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100 Idées de Collecte de Fonds qui Peuvent Efficacement vous aider à Collecter des Fonds pour Votre Cause
La collecte de fonds est comme un marathon. Il faut de l’endurance, du dévouement, de la discipline et surmonter les moments difficiles. Les collectes de fonds apportent des revenus supplémentaires aux associations et aux organisations. Il s’agit souvent de la plus grande partie des revenus d’une association.
C’est pourquoi la collecte de fonds est devenue si essentielle. Elle permet non seulement d’assurer une stabilité financière, mais aussi de rassembler les élèves, le personnel, les parents et la communauté, créant ainsi un sentiment d’appartenance.
La collecte de fonds inspire la créativité et favorise l’esprit d’entreprise. Elle rassemble des personnes partageant les mêmes idées et prêtes à travailler ensemble pour une bonne cause. Bien menée, une collecte de fonds peut créer un nouveau réseau de fans, d’amis, d’adeptes et de partisans. Le résultat de ces références et de la publicité de bouche à oreille est que votre association ou organisation est encore plus mise en valeur.
Une collecte de fonds réussie peut également attirer l’attention de la presse et des médias de votre région. Plus vous pouvez obtenir d’articles positifs sur collecte de fonds pour association, plus les gens vous trouveront. Que vous soyez en train d’élaborer votre stratégie annuelle ou simplement une campagne de milieu d’année, voici une liste d’idées uniques de collecte de fonds qui ne manqueront pas de vous faire démarrer ou peut-être de vous donner de nouvelles idées.
P.S: Créez une Campagne de Financement pour n’importe Quelle Cause avec WhyDonate et inscrivez-vous.
Comment Organiser une Collecte de Fonds pour une Association?
Choisissez votre idée. La création de votre concept est la première étape d’une campagne de financement réussie.
Fixez-vous un objectif à la fois clair et réalisable.
Soyez actif en ligne.
Encouragez les autres à vous soutenir.
Idées de Collecte de Fonds pour Les Écoles
1. Parcours d’Obstacles
Essayez d’organiser une course d’obstacles qui comprend différents types d’activités, comme courir le long d’un mur, monter des escaliers, naviguer dans un bain de boue ou sauter dans des pneus. Ces activités sont excellentes pour tout le monde et les dons devraient suffire à couvrir le coût du parcours.
Vous pouvez utiliser le cours de différentes manières. Par exemple, vous pouvez demander à chaque participant ou équipe de verser une petite somme d’argent pour aider à payer le cours. Vous pouvez également encourager vos supporters à essayer le cours autant de fois qu’ils le souhaitent.
2. Collecte de Fonds sur un Thème Culturel
L’une des idées de collecte de fonds les plus créatives que vous pouvez essayer est d’organiser divers événements culturels tout au long de l’année, en mettant l’accent sur différentes régions ou pays. Vous pouvez demander aux élèves et à leurs parents de contribuer à l’organisation en s’habillant en vêtements traditionnels, comme un kimono.
Proposez une variété de plats traditionnels mais sains de ce pays. Par exemple, vous pouvez organiser une journée à thème « Découvrez l’Extrême-Orient » et servir des plats inspirés de ce pays.
3. Journées ou Soirées de Loisirs pour Les Étudiants
Cette idée est relativement facile à organiser, car il s’agit de planifier un événement dans votre école qui soit à la fois amusant et attrayant pour les enfants. Vous pouvez choisir tout ce qui les intéresse, comme un carnaval, une journée portes ouvertes ou une soirée pyjama. Les enfants auront envie de s’amuser, et les parents apprécieront de passer un peu de temps seuls.
Vous pouvez promouvoir l’événement lors des réunions de l’école et des réunions de parents. Vous pouvez fixer un objectif de collecte de fonds pour chaque élève et le rendre un peu difficile mais pas trop. Tous ceux qui atteignent cet objectif peuvent participer.
P.S. – Veuillez vous assurer que les parents donnent une autorisation écrite à cet effet.
4. Journée Disney
Les élèves peuvent participer à la Journée Disney en se déguisant en leur personnage Disney préféré. L’événement est une initiative de collecte de fonds de l’école qui permet aux parents d’acheter des costumes.
5. Concours d’Orthographe
Les enfants participent aux concours d’orthographe à titre individuel. On leur demande d’épeler un certain mot, et ils peuvent écrire leurs réponses sur un morceau de carton. Pour aider à collecter des fonds, vous pouvez faire payer l’entrée de l’événement ou demander de l’argent aux parents ou aux enfants.
6. Marathon de Lecture
C’est l’une des idées de collecte de fonds bon marché pour les écoles qui a généralement la faveur des parents et des enseignants, car elle encourage les élèves à lire pour le plaisir. Les élèves obtiennent alors des engagements de la part de leurs enseignants et d’autres proches, et ils sont en mesure de suivre les heures de lecture qu’ils ont accumulées.
Pour en savoir plus sur les idées de collecte de fonds pour les écoles, cliquez ici.
Idées de Collecte de Fonds pour Les Universités
7. Concours de Décoration de Dortoir
Un concours de décoration de chambre est un moyen amusant de collecter des fonds pour les écoles. Il s’agit de permettre aux étudiants de présenter leur chambre moyennant un prix et de récompenser le gagnant par un prix.
8. Déjeuner des Anciens
Un restaurant local peut être votre partenaire pour organiser un déjeuner pour tous les anciens élèves de votre collège. Il peut s’agir d’un événement pour vous ou d’un week-end pour votre université. Faites savoir à tout le monde qu’il s’agit d’une collecte de fonds et de nombreux anciens élèves seront heureux de faire un don.
9. Tournoi de Scrabble
Les participants paient pour adhérer. Ceux qui jouent au jeu du Scrabble peuvent contribuer à la cause en consultant un dictionnaire. Il existe également plusieurs façons de collecter des fonds, comme la vente de snacks et l’organisation de ventes aux enchères. Ce type de collecte de fonds est un excellent moyen de réunir des fonds pour l’université.
10. Cours de Danse
Ce sera un événement amusant et réussi pour l’équipe du collège. Vous pouvez créer un cours de danse et enseigner quelques mouvements impressionnants tout en collectant des fonds pour votre campagne. Pour recueillir des dons supplémentaires, vous pouvez encourager les adolescents du quartier à rejoindre le cours.
Trouver ici d’autres idées de collecte de fonds pour les universités.
Idées de Collecte de Fonds pour les Universités
11. Services Communautaires
L’une des nombreuses idées de collecte de fonds consiste à collecter des fonds en offrant les compétences et les services de vos élèves et de vos enseignants/professeurs au plus offrant. Ces compétences peuvent être d’ordre professionnel (par exemple, photographie, tutorat, conception de sites web) ou relever d’activités quotidiennes (par exemple, faire les courses, conduire, garder des enfants). Sinon, laissez les gens parrainer votre personnel et vos étudiants qui fournissent un service communautaire pendant 24 heures.
12. Danse du Matin
Une autre idée amusante de collecte de fonds consiste à organiser une soirée dansante matinale sans alcool. Au lieu de l’alcool, vendez des jus de fruits fraîchement pressés et des smoothies. Cette idée unique pour l’association de collecte de fonds est sûre de plaire aux étudiants car elle les rend plus énergiques pour les conférences du matin. Créez un bar à jus et à smoothies où les étudiants peuvent commander ou même créer leurs propres mélanges uniques de jus et de smoothies.
Demandez un petit droit d’entrée et un peu d’argent supplémentaire pour chaque smoothie et jus. Vous pouvez également demander un droit d’entrée plus élevé, qui leur permettra d’obtenir deux boissons (ou plus) gratuitement.
13. Défiez-Moi !
Organisez un événement de collecte de fonds avec des défis permettant de récolter des fonds pour votre cause. Créez un défi en ligne où les participants promettent de faire des choses bizarres si suffisamment d’argent est collecté (par exemple, se raser la barbe, ne pas parler pendant une semaine, etc.)
Il s’agit d’une idée d’association de collecte de fonds amusante et créative qui peut se dérouler en ligne et qui réduit naturellement le coût de son organisation. Les participants doivent se filmer (prendre des selfies) au fur et à mesure qu’ils réalisent leurs défis et les partager sur les médias sociaux et poster sur l’événement en ligne.
14. La Voix
Il existe de nombreuses idées de collecte de fonds faciles, et l’organisation d’un concours de chant en fait partie. Demandez aux participants de s’inscrire et de concourir pour un prix. Recrutez trois juges (par exemple, des professeurs d’université) et demandez-leur de juger les participants. Faites en sorte que tout soit amusant et léger, car il ne s’agit pas d’une compétition professionnelle. Vous pouvez collecter des fonds supplémentaires en demandant une petite contribution à tous les spectateurs pendant l’événement.
Si vous souhaitez collecter encore plus d’argent, vous pouvez également vendre des boissons non alcoolisées, des chocolats et des collations sur le lieu de l’association de collecte de fonds et encourager les gens à partager l’événement en ligne pour collecter des fonds essentiels.
15. Éco-Camping/Camping Écologique
Le camping est l’une des activités de plein air les plus populaires auprès des étudiants universitaires. C’est une excellente façon de rester actif et d’enseigner l’importance de prendre soin de Mère Nature. Organisez un séjour en camping qui soit respectueux de l’environnement et qui permette de collecter des fonds pour l’université.
Trouvez d’autres idées de collecte de fonds pour les universités ici.
Idées de Collecte de Fonds pour les Équipes de Jeunes
16. Concours d’Orthographe
Dans la plupart des concours d’orthographe, les enfants concourent à titre individuel. Chaque enfant, à tour de rôle, doit épeler un mot différent, et ils peuvent réciter leurs réponses ou les écrire sur un tableau. Demandez de l’argent aux enfants qui participent et aux parents qui viennent regarder. Demandez une contribution supplémentaire aux enfants qui veulent répéter.
17. Peinture sur Visage
La peinture sur visage est un moyen simple et facile de collecter des fonds pour une association ou une organisation. La peinture sur visage fonctionne mieux si elle est organisée pendant un autre événement de collecte de fonds, comme une journée sportive ou un barbecue.
Cela demande très peu de planification, et les fournitures dont vous avez besoin pour réaliser cette collecte de fonds sont peu coûteuses et facilement disponibles. Vous aurez besoin d’une table et de chaises, d’assiettes pour la peinture, de lingettes démaquillantes, de peinture et de pinceaux.
Vous n’avez pas besoin d’engager un artiste professionnel, mais vous avez besoin d’une personne qui soit douée avec les enfants et qui aime passer une journée avec eux. Les sympathisants paient un droit pour se faire peindre le visage. Mettez à la disposition de vos sympathisants quelques photos d’échantillons de peinture faciale parmi lesquelles ils pourront choisir (super-héros, motifs, animaux, étoiles, cœurs).
18. Journée Familiale Amusante
Cette idée attrayante peut être organisée plusieurs fois, voire une fois par mois (en fonction des ressources disponibles). Choisissez un jour de week-end pour que les enfants et les parents puissent participer.
Ce sont des journées amusantes pour toute la famille, mais elles doivent être vraiment axées sur les enfants. Ces journées doivent être amusantes et éducatives. Proposez des cours de peinture, organisez des compétitions sportives, organisez une soirée dansante, un atelier d’argile. Faites appel aux parents en leur offrant des possibilités éducatives et aux enfants en rendant ces activités éducatives amusantes et divertissantes. Une fois que quelques familles l’auront découvert et y participeront, cela se répandra comme une traînée de poudre, et votre association mensuelle de collecte de fonds connaîtra un énorme succès.
Bien entendu, demandez aux familles de faire un don. Cette collecte de fonds permet également de créer une communauté de parents et d’enfants.
19. Fête des Animaux
Associez-vous à un refuges pour animaux proche de chez vous et organisez une fête des animaux dans votre école ou sur votre terrain de jeu. Demandez au personnel du refuge d’amener des chiens adoptables (et des chats sociables et calmes). C’est une excellente occasion pour les enfants de jouer avec des animaux en plein air et une bonne chance pour certains animaux d’être adoptés. Ne sous-estimez jamais le pouvoir des enfants qui supplient leurs parents d’adopter un chiot ou un chaton !
Vous pourriez organiser cette collecte de fonds en collaboration avec le refuges pour animaux. Comme vous pouvez tous deux bénéficier de l’association de collecte de fonds, il est logique de le faire ensemble. Dans le cadre de la collecte de fonds, vous pourriez également organiser un atelier interactif qui apprendrait aux enfants à interagir avec les animaux sans leur faire de mal.
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Idées de Collecte de Fonds pour les Scouts
20. Chasse au Trésor
Une chasse au trésor peut être un moyen amusant de développer l’esprit critique et la camaraderie entre les scouts. Elle peut également être utilisée comme une activité de collecte de fonds pour les troupes scoutes.
21. Collecte de Fonds pour la Nuit du Camp
Organisez une soirée amusante en plein air avec les troupes de scouts et leurs amis et familles en organisant une variété d’activités qui divertiront tout le monde. Vous pouvez également demander des dons aux familles pour soutenir l’événement. Des activités variées, telles que la danse et le chant, permettront de divertir tout le monde, et les donateurs apprécieront également la soirée.
22. Nettoyage de La Voie Navigable
Les troupes de scouts peuvent rendre leur voyage plus écologique en aidant l’environnement en ramassant les déchets le long de la rivière, de la plage ou du canal. Il existe également diverses organisations qui peuvent leur fournir des équipements de sécurité, tels que des gants et des ramasseurs de déchets. Ils peuvent lancer leur campagne en ligne et récolter des fonds pour leur troupe.
Trouvez d’autres idées excitantes de collecte de fonds pour les scouts à essayer pour une campagne réussie.
Idée de Collecte de Fonds pour un Anniversaire
23. Collecte de Fonds pour les Fêtes D’Anniversaire
C’est toujours une bonne idée de célébrer son anniversaire par une fête. Pour rendre ce jour encore plus spécial, vous pouvez installer une boîte à dons et collecter de l’argent pour une œuvre de charité. Vous pouvez également ajouter un thème de campagne à votre fête et accepter des dons au lieu de cadeaux.
24. Soirée Cinéma
Vous pouvez créer une ambiance de cinéma chez vous le jour de votre anniversaire en installant un écran ou même en vous associant à un cinéma local. Vous pouvez également décorer l’espace en ajoutant des couvertures et des oreillers. Vous pouvez faire payer l’entrée et récolter des fonds en vendant des snacks, des boissons et du pop-corn. Vous pouvez également créer un buzz autour de votre événement en faisant de la publicité dans votre école en posant des affiches.
Obtenez plus d’idées de collecte de fonds pour les anniversaires ici.
Cliquez ici pour en lire plus :- https://whydonate.com/fr/blog/idees-de-collecte-de-fonds/
Collecte de Fonds pour Particuliers et Associations.
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Niels Corver
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Histoire des bouquinistes des quais de Seine
Avec leurs 400 000 bouquins qui filent le long de la Seine, leurs 900 boîtes vert bouteille garnies de livres anciens, leurs bandes dessinées ou ouvrages spécialisés, les bouquinistes font partie de ces incontournables de la carte postale parisienne.
Des libraires-colporteurs pas toujours acceptés
Véritables symboles des quais de Seine aujourd’hui, ces passionnés de livres tâtaient déjà du bouquin au XVIe siècle ! À noter qu’au XIIIe siècle également, des libraires jurés (marchands chargés de vendre des manuscrits originaux sous la surveillance de l’université de Paris devant laquelle ils ont prêté serment) exposaient une fois par an les livres manuscrits de leurs magasins dans des boutiques portatives.
Cependant, c’est avec la naissance de l’imprimerie en 1450 que le commerce de livres prend un nouveau tournant. Au XVIe siècle, des petits marchands colporteurs commencent à prendre possession des quais de Seine pour vendre leurs livres, souvent d’occasion. Tréteaux, boîtes en bois ou en osier, ou simplement étalés à même le sol, tous les moyens sont bons pour exposer leurs marchandises. Le Pont Neuf, construit en 1606, est particulièrement prisé par ces vendeurs de livres.
Mais c’est sans compter sur la méfiance des libraires et la pression des autorités royales qui, dès la moitié du XVIe siècle, réglementent le commerce de livres à coup d’arrêts et de sentences interdisant la présence des libraires-colporteurs. C’est au début du XVIIe siècle que ces derniers sont finalement autorisés à vendre à condition qu’ils reversent une redevance annuelle. La trêve est de courte durée cependant et c’est sur fond de Fronde (1648-1653) que les libraires-colporteurs sont menacés d’extinction. D’un côté, autorités royales, libraires et policiers se battent pour supprimer les étalages clandestins. De l’autre, les vendeurs de pamphlets non soumis à la censure et de gazette à scandale tentent de faire commerce. Durant le XVIIe et jusqu’à la moitié du XVIIIe siècle, les bouquinistes de plein air sont ainsi tour à tour chassés puis réintégrés sous agréments.
1789 : officiellement « bouquinistes »
Le sort des bouquinistes évolue avec la Révolution Française et c’est en 1789, que le terme « bouquiniste » entre dans le dictionnaire de l’Académie Française. C’est une période prospère pour ces marchands qui sont de plus en plus nombreux à se réunir sur le Pont Neuf, centre de tous les divertissements (lectures publiques, animations musicales, spectacles de plein air) et QG des personnalités lettrées. Sous Napoléon Ier, les bouquinistes gagnent du terrain avec l’aménagement de nouveaux quais. Il faudra toutefois attendre le règne de Napoléon III pour qu’ils reçoivent des autorisations pour pouvoir exercer leur métier. En 1859, les services de l’Hôtel de Ville mettent en place des concessions permettant aux vendeurs d’installer les boîtes à des endroits fixes.
Années après années, le nombre des « libraires de la Seine » ne cessent d’augmenter : 156 en 1892, 200 en 1900 lors de l’Exposition Universelle et 240 en 1991, année durant laquelle les bouquinistes sont inscrits au Patrimoine de l’UNESCO. En 1930, la longueur des étalages est fixée à 8 mètres de long. Aujourd’hui, ce sont 3 km de livres anciens ou contemporains, gravures, timbres et autres revues que l’on peut arpenter, le tout régi par la Mairie de Paris (les places sont chères !). Côté rive droite, vadrouillez du Pont Marie au quai du Louvre. Rive gauche : flânez du quai de la Tournelle au quai Voltaire.
Daily inspiration. Discover more photos at http://justforbooks.tumblr.com
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Le Docteur (et Pasteur) Denis Mukwege invite l’Europe à revenir à la croix
*** “ Le Seigneur a un plan pour la Belgique, le Seigneur a un plan pour l’Europe. Nous devons y croire ”. ***
Dimanche 24 mars 2019, avant un concert organisé dans les locaux de l’Église Protestante Baptiste de Péruwelz et Leuze, en Belgique, le Dr Denis Mukwege a encouragé l’Europe à revenir “à la croix” », rapporte le site Journal Chrétien.
Le gynécologue congolais, prix Nobel de la paix, réagissant aux travaux d'agrandissement du bâtiment de l'Eglise où il était invité a ainsi exhorté les chrétiens d’Europe :
« Il faut absolument que nous puissions agrandir les endroits où les gens viennent pour louer, prier et célébrer. »
Il a incité les membres de son auditoire, majoritairement d’origine africaine, à se rappeler que leur foi, ils l’ont eu grâce à l’Europe.
« L’Europe a abandonné cette foi. Aujourd’hui, il est temps de se ressaisir et de voir comment Dieu a béni l’Europe et de revenir là où le Seigneur a béni l’Europe, c’est à dire à la croix.»
Le Dr Denis Mukwege, également pasteur pentecôtiste dans une église du Sud-Kivu en République Démocratique du Congo « a dédié sa vie à défendre des victimes de violences sexuelles en temps de guerre », précisait le comité qui lui a attribué le prix Nobel de la paix, le 5 octobre 2018.
Source de l'article: http://www.evangeliques.info
========= Notes : Le Docteur MUKWEGE est surnommé “L’homme qui répare les femmes” et je pense à ce verset :
“ En ce temps-là, je relèverai de sa chute la maison de David, J'en réparerai les brèches, j'en redresserai les ruines, Et je la rebâtirai comme elle était autrefois...” (Amos 9:11)
Un film lui a été consacré portant le même titre et dont la Bande Annonce peut être visionnée ci-dessous :
youtube
“ Seigneur, Bénis abondamment cet homme pour tout le travail qu’il accomplit que ce soit dans le cadre de son Ministère Pastoral, en tant que Chirurgien-Gynécologue ou dans son mandat lié à son action humanitaire. Utilise sa renommée mondiale afin qu’il puisse impacter, au travers les messages et les témoignages qu’il livre, un maximum de gens et les rallier à sa cause. Fortifie-le afin qu’il garde intact sa pureté de coeur et d’intention dans chacun de ses actes Préserve-le des ennemis, renforce sa protection, développe ses armes spirituelles, perfectionne son discernement des influences négatives car il côtoie les puissants qui appartiennent au monde de ce siècle. Que par son humilité, sa sagesse et sa repentance personnelle chaque jour renouvelée, il puisse t’honorer et te glorifier. Merci. Au nom de Yahshua, Amen “.
Dans la première vidéo, il y a deux choses qu’il est important de retenir :
1. L’Europe a évangélisé l’Afrique, puis a oublié les enseignements qu’elle a donné
“ Israël est devenu gras, et il a regimbé ; Tu es devenu gras, épais et replet ! -Et il a abandonné Dieu, son créateur, Il a méprisé le rocher de son salut, Ils ont excité sa jalousie par des dieux étrangers, Ils l'ont irrité par des abominations...” (Deutéronome 32:15-16)
2. L’Afrique revient évangéliser l’Europe
Depuis une bonne quinzaine d’années, Père demande a ses Pasteurs, Prophètes, Evangélistes, etc d’Afrique de revenir en Europe pour enseigner ceux qui ont tout oublié, car trop gâtés et ingrats. Nous pouvons le constater dans la majorité des assemblées évangéliques.
Je suis une “femme blanche” et je pense que nous qui avons compris ce qui est en train de se passer et qui s’accentue, avons le devoir de l’expliquer aux autres “blancs” afin de faciliter l’acceptation de cette information car ce n’est pas une mission facile qui attend nos frères et soeurs d’Afrique.
En attendant la totale réalisation de la prophétie de Joël 2:27-29, confirmée dans Actes 2:17 concernant le réveil de la Fin des Temps :
“ Mon peuple ne sera plus jamais dans la confusion. Après cela, je répandrai mon esprit sur toute chair ; Vos fils et vos filles prophétiseront, Vos vieillards auront des songes, et vos jeunes gens des visions. Même sur les serviteurs et sur les servantes, dans ces jours-là, je répandrai mon esprit. “
Les Hommes de Dieu nommés en Europe agrandissent leurs locaux, déménagent pour acquérir plus grand, forment des équipes, les font monter en compétences dans leurs savoir-faire, révèlent les talents, fortifient, exhortent, élèvent... Un travail gigantesque est réalisé un peu partout pour préparer le retour de Yahshua.
Je constate depuis maintenant plusieurs années que Père est en train de réunir ses Enfants, leur vie change, Il facilite les connexions entre eux, le corps de Yahshua est en train de se constituer :
“ C'est de toi que viennent la richesse et la gloire, c'est toi qui domines sur tout, c'est dans ta main que sont la force et la puissance, et c'est ta main qui a le pouvoir d'agrandir et d'affermir toutes choses. Maintenant, ô notre Elohim, nous te louons, et nous célébrons ton nom glorieux. “ (1 chroniques 29:10-13)
L’armée est en train de se préparer avant de se lever. Alléluia !
=====
Présentation et biographie : Denis Mukwege, né le 1er mars 1955 à Bukavu (Congo belge), est un gynécologue et militant des droits humains kino-congolais. Surnommé « l'homme qui répare les femmes », il a reçu de nombreuses distinctions pour son engagement contre les mutilations génitales pratiquées sur les femmes en république démocratique du Congo, dont le prix Sakharov en 2014 et le prix Nobel de la paix en 2018.
Fils d'un pasteur protestant pentecôtiste (et lui-même pasteur chrétien évangélique du même courant dans une église de Bukavu au Congo) , il effectue ses études primaires à l'athénée royal de Bukavu, puis poursuit ses études secondaires à l'institut Bwindi de Bukavu, où il obtient un diplôme en biochimie en 1974. Après deux années passées à la faculté polytechnique de l'université de Kinshasa (UNIKIN), il trouve sa voie en s'inscrivant, en 1976, à la faculté de médecine du Burundi.
Son diplôme de médecin obtenu en 1983, il fait ses premiers pas professionnels à l'hôpital de Lemera au sud de Bukavu. En 1984, il obtient une bourse de la Swedish Pentecostal Mission pour suivre une spécialisation en gynécologie à *** l’université d’Angers ***, en France. Il fonde avec un Angevin l'association France-Kivu pour aider sa région d'origine.
Le 24 septembre 2015, il devient docteur en sciences médicales à l'université libre de Bruxelles après avoir soutenu une thèse intitulée : Étiologie, classification et traitement des fistules traumatiques uro-génitales et génito-digestives basses dans l’Est de la RDC.
En 1989, il choisit de retourner au Congo pour s'occuper de l'hôpital de Lemera, dont il devint médecin directeur.
En 1996, lors de la première guerre du Congo, son hôpital est brutalement détruit. Mukwege échappe à la mort alors que plusieurs malades et infirmiers sont assassinés.
Il se réfugie à Nairobi, puis décide de retourner au Congo. Avec l'aide du PMU (Pingstmissionens Utvecklingssamarbete, association caritative suédoise), il y fonde l'hôpital de Panzi à Bukavu. Il se voit alors confronté aux mutilations génitales pratiquées sur les femmes.
Profondément marqué par ces violences, il décide de faire connaître au monde la barbarie dont sont victimes les femmes à l'Est de la république démocratique du Congo, et d'agir pour leur venir en aide.
Dans une région où le viol collectif est utilisé comme arme de guerre, il se spécialise dans la prise en charge des femmes victimes de ces agressions sexuelles, leur apportant une aide médicale mais aussi psychique, économique et juridique.
Il est reconnu comme l'un des spécialistes mondiaux du traitement des fistules ; il reçoit à ce titre, entre autres, deux distinctions universitaires en 2010 (voir Distinctions).
Le 25 octobre 2012, il est victime d’une agression en plein centre de Bukavu. Le gardien de sa maison est abattu après l’avoir alerté d’un danger, sa voiture est incendiée et Mukwege est ligoté. Mais grâce à l'intervention des riverains, qui se portent à son secours, il en sort sain et sauf. Il se réfugie alors quelques mois en Belgique avant de repartir travailler au Congo-Kinshasa.
En 2018, il reçoit le prix Nobel de la paix avec Nadia Murad (militante irakienne des droits de la personne, d’origine kurde et issue de la communauté yézidie), pour leurs efforts pour mettre fin à l'emploi des violences sexuelles en tant qu'arme de guerre.
Source : Wikipédia
Merci Seigneur pour la vie de cet homme exceptionnel !
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Regards sur la créativité – Entrevue avec Graham Singh, révérend - St Jax
Par Myriam Jézéquel
Qu’est-ce qu’être créatif dans le monde d’aujourd’hui? Coup de projecteur sur l’église St Jax Montréal. L’intention de cette chronique: faire circuler les énergies créatives et insuffler des idées d’innovation en donnant la parole à l’hôte des événements de Creative Mornings Montréal (MTLCM), la vaste communauté créative de Montréal. Ce mois-ci, je rencontre Graham Singh, révérend de l’église St Jax, située au 1439 rue Ste-Catherine Ouest à Montréal.
L’église St Jax de Montréal est à l’image de son révérend Graham Singh. Les deux contrastent singulièrement dans le décor environnant. L’église anglicane toute en pierres grises tranche avec les boutiques colorées du Centre-Ville. Quant à Graham Singh, il a plus l’apparence d’un homme formé à l’entrepreneuriat et au marketing que le style d’un homme de l’Église. Dans son bureau aux tons austères et aux objets nobles, il souffle comme un vent de renouveau. Enthousiaste, porté par sa foi, inspiré par le mouvement Londonien Holy Trinity Brompton, le révérend nous transmet sa vision de la créativité au service de l’Église pour réunir les communautés et grandir ensemble spirituellement.
«Tous créatifs et créatures de Dieu»
Graham Singh ne pense pas que les gens sont créatifs, il en est convaincu. Il croit en l’instinct créatif comme en la nature même de l’être humain. «Comme homme spirituel, je crois vraiment que cela fait partie de notre création, comme partie de Dieu. C’est notre mandat de continuer le travail de créativité de Dieu et de l’univers.» Créatures de Dieu, les êtres humains sont tout autant créateurs du monde, selon le révérend. «Comme êtres humains, il faut prendre la responsabilité d’être les maîtres du monde ici-bas.» Ainsi, des parents sont créatifs en donnant naissance. Selon lui, la créativité est partout et non réservée à quelques métiers à part. Source d’inspiration, la créativité épanouit les êtres. «Quand les gens n’ont pas conscience de leur créativité, ils sont très frustrés. Comme mobilisateur de communautés, une grande partie de mon rôle est d’identifier la créativité en chacun» souligne-t-il.
Homme de foi et mobilisateur de communautés
Et quelle est la place de la créativité dans ce rôle de « mobilisateur de communautés »? «On réunit différentes croyances et différentes communautés. La vision d’un "host communautaire", c’est de faire cohabiter toutes ses croyances, lesquelles ne sont pas en conflit, même si elles traitent de différents sujets comme l’environnement, les droits humains…». Pour lancer la discussion, j’ose me faire l’avocate du Diable (jeu de mots mis à part) : cette cohabitation des communautés ne risque-t-elle pas de diluer les croyances religieuses dans un flou de croyances éparses? La réponse est catégorique. «La réalité de Dieu n’est pas entamée par la diversité des croyances.» Graham Singh prend l’exemple (et le modèle) de Jésus laissant venir à lui les gens, le questionnant, l’interrogeant. «Jésus n’a jamais exclu; il a invité ceux qui étaient exclus» souligne-t-il. Il estime que sa manière d’être «jamais sur la défensive, ni offensive» est une leçon pour l’Église dans son ensemble. «L’histoire de la Bible, c’est toujours l’accueil de Dieu.» Cette attitude d’ouverture et d’accueil dévoile le fond de la foi en Dieu. «Comme père, mari et employeur, je veux être un rassembleur ni offensif, ni défensif» souligne-t-il. Comme un code de conduite.
La rencontre de la technologie et de la spiritualité
À l’heure où les églises se désemplissent, faut-il être plus créatif aujourd’hui pour attirer les fidèles? «Après mes études de master, j’ai travaillé dans une grande agence de publicité à Londres. L’industrie créative peut nous apprendre sur la façon de créer des communautés». Résolument de son temps, Singh œuvre à intégrer les moyens technologiques au monde spirituel. «Pourquoi ne pas utiliser les réseaux sociaux, les vidéos, le jeu vidéo pour exprimer ses croyances?» Créatif jusqu’à l’expression de sa foi, le révérend n’hésite pas un instant à se mettre lui-même en scène pour attirer l’attention des fidèles. Comme ce jour de Pâques où il s’est déguisé en lapin devant son Église pour les besoins d’une courte vidéo intitulée « Pâques, c’est plus qu’un lapin ». «Le lapin est triste parce que l’église est vide, raconte-t-il. À l’ouverture des portes de l’Église, la population défile joyeusement. La raison? Le film a été réalisé pendant le Festival de la St-Patrick…» Au montage de la vidéo, il a fallu couper beaucoup de séquences sur lesquelles apparaissaient 10 ou 15 cannettes de bières se souvient le révérend en riant.
Restituer l’art au cœur du temple
Au-delà des outils de communication, c’est à remettre l’art au cœur du temple qu’œuvre ce révérend décidément atypique! Son ambition: faire épanouir toutes les formes artistiques sans rien perdre de la vocation ecclésiaste. Ainsi, «à Pâques, cette année, est-ce que nos amis du cirque peuvent expliquer la résurrection de Jésus? On pense que cela ne va pas ensemble. Or, chaque religion a utilisé des formes d’art pour expliquer les croyances». Au moment de l’entrevue, un spectacle d’acrobatie est au programme des activités de l’église St Jax. Je dévoile ma surprise devant ce curieux mélange des genres qui mêle, avec bonheur, hautes voltiges et pensées transcendantes. À travers ce don d’un spectacle du Cirque «Le Monastère» à la population locale, Singh exprime l’ouverture de son église aux manifestations artistiques. Un appel aux créatifs ET aux artistes de toutes disciplines. Toutes les formes d’art ont droit de cité, affirme-t-il. Comme cette récente pièce de théâtre réalisée par une association oeuvrant auprès des réfugiés syriens, laquelle raconte leur long et difficile parcours migratoire.
Faites entrer les artistes !
Si l’Église offre un « espace propice » aux performances artistiques, c’est plus par l’esprit qui anime les lieux que ses hauts plafonds. La gageure, c’est d’offrir aux artistes, une vision ouverte, accueillante et moderne de l’Église. Or, cela commence par changer les perceptions. «Les Québécois, entre 40 et 60 ans, ont en mémoire de discuter de la nouvelle culture québécoise sur le perron de l’Église pendant que leur grand-mère était à l’intérieur». Graham Singh déplore cette image d’une Église enfermée sur ses préjugés et balisée par le poids des hiérarchies sociales. En invitant les artistes à réinvestir ce lieu sacré, il désire ardemment renouer avec la longue tradition ecclésiastique alliant art et spiritualité. Il cite les œuvres d’art sublimes à la base de la théologie chrétienne dans tous les domaines: musique, tapisseries, peintures, sculptures… Un modèle du genre : le Temple de Salomon, également connu comme le premier temple de Jérusalem, où 20 000 musiciens étaient employés à temps plein. «C’était la maison de Dieu créée par des créatifs et remplis d’artistes. Quand on parle de l’Église catholique orthodoxe d’Europe, on parle des plus beaux bâtiments d’une ville. Aujourd’hui, on veut reconstruire et reremplir ces bâtiments avec les meilleurs artistes d’aujourd’hui. Cela fait partie de notre mission».
Les parcours Alpha
Une autre mission qui lui tient à cœur: faire de l’Église un espace de dialogue pour tous. Ainsi, l’église St Jax multiplie les initiatives pour créer ces rencontres où les langues se délient, les inquiétudes et les questionnements s’expriment. «Les gens ont peu d’espaces pour parler. S’ils ont perdu un enfant de maladie, les amis les incitent à aller de l’avant. Ils ont besoin d’un lieu pour exprimer leur colère envers Dieu… Ils veulent pouvoir poser leurs questions. Comment le créateur peut accepter cela ?» observe Graham Singh. À cette fin, l’église St Jax offre le Parcours Alpha, initié par le révérend Nicky Gumbel de l’Église Holy Trinity Brompton de Londres, et proposé dans plus de 165 pays. Destiné à favoriser les échanges, le Parcours Alpha aborde tous les sujets clé du christianisme, tels que compris par toutes les confessions partout au monde...et invite la discussion libre. Ces soirées intitulées "Vivre la plus grande aventure" sont une invitation multiconfessionnelle à aborder le sens de la vie sur une période de 10 semaines. Autre préoccupation actuelle: comment se construit une relation amoureuse à l’heure du "dating" éphémère encouragé par des applications comme Tinder? «Les gens ont peu d’enseignement sur les relations à long terme. Beaucoup ne savent pas comment construire et consolider une relation amoureuse» observe-t-il. Le cours “Date Night” enseigne aux couples mariés ou non, les moyens de renforcer les liens de l’amour et faire durer leur couple, au cours de 7 dîners aux chandelles. Encore un autre pas vers l’autre…
À PROPOS DE L’ÉGLISE ST JAX
L’Église St Jax est une communauté bilingue et multi-ethnique au coeur de Montréal qui cherche à réinventer la vie chrétienne moderne pour le Québec. Le bâtiment de St Jax est aussi un centre communautaire, accessible aux OBNL séculiers, souhaitant partager ces espaces.
QUELQUES MOTS SUR GRAHAM SINGH
Le révérend Graham Singh est diplômé du prestigieux London School of Economics en diplomatie et de l’Université de Cambridge en théologie. Il travaillait en marketing à Londres avant de découvrir la foi en Jésus et devenir pasteur dans l’Église anglicane. Il est aussi PDG de la Fondation des Centres Trinité, créée pour connecter le monde d’investissement d’impact avec les projets de conversion des bâtiments de l’Église en centres communautaires.
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EXCLUSIF - Féministes et combattantes de la laïcité, issues de générations différentes, Zineb El Rhazoui et Élisabeth Badinter ne s’étaient jamais rencontrées. Pour Le Figaro, elles croisent pour la première fois leurs regards sur la France et alertent quant à la montée en puissance d’un différentialisme qu’elles jugent mortifère.
Zineb El Rhazoui était-elle trop pressée de faire la connaissance d’Élisabeth Badinter? Son garde du corps dans son ombre, un bouquet de fleurs à la main, la journaliste et essayiste est arrivée au Figaro avec une heure et demie d’avance. C’est qu’elle n’aurait raté pour rien au monde cette rencontre avec celle qu’elle considère comme «une source d’inspiration», «son aînée». La philosophe n’était pas moins impatiente et admirative. Femme de gauche, avare de sa parole, Badinter avait jusqu’ici refusé nos demandes d’entretien. Mais lorsque nous lui avons proposé cette rencontre, elle a accepté. Alors que la question du voile et de l’islamisme déchire plus que jamais la société française, qu’un certain féminisme différentialiste gagne du terrain, et que les pensées dissidentes sont bannies de l’université, le moment semblait idéal pour réunir ces deux icônes de la liberté. Et pour confronter leurs regards sur un pays dont la réalité ressemble de plus en plus aux romans de Houellebecq.
Viscéralement attachées à la laïcité, ces Marianne des temps modernes incarnent chacune à leur façon une France réellement insoumise. Zineb est cependant aussi flamboyante et impétueuse que Badinter est mesurée et stoïque. L’opposition de style entre les deux femmes est totale, jusque dans leur tenue vestimentaire. La première, robe courte pourpre, talon aiguille, longs cheveux bouclés et mèches blondes, a des allures de star hollywoodienne à la soirée de gala des Oscars. Ceux qui l’ont connu avant l’attentat de Charlie Hebdo se souviennent d’une Zineb plus bohème, moins apprêtée. Il faut sans doute voir dans l’affirmation de sa féminité une manière de défier les obscurantistes qui la traitent de «chienne de harkis» ou de «bougnoule de service», de ne pas plier l’échine devant ceux qui l’ont condamnée à mort. La seconde, cheveux soigneusement attachés, pantalon et veste noire, pèse chacune de ses phrases sans rien céder sur le fond. Son visage serait indéchiffrable si ce n’était l’intensité et l’intelligence de son regard azur. Élisabeth Badinter et Zineb El Rhazoui se distinguent également par leur parcours et leur génération. Jeune femme dans les années 1960 et 1970, Badinter a assisté de près aux luttes pour le droit à la contraception et à l’avortement puis à l’émergence du MLF (Mouvement de libération des femmes). Cependant, c’est avant tout dans les textes du XVIIIe siècle, pour lesquels elle nourrit une véritable passion, que cette agrégée de philosophie a puisé ses convictions laïque et féministe. «C’est la philosophie des Lumières qui a fait de moi ce que je suis», affirme-t-elle. Dès 1989 et la première affaire du foulard islamique du collège de Creil, c’est au nom de ces valeurs émancipatrices qu’elle s’oppose au voile.
La fin du concept d’humanité?
Les combats de Zineb, née en 1982 à Casablanca d’un père marocain et d’une mère Française, se nourrissent davantage de son expérience intime. Très jeune, elle se questionne sur le destin qui l’attend en tant que femme musulmane. «Comme toutes les Marocaines, j’ai grandi dans une société où j’étais entourée de femmes qui souffraient, se souvient-elle. C’était une société où les femmes recevaient leurs lettres de répudiation par la poste, étaient spoliées de leurs biens. Mon grand-père était polygame et pendant des années, j’ai vu ma grand-mère somatiser…» À l’âge de 8 ans, lorsqu’elle vient en vacances en France, elle découvre que les femmes y sont plus libres. «Je voyais bien, même à cet âge-là, que ceux qui n’étaient pas musulmans vivaient bien mieux, vivaient plus heureux.» Mais Zineb idéalisait peut-être trop le pays des droits de l’homme. Jamais elle n’aurait pu imaginer y être rattrapée par l’islamisme meurtrier. Lorsque, étudiante, Élisabeth Badinter dévorait les textes de Voltaire, elle non plus, ne pouvait anticiper que quelques décennies plus tard, elle devrait se battre pour la laïcité. Malgré leur différence d’âge et de tempérament, c’est ici que leurs trajectoires se rejoignent: dans un même universalisme blessé, dans un même refus de voir la civilisation des Lumières, dont elles considèrent la France comme le cœur battant, s’éteindre.
Le communautarisme mène fatalement à la guerre.
Zineb El Rhazoui
Le voile? Élisabeth Badinter s’interroge: «Dans certains quartiers c’est difficile de ne pas le mettre, parce que l’on ne veut pas d’histoires, avec l’entourage la famille, etc. Mais pour certaines de ces femmes, c’est devenu une revendication politique, c’est presque une façon de dire: “Je suis différente de vous et fière de l’être”. Est-ce aussi comme ça que vous le ressentez Zineb?». La jeune femme se souvient d’un Maroc où le voile était encore anecdotique, puis du moment de basculement où elle a vu la société se voiler, comme cela est arrivé aussi en Algérie. «Le voilement des femmes est l’indice premier qui nous renseigne sur le taux de pénétration de l’idéologie islamiste dans une société. C’est le marqueur visuel d’une adhésion ou pas à cette idéologie. C’est à ça qu’il sert dans les pays où l’islamisme progresse, constate-t-elle. Quel choc pour moi de voir que ce débat se pose aujourd’hui en France et qu’il est accueilli avec beaucoup d’inculture, de mauvaise foi…» Les deux femmes voient dans la montée en puissance du voile un symptôme de l’archipélisation de la France et de son glissement vers le communautarisme.
La marche contre l’islamophobie du 10 novembre, aux cris d’«Allahou akbar», en a été un autre. «Quand une mosquée, une synagogue, une église ou un journal est touché, c’est la nation française qui est touchée. Et le fait de sortir les musulmans de la nation française, pour en faire une communauté à part, une espèce protégée en quelque sorte, n’est pas bénéfique, analyse Zineb. Or aujourd’hui les islamistes et leur complice de la gauche identitaire sont en train de fabriquer une nation dans la nation.» «Les Français musulmans ont commis une erreur politique quasiment irrattrapable: c’était de dire après Charlie: “Ce n’est pas notre affaire, ce n’est pas nous”, ajoute Badinter. Le fait qu’ils ne soient pas là massivement à ce moment-là a donné l’impression d’indifférence voire d’hostilité. C’est une faute politique et morale stupéfiante.» De l’archipélisation à l’affrontement, il n’y a qu’un pas. «Le différentialisme n’engendre au mieux qu’une sorte d’indifférence entre les communautés, chacun vit dans son coin. Au pire cela peut devenir une source de violences», redoute la philosophe. Le diagnostic de Zineb est encore plus sombre. «Le communautarisme mène fatalement à la guerre, assène-t-elle. Je ne peux pas m’empêcher de comparer ce qui se passe ici sur notre sol à ce qui s’est passé au Liban, pays qui est allé jusqu’au bout du cauchemar communautariste.» Et Badinter de conclure: «C’est comme si on faisait éclater le concept d’humanité. Je le ressens comme un déni et une blessure formidable».
Élisabeth Badinter ne se reconnaît pas dans le néoféminisme contemporain.
Au-delà de la question spécifique de l’islamisme, les deux essayistes observent le retour en force d’une vision essentialiste de l’être humain qui va de pair avec un recul de la liberté de s’exprimer et même de penser. L’idée que de son expérience et sa spécificité personnelle on peut arriver à l’universel et le défendre cède la place à la tyrannie des minorités. «Les musulmans», mais aussi «les noirs», «les gays» ou même «les femmes» sont désormais assignés à résidence identitaire et au nom du respect pour leur appartenance supposée, le débat public est encadré par un politiquement correct de plus en plus sévère. Féministe de toujours, Élisabeth Badinter ne se reconnaît pas dans le néoféminisme contemporain. Dans son essai Fausse route, publié en 2003, elle déplorait déjà qu’«à vouloir ignorer systématiquement la violence et le pouvoir des femmes, à les proclamer constamment opprimées, donc innocentes, on trace en creux le portrait d’une humanité coupée en deux peu conforme à la vérité. D’un côté, les victimes de l’oppression masculine, de l’autre, les bourreaux tout-puissants.» Aujourd’hui, après le mouvement #MeToo, elle constate que de multiples féministes historiques, dont certaines fondatrices du MLF, sont horrifiées par cette dérive mais n’osent pas parler. «Parce que sinon c’est l’exécution publique. Quand vous n’êtes pas une féministe de l’orthodoxie actuelle, une néoféministe, vous êtes à jeter, votre parole ne vaut rien», déplore-t-elle. Élisabeth Badinter est également choquée par la censure qui sévit actuellement à l’université. À la Sorbonne, l’annulation de la pièce Les Suppliantes d’Eschyle après l’appel au boycott d’associations «antiracistes» voyant dans l’usage des masques noirs par des acteurs blancs une forme de «propagande coloniale». Ou plus récemment à l’université de Bordeaux Montaigne, le renoncement à la tenue de la conférence de la philosophe Sylviane Agacinski, opposée à la PMA pour toutes et à la GPA, sous la pression de plusieurs associations «féministes et LGBT». «C’est inouï de se dire que dans une université on empêche quelqu’un de parler! Et qu’il y a une idéologie obligatoire sinon vous êtes bannis, s’indigne la philosophe. Les autorités universitaires auraient dû dire à quel point c’est inadmissible. Or j’ai entendu la trouille, voilà ce que j’ai entendu.»
Terreur décolonialiste et néoféministe
«La pensée décoloniale, le néoféminisme, toute cette camelote idéologique nous vient plus ou moins des États-Unis et a été embrassée comme parole d’évangile par une gauche qui d’habitude s’oppose au libéralisme américain», analyse Zineb. Pour celle qui a échappé à la tuerie de Charlie Hebdo et est sous protection policière depuis cinq ans, la chape de plomb est ressentie encore plus douloureusement. «J’ai la sensation quasi physique d’étouffer. Quelle régression. Quelle tristesse de se dire que le sang qui a coulé… Je ne veux pas le dire, je ne veux pas dire qu’il a coulé pour rien. Car je pense que l’on est beaucoup qui ne laisseront pas faire ça.» Elle, la première. «C’est le contribuable français qui paye ma protection alors je lui dois bien de continuer à tenir ce bastion de la liberté d’expression. C’est comme ça que j’essaye de restituer au peuple français la protection qu’il m’accorde et qui ne m’aurait pas été accordée dans un autre pays», lance-t-elle bravache. Élisabeth Badinter ne peut que l’encourager. Elle voit en Zineb, mais aussi dans toutes les jeunes femmes d’origine musulmane qui se lèvent pour défendre la liberté, une source d’espoir et un modèle pour les générations futures: «Ce sont elles les vrais soldats de la République en ce moment. Elles prennent des risques considérables, elles sont jetées au pilori par les réseaux sociaux, accusés d’être des traîtres, mais il y a beaucoup d’autres jeunes femmes qui les écoutent en silence. Elles mettent le bon grain dans les cerveaux».
Les générations futures? Après l’attentat de Charlie Hebdo, il y a eu un baby-boom parmi les survivants. «Après le massacre on dirait qu’il y a eu une pulsion de vie, on a été nombreux à faire des enfants, raconte Zineb. Moi j’aurai pu mourir, si le hasard avait voulu que je sois là, et bien non je ne suis pas morte et j’ai même arraché cet enfant à la vie.» Quand elle a su que c’était une petite fille, elle a vu sa propre éducation défiler. Elle s’est interrogée sur ce qu’elle voulait transmettre, mais aussi ce qu’elle ne voulait pas transmettre. «Je suis très heureuse d’avoir donné naissance à une fille qui est française, qui n’aura pas d’injonction à se voiler ou à faire le ramadan, qui ne sera pas musulmane ou qui le sera si elle le choisit un jour - moi je ne l’espère pas -, mais qui sera libre, conclut Zineb. C’est pour ça que je me bats, pour que ma fille qui a aujourd’hui trois ans et demi soit libre.»
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85. J’ai enfin découvert comment être une personne vraie
Xiaoli La province de Henan
Le 4 décembre 1991, mon mari a eu un terrible accident de voiture. Il a subi une rupture de la rate, son foie et ses reins ont été endommagés et il a été grièvement blessé aux intestins. Il saignait à profusion. Il subit quatre interventions chirurgicales en un mois seulement et reçut plus de 2000 millilitres de sang. Malgré cela, sa vie ne tenait toujours qu’à un fil. Le médecin a dit que si les transfusions sanguines étaient interrompues, ses blessures ne pourraient tout simplement pas guérir. En même temps, nous venions de terminer la construction d’une maison et avions également acheté une voiture ; nous avions donc beaucoup de dettes. Nous n’avions absolument pas les moyens d’assumer des frais médicaux aussi énormes, et mes parents avaient épuisé toutes leurs ressources pour que mon petit frère puisse étudier à l’université. Ils n’avaient absolument pas les moyens de nous aider ; je n’avais donc pas d’autre choix que tendre la main et solliciter parents et amis. Jamais je n’aurais imaginé que ces gens qui m’entouraient habituellement trouveraient, un par un, une excuse pour me repousser, pour m’esquiver. J’ai beaucoup souffert. Plus tard, j’ai ouï dire qu’un parent que nous avions beaucoup aidé avait dit : « Nous ne pouvions absolument pas leur prêter de l’argent. Il n’y avait absolument aucun espoir de le guérir, et s’il mourait, sa femme se marierait à quelqu’un d’autre, et alors qui nous rembourserait ? Et même s’il ne meurt pas, je parie qu’il restera invalide pour le reste de ses jours, alors lui prêter de l’argent serait du gaspillage, n’est-ce pas ? » Après avoir entendu ces paroles glaciales et impitoyables, je ne pus que pleurer parce que je savais que c’était ce que pensaient tous ces gens qui refusaient de me prêter de l’argent. Mais, le plus décevant pour moi fut la méchanceté de ma belle-famille. Mes beaux-parents avaient manifestement de l’argent, mais ils ne nous ont donné que 500 yuans et, plus tard, lorsqu’ils ont réglé leurs comptes avec nous, ils ont compté les frais de transport, les repas et les fruits qu’ils avaient achetés lors de leur visite à mon mari à l’hôpital. Mon mari avait deux jeunes frères aisés, et quand ils sont venus lui rendre visite à l’hôpital, ils n’ont donné que 500 yuans à eux deux. Cette petite somme donnée par ma belle-famille n’était pour nous qu’une goutte dans l’océan. Cela ne nous aidait pas à résoudre nos véritables difficultés. Saisie de douleur et de désespoir, je dus me résoudre à demander des prêts à la banque, mais elle a refusé de m’en accorder. En fin de compte, je n’eus pas d’autre choix que de brader la voiture pour financer le traitement de mon mari. Malgré tous ces efforts, je ne pus réunir assez d’argent pour couvrir les frais médicaux de mon mari. J’étais vraiment au bout du rouleau et, trois mois plus tard, mon mari fut contraint de sortir de l’hôpital alors que ses blessures n’étaient pas encore guéries. Mais ce que j’étais loin d’imaginer, c’est qu’au moment même de notre retour à la maison, ceux à qui nous devions de l’argent étaient sur nos talons et se précipitèrent pour entrer chez nous. Même ma belle-sœur aînée est venue nous demander son argent. Cette situation m’a blessée à un point inexprimable. J’ai couru dans un bosquet au sommet d’une colline pour pleurer, seule. Je venais d’avoir vingt-quatre ans à l’époque et n’étais mariée que depuis un an. Mes impitoyables beaux-parents m’avaient imposé tout ce fardeau, et personne autour de nous n’était prêt à nous tendre la main. La route serait longue — comment pourrais-je supporter un coup pareil, un tel fardeau ? Dans le bosquet, j’ai réfléchi et pleuré, j’ai réfléchi et pleuré. Je n’avais plus vraiment le courage de continuer, et j’ai crié au ciel : « Ciel ! Pourquoi ma vie est-elle si difficile ? Je ne peux vraiment pas continuer dans ce monde. Oh, ciel, je te supplie de m’enlever la vie ! » La souffrance est la souffrance, et l’on doit affronter les difficultés pratiques à la fin ; je n’avais pas d’autre choix que de me relever, prendre mon courage à deux mains et subvenir aux besoins de ma famille. Un énorme stress de la vie m’a menée à broyer du noir chaque jour, moi qui avais toujours été joyeuse et énergique. Quand mon mari m’a vue si mal traitée, il m’a dit en pleurant : « Tu devrais quitter cette maison, tu n’as pas à souffrir comme ça pour moi ! » Pour être franche, j’ai moi aussi eu quelques velléités de départ, mais ma réputation m’était plus précieuse que l’or ; il était donc absolument hors de question d’abandonner mon mari dans ces circonstances. Les jours suivants furent encore plus difficiles. Mon mari ne pouvait faire aucun travail physique et, en outre, on avait eu trois années de sécheresse et presque aucune récolte depuis trois ans ; j’étais donc lourdement endettée. Même se nourrir devenait problématique. Au moment où j’étais le plus désespérée et n’avais aucun espoir de continuer, quelqu’un m’a conseillée de mettre ma foi en Jésus. Après avoir cru en Lui, j’ai lu les paroles de Jésus dans la Bible : « Car Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu’il ait la vie éternelle. Dieu, en effet, n’a pas envoyé son Fils dans le monde pour qu’il juge le monde, mais pour que le monde soit sauvé par lui » (Jean 3:16-17). Au milieu de ces jours de souffrance, ces paroles de Dieu m’ont apporté un grand réconfort. J’ai aussi lu dans la Bible qu’après que le Seigneur Jésus est ressuscité et nous a quittés, Il est allé préparer une place pour nous et, si elle avait été préparée, Il viendrait à notre rencontre. Dès lors, dans mon cœur, j’attendais avec impatience le jour où Dieu reviendrait, et je me disais : « Dieu reviendra, je n’aurai plus besoin de souffrir dans ce monde. »
À l’automne 1998, par la grâce de Dieu, j’ai eu la chance de rencontrer une sœur qui croyait en Dieu Tout-Puissant. Quand j’ai appris de ce que m’a dit cette sœur que Dieu était déjà revenu et qu’Il faisait une nouvelle œuvre, je n’ai pas contenu mon enthousiasme. Je me suis prosternée devant Dieu et j’ai prié : « Oh Dieu Tout-Puissant, mon espoir que Tu reviendrais s’est enfin réalisé. J’ai assez souffert et assez vécu dans ce monde misérable. Je ne peux pas y demeurer un jour de plus. Oh Dieu, quelle que soit l’œuvre que tu reviennes faire ou les exigences que tu imposes, je suis prête à te suivre de près. » Plus tard, en lisant les paroles de Dieu Tout-Puissant, j’ai compris beaucoup de vérités qui m’avaient échappées auparavant. J’ai vu Dieu guider les gens sur la façon de croire en Dieu et de vivre une humanité authentique. J’ai reconnu que toutes les paroles de Dieu sont la vérité et que les humains doivent les suivre dans leur vie, et que Dieu nous conduit à nous débarrasser du péché, à vivre une vie humaine convenable, et à marcher sur le bon chemin pendant notre vie. En outre, j’ai vu l’amour sincère des frères et sœurs à travers mes interactions avec eux, et j’ai été profondément émue. Cela a en plus démontré que Dieu Tout-Puissant est la venue du Seigneur Jésus, qu’Il est le vrai Dieu venu pour œuvrer et sauver l’humanité. Il se trouve que c’était le temps de la moisson d’automne. Lorsque la sœur responsable du travail de l’Église apprit que mon mari n’était pas en mesure de travailler la terre, elle est venue me voir et, juste à ce moment-là, je portais un gros sac de maïs sur les épaules. Tout de go, elle me l’a enlevé des épaules et m’a dit sincèrement : « Je vais le faire, repose-toi un peu ! » Le lendemain, elle a rassemblé quelques autres frères et sœurs pour venir m’aider à faire ma récolte. Elle m’avait même acheté des petits pains à la vapeur, des nouilles et des légumes, et elle a donné à mon enfant des graines de tournesol et des bonbons. Après le travail, nous sommes retournés chez moi et certains d’entre eux m’ont aidée à faire la cuisine, à prendre soin de mon enfant, tandis que d’autres m’ont aidée à faire la lessive. Deux frères ont aussi témoigné de l’œuvre de Dieu aux derniers jours à mon mari. Le soir, nous avons lu ensemble la parole de Dieu, chanté des hymnes, et mes frères et sœurs m’ont écouté parler de mes difficultés. Certains d’entre eux ont pleuré avec moi et d’autres m’ont offert la communion de la vérité. Parmi eux, une sœur m’a dit, pendant la communion fraternelle : « Sans ces malheurs, tu n’aurais peut-être jamais cru en Jésus-Christ et tu n’aurais pas pu accepter l’œuvre de Dieu aux derniers jours. Même plus, tu ne pourrais pas vivre Son amour et Son salut ; cette épreuve n’est donc pas une mauvaise chose, mais une bonne chose. » Je sentais que tout ce qu’ils disaient était très original et que c’était exactement tout ce dont j’avais besoin. Ça m’a vraiment attirée. Quand j’ai vu avec quelle sincérité ils m’aidaient, j’ai vraiment été très émue. Nous n’avions pas de liens familiaux, mais ils étaient plus chers à mes yeux que ma propre famille. L’expérience d’années de privations et de tribulations dans ma vie et l’indifférence des autres m’avaient rendue inconsolable, mais l’amour et les soins de mes frères et sœurs me faisaient chaud au cœur ; l’expression longtemps oubliée d’un sourire est revenue sur mon visage. Je n’avais pas imaginé que, cette sincérité que je souhaitais depuis tant d’années, je la verrais chez mes frères et sœurs de l’Église de Dieu Tout-Puissant. À partir des vérités qu’ils ont partagées en communion avec moi et de ce qu’ils ont vécu, j’ai réalisé que seul Dieu Tout-Puissant peut faire ce genre d’œuvre et changer les gens. Ainsi, avec l’encouragement de l’amour de Dieu et l’aide de mes frères et sœurs, mon cœur engourdi a retrouvé un peu de sensibilité et j’ai retrouvé la confiance et le courage de vivre. Plus tard, j’ai vu que mes frères et sœurs se mettaient en quatre pour travailler à l’œuvre évangélique de Dieu et en payaient le prix ; je ne pouvais donc pas rester sans rien faire, et c’est ainsi que j’ai moi aussi vite participé à l’œuvre de prêcher l’Évangile de Dieu des derniers jours. Au fur et à mesure que mes interactions avec mes frères et sœurs s’approfondissaient, j’ai vu qu’ils n’étaient vraiment pas comme les gens du monde, et qu’à l’intérieur de l’Église on n’avait jamais à se soucier de savoir qui se moquerait de vous ou qui serait calculateur ni à craindre de dire quelque chose d’imprudent et d’offensant. Les frères et sœurs étaient toujours simples et ouverts lorsqu’ils étaient ensemble et ils parlaient de tout ce qu’ils avaient sur le cœur, et même si cela impliquait de dénoncer un peu de corruption, tout se réglait correctement. Tout pouvait être accepté comme venant de Dieu et personne ne se focalisait sur les problèmes des autres. Peu importait qui disait ou faisait quelque chose de mal ; il n’y avait pas de rancune et tout le monde examinait son propre cœur pour se connaître et apprendre les leçons qu’ils avaient besoin d’assimiler. Quels que soient les frères et sœurs qui éprouvaient des difficultés, tous travaillaient ensemble pour les aider, pour engager leur cœur en communion avec la vérité afin que, lorsqu’ils rencontraient ces difficultés, ils puissent comprendre la volonté de Dieu et mettre Ses exigences en pratique. Entre frères et sœurs, il n’y avait pas de division hiérarchique — tout le monde se réunissait entre égaux. Les ouvriers étaient les mêmes que les frères et sœurs moyens ; personne n’était spécial. De Dieu Tout-Puissant, j’ai vu la lumière, j’ai trouvé sur quoi m’appuyer, et dans mon cœur j’ai pu expérimenter une paix et une stabilité comme jamais auparavant. Chaque jour, je ressentais un enthousiasme et une joie inexprimables.
Plus tard, j’ai été élevée par Dieu pour devenir guide de l’église, d’août 1998 à fin 2005, et même si j’ai passé pas mal de temps dans l’église, pendant tout ce temps j’ai apprécié recevoir beaucoup de grâce et de bénédictions de la part de Dieu. Ce qui était le plus incroyable pour moi, c’est que mon mari s’était complètement rétabli. Il pouvait travailler et gagner de l’argent comme tout le monde, et non seulement cela nous a permis de régler les dettes de notre maison, mais nous avons même fait des économies. Nous passions nos journées en paix et harmonie. Tous les jours, je priais devant Dieu et Le louais, remerciant Dieu Tout-Puissant de m’avoir sauvée, moi, cette misérable personne, et d’avoir béni notre foyer qui avait souffert tant de difficultés. J’ai soumis ma volonté à Dieu et Lui ai dit : « Je suis prête à donner le reste de ma vie à Dieu, à la dépenser pour Dieu et à Lui rendre Son grand amour. »
En lisant les paroles de Dieu sans cesse, j’ai compris que le but de Dieu, lorsqu’Il choisit des gens, n’est pas seulement de leur permettre de jouir de bénédictions matérielles et de Sa grâce, mais surtout de juger et de châtier la désobéissance en eux, de leur permettre de rejeter leur tempérament corrompu, et de vivre comme un véritable être humain. Comme le dit Dieu Tout-Puissant, « Aujourd’hui, l’homme voit qu’avec seulement la grâce, l’amour et la miséricorde de Dieu, il est incapable de se connaître véritablement, et encore moins de connaître l’essence de l’homme. Ce n’est que par le raffinement et le jugement de Dieu, c’est seulement au cours d’un tel raffinement que tu peux connaître tes faiblesses et savoir que tu n’as rien et par conséquent l’amour de l’homme envers Dieu est bâti sur le fondement du raffinement et du jugement de Dieu. Si tu ne jouis que de la grâce de Dieu, avec une vie de famille paisible ou de bénédictions matérielles, alors tu n’as pas gagné Dieu, et ta croyance en Dieu a échoué. Dieu a déjà accompli une étape de l’œuvre de la grâce dans la chair, et a déjà accordé des bénédictions matérielles à l’homme mais l’homme ne peut pas être perfectionné par la grâce, l’amour et la miséricorde seulement » (« C’est seulement en passant par des épreuves douloureuses que tu peux réaliser que Dieu est agréable », La Parole apparaît dans la chair). Pour me sauver plus complètement, Dieu a exercé sur moi Son jugement et Son châtiment, grâce auxquels Il m’a permise d’expérimenter plus vivement Son amour pour moi et Son salut.
Quand j’étais le guide de l’église, parce que je me souciais trop de ma réputation et de mon statut, j’entretenais toujours de bonnes relations avec les autres dans mon travail de peur que mes frères et sœurs disent que je faisais tout cela pour obtenir un statut, que j’étais trop stricte, et qu’ils aient alors une mauvaise évaluation de moi. Ainsi, même lorsque je voyais mes frères et sœurs faire des choses qui violaient clairement les principes de la vérité et qui n’étaient pas bénéfiques à l’église, je ne pouvais pas communiquer à ce sujet en temps opportun pour que ces problèmes puissent être résolus. Je me souviens qu’il y eut un temps où une sœur qui avait été au départ responsable de me guider dans mon travail a été rétrogradée, puis a été affectée à participer au travail dans l’église que je dirigeais. Lorsque j’ai examiné son travail, j’ai découvert de nombreuses déviations et omissions. Dans mon cœur, je savais que nous devions avoir une séance de communion fraternelle ensemble et que je devais l’aider pour qu’elle puisse se connaître et ajuster ces méthodes. Mais dès que je me suis rappelée qu’elle avait été ma supérieure, je me suis inquiétée parce que si je lui signalais les erreurs et les déviations dans son travail, elle pourrait dire que j’étais trop arrogante ou elle pourrait adopter un parti pris contre moi. Quand j’ai pensé à tout cela, je n’ai rien dit et, à propos du travail dont elle était responsable, j’ai commencé à laisser faire. On en était arrivé au point où l’œuvre évangélique dont elle était responsable n’avançait plus depuis plusieurs mois, beaucoup de frères et sœurs étaient négatifs et faibles, et finalement, cette sœur s’affaiblit au point de perdre complètement l’œuvre du Saint-Esprit et fut suspendue pour qu’elle puisse réfléchir sur elle-même. Quant à ma propre situation de corruption, la sœur responsable de mon travail m’avait guidée et aidée plusieurs fois par la communion fraternelle dans la vérité, mais parce que j’avais persisté à ne pas me connaître moi-même, je ne reconnaissais pas la gravité du problème. Je ne l’avais pas pris au sérieux du tout, et après que tout fut terminé, je vivais encore de la même façon. Je n’avais pas vraiment changé. En décembre 2005, l’église a publié un sermon : « Seule la sélection de guides qui poursuivent la vérité et ont le sens de la justice est conforme à la volonté de Dieu ». Cela nous a obligés à commencer un nouvel audit des guides d’église de toute localité et la sœur en charge de mon travail m’a dit : « En me fondant sur l’examen des principes, tu n’es pas apte à être guide d’église. Tu n’as pas le sens de la justice, et quand un problème se présente, tu préfères toujours soigner tes relations avec les gens. Tu es la “fille gentille” qui ne peut pas offenser les gens. Lorsque je note les écarts et les problèmes que je constate dans ton travail, tu les justifies et tu te trouves des excuses. Tu n’acceptes pas que les autres traitent de certains aspects de ta personne et les émondent, tu considères toujours ta propre réputation et ton propre statut et considères ton image dans le cœur des autres. Dans l’ensemble, tu corresponds à l’une de ces personnes auxquelles il est fait référence dans ce sermon, l’une de ces “filles gentilles”, l’une de ces personnes trompeuses qui n’ont pas le sens de la justice et qui doivent être renvoyées. C’est parce que lorsque tu rencontres un problème tu considères toujours ton propre avantage ; tu parles et agis toujours en faveur de ta propre image et de ton propre statut. Tu ne te soucies absolument pas de la volonté de Dieu, et tu ne penses pas à ce qu’il convient de faire pour aider l’église ou la vie des frères et sœurs. Tu guides l’église de cette façon et amènes tes frères et sœurs devant toi ; c’est une sérieuse résistance à Dieu. Plusieurs fois, on t’a donné des conseils sur ce que tu as révélé de toi-même dans ces circonstances, mais tu ne les as pas pris au sérieux, et tu ne t’es pas efforcée de changer. Ainsi, selon les principes récents formulés par l’église pour utiliser les gens, il a été décidé que tu devais être relevée de tes fonctions afin de réfléchir sur toi-même. Cela ne signifie pas du tout que tu ne puisses pas changer. J’espère que tu prendras cela en bonne part et réfléchiras réellement sur toi-même, reconnaîtras tes propres aspects corrompus et te concentreras à changer. Cela te sera bénéfique, à toi et au travail de l’église ». Pendant que ma sœur me parlait, mon visage devint tout rouge. Je sentais que je n’avais nulle part où me cacher. J’avais atteint cet âge et j’avais toujours été admirée et louée par les autres. Personne ne m’avait jamais révélée à moi-même de cette façon. J’avais très mal et me sentais extrêmement gênée. Je voulais ramper dans un trou et disparaître. En général, je ne poursuivais pas la vérité et je n’avais jamais sérieusement disséqué ma propre corruption, de sorte que ce jour-là où cette sœur m’a soudainement dit que la nature de mon essence était trompeuse et que j’étais remplacée pour cette raison, je n’ai absolument pas pu accepter ces faits. J’ai senti que j’avais touché le fond. Je n’ai pas pu m’empêcher de perdre le contrôle de moi-même et j’ai fondu en larmes. Je me sentais négative et désespérée. Au milieu de ce douloureux raffinage, j’ai lu les paroles de Dieu qui disaient : « Les gens apportent leurs façons de servir les fonctionnaires et les seigneurs à la maison de Dieu, pensant vainement que de telles façons peuvent être exercées ici. Jamais ils ne croyaient que Dieu n’a pas le tempérament d’un agneau mais celui d’un lion. Par conséquent, ceux qui s’assoient avec Dieu pour la première fois sont incapables de communiquer avec Lui, car le cœur de Dieu est différent de celui de l’homme. […] Si tu manques de connaissances réelles et que tu n’es pas équipé de la vérité, alors ton service avec passion ne fera que t’apporter le dégoût et l’aversion de Dieu. Maintenant, tu dois comprendre que la croyance en Dieu n’est pas une simple étude en théologie. » « Si tu es un hypocrite et un adepte de la « socialisation », alors Je dis que tu es certainement quelqu’un qui badine avec Dieu. Si tes paroles sont criblées d’excuses et de justifications sans valeur, alors Je dis que tu es quelqu’un qui est très peu disposé à pratiquer la vérité » (« Trois admonitions », La Parole apparaît dans la chair). Le jugement incontestablement correct des paroles de Dieu me stupéfia. J’étais exactement ce genre de personne trompeuse qui essayait, de façon méprisable, d’être malhonnête devant Dieu, qui s’appuyait sur la philosophie mondaine de Satan pour agir et qui résistait à Dieu. Quand j’ai réfléchi sur le temps qui s’était écoulé depuis que j’étais devenue responsable du travail de l’église, même si j’avais sans cesse accompli mon devoir, je faisais tout pour que mes frères et sœurs me tiennent en haute considération, pour satisfaire ma propre vanité et, encore plus, pour sauvegarder mon propre statut. Lorsque l’église a évalué notre degré d’entrée dans la vérité, j’ai entendu de la bouche de cette sœur que, pour ce qui est de reconnaître leur propre corruption, les frères et sœurs de notre église y étaient entrés à un degré très superficiel. En remplissant le questionnaire, j’ai consciemment répondu aux questions gardant en vue l’aspect de la connaissance de moi-même pour que cette sœur n’ait pas moins d’estime pour moi et pour lui laisser entendre que j’avais la capacité de conduire nos frères et sœurs à se connaître. Dans le passé, j’avais guidé une sœur sur la base de ma propre volonté, ce qui avait entraîné un sérieux problème dans son travail. Cela a fini par causer une grande perte à l’église. Quand le guide de l’église m’en a parlé, je croyais qu’elle ne connaissait pas toute l’histoire, alors j’ai feint l’ignorance et n’ai pas mentionné mes propres responsabilités. Ce genre de chose qui m’arrivait n’était pas une occurrence unique, c’était ma façon habituelle de faire les choses. J’ai pensé à toutes les fois où ce genre de situations s’était produit, et ma sœur avait toujours communiqué assidûment avec moi sur le sujet pour m’aider à comprendre la vérité et à me connaître, mais afin de sauver la face et mon propre statut, je cherchais des excuses pour me justifier. Je discutais du bien et du mal et je n’acceptais pas l’aide des conseils de ma sœur. Cela a sérieusement affecté le travail de l’église et ne pouvait absolument pas apporter à mes frères et sœurs une véritable édification ou nourriture. Que ce jour-là j’aie été relevée de mes responsabilités et que j’aie réfléchi sur moi-même relevait entièrement de la justice de Dieu. C’est parce que Dieu est saint et qu’Il ne permet pas aux gens d’apporter et d’utiliser dans Sa maison les prétentions mondaines de leurs machinations. Il ne permet surtout pas à tous ceux qui ont un tempérament satanique de guider une église. Dans l’illumination et la direction de Dieu, j’ai pensé à Ses paroles : « Si tu es particulièrement cordial et fidèle envers tes intimes, amis, femme (ou mari), fils et filles, et parents, et tu ne profites jamais des autres, mais tu ne peux jamais t’entendre et être en paix avec le Christ, alors même si tu offres tout ce que tu possèdes pour venir en aide à tes voisins ou que tu aies pris bien soin de ton père, de ta mère et de ton ménage, Je continue de dire que tu es méchant, et tout aussi rusé. Ne penses pas que tu t’entends avec le Christ si tu t’entends avec l’homme ou réalises quelques bonnes actions. Crois-tu que ta bonté peut arracher la bénédiction du Ciel ? Penses-tu que les bonnes actions peuvent se substituer à ton obéissance ? » (« Ceux qui sont incompatibles avec Christ sont sûrement les adversaires de Dieu », La Parole apparaît dans la chair). Les paroles de Dieu ont mis mon essence à nue comme si elle avait été ouverte avec un couteau. Les soi-disant « bonnes personnes » dans le monde ne sont pas de bonnes personnes aux yeux de Dieu. Dans le monde, les gens peuvent simplement manifester de bons comportements, mais quand dans la maison de Dieu tu ne peux pas accomplir les choses d’une manière honnête et ne peux pas être une personne honnête, aux yeux de Dieu tu es une personne insidieuse et trompeuse. Je pensais au fait que depuis toute petite jusqu’à ce jour, j’avais toujours travaillé dur pour présenter une image positive en aidant tout le monde et en prenant soin d’eux, surveillant constamment l’expression du visage des autres pour ensuite parler et agir en conséquence. J’étais prête à accepter tant de souffrances et d’être lésée pour entretenir cette image ! Ces méthodes de convaincre les gens fonctionnaient vraiment dans le monde et je gagnais la louange des gens du monde ; c’est parce qu’ils ne croyaient pas en Dieu et n’avaient pas la vérité. Ils ne pouvaient pas percevoir l’essence des gens et ils ne pouvaient pas discerner les intentions et les motifs de leurs actions. Ils ne faisaient que distinguer le bien du mal en se basant sur le comportement extérieur des autres. Peu importe qui c’était, tant qu’ils prétendaient assez bien et pouvaient faire de bonnes choses qui se voyaient à l’extérieur, ils pouvaient convaincre les gens et acquérir une bonne réputation. Mais quand j’ai apporté ces choses mondaines dans la maison de Dieu et appliqué ces philosophies terrestres à mon travail dans l’église, j’ai fait exactement ce qui dégoûte Dieu. Cela trahit un manque de sens de justice et une tromperie malhonnête. Dieu est un Dieu saint et bon, Son amour et Son effort pour les humains est vrai et n’est jamais vain. Pour sauver l’humanité, Il est prêt à tout sacrifier sans rien exiger. Quand Il parle et agit, Il n’y a pas de corruption ; tout est la révélation naturelle de Son tempérament. Par conséquent, Dieu préfère les gens qui ont une juste représentation d’eux-mêmes, qui parlent et agissent sincèrement, qui n’ont pas de prétentions. Mais mes intentions en agissant n’étaient pas de prendre honnêtement en considération la volonté de Dieu et de Le satisfaire, mais de faire en sorte que mes frères et sœurs m’admirent et me reconnaissent. C’était de me forger une image et d’avoir du prestige, de satisfaire mes propres désirs. J’étais exactement ce que Dieu avait dénoncé dans Ses paroles comme une personne trompeuse et insidieuse. Parce que l’œuvre que Dieu accomplit aux derniers jours est celle du jugement et du châtiment, et de changer le tempérament des gens, Il doit dénoncer et purifier les gens par différents types de milieux. Et moi, en tant que guide dans l’église, je ne pouvais pas être attentive à la volonté de Dieu ; quand mes frères et sœurs révélaient leur corruption, je n’étais pas capable de les aider à le reconnaître en eux-mêmes ou à voir l’essence du problème à parvenir à la vraie repentance et au changement. Je ne protégeais que ma propre image dans l’esprit des autres ; j’avais peur d’offenser les autres, alors je me taisais et j’essayais d’être toujours la « fille gentille ». Cela signifiait que le tempérament corrompu de mes frères et sœurs ne pouvait pas être résolu en temps opportun. Cela ne leur causait-il pas du tort ? N’ai-je pas un cœur affreux ? Grâce à l’illumination et au leadership de Dieu, j’ai finalement vu que l’attitude de « rechercher la haute estime des autres, satisfaire sa propre vanité » est une chose nuisible, un cancer planté au plus profond de moi par Satan ! Mais j’avais toujours recherché ces choses comme si elles étaient positives, les voyant comme le fondement de ma conduite et les avais même apportées dans la maison de Dieu pour m’en servir, pour tricher avec Dieu, tricher avec mes frères et sœurs, traitant le travail de l’église comme un jeu. C’était vraiment malavisé et pitoyable. Je me flattais en pensant que je réussissais à être une bonne personne, mais ce jour-là, sous le jugement révélé dans la parole de Dieu, j’ai finalement reconnu que tout ce que je vivais relevait du tempérament démoniaque de Satan. Ce n’était pas du tout ce qui devait être vécu dans l’humanité. C’est le jugement et le châtiment des paroles de Dieu qui m’ont fait voir enfin clairement comment Satan corrompt l’humanité. Il avait depuis longtemps planté dans mon âme les graines vénéneuses de « un homme laisse son nom où il passe ; comme une oie fait entendre son cri partout où elle vole », « un arbre vit grâce à son écorce, tout comme un homme vit sur sa face », « ne giflez jamais autrui sur le visage ni ne les réprimandez-les sur leurs défauts ». C’était pour m��empoisonner, se jouer de moi, me rendre de plus en plus superficielle et trompeuse, pour que je devienne une personne vraiment trompeuse.
Après avoir reconnu la vérité que j’avais été corrompue par Satan, j’ai immédiatement prié Dieu en recherche de la vérité appropriée pour résoudre ma propre corruption. Alors, j’ai lu ces paroles de Dieu : « Mon royaume a besoin de ceux qui sont honnêtes, pas des hypocrites ni des trompeurs. Les gens sincères et honnêtes dans le monde ne sont-ils pas impopulaires ? Je suis complètement à l’opposé. Il est acceptable que les gens honnêtes viennent à Moi ; Je me réjouis de ce genre de personne, j’ai aussi besoin de ce genre de personne. C’est précisément Ma Justice » (« Déclarations et témoignages du Christ au commencement »). « Que Dieu demande aux gens d’être honnêtes prouve qu’Il déteste vraiment les trompeurs. Dieu n’aime pas les gens trompeurs, ce qui signifie qu’Il n’aime pas leurs actions, leur tempérament et même leurs motivations ; et cela veut dire que Dieu n’aime pas la façon dont ils font les choses, et donc, si nous voulons plaire à Dieu, nous devons d’abord changer nos actions et notre mode d’existence. Auparavant, nous comptions sur les mensonges, la prétention et la fausseté pour vivre en société. C’était notre capital, la base existentielle, la vie et le fondement par lesquels nous vivions. Et tout cela était méprisé par Dieu. […] Et donc aujourd’hui, les dés ont été jetés : si nous ne sommes pas honnêtes et si dans notre vie, nos pratiques ne sont pas orientées vers l’honnêteté et que nous ne révélons pas notre vrai visage, alors nous n’aurons jamais aucune chance de gagner l’œuvre de Dieu ou de gagner la louange de Dieu » (« Une personne honnête devrait se mettre à nu pour les autres », Récits des entretiens du Christ). La direction claire trouvée dans les paroles de Dieu m’a donné une norme pour être un être humain et une direction dans ma vie pour être une personne honnête. Une personne honnête montre une représentation fidèle d’elle-même et fait ce qu’elle dit. Elle n’a pas de prétentions, pas de projets personnels, elle ne travaille pas pour sa réputation ou pour son propre bénéfice. En toutes choses, elle ne cherche qu’à satisfaire Dieu et à être bénéfique à la vie des gens par ses paroles et ses actions. Ainsi, seule une personne honnête est une personne vraie et une personne qui apporte de la joie à Dieu. Seuls ceux qui deviennent des gens honnêtes peuvent recevoir Son salut et entrer dans le royaume de Dieu. Je ne peux plus compter sur les mensonges et les prétentions dans ma vie. Je dois changer mes méthodes de survie, résoudre mes propres intentions dans mes actions et ne plus vivre pour la réputation ou le statut. En toutes choses, je dois me concentrer à être un être humain authentique, à agir selon les exigences de Dieu.
Même si je suis prête à chercher à être une personne honnête, comme j’ai été trop profondément corrompue par Satan, le mettre en pratique est encore assez difficile ; surtout dès que cela concerne ma réputation ou mon statut, je mens et triche en dépit de moi-même. Je me souviens du temps où je prêchais l’Évangile et que j’ai vu mes frères et sœurs s’investir à fond dans leur évangélisation et gagner beaucoup de gens pour Dieu, alors que mes résultats n’étaient jamais très bons. J’avais honte et je craignais que d’autres me méprisent à cause de cela. Pendant ces quelques jours, je venais de témoigner de l’œuvre de Dieu aux derniers jours devant un nouveau membre, et elle a amené deux autres amis chez elle pour que je puisse discuter avec eux aussi. Mais parce que d’autres choses étaient arrivées ce jour-là, je n’y suis jamais allée. Le soir, une sœur m’a demandé combien de personnes j’avais converti et, sans réfléchir, j’ai répondu : « Trois personnes. » Après son départ j’ai commencé à me faire des reproches : je n’ai clairement converti qu’une seule personne, alors pourquoi ai-je dit trois ? N’était-ce pas seulement à cause de ma propre vanité et à cause de ma propre face ? Avant, quand je ne me concentrais pas à être une personne honnête, je racontais beaucoup de mensonges sans m’en rendre compte, mais quand j’ai commencé à me concentrer sur ce fait, j’ai découvert que je mentais beaucoup et que ces mensonges me tombaient naturellement de la bouche. J’avais l’impression de me suicider avec ces mensonges. Je faisais l’objet de beaucoup de raffinage à ce sujet, et j’étais préoccupée de me voir si difficile à traiter. Je me suis demandée : ça te tuerait de dire la vérité ? Pourquoi ne te souviens-tu pas de certaines choses ? Je me sentais découragée parce que je n’avais jamais vraiment pu entrer dans la vérité d’être une personne honnête. Je sentais que j’étais un échec total en tant qu’être humain et je croyais même que Dieu ne voulait plus me voir, moi, cette personne trompeuse. C’était si difficile pour moi de dire la vérité et j’avais tellement d’inclinations corrompues, comment pouvais-je changer ? Il s’est avéré que mon essence était comme celle du diable et que je ne pouvais pas être sauvée par Dieu. Tôt ou tard, Il se débarrasserait de moi. Quand je pensais de cette manière, je perdais toute confiance en moi et j’ai commencé à abandonner.
Juste au moment où je sombrais dans la négativité et la complaisance, quelques paroles d’un cantique de la parole de Dieu résonnèrent dans mon cœur : « Nous devrions prendre une résolution : peu importe le milieu stressé ou les difficultés que nous devons affronter, peu importe à quel point nous sommes faibles et négatifs, nous ne pouvons pas perdre notre confiance dans le changement de notre tempérament, pas plus que nous ne pouvons perdre confiance dans les paroles de Dieu. Dieu a donné une promesse aux hommes et Il exige que les hommes aient de la détermination et qu’ils aient la persévérance de recevoir. Dieu n’aime pas les lâches, Dieu aime les gens qui sont résolus. Même si tu as fait preuve de beaucoup de corruption, même si tu as parcouru de nombreux chemins ¬sinueux, ou que tu as commis de nombreuses transgressions sur la route ; si tu as résisté à Dieu, ou si certains d’entre vous ont blasphémé contre Dieu dans leur cœur ; ou si tu as murmuré ou eu des conflits, Dieu ne regardera pas cela. Dieu veut seulement voir si tu vas changer. Tout comme une mère comprend son propre enfant, Dieu comprend chaque personne. Il comprend toutes les difficultés, les faiblesses et les exigences des gens. De plus, il comprend les difficultés, les faiblesses et les échecs que l’on rencontrera tout au long du processus de transformation de son tempérament. Dieu comprend cela mieux que personne, c’est pourquoi J’ai dit que Dieu sonde le cœur et examine l’esprit. Indépendamment de tes faiblesses, tant que tu ne renies pas le nom de Dieu, ne L’abandonnes pas et n’abandonnes pas Sa Voie, alors tu auras toujours l’occasion de transformer ton tempérament. Si nous avons l’occasion de modifier notre tempérament, alors nous avons l’espoir de continuer. Si nous avons l’espoir de continuer, alors nous avons l’espoir d’être sauvés par Dieu. » (« Dieu aime les gens qui sont résolus », Suivre l’Agneau et chanter de nouvelles chansons). Ces paroles de Dieu m’ont vraiment émue ; en elles, j’ai vu les espoirs de Dieu et j’ai compris qu’un changement dans le tempérament n’est pas chose simple. Devenir une personne honnête ne se produit pas du jour au lendemain, mais cela exige que je poursuive sans cesse la vérité et que j’aie une résolution inébranlable. En même temps, j’ai aussi vu que si je comptais seulement sur ma propre volonté pour me contrôler et me retenir de dire des mensonges, je ne serais pas en mesure de répondre à la norme d’une personne honnête. Je devais continuer à reconnaître ma nature satanique à la lumière des paroles de Dieu et en toutes choses me concentrer à disséquer mes propres intentions, d’autant plus au moment de parler ou d’agir par souci de ma réputation ou de mon statut. Par la suite, je pourrais progressivement les mettre en pratique et, grâce à cette pratique persistante, je serais en mesure de réaliser un changement. Grâce à l’illumination et à la direction de Dieu, j’ai un chemin pour mettre cela en pratique et j’ai la confiance et la résolution de continuer à chercher à être une personne honnête.
Peu après, pour me changer et me purifier, Dieu a de nouveau mis en place un milieu pour me tester et me rendre parfaite. Le guide de notre église était ma meilleure amie et nous avions une relation très étroite. Il fut un temps où elle me donnait une aide incroyable dans ma vie, mais à ce moment-là sa propre situation était très difficile et elle a fini par causer du désordre dans le travail de l’église. Les frères et sœurs l’ont rencontrée en communion fraternelle à de nombreuses reprises, mais sans obtenir de changement. Après avoir entendu parler de cela, j’ai voulu aller la rencontrer pour un échange, mais, poussée par ma nature, j’ai eu peur de l’offenser et je me suis faite des excuses : nous n’accomplissons pas nos tâches ensemble en ce moment, alors je n’ai pas besoin d’y prêter attention. Si elle n’est vraiment pas apte à agir en tant que guide de l’église, nos frères et sœurs aideront à l’exposer. Quand j’ai eu cette pensée, les paroles de jugement de Dieu me sont immédiatement revenues en mémoire : « Plusieurs fois, J’ai conseillé aux frères et sœurs qui sont avec Moi qu’ils doivent croire en Dieu de leurs propres cœurs et ne pas protéger leur propre intérêt, qu’ils doivent être attentifs à Sa volonté. » (« Le chemin… (5) », La Parole apparaît dans la chair). « Aie une compréhension claire de tout ce que Dieu fait, vois les choses selon la parole de Dieu et vois les choses en te mettant du côté de Dieu. Ainsi, tes points de vue seront corrects. Donc, construire une bonne relation avec Dieu est une priorité absolue pour quiconque croit en Dieu ; tout le monde devrait la traiter comme étant la tâche la plus importante et comme étant l’évènement majeur de leur vie. Tout ce que tu fais devrait être évalué selon si oui ou non, tu as une relation normale avec Dieu. Si ta relation avec Dieu est normale et tes intentions sont correctes, alors fais-le. Pour maintenir une relation normale avec Dieu, tu ne peux pas avoir peur de perdre des intérêts personnels, tu ne peux pas permettre à Satan de triompher, tu ne peux pas permettre à Satan de te donner prise, et tu ne peux pas permettre à Satan de te ridiculiser. » (« Quelle est ta relation avec Dieu », La Parole apparaît dans la chair). Le jugement dans les paroles de Dieu m’a fait reconnaître que si je continuais à cautionner les bienfaits de la chair, je serais complice de Satan, et je décevrais et dégoûterais Dieu complètement. Dieu avait payé un prix incommensurable pour moi et, au moment critique, je Lui faisais toujours du mal à cause de la chair. Étais-je un être humain ? Pourquoi ne pouvais-je pas me soucier de Sa volonté ? Dieu m’avait donné une grâce infinie et d’innombrables bénédictions, alors pourquoi ne pouvais-je pas Le rembourser ? Maintenir le travail de l’église est l’un des aspects les plus fondamentaux de mon travail en tant que personne qui croit en Dieu, et établir une relation appropriée avec Lui est très important pour moi qui suis croyante. Je devais satisfaire Sa volonté ; je ne pouvais plus vivre pour ma propre réputation et mon propre statut, et blesser Son cœur. Alors, j’ai décidé d’aller et d’engager un échange avec elle et, par cet échange, j’ai appris qu’elle était dans une situation terrible, et elle n’avait pas du tout à cœur de chercher la vérité. Je savais qu’en principe elle devrait être remplacée et que je devrais informer l’église de sa situation, mais dès que j’ai pensé à la façon dont elle m’avait aidée, j’ai hésité et n’ai pas voulu l’offenser. C’était vraiment angoissant pour moi. Si je n’évoquais pas sa situation, je ne pourrais pas faire face à Dieu. Si je n’évoquais pas sa situation, mon cœur ne le supporterait pas. Je l’ai apportée à Dieu et j’ai prié plusieurs fois, et Il m’a éclairé que je devrais donner mon cœur à Dieu et ne pas tromper mes supérieurs ni leurrer mes inférieurs. Sous la conduite de Dieu, j’ai finalement compris que je ne pouvais pas ignorer le travail de l’église en faveur de mes relations avec les autres et qu’en fait, signaler son problème à l’église lui serait utile et serait bénéfique à sa propre réflexion personnelle. Comme auparavant, si je n’avais pas été remplacée et examinée de près par cette sœur, je ne me serais probablement jamais connue et n’aurais donc pas pu entrer dans ma vie. J’ai donc rassemblé mon courage et j’ai écrit un rapport de cette situation telle que je la comprenais pour en faire part à mon supérieur dans l’église. Elle a été rapidement relevée de ses fonctions. Une fois cela fait, je me suis sentie très heureuse d’avoir agi comme une personne honnête cette fois. Mon cœur s’est soudainement ouvert et j’ai éprouvé la joie de mettre la vérité en pratique et de satisfaire le cœur de Dieu. Dès lors, ma confiance dans la pratique à être une personne honnête s’est accrue. Dans le passé, j’avais toujours peur que mes frères et sœurs aient moins d’estime pour moi s’ils avaient connaissance de choses négatives dans ma vie. Je dissimulais toujours des choses, mais à ce moment-là, je ne ressentais pas le besoin de cacher ces choses, alors dans la réunion j’ai dit franchement à mes frères et sœurs pourquoi j’avais été remplacée, combien de choses terribles j’avais faites, qui étaient contraires à la vérité, et pourquoi j’avais été trompeuse à l’égard de Dieu aussi bien qu’envers mes frères et sœurs. Quand j’ai dit tout cela, je tremblais et mon visage me brûlait, mais ce que je n’avais pas imaginé, c’est qu’après que mes frères et sœurs m’eurent écouté, personne ne s’est dégoûté de moi ni ne m’a méprisée. Une sœur m’a dit : « Dans le passé, je ne voulais pas avoir autant à faire avec toi parce que je sentais que je ne pourrais pas m’approcher de toi. Tu me donnais l’impression que tu n’avais jamais expérimenté la corruption, alors je gardais une distance respectueuse et je n’étais pas prête à interagir avec toi. En remplaçant cette sœur, j’ai pensé que, parce que tu avais une si bonne relation avec elle, tu ne serais pas du côté de la vérité, mais tu serais certainement de son côté et parlerais en sa faveur. Je n’avais pas imaginé que tu l’exposerais et parlerais d’elle. L’œuvre de Dieu peut vraiment changer les gens, et à travers toi je vois que Dieu est vraiment le Sauveur de l’humanité ! » Je me sentais à la fois honteuse et émue par les paroles de ma sœur. Dans le passé, j’avais toujours pensé que je ne révélais pas mon côté sombre à mes frères et sœurs et que je pouvais maintenir mon image positive. Mais en fait, sous la conduite de Dieu, ils étaient depuis longtemps capables de distinguer le bien du mal, et plus je m’habillais de faux prétextes, plus ils le détestaient et en étaient dégoûtés. Plus je m’ouvrais, non seulement je pouvais gagner l’éclairage et l’illumination de Dieu, mais je pouvais aussi devenir vraiment plus proche de mes frères et sœurs. J’ai vraiment expérimenté que seule une personne honnête est un être humain vrai et une personne que Dieu et les humains aiment. Mon cœur sentait une libération comme jamais auparavant. Parce que j’étais prête à mettre en pratique le fait d’être une personne honnête, quand un travail important survenait à l’église, le guide de l’église s’arrangeait pour que j’aille m’en occuper. Grâce à ce type de travail, non seulement j’ai fait certaines choses qui ont été bénéfiques à l’église et aux frères et sœurs, mais j’ai aussi compris certaines vérités et appris quelques leçons. Je me sentais à l’aise et j’aimais ça ; je sentais une grande liberté et que cette façon de vivre était très signifiante.
Mais dans ma vie pratique, je n’étais pas seulement en interaction avec mes frères et sœurs. Je devais quand même faire face à ma famille, à mes parents et à mes amis qui ne croyaient pas en Dieu, et cela me posait encore une fois des difficultés. Je ne savais pas comment être une personne honnête au milieu d’eux, surtout quand je repensais à l’époque où je commençais à peine à accepter l’œuvre de Dieu Tout-Puissant, et où aucun de mes camarades de classe, parents ou amis ne pouvaient me comprendre. Ils m’évitaient et je les évitais aussi parce que j’avais peur qu’ils se moquent de moi. Quand je les rencontrais, je ne leur parlais pas du fond du cœur, mais je trouvais une excuse ou je racontais un mensonge pour traiter avec eux. Je me tenais loin d’eux et je croyais qu’une personne honnête ne pouvait pas s’entendre avec ceux qui ne croyaient pas en Dieu. Je croyais même que si je ne mentais pas, je ne pourrais pas continuer à fonctionner dans ce monde. Plus tard, j’ai lu ces paroles de Dieu : « Quand on vit dans ce monde, quand on vit sous l’influence de la corruption de Satan, il est impossible pour les gens d’être honnêtes, mais pouvons-nous, après être devenus honnêtes, exister dans cette société et en ce monde ? Peuvent-ils nous ségréguer ? Non, nous vivrons comme avant, parce que nous ne comptons pas sur la traîtrise pour manger de la nourriture ou respirer de l’air. Au lieu de cela, nous comptons sur le souffle et la vie donnés par Dieu pour vivre ; c’est juste qu’aujourd’hui, les principes de notre existence, la direction et les buts de notre existence, ainsi que le fondement de notre vie doivent changer complètement. C’est juste que nous changeons notre méthode et la façon dont nous vivons afin de satisfaire Dieu et de chercher le salut, et cela n’a aucun rapport avec la nourriture, les vêtements et l’habitation dans la chair. C’est notre besoin spirituel. N’est-ce pas le cas ? » (« Une personne honnête devrait se mettre à nu pour les autres », Récits des entretiens du Christ). Les paroles de Dieu ont encore une fois renforcé ma confiance en ma quête de devenir une personne honnête et elles m’ont débarrassée de mes soucis. Quelle que soit la manière dont les gens voient ma foi en Dieu, je suis prête à les affronter avec un cœur généreux, à faire de mon mieux pour mettre en pratique le fait d’être une personne honnête selon les exigences de Dieu, à ne plus vivre dans les faussetés comme dans le passé. Après cela, je ne les évite plus, mais j’interagis avec eux normalement. Quand je vois qu’ils éprouvent des difficultés, je les aide autant que possible. Lorsque j’interagissais avec eux dans le passé, j’observais toujours attentivement leurs réactions, craignant d’offenser quelqu’un par ce que je disais et de nuire à mes propres intérêts ou d’avoir un impact sur leur image de moi. Maintenant, je mets cela en pratique selon les exigences de Dieu et je n’espère plus en retirer aucun bénéfice. Au lieu de cela, j’interagis avec eux par amour et selon la vérité. Quelles que soient les choses extrêmes qu’ils disent ou les actions inacceptables qu’ils posent, ce dont j’ose les critiquer, j’ose utiliser la vérité pour répondre à leurs opinions erronées. Après un certain temps, j’ai découvert que ces parents et amis qui gardaient leurs distances parce que je croyais en Dieu étaient prêts à interagir avec moi, et ils croient tous que mon attitude est meilleure que la leur. Quand ils rencontraient des difficultés, ils étaient heureux de parler avec moi, et j’étais aussi capable de leur prêcher l’Évangile de Dieu des derniers jours. Par mon expérience, j’ai profondément compris que les paroles de Dieu Tout-Puissant sont vraiment la vérité, le chemin et la vie. L’œuvre de purifier et de modifier les gens, qu’Il accomplit aux derniers jours, est pratique et réelle et, bien que de l’extérieur elle ne semble pas bouleversante, elle nous a en fait rendus conscients de la bonne façon de vivre, comment être des êtres humains, et elle a fini par nous changer, nous faisant graduellement nous débarrasser du tempérament de Satan et vivre en tant qu’êtres humains, pour vivre libres, heureux et à l’aise. Dans le passé, je ne pouvais jamais relier l’œuvre divine de sauver l’humanité à ma propre vie pratique. Mais maintenant, par mon expérience, je peux sentir profondément que l’œuvre de Dieu de jugement et de purification aux derniers jours, c’est ce dont tous les humains corrompus ont besoin. Ce n’est que si les gens font ce genre de travail et acceptent le salut de Dieu qu’ils peuvent vivre comme des êtres humains et avoir une vie heureuse et prometteuse.
Je rends grâces au jugement et au châtiment de Dieu, qui me permettent de me libérer enfin des liens des forces des ténèbres, de sorte que je ne me cache plus à cause des contraintes de réputation et de statut, et je pourrais marcher sur un terrain ferme dans la maison de Dieu tout en accomplissant mon devoir en tant que création. Ayant parcouru ce chemin, j’ai fait l’expérience profonde que l’œuvre de jugement et de châtiment de Dieu aux derniers jours est vraiment de sauver l’humanité. Bien que j’aie vécu quelques souffrances pendant Son jugement et Son châtiment, dans mon cœur je suis très heureuse, et je sens que je suis capable d’accepter Son jugement et Son châtiment et de vivre la vie d’un être humain. C’est ma chance, et c’est aussi mon plus grand réconfort. Même si je suis encore loin de remplir les exigences de Dieu pour une personne honnête, je continuerai à travailler dur pour être une personne vraiment honnête qui apportera de la joie de Dieu !
Source: L’Église de Dieu Tout-Puissant
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Sébastien Gondet: “Quand on cherche on trouve dit-on souvent. C’est le cas à Pasargades et ce n’est certainement pas fini.” (2/3)
Temps de lecture estimé: 6 min.
Voici la deuxième partie de notre interview à S. Gondet, archéologue et chercheur au CNRS . Vous en découvrirez plus sur ses missions en Iran, sur le site fascinant de Pasargades. Et dans la dernière partie, vous découvrirez comment Iconem a collaboré à cette mission ! ( Cliquez ici si vous souhaitez lire la première partie ).
Vos missions se déroulent-elles dans un contexte éprouvant ? (Pour des raisons climatiques, politiques ou autre…) Pourriez-vous nous en parler ? Quelles précautions prenez-vous pour vous protéger ?
Les missions en Iran ne représentent aucun danger pour les personnes, bien au contraire c’est un pays où il est très agréable de travailler. Le niveau de formation des archéologues iraniens est très bon. Il reste que...
..nous sommes dépendants des évolutions géopolitiques internationales. La récente victoire de Donald Trump à la présidence des Etats-Unis nous plonge par exemple dans l’incertitude quant aux respects des accords signés concernant le nucléaire et la levée progressive des sanctions qui pèsent sur l’Iran. Il est certain que l’évolution des coopérations scientifiques internationales avec l’Iran dépendra en partie du devenir de ces accords.
Quelles sont les raisons qui vous ont poussées à axer vos recherches sur le patrimoine archéologique iranien ?
C’est avant tout ma rencontre avec Rémy Boucharlat, un des grands spécialistes de l’Iran ancien et par ailleurs mon ex-directeur de thèse, qui m’a poussée à concentrer mes recherches sur l’archéologie de l’Iran. Ma première mission avec lui remonte à 2003, à Pasargades déjà. C’est lui qui m’a d’abord initié à l’Iran, mes expériences et mes rencontres avec des iraniens faisant le reste. Ensuite, outre la beauté de Pasargades et de Persépolis, de leurs paysages, c’est vraiment l’énigme archéologique qu’ils représentaient et l’enquête qu’elle impliquait qui expliquent mon engagement dans l’étude de ces sites. Il y avait là des dossiers à reprendre complètement, des défis à relever qui devaient et pouvaient trouver des solutions.
S. Gondet et un collègue près de la tombe de Cyrus II de Perse.
Quelles sont les spécificités de la recherche archéologique en Iran (conditions, relations avec les autorités, etc) ?
Les missions de coopération archéologiques en Iran sont des missions conjointes, c’est-à-dire que je partage la direction de notre projet à Pasargades avec Kourosh Mohammadkhani qui est maître de conférences en archéologie à l’Université de Shahid Beheshti à Téhéran. C’est un mode de fonctionnement très efficace et tout à fait bénéfique pour les deux parties qui s’enrichissent mutuellement. Cela permet également aux missions étrangères en Iran de ne pas être « hors-sol » et d’avoir un ancrage dans un monde académique iranien très vivant. Les autorités du patrimoine demandent de plus en plus à ce que les missions accueillent des étudiants pour parfaire leur formation aux méthodes de terrain. En 2016, nous avons accueilli près d’une dizaine d’étudiants en master, en majorité des jeunes filles très motivées et impliquées pleinement dans nos travaux de recherches à Pasargades.
Quelles sont/ont été vos attributions en tant que codirecteur la mission Irano-Française « Shiraz » ?
Avec Kourosh nous mettons au point tous les deux le programme scientifique de la mission que nous soumettons aux autorités du patrimoine iranien. Nous sommes ensuite en charge de mener à bien ce programme. Je m’occupe donc de trouver les fonds nécessaires, côté français, pour ce faire. Nous recevons l’aide précieuse du Ministères de Affaires Etrangères via la Commission de fouilles françaises à l’étranger. Nous venons aussi d’obtenir un financement de l’Agence Nationale pour la Recherche. Il s’agit aussi de réunir et de piloter une équipe en France et sur le terrain en Iran. Kourosh assure les mêmes fonctions côté iranien. Ensuite il faut rendre les rapports, publier les articles, etc. Mener à bien le travail de chercheur en somme !
Une vue du palais privé de Cyrus the Great à Pasargadae, Iran.
La mission « Shiraz » a-t-elle procédé à des découvertes archéologiques sur le site de Pasargades ?
Oui beaucoup !! Quand on cherche on trouve dit-on souvent. C’est le cas à Pasargades et ce n’est certainement pas fini. Le site faisant potentiellement 6 km², il reste de nombreux éléments de la ville à mettre au jour et à comprendre. La liste des apports de nos recherches à la connaissance de ce site est longue. Je retiendrai ici la mise en évidence, en 2008 alors que Rémy dirigeait la mission, d’un très vaste bassin, un plan d’eau artificiel, au sud-est du jardin royal de Pasargades. Ce bassin mesure tout de même presque 1,5 ha !! Il modifie notre vision du jardin, connu par ailleurs grâce aux restes de canaux en pierre qui le parcourait, la place de l’eau était donc prépondérante dans le parc de Pasargades. Dans un milieu montagnard assez aride, Pasargades témoignait de la capacité des grands souverains achéménides à remodeler le paysage et à dominer les éléments. Cette découverte démontre aussi la grande maîtrise des perses en ingénierie hydraulique.
Dans la troisième partie de l’interview, vous en saurez plus sur l'importance de la photogrammétrie aérienne pour l'archéologie et découvrirez que les imprévus, parfois, peuvent apporter des avantages dans les missions sur le terrain!
> lien vers la troisième partie
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Le 9 mars 2017
Nous nous retrouvons aujourd’hui pour le second rendez-vous de Parlons bulles…
Aujourd’hui je vais vous présenter une BD historique que j’aime beaucoup, il s’agit d’Irena. Cette saga se composera à therme de trois albums, deux étants sortis à ce jour. Le dernier est prévu pour 2018.
Cette saga est une bd historique mettant en lumière Irena Sendierowa. Ce que j’aime dans ce genre de BD, c’est qu’il me permet d’enrichir mes connaissances, en me poussant à aller plus loin que la bd elle-même. J’ai eu envie d’en savoir un peu plus sur cette femme en or, qui a pris d’énorme risque pour sauver plusieurs milliers d’enfants juifs polonais.
Je vous mets ici, quelques éléments biographiques que j’ai pu trouver sur internet, et en particulier sur Wikipedia.
Irena Sendlerowa née Krzyżanowska, le 15 février 1910 à Varsovie et morte le 12 mai 2008 à Varsovie, est une résistante (“Jolanta”) et une militante polonaise qui sauva 2 500 enfants juifs et qui fut déclarée Juste parmi les nations en 1965.
Irena Sendlerowa grandit à Otwock, dans une banlieue ouvrière de Varsovie. Elle a deux ans lorsque sa famille passe de Varsovie à Otwock, où son père, un médecin engagé dans l’action sociale auprès des familles pauvres, dirige un hôpital avec spa. Stanisław Krzyżanowski, le père d’Irena, soigne toutes les personnes. Irena leur rend visite et ils la connaissent très bien, il est aussi membre du Parti socialiste polonais. Il est mort des suites du typhus en 1917. Irena dit avoir vécu selon les enseignements de son père qui affirmait que les gens devaient être divisés en deux catégories : les bons et les méchants, leur race, leur religion ou nationalité n’avaient pas d’importance d’après lui. Sa fille, Irena s’est engagée avant la guerre dans l’Union de la jeunesse polonaise démocratique de gauche. L’antisémitisme a été pour elle extrêmement pénible à supporter et elle a donc participé naturellement à de nombreuses manifestations contre les discriminations des étudiants juifs à l’université de Varsovie.
Dès les premiers jours de l’occupation allemande, elle commence à travailler au service d’aide sociale à la mairie de Varsovie où elle organise l’aide aux pauvres4. Dans la section d’aide à l’enfant, un groupe clandestin sous la direction de l’écrivain Jan Dobraczyński se forme pour venir en aide aux enfants abandonnés qui sont légion à Varsovie après 1939. Cette aide concerne aussi les enfants sortis clandestinement du ghetto. Certains de ces enfants se sont enfuis par un trou dans le mur du ghetto, d’autres ont été sortis dans des camions de pompiers, des ambulances, sous les ordures… Le groupe prépare des faux papiers (certificats de naissance, enquêtes familiales) pour placer les enfants dans les orphelinats ou familles d’accueil.
Le gouvernement polonais en exil à Londres se charge d’envoyer des fonds et crée Żegota, une commission clandestine d’aide aux Juifs. L’action de Jolanta (nom de clandestinité d’Irena) est souvent liée à Żegota alors que ce mouvement n’a vu le jour qu’en septembre 1942 ; Irena et ses collègues opéraient depuis trois ans déjà. La commission et l’argent qui vient de Londres via les canaux clandestins sont néanmoins arrivés au moment où la vie de plusieurs milliers de personnes cachées du côté « aryen » était en jeu. Bien que les Allemands aient commencé à regarder de plus près les dépenses du département de l’aide sociale — une menace planait sur le groupe — les fonds ainsi alloués par la structure clandestine du gouvernement polonais en exil, ont permis de continuer l’action en contournant les contrôles entrepris à la mairie.
En décembre 1942, la Commission d’aide aux Juifs la nomme chef du département de l’enfance. Elle organise le passage clandestin des enfants du Ghetto vers les familles et les institutions à Varsovie, Turkowice et Chotomów (près de Varsovie).
Le 20 octobre 1943, elle est arrêtée par la Gestapo et emmenée à la prison de Pawiak ; malgré les tortures qui la laissent infirme à vie (bras et jambes brisées), elle n’avouera rien sur son réseau ; elle est condamnée à mort. Żegota réussit à la sauver en achetant les gardiens de la prison.
Irena recueillit tous les noms des enfants qu’elle avait sortis du Ghetto et garda ces noms dans une jarre en verre enterrée sous un arbre au fond de son jardin, derrière sa maison. Après la guerre, elle essaya de localiser tous les parents qui avaient pu survivre et tenta de réunir les familles ; mais la plupart avaient été gazées. Les enfants qui avaient été sauvés ont été placés dans des familles d’accueil ou ont été adoptés.
Elle est reconnue Juste parmi les nations par Yad Vashem en 1965.
Refermons cette petite parenthèse autobiographique, et revenons aux albums publiés chez Glénat.
J’ai lu et dévoré les deux premiers tomes, dès qu’ils sont sortis. Les dessins sont assez simple et souvent sombres, mettant parfaitement en lumière l’ambiance triste et morose de l’époque. Une époque difficile, où la peur était le sentiment principal ressenti par la population polonaise durant l’occupation nazie.
On découvre alors l’horreur de cette situation, la monstruosité de la vie dans le ghetto, en particulier pour les enfants. La peur des familles qui ont tout perdu, l’inquiétude des parents pour leur progéniture. On y voit, la famine, la maladie, la saleté, les actes immondes. Et au milieu de tout ça, pourtant, on découvre l’espoir, et le courage. C’est cette image que je retiens de ces albums. LE COURAGE et la bonté de quelques personnes, qui risquent tout, pour sauver les enfants qui n’ont pas demandé à vivre ces atrocités.
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Dans le second tome, un passage m’a particulièrement marqué, et je dois dire que c’est plutôt rare en BD, j’ai plus tendance à retenir les citations d’un roman.
Attends, même ceux qui refusent de sortir de chez eux sont en danger, de nos jours. Nul n’est à l’abri d’une dénonciation mensongère, ni même de mourir de faim. Alors, quitte à mourir, autant le faire pour le bien.
Je n’ai pas grand chose à ajouter, à part que cette BD est une petite pépite à mettre dans toutes les mains, dès 14 ou 15 ans.
A découvrir aux Editions Glénat !
Mention coup de coeur de Clédesol !!!
Parlons bulles… #2 : Irena de de Jean-David Morvan, Séverine Tréfouël, David Evrard, Walter Pezzali Le 9 mars 2017 Nous nous retrouvons aujourd'hui pour le second rendez-vous de Parlons bulles... Aujourd'hui je vais vous présenter une BD historique que j'aime beaucoup, il s'agit d'Irena.
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Comme un sujet de réflexion susceptible d'aider Pomme à sortir de sa névrose?
Enseigner DARWIN
https://theconversation.com/enseigner-la-theorie-de-levolution-en-france-aller-au-dela-des-voeux-pieux-71318?utm_medium=email&utm_campaign=Newsletter%20du%208%20fvrier%202017%20-%2067074896&utm_content=Newsletter%20du%208%20fvrier%202017%20-%2067074896+CID_99e657ae846b816e1fccd5d82e86542f&utm_source=campaign_monitor_fr
La théorie de l’évolution n’est pas en odeur de sainteté dans l’Amérique de Donald Trump ou la Turquie de Recep Tayyip Erdoğan. Et en France ? Comment Darwin est-il enseigné dans nos écoles et à l’université ? Marc-André Selosse, du Muséum national d’histoire naturelle et Bernard Godelle, de l'Université de Montpellier, nous racontent comment, depuis la fin du XIXe siècle dans notre pays, la biologie s’est construite à l’écart du darwinisme. Un fond de méfiance qui explique peut-être qu’à l’heure actuelle, il soit parfois difficile de convaincre les professeurs d’enseigner l’évolution darwinienne dans toute sa subtilité… Et sa complexité. Bonne lecture ! Aline Richard Zivohlava Editrice sciences et technologies Enseigner la théorie de l'évolution en France : aller au-delà des voeux pieux 7 février 2017, 22:44 CET Avec 1,5 km, la Rue Lamarck est parmi les plus longues du 18ᵉ arrondissement ; la rue Darwin, voisine, ne mesure que… 86 m de long. Cette écart symbolise le lien particulier de la France à l’évolution. Adhérent très tôt aux théories de l’évolutionniste Lamarck (inventeur du concept de transformisme, qui établit que le monde biologique a changé), notre pays a assimilé avec réticences, puis avec lenteur, les mécanismes qui sont à l’origine de ce changement biologique : la sélection naturelle, proposée par Darwin. D’autres mécanismes relatifs à l’évolution seront découverts ensuite. À la fin du XIXᵉ siècle, le poids d’un Pasteur estompe l’impact de Darwin : poussée à l’extrême, la théorie darwinienne suggère qu’à l’origine, une génération spontanée « initiale » a pu engendrer la vie. Cette apparition sans créateur a indisposé pas mal d’églises. Pasteur, conservateur et clérical, avait, lui, affirmé qu’il n’y avait pas de génération spontanée : il n’appréciait guère le darwinisme et ne mentionna jamais Darwin dans ses textes. Pasteur accepte un monde créé, puisque la vie ne peut apparaître spontanément. Ainsi s’ébaucha une biologie française sans darwinisme. Évolution du crâne humain. Wellcome Images/Wikimédia, CC BY Au cours du XXᵉ siècle, l’enseignement de la biologie « raconte » donc des histoires d’évolution (comme celle de l’homme, ou celle de la sortie de l’eau des poissons à l’ère primaire), appuyée sur des exemples paléontologiques, mais les mécanismes agissants sont absents, voire présentés de façon erronée. Entre 1950 et 1980, l’université est dominée par la « biologie générale », qu’incarne l’académicien Pierre-Paul Grassé : cette approche du vivant dégage d’admirables relations entre les structures et les fonctions qu’elles remplissent au sein des organismes. Mais elle ignore les mécanismes de l’évolution et réduit le vivant à une série d’organismes reliés par une chaîne d’innovations formant un progrès. Le darwinisme, négligé, est considéré comme une explication maladroite et réductrice. Sommes-nous alors, aujourd’hui, sortis de cette époque, où la France croit à l’évolution (80 % des français en 2005), mais sans savoir comment elle procède ? La réponse est oui… un peu. Biologie évolutive à la française Les années 1980 ont vu émerger une école française de biologie évolutive, notamment à partir des écoles d’agronomie et des écoles normales supérieures. Des formations universitaires se mettent en place ; des ouvrages de vulgarisation accessibles paraissent ; progressivement, cette école acquiert une reconnaissance mondiale. Mais ses idées tardent à pénétrer l’enseignement secondaire où le changement ne s’amorce qu’à la fin des années 1990. Des spécialistes de l’évolution, dont nous-mêmes, participent à la réforme des concours de recrutement des enseignants (agrégation et CAPES) ; d’autres écrivent des ouvrages pédagogiques ; certains sont conviés à l’élaboration des programmes scolaires. Le dernier acte est l’introduction d’un enseignement d’évolution, en 2013, dans les programmes des classes préparatoires agronomiques et vétérinaires. Cependant, l’enseignement de l’évolution rencontre encore des difficultés, d’abord liées à cette formation des enseignants à la « biologie générale », qu’ils dupliquent encore trop auprès de leurs élèves. Les programmes sont en réalité des sortes de vœux pieux sans que la formation continue puisse changer les regards. Lors de la réforme des programmes de classe préparatoire, un enseignant demandait « à quoi l’évolution peut-elle bien servir à de futurs agronomes ? » sur un forum de discussion ! Excellente question ! Mais la poser en dit long sur l’ignorance ambiante : c’est un peu comme si un professeur de physique demandait pourquoi enseigner la gravitation à des astronomes. Dérive génétique Peut-on espérer qu’un tel enseignant transmettra l’évolution et la puissance de ses applications sans formation ad hoc ? Certaines nouveautés des programmes posent problème : l’introduction du concept de dérive génétique a posé des difficultés aux enseignants, peu préparés à trouver des exemples et des approches simples. La dérive, c’est le fait que des traits (variants génétiques) peuvent apparaître ou disparaître par hasard, quelle que soit leur valeur pour la sélection naturelle, notamment lorsqu’une population devient petite. Cela explique de nombreuses observations, comme la fréquence de certaines maladies de populations humaines fondées par de petits groupes, en Finlande par exemple. En dépit des efforts méritants des inspecteurs, il y a trop peu de moyens et d’occasions de réunir les enseignants pour les former à l’évolution, comme à d’autres nouveautés des programmes. Aujourd’hui, la formation initiale nous inquiète : elle a changé de durée et de nature au début du quinquennat actuel. Il y a dix ans, un étudiant passait le CAPES avec une maîtrise (niveau master 1) suivie d’une année de formation. Aujourd’hui c’est l’année de maîtrise qui sert de formation, avec un mois de stage de terrain et des cours de pédagogie et de didactique. Si ce dernier aspect est une innovation intéressante, la réduction de la durée totale de formation disciplinaire (d’une année et de 30 % durant le M1) nuit nettement au niveau. De plus, la reprise de cette formation par les Ecoles Supérieure de Professorat et d’Education (ESPE) s’est accompagnée dans certains centres de l’exclusion des facultés des sciences, ce qui pose problème quant à la capacité à former partout à une biologie nourrie aux acquis récents, en particulier en évolution.
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D’après certains chercheurs, les modifications génétiques opérées par le chercheur He Jiankui pourraient avoir pour effet d’augmenter les capacités cognitives des fillettes nées de ces manipulations.
Un scientifique chinois a-t-il fait naître des bébés génétiquement modifiés pour les rendre plus intelligents ? La question agite la communauté scientifique mondiale depuis quelques jours. C’est un article publié jeudi 21 février dans la revue du MIT, Technology Review, qui a mis le feu aux poudres. Plusieurs neurobiologistes américains estiment probable que les jumelles nées en novembre, et dont le génome modifié par le chercheur He Jiankui, aient été mises au monde dans le but de mener une expérience d’augmentation des capacités cérébrales.
Car la manipulation du scientifique chinois a consisté à modifier un gène, appelé CCR5, porte d’entrée du virus du sida dans l’organisme, dans le but affiché d’empêcher le développement du virus chez les bébés, dont le père est séropositif. Mais d’après plusieurs chercheurs, ce gène aurait aussi une influence sur le cerveau.
C’est le cas d’Alcino Silva, un neurobiologiste de l’université de Californie interrogé par le Technology Review, et qui travaille sur l’influence du gène CCR5 dans le développement de la mémoire. « L’interprétation la plus simple est que ces mutations vont probablement avoir un impact sur la fonction cognitive des jumelles. » Mais impossible, selon ce chercheur de mesurer l’effet produit.
Si rien ne prouve, à ce stade, que He Jiankui a délibérément modifié un gène pour augmenter les capacités du cerveau, le lien entre CCR5 et les capacités cognitives a été exploré dans plusieurs études, publié dans le passé, dans la revue ELife en 2016, puis plus récemment dans la revue Cell. Cette dernière publication, en janvier, montre qu’une mutation du gène CCR5 peut influer sur la capacité de récupération d’un individu après un accident vasculaire cérébral.
Prudence
Président du comité scientifique du Haut conseil des biotechnologies, le généticien Jean-Christophe Pagès préfère rester très prudent. « Ces liens entre CCR5 et les activités cérébrales n’ont fait l’objet que de quelques articles, insiste-t-il. Ce gène est étudié par la communauté scientifique, mais on ne connaît pas encore précisément toutes ses fonctions. »
Par ailleurs, souligne le chercheur, les mutations étudiées dans ces articles ne sont vraisemblablement pas les mêmes que celles mises en œuvre par le chercheur chinois. Reste qu’aux yeux de Jean-Christophe Pagès, le « caractère inacceptable » de ces expérimentations persiste : « En plus du manque de transparence et d’une technique incertaine, les mutations opérées pourraient, même si elles protègent de certaines infections, rendre les individus qui les portent vulnérables à d’autres virus. »
Parallèlement à ces révélations, une autre publication scientifique appartenant au Boston Globe, STAT, a affirmé lundi 25 février avoir eu accès à des documents confirmant que les autorités chinoises auraient été associées aux expérimentations du chercheur, notamment en lui accordant des fonds. Si c’était confirmé, cela trancherait avec l’attitude actuelle du gouvernement chinois, qui a assigné le chercheur à résidence depuis la fin 2018, et officiellement condamné ses expérimentations.
Réunion à l’OMS en mars
« Il est très difficile de dire si les autorités chinoises ont laissé faire ou non », commente Guillaume Levrier, doctorant au Cevipof sur les enjeux institutionnels de l’édition du génome et bon connaisseur de la Chine. « D’un côté, il est certain que He Jiankui a reçu la validation de certaines instances, comme des comités d’éthique, qui peuvent avoir des statuts semi-publics. Mais de l’autre, la fragmentation administrative est telle en Chine, qu’il n’est pas certain que les autorités aient été au courant du fond des recherches menées. »
Les annonces de He Jiankui, à l’occasion d’un sommet international sur l’édition du génome humain, à Hong Kong en novembre, s’étaient attiré les foudres immédiates de la communauté scientifique internationale. Dans un colloque organisé début janvier à Paris, le généticien Axel Kahn avait quant à lui mis en doute les objectifs affichés de He Jiankui : si le chercheur chinois avait vraiment voulu éviter la transmission du sida aux fillettes, « il était possible de faire un simple lavage de sperme, comme on le fait aujourd’hui lors de fécondations in vitro impliquant des pères séropositifs », avait alors expliqué le généticien français.
De son côté, l’OMS a annoncé, quelques semaines après le sommet de Hong Kong, la création d’un groupe d’experts sur la modification du génome humain. Ses membres, dont le Français Hervé Chneiweiss, membre du Comité consultatif national d’éthique, devraient se réunir pour la première fois les 18 et 19 mars à Genève.
Loup Besmond de Senneville
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