#rituel de vente
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moafloribunda · 1 month ago
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hello there, dark lord ll bangchan
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pairing - bangchan x afab!reader
tw - magie, pouvoirs surnaturels, démons, à peiiiiiiine suggestif (si on plisse les yeux)
✧ inspirĂ© par les photos concept et le clip de Railway (oops)
Un Ă©clair dĂ©chire le ciel au moment oĂč je tourne la page de l’épais grimoire ouvert sur mes genoux, me faisant sursauter. 
Mon corps se crispe sur le fauteuil, mes doigts pressĂ©s sur le papier ancien. LĂ©gĂšrement froissĂ© par le passage du temps et les manipulations de ses anciens propriĂ©taires, il dĂ©gageait une odeur particuliĂšre. Une fragrance de pommes et de cendre, qui faisait se serrer ma gorge sans aucune raison. Comme si ce parfum s’était dĂ©posĂ© Ă  sa surface et l’avait imprĂ©gnĂ©e, laissant sa marque Ă  tout jamais dans la fibre. Le cuir de la couverture semblait avoir vĂ©cu des Ă©preuves, mais l’amĂ©thyste d’un violet profond incrustĂ©e en son centre me donnait le sentiment de luire au beau milieu de la pĂ©nombre. 
Je l’observe une poignĂ©e de secondes, captivĂ©e par les reflets que je percevais Ă  l’intĂ©rieur, semblables Ă  des volutes de fumĂ©e figĂ©es Ă  tout jamais dans la pierre translucide. Un frisson remonte le long de ma colonne vertĂ©brale et je relĂšve le nez, jetant un coup d'Ɠil par la fenĂȘtre. 
La voĂ»te cĂ©leste Ă©tait d’un noir profond, comme un gouffre sans fond prĂȘt Ă  tout avaler et la pluie battait violemment contre la fenĂȘtre. Un nouvel Ă©clair traverse le ciel et parcourt plusieurs centaines de mĂštres avant de s’évanouir aussi vite qu’il Ă©tait apparu, suivi quelques instants plus tard d’un grondement menaçant. En plissant les yeux, j’apercevais les arbres ployer sous la violence du vent au dehors, malmenĂ©s par le dĂ©chaĂźnement des Ă©lĂ©ments.
J’aimais l’orage et il ne m’avait jamais particuliĂšrement effrayĂ©. Pire encore, j’y trouvais une certaine forme de fascination. Il y avait quelque chose d’étonnant dans la maniĂšre dont la nature pouvait se faire brutale et sombre, rappelant aux pauvres mortels que nous Ă©tions qu’elle restait la maĂźtresse incontestĂ©e. Tout ce qu’elle offrait, elle pouvait le reprendre en un claquement de doigts. 
Mais il y avait quelque chose de diffĂ©rent dans l’air, ce soir. 
Quelque chose sur lequel je n’arrivais pas à mettre de mots, une sensation qui persistait sur le bout de mes doigts, sur le creux de ma langue. 
Je retourne nĂ©anmoins Ă  ma lecture, retrouvant la ligne Ă  laquelle je m’étais arrĂȘtĂ©e et je suis les lignes manuscrites, effleurant les courbes dĂ©licatement calligraphiĂ©es du regard. L’ouvrage avait attirĂ© mon attention sur un Ă©talage et je n’avais pas pu rĂ©frĂ©ner l’attraction que j’avais ressenti Ă  son Ă©gard, remarquant Ă  peine que je m’étais approchĂ©e pour l’observer de plus prĂšs. 
Utilisez-le avec une extrĂȘme prĂ©caution.  
Ces mots, prononcĂ©s par le vieil homme qui me l’avait vendu rĂ©sonnaient encore dans un coin de ma tĂȘte et je mords ma lĂšvre infĂ©rieure. Pourtant, ce n’est pas comme si je comptais faire quoi que ce soit des textes inscrits Ă  l’intĂ©rieur du grimoire, qui se rĂ©sumait Ă  de vieilles recettes Ă  base de plantes et des rituels pour rĂ©soudre certains maux du quotidien. Cependant, des annotations en latin Ă©taient apparues aprĂšs quelques pages, glissĂ©es ici et lĂ  dans les marges de certains chapitres et j’avais Ă©tĂ© de plus en plus intriguĂ©e par leur signification. 
Les commentaires me semblaient avoir Ă©tĂ© Ă©crits Ă  la hĂąte, comme si la personne n’avait pas eu beaucoup de temps devant elle pour le faire et l’encre avait lĂ©gĂšrement perdu de son intensitĂ© au fil des annĂ©es, compliquant la lecture.
Mes sourcils se froncent en tournant la page suivante, mes lĂšvres se plissant devant l’aspect Ă©trange de celle-ci. Des phrases avaient Ă©tĂ© griffonnĂ©es en pattes de mouche Ă  cĂŽtĂ© d’un croquis botanique d’une plante de belladone, connue pour ses propriĂ©tĂ©s obscures. Et elles avaient Ă©tĂ© entourĂ©es plusieurs fois, si brusquement que la plume avait presque percĂ© la feuille. Des tĂąches sombres parsemaient le papier, comme des gouttes d’encre projetĂ©es de maniĂšre totalement alĂ©atoire et je passe mes doigts sur ma nuque pour chasser la sensation Ă©trange qui s’y Ă©tait logĂ©e.
Je me racle la gorge, jetant un regard Ă  la piĂšce. La lune projetait des ombres dans le salon, jouant avec les contours des meubles et il Ă©tait si facile de laisser parler son imagination devant ce spectacle aux allures lugubres. Pourtant, je n’avais que la nuit et l’orage qui s’abattait avec brusquerie Ă  l’extĂ©rieur de ma maison pour seuls compagnons, mon chat retranchĂ© sous mon lit Ă  l’étage. Puis je commence Ă  dĂ©chiffrer les lignes manuscrites Ă  voix basse, les sourcils froncĂ©s. 
Princeps Nigrum, tibi gratissimum adventum in domum meam exopto. Accipe vocationem meam et veni ad me. 
Prince Noir, je vous souhaite la bienvenue chez moi. Acceptez mon appel et venez Ă  ma rencontre.
Tout devient noir au moment oĂč je finis de dĂ©chiffrer les lignes Ă  voix haute, la lampe sur la table de chevet s’éteignant d’un seul coup. La fenĂȘtre s’ouvre au mĂȘme instant, claquant violemment contre le mur et m’arrachant un hoquet de surprise. La pluie battante s’engouffre Ă  l’intĂ©rieur du salon, poussĂ©e par le vent et je referme le grimoire d’un geste sec, le pressant contre ma poitrine. Puis je me redresse afin d’aller fermer la fenĂȘtre, avançant prudemment jusqu’à celle-ci pour glisser le loquet Ă  sa place initiale et Ă©viter qu’elle ne recommence Ă  cause d’une autre bourrasque.   
Mon cƓur battait Ă  tout rompre dans ma cage thoracique et le bruit de la tempĂȘte semblait attĂ©nuĂ© par les mots qui tournoyaient sans cesse dans le creux de ma tĂȘte.
Prince Noir, je vous souhaite la bienvenue chez moi.
 Il y avait quelque chose de profondĂ©ment dĂ©rangeant dans la priĂšre inscrite Ă  l’intĂ©rieur du grimoire et il n’était pas difficile de comprendre Ă  quoi elle faisait rĂ©fĂ©rence. Il n’y avait pas beaucoup d’entitĂ©s que l’on dĂ©crivait comme telles, mais le simple fait de l’avoir Ă©voquĂ© Ă  voix haute me donnait le vertige. Je ne croyais pas particuliĂšrement aux esprits et Ă  la magie en tant que pratique spirituelle, mais ma grand-mĂšre m’avait toujours dit de ne pas sous-estimer le pouvoir des mots. Et la sensation grouillante sur mes bras nus ne m’aidait pas Ă  relativiser les choses.
Je frissonne au contact de l’eau sous mes pieds nus, reculant prestement pour atteindre le mur et allumer la lumiĂšre. Je n’étais pas superstitieuse, cependant ça ne coĂ»tait rien de rĂ©cupĂ©rer du romarin pour le brĂ»ler dans le salon et effacer le souvenir des derniĂšres minutes. Mon apprĂ©ciation de la magie rĂ©sidait dans les propriĂ©tĂ©s des plantes sur le corps et l’esprit, ainsi que du pouvoir des pierres, d’oĂč mon intĂ©rĂȘt premier pour le manuscrit. Je n’avais pas prĂ©vu qu’il contiendrait de quoi invoquer un dĂ©mon entre ses pages et je faisais juste preuve de prudence en cherchant Ă  purifier la piĂšce.  
Je pivote pour rejoindre la cuisine avant de laisser Ă©chapper un hurlement strident.
Une silhouette Ă©tait assise dans mon fauteuil, une jambe nonchalamment posĂ©e sur l’accoudoir. 
Mon corps se raidit et mes doigts se crispent sur le cuir du grimoire, toujours serrĂ© contre ma poitrine. Mon cƓur, lui, battait Ă  tout rompre et j’avais la sensation qu’il menaçait de s’échapper au moindre instant. Et toute parole se meurt dans ma gorge quand l’homme relĂšve la tĂȘte, un Ɠil glacĂ© croisant les miens Ă  travers les ombres qui se mouvaient tout autour de lui.
Mon corps Ă©tait comme paralysĂ© et je sentais une onde me parcourir de haut en bas, sinuer le long de mon dos et caresser mes Ă©paules avant de redescendre de l’autre cĂŽtĂ©. Comme si des doigts frais s’étaient enroulĂ©s autour de mes chevilles, me maintenant clouĂ©e au sol. Je savais que mĂȘme si j’essayais de faire un pas en arriĂšre, je n’allais pas pouvoir y arriver. Je le sentais. Il y avait quelque chose qui m’empĂȘchait de bouger, qui me retenait prisonniĂšre de mon propre corps. Et la panique grossissait en moi, de plus en plus vite, faisant pulser le sang dans mes tempes. 
Je me faisais l’effet d’une biche entre les phares d’une voiture, incapable de fuir, destinĂ©e Ă  subir l’impact imminent. Sauf que le choc ne venait pas et que les secondes s’étiraient, interminables.      
— Approche, souffle-t-il d’une voix autoritaire.
Claire, limpide comme de l’eau de source, mais elle aussi enrobĂ©e des mĂȘmes tĂ©nĂšbres que celles qui cherchaient Ă  se lover contre lui. 
Mes bras se couvrent de chair de poule et je cherche Ă  lutter contre la force qui me garde immobile, paniquĂ©e Ă  l’idĂ©e de me retrouver proche de lui. Mon regard ne s’était pas dĂ©tachĂ© du sien, de ses iris troublants par leur disparitĂ©. Un iris aussi noir que le ciel au-dessus de nos tĂȘtes, l’autre d’une telle clartĂ© qu’il Ă©tait difficile de le distinguer de la sclĂ©rotique. Tous deux semblaient m’observer sans relĂąche, comme deux puits sans fonds dans lesquels il semblait si facile de se noyer.  
Ses sourcils se froncent un instant, puis un sourire narquois étire ses lÚvres charnues. 
— Approche. 
Mon corps se met en mouvement, comme dissocié de mon esprit et je fais un pas en avant. Puis un deuxiÚme.  
Sa voix avait rĂ©sonnĂ© dans le creux de ma tĂȘte comme une vibration impĂ©rieuse et Ă  laquelle il Ă©tait impossible de dĂ©roger, un appel qui ne pouvait pas ĂȘtre laissĂ© sans rĂ©ponse. Et j’éprouvais la traction qui me tirait vers lui, comme une corde nouĂ©e autour de ma taille et reliĂ©e Ă  sa main posĂ©e nĂ©gligemment sur son genou, battant la mesure. 
Non.
Mon cri intĂ©rieur Ă©clate Ă  son tour et je dĂ©bats dans les mĂ©andres de ma conscience pour rompre le lien qui nous rattachait l’un Ă  l’autre, pour refuser l’ordre qui m’était imposĂ©. Les mĂštres qui nous sĂ©paraient se rĂ©duisaient Ă  vue d'Ɠil et je me sentais suffoquer, le cƓur au bord des lĂšvres. 
Tout ça n’avait pas le moindre sens. 
L’espace d’un court moment, je me surprends Ă  penser que je rĂȘve, que tout ça n’est que le pur fruit de mon imagination. Parce que ça ne pouvait pas ĂȘtre possible. Il ne pouvait pas y avoir un dĂ©mon dans ma maison. Ils n’existaient que dans les croyances populaires, dans les manuscrits religieux, fruits de l’imagination dĂ©bordante de l’ĂȘtre humain pour donner un corps Ă  leurs plus grandes peurs. Mon cerveau refusait l’information et je cligne des yeux un instant pour tenter de balayer l’illusion. 
Mais il Ă©tait toujours lĂ , majestueux et drapĂ© d’obscuritĂ©. 
En approchant de lui, j’aperçois les contours de son visage et les mĂšches sombres qui l’encadrent, retombant gracieusement sur ses tempes. La maniĂšre dont le tissu de sa veste en cuir noir s’étirait sur ses larges Ă©paules, tranchant avec le blanc nacrĂ© de la chemise que je distinguais au dessous. La diffĂ©rence troublante entre ses yeux, comme deux pĂŽles rĂ©unis au mĂȘme endroit, se battant en duel dans un seul et mĂȘme corps. La courbe de sa bouche, Ă©tirĂ©e par une expression de pure satisfaction.
Mon regard suit le mouvement de sa langue lorsqu’elle se glisse sur ses lùvres pour les humidifier et je sens mon ventre se contracter.
Il Ă©tait d’une beautĂ© effrayante, de celles qui laissaient une impression perturbante parce qu’elles inspiraient tant la crainte qu’une fervente admiration. Comme si l’on avait tirĂ© le nĂ©gatif d’une photographie et que l’on se rendait compte qu’elle avait plus d’attrait que le clichĂ© original. Une peinture en clair-obscur, faite d’ombres relevĂ©es par d’infinies touches de lumiĂšre. Mais on disait souvent que les dĂ©mons Ă©taient autrefois des anges et ça ne m’avait jamais semblĂ© aussi juste qu’à cet instant.
Son pouvoir me tire sur les derniers mĂštres et je m’arrĂȘte devant lui, la gorge serrĂ©e et le souffle court. Avant de me figer net aux effluves qui me parviennent, Ă©tonnement familiĂšres. 
Un mélange de pomme et de cendre. 
Je dĂ©glutis, les jambes flageolantes. Il dĂ©croise les siennes avant de tendre la main devant lui, sa paume tournĂ©e vers le ciel. Mes bras relĂąchent leur emprise sur le grimoire, celui-ci tombant lourdement Ă  mes pieds et j'halĂšte, l’oxygĂšne semblant dĂ©serter mes poumons. Ses doigts frĂŽlent la peau tendre de mon poignet avant de s’enrouler autour de celui-ci, me faisant basculer en avant. Je m’écrase contre lui avec un glapissement, Ă  moitiĂ© avachie sur ses cuisses et les mains posĂ©es sur le cuir glacĂ© de sa veste pour me stabiliser.
Mon souffle se coupe Ă  cet instant et le temps me semble suspendu, comme cristallisĂ© dans l’espace exigu de mon salon. 
— Tu as beaucoup de conviction pour quelqu’un qui ne savait mĂȘme pas ce qu’elle Ă©tait en train de rĂ©citer Ă  voix haute. 
Un souffle caressant Ă©choue contre mon visage et je me rends compte Ă  cet instant d’avoir fermĂ© les yeux. Mes joues Ă©taient brĂ»lantes et le nƓud dans ma gorge semblait grossir un peu plus Ă  chaque seconde, bloquant l’afflux d’air dans mes poumons. 
Je le repousse des deux mains pour m’extraire de son emprise, mais les siennes se posent sournoisement sur mes hanches pour garder serrĂ©e contre lui et la profondeur de mon impuissance me donne le tournis. 
J’étais Ă  sa merci. 
— Ouvre les yeux, petit oiseau.
Je presse mes lĂšvres l’une contre l’autre, les doigts crispĂ©s sur le tissu veloutĂ© de sa veste et je sentais l’humiliation se rĂ©pandre comme un feu de forĂȘt sur ma peau. 
Mais je ne voulais pas rendre les armes, je ne voulais pas qu’il puisse croire qu’il avait l’ascendant sur moi. Il Ă©tait dans ma maison. Il Ă©tait lĂ  parce que je l’avais invitĂ©, mĂȘme si ce n’était pas de façon volontaire. Et ce n’était pas Ă  moi de me plier Ă  ses rĂšgles, peu importe la troublante fascination qu’il exerçait sur mes sens. 
— Qui ĂȘtes-vous ? je murmure en rouvrant les yeux.
Il se penche dans ma direction, rĂ©duisant l’espace dĂ©jĂ  ridicule entre nous. Ses lĂšvres flottaient Ă  la surface de ma joue, ses doigts me donnant l’impression d’embraser ma peau Ă  travers le tissu de mon pull.  
— Tu m’invoques mais tu ne sais mĂȘme pas qui je suis ? Quelle nĂ©gligence. 
Sa voix Ă©tait mesurĂ©e, onctueuse comme du miel et pourtant pleine de fĂȘlures. Mais sa nonchalance m’irritait et je mords l’intĂ©rieur de ma joue pour m’astreindre au calme.
— Je vous ferai dire que je n’ai pas eu besoin de votre nom pour vous faire venir ici, je finis par rĂ©torquer avec un air dĂ©daigneux. 
Il éclate de rire, son torse traversé par des soubresauts avant de se stabiliser sous mes mains. Un rictus étire sa bouche et ses doigts reprennent leur battement mesuré, cette fois contre ma hanche. 
— Tu es Ă©tonnante. 
— Ravie de constater qu’il y a au moins une personne ici qui s’amuse, je grommelle entre mes dents.
L’une de ses mains se dĂ©tache de ma taille pour attraper mon menton entre le pouce et l’index, me faisant me figer d’un seul coup.  
Sa poigne Ă©tait ferme et je savais qu’il pouvait me briser la mĂąchoire en l’espace d’une seconde si l’envie lui prenait. Mais elle restait Ă©tonnamment dĂ©licate, comme s’il tenait un objet prĂ©cieux dans le creux de la main. Il se contentait de faire bouger mon visage de gauche Ă  droite pour l’étudier sous tous les angles, plissant les lĂšvres d’un air vaguement apprĂ©ciateur. 
Comme si la tension contenue dans le bout de ses doigts Ă©tait le pur fruit de mon imagination.
Ses yeux hĂ©tĂ©rochromes m’observent sans relĂąche, scannant le moindre recoin de ma figure et je sens mon cƓur tambouriner Ă  toute allure dans ma cage thoracique.  
— Tu as peur ? finit-il par me demander, dans un souffle.
Je prends une seconde pour rĂ©flĂ©chir Ă  ma rĂ©ponse et elle me surprend moi-mĂȘme.
— Non. 
Je ne pouvais pas dĂ©finir ce que je ressentais comme de la crainte Ă  son Ă©gard. Peut-ĂȘtre au moment oĂč je l’avais dĂ©couvert dans mon salon alors qu’il n'Ă©tait pas censĂ© s’y trouver et que je l’avais senti prendre le contrĂŽle de mon corps pour m’attirer jusqu’à lui. Mais Ă  l’instant prĂ©sent, tout Ă©tait confus. Mes signaux internes me hurlaient de me mĂ©fier, de mettre autant de distance que possible avec lui parce qu’il reprĂ©sentait le danger Ă  l’état pur et qu’il avait le pouvoir de me rĂ©duire en piĂšces en un claquement de doigts. 
Pourtant, il ne l’avait pas fait.
— Tu devrais, pourtant.
Mes iris tracent les contours de son visage, de ses mĂšches sombres Ă  la courbe sensuelle de sa bouche et ça ne m’inspire pas la moindre crainte. MĂȘme la maniĂšre dont il me tenait contre lui Ă©tait Ă©tonnamment courtoise, compte tenu de notre position. Si je m’étais sentie gĂȘnĂ©e les premiĂšres secondes, ce n’était plus le cas. Et je n’arrivais pas Ă  savoir si c’était Ă  cause de la maniĂšre dont il se comportait avec moi ou si c’était dĂ» Ă  la chaleur qui se rĂ©pandait sur ma peau au passage de ses doigts.
— Qu’est-ce que vous voulez ? je murmure, en lissant nerveusement le revers de sa veste en cuir pour m’occuper les mains. 
Il hausse un sourcil, dĂ©laissant mon visage pour dĂ©poser son bras sur l’accoudoir du fauteuil. 
— Ce que je veux ?
Ses doigts effectuent une infime pression contre ma hanche. Si lĂ©gĂšre qu’elle me donne l’impression de l’avoir rĂȘvĂ©e, l’espace d’un instant. Pourtant, son geste me tire un frisson qui remonte le long de ma colonne vertĂ©brale. 
— Beaucoup de choses, poursuit-t-il avec gravitĂ©, sans me quitter du regard. Mais ça n’a pas d’importance. La raison de ma prĂ©sence, c’est que toi tu dĂ©sires. 
Sa voix résonne dans la piÚce, vibrante et je la sens ramper sur mes bras nus, cherchant à se glisser sous ma peau.
— Je n’en sais rien, j’avoue au bout de quelques secondes. 
— Je n’y crois pas, rĂ©torque-t-il en penchant la tĂȘte sur le cĂŽtĂ©. Vous les humains, vous avez tous quelque chose pour lequel vous vous languissez dans le noir. Quelque chose que vous gardez prĂ©cieusement cachĂ©, juste lĂ .
Son index flotte Ă  la surface de mon tee-shirt, Ă  l’endroit mĂȘme oĂč se situait mon cƓur et ma respiration se coupe l’espace d’une seconde.
— La richesse. Le pouvoir. L’amour. La mort. Ou l’absence de celle-ci. Il y a toujours un secret qui sommeille lĂ -dessous, nourri annĂ©e aprĂšs annĂ©e par la frustration et l’envie. Quel qu’il soit. 
Ses lĂšvres s’étaient retroussĂ©es en un sourire moqueur au fur et Ă  mesure de ses explications.  
— Certains n’ont pas la moindre hĂ©sitation Ă  ce sujet. Et c’est amusant de constater Ă  quel point les plus fiers d’entre eux sont prĂȘts Ă  se mettre Ă  genoux pour l’obtenir, raille-t-il en tapotant distraitement son menton du bout du doigt. Alors je te le demande Ă  nouveau, Stay. Qu’est-ce que tu dĂ©sires le plus en ce monde ?
Mon estomac s’était contractĂ© Ă  l’entente de mon surnom. 
— Je ne sais pas. 
— Menteuse, souffle-t-il, le visage toujours ornĂ© de ce rictus affreusement agaçant.  
— Je ne sais pas ! je m’écrie, les sourcils froncĂ©s. C’était un accident ! Je n’avais prĂ©vu d’invoquer un dĂ©mon dans mon salon ! 
Je le repousse des deux mains et cette fois il me laisse faire, se contentant de me fixer pendant que je me redresse sur mes deux jambes. 
— Pourtant tu l’as fait. Je suis lĂ , rĂ©torque-t-il en se dĂ©signant d’un vague geste du bras. Et j’attends toujours une rĂ©ponse de ta part.
J’éprouvais encore la sensation de ses doigts posĂ©s sur ma hanche, comme s’ils avaient laissĂ© une empreinte brĂ»lante sur ma peau. Mais je respirais mieux depuis que je m’étais Ă©loignĂ©e de lui et de son parfum intoxicant. NĂ©anmoins, maintenant que je me trouvais debout devant lui, je me sentais Ă  l’étroit dans mon propre corps.
— Je n’en ai pas Ă  vous donner. Combien de fois est-ce qu’il faut que je le rĂ©pĂšte ? Vous ne pouvez pas aller importuner quelqu’un d’autre ? je l’interroge, en me mettant Ă  faire les cents pas sur le tapis. 
— Est-ce que j’ai l’air de quelqu’un qui aime perdre son temps ? 
Je m’arrĂȘte net, ma tĂȘte pivotant dans sa direction. Et c’est lĂ  que je comprends son insistance. 
— Vous ne pouvez pas partir.
— Bingo, lñche-t-il amùrement en claquant des doigts.
Ma gorge se serre et je replie mes doigts contre la paume de mes mains. 
Il Ă©tait bloquĂ© ici. Et si je comprenais bien, la seule solution pour le faire partir consistait Ă  ce qu’il exauce l’un de mes souhaits. 
Mais toutes les choses qu’il avait Ă©noncĂ©es plus tĂŽt ne m’intĂ©ressaient pas. Tout ce que je voulais, c’était pouvoir ĂȘtre libre. C’était bien la raison pour laquelle j’avais dĂ©cidĂ© de m’exiler dans cet endroit reculĂ©, lĂ  oĂč personne ne pouvait m’atteindre. Et marchander avec un dĂ©mon, c’était se condamner Ă  la redevance. Il Ă©tait de notoriĂ©tĂ© commune qu’ils demandaient toujours quelque chose en Ă©change et qu’ils ne manquaient jamais Ă  leur devoir de le rĂ©clamer en temps voulu. Je savais que je faisais affaire avec une entitĂ© dont les pouvoirs me dĂ©passaient de trĂšs loin et je devais rester prudente.
Pourtant, la tentation Ă©tait lĂ , flottant dans un coin de ma tĂȘte. 
Je pouvais demander pratiquement n’importe quoi. Le simple fait d’avoir cette possibilitĂ© entre les mains me donnait le tournis. Il Ă©tait difficile de rĂ©primer l’aviditĂ© presque primitive que j’éprouvais Ă  l’idĂ©e de pouvoir exiger quelque chose et de l’obtenir sans avoir Ă  faire quoi que ce soit pour cela. C’était une occasion qui ne se reprĂ©senterait jamais dans une vie, j’en avais conscience et c’était ce qui me retenait de demander la premiĂšre chose qui me venait Ă  l’esprit dans le simple but de le faire dĂ©guerpir. Donc j’allais prendre le temps qu’il faudrait pour lui donner une rĂ©ponse Ă  la hauteur de la “chance” qui m’avait Ă©tĂ© donnĂ©e.
Peut-ĂȘtre que ça allait me permettre d’assouvir la curiositĂ© que je ressentais Ă  son Ă©gard.
Je n’avais pas la moindre expĂ©rience en matiĂšre de dĂ©mon parce qu’il Ă©tait le premier auquel je faisais face, nĂ©anmoins il ne ressemblait pas au portrait que l’on faisait de ceux de son espĂšce. Ou peut-ĂȘtre que j’étais trop naĂŻve et qu’il me manipulait sans mĂȘme que je ne m’en rende compte. C’était difficile Ă  expliquer parce que ça ne semblait pas avoir le moindre sens, pourtant il me paraissait trop humain pour un dĂ©mon. 
Son comportement n’était pas celui auquel je m’étais attendu de la part d’une telle crĂ©ature, presque comme si c’était moi qui lui faisait une faveur en rĂ©pondant Ă  sa demande. Il s’était contentĂ© de converser poliment, d’attendre sans dĂ©montrer la moindre impatience et mĂȘme s’il avait fait usage de sa magie pour me contraindre, je n’arrivais mĂȘme pas Ă  lui en vouloir. 
Il Ă©tait Ă©tonnement agrĂ©able. Si on pouvait dire ça comme ça. Il restait tout Ă  fait courtois et mon malaise du dĂ©but s’était Ă©vaporĂ© en trĂšs peu de temps. Et je n’aurais jamais pensĂ© dire ça d’un dĂ©mon. 
Mais je ressentais comme une lassitude Ă©maner de lui. Comme s’il faisait ça depuis si longtemps qu’il n’en Ă©prouvait plus le moindre plaisir, comme s’il avait dĂ©jĂ  vu toute l’amplitude des dĂ©sirs de l’ĂȘtre humain et que ceux-ci n’avaient plus vraiment l’intĂ©rĂȘt Ă  ses yeux. 
Il n’avait pas tentĂ© de m’amadouer ne serait-ce qu’une seconde, ni de me faire miroiter monts et merveilles pour me pousser Ă  faire un choix. Il patientait, les jambes Ă  nouveau croisĂ©es et m’étudiait, comme il le faisait depuis qu’il Ă©tait apparu dans mon salon. À vrai dire, j’avais l’impression d’ĂȘtre autant un objet de curiositĂ© Ă  ses yeux qu’il l’était aux miens. 
— Je vais y rĂ©flĂ©chir, je finis par dĂ©crĂ©ter en haussant les Ă©paules.
Il se redresse sur le fauteuil avant de dĂ©croiser les jambes pour se relever. Il n’était pas bien grand, pourtant les ombres qui l’entouraient le faisaient paraĂźtre plus imposant sous sa longue veste en cuir. Il me surplombait d’une dizaine de centimĂštres et je sens ma gorge se serrer sans mĂȘme pouvoir l’expliquer. Mon corps devait sentir le danger auquel il Ă©tait exposĂ©, reconnaĂźtre la menace potentielle qui se tenait Ă  quelques pas. 
Il soupire, glissant ses doigts dans ses cheveux bruns pour les repousser en arriĂšre. Puis il penche Ă  nouveau la tĂȘte pour m’observer. 
— Tu as vraiment dĂ©cidĂ© de ne pas me faciliter la tĂąche, hein ? m’interroge-t-il, les lĂšvres ornĂ©es d’un rictus dĂ©sabusĂ©. 
— Je suis simplement prudente, je rĂ©ponds en croisant les bras contre ma poitrine.
Il fait un pas en avant, rĂ©duisant la distance et je recule par rĂ©flexe. Mais il continue d’avancer et je bats en retraite, avant d’ĂȘtre bloquĂ©e par un meuble dans mon dos. Il se penche en avant et mon souffle se coupe dans ma gorge en sentant le sien Ă©chouer contre mon cou. 
— Estime-toi chanceuse, petit oiseau. Je vais te laisser jusqu’à la fin de la semaine pour faire ton choix, murmure-t-il contre mon oreille. NĂ©anmoins, tu fais bien de garder en mĂ©moire qui je suis et surtout ce dont je suis capable. Parce que tu ne pourras pas m’échapper Ă©ternellement.  
Je frissonne, tant par sa proximitĂ© que la portĂ©e de ses mots. Pourtant, le sourire qui ourle ses lĂšvres charnues me paraissait en dĂ©calage avec le poids Ă©crasant de ses paroles. Comme s’il m’offrait un moment de rĂ©pit, mais qu’il en tirait lui aussi un certain avantage. MalgrĂ© tout, il restait un ĂȘtre de tĂ©nĂšbres, dont les changements d’états d’ñme pouvaient changer d’un instant Ă  l’autre. Si tant est qu’ils en possĂ©daient encore une.  
— Vous ne pouvez pas vous en aller tant que je n’ai pas donnĂ© ma rĂ©ponse de toute façon, je lui rĂ©ponds, mĂȘme si le manque d’assurance dans ma voix contraste avec l’audace de mes paroles.
Il laisse Ă©chapper un rire bas, qui ondule sur ma peau comme la caresse d’un gant de velours. Ses doigts flottent Ă  la surface de mon visage sans le toucher, suivant la ligne de ma mĂąchoire. Pourtant je ressens leur chaleur comme s’ils s’y Ă©taient posĂ©s.   
— Il y a une chose que tu n’as pas encore comprise, Stay : je te fais une faveur en te laissant dĂ©cider par toi-mĂȘme. Si tu n’as pas trouvĂ© ce que tu veux au terme de ces quelques jours, j’irai chercher la rĂ©ponse moi-mĂȘme. 
Je me fige, levant les yeux vers lui. 
— Comment ça ? 
— Tic tac. Tic tac, petit oiseau. 
Il recule et c’est Ă  mon tour de m’avancer avec les sourcils froncĂ©s. 
— Qu’est-ce que ça veut dire ? je demande, la gorge nouĂ©e par une subite inquiĂ©tude.
Mais il est dĂ©jĂ  en train de disparaĂźtre, comme avalĂ© par les ombres qui l’entourent. La partie infĂ©rieure de son corps n’est plus que noirceur, mais ses yeux luisent d’un Ă©clat sauvage, semblable Ă  la satisfaction d’un prĂ©dateur lorsqu’il sait qu’il a rĂ©ussi Ă  prendre sa proie au piĂšge. 
Cependant, lĂ  oĂč j’aurais dĂ» ressentir de la peur, ne subsistait qu’une profonde agitation qui n’avait rien Ă  voir avec de l’effroi.
— Chan. 
Sa voix rĂ©sonne, d’une Ă©tonnante douceur et mes lĂšvres s’entrouvrent de surprise. Un battement de paupiĂšres plus tard, il s’est volatilisĂ© du salon. Et j’aurais pu croire Ă  un rĂȘve si des volutes sombres ne continuaient pas de ramper sur le sol avant de se dissiper Ă  leur tour. 
— Chan ? je murmure dans le vide, les doigts crispĂ©s sur le bas de mon pull. 
Mon cƓur battait encore la chamade dans ma poitrine et mes doigts Ă©taient secouĂ©s par de lĂ©gers tremblements, mes pieds glacĂ©s contrastant avec la chaleur cuisante qui persistait toujours sur mes joues.
— Autant faire connaissance si on doit passer quelque jours ensemble, petit oiseau.
Sa prĂ©sence retentit d’un seul coup tout autour de moi dans la piĂšce, dĂ©sincarnĂ©e et un frisson remonte le long de ma colonne vertĂ©brale face Ă  l’intonation soyeuse. 
— Bangchan, pour te servir. Note Ă  soi-mĂȘme : ne plus jamais dĂ©chiffrer du latin Ă  voix haute.
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jamie-007 · 5 months ago
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Belle journĂ©e Ă  vous GuerriĂšres et Guerriers 💚 đŸș ✹
« – Tu ressembles Ă  une sorciĂšre, dit-il.
– J’aimerais bien ! rĂ©pondit-elle.
– Comment ça, mais qui mĂ©rite d’ĂȘtre sorciĂšre ? continua-t-il.
– Eh bien, je vais te le dire ! murmura-t-elle en riant de plaisir :
Une sorciĂšre est connectĂ©e Ă  la nature ; elle connaĂźt le pouvoir des plantes et comprend le langage des animaux, voyage entre les mondes et communique avec le grand esprit !💚
Une sorciĂšre s’aime et aime tout ĂȘtre vivant, respecte et est capable d’écouter sans juger et guĂ©rir un cƓur brisĂ©.đŸ©·
Être sorciĂšre, c’est connaĂźtre le pouvoir qu’il y a en toi, profitant de qui tu es sans dĂ©nigrer personne.💛
Si tu rencontres une bruja (sorciĂšre), sache qu’elle aime le silence, tout comme elle aime la nuit et ses Ă©toiles sans fin
💙
Si tu en rencontres une, n’aie pas peur, ses Ă©motions sont intenses, imprĂ©visibles et changeantes, tout comme cette lune qu’elle aime et qu’elle respecte.💔
Elle invente des rituels d’amour et met des bougies chez elle !💛
Elle danse et chante sans complexes, dĂ©chiffre les messages de cette lune et du vent et se baigne nue dans les mers ! đŸ©”
Si tu tombes sur une sorciĂšre, n’essaie pas de la comprendre, aime-la ! Elle peut comprendre les mystĂšres de l’Univers, mais parfois elle ne peut pas se comprendre elle-mĂȘme.🧡
Il y a des sorciĂšres qui chantent et des sorciĂšres qui Ă©crivent. D’autres font du pain ou vendent leurs crĂ©ations.
Tu les trouves dans toutes les professions ! 💜
Si tu tombes sur l’une d’elles, tes journĂ©es deviendront magiques et le quotidien une aventure.đŸ©·
Si tu trouves une sorciĂšre, sache qu’elle fait l’amour comme une tempĂȘte, parfois dĂ©chaĂźnĂ©e
 et parfois calme ! ❀
Si tu tombes sur elle, sache qu’elle verra dans tes yeux la beautĂ© que tu crains. Tu verras ta puissance, tes souffrances et chacun de tes rïżœïżœves.💚
Si tu rencontres une sorciĂšre, endors-toi Ă  ses cĂŽtĂ©s et profite du voyage. À ton rĂ©veil, tu ne seras plus le mĂȘme.đŸ©”
Et enfin, si tu tombes sur une sorciĂšre, fais attention ! Il se peut que pendant un moment Ă©phĂ©mĂšre, tu la confondes avec..une femme. 💜
Texte de Franciska Weil
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mrsines · 4 months ago
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Une terrible Ă©preuve
Pour @babybeeelle j’espùre vraiment que ça va te plaire 😌💜
numéro 5 « personne ne va vous faire de mal ».
Agatha x Reader
Reader avait dĂ©cidĂ© de suivre Agatha sur la route des sorciĂšres, une dĂ©cision qui l'emplissait d'une Ă©trange excitation mĂȘlĂ©e d'apprĂ©hension. Elle ne savait pas vraiment pourquoi elle avait acceptĂ©, mais au fond d'elle, une flamme d'amour secret pour Agatha brĂ»lait doucement, la poussant Ă  avancer sur ce chemin mystĂ©rieux. La route, sinueuse et parsemĂ©e de pierres scintillantes, semblait vibrer d'une magie ancienne, chaque pas rĂ©sonnant avec les murmures des sorciĂšres passĂ©es.
ArrivĂ©e au centre d'un pentacle dessinĂ© avec soin, Reader s'assit, le cƓur battant. Les symboles gravĂ©s dans le sol brillaient faiblement, illuminĂ©s par une lueur spectrale qui Ă©manait de l'air lui-mĂȘme. Elle pouvait sentir l'Ă©nergie de l'Ă©preuve l'entourer, une pression palpable qui l'invitait Ă  plonger dans les profondeurs de son ĂȘtre. Les ardeurs de son passĂ© se mĂȘlaient Ă  l'atmosphĂšre, des souvenirs lointains affluant comme des vagues tumultueuses.
Alors qu'elle fermait les yeux, des images commencĂšrent Ă  se former dans son esprit, des scĂšnes de bonheur et de douleur. Elle revoyait les moments de sa jeunesse, les rires qui avaient tournĂ© au drame, les promesses brisĂ©es. Chaque souvenir Ă©tait une Ă©pine dans son cƓur, mais elle savait qu'elle devait les affronter. Reader respirait profondĂ©ment, cherchant la force dans l'amour qu'elle ressentait pour Agatha, un amour qui lui donnait le courage de se confronter Ă  ses dĂ©mons.
La voix d'Agatha rĂ©sonnait dans son esprit, douce et rassurante, l'encourageant Ă  avancer. Reader laissa alors son esprit la guider, et soudain, elle se retrouva au cƓur d'une forĂȘt dense, enveloppĂ©e par une brume lĂ©gĂšre qui flottait entre les arbres majestueux. Les troncs noirs et noueux semblaient murmurer des secrets oubliĂ©s, tandis que le parfum de la terre humide et des feuilles fraĂźches Ă©veillait en elle un sentiment de nostalgie. Ce lieu, elle le connaissait bien, un souvenir qu'elle avait soigneusement enfoui dans les recoins sombres de son esprit.
Elle se revit le jour de sa congrĂ©gation, entourĂ©e de ses jeunes amies sorciĂšres, toutes vĂȘtues de robes blanches Ă©clatantes, symboles de leur puretĂ© et de leur engagement. Le rituel sacrĂ© avait commencĂ© dans une ambiance festive, les chants rĂ©sonnant harmonieusement sous le ciel d'azur. Les rires et les Ă©clats de voix remplissaient l'air, crĂ©ant une atmosphĂšre de joie et d'espoir. Reader se sentait invincible, unie Ă  ses amies par le lien sacrĂ© de la sorcellerie.
Mais cette joie fut de courte durĂ©e. Reader revit le moment oĂč la chef de la congrĂ©gation, une figure autoritaire et redoutĂ©e, prit la parole. Son ton, d'abord solennel, devint soudainement glaçant. Reader sentit un frisson parcourir son Ă©chine alors qu'elle rĂ©alisait que quelque chose n'allait pas. L'atmosphĂšre festive se transforma en un cauchemar Ă©veillĂ© lorsque la chef, dans un acte de trahison impensable, commença Ă  tuer les sorciĂšres une par une.
Les cris de ses amies résonnaient dans son esprit, des échos de terreur et de désespoir. Reader revit chaque visage, chaque regard rempli d'incompréhension et de douleur, alors que l'horreur se déroulait devant elle. Elle se tenait là, pétrifiée, incapable de réagir, observant ses amies tomber, une à une, comme des feuilles emportées par le vent d'automne. Le sang coulait, teintant la terre d'une couleur rouge sombre, et le chant joyeux se transforma en un cri de désespoir.
Reader sentit son cƓur se serrer, une douleur aiguĂ« l'envahissant alors qu'elle revivait cette scĂšne tragique. Elle savait qu'elle devait faire face Ă  ce souvenir, affronter la culpabilitĂ© qui l'avait rongĂ©e depuis ce jour fatidique. La forĂȘt, bien que magnifique, Ă©tait devenue le thĂ©Ăątre de sa plus grande peur, et elle savait qu'elle ne pourrait avancer tant qu'elle n'aurait pas confrontĂ© cette part sombre de son passĂ©.
Reader se tenait là, confrontée à une scÚne de son passé, les souvenirs s'entrelaçant comme des fils d'une toile complexe. Les images floues de moments douloureux s'affichaient devant elle, chaque visage, chaque voix résonnant dans son esprit. Elle pouvait presque sentir la chaleur des larmes qui coulaient sur ses joues, mais c'était à ce moment précis qu'une compréhension profonde l'envahit : rien de tout cela n'était de sa faute. Cette révélation, comme un éclair de lumiÚre dans l'obscurité, lui apporta une forme de libération.
Cependant, cette prise de conscience ne venait pas sans un coĂ»t. À mesure qu'elle revenait Ă  elle-mĂȘme, une vague d'angoisse l'envahit. Son corps commença Ă  trembler, les muscles se contractant sous la pression de ses Ă©motions. Sa respiration devint rapide et saccadĂ©e, chaque inhalation semblant plus difficile que la prĂ©cĂ©dente. Elle se tenait lĂ , perdue dans un tourbillon de sensations, la peur et la tristesse s'entremĂȘlant dans son cƓur. Reader ferma les yeux un instant, essayant de retrouver son calme, mais les souvenirs continuaient de l'assaillir, comme une tempĂȘte qui ne voulait pas se calmer.
Agatha s'approcha lentement, son cƓur battant Ă  tout rompre alors qu'elle voyait la femme qui faisait battre secrĂštement son cƓur dans un Ă©tat de vulnĂ©rabilitĂ©. Les larmes brillaient dans les yeux de Reader, et Agatha ne pouvait plus rĂ©sister. Elle la prit immĂ©diatement dans ses bras, la serrant contre elle avec une tendresse dĂ©sespĂ©rĂ©e. 
"Personne ne va te faire de mal..." murmura-t-elle doucement, sa voix un mélange de douceur et de détermination. 
Reader ferma les yeux, cherchant du réconfort dans l'étreinte chaleureuse d'Agatha, essayant de calmer le tumulte qui régnait en elle. Agatha, sentant la tension dans le corps de Reader, la serra encore plus fort, comme si elle pouvait absorber toute la douleur de son amante. 
"Je ne laisserai personne te faire du mal, je te le promets," chuchota-t-elle à nouveau, sa voix un doux murmure qui flottait dans l'air. "Tout va bien, chérie."
 Ces mots résonnaient comme une promesse sacrée, un serment fait dans l'intimité de leur étreinte, alors qu'Agatha savait que rien ne serait jamais assez fort pour briser le lien qui les unissait.
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sdkblogs-stuff · 2 months ago
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Chapitre 3 : lassitude
Pourquoi est-ce toujours la sĂ©rĂ©nitĂ© ? Je persiste Ă  sourire, mais pourquoi est-ce toujours toi et moi ? OĂč est passĂ© le monde ? Cette tendresse semble fausse. Nos corps deviennent insensibles. Je ne rĂȘve plus, cela ne m’excite plus : ces couchers de soleil, ces reflets rituels m’effraient dĂ©sormais. Pourquoi ce calme ? Pourquoi tout est-il si rose ?
Sentir bleu me manque. Le vent me chavire. Je te vois t’habituer Ă  cet endroit, mais sans vraie prĂ©sence. As-tu laissĂ© ta trace ailleurs ? Est-ce une erreur d’oublier sans rĂ©soudre les conflits ? Cette quiĂ©tude me laisse un goĂ»t amer. Un autre enfer, dĂ©guisĂ© en paradis. Non... c’est moi. Rien ne me satisfait. Je me rĂ©fugie dans tout et contre tout, chaque chose devient un obstacle pour mon esprit errant. Cette plage m’est inconnue. Toi, mon tĂ©moin silencieux, dans cette tornade de pensĂ©es, pourquoi restes-tu lĂ , toujours derriĂšre moi ? Tu me regardes prendre le premier pas.
La mer m’appelle, je plonge. Le silence me berce. Le sommeil m’envahit. Je suis sourde, froide. Me voilĂ  ailleurs, dans ce voyage nocturne, et je pense Ă  toi... Pourquoi es-tu si passif ? Pourquoi me laisses-tu poser ces questions sans rĂ©ponse ? Je m’oublie. Mes sens s’évadent... des mains m’emportent, me sortant de cette sensation glaciale. Des bras me soulĂšvent, soulagĂ©e. Voulais-je mourir, ou juste te faire me voir ?
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thethyri · 5 months ago
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đđšđ«đœđĄđžđŠđąđ§đŹ 𝐈𝐈❟ đƒđąđžđźđ± 𝐞𝐭 𝐃𝐞𝐞𝐬𝐬𝐞𝐬 đ•đšđ„đČđ«đąđžđ§đŹ
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NOTE COLLANTE *𖧧₊‧ Tous les Dieux originaux sont les miens, Ă  savoir Belyx, Melyx, Narrax, Valyx, Torghos, Tyxes, Verraxes et Vormion. Soyez respectueux et ne volez pas ces noms, car il m'a fallu beaucoup de temps pour les trouver et les crĂ©er (avec l'aide de ce post Reddit).
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MENU DE LA SERIE. + English Ver. + Archive Of Our Own. + THE GUILD OF DRAGONLINGS SERVER. + Playlist. ₊‧
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𝐈.𝐈 𝐋𝐄𝐒 𝐐𝐔𝐀𝐓𝐎𝐑𝐙𝐄 𝐅𝐋𝐀𝐌𝐌𝐄𝐒. ⊰‧₊˚ les principales divinitĂ©s du panthĂ©on valyrien.
đ–Šč. VORMION❟ Dieu de la Consolation, de la Protection et de l'HonnĂȘtetĂ©. Époux de Shrykos. đ–Šč. BALERION❟ Dieu de la Mort, du FlĂ©au et Gardien des Âmes. FrĂšre de Morghul. đ–Šč. CARAXES❟ Dieu de l'Envie, du Chaos, du Malheur et de la Vengeance. FrĂšre de Meraxes. đ–Šč. VERMAX❟ Dieu de la SantĂ©, de la Jouvence, de la Gloire et de l'Abondance. Fils de Syrax. đ–Šč. ARRAX❟ Dieu de l'EspĂ©rance, de la CharitĂ©, de la Chance et du Soleil. Fils de Syrax. Époux de Belys. đ–Šč. MORGHUL❟ Dieu du Jugement, de la Justice, de l'Honneur et de l'Hiver. FrĂšre de Balerion. đ–Šč. MERAXES❟ DĂ©esse de la MisĂ©ricorde, de la LoyautĂ© et du Triomphe. SƓur de Caraxes. đ–Šč. BELYS❟ DĂ©esse des Miracles, des Étoiles et de la Lune. L'une des Trois Manieurs de Destin. Tisseuse des Hier. Servante de Tessarion. Épouse d'Arrax. đ–Šč. TESSARION❟ DĂ©esse des Oracles, des ProphĂ©ties et de la DestinĂ©e. đ–Šč. NARRAX❟ Dieu de la ProspĂ©ritĂ©, des BĂ©nĂ©dictions et de la Fortune. L'un des Trois Manieurs de Destin. Tisseur des Aujourd'hui. Serviteur de Tessarion. Époux de Terrax. PĂšre de Verraxes. đ–Šč. VERMITHOR❟ Dieu du Tonnerre, des TempĂȘtes et des Cieux. Fils de Vhagar. đ–Šč. SYRAX❟ DĂ©esse des Vertus, du Mariage, de la FĂ©conditĂ© et de l'Amour. MĂšre de Vermax, Arrax et Tyraxes. đ–Šč. VHAGAR❟ DĂ©esse de la Guerre, de la Vaillance, de la StratĂ©gie et de la Victoire. MĂšre de Vermithor. đ–Šč. MELYX❟ DĂ©esse de la Sagesse, de la MisĂ©ricorde et de la Clairvoyance. L'une des Trois Manieurs de Destin. Tisseuse des Demains. Servante de Tessarion. Jumelle de Valyx.
𝐈.𝐈𝐈 𝐋𝐄𝐒 𝐃𝐈𝐕𝐈𝐍𝐈𝐓𝐄𝐒 𝐌𝐈𝐍𝐄𝐔𝐑𝐄𝐒. ⊰‧₊˚ quelques-unes des divinitĂ©s mineures.
đ–Šč. VERRAXES❟ Dieu de la Chevalerie, de la Bravoure et de l'ÉtĂ©. Fils de Terrax et de Narrax. đ–Šč. SHRYKOS❟ DĂ©esse des Moissons, de la Chasse et de l'Aube. Épouse de Vormion. đ–Šč. TERRAX❟ DĂ©esse de l'Hydromel, du Plaisir, de la Paix et de l'Automne. SƓur d'Urrax. Épouse de Narrax. MĂšre de Verraxes. đ–Šč. TYRAXES❟ Dieu des Montagnes, des VallĂ©es, des Prairies, des Champs, des ForĂȘts, des Vents et du CrĂ©puscule. Fils de Syrax. đ–Šč. VALYX❟ DĂ©esse de la PoĂ©sie, des Chants, des Énigmes et de la Musique. Jumelle de Melyx. đ–Šč. TORGHOS❟ Dieu de la RĂ©surrection, des FunĂ©railles, de la Mort, des Enfers, Juge des Âmes et des Gardiens des Quatorze Flammes. Serviteur de Balerion. đ–Šč. TYXES❟ Dieu des Rituels, des PriĂšres, des Offrandes et des Sacrifices. Serviteur de Balerion. đ–Šč. MELEYS❟ DĂ©esse des Fleuves, des OcĂ©ans, des Pluies et du Printemps. đ–Šč. URRAX❟ Dieu des Volcans, du Feu, du Magma, du Foyer, de la Chaleur et de la Croissance. FrĂšre de Terrax.
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©TheThyri. Tous les droits de contenu appartiennent Ă  @thethyri. Ne repostez pas, ne traduisez pas et ne plagiez pas mes Ɠuvres de quelque maniĂšre que ce soit ou sur n'importe quelle autre plateforme sans ma permission. Les gifs appartiennent de droit Ă  @daenerys-stormborn.
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mofred · 9 months ago
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Rituel pour le mal d'homme
Tout ce qu’il me faut est perdu
sauf le rite qui me suit
Ă  rebours des jours
et m’invite
Ă  revendiquer
Me régaler dans le vice de
tricoter tes nerfs de travers et les tripes
Les remouler Ă  chaud, puis Ă  froid
les tracasser
Contre le cƓur  
le cƓur des hommes Ă©cƓurĂ©s, qui traĂźnent
les rues ; nous prennent d’assaut
Et ce doigt
Gros. Violent. Sale.
Qui ose pointer la beautĂ©. L’arracher de nos corps.    Je le coupe aussi
Je tranche
Je triture. Tout
Broyer, Ă©craser, moudre, briser
tant que rĂąle le cri dans mes oreilles
Puis, me reposer
Attendre, dans ce trou
que la magie agisse, ici
oĂč tu as dĂ©portĂ© les morceaux que j’aimais
Qu’un quelconque me retrouve
os éparpillés
la terre dans mes dents
et la chair, s’il y en est
Mofred
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carraways-son · 8 months ago
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Samedi soir
Rituel d'avant-couchant, la promenade au phare (sans Virginia), avant que le vent marin ne noie toute la ville dans la brume. Sinon : sieste, plage, boissons fraĂźches, balade nonchalante, crĂȘpes et churros, boissons chaudes, lecture, rĂ©glage de la clim pour la nuit, convocation (sait-on jamais) d'un rĂȘve souriant...
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lia-ve-art · 1 year ago
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SORNETTES fanzine - Ă©dition artisanale sur les FOLKLORES,
Je suis en train de finir les coutures de ce zine que j'ai choisi d'Ă©diter et fabriquer avec un design hybride inspirĂ© des chimĂšres ! Il rassemble presque 30 contributeurices dans 80 pages de grandes lĂ©gendes ou petites coutumes, de rituels populaires, d’us et croyances locales avec un dossier entier sur l’eau et les fluides 
 Sous forme de crĂ©ations visuelles, tĂ©moignages, et articles-recherche, pour une anthrop̶u̶n̶k̶logie sĂ©rieusement amatrice. AprĂšs des centaines d’heures de mise en page, coordination, insomnie migraineuse, impressions casse-tĂȘte et façonnage trop ambitieux par rapport Ă  mes moyens 
 je suis heureuse de prĂ©senter enfin cette tarante de papier ! đŸ‘č SOMMAIRE Histoires d’eaux vives & fluides troubles, crĂ©atures de crue, esprits colocataires qui n’aident pas Ă  payer le loyer, crĂąnes dans leurs boites peintes, ode Ă  la magie locale, cloches fouettĂ©es pour avoir sonnĂ© la rĂ©volte, sourciĂšres, horde sauvage, portrait d’une plante d’ArtĂ©mis, marionnettes, dahu, ville engloutie & +. 🔔 J’ai Ă©crit un trĂšs dense article de nerd sur les cloches et grelots qui me passionnent depuis tj + une mise en garde sur l'instrumentalisation identitaire et capitaliste des folklores, des articles sur les monstres des crues, l’ethnobotanique 

ÉditĂ© Ă  140 exemplaires dans une Ă©dition non-calibrĂ©e de 80 pages,  imprimĂ© en riso & jet d’encre sur toutes sortes de papiers, reliure cousue artisanale. Dispo pour 8€ Ă  la soirĂ©e de sortie ce vendredi, et bientĂŽt dans les distros locales.
âœŠđŸŒ Les bĂ©nĂ©fices des ventes iront au soutien d’actions collectives d’accueil de migrant·es.
INFOS : https://absaintes.herbesfolles.org/18/sornettes ________________________________________________________ Chez les Ă©ditions @absaintes , je mets mon travail d’éditrice bĂ©nĂ©vole au service de causes que je dĂ©fends, en publiant des zines artistiques vendus en soutien Ă  des collectifs pour l'accueil ou l'accĂšs aux soins de personnes prĂ©carisĂ©es / discriminĂ©es – moyen trouvĂ© pour pouvoir les financer en Ă©tant trĂšs en dessous du seuil de pauvretĂ© tout en crĂ©ant, fĂ©dĂ©rant.
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redlabopedagogique · 1 year ago
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#La Petite Ă©cole : correspondance
un retour sur le mot "Propice". 
Le littré dit : qui donne faveur, de qui notre sort dépend
mais en mĂȘme temps c'est plus lĂ©ger et moins systĂ©matique, qui rend favorable 
on parle de "vent propice"
Prend l'occasion pendant qu'elle est propice. Kairos en grec
A la propice, saisir 
Il y a ce dessin de Mantegna, occasio e poenitentia.
Et le texte de Pascal Quignard Sur  l'image qui manque à nos jours 
OĂč il parle du templum 
Le cadre imaginaire que dessinait les augures romains dans le ciel afin de lire les signes propices 
Propitium : aller en volant 
le vol est d'un augure heureux 
le templum comme espace propice 
l'augure attendait que les oiseaux traversent ce cadre imaginaire pour lire les signes favorables ou défavorables 
Quignard dit : " Auspicia se décompose en aves et spicio. Mot à mot oiseaux - regarder. Ces visions des oiseaux en train de voler se disent en latin inaugurations. In-augur-ationes.  vos  belles inaugurations de jeudi soir. 
l'augure à l'aide du baton sacré - lituus - découpe dans le ciel un rectangle - templum dans lequel il examine le vol, l'allure, la direction des oiseaux, nuées, orages, mouvement de l'air, éclairs, n'importe quel signe qui vient de surgir". 
Templum, rituel, gestes qui font apparaĂźtre, rendent visible et accueillent en mĂȘme temps, rend palpable, tentative - tentacule (tĂątonner) 
Sas et seuil aussi, mu, Ă©mu, peaux
Je pense Ă  votre hibou, Ă  la panthĂšre de Sylvain Tesson, aux yeux noirs de Khalil, Ă  la pĂ©dagogie comme mantique, comme tour et dĂ©tour de magie, tact, tour de mains, touchĂ© et ĂȘtre touchĂ©, jeux de ficelles, de bois et de terre
A l'image de Mantegna, Ă  l'occasion qu'il faut saisir - parfois par les cheveux - et en mĂȘme temps Ă  cette dĂ©licatesse - douceur
Au mot dispositif qui serpente tout au long du texte, 
Disposer des objets, rendre disponible, disposition - scĂšne, ĂȘtre disposĂ© Ă , ĂȘtre attentif, attentionnĂ© et attention, ĂȘtre disponible Ă  ce qui traverse le cadre - templum, prendre soin de ce qui nous traverse, et nous dĂ©borde en ignorant ce qui va survenir 
Et " à Zacharia qui rigole et se remet à la tùche ", 
Amitiés,
S.
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crown-of-serpents · 1 year ago
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Les Enfants des Vents
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AĂ©romancie : air, langages, orages
FĂȘtes et Coutumes
FĂȘtes
1er Mai : LA FÉRIE DES VOEUX. Au cours de cette fĂȘte, les Enfants des Vents rĂ©digent des souhaits qu'ils attachent ensuite Ă  des cerfs-volants colorĂ©s pour les envoyer dans les airs. Il n'est pas rare de voir un.e aĂ©romancien.ne donner un coup de main Ă  l'envol du sien, car il est dit que plus le papier s'Ă©lĂšve, plus il a de chance d'atteindre Aethereides. Fin Juillet/DĂ©but AoĂ»t : LA NUIT DES ÉCLAIRS. Au cours des soirs d'orage oĂč la foudre gronde particuliĂšrement fort, les membres du Coven se rassemble pour admirer les Ă©clairs spectaculaire qui fendent le ciel en morceau. Si la plupart se contente de mĂ©diter sous les nuages, pour les Oracles des Brises, c'est notamment l'occasion d'interprĂ©ter de grandes prophĂ©ties. Weekend du 29 Septembre : LA COURSE DES BOURRASQUES. Les Enfants des Vents les plus intrĂ©pides adorent se lancer dans cette compĂ©tition aussi Ă©prouvante qu'exigeante. La course demande rapiditĂ© et attention de la part des participants car elle comprend de nombreux obstacles comme des tunnels de vent fort ou des zones de calme plat. Lea gagnant.e est considĂ©rĂ©.e comme bĂ©ni.e pour l'annĂ©e Ă  venir. Weekend du 13 Janvier : FESTIVAL DES CLOCHES DU ZÉPHYR. Les aĂ©romanciens accrochent des cloches et des carillons Ă  leurs fenĂȘtres ou dans le jardin pour attirer paix et prospĂ©ritĂ© au sein de leur foyer. En effet, il est croyance commune que le son de ces cloches Ă©oliennes apaisent les esprits de la nature. Rappel : Les Enfants des Vents cĂ©lĂšbrent Ă©galement le premier jour de chaque saison (en particulier l'Ă©tĂ©), le Nouvel An et l'Honneur aux AncĂȘtres.
Coutumes
Iels sont pour la plupart de trĂšs bons musiciens grĂące Ă  leur oreille absolue. Il n'est pas rare pour elleux de maĂźtriser au moins un instrument. L'argent est le mĂ©tal le plus prisĂ© des aĂ©romancien.ne.s. Les anciens croyaient que le mĂ©tal Ă©tait une incarnation solide du vent, et lui prĂȘtaient des propriĂ©tĂ©s magique. De nos jours, la tradition de porter des bijoux en argent est restĂ©e, bien que le cĂŽtĂ© spirituel se soit presque complĂštement effacĂ©. Il n'Ă©tait pas rare de trouver toute l'annĂ©e des carillons et cloches argentĂ©s Ă  l'entrĂ©e des plus vieux bĂątiments, en particulier l'Aube de l'Infini. Le son de ces cloches est considĂ©rĂ© comme pur, un vĂ©ritable message de l'esprit du vent. Cependant le son perpĂ©tuel de ces cloches en a agacĂ© plus d'un ; aujourd'hui, exceptĂ© Ă  l'entrĂ©e du temple, ces cloches ne sont plus disposĂ©es que durant le festival les concernant. DĂšs les premiers mois suivant la naissance, chaque Enfant des Vents est prĂ©sentĂ© aux Oracles pour suivre un rituel d'acceptation dans le coven. Les Oracles exposent le nouveau-nĂ© Ă  leur magie, et le dĂ©posent dans un couffin rempli de plumes blanches, symboles de puretĂ© et de lĂ©gĂšretĂ©.
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swedesinstockholm · 2 years ago
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4 août
j’ai marchĂ© jusqu’à mon ancien appart de la rue de la bĂ»cherie, je sais pas pourquoi je me sens obligĂ©e d’y aller Ă  chaque fois, il y a le pĂšlerinage chantal akerman et il y a le pĂšlerinage lara de 2013, au bord du suicide comme chantal. peut ĂȘtre que je me sens obligĂ©e d’y aller pour me rappeler du chemin parcouru justement, mĂȘme si j’ai toujours pas l’impression de m’en ĂȘtre sortie, que le chemin parcouru n’est pas si long que ça, que j’ai peut ĂȘtre juste marchĂ© jusqu’au bout de la rue, c’est toujours ça. je suis plus la lara de 2013, j’ai donc du parcourir
 quelque chose.
en me promenant dans le quartier je me suis rappelĂ© du jour oĂč on m’avait coupĂ© l’électricitĂ© parce que j’avais pas fait de nouveau contrat en emmĂ©nageant, et j’ai de nouveau envisagĂ© la fiction et la troisiĂšme personne. me distancer de mon personnage en disant elle. elle Ă©tait au tĂ©lĂ©phone avec edf dans la rue. elle a passĂ© la nuit dans un hĂŽtel miteux de st. michel parce qu’on Ă©tait au mois de janvier et qu’il faisait un froid glacial dans son appartement-cave plongĂ© dans l’obscuritĂ© aprĂšs qu’on lui avait coupĂ© l’électricitĂ©. elle n’avait pas d’amis qui pouvaient l’hĂ©berger. il y avait bien la fille dont elle Ă©tait Ă©perdument amoureuse, la fille hĂ©tĂ©ro qui lui avait fait dĂ©couvrir qu’elle aimait les filles, mais la derniĂšre fois qu’elle avait passĂ© la nuit chez elle lui avait laissĂ© un souvenir bien trop douloureux pour recommencer l’expĂ©rience. etc.
Ă  la librairie du palais de tokyo en attendant que la pluie s’arrĂȘte j’ai feuilletĂ© tous les livres de sophie calle et ça m’a donnĂ© terriblement envie de jouer avec ma vie de nouveau, comme elle avec ses modes d’emploi, ses rituels, ses espĂšces de dĂ©fis, ses filatures, ses Ă©changes avec paul auster, etc. quelqu’un veut bien ĂȘtre le paul auster Ă  ma sophie calle et mes donner des instructions Ă  suivre? quand elle a fait son projet du carnet d’adresses, elle espĂ©rait secrĂštement que ça allait se transformer en histoire d’amour, qu’elle tomberait amoureuse du propriĂ©taire du carnet d’adresses perdu Ă  travers les tĂ©moignages des gens contenus dans le carnet et qu’en se rencontrant, il tomberait amoureux d’elle Ă  son tour. finalement quand elle l’a retrouvĂ© il Ă©tait trĂšs fĂąchĂ© contre elle et il lui en voulait terriblement d’avoir mis le nez dans sa vie privĂ©e. ça m’a rassurĂ©e, un peu, de voir que sophie calle aussi se laissait bercer par ses illusions.
5 août
j’arrĂȘtais pas de penser Ă  john wilson Ă  paris. enfin Ă  sa sĂ©rie. Ă  force de la regarder je voyais tout Ă  travers ses yeux et ça me donnait envie de filmer d’autres choses que d’habitude, Ă  l’horizontale, pour faire les choses sĂ©rieusement. dans une interview on lui demande si filmer cette sĂ©rie lui avait plus ou moins fait aimer l’humanitĂ© et il dit plus, et malgrĂ© ma misanthropie, moi aussi quand je la regarde, elle me donne cet Ă©lan d’affection pour les gens et le monde qui me rĂ©chauffe le coeur.
en marchant dans une rue trĂšs animĂ©e qui dĂ©bouchait sur le centre pompidou un soir, j’ai senti que ça me donnait de l’énergie, toute cette agitation, c’était vivifiant comme une promenade au vent sur la plage, ça m’a fait le mĂȘme effet, mais en plus submergeant, parce que sur la plage y a moins de choses Ă  regarder. lĂ  y avait trop de choses Ă  regarder, je sais pas ce qu’il s’est passĂ©, ça m'a grisĂ©e, c'Ă©tait comme une grosse vague qui me tombe dessus. je me prenais tout comme une Ă©norme vague qui me passait par dessus la tĂȘte. peut ĂȘtre que finalement c’était plus comme une baignade dans les vagues que comme une promenade venteuse sur le plage, et les vagues c’était les gens sur les terrasses et les trottoirs et les bribes de conversation que j’attrapais et les vitrines et les couleurs et les odeurs des restaurants et des magasins qui dĂ©bordaient sur la rue.
ça s’est reproduit hier dans le 10e, quand je suis arrivĂ©e dans la rue avec la porte st. martin au bout. ça s’est beaucoup gentrifiĂ© depuis que j. y habitait il y a dix ans mais ça reste trĂšs mĂ©langĂ©. ça bourdonnait de partout et je me suis sentie tellement submergĂ©e de nouveau que je me suis arrĂȘtĂ©e sur le trottoir pout absorber. sur le trottoir d'en face, un type qui prenait sa pause clope absorbait la rue lui aussi, en plus de sa cigarette. ça m’a rappelĂ© quand r. s’était arrĂȘtĂ© au milieu du carrefour alsacien pour absorber le paysage et que le feu rouge Ă©tait passĂ© au moins six fois au vert avant qu'on se dĂ©cide Ă  traverser. maintenant que j'y repense je me demande s’il fait ça souvent, ou si c'Ă©tait juste pour m’impressionner.
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mrmathis · 10 hours ago
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Instruments de Bien-Être et ThĂ©rapie Sonore : Quand la Musique Apaise l’Âme
As-tu dĂ©jĂ  ressenti ce frisson agrĂ©able en entendant une mĂ©lodie douce et apaisante ? Ces instants oĂč un simple son semble suspendre le temps, libĂ©rant l’esprit des tensions du quotidien. Depuis des siĂšcles, la musique est utilisĂ©e comme un vĂ©ritable outil de bien-ĂȘtre, capable d’harmoniser le corps et l’ñme. Aujourd’hui, de nombreux instruments sont spĂ©cialement conçus pour la relaxation et la thĂ©rapie sonore, permettant Ă  chacun d’accĂ©der Ă  un univers de sĂ©rĂ©nitĂ© et de lĂącher-prise.
La magie des vibrations : une invitation au voyage intérieur
Imagine-toi dans un espace paisible, bercĂ© par des sonoritĂ©s douces et enveloppantes. Dans cet univers sonore, chaque instrument a sa propre vibration, son Ă©nergie unique qui agit sur notre Ă©tat intĂ©rieur. Les ocarinas, par exemple, avec leurs tonalitĂ©s douces et aĂ©riennes, Ă©voquent la nature et les anciennes traditions musicales. Leur souffle mĂ©lodieux procure une sensation de lĂ©gĂšretĂ© et de connexion avec l’instant prĂ©sent.
D’un autre cĂŽtĂ©, les tongue drums, avec leurs notes profondes et rĂ©sonantes, invitent Ă  la mĂ©ditation et Ă  l’introspection. Faciles Ă  jouer, ils sont parfaits pour crĂ©er une ambiance relaxante en quelques gestes intuitifs. Les diapasons, quant Ă  eux, sont de vĂ©ritables outils thĂ©rapeutiques, utilisĂ©s pour harmoniser les frĂ©quences du corps et rĂ©tablir l’équilibre Ă©nergĂ©tique. Enfin, les carillons, avec leurs tintements cristallins, diffusent une sensation de bien-ĂȘtre immĂ©diate, idĂ©ale pour purifier l’espace et apaiser l’esprit.
Intégrer la thérapie sonore dans son quotidien
Incorporer ces instruments de bien-ĂȘtre et thĂ©rapie sonore dans sa routine ne demande aucun prĂ©requis musical. Il suffit d’expĂ©rimenter et de se laisser guider par les sons. Jouer quelques notes sur un ocarina le matin pour commencer la journĂ©e en douceur, faire rĂ©sonner un diapason sur un point Ă©nergĂ©tique pour relĂącher les tensions, ou encore suspendre un carillon prĂšs d’une fenĂȘtre pour laisser le vent crĂ©er une mĂ©lodie apaisante
 Autant de petits rituels simples qui transforment le quotidien en un moment de sĂ©rĂ©nitĂ©.
La musique est une porte vers le bien-ĂȘtre, un moyen de se recentrer et de se reconnecter Ă  soi. Et si tu te laissais tenter par l’un de ces instruments pour explorer les bienfaits de la thĂ©rapie sonore ? Laisse les vibrations agir, et ressens la magie du son t’envelopper.
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gedjub · 2 months ago
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010125 I told you I want to eat you, you said I would love that if only I could eat you back. That's a paradox we have to put under test!
020125 une plante sur laquelle a poussé un gros cerveau / oiseaux qui développe rituels, populations d'outils, évolutions radicales des maniÚres (sciencepost.fr, "Un anthropologue présente une hypothÚse sur les raisons pour lesquelles les humains dominent le monde")
060125 De l'Apollo Bar, "le front de mer Ă©tait une guirlande". (Nocturne indien)
+ Travailler sur vues par l'en-dessous. Immeubles vus d'adultes humains, vues d'enfants, de chiens: murs, plantes...
110125 Toutes les nuits. SĂ©rie de designs nocturnes
+ Au lieu de vouloir un cul quand je vois un bras, je voudrais vouloir la mer quand je vois du bleu, vouloir voir un oiseau quand mon réveil sonne.
130125 Essuyez-vous les biais
+ Tilman hier: Depuis de longues annĂ©es je ne lis quasiment plus, seulement des poĂšmes d'amour les fois oĂč je suis amoureux...
140125 Carl Jung et l'ombre Ă  40 ans, lire
+ Trouver la montagne, aller dans la forĂȘt se cacher, manger peu, et froid jusqu'Ă  savoir faire du feu et le contrĂŽler. Peu Ă  peu se construire une cabane. En hauteur? Attendre et Ă©couter, attendre. "Est-ce que la guerre est finie ?", demande la sƓur d'Augustina.
180125 L'ombre du vaisseau s'abat sur le monde. Il avance, elle avance. Énergie, menace, sait-on sur quel plan la trace se meut? (J'avance sur l'herbe ; je ne comprends plus la derniùre phrase.)
190125 J'ai pu dire hier soir Ă  Juan MartĂ­n : I'm your spring and you are mine.
+ Janvier Davicide
+ Pour carnet immeubles/architecture (agrandissons le thùme!), parler des visions originelles de Berlin, du no man's land down die friedrichstraße
+ Titre : saliva rush
+ Imagine: pouvoir ouvrir une fenĂȘtre tout en Ă©tant au vent, au ciel bleu et blanc...
+ David Lynch quotes someone: "don't fight the darkness, just turn on the light."
+ "Make sense out of the noise". And at time, and before being even able to make anything: where is the noise? Go there and be.
+ Love: set each other on sacred fire (IG upspiral.life)
250125 qui est la lune qui me crée ces vagues si hautes si fortes?
+ Quand on dit "c'est beau", c'est en fait que ça nous rappelle quelque chose, quelque chose qu'on a déjà assimilé. Creuser ça.
260125 You put the seed in and I'll host it while it grows. I'm going to have a dream about it and then I'll come back to you. My friend, tell me roughly what you need, I'm listening. Your ideas, my ideas, our world. You want to show, I want to know what and I'll tell you how. we drive a train of thoughts from before to after, from heads to hands, from the noise into the music.
270125 J'hĂ©sitais Ă  plonger Ă  pleines mains dans mes rĂȘves, Ă  en faire ma matiĂšre premiĂšre, mais le volume du bruit brĂ»lĂ© sur la Terre me convainc dĂ©sormais : c'est mon refuge, rĂȘver.
+ Une idée contradictoire ? que j'ai vue ce matin (Momentary bliss): du bord hésitant sans fin oser me laisser choir dans une pool of bliss. Momentané, la nuance que j'ai du mal à traduire en réalité.
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christophe76460 · 3 months ago
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*ⓂANNE QUOTIDIENNE* đŸ„â˜•đŸŒ­
_Un guide de dévotion journaliÚre_
*LUNDI 2ïžâƒŁ3ïžâƒŁ DÉC. 2ïžâƒŁ0ïžâƒŁ2ïžâƒŁ4ïžâƒŁ*
*📡NE L'OUBLIEZ PAS*
*📖TEXTE: OSÉE 8:1-14*
*🔑VERSET CLÉ*
*_«Israël a oublié celui qui l'a fait, Et a bùti des palais, Et Juda a multiplié les villes fortes; Mais j'enverrai le feu dans leurs villes, Et il en dévorera les palais»_(Osée 8:14).*
*âœđŸŒUn cycle rĂ©current dans la relation d'IsraĂ«l avec Dieu est la tendance Ă  Le rechercher lorsqu'il est confrontĂ© Ă  des difficultĂ©s, puis Ă  l'oublier aprĂšs qu'Il l'a dĂ©livrĂ©. Dans le texte d'aujourd'hui, le prophĂšte OsĂ©e dĂ©nonce l'idolĂątrie d'IsraĂ«l et prĂ©dit l'imminence du jugement divin. Il avait semĂ© le vent de l'iniquitĂ© et devrait rĂ©colter le tourbillon de la destruction entre les mains des Assyriens.*
*L'histoire des IsraĂ©lites se rĂ©pĂšte souvent dans la vie de nombreux chrĂ©tiens. nous avons tendance Ă  oublier Dieu aprĂšs avoir reçu de Lui l'aide dont nous avions besoin. Bien que nous poursuivions les rituels extĂ©rieurs de participation aux activitĂ©s de l'Ă©glise, d'habillement chrĂ©tien appropriĂ©, de priĂšre, d'offrandes, de chants et de veillĂ©es, nos cƓurs peuvent ĂȘtre fixĂ©s sur les idoles du matĂ©rialisme et de la recherche du plaisir.*
*Comme l'Israël d'autrefois, de nombreuses personnes considÚrent aujourd'hui les exigences de la loi de Dieu comme étranges et ne prennent pas la peine de chercher Son conseil. Pour eux, la norme de la Parole de Dieu sur le mariage, l'abandon absolu, la séparation avec le monde, la sainteté et la préparation pour le ciel est dépassée et inacceptable à notre époque. Ils préfÚrent suivre leur propre volonté et les normes établies par leur société.*
*Pourtant, le rejet de Dieu a de graves conséquences dans l'immédiat et dans l'éternité. Ceux qui le font risquent de perdre la protection et la présence divine et de devenir vulnérables à l'ennemi. En outre, Dieu est mécontent d'eux et, à moins qu'ils ne se repentent, ils feront face à la damnation éternelle.*
*🧠PENSÉE DU JOUR*
*_De graves conséquences attendent tous ceux qui oublient Dieu_.*
*đŸ—ƒïžLa Bible en UN AN*
*EZÉCHIEL 22-24.*
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12-edition · 3 months ago
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Ma version de toi, huitiÚme chapitre : Fragilité
♬ Kaleo - I Can't Go On Without You
Le vent soufflait assez fort dans les branches dĂ©nudĂ©es, les pavĂ©s Ă©taient comme lustrĂ©s par la pluie battante, ses pas rĂ©sonnaient dans la rue dĂ©serte, soudain une voiture arriva, ses chaussures se reflĂ©tĂšrent sur le sol, il longea le mur, la pierre de tuffeau avait ce cĂŽtĂ© chaud mĂȘme trempĂ©, il aimait cette pierre. Il grimpa sur le perron, sortit la clĂ© de sa poche et l'introduisit dans la vieille serrure. La porte bleue donnait sur un escalier tordu qui menait au salon Ă  l'Ă©tage. Il posa machinalement la clĂ© sur la table basse et alla s'asseoir dans le canapĂ©. Il aimait cette maison, ce n'Ă©tait pas sa maison, mais c'Ă©tait tout comme, la premiĂšre fois qu'il Ă©tait rentrĂ©, il avait aimĂ© l'endroit instantanĂ©ment, le coin cuisine chaleureux, le sol en pierre, et l'ancienne cheminĂ©e donnait l'impression de rentrer dans un chĂąteau, par la fenĂȘtre on distinguait le clocher de l'Abbaye Royale.
Il avait choisi cet endroit pour passer la semaine entre NoĂ«l et Nouvel An, un moment qu'il n'apprĂ©cie pas vraiment. Il avait toujours Ă©tĂ© accrochĂ© Ă  la pĂ©riode de l'Avent, l'attente de NoĂ«l, mais la pĂ©riode prĂ©cĂ©dant la Saint-Sylvestre n'avait pas ses faveurs. AprĂšs avoir passĂ© le rĂ©veillon et la NoĂ«l avec sa famille, il avait dĂ©cidĂ© de prendre une semaine seul pour le passage Ă  la nouvelle annĂ©e, c'Ă©tait devenu une habitude depuis quelques annĂ©es. Non pas qu'il tenait particuliĂšrement Ă  passer ce moment seul, mais il ne voulait pas le passer avec quelqu'un d'autre qu'elle. HĂ©las, il n'avait pas de nouvelles depuis un moment, un trop long moment Ă  son goĂ»t. C'Ă©tait toujours la mĂȘme chose, ils passaient un moment ensemble, un bon moment, ou tout du moins il le pensait, et puis ensuite plus rien, le silence, ce mĂȘme silence qu'il dĂ©testait plus que tout. Il ne comprenait pas pourquoi il ne mĂ©ritait pas mieux que cela d'elle, il pensait qu'il lui avait prouvĂ© son amitiĂ© plus d'une fois, il lui avait rĂ©pĂ©tĂ© plus d'une fois qu'elle pouvait compter sur lui, qu'elle pouvait venir lui parler quand elle voulait, mais rien n'arrivait, jamais.
Il se dirigea vers la cuisine, sortit un mug, du chocolat en poudre et une bouteille de lait. Il fit rĂ©chauffer le tout dans une casserole, c'Ă©tait son rituel des jours pluvieux. Il regarda par la fenĂȘtre, la pluie s'Ă©tait arrĂȘtĂ©e, une lĂ©gĂšre Ă©claircie se profilait Ă  l'ouest, le salon se remplit d'une lumiĂšre blanchĂątre, un couple passa dans la rue, main dans la main, il dĂ©tourna le regard. Il alluma l'enceinte Bluetooth, la voix de Corey Glover l'extirpa de son cafard.
Une Ă©phĂ©mĂ©ride Ă©tait accrochĂ© au-dessus de la cheminĂ©e, c'Ă©tait la Saint-Roger. Il restait moins de trente heures avant d'enterrer cette annĂ©e pour en commencer une nouvelle, mais qu'est-ce que ça pouvait bien changer? Il n'avait jamais compris la fascination des gens pour cette date, quel intĂ©rĂȘt de veiller jusqu'Ă  pas d'heure en se bourrant la gueule, tout ça juste pour un jour de plus, il n'avait jamais compris le dĂ©lire. Il grimpa Ă  l'Ă©tage par l'escalier tortueux, la chambre Ă©tait sous la charpente, une grande fenĂȘtre donnait sur les toits en ardoise. Par beau temps, la vue Ă©tait incroyable, un peu moins aujourd'hui dans cette brume apparente qui n'Ă©tait en fait que l'humiditĂ© ambiante.
"Le contraire de l'amour, ce n'est pas la haine, mais l'indifférence."
Il ne lui avait pas parlĂ© depuis la derniĂšre fois qu'ils s'Ă©taient vus, dans ce chalet dans le PĂ©rigord, en automne, ça lui paraissait si loin aujourd'hui. Pendant plusieurs semaines, ses derniers mots avaient rĂ©sonnĂ© dans sa tĂȘte, une promesse de reprise de contact qui n'avait abouti Ă  rien. Il en Ă©tait trĂšs déçu, mĂȘme si au plus profond de lui il savait que ça finirait comme ça, ça avait toujours Ă©tĂ© le cas entre eux, mais malgrĂ© tout cela, il n'avait toujours pas envie de la laisser tomber. Plusieurs fois il avait envie de lui faire un message, il pensait souvent Ă  elle, mais il se retenait Ă  chaque fois, il avait toujours peur de l'embĂȘter ou pire qu'elle ne rĂ©ponde mĂȘme pas, le silence Ă©tait une meilleure option mĂȘme s'il dĂ©testait cette option. Il pensait Ă  elle souvent, ils Ă©taient rares les jours sans que ses pensĂ©es lui soient dĂ©diĂ©es. Il l'aimait, passionnĂ©ment, mais c'est l'une des choses qui ne change jamais rien, malgrĂ© ce que les gens en disent. Elle Ă©tait sĂ»rement Ă  mille lieues de lĂ , avec quelqu'un d'autre, il devait ĂȘtre trĂšs loin de ses prĂ©occupations. Rien de ce qu'il pouvait faire, dire ou mĂȘme Ă©crire ne changeait jamais rien, il savait que ses sentiments ne comptaient pas vraiment, elle ne venait que pour flatter son propre ego, comme pour entendre le son de sa propre voix. Peut-ĂȘtre qu'il ne reprĂ©sentait rien de bon pour elle, rien d'autre qu'un passĂ© qu'elle cherchait Ă  fuir.
La lumiÚre du jour tombait rapidement, les illuminations de Noël s'allumÚrent dans les rues, il y a encore quelques jours elles paraissaient totalement dans l'ambiance et puis tout d'un coup plus du tout. Pour lui c'était une soirée ciné, elle n'était pas là avec lui mais il avait besoin de sa présence, ce serait Whiplash, mais avant il avait besoin de rire un peu, dans une atmosphÚre agréable, les trois cors se firent entendre.
"Désormais Enfermé dans ma solitude Je traßnerai parmi les choses Qui parleront toujours de toi"
Il se rĂ©veilla dans la chambre enveloppĂ©e d'une lumiĂšre douce mais forte, le soleil Ă©tait pile dans l'axe de la fenĂȘtre, il s'Ă©tait couchĂ© tard, ses yeux eurent du mal Ă  s'ouvrir, il regarda sa montre, il Ă©tait dĂ©jĂ  plus de dix heures, il se leva pĂ©niblement, prit quelques instants pour se rĂ©veiller complĂštement avant de descendre l'Ă©tage. Son premier rĂ©flexe fut d'allumer l'enceinte et de mettre de la musique, s'installa Ă  la table et dĂ©jeuna ses flocons d'avoine, voilĂ  comment commençait la derniĂšre journĂ©e de l'annĂ©e. Une fois lavĂ© et habillĂ©, il Ă©tait quasiment dĂ©jĂ  midi, il n'avait pas faim, il se dirigea vers le parking, aucun nuage Ă  l'horizon, mis Ă  part les flaques immenses dans le sable, rien ne pouvait laisser penser qu'il avait plu toute la journĂ©e de la veille. Sa fidĂšle voiture l'attendait au fond, en dessous d'un chĂȘne vert, garĂ©e Ă  cĂŽtĂ© d'une vieille Renault 16 vert bouteille immatriculĂ©e dans le Maine-Et-loire. Il aimait reprendre sa voiture aprĂšs une journĂ©e de pluie, elle avait l'air toute neuve, toute propre. Il dĂ©marra et roula sans trop savoir oĂč, il avait juste envie de conduire un peu, pour se changer les idĂ©es. Au bout d'une demi-heure, il s'arrĂȘta en bord de Loire, le paysage Ă©tait d'une sĂ©rĂ©nitĂ© impressionnante. Des barques Ă©taient posĂ©es sur le bord de la rive, le drapeau accrochĂ© au mĂąt flottait au vent, les nuages passaient rapidement au-dessus des arbres. Il se mit Ă  rĂ©flĂ©chir, Ă  elle, comme souvent.
Parfois, il en avait assez de se battre, tant qu'elle ne laisserait personne, ne serait-ce qu'au moins essayer de rentrer dans son cercle de confiance, le combat Ă©tait vain. Et il devait faire face Ă  l'idĂ©e que cette place n'Ă©tait plus la sienne, il l'avait eue, il y a longtemps, mais tout Ă©tait terminĂ© aujourd'hui. Il fallait le comprendre. Et puis il en avait assez que ce soit toujours lui qui allait vers elle, il avait envie que ce soit l'inverse pour une fois, il attendrait, peut-ĂȘtre qu'elle ne ferait jamais le premier pas, sĂ»rement, ils en resteraient lĂ , il connaissait ses sentiments, il n'en avait plus honte depuis un moment maintenant, il les assumait, il l'aimait, elle Ă©tait importante pour lui, il voulait son amitiĂ©, il n'avait jamais rencontrĂ© quelqu'un dont il avait autant envie de partager la vie, tout cela ne changerait pas de sitĂŽt, mais il ne ferait plus le premier pas, Ă  partir d'aujourd'hui c'Ă©tait Ă  elle de franchir le seuil, Ă  elle de prouver que leur relation Ă©tait importante pour elle, si c'Ă©tait le cas. Il savait qu'elle n'avait plus besoin de lui, ni de personne d'ailleurs, et pour lui c'Ă©tait normal. En fait, Ă  un moment, il y a trĂšs longtemps, elle avait eu besoin de lui, qu'il parle, mais il n'avait rien dit. Ce moment avait Ă©tĂ© dĂ©cisif pour leur futur Ă  tous les deux, par la suite, elle avait eu besoin d'aide, mais il n'y avait plus personne, mĂȘme lui, qui pourtant avait promis de toujours ĂȘtre lĂ . Depuis ce temps-lĂ , la confiance Ă©tait brisĂ©e Ă  tout jamais.
Il avait pris l'habitude de regarder un film assez long le jour du rĂ©veillon pour essayer de tenir jusqu'Ă  minuit tout de mĂȘme. Cette annĂ©e ce serait le Snyder Cut Le film passa assez rapidement et se termina vers 23h30, il traĂźna quelques instants, zappant de chaĂźne en chaĂźne, petit Ă  petit le sommeil le gagna. Il se rĂ©veilla affalĂ© sur le canapĂ©, il s'Ă©tait endormi, il regarda l'heure, la pendule de la cuisine disait minuit trente passĂ©, ça y est on avait changĂ© d'annĂ©e, dans la rue il entendait des gens chanter, cela ne le regardait pas, la tĂ©lĂ© Ă©tait restĂ©e sur la mĂȘme chaĂźne, Ă  prĂ©sent c'Ă©tait des clips, Bono disait que c'Ă©tait l'Age d'or, il avait quelques rĂ©ticences sur cet Ă©tat de chose, il Ă©teignit la tĂ©lĂ©vision et grimpa Ă  l'Ă©tage pour se coucher. Sur la table basse du salon, il n'avait mĂȘme pas remarquĂ© le voyant de notification qui clignotait sur son tĂ©lĂ©phone.
♬ The Cure - A Fragile Thing
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maisondesbieres · 3 months ago
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Nouveautés 5 Décembre
Vive le vent de biĂšre:
Brasserie du Bas-Canada
Los Tabarnacos-Milkshake IPA aux houblons Citra & Mosaic, purée de mangue & noix de coco - 6,5%
C’est le retour de la trĂšs populaire et attendue Los Tabarnacos - Mangue ! Le mĂ©lange de houblons, de mangue et de noix de coco lui confĂšre une touche particuliĂšrement tropicale. Une excellente maniĂšre d'avoir sa dose de soleil en canette.
Hypa #3- India Pale Ale aux houblons Citra, Colombus & Amarillo - 6,5%
Ça fait bien longtemps que nous n'avions pas brassĂ© cette biĂšre ! C'est le retour de notre Hypa #3, brassĂ©e avec les houblons Citra, Colombus et Amarillo. Un trio de houblons amĂ©ricains un peu plus " old school " qui livrent des notes de fruits tropicaux et d'agrumes avec une touche lĂ©gĂšrement dank.
- DDH NĂ©ron-DDH NÉRON - Double Dry Hopped Double IPA aux houblons Galaxy, Citra & Amarillo - 8,2%
Nous avions depuis un certain temps le projet de revisiter notre sĂ©rie d'empereurs. Alors voici DDH NĂ©ron. C'est simple, nous avons littĂ©ralement doublĂ© la quantitĂ© de houblons utilisĂ©s habituellement d'oĂč la mention Double Dry Hopped (DDH).
- Rituel- Lager de blé - 5,0%
Rituel est une lager non traditionnelle inspirĂ©e de diffĂ©rentes traditions et techniques. Au brassage, nous avons choisi un malt Pilsner allemand traditionnel ainsi qu’une quantitĂ© importante de blĂ© cru, maltĂ© et en flocons ce qui explique le lĂ©ger voile.
- Annunaki- India Pale Ale with Nelson Sauvin, Wai Iti, Motueka & Topaz hops- 7,2%
Nous avons choisi un trio de houblons néo-zélandais auquel nous avons ajouté une touche de Topaz. Le résultat est d'une grande intensité aromatique sur des notes de kiwi, abricot, mangue et une touche "dank" et vineuse. La texture est bien riche avec une finale sÚche et bien houblonnée.
- Précession- Pale Ale au Citra, Motueka & El Dorado - 5,5%
Nous poursuivons notre exploration du style Pale Ale avec PrĂ©cession. Nous avons optĂ© pour un trio de houblons que nous aimons particuliĂšrement. Les fruits tropicaux dominent l’aromatique avec une touche « dank » et des notes de zeste d’agrumes. La texture est bien crĂ©meuse avec une finale sĂšche.
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