NUIT DES ÉCLAIRS. Au cours des soirs d'orage où la foudre gronde particulièrement fort, les membres du Coven se rassemble pour admirer les éclairs spectaculaire qui fendent le ciel en morceau. Si la plupart se contente de méditer sous les nuages, pour les Oracles des Brises, c'est notamment l'occasion d'interpréter de grandes prophéties. Weekend du 29 Septembre : LA COURSE DES BOURRASQUES. Les Enfants des Vents les plus intrépides adorent se lancer dans cette compétition aussi éprouvante qu'exigeante. La course demande rapidité et attention de la part des participants car elle comprend de nombreux obstacles comme des tunnels de vent fort ou des zones de calme plat. Lea gagnant.e est considéré.e comme béni.e pour l'année à venir. Weekend du 13 Janvier : FESTIVAL DES CLOCHES DU ZÉPHYR. Les aéromanciens accrochent des cloches et des carillons à leurs fenêtres ou dans le jardin pour attirer paix et prospérité au sein de leur foyer. En effet, il est croyance commune que le son de ces cloches éoliennes apaisent les esprits de la nature. Rappel : Les Enfants des Vents célèbrent également le premier jour de chaque saison (en particulier l'été), le Nouvel An et l'Honneur aux Ancêtres.
Coutumes
Iels sont pour la plupart de très bons musiciens grâce à leur oreille absolue. Il n'est pas rare pour elleux de maîtriser au moins un instrument. L'argent est le métal le plus prisé des aéromancien.ne.s. Les anciens croyaient que le métal était une incarnation solide du vent, et lui prêtaient des propriétés magique. De nos jours, la tradition de porter des bijoux en argent est restée, bien que le côté spirituel se soit presque complètement effacé. Il n'était pas rare de trouver toute l'année des carillons et cloches argentés à l'entrée des plus vieux bâtiments, en particulier l'Aube de l'Infini. Le son de ces cloches est considéré comme pur, un véritable message de l'esprit du vent. Cependant le son perpétuel de ces cloches en a agacé plus d'un ; aujourd'hui, excepté à l'entrée du temple, ces cloches ne sont plus disposées que durant le festival les concernant. Dès les premiers mois suivant la naissance, chaque Enfant des Vents est présenté aux Oracles pour suivre un rituel d'acceptation dans le coven. Les Oracles exposent le nouveau-né à leur magie, et le déposent dans un couffin rempli de plumes blanches, symboles de pureté et de légèreté.
#forum#forum fantastique#forum francophone#forum roleplay#forum rpg#forumactif#projet rpg#rpg#rpg francophone#rpg français
2 notes
·
View notes
Text
4 août
j’ai marché jusqu’à mon ancien appart de la rue de la bûcherie, je sais pas pourquoi je me sens obligée d’y aller à chaque fois, il y a le pèlerinage chantal akerman et il y a le pèlerinage lara de 2013, au bord du suicide comme chantal. peut être que je me sens obligée d’y aller pour me rappeler du chemin parcouru justement, même si j’ai toujours pas l’impression de m’en être sortie, que le chemin parcouru n’est pas si long que ça, que j’ai peut être juste marché jusqu’au bout de la rue, c’est toujours ça. je suis plus la lara de 2013, j’ai donc du parcourir… quelque chose.
en me promenant dans le quartier je me suis rappelé du jour où on m’avait coupé l’électricité parce que j’avais pas fait de nouveau contrat en emménageant, et j’ai de nouveau envisagé la fiction et la troisième personne. me distancer de mon personnage en disant elle. elle était au téléphone avec edf dans la rue. elle a passé la nuit dans un hôtel miteux de st. michel parce qu’on était au mois de janvier et qu’il faisait un froid glacial dans son appartement-cave plongé dans l’obscurité après qu’on lui avait coupé l’électricité. elle n’avait pas d’amis qui pouvaient l’héberger. il y avait bien la fille dont elle était éperdument amoureuse, la fille hétéro qui lui avait fait découvrir qu’elle aimait les filles, mais la dernière fois qu’elle avait passé la nuit chez elle lui avait laissé un souvenir bien trop douloureux pour recommencer l’expérience. etc.
à la librairie du palais de tokyo en attendant que la pluie s’arrête j’ai feuilleté tous les livres de sophie calle et ça m’a donné terriblement envie de jouer avec ma vie de nouveau, comme elle avec ses modes d’emploi, ses rituels, ses espèces de défis, ses filatures, ses échanges avec paul auster, etc. quelqu’un veut bien être le paul auster à ma sophie calle et mes donner des instructions à suivre? quand elle a fait son projet du carnet d’adresses, elle espérait secrètement que ça allait se transformer en histoire d’amour, qu’elle tomberait amoureuse du propriétaire du carnet d’adresses perdu à travers les témoignages des gens contenus dans le carnet et qu’en se rencontrant, il tomberait amoureux d’elle à son tour. finalement quand elle l’a retrouvé il était très fâché contre elle et il lui en voulait terriblement d’avoir mis le nez dans sa vie privée. ça m’a rassurée, un peu, de voir que sophie calle aussi se laissait bercer par ses illusions.
5 août
j’arrêtais pas de penser à john wilson à paris. enfin à sa série. à force de la regarder je voyais tout à travers ses yeux et ça me donnait envie de filmer d’autres choses que d’habitude, à l’horizontale, pour faire les choses sérieusement. dans une interview on lui demande si filmer cette série lui avait plus ou moins fait aimer l’humanité et il dit plus, et malgré ma misanthropie, moi aussi quand je la regarde, elle me donne cet élan d’affection pour les gens et le monde qui me réchauffe le coeur.
en marchant dans une rue très animée qui débouchait sur le centre pompidou un soir, j’ai senti que ça me donnait de l’énergie, toute cette agitation, c’était vivifiant comme une promenade au vent sur la plage, ça m’a fait le même effet, mais en plus submergeant, parce que sur la plage y a moins de choses à regarder. là y avait trop de choses à regarder, je sais pas ce qu’il s’est passé, ça m'a grisée, c'était comme une grosse vague qui me tombe dessus. je me prenais tout comme une énorme vague qui me passait par dessus la tête. peut être que finalement c’était plus comme une baignade dans les vagues que comme une promenade venteuse sur le plage, et les vagues c’était les gens sur les terrasses et les trottoirs et les bribes de conversation que j’attrapais et les vitrines et les couleurs et les odeurs des restaurants et des magasins qui débordaient sur la rue.
ça s’est reproduit hier dans le 10e, quand je suis arrivée dans la rue avec la porte st. martin au bout. ça s’est beaucoup gentrifié depuis que j. y habitait il y a dix ans mais ça reste très mélangé. ça bourdonnait de partout et je me suis sentie tellement submergée de nouveau que je me suis arrêtée sur le trottoir pout absorber. sur le trottoir d'en face, un type qui prenait sa pause clope absorbait la rue lui aussi, en plus de sa cigarette. ça m’a rappelé quand r. s’était arrêté au milieu du carrefour alsacien pour absorber le paysage et que le feu rouge était passé au moins six fois au vert avant qu'on se décide à traverser. maintenant que j'y repense je me demande s’il fait ça souvent, ou si c'était juste pour m’impressionner.
2 notes
·
View notes
Text



Instruments de Bien-Être et Thérapie Sonore : Quand la Musique Apaise l’Âme
As-tu déjà ressenti ce frisson agréable en entendant une mélodie douce et apaisante ? Ces instants où un simple son semble suspendre le temps, libérant l’esprit des tensions du quotidien. Depuis des siècles, la musique est utilisée comme un véritable outil de bien-être, capable d’harmoniser le corps et l’âme. Aujourd’hui, de nombreux instruments sont spécialement conçus pour la relaxation et la thérapie sonore, permettant à chacun d’accéder à un univers de sérénité et de lâcher-prise.
La magie des vibrations : une invitation au voyage intérieur
Imagine-toi dans un espace paisible, bercé par des sonorités douces et enveloppantes. Dans cet univers sonore, chaque instrument a sa propre vibration, son énergie unique qui agit sur notre état intérieur. Les ocarinas, par exemple, avec leurs tonalités douces et aériennes, évoquent la nature et les anciennes traditions musicales. Leur souffle mélodieux procure une sensation de légèreté et de connexion avec l’instant présent.
D’un autre côté, les tongue drums, avec leurs notes profondes et résonantes, invitent à la méditation et à l’introspection. Faciles à jouer, ils sont parfaits pour créer une ambiance relaxante en quelques gestes intuitifs. Les diapasons, quant à eux, sont de véritables outils thérapeutiques, utilisés pour harmoniser les fréquences du corps et rétablir l’équilibre énergétique. Enfin, les carillons, avec leurs tintements cristallins, diffusent une sensation de bien-être immédiate, idéale pour purifier l’espace et apaiser l’esprit.
Intégrer la thérapie sonore dans son quotidien
Incorporer ces instruments de bien-être et thérapie sonore dans sa routine ne demande aucun prérequis musical. Il suffit d’expérimenter et de se laisser guider par les sons. Jouer quelques notes sur un ocarina le matin pour commencer la journée en douceur, faire résonner un diapason sur un point énergétique pour relâcher les tensions, ou encore suspendre un carillon près d’une fenêtre pour laisser le vent créer une mélodie apaisante… Autant de petits rituels simples qui transforment le quotidien en un moment de sérénité.
La musique est une porte vers le bien-être, un moyen de se recentrer et de se reconnecter à soi. Et si tu te laissais tenter par l’un de ces instruments pour explorer les bienfaits de la thérapie sonore ? Laisse les vibrations agir, et ressens la magie du son t’envelopper.
0 notes
Text
010125 I told you I want to eat you, you said I would love that if only I could eat you back. That's a paradox we have to put under test!
020125 une plante sur laquelle a poussé un gros cerveau / oiseaux qui développe rituels, populations d'outils, évolutions radicales des manières (sciencepost.fr, "Un anthropologue présente une hypothèse sur les raisons pour lesquelles les humains dominent le monde")
060125 De l'Apollo Bar, "le front de mer était une guirlande". (Nocturne indien)
+ Travailler sur vues par l'en-dessous. Immeubles vus d'adultes humains, vues d'enfants, de chiens: murs, plantes...
110125 Toutes les nuits. Série de designs nocturnes
+ Au lieu de vouloir un cul quand je vois un bras, je voudrais vouloir la mer quand je vois du bleu, vouloir voir un oiseau quand mon réveil sonne.
130125 Essuyez-vous les biais
+ Tilman hier: Depuis de longues années je ne lis quasiment plus, seulement des poèmes d'amour les fois où je suis amoureux...
140125 Carl Jung et l'ombre à 40 ans, lire
+ Trouver la montagne, aller dans la forêt se cacher, manger peu, et froid jusqu'à savoir faire du feu et le contrôler. Peu à peu se construire une cabane. En hauteur? Attendre et écouter, attendre. "Est-ce que la guerre est finie ?", demande la sœur d'Augustina.
180125 L'ombre du vaisseau s'abat sur le monde. Il avance, elle avance. Énergie, menace, sait-on sur quel plan la trace se meut? (J'avance sur l'herbe ; je ne comprends plus la dernière phrase.)
190125 J'ai pu dire hier soir à Juan Martín : I'm your spring and you are mine.
+ Janvier Davicide
+ Pour carnet immeubles/architecture (agrandissons le thème!), parler des visions originelles de Berlin, du no man's land down die friedrichstraße
+ Titre : saliva rush
+ Imagine: pouvoir ouvrir une fenêtre tout en étant au vent, au ciel bleu et blanc...
+ David Lynch quotes someone: "don't fight the darkness, just turn on the light."
+ "Make sense out of the noise". And at time, and before being even able to make anything: where is the noise? Go there and be.
+ Love: set each other on sacred fire (IG upspiral.life)
250125 qui est la lune qui me crée ces vagues si hautes si fortes?
+ Quand on dit "c'est beau", c'est en fait que ça nous rappelle quelque chose, quelque chose qu'on a déjà assimilé. Creuser ça.
260125 You put the seed in and I'll host it while it grows. I'm going to have a dream about it and then I'll come back to you. My friend, tell me roughly what you need, I'm listening. Your ideas, my ideas, our world. You want to show, I want to know what and I'll tell you how. we drive a train of thoughts from before to after, from heads to hands, from the noise into the music.
270125 J'hésitais à plonger à pleines mains dans mes rêves, à en faire ma matière première, mais le volume du bruit brûlé sur la Terre me convainc désormais : c'est mon refuge, rêver.
+ Une idée contradictoire ? que j'ai vue ce matin (Momentary bliss): du bord hésitant sans fin oser me laisser choir dans une pool of bliss. Momentané, la nuance que j'ai du mal à traduire en réalité.
0 notes
Text
*Ⓜ️ANNE QUOTIDIENNE* 🥐☕🌭
_Un guide de dévotion journalière_
*LUNDI 2️⃣3️⃣ DÉC. 2️⃣0️⃣2️⃣4️⃣*
*📡NE L'OUBLIEZ PAS*
*📖TEXTE: OSÉE 8:1-14*
*🔑VERSET CLÉ*
*_«Israël a oublié celui qui l'a fait, Et a bâti des palais, Et Juda a multiplié les villes fortes; Mais j'enverrai le feu dans leurs villes, Et il en dévorera les palais»_(Osée 8:14).*
*✍🏼Un cycle récurrent dans la relation d'Israël avec Dieu est la tendance à Le rechercher lorsqu'il est confronté à des difficultés, puis à l'oublier après qu'Il l'a délivré. Dans le texte d'aujourd'hui, le prophète Osée dénonce l'idolâtrie d'Israël et prédit l'imminence du jugement divin. Il avait semé le vent de l'iniquité et devrait récolter le tourbillon de la destruction entre les mains des Assyriens.*
*L'histoire des Israélites se répète souvent dans la vie de nombreux chrétiens. nous avons tendance à oublier Dieu après avoir reçu de Lui l'aide dont nous avions besoin. Bien que nous poursuivions les rituels extérieurs de participation aux activités de l'église, d'habillement chrétien approprié, de prière, d'offrandes, de chants et de veillées, nos cœurs peuvent être fixés sur les idoles du matérialisme et de la recherche du plaisir.*
*Comme l'Israël d'autrefois, de nombreuses personnes considèrent aujourd'hui les exigences de la loi de Dieu comme étranges et ne prennent pas la peine de chercher Son conseil. Pour eux, la norme de la Parole de Dieu sur le mariage, l'abandon absolu, la séparation avec le monde, la sainteté et la préparation pour le ciel est dépassée et inacceptable à notre époque. Ils préfèrent suivre leur propre volonté et les normes établies par leur société.*
*Pourtant, le rejet de Dieu a de graves conséquences dans l'immédiat et dans l'éternité. Ceux qui le font risquent de perdre la protection et la présence divine et de devenir vulnérables à l'ennemi. En outre, Dieu est mécontent d'eux et, à moins qu'ils ne se repentent, ils feront face à la damnation éternelle.*
*🧠PENSÉE DU JOUR*
*_De graves conséquences attendent tous ceux qui oublient Dieu_.*
*🗃️La Bible en UN AN*
*EZÉCHIEL 22-24.*
***************
0 notes
Text
Ma version de toi, huitième chapitre : Fragilité
♬ Kaleo - I Can't Go On Without You
Le vent soufflait assez fort dans les branches dénudées, les pavés étaient comme lustrés par la pluie battante, ses pas résonnaient dans la rue déserte, soudain une voiture arriva, ses chaussures se reflétèrent sur le sol, il longea le mur, la pierre de tuffeau avait ce côté chaud même trempé, il aimait cette pierre. Il grimpa sur le perron, sortit la clé de sa poche et l'introduisit dans la vieille serrure. La porte bleue donnait sur un escalier tordu qui menait au salon à l'étage. Il posa machinalement la clé sur la table basse et alla s'asseoir dans le canapé. Il aimait cette maison, ce n'était pas sa maison, mais c'était tout comme, la première fois qu'il était rentré, il avait aimé l'endroit instantanément, le coin cuisine chaleureux, le sol en pierre, et l'ancienne cheminée donnait l'impression de rentrer dans un château, par la fenêtre on distinguait le clocher de l'Abbaye Royale.
Il avait choisi cet endroit pour passer la semaine entre Noël et Nouvel An, un moment qu'il n'apprécie pas vraiment. Il avait toujours été accroché à la période de l'Avent, l'attente de Noël, mais la période précédant la Saint-Sylvestre n'avait pas ses faveurs. Après avoir passé le réveillon et la Noël avec sa famille, il avait décidé de prendre une semaine seul pour le passage à la nouvelle année, c'était devenu une habitude depuis quelques années. Non pas qu'il tenait particulièrement à passer ce moment seul, mais il ne voulait pas le passer avec quelqu'un d'autre qu'elle. Hélas, il n'avait pas de nouvelles depuis un moment, un trop long moment à son goût. C'était toujours la même chose, ils passaient un moment ensemble, un bon moment, ou tout du moins il le pensait, et puis ensuite plus rien, le silence, ce même silence qu'il détestait plus que tout. Il ne comprenait pas pourquoi il ne méritait pas mieux que cela d'elle, il pensait qu'il lui avait prouvé son amitié plus d'une fois, il lui avait répété plus d'une fois qu'elle pouvait compter sur lui, qu'elle pouvait venir lui parler quand elle voulait, mais rien n'arrivait, jamais.
Il se dirigea vers la cuisine, sortit un mug, du chocolat en poudre et une bouteille de lait. Il fit réchauffer le tout dans une casserole, c'était son rituel des jours pluvieux. Il regarda par la fenêtre, la pluie s'était arrêtée, une légère éclaircie se profilait à l'ouest, le salon se remplit d'une lumière blanchâtre, un couple passa dans la rue, main dans la main, il détourna le regard. Il alluma l'enceinte Bluetooth, la voix de Corey Glover l'extirpa de son cafard.
Une éphéméride était accroché au-dessus de la cheminée, c'était la Saint-Roger. Il restait moins de trente heures avant d'enterrer cette année pour en commencer une nouvelle, mais qu'est-ce que ça pouvait bien changer? Il n'avait jamais compris la fascination des gens pour cette date, quel intérêt de veiller jusqu'à pas d'heure en se bourrant la gueule, tout ça juste pour un jour de plus, il n'avait jamais compris le délire. Il grimpa à l'étage par l'escalier tortueux, la chambre était sous la charpente, une grande fenêtre donnait sur les toits en ardoise. Par beau temps, la vue était incroyable, un peu moins aujourd'hui dans cette brume apparente qui n'était en fait que l'humidité ambiante.
"Le contraire de l'amour, ce n'est pas la haine, mais l'indifférence."
Il ne lui avait pas parlé depuis la dernière fois qu'ils s'étaient vus, dans ce chalet dans le Périgord, en automne, ça lui paraissait si loin aujourd'hui. Pendant plusieurs semaines, ses derniers mots avaient résonné dans sa tête, une promesse de reprise de contact qui n'avait abouti à rien. Il en était très déçu, même si au plus profond de lui il savait que ça finirait comme ça, ça avait toujours été le cas entre eux, mais malgré tout cela, il n'avait toujours pas envie de la laisser tomber. Plusieurs fois il avait envie de lui faire un message, il pensait souvent à elle, mais il se retenait à chaque fois, il avait toujours peur de l'embêter ou pire qu'elle ne réponde même pas, le silence était une meilleure option même s'il détestait cette option. Il pensait à elle souvent, ils étaient rares les jours sans que ses pensées lui soient dédiées. Il l'aimait, passionnément, mais c'est l'une des choses qui ne change jamais rien, malgré ce que les gens en disent. Elle était sûrement à mille lieues de là, avec quelqu'un d'autre, il devait être très loin de ses préoccupations. Rien de ce qu'il pouvait faire, dire ou même écrire ne changeait jamais rien, il savait que ses sentiments ne comptaient pas vraiment, elle ne venait que pour flatter son propre ego, comme pour entendre le son de sa propre voix. Peut-être qu'il ne représentait rien de bon pour elle, rien d'autre qu'un passé qu'elle cherchait à fuir.
La lumière du jour tombait rapidement, les illuminations de Noël s'allumèrent dans les rues, il y a encore quelques jours elles paraissaient totalement dans l'ambiance et puis tout d'un coup plus du tout. Pour lui c'était une soirée ciné, elle n'était pas là avec lui mais il avait besoin de sa présence, ce serait Whiplash, mais avant il avait besoin de rire un peu, dans une atmosphère agréable, les trois cors se firent entendre.
"Désormais Enfermé dans ma solitude Je traînerai parmi les choses Qui parleront toujours de toi"
Il se réveilla dans la chambre enveloppée d'une lumière douce mais forte, le soleil était pile dans l'axe de la fenêtre, il s'était couché tard, ses yeux eurent du mal à s'ouvrir, il regarda sa montre, il était déjà plus de dix heures, il se leva péniblement, prit quelques instants pour se réveiller complètement avant de descendre l'étage. Son premier réflexe fut d'allumer l'enceinte et de mettre de la musique, s'installa à la table et déjeuna ses flocons d'avoine, voilà comment commençait la dernière journée de l'année. Une fois lavé et habillé, il était quasiment déjà midi, il n'avait pas faim, il se dirigea vers le parking, aucun nuage à l'horizon, mis à part les flaques immenses dans le sable, rien ne pouvait laisser penser qu'il avait plu toute la journée de la veille. Sa fidèle voiture l'attendait au fond, en dessous d'un chêne vert, garée à côté d'une vieille Renault 16 vert bouteille immatriculée dans le Maine-Et-loire. Il aimait reprendre sa voiture après une journée de pluie, elle avait l'air toute neuve, toute propre. Il démarra et roula sans trop savoir où, il avait juste envie de conduire un peu, pour se changer les idées. Au bout d'une demi-heure, il s'arrêta en bord de Loire, le paysage était d'une sérénité impressionnante. Des barques étaient posées sur le bord de la rive, le drapeau accroché au mât flottait au vent, les nuages passaient rapidement au-dessus des arbres. Il se mit à réfléchir, à elle, comme souvent.
Parfois, il en avait assez de se battre, tant qu'elle ne laisserait personne, ne serait-ce qu'au moins essayer de rentrer dans son cercle de confiance, le combat était vain. Et il devait faire face à l'idée que cette place n'était plus la sienne, il l'avait eue, il y a longtemps, mais tout était terminé aujourd'hui. Il fallait le comprendre. Et puis il en avait assez que ce soit toujours lui qui allait vers elle, il avait envie que ce soit l'inverse pour une fois, il attendrait, peut-être qu'elle ne ferait jamais le premier pas, sûrement, ils en resteraient là, il connaissait ses sentiments, il n'en avait plus honte depuis un moment maintenant, il les assumait, il l'aimait, elle était importante pour lui, il voulait son amitié, il n'avait jamais rencontré quelqu'un dont il avait autant envie de partager la vie, tout cela ne changerait pas de sitôt, mais il ne ferait plus le premier pas, à partir d'aujourd'hui c'était à elle de franchir le seuil, à elle de prouver que leur relation était importante pour elle, si c'était le cas. Il savait qu'elle n'avait plus besoin de lui, ni de personne d'ailleurs, et pour lui c'était normal. En fait, à un moment, il y a très longtemps, elle avait eu besoin de lui, qu'il parle, mais il n'avait rien dit. Ce moment avait été décisif pour leur futur à tous les deux, par la suite, elle avait eu besoin d'aide, mais il n'y avait plus personne, même lui, qui pourtant avait promis de toujours être là. Depuis ce temps-là, la confiance était brisée à tout jamais.
Il avait pris l'habitude de regarder un film assez long le jour du réveillon pour essayer de tenir jusqu'à minuit tout de même. Cette année ce serait le Snyder Cut Le film passa assez rapidement et se termina vers 23h30, il traîna quelques instants, zappant de chaîne en chaîne, petit à petit le sommeil le gagna. Il se réveilla affalé sur le canapé, il s'était endormi, il regarda l'heure, la pendule de la cuisine disait minuit trente passé, ça y est on avait changé d'année, dans la rue il entendait des gens chanter, cela ne le regardait pas, la télé était restée sur la même chaîne, à présent c'était des clips, Bono disait que c'était l'Age d'or, il avait quelques réticences sur cet état de chose, il éteignit la télévision et grimpa à l'étage pour se coucher. Sur la table basse du salon, il n'avait même pas remarqué le voyant de notification qui clignotait sur son téléphone.
♬ The Cure - A Fragile Thing
0 notes
Text

Nouveautés 5 Décembre
Vive le vent de bière:
Brasserie du Bas-Canada
Los Tabarnacos-Milkshake IPA aux houblons Citra & Mosaic, purée de mangue & noix de coco - 6,5%
C’est le retour de la très populaire et attendue Los Tabarnacos - Mangue ! Le mélange de houblons, de mangue et de noix de coco lui confère une touche particulièrement tropicale. Une excellente manière d'avoir sa dose de soleil en canette.
Hypa #3- India Pale Ale aux houblons Citra, Colombus & Amarillo - 6,5%
Ça fait bien longtemps que nous n'avions pas brassé cette bière ! C'est le retour de notre Hypa #3, brassée avec les houblons Citra, Colombus et Amarillo. Un trio de houblons américains un peu plus " old school " qui livrent des notes de fruits tropicaux et d'agrumes avec une touche légèrement dank.
- DDH Néron-DDH NÉRON - Double Dry Hopped Double IPA aux houblons Galaxy, Citra & Amarillo - 8,2%
Nous avions depuis un certain temps le projet de revisiter notre série d'empereurs. Alors voici DDH Néron. C'est simple, nous avons littéralement doublé la quantité de houblons utilisés habituellement d'où la mention Double Dry Hopped (DDH).
- Rituel- Lager de blé - 5,0%
Rituel est une lager non traditionnelle inspirée de différentes traditions et techniques. Au brassage, nous avons choisi un malt Pilsner allemand traditionnel ainsi qu’une quantité importante de blé cru, malté et en flocons ce qui explique le léger voile.
- Annunaki- India Pale Ale with Nelson Sauvin, Wai Iti, Motueka & Topaz hops- 7,2%
Nous avons choisi un trio de houblons néo-zélandais auquel nous avons ajouté une touche de Topaz. Le résultat est d'une grande intensité aromatique sur des notes de kiwi, abricot, mangue et une touche "dank" et vineuse. La texture est bien riche avec une finale sèche et bien houblonnée.
- Précession- Pale Ale au Citra, Motueka & El Dorado - 5,5%
Nous poursuivons notre exploration du style Pale Ale avec Précession. Nous avons opté pour un trio de houblons que nous aimons particulièrement. Les fruits tropicaux dominent l’aromatique avec une touche « dank » et des notes de zeste d’agrumes. La texture est bien crémeuse avec une finale sèche.
0 notes