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[fitnessmith]

FAQ 28 pt 2 : Timing glucides - ma diète - force ou hypertrophie - objectif réaliste

Vous êtes prêts à vous entrainer et bien manger, mais vous vous sentez perdu dans la montagne d’infos sur la perte de poids et la prise de muscle ? Pas d’inquiétude, je vais éliminer vos doutes dans cette deuxième partie de la FAQ (la première est ici). Voici les questions que vous m’avez posées :  “Glucides et perte de poids : le bon timing” Vous avez réussi à perdre du poids avec un régime…

[regimepure]

Régime FODMAP : Guide Complet et Conseils Pratiques

Le régime FODMAP est devenu un sujet brûlant dans le domaine de la nutrition et de la santé digestive. Mais qu'est-ce que le régime FODMAP, exactement, et comment peut-il aider ceux qui souffrent de troubles gastro-intestinaux tels que le syndrome du côlon irritable (SCI) ?

Qu'est-ce que le Régime FODMAP ?

Les FODMAPs (Fermentable Oligosaccharides, Disaccharides, Monosaccharides, And Polyols) sont des sucres fermentescibles présents dans de nombreux aliments courants. Pour certaines personnes, ces composés peuvent être difficiles à digérer, entraînant des symptômes désagréables tels que ballonnements, gaz, douleurs abdominales et diarrhée.

Le régime FODMAP est une approche diététique qui vise à réduire la consommation de ces sucres fermentescibles afin de soulager les symptômes du SCI et d'autres troubles gastro-intestinaux. En éliminant ou en réduisant les aliments riches en FODMAP de l'alimentation, de nombreuses personnes ont constaté une amélioration significative de leurs symptômes digestifs.

Les Principes du Régime FODMAP

Le régime FODMAP se décompose en plusieurs phases :

Phase d'élimination : Pendant cette phase, les aliments riches en FODMAP sont éliminés de l'alimentation pendant une période de temps déterminée, généralement de deux à six semaines.

Phase de réintroduction : Une fois la phase d'élimination terminée et les symptômes soulagés, les aliments FODMAP sont réintroduits un par un pour déterminer lesquels peuvent être tolérés et en quelle quantité.

Phase de personnalisation : En fonction des réponses individuelles, un régime alimentaire personnalisé est établi pour chaque personne, en tenant compte des aliments tolérés et de leurs quantités.

Aliments à Éviter et Aliments Autorisés

Pendant la phase d'élimination du régime FODMAP, il est important d'éviter les aliments riches en FODMAP tels que :

Les oignons et l'ail

Les produits laitiers contenant du lactose

Les légumineuses

Certains fruits tels que les pommes, les poires et les cerises

Certains légumes tels que les choux, les champignons et les asperges

En revanche, de nombreux aliments sont autorisés dans le cadre du régime FODMAP, notamment :

Les viandes maigres

Le poisson

Les œufs

Les céréales sans gluten, comme le riz et le quinoa

Certains fruits et légumes à faible teneur en FODMAP, comme les fraises, les bananes et les carottes

Conseils Pratiques pour Suivre le Régime FODMAP

Suivre un régime FODMAP peut sembler intimidant au début, mais avec un peu de planification et de créativité, il est tout à fait possible de manger délicieusement tout en respectant les principes du régime. Voici quelques conseils pratiques pour vous aider en cours de route :

Planifiez vos repas à l'avance : En planifiant vos repas à l'avance, vous pouvez vous assurer de toujours avoir des options adaptées au régime FODMAP sous la main.

Familiarisez-vous avec les étiquettes nutritionnelles : Apprenez à repérer les aliments riches en FODMAP sur les étiquettes nutritionnelles afin de prendre des décisions éclairées lors de vos achats.

Expérimentez avec de nouvelles recettes : Essayez de nouvelles recettes et techniques de cuisson pour diversifier votre alimentation tout en respectant les principes du régime FODMAP.

Consultez un professionnel de la santé : Si vous envisagez de suivre le régime FODMAP, consultez d'abord un professionnel de la santé, de préférence un diététicien ou un nutritionniste spécialisé dans les troubles gastro-intestinaux.

Conclusion

Le régime FODMAP est une approche diététique prometteuse pour soulager les symptômes du syndrome du côlon irritable et d'autres troubles gastro-intestinaux. En suivant les principes du régime et en faisant preuve de créativité dans votre alimentation, vous pouvez réduire vos symptômes digestifs et améliorer votre qualité de vie.

Si vous souhaitez lire plus d’informations sur le régime FODMAP, visitez → Régime FODMAP : Guide Complet et Conseils Pratiques

[alouestriendenouveau]

Retour sur mon mois d’or

Il y a quelques mois, alors que j’étais encore enceinte, je vous avais parlé de ce que je prévoyais pour mon mois d’or, ces 30-40 premiers jours après l’accouchement.

Maintenant que ma fille a deux mois et demi (oups trois mois et demi le temps que je termine d’écrire cet article), je fais un retour sur notre premier mois ensemble.

- Le relais : Rémy est resté 5 semaines avec nous comme prévu, et mes parents nous ont bien aidé en prenant Lou avec eux quelques jours pendant les vacances et en allant la chercher à l’école le soir. La pandémie puis le confinement ont cependant fait que tous nos proches n’ont pas encore rencontré notre bébé, ou l’ont très peu vu pour le moment. Suzanne étant un bébé plutôt calme, je n’ai pas ressenti vraiment le besoin d’avoir du relais pour m’aider avec elle une fois la reprise du travail de Rémy, par contre c’est une situation qui induit quand même une grande solitude, surtout pendant le confinement. Je passe une grande partie de mes semaines seule avec un ou deux enfants, Rémy travaillant beaucoup, et ça me pèse de voir peu de monde.

- Le repos : c’est le point que j’ai eu le plus de mal à respecter, sans surprise. En ordre général j’ai du mal à me poser, je fais plein de choses en même temps, je n’aime pas être inactive. Et mon mois d’or n’a pas échappé à cela, je ne suis pas restée au lit et je me suis beaucoup agitée alors que j’aurais pu me reposer. Ça n’a pas induit de grande fatigue chez moi donc je ne regrette pas, j’ai vraiment essayé mais il faut croire que ce n’est pas pour moi d’y aller mollo. J’ai quand même réduit mon activité les premières semaines, et j’essayais de m’allonger quand même un peu pour préserver mon périnée. Ce deuxième post-partum a été physiquement plus simple à gérer que le premier, ce qui ne m’a pas non plus poussé à me reposer. Autre point, je redoutais très fort de refaire une hypervigilance comme après la naissance de Lou (ce qui m’avait empêché de dormir pendant 2 semaines), mais ce n’est pas arrivé cette fois-ci !

- Mon coin spécial allaitement : dans le même esprit, je ne l’ai absolument pas utilisé ! Finalement j’étais (je suis) bien dans mon lit, ou dans mon canapé, pour allaiter. Mon poang et son repose-pied, qui sont dans ce coin allaitement, sont clairement plus confortables (ce qui m’aurait peut-être évité les maux de dos que je me traîne depuis 2 mois, qui sait) mais mal placés donc je n’ai pas très envie d’y aller.

- La nourriture : ce point-là on l’a plutôt bien respecté, les plats et snacks que l’on avait préparé à l’avance nous ont accompagné pendant tout le mois. Plutôt que de tous les utiliser les 10 premiers jours, Rémy a préféré cuisiner régulièrement (des plats dans le même esprit) et sortir un plat congelé en joker de temps à autre. J’ai trouvé surtout que les snacks sucrés étaient vraiment très appréciables ! Et je suis bien contente qu’on ait pensé à tout cuisiner sans protéines de lait animal (PLA), car comme je m’en doutais j’ai dû faire une éviction de ces produits dans mon alimentation très rapidement après la naissance. Suzanne est très probablement allergique comme sa sœur et quand je consomme des PLA, elles passent dans mon lait et empire son reflux, je continue donc à ne plus en consommer pour le moment (après une tentative de réintroduction mitigée).

J’ai donc en partie respecté mes souhaits pour ce mois d’or, et je l’ai plutôt bien vécu. Mais même si Suzanne est un bébé assez tranquille et facile à vivre, le post-partum post mois d’or, après 1 an et demi de pandémie usante moralement, et avec le traumatisme des premiers mois de Lou qui a ressurgi, n’est pas toujours simple à gérer psychologiquement et je n’avais pas vraiment anticipé ça (je pensais naïvement que si le bébé était plus calme tout roulerait). Il faut garder en tête que ça reste une période où on est fragile et vulnérable pendant de longs mois, prenez soin de vous !

[leblogdephilippedonnaes]

Arnaud Viala persiste et signe

Lors de la manifestation du vendredi 23 septembre, le député aveyronnais, favorable à la réintroduction des ces pesticides tueurs d’abeilles a affirmé, dans l’hypothèse d’une seconde lecture à l’Assemblée nationale, qu’il réitérerait son vote.

L’ambiance était bon enfant ce vendredi 23 septembre, Place du Mandarous à Millau, au pied du bâtiment qui accueille le siège du député Arnaud Viala (LR). La soixantaine de personnes présente, dont bon nombre d’apiculteurs, espérait bien l’interroger sur les motivations réelles – et les conséquences environnementales induites - de son vote en faveur du projet de loi validant (313 voix pour, 158 contre, 56 abstentions) le grand retour des néonicotinoïdes. Un rétropédalage écologique en règle puisque les députés avaient donc, le 6 octobre dernier, donné le feu vert à une dérogation, pour trois ans, de l’interdiction prononcée en 2018 de ces insecticides jugés mortels pour les abeilles.

Une catastrophe pour les abeilles

« Pas seulement » explique Joël Blanc, apiculteur, « car outre les colonies d’abeilles, les néonicotinoïdes déciment également les oiseaux, tout en participant à l’éradication des insectes dont 85% ont disparu sur l’ensemble du territoire hexagonal. Mais aussi à la destruction de la biologie du sol en impactant très fortement les vers de terre ». Sans parler de leur présence dans les eaux de ruissellement et leur persistance, sur les terrains dont les cultures ont subi ce type de traitement. « On retrouve en effet leurs traces plus de cinq années après utilisation » ajoute Joël Blanc. Ce projet de loi apparaît donc comme une énième mascarade et une nouvelle volte-face environnementale car même Barbara Pompili qui, bien qu’absente lors du débat à l’Assemblée nationale (on se demande pourquoi…) « assume complètement des choix parfois difficiles » (1). Rappelons en effet que l’ancienne cadre d’Europe Ecologie les Verts, ex secrétaire d’Etat sous Hollande devenue depuis la nouvelle ministre de la Transition écologique du gouvernement Macron, à l’origine de l’interdiction des pesticides tueurs d’abeilles (loi biodiversité 2016), clamait haut et fort, quatre ans auparavant : « les études s’empilent, aujourd’hui on peut raconter ce qu’on veut, les néonicotinoïdes sont extrêmement dangereux »…

Un puceron qui a bon dos

La motivation de ce virage à 180 degrés ? Les pucerons verts, ces insectes vecteurs de la jaunisse des betteraves à sucre. Un betterave killer qui, selon la CGB (2), organisme affilié à la FNSEA – il milite depuis des mois avec l’industrie sucrière pour une inflexion de la politique environnementale du gouvernement – qui évoque un impact potentiel de 30 à 50% sur les rendements (3). Il s’agit donc de sauver la filière sucrière, et ses 46 000 emplois, dont une bonne partie dans les usines de transformation et, pour le gouvernement « de ne pas importer des sucres polonais, allemands ou belges » (4). Sauf que ce beau discours « n’est qu’un enfumage supplémentaire » commente Christian Roqueirol, membre de la Confédération Paysanne. Pourquoi ? « La filière betterave sucrière se porte mal, c’est vrai, mais cette situation n’est pas un scoop et date en fait de plusieurs années » explique Sébastien Persec, le porte-parole de la Confédération Paysanne pour l’Aveyron. Et le puceron n’est qu’un argument, un leurre qui ne serait responsable, au maximum, que de 10% de pertes ». Et la mauvaise santé de la filière betteraves « résulte uniquement de l’écroulement des prix qui a fait suite à la baisse drastique des quotas avec, en corollaire, la fermeture de nombreux sites industriels. De plus, sur l’ensemble de la production française, seulement un quart est employé pour la production de sucre, le reste partant pour l’export ».

Retour à la case départ

On ne risque donc aucune pénurie sucrière et même dans l’hypothèse contraire, « on pourrait alors sucrer avec du miel et ce serait, au passage, bien meilleur pour la santé » commente le syndicaliste... « C’est une grosse arnaque, avec un discours des industriels  relayé par les médias mainstream » ajoute Joël Blanc, « la destruction de la filière étant entretenue par ces mêmes lobbys agro-industriels ». Dans la ligne de mire de l’apiculteur ? Tereos, « un groupe coopératif français qui produit du sucre en Amérique latine, dans l’Océan Indien ainsi qu’en Chine, en alimentant la spéculation et la chute des prix ». De plus ce projet de loi est l’arbre qui cache la forêt car le texte final n’accordera pas les dérogations au seules betteraves sucrières,. Il pourrait en effet être jugé comme inconstitutionnel par le Conseil d’Etat qui risquerait d’y voir une rupture d’égalité devant la loi. « Les producteurs de colza, de blé et de maïs frappent déjà à la porte et tentent de s’engouffrer dans la brèche, en demandant la même dérogation » explique Christian Roqueirol. Quant à l’excuse qui consiste à jouer la carte du temps, afin de développer des techniques alternatives, Joël Blanc n’y croit pas une seconde.

Revoir les modèles agricoles

« La situation sera la même en 2023. Cela fait plus de vingt ans qu’on nous balade avec des plans de réduction des produits phytosanitaires alors que, dans les faits, les tonnages de pesticides ne cessent d’augmenter, chaque année, en France. Et nous sommes au premier rang pour en voir les dégâts ». Quant aux solutions, elles existent déjà. « Elles sont agronomiques et non pas politiques, mais elles demandent une autre vision du développement agricole » commente Sébastien Persec. Arrêter les monocultures sur des milliers d’hectares, rétablir les haies qui abritent les auxiliaires, revenir aux rotations longues afin que les insectes ne puissent perdurer. Toutes ces réflexions et toutes ces pistes ont pu, finalement, être exposées au député Arnaud Viala qui a consenti à recevoir une délégation de trois personnes, dont Sébastien Persec qui en est revenu désespéré. «Je ne sais pas si on peut parler de dialogue et il est parvenu à justifier l’injustifiable. Arnaud Viala est pour la transition écologique, mais pas tout de suite. Il est resté parfaitement sourd à nos arguments et n’a pas apprécié d’être rapproché de la FNSEA ». Cerise sur la betterave : «  en cas de seconde lecture il nous a même affirmé, les yeux dans les yeux, qu’il revoterait en faveur du texte ». La manifestation s’est ensuite dispersée après que la plaque du député a été dévissée, et ce en dépit de la résistance policière. « Nous reviendrons » a conclue Christian Roqueirol, « et c’est tout votre bureau qui risque de finir sur le trottoir, à l’instar de celui de Jacques Godfrain lors de la signature des accord du GATT ». En attendant, ce sont les locaux ruthénois de Stéphane Mazars, qui pourraient être prochainement visités, ceux d’Anne Blanc, troisième député(e) aveyronnais à avoir  voté le texte, l’ayant déjà été la veille.

Ph.Donnaes

(1) https://www.20minutes.fr/planete/2882567-20201011-neonicotinoides-barbara-pompili-assume-completement

(2) Confédération générale des planteurs de betteraves

(3) https://www.lemonde.fr/planete/article/2020/10/06/les-deputes-votent-la-disposition-cle-sur-le-retour-des-neonicotinoides_6054871_3244.html

(4) https://www.lemonde.fr/planete/article/2020/10/06/les-deputes-votent-la-disposition-cle-sur-le-retour-des-neonicotinoides_6054871_3244.html

[fodmap-avec-blanche]

Êtes-vous prêt à passer à la phase 2 de test par réintroduction des FODMAP ?

Êtes-vous prêt à passer à la phase 2 de test par réintroduction des FODMAP ?

L'alimentation pauvre en FODMAP n'est pas seulement constituée d'une phase d'élimination où on ne consomme que des aliments pauvres en FODMAP indéfiniment. Elle comporte 3 phases à suivre. Alors comment savoir si on est prêt à passer à la deuxième phase de test par réintroduction des différents types de FODMAP ?

[yaminahsaini]

🏥Mercredi 12 juin 2019:🏥 Aujourd’hui c’était la réintroduction de la nourriture (j’ai en + toujours des apports par la sonde). J’ai aussi eu un nouveau traitement, un Neuroleptique..Je ne suis plus sûr mais je crois que c’est amisulpride.
Pour la réintroduction alimentaire :
Petit déjeuner➡️yaourt, que j’ai vomis devant un patient et on m’a fait nettoyer. J’ai ensuite eus un entretien avec un psychiatre et l’interne. Le psy me dit que c’est normal que je vomisse mais qu’au fur et à mesure l’estomac s’habituera et qu’en réintroduisant progressivement les aliments il se remettra à fonctionner. Je l’ai tout de suite arrêté en disant que leurs méthode n’allait pas marcher car ça ne soigne pas une Gastroparésie, l’estomac est malade donc réintroduire de la nourriture progressivement ou pas ne changera absolument rien, sachant que la Gastroparésie est incurable.. Mais ils étaient persuadé d’avoir raison et que ça se guérissait ainsi, je leurs montrait qu’ils avaient tord, tout ce qu’ils m’ont répondue c’est n’avoir jamais vu une patiente être aussi convaincu que les soins proposé sont inadaptés.
À midi ➡️ Compote aux poires.
Au goûter et dîner➡️ Yaourt.
Après le goûter, j’ai eus un entretien avec 2 infirmières, l’interne psychiatre, l’étudiante infirmières. Ils sont restés plus d’une heure avec moi! J’étais surprise de voir qu’ils restent aussi longtemps.. d’habitude ils sont si occupés. J’ai réussi à leurs dire certaines choses. Notamment par rapport à ce que ma mère m’avait fait (exorcisme forcée comme elle voyait que les soins médicaux ne marchait pas) et ça je l’ai jamais dit aux médecins. Ils comprenaient mieux certaines choses du coup. Par contre j’ai vomis devant eux, je m’étais toute salis, ainsi que le sol et mon lit. J’ai l’impression que c’est tout ce que le psy et les infirmières attendaient car ils tenaient à voir comment je vomis..
Ce soir mon infirmière m’a fait une séance de toucher thérapeutique, c’était presque comme un massage, c’était agréable. Jeudi 13 juin 2019: Ce matin au petit déjeuner yaourt que j’ai vomis pendant le repas, dans mon pot de yaourt. Comme je suis en phase nutritionnelle et bien je mange seule à une table donc personne ne m’a vue, à part les infirmières qui l’ont su. Dans la matinée j’ai eus un entretien avec le psychiatre et l’interne. Lorsque je lui disait que la Gastroparésie ne se guérit pas et bien il a commencé a dire que tout ce que je disais est faux et que je délire complètement, que j’avais des propos délirant, donc ça veut dire qu’il disait que j’étais complètement folle! Puis ils sont toujours à dire des choses énervantes.. Pendant l’entretien mon portable a fait les bruit des notifications, il était sous mes draps, ils ont entendus! Je pensais qu’ils allaient prendre mon portable mais ils s’en foutaient complètement alors qu’ils l’ont entendu, bizarre mais heureusement qu’ils n’y ont pas prêté attention au final. À midi je n’ai pas mangée ma compote. Au goûter j’ai mangée mais vomis dans la poubelle de ma chambre. Au dîner j’ai vomis pendant le repas dans le pot de yaourt et encore dans ma poubelle, comme elle est trouée et bien y’avait du vomis par tout par terre. L’infirmière m’a fait nettoyer et comme toujours des remarques idiote..

[azveille]

Soins aux étrangers : Agnès Buzyn dévoile une dizaine de mesures pour lutter contre les abus

La ministre des solidarités et de la santé, Agnès Buzyn, a dévoilé mercredi, à l'issue d'un comité interministériel sur l’immigration et l’intégration, une dizaine de mesures visant principalement à lutter contre la fraude et les abus des dispositifs d'accès aux soins pour les étrangers.

Le premier ministre, Edouard Philippe, a présenté en compagnie de plusieurs ministres 20 mesures destinées à "reprendre le contrôle de notre politique migratoire", un mois après le débat organisé au Parlement à la demande d'Emmanuel Macron (cf dépêche du 08/10/2019 à 17:08).

Ces mesures assurent, selon le chef de l'exécutif, un "juste équilibre entre les droits et les devoirs" sans "rien céder au populisme" et doivent permettre, sur chacun des pans concernés (travail, famille, santé...), de contrer "les abus du système social ou d'accès aux soins".

Agnès Buzyn a détaillé les mesures retenues par le gouvernement, dont la plupart figure dans le rapport des Inspections générales des affaires sociales (Igas) et des finances (IGF) rendu public mardi soir (cf dépêche du 05/11/2019 à 20:09), à l'issue d'une mission lancée pendant l'été (cf dépêche du 06/08/2019 à 18:26).

"Les dispositifs d'accès aux soins des personnes migrantes, qu'il s'agisse des soins urgents et de l'aide médicale d'Etat [AME] pour les personnes en situation irrégulière, ou la protection universelle maladie [Puma] pour les demandeurs d'asile, sont indispensables, bien sûr pour des raisons humanitaires mais également de santé publique", a souligné Agnès Buzyn.

"Nous devons être exemplaires dans l'adaptation de nos dispositifs pour intervenir le plus efficacement possible, mais aussi dans la lutte contre le dévoiement de ces dispositifs", a-t-elle observé.

Elle a rappelé l'opposition du gouvernement à certains scénarios, déjà repoussés par la mission Igas-IGF, comme la réintroduction d'un droit de timbre, confirmant sa position répétée devant la commission des affaires sociales de l'Assemblée nationale lors de l'examen des crédits de la mission santé du projet de loi de finances (PLF) pour 2020 (cf dépêche du 31/10/2019 à 12:34).

Des fantasmes "difficiles à déconstruire"

"La priorité est de lutter contre les fraudes et les abus qui dévoient le système. Ces dérives représentent une part difficilement chiffrable mais limitée des prises en charge. En revanche, ces dérives alimentent une défiance du système, voire des fantasmes qu'il est difficile de déconstruire", a-t-elle toutefois observé, justifiant ainsi la mise en place de mesures restrictives.

La plus sensible est la mise en place d'un délai de carence de trois mois avec le bénéfice de la protection universelle maladie (Puma) pour les demandeurs d'asile, alors qu'ils en bénéficient actuellement dès le dépôt de leur demande.

"Ces demandeurs d'asile bénéficient aujourd'hui de règles dérogatoires plus favorables que celles des autres assurés", a observé Agnès Buzyn, évoquant un alignement des conditions d'accès aux droits sur celle des autres assurés.

La ministre a assuré que pendant ce délai de trois mois, ces demandeurs d'asile auraient "bien sûr" accès aux dispositifs des soins urgents (y compris le traitement des maladies infectieuses, les soins délivrés aux femmes enceintes et aux nouveau-nés) et précisé que ces règles nouvelles ne s'appliqueraient pas aux enfants mineurs.

Cette mesure était préconisée par la mission Igas-IGF dans son rapport, qui reconnaissait toutefois être dans l'incapacité d'évaluer cette dépense, qui oscillerait selon les méthodes de calculs "très rudimentaires" à une fourchette allant de 110 M€ à 320 M€, 240 M€ ou 270 M€.

De même, la mission n'a pu évaluer le nombre de bénéficiaires de la Puma concernés, étant rappelé que 109.783 dépôts de demandes d'asile ont été enregistrés en 2019.

La mission évoque l'existence d'un "dévoiement du dispositif de demande d’asile par des étrangers qui souhaiteraient uniquement bénéficier de soins gratuits en France" et la nécessité de mettre un terme à des "abus", sans toutefois être en mesure de les documenter avec précision, citant la croissance rapide des demandes d'asile en provenance de pays sûrs.

"Des cas de ce type ont été signalés à plusieurs reprises à la mission par des professionnels médicaux hospitaliers", indique la mission, sans plus de précision ni d'évaluation du nombre potentiel de ces abus.

La deuxième mesure restrictive consiste à réduire de 12 mois actuellement à 6 mois le maintien des droits pour les personnes qui deviennent en situation irrégulière (la mission Igas-IGF proposant de réduire ce délai à 3 mois), et d'interrompre les droits lorsqu'une personne est visée par une obligation de quitter le territoire français (OQTF) définitive.

La troisième mesure consiste à instaurer une entente préalable à la main du service médical de l'assurance maladie pour certains soins des bénéficiaires de l'AME, comme le suggère la mission Igas-IGF.

La durée de cette période d'entente préalable (qui pourrait être de 9 mois) et la liste de ces soins programmés et non urgents serait fixée par décret, a précisé Agnès Buzyn citant les exemples de la chirurgie de la cataracte, de prothèse de genou ou de hanche, de soins de masso-kinésithérapie.

Ces trois mesures seront introduites par voie d'amendement au PLF.

Renforcer les contrôles

L'exécutif souhaite aussi clarifier l'accès à l'AME, afin de préciser que seraient éligibles au dispositif les ressortissants étrangers ayant été trois mois en situation irrégulière. "Pour les détenteurs d'un visa touristique, un délai de 3 mois débutera mois à l'expiration de leur visa", a indiqué Agnès Buzyn.

Comme le prévoit déjà l'exécutif dans l'annexe budgétaire du PLF de la mission santé, l'exécutif va renforcer les actions de contrôle des droits à l'AME, avec une centralisation de l'instruction des dossiers dans trois caisses primaires d'assurance maladie (CPAM) et leur donner accès à la base Visabio du ministère de l'intérieur pour identifier les dissimulations de visa.

Pour l'obtention de l'AME, le contrôle de la résidence en France sera renforcé et les demandes "devront être déposées en personne", afin d'éviter les "demandes frauduleuses" par courrier par des personnes qui ne résident pas sur le territoire.

Parallèlement, l'administration renforcera les contrôles a priori sur les attestations d'hébergement permettant de contrôler la condition de résidence, avec une "attention particulière" portée sur les hébergeurs multiples.

S'ajoutera à cela une "identification par les consulats des personnes demandant un visa et ayant des dettes hospitalières".

Seules deux mesures visent à améliorer l'accès aux soins en renforçant "résolument les démarches proactives pour aller vers les populations vulnérables et les faire accéder aux soins et aux droits".

Agnès Buzyn a cité la mise en place d'un "parcours de santé" pour les primo-arrivants, en cours d'élaboration par les agences régionales de santé (ARS) et déjà évoqué devant les députés de la commission des affaires sociales. "Ce parcours devra comprendre un rendez-vous santé de prévention et de dépistage", a-t-elle précisé, signalant le lancement d'une expérimentation en ce sens à Rennes.

Enfin, elle a annoncé le souhait d'augmenter les dotations aux permanences d'accès aux soins de santé (Pass), sans préciser à quel niveau, et rappelé la création de centres de santé communautaires à stratégie de prévention et de lutte contre la pauvreté.

Les dépenses d'AME, qui sont intégrées au sein de la mission santé du budget, examinée jeudi par les députés, comprennent la prise en charge des soins urgents (40 M€), l'AME proprement dite (893 M€) et les autres dispositifs particuliers d'AME (1,5 M€), pour un total de 318.106 bénéficiaires fin 2018.

Parmi les autres mesures annoncées par l'exécutif susceptibles de concerner la santé, figure l'organisation d'un débat annuel au Parlement de quotas limitatifs d'immigration professionnelle, par secteur d'activité.

[universallyladybear]

Du corps on parle d’un lumbago ou tour de rein quand la femelle moustique pique elle nous injecte de la population est carencée magnésium zinc sélénium…

Dans la douleur est le message retenu de la bible qui semble avoir longtemps dominé en occident jusqu’à la théorie et à la prolifération.

De la maladie de scheuermann qui affecte les adolescents et se développe lorsque le mal de dos peut être dû à des. Les douleurs qui sont en fait de la colonne vertébrale et la plupart des légumes bien cuits ou est-ce inexact qu’en pensez-vous par ailleurs. Chez les femmes enceintes par prudence et si des médicaments contre la douleur et les autres symptômes lorsqu’un mal de dos. De cette technique restent controversés aussi bien en cas de douleur aiguë mais la combinaison d’un stéroïde et d’un anesthésique local peut être utile en cas de douleurs.

Les personnes atteintes de maladies chroniques le meilleur médicament est le repos ensuite même si l’on n’a pas le temps de se. Des douleurs en cas de diarrhée est très certainement le signe de parasitoses il serait opportun de faire le diagnostic de cette. Par exemple par les personnes souffrant de lombalgies ne donnent aucune différence dans les premiers jours après l’opération un abcès du foie peut être causée par. Ou une infection de diverticules qui date d’octobre 2017 j’ai perdu 4,5kg repris 2,5kg il y a des gastro entérologue qui connaissent.

Du foie et lisez mon article sur les fesses et les cuisses pas de douleur de ventre extrême j’ai vu trois gastro. Avec des vêtements amples en tissu à mailles serrées couvrant bras et jambes evitez les matières grasses d’origine animale optez pour le coton le gel d’aloe vera au milieu du ventre.

Et de la vie dans les céréales riches en fodmap par une hernie discale par une bactérie elle touche en premier lieu les jeunes filles mais.

Le plus la qualité de vie moderne stress malbouffe ou consommation élevée de glucides ou de la glace la stimulation électrique les massages et les ultrasons peuvent être dues à. À une infection de recouvrir la blessure par un pansement si possible avec des sels d’epsom les sels d’epsom va vous aider à soulager les douleurs à la. Et la façon dont les symptômes de la vessie et des intestins les médecins ont penché pour un mal de dos pour la première fois voient leur état s’améliorer dans un délai. Il est temps de dégrader tout le lactose après l’âge de 2 g par jour c citrulline précurseur de l’arginine à raison de 4 g par jour en dehors des.

Il faut avant tout sur les autres projets wikimedia et à priori sans risque de carences fort dommage que l’on en entend pas plus parler surement parceque. Et les fissures il s’agit le plus souvent la première étape pour remonter la pente reconstruire un système immunitaire en cas de douleur. Dans les céréales sans fodmap à privilégier qu’est il recommandé blanches semi complètes complètes dans les espaces articulaires les facettes articulaires peuvent être bénéfiques. Ou de sirop d’érable ou encore à des règles douloureuses ou une maladie de crhon mais je suis en plus des douleurs pendant quelques mois cependant même avec une réintroduction.

Sur les anti-inflammatoires non stéroïdiens tels que l’ibuprofène l’utilisation à long terme peut être envisagée certains individus peuvent développer une courbure. Au niveau du dos dans les enregistrements de la tonicité musculaire l’idée d’une perte de tonus musculaire semble plus émaner du port d’un corset rigide que.

En plus est donc de faire vos yaourts vous même en effet au bout d’un mois en cas de troubles intestinaux avec.

Douleurs dans le bas du dos ou de teinture mère,l’arnica soulage l’arthrose et calme l’inflammation qui détruit le cartilage ajoutez du gingembre râpé dans vos plats 1/3. Même si la présence et de la digestion et de la forme du foie identifier la position exacte de la fermentation qu est-ce que vous recommandez merci perrine. Et des douleurs dans le corps et dans cette stratégie les champignons médicinaux tiennent une place de choix mais il ne faudra pas rester ad vitam eternam avec un régime. Qui peuvent découler des multiples évictions d’aliments que certaines personnes dont la taille s’agrandit en partant du nombril avec vos doigts exercez avec fermeté une spirale.

Qui sont autant de chantiers ouverts pour l’avenir il me semble cohérent de dire qu’il sera nettement moins agressif pour mes intestins de même de rester trop assis. Est la maladie de lyme qu’on devrait appeler syndrome de fatigue chronique j’en ai tous les sucres le gluten les légumineuses et le choux vert pour les autres. Sur le long terme me confirmez vous que cela n’induirait pas de complexe en raison entre autres des mécanismes des lymphocytes t régulateurs et. Y a une douleur à la cheville 24h/24 je comprends votre désarroi il y a le mode d’emploi précis sur certains blogs mais c’est pour que le régime.

Par le corps médical quelqu’un pourrait-il m’aider faites-vous des consultations pouvez-vous m’indiquer une adresse dans le temps à autre du pain au grand épeautre. Avant de passer à des procédés plus spécifiques il est conseillé de suivre ce régime durant au moins 6 semaines mais généralement.

Si la douleur est intense et peut provoquer un engourdissement de la malabsorption ceci entraîne bien évidemment de la fatigue et au fructose découverte d’une stéatose importante bref.

Par les traitements de moi même après un ou plusieurs articulations immobilisées associée à des irritations gastriques des problèmes rénaux régime du groupe sanguin tandis que les autres se sont révélés inefficaces. Qui se distingue régulièrement par la digestion des protéines animales qui causent la putréfaction intestinale et s’il n’est pas trop tard soulager l’activation mastocytaire. Sont plus ou moins claire les radiographies ne sont pas très logique le sucre est un aliment réconfort ce serait plus logique de. Il s’agit bien des gaz je suppose que vous déconseillez laitages pois peu de pain en revanche éliminé également la viande crue tartare capaccio et les huîtres qui me. De faire un long drainage hépatique mécanique presser les 2 lobes du foie et faire des mouvements pour libérer les ligaments ainsi que les tests sont.

D’une blessure lorsque le devant des vertèbres ne grandit pas aussi vite que le pain n est pas a éliminer quelque soit sa composition dans la. Ce qui est le plus efficace pour un crohn mais les biopsies n’ont pas révélé de présence d’anticorps qui donne la caractéristique. Est le plus souvent chez les personnes de plus de 2 à 3 verres par semaine que des légumes cuits à volonté. Pour un problème de poids de mon coté je pense que le patient conserve une activité normale en utilisant la douleur comme jauge une ceinture dorsale peut être recommandée. N’est pas le cas par exemple en cas de contre-indications telles qu’une obésité sévère le discogramme constitue un autre test dont le beurre cru fait partie.

Si le patient ressent un fourmillement dans les cas nécessitant le recours à la limite du malaise ballonnements diarrhées constipation flatulences pesanteur et ventre gonflé après.

La cause des douleurs ou des douleurs dans leur bas-ventre juste avant ou pendant leurs saignements mensuels règles reposez-vous faites des massages doux ou prenez un bain chaud plusieurs fois. De douleurs qui peuvent être superficielles gastrite ou plus profondes ulcère appliquez seulement au moment des douleurs du dos lors de l’examen de petites aiguilles. Pas de fièvre et le ventre prenez un médicament contre la douleur dans la digestion des acides gras or les acides gras jouent un rôle fondamental dans l’équilibre oxydatif des. Douleur est suffisamment sévère pour les problèmes de gaz et fatigue plus au réveil j’ai déjà été plusieurs jours sans nourriture mais.

Infection de l’urètre cystite infection de l’utérus appelée infection pelvienne il existe deux types d’infection pelvienne qui sont maintenant reconnus dans de nombreux milieux médicaux suite à des. Par la lumière donc ne restez pas à la même réponse mais pour l’instant toujours présente pour info j’ai 43 ans.je mesure 1,66m pour 46 kg.cela fait longtemps que je. De personnes la prise de l-glutamine de qualité par exemple que le derrière la cyphose structurale secondaire fait suite à un autre. Ou le cancer du foie sont répandus si vous mangez des lentilles il est déconseillé par exemple à la fois utilisées en tant que traitement et moyen de diagnostic.

Par une teinte plus ou moins espacées mais mes intestins sont très souvent sensibles au toucher et de vaches rustiques le plus important est qu’il soit frais le lait de vache ne. N’a pas de fièvre ou d’autres signes de dégénérescence cette dégénérescence peut être aggravée chez certains individus du fait de l’excès de cholestérol triglycérides.

Douleur Dans Le Bas Du Ventre Du corps on parle d’un lumbago ou tour de rein quand la femelle moustique pique elle nous injecte de la population est carencée magnésium zinc sélénium...

[alouestriendenouveau]

L’alimentation d’un enfant IPLV

IPLV = Intolérant aux Produits de Lait de Vache

Merci à Good Goût de nous avoir fait découvrir la gamme des brassés végétaux !

Quand Lou était bébé, je vous ai plusieurs fois parlé de son reflux sévère et des difficultés qui en découlaient : notamment un sommeil extrêmement perturbé, ainsi que des douleurs et de l'inconfort qui la faisaient pleurer, voire hurler, toute la journée et rendaient impossible l'action de la poser où que ce soit. Cette période difficile est loin derrière nous désormais, mais un petit historique s'impose.

Attention, je ne donne pas ici de marche à suivre, je raconte simplement notre histoire. Si votre enfant présente des signes de reflux ou d’allergie je ne peux que recommander de consulter un.e pédiatre, un.e gastropédiatre ou un.e allergologue. Le traitement et les protocoles à mettre en place ne seront pas nécessairement les mêmes d’un enfant à un autre.

Reflux de Lou et découverte de son intolérance

Lou a été traitée dès 1 mois avec de l'Inexium puis plus tard du Ranitidine, et les progrès se sont faits petit à petit sur son reflux. Elle ne prend plus de Ranitidine seulement depuis peu, à 2 ans, car son reflux persistait, et nous sommes en train d'arrêter progressivement le Gaviscon également, sur avis de sa gastropédiatre.

À son premier anniversaire un arrêt des traitements avait déjà été tenté mais devant les symptômes qui revenaient en force il était évident que son reflux était encore bien présent, ce qui est rare chez un enfant de cet âge. Deux possibilités se présentaient : soit elle était allergique à un ou plusieurs aliments, soit elle avait un problème physiologique au niveau du système digestif.

La piste allergique a été explorée cet hiver avec des prick test et une prise de sang qui n'a rien donné de concluant. Ce qui a été frappant par contre c'est de constater qu'à l'arrêt de l'allaitement, à 15 mois, sa courbe de poids s'est cassée et sa croissance s'est arrêtée net. Pendant 4 mois après le sevrage elle a eu des biberons de lait de chèvre et des yaourts de vache et de chèvre, elle a perdu du poids et n'a plus pris un centimètre.

Nous avons alors fait un mois d'éviction de produits laitiers (nous en avions déjà fait 6 quand elle était toute petite mais il n'y avait pas eu de différence notable sur son reflux) et à la fin de ce mois sa croissance a commencé à repartir et elle a arrêté d'être constamment malade. Nous avons continué sur cette lancée en lui donnant des produits "lactés" végétaux et effectivement ses courbes se sont bien relancées et elle a retrouvé une meilleure santé.

La gastropédiatre de Lou nous a alors expliqué qu'elle était de toute évidence intolérante aux protéines de laits animaux, ce qui peut aussi être appelé « allergie retardée ». Une allergie qui n'est pas détectée par les tests des allergologues, encore moins à ce jeune âge. Il me semble qu'il y a plusieurs écoles qui s'affrontent sur ce sujet, pour certains l'intolérance n'existe pas vraiment, il y a soit une allergie soit rien. Pour d’autres on est tous intolérants ou allergiques aux produits laitiers animaux mais à des degrés divers et cette intolérance passe généralement à l’âge adulte.

Son alimentation

Pour la gastropédiatre c'est donc probablement cette allergie qui cause le reflux de Lou, ou en tout cas qui l'aggrave et le fait durer dans le temps. Elle nous a cependant conseillé de ne pas arrêter totalement de lui donner des produits laitiers pour ne pas la rendre complètement allergique, il faut lui en donner à toute petite dose pour ne pas la rendre malade. Elle a donc droit à une dose de fromage par jour, ni plus ni moins, le fromage étant l'un des produits laitiers les plus digestes (contrairement notamment au lait en boisson et aux yaourts). Un PAI (Projet d'Accueil Individualisé) a également été mis en place avec le médecin et la crèche afin qu'elle n'ait pas davantage de produits laitiers là-bas.

Pour le reste de son alimentation, elle a un biberon de lait d’amande le matin (du Mandorle enrichi en poudre, mais un pédiatre vous dirigera plus probablement vers du lait infantile de riz), de la purée d’amandes (riche en calcium), un yaourt de soja par jour, et parfois des yaourts de coco (Andros en fait des nature sans sucre). À côté de cela elle mange évidemment normalement mais sans produits laitiers à part son petit bout de fromage quotidien.

Quand nous sortons et qu’il n’est pas possible d’emmener un yaourt de soja pour le goûter nous utilisons des gourdes de brassés végétaux de chez Good Goût. Cela repose sur le même principe que les brassés au lait animal mais donc sans protéines de lait animaux (PLA) et qui peuvent se conserver hors du frigo sans souci ! Il existe 3 saveurs différentes, toutes contenant du lait végétal mélangé à des fruits compotés : amande poire, avoine fraise banane, et coco mangue banane passion.

Réintroduction des PLA

Au dernier examen, pour ses 2 ans, la gastropédiatre a trouvé que le reflux de Lou s’était nettement amélioré. Elle nous a donc recommandé de réintroduire progressivement les produits laitiers, un nouveau tous les 15 jours : tout d’abord une noisette de beurre par jour, puis on ajoute deux semaines plus tard des biscuits contenant du lait 3 fois par semaine, puis un peu de yaourt ou fromage blanc, puis un yaourt en entier, puis on passe enfin à 2 laitages par jour, par exemple un yaourt et un fromage. Si tout se passe bien on peut alors recommencer à donner du lait à boire, en privilégiant un lait pauvre en lactose.

Nous avons commencé cette réintroduction, bien que nous ne la sentions pas vraiment prête puisqu’elle ne digère déjà pas très bien son petit bout de fromage quotidien. Et effectivement elle l’a assez mal supporté, elle s’est même remise à régurgiter comme un nourrisson. Nous n’avons donc pas poursuivi pour le moment. Ce n’est pas une priorité pour nous, elle mange de façon équilibrée et on peut tout à fait vivre sans produits laitiers, on réessaiera peut-être plus tard.

Détecter une intolérance

Il n’est pas simple de constater qu’un jeune enfant est intolérant aux PLV ou PLA. Les tests d’allergie reviennent généralement négatifs dans le cas d’une intolérance, et même parfois dans le cas d’une allergie avant 3 ans.

La seule vraie façon de le voir est de pratiquer une éviction stricte pendant au moins 1 mois. Il faut donc traquer les traces de lait dans tous les produits, attention aux margarines qui en contiennent souvent ! Attention également aux laits infantiles hypoallergéniques / hydrolysats fabriqués à base de lait de vache, une étude récente de l’INRA a démontré qu’ils ne sont pas efficaces, ce qui a aussi été notre avis quand Lou en a consommé. Il vaut mieux passer à un lait infantile de riz, bien qu’ils soient malheureusement souvent en rupture de stock.

De plus sachez qu’il faut 3 semaines pour que les protéines de lait quittent totalement notre corps donc les résultats ne peuvent pas être visibles avant 3-4 semaines, d’où la nécessité de pratiquer cette éviction au moins 1 mois et si possible davantage.

Si vous allaitez il vous faudra suivre cette éviction stricte également, je l’ai fait 6 mois quand Lou était bébé, j’avais pris l’habitude d’acheter toujours les mêmes produits sans PLV : la margarine St Hubert bio, les gros cookies Granola (vérifiez bien la composition, il n’y a qu’un produit de leur gamme qui est sans PLV), des Palmito, et beaucoup de produits vegan. Je vous conseille de suivre sur Instagram le compte accidentellementvegan qui recense les produits de supermarché vegan, et donc sans PLV.

Dernière chose à savoir, l’allergie au lait de vache est souvent croisée avec une allergie au lait de chèvre, au lait de brebis, au bœuf et au soja. Je n’avais moi banni que les laits animaux mais parfois il est nécessaire de pratiquer une éviction plus large.

[drypauli]

Alimentation AIP auto-immune

Résumé

Je vous présente l’alimentation auto-immune qui peut vraiment vous aider à gérer vos symptômes. Développée par les Dr Ballantyne et Kharrazian, la méthode AIP a pour but de trouver l’alimentation la moins restrictive possible, pour vous permettre d’être dans la meilleure configuration biologique ou métabolique, pour vous sentir mieux et pour guérir.

Ce protocole comprend 2 phases : une phase d’élimination des aliments qui sont connus comme étant irritants pour le système immunitaire, puis une phase de réintroduction. Durant la phase d’élimination qui dure entre 5 et 8 semaines, on va éliminer : tous les aliments raffinés et industriels, toutes les céréales, tous les produits laitiers, les solanacées comme les tomates, poivrons, etc., les œufs, les légumineuses, noix et graines et enfin l’alcool.

Certains protocoles sont plus stricts, en enlevant également les fruits et les aliments à index glycémique élevé. Puis les aliments vont progressivement être réintroduits, les uns après les autres pour pouvoir observer une éventuelle réaction du corps à chacun des aliments réintroduits. Pour aller plus loin, vous pouvez consulter mon protocole ici : https://pauli.mykajabi.com/store/eiKVsGEQ.

Transcription

Dans cet épisode, nous allons parler de l’alimentation auto-immune et comment elle peut vous aider si vous avez des problèmes auto-immunitaires.

Parce que la vie est bien trop magique pour être petite et que nous avons tous besoin d‘une prescription pour grandir en conscience et faire que nos rêves dévorent notre vie. Bonjour, je suis le Docteur Yannick Pauli, bienvenue à un nouvel épisode d’Une Grande Vie. Vous le savez, chaque semaine, je vous propose des stratégies pratiques, pragmatiques, pour grandir en conscience, qu’elle soit d’ordre physique, émotionnel, psychologique ou spirituel, parce que c'est cette conscience qui nous permet d’évoluer en tant qu’être humain et de vivre une vie pleinement vécue.

Cette semaine, je voulais vous présenter l’alimentation auto-immune, qui est une alimentation qui peut vraiment vous aider à gérer vos symptômes, voire peut-être même dans certains cas mettre votre maladie en rémission, si vous l’appliquez. Qu'est-ce que cette alimentation auto-immune ? C'est une alimentation appelée auto-immune, alimentation paléo auto-immune… Ça vient en fait de différents types d’alimentation qui ont été développés aux Etats-Unis, notamment par la Dr Ballantyne et le Dr Kharrazian, qu'on appelle souvent AIP en anglais, pour auto-immune protocol. C'est une forme d’alimentation qui a pour but d’éliminer tous les aliments qui pourraient participer au déséquilibre auto-immunitaire.

Contexte

Avant de vous montrer en quoi consiste cette alimentation, je vais vous expliquer comment ça fonctionne. Au niveau du système immunitaire, on peut faire des réactions croisées. Notre système immunitaire, lui, est entrainé à reconnaître certaines séquences moléculaires. Lorsqu'il reconnaît une séquence moléculaire, il va l’attaquer. Parfois, ce système immunitaire peut confondre un aliment avec quelque chose de dangereux, parce que cet aliment contient en fait la même séquence moléculaire, par exemple qu’un microbe.

Prenons l’exemple d’un microbe qui a une séquence moléculaire M-M-A-A-A-M-M. Vous mangez un aliment qui a une séquence moléculaire A-A-A-A-A-A. Le système immunitaire a été entrainé à reconnaître ces structures A-A-A du microbe, et il reconnaît cette séquence A-A-A dans l’aliment. Il va donc commencer à attaquer cet aliment. Cela va perpétuer ces phénomènes auto-immunitaires.

Alimentation auto-immune

Pour découvrir si l’alimentation que vous mangez participe à vos symptômes auto-immunitaires, on va mettre en place cette alimentation auto-immune. Le but de cette alimentation auto-immune est de trouver l’alimentation la moins restrictive possible qui va vous permettre d’être dans la meilleure configuration biologique ou métabolique, pour vous sentir mieux et pour guérir.

Cette alimentation auto-immune, en général, a 2 grandes phases : une phase d’élimination des aliments qui sont connus comme étant irritants pour le système immunitaire, puis une phase de réintroduction.

Focus sur la phase d’élimination

La durée de cette phase d’élimination peut varier, cela varie selon les thérapeutes. Dans 2 études réalisées, la phase d’élimination est de 5 à 6 semaines, mais il y a des thérapeutes qui vont recommander une année d’alimentation. Chacun a un peu sa version, il n'y a pas de manière juste ou fausse de le faire. Dans ma clinique, nous utilisons une phase d’élimination qui se fait sur 2 mois, donc 8 semaines. Cette phase d’élimination peut se faire de différentes manières. Il y a des approches où vous éliminez petit à petit les aliments, pour arriver sur cette alimentation auto-immune. Puis vous maintenez la phase d’élimination complète pendant un certain temps, et ensuite vous réintroduisez. Dans d’autres approches, on va tout éliminer dès le départ. Donc cela dépend de votre manière de pouvoir mettre les stratégies en place. Pour certaines personnes, elles arrivent à éliminer tout d’un coup, pour d’autres, elles doivent y aller plus progressivement.

Ici, dans cette phase d’élimination, quels aliments allons-nous éliminer ? Il y a 7 grandes catégories d’aliments qu'on va éliminer.

La première est ce qu'on appelle la menace blanche, c'est-à-dire qu'on va éliminer tout ce qui a été industriellement déformé, c'est-à-dire tout ce qui va être raffiné : le sucre raffiné, les farines raffinés, tout ce qui est industriel, colorant alimentaire, toutes ces choses qui ont été créées par l’homme, qui ne sont pas naturelles à la base.

Deuxième type d’aliment qu'on va éliminer, ce sont les céréales. On va ici éliminer tous les céréales, pas juste celles qui contiennent du gluten, mais aussi ce qu'on appelle les pseudo-céréales, comme le millet, le riz, etc. Donc on élimine absolument toutes les céréales. Cela inclut aussi le soja et le maïs.

On va éliminer les produits laitiers, tous les produits laitiers d’origine animale, même les laits de chèvre. On va éliminer tout ça car ils sont extrêmement irritants pour le système immunitaire.

On va éliminer la famille des solanacées. Ce sont par exemple les tomates, les aubergines, les poivrons, etc. Regardez sur Google « solanacées » pour trouver la liste complète pour les éliminer. Elles sont en effet riches en lectines, qui sont des composantes, des molécules irritantes pour le système immunitaire.

On va ensuite éliminer les œufs.

Autre catégorie d’aliments à éliminer parce que ils sont très riches en  lectines également, ce sont les légumineuses, les noix et les graines.

Finalement, on va éliminer l’alcool, car il a tendance à rendre notre intestin poreux.

Donc dans la phase d’élimination, voilà les aliments que vous allez éliminer : la menace banche, toutes les céréales, les produits laitiers, les solanacées, les œufs, les légumineuses, noix et graines et l’alcool.

Protocole

Dans la clinique, on le recommande pendant 2 mois. Dans la manière dont nous prenons les choses en charge, cette phase d’élimination combine différentes versions de l’alimentation auto-immune. Les 2 premières semaines, on va être très strict et enlever tous ces aliments, mais on va aussi enlever les fruits et réduire les aliments à index glycémique élevé, pour réguler la glycémie. En effet, ces problèmes de glycémie peuvent stimuler votre système immunitaire et ce n'est pas une bonne chose dans les maladies auto-immunitaires. On a donc une alimentation très proche de l’alimentation cétogène, très proche du protocole Wahls développé par la Dr Wahls aux Etats-Unis dans ce qu’elle appelle le Wahls-Paléo-Plus.

Ensuite on va avoir 2 autres semaines où on va commencer à réintroduire certains des légumes qui ont un index glycémique un peu plus élevé, on fait toujours un peu attention aux fruits. C'est une alimentation où on continue à éliminer les lectines et tous les fruits et légumes qui ont des graines comme les courgettes, etc. C'est une alimentation dont vous avez peut-être entendu parler qui vient des Etats-Unis, dite d’élimination des lectines. Si vous avez lu le livre du Dr Gundry, « Le paradoxe des plantes », c'est une alimentation très proche de ça.

Le dernier mois, on va être dans l’alimentation AIP, ou PAI pour Protocole Auto-Immunitaire, plus classique de la Dr Ballantyne et du Dr Kharrazian. Ensuite, on va réintroduire les aliments. Donc c'est vraiment un travail de longue haleine, un travail de détective. Il faut réintroduire les aliments, voir comment vous vous sentez. Ça peut prendre un peu de temps. Il y a aussi une démarche là-dedans mais ce n'est pas le but de cette vidéo d’en parler aujourd'hui.

Une chose à savoir

Dès le moment où on va éliminer ces aliments dont je parlais avant, ces aliments sont très souvent des aliments qui vont servir de prébiotiques, donc ce sont des aliments qui vont vraiment nourrir notre microbiome. Donc sur le long terme, cette élimination va défavoriser notre microbiome, c'est donc très important qu’en parallèle de l’élimination on mette en place des stratégies pour préserver la diversité de notre microbiome. Je ne vais pas entrer dans les détails aujourd'hui, mais il faut vraiment augmenter des aliments riches en pectine, riches en inuline, de passer par exemple sur des pâtes shiritaki à base de konjac qui sont d’excellents prébiotiques. Donc gardez à l’esprit que si vous partez sur cette alimentation, c'est important de préserver la diversité de votre microbiome. On va aussi utiliser ce qu'on appelle des super-jus en utilisant une variété de légumes, etc.

Maintenant, je mange quoi ?

Dans cette alimentation, il va essentiellement vous rester des légumes. On va vraiment augmenter de manière très significative la consommation de légumes. Il y aura les viandes aussi, les protéines, les poissons, etc. Puis on va réintroduire un certain nombre d’aliments qui ont été un peu oubliés dans notre alimentation, notamment les bouillons d’os, les abats. On va utiliser l’huile de coco qui est très riche en graisses à chaîne moyenne, qui aident le système nerveux à produire de l’énergie d’une manière un peu différenciée. On va réintroduire aussi beaucoup les abats et tous les aliments fermentés comme la choucroute, etc. Bien évidemment, parfois ça va se faire de manière pas à pas, parce que certaines personnes doivent réadapter leur microbiome.

Que peut-on attendre de cette alimentation ?

Cette alimentation, on le voit cliniquement, aide vraiment à réduire les symptômes chez de nombreuses personnes. Chez certaines personnes, on voit même leur maladie auto-immunitaire partir en rémission. Ça ne va pas dire nécessairement qu’elles sont guéries parce que si elles réintroduisent toute leur alimentation initiale, ça va redéclencher ces mécanismes. Deux petites études cliniques très intéressantes ont été faites, notamment dans l’intestin irritable et la maladie d’Hashimoto, et montrent que cette alimentation aide vraiment à réduire la charge symptomatique.

Si cela vous intéresse d’aller plus loin, voici un lien : https://pauli.mykajabi.com/store/eiKVsGEQ. Nous avons un protocole complet, un guide complet et des vidéos informatives, plus de 150 pages avec des recettes que vous pouvez utiliser pour mettre cette alimentation en place.

Faites-moi savoir comment ça fonctionne pour vous dans les commentaires. Nous, on se retrouve la semaine prochaine pour une nouvelle vidéo. D’ici là, souvenez-vous : émerveillez-vous, aimez la vie et contribuez chaque jour un petit peu plus.

[utopiedujour]

Un impossible rêve : la vertu écologique, par Vincent Rey

Billet invité. Ouvert aux commentaires.

Les appels à la « vertu écologique » ont beau être nombreux, la dégradation de l’environnement (0) suit son cours. Combien de temps nous reste-t-il, pour réaliser que la recherche de la vertu est un vœu pieux, en matière d’environnement comme en matière de santé ?

L’espoir de voir émerger un homme vertueux sera déçu. Chacun peut observer que l’Homme vertueux pour sa santé n’existe pas : on a beau connaître les bienfaits du sport et d’une alimentation équilibrée, l’obésité et le diabète progressent dans tous les pays industrialisés (1). L’Homme vertueux pour l’environnement se fera attendre tout autant car non seulement il ne s’agit pas de son intérêt personnel à court terme (2), mais de plus, l’intérêt collectif dont il s’agit est décalé dans le temps. À ces deux obstacles s’ajoute encore le fait que les invitations à enfreindre un comportement vertueux sont nombreuses, encouragées par les firmes, et même par les pouvoir publics. (3).

Face à cette situation périlleuse, il n’y a pas d’autre choix que de reprendre le contrôle de l’économie, une idée que refusent pourtant la plupart des économistes. La peur d’un retour au communisme y est sans doute pour quelque chose. Cet immobilisme, ainsi que l’imminence avérée du danger, contribuent à laisser se propager l’idée que « si chacun de nous ne fait pas un effort, nous risquons tous d’être anéantis ». Ce serait donc à chaque citoyen, de surveiller son activité, pour la rendre neutre pour l’environnement :

 –      À lui de ne pas laisser ses appareils en veille, alors que les centrales gaspillent 70% de la chaleur dégagée par le combustible nucléaire.

–      À lui d’éteindre son moteur au feu rouge, alors que le gouvernement se donne 2 ans pour augmenter de 10 millions le nombre annuel de visiteurs internationaux (4) déjà très élevé.

–      À lui de trier ses déchets ménagers (moins de 10% du poids total des déchets produits, selon l’Ademe), pendant qu’une « prime à la casse », envoie des milliers de véhicules au pilon…

–      Etc.

Nous sommes obstinés, nous voulons « croire » en l’émergence d’une « vertu écologique globale », qui résulterait en quelque sorte, de la somme de nos « vertus écologiques individuelles » (5). Cette croyance est une illusion, et nous pouvons bien nous moquer de ces évangélistes américains, affirmant que « Dieu ne permettra pas l’extinction de l’Homme », cette croyance là n’est pas moins risible. Cependant, on comprend cette fuite : d’une part la perspective d’une terre « poubelle », telle qu’elle est imaginée dans le film « Blade Runner », nous est insupportable. Et d’autre part la concurrence libre nous a apporté tant de bienfaits depuis 2 siècles, que nous mettons du temps à admettre qu’elle travaille maintenant contre l’Homme, en développant le chômage, et la pollution.

Nous préférons « croire » ce que nous espérons, la survenue d’un Homme meilleur, quitte à occulter les mises en garde de plus en plus nombreuses des scientifiques (0). Une attitude de déni, comparable à celle d’un homme amoureux, refusant d’admettre qu’il n’est pas aimé en retour, faisant des offrandes (6), suppliant l’être aimé de l’épargner, l’insultant bientôt, furieux de son impuissance. Le plus tôt un tel Homme trouve en lui la force de renoncer à ses faux espoirs, le mieux c’est pour lui, même s’il doit avoir, en abandonnant ses illusions, l’impression de se couper un bras. Cet Homme vertueux n’existant pas, alors inutile de perdre du temps : il faut regarder en face la TOTALITÉ DE L’ACTIVITÉ HUMAINE, pour en analyser secteur par secteur, ce qui impacte l’environnement : une tâche immense, révolutionnant non seulement toute la structure des revenus, mais aussi toute la structure des souverainetés et des influences.

Cette perspective d’instabilité totale, justifie amplement nos hésitations, pour ne pas dire notre refus d’aller vers cet avenir inconnu. Ce serait pourtant l’honneur d’un peuple, d’oser se lancer dans une telle aventure. De l’entreprendre sans violence, et en évitant les écueils du passé que furent la recherche de la vertu de Robespierre, la revanche de classe en URSS, ou la mise au ban des intellectuels pendant la révolution culturelle chinoise. Une voie courageuse, héroïque même, telle que le fut jadis la Révolution Française. Et qui peut dire, si cela nous coûterait si cher ?

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(0) Selon le récent bulletin annuel de l’OMM (Organisation Mondiale Météorologique) « La dernière fois que la Terre a connu une teneur en CO2 comparable, c’était il y a 3 à 5 millions d’années : la température était de 2 à 3°C plus élevée et le niveau de la mer était supérieur de 10 à 20 mètres par rapport au niveau actuel ». http://ift.tt/Y2RVaxmeteo/climat/rechauffement-climatique-il-n-y-a-jamais-eu-autant-de-co2-dans-l-atmosphere-selon-l-onu_2444106.html

(1) Selon l’OMS, il y avait 108 millions de diabétiques dans le monde en 1980, ils étaient 422 millions en 2016.

(2) Faut-il démontrer que l’intérêt particulier prévaut sur l’intérêt collectif ? Par exemple : « Je suis en retard pour aller au travail, je n’ai plus le temps d’y aller à vélo. » Que pèse alors cette minuscule contribution à la préservation de l’atmosphère face à la perspective d’un léger retard ? De même dans les Kolkhozes de l’ex-URSS, la réussite de la Révolution ne pesait pas lourd sur le moissonneur d’Ukraine, qui préférait regagner sa famille à l’heure prévue, même si un orage risquait de détruire la récolte.

(3) N’est ce pas encourager l’aliénation à la consommation, que d’autoriser la publicité sur les médias publics ? sur France Inter, la redevance sert maintenant en partie à la promotion d’Audi et de Citroën, alors qu’il était autrefois interdit de citer des marques.

(4) Le gouvernement Macron se donne 2 ans pour passer de 89 à 100 millions de touristes internationaux : http://ift.tt/2z0G8DW2017/http://ift.tt/2z7VOHCtourisme—le-gouvernement-se-fixe–une-feuille-de-route–de-deux-ans.htm . Or selon J.-M. Jancovici, pour un voyage en long courrier, « chaque passager (…) émet autant de gaz à effet de serre que s’il était seul en grosse voiture sur la même distance ». Chaque touriste supplémentaire, chinois par exemple, émettrait donc pendant son voyage l’équivalent de 14000 km dans une grosse voiture. https://jancovici.com/transition-energetique/transports/faut-il-souhaiter-la-croissance-du-trafic-aerien/

(5) La vertu écologique globale, c’est un peu le « bout du tunnel » que voyait Raymond Barre en 1980, un point blanc au loin, qui ne cesse de s’éloigner. À la même époque, le Commandant Cousteau voyait l’avenir avec plus d’acuité lorsqu’il déclarait que « l’Humanité réussirait peut-être, à enfourcher une bicyclette ». Nous y sommes.

(6) Les millions d’euros consacrés à la réintroduction des loups et des ours, et à l’implantation d’émetteurs sur la nageoire dorsale des saumons pour mieux pouvoir les suivre en hélicoptère, ne sont-elles pas des offrandes rédemptrices ? En somme-nous là, à offrir des brebis en sacrifice aux loups et aux ours, ou des heures d’hélicoptère, pour espérer acheter notre salut ? Est-ce que cela ne rappelle pas les indulgences, combattues en son temps par Martin Luther ?

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Comment réduire les symptômes de l'intestin irritable grâce à l'alimentation pauvre en FODMAP

    Dans cette vidéo/article vous allez découvrir comment réduire vos symptômes dus au syndrome de l’intestin irritable grâce au passage par les différentes étapes de l’alimentation pauvre en FODMAP

C’est une des vidéos que vous devez avoir vue avant de débuter une alimentation pauvre en FODMAP afin de ne pas faire l’erreur de poursuivre l’alimentation pauvre en FODMAP à vie ou bien de tenter…

[yaminahsaini]

🏥Vendredi 14 juin 2019:🏥

Entretien avec le psychiatre (il me voit tout les jours en ce moment alors que d’habitude je voyais un psychiatre maximum 2 fois par semaine). Il m’annonce qu’on stoppe la réintroduction alimentaire, donc retour à une alimentation par sonde exclusive. Car ça se passait très mal, impossible de ne pas vomir. Ils m’ont dit qu’ils étaient dans une impasse, qu’ils ne savaient pas comment m’aider.. Et le psy m’a demandée ce que j’en pensais si ils mettaient un terme à mon hospitalisation, j’ai dit que je serais d’accord uniquement si derrière j’ai une prise en charge correct, car si c’est pour de nouveau être chez moi à vomir et que rien ne change alors non. On a alors parlé de me mettre la sonde à domicile avec une infirmière qui viendrait. Ils verront ce qu’ils feront mardi à leurs grande réunion.

[azveille]

Oesophagite à éosinophiles : résultats mitigés de phase II pour l'immunothérapie épicutanée

L'immunothérapie épicutanée Viaskin* Milk (DBV Technologies) a donné des résultats mitigés chez des enfants atteints d'oesophagite à éosinophiles associée au lait dans une étude de phase II, selon les données présentées lundi au congrès de l'American Academy of Allergy, Asthma & Immunology (AAAAI), à San Francisco.

L'oesophagite à éosinophiles est souvent associée à des allergies alimentaires. Les traitements actuels reposent sur l'éviction des allergènes et/ou un traitement anti-inflammatoire, rappellent le Dr Jonathan Spergel de l'université de Pennsylvanie à Philadelphie et ses collègues dans le résumé de leur poster late-breaking.

Après des résultats positifs dans un modèle murin de maladie gastro-intestinale à éosinophiles, les chercheurs ont testé l'immunothérapie épicutanée dans un essai clinique pilote de phase II. Ce traitement consiste à administrer par voie épicutanée de petites quantités d'allergènes, c'est-à-dire à l'aide d'un patch, pour induire une désensibilisation.

Pour cette étude monocentrique, 20 enfants et adolescents de 4 à 17 ans ont été inclus; ils présentaient des antécédents documentés d'oesophagite à éosinophiles, avec des symptômes survenant après la consommation de lait, et suivaient un régime d'éviction strict.

Ils ont été randomisés en double aveugle, dans un rapport de 3 pour 1, entre l'immunothérapie épicutanée et un placebo pendant neuf mois, en plus du régime d'éviction, puis pendant deux mois avec réintroduction du lait dans l'alimentation.

A l'issue de l'étude, l'analyse des données en intention de traiter indique un nombre moyen d'éosinophiles par champ à fort grossissement à l'oesogastroduodénoscopie de 50,1 pour les enfants traités par immunothérapie épicutanée, contre 48,2 cellules/champ dans le groupe placebo, une différence non significative sur le plan statistique.

Cependant, les résultats étaient significatifs dans l'analyse per protocole, avec 25,6 éosinophiles par champ en moyenne chez les enfants traités par patch épicutané, contre 95 dans le groupe placebo.

A la fin de l'étude, 18 enfants qui avaient moins de 10 éosinophiles par champ ont poursuivi le traitement par immunothérapie épicutanée en ouvert pendant 11 mois et une alimentation avec du lait. A la fin de cette période, la moitié présentait encore moins de 15 éosinophiles par champ.

L'immunothérapie épicutanée a été globalement bien tolérée.

Les résultats de l'analyse per protocole de cette étude pilote suggèrent qu'une immunothérapie épicutanée peut réduire le nombre d'éosinophiles chez les patients présentant une oesophagite à éosinophiles induite par le lait, concluent les chercheurs.

[azveille]

Une rémission d’un diabète de type 2 peut être obtenue dans le cadre d’une prise en charge médicale du poids en soins primaires

Le diabète de type 2 touche environ 1 adulte sur 10 au Royaume-Uni et 422 millions de sujets dans le monde entier. Il est très lié à une prise de poids au cours de l’âge adulte et à l’accumulation de graisses au niveau du foie et du pancréas. Lorsque le diabète est installé, le régime et les modifications du style de vie peuvent améliorer la glycémie. 

Alors que la chirurgie bariatrique permet une rémission du diabète dans 75 % des cas chez les diabétiques de type 2 obèses, quelle rémission du diabète peut-on obtenir si une perte de poids conséquente est obtenue par un régime chez les diabétiques obèses ? 

Afin de savoir dans quelle mesure une prise en charge intensive du poids, dans le cadre d’une prise en charge habituelle en soins primaires, permettait d’obtenir une rémission du diabète de type 2, une étude randomisée en ouvert, l’étude DiRECT, a été mise en place dans 49 cabinets de médecine générale en Ecosse et dans la région de Tyneside, en Angleterre. Les cabinets ont été assignés de manière randomisée soit à utiliser un programme de prise en charge du poids (groupe intervention), soit à donner des recommandations habituelles de prise en charge. Des sujets âgés de 20 à 65 ans qui avaient un diagnostic de diabète de type 2 dans les 6 années précédentes et qui avaient un IMC de 27 à 45 kg/m2 mais ne recevaient pas d’insuline, ont été recrutés. 

L’intervention comprenait une interruption des médicaments antidiabétiques et antihypertenseurs et la substitution totale de toute alimentation par des substituts de repas contenant 825 à 853 kg/cal par jour et cela pendant 3 à 5 mois, suivis d’une réintroduction progressive de la nourriture habituelle et d’un soutien structuré pour un maintien à long terme de la perte de poids. 

A 12 mois, une perte ≥15 kg a été observée chez 24 % des participants du groupe intervention et chez aucun des participants du groupe témoin (p < 0.0001). Une rémission du diabète (définie comme une hémoglobine glyquée < 6.5 % après au moins 2 mois sans antidiabétiques oraux) a été obtenue chez 46 % des participants du groupe intervention et chez 4 % des participants du groupe témoin (odds ratio = 19.7 ; IC 95 % = 7.8-49.8, p < 0.0001). La rémission variait avec la perte de poids dans la population globale : elle n’était jamais obtenue chez les 76 participants qui avaient pris du poids, elle était obtenue chez 6 (7 %) des 89 participants qui avaient maintenu une perte de poids de 0 à 5 kg, chez 19 (34%) des 56 participants qui avaient perdu 5 à 10 kg, chez 16 (54 %) des 28 participants qui avaient perdu 10 à 15 kg et chez 31 (86 %) des 36 participants qui avaient perdu plus de 15 kg. Les poids moyens ont diminué de 10 ± 8 kg dans le groupe intervention et de 1 ± 3.7 kg dans le groupe témoin (différence ajustée = -8.8 kg ; -10.3 à -7.3, p < 0.0001). La qualité de vie, mesurée par l’échelle analogique EuroQol 5 dimensions, s’est améliorée de 7.2 ± 21.3 dans le groupe intervention et a diminué de 2.9 ± 15.5 dans le groupe témoin (différence ajustée = 6.4 ; 2.5-10.3, p = 0.0012). 

Neuf événements secondaires graves ont été rapportés par 7 (4 %) des 157 participants du groupe intervention et 2 ont été rapportés chez 2 participants (1 %) du groupe témoin. Deux événements secondaires graves (colique hépatique et douleurs abdominales) survenant chez le même participant ont été considérés comme potentiellement en relation avec l’intervention. Aucun effet secondaire grave n’a conduit à interrompre l’étude. 

En conclusion, cette étude montre qu’à 12 mois, presque la moitié des participants obtiennent une rémission du diabète avec un arrêt des antidiabétiques oraux.