#rabatteur
Explore tagged Tumblr posts
Text
Jour 39 - Izamal et alentours
Réveil difficile ce matin, nous avons dormi dans la chaleur et l'humidité locale car il y a eu une coupure d'électricité hier... A 2h du matin je me suis réveillée et je suis allée voir le monsieur de l'accueil pour savoir quand ça reviendrait, ça devait être réglé dans l'heure à venir mais à 8h toujours rien 🫠
Ça fait partie de la vie mexicaine et on ne peut pas y faire grand chose ! Heureusement que nous avons un peu de route ce matin pour aller à notre premier point d'étape, nous allons pouvoir profiter de la clim de la voiture 😅
Direction l'une des "7 merveilles du monde moderne" : Chichén Itzá. Antoine n'avait pas particulièrement envie d'y aller : c'est de loin l'endroit où nous avons vu le plus de monde, autant touristes que rabatteurs ou vendeurs de babioles, et surtout les autres sites que nous avons découverts sont assez équivalents. Mais quand même... pour moi ça reste incontournable !
Après 1h20 de route nous arrivons face à la pyramide Maya la plus connue du monde 🗺️
Le terrain de jeu de ballon de Chichén Itzá (plus une cérémonie religieuse avec sacrifice humain qu'un jeu au sens contemporain) est aussi particulièrement grand et remarquable.
(J'ai une photo sur mon appareil que je n'ai pas encore transférée 😅)
Encore une fois il fait très chaud, mais il y a un peu plus d'ombre qu'au site de Mayapán où nous étions hier 🥵
Programme assez similaire à celui d'hier, après avoir perdu des litres et des litres d'eau, nous allons nous baigner dans un cénote, et quel cénote 😍
5 notes
·
View notes
Text
Transylvanie express (48)
Précédents épisodes
Choqué, pétrifié par l’affreuse découverte, je n’entendis pas le groupe arriver. La meute passa sans me voir. La gueule ouverte, la langue pendante, les chiens courraient, excités par les rabatteurs. Ils filaient vers Ludmilla qui fuyait à toutes jambes. Une voix retentit dans mon dos ; c’était du hongrois. Un choc sourd, quelque-chose cogna ma tête, puis je tombai au pied de la stèle de mon aimée. Lorsque je voulus me relever, un pied lourd appuyait sur mon dos :
- Pas bouger ! Entendis-je.
Il parla ensuite dans sa langue. Je compris qu’il attendait le comte pour montrer sa capture. Tout-à-coup, un cri féminin déchira le ciel. Un train approcha ensuite. Pourtant on ne le vit pas. Les chiens continuèrent d’aboyer ; des chevaux hennirent, galopant à vive allure. Et le domestique continua de décrotter sa botte sur ma veste.
J’attendais qu’il me relève. Je réfléchissais sur la manière de le surprendre. Je ne voulais pas finir, tel un trophée, dans les mains du comte Dosza. Il était capable de faire empailler mon corps. Brusquement, la terre remua sous mon ventre, autour de moi. Je levai la tête et aperçus des doigts surgir hors de la tombe. Les mains commencèrent à m’agripper, cherchant à m’enfoncer dans le tombeau. Je sentis leur force me prendre. Et curieusement, le chasseur ne faisait rien ; il attendait sagement qu’on vienne me chercher.
Dès lors, je me débattis pour m’extirper des bras couverts d’une couche de terre qui, cachait leur véritable apparence putride. Je m’enterrai lentement jusqu’à percevoir un vieux cercueil de bois. Un parfum de vanille et de fleur d’oranger s’échappa du sarcophage, suivi d’une terrible odeur de pourri et de champignon.
- Et maintenant, me trouves-tu belle ?
La voix provenait du cercueil. Elle était plus roque que d’habitude. J’essayai de m’extraire des bras qui m’encerclaient fermement. Le pied du serviteur me gênait toujours, m’empêchant de relever le buste. Un nouveau cri de femme résonna. Le cercueil exhala en même temps qu’une respiration sifflante, un souffle chargé de souffre et de moisissure. La terre trembla si bien que je crûs, au passage du train dans le cimetière. Cependant, je n’arrivai toujours pas à m’extraire de ce bourbier dans lequel j’étouffai. Et un troisième hurlement de femme perça mes tympans.
Mon gardien dégagea son pied de mon dos. Il observa d’un œil amusé le groupe qui captura Ludmilla. Mon amie restait immobile, ne semblant pas être inquiète par les chiens ni par leurs grognements. Elle observa Nichifor Dosza descendre de son cheval. Sa pâleur contrastait énormément avec le visage du comte, rouge de colère, mais aussi de plaisir d’avoir réussi sa chasse. Il avança vers elle,
Le chasseur rigolait. Il prononça quelques phrases dans sa langue, pensant certainement que je le comprenais. J’essayai toujours de quitter ce trou. J’approchai de plus en plus du cercueil. Ou plutôt, c’était lui qui approchait. Une planche du couvercle s’émietta au point de permettre de voir le contenu de la bière. Je voulais hurler mais la terre entrait dans ma bouche. Je voulais me dégager mais les bras étaient trop puissants. Alors, j’ai ouvert les paupières et j’ai regardé…Je l’ai vue !
- Et maintenant, me trouves-tu belle ?
Elle grimaçait, montrant des dents noires entre ses lèvres gercées et grises. La peau verdâtre de son visage s’écaillait pour laisser apparaitre une chair trouée. Des vers sortaient des trous qui servaient de narines car son nez était rongé. Elle me dévisageait avec des yeux noirs aux pupilles dilatées. J’étouffai, j’angoissai, C’était un cauchemar.
- Et maintenant, me trouves-tu belle ?
Elle profita de mon immobilisation pour avancer la tête. Elle remuait tel un mannequin téléguidé. Elle renifla ma peur avant d’aspirer une larme sur ma joue. Soudain, une langue noire avec deux extrémités sortit de sa bouche. Elle se balança devant mon visage et d’un coup sec, elle pénétra ma bouche pleine de terre. Je la sentais se promener dans ma gorge, pendant que la voix continuait de m’interroger :
- Et maintenant, me trouves-tu belle ?
J’ai pensé très fort, j’ai souhaité ma mort, que tout cela s’arrête. Je me suis laissé faire et j’ai crié sourdement :
- Oui…non…oui…laisse-moi...oui !
Tout-à-coup, les bras me lâchèrent. Le cercueil et la morte s’éloignèrent, s’enfonçant profondément dans l’obscurité. Je me relevai en crachant, en vomissant une terre au goût infect. Le gardien restait à côté, il regardait toujours le groupe qui encerclait ma compagne. Le comte l’avait forcée à s’agenouiller et l’obligeait à baiser la main qu’il tendait. Je n’entendis rien de leurs mots ni de leurs moqueries. Un vent surgit brutalement, il fendit la brume avant de foncer sur la troupe.
En un instant, les dogues jappèrent comme des chiots. Ils reculèrent obligeant les porteurs de laisses à faire de même. Ludmilla se leva, son visage était déterminé. Elle montrait de la colère. Par contre, le comte et ses sbires puaient soudainement la peur. Il était devenu blanc, elle était rouge, le visage rouge. Il n’eut pas le temps de s’éloigner. Elle attrapa d’un geste vif ces épaules pourtant larges. Elle ouvrit la bouche présentant des dents déformées et affreusement aiguisées. Son regard noir brulait de toute sa haine. En un éclair, la magnifique chevelure blonde de Nichifor blanchit.
- Ördög ! Crièrent les membres de la traque.
Ils fuirent dans tous les sens. Ils quittèrent précipitamment le lieu sans se soucier du comte entre les mains de ce qui ressemblait à un monstre. Des cornes poussèrent subitement sur le crane du démon. Il n’hurlait pas, défiant du regard le pauvre homme qui se pissait dessus. Il essaya de se débattre. Et je vis, je ressentis en voyant la bouche grande ouverte de Ludmilla, la pire des terreurs. Elle frotta ses dents contre la gorge de Nichifor, qui la suppliait de l’épargner. Sa mâchoire se referma brusquement, elle avala le morceau arraché et but le sang qui coulait, Les bras et les jambes du comte se tétanisèrent. Ses yeux se révulsèrent. Il essaya de parler, seulement rien ne sortit de sa bouche, si ce n’est un liquide vermeil.
Je ne remarquai pas mon garde qui rejoignit les autres couards. Je demeurai seul, accroupi devant la pierre tombale à moitié penchée. Ils étaient loin, mais le brouillard n’empêcha pas de voir toute la scène. Elle continuait à déguster le sang de sa victime. Elle enfonça ses doigts transformés en griffes acérées, dans la poitrine du comte, et les ressortit en tenant son cœur encore plein de vie. Il battait toujours ; il remuait cherchant à quitter cette main diabolique.
En quelques bouchées, elle engloutit l’organe chaud. Puis, elle lâcha le corps vide qui, tomba comme une poupée sans fil. Je croisai son regard. Il était terrifiant. Sur le coup, je crûs à ma dernière heure. J’étais persuadé être le prochain, qu’elle allait m’attaquer. Mais ses pupilles s’adoucirent laissant revenir le blanc des yeux. Ils retrouvèrent leur couleur brun clair. Toutefois, elle gardait encore cette apparence de monstre. Alors, sursaut humain ou juste par amour, elle courut vers la forêt et disparut dans le brouillard entre les chênes et les pins. Elle hurla à me glacer le sang.
Je ne savais que faire. Mon esprit se remplit d’incertitude mêlant l’angoisse à l’inquiétude. Je ne savais pas si je devais la retrouver ou partir seul, quitter cette région maudite. Un train siffla dans la brume. Un cheval, celui de Nichifor Dosza, attendait que je le grimpe. Et sur la tombe, les inscriptions étaient effacées. Il n’y avait plus rien d’écrit. Ce n’était pas la tombe de Ludmilla Jezikova ; cela n’a jamais été sa tombe !
Dès lors, je passai devant le cadavre du comte. Il était méconnaissable. Puis je suis parti après avoir ajusté la selle de son cheval.
Alex@r60 – janvier 2023
5 notes
·
View notes
Text
Ma mère était infiniment bonne pour moi, c’est vrai, mais, pour moi, tout cela se trouvait en rapport avec toi, c’est-à-dire dans un mauvais rapport.
Sans le savoir, elle jouait le rôle du rabatteur à la chasse. Pour le cas bien improbable où, en engendrant l’esprit de contrariété, l’aversion, voire la haine, ton éducation aurait pu me rendre indépendant, ma mère rétablissait l’équilibre par sa bonté, ses paroles raisonnables (dans le micmac de mon enfance, elle était l’image même de la raison), par son intercession, et j’étais encore une fois rejeté dans ton cercle d’où, sans cela, je me serais peut- être échappé, pour ton bien et pour le mien.
Ou encore les choses étaient telles qu’on ne parvenait pas à une vraie réconciliation ; que ma mère se contentait de me protéger en secret contre toi, en secret me donnait ou me permettait quelque chose, et j’étais de nouveau à tes yeux la créature qui craint le jour, le tricheur pétri de sentiment de culpabilité et, du fait de sa nullité, était incapable d’obtenir autrement que par des chemins détournés même les choses auxquelles il pensait avoir droit.
Poète de la honte
- Kafka Franz
1 note
·
View note
Link
0 notes
Video
youtube
Préservatifs, masques, Dechavanne est-il un rabatteur de Macron?
0 notes
Text
Les Aventures de Benjamin Duronflan, chapitre 8 - La Citadelle du désert
Le rescapé des bactéries sortit de l'hôpital le cœur lourd de rage et les poches légères de roupies. On lui expliqua plus tard qu'il s'agissait des pratiques peu scrupuleuses des hôpitaux privés, qui, à travers tout le continent, tenter plus d'alourdir les notes des patients que de véritablement les soigner. De retour dans sa guest house, Benjamin avait discuté avec un voyageur français, futur instituteur comme lui, qui avait failli se faire avoir de la même manière mais qui, ne voulant pas quitter ses amis et ayant été prévenu, n'était pas tombé dans le piège du médecin au regard grave. Le jeune homme avait fustigé « la marchandisation de la santé », ce processus de libéralisation du marché du soin qui avait aussi lieu en France aujourd'hui. Benjamin lui avait dit en riant « nos vies valent plus que leur profit, c'est ça ? T'es un peu Besancenot, toi non ? », le voyageur avait grimacé et répliqué qu'il se fichait des partis politiques et qu'il écoutait juste l'expression des travailleurs et travailleuses des hôpitaux, comme par exemple le syndicat Sud-Santé sociaux. Cela faisait longtemps que Benjamin n'avait pas discuté politique avec un de ses compatriotes (même si son interlocuteur réfutait ce terme car il ne « reconnaissait ni patrie ni frontière »). Cela lui fit oublier un peu sa colère contre ces médecins ripoux qui l'avaient « séquestré », sans toutefois lui faire oublier qu'il n'avait pas assez d'argent pour continuer son voyage. Au détour d'une discussion sur les mérites de Célestin Freinet, Benjamin demanda à son nouveau « camarade » s'il pouvait lui prêter un peu d'argent pour payer son billet de bus pour Jaisalmer. Il accepta, et c'est ainsi que Benjamin se joignit à Arthur, le futur instituteur syndicaliste, Dimitri, étudiant ingénieur, Quentin, le pharmacien du groupe et Romain, créateur de start-up et film maker. Benjamin trouvait cette compagnie fort agréable, les quatre amis étaient amis d'enfance et il trouvait cela fantastique qu'ils fussent encore amis en ayant des parcours d'études si différents. Le bus-couchette pour Jaisalmer mettait quinze heures, dont une bonne moitié sur une route cahoteuse où il était difficile de dormir. Benjamin se réveilla plusieurs fois en se cognant au plafond de sa couchette, tant est si bien qu'il se confectionna un turban autour de la tête pour amortir les coups. Le principal sujet de discussion du groupe était alternativement l'attitude qu'ils auraient dû avoir lorsqu'ils s'étaient rendus compte que la guest house où il séjournait faisait travailler un enfant, et les différentes stratégies d'un jeu népalais qu'on leur avait offert qu'ils appelaient entre eux « le jeu des tigres et des chèvres ». A leur arrivée, ils s'étaient faits amener directement dans une guest house par un rabatteur, juste pour « prendre un petit-déjeuner ». De fil en aiguille, ils s'étaient engagés pour un safari dans le désert. Leur hôte les avait considéré comme un groupe et ainsi Benjamin s'était retrouvé embarqué d'office dans l'aventure, obligeant les quatre amis à payer pour lui. Il sentait bien qu'il commençait à les agacer, mais une occasion pareille ne se refusait pas, il avait suffisamment payé et de toute manière, il n'avait pas le choix. Le safari avait été un moment sympathique même s'ils avaient rapidement compris qu'ils n'étaient pas allés très loin dans le désert comme on leur avait promis. Benjamin s'était efforcé de faire rire ses compagnons de safari : il leur avait avoué son amour pour Camaro et Garou, deux chanteurs assez démodés, et les avait impressionnés avec ses imitations de François Hollande. Bref, la soirée autour d'un feu de camp sous un ciel sans étoile avait été agréable. Le safari avait été aussi plus court que prévu, mais personne n'avait émis la moindre protestation, la chevauchée de dromadaire étant fortement inconfortable pour les postérieurs des cinq Français. De retour à Jaisalmer, les quatre amis s'étaient mis à l'arrière de la jeep, tandis que Benjamin s'était retrouvé tout seul devant avec le conducteur. Il angoissait un peu quant à ses moyens de survivre et de continuer son voyage. Il passait en revue ce qu'il pourrait faire pour gagner de l'argent, quant tout à coup, Jaisalmer apparut au loin. Une citadelle de sable s'élevait au milieu de la plaine désertique. D'épaisses tours se dressaient à chaque angle des remparts. Au pied du haut talus sablonneux, une petite ville jaune ocre s'étendait autour du fort. Pendant les minutes qui suivirent, Benjamin eut le raisonnement suivant ; c'était la première fois que de telles pensées lui arrivaient. S'il avait été une proie facile pour les rabatteurs et arnaqueurs en tout genre, c'était notamment à cause de son air naïf et un peu niais. Il pourrait alors « retourner le stigmate », utiliser cet air naïf et un peu niais pour arroser les arroseurs. Toutefois, en réfléchissant plus longuement, il lui apparut qu'il était bien plus facile, et donc plus rapide, de lui aussi arroser les arrosés : et c'est ainsi que Benjamin se lança dans une carrière de rabatteurs et de petit escroc.
Benjamin avait remarqué que les rabatteurs les plus convaincants, les arnaqueurs les plus efficaces, étaient ceux dont on ne se rendait jamais compte qu'ils en étaient. Lorsque le voyageur flaire le coup monté, le faux désintéressement, il prend la fuite. Il perdra alors tout plaisir et tentera de s'en tirer en dépensant le moins possible. Si par contre, il ne se rend jamais compte qu'il est en train de se faire avoir, s'il croit que tout est normal voire qu'il est en train de vivre un événement exceptionnel, une heureuse rencontre, il lâchera facilement ses roupies pour vivre des expériences « qui n'ont pas de prix ». Le jeune Français remercia rapidement ses compatriotes et tâcha de trouver la chambre la moins chère du fort. La nécessité lui fit négocier comme il ne l'avait jamais fait, revenant trois fois, inventant des tas d'histoire sur sa vie et s'intéressant jusqu'à la taille et au poids de tous les enfants de son logeur, pour enfin obtenir le prix qu'il souhaitait. Sa « piaule » était lugubre, humide et sans fenêtre ni eau chaude malgré le froid qui traversait la ville en ce mois de janvier, mais il payait l'équivalent de moins de deux euros. Lorsqu'il fut au calme, Benjamin établit une liste :
« - d'abord trouver des clients dans divers domaines : safari, billets de train et de bus, guest house, restaurants de divers types. Pour garder son indépendance, ne pas avoir à faire à une seule personne, mais à cultiver une réseau de partenaires possibles. - leur faire comprendre l'intérêt de travailler ensemble, parler en business man, négocier les commissions. Ne pas hésiter à faire preuve de cynisme. Jouer le gagnant-gagnant. - bâtir les scénarios avec ses partenaires - trouver des pigeons - commerce équitable - tradition . respect . étoiles Faut-il trouver des partenaires de qualité ? => si oui, possibilité de faire plus d'argent en gagnant la confiance des pigeons. => si non, argent en les arnaquant sur les prix. »
Pour les safaris, il connaissait une personne, celui qui leur en avait vendu un, deux jours auparavant. Benjamin avait les jambes flageolantes, la boule au ventre, les mains tremblantes… bref, il avait le trac. Il s'arrêta à l'entrée du fort pour faire un peu de méditation et se calmer un peu, mais n'y arriva pas. Dans sa tête, il se répétait les formules qu'il allait sortir à son client et se demandait s'il y avait des risques…
« - Bonjour ! S'exclama Benjamin en voyant son homme, avant de lui serrer chaleureusement la main. - Namasté, vous cherchez une chambre ? - Hum, non… mais j'ai à vous parler, vous prendrez un chaï ? - Oui, si vous… vous pouvez monter à l'éta… - Non, non, je vous invite, répliqua doucement le Français tout en prenant son homme par les épaules. » Son client était un peu abasourdi et suivait Benjamin d'un air méfiant ; ce dernier était fier de comment cela commençait, « il ne faut pas baisser la garde, ne pas se déconcentrer » se répétait-il. Ils s'assirent dans un tea-shop, Benjamin commanda deux chaï d'un air assuré et planta son regard « naïf et un peu niais » dans les yeux sombres de son interlocuteur. « - Votre approche est trop directe, on comprend tout de suite l'arnaque. D'autant plus que tous les guides de voyage préviennent les touristes, expliqua Benjamin rapidement. Vous voyez, vous arrivez à prendre des touristes à la sortie de leur bus, mais, de deux choses l'une. Primo, ils prennent vos safaris à contre coeur… - Mais, non les touristes sont toujours très… tenta de répliquer le loueur de dromadaire qui avait dû mal à sortir de son rôle habituel. -... et donc ils sont moins prêts à dépenser. En réalité, s'ils acceptent, c'est juste parce qu'ils sont fatigués et qu'ils ont la flemme de chercher autre chose.
Benjamin marqua une pause pour capter l’attention de son auditeur.
… Deuxio, vous ramenez trop peu de personnes. Vous préférez chercher les touristes vous-mêmes parce que vous ne connaissez personne qui parle mieux anglais que vous, certes, certes... Toutefois, vous ne parlez pas d'autres langues européennes, alors que 30 % des touristes qui viennent à Jaisalmer sont français. Vos qualités, c'est de connaître le coin, les chameliers, etc. Par exemple : laissez tomber le couplet sur la fête de trois jours dans le désert à se bourrer la gueule. Vous croyez que c’est à ça que rêvent les touristes ? Y a Goa pour ça ! Le touriste, il veut des étoiles, des chansons traditionnelles autour du feu, il veut des turbans colorés et des moustaches, de la tradition, de l’authenticité. Il veut trouver son fantasme d’un Rajasthan de conte de fée… Benjamin continua pendant plusieurs longues minutes, son client était conquis. Ils se mirent d’accord sur une bonne commission. Benjamin expliqua le scénario à jouer devant les touristes : il est un ami de la famille, et ils sont un peu sa deuxième maison. Blablabla…
Ainsi, Benjamin traînait dans les hôtels, les restaurants… il entamait la discussion avec quelques « voyageurs » (il savait bien pour en être un que les touristes préféraient être considérés comme des « voyageurs »). Il était tombé amoureux de Jaisalmer après avoir fait un exposé sur la conservation des systèmes défensifs anciens en contexte touristique lors de son cours de licence sur les systèmes défensifs, et depuis, il venait tous les ans. Cette année, il avait la chance de pouvoir y rester six mois. Il préparait actuellement un sujet de thèse sur la préservation patrimoniale du système défensif de Jaisalmer avec une perspective sociologique. L’association des habitants du fort est, par exemple, en ce moment en procès contre le Lonely planet pour diffamation parce que le guide a écrit que le tourisme abîme le fort et qu’il faut donc éviter de dormir dedans. Pour le jeune chercheur, il était intéressant de voir aussi les enjeux postcoloniaux de ce problème de la préservation du patrimoine : la prétention du Lonely planet incarnant bien cette prétention postcoloniale anglo-saxone à prescrire les bonnes conduites aux subalternes dans tous les domaines, en dépit de l’avis des premiers concernés. Et en même temps, quelle politique de patrimonialisation pour le fort ? Il leur demandait ensuite s’ils comptaient faire un safari et avec qui, il y en avait tellement ! A coup sûr, on lui demandait des conseils et il sortait son discours sur sa deuxième famille, que c’était des gens adorables, qu’ils pouvaient leur faire visiter leur village et le désert qui l’entourait, que c’est un peu plus cher que les autres tours parce qu’ils tiennent à payer équitablement tout le monde dans le village. Ce n’est pas une entreprise avec un patron à Jaisalmer qui s’en met plein les poches et les autres au village qui ne voient pas la thune. L’argent, il reste dans les villages du désert pour être réinvesti dans le développement : puits, écoles, dispensaires, entretien des routes. Un peu comme le commerce équitable quoi. Ils verront : la nuit dans le désert est une expérience inoubliable, des étoiles par millions. Avaient-ils déjà vu la voie lactée ? Il les prévenait aussi que le dromadaire n’est pas un moyen de transport très confortable, mais que c’était à faire parce que c’est quand même le moyen de transport traditionnel et que les 4x4 polluent beaucoup et abîment les chemins pastoraux, les chemins de bergers précisait-il. Ils avaient aussi une option qu’il servait quand il sentait qu’il manquait un petit quelque chose pour convaincre. Avec le tourisme de masse aujourd’hui, les dromadaires sont souvent très mal traités, on leur fait porter de trop lourde charge, les chameliers connaissent leurs bêtes et sont obligés de les battre pour les faire avancer… Alors que dans sa famille ! Eux, ils connaissent leurs bêtes, faut voir comment ils leur parlent et ce qu’ils sont prêts à faire quand ils perdent une bête.Les animaux sont leur seule richesse depuis des générations, ils savent en prendre soin.
Bien entendu, Benjamin ne donnait pas ce discours en bloc comme nous l’avons fait par commodité, mais le diluait au fil de la conversation si bien que, avec par ailleurs ses soupirs compréhensifs quant à l’attitude épuisante des rabatteurs, Benjamin à coup sûr arrivait à convaincre ses cibles de prendre un safari chez son client. Ensuite, Benjamin s’assurait de les faire se rencontrer dans un espace petit et exiguë pour que les touristes s’imaginent qu’il s’agissait de leur seul logement à Jaisalmer et qu’ils aidaient par conséquent une famille pauvre et le tour était joué ! Les touristes étaient même parfois compréhensifs quant aux petites rations qu’on leur servait, imaginant qu’il s’agissait d’une ration normale pour les gens du cru.
Ainsi, les affaires tournaient bien pour Benjamin. Il avait diversifié ses activités et renégocié ses commissions. Ce qui avait été juste un moyen de sortir d’une mauvaise passe devenait pour Benjamin un véritable gagne-pain et il recevait des offres de commerçants qui observaient les prodiges qu’il arrivait à faire avec les touristes. Puis, un jour alors qu’il embobinait un groupe d’Australiens, il pâlit soudainement comme s’il avait subi une attaque. Ses yeux partirent de sa main et remontèrent le long de son bras, et plus ils avançaient dans leur enquête plus les traits de Benjamin trahissaient une douleur terrible, plus ses paroles se faisaient lentes et difficiles. « Quelle idée va-t-elle prendre de moi ? » se dit-il. La main blanche et potelée se déplaça le long de la table pour attraper sa tasse de café ; Benjamin était désormais muet. Le lecteur attentif aura reconnu la source du trouble du jeune rabatteur. Les Australiens continuèrent à discuter sans se rendre compte de ce qu’il se passait dans le cœur de notre héros. Le trouble, la simplicité presque enfantine de la mine apeurée de Benjamin, le dévouement parfait, simple, sans effort, sans espérance que son regard exprimait, firent un contraste charmant avec l’aisance et la volubilité qu’il avait montré dans les minutes précédentes quand il parlait de Jaisalmer et ses systèmes défensifs. Quand la passion était monté sur scène, elle avait fait tomber le masque de l’acteur.
L’Américaine poussa un cri enthousiaste qui ressemblait un peu à « Mon cher Benjamin », mais le destinataire de cette exclamation ne pouvait s’en rappeler clairement. Elle fut troublée de voir une rougeur brûlante envahir Benjamin jusqu’au bas du cou. Il semblait avoir du mal à respirer et se tordait les mains d’une manière pathétique ; elle entendit un bref « excusez-moi... » prononcé dans un soupir et vit son ancien compagnon de Vanarasi disparaître soudainement. L’Américaine était bouleversée par cette réaction, elle se demandait quelles mésaventures avaient pu changer ainsi le caractère de son ami. Après tout, il était si naïf qu’elle s’était inquiétée pour lui quand ils s’étaient quittés. Mais d’ailleurs, ne devait-il pas être à Bombay à l’heure qu’il était ? Elle eut peur : « Une âme si simple, si sincère que celle de Benjamin, pourquoi rougirait-elle en me voyant ? Pourquoi sentirait-il le besoin impérieux de me fausser compagnie ? Il faut qu’il est fait une chose terrible, affreuse qu’il ne puisse supporter de me voir en face. Mais quelle crime peut être si noir pour produire un tel effet chez un être si jeune et si bon ?». Tandis qu’elle se posait ce type de questions, Benjamin s’était réfugié dans sa chambre, secoué de hoquets et de larmes : ces larmes n’étaient pas des larmes de tristesse, mais de honte. Benjamin était dévoré par la honte d’avoir été aperçu dans ses « activités » par la femme aux mains blanches. Alors qu’il avait réussi à mettre sa mauvaise conscience de côté pendant ces deux semaines d’ « activités », la vue de cette main blanche saisissant sa tasse à café lui avait fait soudain sentir tout le poids de ses mauvaises actions. Il était doublement tiraillé par le remord et la crainte de son jugement à elle. Il s’enroulait dans sa lohi, un large châle en laine très porté par les hommes dans le nord de l’Inde, et tout en tremblant, il saisit le livre qu’il lisait actuellement : Lucien Leuwen. « Stendhal, Stendhal, lui ne me jugera jamais. » chuchota-t-il avant de rejoindre Lucien dans la bonne société de Nancy. « Il n’y a plus d’yeux que pour les grâces d’une petite légitimiste de province, garnie d’une âme qui préfère bassement les intérêts particuliers de sa caste à ceux de la France entière […] « Pour me rapprocher de ces beaux yeux, j’ai acheté un missel, je suis allé me battre, je me suis lié avec M. Du Poirier » ». Et lui qu’avait-il fait pour se lier avec ses belles mains ? Il continua à lire les essais amoureux de Lucien avec Mme de Chasteller. Le jeune homme n’était pas non plus un expert dans ses amours, et Benjamin ne trouva pas véritablement en Lucien un modèle. Il remarquait toutefois que Mme de Chasteller était touchée par la sensibilité et la sincérité de Lucien, ce qui décida le rabatteur français a confessé à celle qu’il adorait – oui, il s’en rendait compte désormais, il l’adorait – tous ses récents péchés. Elle lui avait ouvert les yeux sur la noirceur du monde une première fois en lui révélant le mensonge du chauffeur de rickshaw à Vanarasi, et désormais elle tournait le miroir vers son âme et l’obligeait à un examen de conscience. « Je veux avoir le cœur léger pour m’adresser à un être si pur, il ne peut y avoir de mensonge entre nous, se disait-il dans son lit. Mon pauvre Ben, ton caractère est changeant comme un vent de printemps. Demain, je puis être assassin, voleur, tout au monde. Je ne suis sûr de rien sur mon compte » conclut-il en pensant à Lucien Leuwen.
1 note
·
View note
Text
"En été, les fous qui ont de l'argent sont sur la Côte d'Azur, c'est bien connu."
Henri NOVA [alias Roger FALLER, vrai nom Roger Menanteau] "QUI EST MARIO?" (Police & Mystère n.98, 1956)
L'insaisissable Mario Mercier…Un dossier brûlant dans les tiroirs du Commissaire Ozenne: son nom apparaît toujours aux détours d'une enquête sur le trafic de jeunes femmes, surtout de jeunes filles riches et de bonne famille. Le procédé ne varie guère: les disparues fréquentent les boîtes de nuit gérées par un nommé Francisco Lopez, glissent dans l'usage de la drogue, vont en cure dans la clinique du Dr.Amblard, sise près de Lormel, puis disparaissent. Probablement les retrouveraient-on à Casablanca ou ailleurs dans des "maisons" pour fortunés…si on ne les découvre pas mortes rouées de coups… Les rabatteurs bousculés se mettent à table, ces sous-fifres gominés désignent tous Mario Mercier. Mais qui est Mario ? Francisco Lopez, le stoïque gérant ? Le Dr. Amblard, alieniste douteux aux yeux globuleux? Son assistant sadique Pisoni? Et pourquoi pas Augusta Vergnes, la sauterelle haute sur pattes, maîtresse de Lopez? Victor Masure est embringué dans l'affaire suite à un accident de voiture sur la route de Lormel. Victime d'un attentat, accusé de vol, enfièvré par la disparition de sa chère Lili Lecomte, doublée de celle de son ami Lavoix (ce dernier sauvagement passé à tabac à la clinique d'Amblard se trouve aussi accusé d'un meurtre sordide), le privé sera peut-être l'homme qui tirera les marrons du feu pour le commissaire Ozenne. Ozenne en est convaincu et, bien que mettant Masure en garde, ne cesse de l'encourager habilement en sous-main.
Masure, après avoir récupéré Lavoix en piteux état, fonce dans le tas et devient méchant, très méchant. Rendant coup pour coup. Un roman touffu, dur, noir et impitoyable, traversé cependant de flèches d'humour et haletant jusqu'aux ultimes pages où l'on apprendra enfin qui est Mario.
Et Lili? me demanderez-vous, anxieux…Eh bien, Ozenne lui avait simplement recommandé d'aller se réfugier chez sa maman.
#Henri Nova #Roger Faller #Roger Menanteau #pulps #French pulps #private eye #noir #dur #hardboiled #roman policier
2 notes
·
View notes
Quote
Mon permis de séjour est arrivé à expiration, Des pièces pleines de papier sont ma prison. Des gens attendent apeurés, des fonctionnaires hurlent, Innocents, nous tremblons, livrés à une angoissante détresse. Je ne suis plus celui que j'étais hier, Je suis suspect, des papiers me manquent; Oh, jamais encore je n'avais autant désiré M'escamper de ce monde ! J'ai signé des formulaires, verse de l'argent, Suis renvoyé au numéro huit, Je suis-un cerf traqué serré par des rabatteurs, Assoiffé de paradis et de leur liberté. Le matin, le temps passe, et l'après-midi; Dehors des enfants jouent au soleil, Pendant que, dans l'étroite baraque en bois, Attendant avec angoisse, nous louchons vers des fonctionnaires - Et je sais que ce sera vainement; Jamais pour que je sois tranquille on ne me laissera entrer, Jamais plus mon permis de séjour ne sera renouvelé ! Pendant que mon âme et mes cheveux grisonnent, On me prépare à la table là-bas, à partir de dossiers flétris, Le breuvage de mon destin et de mes soucis : Craintif, mon cœur bat au rythme d'un cœur d'oiseau Enfin, on m'annonce la décision : J'ai le droit de survivre six semaines encore, De nouveau, il faudra que je me rende Dans l'ouragan de l'enfer paperassier ! En silence, je fuis cet espace d'inquiétude Dans la rue et la lumière du soir, Comme, au sortir d'une méchante salle de torture, Celui qui reprend conscience. Je respire avec joie la poussière dorée du coucher, Le bleu des sommets, le jeune feuillage printanier, Avec joie, je m'empresse d'entrer dans la forêt, Noue soigneusement ma corde de pendu, Tends le cou et m'envole dans les mondes Où papier, permis et passeports ne comptent plus.
Hermann Hesse - Dans un poste de police
8 notes
·
View notes
Text
Jour 4 : Loi des séries
La journée a démarré de manière très agréable par une petite baignade matinale dans ma piscine privée sur le toit de l'hôtel. C'est ensuite que le vent a tourné avec notre mission petit déjeuner.
Ce qui devait être un rapide moment de détente à deux pas de l'hôtel, s'est transformé en une quête interminable, ponctuée de refus, de fausses routes, et de crispations.
Le petit déjeuner, façon brunch, que l'on cherchait ne semble pas très à la mode ici. On finira dans un hôtel immense au petit déjeuner ridicule.
On rentre ronchon pour la sieste, puis on espère avoir plus de chance pour le déjeuner, au food court Pier 21, qui m'avait laisser un souvenir immaculé il y a quasiment 10 ans. Mais j'avais oublié un détail : je ne mange plus de viande et poisson... Ce qui élimine 98% des options.
Au moins les prix n'ont pas augmenté là bas, un repas complet pour deux à 6€.
Voulant réussir au moins une activité aujourd'hui, on se lance en direction du temple au bouddha couché : Wat Pho.
C'était sans compter qu'entre chaleur et climatisation, notre petit Pavel ne pouvait pas faire sa sieste. On écourtera la visite, juste le temps de constater le peu d'affluence sur place, quasiment personne à une des principales attractions de la ville, et des rabatteurs convertis en simple aide touristique gratuite.
On finit notre journée en beauté en tentant le bar branché péruvien /japonais sur le toit de l'hôtel, ça ne s'invente pas. La fermeture temporaire des clubs en Thaïlande a du reporter les DJ sur les rooftops car la musique est digne des pires soirées boîtes de ma jeunesse.
Une journée bien moins réussie donc, mais des contraintes pas si différentes qu'à la maison : si Pavel mange bien et dors assez, tout le monde est satisfait, dans le cas contraire, c'est la galère.
Demain matin, c'est le fameux "day 5" de notre programme Test & Go, donc tests PCR pour tout le monde, même notre bout de chou, dans la bouche et le nez...
2 notes
·
View notes
Text
« Peut-être l'écriture n'éveille-t-elle les passions que pour mieux les éteindre, comme à la chasse ces rabatteurs qui débusquent le gibier pour l'exposer aux flèches. » Amin Maalouf | Le Périple de Baldassare
2 notes
·
View notes
Text
Tourisme à Tokyo, Jour 1
Ce samedi 21 novembre on entame nos 3 jours de tourisme en douceur. Réveil 9h30, petit déjeuner à l’hôtel (on ouvre spécialement pour moi le restaurant de l’hôtel car je suis arrivé avec 1h de retard…oups) et départ à 11h le temps de se préparer, d’attendre Florian qui revient de sa fin de quarantaine et également le temps de se faire un petit planning. Au programme de ces trois jours on a décidé de diviser la carte de la ville en 3 regroupements de quartiers :
- Jour 1 : encadré en bleu, quartiers de Shibuya et Shinjuku
- Jour 2 : encadré en rouge, quartiers de Asakusa , Ueno et Akihabara
- Jour 3 : encadré en noir, quartiers de Marunouchi, Ginza et Roppongi
On part donc en métro en direction de la station de Shibuya, au sud ouest de la carte. Déjà beaucoup de choses à voir en arrivant avec le célèbre carrefour de Shibuya qui est très célèbre à cause de ses passages piétons qui traversent la route en diagonale. C’est l’une des intersections les plus traversées au monde avec des milliers de personnes qui peuvent se jeter d’un coup une fois que toutes les voitures sont arrêtées. Après l’avoir traversé nous même, on s’est posés dans un building avec un café pour regarder le spectacle d’en haut. La bonne organisation des japonais et leur respect des feu piétons rendent finalement ce spectacle très naturel !
Pour midi, une expérience que j’attendais depuis longtemps et que j’aime beaucoup faire à l’étranger : tester le Macdo! Bon en réalité je ne pense aps avoir fait le meilleur des choix en demandant osusume kudasai (vos suggestions svp) : la vendeuse m’a proposé ce qui s’est avéré être un double cheese assez classique auquel s’additionne le Big Mac. J’y retournerai car Théo est lui tombé sur un burger aux crevettes qui avait l’air bien plus intéressant !
A noter d’ailleurs qu’au Japon, cela ne dérange personne de voir quelqu’un faire dépasser son portefeuille de sa poche arrière!
Sur la place de la gare de Shibuya trône une station d’un petit Akita Inu (race de chien pour ceux qui ne connaissent pas. D’ailleurs inu veut dire “chien” en Japonais). Ce chien s’appelle Hachiko et est une figure populaire de Tokyo. Dans les années 30, ce chien attendait tous les soirs sont maitre, un professeur de l’Université de Tokyo, à la gare de Shibuya. Un jour ce dernier mourut sur son lieu de travail, et Hachiko continua à attendre son maitre tous les soirs au même endroit pendant 10 ans jusqu’à sa propre mort. Une très belle histoire qui tient très à coeur aux Tokyoïtes.
On se ballade ensuite dans des rues commerçantes pour nous diriger vers le nord au Yoyogi Koen, un grand parc très fréquenté par les japonais. On en a vu jouer au badminton, faire de l’éducation canine, picniquer (tous avec des nappes et même certains avec de petites tables)... Ce parc est très apprécié également lors de la floraison des cerisiers car le parc en est rempli!
A l’intérieur du parc se trouve également le plus majestueux sanctuaire shintoïste du Japon, le Meiji Jingu dédié à l’empereur Meiji (1868-1912) qui a transformé le Japon isolationniste en une nation moderne et ouverte sur le monde. L’entrée est annoncé par un énorme torii en bois de 12m de haut qui ouvre la voie à une large allée, mais que les Japonais évitent au profit d’un cortège de personnes bien rangées marchant les unes derrières les autres et de chaque côté de l’allée en fonction du sens de circulation.
Un petit peu plus loin on voit des jarres de saké et des rangées de tonneaux de vin de Bourgogne, signe de l’ouverture sur le monde du Japon à cette époque
Une petite exposition sur le centenaire du temple m’apprend que l’impérialisme au Japon était représenté au travers de chrysanthèmes : ces fleurs sont gravées en or un peu partout et l’exposition en regorge. Une fois arrivé au temple, les Japonais se lavent les mains avant de pénétrer dans l’enceinte à ciel ouvert.
A l’intérieur, plusieurs bâtisses dont la principale qui est très remarquable et typique de l’idée que je me faisait du Japon. Une photo vaut mieux que des mots :
Devant la porte principale, les Japonais s’inclinent à 90° à deux reprises, puis claquent des mains deux fois avant de s’incliner une dernière fois et repartir. n a au passage assisté à ce qui semblait être une fin (ou un début?) de cérémonie de mariage Japonais vu les kimonos traditionnels
On sort ensuite du temple pour aller dans les quartiers de Harajuku et Omotesando, les “champs Elysées de Tokyo”. Bon, on en est pas là, c’est globalement une grande avenue avec des arbres dans le prolongement du temple. Certains immeubles sont remarquables et architecturalement célèbres.
On monte en haut de l’un d’entre eux pour arriver sur une terrasse rooftop en bois pour admirer le coucher de soleil sur la ville. Et là grosse surprise : on pense apercevoir le mont Fuji, la montagne la plus célèbre du Japon qu’on aperçoit rarement depuis la ville en raison des brumes de chaleur fréquentes. L’occasion de faire de superbes photos :
On s’approche donc du début de la soirée à 17h et nous baladons dans ce quartier très animé, rempli de boutique assez chocs par moment ou bien très très kawaii (mignonnes).
Pour la soirée, les jambes déjà bien lourdes on marchent encore plus vers le nord pour aller à Shinjuku, le quartier de la fête. Ca ressemble à Times Square vu toutes les lumières et l’effervescence du lieu. Mais tout ça à la Japonaise en ajoutant des hauts parleurs dans tous les sens et en faisant un melting pot de couleur parfois à la limite du pensable ! Là bas, beaucoup de bars et de boites de nuits mais aussi de boites de strip teases ou de maid cafés (bar où on se fait servir par de charmantes japonaises, je ne vous fais pas de dessin). Bon, après une journée passée à visiter difficile de trouver la force de sortir, d’autant que les coins les plus visités sont assez calmes finalement certainement à cause du covid. On a quand même été alpagués par de nombreux rabatteurs dans le quartier. Vous remarquerez d’ailleurs dans les photos du quariters : l’un des immeubles est très célèbre pour sa statue de tête de Godzilla qui dépasse d’un immeuble. Il crache même de la fumée toutes les heures (on ne l’a malheureusement pas vu de nos propres yeux, mais on fait confiance).
4 notes
·
View notes
Link
Les filles sont recrutées par des rabatteurs/euses ou sur Instagram et Snapchat, et ont le sentiment d’être protégées derrière un écran de téléphone ou d’ordinateur. « On met des photos de notre corps pour ‘se vendre’, mais jamais notre visage. On ne veut pas prendre le risque d’être reconnues », explique Laura. Certains font même le pied de grue à la gare pour trouver de nouvelles recrues : Laura assure l’avoir vu de ses propres yeux. D’autres fois, elles sont manipulées par leur petit copain qui leur demande de rendre service à ses amis avant de faire ça pour l’argent, ou par les influenceuses qui, sur Instagram, exhibent leur train de vie et se vantent d’être escort.
Samy* est éducateur dans une cité de Montreuil. Il suit de près l’évolution du phénomène et l’explique par un sentiment de frustration dans les quartiers. « Les garçons comme les filles ont grandi dans des tours HLM en voyant leur mère faire des ménages et leur père trimer au chantier. Ils veulent faire de l’argent facilement à l’heure où on est imprégné par les marques, le luxe et les voyages. » D’après lui, les jeunes sont en perte d’identité dans une société où tout se consomme, y compris le sexe. « Ces filles ont souvent une double culture, elles sont nées en France mais sont d’origine maghrébine ou africaine. En journée, elles me disent ne pas manger de porc et le week-end je les retrouve en train de boire de l’alcool ou de faire l’escort, analyse-t-il. Les raisons sont multiples, entre décrochage scolaire, appât du gain, interdits religieux poussant à l’excès et un manque d’éducation sexuelle dans les quartiers populaires. »
41 notes
·
View notes
Text
Le banquet
Le couloir était immensément interminable. Sur chaque mur, des tableaux de portraits décoraient l’endroit. Chaque personnage, hommes ou femmes, ressemblait aux autres. Leurs yeux suivirent la démarche lente de la jeune fille qui tenait dans ses mains sa robe recouvrant le panier qui la gênait pour marcher. Elle déambulait péniblement aussi en raison d’un manque d’habitude à porter des talons hauts. Ses cheveux longs coiffés simplement en arrière dépareillaient avec cette robe élégante en forme de cloche. Elle sentit son cœur battre fortement et rapidement en entendant au loin les murmures qui se faisaient plus vigoureux à son approche. Elle se savait attendue, d’ailleurs elle était là pour ça ! En tournant la tête afin d’observer les tableaux, elle remarqua des sourires cyniques dessinés sur les visages des anciens propriétaires du château. Elle faillit trébucher en sentant ses jambes trembler de peur. Elle avait envie de pisser. Enfin elle arriva devant une grande porte en chêne ; derrière, un brouhaha de voix et d’éclats de rires accentua son angoisse. Elle souffla, cherchant à retrouver une respiration normale qui commençait à s’emballer quand soudain, la porte s’ouvrit d’elle-même, lentement avec un grincement éprouvant. Elle attendit, observa la table et les invités puis entra dans un silence mortel.
Elle avait froid, il faisait froid dans la grande salle. Elle avança au son de ses souliers qui résonnèrent. Elle fit face aux invités, tous habillés à la mode de Paris, poudrés et endimanchés avec leurs perruques de la même couleur que leur peau livide. Des carcasses de faisans et de chevreuils ornaient le milieu de la table encerclées par les assiettes presque vides et les verres encore pleins. Elle fut prise d’effroi en apercevant un cochon de lait rôti et toujours entier avec une pomme dans la bouche. Elle le compara à un bambin tellement il semblait humain. Puis elle stoppa sur ordre du maitre qui après avoir levé la main, annonça le dessert. Un claquement de ses doigts et deux hommes en tenues de laquais avancèrent pour encadrer la jeune femme.
Ses bras tremblants pendaient le long du corps, elle serra les poings espérant une meilleure fin. Elle remarqua les sourires devenus carnassiers des convives. Ils et elles la dénudaient de leurs regards lubriques. Une femme éclata de rire pendant que son voisin susurrait des mots à l’oreille. Alors, elle ferma les yeux, rêvant ou repensant à sa vie passée et triste. Elle connut la misère, la faim et savait que la pitié n’existe pas dans un monde pareil. Elle avait cru trouvé une âme charitable quand cet homme lui offrit de venir manger un repas copieux. Son estomac répondit oui sans hésitation. Ensuite, il proposa de lui donner du travail. Elle accepta aussi, voyant en ce samaritain un espoir d’améliorer ses conditions de vie mais ce n’était qu’un simple rabatteur. Ce même rabatteur qui, maintenant lui hottait cette magnifique robe laissant paraitres les dizaines de jupons aux yeux grands ouverts des spectateurs pas assez repus. Les jupons tombèrent les uns après les autres, glissant jusqu’au sol dans un bruit de tissus qui affolait quelques hommes. Elle entendit des gémissements, elle entendit déglutir quelqu’un en face d’elle. Quand elle ouvrit les yeux, ils étaient toujours là, quelques mains dans les corsages de dames, quelques tétons apparurent aux bords des robes et quelques membres dressés ressentaient les caresses de ces mêmes dames. Elle se sentit mal à l’aise mais tint bon en restant debout. Enfin, il ne restait que l’armature en bois de sa tenue qui s’effondra dès qu’un valet lui retira. Elle était maintenant entièrement nue, ses seins, son sexe exhibés au bonheur des invités qui s’entremêlaient avec frénésie. L’hôte lui ordonna de s’approcher. Elle ne l’avait encore jamais vu et fut apeurée en découvrant son regard jaune et inhumain. Le cochon de lait était bien un enfant.
Elle voulait pleurer mais empêcha ses larmes de jaillir. Le gamin arriva le même jour qu’elle. Il occupait la chambre voisine et parfois, ils veillèrent en se racontant des contes de fées. Il était orphelin. Elle approcha marchant sur la pointe des pieds afin d’agrandir sa taille et espérer les impressionner. Puis, elle s’arrêta et attendit en regardant quelques nobles dévêtus approcher. Elle ferma de nouveau les yeux sentant les mains la caresser, au début, quatre, cinq mains suivis d’une dizaine qui la recouvraient entièrement, malaxant ses formes généreuses, ses cuisses fermes et ses fesses rebondies. Elle sentit son sexe s’humidifier aux frottement des mêmes mains, elle se sentait perdue. Tout à coup, elle se retrouva à quatre pattes retenues par ces hommes et femmes aux visages maintenant déformés. Elle entendit le seigneur des lieux derrière elle qui commençait à la chevaucher, la pénétrant sans sommation. Elle cria de douleur sous les rires des invités. Cependant elle sentit le plaisir envahir son corps en passant par le bas-ventre, sa poitrine devenue ferme devint le jouet d’une dame qui pourrait être sa grand-mère. La chaleur qui la dominait prit le dessus sur la peur. Elle commençait à prendre son pied quand elle ouvrit les yeux et hurla de terreur en découvrant que les invités se transformaient en monstres : les poils recouvraient leurs corps, leurs bouches se déformaient, s’allongeant, des crocs leur poussaient remplaçant des dents jaunies par l’acidité des crèmes ou onguents pour visages. Les oreilles pointaient anormalement leur donnant une apparence de loups. Ils hurlaient, grognaient ; certains baisaient sauvagement, se mordant pour affirmer leur domination sur l’autre. Elle sentit son dos griffé, déchiré par les pattes de son cavalier. Il lâcha un énorme filet de baves sur ses épaules piquant ses blessures à vif. Elle était paralysée, tenue par cet immense loup qui la ramonait avec vigueur. Et, sans prévenir, il éjacula en elle, effondrant son corps velu sur son dos ensanglanté. Il resta ainsi quelques secondes avant de laisser la place à un autre loup…puis un troisième, et un autre…jusqu’au dernier mâle qui embrassa sa gorge avec ses dents acérées, lui tranchant la carotide à en éclabousser le sol. L’odeur du sang chaud excita encore plus la meute. Les loups-garous se jetèrent sur le corps sans vie afin de le dévorer.
Alex@r60 – octobre 2019
Photo : Robin Isely
29 notes
·
View notes
Video
youtube
Regardez “#3VX #JusteUnFresstyle” sur #YouTube
#3vx#clicli#crack#drogue#drugs#gang#guetteur#la colline porte de la chapelle#plc#porte de clignancourt#rabatteur#trafic#trap musique#xv3
0 notes
Text
Législatives/ Quand un maire joue au rabatteur de Baha-Eddine Tliba
New Post has been published on http://www.algerie-focus.com/2017/04/legislatives-maire-joue-rabatteur-de-baha-eddine-tliba/
Législatives/ Quand un maire joue au rabatteur de Baha-Eddine Tliba
La mobilisation des employés de l’administration pour gonfler les rangs des partis du pouvoir est un réflexe qui est loin d’avoir disparu. A Annaba, dans la commune de Cherfa, le maire d’obédience FLN a adressé une convocation aux employés des différentes administrations pour leur demander...
0 notes
Text
Trucs et astuces pour voyager en Afrique
Vous avez finalement franchi le pas et réservé ce billet pour une aventure épique en Afrique, vous avez planifié un itinéraire approximatif, choisi votre safari et vous serez bientôt sur votre chemin - hourra!
De l'incroyable environnement naturel à la riche histoire culturelle, en passant par les habitants chaleureux et les marchés dynamiques, l'Afrique a tout, parfois tout à la fois. Il y a juste quelque chose à propos de ce continent fascinant qui vous attire et vous incite à revenir encore et encore. Mais force est de constater que c’est aussi un endroit décourageant pour les explorateurs les plus durs! VOUS POUVEZ AUSSI VÉRIFIER agence de voyage au senegal
Comment parler la langue
Si vous craignez de rester à jamais coincé à l’aéroport de Tanzanie parce que vous ne pouvez pas diriger votre chauffeur de taxi en swahili fluide, restez calme.
Vous serez très soulagés de découvrir que malgré les 1 500 à 2 000 langues locales parlées en Afrique, l’anglais est en réalité une langue officielle dans de nombreux pays (avec l’allemand ou le français dans quelques pays!).
Ne manquez pas d’être paresseux et de ne compter que sur l’anglais; apprendre quelques phrases clés. Les locaux l’apprécieront et vous vivrez une expérience bien plus riche. Par exemple, un sympathique propriétaire de stand de fruits malawien a ajouté quelques pièces de plus parce que nous avons essayé notre meilleur Chichewa avec lui!
Comment sont les locaux
Oubliez ce que vous avez vu dans les films; collectivement, les Africains font partie des personnes les plus amicales de la planète. C’est courant d’être accueillis avec un grand sourire et un bonjour, et la plupart souhaitent apprendre votre nom, votre lieu d’origine et la raison de votre visite.
Vous rencontrerez probablement l’expression «Mzungu» qui vous est lancée - souvent par des habitants souriants qui balancent les fenêtres de la voiture ou vous dépassent dans la rue. La traduction littérale de swahili est «une personne qui erre sans but», bien qu’elle soit utilisée de nos jours pour décrire tout étranger blanc. C’est surtout dit d’une manière amicale et plaisante - essayez donc de ne pas vous offenser.
Il est également important de se rappeler que l’Afrique dans son ensemble est très religieuse (le christianisme et l’islam sont largement pratiqués) et très conservatrice, donc respectez-la dans votre discours et dans votre tenue vestimentaire.
Comment éviter les tracasseries aux frontières
Malheureusement, la corruption aux frontières est un aspect du voyage en Afrique qui peut être sérieusement frustrant pour les voyageurs.
La plupart du temps, vous réussirez sans problème, d’autres fois, vous devrez peut-être attendre des heures pour que votre passeport soit traité sans aucune explication, ou vous devrez payer un pot-de-vin à un fonctionnaire corrompu. Ensuite, il y a les rabatteurs qui proposent d'échanger votre argent à des taux totalement ridicules ou d'essayer de vous vendre n'importe quoi, des bracelets aux samosas (remarque: achetez toujours les samosas, les gars).
Heureusement, nous avons réussi à franchir huit contrôles frontaliers différents en un minimum de tracas, et vous le pouvez aussi en suivant ces conseils:
Soyez informé: connaissez vos exigences en matière de visa avant de visiter n'importe quel pays d'Afrique. Entrez en contact avec votre ambassade locale avant de voyager ou rendez-vous sur Project Visa pour obtenir des réponses à toutes vos questions relatives aux visas.
Soyez organisé: Bien que vous puissiez obtenir la plupart des visas aux différents points d’entrée, leur organisation à l’avance vous épargne une tonne de tracas (et parfois d’argent!) Plus tard.
Soyez malin: emportez toujours des dollars US de réserve au cas où. Si vous devez changer de l'argent à la frontière, connaissez toujours le taux de change avant de vous y rendre et négociez bien.
Soyez têtu - si quelqu'un a l'air de vouloir délibérément bloquer les choses pour vous faire payer pour que vous «précipitiez le processus» fermement (et poliment!), Demandez de récupérer votre passeport. Si vous êtes certain que votre visa satisfait à toutes les exigences mais que l’on vous demande de payer plus pour l’obtenir, approuvez-le, refusez et demandez à parler à un autre responsable.
Avant tout: abordez le processus avec le sourire et éclatez de rire. C’est plus facile comme ça!
Comment voyager
Une des meilleures choses à faire pour voyager en Afrique, peu importe où vous êtes ou où vous voulez aller, aller de A à B est toujours possible. Comment vous obtenez de A-B cependant, est une autre histoire tout à fait.
Les taxis, les tuk-tuks, les cyclomoteurs, les pousse-pousse, vous l'appelez… Si elle a des roues et semble capable de parcourir une certaine distance, vous pouvez probablement voyager dessus. Vous pourriez vous retrouver assis dans un avion ou un bus, entassés dans un minibus local avec 25 autres personnes (et une étrange chèvre ou un poulet!), Ou faisant de l'auto-stop à l'arrière d'une camionnette avec la moitié d'un village marchés.
Pour mémoire, voyager en minibus est un rite de passage africain et nous vous recommandons totalement d'embarquer dans un siège inconfortable et dans des conditions de travail exigeantes pour comprendre le mode de vie des habitants!
Pour un voyage dans lequel vous pourrez vous détendre, nos conseils sont les suivants:
Toujours voyager par jour. Toujours.
Attachez toujours votre ceinture
Ne vous attendez pas à partir ou à arriver à l'heure - les choses tournent à l'heure africaine ici!
Vous pouvez ou non obtenir un siège. Vous pouvez vous asseoir dans l'allée du bus pendant 5 heures avec un poulet picorant à la tête. Rouler avec, tout cela fait partie de l’aventure!
Pour la plupart des trajets en minibus, vous pouvez négocier votre tarif
Ne payez jamais de «frais de stockage de sacs» dans les grands autobus. C’est une arnaque: le prix de votre billet inclut vos bagages.
Hébergement
Des tentes de safari de luxe sur mesure où vous pouvez vivre comme Prince Harry, à vos dortoirs de routards standard où les bouchons d'oreilles anti-ronflement sont indispensables - les options pour poser la tête en Afrique sont nombreuses et variées.
En fait, de nombreux voyageurs choisissent de camper à travers l’Afrique (comme nous l’avons souvent fait!), Car les installations de camping sont accessibles, sûres, dotées de bons équipements et très bon marché. De plus, quel meilleur moyen de se faire de nouveaux amis qu'en s'asseyant autour d'un feu de camp pour échanger des histoires sur sa journée?!
Les grandes villes ont toutes les options d'hébergement habituelles, plus vous vous aventurez dans la campagne, moins il y a d'options disponibles. Ne craignez pas, vous trouverez TOUJOURS un endroit pour vous reposer après une dure journée d’aventures!
Choses à considérer:
Réservez toujours votre hébergement longtemps à l’avance pendant la haute saison (mai à octobre). Des endroits comme la Namibie sont extrêmement populaires, avec un hébergement très limité dans les zones désertiques.
Utilisez des guides, des critiques en ligne ou des recommandations locales. Obtient-il de bonnes critiques?!
Votre logement dispose-t-il d'un coffre-fort, de casiers ou de cadenas?
Y a-t-il un gardien de nuit / sécurité pour s'assurer que vous et vos biens êtes en sécurité pendant la nuit?
Comment rester en bonne santé
Médicaments et santé: renseignez-vous auprès de votre médecin traitant sur les vaccins et les médicaments dont vous aurez besoin avant votre départ.
Conseil: la plupart des pays exigent une preuve de vaccination contre la fièvre jaune uniquement pour entrer dans le pays.
Nous avons également préparé les éléments suivants pour continuer à lutter contre l'aventure sur la route:
Médicament antipaludique
Antibiotiques
Analgésiques
Antihistamine
Comprimés d'iode
Crème hydrocortisone
Insectifuge: DEET est votre nouveau meilleur ami!
* Malheureusement, bien que les lacs africains semblent invitants, beaucoup abritent un horrible parasite appelé Bilharzia. Nous ne sommes pas dans le métier d’histoires d’horreur, nous vous laisserons donc enquêter sur les délices de celui-ci - mais vous NE VOULEZ PAS l’obtenir. Toujours vérifier auprès des habitants avant de plonger.
Eau: Il existe une idée fausse assez répandue selon laquelle il n’ya pas d’eau potable en Afrique, mais nous sommes ici pour vous dire qu’il est possible de boire de l’eau directement au robinet en Afrique du Sud, en Namibie et dans certaines parties de la Zambie et du Botswana. Dirigez-vous vers le nord et vous devrez faire preuve de prudence, mais emportez des comprimés d'iode et tout ira bien!
Nourriture: Tout ce que vous devez vraiment savoir, c'est que la nourriture en Afrique est délicieuse. C’est aussi principalement de haute qualité - bien que peut-être éviter la viande dans les régions éloignées en raison d’un manque de réfrigération adéquate.
Comment rester en sécurité
Nous nous sommes sentis plus en sécurité dans les pays africains que dans les autres régions du monde où nous sommes allés. Cependant, comme toujours, il est utile de faire vos recherches avant de partir.
Tenez compte de ce qui suit et vous aurez un voyage sans stress!
Laissez les bijoux et les marques de créateurs flashy à la maison - elles ne sont pas pratiques et font de vous une cible instantanément.
Portez une ceinture porte-monnaie OU emportez seulement une journée avec de l’argent liquide.
Lorsque vous retirez de l'argent au guichet automatique, soyez conscient de votre environnement. Si quelque chose semble suspect, avancez vite.
Nous sommes des photographes, ce qui signifie que nous voyageons toujours avec de gros appareils photo et des objectifs encore plus grands. Mais vous ne le saurez jamais, car ils sont en sécurité dans nos sacs jusqu’au besoin. Ne vous faites pas une cible en agitant la vôtre!
Ne vous promenez pas seul la nuit dans les rues, surtout dans les grandes villes ou les agglomérations urbaines. Si vous êtes en retard, prenez un taxi ou Uber à chaque fois.
Les pickpockets existent ici comme partout. Par conséquent, si vous visitez des marchés, des bazars, des trains ou des gares routières, faites très attention.
2 notes
·
View notes