#rituel de vente
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OUVERTURE DES PORTE ET DE PROSPERITE AVECLE MARABOT ABAKI.
Vous êtes un chef d'entreprise, particulier ou responsable à divers niveaux. Voici ce qu'il vous faut pour toujours prospérer.
*Vous perdez des clients, et vous n’avez plus leur confiance? *les relations professionnelles entre partenaires ne sont pas fructueuses ? *Vos fournisseurs ne tiennent pas leurs engagements et votre réputation est touchée ? *Votre chiffre d’affaire chute de jour en jour, et vous craignez la faillite ? *Vous voulez doper vos affaires pour gagner plus d’argent ? *Vous êtes muté ou victime d’un licenciement ? *Vos affaires sont victimes de la malhonnêteté de vos concurrents ? *Le courant ne va plus entre vos associés et vous ?
Tous ces problèmes ont une solution. Il faut attaquer le mal à la racine. Grâce à cette clé Je suis capable de faire prospérer votre entreprise, d'éloigner les malédictions de votre entourage, et de restaurer un environnement professionnel serein et fructueux.
Nom: Bah Abaki Mail: [email protected] Site: https://retourdamour.me.ma/ Tél/ WhatsApp: +229 69553390
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Belle journée à vous Guerrières et Guerriers 💚 🐺 ✨
« – Tu ressembles à une sorcière, dit-il.
– J’aimerais bien ! répondit-elle.
– Comment ça, mais qui mérite d’être sorcière ? continua-t-il.
– Eh bien, je vais te le dire ! murmura-t-elle en riant de plaisir :
Une sorcière est connectée à la nature ; elle connaît le pouvoir des plantes et comprend le langage des animaux, voyage entre les mondes et communique avec le grand esprit !💚
Une sorcière s’aime et aime tout être vivant, respecte et est capable d’écouter sans juger et guérir un cœur brisé.🩷
Être sorcière, c’est connaître le pouvoir qu’il y a en toi, profitant de qui tu es sans dénigrer personne.💛
Si tu rencontres une bruja (sorcière), sache qu’elle aime le silence, tout comme elle aime la nuit et ses étoiles sans fin…💙
Si tu en rencontres une, n’aie pas peur, ses émotions sont intenses, imprévisibles et changeantes, tout comme cette lune qu’elle aime et qu’elle respecte.💔
Elle invente des rituels d’amour et met des bougies chez elle !💛
Elle danse et chante sans complexes, déchiffre les messages de cette lune et du vent et se baigne nue dans les mers ! 🩵
Si tu tombes sur une sorcière, n’essaie pas de la comprendre, aime-la ! Elle peut comprendre les mystères de l’Univers, mais parfois elle ne peut pas se comprendre elle-même.🧡
Il y a des sorcières qui chantent et des sorcières qui écrivent. D’autres font du pain ou vendent leurs créations.
Tu les trouves dans toutes les professions ! 💜
Si tu tombes sur l’une d’elles, tes journées deviendront magiques et le quotidien une aventure.🩷
Si tu trouves une sorcière, sache qu’elle fait l’amour comme une tempête, parfois déchaînée… et parfois calme ! ❤️
Si tu tombes sur elle, sache qu’elle verra dans tes yeux la beauté que tu crains. Tu verras ta puissance, tes souffrances et chacun de tes rêves.💚
Si tu rencontres une sorcière, endors-toi à ses côtés et profite du voyage. À ton réveil, tu ne seras plus le même.🩵
Et enfin, si tu tombes sur une sorcière, fais attention ! Il se peut que pendant un moment éphémère, tu la confondes avec..une femme. 💜
Texte de Franciska Weil
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Une terrible épreuve
Pour @babybeeelle j’espère vraiment que ça va te plaire 😌💜
numéro 5 « personne ne va vous faire de mal ».
Agatha x Reader
Reader avait décidé de suivre Agatha sur la route des sorcières, une décision qui l'emplissait d'une étrange excitation mêlée d'appréhension. Elle ne savait pas vraiment pourquoi elle avait accepté, mais au fond d'elle, une flamme d'amour secret pour Agatha brûlait doucement, la poussant à avancer sur ce chemin mystérieux. La route, sinueuse et parsemée de pierres scintillantes, semblait vibrer d'une magie ancienne, chaque pas résonnant avec les murmures des sorcières passées.
Arrivée au centre d'un pentacle dessiné avec soin, Reader s'assit, le cœur battant. Les symboles gravés dans le sol brillaient faiblement, illuminés par une lueur spectrale qui émanait de l'air lui-même. Elle pouvait sentir l'énergie de l'épreuve l'entourer, une pression palpable qui l'invitait à plonger dans les profondeurs de son être. Les ardeurs de son passé se mêlaient à l'atmosphère, des souvenirs lointains affluant comme des vagues tumultueuses.
Alors qu'elle fermait les yeux, des images commencèrent à se former dans son esprit, des scènes de bonheur et de douleur. Elle revoyait les moments de sa jeunesse, les rires qui avaient tourné au drame, les promesses brisées. Chaque souvenir était une épine dans son cœur, mais elle savait qu'elle devait les affronter. Reader respirait profondément, cherchant la force dans l'amour qu'elle ressentait pour Agatha, un amour qui lui donnait le courage de se confronter à ses démons.
La voix d'Agatha résonnait dans son esprit, douce et rassurante, l'encourageant à avancer. Reader laissa alors son esprit la guider, et soudain, elle se retrouva au cœur d'une forêt dense, enveloppée par une brume légère qui flottait entre les arbres majestueux. Les troncs noirs et noueux semblaient murmurer des secrets oubliés, tandis que le parfum de la terre humide et des feuilles fraîches éveillait en elle un sentiment de nostalgie. Ce lieu, elle le connaissait bien, un souvenir qu'elle avait soigneusement enfoui dans les recoins sombres de son esprit.
Elle se revit le jour de sa congrégation, entourée de ses jeunes amies sorcières, toutes vêtues de robes blanches éclatantes, symboles de leur pureté et de leur engagement. Le rituel sacré avait commencé dans une ambiance festive, les chants résonnant harmonieusement sous le ciel d'azur. Les rires et les éclats de voix remplissaient l'air, créant une atmosphère de joie et d'espoir. Reader se sentait invincible, unie à ses amies par le lien sacré de la sorcellerie.
Mais cette joie fut de courte durée. Reader revit le moment où la chef de la congrégation, une figure autoritaire et redoutée, prit la parole. Son ton, d'abord solennel, devint soudainement glaçant. Reader sentit un frisson parcourir son échine alors qu'elle réalisait que quelque chose n'allait pas. L'atmosphère festive se transforma en un cauchemar éveillé lorsque la chef, dans un acte de trahison impensable, commença à tuer les sorcières une par une.
Les cris de ses amies résonnaient dans son esprit, des échos de terreur et de désespoir. Reader revit chaque visage, chaque regard rempli d'incompréhension et de douleur, alors que l'horreur se déroulait devant elle. Elle se tenait là, pétrifiée, incapable de réagir, observant ses amies tomber, une à une, comme des feuilles emportées par le vent d'automne. Le sang coulait, teintant la terre d'une couleur rouge sombre, et le chant joyeux se transforma en un cri de désespoir.
Reader sentit son cœur se serrer, une douleur aiguë l'envahissant alors qu'elle revivait cette scène tragique. Elle savait qu'elle devait faire face à ce souvenir, affronter la culpabilité qui l'avait rongée depuis ce jour fatidique. La forêt, bien que magnifique, était devenue le théâtre de sa plus grande peur, et elle savait qu'elle ne pourrait avancer tant qu'elle n'aurait pas confronté cette part sombre de son passé.
Reader se tenait là, confrontée à une scène de son passé, les souvenirs s'entrelaçant comme des fils d'une toile complexe. Les images floues de moments douloureux s'affichaient devant elle, chaque visage, chaque voix résonnant dans son esprit. Elle pouvait presque sentir la chaleur des larmes qui coulaient sur ses joues, mais c'était à ce moment précis qu'une compréhension profonde l'envahit : rien de tout cela n'était de sa faute. Cette révélation, comme un éclair de lumière dans l'obscurité, lui apporta une forme de libération.
Cependant, cette prise de conscience ne venait pas sans un coût. À mesure qu'elle revenait à elle-même, une vague d'angoisse l'envahit. Son corps commença à trembler, les muscles se contractant sous la pression de ses émotions. Sa respiration devint rapide et saccadée, chaque inhalation semblant plus difficile que la précédente. Elle se tenait là, perdue dans un tourbillon de sensations, la peur et la tristesse s'entremêlant dans son cœur. Reader ferma les yeux un instant, essayant de retrouver son calme, mais les souvenirs continuaient de l'assaillir, comme une tempête qui ne voulait pas se calmer.
Agatha s'approcha lentement, son cœur battant à tout rompre alors qu'elle voyait la femme qui faisait battre secrètement son cœur dans un état de vulnérabilité. Les larmes brillaient dans les yeux de Reader, et Agatha ne pouvait plus résister. Elle la prit immédiatement dans ses bras, la serrant contre elle avec une tendresse désespérée.
"Personne ne va te faire de mal..." murmura-t-elle doucement, sa voix un mélange de douceur et de détermination.
Reader ferma les yeux, cherchant du réconfort dans l'étreinte chaleureuse d'Agatha, essayant de calmer le tumulte qui régnait en elle. Agatha, sentant la tension dans le corps de Reader, la serra encore plus fort, comme si elle pouvait absorber toute la douleur de son amante.
"Je ne laisserai personne te faire du mal, je te le promets," chuchota-t-elle à nouveau, sa voix un doux murmure qui flottait dans l'air. "Tout va bien, chérie."
Ces mots résonnaient comme une promesse sacrée, un serment fait dans l'intimité de leur étreinte, alors qu'Agatha savait que rien ne serait jamais assez fort pour briser le lien qui les unissait.
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𝐏𝐚𝐫𝐜𝐡𝐞𝐦𝐢𝐧𝐬 𝐈𝐈❟ 𝐃𝐢𝐞𝐮𝐱 𝐞𝐭 𝐃𝐞𝐞𝐬𝐬𝐞𝐬 𝐕𝐚𝐥𝐲𝐫𝐢𝐞𝐧𝐬
NOTE COLLANTE *𖧧₊‧ Tous les Dieux originaux sont les miens, à savoir Belyx, Melyx, Narrax, Valyx, Torghos, Tyxes, Verraxes et Vormion. Soyez respectueux et ne volez pas ces noms, car il m'a fallu beaucoup de temps pour les trouver et les créer (avec l'aide de ce post Reddit).
MENU DE LA SERIE. + English Ver. + Archive Of Our Own. + THE GUILD OF DRAGONLINGS SERVER. + Playlist. ₊‧
𝐈.𝐈 𝐋𝐄𝐒 𝐐𝐔𝐀𝐓𝐎𝐑𝐙𝐄 𝐅𝐋𝐀𝐌𝐌𝐄𝐒. ⊰‧₊˚・ les principales divinités du panthéon valyrien.
𖦹. VORMION❟ Dieu de la Consolation, de la Protection et de l'Honnêteté. Époux de Shrykos. 𖦹. BALERION❟ Dieu de la Mort, du Fléau et Gardien des Âmes. Frère de Morghul. 𖦹. CARAXES❟ Dieu de l'Envie, du Chaos, du Malheur et de la Vengeance. Frère de Meraxes. 𖦹. VERMAX❟ Dieu de la Santé, de la Jouvence, de la Gloire et de l'Abondance. Fils de Syrax. 𖦹. ARRAX❟ Dieu de l'Espérance, de la Charité, de la Chance et du Soleil. Fils de Syrax. Époux de Belys. 𖦹. MORGHUL❟ Dieu du Jugement, de la Justice, de l'Honneur et de l'Hiver. Frère de Balerion. 𖦹. MERAXES❟ Déesse de la Miséricorde, de la Loyauté et du Triomphe. Sœur de Caraxes. 𖦹. BELYS❟ Déesse des Miracles, des Étoiles et de la Lune. L'une des Trois Manieurs de Destin. Tisseuse des Hier. Servante de Tessarion. Épouse d'Arrax. 𖦹. TESSARION❟ Déesse des Oracles, des Prophéties et de la Destinée. 𖦹. NARRAX❟ Dieu de la Prospérité, des Bénédictions et de la Fortune. L'un des Trois Manieurs de Destin. Tisseur des Aujourd'hui. Serviteur de Tessarion. Époux de Terrax. Père de Verraxes. 𖦹. VERMITHOR❟ Dieu du Tonnerre, des Tempêtes et des Cieux. Fils de Vhagar. 𖦹. SYRAX❟ Déesse des Vertus, du Mariage, de la Fécondité et de l'Amour. Mère de Vermax, Arrax et Tyraxes. 𖦹. VHAGAR❟ Déesse de la Guerre, de la Vaillance, de la Stratégie et de la Victoire. Mère de Vermithor. 𖦹. MELYX❟ Déesse de la Sagesse, de la Miséricorde et de la Clairvoyance. L'une des Trois Manieurs de Destin. Tisseuse des Demains. Servante de Tessarion. Jumelle de Valyx.
𝐈.𝐈𝐈 𝐋𝐄𝐒 𝐃𝐈𝐕𝐈𝐍𝐈𝐓𝐄𝐒 𝐌𝐈𝐍𝐄𝐔𝐑𝐄𝐒. ⊰‧₊˚・ quelques-unes des divinités mineures.
𖦹. VERRAXES❟ Dieu de la Chevalerie, de la Bravoure et de l'Été. Fils de Terrax et de Narrax. 𖦹. SHRYKOS❟ Déesse des Moissons, de la Chasse et de l'Aube. Épouse de Vormion. 𖦹. TERRAX❟ Déesse de l'Hydromel, du Plaisir, de la Paix et de l'Automne. Sœur d'Urrax. Épouse de Narrax. Mère de Verraxes. 𖦹. TYRAXES❟ Dieu des Montagnes, des Vallées, des Prairies, des Champs, des Forêts, des Vents et du Crépuscule. Fils de Syrax. 𖦹. VALYX❟ Déesse de la Poésie, des Chants, des Énigmes et de la Musique. Jumelle de Melyx. 𖦹. TORGHOS❟ Dieu de la Résurrection, des Funérailles, de la Mort, des Enfers, Juge des Âmes et des Gardiens des Quatorze Flammes. Serviteur de Balerion. 𖦹. TYXES❟ Dieu des Rituels, des Prières, des Offrandes et des Sacrifices. Serviteur de Balerion. 𖦹. MELEYS❟ Déesse des Fleuves, des Océans, des Pluies et du Printemps. 𖦹. URRAX❟ Dieu des Volcans, du Feu, du Magma, du Foyer, de la Chaleur et de la Croissance. Frère de Terrax.
©TheThyri. Tous les droits de contenu appartiennent à @thethyri. Ne repostez pas, ne traduisez pas et ne plagiez pas mes œuvres de quelque manière que ce soit ou sur n'importe quelle autre plateforme sans ma permission. Les gifs appartiennent de droit à @daenerys-stormborn.
#˗ˏˋ — the meads.🍷#˗ˏˋ — the green dragon and the black wyvern. 🐉#house of the dragon fic#hotd fic#house of the dragon fanfic#hotd fanfic#house of the dragon fanfiction#hotd fanfiction#valyrian gods#valyrian goddesses#the fourteen flames
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Rituel pour le mal d'homme
Tout ce qu’il me faut est perdu
sauf le rite qui me suit
à rebours des jours
et m’invite
à revendiquer
Me régaler dans le vice de
tricoter tes nerfs de travers et les tripes
Les remouler à chaud, puis à froid
les tracasser
Contre le cœur
le cœur des hommes écœurés, qui traînent
les rues ; nous prennent d’assaut
Et ce doigt
Gros. Violent. Sale.
Qui ose pointer la beauté. L’arracher de nos corps. Je le coupe aussi
Je tranche
Je triture. Tout
Broyer, écraser, moudre, briser
tant que râle le cri dans mes oreilles
Puis, me reposer
Attendre, dans ce trou
que la magie agisse, ici
où tu as déporté les morceaux que j’aimais
Qu’un quelconque me retrouve
os éparpillés
la terre dans mes dents
et la chair, s’il y en est
Mofred
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Samedi soir
Rituel d'avant-couchant, la promenade au phare (sans Virginia), avant que le vent marin ne noie toute la ville dans la brume. Sinon : sieste, plage, boissons fraîches, balade nonchalante, crêpes et churros, boissons chaudes, lecture, réglage de la clim pour la nuit, convocation (sait-on jamais) d'un rêve souriant...
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SORNETTES fanzine - édition artisanale sur les FOLKLORES,
Je suis en train de finir les coutures de ce zine que j'ai choisi d'éditer et fabriquer avec un design hybride inspiré des chimères ! Il rassemble presque 30 contributeurices dans 80 pages de grandes légendes ou petites coutumes, de rituels populaires, d’us et croyances locales avec un dossier entier sur l’eau et les fluides … Sous forme de créations visuelles, témoignages, et articles-recherche, pour une anthrop̶u̶n̶k̶logie sérieusement amatrice. Après des centaines d’heures de mise en page, coordination, insomnie migraineuse, impressions casse-tête et façonnage trop ambitieux par rapport à mes moyens … je suis heureuse de présenter enfin cette tarante de papier ! 👹 SOMMAIRE Histoires d’eaux vives & fluides troubles, créatures de crue, esprits colocataires qui n’aident pas à payer le loyer, crânes dans leurs boites peintes, ode à la magie locale, cloches fouettées pour avoir sonné la révolte, sourcières, horde sauvage, portrait d’une plante d’Artémis, marionnettes, dahu, ville engloutie & +. 🔔 J’ai écrit un très dense article de nerd sur les cloches et grelots qui me passionnent depuis tj + une mise en garde sur l'instrumentalisation identitaire et capitaliste des folklores, des articles sur les monstres des crues, l’ethnobotanique …
Édité à 140 exemplaires dans une édition non-calibrée de 80 pages, imprimé en riso & jet d’encre sur toutes sortes de papiers, reliure cousue artisanale. Dispo pour 8€ à la soirée de sortie ce vendredi, et bientôt dans les distros locales.
✊🏼 Les bénéfices des ventes iront au soutien d’actions collectives d’accueil de migrant·es.
INFOS : https://absaintes.herbesfolles.org/18/sornettes ________________________________________________________ Chez les éditions @absaintes , je mets mon travail d’éditrice bénévole au service de causes que je défends, en publiant des zines artistiques vendus en soutien à des collectifs pour l'accueil ou l'accès aux soins de personnes précarisées / discriminées – moyen trouvé pour pouvoir les financer en étant très en dessous du seuil de pauvreté tout en créant, fédérant.
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#La Petite école : correspondance
un retour sur le mot "Propice".
Le littré dit : qui donne faveur, de qui notre sort dépend
mais en même temps c'est plus léger et moins systématique, qui rend favorable
on parle de "vent propice"
Prend l'occasion pendant qu'elle est propice. Kairos en grec
A la propice, saisir
Il y a ce dessin de Mantegna, occasio e poenitentia.
Et le texte de Pascal Quignard Sur l'image qui manque à nos jours
Où il parle du templum
Le cadre imaginaire que dessinait les augures romains dans le ciel afin de lire les signes propices
Propitium : aller en volant
le vol est d'un augure heureux
le templum comme espace propice
l'augure attendait que les oiseaux traversent ce cadre imaginaire pour lire les signes favorables ou défavorables
Quignard dit : " Auspicia se décompose en aves et spicio. Mot à mot oiseaux - regarder. Ces visions des oiseaux en train de voler se disent en latin inaugurations. In-augur-ationes. vos belles inaugurations de jeudi soir.
l'augure à l'aide du baton sacré - lituus - découpe dans le ciel un rectangle - templum dans lequel il examine le vol, l'allure, la direction des oiseaux, nuées, orages, mouvement de l'air, éclairs, n'importe quel signe qui vient de surgir".
Templum, rituel, gestes qui font apparaître, rendent visible et accueillent en même temps, rend palpable, tentative - tentacule (tâtonner)
Sas et seuil aussi, mu, ému, peaux
Je pense à votre hibou, à la panthère de Sylvain Tesson, aux yeux noirs de Khalil, à la pédagogie comme mantique, comme tour et détour de magie, tact, tour de mains, touché et être touché, jeux de ficelles, de bois et de terre
A l'image de Mantegna, à l'occasion qu'il faut saisir - parfois par les cheveux - et en même temps à cette délicatesse - douceur
Au mot dispositif qui serpente tout au long du texte,
Disposer des objets, rendre disponible, disposition - scène, être disposé à, être attentif, attentionné et attention, être disponible à ce qui traverse le cadre - templum, prendre soin de ce qui nous traverse, et nous déborde en ignorant ce qui va survenir
Et " à Zacharia qui rigole et se remet à la tâche ",
Amitiés,
S.
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Les Enfants des Vents
Aéromancie : air, langages, orages
Fêtes et Coutumes
Fêtes
1er Mai : LA FÉRIE DES VOEUX. Au cours de cette fête, les Enfants des Vents rédigent des souhaits qu'ils attachent ensuite à des cerfs-volants colorés pour les envoyer dans les airs. Il n'est pas rare de voir un.e aéromancien.ne donner un coup de main à l'envol du sien, car il est dit que plus le papier s'élève, plus il a de chance d'atteindre Aethereides. Fin Juillet/Début Août : LA NUIT DES ÉCLAIRS. Au cours des soirs d'orage où la foudre gronde particulièrement fort, les membres du Coven se rassemble pour admirer les éclairs spectaculaire qui fendent le ciel en morceau. Si la plupart se contente de méditer sous les nuages, pour les Oracles des Brises, c'est notamment l'occasion d'interpréter de grandes prophéties. Weekend du 29 Septembre : LA COURSE DES BOURRASQUES. Les Enfants des Vents les plus intrépides adorent se lancer dans cette compétition aussi éprouvante qu'exigeante. La course demande rapidité et attention de la part des participants car elle comprend de nombreux obstacles comme des tunnels de vent fort ou des zones de calme plat. Lea gagnant.e est considéré.e comme béni.e pour l'année à venir. Weekend du 13 Janvier : FESTIVAL DES CLOCHES DU ZÉPHYR. Les aéromanciens accrochent des cloches et des carillons à leurs fenêtres ou dans le jardin pour attirer paix et prospérité au sein de leur foyer. En effet, il est croyance commune que le son de ces cloches éoliennes apaisent les esprits de la nature. Rappel : Les Enfants des Vents célèbrent également le premier jour de chaque saison (en particulier l'été), le Nouvel An et l'Honneur aux Ancêtres.
Coutumes
Iels sont pour la plupart de très bons musiciens grâce à leur oreille absolue. Il n'est pas rare pour elleux de maîtriser au moins un instrument. L'argent est le métal le plus prisé des aéromancien.ne.s. Les anciens croyaient que le métal était une incarnation solide du vent, et lui prêtaient des propriétés magique. De nos jours, la tradition de porter des bijoux en argent est restée, bien que le côté spirituel se soit presque complètement effacé. Il n'était pas rare de trouver toute l'année des carillons et cloches argentés à l'entrée des plus vieux bâtiments, en particulier l'Aube de l'Infini. Le son de ces cloches est considéré comme pur, un véritable message de l'esprit du vent. Cependant le son perpétuel de ces cloches en a agacé plus d'un ; aujourd'hui, excepté à l'entrée du temple, ces cloches ne sont plus disposées que durant le festival les concernant. Dès les premiers mois suivant la naissance, chaque Enfant des Vents est présenté aux Oracles pour suivre un rituel d'acceptation dans le coven. Les Oracles exposent le nouveau-né à leur magie, et le déposent dans un couffin rempli de plumes blanches, symboles de pureté et de légèreté.
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Venteux
Fandom : Naruto
Relationship : Sasuke x Sakura
Voici ma participation pour le Fluffy February 2023 pour le prompt : Venteux.
J’espère que ça vous plaira.
Résumé : Sakura fit quelques pas et sourit lorsqu'elle vit Sasuke arriver vers elle.
« Sasuke-kun ! S'exclama-t-elle joyeusement.
-Je me suis dis que je pouvais venir te chercher. Comme lorsque l'on était revenu au village après la naissance de Sarada. »
Disclaimer : Naruto appartient à Masashi Kishimoto.
@fluffyfebruary
AO3 / FF.NET
Sakura souhaita une bonne soirée à une infirmière qui passa à côté d'elle et sortit de l'hôpital. Elle frissonna lorsque l'air froid la saisi. Elle passa ses bras autour d'elle pour essayer de se réchauffer. Elle se sentait idiote de ne pas avoir pris une veste plus chaude avec elle.
La nuit était tombée et elle venait de finir sa journée de travail. Elle avait pratiqué une opération qui avait duré plusieurs heures et elle était impatiente de rentrer chez elle et de se reposer. Elle fit quelques pas et sourit lorsqu'elle vit Sasuke arriver vers elle.
« Sasuke-kun ! S'exclama-t-elle joyeusement.
-Je me suis dis que je pouvais venir te chercher. Comme lorsque l'on était revenu au village après la naissance de Sarada. »
Les souvenirs de cette période revirent à la mémoire de Sakura. Sasuke venait souvent la chercher à la fin de sa journée avec Sarada dans sa poussette. Puis il était partit en mission et elle ressentait toujours cette boule au ventre lorsqu'elle sortait de l'hôpital et qu'il n'était pas là. Même si les années étaient passées et que Sarada avait grandi et était désormais Genin, elle était émue de voir qu'il avait repris leur rituel. Ils commencèrent à marcher et prirent le chemin de leur appartement. Sasuke lui posa des questions sur sa journée et Sakura lui répondit. Elle ne pouvait s'empêcher de sourire. C'était peut-être une discussion banale, mais elle aimait tous ces petits moments passés avec lui.
Le vent se leva et Sakura frissonna. Elle sentit Sasuke passer son bras autour d'elle et l'attirer vers lui. Elle rougit. Il n'était pas du genre à montrer des signes d'affection en publique. Personne ne pouvait imaginer l'homme affectueux qu'il était. Le vent était froid mais Sakura ne le sentait pas. Tout ce qu'elle sentait, était la douce chaleur que lui procurait Sasuke. Ils continuèrent de marcher jusqu'à chez eux, Sasuke ayant toujours son bras autour de Sakura.
Fin
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4 août
j’ai marché jusqu’à mon ancien appart de la rue de la bûcherie, je sais pas pourquoi je me sens obligée d’y aller à chaque fois, il y a le pèlerinage chantal akerman et il y a le pèlerinage lara de 2013, au bord du suicide comme chantal. peut être que je me sens obligée d’y aller pour me rappeler du chemin parcouru justement, même si j’ai toujours pas l’impression de m’en être sortie, que le chemin parcouru n’est pas si long que ça, que j’ai peut être juste marché jusqu’au bout de la rue, c’est toujours ça. je suis plus la lara de 2013, j’ai donc du parcourir… quelque chose.
en me promenant dans le quartier je me suis rappelé du jour où on m’avait coupé l’électricité parce que j’avais pas fait de nouveau contrat en emménageant, et j’ai de nouveau envisagé la fiction et la troisième personne. me distancer de mon personnage en disant elle. elle était au téléphone avec edf dans la rue. elle a passé la nuit dans un hôtel miteux de st. michel parce qu’on était au mois de janvier et qu’il faisait un froid glacial dans son appartement-cave plongé dans l’obscurité après qu’on lui avait coupé l’électricité. elle n’avait pas d’amis qui pouvaient l’héberger. il y avait bien la fille dont elle était éperdument amoureuse, la fille hétéro qui lui avait fait découvrir qu’elle aimait les filles, mais la dernière fois qu’elle avait passé la nuit chez elle lui avait laissé un souvenir bien trop douloureux pour recommencer l’expérience. etc.
à la librairie du palais de tokyo en attendant que la pluie s’arrête j’ai feuilleté tous les livres de sophie calle et ça m’a donné terriblement envie de jouer avec ma vie de nouveau, comme elle avec ses modes d’emploi, ses rituels, ses espèces de défis, ses filatures, ses échanges avec paul auster, etc. quelqu’un veut bien être le paul auster à ma sophie calle et mes donner des instructions à suivre? quand elle a fait son projet du carnet d’adresses, elle espérait secrètement que ça allait se transformer en histoire d’amour, qu’elle tomberait amoureuse du propriétaire du carnet d’adresses perdu à travers les témoignages des gens contenus dans le carnet et qu’en se rencontrant, il tomberait amoureux d’elle à son tour. finalement quand elle l’a retrouvé il était très fâché contre elle et il lui en voulait terriblement d’avoir mis le nez dans sa vie privée. ça m’a rassurée, un peu, de voir que sophie calle aussi se laissait bercer par ses illusions.
5 août
j’arrêtais pas de penser à john wilson à paris. enfin à sa série. à force de la regarder je voyais tout à travers ses yeux et ça me donnait envie de filmer d’autres choses que d’habitude, à l’horizontale, pour faire les choses sérieusement. dans une interview on lui demande si filmer cette série lui avait plus ou moins fait aimer l’humanité et il dit plus, et malgré ma misanthropie, moi aussi quand je la regarde, elle me donne cet élan d’affection pour les gens et le monde qui me réchauffe le coeur.
en marchant dans une rue très animée qui débouchait sur le centre pompidou un soir, j’ai senti que ça me donnait de l’énergie, toute cette agitation, c’était vivifiant comme une promenade au vent sur la plage, ça m’a fait le même effet, mais en plus submergeant, parce que sur la plage y a moins de choses à regarder. là y avait trop de choses à regarder, je sais pas ce qu’il s’est passé, ça m'a grisée, c'était comme une grosse vague qui me tombe dessus. je me prenais tout comme une énorme vague qui me passait par dessus la tête. peut être que finalement c’était plus comme une baignade dans les vagues que comme une promenade venteuse sur le plage, et les vagues c’était les gens sur les terrasses et les trottoirs et les bribes de conversation que j’attrapais et les vitrines et les couleurs et les odeurs des restaurants et des magasins qui débordaient sur la rue.
ça s’est reproduit hier dans le 10e, quand je suis arrivée dans la rue avec la porte st. martin au bout. ça s’est beaucoup gentrifié depuis que j. y habitait il y a dix ans mais ça reste très mélangé. ça bourdonnait de partout et je me suis sentie tellement submergée de nouveau que je me suis arrêtée sur le trottoir pout absorber. sur le trottoir d'en face, un type qui prenait sa pause clope absorbait la rue lui aussi, en plus de sa cigarette. ça m’a rappelé quand r. s’était arrêté au milieu du carrefour alsacien pour absorber le paysage et que le feu rouge était passé au moins six fois au vert avant qu'on se décide à traverser. maintenant que j'y repense je me demande s’il fait ça souvent, ou si c'était juste pour m’impressionner.
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Quelques trucs bien en décembre
1er décembre Laisser le téléphone faire son boulot de répondeur Mettre la main sur un câble HDMI Rétablir un atelier qui tanguait 2 décembre Refuser de collaborer à un jeu de dupes Faire du calcul mental Jouer au fact-checker 3 décembre Manger au resto avec les filles Croiser un couple d'amis et rigoler un peu Commettre un court texte profanatoire
4 décembre Remonter des rives inexplorées de la Charente Passer enfin un coup de fil à sa mère Trouver une idée de cadeau pour sa benjamine 5 décembre Voir les premiers givres sur les toits de la ville Acheter une guitare Manger une mousse au chocolat 6 décembre Écrire un monovocalisme en e pour l'atelier du soir Prendre ses marques pour une autre longue série d'ateliers à venir Faire une commande groupée de calendriers annuels 7 décembre Marcher sur la plage Ramasser des nacres Décider de garder les filles au chaud 8 décembre Dormir une petite heure de plus Manger tout seul au resto Arriver enfin à se connecter à un des réseaux du campus 9 décembre Attendre un vieil ami sur le quai de la petite gare Se promener ensemble sur la plage, légers, et dans le vent froid. Croquer par jeu dans une olive cueillie sur l'arbre et amuser ses compagnons 10 décembre Écarter les mauvaises pinces à linge des bonnes pinces à linge Recevoir d'un ami le catalogue de l'expo Édouard Levé Recevoir un mail inattendu de São Paulo 11 décembre Nourrir une grande tablée de grands enfants Avoir envie de relire Catherine Meurisse Être tout seul sur la route des marais 12 décembre Provoquer le rire de sa fille dès le matin (et encore à midi) (et le soir en lui montrant qu'il neige) Marcher à la fois dans le sable et dans la neige Être comme un enfant
13 décembre Recevoir ses calendriers Plein Temps Libre et passer les récupérer à la Coop S'offrir un bounty par la même occasion et trouver un chouette bouquin dans la poubelle en jetant l'emballage 14 décembre Au lever, dans la maison silencieuse, entendre très distinctement le ressac Repartir de l'atelier avec un sac de bûches cadeau Reprendre le chemin de la salle de sport 15 décembre Régler enfin le problème de phare défaillant Prendre un café avec une sérigraphe sympa Manger des chouquettes avec les étudiants 16 décembre Régler le problème de chasse d'eau Venir à bout d'une tuyauterie récalcitrante Fermer et purger le robinet extérieur 17 décembre Livrer un congélateur en express, sans aucun contretemps Retrouver par hasard sa chérie dans les rues de la ville et finir la promenade avec elle Prendre un goûter en famille, avec chocolat chaud et nounours à la guimauve 18 décembre Déjeuner sur le pouce, à même le plat Faire du sport dans une salle vide à l'heure de la finale de foot Réussir une plutôt bonne carbonara 19 décembre Revenir sur ses lectures de l'année Trouver une grosse enveloppe à bulles à son nom dans la boîte aux lettres Recevoir une photo de Marcel Proust signée par Éric Chevillard
20 décembre Se faire porter son café au lit Échanger trois mots avec Mme-Patate Faire une tournée comparative des bûches artisanales locales avec sa chérie 21 décembre Profiter seul de quelques scènes du premier matin de l'hiver : un lever de soleil rose, l'approche d'un piaf pour becqueter les boulettes... Recevoir deux fois plus de livres en cadeau que ce qu'on avait commandés Faire, au débotté, une virée familiale au restaurant 22 décembre Aider son fils à mettre en page son journal étudiant Poursuivre une lecture très, très stimulante Se coucher moins enrhumé que ce matin 23 décembre Se réveiller deux bonnes heures avant toute la maisonnée Prendre tous les raccourcis pour entrer et sortir de la zone commerciale S'amuser du récit de la vie du sociologue taciturne 24 décembre In extremis, décorer et illuminer le sapin Faire les derniers cadeaux avant le rush Faire danser sa sœur
25 décembre Se réveiller avant tout le monde et disposer de quelques minutes pour un café en amoureux Retrouver le rituel familial du brunch de Noël S'arrêter sur chaque case et chaque planche du dernier livre de Blutch 26 décembre Balancer verre, carton et tout-venant à la déchetterie Laver et faire réviser la voiture Faire un mini-sac pour le séjour à venir 27 décembre Prendre la route à l'horaire souhaité Arriver plus tôt que prévu Avoir une place de parking surprise incluse dans la location 28 décembre Régler le problème de réseau en itinérance Regarder défiler une ville que l'on ne connaît pas depuis un métro que l'on ne connaît pas Réussir des pizzas dans un four qu'on ne connaît pas 29 décembre Remonter le fleuve à pied jusqu'au pont-transbordeur Retrouver des amis en vacances Acheter des cahiers à la réglure originale, sans savoir ce qu'on va en faire 30 décembre Pique-niquer face aux vagues et rouleaux Dire ses premiers mots en basque S'offrir une séance de sport improvisée 31 décembre Augmenter d'une unité sa collection de traductions de La Vie mode d'emploi Assister à des vrais feux d'artifices tirés de partout en ville Et boucler une année de notes de trucs bien quotidiens
Ces “Quelques trucs bien” s’inspirent directement des “3 trucs bien” de Fabienne Yvert, publié au Tripode. > Quelques trucs bien en janvier. > Quelques trucs bien en février. > Quelques trucs bien en mars. > Quelques trucs bien en avril. > Quelques trucs bien en mai. > Quelques trucs bien en juin. > Quelques trucs bien en juillet. > Quelques trucs bien en août. > Quelques trucs bien en septembre. > Quelques trucs bien en octobre. > Quelques trucs bien en novembre.
#3 trucs bien#fabienne yvert#Philippe Guerry#edouard levé#catherine meurisse#plein temps libre#Marcel Proust#Eric Chevillard#Blutch#décembre#décembre 2022#georges perec
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Les JO à Paris, c'était donc pas du bluff !
Ouf... Enfin ! Dans l'univers glauque que nous avons laissé se construire autour de nous –et qui va bientôt nous engloutir, corps et surtout âmes, si nous ne réagissons pas très vite et très fort-- la lueur d'une bonne nouvelle, celle que nous attendions tous depuis des mois : la vente des billets pour assister aux compétitions des JO, est ouverte, depuis hier. On va pouvoir en acheter... MAIS...'' (ce Blog, à la pointe de l'actualité, est le premier à dévoiler les mauvaises nouvelles qui annulent celles qui auraient pu être bonnes… si nos élus ne faisaient pas une ‘’cata’’ de tout).
Car on aurait dû pouvoir en acheter... sauf que comme rien n'est simple, tout est compliqué ! (NDLR : ce qui est bien, avec ce genre de positions de principe, c'est que, comme le fleuve ''Aa'' ou le RER dans les mots croisés, elles peuvent se lire dans les deux sens). Mais poursuivons : la bonne nouvelle officielle, c'est donc, ne craignons pas de le répéter car ''ça en vaut la peine'', qu'il est désormais possible d'acheter des billets pour assister aux épreuves de Jeux Olympiques (Ça doit être vrai : c'est la presse qui le dit. Je l'ai même lu, ''black'' sur blanc). Mais le premier membre de la phrase est un mirage, puisque ce n'est pas ''désormais'', et qu'en plus, on n'achète rien : au mieux, on peut gagner ''un droit éventuel d'acheter''...
Je vais essayer de vous expliquer ce que je crois avoir compris, car la démarche à suivre est aussi incompréhensible que dissuasive : on dirait qu'elle a été mise au point –mais soigneusement, en s'appliquant à tout rendre ''imbitable''-- par un énarque sorti dans un rang qui lui ouvrait l'inspection des Finances, ce qui n'est pas du tout le cas puisque Tony Estanguet et moi sommes diplômés de la même grande école (pas la même année), et que c'est même le seul diplôme que je partage avec lui, n'ayant jamais brigué ceux de triple champion du monde et de triple champion olympique (on me dit qu'il en est rassuré !). Passons, et retournons au texte.
D'abord, tu n'achètes pas des billets mais tu t'inscris à un tirage au sort. C'est à dire que, comme partout et toujours depuis l'avènement du ''Progrès à l'état pur'', tu te connectes (Ah ! Ben oui, quoi, ''faut ç'qui faut''! On n'est pas une ''start-up-nation-prononcé-nacheune'' pour rien !). Ensuite, tu t'ouvres un compte ��pourquoi faire simple quand on a la chance de pouvoir faire compliqué ?--, avec ton code (qui doit avoir ''un minimum de 8 digits contenant des majuscules, des minuscules, au moins un chiffre, un signe de ponctuation et un caractère spécial''. Le genre de truc contre nature et anti-expérimental que tu es sûr d'oublier dans les 5 minutes-chrono).
Si le programme estime que tu as tout bon, tu vas être autorisé à choisir un ''pack sur mesure'' (je jure que c'est vrai ! Et en frangliche, puisqu'on est à Paris) de trois épreuves... A partir de là, soit tu te mets en prière ou tu allumes un cierge – si tu es croyant-- soit tu croises les doigts très fort dans les autres cas (pour les juifs et les musulmans, je vais demander ce qu'ils font, pour tuer le temps)... en attendant de savoir si ton numéro va être tiré au sort, vers la mi-février sauf grève rituelle à la SNCF le jour du départ en vacances, comme chaque veille de chaque départ de chaque vacance (ici, une remarque qui n'a rien à voir : pourquoi les impôts, '' i '' font jamais grève au moment de chaque ponction de chaque mois ? Ç'pas juste !).
Là, coup de bol : imaginons un instant que tu décroches le cocotier. C'est là qu'il faut redoubler de précautions ! Pas d'emballement : ce que tu viens de gagner, c'est pas la Lune, c'est ''un créneau d'achat'', ce qui veut dire, si j'ai bien compris, que tu disposes à leur gré de 48 heures pour acheter 30 billets maximum. (Tu n'en voulais qu'un ? On s'en fout, tu les revendras au marché noir, jusqu'à 571 fois leur prix). Histoire de te titiller un peu, durant cette première phase, aucun (je veux bien dire : pas un seul !) des sports les plus intéressants n'est disponible (tu peux avoir le Badminton ou le ''Kilomètre arrêté'', mais ni le 100m / Homme, ni le judo).
Pour eux, il faudra que tu attendes un deuxième tirage au sort qui s'ouvrira courant Mars 2023. Et si tu n'as toujours pas été tiré au sort... courage : il y a une troisième phase prévue vers fin 2023, ce qui ne veut rien dire d'autre que ''tu auras le droit de retenter ta chance'', mais cette fois en priant Sainte Rita, la Sainte patronne des cas désespérés (pour les non-croyants, les musulmans et les juifs, je ne me suis pas encore renseigné sur la démarche à suivre pour ne pas sombrer...). Comme ils disent à la Télé, ''La France a un incroyable talent''... pour tout compliquer !
Tiens ! Pour me remettre de ces émotions, car quand j'ai lu dans la presse que ''Depuis hier, on peut acheter des billets'' (NDLR -- Excusez-moi de me répéter: je trouve un certain plaisir masochiste à re-relire ces mots ? On pourrait presque croire que c'est vrai, d'où l'émotion !), je me suis précipité dans ma cuisine, pour grignoter un quignon de patrimoine immatériel de l'humanité. Avez-vous remarqué, comme moi, que la bonne vieille baguette a un autre goût, depuis 48 heures, un goût… je ne sais pas... ''aristocratique'', ''muséeux'', ''High Society'', ‘’Uneskien’’ ?
Quoi qu'il en soit, profitez-en bien, et stockez en un bon paquet –genre ‘’le PQ du covid’’-- avant que quelque génie spécial appointé par nos dirigeants-de-rien sur recommandation méthodologique de Mac Kinsey (je ne vous dis pas à quel prix, because y a trop de zéros, derrière : je ne sais même pas le dire en Francs. Alors, en Euros... ! Des téra €uros, peut-être ? Ou carrément des ronna €uros et des quetta €uros ?) ne soumette sa consommation, donc son achat... à un tirage au sort --après s'être enregistré ! Couac il en soit (je sais, je l'ai déjà faite, mais je l'adore, celle-là, Depuis que nous sommes en Macronie, elle résume parfaitement notre situation !), le prix d'un ''Trésor de la civilisation'' ne saurait rester dans la gamme des 1 €. Mais pas de panique : je suis certain que nos ''chers'' (ô combien !) MacKinsey, encore eux, ont déjà une solution à deux balles... mais à 2 briques !
Bon, c’est pas tout ça : je file dans la file, m’ouvrir un compte, à bon compte.
H-Cl.
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Rituel du vent
Citation : J’ai composé ce répertoire de guérison imaginaire parce qu’on vit dans un monde tellement violent qu’on souffre et qu’on a besoin d’un refuge où se guérir et se sentir bien. Dans ce refuge, je peux accueillir autant de gens que je veux. Il n’y a pas de mur, pas de frontière, il ne demande pas de visa. C’est un répertoire qui tend à une guérison du corps et de l’esprit, car le seul…
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Flufftober 2024 : Ingrédients et sorts
11 octobre
Ingrédients et sorts (Ingredients and spells)
M!Corrin x Rhajat (Fire Emblem Fates)
«Vous ne voudriez pas vous couper les ongles, mon amour ? »
Si Rhajat lui demandait ça, c'était qu'elle avait quelque chose en tête. Jamais elle ne s'était souciée de son apparence physique, qu'il fût un demi-dragon, qu'il puisse potentiellement avoir un rythme de croissance plus lent que le sien : il était son âme sœur, elle n'en démordait pas. La jeune fille avait commencé comme une glorificatrice beaucoup trop dévouée qui le suivait partout et Corrin avait tout fait pour la convaincre patiemment d'arrêter. Il ne l'aurait pas cru à l'époque, mais il était sincèrement tombé amoureux d'elle et maintenant, il décelait chacun de ses comportements louches.
Louche, c'était exactement le mot : avec ses cheveux longs et la frange qui lui obscurcissait le visage, ses prunelles foncées, son ongle du pouce continuellement rongé, elle ne ressemblait pas à la fille du chef de la Tribu du Vent. Encore moins à une princesse par alliance des royaume de Nohr et d'Hoshido ! Encore moins en cette période automnale, proche de la fête des morts, où les vivants et les esprits allaient se rencontrer bientôt pour se mélanger pendant quelques jours. À ces moments-là plus qu'aux autres, Corrin n'appréciait pas du tout cette idée de se couper les ongles.
« Ils ne sont pas si longs que ça, prétendit le jeune prince. »
Puis, comme il savait que sa femme passait tellement de temps à l'observer qu'elle le connaissait dans les moindres détails de son anatomie, il précisa :
« Pour un dragon. Je risquerais de me causer de graves lésions aux doigts en les raccourcissant davantage, tu vois ? Après tout, il s'agit de mes griffes.
-Je sais bien qu'il s'agit de vos griffes, répondit la magicienne en approchant subtilement un coupe-ongles de lui. C'est pour ça que j'en ai besoin.
-Ah ! Tu en viens enfin au fait ! »
Rhajat le fit taire en l'embrassant, étendue aux trois quarts sur lui, à plat ventre, les bras croisés et son innocente arme de destruction de griffes dans la main. Ce n'était pas une diversion, elle se sentait vraiment impliquée dans ce baiser et elle était sincèrement convaincue que son mari finirait par lui donner ce qu'elle voulait. Après tout, il était son âme sœur !
Cependant, Corrin, s'il s'était un peu laissé contaminer par la bizarrerie de la jeune fille, sa tendance à suivre les gens qu'elle aimait pour veiller sur eux, il demeurait une personne assez terre-à-terre. Il esquiva le coupe-ongles dès qu'elle essaya de l'approcher à nouveau de lui.
Rhajat grogna et décida d'adopter une stratégie :
« Votre frère m'aurait laissé faire, décréta-t-elle. Il sait l'importance que revêtent ces rituels magiques !
-Mon frère, soupira Corrin. Quel frère ? S'il est question de sortilèges, je suppose qu'il s'agit de Léo. Pourquoi mon frère a-t-il un rapport avec mes griffes ?
-Il n'en a pas, je dis juste que vous pourriez vous montrer plus enthousiaste, mon amour.
-Enthousiaste à propos de quoi ? Tu ne m'as toujours pas dit la raison qui te pousse à vouloir que je te les donne. »
Aucun des deux époux ne faisait semblant. Ce n'était pas un jeu. Ils étaient tout simplement comme ça. Mais, maintenant qu'il commençait à y voir plus clair, Corrin se sentait plus coopératif. Il se redressa contre les oreillers et s'enquit :
« Quel genre de sortilège veux-tu tisser avec des griffes de dragon ? Par pitié, ne me dis pas que ça servira à ce que des ennemis s'éviscèrent tout seuls de l'intérieur. Et que c'est pour ça que tu ne m'as rien dit.
-Non, je voulais simplement que ce soit une surprise, marmonna Rhajat. Ce sort servira à accroître la vitalité de vos frères et sœurs. Vous les aimez tellement. Les griffes de dragon agissent concrètement sur leur métabolisme et leur psyché, mais ce qui fait tenir cette incantation, l'ingrédient le plus important, c'est l'amour. Vous auriez été si heureux de les voir sortir indemnes de tant de périls sur le champ de bataille.
-Oh, Rhajat, souffla Corrin, touché que sa femme pût être si attentionnée malgré son attitude maussade. Je te remercie. Mais, ajouta-t-il pendant qu'elle lui donnait des baisers, je pense toujours que tu devrais demander leur avis à mes frères et sœurs avant de les ensorceler. »
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THY KINGDOM COME PYRENEAN WARRIORS OPEN AIR #8
Le Pyrenean Warriors Open Air existe depuis 2015, fondé par l’association Pyrenean Metal datant de 2005. Quand tu admires les différentes programmations passées tu constates que la ligne directrice transcende la généalogie et géologie musicale du Keep It True Allemand en un ossuaire vivant, épique du Heavy/speed metal et prog hard rock. Basé à Torreilles en terre Catalane, Pyrénées-Orientales, number 66(6), pas loin de la mer, au pied des Montagnes, en date de mi-septembre pour une journée d’enfer absolument excellente garth !
Les espagnols viennent en nombre brailler avec des looks des 80's, tu payes avec des jetons, ton bracelet est en papier, au diable le grand spectacle de pyrotechnie ici tout est oldschool, le concert est un rituel, pas de showbizness,. Les groupes sont dans le poil du heavy à couille rabattue, à chaque changement de plateau la sono sort du heavy metAl. Dans le public il n’y a que des fils du hard & heavy metAl, hyper trve power. Il n’y a qu’une scène, Il n’y a qu’un parking, il n’y a qu’un bar, il n’y a que : Less is more ! Et que du over the top.
La région est sèche, le sol sableux se soulève en gifle avec ce couloir aérien qui se nomme La Tramontane. Je craignais que le son s’en aille jusqu’aux grands vents de Gruissan 80 km plus loin, mais non. De plus et je félicite les ingés-son il était chaud, puissant et remarquable, cela a permis de mettre en valeur les groupes. De toute façon l’organisation a été parfaite. Ne changez rien.
Cela fait depuis 2021 que j’hésitais à venir, septembre c’était financièrement un peu chaud pour moi à chaque fois, mais cette année j’avais prémédité un peu tous les mois une besace spéciale. Donc pour ma première venue le dépucelage s’est fait admirablement, et il n’y aura aucune amnésie à la craie tendre, tout est gravé dans un fil d’or sur du marbre posé dans une forêt luxuriante et un sol granitique.
Dans les Pyrénées Orientales l’été ne retient pas son souffle, les feuilles sont encore vertes et les journées encore chaudes, d’ailleurs il y a des feux de pinèdes alentours quand j’arrive. Et ce feu rencontre un écho à cet alliage de chair et d’acier dont nous allions être habillés heavymetaliquement, tant tous nos souvenirs font ce que nous sommes et donnent du sens à nos vies.
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La plupart du temps, c'est nous qui avons mis nos mains devant nos yeux et crions qu'il fait noir. Si l’on n’a qu’une et unique face d’un même objet, émotion, vue, comment peut-on émettre un jugement ? Sans connaître la dépravation, la folie artistique, la face cachée, il est impossible de sentir, de voir la beauté dans son intégralité, dans sa pureté mise à nue.
Le heavy metal n’est pas une éclipse. Il représente votre chemin à travers les ténèbres vers la Lumière, qui n'était jamais vraiment partie. La noirceur renforce la prise de conscience que ce style est un pourvoyeur de métaux lourds, d’élévation par son contraste et que vous devez être prêt à brûler pour alimenter sa propagation.
Ce que vous appelez péché, je l'appelle le grand esprit de l’acier qui prend mille formes. Je me suis impliqué dans cet antre de mystification en étant cet esprit invisible, observant et prenant note des pulsations que je distingue. Dans ce style il y a des pôles, tout est double avec sa paire d'opposés où les contraires sont de nature identique, mais de degré différent. Ils sont extrêmes et chaque contraste rencontre toutes les vérités car tous les paradoxes peuvent être conciliés.
Je me suis paumé dans Perpignan dans des quartiers où le roi du pistolet à sept coups Kendji Girac doit manger du hérisson grillé en jouant à la pétanque. Du coup J’ai raté le quatuor de speed metal cosmique de DUNWICH RITUAL formé en 2022, composé de Vēga (chant et synthé), Agni (guitares), Thösz (guitares), D. (batterie), Rikkit (basse), originaire de Paris.
J’ai acheté leur CD « The Weird Tapes Sessions » du label de metal suédois Jawbreaker Records, spécialisé dans le heavy et le speed metal underground. Huit titres compilant les premiers anneaux spatiaux du voyage lovecraftien, enregistrés lors de 3 sessions différentes au cours de l'année 2022. Je m’en mors les testicules, tant ce speed metal épique doit attiser le tison rupestre et transcendantal dans son sanctuaire primitif à voûtes romanes, et dans un rêve de pierre intersidérale.
Sur les photos d’Algoby Graf (merci, merci, merci dude!) de leur prestation scénique j’ai remarqué qu’un des guitaristes a le logo du groupe Magma sur le dos de la main droite, c’est pour moi un gage de très haute qualité de goût. L’autre guitariste avait un shirt du groupe Exciter, idem !
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Composé de de Xavier à la basse, Thomas à la batterie, Olivier et Flo Spector aux guitares et de la chanteuse Fiona, MEURTRIERES formé en 2018 à Lyon, possède un E.P de 2020 éponyme de 5 titres et un 1er album en 2023 intitulé « Ronde de Nuit » via Gates Of Hell Records (Phaethon, Receiver, Tentation, Blazon Rite, Chevalier…) composé de 8 titres.
Leur heavy metAl rayonne la flamme oldschool, en Français dans le texte, dans la veine de Sortilège, du « Prédateur » des nordistes d’Excalibur et de la triade des opus « Exécution » 1985, « La Terreur » 1986 et « Suprématie » 1987 d’ADX.
Le chant théâtral et punk de Fiona qui a remplacé Fleur vous amène sur les terres Moyenâgeuse de sonorités correspondantes, avec comme armure des guitares acérées dans le « Killers » de la Vierge de Fer, aux mélodies accrocheuses du « Rosa Mystica » des Québécois de Cauchemar et « Ancient Metal Attack » des Finlandais de Chevalier. Parfois il y a un mix du « Fistful of Metal » d’Anthrax, un tempo relevé, parfois le grain vocal de Uta Plotkin de Witch Mountain avec un zeste de doom.
Sur scène les lourdes mèches de cheveux noirs de Fiona glissent comme des serpents et son chant est envoûtant, avec parfois un manque de justesse, c’est punk. Les riffs sombres et rouge sang immolent à chaque secousse dans une belle bataille de lames riffiques, la rythmique se penche avec passion et volupté, l’on sent le groupe en pleine floraison, sens et fierté, tout en ardeur, un cœur doux pour étourdir dans son aciérie profonde. Le groupe pioche dans son trousseau de clef pour baisser pont-levis, ouvrir toutes les portes du château fort, gravir les donjons sans jamais faire tomber leur set aux oubliettes. Chaque titre est comme un conte où l’épique fait rougir l’acier, où la fable prend corps dans le combat des femmes. Unique en soi, fervent défenseur d’un combat pieux de plusieurs millénaires : la femme est l’avenir de l’homme.
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Il n’est point rare de distinguer dans cette villégiature éternelle en mausolées et sépultures des vestes patchées avec des collectors d’une époque révolue, qui doivent désormais coûter une fortune sur Vinted. En septembre c’est comme si on respirait à nouveau, froid sur la peau le soir du zeste de sueur récoltait le jour.
Dans le public beaucoup attende la prestation des Lyonnais d’ANIMALIZE qui a chipé son blaze de l’opus de KISS datant de 1984, Heaven On Fiiiiiire.
Composé de Coyote (chant et basse), Jessman et Rattle Gab (guitare), puis Hyungminato (batterie) dont le chanteur a annoncé son départ après le SOUTHTROOPERS Festival.
Formé en 2020, le quatuor a sorti 2 E.P « Angles Morts » 2023, « Tapes om The Crypt » 2020, et un premier long format « Meat We're Made Of » 2022 via Dying Victims Productions & Charognard Records avec des titres en French et d’autres en Anglais. Jouant à donf un Heavy 80’s que les anciens trépignent à en perdre la tête, comme quand ils confondent la télécommande de la téloche avec celle de la box. Le groupe est rentré sur scène comme les équipes de rugby lors de la finale du bouclier de Brennus dans les 80's, c'est à dire en courant, spandex inclus mec !
Le groupe a fait chauffer avec ostentation le speed de Morsüre avec leur titre « Jungle Dance », le hard rock pour « Samouraï de l'univers » avec le mood de Tokyo Blade et déploie « Sous l'Oeil du Charognard » comme un doux Sortilège et une Malédiction de ''Condamnés''. Ça ne se pignole pas du tout sur scène, le combo joue capot ouvert, ça bazarde de la praline des 80’s en 2024 sans papier carbone, c’est le cœur qui parle le fier heavy avec le fer des amplis.
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Le parking est à 10m du site, pendant que j'allais ranger ma ceinture cloutée de CD des stands de merch, il y avait aussi le fanzine Malédictions (il y a une ITW dans Mysteriis Moon), je croisais un hidalgo d'Espagna del sol avec le physique de Ticky Holgado, les bagouzes de Lemmy Kilmister, pompes en croco du Portugal, un antique blouson en cuir de Mazamet, torse nu dessous avec une tonsure de Cheikhbacca (cheikh + chewbacca), et avé comme locomotion star war le retour du GTI, jante d'époque, manquait que le becquet arrière K2000. Le gars a fait péter l'autoraDIO avec un ‘’Holy Diver” à faire lever de sa tombe le dernier chasseur de Dragon, puis il a déchainé avec le « It's Electric » de Diamond Head. Totalement evil même sur le parking !
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PHANTOM SPELL est un combo Anglais/Espagnol enraciné dans les années 70/80 pour faire monter la sève Hard Rock/Heavy Metal Progressif.
Son concepteur Kyle McNeill (SEVEN SISTERS) anoblit avec l’élégance et le raffinement de Uriah Heep, Kansas, Magnum, Fates Warning, jusqu’au « Nursery Cryme » de Genesis (1971), et quelques accents disséminés de Dream Theater et du Floyd dans cette joliesse mélodique.
Je trouve que ce groupe n’appartient pas au revival du genre d’Hällas à chercher le culte de l'huître bleue de Wishbone Ash dans les cartes de Tarot de Manilla Road.
Ce corps musical à l’arôme d’une forêt de bois précieux a fait flotter toute sa douceur. Un vent joueur levait à chaque bourrasque une écume de bouleversement que le groupe faisait retentir d’émotions en piochant dans ses deux opus oniriques et tranchant que sont « Immortal's Requiem » (2022) et « Tales From The Black Spire » (2023). Leur musique calme et presque timide pouvait se chauffer à coup de tison dans cette lumière des flammes, tout en se reflétant avec la violence du feu acre comme une purge purificatoire dans une nuit calme où règne à nouveau la paix éternelle. Le chant sacré de Kyle était versé avec des désirs sauvages, sacrés dans une atmosphère prog où Camel et Opeth divaguent dans l’écrin d’une six cordes funambule. Le venin puissant et solaire de Phantom Spell captait le bruissement démoniaque munit d’une précision et de la mesure de son étreinte au service de l’émotion. Ça commençait comme au son d’une vieille chanson de blues qui permet d’enduire des bougies d’herbes épaisses où toutes les lumières sont éteintes sauf une. Et ça brûle et brûle à l’intérieur jusqu'à ce qu'il n'y ait plus que la fumée bleue de l'aube et que l’encens des fleurs réveille le bruit de mille silences dans une plongée psychédélique. Ce groupe est une ronce pour fantômes nostalgiques, et ses paroles sont saupoudrées d’épines et de mures sacrées, et vous pouvez être certain.nes, que vous serez sanctifiés à la toute fin.
C'était leur premier concert en France. Beau, fort, doux ! Ce fut un instant entre contemplation, onirisme spectral, ballade, je ressentais pieusement un essor venu d’une nature musicale pleine de joliesse et des parfums que l’on respire en forêt. D’ailleurs face au sanctuaire principal de la scène, juste derrière il y avait un arbre qui dépassait majestueusement, pile au centre de la scène comme une ombre protectrice, poétisant dans l’éruption de son feuillage le tournoiement bestial et heavy de la tramontane, les éclairs soniques et de cette magie que les hommes ressentent dans la communion.
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Je baignais dans cette quiétude ressentie par mille saveurs culinaires d’un plat épicée Indien, trempant mon esprit dans le miel de ruisseau antique que déjà le prochain concert se profilait.
A ce moment ce fut comme si la foudre venait frapper son esprit totalement wild quand TYRANN from Sweden with heavy’n’roll est monté sur scène.
Check list : Tobias Lindqvist le bassiste chanteur est sorti des backstages en exigeant qu’on l‘appelle ‘’Ramirez El Patron’’. La camisole de force du batteur Jakob Ljungberg a été enlevée et il a été relâché dans la nature de but en blanc. Tous les potards sont montés à fond de 11 sur les amplis de Joseph Tholl, la voie est libre sur scène, il n’y a pas de ceinture de chasteté pour ce set, décollage, enjoy !
L’homme sauvage met la bête indomptée de son art comme un protecteur féroce défend ceux qu'il aime. Tyrann tire son patronyme du roman d'Isaac Asimov, célèbre auteur de Science-fiction du XXᵉ siècle, paru en France en 1973 sous le titre « Poussière d'étoiles ». Le groupe a été conçu avec des membres de l’excellent et ténébreux groupe de heavy ENFORCER. Leur deuxième album « Besatt » dont les refrains sont à boire dans le crâne de vos ennemis, soulage un heavy Metal pur, sauvage, mélodique, valeureux façon Gotham City, Heavy Load, Ostrogoth, Spiritual Beggars mais saoul et s’électrocutant les couilles à l’état sauvage.
Côté riffs ce n’est pas du tout Jean Lassalle essayant d’allumer sa tronçonneuse. Perché sur son promontoire, le groupe venait boire avec ivresse à la source de ce scintillement ferrugineux pour en forger la hache, décapiter des riffs rupestres comme autant de Motörhead bestial venaient s’enrouler autour de nous d’un antidote féroce. La perspective d'accéder à la vérité de l’art cru était aussi saignante qu’un magret sur un BBQ à rissoler. J’étais fouetté par le tranchant des enceintes crachant les décibels avec l’ostentation d’une fournaise en furie. Tyrann marchaient sur le feu des braises qu’il attisait avec les étincelles dansantes de ses ténèbres. Il aimantait avec ses yeux brillants de fièvres un ensemble d’ivresse råwk’n’røll. Le chanteur crachait ses lyrics Suédøis en bavant par faiblesse de justesse parfois, øuaie pünk ! Le concert est passé aussi rapide qu’une foudre joyeuse et féroce.
Pfiouuuuuu ce fut une sacré branlée de bois vert, une fois de plus. J’errais pendant un temps encore dans la forêt de conifères de Trësticklån de Tyrann le froc au cheville, et je pensais au heavy metal qui n’avait pas subi l’affront d’une déchéance de son style en perdant peu à peu le sens de sa réalité fondatrice, pour se réfugier dans un univers artificiel. Sans penser que j’allais faire un bond de la Suède au Japon, en me frottant les esgourdes à m’en faire rugir des éclairs, comme un pull avec de l’électricité statique.
Le constat était clair : Nous montions en gamme inlassablement…Mais l’heure était à la bombance que je fis au stand où il vendait des omelettes dans un sandwich, j’ai acheté un gobelet au bar de l’asso Pyrenean que je ne me suis pas servi puisque l’on m’a donné une bouteille d’eau. J’ai gardé le souvenir qui est venu nourrir le coffre à gobelet dans mon antre, avec la sensation qu’il remplace les tickets désormais.
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BLAZE est un combo de l'ère NWOHBM dans le style de Saxon, Witch Cross, Jaguar, Tokyo Blade, Scorpions (période Uli Jon Roth), formé en 1975, le groupe s'est séparé plusieurs fois et s'est reformé avec de nouveaux membres appartenant à Queen Doll (1986 / 1990) et Black Sheep (1993 / 1995).
Pour les plus jeunes ce groupe est dans la veine des excellents High Spirits. En 2004 Blaze a sorti son 1er album « Danger Zone » puis en 2015 « Dream Chaser » distribué par le label Allemand High Roller Records.
Blaze raconte les secrets vieux de plusieurs siècles par sa chaleur musicale exsudée d'un ange invoquant sans jamais retirer son nom des profondeurs, et de son cœur, tout en glissant dans l'air de la nuit tel un ninja dont le bout du sabre a trempé dans du sang de Grande-Bretagne, et sans sauce samouraï. Wataru Shiota au chant ravivait les mélodies de lotus que le guitariste Shige parfumait de fleurs de cerisiers, avec tout de même des solos qui parfois étaient un poil long, et des doigts qui tapaient un peu à côté. Mais je chipote, car leur interprétation était aussi pure qu’un rituel de thé Japonais, et à la fois, dans un entrelacs temporel où les fusions libertaires des 70’s s’accoquinaient à la steppe de l’acier des 80’s. L'on sentait surtout une vibration enthousiaste du groupe pour un public conquis, s’enroulant ensemble autour du torse musical et dans ce nacre sucré/salé/saké…et olé pour les Espagnols.
La raison pour laquelle Blaze a pu voler comme un dragon en feu c’est qu’il a brûlé sa geôle, qu’il a laissé fuir les fantômes pour jouir du moment, et ça nous l’avons tous et toutes ressenti ardemment. Belle communion, encore !
C’est-à-dire que quand tout le monde est dans la même vibration, parle le même langage, du moins le comprends assez pour en assimiler les rituels avec respect et se forger avec valeur à ce même langage, c’est l’osmose.
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En contraste je vous dirais : ‘’Quelle époque nous vivons !’’. Nous n’écrivons plus de chroniques de disques, noOon, nous serions devenus des créateurs de contenu. QUOI ? Ahahah ! quelle blague, allez-vous faire enculer avec votre novlangue ! C’est vrai quoi l’on ne se comprends de moins en moins, et quand tu as passé un âge de sagesse il y a un petit bonhomme dans la tête qui arrive dès que survient l’incompréhension et qui actionne un bras d’honneur comme unique chemin à suivre, et ça fait du bien de lâcher, de ne pas essayer de changer pour les autres, mais de rester soi. C’est ce que l’on vit au Pyrenean Warriors, le retour à soi. Au fondamentaux comme l’on dit dans l’ovalie.
L’homme s’est toujours construit dans ses propres clans, c’est une vibration qu’il suit car elle appartient intensément à ce qu’il est depuis toujours. Quand je vais à un concert, le rite présent en recueille toute la portée. Quand tu es dans une communauté dont tu portes le corps musical à même ta peau, tes tripes et ton cœur, tu as davantage de possibilité d’accéder au nirvana vibratoire.
Dans ma construction musicale j’ai toujours ressenti le besoin d’aller puiser dans plusieurs chapelles pour découvrir, pouvoir comprendre un disque en allant à la genèse d’autres styles musicaux, relier les rives sous-jacentes. N’hésitant jamais à prendre des chemins de traverses, du hors-piste, de partir dans les décombres, fouiller dans les ruines en spéléologue et parcourir l’ascension du tréfonds. Mais je n’ai jamais détourné le regard, j’ai toujours su que le heavy metal était un style à part, muni d'une grande richesse, mais qu’une grande majorité considérait comme profane, et ça aussi ça me plaisait, d’être retiré dans un monde unique et à part, devenu quelque chose de trop insignifiant pour mériter l’attention.
Quand le grunge a poussé le heavy metal dans les cavernes, cette absence a creusé en moi une blessure profonde mais comme si ce n'était qu'un murmure dont je n’avais conscience, et j’ai traîné ce sentiment d'abandon comme un fantôme qui hante. Dans cette société où l’on perd l’usage du social réel pour le communautaire virtuel, où sous l’éclat de l’ego se dresse et s'enfile les masques fardés du personnage à paraître, le spectacle a cousu avec la fibre optique les écharpes pour nous pendre.
« Si l’art ne guérit pas, ce n’est pas de l’art, c’est du spectacle » Alejandro Jodorowsky
Le heavy metal a le sens du spectacle, mais si l’on creuse dans sa musicalité, il concentre une fusion de fer épique parfaite pour traduire entre ombre et lumière les profondeurs de l’obscurité avec des démons romanesques.
Quand nous sommes petits l’on apprend à ne plus craindre le noir pour s’endormir. Plus tard nous apprendrons de nos erreurs, faiblesses, et affrontons nos propres démons. La voie de l’obscur est un chemin où les ombres et les démons ne sont pas ce qu’ils paraissent et cachent dans leur for intérieur les forces, réponses, guérisons. Nous comprendrons au prix du désespoir qu’il ne faut pas affronter mais accueillir pour comprendre ses démons. La damnation ne repose que sur l’affrontement contre soi-même, à ne pas saisir que lutter contre ne fait que raviver le feu qui nous consume, alors que voir au-delà de l'illusion de qui nous sommes vraiment, nous mène à ce que nous ressentons vraiment à l'intérieur.
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Revenons au concert. Mes yeux commençaient à crisser le sable des bourrasques de la tramontane, et nous entamions une triade de félicité à partir de ce moment-là.
SATAN a débuté en 1979, à Newcastle, en Angleterre, issu de la NWOBHM (New wave of British heavy metal), bâtissant dans son mood Diamond Head avec les opus « Court in the Act » (1983) et « Suspended Sentence” (1987) comme une œuvre fondatrice avec une obscurité ressentie jusqu’à la baie Californienne où les Mets, Exodus et consorts puiseraient pour la fonderie du thrash metal.
Reformé en 2011 au festival allemand Keep It True, et venu en France pour la première fois en 2014 au Hellfest, la seconde au Fall Of Summer en 2015, Satan a ressurgi du passé pour marquer son temps avec pas moins de 5 albums, "Life Sentence" (2013), "Atom By Atom" (2015), "Cruel Magic" (2018) et " Terre Infernale" (2022), et le dernier "Songs In Crimson" (2024) via Metal Blade Records couronné d’une tournée Européenne avec un passage au Pyrenean Warriors.
Composé de Brian Ross – chant (le gars vient de sortir simultanément 2 nouveaux disques avec 2 groupes : Blitzkrieg et Satan), Russ Tippins - guitare (le johnny Ramones du heavy metal),
Steve Ramsey – guitare, Graeme anglais – basse et Sean Taylor – batterie.
L’on sentait dans le public le frémissement d’une traînée brûlante prendre gorge dans un grand frisson fatal. Le groupe arrive avec son cœur pur qu’il gardera sans jamais enfouir dans les catacombes le parfum d’un passé. Son esprit glorieux met en œuvre des albums toujours très bons de toute façon. D’emblée le groupe porte sur sa cuirasse des vipères en métal pour servir son châtiment avec le feu. Ici-bas la combustion de Satan dans un ciel lumineux de pierre corrodait la terre d’un fertile heavy metal où suc et sève célébraient l’harmonie nocturne dans une noire expiation minérale. Tel un faiseur d’arc électrique qui ouvre les portes alchimiques, le zénith de Satan possède une teinte d'absinthe avec la sensation outrageante d'un vide sous la terre, et je sentais battre très fort les cœurs proches autour de moi. Le groupe est venu comme porteur d’une magie archaïque et maléfique pour dériver et vivre éternellement dans nos rêves. Je n’ai pu trouver aucune langue pour décrire les parcelles musicales que ce groupe a transplanté dans chaque cœur, mais en y repensant bien, j’ai constaté de nombreuses personnes avec les paupières closes apporter un silence intense à leur contemplation intime brûlante.
Quel plaisir de retrouver l’ironie subtile de l’insulaire Brian Ross, capable de vous présenter le prochain titre, et en même temps de bazarder à celui qui brame une cabourdise dans la foule un « fuck you » facétieux. Si je vous traduis ce ‘’f#ck yo#’’ c’est un peu comme quelqu’un qui dit « attends un peu, vas-y fermes ta gueule pour voir (pause silencieuse), à oui voilà, c’est mieux. »
Satan déploya son phénix dans le larynx des enceintes comme s’il voulait sortir de sa peau et laissa mugir ses derniers feux sous un nuage de plomb et de foudre satanique, sans aucun équinoxe. Ce dernier éclair sonique, sorte de hurlement à vous déchirer le ventre, nous le trainerons en cicatrice jusqu’à notre mort.
Alors que le déclin du jour donnait au crépuscule la noirceur de son délice de métamorphose, nous allions remonter le gouffre satanique jusqu’à cette lumière progressive que seul un Demon apporte avec contraste.
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Vendu à la société du spectacle depuis le début des 70’s, le rock a muté vers le heavy metal. Les groupes agitaient dans des rêves de fer une musique que l’on a vilipendée rapidement comme rouillée. Cette musique est spéciale, unique en soi, elle est fondée dans l’environnement dont elle est issue, la classe ouvrière, ne possédant que sa force brute de travail.
C’est faux et injuste d’avoir annoncé que la majorité des personnes qui écoutent du hard rock, heavy, speed, thrash, death, black…possèdent un train de vie de cadre. C’est juste vendeur pour attirer des sponsors, pardon, des mécènes (la turlute jusqu’au couille hein).
C’est toujours dans ce bruit incessant de paroles vaines, promesses creuses, d’espoirs déchues, que nous suffoquons dans un air climatisé.
Le glaive du heavy est taillé dans la sidérurgie du prolétariat depuis ses fondements. L’on veut du vrai car nous sommes sincères, leur monde nous échappe, nous écorche, il nous blesse. Cherchant un refuge nous venons trouver l’éclat du noir dans la lumière, une sorte de commémoration dans un rituel fait de feu et de sang que le heavy metal apporte dans son écrasante pureté. Le Pyrenean Warriors Open Air en garantie l’osmose, le tumulte et l’immortalité sonique.
Les âmes des heavymetalhead ne sont pas des ombres perdues, rappelez-vous que c’est dans l’obscurité la plus profonde que l’on perçoit le mieux la lumière. Et celle-ci quand elle vous pénètre vous vous souvenez de qui vous êtes, dans quoi vous vous êtes fondé. Vous savez naviguer dans les ténèbres qu’importe le vent, tramontane incluse. Rappelez-vous que tout ce qui revient de l'oubli revient pour trouver une voix, sa voie.
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Tandis que la nuit répandait ses guêtres étoilés, le vent venait calotter dans la nuque d’un coup de froid, pour équilibrer entre les plateaux je suis retourné à la caravane de l’omelette. Il parait que pour bien dormir, il est important de manger léger le soir, alors j’ai mangé une crêpe à 22h00. Il n’y avait plus de pâte ‘’normale’’ mais que de la farine de sarrazin, je me suis dit que cela n’allait pas être bon, et en fait si, la pâte est plus compacte, la saveur du chocolat maison était excellente, elle devait être à 85% au minimum de cacao noir, et surtout c’était chaud et j’avais froid.
DEMON a été fondé en 1976 par le chanteur Dave Hill et le guitariste Mal Spooner, tous deux originaires de Leek, Staffordshire.
Leur premier album « Night of the Demon » sorti en 1981 se fait l’antre de la filiation NWOBHM et de la thématique sabbathienne. L’année d’après « The Unexpected Guest » s’échappe de l’âtre pour une mélodicité qui prévaut au style lyrique du heavy metal traditionnel. Année après année Demon expérimente sa magie noire avec un aspect progressif et une sensibilité et des fêlures comme arme à double tranchant dans sa discographie : « The Plague » (1983), « British Standard Approved » (1985), « Heart of Our Time » (1986), « Breakout » et « Taking the World by Storm » (1987), « Hold on to the Dream » (1991). En 1992 avec « Blow-out » Demon range sa fourche caudines pour revenir des limbes en 2001 avec l’album « Spaced Out Monkey ». Puis suivront « Better the Devil You Know » (2005), « Unbroken » (2012) et « Cemetery Junction » (2016).
Aujourd’hui composé de Dave Hill – chant principal (depuis 1979) qui est arrivé sur scène affublé d'un masque de démon, Karl Waye – claviers (2001, depuis 2012), Neil Ogden – batterie, percussions (depuis 2002), David Cotterill – guitares (depuis 2007), Paul Hume – guitares (depuis 2012), et Paul 'Fasker' Johnson – basse (2011–2012, depuis 2022) dont le visage me semble être un trait d’union entre Brian May de Queen et Steve Harris d'Iron Maiden. Leur dernier album « Invincible » (2024) vient lustrer son audace musicale avec la clarté de son paroxysme sonique.
En live le travail sur les textures est soigné et accroît au bon développement des mélodies accrocheuses et ciselées. Le chant mélodique, rocailleux et sombre de Dave Hill s’envole dans la mystique de la nuit hard & heavy mélodique. Les aspérités progressives répandent leur suc et chaque musicien y trouve sa voie sur des enchevêtrements de guitares élégantes, de claviers aériens, et de percussions tumultueuses.
Demon a raté le coche avec le hard FM/AOR et commis la lèse-majesté de ne plus être assez Heavy au milieu des 80’s. Entre le maillet et l’enclume le groupe a su trouver son chant de cygne, parfois il a la blancheur d’une mélodie accrocheuse d’Uriah Heep, caressant une douceur de Pink Floyd, puis il peut devenir aussi sombre que la noirceur éclatante de Diamond Head, Whitesnake, avec les abysses progressistes de Praying Mantis et Queensrÿche. Rare en nos terres arables, la présence de ces Anglais démontre une fois encore du caractère magistral de la musique du royaume Britannique.
Setlist
Night of the Demon
Into the Nightmare
Hurricane
The Plague
Nowhere to Run
Face the Master
Total Possession
Remembrance Day (A Song for Peace)
Deliver Us From Evil
Sign of a Madman
Don't Break the Circle
Liar
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Après ce concert j’étais dans un océan immergé de choses étranges dont cet univers musical sombre et épais me faisait digérer des grenades et boire des tasses de feu recouvertes de brumes dorées. Beaucoup de choses se manifestent à l’écoute de Demon, l’obscurité de chaque chute, la lumière scintillante de chaque ascension baignée de nuits nageant au clair de lune ou palpite les étoiles de la nuit la plus profonde. Dans un titre il est possible d’entendre qu’une partie fasse mûrir les pommes du fruit défendu, et l’autre la transforme en cidre.
Pitinnn ça caillait, j’avais mis la capuche, batifolant dans une attente transcendée d’espérance pour le dernier groupe et concert du soir.
WARLORD est un ciel à texture de pétales soniques embrassant les doigts d’une pluie mélodique et épique. Leur musique est un clair de lune sur des bouleaux, palmiers, cyprès et bougainvilliers, long d’une plénitude et d’une aisance à manier le glaive sonique à leur guise.
Les falaises mélodiques se perdent orphelines en se jetant dans le précipice émotionnel pour nourrir les vagues agitées en densité et contraste. Warlord est un exil, il a l’odeur du désir d’autre chose de plus singulier, de contrées lointaines, de fruits secs, fumée d’encens, musc nocturne, sel de miel, une odeur qui se souvient d’autre arôme à recueillir pour en récolter la sève et en faire sienne.
Plutôt que de prouver sa puissance c'’était l'heure des voix mystérieuses convoquées à la source des puissances constantes.
Formé en 1981 par Mark Zonder et William J. Tsamis avec comme genèse en 1982, la chanson « Lucifer's Hammer » (basée sur un roman de Larry Niven et Jerry Pournelle) qui apparaît sur la prestigieuse compilation « Metal Massacre II ».
Leur premier et mini-album « Deliver Us » est sorti en 1983 via Metal Blade Records, il est considéré comme l’archange de l’Epic Metal, viendra ensuite du chaudron magique « And The Cannons Of Destruction Have Begun... » en 1984. L’album « Rising Out Of The Ashes » est apparu comme celui du retour de Warlord en 2002, et 11 ans plus tard « The Holy Empire » voit le jour en 2013 dernier album studio du guitariste et compositeur William J. Tsamis décédé le 13 mai 2021 à l'âge de 60 ans.
Aujourd’hui composé de Mark Zonder - batterie (1980-1986, 2001-2002, depuis 2011), Philip Bynoe - basse (depuis 2013), Giles Lavery qui était affublé d'un bandana façon Mike Muir de Suicidal Tendencies – chant (2013, depuis 2023),
Jimmy Waldo - Clés et Eric Juris - Guitare ( depuis 2023),
Leur magnifique nouvel album « Free Spirit Soar » est sorti le 10 mai 2024 via High Roller Records, il a été enregistré en 2023, fruit du batteur Mark Zonder et du chanteur Giles Lavery qui rendent hommage à l'héritage musical de Bill Tsamis.
Le groupe s’est donné d’emblée. Polyrythmie, harmonique, contrepoint, gammes inusitées et signatures rythmiques composées forment ce cloître baroque. Peu à peu s’érodait la certitude et le dessein d’une ramure plus progressive, énigmatique et aérienne dont les nouveaux pèlerins peupleraient la zone avec culte. L’emprise d’un perpétuel crépuscule venait parfois avec césure abolir le brasier, couvant de sombres incantations mélodiques. La flamme de Warlord est transpercée d'anathèmes avec cette densité opulente, apportant au cœur de la nuit cette union d’harmonie des 2 guitaristes.
Qu’ils étaient exaltant ces duels de guitares homériques, ces tappings en mode twin avec les ailes d'une fée capturée en de nombreux langages de lumière. Les titres progressifs d’epic metal tendaient leurs ombres dans un dégel argenté. Fureur et puissance obscure se retrouvaient dans l’occultisme de ce Heavy metAl hors norme.
Le groupe a traversé son épopée sonique et arrima les souvenirs. Nous étions submergés de catalepsies soniques, les images venaient dessiner cette topographie que l'on fait rentrer dans notre précipice intimiste tout en s'accordant à l'infini, où le groupe dans sa mansuétude aura conquis notre terre.
Entre force ascensionnelle de poésie et d’amour, de puissance épique et tellurique, je trouvais Warlord chevaleresque et romantique. Leurs albums ont cette puissance et une douceur incommensurable. En live c’est davantage épique, il y a le tonnerre, l’herbe psychédélique et la flamme sonique, je ne pense pas que cette musique serait si lumineuse, ni sa saveur si chaude et douce dans ses eaux sombres. Dans l’écume aérienne et sa forme féerique Warlord attise en même temps une force généreuse et romanesque, tissant des vagues rythmiques et des spectres mélodiques poussés par l’avancée des tempêtes au-dessus des formes féeriques nuageuses du clair de lune heavy.
Il existe un Warlord underground britannique des années 70, idans le mood de Black Sabbath, avec un certain intérêt pour la sorcellerie et la magie noire, considéré comme un groupe de c Doom Metal. Les morceaux ont été réalisés entre 1974 et 1977.
Setlist
Lucifer's Hammer
Invaders
Battle of the Living Dead
Kill Zone
City Walls of Troy
Winds of Thor
Lost and Lonely Days
Aliens
Mrs. Victoria
Penny for a Poor Man
War in Heaven
Black Mass
70,000 Sorrows
Winter Tears
Achilles Revenge
Deliver Us From Evil
Child of the Damned
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Peu importe à quel point vous êtes bon, vous serez remplacé. Ce qui compte dans la félicité d’une vie c’est l’instant présent. Celui-ci quand vous le vivez pour de vrai rien ne peut enlever sa vérité.
En concert tu palpites comme un arbre plein de sève sans prendre garde de la hache du retour à la réalité, et de son aura nostalgique. Une brise s’immisce, ressuscite la mémoire de vouloir revivre la beauté dans la lumière avec ces ruines sauvages. Les fleurs se fanent inexorablement, et nous respirons encore leur vertige nostalgique bien après leur mort, parce que l’innocence papillonne dans le jardin de l’enfance et devient le temps des regrets. Une partie de nous est morte dans notre adolescence avec cette musique là, et dans ce laps de temps qu’est le Pyrenean Warriors Ope Air nous sublimons dans le sépulcre à boire à même le sang notre oiseau de vie et dragon de feu.
La vie est une accumulation de sagesse, d’amour et d’expérience des personnes rencontrées, des obstacles surmontés et des moments de grâce d'une pure intensité héroïque.
Je peux vous assurer que j'ai pris rendez-vous avec ce festival absolument génial, la prog est énOrme, l'état d'esprit propage un rituel de célébration du heavy sonique, épique, cosmique, maléfique, antique, éthique, magique, elfique, unique, mythique, lubrique, mystique, poétique, alchimique, phallique, frénétique, satanique, et tout est conçu à l'ancienne, avec un respect mutuel.
Merci à l’association Pyrenean Metal et gloire éternelle au Pyrenean Warriors Open Air, à Algoby Graf pour les photos, à tous les hardos et filles du heavy metOl, DUNWICH RITUAL, MEURTRIERES, ANIMALIZE, PHANTOM SPELL, TYRANN, BLAZE, SATAN, DEMON, WARLORD.
Vous pouvez voir des vidéos lives du PYRENEAN WARRIORS via DamaelChroniques. (merci à lui)
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