#raffermissant
Explore tagged Tumblr posts
Photo
MASSAGE TIME ! 💆♀️💆Un moment à soi d'1h ou moins. Massage thérapeutique à base de 5 huiles végétales et 21 huiles essentielles, choisissez la formule qui vous tente le mieux : · Corps entier régénérant, raffermissant et détox · Tête, coeur et ventre pour une libération émotionnelle · Nuque & dos · Jambes légères · Ventre détox Infos & Réservations sur : www.angele-naturopathe.com/massages AngeleNaturopathe #massage #massagetime #momentasoi #corps #tete #ventre #jambes #coeur #détox #régénérant #raffermissant #huilesvégetales #huilesessentiels #olfactif #émotionnelle https://www.instagram.com/p/CnVFSR9PuOQ/?igshid=NGJjMDIxMWI=
#massage#massagetime#momentasoi#corps#tete#ventre#jambes#coeur#détox#régénérant#raffermissant#huilesvégetales#huilesessentiels#olfactif#émotionnelle
1 note
·
View note
Text
Prescription Lab #05-2024
La Prescription Lab de mai 2024. Prescription Lab Je la publie au mois de juin car je l’ai reçue fin mai, suite à un souci de numéro de carte bancaire que je n’avais pas changé. Une Prescription Lab pour une escapade sur la Côte d’Azur. Box Prescription Lab #Mai Escapade sur la Côte d’Azur Une box de mai 2024 qui exploite la magie des jours fériés et des week-ends prolongés. Un doux parfum de…
View On WordPress
#unboxingpl#beauty box#Birdie#Birdie x prescription lab#Birdie x prescription lab mai 2024#box beauté prescription lab#box beauté prescription lab mai 2024#Contour des yeux raffermissant Weleda#Contour des yeux raffermissant Weleda prescription lab#Contour des yeux raffermissant Weleda prescription lab mai 2024#For Her Musc Nude#For Her Musc Nude Narciso Rodriguez#For Her Musc Nude Narciso Rodriguez prescription lab#For Her Musc Nude Narciso Rodriguez prescription lab mai 2024#Narciso Rodriguez#Narciso Rodriguez x prescription lab#Narciso Rodriguez x prescription lab mai 2024#Nettoyant visage solide Respire#Nettoyant visage solide Respire prescription lab#Nettoyant visage solide Respire prescription lab mai 2024#Respire#Respire x prescription lab#Respire x prescription lab mai 2024#Shampoing revitalisant Terre de Mars#Shampoing revitalisant Terre de Mars prescription lab#Shampoing revitalisant Terre de Mars prescription lab mai 2024#Sun-drops L&039;Elixir du soleil#Sun-drops L&039;Elixir du soleil Birdie#Sun-drops L&039;Elixir du soleil Birdie prescription lab#Sun-drops L&039;Elixir du soleil Birdie prescription lab mai 2024
0 notes
Text
" Lovers From The Past " - NOUVELLE VERSION.
𝗠𝗲𝘁 𝗲𝗻 𝘀𝗰𝗲̀𝗻𝗲 : Luis Serra
𝗥𝗲́𝘀𝘂𝗺𝗲́ : Après des années passées loin de mon village natal, j'y revins pour prendre des nouvelles de mes proches. Quelle ne fut pas ma surprise lorsque, au lieu de retrouver un lieu paisible et accueillant, je fis face à une armée de monstres prête à me dévorer toute crue.
𝗔𝘃𝗲𝗿𝘁𝗶𝘀𝘀𝗲𝗺𝗲𝗻𝘁 : violence (virus, torture, arme à feu, extraction d'un corps étranger), angst mais avec happy ending, je pense n'avoir rien oublié ? dans le cas contraire vous pouvez me le signaler !!
ENG : PLEASE DO NOT STEAL MY WORKS. If you want to translate it, ask me first then we can talk about it. If you want to find me on Wattpad or AO3, my accounts are in my bio, these are the ONLY ONES i have. FR : MERCI DE NE PAS VOLER MES OS. Si vous avez envie de les traduire, merci de me demander la permission avant. Si vous voulez me retrouver sur Wattpad ou AO3, j'ai des liens dans ma bio, ce sont mes SEULS comptes
𝙽𝚘𝚖𝚋𝚛𝚎 𝚍𝚎 𝚖𝚘𝚝𝚜 : 𝟏𝟐,𝟐𝟒𝟓.
Commentaires, likes et reblogues super appréciés. Tout type de soutien l'est, merci beaucoup !! <33
« Oh⸺ Oh, mon Dieu... »
Ils tambourinaient sur la porte. J'entendais le bois craqueler et gémir, il n'allait pas tarder à céder. Toute la maison en elle-même ne tenait plus debout. C'était à se demander comment elle était restée en un seul morceau depuis tout ce temps. Je ne voyais plus aucune issue. La maison était minuscule, outre deux/trois meubles, une table et des chaises, elle était vide. À l'extérieur, j'étais à apte à les ouïr. Il me suffit de tendre l'oreille et d'entendre leurs bruits de pas faire le tour de la propriété. J'étais encerclée. Du moins, je n'allais pas tarder à l'être, si je ne me dépêchais pas.
Saisissant mon flanc heurté et raffermissant ma prise sur ma hache, je fis le tour de la demeure ⸺c'est-à-dire que je fis le tour sur moi-même⸺. Ce fut à ce moment là que je la vis. Brisée, des bout de bois laissés à choir à ses pieds, la fenêtre était ouverte à l'instar des portes d'un paradis proche. Des rayons solaires s'y infiltraient, ils me montraient la voie.
Je m'en approchai et vérifiai les alentours.
À ma grande surprise, je ne vis personne, des grognements persistaient à m'angoisser mais, pour l'instant, ils n'étaient pas là. Ils restaient plutôt au centre du village, occupés à faire cuire des êtres humains sur le bûcher et à nourrir la volaille. Ils m'avaient sûrement oubliée. Peut-être ? Du plus profond de mon cœur, je l'espérais.
M'appuyant sur le rebord de la fenêtre, je sortis de la maison, je sautai et atterris au sol, forçant mon dos à se coller contre la bâtisse et ma tête à vérifier les alentours.
C'était madame Gonzales qui nourrissait les poulets, elle tenait un vieux seau abîmé dans ses mains. Son mari n'était pas très loin, il tournait en rond auprès du bûcher. Ma poitrine se fit lourde à cette constatation, ça me tuait de les voir ainsi. Qu'est-ce qui avait bien pu leur arriver ?
Je n'étais pas en position de m'attarder sur la question, mon flanc me faisait bien trop mal. C'était de même pour ma vue. Elle se faisait floue depuis bien trop longtemps pour que je continue de l'ignorer. La cause de cela m'était inconnue. Ça ne faisait que quelques jours que j'étais ici, qu'une poignée d'heures que j'étais plongée dans ce cauchemar. Tout m'échappait. Je ne pouvais faire confiance à personne excepté le sentiment de terreur qui broyait mes tripes.
Je priais pour que la ferme soit indemne, ainsi que ses habitants. Après tout, elle était ma destination finale. Ma maison.
Durcissant ma prise sur le manche de ma hache, je me faufilai discrètement sur le chemin menant à la ferme. Il n'était pas très loin, juste devant. Mon arme était dans un bien sale état. Le tranchant de la hache était à deux doigts de se détacher. Il tremblait pendant que je marchais. Cela me provoquait un profond sentiment d'angoisse. Et si elle se brisait ? Si je me retrouvais face à eux sans de quoi me protéger ?
Monsieur Benavente avait un fusil à pompe dans sa maison, j'aurais pu m'en saisir. Sa maison était juste à côté de celle où je m'étais enfermée, le problème était que la porte d'entrée se trouvait devant le centre du village, m'y rendre m'aurait condamnée.
Le petit chemin menant à la ferme était parsemé de maisons sur ses côtés. Elles aussi ne tenaient plus debout, pour dire; elles n'avaient même plus de porte, ni de fenêtres. Elles étaient totalement vidées. C'était comme si du jour au lendemain tout avait disparu. Un cataclysme avait émergé, il avait tout emporté avec lui, laissant sur ses pas mon village et les villageois dans cet état déplorable. J'avançais avec incertitude. Je pressai le tronc de ma hache entre mes seins, reposai mon menton au dessus de la partie métallique rouillée. Cette parcelle du village était plus calme, je n'entendais plus personne grogner, ni ces bruits de pas menaçants grouiller tout autour de moi. Ça me rassurait. Si cet endroit était laissé en paix, ça signifiait que la ferme pouvait être effectivement saine et sauve. Ma famille s'y cachait certainement. Elle attendait les secours, c'était évident.
Une fois devant les deux grandes portes, j'abandonnai ma hache sur un vieux chariot brisé et pressai mes paumes sur celles-ci. Elles n'avaient jamais été faciles à ouvrir ⸺de manière à empêcher le bétail de s'échapper⸺, habituellement, mon père les laissait grandes ouvertes. Les cochons et vaches étaient gérés par notre chien, nous n'avions jamais rien perdu à agir ainsi. Cette fois-ci, en revanche, elles étaient closes.
Je poussai les portes de toutes mes forces. Mes pieds s'enfoncèrent sur le chemin de terre, mon corps glissa en arrière toutefois cela ne me dissuada pas. Je persistai jusqu'à entendre le bois se déchirer, crépiter et les portes finalement s'ouvrir. Je trébuchai en avant.
« Oh ! OH⸺ »
Miraculeusement, mes mains parvinrent à m'aider, je les avais balancé dans tous les sens de manière à retrouver ma balance, ce qui fonctionna. Ma hache rattrapée et les portes refermées, je m'assurai qu'elles soient presque impossible à ouvrir. Je ne voulais pas risquer d'être prise par derrière par les autres villageois. Cela me permit d'aller de l'avant. Je rejoignis l'entrée de la ferme, observant la grange, la petite bâtisse à côté, l'endroit où les animaux étaient gardés et ma maison.
Ma mâchoire se décrocha. Mon cœur se serra.
L'endroit était à peine reconnaissable. J'étais forcée de me pincer le nez tant l'odeur de pourriture me gênait, c'était un mélange entre viande avariée et terre trempée. L'atmosphère aussi, était extrêmement pesante. Une soudaine envie de vomir me secouait. Ça n'était pas ma maison. Ça n'était pas ma ferme. Certainement pas l'endroit où j'avais été élevée... J'en étais persuadée.
Je reconnaissais les moindres recoins, la maison où j'avais dormi, couru, mangé, pleuré, crié et grandi. La grange où j'avais joué et parlé durant des heures avec les vaches, leur contant mes nombreuses péripéties dans le village après avoir embêté mes voisins ou leur avoir apporté du lait bien frais. De même pour la cour. C'était bien elle. Aussi grande et saccagée qu'avant. Tout était identique. Pour autant, je ne la reconnaissais pas. C'était perturbant. Je ne me sentais pas seulement dépaysée. La situation était trop monstrueuse pour que ça ne soit que ça. Une atmosphère bestiale pesait dans l'air. Elle était... Inhumaine. Cela ne m'empêchait tout de même pas d'espérer. Je continuais de croire que ma famille allait bien, je ne pouvais pas faire autrement.
Peut-être que les animaux avaient été touchés, mais, alors, si ma famille s'en était sortie à temps ? Peut-être qu'elle attendait bien sagement dans la maison. Ils devaient être morts de peur...
Cette pensée me réconfortait, elle me donnait le courage de faire un pas, puis un second, et ainsi de suite jusqu'à arriver devant la porte d'entrée. Tout était calme. Outre les animaux qui braillaient non loin de là, je n'entendais rien, c'était à croire que la ferme avait été abandonnée.
La porte d'entrée céda sous moi, elle s'ouvrit. Le bois craquait, le sol gémissait sous mes pas, j'observais l'intérieur de ma maison d'enfance. C'était à l'instar de marcher sur des oeufs, tout faisait du bruit, tout donnait l'impression d'être sur le point de céder et de m'emporter dans le lot. Une silhouette se tenait proche d'ici, assise à table. Je la reconnus.
C'était ma mère.
« Maman ? »
Dans un saut de surprise, je laissai tomber ma arma tranchante au pas de la porte, elle s'effondra à mes pieds dans un bruit sourd, puis je me précipitai jusqu'à elle. Immédiatement, je posai ma main sur son épaule.
« Maman, tout va bien ? Qu'est-ce qui se passe ? Les gens ici sont devenus- »
Sa tête bascula en arrière.
Elle était morte.
Sa langue pendait entre ses lèvres, elle était toute gonflée et blanche. Sans parler de ses yeux globuleux grand ouverts et recouverts d'une étrange substance. Cette vue suffit à me faire pousser un hurlement aigu��. Mon corps entier sursauta.
Elle était morte.
« Ah ! Ah ! Ah ! Oh, mon Dieu ! Aah ! »
Je me reculai.
« Maman, non, maman ! Pitié ! » balbutiai-je.
Ça me dépassait. Qu'est-ce qu'elle faisait ici ? Pourquoi ? Depuis quand était-elle morte ? On avait tué ma mère ! J'étais incapable de retenir mes larmes. Je sanglotais violemment, surprise par de nombreux hoquets. Mes mains tremblaient. Ça m'était impossible de me concentrer sur quoi que ce soit.
Tout me faisait mal.
Je respirais avec angoisse. Mes poumons brûlaient, à chaque inspiration que je prenais, je me sentais fondre de l'intérieur. Où étais-je ? Au sol. Je venais de tomber. Étaient-ce mes jambes qui avaient lâché ou mon esprit ? Désorientée, mes pensées m'échappaient.
Je me saisis de mon visage en coupe. Mes mains tremblaient, elles ne s'arrêtaient pas. Mon coeur me faisait sentir que je tombais d'un immeuble de plusieurs milliers de mètres.
Puis, une voix :
« Preciosa. »
Mon visage s'était redressé.
« Papa ? »
Une fourche dans les mains, mon père avançait jusqu'à moi ⸺deux entrées composaient la maison, une contenant deux portes, menant à la ferme, et l'autre composée d'une seule porte, celle que j'avais empruntée⸺. Je ne le voyais pas clairement. Le fait que je sois étourdie n'aidait pas. Ma tête me faisait mal. Mon flanc me faisait mal. Mon cœur me faisait mal. Je me sentais palpiter de l'intérieur.
« Papa, c-c'est toi ? »
Sa carrure m'était familière.
« Mam-man. » sanglotai-je. « Qu-Qu'est-ce qui s'est passé ? Où sont p-passés tous les aut-tres ? »
Arrivé devant moi, il s'arrêta.
« Je.. je comprends pas. »
Il levait sa fourche dans les airs.
« Papa..? »
Et l'abaissa droit sur moi.
« Papa ! »
J'étais incapable de bouger. J'avais si mal, l'impression que mes forces m'avaient abandonnée se confirma lorsqu'en essayant de rouler sur le côté, je me retrouvais toujours figée sur place. Dans un dernier geste purement instinctif je jetai mes bras devant mon visage. Mes yeux se fermèrent et je crispai mes mains dans une pose animale, mes doigts écartés et mes ongles prêts à attaquer.
C'était là.
C'était maintenant.
C'était la fin.
J'étais morte.
« Je le savais ! »
Un coup de feu retentit tout à coup. Mes épaules en sursautèrent.
« Je reconnaîtrai ce cri entre mille ! C'est bien toi ! »
À mes pieds, je sentis le corps de mon père s'effondrer. Mon cœur se serra. Histoire d'en être sûre, j'avais ouvert un œil, c'était bien lui. Mon propre père, mort, perforé d'une balle entre les deux yeux. Il était allongé sur le ventre, sa joue collée contre mon pied droit. Il ne bougeait plus.
Sa fourche lui avait échappé et elle l'avait pénétré droit dans l'estomac. Ses dents ressortaient de l'autre côté. La vue que j'avais me donnait les larmes aux yeux. Mes pleurs auraient dû m'empêcher davantage de le reconnaître, mais c'était mon père. Je l'aurais reconnu même sans mes propres yeux. Je savais faire la différence entre l'homme qui m'avait aimée, soutenue, éduquée, fait tant de rire, et un parfait inconnu. Même avec les années écoulées. Il avait une odeur différente. Lui aussi sentait le pourris, tout comme maman. C'était à croire qu'ils étaient faits de terre. Ils étaient deux coquilles vides, mes parents étaient morts.
J'étais à présent seule au monde.
« Eh, eh ! Tu m'entends ? »
Mes parents..
Une paire de mains me saisirent par les épaules.
« Il faut qu'on s'en aille d'ici, on manque de temps ! »
« Pa-Papa..! »
Sa tête heurta le sol.
J'avais reculé mon pied avec pour objectif de m'approcher de lui, peut-être que j'avais mal vu ? Mais non. Je revins brusquement à la réalité. Ce fut en cet instant que j'entendis quelqu'un dire mon prénom. Je sentais aussi les mains posées sur mon corps. Chaudes et fermes. Et cette odeur.. Cette odeur masquait celle ignoble qui planait sur la ferme. Elle me rappelait..
« Luis ? »
Seigneur.
Je m'étais tournée afin de m'assurer que c'était bel et bien lui, j'étais persuadée que mon esprit me jouait des tours. Mais c'était lui, Luis. Il était à mes côtés, un pistolet près de lui dont le canon fumant me certifiait qu'il était celui qui venait de tirer sur mon père. Il m'avait sauvée. Je n'étais pas en mesure de comprendre comment il avait atterri ici, ni de pourquoi il avait eu un timing aussi parfait. J'étais dans les vapes. J'étais... Je ne sentais même plus mon corps. Mon esprit voguait au dessus de mon corps. Effectivement, je me trouvais hors de moi-même.
« Merde. »
Je vis Luis poser deux doigts sur ma jugulaire. Il fronça les sourcils.
« Dis-moi, eh. Eh, eh. Regarde moi. »
Ses doigts se saisirent de mon menton, il me fit ainsi cligner des yeux et le questionner du regard.
« On t'a piquée avec quoi que ce soit depuis ton arrivée ? »
« Je.. Non ? Je- Je ne pense pas ? »
Il poussa un soupir.
« Tant mieux. » sourit-il. « Ça doit juste être la fatigue. Viens, je t'emmène en sécurité, accroche toi à moi. »
Luis passa son bras autour de ma taille, ainsi, je pris appui sur lui et me levai.
« L-Luis ? »
Sa main libre se chargeait de sécher mes larmes.
« Tu as dû en baver, hein ? Désolé que tu aies vu ça, je voulais vraiment pas lui tirer dessus. »
« Tu as tué mon père. »
Il s'arrêta.
« Je... »
Luis posa une main affectueuse sur le côté de ma tête, sa paume sur mon oreille et mes cheveux. Ça avait été un peu soudain. Ses yeux me dévisageaient. Il m'analysa l'espace d'un coup d'œil, j'en vus ébranlée.
« Ça n'était plus ton père, tu le sais, ça ? »
« Non. »
Je reniflai.
« Je-Je, je comprends rien. » avouai-je. « Et ton grand-père alors ? Il va b-bien ? »
Luis détourna le regard.
Il rangeait son arme dans son dos et la masquait par sa veste de cuir. Je déglutis. Il faisait chaud. C'était insoutenable. En même temps, je frissonnais. C'était confus. D'ailleurs, je ne savais même pas si il faisait jour où nuit. Le soleil se levait-il ou se couchait-il ?
« Il faut qu'on y aille. Je sais pas combien de temps il leur faudra pour nous rattraper, il vaut mieux partir maintenant. »
Luis jeta un coup d'œil à mes jambes.
« Tu peux marcher ? »
« Je crois. »
Il me sourit.
« Alors c'est parti. »
Il nous dirigea tranquillement en direction des deux portes menant à la cour de la ferme. Ce fut monstrueux. Insoutenable. Luis m'avait forcée à contourner les cadavres de mes parents, il m'avait obligée à conserver mon regard devant moi, à ne pas leur dire au revoir. J'en eus le cœur brisé. Il tenait fermement ma hanche, il appuyait sur mon flanc, ce qui me faisait un mal de chien. Je marchais avec les dents serrées.
« Où est-ce qu'on va, Luis ? »
Il nous emmenait dans la ferme, je ne comprenais pas pourquoi. Qu'est-ce que nous pouvions bien faire avec les animaux ?
« Tu te souviens, quand on était gamins ? » il déclara. « Mon grand-père m'emmenait dans la forêt pour chasser, je connais ces bois comme ma poche, ses moindres recoins, jusqu'aux pierres et troncs d'arbres. »
J'acquiesçai. Mes pieds s'enfonçaient dans la boue, nous nous rapprochions de la petite cabane qui faisait face à la grange réservée des vaches. Ici, les barrières de bois tenaient à peine debout. Je commençais à comprendre.
« Et ceux du village, alors ? Qu'est-ce qui leur est arrivé ? » je m'interrogeai.
« Un virus, Las Plagas. »
« Las Plagas ? »
« Une saleté qui a contaminé tout le monde, y compris tes parents. Tous ceux de nos amis, pareil pour eux. Personne n'y a échappé. »
Luis s'arrêta de marcher. Il me zieuta.
« Sauf toi et moi. »
Me gorge se serra.
« Nous sommes les seuls survivants ? »
Je le voyais se retourner pour bouger deux planches de bois, ainsi, il créa un passage passant de la ferme à la forêt.
« Ouais. Il ne reste que nous. »
J'avançai, suivie par lui. Luis referma le passage sur nos pas. C'était surprenant, ainsi, ça semblait évident, pourtant, lorsqu'il m'avait amenée dans la cour, je ne m'étais absolument pas doutée qu'un passage était présent. Et, refermé, j'aurais presque pu me tromper et ne pas retrouver les deux planches dont il s'était saisis. Quoique, normal. Je restais vaseuse. Mon mal de crâne ne me quittait pas. Et j'avais toujours autant mal au cœur. Il m'était très douloureux.
C'était vrai que tout était horrible. J'étais revenue dans mon village natal quelques jours plus tôt histoire de prendre des nouvelles de mes proches et me ressourcer. Je m'étais enthousiasmée à l'idée de revoir mes parents, mon chien, mes amis. Ils m'avaient tous tant manqué. Luis aussi. Je n'étais même pas au courant qu'il était lui aussi revenu. C'était une sacrée coïncidence. Au final, j'avais été attaquée et traquée. J'avais dû dormir en haut de la tour de mon village et lorsque j'étais descendue le jour suivant, j'avais été poursuivie et battue. Tout était flou. J'avais aussi des images qui apparaissaient dans ma conscience lorsque le stress se faisait omniprésent dans mon esprit. Depuis ce matin, j'étais comme dans un état second, je ne parvenais pas encore bien à comprendre pourquoi. La présence de Luis me faisait un bien fou. C'était une épaule sur laquelle me reposer, un soutien. Un ami. J'appréciais le fait qu'il soit plus renseigné que moi, c'était réconfortant.
Je me sentais moins déboussolée.
« Au fait. »
Le sol était ouvert en un chemin. Sûrement celui que Luis et son grand-père avaient l'habitude de prendre pour chasser.
« Tu ne m'as toujours pas dit où nous allions. »
Mes sourcils se froncèrent.
« Chez toi ? » je supposai.
Il secoua la tête.
« C'est trop dangereux, ils nous retrouveraient. » affirma-t-il. « Je connais un endroit pas très loin d'ici, tu pourras t'y reposer, te changer et même manger. »
« Je.. J'ai pas trop d'appétit en ce moment. »
« Pareil. »
Sa réponse me prenait par surprise. Il avait marmonné dans sa barbe, les yeux rivés droit devant lui. Je l'observai faire.
Luis culpabilisait. Je le voyais par les traits travaillés de son visage, mais aussi je l'entendais dans le son de sa voix. C'était bien la première fois qu'il faisait cette tête. Lui qui d'habitude était si joyeux et charmeur... Ça n'était pas étonnant à bien y réfléchir. Il venait de tuer mon père de sang froid, il n'y avait pas de quoi rire.
Les bois étaient plus accueillants.
Je regardais tout autour de nous, admirant la verdure et les oiseaux, animaux, qui traînaient dans le coin. L'endroit semblait vierge. Il n'avait pas encore été touché par les villageois, de même pour ce virus. Il faisait un peu sombre mais de la lumière parvenait tout de même à s'infiltrer ici et là avec pour objectif de nous guider. C'était très calme aussi. Plus de grognement, de feu qui crépitait ou des hurlements de rage. Le contraste entre le village et les bois me frappa. J'y songeai avec la boule au ventre.
Luis raffermit soudain sa prise sur moi. Il ne me regardait pas, concentré sur notre trajet, toutefois, cela ne l'empêcha pas de parler.
« Qu'est-ce qui t'as amenée à revenir ? »
« Ma famille..? »
Je collai ma tête contre contre bras. Mes paupières se faisaient lourdes.
« Mes.. Mes parents me manquaient. » balbutiai-je. « Je voulais revenir au calme. Rentrer à la maison, me ressourcer. Tu sais, la ville parfois ça peut être de trop, j'étouffais là-bas. »
Je n'étais pas sûre de si Luis en était conscient, mais discuter avec lui m'aidait beaucoup. C'était revigorant. Ça me faisait penser à autre chose, ça aidait les battements de mon cœur à se calmer ⸺même si depuis le temps, ça aurait dû être le cas, non..?⸺. Rien que de marcher à ses côtés dans la forêt de son enfance, de notre enfance. Je ne le remarquais qu'en cet instant : j'avais perdu mon hoquet. Je ne pleurais plus. Cet étrange sentiment après les pleurs, il était là, il me faisait me sentir flottant au dessus d'un nuage. Plus rien autour de moi ne faisait sens. Ça n'était que brouillard et humidité.
« J'ai rien compris en arrivant ici. Tous ces cadavres, cette pourriture... C'est de la folie. »
Ma main libre s'accrocha à son bras. De cette manière je marchais collée à lui sans être secouée dans tous les sens. Luis ne dit rien. Cela ne sembla pas l'importuner, au contraire, puisque je le sentis me serrer un peu plus fort contre lui au même moment.
« Tu m'as manqué. »
Il me regarda. Je l'imitai.
« Je te déteste, je suis fatiguée de te haïr, Luis. Mais rien que de te voir me remplie de colère. »
Il acquiesça.
« J'en suis conscient. Je n'en attendais pas moins de toi, pas après ce que j'ai fait. »
Je replaçai ma tête contre son bras, pour que, ainsi, je puisse regarder de nouveau devant moi, pour ne plus que je me perde dans ses beaux yeux charmeurs. J'en avais assez de sentir mon cœur s'emballer. Son odeur et sa chaleur suffisaient amplement à me rendre nerveuse, je ne voulais pas que son visage s'y mette aussi.
Ça n'était pas le moment pour.
Le revoir m'avait pour autant ébranlée.
Après toutes ces années, tout ce temps... Luis et moi nous retrouvions dans notre village natal, livrés à nous-mêmes et j'étais si soulagée de me tenir à ses côtés. J'avais l'impression que plus rien ne m'arriverait.
« Merci d'être arrivé à temps. »
Le brouillard se faisait plus épais.
« À ton service, ma douce. »
J'esquissai un sourire.
Une branche craqua sous ma botte. Mon sourcil se arqua.
« Eh, attention. »
Luis m'empêcha de tomber en s'accrochant à mon flanc, le contact de sa main sur cette partie de mon corps me fit pousser une grosse plainte. Ça me faisait souffrir le martyr.
« Il faut regar- Merde ! Ça va ? »
Mes jambes lâchèrent, je m'écroulai au sol.
J'entendis Luis crier mon prénom, cela sonna plutôt comme un échos. J'étais... Je ne savais même plus où je me trouvais. Je commençais même à douter de l'existence de ce fameux brouillard. Deux mains se posèrent sur mes joues, un souffle chaud s'échoua sur mon visage. J'étouffais. Mes tempes palpitaient, la sensation était répugnante. J'apportai mes mains à mon visage dans le but de l'arrêter, mais ma jugulaire s'y mettait aussi. Puis mes tympans et mes poignets aussi. Plusieurs parties de mon corps se mirent à palpiter. Le tout d'une intensité cauchemardesque.
Des petits cris m'échappèrent.
« Luis, Luis ! Je-Je t'en prie ! Fais que ça s'arrête ! »
Je me débattais contre lui, il me parlait ⸺ça avait plutôt l'air d'hurlements, mais je n'en étais pas sûre⸺ cependant j'avais trop mal. J'étais torturée par ce supplice.
C'était comme si mon corps s'était mis à agir de son plein gré. Je ne contrôlais plus rien. Quelque chose en moi se réveillait.
Ce fut à ce moment là que je le vis.
Lui, le grand homme au chapeau.
Cette vision me provoqua une immense douleur à la poitrine. Je m'en saisis dans un gémissement aiguë.
« J'ai mal ! J'ai si mal ! Pitié ! »
Ma gorge me picotait. Soudain, je m'en souvins. Luis m'avait demandé, une quarantaine de minutes plus tôt, si j'avais été piquée par quoi que ce soit. J'avais dit non. Je n'en étais pas sûre. Depuis mon arrivée ici, je n'avais été que poursuivie et blessée. Je ne m'étais pas souvenue de lui, du moins, pas jusqu'à maintenant.
Malgré tout, je fus incapable de lui communiquer cette information cruciale. Je tremblais de douleur. Je voulais juste que ça s'arrête. L'on me grattait de l'intérieur. Un feu ardent m'intoxiquait les poumons. J'en pleurais. Mon dos se cambrait et mes mains se plaquèrent violemment contre le torse de Luis. Je m'accrochai à lui. Mes poings se serraient.
« Luis- Luis ! »
Ma conscience m'abandonna soudainement. Mes pensées, je ne les entendais plus, je ne m'entendais plus réfléchir. Ce fut rapidement au tour de mes yeux. Ils roulèrent en arrière.
La seconde suivante, je me réveillais.
« Eh, ma jolie. Tu es enfin debout ? »
Mes paupières s'ouvrirent doucement, je sentais ma bouche pâteuse, elle était toute sèche. C'était étrange. Tout étais confus. Je ne m'étais pas sentie partir. Je me souvenais sans aucun mal de la douleur qui m'avait transpercé, toutefois, je ne me rappelai pas m'être évanouie. Mon corps était tout endoloris, il me donnait une mauvaise impression. J'étais comme prisonnière de mon propre corps. Une chose qui ne me trompa point fut mon nez, une odeur en particulier. La sienne.
« Luis ? Luis, c'est- »
Malgré que je sois déboussolée, je le sentais me porter. Luis me tenait fermement contre son torse, un de ses bras sous mes genoux et l'autre dans mon dos.
« Tu m'as fait une sacrée frayeur, tout à l'heure. »
Il me sourit. Il avait l'air triste.
« J'ai bien cru que je t'avais perdue. »
« J'ai... J'ai mal à la tête. »
Le bruit de ses pas résonnait. L'endroit où nous nous trouvions me paraissait confiné, nous ��tions en intérieur.
« Je m'en doute. »
Luis me lança un regard bien curieux.
« Pourquoi ne pas m'avoir dit que tu avais été piquée ? J'aurais pu t'aider. »
Oh. Il était en colère.
« Je ne m'en souvenais pas. » avouai-je.
C'était la vérité, du moins, une partie de la vérité. Je me doutais de la raison, mon cœur se faisait lourd. Il me pesait comme le poids des regrets qui me ralentissait depuis bien des années déjà. Je n'étais même plus capable de le regarder dans les yeux. Je n'avais même plus envie de lui parler.
« Tu ne me fais pas confiance. »
Je roulai des yeux.
« Ne dis pas de bêtise. » répondis-je avec difficulté.
« Je le sens bien, pourtant. »
Luis me rapprocha de lui sans pour autant arrêter de marcher. Outre le sujet de notre conversation, être ainsi portée et entourée par tout ce calme me faisait du bien. Cela contrastait avec les jours catastrophiques que j'avais passé en tant que fugitive. Surtout, que je le veuille ou non, je n'étais plus seule.
« Quelque chose s'est brisé entre nous. Depuis... »
Sa gorge se serra, je l'entendis. Luis ne parvint pas à mettre des mots sur son acte.
« Depuis que tu m'as abandonné. »
Alors je m'en étais chargée.
À cela, il détourna le regard, embarrassé.
Luis n'avait jamais désiré s'attarder à la campagne, c'était un être indomptable. Un électron libre. Il avait toujours voulu découvrir le monde et surmonter ses limites, rester ici aurait été contraire à ses principes. À son être tout entier. Alors, quelques temps après avoir eu officiellement dix-huit ans, Luis était parti pour la grande ville. Il avait fait ses bagages, s'était vanté auprès de nos amis, nos familles. Il avait célébré le commencement de sa nouvelle vie, jurant de revenir le plus tôt possible afin de nous donner de ses nouvelles autre que par le biais de lettres. Et il s'en était allé. Il m'avait laissé derrière. Parce que, certes, il avait beau avoir salué nos proches, le jour de son départ, Luis n'était pourtant pas venu à ma rencontre. Il était parti sans un mot. Depuis ce jour, j'avais refusé d'entendre parler de lui.
Je le lui avais bien dit : je le détestais.
Il m'avait brisé le cœur.
« Qu'est-ce que c'est ? »
« Quoi ? »
Une de mes mains s'en alla toucher ma nuque. Je frôlai une partie précise avec mes doigts, je trouvais rapidement la source de mes angoisses. La trace d'une piqûre.
« Cet homme barbu, il m'a.. Il m'a injecté quelque chose un peu plus tôt, je n'ai pas pu m'en souvenir. Qu'est-ce que c'est ? »
Luis resta muet. Sa réaction me fit arquer un de mes sourcils, c'était bien curieux.
« Luis ? Tu me caches quelque chose ? »
Toujours rien.
Mon cœur se serra à cette constatation. Qu'est-ce qu'il avait changé... Presque quinze ans que je ne l'avais pas vu, il était méconnaissable. Moins joueur, charmeur. Le Luis qui me tenait dans ses bras était bien loin du garçon qui m'avait volé mon premier baiser dans la cabane derrière la grange de ma ferme. Il n'était pas le même adolescent qui s'était battu avec son voisin parce qu'il m'avait offert une rose le jour de la Saint-Valentin, ou encore moins le jeune adulte qui m'avait tant de fois entraînée dans les bois pour "m'apprendre à chasser". Repenser à lui de cette manière me choqua. Cette version de Luis me donna des papillons dans le ventre, une délicate sensation qui remplaçait celle qui m'avait torturée lorsque j'eus perdu connaissance.
L'homme qui me serrait contre lui ��tait un être brisé. Ça n'était pas seulement aujourd'hui, pas le simple fait qu'il avait abattu mon père de sang froid ou que notre village natal s'était transformé en un repaire de zombies. Non. Non, c'était bien plus que ça.
Et, honnêtement, j'avais peur de demander.
« Tu avais raison. »
Dans le couloir, nous passâmes devant une pancarte. Laboratoire B, était-il inscrit. Et mes paupières se firent de nouveau lourdes.
« Je ne te fais pas confiance. »
Remarquant mon état, Luis me rapprocha de lui. Il murmura quelque chose. Je fus incapable de déchiffrer ses propos, ils étaient en anglais. Son accent me charma. Un sourire stupide s'en alla fleurir sur mes lèvres, songeant que, sûrement, il m'avait appelée par un de ses surnoms favoris.
« Je t'aimais tellement.. »
Il me regarda.
Nous entrâmes dans une pièce, j'entendis deux grandes portes se refermer sur nos pas, le bruit fit échos dans les recoins de la pièce, tandis que Luis accéléra le pas. Il courait presque, son regard rivé dans le mien, torturé par la surprise et l'effroi.
« Je t'ai toujours aimé. » ris-je avant qu'une quinte de toux ne me surprenne.
« Économise tes force, » il déclara sur un ton paniqué. « Repose toi, on est bientôt arrivés. »
« Tu m'entends, Luis ? Je ne suis pas muette. »
Il secoua vivement la tête. Mes mains étaient tachées de sang.
« Je t'ai entendu, ma douce. »
La pièce et le couloir que nous avions traversé étaient déjà bien loin. À présent, nous nous trouvions dans un laboratoire, une immense pièce frigorifiée dont les faibles lumières blanches me permirent d'observer les alentours avec plus d'attention. En même temps, Luis me précipita au fond de la pièce, en direction d'un fauteuil.
Il y avait des dossiers, des meubles. Tout était... C'était impensable.
L'endroit ne correspondait pas du tout aux conditions de vie de notre village. Tandis que là-bas l'endroit tombait en ruines, tout construit à base de bois, abîmé par le temps et la pauvreté, ici, tout n'était que luxe. Un fauteuil de dentiste se trouvait de profil dans la pièce, au dessus, un immense lampe ronde. Tout autour, il y avait des cabinets blancs, des outils de recherches, des objets chirurgicaux. Même une immense armoire métallique dont la couleur grise reflétait quelques rayons lumineux des lampes posées ici et là de manière à éclairer l'endroit. C'était suffisant. Presque comme pour ne pas attirer l'attention. La lumière était suffisante, elle éclairait de justesse, permettant à Luis de ne pas trébucher, pour autant, énormément de coins de pénombre persistaient dans l'endroit. Ça n'était pas du tout réconfortant. J'avais peur.
« Luis ? Luis.. »
Je m'accrochai à son avant-bras alors qu'il m'allongea sur le fauteuil. Son regard torturé croisa le mien souffrant. Qu'il était doux... Il me frôlait, me cueillait, toujours avec délicatesse, comme par peur de me voir voler en éclats.
« Luis, qu'est-ce qui va m'arriver ? »
La paume de sa main me toucha. Délicatement, il me caressa, j'en souris avec mes forces restantes.
« Je vais te soigner, voilà ce qui va t'arriver. Tout ira bien. »
Ses yeux se balancèrent de mon œil droit à celui de gauche.
« Juste pour cette fois, fais-moi confiance. »
Ma main sur son avant-bras glissa jusqu'à trouver sa propre main. C'était Luis le responsable. En même temps, il s'assit sur un tabouret à roulettes et entremêla nos doigts dans une étreinte serrée.
« Ne t'en fais pas. Tout ça ne sera bientôt qu'un mauvais rêve. »
Je me sentais étourdie. J'étais perplexe.
La lumière au dessus de moi m'aveuglait.
Je remarquai enfin les outils qui me surplombaient, ils étaient étendus au plafond, ou plutôt fixés sur celui-ci. Trois espèce de bras robotiques dont l'extrémité contenait des trous. Ma gorge se noua. Un roc me tomba dans l'estomac. Est-ce que... Est-ce que ça allait m'ouvrir ? Allais-je mourir ? Je me sentais tout de suite moins certaine.
« L-Luis- a-attends. »
Je tirai sur sa main, attirant ainsi son attention.
Lui qui avait le nez collé sur le vieil écran poussiéreux d'un ordinateur, se tourna finalement pour me faire face. Luis me questionna du regard. Il fit rouler le tabouret jusqu'à moi, à ma hauteur, il déposa son autre main sur mon visage. J'avais chaud. Le regard de Luis se perdit sur mes clavicules nues, je n'avais pas besoin de le voir pour le savoir, j'étais moite et brûlante. Je me sentais tressaillir aussi, lorsque je m'y attendais le moins, mon corps était brièvement pris de spasmes.
« Je veux p-pas mourir. »
Mes lèvres tremblaient d'elles-mêmes, je me sentais stupide. Je savais que ce n'était pas par embarras que j'agissais comme ça, c'était mon corps qui mourait. Mais, faire face à Luis dans cet état m'enrageait.
« J'ai peur. »
« Je m'en doute, ma douce. » murmura Luis. « Tu vas tenir le coup, hein ? Bien sûr que tu vas le faire. Tu as toujours été très obéissante et parfaite, il n'y a pas de raison pour que ça change maintenant. »
Un sifflement dans ma poitrine me frappa de plein fouet, mon dos se cambra en réponse.
Je m'accrochai à la main de Luis, la broyant au passage, de l'autre, je m'agrippai à un espèce de bâtonnet intégré dans l'accoudoir du fauteuil. La douleur en mon sein me trancha le cœur en deux. J'en pleurais. Mes jambes étaient secouées dans tous les sens. Luis avait beau essayer de me maintenir en place, de coller son front au mien de manière affectueuse et de me promettre que tout irait bien, la chose présente dans ma poitrine me certifia le contraire. Je comprenais ce que c'était. Las Plagas n'était pas un virus, c'était un parasite. Une créature qui, injectée dans un corps, voyait le jour, elle se frayait un chemin au centre de la poitrine jusqu'au reste du torse et broyait au passage les organes vitaux de l'hôte. C'était ça. C'était ce que je vivais. C'était ce qui était en train de m'arriver.
J'avais un parasite en moi.
J'avais un putain de parasite à l'intérieur de mon corps. Un monstre.
« Je t'en prie.. »
Je soufflai contre les lèvres de Luis. Je n'avais même plus la force d'ouvrir les yeux, à vrai dire, je n'avais plus la force de faire grand chose... Je ne me sentais même plus vivre. J'étais sûrement déjà morte.
« Sauve-moi, Luis. Par pitié. »
« Tiens toi à ma main. »
« Ne la lâche pas. »
« J'y comptais pas. »
Je le vis dans le coin de l'œil me sourire alors que, déjà écarté de moi, il apporta son index à la barre espace du clavier. Mes yeux se plissèrent, pensant mal voir. Il appuya enfin dessus. Les mouvements provenant au dessus de moi me forcèrent à lever la tête, j'aperçus les trois bras s'activer, ils tournèrent sur eux-mêmes, pivotèrent et enfin s'allumèrent. Une vive lumière bleuté m'aveugla.
« Je suis pas- »
Ma poitrine se retrouva déchiquetée en deux. Je ne me tenais pas qu'à la main de Luis, je la réduisais en miettes. La souffrance qui me fut infligée était incomparable, indescriptible.
C'était à l'instar de brûler de l'intérieur, je sentais mes poumons en flamme. Mon corps était pris de spasmes. Je m'étouffais dans ma propre salive, cherchais désespérément à m'extirper de l'emprise des trois bras métallique pour que ça s'arrête. Ils tournaient au dessus de moi. Ils me broyaient de l'intérieur et je continuais de hurler. Je beuglais à m'en blesser la gorge, même mes yeux s'y mettaient, ils pleuraient d'eux-mêmes. Je ne contrôlais plus rien. Je n'étais même plus maîtresse de mes propres pensées. Je ne songeais qu'à une chose : la peine que cette douleur me provoquait.
Je sentais le parasite à l'intérieur de moi s'agiter. De ses pattes, il grattait. Il grattait mes organes, fouillait ma chair et gesticulait. Il rampait tant, je le sentais partout en moi, j'avais l'impression de le sentir sur mes moindres membres.
Qu'il parte. Qu'il disparaisse !
Ma tête se renversa en arrière. Une main saisit mon épaule, tenta de me maintenir plaquée contre le fauteuil, néanmoins, j'étais trop alarmée pour me laisser faire. Je ne m'exprimais qu'à travers mes hurlements. Il n'y avait que ça. Douleur, peine, souffrance, blessures, chagrin. Que j'avais mal... Je me mourais de l'intérieur. Un feu ardent s'embrasait dans ma poitrine et la fumée toxique qui s'en échappait intoxiquait mes poumons jusqu'à me faire mal avaler ma salive. Mon cœur se faisait déchirer en deux. Lentement, violemment, il se fit détruire.
Je perdis une seconde fois connaissance, ma raison s'en alla de nouveau.
Elle eût plié bagages et disparu, me laissant à deux pas de la mort, le doigt pressé sur la sonnette, prête à entrer dans l'autre monde.
Tout était à présent brumeux. Mes pensées, mes souvenirs, mes sentiments. Je n'avais aucune idée d'où je me trouvais. Avais-je les yeux ouverts ? Mon entourage était familier mais je n'étais pas sûre de l'apercevoir, c'était plutôt mes poids qui se hérissaient, mes narines qui étaient titillées par une odeur familière et le creux dans mon estomac qui s'en alla.
Une paire de bras m'enlacèrent. Quelque chose se pressa dans mon dos, un souffle s'échoua sur ma nuque et mon cœur battit plus vite.
Je l'aurais reconnue entre mille.
« Ma fille. »
Ma mère.
Violemment, je fus projetée en arrière. Quelques secondes plus tôt, j'étais dans un tout autre monde, touchant du bout des doigts l'au-delà, auprès de mes défunt proches, les suivantes, je sentais mon dos percuter un meuble. Mes yeux se rouvrirent. Un hoquet étranglé me quitta.
« Maman ! »
Ma main ne la toucha pas, pas même qu'elle n'effleura son image. Mes doigts ne firent que se diriger vers le plafond et m'offrir en conséquence un vide impossible à combler au sein de ma poitrine. Je m'étais réveillée d'un coup. J'happai l'air autour de moi. J'en manquais cruellement. Le corps assit sur cet étrange fauteuil de médecine, je tournais pourtant en rond. J'étais déboussolée, incapable de faire confiance à ma vue tandis que ma cervelle était secouée dans tous les sens.
« Aïe.. »
Apportant ma main à mon front, j'observai la pièce. Je clignai rapidement des yeux.
C'était lui, le laboratoire. Toujours aussi lugubre, décoré d'éléments scientifiques ne correspondant point à l'endroit où nous nous trouvions actuellement. Un coin perdu dans une campagne d'Espagne. Ouvrir la porte et tomber sur un centre-ville aurait fait plus sens, je peinais à croire que nous n'avions pas bougé. Ou peut-être avions nous ? Peut-être que Luis nous avait emmené ici via sa voiture, je n'en étais pas sûre. Tout était flou, rien ne faisait sens. J'étais incapable de ressentir quoi que ce soit, je ne songeais qu'à cette situation cruelle.
Cela me permit de constater que j'étais seule. Assise au milieu de ce laboratoire, un silence cruel m'accompagnait. Il me tenait compagnie. Il titilla aussi ma curiosité. Je ne pus résister à l'envie de me lever, je déposai dès lors mes pieds au sol et m'en allai me dégourdir histoire d'étirer mes muscles à travers une petite balade.
J'eus contemplé machines, fils, seringues tubes, ordinateurs, dossiers top secret.
Luis ne revint qu'une quarantaine de minutes après, les mains vides et la mine aggravée.
« Tout va bien ? »
Je demandai cela en me rasseyant sur le fauteuil, mes jambes étaient épuisées. Luis referma la porte du laboratoire sur lui et m'offrit un léger sourire. Me voir avait fait s'illuminer son visage. Il me rejoignit à coup de grandes enjambées.
« Comment tu te sens ? »
Sa main saisit la mienne. Il l'apportait à sa joue, il l'embrassa délicatement.
« Est-ce que je suis guérie ? Je me sens... Légère. »
« Tu l'es. » il acquiesça. « Le virus a été anéanti, il n'est plus du tout présent dans ton système. Tu es comme neuf. »
Il était si beau. Élégant.
Je me perdais dans ses yeux.
« Luis, merci. Pour tout. »
« Je t'en prie. Je n'allais pas te laisser comme ça, je te le devais bien. »
Oui, c'était vrai.
« Qu'est-ce qu'on fait maintenant ? »
Il descendit nos mains sur le fauteuil, sans pour autant les séparer.
« Je veux dire, pour le virus, les habitants. Il faut appeler quelqu'un, prévenir les autorités et- »
« Je suis déjà sur le coup, ma douce. N'aie crainte. »
« Vraiment ? »
« Je te conseille juste de fuir, toi, tu n'as plus ta place ici. » déclara Luis. « Tu m'es bien trop précieuse, je ne pourrais plus me supporter si jamais un quelconque malheur devait t'emporter. »
« Arrête... »
Je détournai les yeux.
« Je veux... Je veux savoir ce qui se passe ici. Je veux trouver les responsables et leur faire payer. »
Je veux rester avec toi.
« Je n'ai plus envie de partir. Ne serait-ce que pour ma famille, en leur mémoire. »
Luis caressa mon visage avec sa seconde main. Le contact de son pouce sur ma joue me fit soupirer d'aise, elle était toute chaude et si douce. Il me touchait encore comme ça. Comme si il avait peur que je vole en éclats. Ça me faisait beaucoup d'effet.
« Mon père, il... »
Je déglutis.
« Ça faisait longtemps qu'ils étaient comme ça, mes parents ? »
« D'aussi loin que je me souvienne. » affirma Luis sur un ton songeur. « Ils ont dû être touchés par le virus assez tôt, les porteurs ont la tendance à le répandre vite. »
« Tu crois qu'ils ont souffert ? »
Mon cœur se serra à cette pensée.
J'imaginais ma mère pleurer, submergée par un profond sentiment d'horreur. Mon père s'armer d'un fusil mais rapidement se faire attaquer par une armée de monstres. Ils avaient dû avoir si peur... Ils étaient morts sans que j'aie pu leur dire que je les aimais. La réalité de la situation me frappa. Elle me heurta de plein fouet. Plus jamais, je ne les reverrai. Ils étaient morts. Mes parents étaient morts.
« Non, non. »
Luis apporta avec panique ses mains sur mon visage, il se dépêcha d'essuyer mes larmes de ses pouces. Il récolta mes pleurs et grimaça. Puis, mon prénom quitta sa bouche.
« Focalise toi sur moi. »
Je m'accrochai à ses poignets.
Mes doigts s'enroulaient autour de ceux-ci.
« Je- Je peux pas- »
Pourtant, j'y parvins. Cela se produisit lorsque je remarquais à quel point Luis et moi étions proches, nos nez à deux doigts de se toucher. Cela me calma immédiatement.
« Je suis désolée, je devrais être plus raisonnable, mais- »
« Non.. »
Luis déposa son front sur le mien.
« Tu as vécu beaucoup de choses éprouvantes depuis ton retour. Moi aussi j'ai eu du mal à y croire en voyant tes parents dans cet état, ceux de nos amis d'enfance aussi. C'était à peine croyable. »
Il raffermit sa prise sur mon visage, m'offrant un regard sérieux.
« Ne t'excuse pas d'être peinée, ma douce. Ça te rend plus humaine. »
Ses mots me touchèrent.
« Tu m'as manqué. »
Luis sourit.
« Toi aussi. »
Il se rapprochait de moi. Il était si près de moi, nos lèvres venaient de se frôler. Les poils de sa barbe me chatouillaient, j'en pouffais. Je ne me rappelais cet instant dans notre jeunesse lorsque trois poils avaient commencé à lui pousser sur le torse, Luis s'en était vanté durant des semaines. Tout le village en avait ri. Il s'était auto-proclamé homme. Il était même allé jusqu'à me trouver et...
Tout ça remontait à si loin.
Les traits de son visage restaient familiers. Ça me surprenait pourtant toujours autant de le regarder, Luis était un homme à présent. Un homme dans toute sa grandeur et splendeur. Ça me laissait bouche bée.
Ses épaules étaient plus grandes, plus fermes. Ses bras étaient musclés et les traits autour de ses yeux parsemés de rides. Sa peau était décorée par quelques imperfections, le temps avait laissé son emprunte sur lui, le rendant encore plus beau qu'il ne l'avait été durant ses années de jeunesse. Luis était à présent mature. Je me perdais dans son regard. Il m'était si familier. C'était divin. Lui faisant face de cette manière, j'avais cette impression qu'il ne m'avait jamais abandonnée, qu'il s'était simplement absenté l'espace d'une semaine et qu'il me revenait avec ardeur. Je me mordis l'intérieur de la joue à cette pensée. Le sentiment d'embarras qui me submergea me brûlait jusqu'aux oreilles et à l'estomac.
« Tu as grandi.. »
Luis esquissait un rictus.
« Tu trouves ? »
« Mhh. J'aime beaucoup ta veste. Et tes cheveux aussi, tu les as laissé pousser. »
Je le questionnai du regard lorsqu'en guise de réponse, Luis recula. Ses mains sur les côtés de mon visage firent davantage pression dessus, il masqua mon ouïe et déglutit à ma vue.
« Tu es ravissante, aussi jolie que la dernière fois que je t'ai vue. Aussi magnifique que dans mes souvenirs. »
Ses propos me rendirent toute gênée. Ses yeux se perdirent sur mon faciès, il me contempla avec grande attention, il ne laissait rien lui échapper. Cela me mit mal à l'aise. Je devais être horrible à voir, après tous ces jours à courir, à mourir de faim et après avoir autant pleuré. Luis ne dit cependant rien à ce propos là. Il m'admirait avec un petit sourire et, dans ses yeux, une lueur scintillait. Elle brillait avec force.
« Je.. »
Mes mains tremblaient.
Elles remontèrent sur ses coudes jusqu'à se poser sur ses épaules. Je l'imitai finalement, posant mes paumes sur son visage, l'attrapant en coupe. Mon épiderme se frotta aux poils de sa barbe. Cette partie était chaude. Mes pouces trouvèrent leur place sous ses yeux, je les caressai avec attention. Je bougeai doucement, comme par peur de le briser.
« Je n'ai jamais cessé de penser à toi, tu sais.. »
Luis arqua un sourcil. Il me jetait un coup d'œil rempli de curiosité, un éclat de malice dedans.
« Tien donc.. »
« Je ne sais pas comment, ça fait près de quinze ans qu'on s'est pas vus pourtant. Je suis allée voir ailleurs, ils n'ont jamais su te remplacer. »
J'avais envie de le serrer dans mes bras. J'avais envie de le retrouver, de ne plus jamais le laisser me glisser entre les doigts. Je l'aimais tant... C'était asphyxiant.
Luis était mon premier amour après tout, il était déjà suffisamment dur de l'oublier comme ça, mais après qu'il ait fait chavirer mon cœur, il m'était impossible de faire une croix sur lui. Il faisait battre quelque chose en moi, outre mon cœur. C'était mon âme. Je la sentais vibrer intensément pour lui, elle criait à l'aide, désirant se coller à la sienne et ne faire qu'un. Luis réveillait quelque chose en moi à me regarder de cette façon.
« Toi aussi, mon amour. »
Son pouce caressa ma lèvre inférieure.
« Pas instant ne s'est écoulé sans que je ne regrette de ne pas t'avoir emmenée avec moi. »
« Je t'aurais suivi. »
J'aurais tout laissé derrière moi pour lui, je ne mentais pas. J'avais déjà tant sacrifié auparavant, juste pour ses beaux yeux. Juste pour qu'il continue de me murmurer des choses romantiques ou salaces dans le creux de l'oreille, pour qu'il continue de baiser mon épiderme et de me faire l'amour jusqu'à en perdre ma voix.
« Je sais. »
Luis cessa de me regarder pour observer mes lèvres.
« Je le sais bien, ma douce. »
« Cette.. »
Je déglutis, nerveuse.
« Cette fois, tu ne repartiras pas, n'est-ce pas ? »
Je m'accrochais à lui, anxieuse à l'id��e de sa réponse. Luis secoua la tête.
« Pas sans toi, en tout cas. » il me taquina. « Si tu le désires autant que moi. »
« Oui. »
Je me pinçais les lèvres.
« S'il te plaît. » murmurai-je. « Prends moi avec toi, ne pars plus. Ne me laisse plus. »
Luis embrassa la commissure de mes lèvres. Il embrassa ensuite ma lèvre inférieure, il la bécota. Ces deux baisers suffirent à ma peau pour s'embraser, j'en suais, ma peau se fit moite. Mon cœur eut bondi de ma poitrine. Mes mains s'accrochèrent à sa mâchoire. J'étais étourdie de nouveau, cependant, cette fois-ci, pour les bonnes raisons.
« Je t'aime tellement... »
Ma respiration s'accélérait.
Luis scella enfin nos bouches.
Mes yeux roulèrent en arrière en conséquence. Ma confession ne tomba pas dans l'oreille d'un sourd, j'en étais consciente. À la façon dont Luis m'embrassait et me touchait, je savais qu'il pensait la même chose, que mon aveux lui avait fait effet. Alors, en retour, je l'embrassais. Ce fut délicieux. Nos bouches se mouvant l'une contre l'autre, nos torses se touchant... J'en eus des papillons dans l'estomac. Mon bas ventre s'enflamma. Sa salive tomba dans ma bouche, elle se mêla à la mienne, nos langues se trouvèrent rapidement. Le contact de son muscle rose contre le mien me fit gémir. Je poussai quelques plaintes contre lui. Il était doux et chaud. Mes mains remontèrent et se perdirent dans sa chevelure, j'y pris appui. Luis, quant à lui, n'avait toujours pas bougé la position des siennes. Il me maintenait en place, refusant que j'incline la tête pour mieux me goûter.
Notre échange fut parfait. Un bon mélange entre sensualité, passion et amour. Voilà bien des années que je n'avais pas été embrassée ainsi.
Luis me laissa à bout de souffle lorsqu'il se sépara de moi. Mon front se collait contre son épaule, sa veste de cuir. J'inspirai alors son odeur, remplissant mes poumons de ce doux nectar jusqu'à en avoir le tournis. Luis agrippa mes hanches de ses mains, il écarta mes jambes de manière à se placer entre celles-ci et baisa tendrement ma gorge.
« Je ne vais plus pouvoir me passer de toi maintenant. » me susurra-t-il.
Je l'entendais respirer contre moi.
« Tu me rends fou. »
J'avais terriblement chaud. De même pour mon cœur, il devenait fou, il battait si vite que j'en couinais. C'était inconfortable. Il palpitait contre mes os, forçant mes veines à pomper plus rapidement mon sang. Être aussi proche de Luis n'aidait pas. Il était bouillant. Nos deux corps compressés l'un contre l'autre étaient deux grosses fournaises, elles étaient prêtes à tout exploser, à tout réduire en poussière.
Un seul mot pouvait le décrire en cet instant.
Magnifique.
Luis avait un petit rictus aux coins des lèvres. Il m'admirait. Ses yeux pétillaient, ils brillaient d'un éclat ravissant. Mes doigts touchaient un peu ses cheveux. Quelques mèches s'étaient retrouvées devant son visage, d'autres derrière ses oreilles. Cette coiffure lui allait vraiment bien. Il faisait très mature, très élégant.
« Tu m'as manqué. »
« À ce point ? » m'étonnai-je, penchant la tête sur le côté.
Luis pressa ses paumes sur mes hanches. Il me força à rester assise sur le fauteuil tandis qu'il se rapprocha de moi, faisant se toucher nos fronts.
« Tu n'as pas idée. » il avoua. « Tu es bien mon plus grand regret. »
Ses paroles me faisaient beaucoup d'effet. Enfin, c'était évident, comment de tels mots auraient-il pu me laisser de marbre ? Mais... C'était intense. Notre proximité, son corps et le mien, toute cette chaleur et ce désir. Nous empestions l'amour. C'en était presque répugnant. Sentir ses doigts saisir ma chair, ses pupilles dilatées me détailler. La réalité de la chose me frappait soudainement. Mes yeux s'ouvraient en grand.
C'était un rêve.
Ça n'était pas possible autrement. C'était trop beau pour être vrai.
« Viens, il est temps. »
Luis recula. Il me tendit sa main.
Intriguée, je le dévisageai. Néanmoins, je lui offris ma main en retour et descendis du fauteuil. Le laboratoire n'était-il pas notre destination finale ? Quoique...
« Tu m'avais promis de quoi manger et faire ma toilette, c'est vrai. Je m'en souviens. »
Luis acquiesça.
« C'est ça. »
« On ne va pas à la cabane de ton grand-père, j'imagine ? »
« Non. Ils nous retrouveraient trop facilement. »
Luis ouvrait les grandes portes du laboratoire et nous fit sortir. Droit en direction du couloir menant à.. à l'extérieur ? Je le suivais, confuse, les jambes encore un peu faibles. Mon corps n'était plus très souffrant ⸺quelques blessures ici et là, de quoi bien me réveiller⸺ mais il restait capricieux. Je préférais me coller à Luis. Pour qu'il me supporte, bien sûr.
« J'ai une autre cachette, dans les bois. » m'avouait Luis. « Un endroit dont personne n'a jamais entendu parler, nous y serons en sécurité, je te le promets, ma douce. »
« Tu penses que j'aurais assez de force ? »
« N'aies crainte. Je te porterais si nécessaire. »
Un faible rire me quittait. Je posai ma tête sur son épaule.
« Quel gentleman tu fais, Luis. Merci. »
« C'est le moins que je puisse faire, voyons. » répondit-il d'un ton exagérément charmeur.
Ce Luis là m'était familier. Je n'osais pas regarder dans sa direction, je détournai la tête, observant le couloir, surprise. Cette interaction me ramenait en enfance. Aux années de notre adolescence.
Luis et moi nous promenions beaucoup dans la forêt comme ça, bras dessus, bras dessous. Durant des heures entières, perdus ou connaissants notre chemin. Mes parents n'avaient jamais détesté Luis, il était certes un peu étrange, et notre différence d'âge de deux ans n'aidait pas, mais il avait toujours été respectueux. D'aussi loin que je me souvienne, il n'avait toujours eu d'yeux que pour moi. Que j'aie treize ans, quinze ans, dix-huit, ou maintenant vingt-six, je n'avais pas l'impression que grand chose avait changé. Ou alors peut-être que c'était juste le lieu ? Il était vieillot, tant qu'il nous ramenait dans le passé. Je me revoyais à ses côtés, lors de nos sorties nocturnes ⸺j'avais échappé à mes parents, ceux-ci assoupi⸺ et Luis m'emmenait à un splendide et gigantesque lac sur lequel la lune et ses amies les étoiles scintillaient. Lors des pleines lunes, le paysage était à couper le souffle. Une beauté sur laquelle il aurait été impensable de mettre le prix.
« Ça faisait longtemps. »
Je jetai un coup d'œil à Luis, intriguée.
« De ? »
Ses doigts raffermirent leurs prises sur ma main. Il y fit un signe de la tête.
« Ça. » répliqua-t-il. « Toi, moi, main dans la main. Rien pour nous séparer. »
« Je pensais justement à la même chose. » j'avouai avec amusement.
« Oh ? »
« Je t'assure ! »
Les couloirs s'étaient changés, ils n'étaient à présent plus faits de métal, mais de pierres. De la vieille pierre usée, et des lustres décorés de bougies en guise de source de lumière. Ça m'était étrangement familier. Le silence dominait le moment. Mes bottes touchaient la pierre au sol, le bruit fit un peu échos ⸺tout comme les chaussures de Luis⸺ mais hormis ça, c'était très calme. D'ailleurs, il faisait très froid. La pensée que nous nous trouvions dans un château ⸺puisque ceux-ci n'avaient pas de radiateurs⸺ me fit brièvement pouffer. J'avais beau être vaseuse, encore dans les vapes, ça m'était impensable de concéder que nous nous trouvions dans quelque chose d'aussi majestueux.
De toute façon, nous ne nous attardions pas ici. Luis m'ouvrait la porte boisée sur mes pas, celle-ci laissait soudain place à du vert. Elle. Elle et encore toujours elle. Pour toujours et à jamais.
La forêt de mon village.
« On devrait se dépêcher. » parla mon ami. « Le soleil ne va pas tarder à se coucher. »
Tandis que je descendais les marches de pierre sous moi, je zieutais Luis, dubitative.
« Tu n'as pas de lampe de poche avec toi ? »
« Plus maintenant. » affirma-t-il, tout en me suivant. « J'en volerais une autre, lorsque l'occasion se présentera. » il conclut.
« Tu voles ? »
Il souriait.
« Je suppose qu'on peut me le pardonner, en vue des circonstances. »
Il était... Son sourire...
« Mhh.. »
Je me pinçai rapidement les lèvres.
« J'imagine. »
Luis sauta les deux dernières marches. Il passa son bras autour de mes épaules avec grand enthousiasme et me colla contre lui. Ses gestes furent brusques, ils me prirent de court.
« Allons-y, ma douce ! » s'exclama-t-il. « Je te promets repos et nourriture à volonté ! En avant ! »
Luis me forçait à avancer, j'en riais. Nous nous engouffrâmes dans la forêt, sans un regard en arrière. Je n'osai pas imaginer la grandeur de la structure qui se trouvait derrière nous, et c'était vrai : je n'osai pas. Je ne me retournai pas.
Je suivis Luis jusqu'à sa dite destination. Tendant l'oreille lorsqu'il conta les années qu'il eu passé en tant que scientifique dans le monde extérieur, les amis qu'il s'était fait et à quel point il avait désiré que je sois présente à ses côtés pour vivre tout cela. Nombre de fois, il m'eût présenté ses excuses, embrassée et dévisagée. Le trajet dura longtemps. Si longtemps que nous arrivâmes au curieux endroit juste après que le soleil ne se soit couché.
Depuis l'extérieur, je ne voyais rien. Seulement, Luis nous faisait marcher étrangement assez proche d'une montagne. Sa main libre touchait la roche, il bougeait la verdure qui lui bloquait le passage et marmonnait quelques jurons. Le spectacle était distrayant. Ma main toujours dans la sienne, j'étais dans son dos, mes bottes tachées de boue et un grand sourire sur les lèvres.
« Jackpot. »
Luis ouvrit une porte. Soudain, un jet de lumière nous éclaira.
Luis nous précipita à l'intérieur, il referma la solide porte après s'être assuré que personne ne nous avait suivi en dévisageant le paysage, ainsi que le chemin que nous avions précédemment emprunté. De mon côté, je passais au peigne fin l'endroit. De mes yeux.
La pièce était unique. Il n'y avait pas de portes, pas de couloir, ça n'était que quatre murs assemblés avec assez d'espace pour une poignée de meubles et que moi et Luis puissions tenir debout sans avoir besoin de nous coller l'un contre l'autre. Les meubles étaient antiques, de mauvais état. Il y avait une armoire, une commode, une maigre cuisine, un lit et deux longs barils dans un coin, côte à côte, abandonnés. Il n'y avait pas de fenêtre, mais une source de lumière au plafond légèrement rouge, et une seconde sur la table de nuit proche du lit, nous éclairaient. C'était suffisant. Le parquet sur lequel nous marchions se faisait bruyant. Il grinçait sous mes pas. J'eus même peur qu'il ne s'effondre.
« Qu'est-ce que c'est ? Cet endroit, je veux dire. »
Luis retira son arme, il la déposa sur la table collée contre le mur. Les murs, d'ailleurs. Ils étaient taillés, faits de pierre de la montagne dans laquelle nous avions trouvé refuge.
« J'ai trouvé cet endroit il y a quelques semaines. » m'avoua Luis. « Apparemment, un homme de notre village a été chassé il y a une trentaine d'années. »
« Il s'est installé ici ? »
« C'était un mineur. » m'expliqua-t-il. « Il ne voulait pas quitter la campagne, mais ne pouvait pas revenir. Il s'est caché ici avant de mourir de faim. »
Un carnet reposait sur la commode proche du lit. Sûrement un journal intime. Il y avait aussi un porte-manteau, décoré de deux chapeaux et de vestes. L'armoire boisé devait être encore pleine, je songeais.
« Tu veux manger quelque chose ? »
Je retirai mon surplus de vêtements, abandonnai le tout et jetai un coup d'œil à Luis. Je n'y avais pas fait attention, trop confuse, mais une délicieuse odeur flottait dans l'air. Elle avait été bloquée depuis l'extérieur par l'épaisse porte, mais désormais à l'intérieur, je la sentais avec aise.
« Est-ce que c'est⸺ »
« J'ai volé la recette à tes parents dès que j'ai pu. »
Proche de l'armoire, se trouvait une cheminée, elle était faite de pierre, décorée d'une étagère ornée de photographies. Au dessus du feu, une marmite bouillait. Ça sentait bon le ragoût, avec une grosse touche de salé mais aussi une fine de sucré.
Comme ma mère savait si bien les faire.
« Luis... »
J'apportai mes mains à mes bras. Je frémis.
« J'ai toujours aimé la cuisine de ta mère. » me conta le brun, une spatule de bois à la main. « Est-ce que tu veux goûter ? Je peux te faire autre chose, si ça te dérange. »
Je pris place sur le lit.
« Non, non. Un ragoût me va, ça sera parfait. »
Après tout, c'était le repas idéal afin de regagner des forces. Entre légumes, viandes, et saveurs, ce repas n'avait d'égal que son odeur fantastique, il me ramenait en enfance, au coin du feu, à observer la mixture bouillir, où à table, à frapper le bois de mes couverts tant je criais famine sous l'expression tendre de ma génitrice. Et, comme lorsque j'étais petite, la simple odeur de ce délicieux nectar suffit à me donner l'eau à la bouche.
« Ça ne sera pas aussi bon que celui de ta mère, évidemment. Mais je pense qu'à force de pratique j'ai réussi à faire quelque chose de bon. »
« Je n'en doute pas. » souris-je.
Le lit était de mauvaise qualité, de même pour le matelas. Les draps se contentaient d'une couverture, un vieux plaid parsemé de peluches. Mes cuticules se coinçaient dans le tissu. Je rapprochai mes mains, les déposai sur mes cuisses. À quelques mètres de moi, Luis continuait de touiller dans la marmite, accoudé contre l'étagère de la cheminé, une expression sévère sur le visage, concentrée. J'en profitai.
Luis était grand. Il portait de jolie chaussures de cuir, un jean et une veste marron assez similaire à ses souliers. Son accessoire, posé sur la table, me fit de l'œil. Le meuble étant proche du lit, je fus apte à simplement me pencher pour attraper le pistolet. Certes, je m'étais pliée en deux et avais exagérément étiré mes membres, mais cela me permit de ne pas poser un pied au sol, j'en fus reconnaissante.
L'arme était lourde. Cela m'en coupa le souffle.
Elle était longue aussi, du moins son canon. Le reste était fin. Le pistolet était facile à manier, sûrement tout autant facile à recharger. De part sa splendeur et simplicité, je me retrouvais bientôt dans un état d'émerveillement prenant. Je n'avais jamais été fan d'armes à feu. J'étais consciente de leur existence, peu familière au toucher, mais j'en avais déjà vu. Notamment le fusil de monsieur Benavente, l'homme bizarre et constamment sur ses gardes qui vivait dans la plus grande maison du village. J'étais venue chez lui, enfant, et n'avais pas pu me sortir de la tête son arme, me demandant souvent lorsque je rêvassai, quelle sensation cela procurait de tirer.
Luis devait le savoir.
Le canon était froid.
Cela faisait des heures qu'il s'en était servi pour abattre mon père. Je ne l'avais pas vu faire, cependant je jurais qu'il n'avait pas hésité lorsqu'il avait été question de leur ôter la vie ⸺de sauver la mienne⸺.
La voix de Luis me coupa dans mes pensées.
« Tu t'en es déjà servis ? »
Relevant la tête, je le vis servir un bol boisé sur la table, doré de ce que je songeais être une cuillère de bois à l'intérieur. Luis regardait mes mains. Je tiltais.
« Non, jamais. » confessai-je.
Je me levai, lui rendis son pistolet et pris place à table.
« Je ne savais que toi, tu.. Tu sais. »
Luis rit nerveusement. Il astiqua l'arme aidé par la manche de sa veste de cuir, tâtait le canon nerveusement.
« Il fallait bien. » il déclara. « Avec ces choses, dehors, j'étais contraint de sortir armé, de me protéger. D'apprendre à tirer sur ceux que nous connaissions et aimions autrefois, avant qu'ils ne soient touchés par ce parasite. » argumenta-t-il.
J'hochai la tête, mangeant mon dîner. J'avais l'oreille tendue.
« Le repas te plaît, ma douce ? »
J'acquiesçai.
« C'est délicieux, Luis. »
La viande était un peu trop cuite. Elle ne fondait pas aussi bien sur la langue que lorsque ma mère le faisait, mais le goût était au rendez-vous, plaisant et bien balancé entre le sucré et salé. Surtout : c'était mangeable. En cet instant, c'était ce qui m'importait. J'étais extrêmement reconnaissante de l'effort qu'il avait fait à me faire de quoi souper, mais j'étais aussi heureuse d'avoir quelque chose de bon et nourrissant à me mettre sous la dent. Dans mes souvenirs, Luis n'avait jamais été un grand chef. Il était trop maladroit pour.
Cette pensée me fit sourire.
Les souvenirs du passé me hantaient. Telle une main déposée sur l'épaule, ils me réconfortaient, m'aidaient à me faire à l'idée que tout avait changé. Ils me guidaient. Car, certes, Luis était méconnaissable, mais au fond, tout comme moi, certaines choses restaient les mêmes. Cela fut amplement suffisant afin de me calmer. Cela apaisa mon cœur épuisé.
Je finis mon dîner dans le calme.
Mon bol vide, je le nettoyai, m'en débarrassai ensuite sur l'étagère au dessus de la cheminée. Luis avait éteint le feu, recouvert la marmite d'un couvercle de bois. Le tout se fit dans un silence confortable. Luis était allongé sur le lit, son dos touchant le mur, et un livre dans les paumes de ses mains. Je me reculai de la cheminée, touchant la ceinture autour de ma jupe au passage, soudain un peu gênée par le fait d'être ainsi vêtue.
« Tu crois que je peux me changer ? »
« Il y a une salle de bain juste à côté. » me confia-t-il.
« Où ça ? » je m'étonnai.
Luis ferma son livre et me rejoignit.
« À l'extérieur, dans la même montagne. L'accès depuis l'intérieur a été bloqué, je ne sais pas pourquoi. » développa-t-il, saisissant ma main au passage. « Je vais te montrer. »
Luis et moi sortions de la pièce, revenant à l'extérieur. Luis l'avait fait avec nonchalance tandis que moi, je me retrouvais surprise de constater que, une fois la porte refermée et cachée derrière la verdure de la forêt, il était impossible de se douter que quelqu'un pouvait vivre ici. Le soleil était à présent couché. La lune illuminait le monde haut dans le ciel. En conséquence, il faisait froid. Extrêmement froid.
Luis ouvrit une seconde porte et, l'espace d'une petite heure, j'eus l'opportunité de me décrasser et d'enfin me retrouver. La douche n'avait pas été de grande qualité, l'eau, glacée, et je fus contrainte d'enfiler une chemise à Luis pour éviter de me présenter face à lui dans ma tenue d'Ève. Mes vêtements étaient dans un état inquiétant, boueux, déchirés, puants et couverts de sang, sueur. Mais cela fut amplement suffisant. J'en ressortis revigorée. Accompagnée de mon ami d'enfance, nous rentrions dans la pièce initiale du lieu, ainsi, je m'en allai me réchauffer auprès du feu. Mon linge sale fut abandonné sur la table, de même pour mes chaussures, toutefois, eux trouvèrent leur place au sol.
Le feu crépitait joliment. Orné de rouge, jaune et orange, il se noya dans mon regard, se refléta dans mes yeux. Il était chaud à souhait. Peut-être même un peu trop. Je le sentais brûler la pulpe de mes doigts, la sensation n'était pas particulièrement agréable, mais cela me ramenait sur Terre, me permettait de me sentir vivre. Il me réchauffait surtout, en vue de ma tenue.
Luis s'accroupit à mes côtés. Il m'imita.
« Tu te sens mieux, ma douce ? »
Je lui offris un sourire sincère.
« Beaucoup. »
Étant assise au tailleur au sol, je n'eus aucun mal à me rapprocher de lui. Luis manqua de perdre équilibre, néanmoins, il ne me repoussa pas lorsque je posai ma tête contre son bras. Il me jeta un coup d'œil, prit par surprise. Il n'obtint rien en retour. La splendeur du feu, son élégance, ses moindres mouvements accompagnés de grâce continuaient de s'accaparer mon attention.
J'étais dans l'incapacité de regarder autre chose.
« Merci pour tout, Luis. Je t'ai déjà remercié, non ? Je ne m'en souviens plus. »
« Mhh, pas de problème. »
Une de ses mains se plaqua contre la surface de mon visage qui n'était pas collée contre son bras. Sa paume recouvra cette partie. Il me pressait un peu plus contre lui.
J'aurais voulu le toucher un peu plus. Quelques heures plus tôt, nous avions sauté un grand pas ⸺ou nous étions revenus au point de départ ? De base, nous étions bel et bien amoureux. À présent, nous l'étions à nouveau. Je ne savais plus trop sur quel pied danser avec lui, oser me blottir contre lui et aller trop vite, ou rester dans mon coin et manquer de près la chance de revivre les meilleures années de ma vie. Je ne savais plus quoi lui dire.
Je me sentais toute nerveuse.
Peut-être que, finalement, le feu ne m'intéressait pas tant que ça. Ça n'étaient pas les premiers bouts de bois que je voyais se faire calcinés sous mes yeux, mais c'était bel et bien la première fois que je revoyais Luis. J'étais passée de jeune adolescente passionnée à une jeune femme plus mature et un poil fatiguée. Je n'étais sûrement plus aussi spontanée qu'auparavant. Moins délicieuse, enivrante. En revanche, Luis, lui... Luis était resté le même.
Un peu comme une poupée
Oui c'était ça. C'était tout à fait ça. Je l'avais retrouvé dans notre village, exactement le même, peut-être plus âgé, mais toujours le même Luis dont j'étais tombée amoureuse. Le même Luis qui m'avait brisé le cœur et qui aujourd'hui recollait les morceaux sans même s'en soucier. Il était intact. Parfait. Une perfection à vous en couper le souffle et à bien vous demander si vous n'êtes pas en plein rêve. Ou en pleine folie.
« Tu es bien pensive. »
Luis caressait ma joue du bout de son pouce. Je tournai la tête.
« Désolée, tu disais ? »
« Je te demandais si tu voulais te reposer. »
Sa proposition me tenta. Toutefois, je la déclinai.
« Non, ça ira. J'aimerais rester ici encore un peu, si ça te dérange pas. » répondis-je. « Mais tu peux y aller, toi, si tu veux. »
Luis secoua la tête.
« Moi non plus, je n'ai pas sommeil. »
Son pouce s'approcha de ma lèvre inférieure, il la frôla. Mes yeux, quant à eux, louchèrent sur sa bouche.
« Je peux rester ici aussi, si ça ne t'embête pas, bien sûr. » murmura Luis.
« Non, je t'en prie.. Reste. »
Je posai ma paume sur le dos de sa main posée sur ma joue. Je m'accrochais à lui, de peur de le voir s'en aller, de peur qu'il ne commence à hésiter et à penser que tout cela n'était que pure folie. Ça n'était pas le cas. Je m'étais empressée de le lui faire comprendre.
« Dis-moi. »
Luis pivota de manière à me faire face. Il tomba à genoux et se saisit de mon visage en coupe, me forçant ainsi à me tourner vers lui. De profil à la cheminée, face à face, je ne pus lui échapper.
« Combien d'hommes as-tu embrassé après moi ? »
Mes paupières se faisaient lourdes. À force de le regarder mon corps avait sombré dans la folie, le fait qu'il me touche.. Je flottais sur un nuage.
« Très peu. »
« Mais tu m'as embrassé moi. » insista-t-il. « Pour quelle raison ? »
Mes mains se saisirent de ses poignets, je me penchai dans sa direction. Il m'imita.
« C'est idiot, je t'assure. »
Je souris lorsque nos fronts entrèrent en contact.
« J'en avais juste envie. »
Luis compressa mes joues. Il me toisait avec beaucoup d'intensité, tout comme moi, comme si il peinait à croire que ce qui se déroulait sous ses yeux était la réalité. Cela nous échappait, autant à lui qu'à moi. J'avais le cœur qui tambourinait dans ma poitrine, une horde de papillons dans le bas ventre pour couronner le tout. J'étais... J'étais en extase. Je ne quittais pas mon nuage. Luis avait sauté le pas, il m'avait rejoint dessus, nous étions donc tous les deux sur ce morceau de coton, main dans la main, peau contre peau. Il n'y avait plus que nous.
Il n'y avait jamais eu personne d'autre.
Ça avait toujours été ainsi. Lui et moi.
Adolescents, jeunes adultes, adultes.. C'était à l'instar d'âmes sœurs. Peut-être étions-nous des âmes sœurs ? Au final... Des êtres qui, selon la légende, étaient destinés à se retrouver et s'aimer inlassablement jusqu'à la fin des temps. Dans la vie, la mort, le temps et l'espace. Oui. C'était ce que nous étions. Tout à fait. Il n'y avait plus aucun doute.
« Luis.. »
Mes mains s'accrochaient désespérément à ses poignets, le feu me brûlait la peau, ma respiration saccadée blessait mes poumons. Je.. J'étais⸺
« Luis. »
Son nom quittait mes lèvres tel un chant noué par du désespoir. Que dire ? Que faire ? Ainsi face à lui, mes pupilles rivées dans les siennes, je n'avais plus qu'un seul et unique désir. C'était évident. À présent..
« Embrasse moi, je t'en prie. »
Luis s'humecta les lèvres.
Quelques mèches de ses cheveux titillaient ma peau, d'autres cachaient ses yeux. Je libérai ma main droite afin de remettre de l'ordre dans sa coiffure, frôlant sa pommette, sa joue, sa barbe, sa tempe. Je bougeai doucement. Je ne voulais pas dépêcher les choses. Cependant, alors que je m'apprêtais à caresser son visage, une fois ma tâche conclue, Luis s'était saisi de mon poignet.
Il tira ma main jusqu'à sa chemise entrouverte. Il me glissa dans son vêtement et posa ma paume là où je fus apte à sentir son organe vital palpiter. Son regard n'eut pas quitté le mien tout le long. Pas même lorsque mes yeux s'étaient écarquillés. Son cœur battait vite, il avait sombré dans la folie. Je pouvais presque l'entendre. Il battait à l'unisson avec le mien, dans une délicieuse symphonie.
« Ma douce.. »
Luis frotta son front au mien.
« Permets-moi de te faire mienne. »
Sa main toujours posée sur ma joue s'approcha de mon menton, elle le saisit.
« Afin que plus jamais je ne te fasse l'affront de t'abandonner. Ça n'est pas digne de moi, ni de mes sentiments. »
J'hochai vigoureusement la tête.
« Je t'en prie, Luis. »
Mes ongles s'enracinèrent dans son pectoral.
« J'ai toujours été à toi. »
« De même. »
Il baisa tendrement ma lèvre inférieure.
« Il n'y a toujours eu que toi, mon cœur est tien depuis le début. À jamais. »
Son aveu me fit sourire. Nous étions désormais si proches que, dès que nous nous mettions à parler, nos lèvres se touchaient. Et, finalement, Luis attrapa fermement mes épaules de ses deux mains. Puis, il m'embrassa. Nos bouches se rencontrèrent, bercées par la chaleur du feu nous observant. Ce fut divin. Nous partageâmes un tendre baiser, amants, amis, ennemis, rancune, amour, amertume, tout disparu pour laisser place à un sentiment dont j'avais pourtant pensé perdu.
La sérénité.
Dans cette habitation perdue dans les bois, au cœur de cette pandémie meurtrière, de ce génocide, ce début de fin du monde, Luis et moi trouvâmes refuge dans les vestiges de notre amour.
Et cela fut amplement suffisant pour soigner les blessures du passé. J'en ressortis nouvelle. Comblée. Éprise. J'étais désormais prête à tout pour rester aux côtés du garçon dont j'étais tombée amoureuse depuis si longtemps. Quitte à tout sacrifier, jusqu'à la vie que j'avais battit au cours de ces dernières années. Tout cela ne faisait pas le poids face à la possibilité de tout reconstruire à ses côtés et de revivre les plus charmants instants de mon existence. Remplis d'innocence et d'amour. C'était d'une évidence accablante.
#luis serra#luis serra navarro#resident evil 4#resident evil#resident evil 4 remake#luis serra x reader#luis serra x oc#luis serra x you#luis sera navarro
6 notes
·
View notes
Text
À défaut de Botox pour les fesses un peu ramollies de Mélanie, de la glace pour qu’elles se raffermissent, traitement respectueux de l’environnement 🤣🤣
4 notes
·
View notes
Text
Gourma : Un cross civilo-militaire pour raffermir la cohésion sociale
BURKINA-GOURMA-COHESION-CROSS Gourma : Un cross civilo-militaire pour raffermir la cohésion sociale Fada N’Gourma, (AIB)-Dans le cadre de leurs activités, la Coordination provinciale des Associations de veille citoyenne du Gourma, a organisé un cross populaire civilo-militaire et une séance aérobic, le samedi 02 novembre 2024 à Fada N’Gourma, pour le raffermissement de la cohésion entre les…
0 notes
Text
Voici un guide complet sous forme de questions fréquemment posées par les femmes concernant la médecine esthétique. Ce domaine regroupe des traitements non invasifs ou peu invasifs pour améliorer l’apparence, rajeunir la peau et corriger certaines imperfections. Ces questions couvrent les différents aspects des interventions, des motivations aux résultats attendus, en passant par les précautions et les risques.
1. Questions avant de décider de traitements de médecine esthétique
- Quelles sont les différences entre médecine esthétique et chirurgie esthétique ?
- À partir de quel âge peut-on commencer des traitements de médecine esthétique ?
- Est-ce que la médecine esthétique offre des résultats naturels ?
- Quelle est la durée des effets des différents traitements ?
- Quels sont les traitements de médecine esthétique les plus demandés ?
- Quels critères faut-il prendre en compte pour choisir un praticien en médecine esthétique ?
- Quels traitements sont les plus adaptés pour un premier essai ?
- La médecine esthétique est-elle sécurisée ? Quels sont les risques courants ?
- Est-ce douloureux et y a-t-il des effets secondaires à anticiper ?
- Les traitements de médecine esthétique sont-ils remboursés par les assurances santé ?
2. Questions sur les injections de comblement et de toxine botulique
Acide hyaluronique
Quelles zones peuvent être traitées avec l’acide hyaluronique ?
Quelle est la durée des effets de l’acide hyaluronique ? Peut-on le dissoudre si on n’est pas satisfait ?
Est-ce que l’injection d’acide hyaluronique est douloureuse ?
Est-il possible d’avoir des réactions allergiques à l’acide hyaluronique ?
Combien de temps durent les effets secondaires (rougeurs, gonflements) après une injection d’acide hyaluronique ?
Toxine botulique (Botox)
À partir de quel âge est-il recommandé de commencer les injections de Botox ?
Le Botox peut-il entraîner une perte d'expressions faciales ?
Combien de temps durent les effets du Botox ?
Y a-t-il des effets secondaires à long terme du Botox ?
Peut-on faire du Botox sur plusieurs zones du visage en une seule séance ?
Autres produits de comblement (Radiesse, Sculptra)
Quels sont les avantages de Radiesse par rapport à l’acide hyaluronique ?
Pour quelles zones Sculptra est-il recommandé et combien de temps dure-t-il ?
Les injections de Radiesse et Sculptra sont-elles adaptées aux peaux sensibles ?
Peut-on combiner plusieurs types d’injections (acide hyaluronique, Radiesse, Botox) pour un résultat optimal ?
3. Questions sur les traitements de rajeunissement de la peau
Peelings
Quelles sont les différences entre peeling léger, moyen et profond ?
Est-ce qu’un peeling est adapté à tous les types de peau ?
Combien de séances sont nécessaires pour des résultats visibles ?
Y a-t-il des précautions spécifiques à prendre après un peeling ?
Peut-on se maquiller immédiatement après un peeling ?
Microneedling
Le microneedling est-il douloureux ?
Quelles sont les indications du microneedling ? Peut-il traiter les cicatrices d’acné et les pores dilatés ?
Combien de séances de microneedling sont nécessaires pour voir une amélioration ?
Quels soins sont recommandés après une séance de microneedling ?
Peut-on combiner le microneedling avec d’autres traitements comme le PRP ?
Radiofréquence et ultrasons (HIFU)
La radiofréquence est-elle efficace pour le raffermissement de la peau du visage et du cou ?
Combien de temps durent les effets d’un traitement par ultrasons focalisés (HIFU) ?
Le traitement par HIFU est-il adapté à tous les types de peau ?
La radiofréquence et les ultrasons nécessitent-ils des temps de récupération ?
Quels sont les résultats attendus d’un traitement combiné de microneedling et radiofréquence ?
4. Questions sur les traitements de correction et d’uniformisation de la peau
Traitements laser
Quels sont les différents types de lasers en médecine esthétique et leurs applications ?
Peut-on faire des traitements laser sur des peaux bronzées ou foncées ?
Combien de séances de laser sont nécessaires pour atténuer les taches pigmentaires ?
Quels sont les effets secondaires des lasers et combien de temps faut-il pour récupérer ?
Le laser peut-il être utilisé pour éliminer les cicatrices et les vergetures ?
Épilation laser
L’épilation laser est-elle définitive ?
Combien de séances sont nécessaires pour un résultat optimal ?
Peut-on faire une épilation laser sur toutes les zones du corps ?
Est-ce douloureux et y a-t-il des risques de brûlures ou d’irritations ?
L’épilation laser fonctionne-t-elle sur tous les types de poils et de peaux ?
Lumière pulsée (IPL)
Quelle est la différence entre la lumière pulsée et le laser ?
Quels sont les bienfaits de la lumière pulsée pour la peau ?
Est-ce que la lumière pulsée est efficace pour réduire les rougeurs et la rosacée ?
Combien de séances de lumière pulsée sont nécessaires pour des résultats visibles ?
La lumière pulsée peut-elle être combinée avec d’autres traitements, comme les peelings ?
5. Questions sur le remodelage corporel sans chirurgie
Cryolipolyse (CoolSculpting)
Comment fonctionne la cryolipolyse et pour quelles zones est-elle recommandée ?
La cryolipolyse est-elle une alternative à la liposuccion ?
Combien de temps durent les résultats de la cryolipolyse et combien de séances sont nécessaires ?
Est-ce douloureux ? Y a-t-il des effets secondaires, comme des rougeurs ou des engourdissements ?
Quels sont les meilleurs soins à adopter après une séance de cryolipolyse ?
Ultrasons pour le remodelage corporel (lipocavitation, HIFU)
Comment les ultrasons réduisent-ils les graisses et raffermissent-ils la peau ?
Combien de séances sont nécessaires pour voir une amélioration visible ?
Peut-on faire un traitement par ultrasons sur toutes les zones du corps ?
Quelle est la différence entre le HIFU pour le visage et le corps ?
Existe-t-il des contre-indications pour les traitements par ultrasons ?
Électrostimulation (Tesla Med)
L’électrostimulation aide-t-elle réellement à tonifier les muscles ?
Combien de séances sont nécessaires pour voir une amélioration ?
L’électrostimulation est-elle adaptée à tout le monde ? Y a-t-il des contre-indications ?
Peut-elle remplacer les exercices physiques ?
Quels résultats attendre en termes de perte de centimètres ou de raffermissement ?
6. Questions sur les soins des mains et des zones spécifiques
Rajeunissement des mains
Quelles techniques sont recommandées pour rajeunir les mains (injections, laser, peeling) ?
Les injections d’acide hyaluronique sont-elles efficaces pour donner du volume aux mains ?
Combien de temps les résultats des traitements pour les mains durent-ils ?
Est-ce que le traitement des mains est douloureux ?
Y a-t-il des soins spécifiques à faire après un traitement de rajeunissement des mains ?
Traitement des cernes
Quels traitements existent pour atténuer les cernes (injections, laser, peeling) ?
Les injections d’acide hyaluronique dans les cernes sont-elles sûres et efficaces ?
Combien de temps durent les résultats des injections pour les cernes ?
Peut-on traiter tous les types de cernes avec des techniques de médecine esthétique ?
Quelles sont les contre-indications pour les traitements des cernes ?
Traitement des lèvres
Quels sont les produits utilisés pour augmenter le volume des lèvres ?
Combien de temps durent les effets des injections dans les lèvres ?
L’augmentation des lèvres est-elle douloureuse ?
Est-ce que les résultats sont naturels ou existe-t-il un risque de surcorrection ?
Y a-t-il des soins particuliers à faire après des injections dans les lèvres ?
7. Questions sur la sécurité et le suivi des traitements de médecine esthétique
- Quels sont les risques de dépendance aux traitements de médecine esthétique ?
- Peut-on combiner plusieurs traitements de médecine esthétique en une seule séance ?
- Comment éviter les effets secondaires indésirables ?
- À quelle fréquence peut-on renouveler des traitements comme le Botox ou les injections d’acide hyaluronique ?
- Que faire si je ne suis pas satisfaite du résultat ? Y a-t-il des options pour corriger ?
- Y a-t-il des restrictions alimentaires ou des produits à éviter après certains traitements ?
- Comment prévenir les ecchymoses et les gonflements après les injections ?
- Combien de temps faut-il éviter le soleil après des traitements de médecine esthétique ?
- Les traitements peuvent-ils provoquer des allergies ou des réactions cutanées ?
- Quels sont les signes d’une bonne guérison après un traitement, et quand devrais-je m’inquiéter ?
Conclusion
Ces questions couvrent les préoccupations majeures des femmes concernant la médecine esthétique, abordant chaque étape, des motivations aux soins post-traitement. Elles permettent de répondre aux doutes courants et d’offrir des informations essentielles pour toute femme souhaitant découvrir la médecine esthétique ou optimiser son expérience. Une consultation avec un professionnel qualifié est cruciale pour évaluer les besoins individuels et assurer des résultats naturels, sûrs et adaptés à chaque personne.
0 notes
Text
Redécouvrez Votre Peau et Votre Silhouette avec Day+ : La Cure Collagène et le Sérum Minceur
Dans notre quête constante pour préserver notre beauté naturelle et maintenir une silhouette tonique, nous cherchons souvent des solutions efficaces, sûres, et faciles à intégrer dans notre routine quotidienne.
C'est ici que la marque Day+ se démarque avec deux produits innovants : la cure collagène Day+ et le sérum minceur Day+.
Ces deux soins complémentaires offrent des résultats visibles en agissant en profondeur sur la peau et le corps.
Découvrons ensemble comment ces produits peuvent transformer votre routine beauté et bien-être.
La Cure Collagène Day+ : Le Secret d'une Peau Jeune et Rayonnante
Avec l'âge, notre production naturelle de collagène diminue, entraînant une perte d'élasticité, de fermeté et l'apparition de rides.
Le collagène est une protéine essentielle qui agit comme une sorte de "colle" pour notre peau, assurant sa souplesse et sa résistance.
La cure collagène Day+ a été spécialement formulée pour combler cette perte et redonner à la peau son éclat et sa fermeté d'origine.
Les bienfaits de la cure collagène Day+ :
Hydratation en profondeur : Le collagène aide à retenir l'hydratation dans la peau, ce qui réduit les signes visibles de sécheresse et rend la peau plus douce et lisse.
Raffermissement de la peau : En augmentant l'élasticité de la peau, la cure permet de retrouver une peau plus ferme, réduisant l'apparence des rides et ridules.
Éclat et jeunesse : Grâce à une utilisation régulière, la peau paraît plus lumineuse, plus jeune, et plus tonique.
Soutien global du corps : Le collagène ne se limite pas seulement à la peau ! Il soutient aussi la santé des articulations, des ongles, et des cheveux, rendant cette cure un véritable allié beauté et bien-être.
Comment utiliser la cure collagène Day+ ?
La cure collagène Day+ s’intègre facilement à votre routine quotidienne. Elle doit être prise quotidiennement pendant plusieurs semaines pour des résultats optimaux. La régularité est la clé pour que votre corps puisse pleinement profiter de cet apport essentiel en collagène.
Le Sérum Minceur Day+ : Votre Allié pour une Silhouette Svelte et Tonique
Au-delà des soins de la peau, la minceur est un aspect souvent recherché pour se sentir bien dans son corps. Le sérum minceur Day+ est une solution idéale pour toutes celles et ceux qui cherchent à remodeler leur silhouette, à raffermir les zones clés, et à réduire l’apparence de la cellulite.
Les bienfaits du sérum minceur Day+ :
Réduction de la cellulite : Grâce à une formule riche en actifs ciblés, ce sérum aide à lisser et raffermir la peau, réduisant l’apparence des capitons.
Effet drainant : Le sérum stimule la circulation lymphatique, aidant ainsi à dégonfler les zones sensibles comme les cuisses, les hanches ou le ventre.
Hydratation et fermeté : En plus de son action minceur, ce sérum hydrate la peau en profondeur, la laissant douce et tonifiée après chaque utilisation.
Texture légère et absorption rapide : Contrairement à de nombreux produits minceur qui peuvent laisser une sensation grasse, le sérum minceur Day+ pénètre rapidement, permettant de s’habiller immédiatement après l'application.
Comment utiliser le sérum minceur Day+ ?
Pour obtenir des résultats visibles, il est recommandé d'appliquer le sérum minceur Day+ deux fois par jour, matin et soir, en effectuant des mouvements circulaires sur les zones ciblées.
Une application régulière permet de maximiser son effet raffermissant et drainant.
Pour une efficacité optimale, il peut être utile de combiner l'utilisation du sérum avec un massage lymphatique ou des exercices de tonification.
La Complémentarité entre la Cure Collagène et le Sérum Minceur
L’une des forces des produits Day+ réside dans leur complémentarité. Alors que la cure collagène agit de l’intérieur pour améliorer la qualité de la peau, le sérum minceur agit en externe pour remodeler et raffermir les zones où la peau peut paraître relâchée ou marquée par la cellulite.
En combinant ces deux produits, vous offrez à votre peau et à votre corps une approche globale, ciblant à la fois les signes du vieillissement et les imperfections cutanées.
Cette synergie permet d'obtenir des résultats plus rapides et plus durables.
Pourquoi Choisir les Produits Day+ ?
La marque Day+ s'engage à offrir des produits de haute qualité, formulés avec des ingrédients soigneusement sélectionnés pour leur efficacité et leur innocuité.
Chaque produit est conçu pour s'intégrer facilement à votre routine, sans compromis sur les résultats.
Formulations naturelles et sûres : Les produits Day+ sont souvent formulés avec des actifs naturels, évitant les ingrédients agressifs ou potentiellement nocifs pour la peau.
Efficacité prouvée : De nombreux utilisateurs témoignent des effets visibles de la cure collagène et du sérum minceur après seulement quelques semaines d’utilisation régulière.
Une approche globale de la beauté : Day+ adopte une vision holistique de la beauté, en offrant des solutions qui prennent soin de votre corps de l'intérieur et de l'extérieur.
Que vous cherchiez à améliorer l’apparence de votre peau, à raffermir votre silhouette, ou simplement à vous sentir bien dans votre corps, les produits Day+ sont conçus pour vous accompagner dans cette démarche. La cure collagène Day+ et le sérum minceur Day+ forment un duo gagnant pour un soin complet et efficace.
Alors, pourquoi attendre ? Intégrez ces soins dans votre routine dès aujourd’hui et laissez la magie opérer. Prenez soin de vous, redécouvrez votre peau, et transformez votre silhouette avec Day+.
#collagene#serumminceur#soincorps#beauténaturelle#raffermirlapeau#routinebeauté#soinantiage#routineminceur#bienetre
0 notes
Text
1. Lifting cervico-facial (ou lifting traditionnel)
Description
Technique : Cette intervention implique des incisions généralement faites autour des oreilles et parfois dans le cuir chevelu. Le chirurgien soulève la peau, élimine l’excès et resserre les muscles sous-jacents. Cela permet de corriger le relâchement cutané dans la région du cou et du bas du visage.
Zone ciblée
Cible : Joues, bajoues, cou et contours du visage.
Résultats
Apparence : Réduction visible des rides, raffermissement des contours du visage et amélioration de la définition de la mâchoire.
Durabilité : Les résultats peuvent durer de 5 à 10 ans, bien que le vieillissement naturel continuera à affecter l’apparence.
Temps de récupération
Durée : En général, la récupération complète peut prendre plusieurs semaines, avec un gonflement et des ecchymoses qui diminuent après deux semaines. Les patients sont souvent conseillés de ne pas effectuer d'activités physiques intenses pendant au moins un mois.
2. Lifting frontal (ou lifting des sourcils)
Description
Technique : Le lifting frontal consiste à soulever la peau du front pour corriger les rides et repositionner les sourcils. Les incisions peuvent être réalisées dans le cuir chevelu ou dans le pli naturel des paupières.
Zone ciblée
Cible : Front, sourcils et zone des tempes.
Résultats
Apparence : Élimination des rides frontales et des rides de la glabelle (entre les sourcils), rajeunissement du regard grâce à un positionnement des sourcils plus haut.
Durabilité : Les résultats peuvent durer plusieurs années, bien que le vieillissement continu affectera la peau.
Temps de récupération
Durée : La plupart des patients peuvent reprendre des activités légères après une semaine, mais il est conseillé d’éviter les efforts physiques intenses pendant quelques semaines.
3. Lifting temporal
Description
Technique : Souvent réalisé en complément d’un lifting cervico-facial, ce lifting se concentre sur les tempes et la partie supérieure du visage. Les incisions sont généralement discrètes et situées près des cheveux.
Zone ciblée
Cible : Tempes et coin externe des yeux.
Résultats
Apparence : Amélioration de la définition de la ligne des sourcils, réduction des rides et une apparence plus ouverte et rajeunie autour des yeux.
Durabilité : Les résultats peuvent durer plusieurs années.
Temps de récupération
Durée : Le temps de récupération est généralement court, avec une reprise d'activités légères après quelques jours.
4. Mini-lifting (ou lifting léger)
Description
Technique : Le mini-lifting utilise des incisions plus petites, souvent autour des oreilles. Il se concentre sur le bas du visage et le cou, permettant une intervention moins invasive.
Zone ciblée
Cible : Joues et région du cou.
Résultats
Apparence : Offre un rajeunissement subtil et naturel, avec une réduction des signes de vieillissement sans transformations radicales.
Durabilité : Les résultats sont généralement visibles pendant 3 à 5 ans.
Temps de récupération
Durée : Les patients peuvent souvent reprendre leurs activités normales après une semaine ou deux, avec un gonflement et des ecchymoses minimes.
5. Lifting endoscopique
Description
Technique : Cette méthode utilise de petites incisions et une caméra endoscopique pour guider le chirurgien, ce qui permet de soulever les tissus sans de grandes incisions. Cela réduit les cicatrices visibles.
Zone ciblée
Cible : Zone du front, joues, et parfois le cou.
Résultats
Apparence : Rajeunissement du visage avec un aspect naturel. Moins de cicatrices visibles par rapport aux méthodes traditionnelles.
Durabilité : Les résultats peuvent durer de 5 à 10 ans, selon le vieillissement naturel.
Temps de récupération
Durée : La récupération est généralement plus rapide, avec de nombreux patients retournant à des activités légères après une semaine.
6. Lifting des joues (ou lifting malaire)
Description
Technique : Ce lifting cible le relâchement cutané et le manque de volume des joues. Il peut impliquer l’utilisation de fils tenseurs, de greffes de graisse ou d’implants pour rehausser la zone.
Zone ciblée
Cible : Joues et région nasolabiale (rides autour du nez).
Résultats
Apparence : Amélioration de la définition des joues et des contours du visage, donnant un aspect plus jeune et frais.
Durabilité : Les résultats peuvent durer de 3 à 7 ans, selon la méthode utilisée.
Temps de récupération
Durée : Les temps de récupération varient selon la méthode, mais la plupart des patients peuvent reprendre leurs activités normales après une semaine.
7. Lifting du cou (platysmaplastie)
Description
Technique : Cette procédure cible spécifiquement le cou, en éliminant l'excès de peau et en resserrant les muscles platysma. Elle peut être réalisée seule ou en association avec d'autres types de lifting.
Zone ciblée
Cible : Cou.
Résultats
Apparence : Réduction des rides et du relâchement, avec un cou plus tonique et mieux défini.
Durabilité : Les résultats peuvent durer plusieurs années, mais le vieillissement continu affectera la peau.
Temps de récupération
Durée : La récupération complète peut prendre plusieurs semaines, avec des gonflements qui diminuent généralement après deux semaines.
Conclusion
Chaque type de lifting du visage est conçu pour répondre à des préoccupations esthétiques spécifiques et peut être adapté aux besoins individuels. Le choix de la procédure dépend de plusieurs facteurs, notamment l'âge du patient, le type de peau, les attentes esthétiques et la gravité des signes de vieillissement.
Une consultation approfondie avec un chirurgien plasticien qualifié est essentielle pour évaluer les besoins individuels, discuter des risques et des avantages de chaque méthode, et élaborer un plan de traitement personnalisé. Chaque intervention a ses propres avantages et inconvénients, et il est crucial d’avoir des attentes réalistes pour obtenir des résultats satisfaisants.
0 notes
Text
Voici une déclinaison des principales opérations de chirurgie esthétique existantes, classées par catégories en fonction des zones du corps concernées.
1. Chirurgie esthétique du visage
Rhinoplastie : Remodelage du nez pour en améliorer la forme, la taille ou corriger des problèmes respiratoires.
Blépharoplastie : Chirurgie des paupières visant à corriger les paupières tombantes ou les poches sous les yeux.
Lifting du visage : Intervention pour retendre la peau du visage et du cou afin de réduire les signes de vieillissement.
Génioplastie : Chirurgie visant à modifier la forme du menton.
Otoplastie : Correction des oreilles décollées ou asymétriques.
Lifting temporal : Lifting spécifique de la région des tempes pour lisser le contour des yeux et des sourcils.
Lipofilling du visage : Injection de graisse autologue (provenant d'une autre partie du corps) pour restaurer le volume du visage.
Augmentation des lèvres : Utilisation de produits injectables comme l'acide hyaluronique ou des implants pour donner du volume aux lèvres.
2. Chirurgie esthétique de la poitrine
Augmentation mammaire : Pose de prothèses ou lipofilling pour augmenter le volume des seins.
Lifting des seins (mastopexie) : Repositionnement des seins pour les raffermir et corriger un affaissement.
Réduction mammaire : Intervention pour réduire la taille des seins trop volumineux, souvent dans un but esthétique et fonctionnel (douleurs dorsales).
Gynécomastie : Réduction des seins chez l’homme pour éliminer un excès de tissu mammaire.
3. Chirurgie esthétique de la silhouette
Liposuccion : Élimination des excès de graisse localisés dans des zones spécifiques comme l’abdomen, les cuisses, les bras, ou le menton.
Abdominoplastie : Chirurgie du ventre pour retirer l'excès de peau et de graisse, souvent après une perte de poids importante ou une grossesse.
Lifting des bras : Réduction de l’excès de peau et de graisse au niveau des bras.
Lifting des cuisses : Élimination de l’excès de peau et de graisse au niveau des cuisses.
Lifting des fesses : Remodelage et raffermissement des fesses, parfois en combinaison avec une liposuccion ou un lipofilling.
Lipofilling (injections de graisse) : Utilisation de la graisse du patient pour augmenter le volume d'autres zones du corps (fesses, hanches, seins).
Nymphoplastie : Réduction de la taille des petites lèvres vaginales pour des raisons esthétiques ou fonctionnelles.
4. Chirurgie de rajeunissement
Lifting du visage : Remise en tension de la peau et des muscles faciaux pour un effet de rajeunissement global.
Lifting cervico-facial : Intervention combinée pour rajeunir à la fois le visage et le cou.
Lifting frontal : Correction des rides du front et repositionnement des sourcils.
Chirurgie des paupières (blépharoplastie) : Elimination de l'excès de peau et de graisse des paupières supérieures et inférieures pour un regard plus jeune.
5. Chirurgie des fesses
Brazilian Butt Lift (BBL) : Injection de graisse prélevée sur d'autres parties du corps dans les fesses pour augmenter leur volume.
Implants fessiers : Pose de prothèses pour augmenter le volume des fesses.
Lifting des fesses : Remodelage et raffermissement des fesses, souvent après une perte de poids importante.
6. Chirurgie intime
Nymphoplastie : Réduction des petites lèvres vaginales.
Phalloplastie : Allongement ou augmentation de la taille du pénis.
Hyménoplastie : Reconstruction de l'hymen pour restaurer l'intégrité de la membrane.
7. Chirurgie esthétique des bras et des jambes
Lifting des bras : Réduction de la peau lâche et remodelage des bras pour les rendre plus fermes.
Lifting des cuisses : Retrait de la peau en excès et remodelage des cuisses pour un aspect plus lisse et tonifié.
8. Chirurgie reconstructrice
Chirurgie post-bariatrique : Interventions multiples pour corriger l'excès de peau après une perte de poids massive.
Reconstruction mammaire : Après une mastectomie, utilisation d’implants ou de tissus autologues pour reconstruire un sein.
Traitement des cicatrices : Techniques chirurgicales ou médicales pour atténuer les cicatrices après des accidents ou des interventions chirurgicales.
Conclusion
La chirurgie esthétique couvre un large éventail d’interventions qui visent à améliorer l’apparence, restaurer le volume ou traiter des imperfections liées à l’âge, à la morphologie ou à d’autres facteurs. Il est essentiel de consulter un chirurgien qualifié pour évaluer vos besoins, définir vos objectifs et choisir la technique adaptée à vos attentes.
0 notes
Video
instagram
Massage Times UN MOMENT A SOI à Ste Anne / Centre Médical de Bois Jolan Rdv sur www.angele-naturopathe.com #momentàsoi #massage #massagetherapeutique #huilesessentielles #huilesvégétales #corps #ventre #dos #nuque #jambes #libérationémotionnelle #détox #raffermissant #régénérant #apaisant #relaxant #guadeloupe #SainteAnne #naturopathie #naturopathe #angelenaturopathe https://www.instagram.com/p/CnXOrMfLkjY/?igshid=NGJjMDIxMWI=
#momentàsoi#massage#massagetherapeutique#huilesessentielles#huilesvégétales#corps#ventre#dos#nuque#jambes#libérationémotionnelle#détox#raffermissant#régénérant#apaisant#relaxant#guadeloupe#sainteanne#naturopathie#naturopathe#angelenaturopathe
1 note
·
View note
Text
Le lifting du visage, aussi appelé rhytidectomie, est une intervention de chirurgie esthétique qui permet de rajeunir les traits en éliminant l'excès de peau relâchée et en raffermissant les muscles sous-jacents. Il cible les signes de vieillissement comme les rides profondes, l'affaissement des joues et le relâchement de la peau du cou. Ce guide détaillé vous accompagne à chaque étape du processus, depuis la première consultation jusqu'à la récupération complète et les résultats finaux.
1. Première consultation
La première consultation avec un chirurgien esthétique est essentielle pour déterminer si vous êtes un bon candidat pour un lifting du visage et pour définir les attentes réalistes. Voici ce à quoi vous pouvez vous attendre :
Discussion des attentes : Le chirurgien vous demandera quelles zones du visage vous préoccupent le plus et quel résultat vous souhaitez obtenir. Il est important d’être clair et honnête sur vos attentes afin que le chirurgien puisse évaluer la faisabilité de l’intervention.
Examen physique complet : Le chirurgien examinera la structure de votre visage, notamment l’élasticité de votre peau, le tonus musculaire et l'emplacement des rides et des plis. Il analysera aussi les zones de relâchement cutané et la répartition des volumes (joues, menton, cou, etc.).
Évaluation des techniques : En fonction de votre examen, plusieurs options peuvent être envisagées : un lifting complet du visage, un mini-lifting, ou encore un lifting ciblé sur certaines zones comme le bas du visage ou le cou. Le chirurgien pourra également vous proposer des procédures complémentaires, comme des injections de Botox ou d'acide hyaluronique pour optimiser le résultat global.
Questions et informations : Cette consultation est également l’occasion de poser toutes vos questions. Le chirurgien vous expliquera en détail le déroulement de l’opération, les risques associés, le temps de récupération et les soins post-opératoires.
2. Maturation de la décision
Prendre la décision de subir un lifting du visage est une démarche personnelle qui nécessite réflexion. Voici les aspects clés à considérer avant de vous engager :
Motivations personnelles : Pourquoi souhaitez-vous un lifting du visage ? Il est essentiel que cette décision soit prise pour vous-même et non sous l’influence d’autres personnes ou de pressions sociales. Le lifting ne doit pas être perçu comme un remède miracle, mais comme une intervention qui améliore votre apparence de manière naturelle.
Attentes réalistes : Bien que le lifting puisse donner des résultats remarquables, il est important de garder des attentes réalistes. Le lifting ne vous transformera pas en une personne différente, mais il vous rendra un visage plus jeune, reposé et harmonieux.
Connaissance des risques : Comme toute intervention chirurgicale, le lifting comporte des risques (infection, saignement, cicatrices visibles, asymétrie, etc.). Prendre le temps de discuter de ces risques avec votre chirurgien est important pour une décision éclairée.
Durabilité des résultats : Un lifting offre des résultats durables, mais il n'arrête pas le processus de vieillissement. Il peut rajeunir votre apparence de plusieurs années, mais le vieillissement continuera naturellement.
3. Choix du chirurgien esthétique
Le choix du chirurgien est l’une des étapes les plus importantes dans la réussite d’un lifting du visage. Voici comment choisir le bon praticien :
Certifications et accréditations : Assurez-vous que le chirurgien soit qualifié et accrédité par des organisations reconnues, comme l'Ordre des Médecins ou la Société Internationale de Chirurgie Plastique et Esthétique (ISAPS). Ces certifications garantissent que le praticien a suivi une formation rigoureuse.
Expérience spécifique dans le lifting du visage : Le chirurgien doit avoir une vaste expérience dans la réalisation de liftings faciaux. N’hésitez pas à lui demander combien d’opérations de ce type il a effectuées et à consulter des photos avant/après de ses anciens patients pour évaluer son travail.
Écoute et confiance : Il est essentiel de choisir un chirurgien avec qui vous vous sentez en confiance. Le professionnel doit être à l’écoute de vos préoccupations, de vos attentes et capable de vous expliquer en détail ce qui est réalisable ou non. Une bonne communication avec votre chirurgien contribue à des résultats satisfaisants.
4. Pourquoi éviter la Tunisie pour un lifting du visage ?
La Tunisie est devenue une destination populaire pour les chirurgies esthétiques en raison des prix plus bas. Cependant, il est important de peser les avantages et les risques avant de se lancer dans une intervention à l’étranger.
Normes de sécurité : Les normes médicales et de sécurité en Tunisie ne sont pas toujours équivalentes à celles des pays européens ou nord-américains. Bien que certaines cliniques soient de bonne réputation, la régulation des soins médicaux peut être moins stricte, ce qui peut entraîner des complications.
Suivi postopératoire limité : Le suivi postopératoire est essentiel après un lifting du visage, notamment pour surveiller la cicatrisation et prévenir les infections ou autres complications. Le suivi à distance, lorsque le chirurgien est à l’étranger, peut être difficile, voire impossible.
Réinterventions coûteuses : Si le résultat n’est pas à la hauteur de vos attentes ou si des corrections sont nécessaires, vous devrez probablement retourner en Tunisie pour une réintervention, ce qui peut entraîner des coûts supplémentaires et des complications logistiques.
5. Déroulement de l’opération
Le lifting du visage est une opération qui se déroule généralement sous anesthésie générale, bien que dans certains cas, une anesthésie locale combinée à une sédation puisse être utilisée. Voici les principales étapes de l'intervention :
Incisions : Le chirurgien réalise des incisions discrètes autour de la ligne des cheveux, au niveau des tempes, et autour des oreilles. Dans certains cas, une incision supplémentaire sous le menton est effectuée si le lifting inclut également le cou.
Raffermissement des tissus : Une fois les incisions pratiquées, le chirurgien soulève la peau et resserre les muscles sous-jacents. Cela permet de raffermir les traits du visage et de réduire l’affaissement des joues et du cou. L'excès de peau est ensuite retiré pour éviter tout relâchement ultérieur.
Remodelage : Le chirurgien peut également redéfinir les contours du visage, notamment au niveau de la mâchoire, du cou ou des pommettes, pour obtenir un aspect plus harmonieux.
Fermeture des incisions : Les incisions sont refermées avec des points de suture fins et souvent recouvertes de bandages. Ces bandages aident à réduire les gonflements et à protéger la peau pendant la première phase de guérison.
6. Convalescence
La convalescence après un lifting du visage nécessite du temps et de la patience. Il est important de suivre les recommandations de votre chirurgien pour optimiser la guérison.
Premiers jours : Vous ressentirez des gonflements et des ecchymoses, qui peuvent être impressionnants au début, mais c'est tout à fait normal. Les bandages doivent être portés pendant les premiers jours pour soutenir les tissus et minimiser les risques d'hématome.
Gestion de la douleur : Des médicaments analgésiques vous seront prescrits pour contrôler l’inconfort. La douleur est généralement légère à modérée.
Soins des incisions : Vous devrez prendre soin des cicatrices en nettoyant délicatement la zone et en suivant les instructions précises de votre chirurgien. Évitez toute exposition directe au soleil pendant les premières semaines.
Gonflements et ecchymoses : Ils peuvent persister pendant deux à trois semaines, bien qu'ils commencent à diminuer après une semaine.
7. Récupération
La récupération après un lifting du visage varie d’un patient à l’autre, mais voici les étapes générales à suivre :
1ère semaine : Le gonflement est à son apogée, et il est conseillé de se reposer un maximum. Vous devrez éviter tout effort physique intense et garder la tête surélevée lorsque vous dormez.
2ème à 3ème semaine : Les gonflements et les ecchymoses diminuent progressivement. Vous pourrez reprendre des activités légères, mais il est important de ne pas solliciter les muscles du visage et du cou.
1 à 2 mois : La plupart des patients sont capables de reprendre leurs activités habituelles, y compris le travail, à ce stade. Le visage commence à retrouver son aspect plus naturel, bien que des gonflements résiduels puissent persister.
8. Reprise du sport
La reprise de l’activité physique doit se faire de manière progressive pour éviter tout risque de complications.
4 à 6 semaines : À ce stade, vous pouvez commencer à reprendre des activités physiques douces comme la marche ou le yoga doux. Il est essentiel d'éviter les activités qui sollicitent le visage, le cou ou qui peuvent entraîner des secousses.
6 à 8 semaines : Vous pouvez introduire des activités modérées comme la natation ou le vélo, mais évitez les exercices trop intenses.
3 mois : La plupart des patients sont capables de reprendre des activités physiques normales, y compris la musculation et les sports de contact, sous réserve d'une bonne cicatrisation.
9. Résultats définitifs
Les résultats finaux d'un lifting du visage mettent plusieurs mois à se stabiliser.
Résultats visibles : Bien que les améliorations soient visibles dès les premières semaines, il faudra attendre 3 à 6 mois pour que les résultats finaux se manifestent pleinement. Les gonflements et les ecchymoses disparaîtront progressivement, révélant un visage rajeuni et plus ferme.
Cicatrices : Les cicatrices, bien que dissimulées dans les plis naturels du visage, continueront à s’estomper avec le temps, devenant de moins en moins visibles au bout de 6 à 12 mois.
Durabilité des résultats : Un lifting du visage peut rajeunir de 5 à 10 ans, mais il n'arrête pas le processus naturel de vieillissement. Avec des soins de la peau appropriés et un mode de vie sain, les résultats peuvent durer longtemps.
Le lifting du visage est une procédure efficace pour atténuer les signes du vieillissement et restaurer une apparence plus jeune et plus harmonieuse. Prendre le temps de bien choisir votre chirurgien, mûrir votre décision, et suivre les conseils postopératoires est essentiel pour obtenir des résultats optimaux et durables.
0 notes
Text
" Sacrifice "
𝗠𝗲𝘁 𝗲𝗻 𝘀𝗰𝗲̀𝗻𝗲 : Geto Suguru
𝗥𝗲́𝘀𝘂𝗺𝗲́ : Geto et sa petite-amie avaient rompu depuis quelques mois déjà, cependant, Gojo refusait de lâcher l'affaire : ils finiraient ensemble. Qu'ils le veuillent ou non.
𝗔𝘃𝗲𝗿𝘁𝗶𝘀𝘀𝗲𝗺𝗲𝗻𝘁 : angst mais happy ending.
ENG : PLEASE DO NOT STEAL MY WORKS. If you want to translate it, ask me first then we can talk about it. If you want to find me on Wattpad or AO3, my accounts are in my bio, these are the ONLY ONES i have. FR : MERCI DE NE PAS VOLER MES OS. Si vous avez envie de les traduire, merci de me demander la permission avant. Si vous voulez me retrouver sur Wattpad ou AO3, j'ai des liens dans ma bio, ce sont mes SEULS comptes.
𝙽𝚘𝚖𝚋𝚛𝚎 𝚍𝚎 𝚖𝚘𝚝𝚜 : 𝟑𝐤.
« C'est que ça capte mal ici.. »
Geto bougeait son portable à clapet de haut en bas, de droite à gauche, il le fit en vain, aucune barre de réseau ne daignait se montrer. Sans attendre, une petite moue s'installa sur les traits de son visage.
« Qu'est-ce que je fous là, bon sang. »
La seconde suivante, il entendit quelqu'un arriver. Geto releva la tête dans sa direction.
Il faisait un peu sombre, les reflets du soleil obscurcissaient la silhouette en dehors des deux ponts routiers entre lesquels il se tenait. Geto posa son poignet contre son front, il plissa les yeux, pensant ainsi mieux y voir, mais ça ne s'arrangea pas. Il ne remarqua que deux détails : c'était une fille, et elle était étudiante. Il l'avait compris en la voyant avancer dans son joli uniforme d'écolière, accompagnée par son sac de cours de cuir très semblable aux valises avec lesquelles les professeurs avaient l'habitude de se balader. Lorsqu'elle fut arrivée sous le premier pont routier, Geto y vit plus clair, en conséquence; ses yeux s'écarquillèrent. Il l'avait immédiatement reconnue. Et il compris sans attendre la raison de sa venue ici, pourquoi il avait reçu ce message aussi étrange et pourquoi il n'avait pas hésité à faire le chemin du centre-ville jusqu'à la campagne.
« Tu étais obligée de passer par Satoru, hein ? » soupira Geto.
« Tu ne répondais pas par message. Tu m'as bloquée ? »
Il hocha la tête en rangeant son portable à clapet dans sa poche de pantalon.
« Je m'en doutais. » jura-t-elle.
L'adolescente plissa finement les yeux, elle foudroya le noiraud du regard, raffermissant au même moment la prise qu'elle exerçait sur son sac de cours, elle se mit à tapoter le sol de terre trempé à ses pieds de la pointe de sa chaussure.
« Il m'a tout expliqué. »
L'adolescent grogna, embarrassé. Il masqua brusquement une partie de son visage derrière sa main libre, la bouche écartée en une vilaine grimace.
« Qu'est-ce qu'il t'a dit ? »
La jolie demoiselle détourna le regard, elle aussi embarrassée par cette situation. Geto était drôlement imposant pour un garçon de seize ans. Il la dépassait largement et même sa carrure imposante aurait suffit à cacher son corps. Elle peinait à le regarder, elle était constamment frappée par des images du passé autant plaisantes que douloureuses, lui rappelant la sensation de ses mains sur son corps, l'onctuosité de ses lèvres, l'odeur de sa peau et l'adorable petit sourire qui prenait place sur ses lèvres à chaque fois qu'il l'avait autrefois taquinée.
« Satoru m'a dit que tu avais encore des sentiments pour moi. Il a ajouté que tu parlais beaucoup de nous, que ça le saoulait. »
Elle le remarqua immédiatement : Geto rougissait. Il se cachait derrière sa main, mais elle reconnut sans mal les quelques rougeurs éparpillées sur ses pommettes et celles remontant jusqu'à la pointe de ses oreilles. Geto se tourna de manière à être de profil devant elle. Il faisait face à un mur de béton, sur lequel les deux ponts routiers reposaient. Geto refusa de croiser son regard. Tout en songeant à quel point cela était humiliant, il ne put se retenir de maudire son meilleur ami Gojo, jurant sur le plus précieux de ses biens qu'il obtiendrait vengeance de sa trahison.
La demoiselle souffla. Elle se pencha sur sa gauche ᅳplus particulièrement le haut de son corpsᅳ de manière à mieux observer Geto.
« Il m'a dit que si je revenais vers toi, que si on arrangeait les choses, tu finirais pas arrêter de l'embêter avec nos histoires. » précisa-t-elle. « Alors me voici, sombre idiot. »
« Et tu l'as écouté ? » il gémit.
« Suguru, je suis pas abrutie, abuse pas non plus. Tu crois quoi, que j'ai avalé ton histoire ? Elle était bidon. »
Le noiraud lui jeta un coup d'œil à travers ses doigts. Elle le regardait curieusement, penchée sur sa droite et à partir de ce moment, il fut incapable de regarder ailleurs. La main de Geto lui tomba le long du corps et, toujours de profil, il l'observa.
« Tu as peur. »
La constatation de la jeune fille ne le fit point réagir.
« Je sais ce que j'ai dit à propos de l'année prochaine, et je sais que tu m'en veux. »
Elle avança gentiment sur sa gauche jusqu'à coller son dos contre le long mur de béton. Geto resta interdit. Elle lui faisait à présent face à deux mètres de là. Elle abandonna son sac à même le sol et se laissa glisser au sol, sa jupe s'en souleva légèrement et ses chaussures, elles, foncèrent la tête la première dans la terre humide. Geto soupira. L'image qu'elle lui offrait lui faisait mal au cœur, mais qu'elle pouvait être jolie.. À vous couper le souffle.
« Je continue de les voir, tu sais. Tous les jours. »
La charmante adolescente leva le dos de sa main dans sa propre direction, elle admira sa fine manucure transparente, dont les extrémités faits de blanc faisaient ressortir le côté lumineux et pétillant de son épiderme. Elle plissa finalement les yeux.
« Et je me dis, peut-être que si j'arrêtais d'être égoïste, je pourrais tout avoir. Je pourrais tout ravoir. » conta-t-elle. « Gojo, un avenir sûr, la fierté de ma famille, un haut rang dans notre société... »
Elle referma le poing, plantant soudainement son regard dans le sien.
« Et toi, Suguru. »
L'étudiant ne répondit pas.
« Mais c'est tellement bizarre. Toi et Satoru, vous avez trempé dans ça toute votre vie, Satoru est destiné à devenir l'exorciste le plus puissant. Il a déjà tout à portée de main. Et toi... Oh, Suguru. Il n'y a aucun doute sur le fait que tu deviendras quelqu'un de grand. Mais... Et moi, dans tout ça ? »
Comme pour appuyer ses propos, l'adolescente baissa le poing, tel le plus grand signe de défaite au monde : l'abandon. Elle n'avait plus la force de le conservé élevé dans les airs. Elle n'en avait plus la convictions.
« Tu te sens de trop ? » s'interrogea Geto.
« Pas spécialement. »
Sa réponse ne sembla pas lui suffire. Geto s'en contenta malgré tout, il avança dans sa direction, sans y réfléchir à deux fois, il prit place à côté d'elle. Il trempait son uniforme, tachait son derrière de boue et sans attendre, se saisit de sa main. Geto n'y eut point songé car il avait su qu'elle ne l'aurait pas repoussé et que, de plus, c'était la bonne chose à faire. Après tout, elle avait toujours aimé le toucher. Où qu'il soit, peu importe la situation, elle attrapait toujours sa main ou se collait à son dos, de même pour son flanc. Et il devait l'avouer : ça commençait à lui manquer. Geto Suguru n'était pas un garçon difficile à cerner, il était très expressif, presque incapable de mentir, il avait toujours tendance à obtenir ce qu'il désirait. Voilà pourquoi il n'avait pas résisté à la simple idée de la toucher. De plus que, à sa grande surprise, l'adolescente pensait comme lui. Tout ce qu'elle désirait lui faire, il planifiait déjà de le lui faire en retour.
Ils étaient comme une même personne, un même cerveau, un même cœur, séparé en deux et fatalement destinés à se retrouver.
« C'est effrayant. » parla l'adolescente.
« Pas les fléaux. » se reprit-elle dans l'immédiat. « C'est plutôt le fait de changer de vie. Je vais devoir tout réapprendre et ma vie va changer, je pensais qu'en ignorant mon don, j'aurais pu m'en sortir. Mais je vous ai rencontrés toi et Satoru et Choko. Et maintenant je vais devoir quitter mes amies tout en sachant que je ne les reverrais jamais. Je me demande juste... »
Elle se tourna, de manière à faire face au regard attentif de Geto. Et alors qu'elle eut à peine le temps de finir de parler, et l'assaillit en serrant fort sa main dans la sienne et parlant de nouveau.
« Est-ce que j'en suis capable ? »
Geto sourit à cela.
« Tu te penses faible ? »
« Est-ce que je peux me considérer forte ? »
Le noiraud roula des yeux au ciel, cette fois amusé, il se dépêcha, de sa main libre, d'attraper son bras; la limite entre celui-ci et son épaule. Geto plongea dans ses beaux yeux larmoyants, un regard rempli de conviction qui l'ébranla jusque dans le plus profond de son âme. Elle en frémit durement.
« Rejoins-moi. »
Geto balançait ses yeux dans les siens, de droite à gauche.
« Je vais pas accepter alors que tu m'as larguée, abruti. » répliqua-t-elle sèchement. « Je t'ai même pas encore entendu t'excuser. »
L'étudiant acquiesça.
« T'as raison, excuse moi. »
Il remonta sa main sur son épaule jusqu'à son visage. Il eut frôlé sa jolie nuque, et ses lèvres, avant de plaquer sa paume contre une grande partie de sa joue droite, ses doigts se fondirent dans sa chevelure tandis que le début de sa paume se tint sur sa mâchoire et que la plus grande partie de celle-ci se tint sur celle rebondissante de son joli petit minois. Et, sans surprise, Geto l'observa. Il se mit même à nouveau à sourire. Qu'elle était belle... Douce et aimante, tel le plus beau des anges.
Et c'était lui qu'elle avait choisi d'aimer.
« Satoru t'as dit pourquoi j'ai rompu ? » la questionna-t-il.
L'adolescente secoua vigoureusement la tête, le faisant ainsi rire de bon cœur.
« Si j'ai décidé de rompre, du jour au lendemain, c'était parce que j'avais peur. » expliqua Geto, soudain sérieux. « Le métier d'exorciste n'est pas vraiment reconnu, qu'est-ce que j'aurais dit à tes parents ? Et, sachant que tu ne voulais pas étudier avec nous, je ne voulais pas risquer de te mettre en danger. »
Il poussa un profond soupir, une partie de son cœur soudain allégé. Le poids qui s'y était accumulé depuis déjà trois mois commençait à disparaître.
« Nos vies allaient devenir différentes. J'étais terrifié à l'idée de te voir perdre tes sentiments pour moi, j'avais peur que tu m'abandonnes pour quelqu'un de plus normal. J'y ai tellement réfléchi, je pensais que c'était la meilleure solution pour nous deux. La meilleure solution pour te savoir en sécurité. »
« Oh, Suguru... »
La charmante adolescente pouffa.
« Tu t'imagines vraiment que ça m'aurait suffi ? »
Elle vit avec amusement les yeux du noiraud s'ouvrir sous la surprise.
« Je veux pas vivre sans toi. Je suis même prête à tout quitter si ça signifie vieillir à tes côtés, ou mourir au combat pour sauver ta peau. » affirma-t-elle.
À ces propos, Geto raffermit la prise de sa main sur la sienne. Son regard palpita un bref instant, si bref que l'adolescente jura que cela avait été une hallucination. Néanmoins, cela ne la retint pas de faire aussi pression sur sa main. Geto la touchait si tendrement, elle en avait oublié à quel point elle se sentait bien à ses côtés. Qu'il était grand et charmant... Elle peina à croire qu'elle avait osé le laisser partir quelques mois plus tôt. Alors qu'elle le contempla, elle jura que ça n'avait été que pure folie de sa part. Elle s'en alla jusqu'à se demander comment elle avait pu survivre sans lui jusqu'ici. Sans se noyer dans ses beaux yeux malicieux, sans fondre dans son étreinte et sans discuter à ses côtés la nuit, jusqu'à entendre les oiseaux gazouiller et sentir les premiers rayons du soleil se frayer un chemin à travers les volets.
Elle insista de nouveau : ça n'était que folie.
« Alors, j'ai décidé. »
La jeune fille plia et ramena ses jambes sur le côté droit de son corps, ainsi elle força son corps à faire face à celui du noiraud. Elle apporta sa seconde main à sa joue, où elle vint y cueillir celle de Geto. Après quelques manœuvres, elle posa leurs mains sur ses propres cuisses, leurs doigts entremêlés et impossible de s'en dégager.
« J'y ai réfléchi depuis que Satoru m'a écrit, tellement que j'en ai encore mal à la tête. » avoua-t-elle avec embarras. « Et je sais même pas ce que je veux être plus tard. J'y ai pensé, je te promets. Et... »
Geto arqua un sourcil.
« Je veux qu'une chose pour l'instant. C'est tout. Et c'est être avec toi, Suguru. Alors, je m'en fiche de ce que l'avenir nous réserve, tout ce que je sais, c'est que je resterai avec toi, peu importe les sacrifices que ça me demandera. Je t'aime. Et ça changera pas. »
Elle se pencha délicatement dans sa direction, le cœur battant à vive allure et le corps tout chaud. Geto restait stoïque. Il la regardait s'avancer, timide et presque incapable de soutenir leur contact visuel.
« Ça changera jamais. »
Il ne put se retenir plus longtemps. À ces mots, Geto se jeta sur ses lèvres; il pressa ses dix doigts contre les siens, dans ce nœud d'amour entre leur corps, et il lui vola un baiser. Un baiser rempli d'amour. Geto avait fermé les yeux, immédiatement suivi par la fille de ses rêves, et il l'avait embrassée à en devenir fou, à en sentir ses tympans palpiter et son cœur exploser tel un ballon. Le son fit écho dans ses veines. Il était assourdissant. Il tapait fort en lui, dans un rythme effréné, le forçant à s'abandonner toujours plus contre elle.
« Ça veut dire que Satoru avait raison ? » demanda l'adolescente une fois séparée de lui.
« Tu m'étonnes. » répliqua-t-il.
Geto apporta une de leur main à ses lèvres, il embrassa rapidement le dos de la sienne.
« Je promets de te protéger. Je t'aiderai à t'adapter, tu verras, ce sera génial. »
« Je vais continuer à voir ces créatures tous les jours ? »
Le noiraud colla son front au sien.
« Jusqu'à la fin de ta vie. » il avoua sans arrière pensée. « Mais je serais là pour t'aider à affronter tout ça, moi, Satoru et même Choko. »
« On va en tuer beaucoup ? »
« Des tonnes. »
« Bizarrement, ça m'enchante moins... »
Geto rit.
« Tu m'as manqué, Suguru. »
Son regard s'adoucit.
« Toi aussi tu m'as manqué. »
Ils étaient assez proches pour, front contre front, mains enlacées et doigts entremêlés. Alors en conséquence, Geto et la fille de ses rêves vinrent une seconde fois s'embrasser. Cette fois-ci, le baiser fut moins passionné. Les deux adolescents s'embrassèrent calmement, ils savourèrent cet instant, chanceux de s'être retrouvés et de s'être offert une seconde chance, malgré le futur sinistre qui, à présent, les attendait. Geto bécota les jolies lèvres de sa copine et, celle-ci, quant à elle, huma avec plaisir l'odeur de son eau de Cologne. La gorge de Geto sentait bon l'après-rasage, elle s'en délecta sans en oublier de l'embrasser en retour. Elle ne le lâcha pas. Au contraire, elle s'agrippa davantage à lui, désireuse de rester à ses côtés, de ne plus jamais le laisser s'en aller et de l'épauler même dans les moments les plus durs.
Même à bout de souffle, elle continua à l'embrasser. Son visage saisi en coupe, Geto sentit les lèvres de la jolie adolescente s'attaquer à toutes les parties de son visage. Que ce soit son front, ses tempes, ses paupières, l'arête de son nez, son menton, les lobes de ses oreilles et la commissure de ses lèvres, elle le laissa rien lui échapper.
« Je suis tellement heureuse. »
« Je t'ai manqué à ce point ? »
Geto arqua un sourcil.
« T'as pas idée. »
La charmante demoiselle se recula brusquement, elle quitta Geto pour se relever sur ses chaussures d'uniforme et tapoter son fessier. Des bribes de poussières, de cailloux et de terre humide tombèrent au sol, tachant au passage ses mains. Geto se releva à son tour. Il l'imita. Puis, la voyant se saisir de sa mallette de cour, il s'autorisa à vérifier si elle était encore sale.
« Ça partira au lavage ? » s'interrogea-t-il.
« De quoi ? Oh, mon Dieu. Suguru, me dis pas que je suis tachée derrière. »
« D'accord, je dis rien. »
Le noiraud s'avança jusqu'à la rejoindre, une fois à sa hauteur, il passa son bras autour de sa nuque et la colla contre lui.
« J'ai le cul trempé moi aussi, c'est pas grave. » il marmonna. « Au moins on est accordés. »
« Je te déteste. »
« Eh, c'était ton idée de te poser là. »
« Et il a fallu que tu me suives, hein ? »
Geto voulut lui répondre, rétorquer qu'il l'aurait suivie jusqu'au bout du monde, que ça n'aurait pas été la fin du monde. Cependant, il préféra plonger sa main libre dans la poche de son pantalon et en extirper son portable à clapet, Geto le zieuta curieusement en forçant l'adolescente à le suivre hors des deux ponts routiers sous lesquels ils s'étaient tenus. Elle le laissa faire, déjà bien occupée à apporter sa main à la sienne ᅳsur son épauleᅳ et à entremêler leurs doigts ensemble. Geto y répondit en faisant doucement pression dessus, son nez toujours vautré sur l'écran de son portable.
« J'ai pas la moindre barre. »
« T'en auras pas avant un sacré bout de temps. Pourquoi ? »
Le ton curieux dans sa voix força Geto à dévisager la jolie adolescente. D'un ton las, il lui répondit :
« Pour dire à Satoru de se préparer quand je rentrerai. Je vais lui botter le cul. »
Sa réplique suffit à la faire ricaner. La demoiselle enjamba la petite structure en briques les séparant du dessous du pont routier au terrain d'herbe qu'ils essayaient de rejoindre, tout cela, en riant joyeusement. Geto l'ignora, il pesta plus vivement en direction de son portable à clapet, y voyant du WiFi lui revenir, pour aussitôt disparaître. Finalement, il l'éteignit et le rangea à sa place.
« Tu veux rentrer ? » demanda-t-il.
« Pas maintenant. »
L'adolescente zieuta la montre à son poignet.
« Il nous reste encore un peu de temps, non ? Je viens juste de finir les cours. »
« Pareil. »
Geto serra sa main dans la sienne, il pressa leurs doigts les uns contre les autres, forçant sa peau à se mouler dans sa chair.
« Tu veux aller manger une glace ? »
« Tu m'invites ? »
Un sourire se forma sur ses lèvres.
« Toujours. »
« Alors je te suis. »
Geto expira l'inspiration qu'il avait réprimé le temps qu'elle réponde. Son cœur s'allégea. Il contempla l'espace d'un instant l'expression malicieuse de la fille de ses rêves et, la seconde suivante, la pressa contre lui. Une fois à sa portée, Geto embrassa tendrement son front. L'adolescente gloussa. Elle subit son baiser, une fois reculée, elle haussa les sourcils.
« Je savais bien que je t'avais manqué. »
Geto roula des yeux.
À l'instar de lui répondre, il préféra se focaliser sur le chemin qu'ils avaient emprunté.
« On va manger au centre-ville ? »
« Y'a pas un glacier ici ? »
« Je pense pas. » elle songea.
« C'est parti, alors. Allons-y. »
Les photographies ⸺dont je me suis inspirée pour cet OS⸺ proviennent du compte Twitter de HakkenRyou
#geto suguru#jjk geto#geto x reader#jujutsu geto#suguru#getou suguru x reader#jjk suguru#getou suguru x you#geto
8 notes
·
View notes
Text
Est-ce que la thérapie par ventouses est douloureuse ? Une approche complète
La thérapie par ventouses, une pratique ancestrale issue des médecines traditionnelles, suscite de plus en plus d'intérêt en Occident pour ses bienfaits sur le corps et l'esprit. Cette technique thérapeutique, utilisée depuis des millénaires dans diverses cultures, comme la médecine chinoise, soulève toutefois des questions quant à son confort et sa potentielle douleur. Est-ce que la thérapie par ventouses est douloureuse ? Quels sont ses effets sur la circulation sanguine, les tensions musculaires, et le bien-être général ? Nous allons aborder ces questions de manière approfondie, tout en explorant les techniques, bienfaits et précautions associées à cette pratique.
Qu'est-ce que la thérapie par ventouses ?
La thérapie par ventouses, également connue sous le nom de cupping therapy, est une technique de massage thérapeutique consistant à placer des ventouses sur différentes parties du corps. Ces ventouses, souvent en verre ou en silicone, créent une succion qui stimule la circulation sanguine et lymphatique dans les zones ciblées. Cette succion est censée favoriser la détente musculaire, l’élimination des toxines, et améliorer la stimulation des méridiens du corps.
La thérapie par ventouses est-elle douloureuse ?
L'une des questions les plus fréquentes parmi les personnes qui envisagent cette thérapie est de savoir si elle est douloureuse. En général, la thérapie par ventouses ne devrait pas provoquer de douleur intense. Cependant, la sensation peut varier d'une personne à l'autre en fonction de plusieurs facteurs, notamment la sensibilité individuelle, la zone traitée, et le type de ventouses utilisées.
Sensations ressenties lors de la thérapie par ventouses
Lors de l'application des ventouses, vous ressentirez généralement une pression au niveau de la peau, résultant de l'aspiration. Cette pression peut être légèrement inconfortable, mais elle ne devrait pas causer de douleur insoutenable. En fait, beaucoup de personnes décrivent cette sensation comme un effet de pétrissage ou un massage en profondeur qui aide à relâcher les tensions accumulées dans les muscles.
Les bienfaits de la thérapie par ventouses
Amélioration de la circulation sanguine et lymphatique
La thérapie par ventouses est principalement utilisée pour stimuler la circulation sanguine dans les zones où les ventouses sont appliquées. En créant une succion, les ventouses favorisent l’afflux sanguin vers ces parties du corps, ce qui aide à soulager les douleurs musculaires et à réduire les tensions. La stimulation de la circulation lymphatique contribue également au drainage des toxines et à l’amélioration de l’aspect de la peau, particulièrement dans les traitements anti-cellulite.
Soulagement des douleurs musculaires et articulaires
La succion produite par les ventouses agit comme un massage profond, ce qui permet de soulager les douleurs musculaires et articulaires. Cette technique est couramment utilisée par les athlètes pour accélérer la récupération après un effort physique intense. Le relâchement des tensions dans les muscles et les fascias aide également à améliorer la mobilité articulaire et à prévenir les blessures.
Réduction de la cellulite et raffermissement de la peau
Un autre usage courant de la thérapie par ventouses est son efficacité pour lutter contre la cellulite et améliorer la fermeté de la peau. Le principe est simple : la succion des ventouses favorise la décomposition des amas graisseux sous-cutanés et stimule le drainage lymphatique, contribuant ainsi à réduire l'aspect peau d’orange.
Précautions à prendre lors d’une séance de thérapie par ventouses
Contre-indications
Bien que la thérapie par ventouses soit généralement considérée comme sûre, elle n'est pas adaptée à tout le monde. Il est essentiel de consulter un thérapeute ou un praticien avant de commencer un traitement, surtout si vous souffrez de certaines conditions médicales telles que des troubles de la circulation veineuse, des problèmes cardiaques, ou des troubles de la coagulation.
Effets secondaires potentiels
Après une séance de thérapie par ventouses, il est fréquent d'observer des marques circulaires rouges ou violacées sur la peau, qui peuvent durer quelques jours. Ces marques sont le résultat de la stimulation intense de la circulation sanguine sous la peau, mais elles ne sont pas douloureuses et disparaissent avec le temps.
Conclusion
En résumé, la thérapie par ventouses est une technique sûre et efficace pour améliorer la circulation sanguine, relâcher les tensions musculaires, et traiter divers maux physiques. Bien que la sensation puisse être légèrement inconfortable pour certaines personnes, la plupart des patients ne ressentent pas de douleur aiguë. Les bienfaits du massage thérapeutique avec ventouses, qu'il s'agisse de la réduction de la cellulite ou du soulagement des douleurs musculaires, font de cette technique une option populaire parmi les thérapies naturelles.
FAQ sur la thérapie par ventouses
La thérapie par ventouses est-elle adaptée à tout le monde ?
La thérapie n’est pas recommandée pour les personnes ayant des troubles de la coagulation ou les femmes enceintes sans avis médical.
Est-ce que les marques sur la peau sont permanentes ?
Non, les marques s'estompent en quelques jours et ne sont pas douloureuses.
Peut-on utiliser les ventouses pour soulager les douleurs du dos ?
Oui, la thérapie par ventouses est efficace pour soulager les tensions musculaires dans le dos.
0 notes
Text
ENSEIGNEMENTS QUE JÉSUS NOUS A DONNÉS POUR NOTRE CROISSANCE
HÉBREUX 12:12 Fortifiez donc vos mains languissantes Et vos genoux affaiblis ; et suivez avec vos pieds des voies droites, afin que ce qui est boiteux ne dévie pas, mais plutôt se raffermisse.
ÉPHÉSIENS 6:10-11 Au reste, fortifiez–vous dans le Seigneur, et par sa force toute–puissante. Revêtez–vous de toutes les armes de Dieu, afin de pouvoir tenir ferme contre les ruses du diable.
2 PIERRE 1:5-8 à cause de cela même, faites tous vos efforts pour joindre à votre foi la vertu, à la vertu la science, à la science la tempérance, à la tempérance la patience, à la patience la piété, à la piété l’amour fraternel, à l’amour fraternel la charité. Car si ces choses sont en vous, et y sont avec abondance, elles ne vous laisseront point oisifs ni stériles pour la connaissance de notre Seigneur Jésus–Christ.
SOYEZ REMPLIS DU SAINT ESPRIT ET ALLEZ DANS LA PAIX 🌿 DU CHRIST! ✝️ ALLEZ POUR LA PAIX, 📖 ALLEZ FAIRE LA PAIX 🤝
0 notes
Text
Hébreux 12
1 Nous donc aussi, puisque nous sommes environnés d'une si grande nuée de témoins, rejetons tout fardeau, et le péché qui nous enveloppe si facilement, et courons avec persévérance dans la carrière qui nous est ouverte,
2 ayant les regards sur Jésus, le chef et le consommateur de la foi, qui, en vue de la joie qui lui était réservée, a souffert la croix, méprisé l'ignominie, et s'est assis à la droite du trône de Dieu.
3 Considérez, en effet, celui qui a supporté contre sa personne une telle opposition de la part des pécheurs, afin que vous ne vous lassiez point, l'âme découragée.
4 Vous n'avez pas encore résisté jusqu'au sang, en luttant contre le péché.
5 Et vous avez oubliez l'exhortation qui vous est adressée comme à des fils: Mon fils, ne méprise pas le châtiment du Seigneur, Et ne perds pas courage lorsqu'il te reprend;
6 Car le Seigneur châtie celui qu'il aime, Et il frappe de la verge tous ceux qu'il reconnaît pour ses fils.
7 Supportez le châtiment: c'est comme des fils que Dieu vous traite; car quel est le fils qu'un père ne châtie pas?
8 Mais si vous êtes exempts du châtiment auquel tous ont part, vous êtes donc des enfants illégitimes, et non des fils.
9 D'ailleurs, puisque nos pères selon la chair nous ont châtiés, et que nous les avons respectés, ne devons nous pas à bien plus forte raison nous soumettre au Père des esprits, pour avoir la vie?
10 Nos pères nous châtiaient pour peu de jours, comme ils le trouvaient bon; mais Dieu nous châtie pour notre bien, afin que nous participions à sa sainteté.
11 Il est vrai que tout châtiment semble d'abord un sujet de tristesse, et non de joie; mais il produit plus tard pour ceux qui ont été ainsi exercés un fruit paisible de justice.
12 Fortifiez donc vos mains languissantes Et vos genoux affaiblis;
13 et suivez avec vos pieds des voies droites, afin que ce qui est boiteux ne dévie pas, mais plutôt se raffermisse.
14 Recherchez la paix avec tous, et la sanctification, sans laquelle personne ne verra le Seigneur.
15 Veillez à ce que nul ne se prive de la grâce de Dieu; à ce qu'aucune racine d'amertume, poussant des rejetons, ne produise du trouble, et que plusieurs n'en soient infectés;
0 notes
Text
LE GHASSOUL
L’argile magique du Maroc
Le ghassoul, également appelé rhassoul, est une argile naturelle utilisée depuis des siècles dans les rituels de beauté et de soin au Maroc. Son histoire est riche et profondément enracinée dans les traditions amazighes.
I : Top 5 des bienfaits du Ghassoul
- Nettoyage : Le ghassoul nettoie efficacement la peau en absorbant l'excès de sébum, les saletés et les impuretés, laissant la peau propre et rafraîchie.
- Exfoliation : Sa texture fine permet un exfoliant en douceur, aidant à retirer les peaux mortes en favorisant un teint plus lisse et plus éclatant.
- Détoxification : Il a des propriétés détoxifiantes qui aident à se débarrasser des toxines et des polluants incrustés dans la peau, la laissant purifiée et rajeunie.
- Raffermissant : Il a un effet raffermissant sur la peau, ce qui peut aider à réduire les pores voyants et donner à la peau une apparence plus ferme et plus jeune.
- Apaisant : Le ghassoul possède des propriétés anti-inflammatoires qui peuvent aider à apaiser les affections cutanées irritées ou enflammées.
II : 5 manières créatives d’utiliser le Ghassoul
- Combinaison masque et gommage : Mélangez le ghassoul avec de l’eau ou de l’eau de rose pour créer une pâte lisse. Appliquez sur votre visage comme un masque et laisser sécher pendant environ 10-15 minutes. Ensuite, massez doucement votre visage avec les doigts mouillés pour exfolier avant de rincer. Cette combinaison aide à nettoyer, exfolier et adoucir la peau.
- Détox du cuir chevelu : Mélangez le ghassoul avec du gel d’aloe vera pour créer une pâte détoxifiante pour le cuir chevelu. Appliquez-le sur votre cuir chevelu et massez doucement, en le laissant reposer pendant 15 à 20 minutes avant de rincer abondamment. Cela aide à éliminer l’accumulation, à clarifier le cuir chevelu et à favoriser une croissance saine des cheveux.
- Soin corporel à envelopper : Créez un enveloppement corporel en mélangeant l’argile avec de l’eau et quelques gouttes d’huiles essentielles comme la lavande ou l’eucalyptus. Appliquez le mélange sur votre corps, en vous concentrant sur des zones comme les cuisses, l’abdomen et les bras. Enveloppez-vous dans une serviette chaude ou une pellicule de plastique et détendez-vous pendant 20 à 30 minutes avant de rincer. Cela aide à détoxifier la peau, à améliorer la circulation et à laisser votre peau lisse et rafraîchie.
- Masque pour les pieds : Donnez à vos pieds un masque rajeunissant en argile ghassoul. Mélangez l’argile avec de l’eau chaude pour créer une pâte épaisse et appliquez-la sur vos pieds, en vous concentrant sur les zones rugueuses comme les talons et les semelles. Laissez reposer pendant 15 à 20 minutes avant de rincer à l’eau tiède. Cela aide à adoucir les callosités, à éliminer les peaux mortes et à laisser vos pieds doux.
- Traitement démêlant pour les cheveux : Créez un masque capillaire au ghassoul en mélangeant l’argile avec de l’eau et quelques gouttes d’huile d’argan ou d’huile de noix de coco. Appliquez le mélange sur les cheveux humides, en mettant l’accent sur les pointes, et laissez reposer pendant 10-15 minutes avant de rincer complètement. Cela aide à démêler les cheveux, améliorer la maniabilité et améliorer la brillance, laissant vos cheveux soyeux.
III : Les ingrédients actifs du Ghassoul
- La silice : améliore l'élasticité et la fermeté de la peau et la rend plus douce et plus lisse.
- Le fer : aide à maintenir la fermeté et l'élasticité de la peau, aide à régénérer les cellules cutanées endommagées.
- Le magnésium : possède des propriétés anti-inflammatoires et aide à éliminer les toxines et les impuretés.
- Le calcium : protège la peau des agressions extérieures telles que la pollution et les bactéries.
Une histoire fascinante
Le ghassoul tire son nom du verbe arabe "ghassala" qui signifie "laver". Cette argile précieuse est extraite des seuls gisements connus au monde, situés dans la région de l'Atlas au Maroc. Les tribus amazighes, les premiers habitants de cette région, ont découvert les propriétés nettoyantes et purifiantes de cette argile il y a plusieurs siècles.
Le ghassoul est devenu un élément clé des rituels de beauté traditionnels au Maroc. Il est particulièrement prisé pour les soins de la peau et des cheveux. Traditionnellement, les femmes marocaines l'utilisent dans les hammams (bains publics) comme un savon, un shampooing et un masque de beauté. Mélangé à l'eau ou à l'eau de rose, le ghassoul est appliqué sur le corps et les cheveux pour absorber les impuretés et laisser une sensation de douceur et de propreté.
En résumé, le ghassoul est bien plus qu'une simple argile ; c'est un héritage culturel et naturel qui continue d’enchanter ceux qui recherchent des soins de beauté authentiques et efficaces.
Informations sur l’entreprise
BioProGreen
N°200 Lot Elmassar,Sidi Ghanem Industrial Estate
Route de Safi,
40 000 Marrakech, MOROCCO
Contactez nous !
Mobile / Whatsapp / Viber: +212 664 511 976
Service clients : +212 651 925 398 / +212 600 604 387
Skype: group.oriental
E-mail: [email protected]
Wechat ID : +212664 511 976
Suivez nous !
Website : https://bioprogreen.com
Facebook : https://www.facebook.com/bioprogreenMorocco
Youtube : https://www.youtube.com/@bioprogreenmorocco4708
Instagram : https://www.instagram.com/bioprogreenmorocco
0 notes