#quelques mois dans ma vie
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P'tit plaisir de vie d'adulte d'avoir pas payer mes courses car me restait des chĂšque cadeau âš
#j'aime pouvoir financer ma vie#je gere ma p'tite vie#en ce moment ça ca turbo bien#mes amis m'apelle enfin Eliam#ma soeur a enfin discuter sĂ©rieusement avec moi de nos trauma#on a enfin stabiliser notre relation#je vais dans quelque mois dĂ©mĂ©nagemer#et au boulot je m'entend super bien avec mes collĂšgues#la vie est belle âš#j'ai trop peur qu'un truc pĂšte du coup giejidjs#kenshi's life
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Lettre d'une femme ùgée enfermée dans une maison de retraite.
" Cette lettre reprĂ©sente l'Ă©quilibre de ma vie. J'ai 82 ans, 4 enfants, 11 petits-enfants, 2 arriĂšre-petits-enfants et une chambre de 12 mĂštres carrĂ©s.nJe n'ai plus de maison ni d'objets qui me sont chers, mais j'ai quelqu'un qui range ma chambre, me prĂ©pare Ă manger et fait mon lit, contrĂŽle ma tension artĂ©rielle et me pĂšse. Je n'ai plus le rire de mes petits-enfants, je ne peux plus les voir grandir, s'embrasser et se battre; certains d'entre eux viennent me voir tous les 15 jours ; d'autres tous les trois ou quatre mois ; d'autres, jamais. Je ne fais plus de croquettes ni d'Ćufs farcis ni de rouleaux de viande hachĂ©e, ni de point de croix. J'ai encore quelques passe-temps Ă faire le puzzle le sudoku qui m'amuse un peu. Je ne sais pas combien il me restera, mais il faut que je m'habitue Ă cette solitude ; je fais de l'ergothĂ©rapie et j'aide comme je peux ceux qui sont plus mal lotis que moi, mĂȘme si je ne veux pas trop m'attacher : ils disparaissent frĂ©quemment. On dit que la vie s'allonge de plus en plus. Pourquoi ? Quand je suis seule, je peux regarder les photos de ma famille et quelques souvenirs que j'ai ramenĂ©s de chez moi. J'espĂšre que les prochaines gĂ©nĂ©rations comprendront que la famille est faite pour avoir un lendemain (avec les enfants) et pour rendre Ă nos parents le temps qu'ils nous ont donnĂ© pour nous Ă©lever "
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Quand il me prend dans ses bras, quâil me parle tout bas, je vois la vie en rose,
Il me dit des mots dâamour, des mots de tous les jours et ça m'fait quelque chose.â
Ll est entrĂ© dans mon cĆur, une part de bonheur dont je connais la cause
Ă'est toi pour moi, moi pour toi dans la vie, il me l'as dit, m'as jurĂ© pour la vie, et,
Itâs only you for me, and me for you, for all my life
DĂšs que je tâaperçois, alors je sens en moi mon cĆur qui bat
âJâen ai rien Ă foutre
Si tu pouvais lire dans mon cĆur, tu verrais la place oĂč je tâai mise
Je veux te faire l'amour pour le reste de ma vie.
#personal#the marauders#marauders#wolfstar#remus x sirius#remus lupin#sirius black#moony x padfoot#moony#padfoot
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Câest Ă moi.
Ă la demande de @sayresse17 jâespĂšre que ça va le faire đ
23« Est-ce ma chemise ? »
Lilia X reader
Reader Ă©tait une jeune orpheline de 25 ans, marquĂ©e par des annĂ©es de vie en famille d'accueil. Elle avait toujours rĂȘvĂ© d'une vie stable, mais chaque nouvelle maison ne faisait qu'accentuer son sentiment d'instabilitĂ©. Aujourd'hui, elle avait dĂ©cidĂ© de fuir ses parents adoptifs, ne supportant plus leur indiffĂ©rence.
Elle avait trouvĂ© un petit travail dans la boutique de Lilia, Lilia avait tout de suite remarquĂ© la douceur et la dĂ©termination de Reader. Avec le temps, un lien s'Ă©tait tissĂ© entre elles, si bien que Lilia avait proposĂ© Ă Reader de s'installer dans sa chambre dâamie.
Cela faisait maintenant quelques mois que les deux femmes cohabitaient. Leur quotidien était rythmé par des rires, des discussions autour d'un café, et des soirées passées à lire ensemble. Reader se sentait enfin chez elle, entourée de chaleur et de compréhension. Pourtant, au fil des jours, un sentiment troublant commençait à s'installer en elle. Plus elle passait de temps avec Lilia, plus elle réalisait qu'elle l'aimait d'une maniÚre qu'elle ne pouvait pas contrÎler.
Reader se surprenait Ă la regarder plus longtemps, Ă apprĂ©cier chaque geste, chaque sourire de Lilia. Elle se sentait coupable de ces pensĂ©es, consciente que ce lien affectif pouvait ĂȘtre dangereux. "Je ne devrais pas ressentir ça," se rĂ©pĂ©tait-elle en silence, mais son cĆur avait dĂ©jĂ pris le dessus sur sa raison. Les moments passĂ©s ensemble, les Ă©clats de rire partagĂ©s, tout cela la rapprochait d'une affection qu'elle n'avait jamais connue auparavant.
Reader avait enfin terminé de faire le ménage dans la maison, un sentiment de satisfaction l'envahissant. Elle se dirigea vers la salle de bain, impatiente de se plonger dans une bonne douche bien chaude. L'eau chaude coula sur sa peau, apaisant toutes les tensions accumulées de la journée. Elle ferma les yeux, profitant de chaque goutte, laissant la vapeur envelopper la piÚce.
AprĂšs un moment de pur bonheur, Reader sortit de la baignoire, se sentant rafraĂźchie et revigorĂ©e. Elle s'enroula dans une serviette douce, absorbant l'humiditĂ© de sa peau. Une fois sĂšche, elle se mit Ă chercher ses vĂȘtements, le cĆur lĂ©ger. Elle commença Ă enfiler son pantalon, soudain, un frisson de surprise la parcourut
. "Oh non, j'ai oubliĂ© de prendre un haut !" s'exclama-t-elle, rĂ©alisant qu'elle Ă©tait restĂ©e lĂ , Ă moitiĂ© vĂȘtue, sans rien pour couvrir son buste.
Reader se sentit soudainement prise au dépourvu. Elle ne pouvait pas sortir ainsi, et la panique s'installa un instant. Ses yeux parcoururent la salle de bain, cherchant désespérément une solution. C'est alors qu'elle aperçut une chemise de Lilia accrochée au porte-manteau. "C'est mieux que rien", se dit-elle en l'enfilant rapidement, se sentant un peu plus à l'aise.
Elle attacha rapidement ses cheveux en un chignon dĂ©sordonnĂ©, essayant de donner une impression de calme avant de sortir de la salle de bain. En marchant dans le couloir, elle espĂ©rait que personne ne la croiserait. Malheureusement, au moment oĂč elle tournait le coin, Lilia apparut, surprise de la voir ainsi vĂȘtue.
Reader se figea, le cĆur battant. La gĂȘne l'envahit, et elle ne savait pas quoi dire. Ses joues prirent une teinte rosĂ©e alors qu'elle cherchait des mots, mais rien ne venait. Elle se contenta de sourire timidement, espĂ©rant que Lilia ne poserait pas trop de questions sur sa tenue improvisĂ©e.
Lilia se tenait dans l'embrasure de la porte, un sourire malicieux sur le visage.
"Est-ce ma chemise ?" demanda-t-elle, un coin de sa bouche se relevant en un sourire espiÚgle, ses yeux pétillants de curiosité.
Reader, encore un peu gĂȘnĂ©e par la situation, baissa les yeux sur la chemise ample qui flottait autour d'elle.
"Eh bien, je⊠je l'ai empruntĂ©e sans vraiment demander," commença Reader, sa voix hĂ©sitante trahissant son embarras. Elle se gratta la nuque, cherchant les mots justes. "Je n'avais rien d'autre Ă mettre, et je me suis dit que ça pourrait faire l'affaire le temps que jâaille chercher quelque chose dans mon placard.."
Lilia, cependant, ne semblait pas se soucier de l'explication. Ses yeux parcouraient le corps de Reader avec une admiration inattendue. Elle se rapprocha lentement, ses pas légers sur le sol.
"Tu sais," dit-elle, son regard ancré dans celui de Reader, "je trouve que ça te va vraiment bien."
Reader sentit son cĆur s'emballer sous le compliment, ses joues s'empourprant lĂ©gĂšrement. "Tu penses vraiment ?" demanda-t-elle, surprise mais flattĂ©e.
"Absolument," affirma Lilia, un sourire sincÚre illuminant son visage. "Garde-la, elle te va bien. Tu devrais porter des chemises comme ça plus souvent."
Reader, touchĂ©e par la gentillesse de son amie, ne put s'empĂȘcher de sourire. "Merci, Lilia. Je vais rĂ©flĂ©chir Ă ta suggestion," rĂ©pondit-elle, se sentant Ă la fois gĂȘnĂ©e et heureuse.
Lilia lui fit un clin d'Ćil complice avant de s'Ă©loigner, laissant Reader avec une nouvelle confiance, rĂ©alisant que mĂȘme les moments les plus embarrassants peuvent se transformer en compliments inattendus.
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Journal
Il y a 20 ans, tout commençait entre nous. Nous nous sommes connus sur un site de discussion, comme il y en avait beaucoup au dĂ©but des annĂ©es 2000. J'Ă©tais en vacances dans le sud et nous avons dialoguĂ© jusqu'Ă mon retour en Normandie. Mon divorce venait tout juste d'ĂȘtre prononcĂ©. Nous nous sommes rencontrĂ©s au dĂ©but du mois d'aout et cela a tout de suite fonctionnĂ© entre nous. Mais ce mois ci, il y avait les jeux olympiques et ta passion pour le sport est passĂ© avant ton envie de me voir. VexĂ©e, je t'ai dis que je prĂ©fĂ©rais qu'on en reste lĂ . Le 29 aout, tu m'as envoyĂ© un message pour me souhaiter ma fĂȘte et le dialogue a reprit. Tu es venu me voir le 6 septembre et nous ne nous sommes plus jamais quittĂ©. Les premiers mois ont Ă©tĂ© superbes. Nous sortions beaucoup, tu m'emmenais faire des choses que je n'avais jamais faites comme voir un concert d'artiste que je ne connaissais pas (Mes souliers sont rouges) aller Ă La nuit du Zapping au Zenith de Caen, ou voir des matchs de Hockey sur glace. Nous aimons les choses simples alors nous faisions des pique niques en bord de mer, avec juste du pain et du camembert. Nous allions aussi dans pas mal de restaurant dĂ©couvrir la cuisine du monde. Et comme je vivais toujours sous le mĂȘme toit que mon ex-mari, nous allions dormir Ă l'hotel rĂ©guliĂšrement. Tu prĂ©voyais toujours une surprise. Un soir, je suis arrivĂ©e aprĂšs toi et tu avais pavĂ© le couloir de l'hotel de pĂ©tales de roses, jusqu'Ă la chambre ou je devais te retrouver. Quelques mois plus tard, j'ai emmĂ©nagĂ© dans ta ville, dans la mĂȘme rue. Mais comme mes 3 enfants vivaient avec moi et que toi, tu n'avais jamais eu d'enfant, nous avons prĂ©fĂ©rĂ© garder chacun notre appartement au cas oĂč. En 2007, nous avons eu notre fils mais nous avons tout de mĂȘme conserver nos appartements. La naissance de notre fils a changĂ© beaucoup de chose dans notre couple et 3 ans plus tard, afin d'Ă©viter la rupture, nous avons pris la dĂ©cision de nous laisser la libertĂ© de vivre d'autres choses. Nous avons vĂ©cu ainsi quelques annĂ©es. En 2020, mes 3 premiers enfants Ă©tant partis de la maison et le confinement arrivant, tu es venu t'installer chez moi. Nous avons continuer Ă faire chambre Ă part. De toute façon, il y avait dĂ©jĂ quelques annĂ©es qu'il n'y avait plus de relation sexuelles entre nous. Nous sommes des amis, des parents mais plus des amants et probablement plus des amoureux. Nous aimons la façon de vivre de l'autre, le calme, la tranquillitĂ© et l'Ăąge venant, nous avons dĂ©cidĂ© de nous marier, pour mettre Ă l'abri celui de nous deux qui restera en vie le plus longtemps. Demain, je porterai ton nom. MĂȘme si nous sommes trĂšs diffĂ©rents dans nos gouts et nos passions, nous en avons une qui nous lie depuis prĂšs de 18 ans, notre fils ! Je sais, parce que tu me l'a prouvĂ©, qu'en cas de coup dur, mes enfants et moi nous pouvons compter sur toi. DĂ©sormais, nous avons un petit-fils qui, mĂȘme s'il est le fils de mon fils t'appelle Papi et se moque bien qu'il n'y ait pas de lien du sang entre vous. Alors oui, il me manque la tendresse, la passion, l'amour, les mots doux, les compliments, les cĂąlins, la sensualitĂ©, le sexe, la sĂ©duction, les projets, les voyages Ă deux et tout ce qui se rattache au sentiment amoureux. Mais je sais Ă quel point les sentiments sont Ă©phĂ©mĂšres. On dit "Marriage plus vieux (et non pas pluvieux) mariage heureux" parce que justement, on a souvent fait une croix sur la folie de la passion que recherche encore les plus jeunes. Ce qui est important dĂ©sormais, c'est la stabilitĂ© et la confiance et cela, tu me l'apporte jour aprĂšs jour depuis 20 ans. Merci d'avoir pris soins de moi et de mes enfants. Merci d'ĂȘtre l'homme que tu es, avec tes qualitĂ©s et tes dĂ©fauts. Demain, ce sera OUI, pour le meilleur et pour le pire, jusqu'Ă ce que la mort nous sĂ©pare.
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â âPrends-moi la main, Martial. Je sens quâelle arrive... Elle est dĂ©jĂ lĂ .â Ămile Ă©tait devenu pĂąle comme un enfant fiĂ©vreux, le teint cireux et le regard de moins en moins mobile. Martial lâavait soulagĂ© de son bardas, puis dĂ©fait les boutons de sa gabardine. DerriĂšre le tissu percĂ©, son gilet et sa chemise Ă©taient rendus poisseux dâun sang Ă©pais. Il respirait trĂšs mal, mais ça ne sâĂ©panchait plus.
â âĂa va aller mon Ămile, nâaies pas peur.â Ă genoux dans ce trou de mortier, hors de vue des tireurs allemands, Martial Ă©tait perdu. Une minute plus tĂŽt, Ămile, qui cheminait devant lui, sâĂ©tait effondrĂ© comme un sac de linge, pile quand la dĂ©tonation dâun Mauser avait claquĂ© sĂšchement au loin, lĂ -bas vers lâEst, du cĂŽtĂ© des barbelĂ©s fridolins. PlaquĂ© au sol, il avait tout juste eu le temps de le prendre par les brĂȘlages pour le tirer dans un trou dâobus. Que faire si loin des lignes ? Pas la peine de gueuler au secours. Ă un mĂštre de profondeur, derriĂšre la terre retournĂ©e, personne nâentendrait. Et pas de fusĂ©e dans la musette. âPas la peine, y se passe plus rien iciâ, lui avait assĂ©nĂ© lâadjudant Bollard avant le dĂ©part vers lâavant-poste du Lieutenant Dutray, avec des instructions Ă©crites et un sac de ravitaillement. Mais pourquoi un de ces crĂ©tins de Boche avait fait feu ? Des jours que la pĂ©tarade avait cessĂ© ! Merde, pourquoi ?! Merde, merde et re-merde !
â âMartial, tâes toujours lĂ hein ?â Martial savait que sa voix allait flancher. Sa vue Ă©tait entrain de se troubler. Câest que dans sa grosse pogne si froide de boue et de pluie, il sentait la fine main dâĂmile plus froide encore. Il se racla la gorge. âTâinquiĂšte, jâai envoyĂ© une fusĂ©e, les secours vont arriver. Ăa va aller vite, ils ne tirent plus en face.â La tĂȘte dâĂmile glissait doucement sur le cĂŽtĂ©. Martial la redressa et se pencha sur son jeune copain de tranchĂ©e. âMerde, Ămile, tu vas pas lĂącher maintenant. Six mois quâon traine ensemble ici Ă dĂ©jouer tous les mauvais sorts. Partout on raconte que ça va se terminer, tout ce tintouin, ce merdier. Si câest pas aujourdâhui, ce sera demain, ou la semaine prochaine, mais guĂšre plus je te dis...â Ămile esquissa un sourire. âCâest bĂȘte ça, alors. On devait rentrer ensemble pour que je te prĂ©sente ma sĆur.â Il y eut un temps. âElle est jolie, tu sais, la petite Charlotte.â Martial sentait les larmes creuser leur chemin le long de ses joues, inondant chaque contour de sa barbe sale. âOui, elle est gironde ta frangine, mon Ămile.â Sa respiration sâarrĂȘta dâun coup. Martial eut le rĂ©flexe de secouer le tirailleur de seconde classe Ămile Gandin, mortellement blessĂ© dâune balle au poumon.
â âTu dois pas partir, Ămile ! Jâentends les gars de la SantĂ© qui arrivent, dis donc ! Respire, bon sang !â Ămile eut une inspiration brĂšve et un peu de lumiĂšre revint dans son regard. â... et mes parents, Martial. Je suis sĂ»r que tu plairas Ă mon pĂšre,. Câest un dur Ă cuire, comme toiâŠâ
â âArrĂȘte de causer. Repose-toi, lĂ . Fais pas dâeffort, respire bien.â Martial plongea son regard dans celui dâĂmile, 22 ans. Il sâimprĂ©gna de lâimage de son jeune visage, si affreusement pĂąle.Â
Il vit assez nettement lâinstant oĂč le dernier souffle de vie passa entre les lĂšvres du mourant, faisant gonfler quelques petites bulles de salive rosĂątres. Un trĂšs lĂ©ger voile apparut Ă la surface des yeux dâĂmile, quelque chose de tĂ©nu mais de dĂ©finitif pourtant. Le signe quâil venait de partir, de quitter ce trou de terre molle qui mĂȘlait la chair des soldats, lâacier des obus et toutes les larmes de toutes les douleurs. CâĂ©tait le 10 novembre 1918, quelque part dans le Nord de la France.
J.-M. M.
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J'ai un rapport trĂšs particulier Ă la maladie que ce soit pour moi ou pour les autres. J'ai Ă©tĂ© un enfant peu malade, une ado peu malade et une adulte peu malade. Ă chaque fois que je l'ai Ă©tĂ©, c'Ă©tait grave. Je ne crois mĂȘme pas avoir eu une gastro dans ma vie, c'est dire. J'ai aussi Ă©tĂ© Ă©levĂ©e avec des parents stricts niveau douleur. Je ne me plains pas quand j'ai mal parce que mes parents m'ont toujours dit que ça passerait et que j'aurais toujours un jour au moins encore plus mal. Puis ma mĂšre est tombĂ©e malade du cancer quand j'Ă©tais au collĂšge et ça ne s'est jamais arrĂȘtĂ©. Ăa a marquĂ© un tournant Ă la maison, celui de dire "rien n'est grave tant que tu n'as pas un cancer". C'est devenu la limite. Ăa a renforcĂ© la rĂ©sistance et le silence face Ă la douleur. Comment se plaindre Ă quelqu'un qui a un cancer ? Comment avoir pire ? La douleur est risible pour ma maman et mon papa a toujours voulu une fille "pas faible" car c'est bien connu, les filles sont pleurnichardes, vulnĂ©rables, plaintives. En attendant, j'ai rarement vu plus faible qu'un homme face Ă quoique ce soit qui frĂŽle son intĂ©gritĂ© physique mais passons. Le fait que mes parents aient toujours Ă©tĂ© sĂ©vĂšre pour ça m'a rendu sĂ©vĂšre, j'ai du mal Ă tolĂ©rer la douleur physique des gens. Au delĂ de tout ça, si j'ai autant de mal Ă supporter c'est que j'ai peur, la maladie des autres m'angoisse, peu importe ce que c'est parce que j'ai toujours extrĂȘmement peur que ce soit grave. Quand j'ai vu ma mĂšre passer d'un mal aux cĂŽtes Ă un cancer, je me dis que ça va vite, trop vite alors j'ai une escalade d'angoisse et je suis trĂšs redflag pour ça. Je peux ĂȘtre trĂšs oppressante, j'ai besoin de savoir le moindre dĂ©tail, je peux ĂȘtre trĂšs injuste, j'ai peur d'ĂȘtre bloquĂ©e par la maladie des autres. J'ai jamais eu peur d'attraper quoique ce soit c'est pas la contagion le pb. En plus de ça, j'en parle trĂšs p un souvent car c'est une relation qui m'a traumatisĂ©e mais quand j'avais 18 ans, je suis sortie avec un mec de 28 ans bien 6 mois et je n'ai jamais plus vĂ©cu quelque chose d'aussi toxique. Pour illustrer, 5 ans aprĂšs, je n'ai presque plus aucun souvenir avec lui tellement ça m'a affectĂ©e pas dans mon amour Ă l'autre mais dans le respect, les hommes, la violence. Et justement, ce garçon est tombĂ© bien malade au milieu de la relation et il en jouait beaucoup et ça a dĂ©cuplĂ© mon cĂŽtĂ© inquiĂ©tude extrĂȘme des autres. J'ai beaucoup souffert de la violence psychologique et mĂȘme physique avec lui mais particuliĂšrement de cette pĂ©riode de maladie qui a concrĂ©tisĂ© ma phobie. DĂšs que quelqu'un se plaint trop, et surtout s'il ne se soigne pas, ne fait pas en sorte d'aller mieux et m'en parle outre mesure pour jouer avec mes angoisses, ça me paralyse. J'ai peur de perdre les gens ou qu'ils aillent mal et que je sois spectatrice comme avec ma mĂšre. Je continuerai Ă jamais trop me plaindre mĂȘme quand j'ai vraiment mal parce que je ne me sens pas lĂ©gitime. VoilĂ , ça c'est un de mes redflag tenaces.
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saga: Soumission & Domination 327
SosthĂšne
Le second Escort de diversification est d'origine martiniquaise. NĂ© Ă Fort de France en 2006, il est arrivĂ© en France tout petit et n'a pas l'accent chantant de lĂ -bas. Il est dĂ©jĂ en 2Ăšme annĂ©e d'Ă©tudes de lettres (douĂ© le petit) et pratique la course Ă pied. Famille de fonctionnaire (parents professeurs, lui de français, elle des Ă©coles), il est le second d'une famille de 4 enfants (soeur 20ans, lui 18 ans, frĂšre 17ans, soeur 11 ans). Le rapport me souligne qu'il est homo outĂ© dans sa famille et parmi ses amis. Sans petit copain actuellement, il change souvent de partenaires sans non plus en consommer 20 par mois ! Il utilise plus facilement internet que les lieux de drague, mĂȘme s'il lui arrive de sortir dans certains bars gays.
Le portrait me va. Je compte y aller direct avec lui. PremiĂšrement je ne cours pas le marathon mĂȘme si j'ai bien rĂ©cupĂ©rĂ© de mon accident et deuxiĂšmement je me fatigue Ă chercher des approches discrĂštes.
Muni de son dossier, je me pointe à la sortie de sa fac un soir de semaine. Je l'aborde et direct je lui montre mon dossier. De voir son nom sur un carton l'intrigue. Je lui dis que j'ai sa vie dedans et que j'aimerai lui proposer un travail en relation avec ses capacités. J'ajoute pour qu'il ne se méprenne pas qu'il ferait un escort superbe. Je n'ai plus qu'à attendre sa réaction.
Elle ne tarde pas. AprĂšs m'avoir scrutĂ© bien 5 mn, il me dit qu'on peut aller boire un verre et que c'est moi qui paye. Ăa me va.
MĂȘme s'il y a toujours un cafĂ© Ă cĂŽtĂ© de l'entrĂ©e des facs, il me demande d'aller plus loin, il y connaitra moins de monde susceptible de troubler notre conversation. Dixit SosthĂšne dans le texte !
Quand on arrive devant ma voiture, il me demande si c'est celle de mon pĂšre. Je ne rĂ©ponds pas et lui dis de monter. Il hĂ©site mais accepte quand je dis qu'il y aura plein de monde pour dĂ©crire la caisse dans laquelle il est parti au cas oĂč je voudrais le kidnapper. Il rit et monte dedans. On roule pour trouver un bar en centre-ville. Puisqu'il est "out ", je choisi un bar gay.
Il accepte un demi et je prends pareil. Il me demande alors d'éclaircir ma proposition. Je lui explique les prestations de ma société et lui dit clairement que je suis à la recherche de diversifications ethniques. J'ajoute en riant qu'il fait partie d'un programme de discrimination positive. Il me demande son dossier. Je le lui tends. Il le lit consciencieusement, revenant sur certains paragraphes. Il me demande qui a fait ce travail et m'avoue qu'il est trÚs complet. Il trouve les infos sur ses parents et l'analyse de leur situation financiÚre un peu intrusif et limite illégal. Je le rassure et lui dit qu'il sera détruit dÚs qu'il m'aura donné sa réponse, qu'elle soit positive comme négative. Je lui dis que ce dossier me permettait juste de contacter les personnes les plus susceptibles d'accepter.
On vide un peu nos verres. Je le laisse rĂ©flĂ©chir. Il me pose quelques questions concernant le temps que ça risque de lui prendre. Il ne veut pas que ça interfĂšre trop avec ses Ă©tudes. Je l'assure que bien qu'il sera sĂ»rement trĂšs demandĂ©, je serais en mesure de limiter ses prestations Ă 1 par semaine si cela lui convient. Il me demande alors combien il se ferait dans cette configuration de travail. Quand j'annonce le chiffre, il n'en revient pas. Je prĂ©cise que c'est le tarif en cas de prestations classiques ++. Il me demande si ce que j'entends par ++ serait de type sexuel. J'acquiesce. Avec des mecs ? Re-acquiescement de ma part. Ouf de sa part, il avait craint devoir assurer avec des cougars !    Â
Il accepte et me dit que ça fera du bien qu'il s'assume tout seul vu qu'avec ses 3 frÚre et soeurs, ses parents comptent leurs dépenses.  Je lui donne ma carte et on fixe un rendez-vous. Je le ramÚne chez lui car il se déplace en Tram. Il me fait le lùcher au coin de sa rue.
Il passe au Blockhaus le jour prĂ©vu. Il me tĂ©lĂ©phone du trottoir, persuadĂ© que je lui ai fait un plan foireux. Je descends le chercher. Quand il entre, il regarde partout. Quand il voit le parc de vĂ©hicules, motos comprises, il me demande combien il y a d'appart. Je lui dis qu'il n'y a qu'un seul logement, tout ici est Ă moi. Il a du mal Ă le croire. Je le pousse dans le monte-charge et nous allons Ă mon bureau. Depuis peu, Ă l'instigation de mes Escorts, j'ai dĂ©corĂ© ses murs blancs par une frise de leurs photos, toutes prises dans la mĂȘme position avec le mĂȘme maillot Aussiebum. En plan rapprochĂ©, ils remplissent bien le format A4 (photo en pied).
Ăa accroche le regard de SosthĂšne qui ne me parle qu'aprĂšs avoir matĂ© toute la sĂ©rie. Il me dit qu'il comprend. Ăa manque un peu de couleur tout ça. Il ajoute qu'il ne devrait pas faire tĂąche sauf cĂŽtĂ© couleur bien sĂ»r ! Je remplis le dossier des infos qui me manquent. Notamment la taille exacte de sa queue. Pour cela je lui demande de se mettre nu. Il s'exĂ©cute avec assez de grĂące. J'en profite aussi pour voir sa pilositĂ©. Il la maitrise dĂ©jĂ beaucoup, son torse et ses membres sont glabres. Ses dessous de bras sont tondus Ă 2 ou 3 mm tout comme son pubis proprement taillĂ©. Ses couilles sont lisses et aucun poil ne sort de sa raie du cul. Sa queue pend entre ses cuisses. Le gland circoncis dĂ©passe ses couilles de bien 6cm. A la mesure, au repos il fait dans les 14cm. Mais le fait de le prendre ne main change sont Ă©tat. Il bande vite et se redresse Ă la verticale et pourtant y'a de quoi faire ! Je garde ma main dessus tant la sensation est agrĂ©able. Quand il me dit qu'il ne fera pas mieux, je mesure Ă nouveau. Le nombril est couvert depuis dĂ©jĂ quelques minutes, j'utilise ma main gauche pour tirer la hampe vers l'horizontale (ce qui n'es pas chose aisĂ©e) et pose le mĂštre ruban. En pleine forme mon nouvel ami dĂ©veloppe un engin de 23cm x 5,8 de diamĂštre aprĂšs un gland dont la couronne affiche un 6,2cm elle.  Couleur de l'ensemble plutĂŽt foncĂ©e avec Ă©claircissement de la circoncision au gland et ce dernier d'un violet tirant vers le rose.    Je lui demande de confirmer sa " recto/verso bilitĂ© ". Il le fait et je lui demande quel cĂŽtĂ© il apprĂ©cie le plus. Pas de prĂ©fĂ©rence c'est selon. Ăa me va.
Je lui demande son statut sérologique, à sa derniÚre analyse il était séronég. Je lui dis qu'il ne pourra travailler qu'aprÚs une nouvelle analyse. J'en profite pour lui donner les principes de l'entreprise : rapports SSR exclusivement. Il prend l'adresse du labo.
Je lui brosse aussi le portrait type de mon client :
Particularité : de nombreux " neveux " !
Il tique sur la taille des bites. Je balaye son appréhension d'un revers de main et lui dis qu'avec un peu d'entrainement c'est faisable, qu'il regarde bien tous les mecs qui nous entourent. A part les quelques qui sont sur le marché féminin, tous les autres ne s'en portent pas plus mal. D'autant qu'à un rythme moyen d'une fois par semaine, il n'y a pas surutilisation.
A poil devant moi, son excitation commence seulement Ă retomber bien que cela fasse presque 5mn que nous discutons. Je lui demande comment il se trouve question " self dĂ©fense ". Sa rĂ©ponse est rapide, " nothing " ! Je lui dis qu'il y a une habitude dans ma sociĂ©tĂ© c'est d'ĂȘtre en capacitĂ© de se dĂ©fendre de tout un chacun, du client qui outrepasse son contrat Ă la petite frappe qui croit que taper du PD c'est valorisant en passant par l'homophobe convaincu pour qui c'est un devoir que de nous casser la gueule. Il me dit n'avoir jamais Ă©tĂ© concernĂ© jusqu'Ă prĂ©sent. Je lui indique que je mets Ă disposition mes installations sportive (plateau muscu et combat + piscines) deux soir par semaine pour l'entretien du physique. L'encadrement est rĂ©alisĂ© en interne. En natation par un vrai maitre-nageur et en sports de combat par des pratiquants de haut niveau en KaratĂ©, Krav Maga, Capoeira et mĂȘme par deux Commandos.
Il me demande oĂč j'ai trouvĂ© tous ces mecs. J'Ă©lude et lui propose de visiter les installations. On se lĂšve et comme je m'approche du monte-charge, il me dit qu'il ne va peut-ĂȘtre pas y aller Ă poil. Je lui lance son slip et il l'enfile comme la porte s'ouvre.  Au second je lui fais visiter la partie muscu et son tatami central dĂ©diĂ© au combat, les sanitaires et la piscine/jacuzzi. Puis nous descendons dans la serre.
Quand on arrive au rez-de-chaussée, PH entre en moto. J'attends qu'il la mette sur sa béquille pour approcher et présenter SosthÚne. Il lui serre la main comme si ce dernier était tout habillé. J'ai l'impression que cela le trouble le nouveau ! PH me roule une pelle dÚs qu'il a retiré son casque, puis nous accompagne dans la serre/jardin. Le bassin surprend SosthÚne surtout quand je lui dis qu'elle fait 25m.
Nous remontons ensemble au premier. PH nous laisse et continue vers les hauteurs.
Il est convaincu et signe le contrat que je lui mets sous le nez (il y a un codicille annulatif en cas d'analyse non conforme) . J'ajoute que j'ai oubliĂ© que le contrat comprenait aussi un vĂ©hicule de fonction. Il rit et me dit d'arrĂȘter de plaisanter. J'ouvre le contrat au paragraphe et il lit que le vĂ©hicule est mis Ă disposition permanente avec sa carte de carburant pour l'Ă©quivalent de 300 ⏠/ mois. La marque et le modĂšles est Ă la discrĂ©tion de l'employeur. Il me demande si c'est pareil pour tous les contrats. Je lui explique qu'il n'est pas question que mes escorts se trimballent dans de vielles caisses pourries, il en va du standing de ma sociĂ©tĂ©. De mĂȘme les transports en commun sont prohibĂ©s pour des raisons de pratiques, horaires, ligne... Donc il devra passer Ă ce garage (dont je lui fournis l'adresse) pour prendre sa voiture. Comme pour les autres, il a droit Ă une RCZ. Il hallucine quand je lui dis le modĂšle.
Quand il me demande quand il commence et que je lui dis mardi prochain. Réaction " déjà ? " Je complÚte par " entrainement physique ".
Avant qu'il ne parte, je lui demande pourquoi il a acceptĂ© de discuter avec moi. AprĂšs tout mon entrĂ©e en matiĂšre Ă©tait un peu brusque. Il me dit que si j'avais Ă©tĂ© moche il aurait coupĂ© court. Mais lĂ , je l'ai intriguĂ© et il s'Ă©tait dit que si ça finissait par un " coup " il aurait pas tout perdu. Je m'approche alors et je lui roule une pelle pour le remercier d'avoir pensĂ© cela. Je lui dis que la derniĂšre Ă©tape, le test physique rapprochĂ©, aura lieu dĂšs l'obtention de ses rĂ©sultats mĂȘme si on baise sous kpote.
72h plus tard, il me téléphonait pour me demander un rendez-vous pour " étudier " ses résultats d'analyse.
Quand il entre dans mon bureau, je remarque qu'il s'est vĂȘtu avec un peu plus de recherche. PlutĂŽt il a laissĂ© ses vĂȘtements de tous les jours Ă la fac pour des un peu plus branchĂ©s et de marque. Il me tend la feuille. Comme prĂ©vu tous les rĂ©sultats sont nĂ©gatifs, ce qui est positif pour son admission dans ma troupe. Alors que je lis il est dĂ©jĂ en train de se dĂ©shabiller. Quand je relĂšve les yeux de mon papier, il est en boxer blanc ES. Et son dĂ©but d'excitation le rempli bien !
C'est lui qui fait le premier pas. Il s'approche de moi, se colle contre moi et me roule une pelle des plus agrĂ©able. Ses lĂšvres pulpeuse mais pas trop grosses sont douces et contrastent avec sa langue rĂąpeuse et exigeante. Il cherche le mienne et se bat avec elle dĂšs qu'il la trouve. Cet Ă©change me fait bander et je sens sa bite se dĂ©velopper entre nos deux corps. Elle court vers la droite, empĂȘchĂ©e de se redresser Ă la verticale par l'Ă©lastique du boxer. Je glisse une main entre nos deux corps et dĂ©colle la ceinture du boxer de ses abdos. Sa bite des redresse immĂ©diatement et je relĂąche. Il entreprend de me mettre nu. Le retrait de mon t-shirt lui permet d'attaquer mes tĂ©tons et sa bouche dĂ©laisse la mienne pour venir les lĂ©cher, sucer, aspirer et pour finir les mordiller. Je suis sensible et ma queue bande encore plus, comprimĂ©e par mes jeans. Il le sent bien mais me laisse dans cet Ă©tat le temps de bien dresser et faire gonfler mes deux tĂ©tons. Seulement alors, il glisse contre moi pour se retrouver Ă genoux et les yeux en face de mon bassin, il s'attaque enfin Ă mon pantalon. Il prend son temps pour l'ouvrir, bouton par bouton. La surprise, c'est lui qu'il l'a quand ma bite sort comme un diable de sa boite. Oups ! J'avais oubliĂ© de mettre un slip !!
Elle passe rapidement d'un emballage de toile par un en muqueuse naturelle et vivante. TrĂšs vivante mĂȘme ! Il fait en sorte que ses joues collent ma hampe alors qu'il m'aspire vers sa gorge. Sa langue au passage tourne autour de mon gland, repousse encore plus mon prĂ©puce alors qu'elle parcourt le dessous de sa corole. Ses mains posĂ©es sur mes fesses, il me pousse vers lui et je vois ma bite disparaitre en totalitĂ©. Bien callĂ© entre ses amygdales, mon gland se fait masser par des dĂ©glutitions rapides qui l'attirent vers son estomac. Putain que c'est bon ! A part la question des dimensions, il maĂźtrise bien la pratique. Je pose enfin mes mains sur sa tĂȘte. Ses cheveux courts glissent entre mes doigts. J'affermis ma prise pour le diriger un peu. Mais ce n'est pas nĂ©cessaire vu comme il se donne.
Je dois mĂȘme le calmer pour ne pas me mettre Ă jouir aussitĂŽt.je le prends par les Ă©paules et le relĂšve. Il colle sa langue sur ma peau de mon gland jusqu'Ă ma bouche. L'effet est agrĂ©able. Quand il me donne sa langue, j'y retrouve un trĂšs lĂ©ger goĂ»t de ma bite. Alors qu'on s'embrasse encore, il enjambe ma bite et la coince sous ses couilles. Ses balancements de bassin font frotter mon gland contre sa rondelle. Je mouille et ça lubrifie les glissements. Il se tourne brusquement prend appuis de ses avants bras sur mon bureau, cambre les reins et balance du cul pour m'appeler. Je n'y rĂ©siste pas et m'accroupis pour lui bouffer la rondelle. J'aime les gĂ©missements de plaisir que ça lui fait sortir. Sa rondelle s'assouplie vite et je me redresse prĂȘt Ă le planter. Vite une kpote et je m'enfonce d'un seul et long mouvement. Le temps de me pencher sur lui, d'attraper ses Ă©paules et je donne le coup de rein final qui enfonce mon dernier cm. Bien qu'il se soit prĂ©parĂ©, je le sens, il serre bien ma queue et de son cĂŽtĂ© semble apprĂ©cier la prise. Ses halĂštements me le prouvent. Alors que je me retire pour encore mieux y retourner, il me prend de vitesse et recule pour se planter lui-mĂȘme.Â
On se fait du bien mutuellement un bon moment dans cette position avant que je le tourne et ses chevilles sur mes Ă©paules, son dos sur mon bureau, je mĂšne Ă mon tour la danse. Il s'accroche au plateau alors que je l'encule virilement. Les coups de bassins secs et profonds alternent avec de lents mouvements qui me font sortir le gland de son cul. J'aime ses gĂ©missements qui me signalent qu'il prend du plaisir. Comme leur frĂ©quence est en train de raccourcir, je lui dis de se retenir je voulais qu'il m'encule Ă son tour. Je veux voir son cĂŽtĂ© actif. De mon cĂŽtĂ© je ralentis aussi mes va et vient avant de sortir complĂštement. Je lui tends une kpote et alors qu'il l'enfile, Ă mon tour je prends la position. En levrette, j'attends son assaut. Je suis grave excitĂ© mais il prend quand mĂȘme le temps de me lĂ©cher l'anneau. Il fait mĂȘme plus puisqu'il fait pĂ©nĂ©trer sa langue d'au moins un cm dedans. Rapidement je me sens prĂȘt et lui dis d'y aller. Ses mains se posent sur mes hanches (comme si j'avais envie de lui Ă©chapper !) et son gland se prĂ©sente Ă ma porte arriĂšre. Je pousse un peu et il me met ses 23cm entiers. J'ai bien senti le passage du lĂ©ger bourrelet de son gland et chaque cm qui a suivi.
23cm c'est long mais c'est bon ! En mĂȘme temps qu'il s'enfonce, je le sens basculer le bassin en de lentes rotations qui aident son avancĂ©e. Quand il est bien au fond, je passe mes mains en arriĂšre agrippe ses fesses et recule brusquement pour m'assurer que j'ai bien tout en moi. C'est le cas et je relĂąche ma pression pour le laisser gĂ©rer. Il n'a que 18ans mais il me baise avec une science consommĂ©e du plaisir. Nous sommes de mĂȘme taille et alors qu'il me laboure le cul, il se penche sur moi et ses lĂšvres posĂ©es sur mon cou me donnent des frissons supplĂ©mentaires. Il joue de sa langue avec mes oreilles. Quand je tourne la tĂȘte nos lĂšvres se collent et bien que nous nous roulions une pelle profonde, il ne cesse de me limer la rondelle. J'aime ça aussi. Je me dĂ©colle et lui demande depuis combien de temps il baise et qui l'a initiĂ© pour qu'il soit aussi bon. Je me tourne sur le dos et on se retrouve face Ă face. Il me fait un clin d'oeil et me dit que non ce n'est pas un pro plus ĂągĂ© qui l'a initiĂ© mais qu'il a bien Ă©tudiĂ© sur internet et qu'il a adaptĂ© lors de ses mises en pratique avec des mecs de son Ăąge.
Nous continuons à baiser et il me fait jouir. Le frottement à chacun de ses passages du renflement de son gland sur ma prostate a vite fait eu raison de ma résistance. Je me couvre de mon sperme et mes contractions anales qui bloquent ses va et vient de façon discontinue le font exploser dans sa kpote. Quand il se retire, je note une dose plus importante que la moyenne. Il n'y a pas que son sexe qui soit plus que la norme !
Sous la douche, je lui parle du fait qu'il n'a jamais baiser avec un " vieux " et lui demande s'il ne craint pas de blocage. Il me dit que non mais par précaution je vais le faire tester par Marc puisqu'il rentre le WE prochain. Avec ses 47 ans, et ses 22cm qui adorent les jeunes mecs, j'aurai une certitude sur ma nouvelle acquisition.
Je lui en fais part. Il est d'accord bien sĂ»r. Comme je lui dis qu'il sera rĂ©munĂ©rĂ© comme une prestation normale, il se rĂ©crie que c'est encore une phase de test, qu'il n'a pas Ă ĂȘtre dĂ©jĂ payĂ©. Je lui dis juste qu'avec Marc, il m'aura aussi ainsi que deux autres de mes hommes. Donc ce sera aussi une petite touze Ă 5. Il rit et me demande combien j'ai d'amant. Je compte sur mes doigts et par ordre d'apparition dans ma vie je liste : Marc 47ans, PH 21ans, Ernesto 21ans aussi et Ludovic 18ans. J'ajoute que ce sont tous mes maris aussi. Dans le sens oĂč l'on s'aime tous. Il trouve ça spĂ©cial et me dit que lui n'a encore pas trouvĂ© le grand amour, ni mĂȘme l'amour tout court.
Une fois secs, je le fĂ©licite sur son boxer, il me dit que c'est celui qu'il porte quand il part en " sexe ". Il n'en a qu'un parce qu'ils ne sont pas donnĂ©s. Ăa me donne l'occasion de parler de ses vĂȘtements. Il n'a pas de costume et encore moins de smoking. Comme aux autres je lui donne l'adresse de mon fournisseur officiel. Pour les sous-vĂȘtements, je l'emmĂšne piocher dans le stock. Il hallucine de voir toutes les marques sur lesquelles il a bavĂ© sur internet. Alors qu'il hĂ©site entre deux boxers (ES et Addicted), je lui mets les deux entre les mains et l'oblige Ă en choisir d'autres. Il est comme un gamin devant ses cadeaux de NoĂ«l !
Il me dit qu'il n'a pas encore Ă©tĂ© chercher la voiture, il voulait que je sois sĂ»r de l'embaucher. Du coup je tĂ©lĂ©phone au garage et leur dis de prĂ©parer une RCZ, qu'on venait la chercher. Quand on arrive, le concessionnaire est lĂ . C'est vrai que cela fait un moment que je ne l'ai vu, on s'arrange au tĂ©lĂ©phone. Son fils est avec lui et c'est lui qui a prĂ©parĂ© la voiture. Beau jeune homme d'une vingtaine d'annĂ©e, il me dit que c'est lui qui est maintenant en charge de ma flotte de voiture. Je ne perds pas au change. Son bleu de mĂ©canicien, propre, ouvert sur son torse glabre et trĂšs musclĂ©, le rend trĂšs dĂ©sirable. DĂ©solĂ©, c'est plus fort que moi, je dois ĂȘtre un peu obsĂ©dĂ© ! Il nous conduit jusqu'Ă la voiture. Elle est noire et son polit la rend plus brillante qu'un diamant. On fait le tour et je ne peux m'empĂȘcher de chercher son reflet sur la tĂŽle. Je remarque quand mĂȘme que je ne suis pas le seul intĂ©ressĂ© par le mĂ©cano. Je vois mon SosthĂšne boire littĂ©ralement les paroles du beau mec. C'est sĂ»r que ça le change des minets de sa Fac. Je me dis qu'il est temps de les laisser entre-eux. Justin me raccompagne Ă ma voiture. Alors qu'il ferme ma porte, il me demande si c'est aussi un employĂ© de ma sociĂ©tĂ©. Je confirme son intuition et j'ai droit Ă un dommage qui sort du fond de son coeur. Je repousse la portiĂšre et le rappelle. Il se rapproche et je lui glisse que je ne gĂšre pas leurs vies personnelles, s'il tenait Ă le savoir. Il me quitte avec un grand sourire. Serait-il des " nĂŽtres " ce joli jeune homme ?
Curieux comme une vieille chatte, je ne peux m'empĂȘcher d'appeler SosthĂšne une bonne heure aprĂšs. Sous prĂ©texte de savoir si tout va bien avec sa nouvelle voiture, je lui demande incidemment s'il avait rĂ©ussi Ă avoir le n° perso de mon mĂ©cano. Je l'entends s'Ă©touffer Ă l'autre bout ! Je lui rappelle qu'il fait ce qu'il veut de son cul entre les prestations mais avec toujours en tĂȘte le SSR. J'ajoute que s'il n'avait pas Ă©tĂ© avec moi, c'est moi qui me le serais fait avant de rentrer. Il se choque. Je lui demande alors s'il Ă©tait rentrĂ© tout bandant ? S'il n'avait pas profitĂ© de mon dĂ©part pour visiter les toilettes du garage ? Il me dit qu'il n'est pas comme ça. Je me moque un peu et lui dit qu'il a peut-ĂȘtre loupĂ© le coup du siĂšcle. Le mec m'avait l'air trĂšs intĂ©ressĂ© par lui et je lui avais quasiment donnĂ© ma bĂ©nĂ©diction quand il m'avait raccompagnĂ©.
SosthĂšne me rappelle le lendemain midi pour me remercier. Quand je lui demande de quoi, il me dit qu'il avait osĂ© rappeler Justin et qu'il avait fini la nuit chez lui. Que c'Ă©tait trop bon et qu'il croyait ĂȘtre tombĂ© amoureux. Je lui dis de ne pas s'emballer. Ce doit ĂȘtre l'effet " encanaillage ", opposition de milieu et de type de vie. L'un travail avec un boulot manuel, l'autre est en fac et de lettre en plus ! Difficile de faire plus Ă©loignĂ©. Il me dit que non, avec moi c'Ă©tait trĂšs bon mais avec lui c'Ă©tait comme ça n'avait jamais Ă©tĂ© avant.
Soudain, je pense qu'il a peur que je crois qu'il va me quitter parce qu'il m'assure que cela ne change pas notre contrat. Ils en ont parlĂ© Justin et lui. Je le remercie pour la discrĂ©tion. Il rigole et me lance qu'avec tous les mecs que j'ai envoyĂ© chercher une caisse dans ce garage, je n'avais pas fait non plus preuve de cette mĂȘme discrĂ©tion que je lui reprochais d'avoir oubliĂ©e. Justin savait pertinemment ce que faisaient mes employĂ©s.
En attendant il me dit qu'ils sont d'accord pour qu'il honore son contrat de travail. Ouf ça l'aurait embĂȘtĂ© de perdre un escort prometteur avant mĂȘme qu'il n'ait commencĂ©.
Jardinier
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Des sensations et des mystĂšres
Je pose mon stylo oĂč mes doigts et mon esprit sont engourdis. Je reviens Ă moi. Lâespace rĂ©trĂ©ci de la page blanche sâouvre Ă nouveau. Ma nuque est douloureuse. Je mâĂ©tire, les coudes en arriĂšre. Je quitte ma feuille pour aller vers dâautres feuilles. Je me lĂšve et me dirige vers lâextĂ©rieur.Â
Il y a le jardin, lĂ devant moi. Tout est lĂ . La porte se referme et jâavance dans la lumiĂšre et la chaleur. LĂ me parviennent immĂ©diatement les odeurs florales, le bruissement des insectes affairĂ©s et le doux balancement des plantes. Je pose mon regard Ă lâombre. Un papillon reste immobile sur une feuille Ă©talĂ©e, elle-mĂȘme sur une tige Ă©lancĂ©e. Il y a quelque chose qui attire plus haut, plus loin encore. Quelque chose de la vie. Je pose mon doigt sur une hampe vert tendre pour dĂ©couvrir une coccinelle Ă lâabri.Â
Tout est dit de lâharmonie et de la magie.  Dans le silence, les noms savants des fleurs me reviennent eux aussi. Podranea rocasoliana. Isotoma axillaris. Cistus albidus. Et je suis Ă ma place. Juste lĂ , avant de revenir Ă lâĂ©criture. Encore et encore. Puisque câest ma nature.Â
/ Fabienne PASSAMENT. 2024 Atelier d'Ă©criture d'aprĂšs Monique Wittig
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2019
Je pense que nous sommes juste passés à cÎté de quelque chose de bien
Son amour pour moi avait fait ses cartons
Tout était soigneusement disposé, rangé dans les piÚces et les couloirs de sa mémoire ...
Des souvenirs, des moments, des instants, des photos ...
ĂparpillĂ©s partout sur le sol,
une vie , nos corps Ă corps , la tempĂȘte qui nous avait encore plus soudĂ©s lâun Ă lâautre et qui nous avait, ironie de la vie, au final sĂ©parĂ©s ... nos rĂȘves de balades, de voyages ... nos Ă©clats de rire, nos peurs, des chansons , nos quelques espaces tel un couple normal , nos prises de bec , nos fantasmes et nos jeux Ă©rotiques , nos quotidiens entremĂȘlĂ©s... nos pas de deux ...
Tout notre fouillis dâamour Ă©tait dĂ©sormais bien rangĂ©, empilĂ©, rĂ©pertoriĂ©, prĂȘt Ă recevoir la poussiĂšre des annĂ©es ...
Je restais lĂ ... seul ... Ă vouloir tout garder dâelle : sa force, son humanitĂ©, son romantisme, sa sincĂ©ritĂ©, sa sensibilitĂ©, son museau de petit lapin, sa chevelure , sa force Ă©rotique, sa sensualitĂ©... mes doigts gardaient en eux le contact de sa peau ... jâavais la mĂ©moire de son corps dans mes bras... son poids sur moi ...
nous nous Ă©tions tombĂ©s dessus ... la soudaine rencontre de deux Ăąmes et de deux corps, une cohĂ©sion inattendue qui se transforme parfois en terreur et en dĂ©tresse car elle libĂšre trop dâĂ©nergies inconnues ...
La pluie et le froid tombait sur ma vie, je contemplais lâocĂ©an oĂč jâallais errer, la plage immense oĂč jâallais y chercher le petit grain de sable quâelle disait ĂȘtre...
Me lever le matin dĂ©sormais sera avec un vide dans la poitrine, jâĂ©tais imprĂ©gnĂ© dâelle,ce nâĂ©tait pas la force de gravitĂ© qui me maintenait au sol câĂ©tait elle; lĂ oĂč elle Ă©tait je voulais ĂȘtre , respirer le mĂȘme air , bouger si elle bougeait ...
Il me restait mes chansons, mes livres, les petits vices de la vie comme disait le colonel Lawrence dans le dĂ©sert , de simples plaisirs tel le cafĂ© brulant Ă lâodeur de cannelle, une douche brĂ»lante pour dĂ©nouer les muscles , courir ... mâenivrer le corps pour que lâesprit ne pense pas ... plus ... au-delĂ des responsabilitĂ©s qui Ă©taient les miennes ...
Jâavais essuyĂ© de trop nombreuses tempĂȘtes et traversĂ© assez de batailles pour savoir que l'amour Ă©tait presque une maladie, une notion issue des temps anciens, d'une Ă©poque oĂč le monde Ă©tait Ă la fois plus jeune et plus sage.
Le chemin du jardin de mon cĆur en Ă©tait cachĂ©, perdu pour ne plus laisser une autre me sĂ©duire, me conquĂ©rir, sâinstaller dans ce lieu .
Elle était mon dernier amour ... celui que je cherchais depuis ... que ce mot avait planté ses racines en moi ...
Je ne sais pas si je pourrais
De nouveau tout recommencer
Elle aurait du mal la prochaine
A comprendre ce qui mâenchaĂźne
Une autre peau, une autre odeur, une autre personnalité ... changer de lit changer de corps ... à quoi bon ...
Il ne me restait plus quâĂ plonger en moi-mĂȘme pour aller au bout de la douleur, espĂ©rer quâavec le temps ... va ... je pourrais contenir la brĂ»lure de lâabsence .
Comment lâĂ©vacuer de ma vie ... comment lui barrer le chemin de mes pensĂ©es... Cette petite chaĂźne en or, ce pull, cette derniĂšre bouteille de parfum quâelle mâa ramenĂ© de voyage ... ces tout petits riens qui impitoyablement la faisaient surgir ... elle avait façonnĂ© une part de ma vie... sans doute bien plus grande quâelle ne pouvait lâimaginer ... je pouvais parler dâintrication assurĂ©ment ... elle avait rĂ©ussi ce tour de force de sâimmiscer partout ... elle avait Ă©tĂ© telle lâeau qui gĂšle dans le rocher et le fait Ă©clater ... elle Ă©tait allĂ©e lĂ oĂč personne nâavait pu aller avant , elle avait mĂȘme rĂ©ussi Ă apposer une fissure tout au fond ...
JâĂ©tais tel Narcisse devant la glace de la salle de bain Ă chercher son image ... plus dâune fois lâidĂ©e que nous Ă©tions frĂšre et sĆur Ă©tait venue aux gens... elle Ă©tait non seulement mon Ăąme sĆur mais bien plus ... si jâĂ©tais nĂ© fille jâaurais aimĂ© ĂȘtre elle ...
Elle avait beau tenir mordicus que nous Ă©tions diffĂ©rents... je ne pouvais que sourire ... Ă croire quâelle essayait de se convaincre ... câĂ©tait sans doute ce quâelle faisait dâailleurs ... pour pouvoir se dĂ©tacher de moi ... Elle ne voyait pas que nos diffĂ©rences se reflĂ©taient ...
Pourquoi est-elle partie...
Elle disait quâelle Ă©tait une sale gamine ... oui je crains quâelle nâeut Ă©tĂ© lucide envers elle-mĂȘme ... bien quâil mâen coĂ»te de le reconnaĂźtre ...
Les vides, les espaces entre les lignes, les non-réponses, les non-dits ... éparpillés dans nos échanges épistolaires quelque soit le support ... me laissent exsangue.
Je suis comme un marin devant lâocĂ©an Ă qui on reprocherait la tempĂȘte quâil a traversĂ© ... elle nâa pas supportĂ© ... et la voilĂ elle dans sa propre tempĂȘte et je sais au fond de moi que je ne peux rien faire ...
Certains chemins sâarpentent seul ... elle a fait des choix et les consĂ©quences la submergent ... nonobstant la peur desdites consĂ©quences, possibles ou probables , bien que ce que lâon dĂ©sire ou ce Ă quoi on aspire se trouve juste de lâautre cĂŽtĂ© de la peur ... il y a aussi elle, elle avec elle-mĂȘme ... telle une lame de fond ... mais oui hĂ©las câĂ©tait bien une lame de fond de son passĂ© qui remontait ... dont je ne connaissais que trop bien la force ...
Elle avait aimĂ© celui que jâĂ©tais ...
Jâaurais voulu ĂȘtre lui encore ... rester moi ... cet autre moi que je nâĂ©tais plus ... du moins plus complĂ©ment ... jâĂ©tais sorti de ma tempĂȘte et je pouvais dire quâelle mâenveloppait comme un manteau que jâacceptais comme une Ă©vidence ... je savais que jâallais voyager en solitaire ... mais en y rĂ©flĂ©chissant je lâavais toujours Ă©tĂ©... quand Ă elle, elle Ă©tait trop sauvage ... il lui fallait faire la paix avec elle-mĂȘme ... On ne pouvait rien changer au cours des choses; autant jeter des pierres Ă la lune ...
je me sentais comme une maison qui se chercherait son fantĂŽme et qui lâavait trouvĂ© ... je me sentais hantĂ© de sa prĂ©sence ...
Quelle ironie , la vie redevenait supportable et se transformait en une chose qui mĂ©ritait dâĂȘtre vĂ©cue avec passion, Ă©nergie et un espoir dont le plaisir ne dĂ©pendait plus de la simple fatalitĂ© ... et elle me laisse ... lĂ ... presque comme si elle avait Ă©tĂ© quâun rĂȘve ...
Une vieille lĂ©gende raconte que quand les dieux veulent vous punir ils exaucent vos priĂšres ... je dĂ©sirais trouver celle qui me ferait toucher ce qui se cachait au sein des vieilles histoires telles Tristan et Iseut, Lancelot et GueniĂšvre ... mĂȘme malgrĂ© la morale des autres ...
Elle ne lâaime plus
Câest du passĂ©
Nâen parlons plus
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youtube
Parfois, tout semble trop dur Ă affronter et j'ai simplement envie de remplir mon sac Ă dos de mes objets prĂ©fĂ©rĂ©s et de partir. D'aller ailleurs, lĂ oĂč les problĂšmes, les inquiĂ©tudes et le regard des autres n'existe plus.
Certains diront que partir c'est fuir et que fuir c'est ĂȘtre lĂąche, mais il me semble que parfois, quand est presque sĂ»rs de perdre le combat, il vaut mieux simplement s'en aller et tout reconstruire en des lieux plus clĂ©ments.
Je pense qu'on a tous eu, au moins une fois dans notre vie, l'envie de tout plaquer et de se barrer quelque part. Ma vidĂ©o parle de ça et s'adresse Ă tout ceux qui, la nuit, dĂ©vorĂ©s par leurs pensĂ©es et souffrant d'insomnie, rĂȘvent d'un ailleurs oĂč ils pourront enfin ĂȘtre heureux et vivre en paix.
J'espĂšre que la vidĂ©o vous plaira, en tout cas moi j'ai adorĂ© l'Ă©crire, la tourner et la monter âĄ
#video#youtube#partagez svp âĄ#courage#partir#court mĂ©trage#nature#rĂȘve#se battre pour ses rĂȘves#Youtube
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Je ne changerai jamais mes amis fantastiques, ma vie merveilleuse, ma famille bien-aimĂ©e pour des cheveux moins gris ou un ventre plus plat. En vieillissant, je suis devenue plus amicale envers moi-mĂȘme et moins critique envers moi-mĂȘme.Je suis devenu mon amiâŠJe ne me blĂąme pas d'avoir mangĂ© des biscuits supplĂ©mentaires, de ne pas avoir fait le lit ou d'avoir ratĂ© quelque chose de stupide dont je n'avais pas besoin. J'ai le droit d'ĂȘtre dĂ©sordonnĂ©e, d'ĂȘtre extravagante. J'ai vu beaucoup de chers amis quitter ce monde trop tĂŽt, avant de rĂ©aliser la grande libertĂ© du vieillissement Qui m'en voudra si je dĂ©cide de lire ou de jouer sur mon ordinateur jusqu'Ă quatre heures du matin et de dormir jusqu'Ă midi? Qui me critiquera de rester au lit ou devant la tĂ©lĂ© aussi longtemps que je le souhaite. Je vais danser avec ces merveilleux tubes des annĂ©es 60 70 et 80 et si en mĂȘme temps je veux pleurer pour un amour perdu âŠSi je veux, je marcherai le long de la plage en short trop allongĂ© sur un corps en dĂ©composition et plongerai dans les vagues avec abandon, malgrĂ© le regard pĂ©nalisant des autres . Ils vieilliront Ă©galement. Je sais que parfois j'oublie, mais il y a des choses dans la vie qui devraient aussi ĂȘtre oubliĂ©es. Je me souviens des choses importantes. Bien sĂ»r, au fil des ans, mon cĆur s'est brisĂ©. Mais les cĆurs brisĂ©s nous donnent force, comprĂ©hension et compassion. Un cĆur qui n'a jamais souffert est immaculĂ© et stĂ©rile et ne connaĂźtra jamais la joie d'ĂȘtre imparfait. J'ai la chance d'avoir vĂ©cu assez longtemps pour avoir mes cheveux gris et mon rire juvĂ©nile gravĂ©s Ă jamais dans les sillons profonds de mon visage. Beaucoup n'ont jamais ri, beaucoup sont morts avant que leurs cheveux ne deviennent argentĂ©s.
En vieillissant, il est plus facile d'ĂȘtre positif. Vous vous souciez moins de ce que les autres pensent. Je ne me remets plus en question. J'ai gagnĂ© le droit de faire des erreurs. Donc, pour rĂ©pondre Ă votre question, j'aime ĂȘtre vieux. J'aime la personne que je suis devenue. Je ne vivrai pas Ă©ternellement, mais tant que je serai encore lĂ , je ne perdrai pas de temps Ă regretter ce qui a pu ĂȘtre ou Ă s'inquiĂ©ter de ce qui sera. Et si je le veux, je mangerai un dessert tous les jours. Avec du Champagne.
Que notre amitiĂ© ne soit jamais sĂ©parĂ©e, car elle vient du cĆur !
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Destinée Ensorcelée
Chapitre 3 : Bienvenue sur la route
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La piÚce était enveloppée d'une atmosphÚre chargée d'anticipation. Les murs, couverts de livres anciens et de symboles mystiques, semblaient vibrer au rythme des pensées d'Ivana. Elle faisait les cent pas, ses pieds glissant légÚrement sur le sol en bois poli, tandis qu'Agatha l'observait avec un mélange de bienveillance et d'amusement.
« Ivana, arrĂȘte de marcher comme ça, » lança Agatha en s'approchant. « On dirait un enfant de quatre ans qui attend NoĂ«l. »
Ivana s'arrĂȘta brusquement, levant les yeux vers Agatha. Son visage trahissait une lutte entre l'anxiĂ©tĂ© et l'envie de rire. Elle haussait les Ă©paules, un geste Ă la fois de dĂ©sespoir et de rĂ©signation.
« Je sais, mais c'est quand mĂȘme stressant comme situation. On attend toutes les autres sorciĂšres, et si quelque chose ne se passe pas comme prĂ©vu ? »
Agatha s'approcha un peu plus, une lueur de comprĂ©hension dans ses yeux. « Ăcoute, » rĂ©pondit Agatha avec fermetĂ©, « chaque sorciĂšre ici a ses propres raisons de vouloir faire partie du coven ne t'en fais pas elle vont venir . »
Ivana hocha lentement la tĂȘte, commençant Ă se dĂ©tendre sous le regard apaisant de son amie. « D'accord, d'accord.»
La piÚce était éclairée par la lumiÚre dorée du soleil couchant qui filtrait à travers les rideaux légers, projetant des motifs délicats sur le sol en bois. Agatha, avec ses cheveux chùtains tombant en boucles autour de son visage, se tenait là , les bras croisés, un sourire espiÚgle sur les lÚvres. Elle observait Ivana, qui était assise sur le canapé, ses jambes croisées, trahissant son agitation.
« De toute façon, tu as toujours été impatiente, » lança Agatha, son ton léger, presque taquin.
Ivana lùcha un rire nerveux, une note d'irritation dans sa voix. Elle leva les yeux vers Agatha, ses pupilles sombres reflétant une lueur de défi.
  « Comme si tu avais été présente dans ma vie pour le savoir, » rétorqua-t-elle, un sourire amer se dessinant sur ses lÚvres.
Agatha, toujours confiante, haussait les épaules, ses yeux pétillants d'une malice familiÚre. « Oui, j'ai été présente durant une partie de ta vie, » affirma-t-elle, sa voix pleine de conviction.
Ivana, se redressant légÚrement, plissa les lÚvres, une ombre de tristesse traversant son visage. « Tu ne peux pas juger, vu que tu n'es pas restée longtemps dans ma vie, » dit-elle, sa voix tremblant légÚrement.
Agatha, ne se laissant pas abattre, répliqua avec un éclat de rire. « C'est parceque ta trÚs cher mÚre m'a jeté un sort. »
Ivana, les poings serrĂ©s, sentit une vague de frustration l'envahir. « Ăa n'a rien Ă voir ! Wanda t'a jetĂ© le sort de rester la voisine gentille mais envahissante, donc tu aurait trĂšs bien pu continuer Ă prendre des nouvelles de moi. »
Un silence pesant s'installa alors, rempli de non-dits. Ivana, bien qu'elle ne le formulĂąt pas, se sentait abandonnĂ©e par Agatha. La douleur de la solitude s'insinuait en elle, lui rappelant que, malgrĂ© les rires et les souvenirs partagĂ©s, une distance invisible s'Ă©tait creusĂ©e entre elles. Les souvenirs d'anciens Ă©clats de rire rĂ©sonnaient dans sa tĂȘte, mais la rĂ©alitĂ© de leur situation actuelle lui pesait lourdement sur le cĆur.
Agatha ouvrit la bouche pour rĂ©pondre Ă l'accusation d'Ivana, mais avant qu'elle puisse articuler une rĂ©ponse, la porte du salon s'ouvrit avec fracas. Un groupe de sorciĂšres entra, apportant avec elles une vague d'Ă©nergie et d'excitation. La piĂšce, dĂ©jĂ baignĂ©e de lumiĂšre dorĂ©e, sembla sâilluminer davantage Ă leur arrivĂ©e.
« DĂ©solĂ©es pour le retard ! » s'exclama Jen, sa voix rĂ©sonnant joyeusement dans lâespace.Â
« On a failli ĂȘtre en retard Ă la rĂ©union, » ajouta Alice, une sorciĂšre Ă la chevelure noire comme l'Ă©bĂšne, qui s'avança avec assurance. « Mais nous sommes lĂ maintenant, et câest tout ce qui compte ! »
Ivana, voyant Lucillia entrer dans le groupe, ne put s'empĂȘcher de sourire. La jeune sorciĂšre, bien plus jeune qu'Agatha et les autres, avait un air pĂ©tillant et une Ă©nergie contagieuse. Elle se tenait un peu en retrait, mais son regard brillant trahissait son enthousiasme.Â
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Le coven passa le portail scintillant, un frisson d'excitation parcourant l'air. Ils se retrouvĂšrent soudain dans une forĂȘt enchantĂ©e, baignĂ©e de lumiĂšre dorĂ©e. Les arbres, aux troncs tordus et aux feuilles multicolores, semblaient chuchoter des secrets anciens. Des fleurs luminescentes parsemaient le sol, illuminant le chemin de couleurs vives, et des petites crĂ©atures aux plumages Ă©clatants voletaient entre les branches, ajoutant Ă l'atmosphĂšre fĂ©erique.
« Regardez cette beautĂ© ! » s'exclama Alice, ses yeux pĂ©tillants d'Ă©merveillement alors qu'elle levait les bras comme pour embrasser la magie qui les entourait.Â
« Oui sublime. Aller nous devons commencer à marcher. »Dit alors Agatha
Ă ces mots, le groupe se mit en mouvement, leurs pas rĂ©sonnant doucement sur le tapis de feuilles croustillantes. Lucillia et Ivana se retrouvĂšrent en tĂȘte, avançant avec curiositĂ© sur le chemin sinueux qui s'Ă©tendait devant elles. Le doux parfum des fleurs et le chant des oiseaux crĂ©aient une mĂ©lodie apaisante. Alors qu'elles avançaient, Lucillia aperçut un dĂ©tail fascinant.
« Attends, Ivana, » dit-elle, fascinée, en désignant le cou d'Ivana. « Ton tatouage, cette petite colombe, elle est super belle ! »
Ivana se tourna, un sourire timide illuminant son visage, ses yeux brillants de fiertĂ©. « Merci, Lucillia. C'est un symbole de purtĂ© pour moi. J'aime l'idĂ©e qu'elle me rappelle de rester honnĂȘte mĂȘme dans les moments difficiles et de ne pas faire les mĂȘme erreur que ma mĂšre »
Ă quelques pas derriĂšre, Agatha et Lilia observaient la scĂšne avec une expression moins enthousiaste. Agatha plissa les yeux, un frisson d'inquiĂ©tude traversant son esprit.Â
« Je n'aime pas ça, » murmura-t-elle à Lilia, sa voix teintée de méfiance. « Elles semblent trop proches, comme si elles oubliaient pourquoi nous sommes ici dit à ta protégé de ne pas s'approcher d'Ivana. »
Lilia hocha la tĂȘte, ses pensĂ©es s'Ă©garant dans les implications de cette nouvelle amitiĂ©. « Ma protĂ©gĂ© ? Non mais je rĂȘve. Retiens toi Agatha tu vas finir verte comme la sorciĂšre de l'ouest. » rĂ©pondit-elle, scrutant les alentours, comme si elle pouvait sentir une prĂ©sence invisible.
Lilia se tenait lĂ©gĂšrement en retrait, observant la dynamique qui se tissait entre Ivana et Lucillia. Bien qu'elle n'ait pas verbalement exprimĂ© son accord avec les inquiĂ©tudes d'Agatha, une partie d'elle-mĂȘme ressentait la mĂȘme chose. Une tension subtile flottait dans l'air, comme si la forĂȘt elle-mĂȘme retenait son souffle, attentive Ă leurs Ă©motions.
Lucillia, avec son sourire radieux et son énergie contagieuse, semblait incarner une lumiÚre qui attirait Lilia. Chaque éclat de rire et chaque geste gracieux de Lucillia éveillaient en elle une curiosité et un désir d'approfondir leur lien. Lilia se sentait attirée par cette connexion inexplicable, comme si elles partageaient un secret que seules elles pouvaient comprendre.
 Lilia, ne pouvait s'empĂȘcher de ressentir une affinitĂ© grandissante pour Lucillia, une complice potentielle dans cette aventure magique.
Les couleurs vibrantes de la forĂȘt semblaient reflĂ©ter son dilemme intĂ©rieur. Les feuilles scintillantes dansaient au grĂ© d'une brise lĂ©gĂšre, et les fleurs luminescentes Ă©clairaient le chemin, tout en symbolisant la beautĂ© et la fragilitĂ© des relations. Lilia se demandait si elle pourrait vraiment se permettre de laisser cette connexion avec Lucillia s'Ă©vanouir.
Elle se tourna vers Lucillia, qui Ă©tait en train de ramasser une fleur Ă©clatante, ses yeux brillants d'enthousiasme. Lilia sentit son cĆur se serrer Ă l'idĂ©e de perdre cette opportunitĂ©. Elle voulait s'ouvrir Ă cette nouvelle amitiĂ©, mais les choses Ă©taient compliquĂ©.
Dans ce moment suspendu, Lilia prit une profonde inspiration, se promettant de trouver un moyen d'Ă©quilibrer ses sentiments. Elle se rendit compte que, mĂȘme si elle n'avait pas encore trouvĂ© les mots pour exprimer son accord avec Agatha, elle ne pouvait ignorer la magie qui se tissait avec Lucillia. La forĂȘt, avec ses mystĂšres et ses merveilles, devenait le tĂ©moin silencieux de ce combat intĂ©rieur, une toile de fond pour un choix qui pourrait changer le cours de leur aventure.
Agatha se tenait Ă l'Ă©cart, ses yeux rivĂ©s sur Ivana, qui riait avec Lucillia au loin. Une vague de mĂ©contentement l'envahit, et elle ne pouvait s'empĂȘcher de ressentir une pointe de jalousie. Leurs rires rĂ©sonnaient dans l'air, mais pour Agatha, chaque Ă©clat de joie de Lucillia Ă©tait comme une flĂšche, transperçant le lien fragile qu'elle partageait avec Ivana.
Elle se remĂ©mora son enfance, lorsque le monde semblait plus simple. Ă l'Ă©poque oĂč elle Ă©tait encore 'Agnes', Agatha avait passĂ© d'innombrables heures avec Ivana, tissant des souvenirs indĂ©lĂ©biles.Â
Maintenant, en voyant Ivana s'épanouir en tant qu'adulte, Agatha ressentait une lutte intérieure. D'un cÎté, elle voulait voir Ivana heureuse, mais de l'autre, l'idée que quelqu'un d'autre puisse se rapprocher d'elle la dérangeait profondément. C'était comme si Lucillia menaçait de lui voler une part de ce qu'elle considéré comme précieux.
Agatha se questionnait sur ses vĂ©ritables sentiments. Ătait-ce une simple possessivitĂ©, un Ă©cho de son attachement d'antan, ou bien une envie plus profonde de garder Ivana pour elle seule ? Cette ambivalence la tourmentait, et elle se sentait tiraillĂ©e entre le dĂ©sir de protĂ©ger leur amitiĂ© et la peur de perdre Ivana au profit de Lucillia.
Elle observa chaque geste de Lucillia, chaque sourire Ă©changĂ©, et un sentiment d'inquiĂ©tude grandissait en elle. Agatha se demandait si elle pouvait vraiment faire confiance Ă cette nouvelle prĂ©sence dans la vie d'Ivana. La forĂȘt, tĂ©moin silencieux de cette lutte Ă©motionnelle, semblait vibrer autour d'elle, accentuant la tension qui rĂ©gnait dans son cĆur.
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La forĂȘt n'Ă©tait pas vide, loin de lĂ . Une ambiance mystĂ©rieuse flottait dans l'air, presque palpable. Ă l'autre bout de la forĂȘt, un homme se tenait lĂ , silhouette Ă©nigmatique au milieu des arbres imposants. Il Ă©tait vĂȘtu de cuir, une tenue qui Ă©pousait parfaitement son corps, lui donnant un air Ă la fois dangereux et sĂ©duisant.
Son manteau noir, long et usé, flottait légÚrement autour de lui, comme s'il était en harmonie avec le souffle du vent. Les coutures étaient délicates, ornées de motifs subtils qui semblaient raconter une histoire ancienne. Sous ce manteau, il portait une chemise sombre, et ses pantalons en cuir étaient ajustés, accentuant sa stature imposante.
Son visage Ă©tait partiellement cachĂ© par une ombre, mais ses yeux brillaient d'une lueur malicieuse, presque hypnotique. Il avait des cheveux sombres, lĂ©gĂšrement ondulĂ©s, qui tombaient sur son front, ajoutant Ă son allure mystĂ©rieuse. La forĂȘt, avec ses bruits de feuilles et ses murmures de crĂ©atures, semblait se taire en sa prĂ©sence, comme si mĂȘme la nature reconnaissait la puissance qui Ă©manait de lui.
L'homme mystĂ©rieux se tenait au milieu de la forĂȘt dense, entourĂ© de grands arbres aux troncs noueux, leurs feuilles bruissant doucement sous le souffle du vent. Soudain, il sentit une prĂ©sence, une Ă©nergie sombre et familiĂšre qui envahissait l'air. Les sorciĂšres approchaient, et leur aura malĂ©fique perturbait l'harmonie de la nature autour de lui.
Il ferma les yeux, cherchant Ă se concentrer, imaginant un accueil horrible Ă leur donner, une confrontation qui pourrait faire trembler mĂȘme les plus courageux. Dans son esprit, il voyait des ombres se mouvoir, des rires sinistres rĂ©sonner dans la nuit.
Tout à coup, il ressentit une chaleur intense dans sa main. Sa dague, toujours à ses cÎtés, commença à s'illuminer d'une lueur éclatante, projetant des reflets argentés sur son visage marqué par l'angoisse. Le métal scintillait comme s'il était animé d'une vie propre, réagissant à la menace qui approchait.
"Non, c'est impossible..." murmura-t-il, sa voix tremblante trahissant son choc. Il ouvrit les yeux, fixant la dague avec une intensité renouvelée, réalisant que cet éclat n'était pas simplement un phénomÚne. Cela signifiait quelque chose, une connexion avec les sorciÚres, un appel à l'action.
Il se redressa, le cĆur battant, prĂȘt Ă affronter ce qui allait venir. L'atmosphĂšre Ă©tait chargĂ©e de tension, et il savait que le moment de la confrontation Ă©tait proche. Les sorciĂšres, avec leurs rituels et leurs pouvoirs, n'Ă©taient pas lĂ pour nĂ©gocier. Il devait se prĂ©parer Ă dĂ©fendre son domaine, Ă utiliser la force de la dague illuminĂ©e pour contrer leur magie.
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Le coven avançait prudemment sur le chemin qui leur avait Ă©tĂ© indiquĂ©, lâatmosphĂšre chargĂ©e dâune tension palpable. Les arbres, sombres et tordus, semblaient chuchoter des secrets alors quâelles progressaient, sans vraiment savoir oĂč cette route les mĂšnerait. Soudain, au loin, une silhouette se dessina : une maison isolĂ©e, ses fenĂȘtres sombres comme des yeux vides.
« Il faudrait quâon entre pour voir ce qui se passe, » proposa Alice, sa voix brisant le silence pesant. Elle se tourna vers ses compagnes, dĂ©terminĂ©e mais visiblement nerveuse.
Lucillia, les sourcils froncĂ©s, nâĂ©tait pas rassurĂ©e par lâidĂ©e. « Et si câest un piĂšge ? » murmura-t-elle, ses yeux scrutant les ombres autour dâelles.
 Mais alors, elle croisa le regard de Lilia, qui lui offrit un sourire apaisant. Ce simple Ă©change lui redonna un peu de courage.Ivana, un peu en retrait, observa Agatha. Leurs yeux se rencontrĂšrent, et dans cette connexion silencieuse, une comprĂ©hension mutuelle sâĂ©tablit. Agatha, avec un soupçon de bravoure, sâavança vers la porte. Elle prit une profonde inspiration, puis, avec une main ferme, elle saisit la poignĂ©e et lâouvrit lentement. Le grincement de la porte rĂ©sonna dans lâair frais du crĂ©puscule, ajoutant une note de mystĂšre Ă leur aventure.
Lorsque les femmes franchirent le seuil de la maison, une atmosphĂšre Ă©trange et fascinante les enveloppa. Lâair semblait vibrer autour dâelles, chargĂ© dâune Ă©nergie mystĂ©rieuse. Ă peine avaient-elles posĂ© le pied Ă lâintĂ©rieur quâun Ă©clair de lumiĂšre Ă©blouissant jaillit, les enveloppant dans un halo scintillant.
En un instant, leurs vĂȘtements de tous les jours se transformĂšrent. Les robes colorĂ©es et les jupes lĂ©gĂšres se mĂ©tamorphosĂšrent en armures brillantes, ajustĂ©es et ornĂ©es de motifs guerriers. Les cuirs et les mĂ©taux scintillaient sous la lumiĂšre, et chaque femme se retrouva vĂȘtue dâune tenue qui Ă©voquait la force et la bravoure.
Ivana :
Lucillia :
Le regard d'Agatha se posa immédiatement sur Ivana, captivé par sa présence. La piÚce était baignée d'une lumiÚre dorée, et chaque rayon semblait mettre en valeur la beauté d'Ivana. Son visage, délicatement sculpté, affichait un sourire qui illuminait son regard.
Ses cheveux, longs et ondulés, tombaient en cascade sur ses épaules, capturant la lumiÚre et créant un halo autour d'elle. à chaque mouvement, ils semblaient danser, attirant encore plus l'attention d'Agatha.
Ă cette vue, un sourire involontaire se dessina sur les lĂšvres d'Agatha. Elle ressentit une montĂ©e d'admiration, une chaleur douce qui s'empara de son cĆur. Ivana Ă©tait non seulement belle, mais elle dĂ©gageait une sensualitĂ© naturelle, une confiance en soi qui la rendait encore plus sĂ©duisante. Cependant, cette pensĂ©e fit frĂ©mir Agatha. Elle secoua la tĂȘte, comme pour chasser cette idĂ©e de son esprit, consciente que ces sentiments pourraient compliquer leur liens. Son esprit Ă©tait en Ă©moi, tiraillĂ© entre admiration et la crainte de franchir une ligne qu'elle ne voulait pas dĂ©passer.
Lilia se tenait là , absorbée par la silhouette de Lucillia. Sa tenue de guerriÚre, faite de cuir et de métal, épousait parfaitement ses formes, accentuant sa beauté naturelle. Les détails de son armure, avec ses ornements délicats et ses inscriptions anciennes, racontaient une histoire de bravoure et de force. Chaque piÚce semblait conçue non seulement pour la protéger, mais aussi pour mettre en valeur sa grùce.
Les Ă©paules de Lucillia Ă©taient recouvertes d'Ă©pauliĂšres finement travaillĂ©es, qui brillaient sous la lumiĂšre ambiante, tandis que sa ceinture, ornĂ©e de runes mystĂ©rieuses, marquait sa taille avec Ă©lĂ©gance. Lilia ne pouvait s'empĂȘcher de remarquer la façon dont les cheveux de Lucillia, tressĂ©s avec soin, tombaient en cascade sur son dos, ajoutant une touche de fĂ©minitĂ© Ă sa prĂ©sence guerriĂšre.
Alors qu'elle observait chaque dĂ©tail, Lilia ressentit une montĂ©e d'Ă©motions qu'elle n'avait pas anticipĂ©e. Son cĆur battait plus vite et son esprit commença Ă vagabonder vers des pensĂ©es plus intimes, des scĂ©narios qui la faisaient rougir. Elle se reprit rapidement, consciente du chemin que prenaient ses pensĂ©es.
Pour dĂ©tourner son attention, Lilia s'Ă©claircit la voix et, avec une lĂ©gĂšretĂ© feinte, demanda :Â
"On doit s'attendre à quoi ?" Cette question, bien qu'anodine, était une tentative de ramener la conversation sur un terrain plus sûr, tout en cachant le tumulte qui régnait dans son esprit.
Alice se tenait au milieu du groupe, ses yeux scrutant les visages des autres, son esprit en proie Ă l'incertitude. Elle prit une profonde inspiration avant de s'adresser Ă ses amis.
 "Je ne sais pas du tout," avoua-t-elle, sa voix trahissant une lĂ©gĂšre tremblement.Â
Elle se sentait perdue, comme si les rĂ©ponses qu'elle cherchait se cachaient dans l'ombre des arbres qui les entouraient.Jen, qui se tenait Ă cĂŽtĂ© d'elle, tourna la tĂȘte vers Agatha, une lueur d'espoir dans ses yeux.Â
"Tu devrais savoir, Agatha," dit-elle avec une certaine impatience. "Tu as déjà fait la route, non ?"
Agatha, les bras croisĂ©s, baissa lĂ©gĂšrement le regard, semblant peser ses mots.Â
"Oui, mais la route change en fonction du Coven," expliqua-t-elle, la voix empreinte de sérieux. "Je ne peux pas vraiment dire ce qui va se passer. Chaque fois, c'est différent."
Les autres Ă©changĂšrent des regards inquiets, l'atmosphĂšre devenant de plus en plus tendue. Alice sentit son cĆur s'accĂ©lĂ©rer, l'angoisse s'installant dans son estomac.
  "Et si on se perdait ?" demanda-t-elle, la peur transparaissant dans sa voix.
Jen hocha la tĂȘte, cherchant Ă apaiser l'atmosphĂšre. "On va trouver notre chemin, ensemble," ajouta-t-elle avec un sourire encourageant, mĂȘme si elle-mĂȘme n'Ă©tait pas si sĂ»re.
Lucillia avançait lentement vers les étagÚres poussiéreuses, ses doigts glissant sur les couvertures des livres anciens. L'air était chargé d'une odeur de vieux papier et de cuir, et chaque pas qu'elle faisait semblait résonner dans le silence oppressant de la maison. Elle se pencha pour examiner un tome relié en cuir, ses pages jaunies par le temps, espérant y trouver une solution pour échapper à cet endroit mystérieux.
Pendant ce temps, Ivana, attirĂ©e par un objet ancien qui brillait faiblement dans un coin de la piĂšce, s'approcha avec curiositĂ©. Elle dĂ©couvrit un couteau au manche dĂ©licatement sculptĂ©, dont la lame semblait scintiller sous la lumiĂšre tamisĂ©e. Elle le prit en main, fascinĂ©e par sa beautĂ©.Â
"Regardez ça," dit-elle en se tournant vers les autres femmes, un sourire émerveillé sur le visage.
Mais à cet instant précis, un grondement sourd résonna à travers les murs de la maison, et le sol commença à trembler sous leurs pieds. Alice, surprise, leva les yeux vers Ivana, l'inquiétude se lisant sur son visage.
 "Qu'est-ce que tu as fait ?" demanda Alice sa voix trahissant une panique grandissante.
Ivana, un peu dĂ©concertĂ©e, secoua la tĂȘte. "Rien, j'ai juste pris ça," rĂ©pondit-elle, levant le couteau pour le montrer, comme si cela pouvait apaiser la situation.
Les murs semblaient vibrer, et des livres tombĂšrent des Ă©tagĂšres, crĂ©ant un bruit assourdissant.Â
"Tu es sûre que ça ne vient pas de ce couteau ?" s'exclama Lucillia, ses yeux écarquillés par la peur.
"Je ne sais pas ! Peut-ĂȘtre que c'est un symbole ou quelque chose comme ça," rĂ©pondit Ivana, son enthousiasme initial se transformant en nervositĂ©.
Alice, qui observait la scĂšne, intervint. "Mettez-le de cĂŽtĂ©, Ivana ! Peut-ĂȘtre que c'est dangereux," suggĂ©ra-t-elle, sa voix ferme mais teintĂ©e d'inquiĂ©tude.
Alors que Lucillia, Ivana et Alice reprenaient leur souffle aprÚs le tremblement, une lumiÚre éclatante illumina la piÚce. Subitement, une femme apparut, ses yeux flamboyants et son visage marqué par une détermination féroce. Elle leva les bras, et une flamme jaillit de sa bouche, illuminant la piÚce d'une lueur inquiétante.
"Rendez-moi ce couteau !" cria-t-elle, sa voix rĂ©sonnant comme un Ă©cho dans l'obscuritĂ©.Â
Les sorciÚres, terrifiées, échangÚrent des regards paniqués avant de se précipiter vers une porte au fond de la piÚce.
"Vite ! Dans la chambre !"Â s'exclama Lucillia,Â
Le coven se précipitÚrent à l'intérieur, fermant la porte derriÚre elles juste à temps pour entendre le souffle de feu frapper le bois.
 "C'est ce couteau qu'elle veut !" s'écria Lilia, les yeux brillants d'une détermination nouvelle. "C'est avec ça qu'il faut la battre !"
Ivana, le cĆur battant, se tourna vers ses amies. "Dans se cas j'y vais !" dĂ©clara-t-elle, sa voix pleine de courage.
Agatha, la plus sage du groupe, s'approcha d'Ivana, posant une main apaisante sur son Ă©paule.Â
"Non, attends ! Ce n'est pas une simple bataille. Nous devons réfléchir," tenta-t-elle de la dissuader, son regard sérieux. "Cette femme est puissante. Nous devons trouver un moyen de la neutraliser sans la provoquer davantage tu n'a pas de pouvoir.."
Ivana sentit son cĆur se gonfler Ă ces mots. Elle savait qu'Agatha tenait Ă elle, mais elle ne voulait pas l'admettre. Elle plongea son regard dans celui d'Agatha, cherchant Ă dĂ©celer la profondeur de ses Ă©motions. Les yeux d'Agatha brillaient d'une lueur protectrice, et Ivana ne pouvait s'empĂȘcher de sourire, mĂȘme si elle essayait de rester sĂ©rieuse.
"Attention, Agatha," commença Ivana, un ton taquin dans la voix. "Si je ne te connaissais pas, je dirais que tu t'inquiĂštes pour moi." Elle lui fit un clin d'Ćil espiĂšgle, un Ă©clat de malice illuminant son visage.
vana poussa la porte avec détermination, les gonds grincÚrent légÚrement, brisant le silence pesant de la piÚce. Devant elles se tenait une femme au visage marqué.
"On ne vous a jamais dit que ce n'était pas bon de fumer ?" lança Ivana, sa voix pleine de défi, tandis qu'elle scrutait la femme avec une intensité qui ne laissait pas de place au doute.
La femme, visiblement irritée par le commentaire, esquissa un sourire sinistre avant de cracher une gerbe de feu, une flamme vive qui jaillit de sa bouche comme un dragon en colÚre.
Ivana, rĂ©agissant rapidement, brandit un couteau au-dessus de sa tĂȘte, le mĂ©tal brillant Ă la lumiĂšre vacillante. Un mur de protection avec la lame, un Ă©clat d'acier qui semblait dĂ©fier les flammes.
Ă cĂŽtĂ© d'elle, Lilia tira Lucillia vers elle, lâenveloppant dans un geste protecteur. Elle avait besoin de sentir sa prĂ©sence, de la savoir Ă ses cĂŽtĂ©s face Ă cette menace.Â
"Reste prÚs de moi, Lucillia," murmura-t-elle, sa voix tremblante trahissant son anxiété.
Lucillia, bien que lĂ©gĂšrement hĂ©sitante, hocha la tĂȘte, cherchant du rĂ©confort dans la chaleur de Lilia.Agatha, en retrait, observait la scĂšne avec une angoisse palpable. Ses yeux s'Ă©carquillĂšrent alors qu'elle voyait les flammes danser, et son cĆur battait la chamade. Elle savait que la situation devenait de plus en plus dangereuse, et chaque instant comptait.
La tension était à son comble, et le combat entre le feu et le métal semblait figé dans le temps, chaque personnage jouant son rÎle dans ce drame inattendu.
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L'épreuve était enfin terminée, et les sorciÚres se rassemblaient autour d'un feu de camp crépitant, la lumiÚre dansant sur leurs visages fatigués. Les ombres des arbres environnants semblaient s'étirer et se contorsionner, comme si elles écoutaient attentivement les murmures des sorciÚres. La chaleur du feu contrastait avec l'air frais de la nuit, apportant un certain réconfort aprÚs les épreuves qu'elles venaient de traverser.
Ivana, assise légÚrement à l'écart, fixait les flammes avec une intensité troublante. Ses pensées étaient en désordre, un tourbillon d'émotions qu'elle ne parvenait pas à mettre en mots. Les événements récents la hantaient : l'épreuve dans le labyrinthe de flammes, les visions troublantes qu'elle avait rencontrées, et surtout, la réapparition d'Agatha. Pourquoi maintenant ? Pourquoi ici ? Ces questions tourbillonnaient dans son esprit, la laissant perplexe et anxieuse.
Les autres sorciÚres discutaient à voix basse, partageant des histoires et des rires pour alléger l'atmosphÚre, mais Ivana se sentait déconnectée. Chaque rire semblait résonner comme un écho lointain, tandis qu'elle se débattait avec ses propres pensées. Elle se rappelait les moments passés avec Agatha, les secrets qu'elles avaient partagés, et la trahison qui avait suivi. La voir à nouveau, vivante et pleine de vie, était à la fois un soulagement et une source de confusion.
Dans son cĆur, une question persistait : comment pouvait-elle faire confiance Ă Agatha aprĂšs tout ce qui s'Ă©tait passĂ© ? La rĂ©ponse lui Ă©chappait, et alors qu'elle regardait les Ă©toiles scintiller dans le ciel, elle savait qu'elle devait trouver une solution, non seulement pour elle-mĂȘme, mais aussi pour le groupe qui comptait sur elle.
Agatha s'approcha d'Ivana, ses pas lĂ©gers sur le sol recouvert de feuilles mortes, le crĂ©pitement du feu de camp en arriĂšre-plan. Elle observa le visage d'Ivana, marquĂ© par l'inquiĂ©tude et la fatigue. Les flammes dansaient, projetant des ombres sur son visage, accentuant l'air prĂ©occupĂ© qui l'entourait. Agatha sentit une boule d'inquiĂ©tude se former dans sa poitrine.Â
Elle s'accroupit prĂšs d'Ivana, se penchant lĂ©gĂšrement pour lui chuchoter doucement Ă l'oreille :Â
"Qu'est-ce qui ne va pas ?" Sa voix Ă©tait douce, presque un murmure, comme si elle craignait de briser le fragile silence de la nuit.
Ivana tourna lentement la tĂȘte vers elle, ses yeux reflĂ©tant une lueur de gratitude mĂȘlĂ©e Ă de la tristesse.
 "Je suis juste fatiguĂ©e," rĂ©pondit-elle, sa voix Ă peine audible, mais suffisamment claire pour qu'Agatha l'entende.Â
Elle lui offrit un fin sourire, un geste qui semblait cacher des montagnes d'Ă©motions non exprimĂ©es.Agatha ne pouvait s'empĂȘcher de ressentir une profonde empathie. Elle savait que la fatigue d'Ivana n'Ă©tait pas seulement physique, mais aussi Ă©motionnelle, le poids des Ă©vĂ©nements rĂ©cents pesant lourdement sur ses Ă©paules.Â
"Je vais me coucher," dit Ivana en se dirigeant vers un coin plus tranquille, oĂč elle pourrait rĂ©flĂ©chir sans ĂȘtre dĂ©rangĂ©e.
Agatha la regarda s'Ă©loigner, un mĂ©lange de prĂ©occupation et de dĂ©termination dans son cĆur. Elle savait que la nuit serait longue pour Ivana, mais elle espĂ©rait qu'avec le temps, elle trouverait la force de partager ses pensĂ©es.
Lucillia Ă©tait assise prĂšs de Lilia, le crĂ©pitement du feu de camp illuminant leurs visages. Les flammes dansaient, projetant des ombres dansantes autour d'elles, crĂ©ant une atmosphĂšre chaleureuse malgrĂ© la fraĂźcheur de la nuit. Lucillia tourna la tĂȘte vers Lilia, ses yeux brillants de gratitude.Â
"Merci d'avoir veillĂ© sur moi pendant l'Ă©preuve," dit-elle, sa voix douce mais pleine d'Ă©motion.Â
Les mots flottaient dans l'air comme des Ă©toiles, et Lilia sentit son cĆur se rĂ©chauffer Ă cette reconnaissance.Lilia, touchĂ©e par les remerciements de Lucillia, se pencha lĂ©gĂšrement en avant. Elle posa une main rĂ©confortante sur le genou de Lucillia, un geste simple mais chargĂ© de sens.Â
"C'est normal," répondit-elle avec un sourire chaleureux. "Je veillerai toujours sur toi."
Lucillia leva les yeux, un mélange d'incrédulité et de soulagement sur son visage. "Vraiment ?" demanda-t-elle, sa voix trahissant une vulnérabilité qui la rendait encore plus touchante.
"Tu as ma parole," affirma Lilia, sa voix ferme et pleine de promesse.Â
Elle savait que leur amitiĂ© Ă©tait un lien prĂ©cieux, et elle Ă©tait prĂȘte Ă tout pour protĂ©ger Lucillia. Le feu continuait de crĂ©piter, mais pour elles, ce moment Ă©tait tout aussi lumineux que les flammes qui les entouraient.
âżïž”âżïž”ÊÉăFINăÊÉâżïž”âżïž”
Merci à tous d'avoir pris le temps de lire ce chapitre. Si vous avez des idée pour le prochain je prend !
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J'ai échoué.
Une enfance Ă ĂȘtre sage comme une image, dessiner, lire, Ă©tudier, me tenir droite.
Apprendre vite, jamais malade, intéressée, calme au restaurant, me tenir droite, bien droite sur ma chaise, les couverts bien en main, finir mon steak.
Dessiner, colorier, lire, apprendre, bien parler, bien articuler, ĂȘtre polie, soigner mon vocabulaire, ĂȘtre calme, mĂ©ticuleuse, attentive, arrĂȘter d'ĂȘtre dans la lune. Finir mon assiette mĂȘme si c'est froid. Me dĂ©pĂȘcher.
ArrĂȘter de parler aux animaux, aux fleurs, aux arbres, au ruisseau, arrĂȘter de contempler, arrĂȘter de ramasser des cailloux, des plumes, des coquilles d'escargots, me laver les mains, bien frotter les ongles, me concentrer, me tenir droite, ĂȘtre sage.
Et m'évader parfois, écouter le chuchotement des arbres avec mon grand-pÚre, m'enivrer de l'odeur de ses tomates, mettre une framboise sur chaque doigt, éclater les grosses groseilles blanches entre la langue et le palais, grimper sur le tas de bois avec le coq de la basse-cour et lui raconter ma journée pendant qu'il s'endort sur mes genoux, lire sur une grosse branche, m'endormir dans le poulailler.
Une adolescence Ă Ă©tudier, ĂȘtre bien, savoir bien, expliquer calmement, ne pas crier, pas d'Ă©clat, pas claquer les portes, bien manger, ĂȘtre cartĂ©sienne, logique, marcher droit, avancer, me dĂ©cider, comprendre la politique, connaĂźtre l'histoire, m'intĂ©resser Ă tout pour pouvoir tenir une conversation, Ă©tudier beaucoup. Vite et beaucoup.
J'ai passĂ© des annĂ©es Ă tenter d'entrer dans le moule prĂ©vu pour moi, mais j'ai Ă©tĂ© rĂ©guliĂšrement ramenĂ©e Ă ma propre rĂ©alitĂ©, comme si un Ă©lastique m'empĂȘchait de trop m'Ă©loigner de mon enfant intĂ©rieur. Je me suis conformĂ©e Ă ce qu'on attendait de moi, avec parfois quelques Ă©clats plutĂŽt salutaires pour la plupart.
J'ai aiguisĂ© mon libre arbitre sur le tard, une fois lancĂ©e dans cette vie que j'ai dĂ©jĂ qualifiĂ©e de tunnel, et voilĂ seulement quelques annĂ©es que l'enfant intĂ©rieur parle plus fort que l'adulte. Il hurle parfois, il me hurle dessus quand je suis trop organisĂ©e. Trop rapide, trop concentrĂ©e, trop absente de ma vie. J'ai dĂ©cidĂ© de vivre slow et d'embarquer ma famille lĂ dedans, de rĂ©duire presque Ă nĂ©ant ma consommation de viande, d'ĂȘtre lente et contemplative sans que ça ne soit pĂ©joratif, d'Ă©couter davantage la nature et ma nature.
Des années à me conformer et avant-hier je parlais à ma mÚre de l'un de ses voisins, "il est bizarre" me dit-elle "tu t'entendrais bien avec lui". Je questionne d'un regard. "Beh t'es un peu bizarre, comme adulte"
Victoire, j'ai échoué !
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